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L’INRIA, acteur national du transfert Les sciences du numérique au cœur de l’innovation www.inria.fr

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L’INRIA, acteur national du transfert

Les sciences du numérique au cœur de l’innovation

www.inria.fr

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Santé, sciences de la vie, biotechnologie : une nouvelle convergence

A cte I : les sciences informatiques se rendent indispensables en biologie, scien-ces du vivant et médecine (modélisation, simulation). Acte II : les technologies 

de  l’information et de  la communication apportent des solutions  innovantes dans  la gestion des informations de santé, la surveillance à distance (maintien des per-sonnes âgées à domicile, suivi des maladies chroniques), la robotique des services à la personne (autonomie, technologies au service du handicap). Ce secteur sensible voit l’émergence d’un marché (médecine numérique) très épars et partiellement normé. 

À l’INRIA La santé et les sciences du vivant font depuis 2000 l’objet d’un effort de recherche par-ticulier. Recherche conjointe avec l’INSERM et les CHU, actions d’envergure nationale, projets européens : une vingtaine d’équipes de recherche (500 chercheurs) travaillent sur des questions telles que,

•  la modélisation du cœur et du cerveau et l’imagerie médicale « augmentée »•  la génomique et biologie moléculaire•  la surveillance (non invasive)•  les systèmes d’information médicale et leur interopérabilité•  la gestion délicate des données de santé•   la  robotique  médicale  et  les  interfaces  hommes-machines  (à  destination  des 

patients ou des praticiens)

Et dans les pôlesL’INRIA renforce aujourd’hui sa présence au sein des pôles de compétitivité Medicen, Lyon Biopôle et Alsace Biovalley.

Un creuset pour l’innovation : Life Science Computing

Premier écosystème de PME réuni à l’initiative de l’INRIA, Life Science Computing favorise les échanges entre les acteurs de la bioinformatique : PME innovantes, chercheurs, grands groupes de technologie de la pharmacie et des bio-industries. Il s’agit en effet d’amplifi er l’innovation sur des problématiques d’accès et d’exploitation de données sensibles, de modélisation et de simulation de phénomènes biologiques, d’identifi cation de médicaments.

Dans les sciences numériques séparer recherche fondamentale et recherche appliquée n’a pas de

sens. Depuis sa création il y a 40 ans, l’INRIA assure ainsi sa mission en favorisant le cercle vertueux de la recherche et du transfert : les acteurs économiques soumettent des problèmes de recherche… qui donnent lieu à des innovations… qui posent de nouveaux problèmes aux sciences…

Michel Cosnard, pdg de l’INRIA

ÉDITO Bruno Sportisse, Directeur du transfert et de l’innovation

Le secteur des sciences et technologies de l’information et de la communication est un secteur clé pour la compétitivité

de l’ensemble de notre économie. Acteur de la révolution de l’information depuis quarante ans, l’INRIA a acquis, dans son domaine de compétence, une longue expérience du transfert des résultats de la recherche publique vers le monde économique.

Dans un contexte nouveau – notamment pour ce qui concerne les dispositifs de soutien à l’innovation – notre institut a choisi de faire évoluer sa politique de transfert, afi n de réaffi rmer sa mission de valorisation de la recherche publique dans le domaine des STIC.

Le transfert des connaissances passe essentiellement par des projets de recherche partenariale, dans le cadre de nos relations privilégiées avec de grands partenaires stratégiques.

Le transfert des compétences s’effectue par la diffusion d’une expertise scientifi que auprès des entreprises ou par la mobilité des personnels.

Le transfert de technologies prend des formes variées : concession de licences, diffusion de logiciels libres, standardisation, création d’entreprises avec sa fi liale INRIA-Transfert (en cours d’évolution).

Notre priorité est d’amplifi er toute forme de transfert vers les PME innovantes. Les centres de l’INRIA, fortement impliqués dans les écosystèmes régionaux de recherche et d’innovation (notamment les pôles de compétitivité), sont à même de mener à bien cet objectif.

Pour consolider cette politique, nous avons identifi é cinq secteurs de transfert privilégiés : santé, sciences de la vie, biotechnologie ; édition de logiciels, systèmes embarqués ; aéronautique, défense, espace et sécurité ; énergie, transport, développement durable et enfi n télécoms, réseaux, multimédia.

Les pages qui suivent esquissent les collaborations possibles dans chacun de ces secteurs.

Notre priorité est d’amplifi er le transfert vers les PME innovantes

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Systèmes embarqués, édition de logiciels, sécurité : le logiciel au cœur des systèmes

D e la carte à puce à la fusée en passant par le train ou le téléphone, le logiciel est embarqué sur des objets toujours plus nombreux, petits, complexes. L’informati-

que embarquée couvre un domaine vaste et transversal (industrie automobile, élec-tronique, énergie, médecine, domotique…). PME ou grands groupes, les entreprises du secteur intègrent des équipes de R&D susceptibles d’expérimenter concepts ou logiciels issus de la recherche, pour en faire des produits.

À l’INRIA Les technologies embarquées, la sécurité, la fi abilité et la criticité des logiciels concer-nent directement ou indirectement 40 équipes de recherche. Afi n de développer  les partenariats bilatéraux, sources d’innovation, l’INRIA améliore la lisibilité de son offre et de son expertise scientifi que :

•  outils  et  méthodes  de  conception  de  systèmes  ou  logiciels  embarqués  (lan-gages de programmation, méthodes formelles pour la génération de code…)

•  construction de systèmes embarqués (architectures, infrastructures, proto coles)•  conception  d’intergiciels  et  d’applicatifs  pour  l’embarqué  (environnements, 

moteurs de recherche…)•  contrôle et optimisation des procédés (ordonnancement, autonomie…)

Défi   de  taille  :  la  promotion  de  standards  et  de  spécifi cations  internationales, seuls  susceptibles  d’inspirer  la  confi ance  dans  un  monde  d’objets  communicants devenus intelligents.

Le commerce du futurPrésent sur les thématiques « systèmes embarqués » des pôles de compétitivité d’envergure mondiale (System@tic, SCS, Minalogic et Aerospace Valley), l’INRIA est également actif au sein du Pôle lillois Industrie du commerce (PICOM). Les technologies de l’information et de la communication sont en effet au cœur du commerce du futur : systèmes embarqués et RFID, sécurité des échanges sur Internet, dématérialisation des démarches d’achat (tests, essayage) ou encore web sémantique et informatique ubiquitaire pour le e-commerce.

Énergie, transport, environnement : des technologies pour le développement durable

L a  gestion  durable  des  énergies,  la  mise  en  place  des  transports  d’avenir,  les démarches de protection de l’environnement ont un point commun : la nécessité 

de comparer de grandes quantités de données hétérogènes… et de recourir aux sciences et technologies de l’information et de la communication. Sur ce point,  les préoccupations des grands industriels rejoignent celles des pouvoirs publics. Ce mar-ché en construction voit aujourd’hui émerger de nouveaux usages et de nouveaux métiers.

À l’INRIA Le traitement des données géographiques, géologiques, biologiques, agronomiques et météorologiques  réclame en effet des compétences globales en modélisation et simulation (prédiction et visualisation). Ceci entraîne de nombreux défi s scientifi ques et technologiques dans des domaines aussi variés que :

•  la modélisation pour le suivi des pollutions (eau, air, sols)•  l’optimisation du transport multimodal•  les outils d’aide à la décision pour les usagers (transport, habitat) et les gestion-

naires de réseaux•  la conception de bâtiments intelligents et économes.

Et dans les pôlesEn dehors des pôles explicitement « verts », la dimension environnementale s’intalle dans les pôles consacrés aux STIC, au sein desquels l’INRIA est actif.

Des véhicules intelligents sur une route automatisée…

… tel est le défi que relève l’équipe IMARA depuis plus de quinze ans. Projet de recherche transversal alliant des technologies de gestion des fl ottes, de reconnaissance et de planifi cation d’itinéraire, IMARA est impliqué dans de nombreux projets européens et noue des partenariats avec des concepteurs automobiles, des urbanistes, des ergonomes. Fruits de ces efforts de recherche sur le long terme, ultime étape avant le transfert : les actuels tests grandeur nature dans de nombreuses capitales, de New York à Helsinki…

Quels outils pour le transfert vers les PME ? • Les I-Lab, laboratoires communs PME-équipe INRIA sont créés par l’INRIA dans le but de soutenir des partenariats sur le moyen terme• Le Club des PME partenaires de l’INRIA a pour vocation de dynamiser un réseau de PME innovantes dans le domaine des STIC.

Des atouts pour le transfert L’INRIA est le premier organisme de recherche à avoir signé avec le Comité Richelieu et OSEO un Pacte PME-Transfert, acte fondateur d’une nouvelle politique de partenariats bilatéraux entre l’INRIA et les PME, facilitée par le Crédit d’impôt recherche (doublement de l’assiette pour la collaboration avec la recherche publique).

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Télécoms, réseaux, multimédia : le chantier de l’Internet du futur

L e secteur des télécoms, normalisé, structuré autour de grands opérateurs ou équi-pementiers,  est  principalement  issu  d’une  recherche  publique  de  pointe  qui  l’a 

rendu compétitif au niveau mondial. Côté contenu, les entreprises de multimédia foi-sonnent : SSII, éditeurs, développeurs de jeux ou d’applications ou de services web. Et le chantier actuel, l’Internet du futur, nécessite le meilleur du réseau (performant, ubiquitaire et sûr) pour y diffuser le meilleur des contenus (riches, ordonnés, mobiles).    

À l’INRIA Dans ces domaines, les équipes de l’INRIA mènent en liaison avec leurs partenaires académiques ou industriels des projets de recherche concernant :

•  la conception des réseaux et les protocoles mobiles•  l’architecture et la performance des réseaux (notamment pair à pair)•  les applications multimédia mobiles•  les systèmes d’information étendus•  les réseaux de capteurs et l’informatique diffuse•  les interfaces et navigateurs 3D•  l’indexation et la fouille de documents multimédia•  le web sémantique et la recommandation

Et dans les pôlesSur  ces  thématiques,  l’INRIA  est  aujourd’hui  fortement  impliqué  dans  les  pôles  de compétitivité Cap Digital, Images & Réseaux, SCS et System@tic.

Keeneo rend la surveillance intelligenteFondée en 2005 par des membres de l’équipe ORION, la jeune société Keeneo propose de la vidéo-surveillance intelligente. Elle exploite des logiciels issus de travaux sur la reconnaissance de

mouvements en 4D dans des images vidéo. Soutenue à ses débuts par INRIA-Transfert, Keeneo compte aujourd’hui une quinzaine de salariés pour un chiffre d’affaires de 700 000 euros en 2008. Prestataire de grands comptes (ADP, Toyota, Renault…), la société garde de forts liens avec l’équipe de recherche dont elle est issue.

Aéronautique, espace, défense, sécurité civile : des technologies duales

D ans un secteur où la recherche est traditionnellement pilotée par des agences publi-ques, se développent aujourd’hui une multitude de technologies civiles (applica-

tions, composants, protocoles). Apparaissent ainsi des entreprises innovantes spéciali-sées dans la géo-localisation, la sécurité logicielle ou encore la conception de systèmes temps réels… Autant de briques technologiques, à vocation civile et militaire, qui servent les grands programmes nationaux (armement, politique spatiale, aéronautique).

À l’INRIA Dans le cadre de ses partenariats avec les grands comptes ou de collaborations plus ponctuelles avec des PME innovantes, les équipes de l’INRIA travaillent sur :

•  les outils de conception des vecteurs (maillage, prototypage) et de leurs moteurs•  l’optimisation des vols (calcul de trajectoire, aérodynamique, autonomie…)•  la robotique et la conception de nouveaux vecteurs autonomes•  les outils logiciels pour la gestion des trafi cs et des fl ottes•  l’exploitation de données satellitaires (cartographie, localisation…)•  les systèmes embarqués•  la cryptographie et les technologies de surveillance•  les systèmes de systèmes

Et dans les pôlesL’INRIA est impliqué dans les pôles de compétitivité dédiés à  l’aéronautique  (Aerospace  Valley,  mais  aussi  Pégase  et ASTech),  et participe également à plusieurs groupes  thé-matiques du pôle System@tic.

Scilab, un logiciel de calcul ouvertMis au point à l’INRIA, le logiciel Scilab, logiciel libre de référence dans le domaine du calcul scientifi que a vu le jour en 1994. Le consortium créé en 2003 par l’institut pour porter le logiciel comprend aujourd’hui 18 membres (parmi lesquels le CNES, EADS, National Instruments…) et vient de rejoindre la fondation Digiteo. Nouveau défi pour la vingtaine d’ingénieurs de Scilab ? Développer des fonctionnalités spécifi ques et élargir la gamme des services pour garantir le libre téléchargement du logiciel.

Le défi : faire émerger des standards…Pour se développer, l’Internet et les nouveaux services en ligne doivent pouvoir s’appuyer sur des standards solides. Avec ses partenaires industriels, l’INRIA participe activement à des démarches en ce sens au niveau international.

Une vitrine pour les résultats de rechercheLes nombreuses démonstrations existant au sein de l’institut seront bientôt rassemblées en une « vitrine virtuelle de la recherche », accessible en ligne et destinée aux industriels.

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LANNION

NANTES

METZ

STRASBOURG

BESANÇON

LYON

MONTPELLIER MARSEILLE

PAU

Lille - Nord Europe

Paris - Rocquencourt

Saclay - Île-de-France

Rennes - Bretagne Atlantique

Bordeaux - Sud-Ouest

Nancy - Grand Est

Grenoble - Rhône-Alpes

Sophia Antipolis - Méditerranée

L’INRIA et les écosystèmes locaux

Nous contacter :•  Santé, sciences de la vie, biotechnologie :

Ph. Gesnouin  [email protected]

•  Édition de logiciels, systèmes embarqués :T. Vareine  [email protected]

•  Aéronautique, espace, défense et sécurité :B. Duême  [email protected]

•  Énergie, transport, développement durable :A.-C. Lamballe  [email protected]

•  Télécoms, réseaux, multimédia :B. Odier  [email protected]

En région :•  Bordeaux – Sud-Ouest : 

S. Spinello  [email protected]. Lamour  [email protected]

•  Grenoble – Rhône-Alpes :  Ph. Broun  [email protected]. Jourdan   [email protected]

•  Lille – Nord Europe :  S. Karpf   [email protected] S. Vandermeersch  [email protected]

•  Nancy – Grand Est : Ph. Schaeffer   [email protected]. Lucquiaud  [email protected]

•  Paris – Rocquencourt :  A. Hassim  [email protected]. Aït-Ali  [email protected]

•  Rennes – Bretagne Atlantique : P. Gelin  [email protected]. Ronchaud  [email protected]

•  Saclay – Île-de-France : A. Guerraz   [email protected] Tordjeman   [email protected]. Ody   [email protected]

•  Sophia Antipolis – Méditerranée : P. Prez  [email protected]. Fidelak  [email protected]. Barret  [email protected]

À propos de l’INRIAL’INRIA est placé sous la double tutelle des ministères en charge de la Recherche et de l’Industrie. • Budget annuel (2008) : 190 M€ dont 20 % de ressources propres. • 2 800 chercheurs, travaillant dans 168 équipes-projets. 96 entreprises créées depuis 1984.

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