Mardi 14 mai 2019 à 22.20En avant-première dès le 7 mai et en replay en 5 langues sur arte.tv jusqu’’au 12 juin 2019

Les enfants d’ErasmusL’Europe pour tous ?

DOCUMENTAIRE DE ANGELIKI ARISTOMENOPOULOU ET ANDREAS APOSTOLIDISCO-ÉCRIT AVEC ISABELLE MARADAN ET YURI AVEROF

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au contact d’une réalité différente dans un autre pays européen. Le documentaire part également à la rencontre de la première génération de bénéficiaires d’ Erasmus (1987-1997) qui expliquent en quoi cette expérience a changé durablement leur vie. Le contraste entre les deux générations permet de mieux comprendre le processus et les difficultés que représente le fait de « devenir plus européen ».

Ces expériences singulières sont placées dans le contexte plus large des défis auxquels est confrontée l’Europe aujourd’hui par les interventions critiques de l’historien, professeur à l’Université d’Oxford Timothy Garton Ash, du journaliste britannique David Goodhart, du politologue bulgare Ivan Krastev, auteur de « Les Destins de l’Europe », du philosophe et militant croate Srećko Horvat, du professeur grec de sciences politiques Loukas Tsoukalis, de l’économiste allemande de l’OCDE Monika Queisser, de la sociologue française Magali Ballatore, et de Derek Scally, correspondant berlinois du quotidien Irish Times.

Mardi 14 mai 2019 à 22.20En avant-première dès le 7 mai et en replay jusqu’au 12 juin 2019 en 5 langues (français, allemand, espagnol, polonais et italien)Soirée présentée par Andrea Fies

Les enfants d’Erasmus L’Europe pour tous ? DOCUMENTAIRE DE ANGELIKI ARISTOMENOPOULOU ET ANDREAS APOSTOLIDIS (2019, 1H10)CO-ÉCRIT PAR ISABELLE MARADAN ET YURI AVEROF COPRODUCTION : ARTE GEIE, SEPPIA (FRANCE) , ANEMON FILMS (GRÈCE), UNDERGROUND FILMS (IRLANDE), AGITPROP (BULGARIE), EN ASSOCIATION AVEC ERT (GRÈCE), RTE (IRLANDE), RTP (PORTUGAL), MKRTV (MACÉDOINE DU NORD), CYBC (CHYPRE), BTV (BULGARIE) AVEC LE SOUTIEN DU CNC, DE LA PROCIREP-ANGOA, RÉGION GRAND EST, VILLE DE STRASBOURG, SCREEN IRELAND, BULGARIAN NATIONAL FILM CENTER.

À l’approche des élections européennes de mai 2019, l’Europe est confrontée à une vague d’euroscepticisme. La hausse du chômage des jeunes en Europe est une menace de plus pour le rêve européen. Peu de voix se font entendre pour vanter les bienfaits éducatifs et culturels de l’Union européenne. Le documentaire Les enfants d’Erasmus explore le continent à travers le prisme de son projet d’intégration et de mobilité le plus important au monde, grâce auquel plus de 9 millions d’Européens ont pu à ce jour étudier, travailler et faire du bénévolat dans un autre pays européen que le leur. Le film voit dans Erasmus un laboratoire qui permet d’observer à quel point les Européens ont changé depuis le lancement du programme en 1987, et à quel point ils ont changé l’Europe.

Les enfants d’Erasmus suit sur une période de deux à douze mois le périple de cinq jeunes qui quittent leur ville d’origine pour la première fois pour participer au programme de mobilité Erasmus+. Ils vont ainsi mettre à l’épreuve leurs idées, leur identité et leurs valeurs

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France > Lituanie Sulyvan, 18 ans, quitte son village près de Nantes pour Alytus en Lituanie où il va effectuer un stage dans une usine de soudure. Les conditions de travail sont pénibles et la barrière de la langue ne simplifie pas la communication, mais Sulyvan gagne en assurance et prend conscience des différences entre pays européens. Cette expérience a ouvert son esprit et constitue un atout considérable dans sa formation en chaudronnerie industrielle.

Les protagonistesCinq bénéficiaires Erasmus – dix pays européens

Ils sont bénévoles, techniciens, étudiants, musiciens et enseignants. Ils ont choisi de découvrir d’autres pays européens, bravant leur peur de l’inconnu et se frottant à des mentalités différentes. Ils représentent la prochaine génération d’Européens.

SulyvanHenok

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KaroVera

Allemagne > GrèceVera et Karo, 18 ans, sont originaires de Cologne en Allemagne. Elles ont passé 7 mois comme bénévoles dans un camp de réfugiés à Serres dans le Nord de la Grèce. Les liens étroits qu’elles ont tissés avec des réfugiés yézidis du camp et leurs rencontres avec les habitants du coin, qui craignent de perdre leur emploi à cause des réfugiés, changent leur regard sur les défis que l’Europe doit relever aujourd’hui.

Pologne > FinlandeAdam, 45 ans, enseigne l’histoire à Bielsko-Biala, une bourgade près de Cracovie dans le Sud de la Pologne. Avec ses élèves, il part à la rencontre de professeurs et élèves d’histoire finlandais, italiens et espagnols à Oulu en Finlande dans le cadre d’un échange Erasmus. Ils apprennent de nouveaux outils pédagogiques en s’inspirant du système éducatif finlandais. À son retour, Adam les intégrera dans sa classe pour traiter de thèmes comme la violence d’État et une vision communede l’histoire européenne.

Ethiopie > IrlandeHenok, 19 ans, est un musicien de jazz et de musique éthiopienne qui vit à Addis-Abeba. Le programme Erasmus lui permet de séjourner trois mois à la World Music Academy de Limerick en Irlande. Il a le mal du pays et souffre du froid. Mais grâce aux rencontres avec des musiciens de toute l’Europe, il a maintenant des idées plein la tête pour aider son pays à se développer par la musique.

Bulgarie > FranceSezgin, 23 ans, fait partie de la minorité musulmane turque de Bulgarie. Elle est étudiante en médecine et fait un stage au CHU de Bordeaux. Elle est tiraillée entre son envie d’opter pour la chirurgie cardiaque et de rester en France et sa crainte que son pays ne se vide de tous les jeunes diplômés comme elle.

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Les premiers bénéficiaires Erasmusqui témoignent de leur expérience dans le documentaire Enrica Fontana et Minos Digenis, 48 ans, se sont rencontrés à Milan ou ils étudiaient l’architecture. Elle est originaire de Côme en Italie, et lui d’Athènes. Ensemble ils sont partis avec Erasmus à Barcelone où ils ont terminé leurs études. Minos s’y est établi et y a fondé une famille avec une Catalane. Encore aujourd’hui sa mère dit : « Maudit soit cet Erasmus qui m’a volé mon fils ! » Ils se sentent Européens avant tout.

Pascal Bonnichon, 51 ans, a été l’un des premiers étudiants à participer au programme Erasmus en 1987. À l’époque, il suivait des études de marketing à Montluçon. « J’avais le choix entre faire mon service militaire ou aller à Sligo en Irlande pour étudier à l’Institute of Technology », dit-il. « Alors, j’ai choisi le programme d’échange. J’étais le voisin de Siobhan. Elle m’a invité à dîner. J’ai fait la vaisselle et c’est là que tout a commencé. » Aujourd’hui, ils vivent à Dublin avec leurs enfants, où il est négociant en vin. Cette famille incarne les couples qui se sont formés entre les pays européens au cours des trois dernières décennies. Leurs enfants, Cian et Aioffe, font partie du million de bébés nés de couples Erasmus.

Hannes Stöhr, 49 ans, est un réalisateur allemand. Son long-métrage « One day in Europe » avait reçu le Prix du Public au Festival de Berlin 2011. Parti en Espagne avec Erasmus pour poursuivre ses études de droit, cette expérience lui avait fait changer de cap pour devenir cinéaste. Il explore à travers ses films comment les stéréotypes nationaux sont brisés par les échanges entre personnes.

Des projections du documentaire suivies de débats se dérouleront dans 50 villes européennes.

EnricaPascal

Hannes

Pour mieux comprendreErasmus +Erasmus a été créé il y a 32 ans en 1987.Plus de 9 millions d’Européens ont pu bénéficier de ce programme d’échange.

202 pays accessibles : 168 hors Europe et 34 pays en Europe (les 28 pays membres de l’Union européenne, ainsi que la République de Macédoine du Nord, l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège, la Serbie et la Turquie)

C’est la France qui envoie le plus d’étudiants en programme Erasmus+, devant l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie.

En 2014, une extension à d’autres publics avec Erasmus +Erasmus + n’est pas réservé qu’aux étudiants. Depuis 2014, il permet aux lycéens, apprentis et volontaires, mais aussi aux enseignants, formateurs et animateurs de jeunesse de partir en échange à la rencontre de leurs voisins européens. L’insertion professionnelle via les stages est devenue au fil des ans un axe prioritaire du programme Erasmus +.

Des jeunes de tous horizons60 % des apprenants de la formation professionnelle bénéficiant d’une mobilité Erasmus+ sont des jeunes d’origine sociale populaire et 39 % des étudiants Erasmus+ se déclarent boursiers sur critères sociaux.

En 2018, l’Agence Erasmus + France a financé 85 409 mobilités depuis la France dont 49 355 étudiants et 18 468 apprenants de la formation professionnelle.

Une mobilité encadrée à l’étranger permet un accès plus rapide, qualitatif et durable à l’emploi.

La bourse Erasmus+ est de 170 à 520€ / mois pour l’enseignement supérieur et de 750 à 1000€/ mois pour la formation professionnelle.

Budget d’intervention de l’Agence Erasmus+ France / Education Formation pour 2014-2020 : 1,2 milliard d’euros (dont 201,8 millions d’euros en 2018 et 247 millions d’euros pour 2019)

Ils ont fait Erasmus :

Alex Vizorek - humoriste, animateur radio Anne-Sophie Lapix - animatrice TVLorànt Deutsch - comédienGrégoire Margotton - journaliste sportifFlora Coquerel - Miss France 2014Timothée Rossignol- chanteurDiogo Piçarra – chanteur portugaisSalvador Sobral – chanteur (lauréat du concours de l’Eurovision)Tom Bird – producteur délégué, Shakespeare’s Globe Theatre à LondresSamantha Cristoforetti – astronauteEsther Berrozpe Galindo – présidente de Whirlpool EMEASandro Gozi – député italienRoberta Metsola – eurodéputée maltaiseJan Philipp Albrecht – eurodéputé allemandPablo Iglesias Turrión – homme politique espagnolHelle Thorning-Schmidt – ancienne Premier ministre danoiseAlexandra Pascalidou – journaliste, chroniqueuse, animatrice de télévision et auteureHeikki Aittokoski – journaliste au quotidien finlandais Helsingin SanomatFederica Mogherini – haute représentante de l’Union pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission européenneJyrki Tapani Katainen – vice-président de la Commission européenne Cecilia Malmström – commissaire européenneCarlos Moedas – commissaire européen

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Sur les réseaux sociaux Des européens seront invités à partager leurs expériences Erasmus sur les réseaux sociaux, grâce à un appel à témoignage autour du hashtag dédié #GenerationErasmus, les meilleures anecdotes retenues seront illustrées selon le principe du « draw my life » pour leur donner vie. Des célébrités et des influenceurs partageront également leurs anecdotes sur Erasmus.

À l’approche des élections européennes de mai, ARTE explore les enjeux européens à l’antenne et via l’offre en ligne Europe 2019. La chaîne reste plus que jamais mobilisée autour du projet européen, au fondement de son identité et de ses missions. ARTE favorisera le débat et la réflexion à travers ses magazines comme 28 minutes

et Vox pop, des documentaires, sa programmation cinéma et la série européenne Eden. Avec le média événementiel Europe 2019, ARTE participe par ailleurs de manière innovante à la création d’un espace public européen.Le dossier complet ici

Contacts presse : Rima Matta/Pauline Boyer : 01 55 00 70 41 / 70 40 / r-matta@artefrance.fr / p-boyer@artefrance.fr

ARTE à l’heure européenne

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