[Les Marais Salants de guérande]

2nd A

Callo Valentin Louvet Thomas Lebouille Damien

Sommaire

Histoire du sel.........................................................................................................................................3

Fonctionnement des marais salants de Guérande.................................................................................4

La récolte................................................................................................................................................6

La récolte du gros sel..........................................................................................................................6

La récolte de la fleur de sel.................................................................................................................6

Historique des marais salant de Guérande.............................................................................................7

Ecosystème d'un marais salant..............................................................................................................8

Faune..................................................................................................................................................8

Flore.................................................................................................................................................10

Bibliographie........................................................................................................................................13

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Histoire du sel

Quelque soit les civilisations et les cultures l’homme a de tous temps eu besoin de sel notamment, en première raison, pour ses propriétés concernant la conservation des aliments. En second pour son utilité en tant que condiment.

L’importance du sel dans la vie des hommes est telle que le mot salaire en est issu, désignant autrefois la ration de sel reçue par les employés comme moyen de paiement.

Sur le littoral atlantique on trouve des traces d’exploitation du sel vers 750 avant J-C.

Le développement de l’élevage a entrainé un besoin de conservation des produits issus des élevages or à cette époque la salaison était une des seules méthodes de conservation.

L’usage du sel a donc progressivement cru au fil des siècles avant de décliner au milieu du XIXème siècle car les nouvelles méthodes de conservation ne nécessitaient plus l’emploi du sel.

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Fonctionnement des marais salants de Guérande

Les marais salants de Guérande s’étendent sur 2000ha.

Les marais emploient 250 paludiers qui récoltent le sel. Paludier est le nom que l’on donne aux exploitants des marais au nord de la Loire, dans le sud on les appelle les Sauniers.

Ils récoltent en moyenne 12 000T de sel par an. La récolte du marais salant représente 0,004 % de la production de sel mondiale. Les marais salants subissent le rythme des marées.

Les marais salants subissent le rythme des marées.

C’est un sol argileux qui empêche l’eau de s’infiltrer dans le sol et la maintient en surface, permettant son évaporation sous l’effet conjugué du soleil et du vent.

Les éléments importants et nécessaires à la cristallisation du sel sont :

- L’argile qui permet à l eau de ne pas s’infiltrer dans le sol- Le soleil qui fait s’évaporer l’eau- L’eau salée et les marées qui sont les ressources de base - Le vent qui accélère l’évaporation de l’eau - Le travail de l’homme qui détient le savoir faire indispensable à

l’exploitation du sel et au maintient des bassins en état afin qu’ils ne se dégradent pas, mais également au processus de la récolte.

Aux marées hautes l’eau de mer arrive tout d’abord dans les étiers qui amènent l’eau aux vasières ou là elle décante. Ces vasières sont de véritables élevages pour les planctons et les petits animaux marins car la faible profondeur permet à l’eau d’être chaude. Puis l’eau va dans les corbières qui sont moins profondes que las vasières. Enfin l’eau termine sa course dans salines encore moins profondes que les corbières et qui permettent au sel de se cristalliser.

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L’eau s’écoule grâce à un faible dénivelé entre les différents bassins.

Le soleil, en faisant s’évaporer l’eau augmente sa salinité. Donc plus l’eau se rapproche des salines plus le taux de sel augmente. La concentration en sel passe de 35g/l (eau de mer) à 300g/l (dans les salines) environ. Le sel se cristallise dans les salines, par jour de beau temps le vent peut permettre l’accélération de la cristallisation.

La récolte

Depuis 2000 ans le sel est récolté à Guérande selon les mêmes méthodes ancestrales.

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Etiers

Mer

Vasière

Corbières

Saline

Ecoulement de l’eau dans les marais salants

Mulon

La récolte du gros sel Le gros sel de Guérande est récolté depuis toujours selon des méthodes artisanales, il est naturellement gris car il cristallise au contact de l'argile, d'où il tire sa richesse en magnésium, en sels minéraux et en oligo-éléments. Le gros sel est récolté les jours d'été quand la météo clémente associe vent et soleil.

En fin d'après midi, grâce à l'évaporation, le sel se concentre jusqu'à atteindre 300g par litre. La concentration en sel atteignant son maximum, le sel se cristallise. Il se dépose sur les fonds argileux des œillets. Le paludier pousse alors le sel vers les bords du bassin à l'aide d'un las en faisant des vagues et sans toucher le fond. Il le tire ensuite sur la ladure où il s'égouttera toute la nuit et le jour suivant. Puis, le paludier porte les 60 kg de sel récolté en moyenne par œillet vers un plus gros tas de sel situé sur la saline appelé mulon.

La récolte de la fleur de sel La fleur de sel est connue pour avoir de meilleures qualités gustatives elle est donc utilisée principalement en cuisine.

La fleur de sel est récoltée dans les marais salants de Guérande par temps très sec en fin d'après midi. Par l’action du soleil et d'un vent sec, se forme à la surface des œillets une fine pellicule de cristaux. Cette plaque est d'un blanc immaculé contrairement au gros sel puisqu'elle n'a pas touché l'argile du fond du bassin elle est alors délicatement récoltée par paludiers à l'aide d'un outil spécifique : la lousse à fleur.

Historique des marais salant de Guérande

Avant la construction de marais salants, la technique d’exploitation du sel qui existait depuis l’âge de pierre consistait à ramasser du sable ou de l’argile salé durant l’été et ensuite le lessiver pour obtenir une saumure très concentrée. Elle était ensuite transvasée dans des récipients en terre cuite que l’on faisait chauffer dans des fourneaux jusqu'à la cristallisation du sel.

La technique d’exploitation actuelle est antérieure au IXème siècle. C’est aux environs du XVème siècle que l’exploitation des marais salants atteint 80% de la surface d’exploitation actuelle, leur développement ayant été fortement soutenu par la volonté de la noblesse.

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Durant le XVIIème siècle une part importante de la production était destinée au port de saint Nazaire, et c’est au XVIIIème siècle que l’expansion des marais salants atteint son apogée.

Ils sont, à partir du XIXème siècle progressivement abandonnés à cause de la concurrence du sel de mine, la baisse de la consommation de sel due à l’abandon du sel comme moyen de conservation, et à l’amélioration des transports terrestres.

Ecosystème d'un marais salant

En en récoltant le sel des marais salants l’homme permet à de nombreuses espèces de survivre.

Faune Les vasières contiennent une biodiversité riche grâce à leurs faibles profondeurs qui permet aux planctons de se développer très facilement. Les planctons sont la base de l’alimentation de la faune des marais salants. Les vasières accueillent de nombreux coquillages comme les coques et les palourdes. Elles sont aussi le lieu de vie de petits poissons et d’anguilles. Les serpents et les lézards y trouvent également refuge.

Les marais salants de Guérande sont le lieu de vie d’environ 280 espèces d’oiseaux (la France en comporte 550).

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De nombreux oiseaux granivores comme par exemple le moineau, la linotte, ou encore le pinçon, se nourrissent dans les marais salants de Guérande. Ils sont pour eux un endroit ou ils peuvent passer l’hiver ou simplement faire étape dans leur migration vers le sud. Ils profitent des nombreux nutriments disponibles dans ces marais. On y trouve aussi des crabes et notamment le crabe vert. Ce crabe est indispensable à l'écosystème. En effet il se nourrit de tout ce qui traine dans l'eau des vasières (il s'arrête aux vasières car dans les salines, l'eau est trop salée). Cette espèce de crabe se nourrit aussi de petits poissons, de crevettes mais également d'autres crabes verts. Il représente cependant un des plus gros problèmes des paludiers, car, sans lui, l'eau coulerait tranquillement et normalement, or le passe temps favori de ce crabe, est de creuser des trous et de se fourrer dedans. En effet, lorsqu'il n'y a pas de trous pour l'accueillir, il en crée lui-même. Or il ne creuse jamais la ou il faut. Résultat : il est à l’ origine de nombreuses fuites dans les marais et qui tournent souvent à la catastrophe.

A Guérande, on trouve aussi un oiseau peu commun : le héron cendré. C’est un oiseau emblématique des milieux humides.

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Près des points d'eau du marais, on trouve aussi beaucoup d'autres espèces d'insectes, entres-autres, mais aussi des grenouilles, des araignées, des libellules, des tritons....

Dans ce marais, la biodiversité est omniprésente grâce a plusieurs facteurs qui entrent en compte et permettent a la faune et la flore de survivre pendant les périodes chaudes dans ce milieu.

Voici quelques-uns de ces facteurs :

La lumière est bien diffuse car la colonne d’eau n’est pas profonde. La température de l’eau est constante. Les sels minéraux arrivant du basin versant y sont concentrés.

Flore L’homme créé de nouveaux milieux, par exemple quand il entretient les bassins en retournant l’argile des fonds il permet au chénopode blanc de pousser, les oiseaux sont très friands de ces graines ce qui leur permet de trouver de la nourriture lors de leurs migrations.

Dans le marais, on trouve une plante vivace possédant une racine allongée, ronde et blanchâtre : le fenouil. La tige de cette plante peut atteindre jusqu'à 2 mètres, possède une forme cylindrique et de couleur verte. Elle porte des feuilles alternées très grandes et découpées d'un grand nombre de segments très fins.

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Les fleurs, jaunes et petites visibles de juin à septembre sont disposées en ombrelles à l'extrémité des tiges. Elles donnent des fruits oblongs, à cottes saillantes et égales.

Une autre plante présente dans les Marais salants de Guérande est le roseau phragmite (plante aquatique de la famille Poacées).Cette plante est une graminée qui se termine par une sorte de plumeau qui en est la fleur, allant du blanc au violacé. Ce grand roseau perdure en hiver, malgré le froid. Il peut constituer de larges roselières précieuses pour la nidification de certains oiseaux comme la Rousserolle. Le Roseau phragmite affectionne les milieux humides. Il borde les canaux, les fleuves ou encore les rivières. Supportant assez bien le sel, il est plus fréquent d'en retrouver dans des marais desséchés que des marais mouillés, d’où sa présence dans le marais de Guérande.

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Ce marais est peuplé de toutes sortes d'autres plantes comme l'aster maritime, le chêne vert, le jonc, l'oblione, l'oseille des rochers, la salicorne la soude maritime, la spartine, la statice ou encore le tamaris.

On voit donc la nécessité du maintient et de l’entretien par l’homme de ce de type de structure qui permet une large diversité de flore et de faune et participe à l’écosystème de toute une région.

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Bibliographie

Visite des marais salants de Guérande Site officiel de terre de sel Guérande Site office de l’office du tourisme de Guérande Site leguerrandais.fr Site agrocampus ouest Site cap atlantique

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Lebouille Damien