les difficultés rencontrées par les filles dans l'étude...

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Connexion BULLETIN INTERNATIONAL DE L'ENSEIGNEMENT SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE ET DE L'ÉDUCATION ENVIRONNEMENTALE DE L'UNESCO VOL XXIII, n° 3/4, 1998 Les difficultés rencontrées par les filles dans l'étude des disciplines scientifiques, mathématiques et technologiques Les résultats révélateurs du projet d'enseignement des mathématiques et des sciences aux filles d'Afrique (FEMSA) 1 L ^objectif premier du projet FEMSA est d'améliorer l'accès des filles ¿ à l'enseignement des sciences, des mathématiques et de la technologie (SMT) aux niveaux primaire et secondaire et les résultats qu'elles obtiennent dans les disciplines correspondantes. Les deux années de la phase I de FEMSA ont permis d'établir des profils détaillés par pays de la participation des filles et de leurs résultats en mathématiques et en sciences au Cameroun, au Ghana, en Ouganda et en Tanzanie. Dans chaque pays, les activités de la phase I ont été parachevées par la tenue d'un séminaire national. De janvier à juin, la phase de transition de FEMSA a servi à traduire les plans d'action nationaux en un ensemble d'interventions globales et spécifiques pour traiter les pro- blèmes apparus à l'occasion de la phase I. La période a également été mise à profit pour renforcer les partenariats constitués dans les écoles et les communautés parti- cipant au projet. Des centres FEMSA sont mis en place dans chaque pays où a lieu la phase pilote pour coordonner le travail de FEMSA et organiser la collaboration avec d'autres ONG et organismes à l'oeuvre dans le domaine de l'enseignement des SMT aux filles. Un séminaire régional s'est tenu à Nairobi en juin. Il a réuni un échan- tillon représentatif de personnes opérant dans ce domaine venues de 14 pays sub- sahariens et de pays extérieurs à la région. Ont également participé au séminaire des représentants d'organismes bailleurs de fonds tels que le NORAD, la Fondation Rockefeller, l'UNESCO, l'UNICEF, GTZ et l'ambassade des Pays-Bas à Nairobi. Le séminaire avait pour principal objet la diffu- sion des résultats de la phase I et le lance- ment de la phase II. Il a établi des direc- tives complètes pour la conduite des activités de FEMSA au cours de la phase II et arrêté des stratégies de mise en oeuvre de FEMSA dans de nouveaux pays. Le problème et ses causes Au niveau de l'enseignement primaire, tous les élèves ont les mêmes matières à étudier ; l'accès des filles à l'enseigne- ment des mathématiques et des sciences est donc fonction de leur taux de scolari- sation. A u secondaire, cependant, il y a beaucoup moins de filles que de garçons qui optent pour les disciplines scienti- fiques et qui, par conséquent, peuvent pré- tendre, au niveau de l'enseignement du troisième degré, accéder aux facultés de mathématiques et de sciences. En outre, les résultats des filles qui remplissent les conditions requises sont en général très inférieurs à ceux de leurs condisciples masculins. Les raisons principales de cet état de choses tiennent à l'attitude des ensei- gnants, des élèves et des parents face à l'idée de voir des femmes embrasser des « carrières masculines » comme l'ingénie- rie, la technologie, l'architecture, etc. Beaucoup d'enseignants, parmi lesquels des femmes, sont persuadés que les filles sont intellectuellement inaptes à l'étude de matières « difficiles et axées sur des tâches » comme les mathématiques et les sciences. On constate que des maîtres, ne s'attendant pas à ce que les filles réussis- sent, s'appliquent à les décourager ; or celles-ci ne veulent pas « lutter » contre eux et, simultanément, elles font l'objet de harcèlements graves de la part de leurs condisciples masculins. Les parents sont quant à eux pénétrés de l'idée qu'une fille qui réussit en mathématiques, en sciences et en technologie a quelque chose d'anor- mal et qu'elle sera difficile à marier. Les filles elles-mêmes sont marquées par l'in- fluence négative de ces attitudes des enseignants et des parents et se font sou- vent, en conséquence, une médiocre opi- nion d'elles-mêmes. Les enseignements de la phase I Plusieurs enseignements importants ont pu être tirés de la phase I. Le premier a été que la plupart des gens proches du pro- blème, enseignants, parents ou élèves, acceptaient le constat de la médiocrité de la participation et des résultats des filles dans les disciplines S M T c o m m e une sorte de fatalité. Pour les filles, la situation observée est acceptée telle quelle et, comme elle est jugée inévitable, tout se passe comme s'il n'y avait pas lieu de ten- ter d'y remédier. Deuxième enseignement : lorsque le pro- blème n'est pas inévitable mais qu'il a des causes auxquelles on peut remédier et qu'on commence à chercher des solutions 7. Voir Connexion, vol. XXII, 7, 7997

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Connexion BULLETIN INTERNATIONAL DE L'ENSEIGNEMENT SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE ET DE L'ÉDUCATION ENVIRONNEMENTALE DE L'UNESCO

V O L XXIII, n ° 3 / 4 , 1 9 9 8

Les difficultés rencontrées par les filles dans l'étude des disciplines scientifiques,

mathématiques et technologiques Les résultats révélateurs

du projet d'enseignement des mathématiques et des sciences aux filles d'Afrique (FEMSA) 1

L^objectif premier du projet F E M S A est d'améliorer l'accès des filles

¿ à l'enseignement des sciences, des mathématiques et de la technologie (SMT) aux niveaux primaire et secondaire et les résultats qu'elles obtiennent dans les disciplines correspondantes. Les deux années de la phase I de F E M S A ont permis d'établir des profils détaillés par pays de la participation des filles et de leurs résultats en mathématiques et en sciences au Cameroun, au Ghana, en Ouganda et en Tanzanie. Dans chaque pays, les activités de la phase I ont été parachevées par la tenue d'un séminaire national. D e janvier à juin, la phase de transition de F E M S A a servi à traduire les plans d'action nationaux en un ensemble d'interventions globales et spécifiques pour traiter les pro­blèmes apparus à l'occasion de la phase I. La période a également été mise à profit pour renforcer les partenariats constitués dans les écoles et les communautés parti­cipant au projet. Des centres F E M S A sont mis en place dans chaque pays où a lieu la phase pilote pour coordonner le travail de F E M S A et organiser la collaboration avec d'autres O N G et organismes à l'œuvre dans le domaine de l'enseignement des S M T aux filles. Un séminaire régional s'est tenu à Nairobi en juin. Il a réuni un échan­tillon représentatif de personnes opérant dans ce domaine venues de 14 pays sub­sahariens et de pays extérieurs à la région. Ont également participé au séminaire des représentants d'organismes bailleurs de fonds tels que le N O R A D , la Fondation

Rockefeller, l 'UNESCO, l'UNICEF, G T Z et l'ambassade des Pays-Bas à Nairobi. Le séminaire avait pour principal objet la diffu­sion des résultats de la phase I et le lance­ment de la phase II. Il a établi des direc­tives complètes pour la conduite des activités de F E M S A au cours de la phase II et arrêté des stratégies de mise en œuvre de F E M S A dans de nouveaux pays.

Le problème et ses causes Au niveau de l'enseignement primaire, tous les élèves ont les m ê m e s matières à étudier ; l'accès des filles à l'enseigne­ment des mathématiques et des sciences est donc fonction de leur taux de scolari­sation. Au secondaire, cependant, il y a beaucoup moins de filles que de garçons qui optent pour les disciplines scienti­fiques et qui, par conséquent, peuvent pré­tendre, au niveau de l'enseignement du troisième degré, accéder aux facultés de mathématiques et de sciences. En outre, les résultats des filles qui remplissent les conditions requises sont en général très inférieurs à ceux de leurs condisciples masculins. Les raisons principales de cet état de choses tiennent à l'attitude des ensei­gnants, des élèves et des parents face à l'idée de voir des f e m m e s embrasser des « carrières masculines » c o m m e l'ingénie­rie, la technologie, l'architecture, etc. Beaucoup d'enseignants, parmi lesquels des f e m m e s , sont persuadés que les filles sont intellectuellement inaptes à l'étude de matières « difficiles et axées sur des

tâches » c o m m e les mathématiques et les sciences. O n constate que des maîtres, ne s'attendant pas à ce que les filles réussis­sent, s'appliquent à les décourager ; or celles-ci ne veulent pas « lutter » contre eux et, simultanément, elles font l'objet de harcèlements graves de la part de leurs condisciples masculins. Les parents sont quant à eux pénétrés de l'idée qu'une fille qui réussit en mathématiques, en sciences et en technologie a quelque chose d'anor­mal et qu'elle sera difficile à marier. Les filles elles-mêmes sont marquées par l'in­fluence négative de ces attitudes des enseignants et des parents et se font sou­vent, en conséquence, une médiocre opi­nion d'elles-mêmes.

Les enseignements de la phase I Plusieurs enseignements importants ont pu être tirés de la phase I. Le premier a été que la plupart des gens proches du pro­blème, enseignants, parents ou élèves, acceptaient le constat de la médiocrité de la participation et des résultats des filles dans les disciplines S M T c o m m e une sorte de fatalité. Pour les filles, la situation observée est acceptée telle quelle et, c o m m e elle est jugée inévitable, tout se passe c o m m e s'il n'y avait pas lieu de ten­ter d'y remédier. Deuxième enseignement : lorsque le pro­blème n'est pas inévitable mais qu'il a des causes auxquelles on peut remédier et qu'on c o m m e n c e à chercher des solutions

7. Voir Connexion, vol. XXII, n° 7, 7997

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<r

Formation scientifique, technique et professionnnelle des filles en Afrique

Dans le cadre du Projet spécial sur la formation

scientifique, technique et professionnelle des

filles en Afrique (Connexion, vol. XXII, n° 1,

1997), des enquêtes à l'échelle nationale ont été

effectuées dans 21 pays d'Afrique subsaha­

rienne : Afrique du Sud, Bénin, Burundi,

Ethiopie, Ghana, Kenya, Madagascar, Malawi,

Mali, Mozambique, Namibie, Niger, Nigeria,

Ouganda, Sénégal, Swaziland, Tanzanie, Tchad,

Togo, Zambie, Zimbabwe. Ces enquêtes avaient

pour but d'évaluer :

1. la participation des filles et des femmes à

l'enseignement scientifique, à l'enseigne­

ment professionnel et aux carrières corres­

pondantes

2 . les raisons expliquant leur faible participa­

tion et les facteurs qui ont une incidence

positive sur la participation

3. les mesures positives prises pour remédier à

cette situation.

Voici les principaux points que ces enquêtes ont

mis en lumière.

• Il est essentiel d'améliorer la qualité de l'en­

seignement en général et de celui des sciences

et de la technologie en particulier.

• L a question du déséquilibre entre les sexes est

désormais un thème de discussion dans toutes

les enceintes nationales. Toutes les politiques

nationales intègrent des considérations liées à

l'équité entre les sexes. Toutefois, m ê m e dans

les pays où il n 'y a pas de discrimination au

niveau des inscriptions, il y a moins de filles

inscrites en sciences que de garçons.

• Il y a des facteurs extrascolaires et des fac­

teurs propres à l'école qui interviennent dans

la participation des filles à l'étude des

sciences et de la technologie ; ce sont notam­

ment : la grande pauvreté, les attitudes des

parents et de la société, les grossesses et les

mariages précoces et un surcroît de travail

pour les filles à la maison. Les facteurs pro­

prement scolaires sont la qualité des pro-

• grammes et des manuels d'enseignement des

sciences, l'action des maîtres et les attentes

des fillettes.

• L a plupart des problèmes et des contraintes

sont c o m m u n s à tous les pays. Les m ê m e s

facteurs influencent les intérêts et les résultats

des garçons et des filles.

• Dans la plupart des pays il y a très peu de

filles qui étudient les programmes secondaires

de sciences physiques et de mathématiques et

leur faible participation à l'enseignement de

ces disciplines a une influence sur leur accès

non seulement aux domaines techniques mais

aussi à l'enseignement supérieur.

• Les filles ne représentent dans aucun des pays

plus de 30 % des étudiants inscrits au niveau

universitaire, et dans les sciences de la nature

et les sciences exactes, elles sont surtout pré­

sentes dans ces disciplines c o m m e la biologie

et la médecine.

• Dans l'enseignement technique et profession­

nel, il y a en général un pourcentage sensible­

ment plus élevé de filles dans les filières pré­

parant aux professions du commerce et des

services que dans celles qui mènent aux pro­

fessions de l'industrie ou au métier d'ingé­

nieur. E n ce qui concerne l'enseignement pro­

fessionnel, les filles se préparent surtout au

secrétariat, à l'hôtellerie et aux métiers déri­

vés de l'art graphique. La plupart de ces

domaines sont étrangers aux impératifs de la

technologie moderne et donc ne génèrent pas

d'employabilité pour les filles. D e ce fait,

elles n'ont que très peu de possibilités d'indé­

pendance socio-économique, ce qui accentue

encore l'inégalité entre les sexes.

• Il y a persistance des stéréotypes concernant

les « métiers féminins » qui influencent forte­

ment la détermination des domaines d'études

que choisissent les filles et les garçons. Là

encore, les traditions et la société veulent que

la f e m m e reste à la maison, et les familles en

situation précaire préfèrent investir le peu de

ressources dont elles disposent dans l'éduca­

tion des garçons plutôt que celle des filles, qui

pourraient un jour entrer par le mariage dans

une autre famille ou abandonner leur profes­

sion. Ainsi les femmes ne sont que marginale­

ment représentées dans les professions scien­

tifiques et techniques, conséquence directe de

leur faible présence dans les disciplines à

caractère scientifique.

• L'image masculine qui s'associe à la science

est une des principales raisons du fait que les

filles ne s'orientent pas vers ces domaines ou

n'ont pas confiance en leurs aptitudes scienti­

fiques. L a façon dont les sciences sont pré­

sentées est aussi un facteur dissuasif pour les

filles, surtout attirées par les aspects humains

de l'existence et les choses en rapport avec la

pratique du quotidien.

• L a répartition des sexes entre les domaines

d'étude, et en particulier la sous-représenta­

tion apparemment universelle du sexe féminin

dans les sciences de la nature, les métiers

d'ingénieur et l'agriculture, est, on le

constate, si nette — dans toutes les régions

tant du m o n d e industrialisé que des pays en

développement — qu'elle semble obéir à

quelque « loi d'airain » de l'éducation. Q u e

signifie-t-elle vraiment ? Spécialisation ou

discrimination ? La vérité se trouve quelque

part entre les deux et varie d 'un pays à l'autre.

Les conclusions générales qu'on peut tirer de

ces enquêtes tendent à montrer qu'il faudra

qu'interviennent des changements d'attitudes

fondamentaux pour qu'il puisse y avoir une

avancée des femmes dans les études scienti­

fiques, techniques et professionnelles et dans

les carrières auxquelles elles conduisent. O n a

mis au point dans certains pays des dispositifs

ou des programmes visant à modifier les struc­

tures et les attitudes et à mieux encourager les

filles, plus spécialement dans les établissements

secondaires. Ces initiatives ont été prises par les

ministères de l'éducation, par des autorités

locales et'ou par le bureau national de la condi­

tion féminine. Cependant, il ne suffit évidem­

ment pas d '« inciter » les filles à faire des choix

différents : il faut aussi améliorer les méthodes

pédagogiques. L'enseignement des sciences et

des mathématiques doit contribuer à la suppres­

sion de l'autocensure et de l'autodépréciaiton

cognitive. Il faut faire en sorte que ces matières

soient plus étroitement reliées aux intérêts des

filles et proposent très tôt un milieu d'appren­

tissage qui permette de construire des concepts

et d'élaborer des attitudes positives au travers

d 'un vécu plaisant.

Il faut adopter une approche intégrée à plu­

sieurs niveaux pour faire que l'enseignement

technique et la formation professionnelle a m è ­

nent plus d'égalité sur le marché du travail.

Cela suppose, d'une part, que l'on s'attaque aux

contraintes qui conditionnent l'accès des

femmes à la formation et leur réussite et qu 'on

s'emploie à régler des problèmes tels que la

répartition des élèves par filières et les formes

de sexisme qui affectent le matériel didactique,

les attitudes des formateurs et les conseils

d'orientation professionnelle. Cela suppose, par

ailleurs, que l'on accepte de placer l'éducation

et la formation dans un contexte social, écono­

mique et politique plus large, en particulier

pour ce qui concerne les rôles que les femmes

sont formées à remplir. Depuis les parents jus­

qu'aux décideurs, il y a des partenaires essen­

tiels à identifier. Les méthodes à employer c o m ­

prennent notamment l'information du public

par les médias et la mise en place de stimulants

appropriés pour les enseignants.

L'enseignement scientifique, technique et pro­

fessionnel n'est pas seulement une question

d'institutions. U n large éventail de forces

influence le développement personnel, la façon

dont chacun vit son instruction et sa vie profes­

sionnelle ultérieure. L a réduction des dépenses

publiques consacrées à l'éducation a conduit à

fermer des écoles et à resteindre les possibilités

offertes aux filles et aux femmes. Faire en sorte

que l'enseignement scientifique et technique et

la formation professionnelle aient un impact

positif sur la condition et le rôle des femmes est

plus qu'une simple affaire de maîtrise des taux

d'inscription. Certes, les nombres sont impor­

tants et la parité doit être un objectif, mais il

s'agit aussi du contenu, de la méthode et des

structures de l'apprentissage. E n dépit des pro­

grès accomplis ces dernières années, notam­

ment dans le domaine des législations qui éta­

blissement l'égalité des sexes devant

l'éducation et l'emploi, il reste beaucoup à

faire. Il y a dans la plupart des pays des obs­

tacles culturels et économiques, des attitudes,

des valeurs et des stéréotypes culturels qui

désavantagent les filles. O n n 'a pas encore pris

la mesure de toute l'étendue des potentialités

des femmes dans les domaines scientifiques et

techniques.

On trouvera le rapport sur le site web de

¡'UNESCOpour l'enseignement des sciences

et de la technologie ; on peut aussi l'obtenir

auprès de M m e Anna Maria Barthes,

Connexion (adresse en dernière page).

2 Vol. XXIII, n ° 3 / 4 . 1 9 9 8

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ACTIVITES SOUTENUES PAR L'UNESCO

applicables de manière concrète et prag­

matique, on voit se manifester beaucoup

de bonne volonté pour tâcher d'améliorer

la situation.

Troisièmement, malgré toute la bonne

volonté et le désir de faire quelque chose

qui peuvent alors se manifester, il n'y pas

beaucoup de gens qui sachent exacte­

ment ce qu'il faut faire.

La voie à suivre La phase II de F E M S A , qui s'étendra sur

trois ans à partir de juillet 1998, s'appli­

quera à diverses activités, tant au niveau

national qu'au niveau local.

Un impératif majeur est d'intervenir au

niveau des politiques nationales et des

décisions relatives à l'éducation des filles

par des apports significatifs à des

domaines c o m m e l'élaboration des pro­

g r a m m e s scolaires, la production de

manuels et de matériels d'enseignement,

la formation des enseignants et les exa­

m e n s . A u niveau local, il s'agira principale­

ment de sensibiliser les élèves, les ensei­

gnants et les parents aux difficultés et aux

contraintes auxquelles se heurtent les

filles dans l'étude des matières S M T ,

moyennant des interventions à petite

échelle au niveau des établissements pri­

maires et secondaires. Ces interventions

serviront à élaborer des approches inno­

vantes, convenant aux filles, de l'appren­

tissage des S M T ; à relier l'enseignement

des S M T au vécu des filles en dehors de

l'école et à leurs besoins après l'école ; à

susciter chez les filles un intérêt pour des

carrières fondées sur une compétence en

mathématiques et en sciences et à expéri­

menter des méthodes alternatives d'éva-

Cette conférence nationale a été orga­

nisée par le département ministériel

sud-africain des arts, de la culture, de la

science et de la technologie (DACST) avec

le concours du Conseil de la recherche en

sciences humaines. Les 150 participants

venus d'horizons aussi éloignés les uns des

autres que les États-Unis, la France, le

Swaziland et le Kenya représentaient des

scientifiques f e m m e s , des organisations

non gouvernementales de femmes , des

organisations de f e m m e s rurales, des

groupes communautaires, des services

ministériels, le monde de l'entreprise, des

conseils scientifiques, des universités, des

syndicats d'éducateurs et d'enseignants.

L ' U N E S C O était représentée par le

D r Benjamin N'Tïm (UNESCO/bureau de

Pretoria) et le Dr Shamila Nair, consultante

dans le cadre du Projet spécial de l 'UNESCO

luation mesurant l'aptitude des élèves à

raisonner et à appliquer des connaissances

et des compétences appropriées plutôt

que leur capacité de resservir des faits

dont on leur bourre le crâne.

Huit nouveaux pays feront leur entrée

dans la famille du F E M S A , à savoir le

Burkina Faso, le Kenya, le Mali, le Malawi,

le Mozambique, le Sénégal, le Swaziland

et la Zambie ; ce qui donnera un mélange

plus équilibré de pays anglophones, fran­

cophones et lusophones.

Ces dernières années, on a beaucoup

entendu parler en Afrique subsaharienne

de la lassitude des donateurs. O n y souffre

maintenant d'une nouvelle maladie : la las­

situde de l'évaluation. Les pays, les institu­

tions et les gens en ont assez d'être éva­

lués, étudiés, sondés, interrogés sur la

nature de leurs problèmes. Nous voulons

des solutions, des actes après l'évalua­

tion ; nous désirons recevoir les soutiens

qui permettront d'appliquer les solutions

dont nous pensons qu'elles peuvent chan­

ger les choses. Il faut s'attaquer franche­

ment aux problèmes au niveau local, celui

de la communauté et de l'école, et les

solutions doivent avoir l'approbation et la

confiance des acteurs de base. C'est cette

interaction à la base avec les écoles et les

communautés que le F E M S A espère pro­

mouvoir dans sa phase II en se servant

aussi de ce qui aura été appris au niveau

local pour infléchir notablement les poli­

tiques nationales et les modalités de l'éta­

blissement des programmes scolaires, de

la formation des enseignants et des

examens.

Une collection de fascicules à diffuser a

été éditée à propos des indications

sur la formation scientifique, technique et

professionnelle des filles en Afrique.

La conférence qui s'inscrivait dans le cadre

de l'année de la science, initiative du gou­

vernement sud-africain, était réunie pour

délibérer sur des stratégies propres à a m é ­

liorer l'accès à l'enseignement, l'éducation,

la formation et la qualité de vie des filles et

des f emmes . Des femmes scientifiques,

universitaires et responsables politiques de

premier plan en Afrique australe, ont pressé

les gouvernements des pays africains de

multiplier les possibilités offertes aux

femmes d'accéder et de participer à l'acti­

vité scientifique et technologique en Afrique.

En ouvrant la conférence, la vice-ministre

des arts, des sciences et de la culture de

l'Afrique du Sud, M m e Briget Mabandla, a

déclaré que nous devions pas continuer à

gaspiller nos ressources humaines en

recueillies au terme de la phase I, notam­

ment dans les domaines suivants :

• méthodologie et instruments de

recherche utilisés dans les études du

F E M S A

• état de la participation et des résultats

des filles en mathématiques et en

sciences dans les établissements pri­

maires et secondaires des quatre pays

pilotes

• attitudes des élèves, des enseignants et

des parents à l'égard de l'apprentissage

et de l'enseignement des disciplines

S M T dans les établissements primaires

et secondaires

• influence des programmes d'études et

des examens sur la participation et les

résultats scolaires des filles en mathé­

matiques et en sciences

• ressources et équipements disponibles

pour renseignement/apprentissage des

disciplines S M T

• recherches déjà faites ou en cours dans

le domaine de l'enseignement des

matières S M T aux filles

• séminaires et plans d'action nationaux.

O n peut obtenir ces fascicules à l'adresse

suivante : FEMSA Secretariat, FAWE, PO

Box 53168, Nairobi, Kenya. Fax : 254-2-

210709 Courrier él. : [email protected] (Ils

seront aussi disponibles prochainement

sur la page d'accueil de l'UNESCO pour

l'enseignement des sciences et de la tech­

nologie :

www.education.unesco.org/educprog/ste/

lndex.html)

Joseph P O'Connor

Coordonnateur régional FEMSA

excluant les f e m m e s , car le fait est qu'en

Afrique très peu de f e m m e s sont

employées dans des professions scienti­

fiques et technologiques.

Les scientifiques ont mis en exergue le fait

que les f e m m e s africaines forment au

moins 50 % de la population de leurs pays

et que près de la moitié résident dans des

zones rurales. Les f e m m e s sud-africaines

non seulement produisent 60 % de la

nourriture de l'Afrique du Sud mais consti­

tuent la totalité de la main-d'œuvre agri­

cole. Aussi conviendrait-il d'encourager les

réseaux d'agricultrices et l'utilisation des

ressources existantes parmi les tra­

vailleuses de l'agriculture.

La vice-ministre du commerce et de l'in­

dustrie, M m e Phumzile Mlabo-Ngcuka a

souligné le fait que l'autonomisation éco­

nomique est affaire d'accès équitable à la

Les femmes (Lutsango) dans le champ des sciences et de la technologie en Afrique du Sud

Rustenburg, Afrique du Sud, 8-10 septembre 1998

Connexion

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ACTIVITES SOUTENUES PAR L'UNESCO

technologie et d'aptitude à prendre des

décisions importantes en matière de

gestion.

Se fondant sur les résultats d'enquêtes

nationales réalisées dans le cadre du

Projet spécial de l ' U N E S C O , le D r Nair a

souligné le fait que la transformation du

marché de l'emploi signifie que les

f e m m e s ne peuvent plus désormais c o m p ­

ter sur la g a m m e restreinte de leurs activi­

tés traditionnelles. Les rôles traditionnelle­

ment dévolus aux f e m m e s doivent

maintenant se traduire par des responsabi­

lités sociales Le peu de possibilités

qu'elles ont d'accéder à des professions

technologiques en nombre croissant tend

à perpétuer l'exclusion des f e m m e s du

marché de l'emploi. Avec le temps, on en

est venu à considérer l'enseignement

technique c o m m e moins honorable, et

bon seulement pour les déchets scolaires

et les enfants issus des groupes sociaux à

faible revenu. Peu de f e m m e s entrent

dans des écoles techniques préparant à

des carrières professionnelles dans des

domaines techniques dits « durs », et

pourtant il y a beaucoup de possibilités

d'emploi dans ces branches.

Selon M m e Mabandla, il faut une panoplie

d'instruments politiques et de stratégies

innovantes pour redresser les déséqui­

libres historiques et permettre d'en finir

avec des pratiques discriminatoires qui ont

marginalisé les f e m m e s dans les sciences

et la technologie.

La présidente de T W O W S et vice-chancelier

de l'Université du Swaziland, le professeur

Lydia Makhubu, a déclaré que la participation

des scientifiques femmes était en Afrique un

moyen capital de construire des capacités

diversifiées permettant de relever les défis

pluridimensionnels auxquels le continent doit

faire face. Il faut mettre au point des straté­

gies adaptées à la situation africaine pour

renforcer l'enseignement général.

D e graves préoccupations ont été expri­

m é e s , entre autres, au sujet de la dispari­

tion des voies africaines dans les sciences

autochtones au bénéfice des démarches

scientifiques occidentales. La science, a-t­

on estimé, ne doit pas être perçue c o m m e

un processus propre au « premier

m o n d e », et il y a lieu de réexaminer les

démarches autochtones. Il faudrait créer

des forums qui permettraient aux popula­

tions rurales de découvrir et d'utiliser le

savoir autochtone existant.

La conférence comprenait aussi des c o m ­

missions consacrées à la santé, à l'agricul­

ture, à l'énergie, à l'éducation et au c o m ­

merce, qui se sont intéressées plus

spécialement à l'accès, à la formation, à la

communication, à la qualité de vie, au rôle

des pouvoirs publics, aux conseils scienti­

fiques et aux O N G . Dans le cadre des c o m ­

missions, deux domaines clés pour l'éla­

boration des politiques, des stratégies et

des programmes ont été identifiés, et un

certain nombre de recommandations ont

été faites à leur sujet.

1. Attirer et retenir les filles et les f e m m e s dans, les sciences et la tech­nologie

• Il y a des recherches appropriées à mener

sur ce qui précède pour permettre, entre

autres, de mettre en place des systèmes

de contrôle et d'évaluation adaptés,

d'évaluer les tendances et les pro­

grammes de l'enseignement scientifique

et technique et de l'enseignement tech­

nique et professionnel dans les établisse­

ments sud-africains et les éléments qui

influencent les perceptions.

• Il faut susciter chez les filles une prise

de conscience de la pertinence de l'en­

seignement et de la formation scienti­

fiques, techniques et professionnels

afin de les attirer en plus grand nombre

dans les filières d'études et les carrières

appropriées.

• Des compétences et des connaissances

appropriées doivent être imparties et

mises sur le marché en tant que bases

de possibilités de carrière attrayantes.

2. Autonomiser les f e m m e s dans les sciences et la technologie

• Il convient de supprimer les préjugés

sexistes et les perceptions négatives à

l'égard des f e m m e s et de créer des per­

ceptions nouvelles.

• Une voix parlant au n o m des f e m m e s

dans le domaine de l'enseignement et

de la formation scientifiques, tech­

niques et professionnels doit pouvoir se

faire entendre directement des orga­

nismes décisionnels (des pouvoirs

publics, du m o n d e de l'entreprise, du

m o n d e universitaire, etc.) pour exercer

une influence sur les programmes au

niveau de la décision politique.

• Il faut donner à des f e m m e s des forma­

tions leur permettant d'occuper en plus

grand nombre des postes de responsa­

bilité ou des fonctions de conseil,

moyennant, par exemple, une sensibili­

sation des employeurs.

L'affectation de ressources à ces

domaines essentiels serait une question

importante à étudier dans l'avenir pour

déterminer le degré de faisabilité des pro­

grammes et des activités envisageables. Il

faut donner une assise solide à la recon­

naissance du rôle des f e m m e s en en fai­

sant une composante importante de ce

que le Vice-Président de l'Afrique du Sud,

Thabo Ivlbeki, a appelé « la Renaissance

africaine ». Enfin, le mouvement de pro­

motion des f e m m e s dans les sciences ne

doit pas répondre qu'à un mobile d'équité

mais bien au souci de donner aux f e m m e s

les moyens d'une autonomie qui leur per­

mettrait de s'employer à traiter les mul­

tiples problèmes de sous-développement

qui accablent actuellement le continent.

Le D A C S T doit élaborer un cadre de réfé­

rence et des principes directeurs pour la

mise en œuvre des programmes identi­

fiés. Le compte rendu des débats sera prêt

fin novembre 1998. Des exemplaires en

seront adressés à tous les participants. O n

pourra en obtenir des exemplaires supplé­

mentaires auprès du D A C S T . Pour plus

ample information, s'adresser à : Depart­

ment of Arts, Culture, Science and

Technology (DACST), Private Bag x894,

Pretoria, Afrique du Sud.

[y Shamila Naît

Consultante UNESCO

C a m p scientifique national pour les filles Harare, Zimbabwe, 21 avril - 1er mai 1998

Il s'agissait du deuxième camp scienti­

fique pour les filles tenu au Zimbabwe.

Celui-ci était un camp national, à la diffé­

rence du camp scientifique sous-régional

pour les pays d'Afrique anglophone tenu

en août-septembre 1995, également à

Harare, à titre d'activité préparatoire à la

conférence sur les f e m m e s de Beijing,

avec le parrainage de l 'UNESCO.

Les 47 participantes, choisies dans plus de

300 écoles de toutes les régions, étaient

des élèves moyennes de troisième année

de l'enseignement secondaire, ayant

obtenu une note de 27 sur 50 à un test

comportant dix rubriques par matière en

mathématiques, physique, chimie et biolo­

gie. Il s'agissait de les sensibiliser aux pos­

sibilités qu'offrent les sciences, de leur

dispenser un enseignement intensif et de

leur donner confiance en elles. Dans un

tout autre esprit, les participantes réunies

au camp de 1995 étaient des élèves

brillantes destinées à des carrières scienti­

fiques, auxquelles on avait voulu donner

un coup de pouce juste avant l'examen du

brevet élémentaire (« O » level). C e chan­

gement de politique était dû au fait qu'en

1995 on s'était rendu compte que les

brillants sujets, étant capables de réussir

de toute manière, n'avaient pas réellement

besoin d'un coup de pouce.

Avant le camp proprement dit, un atelier

de sensibilisation a été tenu pour les pro­

fesseurs au cours duquel le programme

scolaire a été mis en discussion, ainsi que

les méthodes et les approches. Les pro-

4 Vol. XXIII, n° 3/4, 1998

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ACTIVITES SOUTENUES PAR L'UNESCO

fesseurs ont, de m ê m e , été sélectionnés

dans toutes les provinces, à raison de deux

par matière à enseigner en équipe pendant

la durée du camp . Le c a m p se tenait à

l'école de filles Roosevelt à Harare, cadre

du premier c a m p scientifique.

Les participantes étaient réparties en

quatre groupes ; dans ces groupes elles

apprenaient les sciences et les mathé­

matiques par des enquêtes pratiques et

des méthodes d'apprentissage actives.

D e s intervenantes, comprenant notam­

ment la directrice du département des

études informatiques de l'Université du

Z imbabwe , l'ingénieur en chef de la

société des postes et télécommunications

du Z imbabwe (PTC), une conférencière

parlant de l'enseignement des sciences et

la psychopédagogue en chef du Ministère

de l'éducation, des sports et de la culture

ont fourni aux filles des indications sur des

carrières scientifiques qui leur étaient

ouvertes. Des excursions ont été faites sur

divers sites (PTC Digital Exchange, Snake

World, Lion and Cheetah Park, lac Chivero)

pour mettre les filles au contact de la

science telle qu'elle existe dans le m o n d e

qui les entoure. Il y avait aussi au c a m p

des activités sociales et sportives.

Les résultats du c a m p ont été obtenus

par application d'un test initial et d'un test

final dans les matières scientifiques, par

des questionnaires et par interviews des

participantes et des professeurs.

L'apprentissage portait sur les éléments

suivants :

Mathématiques : Symétrie ; transforma­

tions

Physique : Le courant électrique ;

l'électricité dans la mai­

son ; l'induction élec­

tromagnétique ; les

transformateurs

LJAfrican Network of Scientific and

• Technological Institutions (Réseau

africain d'établissements d'enseignement

scientifique et technologique) (ANSTI), pro­

jet de l ' U N E S C O visant favoriser la c o m ­

munication entre les établissements afri­

cains qui dispensent une formation

scientifique et technologique de haut

niveau, s'est appliqué au fil des ans à ren­

forcer la participation des f e m m e s au

métier d'ingénieur à travers plusieurs pro­

jets tels que le projet pilote qui a abouti à

la publication de l'annuaire des f e m m e s

ingénieurs. Il s'agissait dans ce dernier cas

de diminuer l'isolement des f e m m e s dans

leur profession, dans leurs pays et dans la

région. En vue de donner à l'ANSTI les

Chimie ; Les facteurs affectant

l'allure d'une réaction

chimique , les sub­

stances (points de

fusion et d'ébulhtion,

pureté)

Biologie : Les cellules et les fonc­

tions cellulaires ; la

spécialisation des cel­

lules ; les enzymes ;

les gènes et les chro­

m o s o m e s

Le choix de ces thèmes a été dicté par

l'expérience des enseignants montrant

que c'étaient les domaines que les élèves

trouvaient les plus difficiles et qui avaient

tendance à ne pas être traités. D'autres

domaines prévus n'ont pas été traités

parce que le programme envisagé s'est

avéré trop abondant pour les deux

semaines et que, pour partie, le travail

n'ayant pas été abordé auparavant, il fallut

lui consacrer plus de temps que prévu ; à

l'inverse, dans d'autres domaines, le test

initial révéla que les filles n'avaient rien à

apprendre.

Dans les quatre matières, sur un nombre

total de 47 filles, le nombre de filles qui ont

réussi l'épreuve est passé, pour chaque

matière, entre le test initial et le test final :

de 0 à 37 en physique, de 13 à 35 en bio­

logie, de 3 à 37 en mathématiques et de

15 à 37 en chimie. O n a également enre­

gistré des acquis dans l'ordre des attitudes

positives envers les sciences. A la fin du

c a m p , l'intérêt porté aux sciences au

niveau du baccalauréat (« A » level) se

mesurait c o m m e suit :

mathématiques : 89 % - physique : 68 % -

chimie • 78 % - biologie • 72 %.

A la question leur demandant si elles pen­

saient avoir fait des progrès en sciences et

en mathématiques au cours du camp , les

moyens de se lancer dans des projets pou­

vant avoir un fort impact, il a été décidé de

tenir une réunion consultative en mai 1999

pour examiner les problèmes que rencon­

trent les f e m m e s qui entrent dans la pro­

fession d'ingénieur ou l'exercent déjà et

de suggérer des moyens d'en venir à bout.

Les problèmes qui freinent l'augmentation

de la participation des f e m m e s au métier

d'ingénieur se situent à trois niveaux. Le

premier niveau est celui de l'enseigne­

ment secondaire, où les filles sont moins

nombreuses à s'inscrire dans les filières

scientifiques. Le deuxième niveau est

celui de l'accès à une formation en ingé­

nierie et de l'isolement des f e m m e s dans

les écoles ou les facultés formant des

filles ont répondu par l'affirmative à raison

de : 83 % pour la chimie, 89 % pour la phy­

sique, 91 % pour la biologie et 83 % pour

les mathématiques. Constatation intéres­

sante, ces résultats étaient à peu près du

m ê m e ordre que l'amélioration des notes

obtenues entre le test initial et le test final,

soit les augmentations suivantes :

81 % en chimie, 87 % en biologie, 98 %

en physique et 98 % en mathématiques.

Les filles ont cité les travaux pratiques et la

manipulation du matériel et des produits

chimiques (une première pour 50 %

d'entre elles) c o m m e étant très importants

pour leur compréhension et pour l'amélio­

ration de leurs résultats en sciences au

cours du c a m p ; l'apprentissage en petits

groupes et l'attention qui leur était person­

nellement portée leur ont paru également

importants. Certaines ont déclaré qu'une

occasion unique leur avait été offerte d'ap­

prendre les sciences et les ma théma­

tiques d'une manière concrète.

Les professeurs ont eu eux aussi une per­

ception positive du c a m p , en retirant l'im­

pression d'avoir progressé dans l'ordre du

perfectionement professionnel, d'avoir

appris de leurs collègues à travers l'ensei­

gnement en équipe dans un cadre bien

équipé pour l'enseignement des sciences

à l'aide de matériel adéquat.

D e l'avis général, le c a m p a été un événe­

ment important qui valait la peine d'être

vécu et a ouvert les yeux des filles sur les

carrières scientifiques qui s'offrent à elles ;

davantage de filles devraient pouvoir béné­

ficier des m ê m e s possibilités.

Pour plus ample Information,

s'adressera : R. Hodzi, UNESCO/Harare,

PO Box H. G. 435, Highlands,

Harare, Zimbabwe. Fax : 2634776055

Courrier él. : UHHAR

ingénieurs, qui peut être cause d'un taux

d'abandon élevé. Le troisième niveau est

le niveau professionnel qui est caractérisé

par l'absence de modèles de rôle parce

que peu de f e m m e s se consacrent à la pra­

tique du métier d'ingénieur. Il y a une

désaffection des f e m m e s qui se produit à

chacun de ces niveaux et des influences

qui s'exercent vers l'avant ou vers l'arrière

entre les différents niveaux. La réunion

proposée se penchera principalement sur

les problèmes décelés aux deuxième et

troisième niveaux.

Les objectifs de la réunion sont les sui­

vants :

• examiner les politiques, les programmes

et les stratégies visant à promouvoir la

Réunion consultative sur la participation des femmes au métier d'ingénieur

Mai 1999, Arusha, Tanzanie.

Connexion 5

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ACTIVITES SOUTENUES PAR L'UNESCO

participation des f e m m e s à l'enseigne­

ment supérieur en général et à l'ensei­

gnement scientifique et technique en

particulier ;

• partager l'expérience que peuvent avoir

divers établissements des moyens de

faciliter l'accès des f e m m e s à la forma­

tion au métier d'ingénieur et analyser les

facteurs de réussites qui ont été enre­

gistrées dans la région et ailleurs ;

• identifier des stratégies et des pro­

g r a m m e s possibles pour faciliter l'accès

des f e m m e s à une formation d'ingé­

nieur en Afrique ;

• identifier des stratégies possibles pour

renforcer la participation des f e m m e s à

la profession.

L'objectif assigné à l'atelier est l'établisse­

ment d'une liste de recommandations

concernant :

• des stratégies, des programmes et des

politiques qui ont fait leurs preuves pour

améliorer l'accès des f e m m e s à la

formation au métier d'ingénieur en

Afrique

• de nouvelles idées, de nouvelles poli­

tiques et de nouveaux programmes

propres à faciliter l'accès des f e m m e s à

la formation au métier d'ingénieur et à

sa pratique ;

• un cadre de référence pour les docu­

ments de projet à soumettre aux

bailleurs de fonds.

La langue de communication employée

pendant l'atelier sera l'anglais. Toutefois, le

compte rendu de la réunion sera publié en

anglais et en français.

Pour plus ample information,

s'adresser à : J.G.M. Massaquoi,

Coordinator, African Network of Scientific

and Technological Institutions (ANSTI),

UNESCO/Nairobi, PO Box 39592,

Nairobi, Kenya. Fax : 254-2-215.991

Courrier él. : UHNAI

Le rapport de l'atelier régional pour ¡Afrique orientale et australe « Coordination of Emerging Needs and Actions in Environmental

Education » (Coordination des besoins émergents et des actions dans le domaine de l'éducation environnementale) (Nairobi,

Kenya, 2-8 novembre 1997) organisé par le Centre international de recherche sur le développement, Canada, est actuellement dis­

ponible auprès de : D r Kabiru Kinyanjui, International Development Research Centre, Liaison House, 2nd floor, P O Box 62084,

Nairobi, Kenya. Fax : (254-2) 711.063 Courrier él. : [email protected]

Projet 2000+ de l 'UNESCO Atelier européen de formation/écriture

Royaume-Uni, ler-5 juin 1998

Cet atelier de l ' U N E S C O pour la région

d'Europe, organisé par l'Association

for Science Education (ASE), s'est tenu à

Addlestone, Surrey, Royaume-Uni, du 1er

au 5 juin 1998. Il faisait partie de la série

d'ateliers régionaux organisés à travers le

m o n d e sous l'égide de l ' U N E S C O .

Vingt-trois éducateurs représentant des

associations de professeurs de sciences

pertinentes ainsi que des organismes

internationaux établis en Belgique,

Estonie, Finlande, Irlande, lslande,Pays-

Bas, Pologne, Royaume-Uni et Suède ont

participé à cet atelier.

L'atelier offrait la possibilité :

• de voir où en était l'enseignement pour

la promotion d'une culture scientifique

et technologique (CST) dans les pays

représentés

• de développer des idées et d'élaborer

des matériels d'enseignement aptes à

promouvoir la C S T et à contribuer au

nouveau kit de référence de l ' U N E S C O

sur la CST.

• d'étudier des façons d'envisager le per­

fectionnement professionnel des ensei­

gnants dans le domaine de l'enseigne­

ment pour répandre la C S T

• de discuter des moyens de promouvoir

les visées du Projet 2000+ auprès des

maîtres à penser en la matière et des

associations de professeurs de

sciences.

Il s'est également penché sur les diffé­

rentes modalités de fonctionnement de

l'enseignement scientifique et technolo­

gique et de la formation des enseignants

dans les pays représentés.

L'atelier a recommandé que le fruit de ses

débats fasse l'objet de deux publications.

1. U n e mallette pédagogique (Teach­er's Pack) pour l'Europe contenant sous

forme de collection de feuilles mobiles

(pour la formation continue) :

• une analyse de la notion de culture

scientifique et technologique

• de nouveaux matériels utilisables à titre

d'exemple, conçus à partir des idées

développées au cours de l'atelier

• des échantillons de matériels provenant

d'autres publications et illustrant des

aspects de la C S T

• des indications sur les matériels à

l'usage des enseignants

• des idées pour l'élaboration d'autres

matériels de promotion de la C S T

La mallette devra être conçue intelligem­

ment et bien présentée ; les matériels

didactiques seront clairs et concis et les

démarches pédagogiques obéiront à une

logique aussi manifeste que les résultats

attendus de leur application.

Elle sera directement utilisable en classe

par les enseignants Elle pourra en outre

donner lieu dans l'avenir à d'autres ateliers

ayant pour but d'y apporter des modifica­

tions utiles en fonction de besoins locaux.

2. U n fascicule explicatif à adresser aux

têtes pensantes (hauts fonctionnaires, ins­

pecteurs et élaborateurs des programmes,

associations de professeurs de sciences).

Il exposera les idées directrices du Projet

2000+, en insistant sur la spécificité de la

C S T à l'intérieur du programme d'études

et sur ses résultats. Les moyens employés

seront des graphiques, une iconographie

et un texte relativement succinct.

L'atelier et les matériels qui y ont été pro­

duit devraient servir de matrices à d'autres

ateliers à organiser dans divers pays ou

groupes de pays d'Europe occidentale

pour y promouvoir la CST.

Pour plus ample information,

s'adresser à : The Association

for Science Education (ASE),

College Lane, Hatfield AL 10 9AA,

Royaume-Uni. Fax: 01707-266532

Courrier él. : [email protected]

6 Vol. XXIII, n° 3/4, 1998

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ACTIVITES SOUTENUES PAR L'UNESCO

L'encyclopédie des systèmes de soutien de la vie (EOLSS)

Une entreprise menée sous le patronage de PUNESCO

LJEncyclopaedia of Life Support • Systems (encyclopédie des sys­

tèmes de soutien de la vie) (EOLSS) est une initiative intellectuelle concertée à l'échelle mondiale qui vise l'élaboration d'une base de connaissances présentant des approches systémiques du développe­ment de systèmes de soutien de la vie aptes à répondre de manière constructive aux besoins de la viabilité dans durée et aux impératifs de la sécurité globale. Y contribuent non seulement les dirigeants d'organisations intergouvernementales et internationales telles que l 'UNESCO, le P N U E , le P N U D , l'UNICEF, le F N U A P , l ' O M M et l 'UNU, mais 'aussi des scienti­fiques du plus haut niveau c o m m e les lau­réats du prix Nobel Leon Lederman et Georges Charpak, les présidents des Académies des sciences de France, de Russie et de Chine et des personnalités publiques de stature internationale c o m m e Mikhaïl Gorbatchev.

L'encyclopédie est réalisée avec le concours de l 'UNESCO et vise à présenter un ensemble complet et intégré de connaissances qui fasse autorité sur les systèmes de soutien de la vie — par sys­tème de soutien de la vie on entend tout système naturel ou conçu par l ' homme qui favorise la vie de la biosphère sur un m o d e durable.

Une des idées-forces qui inspirent l'EOLSS dans sa conception est que les politiques de développement, notamment économique, devraient reposer sur six principes de durabilité propres à assurer que les évolutions socio-économiques et technologiques répondent aux besoins actuels, sans compromettre ceux des générations futures, dans toutes les régions du monde . Ces six principes sont les suivants : l'équité intergénérationnelle, l'équité intragénérationnelle, les stratégies de prévention des risques, la conservation

de la biodiversité, l'intégration des coûts environnementaux et la sagesse des insti­tutions.

En mai 1996, dans le prolongement de cinq réunions régionales tenues à Tokyo, Moscou, Mexico, Beijing et Paris, un ate­lier a réuni aux Bahamas plus de 450 scien­tifiques, ingénieurs-et décideurs pour débattre de la définition de l'ensemble de connaissances devant être contenu dans l'EOLSS, pour délibérer sur l'esprit général qui doit l'animer et sur sa portée, mais aussi pour définir le traitement approfondi à donner des problématiques des six domaines qu'elle est appelée à décrire : le développement durable à l'échelle de la planète, l'eau, l'énergie, l'environnement, l'alimentation et l'agriculture et les fonde­ments du savoir.

A l'issue d'un processus d'examen, d'éva­luation et de révision-conduit par des spé­cialistes des principaux domaines, notam­ment à l'occasion de trois réunions supplémentaires de comités régionaux à Panama, Abu Sultan et Kuala Lumpur, une structure a été arrêtée avec l'assentiment général.

Les cinq premiers domaines contiennent en tout 155 thèmes. Une liste détaillée de sujets à traiter et d'articles a été établie à l'intérieur de chaque thème pour dégager la logique d'un fil conducteur courant à tra­vers l'ensemble des connaissances expo­sées en passant du domaine à traiter aux thèmes et sujets, puis aux articles, par paliers de spécificité croissante. Les contributions à l'EOLSS présenteront les origines des systèmes actuels de sou­tien de la vie et étudieront les menaces auxquelles ils sont exposés. Les auteurs présenteront des scénarios à jour, incorpo­rant les éléments qui se situent à la pointe des progrès récents dans les technologies pertinentes, et énonçant des prévisions et des recommandations relatives aux ten-

L'ENCYCLOPEDIE DES SYSTEMES DE SOUTIEN DE LA VIE

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dances futures. Quatre échelles chronolo­giques correspondant à quatre approches sont associées à ces systèmes : le passé reculé et des approches inactives, le passé immédiat et des approches réactives, le présent, et des approches interactives, l'avenir et des approches « proactives ». L 'EOLSS

• contiendra une présentation thématique du savoir sur un m o d e propre à faciliter la formation de la compréhension initiale mais aussi à long terme des aspects plu­ridisciplinaires pertinents des systèmes de soutien de la vie

• comportera un traitement complet du sujet abordé depuis les origines jusqu'à la pointe du progrès actuel avec une analyse des avancées contemporaines significatives et des perspectives d'ave­nir

• proposera un exposé limpide, pédago­gique et de source sûre des éléments d'information qui seront utiles à des fins scientifiques, d'ingénierie, de gestion et de politique dans ces domaines, ainsi que pour les transferts de technologie à travers des nations et des régions du m o n d e où les données constitutives du cadre social et culturel sont largement divergentes

• présentera une description et une ana­lyse détaillées des ressources en eau et en énergie, des ressources de l'environ­nement et des ressources alimentaires et agricoles

• étudiera les problématiques du dévelop­pement durable et de la sécurité à l'échelle de la planète telles qu'elles s'appliquent aux systèmes essentiels de soutien de la vie

• élucidera les fondements du savoir nécessaire au développement de ces ressources sous une forme utilisable pour l'auto-instruction, comportant des exposés généraux et spécifiques dans chacun des champs majeurs de l'ency­clopédie.

L 'EOLSS sera présentée sous forme de C D - R O M afin de faciliter la mise à jour per­manente qu'impose un ouvrage de cette nature et de cette envergure. Seul le volume de base, qui devrait être prêt fin 1999, sera disponible à la fois en C D - R O M et sous forme de publication imprimée.

ALIMENTATION FONDEMENTS »AGRICULTURE DU SAVOIR

Pour plus ample information, s'adresser à :

EOLSS Co-ordinating Academic Editor, UNESCO/SC/EST,

1, rue Milollis, 75732 Paris Cedex 15, France.

Fax: (33-1)45.68.58.20 Courrier él. : [email protected]

h ttp://www. eolss. co. uk

Connexion 7

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ACTIVITES SOUTENUES PAR L'UNESCO

Séminaire national : Action 21 au niveau local Consensus social sur l'environnement et le développement durable :

le rôle des autorités locales dans la société du futur

Thessalonique, Grèce, 8 mai 1998

Organisé par l'Association des orga­nismes relevant des autorités

locales du grand Thessalonique, ce sémi­naire a rassemblé des experts représen­tant des instances de décision aux éche­lons national et local des pouvoirs publics de Belgique, de Chypre, du Danemark et de la Suède, du Fonds de cohésion des Communautés européennes, d'universi­tés, d ' O N G européennes s'occupant de questions d'environnement et d'industries de recyclage.

Les objectifs du séminaire étaient essen­tiellement l'échange d'informations, de

connaissances et d'expériences dans le domaine de l'environnement et des poli­tiques de développement durable à l'éche­lon local et au niveau des communautés, et aussi en matière d'approche de la ges­tion des déchets, en vue d'élaborer un pro­g r a m m e « Action 21 au niveau local » pour Thessalonique. La grande idée qui s'est dégagée du séminaire a été que pour parvenir au consensus il faut avoir confiance dans une bonne gouvernance s'appuyant sur des procédures démocratiques accompa­gnées de vigoureuses campagnes de

sensibilisation du public visant à atteindre l ' homme ordinaire, celui dont les actions responsables sont vraisemblablement celles qui dicteront la qualité de l'environ­nement et la viabilité économique dans la durée.

Pour plus ample information, s'adressera :

Le directeur, UNESCO/EPD, 7, place de Fontenoy,

75352 Paris 07, France. Courrier él. : [email protected]

Activités U N E S C O / O R E A L C e n A m é r i q u e latine

Quatre ateliers sur la formation des professeurs de sciences expérimentales

Uruguay, 24 août - 2 septembre 1998

Quatre ateliers sur la formation des enseignants ont été organisés par le

Consejo de Educación Secundaria de la Administración Nacional de Educación Pública (Conseil de l'enseignement secon­daire de l'administration nationale de l'en­seignement public) à Paysandú, Duranzo, Canelones et Montevideo, dans le cadre de la politique nationale d'amélioration de la formation des professeurs de sciences expérimentales du secondaire. Ils étaient organisés en coopération avec l ' U N E S C O / O R E A L C qui ont fourni les

compétences techniques et le matériel de travail nécessaires. L'idée justifiant la tenue de quatre ateliers dans quatre régions administratives du pays était de permettre la participation la plus large possible de manière que 160 enseignants dans l'ensemble du pays pus­sent en profiter. Les participants ont jugé les ateliers constructifs et ils continueront à travailler à l'élaboration de matériels à utiliser sous le contrôle d'une équipe nationale. Les maté­riels terminés seront présentés à une

réunion nationale qui se tiendra en décembre ; après quoi, l 'UNESCO/ O R E A L C s'occupera de les diffuser auprès des ensei­gnants dans d'autres pays de la région.

Pour plus ample information, s'adresser à : Mme Beatriz Macedo,

spécialiste régionale, UNESCO/OREALC, Enrique Delpiano 2058, Casilla 127,

Correo 29, Santiago, Chili. Fax: (56-2) 655.1046

Courrier él. : unesco@unesco:cl

Glimpses of the Blue Caribbean : Oceans, seas, coasts and how they shape us (Dans le bleu des Caraïbes : les océans, les mers, les côtes, comment ils nous façonnent à leur manière) a été produit à l'origine pour servir de matériel d'instruction à l'ate­lier d'EE du Projet de la mer des Caraïbes des Écoles associées de l'UNESCO, accueilli par la Commission nationale de la Trinité-et-Tobago pour l'UNESCO (Tobago, 20-26 juillet 1998). Pour s'en procurer des exemplaires, s'adressera : Sandra Gift, Sub-regio­nal coordinator, U N E S C O / A S P , c/o U N D P , P O Box 812 Port of Spain, La Trinité (Antilles).

vol. XXIII, n° 3/4, 1998

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ACTIVITÉS SOUTENUES PAR L'UNESCO

U N E S C O / P R O A P Activities in the Asia-Pacific RegActivités U N E S C O / P R O A P dans la région Asie-

Pacifique Atelier national sur l'élaboration de matériels

d'enseignement-apprentissage pour la promotion de la culture scientifique et technologique (CST)

Hongkong, Chine, 22-26 juin 1998

Cet atelier a été organisé par l'Asso­ciation pour l'enseignement des

sciences et des mathématiques de Hongkong et l'Université de Hongkong. C'était la deuxième fois qu'un pays organi­sait un atelier national utilisant l'expérience acquise et les produits obtenus lors des ateliers de Lahore (voir Connexion, vol. xxi, n° 4, 1996) et de Manille (4-9 novembre 1997). Un colloque intitulé « Empowering Scientific and Technological Literacy for All - the Chinese context » (Se donner les moyens de promouvoir la culture scienti­fique et technologique pour tous — le contexte chinois) s'est tenu pendant la première journée de l'atelier. Il a rassem­

blé 150 participants et s'est révélé être une grande réussite. L'atelier lui-même, qui comptait 35 participants, tous profes­seurs de sciences dans des établisse­ments publics et privés de Hongkong, a servi à élaborer plusieurs unités de promo­tion de la CST. Un atelier national de suivi sera organisé par l'Académie des sciences de l'éduca­tion de Shanghaï, à Shanghaï, Chine, en décembre 1998. Certains des animateurs de l'atelier de Hongkong y participeront probablement.

Événement annoncé La Conférence Asie-Pacifique sur l'éduca­tion relative la population et à l'environne­

ment : enjeux de l'éducation relative à la population et à l'environnement pour un avenir viable, du 8 au 10 décembre 1998, aux Philippines, est organisée conjointe­ment par le réseau d'éducation en matière de population des Philippines et le réseau d'éducation environnementale des Philippines en collaboration avec le Ministère de l'éducation, de la culture et des sports des Philippines et l ' U N E S C O / P R O A P .

Contact : Annette Guveya, Expert in Basic Education, UNESCO/PROAP, 920

Sukhumvit Road, Bangkok 10110, Thaïlande. Fax : 66-2391.0866

Courrier él /UHBGK

La science pour le peuple - Étude pilote

«r investir de la science et de la tech­nologie dans l'éducation pour tous

en vue du développement rural et de la réduction de la pauvreté » (ou La science pour le peuple) est un projet qui doit être lancé par l 'UNESCO/PROAP, associé au Forum pour la science et la technologie au service de l'éducation rurale et du déve­loppement (FOSTERED) et à l'Indian Institute of Education, à Pune, Inde. Le projet vise à constituer des capacités locales correspondant aux préoccupations et aux besoins éducatifs des gens eux-m ê m e s . Le soutien technique du projet sera assuré par des scientifiques retraités, spécialistes des sciences de la nature et des sciences sociales, qui piloteront des ini­tiatives de formation intensive et de déve­loppement dans les domaines suivants :

• la sécurité alimentaire par la produc­tion et le traitement de denrées alimen­taires

• l'utilisation d'énergies non classiques pour les besoins des familles et des communautés

• la mise à contribution des gens pour mener une enquête sur les savoirs eth­niques et les potentiels naturels locaux en vue de la préservation de biodiversité et du maintien des écosystèmes et aux fins d'activités contribuant au dévelop­pement

• le contrôle des naissances dans les régions rurales où le taux de fécondité élevé constitue un frein au développe­ment

Dans ce dernier domaine, des pro­grammes de motivation et de génération

de revenus accompagnés d'une instruc­tion juridique et politique seront mis en place à l'usage des f e m m e s pour leur don­ner des moyens de maîtriser leur destin. Les f emmes seront en outre instruites de mesures à prendre pour leur propre santé et celle de leur environnement. Le projet sera mis en œuvre dans le cadre du consortium de ressources et de forma­tion du Programme Asie-Pacifique d'édu­cation pour tous (APPEAL).

Pour plus ample information, s'adresser à : Ms Lucille Gregorio,

UNESCO/PROAP, PO Box 967, Prakanong, Bangkok 10110,

Thaïlande Fax : (66-2) 3910866 Courrier él. : UHBGK

Le rapport final de l'Atelier régional de formation sur l'éducation pour un avenir viable (Bangkok, Thaïlande, 17-21 novembre 19971 organisé par ¡'Institute for the Promotion of Teaching Science and Technology (Institut pour la promotion de l'enseignement des sciences et de la technologie) (IPST), Bangkok, en coopération avec l'UNESCO/PROAP et le PNUE, est paru. Pour se le pro­curer, s'adresser à : M s Lucille Gregorio, coordinator a.i. A P P E A L , U N E S C O / P R O A P , Box 967, Prakanong Post Office, Bangkok 10110, Thaïlande. Fax : 391-0866 Courrier él : U H B G K

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ACTIVITÉS SOUTENUES PAR L'UNESCO

P L A N E T - Package Learning Materials on the Environment

(Mallette pédagogique d'éducation à l'environnement)

Le programme P L A N E T a été conçu et

lancé en 1997 par le Centre culturel

Asie/Pacifique pour l ' U N E S C O (ACCU) en

collaboration avec des spécialistes de l'al­

phabétisation, de l'environnement et de

l'animation dans la région de l'Asie et du

Pacifique et avec l ' U N E S C O / P R O A P . Lors

de la réunion tenue en 1997 pour planifier

le programme régional d'alphabétisation

de l 'ACCU en Asie et dans le Pacifique,

c'est la pollution de l'eau, un des sujets de

préoccupation les plus graves des gens de

la région dans le domaine de l'environne­

ment, qui a été choisie c o m m e premier

thème de la série PLANET.

Il y a dans la région Asie/Pacifique plus de

600 millions d'analphabètes, dont les deux

tiers sont des f e m m e s . La plupart vivent

dans des régions rurales dépourvues

d'équipements éducatifs appropriés. Faute

d'informations scientifiques sur l'environ­

nement, ils ont pu, sans le savoir, mettre

celui-ci trop fortement à contribu­

tion, avec des répercussions

négatives non seulement sur le

cadre naturel mais aussi sur la

santé des gens et sur les condi­

tions d'existence. Il est, dès lors,

capital d'amener les gens à inflé­

chir leurs valeurs et leurs c o m ­

portements dans le sens d'une

plus grande attention à l'environ­

nement. C e programme est

conçu pour convaincre les gens

de l'importance d'une bonne ges­

tion de l'environnement et des

rapports entre entre les humains

et la nature.

Les objectifs de P L A N E T 1 sont

les suivants :

• susciter une prise de

conscience de l'importance de

l'eau et du fait que nous fai­

sons partie de la nature

• élever le niveau d'alphabétisa­

tion

• transmettre des connais­

sances scientifiques simples

sur l'eau

• préconiser des mesures concrètes à

prendre pour maintenir la pureté de

l'eau

• amener les gens à bien comprendre

qu'ils se doivent de conserver la pureté

de l'eau dans l'intérêt de tous les êtres

vivants de la planète et celui des géné­

rations futures

P L A N E T 1 contient les éléments suivants :

une affiche intitulée Think and act for our

planet of water (Penser et agir pour notre

planète d'eau) qui compare les actes posi­

tifs et négatifs accomplis dans la vie quoti­

dienne par rapport à l'eau ; une vidéo,

Mina's village and the river (Le village de

Mina et la rivière), qui expose les causes et

les effets de la pollution de l'eau et les

méthodes permettant de la prévenir ; un

fascicule intitulé Our water, our life (Notre

eau, notre vie) qui met en lumière l'impor­

tance de l'eau d'un point de vue scienti­

fique et indique des actes concrets qui per­

mettent de conserver une eau pure et

saine.

Divers autres problèmes environnemen­

taux sont retenus c o m m e thèmes de la

série ; tous les semestres, ils feront l'un

après l'autre l'objet d'une nouvelle mal­

lette.

Pour-tous renseignements,

s'adresser à : Asia/Pacific Cultural Centre

for UNESCO (ACCU), Japan Publishers

Building, N° 6 Fukuromachi, Shinjuku-ku,

Tokyo 162-8484, Japon.

Fax : +81-3-3269.4510.

Courrier él. : [email protected]

h ttp://www. accu, or.jp

Matériel d'enseignement des sciences de la mer pour les écoles du Pacifique Sud

un projet de l'UNESCO

En 1990, une réunion a été organisée à

l'Université James Cook, Townsville,

North Queensland (Australie), sous les

auspices de la Commission nationale aus­

tralienne pour l ' U N E S C O et avec le soutien

de l'AIDAB pour débattre de l'opportunité

d'inclure dans les programmes de l'ensei­

gnement secondaire des matériels sur le

milieu marin. Une libre discussion, qui a

apporté beaucoup d'éléments d'informa­

tion, a ainsi eu lieu entre des représentants

des pays suivants : îles Cook, Fidji, Kiribati,

Papouasie-Nouvelle-Guinée, îles Salomon,

Tonga, Vanuatu et Samoa occidentales.

Des observateurs étaient en outre venus

d'UNESCO/Djakarta et de Nouvelle-

Zélande. L'apport australien émanait de

l'Université James Cook, mais aussi de

l'Australian Institute of Marine Science et

du Parc de la Grande barrière de corail.

A l'issue des débats, il a été décidé de pro­

duire une série de fascicules à l'usage des

élèves sur des sujets spécifiques mettant

en relief la grande diversité des milieux

marins et côtiers qu'on rencontre dans les

pays insulaires du Pacifique.

La production de la série, qui comprend les

apports des pays participants et la mise à

l'essai dans les îles elles-mêmes, a bénéfi­

cié d'un soutien généreux de l'AIDAB et a

été l'occasion de nouer des contacts

inédits entre des spécialistes des sciences

de la mer, des spécialistes de l'éducation

et des enseignants des îles. Chaque fasci­

cule contient des textes, des questions,

des activités et des projets. Les fascicules

peuvent être utilisés dans le cadre d'un tra­

vail en classe de type classique ou suivant

une démarche pédagogique plus centrée

sur l'élève dans la mesure où-ils s'adres­

sent directement à lui. Le matériel incor­

pore aussi bien des savoirs locaux et tradi­

tionnels que des éléments d'information

récents recueillis par les sciences de la

mer. A chaque fascicule destiné aux

élèves correspond un guide de l'ensei­

gnant qui est essentiellement le m ê m e

livre mais avec des pages de couleur diffé­

rente qui contiennent des notes, des ques­

tions, des activités, des projets intercalés à

l'usage de l'enseignant.

10 Vol. XXIII, n° 3/4, 1998

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ACTIVITÉS SOUTENUES PAR L'UNESCO

. Pacific Islands : Origin and Ecology

(Les îles du Pacifique : origine et écologie) -

par David Hopley et John O'Brien (84 p., 1993)

. Tropical Shorelines: Biology and Ecology (Le littoral tropical :

biologie et écologie) - par John Collins (75 p., 1994)

. Corals and Coral Reefs (Coraux et récifs de corail) - par Barbara

Musso et E m m a Hutchinson (75 p., .1996)

. Mangroves:

Ecology of Intertidal Forests

(Les mangroves : écologie des forêts intertidales) - par Brett

Moloney et Marcus Sheaves (92 p., 1995)

. Oceanography & Plankton (Océanographie et plancton) -

John Collins (50 p., 1995)

. Caring for the Sea: Fisheries and the Marine Environment

(Prendre soin de la mer : les pêches et le milieu marin) -

LeonZann (98 p., 1995)

Chacun des guides de l'enseignant contient deux des titres

ci-dessus. Ils sont groupés c o m m e suit :

• Les îles du Pacifique et le littoral tropical - Guide de l'en­

seignant 1

• Les coraux, les récifs de corail et les mangroves - Guide 2

• Océanographie et plancton et prendre soin de la mer -

Guide 3

Pour tous renseignements sur le matériel disponible,

s'adresser à : Australian National Commission for UNESCO,

International Organisations Branch, Dept of Foreign Affairs

and Trade, Administrative Bldg, Parkes,

ACT2600, Australie. Fax : (61-6) 261.22.72

Conférence régionale du Pacifique sur T E E et la formation

Suva, Fidji, 29 juin - 3 juillet 1998

Cette conférence régionale a été orga­

nisée par le South Pacific Regional

Environmental Programme (SPREP) et

l'Université du Pacifique Sud (USP) en col­

laboration avec Pacific Resources for

Education and Learning (PREL). Plus de

vingt États de la région, ainsi que

l 'UNESCO, le P N U E , le W W F , des établis­

sements d'enseignement et des orga­

nismes bailleurs de fonds étaient représen­

tés à cette conférence qui a rassemblé plus

de 120 participants. Première du genre à

être axée sur l'EE dans la région du

Pacifique, elle a été officiellement déclarée

ouverte par le vice-Premier ministre et le

ministre de l'éducation des Fidji.

Le thème principal de la conférence était

« Se relier, apprendre et vivre pour un ave­

nir durable ». Ses principaux objectifs

étaient les suivants :

• examiner les besoins de formation

actuels et futurs des régions en matière

d 'EE et discuter des buts et objectifs

d'un renforcement des moyens qui leur

sont consacrés

• définir des stratégies et élaborer un pro­

cessus de suivi visant à répondre aux

buts et aux objectifs établis

• fournir les moyens de créer les capaci­

tés requises en éducateurs, formateurs

et élaborateurs de programmes

• constituer un réseau régional complet

• militer en faveur de l'inscription de

thèmes environnementaux de dimen­

sion mondiale dans l'EE et dans les pro­

g rammes de formation

La conférence comportait des séances

plénières, des groupes de travail, des

séminaires, des séances consacrées aux

liaisons, d'autres à des exposés, ainsi

qu'une foire-exposition ouverte au public.

Un des temps forts de la conférence a été

la présentation des rapports des pays par

des participants donnant le détail des acti­

vités d 'EE, notamment des campagnes de

sensibilisation, et indiquant les questions,

les problèmes, les contraintes et les solu­

tions possibles pour demain.

Les principaux résultats de la conférence

ont été :

• un plan stratégique régional identifiant

des liaisons avec des programmes et

activités existants ainsi que des proces­

sus d'exécution de programmes répon­

dant aux objectifs nationaux et régionaux

en matière d'EE et de formation, y com­

pris l'assistance technique et financière

• la décision d'établir un réseau complet

d 'EE et de formation dans le Pacifique,

avec désignation de contacts, de parte­

naires et d'organisations appelées à y

collaborer

• la poursuite de l'élaboration et du déve­

loppement des modules de programme

scolaire pour les écoles du Pacifique

• le compte rendu des débats et le rap­

port final de la conférence

A u titre du suivi de la conférence, il a été

décidé que tous les éducateurs dans le

domaine de l'environnement du Pacifique

devaient recevoir C O N N E X I O N .

Pour plus ample information,

s'adresser à : The Director, UNESCO

Office for the Pacific,

PO Box 5766, Matautu-uta PO, Apia,

Samoa. Fax : (685)22-253

Courrier él. : [email protected]

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ACTIVITES AUTOUR DU MONDE

Forum scientifique international des jeunes à Londres

Royaume-Uni

La London International Youth Science

Fortnight (Quinzaine scientifique

internationale des jeunes de Londres) était

l'enfant spirituel du regretté Philip S .

Green. Animé de la volonté de surmonter

les sentiments d'animosité engendrés par

la guerre, en 1959 il démarra un pro­

g r a m m e coordonné touchant une demi-

douzaine de pays d'Europe ; il était fondé

sur les sciences en vertu de l'idée que

c'est des intérêts communs que naissent

les amitiés les plus solides.

Le but poursuivi, à travers des confé­

rences, des séminaires, des visites d'éta­

blissements de recherche, etc., était de

mettre la science en perspective et d'inci­

ter les jeunes participants à prendre

conscience des besoins du m o n d e et de

ce qui se passait dans des disciplines

autres que celle qu'ils étudiaient.

Dans un laps de temps relativement court,

la Quinzaine de la science suscita un inté­

rêt grandissant dans tout le Royaume-Uni

et la réunion s'institutionnalisa progressi­

vement Au début des années 60, le

champ de participation dépassa les fron­

tières de l'Europe, d'abord à travers

l'Atlantique en atteignant les États-Unis et

le Canada Le Moyen-Orient, le sous-conti-

nent indien et les pays de la bordure asia­

tique du Pacifique ne tardèrent pas à être

représentés aussi et le programme prit

une ampleur accrue.

A u cours de ses quatre décennies d'exis­

tence, la structure de la réunion et ses par­

ticipants n'ont cessé de changer. Tous les

ans, une série de séminaires est présen­

tée par d'anciens participants âgés de

moins de trente ans. Avec l'intérêt gran­

dissant qu'elle suscitait dans le monde , la

réunion a acquis un caractère véritable­

ment international, si bien qu'en 1998,

guère plus de 15 % de ceux qui y partici­

pent font leurs études en Grande-

Bretagne, les 85 % restants venant des

cinq continents.

Le Forum scientifique n'accepte que des

étudiants qui ont été désignés par une

source acceptée, telle qu'un ministère de

l'éducation, un établissement d'enseigne­

ment respecté, des associations d'ensei­

gnants, des organisations d'éducation

scientifique non formelle, etc. Le niveau

des participants est extrêmement élevé ; il

équivaut en effet au niveau requis pour

l'admission dans une université euro­

péenne.

Le Forum scientifique a ainsi suscité l'in­

térêt et bénéficié de l'appui de n o m ­

breuses personnalités phares de la

science et de la politique. Il y a actuelle­

ment une trentaine de vice-présidents qui

sont ressortissants de-dix pays (Afrique du

Sud, Belgique, Espagne, États-Unis,

Indonésie, Irlande, Malaisie, Nouvelle-

Zélande, Portugal et Royaume-Uni). Le

président honoraire est le P r Brian

Johnson de l'Université de Cambridge. A u

nombre de ses prédécesseurs on ne

compte pas moins de quatre prix Nobel

(Sir John Cockrott, Sir Lawrence Bragg,

Sir Joseph Rotblat et Lord Porter).

Le Forum rassemble quelque trois cents

étudiants en sciences parmi les plus

brillants du monde , âgés de 17 à 22 ans,

dont beaucoup sont lauréats de prix natio­

naux remportés dans des foires de la

science et autres concours, et tous ont

franchi avec succès les épreuves de sélec­

tion organisées dans leur pays d'origine.

Le programme se propose de mettre la

science en perspective et s'articule en une

série de conférences données devant tous

les participants, auxquelles s'ajoutent des

conférences spécialisées et des sémi­

naires, et enfin des visites d'établisse­

ments universitaires, industriels et de

recherche.

Le Forum scientifique international des

jeunes de Londres est le principal rassem­

blement mondial de jeunes scientifiques

organisé chaque année. Les cinq conti­

nents y sont représentés annuellement,

avec le concours et le soutien financier des

pouvoirs publics, des associations d'ensei­

gnants, des centres de recherche et de

l'industrie des pays des participants. Le

programme du Forum scientifique de 1999

(28 juillet - 11 août), qui marquera son

quarantième anniversaire, présentera la

science et ses applications dans une

double optique, universitaire et indus­

trielle.

Pour obtenir les derniers détails

du programme,

les prospectus d'information,

le détail des droits de participation et

les formulaires d'inscription,

veuillez vous adresser à :

Mrs Jan Lovett, Assistant Director,

London International

Youth Science Forum,

P.O. Box 63, Orpington, Kent,

BR6 6NS, Royaume-Uni.

Tel : + 44 1689 862296

Fax : + 44 1689 852970

Courrier él. : [email protected]

Global Environmental Facility -Small Grants Programme (GEF/SGP)

Tirana, Albanie

Le Global Environmental Facility —

Small Grants Programme (Service

environnemental mondial — Programme

de petits dons), qui vise à fournir des

moyens de financement à des organisa­

tions établies dans le cadre des c o m m u ­

nautés (OCC) et à des O N G , vient tout

juste d'entrer en activité en Albanie.

Lancé en 1992 par le P N U D , le G E F / S G P

octroie des dons pouvant atteindre 50 000

$ É. -U. et d'autres formes de soutien aux

O C C et aux O N G pour des activités qui

s'attachent à résoudre des problèmes

locaux liés aux enjeux environnementaux

de la planète, c o m m e la biodiversité, la

modification du climat, les eaux internatio­

nales, la détérioration de la couche

d'ozone et celle des sols.

Le programme fonctionne en partant du

principe que les gens prennent en main la

protection de leur environnement lorsqu'ils

s'organisent pour prendre des mesures,

ont une certaine maîtrise de l'accès à la

base de ressources naturelles, disposent

de l'information et des connaissances

nécessaires et sont convaincus que leur

bien-être social et économique dépend

d'une saine gestion des ressources à long

terme. En s'employant à sensibiliser le

public, à bâtir des partenariats et à pro­

mouvoir le dialogue dans le champ des poli­

tiques, le G E F / S G P s'efforce de créer dans

les pays un environnement plus propice à

la réalisation d'un développement durable

et au traitement des problèmes de dimen­

sion mondiale liés à l'environnement.

12 Vol. XXIII, n° 3/4-, 1998

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ACTIVITÉS AUTOUR DU MONDE

Le programme à pour principaux objectifs :

• de faire la démonstration de stratégies

et de technologies appliquées au niveau

des communautés et qui sont de nature

à atténuer les menaces pesant sur l'en­

vironnement de la planète pourvu

qu'elles soient généralisées à temps

• de tirer les leçons de stratégies et d'in­

novations appliquées au niveau des

communautés par des organisations

locales, des O N G , des gouvernements

International W o m e n in Science and

Engineering (Internationale des f e m m e s

de science et des f e m m e s ingénieurs)

(IWISE) est un projet multidisciplinaire de

l'Institut international de physique théo­

rique et appliquée (IITAP) de l'Université

de l'État d'Iowa. Il bénéficie du soutien de

l 'UNESCO et est administré conjointement

avec le Program for W o m e n in Science

and Engineering (Programme pour les

f e m m e s de science et les f e m m e s ingé­

nieurs) à l'Université de l'État d'Iowa.

Le programme IWISE s'emploie à rehaus­

ser la condition des scientifiques f e m m e s

et les aide à améliorer leur situation dans

leur propre pays au travers de pro­

grammes de formation dans des universi­

tés des États-Unis et de soutiens accordés

à des projets m e n é s en collaboration. Les

vecteurs de son action sont les suivants :

Le Ha'apai Conservation Area Project

(Projet de zone de conservation de

Ha'apai) (HCAP) fait partie du South Pacific

Biodiversity Conservation Programme

(Programme de conservation de la biodi­

versité du Pacifique Sud) (SPBCP), basé à

Apia, S a m o a . Suite à une proposition du

royaume de Tonga, la totalité du groupe

d'îles de Ha'apai — qui s'étend sur plu­

sieurs milliers de kilomètres carrés — a

été classée zone de conservation.

Les projets de zone de conservation sont

des dispositifs de gestion des ressources

incorporant des activités de développe­

ment qui mettent en valeur l'environne­

ment naturel tout en veillant au bien-être

des propriétaires des ressources locales et

des communautés locales. Leur finalité

hôtes, des organismes d'aide au déve­

loppement, etc.

• de constituer des partenariats et des

réseaux d'intervenants locaux pour sou­

tenir et renforcer la capacité des c o m ­

munautés, des organisations qui y sont

implantées et des O N G de s'attaquer

aux problèmes de l'environnement et

de promouvoir un développement

durable.

Depuis son lancement, le G E F / S G P a

• Soutien à la recherche — pour se tenir

informé des derniers progrès scienti­

fiques, acquérir de nouvelles compé­

tence en matière de recherche, mener

des recherches en collaboration avec

des scientifiques américains, former.

des réseaux avec des personnes opé­

rant dans des domaines pertinents et

utiliser les resources de la bibliothèque

et du laboratoire.

• Formation de l'esprit d'initiative et de décision (leadership) — à travers la

sollicitation de dons, la constitution

d'une équipe, le travail avec des parte­

naires internationaux, une communica­

tion efficace, la résolution des conflits,

la négociation et la constitution de

réseaux professionnels.

• Des projets en collaboration — par

l'application de compétences scienti-

Tonga

essentielle est de préserver et de renfor­

cer la biodiversité. Ils se différencient de la

notion occidentale de parc national ou de

réserve d'État par l'acceptation du besoin

qu'ont les communautés insulaires de

continuer à utiliser leur environnement

naturel.

Les activités du projet ont débuté en juin

1995 ; elles ont consisté jusqu'à présent

en un travail de sensibilisation de la popu­

lation, d'éducation des communautés ,

d'enquêtes sur les ressources de planta­

tion d'arbres et de promotion de l'écotou­

risme.

Des fonds ont été obtenus pour créer le

Centre de démonstration environnemen­

tale dé Ha'apai qui fera fonction de point

focal du projet et permettra de mieux faire

financé plus de 800 projets dans le m o n d e

entier ; le programme fonctionne actuelle­

ment dans 45 pays.

Pour plus ample information,

s'adresser à : Jamarber Maltezi,

GEF/SGP National Coordinator in Albania,

UNDP, Rr. Deshmoret e 4 Shkurtit,

Villa 35, Tirana, Albanie.

Fax : + 355-42-34448

fiques au traitement de problèmes

locaux et régionaux, la conception et la

conduite de recherches effectuées en

équipe, la mise au point de mécanismes

de soutien des scientifiques f e m m e s , la

promotion de programmes de tutorat au

bénéfice de filles, et en facilitant les liai­

sons avec des O N G .

Par ailleurs, IWISE organise durant l'été un

programme de « leadership » pour des can­

didates de niveau postdoctoral ; le dernier

en date aeuheudu22juinau16août1998.

Pour plus ample information,

s'adressera : Dr Mary Ann Evans,

210 Lab of Mechanics,

Iowa State University, Ames,

Iowa 500011, États-Unis.

Tel : 515-294-5883. Fax : 515-294-8627

Courrier él. : [email protected]

comprendre au public l'impact des pro­

blèmes environnementaux sur les modes

de vie axés sur la subsistance dans les îles

du Pacifique. U n certain nombre de

vitrines éducatives ont déjà été aména­

gées et les écoles y organisent des visites.

Avec un complément de matériels éduca­

tifs, actuellement en cours d'obtention, le

Centre pourra devenir une mine de res­

sources pour les étudiants locaux.

Pour plus ample information, s'adresser à :

Conservation Area Support Officer,

Ha'apai Conservation Area Project,

Pangai, Ha'apai, Tonga.

Tel/Fax : (676) 60289.

International W o m e n in Science and Engineering (IWISE)

États-Unis

Projet de zone de conservation de Ha'apai (HCAP)

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ACTIVITES A U T O U R D U M O N D E

Science Education for Public Understanding (SEPUP) Éducation scientifique tournée vers le public

États-Unis

Le Science Education for Public

Understanding Program (Programme

d'éducation scientifique tournée vers le

public) (SEPUP) du Lawrence Hall of

Science de l'Université de Californie, à

Berkeley, élabore des matériels d'ensei­

gnement scientifique, dont la qualité est

reconnue dans tout le pays, qui sont axés

sur des problèmes concrets rencontrant

un écho dans le vécu courant de la popula­

tion scolaire d'aujourd'hui en sa diversité.

La finalité du programme est de promou­

voir la culture scientifique par une investi­

gation active portant plus particulièrement

sur l'utilisation des éléments de preuve

concrets et de l'interaction transaction­

nelle dans la prise de décisions à caractère

public. Le S E P U P contribue aussi à l'amé­

lioration de la qualité de l'enseignement

des sciences en mettant en valeur le rôle

du professeur de sciences c o m m e anima­

teur de l'éducation à l'école et dans la

communauté.

• Les modu les S E P U P — chaque

module est une série d'activités appa­

rentées conçues pour les classes du

secondaire. Les activités appliquent des

démarches de résolution de problèmes

par investigation à un apprentissage qui

met en valeur l'importance de la prise

de décisions fondées sur des éléments

de preuve. Chaque module contient des

matériels permettant d'effectuer les

activités, des pages destinées aux étu­

diants et du matériel d'information et

d'instruction destiné au professeur.

• La problématique, la preuve et vous —

Destiné aux classes de 8 e ou 9 e année,

ce cours comprend des concepts, des

processus et des techniques scienti­

fiques qui se rapportent à des éléments

du vécu concret des élèves. Les problé­

matiques que le cours met en exergue

- l'utilisation de l'eau et la sécurité ; la

science des matériaux et l'évacuation

des déchets ; l'énergie ; l'impact sur

l'environnement — ont de l'importance

pour les élèves en tant que personnes

et en tant que m e m b r e s de leur collecti­

vité locale. Le cours comporte un pro­

g r a m m e d'évaluation intégré reposant à

la fois sur une recherche et sur l'apport

du professeur C o m m e le cours et le

système d'évaluation qui lui est incor­

poré ont été élaborés simultanément,

les concepts, les savoir-faire et l'évalua­

tion forment ensemble la trame des

matériels. L'évaluation fournit une infor­

mation en retour qui est pertinente,

opportune et compréhensible pour les

professeurs, les élèves, les parents et

les administrateurs.

Les produits chimiques, la santé, l'environnement et m o i ( C H E M ) . C H E M est un programme scientifique

axé sur des questions spécifiques, dont

toutes les unités ont trait à des pro­

blèmes de société. Il se compose d'une

série de 15 unités d'enrichissement

conçues pour ménager à des enfants de

4 e , 5 e et 6 e années des expériences qui

les aident à comprendre :

- la nature des produits chimiques et la

façon dont ils interagissent avec l'envi­

ronnement

- c o m m e n t rassembler, traiter et analy­

ser des informations

- c o m m e n t utiliser des preuves scienti­

fiques c o m m e bases de décisions

concourant à une façon de vivre

- c o m m e n t l'étude des sciences et des

mathématiques peut être une partie

productive et pertinente de leur vie

Plus de 50 professeurs de sciences ont

coopéré avec le personnel du S E P U P tout

au long de l'élaboration de ce programme

qui met l'accent sur l'investigation et

l'usage de la preuve.

Chaque activité est focalisée sur un seul

concept et est aisément reliable à des

attentes dont le programme de sciences

est l'objet au niveau local, à l'échelon de

l'État et au niveau national. Les unités uti­

lisent des articles d'usage courant à la mai­

son ou dans la classe, l'accent étant mis

sur l'expérience vécue directement par

l'apprenant. Le but poursuivi est de procu­

rer des expériences d'enseignement et

d'apprentissage positives et productives

tendant à inciter les maîtres à intégrer

cette instruction scientifique reposant sur

l'expérience à leur plan général d'ensei­

gnement.

Le programme récemment amélioré

C H E M - 2 se compose d'un manuel de l'en­

seignant imprimé qui contient les matrices

de toutes les fiches d'activités des élèves

recommandées, une trousse d'outils per­

mettant d'intégrer C H E M à l'ensemble du

programme enseigné et un kit de maté­

riels et d'accessoires.

Pour plus ample information,

s'adresser à : SEPUP, Lawrence Hall

of Science, University of California at

Berkeley, Berkeley, CA 94720-5200,

États-Unis.

Fax : (510)642-3131. Courrier él. :

[email protected] Site web :

www. Ih s. berkeley. edu/SEPUP

Pensée mondiale, action locale Une initiative personnelle au service de l'environnement

La Blanchisserie automatique saoudienne (Riyadh, Arabie Saoudite)

La Blanchisserie automatique saou­

dienne a été créée en 1979 à

Riyadh, Arabie Saoudite. A u cours de m a

première année à Riyadh, j'avais voulu

planter des arbres et des massifs de

fleurs à l'intérieur et autour de l'usine et

de la zone résidentielle. La difficulté

était qu'il n'y avait P A S D ' H U M U S . Rien

que dix mille ans de poussière accumu­

lée, et, 30 c m au-dessous, la roche

brute. Donc, dans de la terre achetée

sur place, on fit 40 trous et on planta des

arbres. A la surprise générale, ils prirent

racine.

Il y avait un autre problème : la rareté de

l'eau. L'eau provient de notre propre

puits, foré à 130 mètres de profondeur,

et elle est dessalée avant d'entrer dans

l'usine. Étant donné notre forte consom­

mation d'eau (200 000 litres par jour),

nous avons décidé de recycler l'eau de

lessive afin de pouvoir planter davantage

de plantes, de buissons et d'arbres. Il fal­

lait pour cela collecter l'eau usée, la trai-

14 Vol. XXIII, n° 3/4, 1998

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CENTRES STEE

ter pour en retirer les impuretés et ins­

taller un système de pompage pour irri­

guer tout le réseau — ce qui n'était pas

facile car nous devions stocker l'eau de

trois jours de lessive. En construisant

l'installation de stockage, nous avons été

amenés à moderniser la tuyauterie ; ¡I fal­

lait en effet corriger les variations de

pression de l'eau avec des soupapes de

régulation ; intaller des robinets à pres­

sion permettait aussi de réduire sensi­

blement la consommation d'eau ; enfin

en installant des compteurs d'eau sur

chaque ligne, nous pouvions exercer un

contrôle efficace sur notre consom­

mation.

Nous avons donc dessiné et construit

notre propre installation de recyclage qui

permet de recycler un supplément de

20 % d'eau pour les chasses d'eau et

d'économiser l'eau Baladiah* « du gou­

vernement » en la réservant aux usages

domestiques. Pour les eaux d o m e s ­

tiques usées — qui représentaient 155

litres/jour, contre 250 litres en Europe ou

450/500 litres au Moyen-Orient — et les

eaux d'égoût, nous avons conçu et

construit un système de collecte de l'eau

qui filtre l'eau pure. Cette eau est mélan­

gée avec l'eau de lessive usée et p o m ­

pée pour l'arrosage des arbres, des

plantes et des buissons — nous en

avons planté 10 000 au cours des neuf

dernières années, si bien que mainte­

nant nous manquons de place ! Nous

fournissons aussi gratuitement cette eau

d'irrigation à nos voisins, trop heureux de

pouvoir économiser leur propre réserve

d'eau. Par ailleurs, nous nous s o m m e s

organisés pour rassembler tous les

déchets de nourriture des deux cuisines

qui préparent les repas des 150

employés. Ils sont compostés et mêlés à

la cendre laissée par l'incinération des

déchets de papier et d'emballages, puis

le tout sert d'engrais pour le sol.

D e m ê m e , nous recyclons environ 250

kg de porte-manteaux utilisés pour le

nettoyage à sec et récupérés auprès de

nos clients.

Dans notre nouvelle usine de Djeddah et

son magasin, nous avons décidé de rem­

placer le nettoyage à sec par un nouveau

procédé, appelé « nettoyage humide »,

qui respecte davantage l'environnement

et peut être appliqué à 7 0 % des matières

traitées par le nettoyage à sec. Nous

avons, en outre, installé un système

d'éclairage qui économise de l'énergie

dans notre magasin, lequel ne consomme

pas plus d'électricité que l'une quel­

conque de nos boutiques de Djeddah,

pourtant trois fois plus petites.

Enfin, notre société édite depuis 1990 un

calendrier annuel en utilisant des formes

originales d'œuvres d'art. Après avoir

consacré tant d'énergie et d'imagination

à la gestion de l'environnement de la

Blanchisserie automatique saoudienne,

l'idée m'est venue de mettre à contribu­

tion le talent des enfants de l'école bri­

tannique locale pour créer notre calen­

drier 1997 avec des œuvres évoquant la

protection de l'environnement. La réac­

tion de l'école britannique a été i m m é ­

diate ; nous avons m ê m e reçu tant de

peintures (142) que nous avons monté

une exposition à Riyadh pendant le mois

du Ramadan. Cinq d'entre elles ont été

sélectionnées pour le calendrier 1997,

qui a été imprimé et diffusé à 50.000

exemplaires. Nous avons réédité l'expé­

rience en 1998 et comptons la pour­

suivre dans l'avenir. Les travaux des

élèves figureront aussi sur d'autres sup­

ports, tels que les factures, les en-têtes

de lettres, les sacs d'emballage, etc.

A la réflexion, je m e demande pourquoi

d'autres entreprises n'en feraient pas

autant. Ce ne sont pas les sociétés qui

manquent, ni les occasions de faire de la

publicité. En demandant aux écoliers

d'exprimer leurs pensées sous forme

artistique, nous les invitions en fait à tirer

les leçons des erreurs de leurs s e m ­

blables. Les peintures contribuent aussi

à faire prendre conscience à ceux qui ne

savent pas, tout en servant de rappels à

ceux qui ont tendance à oublier.

Je voudrais demander à toutes les entre­

prises de réfléchir aux possibilités

qu'elles ont de sensibiliser les millions

de gens qu'elles peuvent toucher aux

questions et aux problèmes qui surgis­

sent sur la planète Terre, et d'agir en

conséquence. Il y a certes beaucoup de

sociétés et de particuliers qui apportent

leur contribution à des causes n o m ­

breuses et variées, mais ¡I faudrait en

faire davantage.

Pour plus ample information,

s'adresser à :

Andrew Sharpe, General Manager,

Saudi Automatic Laundry,

PO Box 58002, Riyadh 11594,

Arabie Saoudite.

Fax : 463.1579

* Eau locale ou municipale

Centro de Ciencias do Rio Grande do Sul (CECIRS)

Brésil

Le CECIRS (Centre scientifique du Rio

Grande do Sul), qui fait partie du

Département de pédagogie du Secrétariat

d'État à l'éducation, a été créé en 1965.

Son principal objectif est d'améliorer l'en­

seignement des sciences et des mathé­

matiques dans les écoles. Au cours de ses

32 années d'activité, le CECIRS n'a eu de

cesse d'élaborer des stratégies profitables

aux étudiants et aux enseignants dans une

constante recherche des moyens d ' a m é ­

liorer la qualité de l'enseignement des

sciences.

Dans ce contexte, il a publié en 1996 trois

documents à l'appui d'activités extrasco­

laires, destinés aussi à informer le public

du travail accompli par les élèves et les

professeurs du CECIRS pour populariser la

science. En 1997, les quatre documents

suivants ont été édités pour être distribués

dans les écoles et autres établissements

d'enseignement.

• Clubes de Ciências — Criação,

Funcionamento, Dinamização (Com­

ment créer, dynamiser et faire fonction­

ner des clubs de sciences) (voir

Publications)

• Programa Estadual de Feiras de

Ciências do Rio Grande do Sul

(Programme de foires des sciences de

l'État de Rio Grande do Sul) (voir

Publications)

• Materiais para o Ensino de Ciências do

1° Grau (Matériels d'enseignement des

sciences en première année)

• E m Debate : Cientificidade e Educação

e m Ciências (Scientificité et enseigne­

ment des sciences : un débat)

Ces documents

(uniquement en portugais)

peuvent être obtenus sur demande écrite, précisant l'usage qui en sera fait,

à l'adresse suivante :

CECIRS — Centro do Ciencias do Rio

Grande do Sul, Caixa postal 9083, CEP :

90.042-970, Porto Alegre/RS, Brésil.

Fax : (051)225-4378/225-8626.

Connexion 1

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LE FAIRE ET LE FAIRE SAVOIR

Centre d'éducation environnementale de Palestine (EECP)

En septembre 1998, l'Église évangé-

lique luthérienne de Jordanie et de

Palestine, par l'intermédiaire de son pro­

g r a m m e Children for the Protection of

Nature in Palestine (Les enfants pour la

protection de la nature en Palestine)

(CPNP), a inauguré le Centre d'éducation

environnementale de Palestine (Environ-

mental Education Center in Palestine —

EECP) dans le cadre de ses activités d'édu­

cation pour une prise de conscience et un

engagement actif. La fonction du centre

est d'offrir un lieu de rencontre aux étu­

diants, aux enseignants et au public, en

m ê m e temps que de promouvoir les

concepts de l'éducation environnementale

et des activités éducatives dans l'intérêt

de la préservation de la nature.

Ses objectifs sont notamment :

• de contribuer à la création d'un m u s é e

d'histoire naturelle en Palestine

• de servir de base d'action pour la pro­

tection de la nature et de centre d'ob­

servation des oiseaux

• de fournir des auxiliaires pédagogiques

pour l'éducation environnementale

• de servir d'enceinte et de foyer d'un

réseau d'échanges et de coopération

aux niveaux local, régional et internatio­

nal

• de promouvoir un écotourisme respon­

sable en Palestine

Le Centre comprend les sections sui­

vantes :

• le m u s é e d'histoire naturelle, doté

d'une collection de plus de 2 500 speci­

m e n s de fossiles, de roches, de faune

et d'un herbarium

• l'exposition sur l'environnement • a m é ­

nagée avec le concours du Fonds euro­

péen du patrimoine naturel (Euro-

nature), Allemagne

• le laboratoire informatique

• le jardin botanique (en cours d 'aména­

gement) qui se composera de quatre

parties

• l'étang aux oiseaux

• les arbres méditerranéens

• les arbres bibliques

• la classe en plein air

• une bibliothèque spécialisée (en projet)

qui contiendra un fonds documentaire

mais aussi audiovisuel sur l'environne­

ment et qui servira de centre de docu­

mentation à l'usage des chercheurs,

des éducateurs, des étudiants et des

institutions pertinentes.

Des plans sont en cours d'établissement

en vue de la construction d'un bâtiment

supplémentaire qui abritera notamment

une salle d'audiovisuel, une bibliothèque

spécialisée et des salles réservées à des

activités expérimentales.

Pour plus ample information,

s'adresser à :

Imad F. Atrash, Director EECP,

The Evangelical Lutheran Church,

PO Box 14076, Jerusalem Est,

Israël.

Fax : 02.62.85.764

L e faire et le faire savoir Des expériences simples

pour rendre la science plus proche Inde

Lieu. Kalyan et Ambernath, État de

Maharashtra.

Groupes cibles, élèves de trois classes

secondaires (12-14 ans) d'établisse­

ments enseignant en anglais et dans la

langue locale.

Présentation. Kalyan et Ambernath sont

des banlieues en expansion rapide de

Mumba i (Bombay). Dans les écoles, l'en­

seignement des sciences se fait sur un

m o d e routinier et théorique et, à peu de

chose près, sans travaux pratiques.

Aussi a-t-on pensé qu'une approche plus

concrète éveillerait l'intérêt des élèves

et les inciterait à faire l'effort de c o m ­

prendre. Le Centre scientifique de

Kalyan a donc mis au point un projet

visant à obtenir l'assimilation de notions

scientifiques de base à travers leurs

applications pratiques dans la vie quoti­

dienne. Il visait aussi à procurer des indi­

cations sur le degré d'assimilation des

élèves de différentes catégories d'éta­

blissements.

Objectifs. Encourager une approche

concrète des sciences

• cultiver un goût pour les sciences

• évaluer le niveau en sciences des

élèves de la région.

Ressources. La plupart des accessoires

utilisés se trouvent en général sous la

main à la maison. L'appareillage spéci­

fique a été fourni par les écoles. Le coût

total était donc minime.

Méthodologie. U n e école d'accueil a

été choisie, d'où une circulaire expli­

quant le projet a été transmise à toutes

les autres écoles de la région. Dix-huit

élèves (six par classe) ont été sélection­

nés dans chaque école et il a été

demandé à chacun de réaliser une ving­

taine d'expériences. La marche à suivre

pour chaque expériences (d'une durée

d'environ 5 minutes) était clairement

indiquée sur un document. Une question

était posée à la fin ; la réponse donnée à

cette question indiquait le degré d'assi­

milation du concept par l'élève.

Évaluation. Après évaluation, des prix

ont été attribués aux trois meilleurs

documents, qui ont ensuite été trans­

mis, pour appréciation, au Centre Homi

Bhabha pour l'enseignement des

sciences, à Mumba i .

Résultats. Dans les deux banlieues, on a

constaté que les élèves des écoles dont

l'enseignement était donné en langue

locale avaient obtenu les meilleurs résul­

tats, incontestablement dus au fait qu'ils

apprenaient les matières dans leur

langue maternelle. Les élèves eux-

m ê m e s se sont passionnés pour les

expériences et n'avaient de cesse de les

refaire à la maison. Les enseignants ont

eux aussi apprécié le projet, car il leur a

proposé une nouvelle manière d'aborder

leur discipline, dont ils espèrent pouvoir

dorénavant s'inspirer.

Envoi de : Dr M. M. Khandpekar,

professeur de physique.

Birla College, Kalyan 421304, Inde

Vol. XXIII. n° 3/4. 1998

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LE FAIRE ET LE FAIRE SAVOIR

Empêcher que la mer Noire ne devienne tout à fait « noire »

Roumanie

Lieu. Constanta, Roumanie.

Groupes cibles. Les élèves de cinq éta­

blissements secondaires du littoral rou­

main sur la mer Noire.

Présentation. La partie roumaine du lit­

toral de la mer Noire est soumise à une

intense pollution de l'air et de l'eau ; on y

constate la perte de la biodiversité

marine, une dégradation du littoral due à

la sédimentation et à l'évacuation des

déchets urbains... A l'heure actuelle, il

est beaucoup question en Roumanie

d'éducation environnementale, mais on

n'en fait pratiquement pas. Les pro­

g rammes d 'EE organisés par "des O N G

sont encore le seul moyen de sensibili­

ser les jeunes aux problèmes de l'envi­

ronnement aux niveaux local, national et

mondial.

Objectifs, susciter dans la jeunesse une

prise de conscience générale des pro­

blèmes de la mer Noire

• créer un réseau d'écoles et de per­

sonnes à contacter (professeurs de

géographie, de biologie, de chimie, de

langues...) souhaitant participer à l'éla­

boration de projets d 'EE

• faire appel à l'aptitude des élèves à

résoudre des problèmes, à leur capa­

cité d'agir et de travailler en groupe

pour changer les mentalités (des

familles, des amis, des camarades...)

et former des clubs écologiques dans

les écoles

• créer des attitudes positives à travers

des actions concrètes destinées à

renforcer la responsabilité à l'égard de

l'environnement et en marquant leur

adhésion aux journées internationales

de l'eau (22 mars), de la terre (22

avril), de l'environnement (5 juin) et à

l'Année internationale des océans.

Ressources. Financières : à travers le

service des O N G du Ministère de la jeu­

nesse. Humaines : enseignants, cher­

cheurs, journalistes, travailleurs béné­

voles et étudiants.

Méthodologie. Pour commencer, des

réunions ont été tenues avec les organi­

sateurs, des enseignants et des cher­

cheurs pour fixer les thèmes à proposer

aux élèves ; après quoi, des séances de

présentation de diapositives, de vidéos

et de C D - R O M ont été organisées dans

les écoles. En collaboration avec les res­

ponsables du PHARE/TACIS pour le mer

Noire, l 'ONG Mare Nostrum a organisé

pour les enseignants des cours fondés

sur la méthodologie occidentale de l'édu­

cation environnementale. Des débats

ont eu lieu sur la modification entropique

de la mer Noire, suivis d'excursions sur

la côte pour étudier l'état de la faune et

de la flore et celui des plages. A l'issue

de chaque activité, les élèves ont rédigé

un rapport dans lequel ils décrivaient l'ac­

tivité, photos à l'appui, avec leurs obser­

vations et leurs conclusions.

• Pour la Journée internationale de

l'eau, des activités en classe ont été

organisées pour estimer le volume

d'eau utilisé par jour par chaque élève.

Puis, une visite a été effectuée à

l'usine d'épuration de l'eau de

Constanta pour comparer les résultats

obtenus par les élèves avec les statis­

tiques de l'usine.

• Pour la Journée internationale de la

Terre, un concours et une exposition

de dessins sur l'écologie ont été orga­

nisés, ainsi que des excursions dans

les zones protégées de notre pays

pour y étudier la biodiversité.

• Pour la Journée internationale de l'en­

vironnement, il y a eu des projections

de diapositives et des discussions

organisées avec les élèves pour plani­

fier des activités de vacances. Chaque

club d'écologie a choisi un thème

parmi les suivants : observation des

dauphins morts sur la côte ; observa­

tion de la biodiversité dans des zones

protégées ; purification de l'eau à

l'aide de plantes c o m m e Pistia stra-

tiotes, Eichornia crassipes, etc.

• Pour l'Année internationale des

Océans, un groupe d'élèves a orga­

nisé une exposition de photos, cro­

quis et textes sur l'aquarium de

Constanta. Ils ont aussi m e n é une

enquête sur le nombre de dauphins

trouvés échoués (5 en deux

semaines) sur 250 k m de côte.

Évaluation/résultats. Les résultats ont

permis aux élèves de proposer des

méthodes de limitation volontaire de la

consommation d'eau. Avec l'aide des

chercheurs de l'aquarium, il a été établi

que les causes de la mort des dauphins

étaient d'origine humaine : pollution,

filets de pêche, etc. Le message adressé

par les élèves à la société s'est cristallisé

à partir de ces rapports. Des confé­

rences de presse et des exposés ont été

organisés dans les écoles pour per­

mettre aux élèves de se servir de leur

capacité de communication et de mani­

fester les changements intervenus dans

leur attitude à l'égard de l'environne­

ment. L'enthousiasme manifesté par les

écoliers a été un grand sujet de satisfac­

tion pour les organisateurs du projet et

les a fortement incités à continuer de

promouvoir l'éducation environnemen­

tale dans les écoles.

Envoi de : Carmen Bucovala, Str.

Mircea, nr. 152, bl.E1, sc.B, et.1, ap.48,

Constanta, Roumanie. Fax : 0040-041-612422.

Courrier él. :

Mare-Nostrum@impromex. ro

L'EE et le développement durable c o m m e outil de transformation du système éducatif

Pays-Bas

Lieu. Institut national de mesure de

l'éducation (Cito), Arnhem, Pays-Bas.

Groupe cible. Élèves de l'enseignement

secondaire (16-18 ans).

Présentation. Le système éducatif hol­

landais est en train de changer dans l'en­

seignement secondaire. U n e des

grandes raisons de ce changement est le

fort pourcentage d'abandons des études

dans l'enseignement supérieur (environ

30 %) . Les étudiants du troisième degré

avaient tendance à ne pas savoir faire un

plan, à manquer de créativité, d'aptitude

à la communication, de sens de l'investi­

gation, etc. En outre, le système n ' em­

ployait pas une méthode d'apprentis­

sage faisant appel à la responsabilité. Un

Comité directeur spécial du Ministère de

l'éducation a alors proposé de changer

entièrement de système. Le change­

ment est intervenu il y a trois ans et, à

Connexion

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NOUVELLES ET PUBLICATIONS

partir de 1996, un réseau spécial

d'écoles a c o m m e n c é à apprendre et

appliquer les idées nouvelles. Il a été

demandé au Cito, qui est un institut

national, de piloter les écoles sur la voie

du changement et d'élaborer des outils

permettant d'évaluer le processus et les

produits qui feront partie des nouveaux

examens établis dans le cadre de chaque

établissement. Un problème spécial se

pose, celui de la manière d'intégrer au

moins deux disciplines/sciences dans les

produits que les élèves doivent obtenir

ou démontrer. Les thèmes de l'éduca­

tion environnementale sont de ceux qui

conviennent le mieux à la mise en évi­

dence de l'intégration des disciplines.

Objectifs. Renforcer la conscience de la

nécessité d'un développement durable,

en particulier dans la pensée et les actes

des jeunes adultes.

Ressources. Les enseignants et les

élèves du deuxième cycle de l'enseigne­

ment secondaire, les préparateurs de tests

et les moyens financiers nécessaires pour

produire les instruments d'évaluation.

Méthodologie. Le projet repose sur un

réseau d'établissements scolaires où,

deux ans durant, les enseignants et les

élèves ont pu expérimenter les idées

nouvelles et élaborer des matériels, des

schémas d'organisation, des outils

d'évaluation et des principes d'applica­

tion. La recherche s'est concentrée sur

les types d'outils d'évaluation à élaborer

et sur leur valeur en tant qu'instruments

établis dans le cadre de l'école.

L'évaluation et le pilotage assurés par les

enseignants étaient une partie impor­

tante de ces instruments qui peuvent

constituer un élément essentiel de l'exa­

m e n scolaire. C o m m e ¡I est apparu que

les thèmes liés à l'environnement pou­

vaient être très utiles pour intégrer

les sciences, on a utilisé l'urbanisation

pour l'histoire et la géographie, et la gué-

rison écologique pour la biologie et la

chimie.

Évaluation. Les instruments ont été mis

à l'épreuve dans les conditions réelles de

la tenue de la classe à l'école, y compris

le travail sur le terrain que les élèves ont

eu à faire. Les données recueillies, les

commentaires et autres indications é m a ­

nant des élèves et des enseignants ont

servi à apporter des améliorations qui les

rendent utlisables dans le cadre des exa­

m e n s de fin d'études secondaires.

Résultats. Renforcement de la conscience

de la nécessité d'un développement

durable et des idées et des méthodes

contribuant à faire une société plus viable

dans la durée ; production d'instruments

d'évaluation à l'usage des enseignants.

Envoi de : Ger van der Kroft.

Département des sciences naturelles et

sociales. Cito. B.P. 1034, 6801 MG

Arnhem, Pays-Bas.

Les lecteurs sont invités à nous faire part de leurs expériences C O N C R È T E S en matière d'activités d'éducation environne­mentale, scientifique et technologique comportant un processus d'enseignement/apprentissage — sans être nécessairement

limitées aux élèves et aux enseignants. Leur communication devra être la plus succincte possible et présentée sous les rubriques

suivantes :

Lieu : localité où l'activité a été m e n é e .

Groupes cibles : ceux auxquels l'activité est destinée.

Présentation : informations générales — motifs du lancement de l'activité.

Objectifs : les résultats escomptés de l'activité.

Ressources : matériels/fonds utilisés pour l'activité.

Méthodologie : c o m m e n t l'activité est-elle mise en œuvre ?

Évaluation : c o m m e n t et par qui l'activité a-t-elle été jugée ?

Résultats : l'activité a-t-elle permis d'obtenir des changements concrets ?

Certaines de ces descriptions d'expériences seront publiées avec le n o m et l'adresse de l'auteur. Veuillez envoyer vos contribu­

tions à : Le faire et le faire savoir (adresse en dernière page).

Nouvelles et publications

Prix de l'Amérique latine pour la vulgarisation des sciences et de la technologie

Le Prix de l'Amérique latine pour la vulgarisation des sciences et de la technologie est la plus haute distinction attribuée dans la

région à un centre, un programme ou des spécialistes pour un travail remarquable de portée nationale et régionale dans le domaine

de la vulgarisation des sciences et de la technologie.

La finalité du prix est de promouvoir des activités visant à familiariser le public avec les sciences et la technologie en Amérique

latine et dans les Caraïbes et de mettre en relief des initiatives et des entreprises qui ont un caractère exceptionnel du fait de leur

créativité, de leur originalité, de leur rigueur et de leur impact au niveau national et au niveau international.

Le prix, d'un montant de 3.000 dollars, est accompagné d'un certificat qui sera attribué à l'occasion de la sixième réunion du Red-

P O P (Réseau pour la vulgarisation des sciences et de la technologie en Amérique latine et dans les Caraïbes), à Rio de Janeiro,

Brésil, en juin 1999.

Date limite de présentation des candidatures : 28 février 1999, à l'adresse suivante :

Secrétariat exécutif Red-POP, Programa Mundo Nuevo, Universidad Nacional de la Plata/Municipalidad de la Plata, Pasaje Dardo

Rocha, Calle SO entre 6 y 7, 1" piso, of. 154-156, Casilla de Correo 301, 1900 La Plata, Argentine. Tel/Fax : (51-21) 890329 Courrier

él. : gmeríno&isis.unip.edu.ar

18 Vol. XXIII, n°3/4. 1998

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NOUVELLES ET PUBLICATIONS

L'Université du Québec à Montréal annonce un p rogramme court en EE destiné aux enseignants/éducateurs préoccupés

d'intégrer l'EE au champ de leur enseignement. Il se compose de

trois cours (EE : théorie et pratique ; EE : l'intervention ; pro­

blèmes environnementaux : nature et stratégies de résolution)

d'une durée d'un an, donnant droit à des unités de valeur pou­

vant être intégrées à un programme de maîtrise. Pour plus ample

information, s'adresser à : Programme court en éducation rela­

tive à l'environnement, Lucie Sauvé, Ph. D., Institut des sciences

de l'environnement, Université du Québec à Montréal, Case

postale 8888, succursale Centre ville, Montréal, Québec, Canada

H3C 3P8.

Griffith University, Australie, propose un diplôme sanctionant

un doctorat professionnel, celui de docteur en éducation envi­

ronnementale, cela à partir de 1999. Le cursus se compose de

cours et de travaux de recherche en EE tant dans le secteur de

l'éducation formelle que dans des cadres éducatifs communau­

taires. Le programme de doctorat privilégie l'élaboration de

formes de recherche aptes à améliorer la pratique profession­

nelle dans le domaine de l'EE. Le diplôme sera plus spécialement

utile à des gens qui travaillent déjà (ou cherchent à obtenir une

situation nouvelle ou des possibilités de carrière) dans l'ensei­

gnement et la recherche dans des établissements universitaires,

à des postes de direction ou d^élaboration politique dans des

ministères de l'éducation, de l'environnement, des ressources

naturelles ou de l'agriculture, ou encore des personnes qui exer­

cent des responsabilités liées à la participation des communau­

tés dans des O N G ou des entreprises privées. Durée minimale

du programme : deux ans à temps complet ou quatre ans à

temps partiel. Pour plus ample information, s'adresser à :

Dr John Fien, Director, Centre for Innovation and Research in EE,

Griffith University, Brisbane 4111, Australie. Fax : 161-7)

3875.7459. Courrier él. : [email protected]

Chemistry for Non-Chemists, cours destiné aux professionnels

de la santé et des sciences environnementales, 3-5 février 1999, à Orlando, Floride, États-Unis. Pour plus de renseignements,

s'adresser à : Government Institutes, 4 Research Place, suite

200, Rockville, MD 20850, États-Unis. Courrier él. :

[email protected]. http://www.govinst.com

Environmental Education : from policy to practice est un

séminaire du British Council sur trois thèmes mutuellement liés :

planification, mise en œuvre et évaluation. Il se tiendra à Londres,

Royaume-Uni, du 14 au 20 mars 1999. Pour plus ample infor­

mation, s'adressera : International Seminars, The British Council,

1, Beaumont Place, Oxford 0X1 2 PJ, Royaume-Uni. Fax : +44-

1865-557368. Courrier él. : [email protected]

http://www.britcoun.org/seminars

Conférence internationale sur la gestion de l'environnement, la santé et le développement durable, parrainée par le Réseau

U N E S C O de biologie cellulaire moléculaire, le Ministère de l'en­

vironnement de l'Egypte, l'Université d'Alexandrie (Egypte), l'US

Army Reed Institute et l'Environmental Information Society

(Egypte), se tiendra à Alexandrie, Egypte, du 22 au 25 mars 1999. Pour plus ample information s'adresser à :

Pr Hoda Baghdadi / Dr Hisham Elzayat, Institute of Graduate

Studies and Research, PO Box 832, Alexandrie, Egypte. Fax :

203-421.5722. Courrier él. : [email protected]

Les XX^s Journées internationales sur la communication, l'éducation et la culture scientifiques et industrielles, cen­

trées sur « Technologie/ technologies », se tiendra à Chamonix,

France, du 22 au 26 mars 1999. Pour plus de renseignements,

s'adresser à : D. Raichvarg, G.H.D.S.O. - L.I.R.E.S.T., Bât. 407,

Université Paris-Sud, 91405 Orsay Cedex, France. Fax : (33-1)

69.95.54.93 Courrier él. : [email protected]

O n peut consulter la liste des publications de l 'UNESCO/CSI (Environnement et développment dans les zones côtières et les

petites îles) sur www.unesco.org/csi . Pour plus ample informa­

tion, s'adresser à : UNESCO/CSI, Bureau n° B 4.09, 1, rue Miollis,

75015 Paris, France. Fax : (33-1) 45.68.58.08. Courrier él. :

[email protected]

Les minutes du deuxième Colloque de H O S T E pour les pays d'Europe centrale et orientale (Lublin, Pologne, 2-5 juin 1997)

ont paru. S'adresser à : Secretariat, IOSTE, IPN, Université de

Kiel, Olshausenstrasse 62, 24098 Kiel, Allemagne. Fax : (44) 431-

880.3110. Courrier él. : [email protected]

A l'issue de la réunion internationale pour les enfants orga­

nisée en avril par l'Acuario Nacional de C u b a (voir

Connexion, vol. xxii, n° 3/4, 1997), un appel a été formelle­

ment adressé par les participants tant aux enfants et aux ado­

lescents qu'aux parents et aux adultes en général, demandant

notamment aux premiers d'avoir une conduite exemplaire à

l'égard des mers et des côtes et aux seconds de garantir

qu'une éducation adéquate soit donnée aux enfants à l'égard

du milieu marin. La réunion a rassemblé 250 enfants qui ont

présenté plus de 200 activités de recherche pendant les trois

journées de sa durée. Pour plus ample information, s'adresser

à : Guillermo García Montero, Director, Acuario Nacional de

Cuba, Ave 1ra y Calle 60, Miramar Playa, C. Habana, Cuba. ZP

113000 Zona 13.

Le Magazine international de l'eau Hydroplus, juin, n° 84, pré­

sente un dossier spécial sur « Les métiers de l'eau de la forma­

tion à l'emploi », contenant les n o m s et adresses des universités

concernées en France, en Europe et aux États-Unis. En français

et en anglais, avec des résumés en espagnol. Renseignements

sur les conditions d'obtention/prix à : Hydroplus, Service des

abonnements, 38, rue de Villiers, 92532 Levallois Perret Cedex,

France.

La 7 e Conférence internationale de la Israel Society for Ecology

and Environmental Quality Sciences : Environmental Challenges for the Next Millenium (Les enjeux environnementaux du pro­

chain millénaire), comportant un colloque/atelier spécial EE sur

Sustainable EE towards a sustainable world (Une EE appli­

cable dans la durée pour un monde viable), aura lieu à Jérusalem,

Israël, du 13 au 18 juin 1999. Pour plus ample information,

s'adresser à : Conference Secretariat, 7th International

Conference of the Israel Society for Ecology and Environmental

Quality Sciences, PO Box 50006, Tel Aviv 61500, Israël.

Fax : +972-3-514.0077. Courrier él. : [email protected]

http://www.kenes.com/ecology99

¡DATER 99 - La Conférence internationale Design and

Technology Educational Research and Curriculum Development

(Design et technologie : recherche pédagogique et élaboration

des programmes d'études) aura lieu à Loughborough University,

Royaume-Uni, du 23 au 26 août 1999. Date limite de dépôt des

communications/affiches : 26 février 1999. Pour plus de rensei­

gnements, s'adresser à : Mrs PM Wormald-Lim, IDATER

Administrator, Dept of Design and Technology, Loughborough

University, Loughborough, Leicestershire, LEU 3TU, Royaume-

Uni. Fax : 01509-223999 Courrier él. : [email protected]

L'lndian Environmental Society organise une Conférence internationale sur l'éducation environnementale pour la culture de la paix, à N e w Delhi, Inde, du 28 au 30 sep­tembre 1999, avec pour thème central le rôle de l'EE

pour un avenir viable et la promotion de la culture de la

paix. Pour plus ample information, s'adresser à : Dr Desh

Bandhu, President, Indian Environmental Society, U-112, Vidhata

House, Vikas Marg, Shakarpur, Delhi 110.092, Inde. Fax: (91-11)

222-33.11. Courrier él. : iesenro@de12. vsnl.net.in

Conférences, séminaires, cours...

Connexion

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NOUVELLES E T PUBLICATIONS

Colloque BioEd 2000 Paris, France, 15-18 mai 2000

BioEd 2000 est organisé par l'UISB-CEB en collaboration avec le Musée national d'histoire naturelle (France) et le Laboratoire de

didactique et épistémologie des sciences de l'Université de Genève (Suisse) avec le parrainage conjoint et le concours de l 'UNESCO.

Il comprendra des séances plénières, des tables rondes et des ateliers. Outre des communications sur la recherche, il y aura au

programme une exposition d'affiches, de livres, de manuels et de documents, ainsi que de matériels didactiques innovants. Le colloque abordera des questions telles que :

• Quel est le savoir biologique central qu'il faut intégrer et pourquoi est-ce essentiel pour le siècle nouveau ?

• Quelles sont les stratégies d'éducation/communication les plus appropriées ?

• Qui sont les nouveaux partenaires ? Quels sont les nouveaux outils ? Quel est le rôle de l'interdisciplinarité ?

• C o m m e n t l'école, les médias et les musées peuvent-ils concourir à développer dans le public la connaissance et la compré­

hension de la biologie ?

• Quelle en serait la portée sur l'éducation à l'environnement, à la santé et à la citoyenneté ?

• Quel est le rôle des enseignants, des conservateurs et des journalistes ?

Les articles, communications, affiches et matériels didactiques en rapport avec les thèmes de la conférence sont les bienvenus.

Date limite de dépôt : 30 avril 1999. Pour plus de renseignements, s'adresser à : IUBS-CBE, 51 Bd de Montmorency, 75016 Paris, France. Fax : (33-1) 45.25.20.29.

Courrier él. : [email protected]. http://www.iubs.org

Publications

Biodiversity, Science and Development :

Towards a new partnership

(Biodiversité, science et dévelo­

ppement • vers un nouveau partena­

riat), 646 p., 1996. Rendant compte

des débats d'un Forum international

tenu à l 'UNESCO, Paris, en 1994,

cette publication contient non seule­

ment les déclarations initiales des

intervenants mais aussi les passages

essentiels des débats auxquels

elles ont donné lieu.

Pour l'obtenir, s'adresser à : CAB International, Allingford,

Oxon OX 10 8DE, Royaume-Uni. Fax : (44) 1491 - 833508.

Courrier él. : [email protected]

Qui a peur de l'an 2000 ?

par Claude Villeneuve, 303 p., 1998.

Conçu c o m m e un manuel

d'éducation environnementale

pour un développement durable,

ce livre s'applique plus à éveiller

qu'à satisfaire la curiosité

du lecteur sur

le problème extrêmement complexe

du dévelopopement durable.

Prix: 135 FF

Adresser les commandes à :

Editions UNESCO, UPO/TV,

7, place de Fontenoy, 75352 Paris 07, France.

Clubes de Ciencias (366 p.) et

Programa Estadual de Ferias de Ciencias do RS (364 p.), 1996,

sont deux publications du Centro de Ciencias

do Rio Grande do Sul (CECIRS),

qui fait partie du Secrétariat d'État à l'éducation.

Uniquement en portugais. Pour se les procurer, s'adresser à :

CECIRS, Centro de Ciências do Rio Grande do Sul,

Caizxa Postal 9083,

CEP90.042-970 Porto Alegre/RS, Brésil.

Fax : (051)225-3478/8626

20 Vol. XXIII, n°3/4, 1998

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NOUVELLES ET PUBLICATIONS

Health Research with Developing Countries. Vol. 1 Health System Research, 236 p., 1997.

Fruit de la coopération scientifique

de la Commission européenne

avec les pays en dévelopement dans

le domaine de la santé, ce volume

sera suivi sous peu de deux autres

sur la « virologie » et la « parasitolo­

g y ». Pour tous renseignements,

s'adresser à : Mme Marianne Braun,

Commission européenne,

D-G XII Science, Recherche et

Développement, rue de la Loi 200, B-1049 Bruxelles,

Belgique. Fax : 32.2.29.66.252.

Courrier él. : [email protected]

WâÏÏ'MWM »ENVIRONMENT

Education and the Environment :

Policy, Trends and the Problems of

Marginalisation (Éducation et environ­

nement : politiques, tendances et les

problèmes de la marginalisation)

(204 p., 1997). Rédigé par Annette

Gough dans le cadre de ['Australian

Education Review, l'ouvrage offre

un panorama général de l'EE

qui s'inscrit dans une perspective

historique pour examiner ensuite l'EE

dans le contexte Australien,

et notamment la politique d'incorpo­

ration de l'EE aux programmes

scolaires, les nouvelles orientations, les problématiques

actuelles et les enjeux de l'avenir. Pour plus de renseignements

sur le prix et les conditions d'obtention, s'adresser à :

The Australian Council for Educational Research Ltd (ACER),

Private Bag 55, Camberwell, Vic 3124, Australie. Fax : (03)

9277.5500. Courrier él. : [email protected]

<;0¡&W0¿tfc^i

Success Stories of Women Scientists (74 p., 1998) ; Success Stories of Environmentalists (70 p., 1998).

Destiné aux élèves des grandes classes du primaire

et du premier cycle secondaire, ces deux livres

de Dilip M . Salwi donnent de courtes biographies de

27 scientifiques f e m m e s de renom et de 22 environnementalistes

du monde entier. Prix : 29,50 Rs l'unité (soit à peu près 75 cts É.-U.l

Adresser les commandes à : Frank Bros. & Co. Ltd, N/85 Chandni Chowk,

Delhi-110006, Inde. Tél : (91-11) 327.67.91/326.88.84

Savoir-Être. Niveau 1 (8-12 ans) :

éducation à la vie familiale, 92 p. Niveau 2 (13-16 ans) :

éducation à la vie sociale, 88 p., 1997. 14 FF l'unité.

Établis spécialement pour l'Afrique,

ces manuels interdisciplinaires abondamment illustrés traitent

de l'environnement, de la santé et de la société à travers

des situations du quotidien

pour faire mieux comprendre la biologie,

la géographie, l'histoire, etc.

Contact : Agence de la Francophonie (ACCT),

13 quai André Citroen, 75015 Paris, France.

Fax : (33-1) 45.79.14.98.

Manual de Educación Ambiental para Centroamérica (216 p., 1998).

Édité par la Commission nationale

costaricaine pour l 'UNESCO,

ce guide de l'EE pour l'Amérique

centrale traite principalement de

la biodiversité et de la qualité de vie.

Destiné en priorité aux enfants

de 6 à 12 ans, il contient

des activités d'éducation formelle et

non formelle dans le cadre de la

communauté. Uniquement en espa­gnol. Pour plus ample information,

s'adresser à : Comisión Costaricense de Cooperación con la

UNESCO, Apartado postal 393-2050, San Pedro de Montes de Oca, San Jose, Costa Rica.

Fax : (506) 224.43.20. Courrier él. : [email protected]

Ciencia y Tecnología para América Central : Planes y Estrategias (Science et technologie pour l'Amérique centrale :

plans et politiques). Dir. publ. J.P. Vary, G'. Violini, 272 p. 29,95 $.

Minutes de la Conférence internationale sur le développement

de la science et de la technologie en Amérique centrale,

3-6 octobre 1994. Anglais/espagnol. Pour tous renseigne­

ments, s'adresser à : Dr James Vary, Director, International

Institute of Theoretical and Applied Physics, Iowa State

University, 123 Office & Laboratory, Ames, Iowa 50011-3022,

États-Unis. Internet :¡[email protected]

Le Rapport mondial sur la science 1998 (300 p. 1998,

UNESCO/Publications Elsevier). Troisième livraison d'une série

bisanuelle publiée par l 'UNESCO, le Rapport mondial sur la

science 1998soumet l'état actuel de la science dans le m o n d e à

l'analyse d'une équipe internationale d'experts. Aussi souvent

que possible le point de vue de l'auteur est étayé par des don-

Connexion

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NOUVELLES ET PUBLICATIONS

nées numériques présentées sous une forme facilement intelli­gible. La deuxième partie du rapport examine trois grands pro­blèmes contemporains, l'alimentation, l'eau et la mondialisation, qui ont un impact sur l'ensemble de la société. Source sûre et de lecture aisée, le Rapport mondial sur la science 1998, est un recueil de faits, de chiffres et d'analyses précieux pour tous ceux qui veulent comprendre comment la science façonne le monde qui nous entoure. Prix : 506 FF (UE) ; 80 $ É.-U. (Amériques) ; 480FF (reste du monde) . Adresser les c o m m a n d e s à : Publications Elsevier, Service clientèle, 23 rue Linois, 75724 Paris Cedex 15, France. Fax : (33-1) 45.58.94.25. http://www.elsevier-fr.com

The Education Group a produit The Video Encyclopaedia of Physics Demonstrations sous les auspices de la National

Science Foundation des États-Unis. Il s'agit d'une série c o m ­

plète de matériels d'enseignement de la physique sous forme

de démonstrations de physique filmées en vidéo et enregistrées

sur disque laser, accompagnées de matériels écrits complé­

mentaires. Chaque démonstration éclaire un principe de phy­

sique déterminé, en utilisant le ralenti et l'animation, et a été

conçue spécialement pour une présentation sur disque laser

permettant d'y accéder au choix, d'observer des plans uniques

ou des séquences à des vitesses variables et offrant aux étu­

diants la possibilité de travailler en interactivité. L'édition

anglaise, conçue pour les établissements secondaires et les uni­

versités comprend 600 démonstrations sur 25 disques laser et

±1.650 pages de texte (2.995 $ É.-U.), et pour « l'école

moyenne » (10-14 ans), elle comporte 100 démonstrations sur 4

disques laser et environ 300 pages de texte (795 $ É.-U.). Les

éditions en espagnol/anglais, dont le coût et la présentation sont

comparables à ceux de l'édition anglaise, ont des bandes son

parallèles et des matériels écrits dans chaque langue. La série

est actuellement en service dans plus de 1.000 écoles aux

États-Unis et dans des écoles de plus de 40 pays de par le

monde . Pour plus ample information, s'adresser à : Mr Bennett

Glotzer, The Education Group, 9312 Nightingale Drive, Los

Angeles, CA 90069, États-Unis. Fax : ¡310) 276-7330. Courrier

él. : [email protected]

The Nature of Transformation : Environmental Adult and Popular Education, par Darlene E. Clover, Budd L. Hall et Shirley

Folien, est nourri de l'expérience des auteurs qui ont animé

toutes sortes d'ateliers au Canada, aux États-Unis et dans

d'autres pays et peut servir à des militants ou animateurs c o m ­

munautaires, à des instituteurs, des professeurs et autres prati­

ciens, en tout lieu de travail, à l'école ou dans des cadres d'ap­

prentissage communautaires. Il passe brièvement en revue

certaines théories sur l'éducation des adultes, l'éducation popu­

laire, féministe, environnementale et l'éducation populaire des

adultes relative à l'environnement, en proposant des idées pour

organiser des ateliers dans un contexte écologique, avec des

exemples de programmes de travail ; des activités éducatives qui

analysent les rapports de pouvoir, stimulent la réflexion critique

et créatrice, utilisent la nature et la communauté à la fois c o m m e

enseignants et c o m m e cadres d'apprentissage, décrivent l'imbri­

cation des problématiques environnementales et sociales et exa­

minent des problèmes de dimension locale et mondiale ;

indiquent des activités d'éducation des adultes pratiquées dans

divers lieux du monde et fournissent une liste d'autres res­

sources propres à étayer le travail éducatif. Prix :

20,00 $ É . -U .Commandes à adresser à : Darlene E. Clover,

OISE/U, Room 7-184, 252 Bloor St. West, Toronto, Ontario, M5S

1V6Canada. Fax:(416)926-4749. Courrierél. :[email protected]

ronto.ca

Environmental Key Contacts and Information Sources, édité

par Government Institutes (1998, 400 p., 59 $ É.-U. + 15 $ É.-U.

port aérien), donne aux environnementalistes professionnels les

informations critiques, à jour, dont ils ont besoin et qui leur feront

gagner un temps précieux pour entrer en contact avec

2 700 agences et organisations environnementales. La liste, divi­

sée en huit sections, contient les indications indispensables pour

entrer en rapport (noms des principaux responsables, numéros

de téléphone et de fax et, pour plus de 9 0 % des contacts,

adresses du courrier électronique et du site Internet), ainsi

qu'une courte description répertoriant pour chaque organisme le

mandat, les activités environnementales, le nombre d'adhérents

et les recherches menées. Les commandes sont à adresser à :

Government Institutes, 4 Research Place, Suite 200, Rockville,

MD 20850, États-Unis. Fax : 301-921-0373. Courrier él. :

[email protected]. http://www.govinst.com

Le numéro de juin 1998 (vol. 1, n° 2) de EE Mail, le bulletin de

liaison du programme d 'EE de la South African Development

Community (SADC) et de la Wildlife and Environment Society of

South Africa (WESSA) parle des résultats du lancement du pro­

g r a m m e régional d 'EE en juillet 1997. Il comprend notamment

des articles sur l'élaboration de cadres de programmes d'études

en E E , de nouveautés dans le relevé panoramique de l'environ­

nement et des processus de connaissance autochtones entrant

dans le cadre de l'EE. Pour tous renseignements, s'adresser à :

Jim Taylor ou Mike Ward, SADC Regional EE Centre, Umgeni

Valley Project, PO Box 394, Howick, 3290 Afrique du Sud. Fax :

+27-332.304.576. Courrier él. : [email protected]

Le numéro de mars 1998 de Insula, International Journal of

Island Affairs (revue internationale de la vie des îles) porte sur

« De nouvelles technologies pour les îles », notamment à Lipari

(Italie), Orkney (Royaume-Uni), Hiiumaa (Estonie), Singapour, Îles-

de-la-Madeleine (Canada) et Chypre. Pour tous renseignements,

s'adresser à : INSULA, c/o UNESCO, 1, rue Miollis, 75732 Paris,

France. Fax : 33-1-45.68.58.04. Courrier él. : [email protected]

Environnement Africain, édité par E N D A , se compose d'une

revue trimestrielle (Revue périodique 300 FF/an) et d'une publi­

cation bimestrielle sur la recherche (Études et recherches

500 FF/an) qui traitent de l'environnement africain. Tarifs spé­

ciaux pour les abonnés du tiers monde . Pour plus ample infor­

mation, s'adresser à : ENDA diffusion, 54, rue Carnot, BP 3370,

Dakar, Sénégal. Fax : (221)822.26.95. Courrier él. :

[email protected]

Science & Technology est le titre d'un magazine de vulgarisa­

tion scientifique édité en anglais/arabe par le Kuwait Institute for.

Scientific Research. Pour plus de renseignements, s'adresser à :

Managing Editor, Science & Technology Magazine, PO

Box 24885 Safat, 13109 Koweit. Tel : (965) 481. 86.30.

Fax : (965) 483.06.43

IC IMOD Newsletter, n° 30, été 1998, est consacré aux

Technologies des énergies renouvelables : des opportuniés

pour les communautés montagnardes. Le n° 31 portera sur La

biodiversité, et le n° 32 sera consacré à La conservation des sols

et la gestion de la fertilité. Également disponible : Manual of Rural Technology with Implications for Mountain Tourism (Manuel de technologie rurale avec des applications au tourisme

en montagne) (152 p., 1997, prix : 20 $ É.-U.). Contact :

International Centre for Integrated Mountain Development, 4/80

Jawalakhel, GPO Box 3226, Kathmandu, Népal. Fax : (9771)

524509. Courrier él. : [email protected] http://www.soMh-

asia. com/icimod. h tm

En juin 1999, l 'ONU annoncera un événement démographique de

portée mondiale : la population du monde atteindra six milliards d'habitants — il n'y en avait que deux milliards en 1930.

Zero Population Growth (ZPG) (Croissance démographique

zéro), organisation à but non lucratif d'implantation nationale qui

s'emploie à éduquer le public sur les interconnexions entre la

population, l'utilisation des ressources, la qualité de l'environne­

ment et le bien-être humain, a établi, par l'intermédiaire de son

programme d'éducation en matière de population C o u n t d o w n to Six Billion (compte à rebours vers les six milliards), un pan­

neau mural illustré en couleurs affichant des faits et des chiffres

intéressants pour chaque mois de l'année scolaire qui aboutira à

l'annonce de l 'ONU en juin prochain.

22 Vol. XXIII, n° 3/4, 1998

Page 23: Les Difficultés rencontrées par les filles dans l'étude ...unesdoc.unesco.org/images/0014/001464/146404fo.pdf · universitaire, et dans les sciences de la nature et les sciences

POINT DE VUE

Chaque mois, le panneau fait apparaître un thème différent en

rapport avec la population — de la santé de l'enfant à la biodiver­

sité en passant par la consommation d'eau. Chaque thème

indique ce que vous pouvez faire pour intervenir à propos des

problèmes dont il est question de mois en mois.

Le dos de l'affiche de 45 x 90 c m porte des explications plus

détaillées sur les neuf thèmes traités côté face, des activités

concrètes à effectuer en classe entre la 6 e et la 12 e année et l'in­

dication de sites du w e b à consulter pour plus de renseigne­

ments.

Point

Monsieur le rédacteur en chef.

Le projet qui visait à sauver l'otarie (Le faire et le faire savoir,

Connexion, vol. xxi, n° 3, 1996) était extrêmement intéressant.

Ce projet réalisé par les enfants d'une école belge devrait être

une source d'inspiration pour les jeunes dans d'autres pays. La

menace qui pèse sur l'otarie me fait penser à ce qui se passe

aussi autour de nous. Habitant une zone verte de New Delhi, en

Inde, j'y ai été témoin de la quasi disparition du paon, notre

oiseau national. Voilà une dizaine d'années, à l'époque de la

mousson, il y avait dans cette zone abondance de ces oiseaux

magnifiques qui se pavanaient en déployant leurs queues, fai­

sant signe aux dieux, au rythme d'un lent ballet. Or, avec la mul­

tiplication des chantiers de bâtiment et l'installation d'une popu­

lation humaine croissante, les paons se sont faits rares et il ne

reste que leur cri strident pour nous rappeler par intermittence

leur existence.

Bien à vous. Mme padma Mohan Kumar,

Chief Editoriai'Library & NGOs Officer,

United Schools International, USO Road,

Special Institutional Area,

New Delhi- 110067, Inde.

Monsieur,

Je donne des cours de sciences à la Northern Territory

University de Darwin, dans une région reculée et sous-peuplée

de l'Australie. Je voudrais vous dire mon sentiment sur le bul­

letin d'information Connexion, qui sait se montrer fort utile en

faisant part d'événements, de conférences et de projets qui ont

lieu un peu partout dans le monde et dont la plupart sont sans

écho ailleurs.

De mon point de vue, il a cependant un sérieux inconvénient,

qui est qu'une partie des renseignements qu'il donne sur des

Connexion

Countdown to Six Billion peut être obtenu gratuitement

sur demande. Les enseignants peuvent aussi demander à recevoir le kit pédagogique Countdown to Six Billion Teaching kit (gratuit tant qu'il en reste), un supplément qui contient des activités supplémentaires. Contact : Population Education Program, ZPG, 1400 16th Street NW, Suite 320, Washington DC 20036, États-Unis. Tel : 1-800-767-1956 Courrier él. : [email protected]

de vue

événements annoncés paraissent trop tard pour être utili­

sables. Les événements ont déjà eu lieu au moment où

Connexion arrive entre les mains de ses lecteurs.

Par exemple, le n° 3/4 de 1997 et le n° 1 de 1998 me sont par­

venus ensemble en juillet 1998, après les dates de la plupart

des conférences qu'ils mentionnaient. Certes, il ne s'agit là que

d'une partie du bulletin, et l'on n'en apprécie pas moins l'abon­

dance croissante de courts articles et de brefs comptes rendus

de conférences.

Avec mes sentiments les meilleurs.

W.P. Palmer,

Faculty of Education,

Northern Territory University,

DARWIN, NT, 0909, Australie.

(Nous ne s o m m e s que trop conscients de ce problème gênant

qui ne date pas d'hier, essentiellement dû à l'insuffisance des

fonds dont nous disposons — lesquels ne sont pas des plus

faciles à se procurer par les temps qui courent. Les solutions

envisageables sont de renoncer entièrement à la rubrique des

événements annoncés (ce qui, pour un bulletin de liaison, serait

vraiment navrant) ou de cesser de paraître sous forme impri­

m é e pour ne conserver qu'une version électronique du bulletin

sur l'Internet (privant ainsi la fraction la moins aisée de notre

lectorat d'une ressource que tout le m o n d e apprécie). Le n œ u d ,

c o m m e vous le voyez, est gordien...

La rédaction)

(Si vous avez une communication à nous faire en matière de S T E E (informations, suggestions, points de vue, idées) à propos d'événements ou m ê m e d'articles parus dans Connexion, écrivez-nous — succinctement. Les lettres les plus intéressantes seront publiées, pour l'essentiel, avec le n o m de leur auteur. Envoyez vos lettres à Point de vue, à l'adresse ci-dessous.)

Page 24: Les Difficultés rencontrées par les filles dans l'étude ...unesdoc.unesco.org/images/0014/001464/146404fo.pdf · universitaire, et dans les sciences de la nature et les sciences

POINT DE VUE

CONFERENCE MONDIALE SUR LA SCIENCE Budapest, Hongrie, 26 juin - 1er juillet 1999

La science pour le xxie siècle : un nouvel engagement Organisée conjointement par l 'UNESCO et le Conseil interna­

tional des unions scientifiques (CIUS), la Conférence mondiale

sur la science analysera l'état d'avancement des sciences

exactes et naturelles aujourd'hui et leur but, quel a été leur

impact social et ce que la société attend d'elles. Elle définira les

efforts qui devraient être fournis pour faire avancer la science

de manière à ce qu'elle réponde à ces aspirations ainsi qu'aux

défis lancés par le développement humain et social.

La Conférence s'adressera en les associant à ses travaux aux

gouvernements et institutions nationales, aux établissements

d'enseignement et de recherche, à la communauté scienti­

fique, à l'industrie, aux OIG, aux O N G , ainsi qu'aux médias et

au grand public. Les organismes de financement, les institu­

tions spécialisées du système des Nations Unies et les orga­

nismes qui s'intéressent directement à l'entreprise scientifique

sont appelés à jouer un rôle particulier. La Conférence sera,

pour les décideurs, les scientifiques et les représentants de la

société en général, l'occasion de déterminer ensemble c o m ­

ment susciter un engagement accru en faveur de la science et

en son n o m .

La Conférence comprendra trois grands forums.

• Le Forum I abordera un certain nombre de thèmes scienti­

fiques particulièrement importants, qui feront l'objet d'un

débat transdisciplinaire.

• Le Forum II étudiera les interfaces entre la science et la

société en général et traitera des besoins et attentes de la

société, des problèmes d'éthique et de la façon dont le

public comprend la science.

• Le Forum III portera sur le renforcement de l'engagement

des gouvernements, des décideurs et d'autres partenaires

en faveur de la science et sur les obligations de la c o m m u ­

nauté scientifique envers la société.

Les Forums I et II s'articuleront en séances plénières consa­

crées à l'examen des grandes questions, suivies de réunions

thématiques (colloques, tables rondes ou séminaires). Le Forum

III consistera exclusivement en un débat en plénière où toutes

les parties concernées seront invitées à faire valoir leurs vues.

Il y aura, en outre, un certain nombre de conférences publiques

données par d'éminents scientifiques et des personnalités de

premier plan, ainsi que des expositions consacrées à divers

aspects de la science contemporaine.

Deux documents énonceront le suivi à donner à la Conférence :

• une Déclaration sur la science, qui mettra en relief la déter­

mination politique à appuyer l'effort scientifique et à

résoudre les problèmes à l'interface entre science et

société ;

• un Agenda pour la science — Cadre d'action, document

de référence novateur et pragmatique qui servira à encoura­

ger le développement des partenariats dans le domaine

scientifique et permettra à la science de devenir un outil du

développement et de l'environnement.

Pour plus ample information, s'adressera :

Secrétariat Conférence mondiale sur la science,

UNESCO, 7, place de Fontenoy, 75352 Paris 07 SP, France

Fax : (33-1) 45.68.58.23. Courrier él. : [email protected]

CONNEXION se trouve aussi sur la page d'accueil Science & Technology Education

(Enseignement des sciences et de la technologie) :

http://www. education. Unesco, org/educprog/ste/index. html

Sauf indication contraire, toute correspondance concernant Connexion doit être adressée à :

La Rédaction, Connexion, UNESCO/ED:SVE/STE, 7, place de Fontenoy, 75352 Paris Cedex 07, France. Fax .

Courrier él. : [email protected]

Veuillez indiquer votre numéro d'abonnement (au-dessus de l'adresse, à droite)

(33-1 ) 45.68.56.26.

Conseil editorial :

Président : Colin N. Power,

Sous-directeur général pour l'éducation :

A . Parsuramen,

G . Lopez-Ospina,

V. Zharov,

M . Enriquez-Berciano,

O . Hall-Rose,

J. Menta (GASAT),

W . Goldstein (UICN),

C. Strohmann (PNUE).

Rédacteur en chef : D . Bhagwut.

Connexion

Edité par l 'UNESCO

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7, place de Fontenoy

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Arbres sauvés C e numéro est imprimé sur du papier recyclé non blanchi au chlore. Connexion est également publié dans d'autres langues. E n anglais, il s'inti­tule Connect, en espagnol, Contacto, en russe, Kontakt, en arabe, Arrabita, en chinois, Lianjie, et en hindi, Sampark. Connexion est gratuit. L a reproduction de son contenu est non seu-lement autorisée mais elle est sol­licitée et encouragée ; veuillez envoyer vos coupures de presse, si vous en utilisez.

(Les opinions exprimées dans ce bulletin d'information sont celles des auteurs et ne correspondent pas nécessairement au point de vue de l'UNESCO)

24 Vol. XXIII, n°3/4. 1998