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Ces outils permettent de connaître l’état de nutrition azotée de la plan- te. Chaque culture est caractérisée par sa propre courbe de réflectance. En fonction de la teneur en chloro- phylle et de la biomasse celle ci va- rie. Les capteurs optiques portatifs utilisent ces deux éléments pour ré- ajuster la dose à apporter. Certains se limitent à la teneur en chlorophylle de la plante pour corréler la dose par rapport à l’objectif de rendement. Comme indiqué ci-contre, ces cap- teurs permettent de donner un conseil de fertilisation en cours de végéta- tion, ils sont donc bien adaptés pour ajuster le 3 ème ou le 4 ème apport sur blé. En aucun cas, il n’indique la do- se totale à apporter pour la culture. Par contre, pour ajuster la protéine du blé ils sont adaptés. Technique Machinisme 10 Volonté Paysanne du Gers n° 1257 - 20 février 2015 Les outils de modulations azotés L’économie d’engrais détient une place importante dans la stratégie globale des exploitations agricoles : contrôler au mieux ses marges, réduire son émission de gaz à effet de serre, justifier ses interventions dans le cadre de la Directive Nitrate,… « Les doses sont calculés, réajustés, doivent être justifiés, le matériel d’épandage évolue, mais quand est il des outils d’aides à la décision pour nous accompagner dans le respect tous ces enjeux ? » Le principe de modulation La modulation avec cartographie Rappel technique : Un bon réglage de l’épandeur prévaut avant toute tentative de modulation ! Témoignage d’une CUMA charentaise, utilisatrice du capteur N SENSOR de Yara Les outils actuels Moduler la fumure azotée est une pratique que vous devez déjà réaliser entre vos parcelles aux potentiels dif- férents. En effet, en fonction de votre connaissance des terres, des précé- dents culturaux, de l’apport ou non de matière organique vous ajustez déjà la dose d’azote avec votre épandeur. C’est la méthode du bilan azoté, utilisé dans le Plan Prévisionnel de Fumure d’épandage qui intègre l’en- semble de ses paramètres. Peut être ajustez vous également cette dose au sein même d’une par- celle, on parle alors de modulation intra-parcellaire. On fait varier la dose en fonction des zones à poten- tiel de rendement différent. Les intérêts ? Avec un prix des engrais azotés à la hausse, il semble évident de ré- partir ce produit de manière la plus exacte possible et en quantité opti- male, ni trop, ni pas assez. Certes, la contrainte environne- mentale contribue fortement a dé- terminer la meilleure dose à apporter, mais la modulation intra-parcellaire permet de rendre l’apport encore plus efficace pour la culture, mais aussi pour votre porte-feuille. Avec le plan de fumure, la dose est calculée en tenant compte unique- ment des données antérieur à la cul- ture (précédents, reliquats azotés…). Avec cette méthode, nous n’avons aucune indication pour moduler la dose au sein même de la parcelle. La technologie d’aujourd’hui per- met de rationaliser et chiffrer diffé- rents indicateurs ( densité, biomasse, rendements,…) qui permettent d’ajuster la dose. Exemple d'un capteur à main (source Yara) D’autre outils permettent d’ajuster la dose en cours de végétation en temps réel. Les capteurs sont mon- tés à l’avant du tracteur (photo ci dessus) ou sur le toit de la cabine et sont reliés au moniteur de l’épan- deur à engrais. Pour fonctionner, ce dernier doit disposer de la pesée en continu avec des trappes à commande électrique. Ces capteurs, GreenSeeker®, et N- SENSOR® utilisent le même prin- cipe de réflectance que les capteurs à main. Il existe deux types de cap- teurs : actif ou passif. Le système passif utilise les longueurs d'ondes de la lumière ce qui nécessite de tra- vailler de jour et par un temps peu couvert. Le mode actif émet ses propres rayonnement autorisant ain- si une utilisation de nuit ou par temps très couvert : il est indépendant des conditions mais le surcoût est d'en- viron dix milles euros par machine. • Les capteurs embarqués avec réajustement en temps réel • Les capteurs à main Capteurs embarqués (GreenSeeker) Entretien avec le président Frédé- rique Lemasson : Volonté Paysanne : Depuis quand utilisez-vous le système ? Frédérique Lemasson : L'activité a démarré en 2007 avec un groupe de 5 céréaliers motivés par l'anima- teur de la Fédération des CUMA. VP : Quels en sont les avantages ? FL : Nous sommes dans une zone où le potentiel en blé tendre est com- pris entre 50 et 60 q/ha et j'attribue des hausses de rendements de plu- sieurs quintaux à ce système. Mais le gros intérêt vient du fait que nous valorisons la protéine par la prime spécifique attribuée par notre coopé- rative. A la récolte, quand on monte dans la batteuse, on remarque que la culture est beaucoup plus homogè- ne. Ce phénomène est visible dès le troisième apport. VP : A quel moment intervenez vous et comment ? FL : L’appareil s’utilise dès le deuxième apport sur colza et blé. Sa mise en place est simple : dans mon boîtier cabine je paramètre pour chaque apport la dose désirée sur ma zone témoin. Je redéfinis le témoin pour chaque espèce, variété et si possible pour chaque type de sol. La modulation peut aller de 0 à 120 U.N/ha : ce qui est particulièrement impressionnant, mais il faut laisser faire… VP : Combien cela vous coûte t- il à l’hectare ? FL : Actuellement, notre groupe compte cinq adhérents dans un rayon de 25 km avec 400 ha de blé et col- za engagés sur l'appareil. L'investissement pour un tel systè- me avoisine les 25 000 € pour un système passif, induisant un coût de revient à 8 € / ha. Même en cours d'amortissement, les gains compensent largement le prix de revient. Hors depuis 2013, le matériel est amorti, il n'y a pas d'entretien ce qui donne un tarif proche de zéro. C'est un investissement à voir sur le long terme mais qui est économiquement viable dès lors que la surface enga- gée est suffisante. Capteur embarqué N-Sensor (source Yara) Avec le développement de la SIG (système d’in- formation géographique) et du GPS, des outils ca- pables d’acquérir à gran- de échelle des données et donnant lieu à une carte de préconisation géoloca- lisée se sont développés. En premier lieu est ap- paru la télédétection avec l'imagerie satellitaire. Dans de bonnes condi- tions climatiques, l’image satellite perçoit les hété- rogénéités de végétation au sein d’une parcelle. Plus récemment est ap- paru le capteur embarqué sur drone, qui est moins contraignant vis-à-vis des conditions climatiques et indépen- dant du programme de navigation des satellites. Le passage d’un drone au dessus de sa parcelle est beau- coup plus modulable (date, quanti- té,.) qu’un satellite. Les capteurs optiques utilisés fonc- tionnent sur le même principe que ceux qui sont portatifs (ci contre). C’est la réflectance qui est mesurée pour une longueur d’onde du rouge et de l’infra-rouge. On calcule ainsi l’indice NDVI (Différence Normali- sée d'indice de végétation). Après acquisition, une interpola- tion est effectuée pour aboutir à une carte de préconisation avec zonages. Elle peut ensuite être éditée dans un format spécifique pour servir en fi- chier de commande dans la barre de guidage reliée à l’épandeur. Tous les capteurs cités ci-dessus qui géoréférencent leurs données peuvent aussi servir à alimenter le SIG. Avec le service Mes Dron’Im@ges de la Chambre d’Agriculture, il sera bientôt possible d’intégrer dans l’in- terface de gestion du parcellaire Mes P@rcelles, des couches supplémen- taires comme la biomasse pour abou- tir à une carte de préconisation azoté. Cette carte peut ensuite être éditer au format (iso-xml) pour être inté- grer dans votre barre de guidage. Si vous souhaitez participer à un groupe d’animation sur la modula- tion azoté par suivie de la biomasse contactez nous ! L’épandage fonctionne par recroi- sement de 2 ou 4 nappes d’épanda- ge. Pour obtenir la quantité homogène d’engrais sur la largeur de travail (= largeur entre deux pas- sages, différent de la largeur total d’épandage), il faut régler au plus juste le débit et la largeur de tra- vail. Selon le type d’engrais ces deux paramètres évoluent, les engrais ne coulent pas de la même manière et ils n’ont pas la même densité. Chaque engrais se caractérise par une courbe d’épandage spécifique (ci-dessous : ex. de courbe obtenue sur le banc de contrôle de l’IRS- TEA). Les constructeurs fournissent les valeurs de réglages pour la plupart des engrais, il est primordial d’utili- ser les réglages préconisés ! Ces derniers sont mis à jour sur Internet et leur accès est facilité avec des ap- plications pour smartphone. Plus l’engrais est homogène dans son calibre et dans sa forme, plus l‘épandage sera précis. Si vous disposez d’engrais non ré- férencés, envoyer un échantillon au banc de contrôle de votre construc- teur, il vous en donnera les réglages. Outre ces réglages, et même si vous disposez d’un contrôle massique du débit, un contrôle du débit à poste fixe peut s’avérer utile pour caler au mieux le coefficient d’écoulement. Pensez aussi à vérifiez le calibrage de votre capteur d’avancement Au travail, respectez la hauteur et l’inclinaison de l’appareil demandé. Travaillez bien à un régime prise de force à 540 tours/min Pour tout renseignement : Pôle machinisme - Chambre d’Agriculture du Gers - FDCUMA 32 - Pierre-Paul Dintinger Eric Figureau - Tél. 05.62.61.77.13 ou [email protected] MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE LA PECHE avec la contribution financière du compte d’affectation spéciale «Développement agricole et rural » Schéma de principe SIG pour la création de carte de modulation

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Page 1: Les outils de modulations azotés VP 1257 · Témoignage d’une CUMA charentaise, utilisatrice du capteur N SENSOR de Yara Les outils actuels Moduler la fumure azotée est une pratique

Ces outils permettent de connaîtrel’état de nutrition azotée de la plan-te. Chaque culture est caractériséepar sa propre courbe de réflectance.En fonction de la teneur en chloro-phylle et de la biomasse celle ci va-rie. Les capteurs optiques portatifsutilisent ces deux éléments pour ré-ajuster la dose à apporter. Certainsse limitent à la teneur en chlorophyllede la plante pour corréler la dose parrapport à l’objectif de rendement.

Comme indiqué ci-contre, ces cap-teurs permettent de donner un conseilde fertilisation en cours de végéta-tion, ils sont donc bien adaptés pour

ajuster le 3ème ou le 4ème apport surblé. En aucun cas, il n’indique la do-se totale à apporter pour la culture.Par contre, pour ajuster la protéinedu blé ils sont adaptés.

Technique Machinisme

10 Volonté Paysanne du Gers n° 1257 - 20 février 2015

Les outils de modulations azotésL’économie d’engrais détient une place importante dans la stratégie globale des exploitations agricoles : contrôler au mieux ses marges, réduire

son émission de gaz à effet de serre, justifier ses interventions dans le cadre de la Directive Nitrate,… « Les doses sont calculés, réajustés, doivent êtrejustifiés, le matériel d’épandage évolue, mais quand est il des outils d’aides à la décision pour nous accompagner dans le respect tous ces enjeux ? »

Le principe de modulation

La modulation avec cartographie

Rappel technique : Un bon réglage de l’épandeur

prévaut avant toute tentative de modulation !

Témoignage d’une CUMA charentaise, utilisatrice

du capteur N SENSOR de Yara

Les outils actuels

Moduler la fumure azotée est unepratique que vous devez déjà réaliserentre vos parcelles aux potentiels dif-férents. En effet, en fonction de votreconnaissance des terres, des précé-dents culturaux, de l’apport ou non dematière organique vous ajustez déjà ladose d’azote avec votre épandeur.

C’est la méthode du bilan azoté,utilisé dans le Plan Prévisionnel deFumure d’épandage qui intègre l’en-semble de ses paramètres.

Peut être ajustez vous égalementcette dose au sein même d’une par-celle, on parle alors de modulationintra-parcellaire. On fait varier la

dose en fonction des zones à poten-tiel de rendement différent.

Les intérêts ? Avec un prix des engrais azotés à

la hausse, il semble évident de ré-partir ce produit de manière la plusexacte possible et en quantité opti-male, ni trop, ni pas assez.

Certes, la contrainte environne-mentale contribue fortement a dé-terminer la meilleure dose à apporter,mais la modulation intra-parcellairepermet de rendre l’apport encore plusefficace pour la culture, mais aussipour votre porte-feuille.

Avec le plan de fumure, la dose estcalculée en tenant compte unique-ment des données antérieur à la cul-ture (précédents, reliquats azotés…).Avec cette méthode, nous n’avonsaucune indication pour moduler la

dose au sein même de la parcelle.La technologie d’aujourd’hui per-

met de rationaliser et chiffrer diffé-rents indicateurs ( densité, biomasse,rendements,…) qui permettentd’ajuster la dose.

Exemple d'un capteur à main(source Yara)

D’autre outils permettent d’ajusterla dose en cours de végétation entemps réel. Les capteurs sont mon-tés à l’avant du tracteur (photo cidessus) ou sur le toit de la cabine etsont reliés au moniteur de l’épan-deur à engrais.

Pour fonctionner, ce dernier doitdisposer de la pesée en continu avecdes trappes à commande électrique.

Ces capteurs, GreenSeeker®, et N-SENSOR® utilisent le même prin-

cipe de réflectance que les capteursà main. Il existe deux types de cap-teurs : actif ou passif. Le systèmepassif utilise les longueurs d'ondesde la lumière ce qui nécessite de tra-vailler de jour et par un temps peucouvert. Le mode actif émet sespropres rayonnement autorisant ain-si une utilisation de nuit ou par tempstrès couvert : il est indépendant desconditions mais le surcoût est d'en-viron dix milles euros par machine.

• Les capteurs embarqués avec réajustement en temps réel

• Les capteurs à main

Capteurs embarqués (GreenSeeker)

Entretien avec le président Frédé-rique Lemasson :

Volonté Paysanne : Depuis quandutilisez-vous le système ?

Frédérique Lemasson : L'activitéa démarré en 2007 avec un groupede 5 céréaliers motivés par l'anima-teur de la Fédération des CUMA.

VP: Quels en sont les avantages ?FL : Nous sommes dans une zone

où le potentiel en blé tendre est com-pris entre 50 et 60 q/ha et j'attribuedes hausses de rendements de plu-sieurs quintaux à ce système. Maisle gros intérêt vient du fait que nousvalorisons la protéine par la primespécifique attribuée par notre coopé-rative. A la récolte, quand on montedans la batteuse, on remarque que laculture est beaucoup plus homogè-ne. Ce phénomène est visible dès letroisième apport.

VP : A quel moment intervenezvous et comment ?

FL : L’appareil s’utilise dès ledeuxième apport sur colza et blé. Samise en place est simple : dans monboîtier cabine je paramètre pourchaque apport la dose désirée sur mazone témoin.

Je redéfinis le témoin pour chaqueespèce, variété et si possible pourchaque type de sol. La modulationpeut aller de 0 à 120 U.N/ha : ce quiest particulièrement impressionnant,mais il faut laisser faire…

VP : Combien cela vous coûte t-il à l’hectare ?

FL : Actuellement, notre groupecompte cinq adhérents dans un rayonde 25 km avec 400 ha de blé et col-za engagés sur l'appareil.

L'investissement pour un tel systè-me avoisine les 25 000 € pour unsystème passif, induisant un coût de

revient à 8 € / ha.Même en cours d'amortissement,

les gains compensent largement leprix de revient.

Hors depuis 2013, le matériel estamorti, il n'y a pas d'entretien ce quidonne un tarif proche de zéro. C'estun investissement à voir sur le longterme mais qui est économiquementviable dès lors que la surface enga-gée est suffisante.

Capteur embarqué N-Sensor(source Yara)

Avec le développementde la SIG (système d’in-formation géographique)et du GPS, des outils ca-pables d’acquérir à gran-de échelle des données etdonnant lieu à une cartede préconisation géoloca-lisée se sont développés.

En premier lieu est ap-paru la télédétection avecl'imagerie satellitaire.

Dans de bonnes condi-tions climatiques, l’imagesatellite perçoit les hété-rogénéités de végétationau sein d’une parcelle.

Plus récemment est ap-paru le capteur embarquésur drone, qui est moinscontraignant vis-à-vis desconditions climatiques et indépen-dant du programme de navigationdes satellites. Le passage d’un droneau dessus de sa parcelle est beau-coup plus modulable (date, quanti-té,.) qu’un satellite.

Les capteurs optiques utilisés fonc-tionnent sur le même principe queceux qui sont portatifs (ci contre).C’est la réflectance qui est mesuréepour une longueur d’onde du rougeet de l’infra-rouge. On calcule ainsi

l’indice NDVI (Différence Normali-sée d'indice de végétation).

Après acquisition, une interpola-tion est effectuée pour aboutir à unecarte de préconisation avec zonages.Elle peut ensuite être éditée dans unformat spécifique pour servir en fi-chier de commande dans la barre deguidage reliée à l’épandeur.

Tous les capteurs cités ci-dessusqui géoréférencent leurs donnéespeuvent aussi servir à alimenter leSIG.

Avec le service Mes Dron’Im@gesde la Chambre d’Agriculture, il serabientôt possible d’intégrer dans l’in-terface de gestion du parcellaire MesP@rcelles, des couches supplémen-taires comme la biomasse pour abou-tir à une carte de préconisation azoté.

Cette carte peut ensuite être éditerau format (iso-xml) pour être inté-grer dans votre barre de guidage.

Si vous souhaitez participer à ungroupe d’animation sur la modula-tion azoté par suivie de la biomassecontactez nous !

L’épandage fonctionne par recroi-sement de 2 ou 4 nappes d’épanda-ge. Pour obtenir la quantitéhomogène d’engrais sur la largeurde travail (= largeur entre deux pas-sages, différent de la largeur totald’épandage), il faut régler au plusjuste le débit et la largeur de tra-vail.

Selon le type d’engrais ces deuxparamètres évoluent, les engrais necoulent pas de la même manière etils n’ont pas la même densité.

Chaque engrais se caractérise parune courbe d’épandage spécifique

(ci-dessous : ex. de courbe obtenuesur le banc de contrôle de l’IRS-TEA).

Les constructeurs fournissent lesvaleurs de réglages pour la plupartdes engrais, il est primordial d’utili-ser les réglages préconisés ! Cesderniers sont mis à jour sur Internetet leur accès est facilité avec des ap-plications pour smartphone.

Plus l’engrais est homogène dansson calibre et dans sa forme, plusl‘épandage sera précis.

Si vous disposez d’engrais non ré-

férencés, envoyer un échantillon aubanc de contrôle de votre construc-teur, il vous en donnera les réglages.

Outre ces réglages, et même si vousdisposez d’un contrôle massique dudébit, un contrôle du débit à postefixe peut s’avérer utile pour caler aumieux le coefficient d’écoulement.

Pensez aussi à vérifiez le calibragede votre capteur d’avancement

Au travail, respectez la hauteur etl’inclinaison de l’appareil demandé.

Travaillez bien à un régime prisede force à 540 tours/min

Pour tout renseignement : Pôle machinisme - Chambre d’Agriculture du Gers - FDCUMA 32 - Pierre-Paul

Dintinger Eric Figureau - Tél. 05.62.61.77.13 ou [email protected]

DE L’AGRICULTURE

ET DE LA PECHE

avec la contribution financière du compte d’affectation spéciale

«Développement agricole et rural »

Schéma de principe SIG pour la création de carte de modulation