Carte d’identitéCarte d’identité Les richesses du siteLes richesses du site

La lande de Senon ne bénéficie d’aucune mesure particulière

de protection. A noter tout de même et bien qu’il ne s’agisse

pas d’outil de protection : la ZNIEFF du bois des Landilles et du

Mas Boucher sur la commune de Saint-Gence et celle des

marais et zones humides des Valades sur la commune voisine :

Peyrilhac.

Cette petite lande de moins d’un hectare, située sur la

commune de Saint-Gence constituait un des biens de

section du village de Senon. Elle représente localement un

des derniers lambeaux des milieux landeux qui composaient

une grande partie des paysages ruraux jusqu’au milieu du

XXème siècle (sur la commune, une autre lande est encore

présente près du village des Monts). La vallée de la Glane

dont elle fait partie est occupée de longue date par les

hommes comme en témoigne la présence du « Camp de

César » et la découverte récente de gisements archéolo-

giques importants qui illustrent l’importance du lieu dans le

commerce de diverses denrées à travers le monde gallo

romain.

Statut et Statut et réglementationréglementation

Lande de SenonLande de Senon

Avec sa morphologie assez tourmentée, son réseau de petites parcelles vouées à des usages divers, ses petits chemins et ses murets, l’ingéniosité des systèmes de distribution de l’eau mis en place au cours des siècles, le secteur de Senon constitue un bon témoignage de la diversité des habitats naturels et semi naturels et des pratiques traditionnelles de gestion qui font encore l’intérêt particulier de notre région pour la biodiversité dite « ordinaire » et les paysages qui lui ont permis de perdurer.

La lande elle-même est cependant un peu trop exiguë et isolée pour qu’on puisse y trouver les cortèges floristiques et faunistiques traditionnelle-ment attachés à ce type de milieu. Toutefois, elle n’est pas dépourvue de certaines espèces intéres-santes.Une petite population de Criquet des ajoncs (Chorthippus binotatus) y est implantée grâce à l’abondance des Ajoncs nains qui font l’ordinaire de ce bel insecte aux pattes arrières rouges.Le Lézard vert, devenu bien rare dans les campagnes ou les abords des villages trop bien entretenus, y est encore présent.Chez les oiseaux, ce sont les Bruants qui se remarquent : dès les premiers beaux jours et très tard en automne le Bruant zizi fait entendre le zézaie-ment qui lui a donné son nom, bien caché dans les frondaisons. Cette discrétion ne permet que rarement d’apprécier l’élégance de son plumage vert et roux. Le Bruant des roseaux marqueté de

Partenaires financiers

Senon, 87

FicheFichede sitede site 119119

N° de la carte IGN au 1/25000 : 2231-O

Association sans but lucratif régie par la loi 1901, il a été créé par la volonté des associations de protection de la nature du Limousin, sous l’impulsion de Limousin Nature Environnement qui souhaitait l’existence en Limousin d’une structure consensuelle spécialisée dans la gestion directe d’espaces naturels. Il est dirigé par un conseil d’administration représentatif de la diversité de ses adhérents (individuels, représentants d’associations, de collectivités et d’établissements publics…). Ce CA s’appuie sur un Conseil scientifique pluridisciplinaire composé d’une vingtaine de spécialistes régionaux des sciences de la Terre. Le Conservatoire dispose d’une équipe salariée.

Le CEN LimousinLe CEN Limousin

Nos missions Nos missions Connaissance, protection, gestion, valorisation sont les 4 mots clés qui définissent l’action du Conservatoire. Grâce aux suivis de l’évolution des milieux, le Conservatoire met en place d’ambitieux programmes de préservation des espaces naturels ainsi qu’une gestion conservatoire adaptée.Il peut devenir propriétaire des sites, locataire ou signer avec les propriétaires des conventions de gestion nécessaires à la conservation des milieux naturels et des espèces à fort enjeu de conservation. Ce travail permet de bien connaître le site et de mettre en œuvre l’ensemble des opérations de gestion (fauche, pâturage, bûcheronnage…).Ensuite, le Conservatoire évalue l’impact des travaux sur la faune, la flore et les habitats en réalisant des suivis natura-listes et pour que chacun mesure l’importance du patrimoine naturel et l’intérêt de le conserver, il propose des supports de communication ainsi que des aménagements légers sur certains sites pouvant accueillir du public. Le Conservatoire est avant tout une structure de concerta-tion qui tente dès que possible de maintenir dans le tissu économique local les espaces naturels et ruraux qu’il a en gestion. C’est ainsi qu’une cinquantaine d’agriculteurs, déjà, contribuent à la gestion des espaces naturels remarquables du Limousin.

Le CEN Limousin est membre de :

marron roux n’est présent qu’en hiver dans les friches herbues ou posé sur une haie dégarnie.La présence des grands pins attire régulièrement la c h a r m a n t e Mésange huppée qui explore même par grand froid le dessous des branches. Elle voisine à l’occasion avec l’Ecureuil roux qui installe son nid tout au sommet d’un châtaignier ou d’un bouleau.Sur le chemin, les plaques de boue portent souvent les traces du passage du Renard, du Blaireau et des nombreux chevreuils et sangliers qui se sont si bien adaptés à notre proximité.

N147D28

D128

D28

D20

D39

Vauzelle

Senon

St-Gence

Peyrilhac

Nieul

Limoges

Bellac

Lande de Senon

.

Boisement clair de chênes et de Pins sylvestres au bord de la lande

Femelle de Bruant des roseaux

Les

acti

ons

Le

s ac

tions

de

ges

tion

de g

esti

on

Ce p

etit

site

por

tait

les

stig

mat

es

qui

mar

quen

t

beau

coup

d’

autr

es

bien

s de

sec

tion

: m

ilieu

x pa

uvre

s à

l’orig

ine,

du

moi

ns e

n ce

qui

con

cer-

nait

leur

pos

sibl

e re

ntab

ilité

éco

no-

miq

ue,

les

mut

atio

ns d

e l’a

gric

ultu

re

les

ont

rend

us s

ans

usag

e. Il

s on

t ét

é ab

ando

nnés

et

se s

ont

ferm

és p

etit

à pe

tit, q

uand

ils

n’on

t pa

s ét

é pa

rtie

lle-

men

t

tran

sfor

més

en

dé

chet

terie

sa

uvag

e…U

ne

des

prem

ière

s ac

tions

, m

enée

da

ns

le

cadr

e d’

un

chan

tier

de

béné

vole

s as

sist

és

par

la

Mai

rie

de

Sain

t-Gen

ce,

a ét

é d’

extr

aire

les

dive

rses

ca

rcas

ses

d’au

tom

obile

s et

au

tres

re

stes

pl

us

ou

moi

ns

iner

tes

aban

donn

és s

ur le

site

. Il

a en

suite

fallu

fr

eine

r vi

gour

euse

men

t l’a

vanc

ée d

es

ronc

iers

et

des

arbu

stes

pio

nnie

rs

qui

réin

stal

laie

nt

prog

ress

ivem

ent

l’a

m-

bian

ce f

ores

tière

or

igin

elle

déj

à bi

en

prés

ente

tout

aut

our d

e la

land

e.La

co

mm

une

inte

rvie

nt

égal

emen

t ch

aque

ann

ée e

n gy

robr

oyan

t des

layo

ns

au s

ein

de la

land

e.U

n de

s obj

ectif

s prin

cipa

ux à

cou

rt te

rme

est

la r

esta

urat

ion

des

espa

ces

de la

nde

séne

scen

te p

ar d

es tr

avau

x de

« ra

jeun

is-

sem

ent

» (f

auch

e afi

n de

réd

uire

la t

aille

de

s pie

ds d

e br

uyèr

es e

t d’a

jonc

s et d

e le

s re

vivifie

r, dé

capa

ge d

u so

l pou

r fa

voris

er

la g

erm

inat

ion

de le

urs

grai

nes)

.

Com

me

on l’

a vu

, ce

site

n’é

tait

pas

conn

u du

mon

de n

atur

alis

te li

mou

sin

et il

n’e

st in

clus

da

ns u

n au

cun

inve

ntai

re.

Histo

rique

du

site

Histo

rique

du

site

Esp

èces

em

blém

atiq

ues

Esp

èces

em

blém

atiq

ues

Conception - réalisation : CEN Limousin (05 55 03 29 07) - octobre 2013- Crédit photo : CEN Limousin

Land

es

Parc

elle

s en

con

vent

ion

Our

lets

à fo

ugèr

es

Bois

feui

llus

Criq

uet d

es a

jonc

s

Land

e de

Sen

on

Pins

mar

itim

es

Chem

in d

’acc

ès à

la la

nde

Léza

rd v

ert

Bruy

ère

cend

rée

Callu

ne

Ajo

nc n

ain

Réal

isat

ion

CEN

Lim

ousi

n - 2

013

Sour

ces

: IG

N B

D O

rtho

201

0

010

050

25m

ètre

s

L’in

terv

entio

n su

r La

lan

de d

e Se

non

déco

ule

de l

a vo

lont

é du

CEN

Lim

ousi

n de

s’

impl

ique

r dav

anta

ge d

ans

la c

omm

une

de S

aint

-Gen

ce o

ù es

t situ

é so

n si

ège

soci

al. E

t ce

d’au

tant

plu

s que

cet

te m

unic

ipal

ité c

herc

he à

touj

ours

mie

ux c

onna

itre,

pro

tége

r et v

alor

i-se

r son

pat

rimoi

ne n

atur

el d

ans

un c

onte

xte

où le

car

actè

re p

éri-u

rbai

n so

umet

les

mili

eux

trad

ition

nels

et l

es e

spèc

es q

ui e

n dé

pend

ent à

des

con

trai

ntes

de

plus

en

plus

fort

es.

Par a

illeu

rs, l

a va

llée

de la

Gla

ne q

ue le

site

dom

ine

en

rive

droi

te fa

it l’o

bjet

d’u

n p

rogr

amm

e de

rest

aura

tion,

d’e

ntre

tien

et d

e va

loris

atio

n de

ses m

ilieu

x aq

uatiq

ues e

t hum

ides

que

le C

EN

Lim

ousi

n co

-ani

me

avec

le S

yndi

cat

d'Am

énag

emen

t du

Bas

sin

de la

Vie

nne

et q

ue v

ienn

ent

com

plét

er q

uelq

ues

inte

rven

tions

sur

des

mili

eux

cert

es p

lus

secs

mai

s où

la p

rise

en c

ompt

e de

la

bio

dive

rsité

n’e

n es

t pas

moi

ns im

port

ante

.C’

est d

ans

ce c

adre

qu’

un ré

seau

de

site

s gé

rés

par C

EN L

imou

sin

en p

arte

naria

t ave

c de

s co

llect

i-vi

tés

ou d

es p

ropr

iéta

ires

priv

és s

’est

peu

à p

eu m

is e

n pl

ace

tout

au

long

de

la v

allé

e de

la G

lane

et

de c

erta

ins

de s

es affl

uent

s.La

land

e sè

che

est u

n éc

osys

tèm

e tr

ès p

artic

ulie

r qui

se

déve

lopp

e da

ns d

es c

ondi

tions

éco

logi

ques

diffi

cile

s, fo

rte

acid

ité d

u so

l, pa

uvre

té e

n nu

trim

ents

, fai

ble

capa

cité

de

réte

ntio

n en

eau

. Ces

con

di-

tions

diffi

cile

s fo

nt q

ue le

s es

pèce

s an

imal

es e

t vég

étal

es q

ui la

peu

plen

t son

t le

plus

sou

vent

str

icte

-m

ent i

nféo

dées

. Les

land

es o

nt é

té u

ne p

artie

inté

gran

te d

e l’a

ctiv

ité a

gric

ole

des

sièc

les

pass

és, e

lles

ont é

té d

ével

oppé

es e

t ent

rete

nues

par

l’ho

mm

e, ju

squ’

au m

ilieu

du

XX iè

me

sièc

le. D

epui

s un

siè

cle,

la

dim

inut

ion

de le

ur in

térê

t ag

ricol

e a

cond

uit

à la

dis

parit

ion

quas

i-com

plèt

e de

ce

mili

eu e

n Li

mou

sin

puis

que

leur

surf

ace

a di

min

ué d

e 98

% et

qu’

il ne

rest

e pl

us q

ue 5

000

hec

tare

s de

land

e da

ns n

otre

régi

on

et la

tend

ance

est

la m

ême

dan

s un

e bo

nne

part

ie d

e l'E

urop

e.

Pour

quo

i nous

par

ticipo

ns à

Pour

quo

i nous

par

ticipo

ns à

sa

ges

tion

?sa

ges

tion

?Cr

ique

t des

ajo

ncs

(Cho

rthi

ppus

bin

otat

us)

Cett

e es

pèce

fréq

uent

e le

s la

ndes

et f

rutic

ées

ouve

rtes

à

Ajon

cs e

t G

enêt

s. O

n la

tro

uve

nota

mm

ent

sur

les

cote

aux

incu

ltes

et s

ur le

s pe

ntes

sèc

hes,

her

beus

es e

t pi

erre

uses

pré

sent

ant

une

stra

te a

rbus

tive.

Le

Criq

uet

des

ajon

cs e

st p

rése

nt d

ans

l’ens

embl

e de

la p

énin

sule

ib

ériq

ue e

t en

Fran

ce, o

ù il

est r

épan

du d

ans

l’oue

st d

u pa

ys (d

e la

Bre

tagn

e et

la N

orm

andi

e au

x Py

réné

es) e

t ju

squ’

en P

rove

nce

vers

l’e

st.

Sa r

épar

titio

n es

t as

sez

cont

inue

le lo

ng d

e la

faça

de a

tlant

ique

, et p

lus

mor

ce-

lée

en a

llant

ver

s l’e

st e

t le

sud

. En

Fran

ce, c

’est

prin

ci-

pale

men

t un

e es

pèce

de

plai

ne, m

ais

il pe

ut o

ccas

ion-

nelle

men

t se

retr

ouve

r dan

s l’é

tage

mon

tagn

ard,

où

il a

été

noté

jusq

u’à

1330

m.

Sur

la la

nde

de S

enon

, il

a ét

é ob

serv

é au

sei

n de

la

land

e su

r des

pie

ds d

’Ajo

nc n

ain

dont

il s

e no

urrit

.Le

Criq

uet d

es A

jonc

s es

t men

acé

par l

a dé

grad

atio

n et

la

fra

gmen

tatio

n de

s la

ndes

dan

s le

sque

lles

il vi

t. L’

abse

nce

de g

estio

n et

l’en

rési

nem

ent

(spo

ntan

é ou

vo

lont

aire

) co

nstit

uent

des

men

aces

pou

r l’h

abita

t de

l’e

spèc

e. D

e pl

us,

la f

aibl

e ap

péte

nce

des

gram

inée

s po

ur c

ette

esp

èce

augm

ente

l'im

port

ance

de

la p

rése

r-va

tion

des

dern

iers

rés

eaux

de

land

es p

our

sa s

urvi

e

car

il lu

i es

t diffi

cile

de

trav

erse

r de

gra

nds

espa

ces

déco

uver

ts (

mêm

e de

s pra

iries

) qui

sont

dép

ourv

us d

e se

s pl

ante

s hô

tes.

Léza

rd v

ert (

Lace

rta

bilin

eata

)Ce

léza

rd p

ouva

nt a

ttei

ndre

une

qua

rant

aine

de

cent

i-m

ètre

s e

st t

rès

sens

ible

à la

tem

péra

ture

qui

dét

er-

min

e en

gra

nde

part

ie so

n ac

tivité

diu

rne.

L'h

eure

de

sa

sort

ie d

e l'a

bri e

st e

n lia

ison

étr

oite

ave

c ce

lle o

ù le

so

leil

com

men

ce à

en

réch

auff

er le

seu

il. Il

lui f

aut 1

5° C

de

moy

enne

pen

dant

la

pério

de d

’act

ivité

qui

dur

e d’

avril

à o

ctob

re e

t la

limite

sep

tent

riona

le d

e so

n ai

re

de ré

part

ition

se si

tue

au n

ivea

u de

l‘is

othe

rme

de 18

°C

en m

oyen

ne a

u m

ois d

‘aoû

t; c

’est

qua

nd il

fait

32-

33° C

qu

’il e

st le

plu

s he

ureu

x !

Il pe

ut v

ivre

plu

s de

10 a

ns.

Il se

nou

rrit

prin

cipa

lem

ent

d’ar

aign

ées

et d

’inse

ctes

no

tam

men

t de

s co

léop

tère

s m

ais

égal

emen

t de

ver

s de

ter

re,

mol

lusq

ues,

œuf

s d’

oise

aux,

aut

res

petit

s lé

zard

s et

aff

ectio

nne

les

zone

s où

alte

rnen

t ric

hes

en

végé

tatio

n : b

rous

saill

es, l

isiè

res,

hai

es, p

rairi

es, b

ords

de

che

min

s a

vec

des

zone

s dé

gagé

es p

erm

etta

nt u

ne

expo

sitio

n au

sol

eil.

Il hi

vern

e d’

octo

bre

à av

ril s

ous

un a

mas

de

feui

lles,

da

ns u

n tr

ou d

e ro

ngeu

rs, s

ous

des

pier

res.

Bruy

ère

cend

rée

(Eric

a ci

nere

a)Le

s br

uyèr

es s

ont d

e vé

ritab

les

arbr

es e

n m

inia

ture

qui

se

renc

ontr

ent

dans

les

land

es, l

es b

oise

men

ts c

lairs

sur

des

te

rrai

ns s

ecs

et a

cide

s. L

a Br

uyèr

e ce

ndré

e se

rec

onna

it à

ses

feui

lles

disp

osée

s pa

r 3

auto

ur d

e la

tig

e av

ec u

n ra

mea

u fe

uillé

à l

a ba

se.

Les fle

urs

sont

reg

roup

ées

en

grap

pes

allo

ngée

s à

l’ext

rém

ité d

es r

amea

ux,

chac

une

étan

t rat

tach

ée à

l’ai

ssel

le d

es fe

uille

s pa

r un

cour

t péd

on-

cule

rou

geât

re.

Les

fleu

rs s

ont

régu

lière

s, e

n fo

rme

de

cloc

hett

e ve

ntru

e. L

a Br

uyèr

e ce

ndré

e e

st u

ne e

spèc

e m

ellif

ère

appr

écié

e de

s ab

eille

s, t

out

com

me

la C

allu

ne,

auss

i pré

sent

e su

r la

land

e, e

t do

nt la

flor

aiso

n es

tival

e s

e pr

olon

ge t

ard

en a

rriè

re-s

aiso

n et

con

stitu

e un

e so

urce

de

nour

ritur

e im

port

ante

pou

r la

col

onie

qui

pré

pare

l'h

iver

-na

ge.