les insetes - saint-augustin-de-desmaures · 2019-03-21 · les hôtels à insetes agissent su la...
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Les insectes...
Activité familiale 12 mai 13h00 Parc des Hauts-Fonds
Un hôtel à insectes, à quoi ça sert ?
Les hôtels à insectes agissent sur la conservation de la biodiversité et constituent un formidable outil de sensibilisation.
L’hôtel à insectes se présente ainsi comme une maisonnette en bois à
plusieurs compartiments, chacun d’entre eux étant créé spécialement
dans le but d’attirer une espèce particulière d’insectes. Car ce type
d’hôtels n’est pas fait pour tous les insectes : ici, on vise les insectes
appelés « auxiliaires ».
L’hôtel à insectes : Un intérêt double
Si vous aimez la nature et avez un jardin duquel vous aimez prendre soin, installer un hôtel à insectes pourrait vite s’avérer être l’une des
meilleures décisions à prendre.
Objectif 1 : Combattre les parasites et procéder à la pollinisation
Objectif 2 : Favoriser la biodiversité
Pour plus d’informations: [email protected]
www.fqppn.org Tél. 418-655-9399
Samedi le 12 mai 8h30 à 11h
Observation et identification des oiseaux
Venez découvrir et identifier les oiseaux
résidents et en migration au parc des Hauts-
Fonds. Animation par un ornithologue
expérimenté du Club des ornithologues de
Québec.
Pour plus d’information: [email protected]
Jumelles et guide d’identification des oiseaux sont
suggérés;
Bottes et vêtements chauds requis
Pour plus d’informations: [email protected]
www.fqppn.org Tél. 418-655-9399
Les milieux humides, une richesse à dé-
Des milieux à conserver
Des menaces à surveil-
Des plantes rares à obser-
©Frédéric Coursol ©Audrey Lachance ©Audrey Lachance
La connectivité, un concept clé! La dégradation des habitats naturels est causée principalement par l’action humaine. La
déforestation, la construction d’infrastructures telles que des routes ou des barrages,
l’aménagement de nouvelles terres agricoles et la dégradation des rives contribuent à la
fragmentation ou à la perte de ces habitats.
La fragmentation?! La fragmentation d’un territoire se manifeste lorsqu’un
écosystème est réduit en plusieurs fragments isolés spatialement.
Elle entraîne son lot de conséquences sur les espèces fauniques et
floristiques : réduction de l’abondance et de la taille des
populations, baisse de la diversité génétique, isolement des habitats
et perte d’espèces.
Afin de limiter ces impacts sur l’environnement, il est nécessaire
d’augmenter le degré de connexion entre les différents habitats afin
de permettre à la faune et à la flore de se déplacer d’un habitat à un
autre. C’est ce qu’on appelle la connectivité écologique.
Quoi faire? Pour augmenter cette connectivité, les biologistes et aménagistes
recommandent la création de corridors naturels qui prennent
la forme de bandes riveraines, de boisés et de milieux humides. Ces
corridors sont d’autant plus pertinents dans un contexte de
changements climatiques qui pourraient forcer le déplacement
d’espèces dans des habitats aux conditions plus favorables.
Les corridors naturels permettent également de mettre en valeur
nos paysages québécois : des sentiers et des pistes cyclables peuvent
y être aménagés.
Les bandes riveraines
Exemple de corridors naturels sur le territoire de Saint-Augustin-de-Desmaures
©Laurie Noël
Réserve naturelle
Boisés
Corridors naturels
[email protected] www.fqppn.org
Tél. 418-655-9399
L’oriole de Baltimore
À la découverte du parc et de ses oi-Le parc des Hauts-Fonds est fréquenté par plus de 200 espèces d'oiseaux. Une quarantaine
d'espèces y nicheraient dont l'oriole de Baltimore qui fréquente régulièrement ce parc. Sur la
batture, on observe fréquemment le grand héron tout comme la bécassine de Wilson. Ouvrez l’œil,
ils sont peut-être tout proches...
La bécassine de Wilson La bécassine de Wilson (Gallinago delicata) possède un corps
brunâtre et un ventre blanc. Elle a la tête rayée et un long bec
qu’elle enfonce profondément dans les sols humides afin de
capturer sa nourriture. Elle consomme des vers de terre, des
insectes et des petits crustacés. La bécassine est une espèce
migratrice de courte distance, c’est-à-dire qu’elle niche au
Canada et migre pour hiverner dans des régions tempérées,
comme au sud du Canada et aux États-Unis.
Par Laurie Noël, agente de projet en environnement, FQPPN
Le grand héron
Le grand héron
(Ardea herodias) est un
échassier au plumage
gris et bleu. Chez
l’adulte, la tête est
blanche avec des
rayures noires qui sont
prolongées par des
aigrettes lors du
plumage nuptial. Celui
-ci pêche en eau peu
profonde et consomme
principalement du
poisson. On peut
assister à l’arrivée du
grand héron sur les
battures dès le début
du printemps.
L’oriole de Baltimore (Icterus galbula) est un oiseau plutôt attrayant
avec ses couleurs noire et orange. Seul le mâle porte un capuchon noir
sur la tête et la femelle est plus pâle avec le dessous du corps jaune-
orangé. Il s’agit d’un oiseau insectivore et frugivore.
Cet oiseau effectue une migration annuelle vers les régions tropicales du
Mexique, de la Floride et de l’Amérique centrale. Au printemps, il se
rend au Canada et aux États-Unis où il se reproduit. Lors de la période
de nidification, la femelle tisse son nid haut dans les arbres (le plus
souvent sur un orme ou un érable argenté) et le mâle assure la garde du
territoire environnant.
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©iStock
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Pour plus d’informations: [email protected]
www.fqppn.org Tél. 418-655-9399
Protégeons les bandes riveraines!
Pour limiter l’érosion du L’érosion des rives est un phénomène affectant la majorité des plans d’eau,
dont le fleuve Saint-Laurent. Les mouvements des glaces en hiver, les marées,
les vagues, les vents et les pluies sont des facteurs naturels qui contribuent
à l’érosion des rives. Des facteurs anthropiques, tels que le déboisement
excessif des rives et la navigation sur le fleuve, amplifient également le
phénomène.
Afin de limiter l’impact de l’érosion sur les rives, les bandes riveraines sont
de mise: les végétaux forment un réseau serré de racines ainsi qu’un couvert
végétal dense, ce qui permet à la rive de mieux résister aux différentes
intempéries.
Pour la biodiversité et la santé des cours d’eau !
Pour plus d’informations sur les bandes riveraines:
www.fqppn.org Tél. 418-655-9399
Exemples de bandes riveraines restaurées à Saint-Augustin-de-Desmaures
Les bandes riveraines agissent comme de véritables filtres : elles
retiennent et permettent de dégrader une partie des sédiments, des rejets
industriels et des fertilisants agricoles. Les végétaux séquestrent également le
dioxyde de carbone (CO2) et limitent ainsi les effets des changements
climatiques. Finalement, l’ombre créée par le couvert végétal permet de
limiter l’augmentation de la température de l’eau et protège ainsi les habitats
aquatiques.
Les bandes riveraines de bonne qualité sont des milieux
riches en biodiversité. Elles permettent notamment aux
petits mammifères, aux oiseaux, aux amphibiens et aux
poissons de bénéficier d'habitats de qualité, y trouvant
abri, nourriture et sites de reproduction. Aidez-nous à les
protéger!