Les Hommes... maintenant !Concert mis en scène La Marmite Infernale & Jean-Paul Delore

« Les Hommes…maintenant ! »Concert mis en scèneNouvelle création de La Marmite Infernale (collectif ARFI) avec la complicité du metteur en scène Jean-Paul Delore.

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * >> Tournée Arfiversaire en 2017>> Sortie CD en novembre 2016 (Label Arfi, l'Autre Distribution)>> Coprod. Arfi / Théâtre de la Renaissance >> 2015/16 : nov. 2015 Théâtre de la Renaissance à Oullins (69), fév. 2016 Le Fil à St Etienne (42), Carreau du Temple à Paris, juil. 2016 Jazzaldia à San Sebastián (Esp). >> 2016/17 : 17 nov. 2016 Th. Jean-Vilar à Bourgoin-Jallieu (38), 19 nov. 2016 La Source à Fontaine (38), 10 déc. 2016 Le Train-Théâtre à Porte-les-Valence (26)...* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

La Marmite Infernale : Jean Aussanaire (sax), Jean-Paul Autin (sax, fl.), Guy Villerd (saxs), Olivier Bost (trb, guit.), Clément Gibert (clar.), Guillaume Grenard (trp, tub.), Xavier Garcia (sampler, laptop), Jean Bolcato (cb), Eric Brochard (bas. élec.), Michel Boiton, Christian Rollet, Alfred Spirli (bat., percs.), Jean-Marc François (jeu), Thierry Cousin (régie son).

Mise en scène : Jean-Paul Delore. Création lumière : Franck Besson. Création costumes : Catherine Laval.

En 1997, la Cie de théâtre du Lézard Dramatique embarquait la Marmite Infernale (grand orchestre Arfi) dans une aventure théâtrale exception-nelle. Sous le regard aigu, drôle, bienveillant et totalement musicien du metteur en scène Jean-Paul Delore, est né le spectacle « Les Hommes ».

En 2015, près de 20 ans plus tard, les musiciens de la Marmite Infer-nale se lancent à leur tour dans la création d’un spectacle musical - concert mis en scène - et entraînent cette fois le metteur en scène dans le tourbillon des énergies, personnalités et couleurs sonores de l’Arfi d’aujourd’hui.

Sur scène,ils s’avancent,ils se mettent en place,ils se posent,ils se déplacent.Ils s’assoient et se positionnent,ce sont des hommes. Ils se parlent aussi.Ce sont les hommes de l’Arfi. Ils arborent des costumes qui les racontent.Ils sont les chevaliers de leurs instruments.Une armée improvisée aux dix-mille épingles,une armée décalée qui vit et crée ensemble.Ils défilent, vont et viennent,d’arrière en avant, de tous côtés,ils entrent et prennent la lumière,se renvoient la musique.Ils sont bienveillants, drôles, solidaires, cruels, jaloux ou naïfs,ce sont Les Hommes ! maintenant.Succession de tableaux vivants, de scènes de vie musi-cales, musiciens décidément très humains, musiciens décidément très vivants.

« La musique de la Marmite est ici belle comme jamais, du solo au tutti, rassemblée et diverse, assu-mant et sublimant toutes ses sources par sa manière unique d’arrangements, de timbres, de décalages, de précision dans la liberté, ce balancement et ce son qui n’appartiennent qu’à elle et en font l’un des big bands les plus excitants qui soient.

Et le théâtre là-dedans ?Le théâtre, ici, c’est peu de mots, au bout du compte, mais justes, bien placés, bien dans le tempo. Ce sont des situations vécues, par exemple une réunion censée accoucher de décisions quant à la musique.

On pourrait aussi parler des costumes, ces dégradés de gris pailletés qu’on comprendra bientôt être faits de milliers d’épingles à nourrice, sur lesquelles la lumière joue avec bonheur, sur lesquelles, aussi, veille jalousement le treizième homme, muet, musicien dilettante et factotum zélé.

Durant le spectacle, comme pour un défilé de mode effiloché et incongru, mais dont on perçoit la charge symbolique (« je suis aussi moi »), chaque « mannequin » viendra tour à tour prendre la lumière pour de vrai et pour de rire, dans son splendide et temporaire isolement.

Et puis, à la fin du spectacle, c’est encore la lumière qui résume et ramasse tout le propos. Vous ne voyez d’abord qu’un rectangle blanc sur la scène, vide, dont les côtés viennent juste d’être tracés à la craie par l’ami factotum.

Dans le noir, la musique commence. Tour à tour, une épaule, un bras, le dessus d’une tête, un bout d’instrument, un pied, un instrument entier, un musicien entier apparaissent un bref instant dans le rectangle. Jamais les mêmes, jamais en même temps, jamais dans le même ordre. Et jamais ne s’y figent. Cependant, si vous fermez les yeux, ce ne sont pas des fragments, des bouts, des bribes, qui s’offrent à vos oreilles, non, ce que vous entendez se déployer avec majesté, faste, humilité, humanité, c’est le dernier morceau de musique d’un spectacle rare et précieux : Les Hommes ! maintenant ! »Michel Gillot, Vice-Président de l’Arrosoir.

Retour sur la création... Théâtre de la Renaissance, Oullins, le 4 novembre 2015. 20h07.

« La Marmite Infernale a fait sauter le couvercle du vénérable Teatro Victoria

Eugenia rénové voici quelques années. « Ces musiciens français sont incroyables. Ils étaient totalement inconnus ici à San Sebastián, et en Espagne sûrement. Ils n’en ont pas moins produit LE truc de cette 51e édition » s’est enthousiasmé Jesus Torquemada, responsable de la com-munication du festival donostiarra. Comment ? Une recette simple en définitive. Une idée de départ originale, une histoire construite sur un scénario un tantinet loufoque, un contenu scénique et musical réglé au millimètre par un metteur en scène et directeur (Jean Paul Delore). (...) L’accueil du public envers des formules nouvelles en Espagne (l’exemple des groupes de l’ARFI, Workshop et Marmite), la curiosité

manifestée par nombre de spectateurs pousse le festival à continuer de chercher dans ces voies musicales nouvelles, originales. » Robert Latxague, Jazz Magazine, 27 juillet 2016

« Le public, très nombreux, est conquis par cette vivacité, cette vitalité : un concert, on le sait à l’Arfi, et depuis longtemps, c’est un spectacle vivant, et sur le vif ! Et ce concert-spectacle le prouve une fois encore, grâce

au renfort, primordial en cette occurrence, de la mise en scène et en espace, d’une dramaturgie sans lourdeur (mais pas sans humour), et d’un fort beau travail sur la lumière et le son. »Xavier Prévost, 20 février 2016

Et sur l'accueil en tournée...Festival de Jazz de San Sebastián, Espagne, 25 juillet 2016. Carreau du Temple, Paris, 18 février 2016.

« Les Hommes ! maintenant ! », c'est quoi ?C’est d’abord de la musique, celle de la Marmite Infernale, mais pas que. C’est un concert mis en scène par Jean-Paul Delore, c’est une manière extra-musicale de faire la musique.

Mais alors, un concert mis en scène, c'est du théâtre musical ?Non pas vraiment, même s’il y a des cos-tumes, des lumières, des déplacements. Il n’y a pas une histoire que l’on peut suivre mais plusieurs histoires, des histoires d’individus au sein d’un groupe, comment ils arrivent à exister.

Qui sont-ils, ces Hommes ?C’est une troupe, une famille, des collègues, des amis, des drôles, des pénibles, des jeunes, des vieux. C’est nous. C’est vous.

Pourquoi la Marmite Infernale et Jean-Paul Delore ?Jean-Paul Delore est sans doute l’artiste qui amène cet orchestre le plus loin de ses pratiques habituelles, en restant toujours dans une remarquable justesse. Déjà dans « Les Hommes », il avait transformé les musi-ciens en personnages, et c’était, de l’avis de beaucoup, une réussite. Aujourd’hui, alors que l’effectif s’est renouvelé pour moitié, les musiciens ont proposé à Jean-Paul Delore de revisiter cette Marmite Infernale dans une nouvelle création.

Et c'est pour qui ?C’est pour les grandes et les petites oreilles, pour les curieux, pour les exigeants ! « Les Hommes ! maintenant ! » s’adresse à la grande famille des humains.

La Marmite Infernale...Grand orchestre du Collectif Arfi

« Retrouver la Marmite Infernale près de 20 ans après, c’est forcément revenir sur les lieux du plaisir, de l’enfance, des évidences cachées, des rituels moqueurs, de la tribu, de l’absence de femme, des mutations vestimentaires, de l’étoffe des héros du quotidien, du protocole des vestiaires, des magasiniers de l’insouciance et des contremaîtres du vide (mais l’inverse s’expérimente aussi), des corps qui vieillissent et des protagonistes jeunes qui désormais s’affairent, de la musique comme argument principal, du bruit d’une pensée qui passe, de l’envie d’être seul au milieu des autres. »

Metteur en scène, auteur et comédien, Jean-Paul Delore dirige la compagnie LZD-Lézard Dramatique depuis 1997.

A la frontière des genres, son travail le pousse, entre les années 80 et 2000, à la rencontre et à la création avec des groupes inhabituels : sportifs, jeunes en difficulté, lycéens, etc. Sa démarche l’amène progressivement à travailler dans la proximité de musiciens et de compositeurs contemporains dessinant les contours d’un théâtre musical original (Les Hommes aux côté de la Marmite Infernale, créé au Théâtre des Amandiers à Nanterre en 1999, Mélodies 6 au Festival Jazz à la Villette et au Festival d’Avignon en 2001).

Il crée, en 2012, le spectacle Sans Doute, recréé pour le Festival In d’Avignon en 2013, qui rassemble sur scène douze musiciens et comédiens, dont des membres du Collectif Arfi.

La compagnie crée en 2015/2016 Machin la hernie, texte fleuve de Sony Labou Tansi, Mac-betch quand même, production internationale avec cinq acteurs sud-africains.

Jean-Paul Delore...Metteur en scène

La Marmite Infernale est l’orchestre qui fédère l’ensemble des membres du Collectif Arfi, les regroupe pour les propulser collectivement dans la même direction. Il y a quelque chose de magique dans cet orchestre, un souffle qui dépasse la somme des individus qui le compose. Au départ très « free », l’orchestre a fonctionné pendant de nombreuses années sur un répertoire écrit qui se renouvelait au fil de rencontres et grâce aux compositions de ses membres. Après avoir subverti la musique bretonne du bagad Ronsed Mor et les chants sud africains du Nelson Mandela Metro-politan Choir, la Marmite Infernale a enchaîné, de 2010 à 2012, trois créations faisant appel à des compositeurs contemporains (Alain Savouret et Michele Tadini) ou, plus surprenant, à la musique d’un illustre voisin, Hector Berlioz (« Le Cauchemar d’Hector »).

Association à la Recherched'un Folklore Imaginaire.Compagnie de musiciens profession-nels implantée à Lyon depuis sa nais-sance en 1977, l’Arfi représente l’une des réussites collectives de la scène du jazz européen. Du jazz contemporain

aux musiques improvisées surtout, la musique de l’Arfi parle de nombreuses langues : elle est vivante, savante et populaire, traditionnelle et actuelle, inspirée, enjouée et jouée dans toutes sortes de circonstances.L’Arfi est subventionnée par la Drac Rhône-Alpes, la Région Rhône-Alpes, la ville de Lyon et la SACEM.

CONTACT :Pierre-Henri Frappat : administration

Cécilie Belon : chargée de production-diffusioncbelon@arfi.org

Géraldine Graindorge : chargée de production-diffusionggraindorge@arfi.org

16 rue Pizay BP 1102 69202 Lyon Cedex 01Tél : +33 (0)4 72 98 22 00 Fax : +33 (0)4 72 98 22 09arfi@arfi.org // www.arfi.org