les ports de commerce

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  • 8/15/2019 Les ports de commerce

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    PORT DE OMMER E DE LORIENT

    CONSTRUCTION D UN QUAI KERGROISE

    D D E MORBIHAN

    SERVICE MARITIME

    t e NAVIGATION

    T U D ED I M P ~ C T

    SUR l ENVIRONNEMENT

    CNEXO·COB

    D / E L G M M

    2

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    D. D, E, MORBIH N SERVICE MARITIME ETDE NAVIGATION

    PORTDE COMMERCEDE LORIENT

    coNSTRUCTION n uN QU I K RGROIS

    ËTUDED IMPACT SUR L ENVIRONNEMENT

    oOo

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    S 0 M M A I R E

    INTRODUCTION • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

    C DRE DE L ETUDE • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

    Description du s i t eDESCRIPTIF DES TR V UX

    Situation actuel le • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

    Description du projet • • • • • • • • • • • • • • • • • •PRESENTATION DE L ETAT INITIAL DU SITE ET

    2

    2

    3

    3

    3

    DE SON ENVIRONNEMENT • • • • • • • • • • • . . • • • • • • • • • 4

    Le s i t e de KERGROISE • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 4

    Le s i t e du COURE U DE GROIX • • • • • • • • • • • 9

    N LYSE DES EFFETS SUR L ENVIRONNEMENT.... 13

    Effets des opérations de dragage • • • • • • • 13

    Effets des re je t s de dragages • • • • • • • • • • 14

    Effets des explosions • • • • • • • • • • • • • • • • 16

    CONCLUS IONS • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 1 7

    NNEXE - ETUDE DE LA DISPERSION DES REJETS DE

    DR G GE DU PORT DE LORIENT D NS LE

    COURE U DE GROIX • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 19

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    1

    N T R 0 D U C T 1 0 N

    BUT DE L ETUDE

    Le Port de Commerce de LORIENT e s t s i tué à l i n t é r i e u r de la Rade

    de LORIENT ; on y accède par un chenal qui . fe ra prochainement l ob -j e t de travaux d am él iora t ion.

    Le port , qui dispose actuellement de 568 mètres de quais permettantl accès aux navires de 10 mètres de t i r an t d eau, connaît une ex-pansion rapide, notamment dans le secteur des produits dest inés àl a l imentat ion animale.

    Pour fa i re face à ce développement important, i l apparaî t indispen-sable aux usagers, à la Chambre de Commerce e t d Indus t r i e , a ins iqu à la Direction Départementale de l Equipement, de réa l i se r laconstruction d un nouveau quai devant permettre à la fo i s l a néces-

    sa i re divers i f icat ion du t r a f i c du port , e t l e développement des ex-porta t ions , dans un port jusqu à présent essentiel lement importateur.

    Cette étude a pour but d examiner l é t a t i n i t i a l du s i t e avant l aconstruction du quai e t l i n t é r ê t de ce t te zone sur le plan de l abiologie marine.

    A l i s sue de cet examen e l l e dégagera les éventuelles incidencesde la construction du quai sur l environnement du s i t e e t de sesabords immédiats, a ins i que l e s diverses disposi t ions à prendrepour en l imi te r l e s e ff e t s .

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    1 C DRE DE L ETUDE

    1. Description du s i t e ( f ig . 1)

    La région étudiée se s i tue sur la côte Atlantique en Bretagne Sud, dansle département du Morbihan.

    Dans la zone comprise entre PORT LOUIS au Sud e t lORIENT au Nord, s é tendla rade de LORIENT. Elle consti tue une zone maritime t rès aménagée parl homme, allongée du Nord au Sud sur environ 4 kilomètres e t t r ès é t ro i te(800 mètres) au voisinage de lOCMIQUELIC.

    Les caractér is t iques géographiques essen t ie l l es de ce t te région sontGROVEL 1970)

    • L é t ro i t esse du goulet fa isant communication avec la mer (300 m de largeà l a c i tade l le de P ~ TLOUIS) •

    • La présence d une t l e au centre de ce t te zone : l i l e St MICHEL •

    • La confluence d une pet i te r iv iè re le TER, e t de deux fleuves cô t iè r sle SCORFF e t l e BLAVET.

    La rade de LORIENT débouche sur l océan, dans un.vaste couloir l imi téau N0rd par la côte morbihannaise e t au Sud par l t l e de GROIX. C es tdans ce t te région que s e ffec tuen t habituellement les re je t s de matériauxdragués dans l a zone portuai re lo r ien ta i se .

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    - -

    DESCRIPTIF DES TR V UX

    I . Situat ion actuel le

    Le por t de commerce de LORIENT dispose actuellement de 568 mètres dequais, dans la zone de KERGROISE L'augmentation sensible du t r a f i cde marchandises diverses à l ' importa t ion ou à l ' exporta t ion n e s tpas possible faute de quais, dont le coeff i c ien t d'occupation aa t t e in t 70 en 1979 e t 77 en 1980. L'implantation d 'un nouveauquai s 'avère donc nécessaire pour permettre la repr ise ou le dévelop-pement des ac t iv i tés du por t de commerce.

    I I . Description du pro je t ( f ig . 2 e t 3)

    Le nouveau quai sera s i tué entre l ' extrêmité Nord des quais actuelse t la pointede l 'Es tacade, car la géométrie du t e r ra in ne permet pasla réa l i sa t ion d'un ouvrage qui se ra i t dans le prolongement des quaisactuels . Le quai sera séparé des quais actuels pour permettre ledébordement des navires qui seront accostés, so i t au ~ r d des quaisactuels , so i t au Sud du nouvel ouvrage.

    L'ouvrage consis tera en un quai sur pieux d'une longueur de 150 mqui pourra ê t re exploi té comme un quai banal isé .

    Une sou i l l e au dro i t du quai sera draguée la cote -11 (cote Marine)pour donner un t i r an t d'eau d'exploi ta t ion d 'au moins 10 m-. Le quaisera en outre calculé de façon à permettre l ' accostage de naviresd'une t a i l l e supér ieure , quand l es travaux de IDodification du chenald'accès e t de la zone d 'évi tage auront é té réa l i sés .

    En ar r iè re du quai se t rouvent 10 hectares de Domaine Public IDaritimeremblayés e t éventuellement disponibles.

    La durée prévisionnelle des travaux sera comprise entre 18 e t 24 moise t le volume to ta l des matériaux dragués sera de l ' o rdre de 800 000 m •

    Deux zones de re j e t de dragage sont actuellement pressent ies : l a zonepartiel lement remblayée de PEN MANE sur l a r ive gauche du BLAVET e tune zone s i tuée dans les COUREAUX DE GROIX où le r e j e t de matériauxde dragage e s t autor isé par ar rê té du Préfet Maritime du 5 Décembre 1981.

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    DEPARTEMENT DU MORBIHAN

    DIRECTION DEPARTEMENTALE DEL EQUIPEMENT·

    Service Muitime et de Navigetion

    PORT DE· COMMERCEDE LORIENT.

    CONSTRUCTION· D' UN NOUVEAUQUAI A KER ROISE

    Coupes des ouvrages

    JUIN 1 111

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    - 4 -

    III PRESENT TIONDE L E T , ~ TINITI LDU SITE ET DE SONE N V I R O N N ~ l E N T .

    - N LYSE DE L ETAT INITIAL -

    L analyse de l é t a t i n i t i a l a pour objet de décrire l environnementimmédiat du s i t e où se dérouleront les travaux avant le début desopérations de construction du quai. La connaissance des carac té r i st iques de l environnement es t , en e ffe t , fondamentale pour permettreune évaluation précise des i ~ a c t s

    L u t i l i s a t ion éventuelle du coureau de GROIX comme s i t e potent ie l dere je t s de dragages nous conduit à examiner successivement les caractér i s t iques de l environnement du s i t e de KERGROISE e t cel les du coureaude GROIX.

    I ) - Le s i t e de KERGROISE

    L agent hydraulique qui gouverne les caractér is t iques physiquesde ce s i t e estuar ien es t représenté essentiellement par la marée,la houle n ayant qu une act ion réduite dans ce t te zone abri tée .

    La marée à LORIENT es t de type semi-diurne, e t peut at te indre unehauteur de 5,60 m en période de vive eau. Elle indui t des courantsde marée dissymétriques e t i r régul ie rs .

    Le courant peut a t tè indre 3 5 noeuds (1,75 m/s) en f lo t de vive eaudans le goulet de PORT LOUIS, e t 4 noeuds 2 m/s) en jusant . Ail leurs ,e t notamment au voisinage du Port de commerce, i l reste généralementin fé r ieur à 1 noeud (0,5 m/s).

    Alors qu au Sud, à la sor t ie du goulet, le courant es t plaqué contrela r ive droi te , en f in de f l o t e t pendant tout le jusant , au Nord,la veine de f lo t porte préférent ie llement vers l Es t , c es t -à -d i requ e l le rentre dans le BLAVET.

    I l convient de noter que l on possède peu de mesures des courantsen profondeur dans l e s tua i re , e t que de ce f a i t l a courantologieau niveau du fond de l e s t u a i r e es t encore mal connue.

    Les sondages de reconnaissance effectués par le Laboratoire régionalde 1 équipement, a ins i que les études de GROYEL (1970) fournissentune bonne base de données concernant la sédimentologie du s i t e deKERGROISE.

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    Le projet se s i tue dans une anse recouverte de vase, le substratumétant const i tué dans ce t te zone de contact :

    De leucogranite à gros grains ,- de micaschistes.

    La vasière es t en grande par t ie découverte au cours de l a maréebasse. Les différents sondages effectués montrent l a présence de

    dépôts alluvionnaires marins sur de grandes épaisseurs.I l s

    sontconstitués pour l e s sen t i e l de vases limona-argileuses renfermanten plus ou moins grande proportion des sédiments sableux.

    Le substratum granitique ou micaschisteux es t a t t e in t à des profondeurs t rès var iaé les a l l a n ~de -5,55 cote marine dans l a zoneS u d ~ E s tà - 13,50 m C.M. daris la zone centrale .

    Les dépôts de vases l imone-argileuses sont les plus abondants e tleurs niveaux dépassent sur de nombreux sondages l a côte-9 m C.M.I l s at te ignent parfois des cotes de -14 C.M. à -15 C.M. au Norddu pro je t . Dans ces sédiments, 96 des par t icu les sont infér ieures

    80 J l·

    a ) . Pollut ion bactériologique e t chimique des eaux.

    Le SCORFF, le BLAVET e t l a rade de LORIENT concentrent lesplus importantes pol lut ions du l i t t o r a l morbihannais. Lesbassins versants du SCORFF e t du BLAVET apportent une pollut ionde type agricole , organi4ue e t bactér ien. La densité urbainedans l e s t u a i r e (LORIENT, LANNESTER, HENNEBONT, PORT LOUIS)

    constitue une source de pollut ion importante caractér isée pardes re je t s domestiques e t indus t r ie l s .

    La demande biochimique en oxygène (D.B.O.) des eaux a t t e in t28*mg02/l devant l e port · de LORIENT· A t i t r e de comparaisonles teneurs en DBO dans l AULNE à PORT L A u ~ A Yes t de l o rd rede 3,41 mgOdl e t ce l le de 1 ELORN lA... IDERNEAU est égale à4,73 mg02/l (INSERM 1968-69).

    Les études effectuées par la SESAM (1977) e t le CETE (1980)sur l a pollut ion bactériologique montrent qu au Jusant, àl amont de la pointe de KEROMAN, l e chenal principal (Ouest),

    es t un peu plus pollué que le chenal Est , mais tous les deuxsont camparables vis à vis des normes de baignade pour lesquelles i l s sont insalubres (IPOM- CETE 1982).

    Dans ce t te même étude, l a pollut ion de l e au par l'ammoniaquee t l e ~ détergents a é té examinée. Les résu l ta t s obtenus montrentque les concentrations en ammoniaque varient de 4,44 ~ a t g 1à316 }Jatg/1. Ce dernier chi ff re dénote une pollut ion t rèsimportante puisque l es teneurs maximales en NH+4 observées aur e j e t de l a s ta t ion d épurat ion de BREST (85.000 eq. habi tants)ne ·dépassent pas 170 ~ a t g 1(E.A.M. 1981).

    ~ cf . SES M 1977 p. 3 (Emboùchure du BLAVET à mi - f l o t : 1 , 28 mg0/ 1 -Au large de la ci tadel le : 1,56 mgo2 / l . - P o r t de pêche :1,82 mg02 / l .

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    -- - - - · -· - - ,POLLUl-IOr\l ~ ~ E ~ ~ J U

    VILLE NON RACCORDEE A UN RESEAUD'ASSAINISSEMENT

    RACCORDEMENT OU STATION D'EPURATION EN PROJET

    (OU NON MISE EN SERVICE)-

    RACCCgDEMENT OU STATION EXISTANT

    EFFLUENT DOMESTIQUE NON TRAITE

    TRAITE

    INDUSTRIEL1NON

    TRAITETRAITE .

    ZONE I N S A L U B R E I N T E R D I T EA LA CONCHYLICULTURE * •Dl l NON INTERDITE A LA CONCHYLICULTURE

    (CAPTAGE ET DEMI ELEVAGE AUTORISES)

    PLAGE FERMEE EN 1978 POUR INSALUBRITE•

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    * Les zones insalubres de J'amont des rias saufBlavet et Ri v. de Vannes) correspondent en· réalitéà des milieux où les eaux marines sont trop dessaléespour permettre J'élevage conchylicole .

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    Cu Pb Cd Zn Ni Cr Fe Mn Co

    KERGROISE 18 5 4 128 5 4 20500 323 35-Port du LEGUE 183 94 0.15 366 32 - - 218 -Avant por t e t xxchenal de Ouistreham 20 45 l 155 14 - - 226 -Baie de Somme + 10 20 < 0.5 65

    DUNKERQUE + 19 57 1.20 170 - - · 200 1.17

    Merceron e t a l 1981.Merceron 1980.

    + Joanny 1980.

    TABLEAU Teneurs en métaux dans les sédinentssuperf ic ie ls exprimées en mg/kg de sédimentsec (p.p.m.) .

    Ces résu l t a t s montrent que dans 1 ensemble les -teneurs en métauxtrouvés dans les sédiments ne s éca r ten t pas sensiblement desvaleurs observées dans d autres s i t es marins. I l faut toutefoissignaler des valeurs assez élevées en Cd e t en Hg.

    c) . Les P.C.B. (Polychlorobyphenyles).

    Ces composés organochlorés sont employés dans l i n d u s t r i ecomme agents die lec t r iques dans les transformateurs e t lescondensateurs, comme solvants pour les matières adhésives, ouencore comme f lu ides ca lopor teurs .

    D une étude effec tuées par l I .S .T.P.M. , i l r e s so r t que leshuî t res de l a rade de LORIENT sont notablement polluées parles P.C.B. D une analyse de 7 échant i l lons d huî t res e t demoules prélevés sur tout le l i t t o r a l f rançais , i l appara î tque les 5 prélèvements de la rade de LORIENT se s i tuen t parmiles 8 les plus pollués de ce t t e campagne. La moyenne de ces

    .cinq prélèvements étant de 3.5é ±0.59 mg/kg, alors que l amajori té des aut res échant i l lons sè s i tue vers 0 3 mg/kg.

    Les mesures effec tuées dans les sédiments par le L.C.P.C.viennent confirmer cet é ta t de f a i t e t conduisent à conclureque la rade semble par t icul ièrement polluée par cet élémente t de façon t r è s pers i s t an te .

    Hg

    1. 75-

    -

    0.31

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    Toutefois, les mesures effectuéesdans les hu î t res par leR.N.O. ne confirment pas l e s chiff res p r é é d e ~ e n tc i t é s ,e t les résu l ta t s obtenus en 1980 dans la rade de Lorientdonnent des ch i ff res compris entre 0,25 mg/kg e t 0,46 mg/kg.

    L étude de la macrofaune benthique peuplant l e s fonds de l avasière de KERGROISE a été effectuée récemment par DANIGO (1982).Cet examen permet de mettre en évidence 3 zones sédimentairescorrespondant à 3 types de peuplements benthiques.

    - Les vases sableuses molles à Po ydoJta. sp e t Ma c oma ba :Uc.a.,

    - Les vases sableuses dures abr i tan t les plus for tes densités dePolychètes, Ne Jtci 6 r:UveM..i.c.o oJt e t de bivalves Sc.Jtob..i.c.ui.a Ua.p a..na. e t c.a.cü.um e c:lui e

    - Les sables f ins envasés en bordure du chenal, qui cont i tuentune zone d appauvrissement ou N e p h t y ~hombe tg..i.i remplaceNe.Jtci-6 cü.veM..i.c.o oJt.

    C es t l a zone centra le de l a vasière qui es t la plus r iche dupoint de vue de la densi té des organismes (> 000 ind/m 2 .

    La biomasse, c e s t - à -d i r e l e poids de matière organique Rar uni téde surface diminue yrogressivement de la côte (> 45 g m ) versle chenal (1.7 g.m-j. La pauvreté des s ta t ions s i tuées en bordurede chenal par rapport au res te de la vas1ere peut s expl iquer parle f a i t q u i l s a g i t d une zone de t r ans i t ion à la périphérie d unpeuplement typique des fonds de chenaux.

    L ensemble des espèces récol tées sur la vasière de KERGROISE présentedes animaux to lérant des varia t ions importantes e t rapides desfacteurs physico-chimiques. Par a i l l eurs l a présence dans les hautsniveaux de Polychètes du genre Cha.e.tozone. e t P o y d o ~ ,es t révélat r i c e d un léger déséqui l ibre , leur fa ible nombre ne permettantpas de par le r de zone pol luée. En e ff e t , aucune espèce typiquedes pol lut ions de type organique n a été recensée.

    En résumé, l absence d animaux sensibles ou exigeants, l a fa ib leproportion d espèces caractér is t iques des milieux pollués e t lesbiomasses importantes de cer ta ines s ta t ions conduisent à classerla vasière de KERGROISE comme une zone de déséquilibre dont lespeuplements peuvent to lé re r de for tes perturbations des facteursendogènes ou exogènes.

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    ..

    S H V GH_J Sables envasés Graviers sableux

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    arte es FONDS et de leurs PEUPLEMENTS

    RO HE \)jWi ff:tS ~ g P s COURE U e R O I X ~d après C.CHASSE

    MAERL

    GRAVIERSPROPRES

    GRAVIERSENVASES

    SABLES FINS

    S BLES FINSENVASES

    VASES SABLEUSES

    LORI NT

    M.GLEMAREC1977 ·

    éch.1/100000

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    - L e s houles (GROVEL, 1970

    La houle au voisinage de . l a pointe du TALUD présente despériodes comprises entre 8 e t 20 secondes. L histogrammedes fréquences d appar i t ion de ces périodes es t caracté-r i s é par 2 modes. Un mode principal 10 à 11 secondes e tun mode secondaire s i tué à 14-15 secondes.

    A pa r t i r de l a représenta t ion graphique des h:uteurs de houleen fonction du temps un histogramme analogue à celui des pé-riodes peut ê t re cons t ru i t . Les hauteurs les plus fréquentes(près de 50 du temps sont parmi les plus fa ibles (0.40 -0.80 m). Cependant, un léger maximum apparaî t à la classe2,40 - 2,80 m.

    L analyse des données de houle montre que dans l a zone étudiée,i l peut y avoir tous les 8 ans une tempête ayant une vague de7 m de hauteur e t tous les 33ans une vague a t t e ignan t 10 m.

    Les fonds du COURE U DE GROIX e t de la zone des passes menantà la rade de LORIENT sont essentiellement consti tués d un mat é r i au meuble, de nature plus ou moins grossière selon les en-dro i t s . Les zones rocheuses sont loca l i sées sur l e f lanc Sudde l a fosse du TALUD.

    Au centre de ce t te fosse, on rencontre une zone de sables enva-sés e t vases sableuses, bordée sur ses côtés par un sédimentplus gross ie r const i tué de graviers plus ou moins envasés. Al E s t de ce t te zone comprise entre la côte e t l t l e de GROIXexis te un banc de maerl assez étendu auquel font su i te vers lelarge des sables grossiers e t des sables de type dunaire.

    La zone de dépôt de dragages se s i tue au centre de la zone dessables envasés e t vases sableuses.

    Les carac té r i s t iques biologiques de ce t te zone sont encoreassez mal connus. Les t ravaux de GLEMAREC 1 9 6 ~permettentnéanmoins de décr i re les grandes l ignes des peuplements de l amacrofaune benthique vivant dans ce t te région.

    L axe de l a dépression pré l i t to ra le formée par le COURE U DEGROIX est occupé par un chenal de vase à A m p ~ a6 ~ 6 ~(Ophuire) e t aldane g l e b ~ 6 e x(ver polychète).

    Le chenal centra l e s t l imi té :- v e r s l a côte par une t e r rasse à L L t h o ~ 1 n i u m(Maerl),

    - vers l e large par des sables eross iersà E c h u n o c y ~ ~ ~~ ~

    (ours in) , TeW.na pygmea e t S p ~ u l a .e Up:üca (mollusquesbivalves) ou par des gravel les sales à H y ~ n o e ~b ~ e t(polychète), adossées à l a dorsale rocheuse pré l i t to ra le con-t r e laquel le on retrouve une é t ro i te bande de maerl .

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    E ~ t i ~ ~ uDE G R O i v ~1 DANS L Spisules et

    Praires

    Echelle 1 100000

    N L O R I N T

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    - 11 -

    Au dro i t de Port TUDY ( î l e de GROIX , un fond de matériel sableux hétérogène peuplé parNucu a nucleu (mollusque bivalve)se r t d'appui à une bande de graviers recouverts de maerl e t oùvivent des mollusques bivalves de t a i l l e assez importante e n u ~

    n ~ c i a t ae t T a p ~~ h o m b o Z d ~ .Ces graviers rejoignent l apointe de GAVRES. A l 'Ouest , l a bande de graviers es t bordéepar des sables grossiers sa les à u ~ ~ ev i t t a t a (ve r polychète).

    Cette zone présente donc une assez grande var ié té de subst ra tsdominés par une f rac t ion de vase e t de graviers assez important e . Nous verrons d ' a i l l eu r s plus lo in que ce type de fonds estassez favorable aux ac t iv i tés de pêche t e l l e s que la coquilleSt Jacques ou l e s palourdes roses .

    Sur l e plan quant i t a t i f , c 'es t -à -d i re l a quant i té de matièrevivante qui colonise ces fonds, i l n 'ex is te actuellement aucunedonnée précise . Toutefois, l e s biomasses de la macrofaune benthique peuvent ê t re estimées d'après l e s travaux effectués parCHASSE e t GLEMAREC (1976).

    La r ichesse de ces fonds exprimée en g. m- 2 de matière organiquesèche peut var ie r entre 2 g.m-2 pour l e s zones des graviers envasés ou de vases sableuses, l a moyenne se s i tuan t probablement auxalentours de 7 à 8 g m-2 de matière organique sèche. Ce sont doncdes fonds moyennement r iches comparés à ceux de la grande vasières i tuée au large de GROIX.

    a) Les types de pêche dans le COURE U DE GROIX

    Les travaux de M. GUILLOU 1977) ont f a i t l e point des ac t iv i tésde pêche cô t iè re dans l e quar t i e r maritime de Lorient.

    Contrairement à l a zone de KERGROISE où l e s ac t iv i tés socioéconomiques se réduisent au seul t r a f i c portuaire , le COURE UDE GROIX es t l e l i eu d'une ac t i v i t é l i é e à l a pêche,assez importante . La divers i t é des substra ts durs e t des subst ra tsmeubles const i tue en e ff e t un facteur favorable à l u t i l i s a t i o nde multiples engins de pêche.

    Sur les roches , . l e s pêcheurs u t i l i s en t des cas ie r s , des f i l e t s ,des l ignes e t des palangres, tandis que la drague ou le chalutpêchent sur l e s fonds meubles. En pleine eau, l a bolinche permet l a capture des sardines .

    La pêche sur les subs t ra t s durs es t loca l i sée au voisinage desfonds rocheux cô t ie r s e t au pourtour de l î l e de GROIX ( f igCe sont sur tou t les crustacés (crabes e t araignées) qui sontexploi tés , mais on peut y pêcher aussi des poissons (tacaud,dorade e t bar) à l a i d e de l ignes ou de f i l e t s .

    Sur l e s fonds meubles, au centre du COUREAU DE GROIX, la pêcheà l a drague exploi te essentiel lement l a coqui l le St Jacques.Cette pêche f a i t actuellement l ' ob j e t d'une règlementations t r i c t e . En ra ison de l a fa ib le importance du gisement, seulsl e s bateaux de moins de 10 tx e t d'une force motrice infér ieure

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    Echelle 1/100 000

    N

    PECHE __________ ___ ]

    D NS LE COURE U DE GROix

    Bolinehe

    Fi le t t r éma i l

    Palangres de fond ... .

    Lançons

    c ~ l a n g r e s Bar

    Ligne non spécial isée

    Filet à Raied après M.Guillou 1977

    DENSÎTÉ iNDiCE

    o t ~ ~ b r eCie pic: .. ure11•• K 2 .. jour

    • 1 5• z• 3

    34

    56

    1 1

    11 ;11111

    •1111111 '

    • I l l 1 I l l11111111111

    1 ' 1 111111111• 1 1 1 •

    • 1 1 1 11111 ,1 1 1 ' 1111111111 111111

    • ' 1111111111111111111 : 1 ' '• 1111111111111111111 .

    11111111 , 1 1 •1 1 •

    1

    0

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    - 2 -

    à 100 chevaux sont autor isés à draguer. La pêche es t ouvertechaque année du 15 octobre au 15 févr ier. Dans ce t te même zoneon réco l te également des palourdes roses e t des vernis .

    Enfin la pêche en pleine eau pratiquée par les pêcheurs deConcarneau e t de la presqu î l e de Quiberon s in té resse pa r t iculièrement à la capture des sardines.

    b) Intensi té de l e f f o r t de pêche

    La présence dans les eaux du quart ier de LORIENT de pêcheursappartenant aux quart iers maritimes de CONC RNE U e t d AURAY,de même que l extension à ce dernier quart ier des pêcheurs deLORIENT, ne permet pas une évaluation t rès précise des densitésde pêcheurs.

    L étendue des surfaces exploitées met en évidence des densitésmoyennes relativement fa ibles infér ieures à 0,5 pêcheurs Km-2

    • j -1 au niveau du COUREAU DE GROIX e t de l o rd re de 0.5 à 1pêcheur .km-2 . j -1 au voisinage des secteurs côt iers comprisentre l a pointe du TALUD e t l ARMOR PLAGE, i n s i ~ q u esur lepourtour de l ILE DE GROIX.

    En résumé, quoique bien diversi f iée , la pêche côt ière dans lesecteur du COURE U DE GROIX montre une ac t i v i t é moins grandeque dans les zones s i tuées plus au Sud Est dans les paragesde BELLE ILE - HOU T ou HOEDIC.

    Les ac t iv i tés de pêche aux coquillages (coquilles St Jacquesnotamment a ins i que cel les concernant l a pêche des crevet tese t de l a sardine pourraient ê t re dans cer ta ines condit ions légèrement affectées par l e r e j e t de matériaux de dragages dansl e COURE U DE GROIX.

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    3

    IV - N LYSEDESEFFEfS SURL EWIRONNflvE\IT

    I 0 Effets des opérations de dragage

    1o) ~ ~ E ~ ~ ~ i 2 ~ - ~ ~ - 2 E B ~ ~ i ~ ~ - ~ ~ E i ~

    Les travaux de dragage auront pour conséquence de provoquer l adestruct ion des animaux marins vivent dans les zones ou des dragages s effectueront .

    I l s a g i t essentiellement pour l a zone in te r t ida le

    D une super f i c ie d environ 5 hectares de vases e t vases s a b l ~ u s e sLa biomasse (poids de matière organique par uni té de surface) dece t te zone es t vois ine de 2 g.m-2 poids sec, soit- 74 g.m-2 enpoids f r a i s . Dans ce secteur, l e s travaux conduiront à l a destruct iond environ 3,7 tonnes de matière vivante , qui seront par t ie l lementreconst i tuées par recolonisat ion des fonds après l a construct ion duquai.

    Pour la zone subt idale :

    Une superf ic ie d environ 3 hectares de vases sableuses se ra draguée.En estimant la biomasse animale à environ 10 g.m-2 poids sec , onobt iendrai t 37 g.m-2 de matière f ra îche. Dans ce .secteur, on peut

    donc évaluer la destruct ion de matière vivante à environ 1 tonne.L ensemble des travaux de dragage conduira donc à la per te momentanée de la production de ce secteur estimée à environ 5 tonnes dematière vivante . I l es t probable que dans les années qui suivrontla réa l i sa t ion du quai, une par t ie de cet te production pourra ser é t ab l i r au voisinage du s i t e .

    Les opérations d approfondissement de l a zone dest inée à accuei l l i r ·les bateaux, conduiront à la formation d une zone turbide au vo i s inage de l a drague. La dimension rée l le du nuage turbide es t d i f f i -c i l e à apprécier car i l dépend de nombreux facteurs : granulométriedes sédiments, choix de l eng in de dragage, vi tesse des courants dansl a zone, etc ••• Cependant, i l s avère généralement que les niveaux detu rb id i té générés par la drague n ~ sont pas t r ès élevés , e t que cenuage res te loca l i sé au voisinage immédiat de l eng in . Si cer ta inesprécautions sont pr i ses , l e s niveaux de tu rb id i té engendrés par l adrague ne devraient dépasser que légèrement la tu rb id i té na ture l lede l a zone.

    3 ~ ) P o ~ i ~ i l i [ _ ~ ~ - S ~ ~ ~ i 2 ~ - 2 ~ - ~ 2 ~ ~ ~ 2 ~ f i ~ i ~ i E ~ ~ -

    A l occasion des dragages, par su i te de la remise en suspension desédiments r iches en matières organiques, i l es t possibie que desbaisses momentanées de l a teneur en oxygène dans l e au apparaissent .Compte tenu de l ampleur l imi tée du pro je t , i l es t vraisemblable que

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    ce t e ff e t res te t rès local isé e t ne compromette en r i en l é t a tde santé des zones avois inantes .

    Les teneurs en micropolluants mLneraux e t organiques mesurées

    lors de diverses études effectuées dans l a rade de LORIENTn a t te ignent que t rès rarement l e s seu i l s f ixés par l e s normesaméricaines de l Agence américaine pour l a protect ion de l e n -vironnement (E.P.A.) .

    D après les résu l ta t s d ensemble, i l apparaî t qu on ne d é è ~ eaucun problème pa r t i cu l i e r r e l a t i f aux teneurs en éléments métal-l iques t e l s que le cuivre, l e plomb ou le zinc dans les sédimentsde KERGROISE. En revanche, i l semble que l es teneurs en mercure e ten cadmium sont légèrement plus élevées que dans d au t res s i t e sportuaires (c f . tableau ) . Cependant, des études récentes CHENe t a l . , 1976) ont montré que l es risques de désorption des métaux

    t e l s que le cadmium, l a rgen t ou l e mercure au cours d opérat ionsde dragages é ta ien t quasiment nuls .

    Pour ce qui concerne les .P.C.B. , CHEN e t a l . 1976) ont montréque l a présence de par t i cu les f ines infér ieures à 8 ~ e t ce l led acides humiques e t fulviques joua i t un rô le important dans lecontrôle de l adsorpt ion des organochlorés sur les sédiments marins.La même étude précise que les produi ts organochlorés ne sont pasre largués dans la masse d eau dans des conditions normales. Toute-fo i s , leur présence dans la phase par t icu la i re pour ra i t jouer unrôle néfaste sur l es organismes marins.

    Compte tenu de ces résu l ta t s , on peut penser raisonnablementque les travaux l i é s au projet de construct ion du quai n en t ra îneron tpas de problèmes graves de pol lut ion par les micropolluants.

    I I 0 ) Effets des r e j e t s de dragages

    Dans le cadre du pro je t de construct ion du quai de KERGROISE, i l es tprévu de r e j e t e r l e matér ie l dragué so i t sur le s i t e de PEN M NE dansl an se de KERVERN qui a déjà servi de zone de remblaiement lors del approfondissement d un chenal d accès e t du creusement d une soui l l e .

    A l heure ac tue l le , ce t te zone poldér isée es t incomplètement remblayéee t es t suscept ible de se rv i r de zone de dépôts de matériaux. Une des-cr ip t ion de l a zone a ins i que des problèmes qui s y posent a déjà f a i tl o b j e t d une étude MONBET, 1980).

    Le refoulement hydraulique des matériaux· sur ce t te zone déjà t r ès per-turbée ne devrai t pas induire des problèmes supplémentaires à ceux quiex is ten t déjà . Tl es t possible que l e dégagement d odeurs nauséabondesauront l i eu , e t que les inconvénients l i é s à la présence de moustiquespers i s te ron t . Toutefois, l exécu t ion des travaux en période hivernaledevront diminuer les risques d odeurs désagréables e t un t ra i tementeff icace des gi tes larvaires de moustiques devra i t permettre de ven i r

    à bout de ce t te nuisance en at tendant que la zone de remblais so i taménaeée.

    Le deuxième s i t e de r e j e t est const i tué par l e COUREAU de GROIX où lematér ie l dragué se ra i t clappé par des chalands, sur des fonds sable-vaseux à 27 - 29 m de profondeur.

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    - JS -

    Afin d es t imer les conséquences du déversement des produits dragués,une étude de l a dispersion des sédiments re je tés dans les Coureaux deGroix a été réa l i sée .

    Cette étude présentée en annexe, permet d évaluer

    1 . - La dispersion des par t i cu les clappées par les barges, pour d i f f é

    rentes condit ions de marée e t de vent.2 . - La concentrat ion en matières en suspension au centre de gravi té

    du nuage 10 heures après le r e j e t .

    3 . - La surface occupée par le dépôt sur le fond des matériaux r e j e t é s .

    4 . - L épaisseur moyenne de ce dépôt.

    Enfin, l é tude t i en t compte également de la s t a b i l i t é du dépôt e t dela poss ib i l i t é d érosion des matériaux une fo i s ceux-ci déposés surle fond.

    L étude montre que, 10 heures après le r e j e t , le nuage de par t i cu lesse trouve bien dispersé puisque l a concentration maximum au centre degravi té du nuage n e s t plus que de 0.1 g . l -1 .

    L extension maximum du panache turbide , toujours 10 heures après ler e j e t a t t e in t 13 km vers l E s t e t 10 km vers l Ouest .

    Sur le fond, l a i r e concernée par l e r e j e t es t estimée à 32 km2 e tl épa i sseur du dépôt à 0,017 m Toute l a par t i e Est de ce dépôt es t ,compte tenu des condit ions hydrodynamiques régnant au voisinage dufond, susceptible d ê t r e érodée ( f i g . 9 - annexe 1) .

    Compte tenu de ces résu l ta t s qui, rappelons-le, décrivent une s i tua t ionextrême ( l a r éa l i t é se s i tuan t probablement en deçà des résu l ta t s présentés) on peut raisonnablement penser que les re je t s effectués dansle Coureau de Groix n auront qu un e ff e t l imi té sur l environnement.

    Le panache turbide engendré par le r e j e t des sédiments ne sera plusvis ib le quelques heures après l e clappage des matériaux, l a tu rb id i t éne res tan t élevée qu au niveau du fond. Bien que le nuage de matièresen suspension occupe une étendue assez importante, les concentrationsen matières en suspensions à 0,1 g/1 au centre de gravi té du nuagene sont pas de nature à affec te r de façon néfas te l a f lore ou la fauneplanctonique de l a région.

    Pour la plupart des poissons, leurs oeufs e t leurs larves , les étudesmenées jusqu à présent montrent que les effe t s néfas tes n apparaissentqu à des concentrat ions supéri.eures à 0,5 g. l -1 pour les oeufs e t plusieurs dizaines de g. l -1 ~ u r l e s poissons adul tes .

    Les effe t s des r e j e t s de dragage sur l a faune e t la f lore benthiquessont beaucoup plus d i f f i c i l e s à évaluer. I l es t probable que les organismes vivant dans la zone de re j e t de dragages seront affectés à desdegrés divers , principalement par enfouissement sous le sédiment déversé.

    Toutefois, les études effectuées sur l e r e j e t montrent qu en moyenne,l épa i sseur du dépôt sera de l o rd r e de 1,7 cm. Cela ne devrai t doncpas const i tuer une nuisance t rop importante pour les organismes lesplus mobiles. En outre , le sédiment re je té é tan t composé en grandepar t i e par des vases, l add i t i on de ces éléments au substra t d or ig ine

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    comportant lui-même une cer ta ine proportion de vase const i tue un é l ément plutôt favorable pour év i t e r une dégradation complète des peuplements benthiques. I l res te cependant probaéle qu une pa r t i e de l afaune marine subira localement un préjudice d i f f i c i l e à évaluer entermes quant i t a t i f s , mais cet e ff e t sera l imi té à l a période pendantlaquel le s e ffec tueron t les r e j e t s .

    Pour ce qui concerne les aspects l i é s à la pêche, l a zone de r e j e t sde dragage se s i tue sur un fond à coquilles St Jacques. L étude présentée en annexe a permis de préc i se r que dans ce t te zone, le seu i ld é rodab i l i t é des produits de dragages é t a i t a t t e in t dans l a zone Estdu dépôt e t que par conséquent, l e s par t icules déposées à cet endroitdevraient ê t re repr i s par l e s courants e t transportées plus lo in . Dansces condit ions, on peut penser que l e f f e t sur l e peuplement de coquilles St Jacques sera rédu i t . Si , par contre, les par t i cu les re je téesres ta ien t en place e t venaient à accrot t re de façon sensible l a t u rbid i té au niveau de l i n t e r f ace eau-sédiment, on peut s a t t endre àune a l té ra t ion temporaire des fonctions reproductrices des coqui l les .Ce disfonctionnement de la reproduction chez ces animaux e s t dû à unedépense énergétique excessi_ve l i é e à une sécrét ion abondante de mucusqui débarrasse les branchiesdes par t i cu les qui ont tendance à les co lmater (Stone e t a l . , 19_74).

    I I I 0 ) Effets des explosions

    Les opérations de déroctage nécess i teront l u t i l i s a t i o n d exp los i fspour dégager la zone d év i t age des navires.En e ff e t , dans l e secteurSud de l a zone draguée, le t o i t du substratum aff leure à 5,50 m - 6,30 mLes changements rapides de pression générés par les explosions peuventcauser d importantes blessures , voire même la mort de la faune marine.

    Les lésions graves se s i tuen t habituellement au niveau de l a vess iena ta to i re des poissons; Les mortal i tés susceptibles de se produire chezles poissons dépendent en grande par t ie de l eu r poids. Des animauxpesant entre 0,02 g. e t 800 g ont é té soumis à des condit ions d explosions s imila i res e t les r é su l t a t s ont montré que l e pourcentage demor ta l i t é augmente considérablement quand le poids du poisson e s t plusfa ib le .

    L e f f e t des explosions sur l e s oeufs e t larves de poissons a été examinépar KOSTYUCHENKO ( lq73). L auteur a montré que la survie des oeufs des4 espèces tes tées é t a i t grandement rédui te sous l e f f e t de pe t i t es charges de T.N.T. Les dommages causés aux oeufs e t aux embryons consis ta ientessentiellement en une déformation e t une compression de l a membrane del o eu f , des déplacements de l embryon dans sa coque protectr ice e t desdéchirures de l a membrane v i t e l l i n e . Les larves de poissons quant àe l les sont moins sensibles que l e s oeufs.

    YELVERTON e t a l . 1975) ont proposé un modèle pour déterminer à quelledistance de la charge on peut s a t t endre à ce q u i l n y a i t aucun e ff e tsur les poissons. En u t i l i s a n t ce modèle, on peut montrer que pour unecharge d exp los i f placée à 6 mètres de l a surface e t pesant 2kg, ladistance minimum pour que des poissons de 200 g ne soient pas blessés e s tde l o r d r e de 200 m Cette dis tance se r a i t rédui te à 120 m pour une chargede 900 g d exp los i f .

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    CONCLUSIONS

    La const ruct ion du quai de KERGROISE dans le port de commerce deLORIENT a ins i que les travaux l i é s à son éd i f ica t ion (dragages e t dé-

    roctages) n apporteront pas de modifications suffisamment importantespour entraîner des per turbat ions appréciables dans l équ i l i b r e de lbaie de LORIENT.

    En e ff e t , la vasière sur laquel le sera édi f ié le quai, ne comporte pasd animaux sensibles ou exigeants e t ce mil ieu peut ê t r e considéré comme une zone de déséqui l ibre dont l e s peuplements peuvent to lé re r defor tes per turbat ions des facteurs endogènes ou exogènes.

    La tu rb id i té engendrée lors des travaux de dragage ne devrai t pas con-duire à des effe t s nocifs pour les pleuplements phytoplanctoniques e tles niveaux de matières en suspension dans l e a u ne devraient dépasserque légèrement l a tu rb id i té na ture l le de l zone.

    Bien que les sédiments dans la zone concernée par les travaux cont ien-nent une cer ta ine quant i té de micropolluants métaux lourds e t PCB),i l es t t r ès peu probable que le remaniement de ces sédiments par ladrague conduise à une élévat ion s ign i f ica t ive des teneurs en cespol luants dans l e au par su i te de phénomènes de désorption.

    Deux solut ions peuvent ê t re envisagées pour se débarrasser des produi tsde dragage :

    - le r e j e t par conduite hydraulique jusqu à l zone déjà par t ie l lementremblayée de PEN MANE

    - l e r e j e t par barges dans le Courreau de Groix.

    Dans l a zone de PEN ~ ~ E qui es t d ores e t déjà t r ès per turbée , lerefoulement hydraulique des produi ts de dragage ne devrai t pas in -duire des problèmes supplémentaires à ceux qui ex is ten t déjà .

    Dans ce contexte, la probabi l i té de manifestations malodorantes res teélevée, de même que les inconvénients l i é s à l a présence de nombreuxmoustiques.

    Toutefois, s i les travaux sont réa l i sés en période hivernale , lerisque d appar i t ion de mauvaises odeurs sera nettement rédui t e t unt ra i tement eff icace des gi tes l a rva i res de moustiques devrai t permettrede venir à bout de ce t te nuisance en at tendant que la zone de remblaisso i t aménagée.

    Enfin des précautions par t icu l iè res devront ê t re prises pour év i t e r qu unetu rb id i té t rop importante ne vienne contaminer la rade de LORIENT au moment de l évacuat ion des eaux d exhaure.

    Le s i t e du Coureau de Groix présente l avantage de ne pas per turberl environnement immédiat de l a rade de Lorient , zone au demeurant plussensible que le proche océan. L étude réa l i sée sur l a dispers ion desre je t s de dragage montre que compte tenu des condit ions hydrodynamiquesqui règnent dans ce t te zone, ce t te dispers ion s e ffec tue bien puisque10 heures après le r e j e t , la concentration au centre de gravi té du nuage

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    n e s t plus que de 0,1 g . l - 1 • La zone où le matér ie l r e j e t é se déposepeut ê t re divisée en deux par t ies . Une par t ie Ouest, où l e sédimentreposant sur l e fond es t s tab le , e t une par t i e Est où les conditionshydrodynamiques à l i n t e r f ace eau-sédiment sont t e l l e s que l on peuts a t tendre à des phénomènes d érosion des part icules les plus f ines .

    Si l impact de ces re je t s sur les peuplements pélagiques semblentrédu i t , i l es t possible qu un effe t plus important puisse affec te r

    les peuplements benthiques e t plus particulièrement le gisement decoqui l les St Jacques s i tué à proximité de l a zone de r e j e t . L impactsur les coqui l les St Jacques dépendra en grande par t ie de l a poss ib il i t é pour les pQrticules déposées d ê t r e remises en suspension par lescourants régnant au voisinage du fond. La par t ie Est de l a zone dedépôt où l e seu i l d é rodab i l i t é des par t icules f ines es t a t te in t const i t ue une zone favorable à une meilleure survie des peuplements benthiques.

    En résumé, de man1ere à réduire les impacts négat i fs du pro je t , i l es tnécessaire de se f ixer les objec t i f s suivants :

    1) Limiter l extension en pleine eau du panache turbide .2) Limiter géographiquement l a zone où s e ffec tuera l e dépôt des pa r t i

    cules sur le fond.3 S assure r de l a s t a b i l i t é des zones de dépôt.

    Pour at te indre ces objec t i f s , i l es t possible de jouer à la fois surles périodes e t l emplacement du r e j e t .

    a) Période de r e j e t à év i te r :

    vents de secteur W à W-SW fo r t 15 m/s) : r e j e t en f l o t (entre M e tvents de secteur E for t JO m/s - toute période de r e j e t .

    Ces condit ions ne semblent pas au demeurant t rop contraignantes, carl é t a t de la mer par vents fo r t s r isque de compromettre l u t i l i s a t i o ndes barges de dévasement.

    b) Z o ~ ~ ~ - g ~ - ~ i ~ ~I l es t possible de conserver le point de r e j e t actuel , sauf dans lecas d un déversement s e ffec tuan t par vent d Ouest supérieur à 10m/soù i l vaudra mieux décharger au-dessus de l a fosse du TALUD environà 5 mil les à l Ouest-Nord Ouest de la zone ac tue l le .

    N.B. : s i l expér ience montre que les vi tesse de chute des matériaux

    re je tés sont beaucoup plus grandes que ce l les prises dans lecalcul , i l sera également préférable de repor ter vers l Ouestle r e j e t lorsque ce lu i -c i a l ieu en période de f l o t , même partemps calme.

    lPM).,

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    ÉTUDE DE L DISPERSION DES REJETS DE DR G GEDU PORT DE LORIENT

    D NS LE COURE U DE GROIX

    I - INTRODUCTION - LES PHENOMENES EN JEU

    L'ob je t de ce t te étude es t d 'es t imer l a dispers ion dans l ' e au des suspensionsr e j e t ée s , e t l ' extension sur le fond de la tache de sédiments provoquée parces r e j e t s . On considère l a zone de re j e t s de dragage s i tuée en t re GROIX e tl e s t u a i r e du BL VET comme p ré f é r en t i e l l e , mais les autres secteurs ne sontpas à pr io r i exclus.

    Les mécanismes en jeu sont les suivants :

    On suppose que l e s r e j e t s se font par vidange de barges e t sont donc discon-t inus : on les considèrera comme des r e j e t s ponctuels ins tantanés indépendantsles uns des autres dans l a mesure où i l s s 'opèreront à des in te rva l les de tempssuffisamment longs.

    a) ~ h ~ ~ ~ - g ~ - g ~ ~ E ~ E ~: dès le r e j e t en surface , l e s par t i cu les sont animéesd'une vi tesse de chute fonct ion des carac té r i s t iques du matériau e t dumil ieu ambiant, sont soumises au t r anspor t dans la masse d'eau (convection)e t y sont dispersées en ra ison de la turbulence dans l ' e au . I l en résu l teun panache turbide où,après un cer ta in temps,les concentrations sontmaximum au- fond.

    Si l e s pa r t i cu les sont cohésives, e l les s 'agglomèrent sous forme de f l o -cons dont la vi tesse de chute e s t plus grande.

    b) ~ b g ~ ~ - g g _ g i ~ ~ S = i r ~ ~ i ~ Dlorsque l a tension de frottement au voisinagedu fond e s t in fé r ieure à un seu i l appelé tens ion cr i t ique de dépôt, l e ssuspensions arr ivées sur le fond s y déposent e t ne peuvent ê t re remisesen mouvement que lorsque l a tension sur le fond dépasse un seui l appelétens ion cr i t ique d 'é ros ion . Cependant s i l e s par t i cu les ne sont pas cohé-s ives , e l les peuvent aussi ê t re déplacées sur le fond par charr iage .

    Dans tous ces phénomènes l e paramètre important e s t donc la tension defrottement sur le fond qui dépend de la nature du fond, du courant .e tauss i de la houle.

    Ainsi , i l es t nécessai re de connat t re l e s ca rac té r i s t iques hydrodynamiquesde la zone de re j e t pour répondre au problème posé.

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    I I - CARACTERISTIQUES HYDRODYNAMIQUES DE LA ZONE DE REJET

    .2-1 Les courants dans le Coureau de GROIX

    Dans la zone comprise entre l î l e de GROIX e t l a côte, quelques mesures decourant ont é té effectuées GROVEL, 1970 ; C.R.E.O,, 1977). Plus à l Ouest ,on possède quelques mesures effectuées par le S.H.O.M,, mais au sud-est de

    l e s t u a i r e du Blavet on ne possède que des indications de courants de maréefournies dans le fascicule n°552 du S.H.O.M.

    Ces d c ~ n é e ssont insuff i san tes de par t leur couverture spa t ia le ( f ig . J ) e ttemporelle. Toutefois, on peut en déduire t r o i s types de circulat ion :

    1) Les courants périodiques indui ts par l a marée, dir igés parallèlement àl axe de l a fosse du talud vers l Est-Sud Est pendant le f l o t , e t versl Ouest pendant le jusant . Leurs valeurs maximum seraient de l o rdre de

    2

    noeud par marée de coeff ic ient 12 e t 0,5 noeuds p our une marée moyenne.A l a sor t ie Est du Coureau de GROIX, l a c i rcu la t ion es t compliquée par l arencontre de courants contournant l î l e de GROIX e t peut avoir une s t ruc

    ture tourbi l lonnaire à cer ta ines heures de la marée. Les vitesses seraientdu même ordre de grandeur que dans le Coureau de GROIX qui es t plus é t ro i tmais aussi plus profond.

    2) Les courants de pente qui résu l ten t de la c i rcu la t ion générale le longdu l i t t o r a l Sud-breton : i l s sont en général dir igés vers l Ouest e tpeuvent a t te indre une vi tesse de 0,2 m/s.

    3) Les courants de dérive provoqués localement par le vent qui, à l i nve r sedes précédents, sont t rès variables de la surface au fond.

    Les courants de dérive peuvent jouer un rôle prédominant, c e s t pourquoi,i l es t in té ressan t d examiner leurs var ia t ions en fonction du vent.

    Des s ta t i s t iques de vent sont données dans la monographie n°59 de l a Météorologie Nationale e t ont été représentées sur la f igure 2. D autre par t , l af igure 2bis met en évidence la fréquence e t l a di rec t ion des vents-maximums ta t i s t iques é tab l ies à par t i r de données recue i l l i es à Lann Bihouée sur unepériode de 10 ans (source : Etude de l embouchure de la Latta par le Laborato i re de Biologie Marine de Concarneau). Les vents dominants sont de secteurOuest à Sud-Ouest e t sont supérieurs à lSm/s dans près de 5 des cas. Le courant de dérive engendré par de t e l s vents peut ê t r e calculé de façon approximative avec les abaques édi tées par l a SOGREAH ( f i g .3 ) .

    On consta te que lorsque le vent a une incidence oblique par rapport à l acôte, l écoulement indui t se rapproche de la direct ion de ce l l e - c i . Ainsion peut considérer que les vents du secteur Nord-Ouest à Sud-Ouest en t r a înent un courant para l lè le à l a cote dans le Coureau de GROIX.

    Les vi tesses indui tes sont les suivantes

    In tens i té du vent 5 m/s 10 m/s 15 m/s· ~ --------- ~en surface 0,34 m/s 0,68 1,02

    à H/10 de l a surface o, 16 0,33 0,50à mi-profondeur 0, 13 0,26 0,40à H/10 du fond 0,09 0 18 0,26

    H hauteur d eau

    l -

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    Fig : athymétrie e t Couran t s ca rac té r i s t iques

    t

    dans le Coureau de GROIX ............ ............ ..........

    fossedu t a lud

    1 o ======:j1._ . . . . , 2 = = = s o = : : : : : ~ 3mill s

    profondeurs1 15m

    Zone de rvjet8

    de dragage

    Posit ion des mesures.

    l• e houle ·de courant ·· { S S u r f a c e

    ~ u r a n tdA dérive m_ m l p r o f o n d e u rf f o n d

    Courant général

    Courant de marée

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    ROSE DES VENTSET HISTOGRAMMEDESVITESSESENREGISTREEESAU TALUT

    . . (BE'-LE1LE)•

    (d après fascicule n°59 de laMétéorologie Nationale).

    STATISTIQUESDE LA HOULE MESUREEÀ LA FOSSEDU TALUD.PÉRIODE D'ANALYSE: 24.4.68 au 17.6.68

    (d après documentdu service technique desPhares et Balises).

    • ~ ~iE ~ ~ 7 .... ,t • · • l o l t l o 4 t J l t 4 o l t 4 . l o i HllltX

    1 1 1 1 1 1 1 _.1_ 1 _.1_ 1 1 1 1e ti • · o · t W i d a a J l l

    1 1 1 _.1_ l l l l 1 1 _• · • • a ~•·• •·• 'a.a •. 1 •• a ..., H

    HISTOGRAMMEDE.LAHAUTEUR

    tt

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    "

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    Légende { m / s

    lUI ét l L...--~ I l 4.17-...J... l... i f

    ·- ;a.t.l_ l ~ v '

    ta-•1.41 ~ ~ 0 ~

    ...... ...I r''1'-t~ ....Ε•• ••• ·"

    1r .

    ~ ~.....

    2 ~ g - gv v v. v v

    · ~..... :

    ~ f i l,.., r ,.--)1.11· ~..-

    1

    ~ r 1 - ~

    Jo .

    200'/..15 ·1

    100'/.S •t

    O•f

    ....H ~ EN ~ T R S

    CORRELATION HAUTEUR PERIODEDES VAGUES MAXIMALES

    PEIIUŒ EN SECOPŒS

    HISTOGRAMME DE LA PERIODE MOYENNE

    Fig. 2 STATISTIQUESDE VENT ET DE HOULE PRÈS DU CoUREAU DE GROIX.

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    Fig bis

    de s ta t i s t ique du ventFréquence direct ionnel le des vi tesses maxi

    d après le laboratoire de biologie marine de CONCARNEAU

    ·Echelle des f réquences :

    Nombre de cas pour 1 obse rva t i ons

    5 Vent< 10 m i s

    N

    35

    s

    N

    1

    5

    1

    s15 < Ve n t < 20 m i s

    10 Ve n t 15 m i sN

    2

    s

    N

    3

    3

    sVent> 20 m / s

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    . r r uu l r t 1 •un s r n • ~• ''' 'que- de let • •ubu le ru . ep r u y r • n u n c dt C.l l l l tuf ë l e c • r o n t q u e . fU U l l

    Pro tondeur t t ~le

    tOm.

    4 0 m .

    9 8 0 m .

    PROJECTIONPLANEDE LA COURBE DECRITEPAR L EXTREMIT;:.;DU VECTEURVITESSE

    0 Q 1

    t - - t - -

    o.•

    s o . ~if

    R

    LAl iTUDE 4 3 N

    Lesa•es délinossentla direction duvent par rapport Ill la cote fiyurêe aucentre du graphique. les courloes sontgraduêes en 111Oede la profondeurtotale.

    Si on désigne par :

    H • la profondeur totaleV • la vrtesse du vent mesurée10 métres du sol IV .;;;10 m/slfJ •l'angle du vent par rapport • lanormale ll la cote

    On obtient :

    • la vitesse rêelle en multipliant lalongueur mesurée et exprimée endécimètres Pli .

    1,61 x 0 027 V 11,52+1sin 311. la diffusion turbulent e vertouleapprochée en multrpliant lu absciSse.du diagramme ci-dessous par :

    0,000018 HV 12,80• lsin lllr

    IH o• OR.

    v

    vl l

    t . . . . . . = ~ : : . _ .

    Fig.3 : ÉCOULEMENTSDUS AU VENTAVEC INFLUENCEDE LAFORCEDE CORIOLIS. D'après SOGREAH in ..Rejets enmer par émissaire : guide pour 1 étude du milieu marin.. du Ministère de l'Environnement.

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    Dans le cas d un vent de secteur Nord ou Sud, l e s vi tesses induitessont plus fa ibles en ra ison de l a présence de l a côte . En outre , lecourant s inverse au fond af in d assure r l a cont inui té en eau. Lesvi tesses sont les suivantes :

    In tens i t é du vent 5 m/s------------------------------ ----------

    en surface : l,20 m sà H/10 de la surface * 0,03à mi profondeur** 0,02à H/10 du fond - 0,01

    * à 60° à droi te de la direct ion du vent .* * à 100° à droi te de l a direct ion du vent.

    10 m/s 15 m/s~ 1------------

    0,41 0,610,07 0,100,04 0,06

    - 0,02 - 0,03

    Onconstate que sauf en surface l e s courants engendrés par un vent perpendiculaire à la côte sont t r ès fa ib les .

    Dans le cas du t ranspor t de suspensions re je tées par chalands, on supposera que ceux-ci se déverseront par le fond, so i t 2 m à peU'':prè·s sous lasurface c e s t - à -d i r e environ H/10 de l a surface : par conséquent lesvi tesses maximales induites par un vent de 15 m/s (on considère que lesre je t s ne sont pas effectués par vent s u p e r ~ e u rà 15 m/s) sont 0,5 m/spour un vent dans l axe du Coureau de GROIX e t 0,1 m/spour un vent per- ·pendiculaire à la côte .

    Structure ver t i ca le des courants

    Sauf dans l e cas du courant de dérive où l a s t ruc tu re ver t i ca le vientd ê t r e étudiée, le courant près du fond e s t légèrement plus fa ib le quele courant de surface . Cependant au niveau de la fosse du talud où l onconstate un amortissement important dû à l é c r an const i tué par l e s bordsde la fosse . On peut considérer que l e courant ne dépasse pas 0,2 m/s.

    Récapitulation sur les courants maximum

    Elle es t représentée schématiquement sur l a f igure 1. On distingue l e s

    cas suivants :Courant Ouest-------------s i tuat ion de jusantvent d e s t de JO m/s

    f 2 . ~ ~ : ~

    s i tuat ion de f l o tvent d ouest de 15m/s

    courant de maréecourant généralcourant de dérive

    Total

    courant de maréecourant généralcourant de dérive

    0,5 m/s (vive-eau)0,2

    0,33 à 0,18 selon la profondeur

    1 m/s près de l a surface ,0,8 m/s près du fond

    0,5 (vive-eau)0

    0,5 0,26

    Total 1.m/s près de l a surface,0,7 m/s près du fond

    Au-delà de la cote -25m (fosse du Talud), le courant es t pr i s égal à 0,2 rn/s.

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    Vent de Nord courant de marée (VE) 0,5 m/s vers l E s t ou l 'Ouestde 5 m/s courant général 0,2 m/s ou 0 vers l 'Ouest

    courant de dér ive 0,1 m/s vers l e S en surface

    TOTAL 0, 7 m/s vers l W-SW en surfaceou 0,5 m/s vers l 'E-SE en surface

    Ce dern ie r. cas met en évidence une f a ib l e dérive du courant vers le sudqui es t infér ieure à l ' imprécis ion que l ' on a sur l a di rec t ion du courantde marée : i l ne const i tue donc pas un cas extrême e t ne sera pas pr i sen considérat ion.

    Enfin pour l ' éva lua t ion des vi tesses ver t ica les a t te in tes par les par t i cu lesre je tées , i l es t nécessaire de connaître les courants ver t icaux dans l a zoned 'é tude : on peut considérer q u i l s sont provoqués par l a montée ou l a descente de la surface de la mer au cours d'une demi marée (6h).

    Ainsi , en vive eau moyenne, le marnage à Port tudy es t de 4,2 m (d 'aprèsl a n n u a i ~ e 2 s ô smarées), la vi tesse ver t ica le es t donc comprise entre 0 au .fond e t 6 •3600 - 0,2

    mm/s (en surface) en moyenne sur l a marée. Elle es tdir igée • vers le haut à marée montante (courant de f l o t vers l e s t ) ,vers le bas à marée descendante (courant de jusant vers l ' oues t ) .

    2-2 L 'é t a t de l a mer dans le C ~ u r e a ude GROIX

    L 'é t a t de l a mer t r adu i t l ' ag i t a t i on de surface indui te par l a houle venantdu large ou les vagues provoquées par l e vent local (mer du vent) .

    On possède des s t a t i s t i ques d é t a t de l a mer é tab l ies par l a MétéorologieNationale à p a r t i r d 'observat ion f a i t e s à Bel le - I le : la mer es t agi tée(creux de 1,25 à 2,5m) pendant 24 du temps e t fo r te ou plus (creux supér i eu r à 2,5m) pendant 8 du temps.

    La di rec t ion dominante des houles es t Ouest-Sud Ouest. Leur ré f rac t ionprès des c8tes a été étudiée par GROVEL (1970}, I l observe :

    un amortissement d 'environ 50 des houles d W-S.W provoquées par l a l ignede basses r e l i an t l ' a r ch ipe l des Glénans à l î l e de GROIX.

    - la cons t i tu t ion d'une zone plus calme à l a b r i de l î l e de GROIX pourles houles de Sud-Ouest qui peuvent provoquer des courants côt iers dela Pointe du Talud vers l E s t .

    Par a i l l eu r s , à p a r t i r de mesures f a i t e s avec ~ n houlographe (figure Z)e t de s ta t i s t iques météo, i l évalue l a vague annuelle à Sm e t la décennaleà 1 m. D'après l a f igure de cor ré la t ion hauteur-période des vagues maximales, l a période correspondaute se ra i t comprise entre 9 et16s . La notionde vague maximale a son importance car une t e l l e vague peut provoquer laremise en suspension de matériaux par t ie l lement t a ssés .

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    I I I - CARACTERISTIQUESSEDIMENTOLOGIQUES ETDYNAMIQUESDES MATERIAUXREJETES

    A par t i r des diverses analyses de sondages effectuées par l e laboratoirerégional de l 'Equipement de Saint-Brieuc, un calcul de volume dragué parclasse de granulométrie a été effectué (colonnes 1 e t 2 du tableau A). Onpeut consta ter la grande f inesse des matériaux dragués : on es t en pré

    sence de vases qui vont donc f locu le r.

    3-t f a l s ~ l _ ~ ~ ~ - v i ~ ~ ~ ~ ~ - ~ ~ - S ~ ~ ~

    On suppose que pour l es par t i cu les f ines dont on es t en présence, l ' écoulement es t laminaire ( c ' e s t le cas des par t icu les de diamètre i n f ~ r i e u rà0,12mm): dans ce cas, l a vi tesse de chute d'une par t icu le élémentaire peuts ' éc r i r e :

    w = KDZ = 1 • ~ s - \o ) • .... .• D2 ( l o i de STOKES)18 \_0 yavec ~ = d e n s i t éde l ' eau ( so i t o V 1,03 Kg/1)

    ~ $ • densité de l a par t icu le ( so i t Cs l V 2,55 kg/1) _2_ = accéléra t ion de l a pesanteur ( so i t ~ l V9,8 m.s )

    = diamètre de l a par t icu le .

    La viscos i té de l ' e au varie avec l a température e t l a sa l i n i t é pour1 ' eau de mer ( 5 35 o ) on a

    à Ü°C = 1 ,826 .10- 6 m2/s

    à 20° c = 1,049 .10- 6 m2/s

    On prendra i c i une valeur moyenne -61 , 4. 1 0 m2 •

    La vi tesse de chute devient alors w '6.1o+5

    D2

    Cependant l e tableau met en évidence des granulométries plus for tes pourlesquel les l 'écoulement es t semi-turbulent : dans ce cas, l a vi tesse de

    5

    chute pr i se en compte es t t i r ée d 'un abaque r éa l i s é par le Laboratoire Centrald'Hydraulique de France (L.C.H.F.) à p a r t i r de mesures e t présenté en f igure 4.

    Etant donné la concentration élevée des part icules au vo1s1nage du r e j e t ,i l va y avoir f loculat ion, c ' e s t - à -d i r e formation d 'agrégats dont l a v i -tesse de chute dépend de l a concentration, mais aussi de la sa l in i t é del ' eau : conformément aux mesures réa l i sées par le L.C.H.F., on peut admett r e que les vases floculées ont une vi tesse de chute de l ' o rd r e de 0,5 mm/sen eau de mer pour une concentration infér ieure à 20 g/1. On peut essayerde préciser le facteur de f loculat ion correspondant à la granulométrie dumatériau : d'après l e L.C.H.F., ce facteur, égal au rapport entre l a vi tessede chute des flocons Wf e t l a vi tesse moyenne de chute des part icules é l émentaires W 50 , peut s é c r i r e :

    F = W'J • 250 . W -0 , 9 (en mm/s).Wli 50 d 'SO

    D'après l e tableau D 50 vaut 25 ,4e

    d'où wd -450 % 3, 75 .1 0 m/s = 0,37 rnm/sF ' ' 2,45W ~ =0,9mm/s

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    Fig. 4

    Fig. 5

    30 'j · ~ I l... .

    20

    10

    .p . 2.

    •II i t t

    Pcl .59

    VITESSESDE CHUTE DES MATËRIAUX DE GRANULOMËTRIEMOYENNE.d 1 après L.C.H.F.).

    6uol10 111/1) 1

    1 v •.,.. .,.,.,. •• r,.u. . .ji

    5 .....- - - - - - - - r - - -

    4

    V · · . . . ..... ü. 24 U l 1Fen r urtte z : u • p

    p W l f t l l ' ' ' . , . dt l v

    ···

    1

    i

    1

    1 ...... 1

    • : ' V1't)

    VITESSECRITIQUEDE FROTTEMENTPOUR LA REMISE EN SUSPENSIONDES VASES (d après L.C.H.F.).

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    I l s a g i t i c i de l a vi tesse des flocons, composés des matériaux de granulométries t rès diverses : ce phénomène de f loculat ion a donc pour conséquence de gommer l a lenteur cr i t ique de l a chute des part icules les plusf ines .

    Pour res te r dans le sens de l a sécur i té qui conduit à majorer l ' ex tens iongéograpnique du panache, on "minorera" l a vi tesse de chute e t l ' on garderadonc W = 0,5 mm/spot ' toute,s les catégor ies de sédiments.

    N.B. Si grâce à l a f loculat ion, l a vi tesse de chute des part icules f ineses t considérablement augmentée, ce l le des par t icu les les plusgrosses a ins i que ce l le des flocons peut ê t re rédui te lorsquela concentration es t élevée : on d i t qu 'e l le e s t "entravée". Cecis 'expl ique par l ' agréga t ion des f locons qui const i tue .une sor tede gel descendant une vi tesse homogène infér ieure à l a vi tesse

    6

    de chute des flocons l ib res . Mais ce phénomène qui s 'observe pourune concentration supérieure à 20 g/1 a l i eu près du point de r e j e te t on peut considérer q u i l es t compensé par l a re la t ive consolidat ion du matériau dragué dont l e comportement pourra alors se rapprocher de celui de par t icu les élémentaires plus grosses. Quoi q u i l

    D

    .1

    2

    3

    8

    20

    35

    80150

    3501 000

    en so i t , pour val ider l ' a spec t quant i ta t i f de ce t te dernière hypothèse , i l s e r a i t nécessaire d 'e ffec tuer une mesure de vi tesse dechute d'un échant i l lon de matériau dragué, par exemple à l a i d e det raceurs rad ioac t i f s .

    Concentration Part cumulée Vitesse chute' % mm s.

    18 18 2,4.10 3

    14 32 . -35,4.10

    6 38 0,038

    7 45 0,2418 63 0,735

    22 85 3,8

    10 95 13,5

    2 97 45,3 100 122,

    Tableau A Répart i t ion g r n u l o ~ é t r i q u edes matériaux dragués.

    vi tesses de chute des part icules élémentaires.

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    7

    3-2 ~ h ~ ~ 2 ~ ~ ~ ~ - ~ : ~ 2 i 2 ~ - ~ _ ~ ~ - ~ ~ E 2 ~La tens ion cr i t ique de dépôt es t fournie par le diagramme de Postma·représenté en f ~ g u r e 6 • El le es t comprise entre 0,08 e t 0,2 .N/m2 selon l e diamètre des grains : puisque l ' on suppose les matériaux f locu lés , on considèrera que la valeur 0 ,2 N/m2 es t plus proche de l a r é a l i t é .

    En ce qui concerne l ' é ros ion des matériaux cohésifs , la tension cr i t iquede frottement varie selon son é ta t de tassement e t l a nature du complexesol-eau. Si l ' on se réfère au diagramme de Postma ce t te va r i ab i l i t é peutê t re déterminée en fonction de la consol idat ion du sédiment exprimée parl a teneur en eau. Ainsi, pour une teneur en eau de 907. ce qui est défavorable , on obt ient un seu i l d 'environ 0,3 N/m2.

    I l faut rappeler d 'au t re par t que l e seu i l c r i t ique d'érosion est plusélevé en eau de mer qu'en r iv iè re . Ainsi le L.C.H.F. propose d'après sesexpériences une re la t ion représentée par le graphe de l a f igure 5 • Ic ile résu l ta t concerne les vases sans dis t inc t ion de granulométrie e t r e l i ela v i tesse cr i t ique de frottement à la concentration du dépôt. De plus ,pour une teneur en eau de 90 so i t une concentration en sédiment d'environ260 g/1, on obt ien t une vi tesse de frottement u ~ e2 cm/s, d'où une forcede frottement :

    ' t • 1030 x 0,02 2 • 0,4 N/m2 (contre 0,1 N/m2 en eaudouce).

    I l y a donc bonne correspondance entre l e s deux cr i tè res proposés. C'estle deuxième qui sera retenu en ra ison de sa s implic i té e t parce qu ' i l concerne l ' eau de mer.

    Dans le cas d'un dépôt consolidé, un bon cr i tè re d'érosion res te l ' observat ion de l a nature du fond : s i l es t vaseux, on s a i t que la vase pourras ' y déposer tandis que s i l es t graveleux, on peut penser que vase e t sabley seront érodés, e tc . Dans le secteur d 'é tude, on dis t ingue 5 zones ( f ig . I - ~

    - une zone de vases sableuses où les vases re je tées pourront se déposer :c e s t le fond de l a fosse du Talud.

    - u n e zone de sables f ins envasés où l ' é ros ion des vases ne se fera pasc e s t l ' axe du Coureau de GROIX dans l e prolongement de la fosse duTalud.

    - une zone de graviers envasés où les vases éventuellement déposées res teront piégées ( jusqu 'à recouvrement des graviers) .

    - une zone de sables plus ou moins grossiers où l es vases ne res teront pas.

    - une zone à fond rocheux au sud de l î l e de GROIX.

    On peuc r e l i e r les vi tesses e t tensions de frottement aux vi tesses quianiment le f lu ide , qu 'e l les soient provoquées par un courant ou par, lahoule.

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    t o .N

    jTeneur en eau

    épôt consolidé

    Erosion

    Dé pot

    Olenpl

    Fig.6 :DIAGRAMMEDE POSTM :TENSIONSDE FROTTEMENT CRITIQUEEN FONCTIONDU DIAMÈTREDE PARTICULES in DEGRANPRE-DU PENHOAT 1978).

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    • 8 •

    Dans l e cas d'un courant, s i on suppose le prof i l des vi tesses paraboliques,on é c r i t successivement :

    u ~ ~ log (_à)K o

    e t

    [ u == log ) K t) • 2d'où uJt = KU e t t= e ulog(H)

    i >oavec K = 0 ~ 4 , c o n s t a n t ede Karman

    H = profondeur to ta le· longueur de rugosi té .

    Différentes mesures de ~ . ont été effectuées en Manche, Loire, dans l egolfe de Gascogne etc (SALOMON, 1976 . 2cm semble une valeur moyenne.

    pour ào = 2 cm e t H = 25 m, _: 0,065 U ou O,l U z : l m • 2e 4.l' = 4, 26 u2 ou 6, 55 u z a;..,,

    • Dans l e cas de la houle, c ' e s t l a vitesse orbi ta te maximale sur le fondqui doi t ê t r e prise en compte.

    On a : u =1 t b

    max T sh (2'71 H/L)où h, T e t L sont respectivement la hauteur, la période e t lalongueur d'onde de la houle.

    u•=

    S ~~ 1 n a x 11/4(IN

    LCHF, 1973).

    so i t u * : (8V T ) 114 , \[hT3 sh

    221T H

    I: ·Le tableau ci-dessous donne l a valeur de ~ pour l a période de houle laplus défavorable, so i t 9 s , e t différentes valeurs de la profondeur He t de la hauteur h :

    Tableau Bu ~ c m / s ) H = 10 m 20 m 25 m 30 m

    ~ - - - - - - - - - - - - - - - - -~ - - - - - - - - -------- --------- ----------h = 2,5 m 2,6 cm/s 1,9 1 7 1 5

    5 m 3,6 2,7 2,4 2,110 m 5,1 3,8 3,3 3

    De la r e l a t i o n ~= ~ ~ *1

    , on déduit alors la tension de frottement sur le fond.

    IV - EVALUATION DE LA REPARTITION DES MATERIAUX

    4-1) Méthode

    Pour évaluer la répar t i t ion des vases dans la masse d'eau avant tout phénomène d'érosion, on considère chaque largage de matériaux indépendantdes r e j e t s précédents ou suivants : ce t te hypothèse peut conduire à unesous-estimation des concentrations ·au voisinage du fond, mais pas del ' extension du panache de sédiments sur le fond.

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    9

    La répar t i t ion des vases en suspension dépend de deux processus physiques :

    l e t ranspor t résu l t an t de l ' en t ra înement des par t i cu les par les courantse t du mouvement propre de ces par t i cu les ,

    - la dispers ion provoquée par l e s mouvements turbulents e t les gradientsde vi tesse au sein du f lu ide .

    Pour le calcul des concentrations, on suppose que les deux phénomènes sontdécou,lés : le t ranspor t e s t évalué en calculant la t r a jec to i re parcouruepar le centre de gravi té de l a tache provoquée par le r e j e t ins tantané,t r a jec to i re déduite de la vi tesse de chute des par t i cu les , des vi tessesver t i ca les de l a masse d'eau e t du courant. La dispers ion es t calculée àl ' a i de d'une formule é tab l ie analytiquement pour un milieu in f in i e tpour des coeff ic ients de dispers ion horizontaux e t ver t icaux constants .

    4-2) Calcul des t r a jec to i res empruntées par les taches de par t i cu les .

    La durée des t r a jec to i res à prendre en compte e s t f ixée par le temps dedescente des par t i cu les auquel on ajoute éventuellement le temps de t r ansport près du fond avant sédimentation : pour une vi tesse de chute moyennede O,Smm/s, on obt ient une durée supérieure à l heures lorsque l a profondeur es t de 20 m. Une t e l l e durée peut recouvr i r p lus ieurs condit ions demarée : i l en résu l t e que le déplacement maximum obtenu en combinant unecondit ion de vent e t de courant de marée dans l e même sens r i sque d ' ê t r ebien supérieur au déplacement maximum rée l qui t i e n t compte de l ' i nvers iondu mouvement de marée. De plus , l a composante v e r t i c a l e du courant de maréeva var ie r pendant l a durée de la chute : les déplacements résu l t an t s dépenàent donc de nombreux facteurs suscept ib les de se neut ra l i se r e t c e s tun grand nombre de scénarios q u i l faut a lors envisager. Ces scénarioscorrespondent aux r l i fférentes combinaisons des paramètres (vent , courantgénéral , coeff ic ient de marée, heure marée de re je t ) qui sont suscept ib lesd ' induire des déplacements maxima ( f igure 7 ) . Les composantes de courantcorrespondant à ces di ffé ren t s paramètres sont rappelés sur l a même f igure7 • . Le- calcul des t r a j e c t o i r e s se f a i t alors par étapes déf inies par unevaleur de l a vi tesse de descente (qui dépend de l a marée) e t une valeur ducourant (qui dépend de l a marée e t de la profondeur pour l e courant de dér ive ) . Les résu l ta t s correspondants à ces scénarios ont é té calculés surordinateur e t sont o n s i g n é ~sur la f igure 8. .

    On constate d'abord l ' ex t raord ina i re extension du panache s i l ' on prend en

    compte toutes les condit ions de probabi l i té non nu l l e : rappelons qu'unvent de 15 m/s a une probabi l i té de 2 dominance Ouest) (cf . § 2) .

    I l es t sûr que le calcul réa l i sé en supposant l e courant uniforme dans unplan hor izonta l n e s t plus valable lorsque les excursions des par t iculesat te ignent des valeurs supérieures à 10 km : cependant, i l const i tue uneapproche du problème e t sur tout permet de dégager l e s condit ions l e s pluscr i t iques .

    Sur 1 ' épure de la f igure 8 on a représenté l a pos i t ion du fond en reprenantles sondes des car tes marines de p a r t e t d 'au t re de la zone de reje. t dedragage e t dans les di rect ions pr incipales de courant (ces sondes ont é té

    corrigées en ajoutant l e niveau de mi-marée 3 m environ) e t en retranchantl a cote de r e j e t supposée égale à 2 m sous la surface) .

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    Fig.7a COMBINAISONS DE COURANTS A. E N V I S G E R ~

    - - P O U R LE REJET QES PARTICULES . .

    [

    VENT

    COURANTde

    DERIVE

    COURANT GENERAL

    MAREE=Coef. VIve Eau]Morte Eau

    --\JE.Ni d € S i

    1 mf d1

    1

    1s · o , ~ ~U v M - o 2 5

    re - o d ~

    1

    1

    'PAS d e ù E ~ T1 UE: t . JT d ' o c J € ~ T1S t'ra J d1 1

    U v : :. s = o s

    U v '• o, .f i • O , t 6

    1 11 NOt{ * 1Olll I'(Ot-1\JG :-o, g

    n1~ ~

    Reje t en Débu tde ~ ~ ~ b J ~ Wlo t (F)ou Jusant (J )••"COURANT de MAREE + ~ · ~ o , ~.;o,•' - o,,s ; o , ~ : o , ~+o,•s ~ ~ , , 5; o , ~ . ~ , ~ ; o , ~ o , ~• o,•s o,rs

    N · d u S C E N A R I O ( + F i g . 8 ) ( ) ® @@) @@ j )@·@@ @ @ @@La vi tesse de descente des par t i cu les es t la somme de l eur v i t esse de chute (0,5 mm/s) e t de la vi tesse ver t i ca le de l ' eau quivarie avec le coeff ic ien t (0,2 mrn/s en V.E. e t 0,1 mm/sen M.E.) e t qui diminue avec la profondeur. ,

    •Oui car i l accentue l e f f e t de dérive. ••Non car i l compenserai t l e f f e t du vent.w••Le courant de marée es t supposé a l t e r n a t i f toutes lt>s 6hl2 ' e t d ' i n t e n s i t é constantt> égale il Umax, Umax é tan t l e maximum présumé

    du uourant de marée. Ti7f

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    Fig : ra jectoi res en plan ver t ica l des suspensions soumisesaux condi t ions de vent e t marée présentées en figure 7

    TraJectoires i 4 : Vent d e s t de 1 Om/s5 i tO pas de vent

    i 4 : Vent d oues t de 15 m / s

    y Position des par t icu les1 Oh après le r e j e t R

    Situation moyenne du fond

    EST

    -----------------------------------JA ---------------------------

    12

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    • 10 •

    On observe que les extensions l es plus importantes sont obtenues par ventd Es t (pour toute condition de marée e t par vent d Ouest lorsque le r e j e ta l i eu en début de f lo t . Si donc on veut réduire l ex tens ion du panache i le s t important de s abs t en i r de r e j e t e r lorsque ces conditions sont remplies.

    Dans ce cas , l é tendue couverte par l e centre de grav i té des panaches ind ividuels va de 15 km vers l E s t à 18 m vers l Ouest .

    Remarques

    1 Dans le calcul , i l n a pas é téde marée au niveau de l a fossel oues t les par t icu les ontde 20 m sous l a surface .

    tenu compte de l amortissement du courantdu Talud. On peut donc considérer que versune chute plus près de l a ver t ica le au délà

    2) Si l o n déplace le point de r e j e t dans l a di rec t ion des courants principaux,l a re la t ive uniformité des vi tesses dans l a zone permet de supposer que lest ra jec to i res des r e j e t s se ra ien t semblables.

    Ceci n e s t pas infirmé par les suivis de f lo t teurs réa l i sés par l a DDE duMorbihan l e 7 J u i l l e t 1982 qui indiquent les t ra jec to i res vers l Es t ou leSud Est pour des par t icu les re je tées pendant l e f l o t (cf . f ig .9) .

    3) On rappel le que ce sont les s i tua t ions maximales qui sont représentées surl a f igure ; i l y a donc bien d au t res t ra jec to i res possibles mais toutescontenues dans les faisceaux a ins i obtenus.

    4-3 calcul approché de l a dispers ion des r e j e t s

    Pour une source ponctuel le e t ins tantanée de matériaux, l a dispersions exprime en fonction du temps t , de l a masse de r e j e t Met de l é c a r t(x, y, z au centre de gravi té de l a tache à l a i d e de l a formule

    C = U exp

    V ' r t ) 3 Kx:KyKzoù Kx Ky, K: sont l e s coeff ic ien t s de dispers ion dans les

    direct ions horizontales e t ver t ica les .

    Si on ·suppose Kx • Ky =·K, on obt ient

    c ' ' exp

    où d es t la dis tance horizontale au centre de gravi té du panache.

    Cette formule es t é tab l ie pour des coeff ic ients de dispers ion constants,ce qui est une hypothèse s impl i f ica t r ice relativement grossière .

    On prend pour K e t Kz les valeurs moyennes suivantes (en f a i t ces valeursvar ien t beaucoup e t un calage avec des mesures de concentrations in s i tuse ra i t nécessaire) :

    K = 1 m2 / sK = 10 3m2 s

    .,

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    Enfin l a concentration au centre de gravi té du panache es t donnée parl a formule

    c = M (d = z = o)

    KV(41ft) 3 Kz1

    so i t i c i c M 10,71

    M--

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    Si ~ r a i l l eurs on c o n s i d è r ~ : q u e : l e s . r e j e t sont l i eu toutes les heures(ce qui f a i t 55 jours de dragage à ra ison de 16 re je t s par jour e t700 000 m3 de matériaux à enlever) e t dans une même direct ion pendant6 heures, on obt ient au centre de . s ravi té · du··nuage r e j e t é depuis 10heures, l a concentrat ion suivante

    5C = Ek = 0 _1 xp --1~ l z 4tk

    2

    Puisque l on s in té resse aux phénomènes e x t ê m ~on se place dans lecas d un courant ü assez fa ib le durant l e s 6 heures précédant l e s re je t sde sor te que ceux-ci soient le plus rapprochés possible ; so i t ü = 0,1 m/s.Alors

    5

    c = 3,1 • zk 0 exp

    t k:~ ]c = 3,1 • [ 0,032 0,012 0,001 0 J = 0,14 g/1.

    k

    La concentrat ion to ta le a ins i obtenue peut ê t re considérée comme la l imitedu panache turbide indui t par l e r e j e t de dragage. Cette l imi te •ès t a t t e in t eaprès 10 heures, on peut donc en déduire l ex tens ion maximum du panache enexaminant sur la figure_Sles zones a t te in tes pour différentes condit ionsmétéorologiques e t jusqu à 10 heures après l e re je t . Si comme dans le paragrapheIV-2 on exclut l é s re je t s par vent d Est fo r t e t par vent d Ouest en débutde f l o t , on obtient un panache étendu sur 13 km vers l E s t e t 10 km versl Ouest .

    L extension Nord-Sud du panache es t fonction des aléas dans la di rec t ionprincipale du courant plu tô t que de la dispers ion t ransversale (on a vuqu après 1 h ~ é c a r t - t y p eé t a i t in fé r ieur à 3 m). La représenta t ionfa i te en f igure 10 e s t donc t r ès schématique.

    4-4) Estimation du dépôt

    Le volume dragué f a i t approximativement 800 000 m3 avec 10 n eau (cf . §IV-3).

    On considère qu en moyenne le dépôt se répar t i ra sur la zone déf inie parles t r a jec to i res é tab l i es hors des condit ions météorologiques défavorables

    so i t environ 10 km vers l Ouest e t 6 km vers l E s t e t sur une largeur de2 km.

    L a i re concernée vaut alors 32 km 2 , ce qui conduit au dépôt moyen suivant

    h =d OO 000 x 0,9 =32.10

    60,0225m

    Si au centre de la zone la hauteur de dépôt peut ê t r e super1eure, i l es traisonnable de penser qu au delà de sa l imi te e l l e sera bien infér ieure .

    I l faut cependant vér i f ie r que l e dépôt e s t possible , donc que la tensionde frottement ne dépasse pas l e seu i l c r i t ique .

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    tN ECHELLE 1 2 5 0 0 0 0

    d après carte IGN

    (,----- \,.._ ,

    Enveloppe dea panaches turbides1 Oh e p r • • les re je ta au point R

    Zone de dêpot probable

    Sec teur critique 1hodable

    Fig 1 : P o s i t i o n probable des panaches tu rb ides fo rméspar l es re je t s de dragages e t zones de d ê p o t

    I RUOU Ilf

    Dr OU/8fRON

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    On a v u ( § 3) que l a tension c n . t ~ q u ede dépôt e s t · de l ' o rdre de0,2 N/m 2 e t que l a tension sur l e fond s'exprime en fonction du courantmoyen par l a formule

    't = 6,55 ,u2 (z = 1 m

    D'où l a vi tesse cr i t ique à m du fond

    M c V si ~ = 0,17 m/s6,55

    Cette vi tesse es t dépassée lorsque l e vent es t supérieur à 10 m/s oulorsque les conditions météorologiques dans le golfe de Gascogne engendrent un courant général important (en ce qui concerne le courant demarée, on suppose que l e dépôt se f a i t à l é t a l e ) . I l s a g i t donc de

    3

    cas exceptionnels qui affecteront peu l a quant i té moyenne de dépôts dansla zone considérée plus haut. I l en es t de même pour l e f f e t de l a houlequi se fera sen t i r assez rarement, sauf peut ê t r e à l E s t où l es profondeurs sont fa ibles . (D'après l e § 3-2, pour 10 m de hauteur d'eau, unevi tesse c r i t ique u ~ de 1,4 cm/s correspondant à une tension cr i t ique de0,2 N/m2, es t a t t e in t e pour unebauteur de vague de 0,75m alors que par20 m de fond, i l faut une hauteur de 1,4m).

    4-5) Poss ib i l i t és d'érosion

    I l es t i c i nécessaire de prendre en compte l es conditions extrémales carune houle ou un vent un peu plus fo r t peut remettre en suspension l e n -semble du dépôt.

    Seuil d'érosion : on a vu q u i l dépend de l a consol idat ion du matériauxd é p o s ~so i t à peu près de sa concentration : ce l l e - c i es t t rès d i f f i c i l eà évaluer dans l a mesure où e l l e var ie continuellement dans l ' e space (surl a dimension ver t ica le on ne connait pas l a concentration au voisinagedu fond) e t dans l e temps ( i l y a augmentation continue des quantitésr e j e t ée s ) . C'est donc finalement l a nature du fond qui peut indiquer l aposs ib i l i t é d'érosion de matériaux rapportés i l a é té vu (§ 3) que

    les vases ne t iendront qu'au niveau de l a fosse du Talud so i t dans l ' axee t à l 'Ouest du Coureau de GROIX : a i l l eu r s l e s courants sont trop fo r t sou l a profondeur trop fa io le e t par conséquent l a houle agressive ( c ' e s tle cas à l 'Es t de l t l e de GROIX .

    I l es t probable que l ' é ros ion n a i t pas l i eu dans l es graviers envasésqui bordent l a fosse du Talud dans l a mesure où l a hauteur déposée' y se rafa ib le (voir § IV-4) : mais i l faut que l e dépôt e t donc le r e j e t a i tl i eu dans l ' axe du Coureau de GROIX.

    En résumé, s i l ' on souhaite s t ab i l i s e r le dépôt de vase draguées i l fautévi te r l e secteur Est de l t l e de GROIX en déplaçant par exemple l e point

    de r e j e t vers l 'Ouest lorsque le vent vient d'Ouest ou que l e déversementse f a i t en début de f lo t .

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