les diff é rentes é tapes du cycle de l extraction du minerai d uranium à son recyclage des é l...
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Les différentes étapes du cycleDe l’extraction du minerai d’uranium à son recyclage
Des éléments particuliers: les actinidesDonnées thermodynamiques, domaines de stabilité,…
Le contexte politique & industrielIndépendance énergétique, énergies renouvelables,…
Cycle du combustible nucléaire:hydrométallurgie complexe
UDéveloppements & perspectives
Filières à venir
Le contexte historique, politique & industriel
Production d’électricité en 2004 en France : Nucléaire 78%, Thermique 11%, hydraulique/éolien 11%
1860 1914 1945 1973
Révolution industrielle 1ère guerre mondiale2e guerre mondiale1er choc pétrolier
charbon
pétrole
Naissance d’EDFet du CEA
nucléaire
Part du Nucléaire dans la production d’électricité Monde : 17% Allemagne : 27% USA : 20%
Evolution des sources d’énergie sur les 150 dernières années
Une problématique multiple:Indépendance énergétique / dissuasion nucléaire /
Suprématie technologique
Croissance de la demande énergétique sur les 35 dernières années :
E . LABBEPLC2 2006/2007
12/01 12/02 12/03 12/04 12/05 12/06
$ 80
$ 60
$ 50
$ 40
$ 30
$ 20
$ 70
?Prix du baril de pétrole
Les combustibles issus du pétrole polluent (CO2)
Problématique globale bien que prise en compte principalement en Europe
Les producteurs de pétrole sont un petit nombre…Outil de pression économique & diplomatique
Le pétrole n’est pas inépuisable…Fragilisation des économies / Spéculation financière
De nouveaux grands pays industrialisés émergent…
Brésil, Chine, Afrique du sud, Inde
Recherche & développement de sources alternativesau pétrole
Production d’électricité Hydraulique, éolien ou…Nucléaire
Sauf conditions géologiques très favorables,seul le nucléaire permet une production del’ordre du gigawatt par site de production
Transports biocarburants ? Tout électrique ?
Rien encore à grande échelle
Motivation toujours sous-jacente :nucléaire militaire = accès au statut de« grande puissance »
Actualité très récente : Iran, Corée du Nord…
Chimie des Actinides : quelques données
La série commence avec l’Actinium (Z=89), et va jusqu’au Lawrencium (Z = 103) ou au Rutherfordium (Z=104) selon les classifications :
Z Nom Symbole Structure électroniqueRayon (Å)
M3+ M4+
____________________________________________________________________________________89 Actinium Ac 6d1 7s2 1.11
_
90 Thorium Th 6d2 7s2 _ 0.9091 Protactinium Pa 5f3 6d1 7s2 ou 5f1 6d2 7s2
_ 0.9692 Uranium U 5f3 6d1 7s2 1.03
0.9393 Neptunium Np 5f5 7s2 1.01
0.9294 Plutonium Pu 5f6 7s2 1.00
0.9095 Americium Am 5f7 7s2 0.99
0.8996 Curium Cm 5f7 6d1 7s2 0.985
0.8897 Berkelium Bk 5f8 6d1 7s2 ou 5f9 7s2
0.9898 Californium Cf 5f10 7s2 0.97799 Einsteinium Es 5f11 7s2
100 Fermium Fm 5f12 7s2
101 Mendelevium Md 5f13 7s2
102 Nobelium No 5f14 7s2
103 Lawrencium Lr 5f14 6d1 7s2
Chimie des Actinides : quelques données
Relation structure électronique propriétés :
Ac Th Pa U Np Pu Am Cm Bk Cf Es Fm Md No Lr
Homologue au La (état d’oxydation (+3))
Analogie « verticale » avecTi, Hf, Ta et W
Homologues des lanthanides(état d’oxydation (+3))
Energies des niveaux 5f, 6d, 7s et 7p sont comparables transitions électroniques ont énergies de l’ordre de celles des liaisons chimiques Structure des molécules et ions difficile à prédire
Diffèrent principalement parleurs états d’oxydation +3 à +6
Chimie des Actinides : quelques données
Existence & présence naturelle des actinides :
Tous les actinides sont radioactifs. U et Th sont présents sur Terre du fait des périodes élevées de 235U, 238U, 232Th . Les périodes des éléments de Z>92 sont trop courtes pour que ces éléments aient pu persister depuis la formation de la planète.Les éléments « transuraniens » sont formés artificiellement dans les réacteurs par capture de neutrons :
238U 239U 239Np 239Pu
n,
2.35 j24000 ans
23.5 min
235U237U 237Np
238U
2 n
n
6.75 j2.2 M d’années
Les éléments 100 Z 104 sont obtenus par bombardement de Pu, Am ou CmPar B, C, ou N
Actinides :Potentiels standard
Uranium et plutonium : stabilité dans l’eau
Prospection de gisements (en vue de leur exploitation)
Méthodes directes : détection de la radioactivité d’un descendant de l’uraniumRecherche du radon dans les émanations gazeuses
23592U Rn période 3,9s
Th Rn période 54sU Rn période 3,8j (le plus stable)
232
21986
2208690
23892
22286
Recherche de l’uranium dans les eaux et les alluvionsFluorescence de UO2
2+ après irradiation UV ( C 50 ng/kg)
Méthodes indirectes ( géophysiques) : gravimétrique / électromagnétique/sismique / acoustique…
Détection rayonnement
Réponses sont fonction des caractéristiques géologiques
Localisation des gisements
Afrique du sud
Canada
Australie
Kazakhstan
Mine d’uranium à Arlit (Niger)
Exemple d’un gisement à ciel ouvert
Coût de l’uranium
$ 10 la livre (453g) en 2002
$ 40 la livre en février 2006
$ 60 la livre en décembre 2006La 2e mine au monde - Cigar Lake, Saskatchewan –a subi une inondation rendant son exploitation impossible Offre diminue dans un contexte de demande croissante le prix flambe
espèce
Na2O
%
0.2
MgO 4.7
Al2O3 7.9
SiO2 39.0
S 1.2
K2O 6.4
CaO 10.0
TiO2 0.5
MnO 0.7
Fe2O3 12.0
ZnO 0.1
MoO3 0.1
Minerai d’uranium
Composition approx. : un exemple
Teneur massique en uranium variable selon mineraiVa de inférieur à 0,1% à supérieur à 20%
broyage
lixiviation sulfurique
Forme chimique de l’uranium variable.Valences 4 et 6 surtout rencontrées dans les minerais:Oxydes (UO2 et U3O8), phosphates, silicates, vanadates, titanates, molybdates…
UO22+
lixiviation
H2SO4
UO2(
s)
Fe3+ Fe2+
MnO2 ouNaClO3
UO22++
complexation
SO42-
UO2(SO4)x2(x-1) –
[ 1 x 3 ]
Séparation des impuretéssolubles sur résineéchangeuse d’ions
type R4N+
pH 1,8
(R4N)4UO2(SO4)3
[résine]
« désextraction »UO2SO4
(NH4)2SO4
( ou NaCl ou Na2CO3 )
NaOH,MgO(s),NH3
UO2(OH)2
MgUO4
(NH4)2U2O7 ou Na2U2O7
Mise en solution purification obtention de concentrés d’uranium (précipités)
Autres méthodes
Lixiviation « in situ » (minerais enfouis à faible teneur)
Injection directe d’un réactif (carbonate alcalin) dans le gisement
Récupération à partir de phosphates
Minerais contenant des phosphates uraneux au sein de l’apatite Ca3(PO4)2
Phosphates très complexants
H2SO4
Éch. d’ions
Extraction par solvant
+ Complexant spécifique (phosphate
organique type (RO)3P=O )
(NH4)2UO2(CO3)3
(NH4)2CO3
« Yellow cake » ; concentré d’uranium
UO2(OH)2
MgUO4
(NH4)2U2O7 ou Na2U2O7
UO3 U3O8
> 700 °C
Yellow cake
600 à 750 kg d’U / tonne de concentré
emballage + stockage
Raffinage & conversion : Uranium de qualité « nucléaire »
échantillonage
Importance économique et politiqueRendement demandé de 99,5% Engagement r/r client et autorités nationales et internationales (Non prolifération)
HNO3 concentré
UO22+ , 2 NO3
–
Insolubles : TiO2, SiO2, phosphates..
TBP : (C4H9O)3P=O-phase organique et complexante-
UO2(NO3 )2((TBP)2
Extrait dans la phase organique
Eau déminéralisée « réextraction »
UO22+ , 2 NO3
–
NH3(NH4)2U2O7
UO3(s)
UO2(NO3 )2.6H2O
evap.
Réduction / hydrofluoration / fluoration
UO3
2 NH3(g) 3 H2(g) + N2(g)
UO2
4 HF(g)
2 H2O(g)
UF4
UF6
2 F-
F2(g) + 2 e-
1400°C
Filtration, refroidissement, cristallisation
UF6(
s)
Enrichissement
Application
Réacteurs
Graphite
Enrichissement en 235U (%)
U naturel
Eau lourde :Candu U naturel
Eau lourde – H2O 1,1 à 1,5
Graphite – CO2 (AGR) 1,5
Eau légère REB 2,2 à 2,6
Eau légère REP 2,4 à 3,3
Hte T° > 10
Surgénérateur (U+Pu)
20 à 90
Réacteurs navires 5 à 90
Armes 90
Abondance isotopique naturelle 235U 0,72% 238U 99,274%
Procédé d’enrichissement choisi est fonction de :
- origine de l’uranium- niveau d’enrichissement souhaité- accessibilité technologique
Enrichissement par diffusion gazeuse
N
L
N’
N’’
L’
L’’n0
n’0J235 J238
N = fraction molaire en 235U / (1-N) en 238U à l’entrée de l’étage de séparationN’ = fraction enrichie en 235U (sortie) / N’’ = fraction appauvrie en 235U (sortie) L = courant molaire à l’entrée (débit) en mol/sL’/ L’’ = courants molaires à la sortie [enrichi (‘) et appauvri (‘’)]J235 = débit molaire en 235U dans le séparateur / J238 = débit molaire en 238Un0 / n’0 = concentrations locales en 235U avant / après séparationn’0 > n0Théorie cinétique des gaz ( Boltzman &
Maxwell ) Exp de Graham et KnudsenVitesse de diffusion d’un gaz à travers une paroi poreuse:
Pour 2 molécules A et B qui ne diffèrent que par leur masse, on a:
A
B
nB mB
nA mA
=
1/2
A , B = vitesse quadratique moyenne ( cm.s-1)nA , nB = nbre de moles de A et B
mA , mB = masses de A et B
Autres procédés d’enrichissement
CentrifugationPi(a) / Pi(0) = exp
( Miw2a2/2RT)
Pi(a) = population de molécules i de masse Mi à la distance a de l’axe de rotation pour une vitesse angulaire w
a
w
0
Autres procédés aérodynamiques
Procédé par vortex (Af du sud), et procédé par tuyère
Séparation isotopique par laser
Excitation sélective par laser sur une des raies d’absorption de molécule contenant 235U ionisation ou dissociation
Procédés électromagnétiques et ioniques
Spectrographie de masse : séparation selon la trajectoire dans champ magnétique (rayon de courbure dépend de la masse)
Plasmas tournants, résonance cyclotron ionique,…
Fabrication et assemblage du « combustible ». 1 : Uranium
Contraintes & « cahier des charges »
Permettre à la fois la fission des nucléides et l’évacuation de la chaleur dégagée étroitement associé à la technologie du réacteur
Confiner les produits de fission
Conserver la réactivité
Supporter l’exploitation
Etre fiable
Pas de fuites, notamment dans le circuit primaire
Combustible décroît alors que pièges neutroniques croissent faire en sorte que la vie du combustible soit voisine de la « limite neutronique »
Contraintes thermomécaniques élevées ne doivent pas détruire les gaines
« Repartir », notamment après un arrêt de réacteur. Coût commercial d’un arrêt en période de pointe est prohibitif
Réacteurs à eau ordinaire ( REB et REP )
UO2(s) choisi au vu de :
- Stabilité thermique et dimensionnelle jusqu’à 2800°C- Stabilité chimique dans le fluide caloporteur- Retient la plupart des produits de fission- oxygène absorbe très peu les neutrons
Elaboration chimique (après enrichissement)
UO2
4 HF
2 H2O
UF6 UO2F2
2 HF
H2
2 HF + CaCO3 CO2 + CaF2 + H2O
850 – 900°C
750°C
Fabrication et assemblage du « combustible ». 1 : Uranium
Mise en forme du combustible
1. Pastilles : compression de UO2(s) en présence d’additifs (U3O8 + stéarate de Zn)
2. Frittage à 1700°C sous atmosphère réductrice assure une bonne porosité
3. Fabrication de crayons enrobés dans gaine (Zircalloy) sous 20 – 30 bars d’He.
4. Assemblage faisceaux de crayons
Fabrication et assemblage du « combustible ». 1 : Uranium
Inséré dans le cœur du réacteur, chaque assemblage est constitué de 264 crayons d'environ 4 m de long, chaque crayon étant formé d'un empilement de 272 pastilles d'oxyde d'uranium ou de plutonium enrobés d'une gaine à base de zirconium. Des tubes guides sont également prévus pour l'insertion dans les assemblages des barres de contrôle pour le pilotage du réacteur. Les différentes pièces de structures - grilles, embouts - qui assurent la cohésion mécanique de l'assemblage sont également en matériaux peu absorbants pour les neutrons.
Fabrication du « combustible ». 2 : Plutonium
Pourquoi le plutonium ?
1/ Combustible à l’uranium : 0,5 à 0,8 % des noyaux U initialement extrait du gisement sont « brûlés », directement par fission de l’235U ou par fission rapide de l’238U, ou indirectement par conversion de l’238U en plutonium et par fission de ce dernier.
2/ L’Uranium, ressource fossile, est épuisable
3/ Le plutonium est le principal « radiotoxique » sur le (très) long terme en matière de déchets.« Réformer » le plutonium plutôt que le stockerUtiliser 100% de l’uranium extrait (valorisation) Réacteurs à Neutrons Rapides (RNR) : Phénix, Superphénix,…Arrêté en 1998
Utiliser des combustibles mixtes Uranium/Plutonium :
le « MOX »
Réacteurs à Neutrons Rapides - Surgénérateurs
Neutrons lents - dits « thermiques » - et neutrons rapides
Lents E < 0,1 eV adaptés aux noyaux possédant des sections efficaces de capture élevées ( 235U, 239Pu) réacteurs REP, REB [Modérateur]Rapides 0,1 MeV < E < 3 MeV adaptés aux noyaux possédant des sections efficaces de capture faibles ( Actinides lourds Pu, Am,…) Réacteurs spécifiques « surgénérateurs » car produisant plus de matière fissile qu’on en introduit [Pas de modérateur]
Caractéristiques des RNR239Pu capable de générer en
présence de neutrons rapides un nombre de neutrons secondaires > à 2 (2,30 en moyenne), nécessaire pour « surgénérer » 1 pour entretenir, 1,30 pour amplifierMise en œuvre difficile
(superphenix) :Températures élevées (cœur) , caloporteur = Na liquide,…n’a pas atteint la fiabilité, arrêts fréquents + dangers potentiels souvent polémiques
[ projection ]
Elaboration du MOx
UO2 - PuO2
U3O8
PuO2
UO2
Combustible irradié
naturel ou appauvri
retraitement du combustibe
Pulvérisation, pastillage, frittage…
Réacteurs EPR – 3e génération (European Pressurized Reactor) (à partir de 2010) Ex : Flamanville, Normandie
- Utilisation de combustible jusqu’à 100% de MOx- Tranches de 1600 MW- Durée de vie de 60 ans (au lieu de 40)- Construction faisable en moins de 5 ans
La fission…
Devenir du combustible irradié
« Combustion » : 3 – 4 ans , renouvellement annuel par tranche
« Refroidissement » 3 ans (piscine)
Compositioncombustible irradié
U
kg/tMLi ‡
(REP 900 MW Refr. 3 ans)
955
Pu 10
Actinides mineurs 0,7
( dont Np/ Am/Cm ) 0,4 / 0,3 / 0,03
Produits de fission dont :
34
Gaz rares (Kr, Xe) 5
Alcalins (Cs, Rb) 4
Alcalino-terreux (Sr, Ba)
2
Lanthanides+Yttrium 10
Se+Te / Mo / Tc / Ru+Rh+Pd
0,5 / 3 / 0,2 / 1 / 4
‡ kg/tMLi = kg par tonne de métal lourd (U, Pu) initial
Gestion des déchets : 2 solutions, 2 politiques
Retraitement : contraintes environnementales, techniques.
Cette partie de l’activité nucléaire est particulièrement « observée » et sousles feux des critiques
Retraitement du combustible irradié
- Quantité de combustible irradié : 3 à 4 kg / GWh électrique
- En France, on décharge 1200 t de combustible irradié / an ( 7000 t dans le monde)
Facteur de décontamination (FD) recherché : 107 pour U et 108 pour Pu
FD d’un élément =[activité spécifique avant opération]
[activité spécifique après opération]
Contraintes spécifiques au retraitement = Opérations mécaniques et chimiques sur des matériaux hautement radioactifs
Protection des personnels, de l’environnement vis-à-vis de la contamination et irradiation
Risque de criticité
Radiolyse (238Pu notamment)
Elément IsotopeMasse présente
(kg)Activité(TBq)
U
235 10,3 0,0008
236 4,2 0,01
238 940 0,011
Somme U 955 0,18
Pu
238 0,16 104
239 5,7 12,8
240 2,2 18,4
241 1,1 : 0,1
: 4310
242 0,49 0,07
Somme Pu 9,73 : 130 : 4310
Actinides mineurs
237Np, 241Am, 243Am, 244Cm,
245Cm0,803
: 92 : 4260
PF vie courte 90Sr, 137Cs 1,596040
+ 13,6 de 3H
PF vie longue
79Se, 93Zr, 99Tc, 107Pd, 126Sn, 129I,
135Cs, 151Sm2,34
2,22+ 0,02 de 14C
Total PF 4 21550
Rad
ion
ucl
éid
es
pré
sen
ts p
ar
ton
ne d
e c
om
bu
stib
le
UO
X u
sé a
prè
s 4
an
s d
e r
efo
idis
sem
en
t
Dissolveur(HNO3 concentré)
Piscine d’entreposage
découpe des assemblages
Puits de détermination du taux de contaminatio
n Insolubles(coques, embouts)
Effluents gazeux ( NOx, iode,…)Filtres, lavage, traitement (iode)
Rinçage, clarification
Entreposage,compactage
Traitement
Retraitement du combustible irradiéRéception Entreposage Cisaillage Solubilisation
dissolution nitrique
HNO3
UO22+, 2 NO3
-
UO2
PuO2
P.F.
Pu4+, 4 NO3-
P.F. peusolubles
TBP : (C4H9O)3P=O
30 % dans C12H26
UO2(NO3 )2 (TBP)2
+
Pu(NO3 )4 (TBP)2
Solution nitrique « désextraction »
UO22+, 2 NO3
-
2 à 3 cycles
Produits de fission Statut
Alcalins (Rb, Cs) non extraitsAlc. Terreux (Sr, Ba) non extraitsZr partiellement extraitRu extrait à faible aciditéTc dissout ss forme HTcO4
Retraitement : Procédé « Purex »
Retraitement : Procédé « Purex »
Séparation U / Pu : réduction du PuIV en PuIII
Réduction du PuIV
sol. nitrique diluée
U4+, 4 NO3- + N2H5NO3
( ou Fe2+ , ou H3N(OH)+ ou e- )
UO22
Pu3+
UO2(NO3 )2 (TBP)2
+
Pu(NO3 )4 (TBP)2
TBP : réextraction de l’uranium
Pu4+
NO
HNO2
H2C2O
4
Pu(C2O4)2
PuO2
Gestion des déchets
Catégories de déchets
Produits de fission Statut
Cat. A ( < 0,1 Ci/t , vie courte ( périodes < 30 ans ) stockage en surface (sites de la manche et de l’aube)
Cat. B et C (moyenne et haute activité, vie longue) Loi 91-1381 du 30/12/1991
entreposage de longue durée (300 ans)
matériaux adaptés (corrosion)
stockage en formation géologique profonde
Conditionnement vitrification
Avantages du verre :
- Inertie chimique- Caractère amorphe pas d’amorphisation sous irradiation- Matrice universelle, facile à élaborer
Accidents nucléaires : exemples et conséquences
1. TMI (Three Mile Island) : 28 Mars 1979Panne des pompes du circuit de
refroidissement secondaire T° et P° du circuit 1aire augmentent Soupape de décharge du 1aire est automatiquement ouverte (t = 3s)
turbine + réacteur automatiquement coupés (t= 8 s)
[Evenement attendu = fermeture de la soupape après pression : Non réalisé ] (erreur sur voyant fermeture)
P° continue de diminuer, 1aire se vide Circuit d’injection de sécurité déclenché automatiquement (t = 2 min) . Or baisse de pression + T° élevée vapeur formée mouvements d’eau complexes pressuriseur se remplit Laisse croire que le circuit 1aire s’est rempli à nouveau…
[Erreur opérateur = arrêt du circuit d’injection de sécurité ] (t = 4 min 30 s)
Eau du 1aire se met à bouillir en sortie du cœur (t = 5 min 30 s) + erreur humaine 2j plus tôt: non réactivation d’une vanne du circuit de secours des générateurs de vapeur / découvert au bout de 9 min…
Accidents nucléaires : exemples et conséquences
1. TMI (Three Mile Island) : 28 Mars 1979
Eau + vapeur du 1aire remplit le réservoir de décharge, dont la rupture intervient rapidement (t = 5 min 30 s) L’eau du 1aire se déverse directement dans l’enceinte de confinement (3e et dernière barrière…)
Lorsque les pompes « tremblèrent » ( + de vapeur que d’eau ) elles furent coupées (t = 1 h 13 et 1 h 40) . arrêt circulation eau cœur émergé , gaine zircalloy dégradée, rejets radioactifs.
Après tâtonnements, vanne d’isolement du primaire fut enfin fermée (t = 2 h 20 ) puis la pompe à eau arrêtée et l’injection de sécurité rétablie (t = 3 h 20 ) . Danger alors d’explosion de vapeur par choc thermique entre eau et cœur partiellement fondu, heureusement pas observé. 1. TMI : Bilan
- 50% du cœur a fondu
- Enorme contamination de l’enceinte de confinement ( qui a résisté !!! )
- Point positif : réflexion poussée sur les procédures de conduite accidentelles, à TMI et dans le monde; Approche dite « par état », fonction des paramètres (objectif) plutôt qu’à ne interprétation du problème (subjectif)
Accidents nucléaires : exemples et conséquences
2. Tchernobyl – Ukraine 26 Avril 1986
Expérience en cours de test de l’alimentation électrique de secours du réacteur n°4 (type RBMK soviétique, modéré au graphite/ réacteur instable en dessous de 700 MW – 25% de sa capacité)
réduction de la puissance du réacteur de 3200 MW à 1000 MW, puis à 500 MW.
[Evenement inattendu = chute brutale de la puissance à 30 MW ] empoisonnement du réacteur au xenon
Tentative de rétablissement de la puissance: retrait des barres de contrôle (carbure de bore) + actionnement de pompes supplémentaires du circuit de refroidissement
Début de l’essai : Vannes d’alimentation en vapeur de la turbine sont fermées T°, P° augmente dans le 1aire arrêt d’urgence ordonné… trop lent, trop tard.
Se forme un mélange détonnant de H2 et 2 par radiolyse de l’eau explosion qui pulvérise Les 2000 t de la dalle de béton, incendie se déclare, seul l’incendie est traité dans un premier temps…
Accidents nucléaires : exemples et conséquences
2. Tchernobyl – Ukraine 26 Avril 1986
Mélange de graphite en train de brûler, de combustible irradié, de matériaux en fusion, irradiation extrême.Le cœur fond et s’enfonce.
1er actes, 1ers jours :
Extinction des incendies : pompiers tous mortellement brûlés et irradiés.
Évacuation manuelle des débris fortement radioactifs.
Largage de sable, argile, plomb par hélicoptère sur le cœur par le trou béant à 300-500m d’altitude.
2. Tchernobyl – Sarcophage – Mai 1986 / Dec 1988
2. Tchernobyl – Projet SIP« Shelter Implementation Plan » $ 760 M sur plusieurs années
http://www.sfen.org/fr/societe/accidents/tchernobyl/1.htm
2. Tchernobyl – contamination
Sources - ressources
http://www.sfen.org
http://www.cea.fr
http://www.areva.com
http://www.laradioactivite.org/
Les techniques de l’IngénieurDossiers B3590 à BN 3660
http://www.edf.fr
Cours de J.P. Moulin « l’Industrie du cycle des combustibles nucléaires »CEA / Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires