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JEUDI 30 MARS 2017 - 2 RADJEB 1438 - N° 8063 - PRIX 20 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

l MATTHIEU GALVANI, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE DJEZZY, AU SOIR D’ALGÉRIE :

«Nous réservons de belles chosesà nos clients pour le Ramadhan»

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l COUPE D'ALGÉRIE SENIORS-GARÇONS (1/4 DE FINALE)

«Clasico» au 5-Juillet,l'ESS sur du velours

l Le choc entre le MC Alger et la JS Kabylie constituera l'affiche par excellence desquarts de finale de la Coupe d'Algérie de football, prévus vendredi et samedi, alorsque l'ES Sétif évoluera sur du velours face au pensionnaire de la division amateur

(Est) l'US Tébessa. MCA et JSK, qui se sont neutralisés samedi dernier en championnat(1-1), vont se rencontrer à nouveau au stade du 5-Juillet dans un duel qui promet.

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Editio

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entre

- ISSN

IIII

- 0074

La détressedes boulangers

ACCABLÉS PARLES CHARGES,

BEAUCOUP PRÉFÈRENTFERMER BOUTIQUE

l La profession de boulanger n’a jamais été ainsi au bord de l’extinction. Nombreux mettent laclé sous le paillasson ou carrément changent d’activité, accablés par les lourdes charges et la

marge bénéficiaire qui s’étiole d’année en année au point de frôler le zéro dinar.

l TÉLÉPHONIE MOBILE

Plus de 47millionsd’abonnésen 2016 !

l ÉLECTION DU PRÉSIDENT DUFONDS INTERNATIONAL POUR LEDÉVELOPPEMENT AGRICOLE (FIDA)Le Marocs’oppose

au candidatde l’Unionafricaine

l Le Maroc n’est pas près d’accepterl’application des décisions de l’Union africaine.Le comportement de cet Etat lors de l’électiondu nouveau président du Fonds international

pour le développement agricole démontre qu’ilrefuse de se conformer pleinement à son statut

de membre de l’organisation continentale.

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l WIKILEAKS«Dark Matter»,

ou comment la CIAa infecté des

firmwares d’Applel Dans sa deuxième livraison des révélations

«Vault 7» sur les activités de piratageinformatique de la CIA, Wikileaks a publié, le

23 mars, «Dark Matter» révélant unedouzaine de nouveaux documents sur des

projets de l’agence centrale de renseignementaméricaine d’infecter des firmwares des

MacBook et de l’iPhone d’Apple.

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DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

TartuffeTartuffeMésaventure de deux jeunesamis à Alger, militants tous lesdeux. Ils marchaient, et il a misla main sur l’épaule de son amie.Un motard de la police les inter-pelle. Ils se retrouvent au poste.On leur dit que par ce geste ami-cal, l’un et l’autre ont enfreint laloi. Pugnaces, les deux jeunesont fini par obtenir qu’il n’y a pasde loi qui interdit cela. On leur ditalors qu’ils bafouent je ne saisquelle morale musulmane. Enréalité, ce n’est rien d’autrequ’un abus d’autorité. A. T.

digoutagesoir@yahoo.frdigoutagesoir@yahoo.fr

MM algré les incessants appels des citoyensalgré les incessants appels des citoyenspour que les boissons gazeuses et autrespour que les boissons gazeuses et autresjus ne dépassent pas un taux de sucre toléjus ne dépassent pas un taux de sucre tolé--

rable, certains fabricants continuent d’allécher larable, certains fabricants continuent d’allécher laclientèle par l’«excès». Le ministère du Commerceclientèle par l’«excès». Le ministère du Commercedevrait intervenir pour mettre fin à ces écarts alidevrait intervenir pour mettre fin à ces écarts ali--mentaires, nuisibles à la santé du citoyen.mentaires, nuisibles à la santé du citoyen.

Excès de sucreExcès de sucre

ERISCOOPERISCOOPPP

Ferroukhi et le Métro d’AlgerLa liste du FLN pour les législatives,conduite par l’ancien ministre del’Agriculture Ferroukhi, compte utiliser lemétro pour la campagne de proximité. Ce

moyen de transport, aujourd’huitrès prisé par les habi-tants de la capitale, peuts’avérer un espacejudicieux de rappro-chement avec lesélecteurs.

Edité par la SARLLE SOIR D’ALGÉRIE

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Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pasrendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrèset les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la

corruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera auxclasses privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peurd’attaquer le mal, autant quand il provient de la

ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

S OIT DIT EN PASSA NTS OIT DIT EN PASSA NT

I l est des jourscomme ça où l’onaurait une envie

pressante de suggérer àcertains hauts respon-sables de se faire plusdiscrets. Et de chucho-ter, au trop loquacepatron du FLN, de secalmer.

A 83 ans, on doitsavoir s’accorder letemps de respirer. Justeun peu, cela dit ! Pastrop ! Parce que, sinon,qui mettrait autant d’am-biance dans la morositéqui s’entête à nous tenircompagnie et que mêmeles futures législativessont impuissantes àbraver ? Oui, d’accord !Mais pourquoi OuldAbbès s’épuise-t-ilautant à vouloirconvaincre une majoritéqui sait, mais qui simuleparce que le jeu vaut,

selon elle, toujours, lachandelle ? «Qui veutaller loin, ménage samonture» et qui le fait atoutes les chances derester dans la lumière etd’assurer sa longévité.En cinq mois, l’infati-gable militant se serasurpassé. Jamais avantlui, un chef du FLN n’enavait autant dit en unlaps de temps aussicourt ! Celui qui, aussi-tôt intronisé, a marteléque l’on ne commentaitni ne discutait les déci-sions de celui qui allaitretrouver l’usage de sesjambes et briguer uncinquième mandat, estloin d’être stupide. Il sedoute bien qu’en ce quile concerne, cette mis-sion est, à n’en pas dou-ter, la dernière qu’il auraà remplir avant sa miseà la retraite. S’il est

connu que Ould Abbèsa tendance à beaucoupparler pour transmettreplus que pour éclairerles attentes desAlgériens, chacune deses déclarations prend,cependant, l ’allured’une lutte héroïquecontre les ennemis de lanation.

Associer des pres-sions de candidats à ladéputation à un complotcontre l’Etat algérien,c’est plus qu’excessif !Et pourtant ! Depuis sonretour aux affaires, cer-taines âmes, en mald’avenir, se demandent,compte tenu de sesinterventions trop régu-lières, s’il ne faudraitpas voir en ses mul-tiples annonces unesuccession de prophé-ties susceptibles des’accomplir. Quand on

pense que ce décidé-ment bien sympathiqueet amusant octogénaireorchestre, sous hautesurveillance, leshumeurs au sein duplus grand clan au pou-voir ! L’écouter, en plei-ne agitation patriotique,dire son amour pour lepays et sa loyauté auPrésident, c’est grandio-se !

M. B. 

Par Malika Boussoufmalikaboussouf@yahoo.fr

Juste un peu de silence ! Un jour, un sondage

OUI : 38,8%

NON :53,3%

S. OPINION :7,9%

Résultat sondage

NON Sans opinionOUI

Pensez-vous que le prix du ticketde métro est raisonnable ?

Pensez-vous que la FAF devraitnommer un entraîneur algérien à la tête de l’équipe nationale ?

Transport maritimepour la Omra

Le ministre des Affaires religieuses aannoncé qu’à partir de l’année prochai-ne, les Algériens qui voudraient accomplirla Omra pourront se déplacer par bateauvers les Lieux Saints. Par ailleurs, onapprend que ce ne sont pas moins de800 personnes qui vont encadrer les

pèlerins algériens quisont au nombre de36 000 cette année.

Le bateau du filsLe secrétaire général d’un ministèreimportant fait beaucoup parler de luices derniers temps. Outre le fait d’userde son influence en vue d’attribuer unnombre considérable de marchés auxentreprises de son fils, il affirme à quiveut l’entendre qu’il sera le prochainministre du même secteur. Et commepour fêter par anticipation la prochaine«nomination», le fils du futur ministres’est acheté un bateau de plaisance,amarré au port de Sidi-Fredj.

Jeudi 30 mars 2017 - Page 2

Soirperiscoop@yahoo.fr

Le Soird’Algérie Jeudi 30 mars 2017 - PAGE 4Actualité

Les 14 et 15 février 2017se déroulait à Rome la 40esession du Conseil des gou-verneurs, la plus haute instan-ce du Fonds international pourle développement agricole.Les membres de ce Conseilétaient réunis pour élire lenouveau président du Fida.Les pays africains avaient uncandidat : Gilbert FossoumHoungbo, ancien ministretogolais.

Sa candidature avait étéapprouvée par l’Union africai-ne lors du 27e Sommet de l’UAqui s’était déroulé à Kigali enjuillet 2016. La Suisse, laRépublique dominicaine, leMexique, l’Indonésie, l’Italie etla Turquie ont également pré-senté des candidats. Mais

Gilbert Fossoun Houngbo doitaussi affronter une prétendan-te, pourtant du même conti-nent que lui : la MarocaineIsmahane Elouafi.

La logique aurait voulu quele Maroc ne présente pas decandidat puisqu’il était désor-mais membre à part entière del’Union africaine. Son adhé-sion officielle à l’UA avait étéentérinée à peine quinze joursavant la tenue à Rome de la40e session du Conseil desgouverneurs du Fida. Lors dupremier tour du scrutin, le can-didat togolais arrive premieravec 39,9% des voix tandisque la Marocaine est arrivée àl’avant-dernière position avecà peine 5% des voix. Seulstrois pays restent en lice pour

le second tour, le Togo, l’Italieet l’Indonésie. Les autresEtats se retirent et apportentleur soutien à un des trois can-didats restants… à l’exceptiondu Maroc. Ce dernier optepour un «retrait neutre».Il refuse d’accorder son sou-tien au Togolais, violant, pourla seconde fois consécutive,les principes de solidarité del’UA. Une décision qui a pro-voqué incompréhension et

colère au sein des délégationsafricaines.

Pour ce premier grand évè-nement international en qualitéde membre de l’Union africai-ne, il était attendu que leMaroc fasse preuve de disci-pline et de solidarité. Il n’en futrien, le Maroc reste braquédans sa logique «makhzenien-ne» qui consiste à imposer seschoix politiques à la majorité.

T. H.

ÉLECTION DU PRÉSIDENT DU FONDS INTERNATIONALPOUR LE DÉVELOPPEMENT AGRICOLE (FIDA)

Le Maroc s’oppose au candidatde l’Union africaine

Le Maroc n’est pas près d’accepter l’applica-tion des décisions de l’Union africaine. Le com-portement de cet Etat lors de l’élection du nou-veau président du Fonds international pour ledéveloppement agricole démontre qu’il refusede se conformer pleinement à son statut demembre de l’organisation continentale.

Amel Bentolba - Oran (Le Soir) -Autre élément et pas des moindres quidevrait redynamiser le secteur de larecherche consiste, dira notre interlocu-teur, en la signature de la loi de larecherche scientifique qui a prévu 27décrets exécutifs. «Malheureusement, les27 décrets n’ont pas été signés, une foisà cause du calendrier du gouvernement,puis les élections, la réforme constitution-nelle… Le calendrier politique du gouver-nement l’a fait retarder. Je pense quedurant cet été, ça va se dégager et la loideviendra applicable», espère-t-il.

Le secteur de la recherche est, selonles concernés, de plus en plus fragilisé, enatteste le nombre de chercheurs perma-nents qui, au lieu de quadrupler - il était del’ordre de 2 700 en 1998 - se retrouveréduit actuellement à pas plus de 2 500chercheurs. Un constat débattu hier àOran, lors d’une journée d’étude sur larestructuration du secteur de la recherche,les statuts des personnels et l’actionsociale (œuvres sociales et mutuelle),organisée par le Syndicat national deschercheurs permanents (SNCP).

Il ne s’agit pas d’améliorer les salaireset les conditions de travail, mais surtoutd’améliorer l’environnement social pourassurer la stabilité du chercheur, a tenu àpréciser M. S. Zoghbi, le secrétaire géné-ral du SNCP. «Le grand défi auquel faitface le chercheur, c’est bien la fragilité dunombre des chercheurs en comparaisonavec les défis auxquels fait face l’Algérie.L’effectif est le talon d’Achille du secteurde la recherche. Nous avons investi dans

le domaine des infrastructures, de laréglementation, durant ces dix dernièresannées, l’Etat a accordé des moyensfinanciers énormes, reste à ce qu’on s’or-ganise pour une meilleure utilisation deces moyens pour un meilleur résultat.»

Pour les conférenciers, les centres etunités de recherche se sont transformésen «centres de transit» vers l’université àcause, disent-ils, «des avantagesoctroyés aux enseignants chercheurs parrapport aux chercheurs». En somme, ilest clairement reproché un traitementinéquitable entre les chercheurs et lesenseignants chercheurs que ce soit auniveau du parcours professionnel, l’évolu-tion des grades, les congés, l’accès aulogement… D’où l’impératif pour les cher-cheurs d’éliminer les disparités entre cesdeux corps, «tout en maintenant la spéci-ficité de chaque corps».

La rencontre en question vise juste-ment à proposer «dans le cadre du travaild’une commission mixte portant sur larévision du statut du chercheur perma-nant, les mécanismes de complémentari-té en vue de les mettre en œuvre et dedéfinir l’intérêt commun entre larecherche et l’université».

La restructuration et la réorganisationdu secteur de la recherche sont plus quenécessaires, car elles constituent, dira M.Zoghbi, un véritable frein à la contributionvéritable au développement économiqueet social national. Une collaboration quipermet également le financement desrecherches au vu des restrictions qui s’im-posent à tous les secteurs de l’Etat.

La recherche ne fait pas exception etencore moins en restant en retrait et enne communiquant pas les exploits de cer-taines recherches qui pourraient luiapporter bon nombre de collaborations etdonc de financements.

Intervenant lors de cette journée d’étu-de, M. Telli Achour, secrétaire général del’UGTA Sonelgaz, dira dans ce sens :«Les entreprises algériennes n’ont pascette culture d’échange et de recourir auxtravaux des chercheurs algériens afin dedévelopper leurs sociétés et de bénéficierdes résultats de recherches leur permet-tant d’aller loin. Il en va de même pour lechercheur, il devrait dès lors se rappro-cher de ces entreprises et leur faire savoirqu’avec ces recherches, il peut améliorerleur chiffre d’affaires.»

Durant cette rencontre, l’appel étaitpressant afin de revoir la méthode derecherche et «faire appel aux services devulgarisation internes aux centres et uni-tés de recherche que prévoient les sta-tuts, pour faire connaître leurs produits(résultats des recherches) auprès dessecteurs utilisateurs».

A l’issue de son intervention, le secré-taire général du SNCP nous a expliquéque le secteur de la recherche n’échappe,certes, pas aux restrictions budgétairesface à la situation économique en géné-ral, mais cela n’empêche pas, dit-il, «qu’ilexiste des solutions, à leur tête, mettre unterme aux dépenses inutiles au niveaudes universités. Il faut rationaliser lesdépenses et mutualiser les moyens entreles universités par des échanges et desmoyens communs».

Il indiquera qu’il faut que les gensapprennent à réaliser des travaux ayantdes résultats concrets et concurrentielsentre eux afin que le meilleur puissebénéficier de financements. «La preuveaprès l’opération d’audition des 1 600laboratoires de recherches universitaires,il y a eu la fermeture de quelque 10% delaboratoires parce qu’ils ont trouvé qu’ilsn’avaient rien produit, et l’année prochai-ne, il va y avoir une autre audition où il yaura un autre tri», dira M. Zoghbi.

A. B.

Gilbert Fossoum Houngbo a été élu 6e président du FIDA.

RECHERCHE SCIENTIFIQUE

Les chercheurs permanents veulent un statut unique

Beaucoup de choses ont étédites sur ce prédicateur émiratiqui a effectué une visite enAlgérie le 16 mars dernier à l’invi-tation de la chaîne Ennahar tv.Accueilli comme une star,Wassim Youssef, d’origine jorda-nienne, officiant à la mosquéeCheikh-Zayed d’Abu Dhabi, laplus grande du pays, a de la pres-tance, sait manier le verbe etpasse pour un islamiste modéré.

Au service des autorités émi-raties, Wassim Youssef appartient à ce courant salafistepiétiste qui prône l’obéissance au pouvoir politique etpréfère se concentrer sur la prédication. D’où ses cri-tiques envers ceux qui prônent et soutiennent le djihaddans les pays arabes — il a fait marche arrière depuis —ses condamnations des Frères musulmans dont plu-sieurs des membres ont été embastillés par le régimeémirati et de l’opposition émiratie appelant à la libéralisa-tion politique et à l’instauration d’une monarchieconstitutionnelle.

Wassim Youssef, aux convictions bien ancrées, est-ille modèle de religieux dit modéré qu’on cherche àvendre aux Algériens pour contrer les Hamadache etautres ténors de l’obscurantisme religieux rétrograde, encette période de crise financière et de tensions aux fron-tières du pays. Alors, le prédicateur émirati est-il contrele port du niqab et du djelbab pour les femmes et pourl’interdiction de la polygamie ? Ce qui est sûr, c’est qu’iln’hésite pas à signifier aux femmes certaines limites :ainsi lors d’une de ses interventions télévisées, il leur aformellement interdit de regarder les matchs de catchmasculin, jugés obscènes pour la gent féminine !

Et n’eussent été les vives protestations des artistes etdes intellectuels algériens – «il n’y aura pas de prédica-tion à l’Opéra», avait déclaré son directeur, le composi-teur Noureddine Saoudi – le prédicateur émirati aurait puanimer sa conférence au nouvel Opéra d’Alger, ce joyauarchitectural construit par les Chinois. Et on aurait ainsiassisté au détournement d’un lieu d’art et de culture àdes fins religieuses.

Certes, les salafistes algériens ont tiré à bouletsrouges sur le «traître» Wassim, pour avoir déclamédevant un auditoire conquis, rassemblé au Palais de laculture d’Alger, les paroles de «Kassaman», l’hymnenational algérien. Et il est vrai que «Kassaman» est unhymne national patriotique où la référence au religieuxest quasiment absente. Il en est de même de l’autrehymne de la guerre de Libération, «Min Djibalina» («Denos montagnes s’élève la voix des hommes libres…»), lechant des combattants de l’ALN/FLN… Mais, ça nechange rien au fond, ça prouve seulement que le per-sonnage est capable de s’accommoder de la situationpour faire passer son message.

Dès lors, pourquoi a-t-on invité un ressortissant d’unpays, les Emirats, impliqué militairement dans la guerreen Syrie, membre de surcroît de la coalition arabemenée par Riyad, en train d’écraser le Yémen sous lesbombes, actes qu’il ne condamne pas ? Certainementpas pour soustraire la jeunesse algérienne au salafismecar selon les services occidentaux, le taux des Algériens(à peine un peu plus de la centaine) dans les rangs deDaesh est le plus faible des pays arabes. Mais pour lamaintenir sous l’influence de cet islam prônant l’obéis-sance aux autorités à l’instar de ce qui se fait dans lesEmirats arabes unis.

En effet, si le but de cette invitation est de contrer lesalafisme prônant la violence, pourquoi n’invite-t-on pasSoheib Bencheikh et ne lui réserve-t-on pas le mêmeaccueil médiatique : il est algérien, diplômé de l'Institutdes sciences islamiques d’Alger et de l’Université d’Al-Azhar au Caire, il a été imam à Marseille, et n’a cessé,en dépit du boycott des médias français, de dévoiler lesdessous de la matrice idéologique du terrorisme islamis-te et de plaider pour un Islam des lumières ? Qui plusest, Soheib Bencheikh, né à Djeddah (son père étaitambassadeur d’Algérie en Arabie Saoudite), en connaîtun rayon sur les méfaits du wahhabisme. Pourquoi nepas inviter son frère Ghaleb Bencheikh, théologien etdocteur en physique ? Il est vrai que ce dernier, lors d’undébat au siège de l’Unesco à Paris, face à TariqRamadan, a démonté les thèses de ce dernier, l’accu-sant de soutenir la lapidation et le port du voile qui«enlaidit la beauté de ce que Dieu a fait». Ce qui n’a pasempêché de grands médias français – je vous laissedeviner – de continuer à donner la parole à TariqRamadan.

H. Z.

Par Hassane Zerroukyhzerrouky@hotmail.com

RETOUR SUR LE PRÉDICATEURWASSIM YOUSSEF

Cet ami qui veut dubien aux Algériens

CE MONDE QUI BOUGE

«Il y a des avancées spectaculaires de nos chercheurs, des maî-trises de la technologie, surtout dans le domaine du renouvelable,la soudure, la mécanique…, seulement on ne sait pas commercia-liser. Il y a absence d’interface entre la recherche et les secteurssocioéconomiques. L’Agence nationale de valorisation des tra-vaux de recherche n’a rien valorisé, d’ailleurs, cette agence a étédissoute car en 15 ans, elle n’a pas produit l’effet escompté. On adisloqué l’agence et chargé l’ensemble des centres de rechercheschacun en ce qui le concerne de l’activité de valorisation», a décla-ré hier M. S. Zoghbi, le secrétaire général du SNCP.

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Younès Djama - Alger (LeSoir) - En 2016, l’on a dénombréà Alger 930 boulangers alors qu’ilsétaient 1 500 en 2014. Dansd’autres régions comme à Meftah(Blida), sur 23 boulangers recen-sés il y a six mois, il n’en subsisteque 17. Ce constat a été fait hierpar le président de la Fédérationalgérienne des boulangers affiliéeà l’Union nationale des commer-çants et artisans algériens(UGCAA), Youcef Kalafat, quidénonce l’indifférence des pou-voirs publics face au désarroi deces professionnels. «On a obligéles boulangers à fermer bou-tique», accuse Kalafat qui ajouteque le prix de revient d’unebaguette de pain est de 9,57 DAalors que la loi de 1996 fixe le prixde la baguette à 7,50 DA. Aujourd’hui, la baguette est

vendue à 10 DA. «Ce prix n’estcertes pas réglementaire maisc’est la seule manière pour nous,boulangers, de compenser nospertes», affirme Youcef Kalafat.

Qui plus est les autorités, à défautde régler les problèmes, préfèrentlaisser faire. Et même à 10 DA, cen’est pas toujours donné. «Noustravaillons avec des administra-tions publiques (casernes, can-tines scolaires, administrations…)et on nous exige de facturer sur labase du prix réglementaire, c'est-à-dire 7,50 DA , note ce boulangerde profession. Le dossier des bou-langers transmis au gouverne-ment attend toujours une réponsede la part du Premier ministre.«L’ancien ministre du Commerce,feu Bakhti Bélaïb, nous a deman-dé de lui donner des propositionsde sortie de crise. Nous avonsalors proposé de nous fournir unefarine mixée produite à partir deblé dur qui n’est produit que loca-lement. Elle est utilisable unique-ment dans la fabrication du pain.En plus d’être bonne pour la santédes consommateurs, ce type defarine assure une marge bénéfi-ciaire respectable pour les boulan-gers», rappelle Kalafat qui déplore

toutefois que le dossier n’ait tou-jours pas été pris en charge. Ilespère que la demande d’audien-ce auprès du ministre duCommerce par intérim,Abdelmadjid Tebboune, aura lieuincessamment. D’autre part, l’absence de for-

mation de boulangers est un autrepoint qu’a soulevé Youcef Kalafatqui regrette que le département dela formation professionnelle aitnégligé cet aspect qui a des réper-cussions même à l’international.

L’Algérie s’est classée 4e lors de la3e édition de la Coupe d'Afrique dela boulangerie qui s’est tenue les22 et 23 mars à Casablanca auMaroc, soit derrière la Tunisie(classée 1re), le Maroc (2e) et leBurkina Faso (3e). Notre pays ne sera donc pas

présent lors de la Coupe dumonde de la boulangerie, le plusprestigieux concours de boulange-rie au monde, début 2018 enFrance.

Y. D.

Le Soird’Algérie Jeudi 30 mars 2017 - PAGE 5ActualitéACCABLÉS PAR LES CHARGES, BEAUCOUP PRÉFÈRENT

FERMER BOUTIQUE

La détresse des boulangers La profession de boulanger n’a jamais été ainsi au bord

de l’extinction. Nombreux mettent la clé sous le paillassonou carrément changent d’activité, accablés par les lourdescharges et la marge bénéficiaire qui s’étiole d’année enannée au point de frôler le zéro dinar.

Le président de l’Autorité derégulation de la poste et des télé-communications, qui s’est félicitédu lancement réussi de la 4G quise développe à grande vitessecomparativement au lacement dela 3G, a ainsi fait le tour des bilanschiffrés des secteurs des télécomsdont Algérie Télécom, AlgériePoste, la Téléphonie mobile (GSM,3G et 4G), VSAT et tous les autressegments à savoir la GMPCS,VOIP, ISP, Audiotex et les centresd’appel. Ainsi, au 31 décembre dernier,

l’Algérie comptait 47 041 321 abon-nés mobiles actifs, avec une haus-se de 8,48% comparativement à2015 ; soit plus d’une SIM par habi-tant, avec des parts de marchés quise rapprochent pour les trois opéra-teurs de la téléphonie mobile àsavoir 36,87% pour ATM Mobilis,34,79% pour OTA Djezzy et28,34% pour WTA Ooredoo. Dansle détail, la 3G domine le marchéavec 25,215 millions d’abonnés

actifs contre 16,685 millions en2015 avec une évolution de51,12% et une couverture des 48wilayas par les trois opérateursavec un taux qui varie de 45 à+95%. Par ailleurs, le nombred'abonnés aux réseaux fixe etmobile a atteint 50,446 millionsd'abonnés en 2016, contre 46,659millions d'abonnés en 2015, soitune augmentation de 3,787 mil-lionsd'abonnés. Auparavant,

M. Mohamed Ahmed Nacer, prési-dent de l’ARPT, est revenu d’abordsur les évènements qui ont marquél’année 2016 avec notamment lelancement réussi de la 4G ; unetechnologie qui constitue une nou-velle étape dans le développementdes technologies de l’information etde la communication en Algérieavec l’augmentation du débit inter-net par rapport à la 3G. Selon les chiffres annoncés, au

31 décembre 2016, les trois opéra-teurs de la téléphonie mobile totali-sent déjà près de 1,5 milliond’abonnés avec toujours la domina-tion au 31 décembre 2016, faut-il le

rappeler, d’ATM qui renfermait712 670 abonnés contre 707 064pour OTA et 45 077 pour WTA. Le président de l’ARPT a, par

ailleurs, indiqué qu’il est attenduque 33 wilayas seront couvertespar au moins un des opérateurspour la première année pleine, soitau mois de septembre prochain, etles 48 wilayas également par aumoins un opérateur pour la secon-de année pleine avec un taux decouverture attendu de 10 à 75%pour la première année et de 15 à90% pour la seconde année. Ensuite, M. Mohamed Ahmed

Nacer a mis en avant le lancementdu service universel des télécom-munications avec un taux d’achè-vement du programme pilote au 31décembre dernier de 54,63% soit53 localités sur 97 prévues. Après avoir apporté des modifi-

cations sur le cahier des chargesdéfinissant les conditions et lesmodalités d’établissement et d’ex-ploitation des services de fournitu-re d’accès à internet, l’ARPTcompte ainsi lancé le Wifi Outdoor(extérieur) pour offrir aux citoyens

une connexion internet dans lesendroits publics. Pour rappel,Algérie Télécom avait déjà sonnouveau service «WI-CI», réseauWi-Fi public. L’autre point qui a étérelevé par l’ARPT est la prise encharge des droits et desdoléances des consommateursavec le lancement d’une platefor-me sur le site de l’Autorité de régu-lation de la poste et des télécom-munications. Celui-ci, opérationneldepuis avril 2016, a recensé prèsde 1 000 réclamations dont93,26% ont été réglées. En plus de l’octroi d’autorisa-

tions et d’agréments avec la déli-vrance de 1 493 certificats d’agré-ments pour différents terminaux.S’agissant d’Algérie Poste, le pré-sident de l’Autorité de régulationde la poste et des télécommunica-tions est revenu sur le marchéinformel de la poste en menantplusieurs actions visant à luttercontre le marché informel à savoirles enquêtes au niveau des garesroutières contre le transport ducourrier par les taxis et l’exploita-tion du fichier CNRC avec lerecensement des personnes phy-siques et morales ayant unregistre de commerce de courrierexpress afin de les inviter à régu-lariser leur situation. Pour ce qui est de l’évolution

du chiffre d’affaires du secteur destélécommunications (fixe et mobi-le), l’ARPT révèle un bilan provi-soire de 444 milliards de DA, soitune augmentation de 11 milliardsde DA en valeur absolue, repré-sentant une croissance de 2,54%par rapport à celui enregistré autitre de l’exercice 2015. Une croissance qui s’explique,

selon M. Mohamed Ahmed Nacer,par la progression qu’a connue leparc 3G et 4G (fixe et mobile).

Ahmed Ammour

TÉLÉPHONIE MOBILE

Plus de 47 millions d’abonnés en 2016 ! L’Autorité de régulation

de la poste et des télécom-munications (ARPT),comme chaque année, pré-sente le bilan de ses activi-tés pour l’année précéden-te. Ce sontMM. Mohamed AhmedNacer et MohamedAmghar, respectivementprésident du Conseil etdirecteur général del’ARPT, qui sont venusdevant les médias pourprésenter l’évolutionnotamment des chiffresd’affaires des différentsopérateurs de la téléphoniemobile activant en Algérie.

Phot

os :

DR

L’ENTREPRISERISQUE

L’ASPHYXIE

Le SOS du syndicat

d’AnabibLe président du syndicat

Anabib, de la zone indus-trielle de Rouiba, TemziDjamel, appelle les hautesautorités à sauver lesemployés, au nombredépassant les 500 per-sonnes, directement impli-qués dans le projet defourniture d’un pipe de 111kilomètres, suite à l’appeld’offres international n°8EDV, de tubes de diamètre12’’, lancé par laSonatrach, pour le gazo-duc Tiguentourine-Asskaïfaf dont le montantest de 10 millions de dol-lars.Ce projet, selon le com-

muniqué de M. Temzi, seraattribué à une sociététurque, non pas au vu «deproblèmes de qualité, maispour un écart de prix insi-gnifiant par rapport auxenjeux», précise-t-il dansson communiqué et ajouteque «cette concurrencedéloyale et agressive, pra-tiquée par certaines socié-tés turques, dans le domai-ne de l’activité de l’indus-trie du pipe, va à l’encontrede l’appel des autoritéssuprêmes de l’Etat pour lapromotion de la productionnationale», puisque «nousrenflouons les caisses del’Etat avec le paiement detoutes nos charges,comme l’IRG, les cotisa-tions sociales, l’IBS, laTVA et toutes les chargeset taxes au prix fort, pourle compte de tous lesAlgériens, au contraire desautres entreprises instal-lées à l’étranger, les-quelles ont accès à desfacilités financières, mal-gré le fait qu’elles s’ensont acquittées dans leurspays d’origine».Le président du syndicat

rappelle qu’Anabib disposede tous les moyens pourfournir ses différentsclients locaux en tubesd’origine, entièrement oupartiellement algériens,comme il se fait à un degrémoindre au niveau de l’au-tomobile qui, «en un tempsrecord, afin de protéger laproduction du montage del’automobile nationale,l’importation des véhiculesneufs est passée de plusde 300 000 véhicules àmoins de 40 000 véhiculespar an ; et aucune ques-tion n’est posée sur le coûtou les prix exorbitants desvéhicules qu’a connus lesecteur».

Mounira Amine-Seka

L’indifférence des pouvoirs publics est vivement dénoncée.

L’ARTP compte lancé le Wifi Outdoor.

Le Soird’Algérie Actualité Jeudi 30 mars 2017 - PAGE6

UNE JOURNÉE D’ÉTUDE LUI A ÉTÉ CONSACRÉE HIER

L’économie de la santé en débat à l’APNMounira Amine-Seka - Alger

(Le Soir) - Hier matin, au siège del’Assemblée nationale, une jour-née d’étude sur la place de l’éco-nomie de la santé dans la prise dedécision politique et évaluation duplan national de lutte contre lecancer a été organisée. Cette jour-née était modérée par le Pr LouisaChachoua, le Pr MessaoudZitouni, membre du Conseil de laNation, le Dr Djawad Bourkaïeb,directeur général de la Sécuritésociale au ministère du Travail, del’Emploi et de la Sécurité sociale,le Pr Mondher Toumi, professeurde santé publique à l’Universitéd’Aix-en-Province, à Marseille, etle Dr Miloud Kaddar, économistede la santé, consultant indépen-dant.

Les quatre intervenants, qui ontoffert à l’assistance des confé-rences de haute qualité, se rejoi-gnent sur un même point, celui decombattre la guerre des ego ausein du secteur et d’arriver àrépandre la culture du consensusmultidisciplinaire sur le diagnosticet le traitement, afin d’établir uneplateforme de données, laquellepermettra d’établir des études àlong terme et, de là, à adopter lagestion adéquate du secteur médi-cal et pharmaceutique, car «si lebudget de la santé publique (depar le monde) est en chute libre, lenombre des molécules promet-teuses est en développementconstant», a déclaré le Pr Zitouni.

Afin de promouvoir l’accès thé-rapeutique, il faudrait introduiredes outils performants pour voir siles prix sont légitimes», a déclaréle Dr Bourkaïeb, «puisque le prixfacial de la molécule est escomptéà l’aide des accords privés avecles payeurs qui peuvent être finan-ciers ou résultants d’accord».Dans ce contexte, le Dr MiloudKader a rappelé que la facture desmédicaments anti-cancer a aug-menté de 800%, entre 2008 et2016, dont 63% des thérapiesciblées et d’hématologie, en 2015.

Au vu des contraintes budgé-taires en Algérie, il faudrait savoirgérer l’accès aux innovations thé-rapeutiques. Aussi, un médica-ment innovant n’est pas obligatoi-rement celui qui est cher ou nou-veau, ni celui qui nous vient despays occidentaux, mais celui issudu développement de consensus

puisqu’il peut répondre à unbesoin non satisfait jusqu’à lors etqui a un impact sur la baisse de lamorbidité et la mortalité et a unrapport bénéfice-risque favorableet qui donnerait un résultat surl’évaluation. Sur le plan écono-mique, le coup le plus fatal appor-té à la trésorerie serait d’avoir desbio-similaires, c'est-à-dire desmédicaments qui ont différentsnoms, mais qui ont une mêmefonctionnalité (ciblent la migraineet autres douleurs). Dans ce rang,l’Algérie compte 650 bio-simi-laires. Le problème mondial avecl’innovation thérapeutique reste lecoût de la recherche, la protectionpar le brevet et le monopole sur lemarché, sans qu’il y ait véritable-ment une preuve d’efficacité en vieréelle. Aussi, l’offre et de lademande observent une fortedynamique en Algérie, puisque lademande est croissante, à causedes transitions épidémiologiqueset les transitions sociologiques.

L’Algérie est passée d’un tauxde 600 000 à 1 million de nais-sances par an et l’espérance devie qui augmente génère bien desmaladies. Une des causes du pas-sage de la maladie transmissible àla maladie chronique est, selon lePr Zitouni, la «rurbanisation»,disons la ruée vers les villes oul’exode rural.

Un changement radical dansles habitudes de la vie de tous lesjours, l’installation du stress, leschangements alimentaires,puisque le passage de la vie ruraleà la vie urbaine exige aussi le pas-sage du régime alimentaire sain, àcelui du fast-food et toutes lesrépercussions qu’il englobe.

Quant aux facteurs de lademande, ils sont différents. Le Pr

Zitouni a énuméré le nombrecroissant des médecins, mais sur-tout celui des spécialistes qui nesuivent généralement pas lemême protocole, ni n’utilisent lesmêmes molécules pour traiter lemême problème de santé et, ducoup, la dépense totale de santépar habitant en Algérie est passéede 61,30 dollars en 2000 à 361,73dollars en 2014. Il faudrait égale-ment savoir que le marché phar-maceutique en Algérie est le pre-mier en Afrique, puisqu’il a atteintles 6 milliards de dollars en 2014.

Quant aux sources de finance-

ment des médicaments, elles vien-nent du Trésor auquel il a coûté enl’an 2000, 38 milliards de dinars, àla Sécurité sociale 36 milliards dedinars ; et des ménages 26 mil-liards de dinars, passant respecti-vement, en 2014 aux montants de44 milliards DA, 31 milliards dedinars et 25 milliards de dinars. LePr Zitouni a également soulignéque la croissance du PIB était net-tement supérieure aux dépensesde la santé en l’an 2000, mais quela courbe des dépenses s’estinversée en 2015, dépassant celledu PIB de loin. De là, le gouverne-ment a procédé à la baisse dubudget du ministère de la Santé,de la Population et de la Réformehospitalière (MSPRH), en dinarcourant en 2015-2017 et la contri-bution de la Sécurité sociale auditbudget a été marquée à hauteurde 17,07% en 2015.

Aussi, les achats de laPharmacie centrale des hôpitauxpar classe thérapeutique sontclassés comme suit : 36% pour lacancérologie, 21% pour l’hématoet hémostase, 10% pour l’infectio-logie et 9% pour tout ce qui estmétabolisme, diabète asthme, etc.Seulement, explique le même pro-fesseur, le rationnement dans lesbudget n’est pas une solution,puisque les retombées ne peuventêtre que dramatiques et engendrerun effet de mécontentement et deseffets perturbateurs. Par contre, larationalisation peut se faire en pro-cédant à l’identification desbesoins prioritaires, la réductiondes influences, la collecte del’analyse des données, ce quiregroupera tous les gestionnairesde la santé à pouvoir adopter lameilleure solution après concerta-tion.

Le Dr Bourkaïeb a souligné quele système de remboursement enAlgérie est basé sur la solidarité,

la répartition et l’affiliation obliga-toire, basé sur quatre caissesnationales, à savoir la Cnas, laCasnos, la CNR et la Cnac quiassurent 21 catégories de la popu-lation. Ce système bismarkien per-met l’accessibilité aux soinsessentiels, mais également lesrevenus de remplacement qui vontde 80 à 100% des tarifs de réfé-rence des traitements, l’assurancede la maternité, mais égalementl’assurance de près de 3 millionsdeux cent mille retraités. L’objectifdu secteur de la Sécurité socialeest, selon le Dr Bourkaïeb,d’étendre le champ de couverture,d’améliorer l’accessibilité auxsoins, de la moderniser, tout enpréservant les équilibres finan-ciers. Il a également souligné quel’Algérie a développé le systèmede convention que ce soit avec lespharmacies, au nombre de 10500, ou les cliniques privées quiprocèdent aux opérations chirurgi-cales que ce soit en cardiologie,au nombre de 17, ou autres spé-cialités comme l’hémodialyse, aunombre de 164.

La carte Chifa, au nombre de12 600 000 unités, permet de cou-

vrir 36 millions de personnes demanière directe et indirecte(ayants droit). Aussi, il faudraitsavoir que 68% des dépenses desassurances sociales couvrent uni-quement l’achat des médica-ments.

Les articles 97 et 98 de la loi definances 2017 ont prévu le plafon-nement des volumes des médica-ments onéreux.

Pour conclure, le Pr Zitouni apréconisé des campagnes de pré-vention contre les maladies, enplus des nombreuses démarchesà suivre, citées antérieurement.Quant au Dr Bourkaïeb, «les déci-sions ne doivent pas passerdevant l’essentiel, que ce soit surle plan quantitatif ou qualificatif. Ilne faut financer ni les structures,ni les médicaments, mais le résul-tat.

Pour cela, il faudrait mettre enplace des capacités d’évaluationet dans la concertation, opter pourla solution adéquate et ainsi pas-ser du plus au mieux, en procé-dant à une meilleure utilisation desmoyens, qu’ils soient le matérielou le médicament».

M. A.-S.

68% des dépenses des assurances sociales couvrent uniquement l’achat des médicaments.

La politique de l’importation du médicament, le coût deleur importation, les remboursements de la Sécuritésociale, et bien des titres à ce propos ont fait couler beau-coup d’encre, ces dernières années, à travers les diffé-rents supports médiatiques.

11e SALON DE L’EMPLOI ET DE LA CRÉATION

«Un carrefour en quête de compétences »

Selon les organisateurs, le Salon, quirevient pour la onzième année consécutive,se veut être un «carrefour de rencontresentre les entreprises et les administrationsen quête de compétences et de nouvelles

recrues et les universitaires à la recherched’un emploi, d’un stage ou d’informationspour créer leur entreprise». La même sourcea ajouté que ce Salon «est devenu aujour-d’hui un événement d’envergure et un ren-dez-vous incontournable pour les entre-prises.» «Cette manifestation d’utilitépublique a pour vocation de mettre encontact direct les entreprises à la recherchede compétences et les diplômés afin de leurpermettre de trouver un emploi ou un stage,de les guider dans le choix de leur carrière etde les préparer à la création de leur propreentreprise», lit-on dans la fiche d’informationrendue publique lors d’un point de presse. A

cet effet, les organisateurs ont indiqué que leSalon en question qui se tiendra au niveaude l’esplanade de Ryadh el Feth s’étalerasur trois jours et intégrera une plateforme dedébats et d’échanges entre recruteurs etdiplômés, à travers un cycle de conférencesthématiques et d’ateliers avec l’assistanceactive des organismes officiels du ministèredu Travail, de l’Emploi et de la Sécuritésociale. En somme et selon la même source,le salon «carrefour et emploi» s’adresse auxdiplômés, aux professionnels demandeursd’emploi ou souhaitant créer leur propreentreprise, mais également aux étudiants àla recherche de stages, ainsi qu’à tous ceux,

étudiants ou diplômés, qui veulent renforcerleurs compétences et savoir-faire au moyend’une formation complémentaire». Enfin, lorsdu point de presse qui s’est tenu à Ryadh ElFeth, les organisateurs du Salon ont indiquéque «cet événement peut être une bonneopportunité pour disposer d’une vitrine afind’assurer la promotion d’une entreprise oud’un organisme de formation». «Ce sont plu-sieurs dizaines d’entreprises qui intervien-nent dans des secteurs d’activité très diffé-rents (informatiques, télécoms, aéronau-tique, industrie, agroalimentaire, automobile,BTPH, services..), qui recruteront en direct».

R. N.

Phot

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R

«L’emploi et la création d’entre-prises pour booster le développe-ment économique». C’est le thèmeretenu par les organisateurs de la11e édition du Salon national durecrutement et de l’entrepreneuriat.La manifestation se déroulera surtrois jours, soit du 18 au 20 avril dumois prochain.

Mise en délibéré depuis une semaine, le tribunald’Es-Senia a rendu hier son verdict dans l’affaire desquatre jeunes membres d’une association créée enlien avec la secte El Ahmadiya. Pour rappel, le par-quet avait requis 2 ans de prison ferme à leurencontre et 200 millions de centimes d’amende.Accusés de création d’association sans autorisationet de collecte de fonds de manière illégale, les mis encause ont été condamnés à 2 ans de prison fermeassortis de 300 millions de centimes d’amendes. Deson côté, la partie civile, représentant le ministèredes Affaires religieuses, a demandé le dinar symbo-lique. Les trois accusés présents durant leur procès

(le quatrième étant en prison à Mostaganem, dans lecadre d’une autre affaire) avaient reconnu que c’està travers YouTube et le site internet d’Al Ahmadiyaqu’ils ont pris connaissance de ce mouvement etdécidé de créer une association à cet effet sous l’ap-pellation «Ahmed El Kheir». L’agrément leur avait étérefusé ce qui ne les a pas empêchés d’exercer aunom de ladite association, collectant ainsi près de150 millions de centimes, prévus pour la constructiond’une mosquée à Blida, avaient-ils révélé. Absentshier lors de l’énonciation du verdict, les accusés ont10 jours pour faire appel.

Amel Bentolba

PROCÈS DES MEMBRES DE LA SECTE AHMADIYA À ORAN

2 ans de prison ferme pour tous les accusés

C’est Rouiba qui abritera cette ulti-me foire du miel avant les déplace-ments des ruches d’un lieu de floraisonà un autre. Comme à l’accoutumée, leshabituels exposeront (une quinzaineenviron), tous apiculteurs de métier, unétalage de miel 100% naturel.

Achalandés et à la gamme particulière-ment variée (eucalyptus, romarin, juju-bier, euphorbe, moutarde, lavande,thym, chardon, gelée royale, produitscosmétiques tels que les pommades,les savons, les sirops, shampoings).Mettant bien en vue les résultats de leur

miellée, les exposants proposent auxvisiteurs une dégustation gratuite et desprix intéressants, voire imbattables.

«Les visiteurs sont généralementtrès satisfaits de la qualité de nos pro-duits et de nos prix qui défient, commed’habitude, toute concurrence. Aussi lefait que le produit passe de l’apiculteurau consommateur rassure tout lemonde, puisqu’il n’y a pas de place àl’arnaque et aux prix exagérés», dira M.Saïd Chabane, vice-président de l’asso-ciation d’Alger et apiculteur de renom.

Pour Abdelkader Bey, le trésorier del’association et autre apiculteur très pro-

ductif à Sidi-Moussa, les pesticidesconstituent une réelle menace, un fléaurécurrent. «Les pesticides utilisés exa-gérément et sauvagement par de nom-breux agriculteurs, inconscients, pol-luent la végétation et par conséquentont une grave répercussion sur la santédes abeilles. Bien souvent ce sont desmilliers de colonies d’abeilles qui sontdécimées. Une hécatombe qui ne per-met pas l’augmentation des récoltes dumiel et la diversité de ce dernier. Devantce malheureux état de fait, beaucoupd’apiculteurs qui font ce pénible maisnoble métier sont devenus réellement

sinistrés. «Je lance donc un pressantappel aux agriculteurs, leur demandantde ne pas utiliser d’insecticides durantl’importante pollinisation.»

Des agriculteurs qui poussent le ridi-cule jusqu’à exiger des apiculteurs depayer l’utilisation de leurs parcelles pourl’installation périodique des ruches. Ilfaut préciser qu’à l’étranger, ce sont lesagriculteurs, bien au fait de l’intérêt del’écosystème, qui louent les ruches pourque les abeilles pollinisent leurs planta-tions.

abdenour belkheir

Le Soird’Algérie Jeudi 30 mars 2017 - Page 7Régions

FOIRE DU MIEL À ROUIBA

Dernière dégustation avant la transhumance

DEUXIÈME CONGRÈS DE PHYSIQUE ET CHIMIE QUANTIQUE À L’UNIVERSITÉ DE TIZI-OUZOU

La formation pour assurer une relève

C’est ce que nous a expliqué M. Mehdi Hamidi,chef de département de physique à l’UMMTO quiestime que le laboratoire veut, à travers l’organisa-tion de ce 2e congrès, rééditer l’expérience réussie,à l’occasion de l’organisation de la 1re édition de cetévénement scientifique en 2015. La collaboration

dans le domaine de la recherche et l’échange d’ex-périences entre les différentes universités natio-nales et étrangères qui est l’un des objectifs priori-taires de cette rencontre, a permis à quatre étu-diants doctorants au sein du département de chi-mie de bénéficier de bourses d’étude en France et

en Allemagne et du parrainage scientifique desenseignants chercheurs venus des universités deces deux pays. M. Mahdi Hamidi ne désespèrepas de voir que d’autres étudiants soient retenussur les tablettes des chercheurs qui travaillentdans des universités étrangères qui sont toujoursdans la démarche de parrainage et de collabora-tion scientifique. Et à notre interlocuteur de se féli-citer, a priori, du bénéfice en terme scientifiquepour le laboratoire de recherche de physique et dechimie quantique.

Les quatre boursiers en cours de formationauxquels s'ajouteront, certainement, d'autres vien-dront, au terme de leurs études, trouveront unmeilleur emploi au sein de ce laboratoire où offi-cient soixante-dix membres, des enseignants cher-cheurs permanents qui encadrent des étudiants

doctorants et en master qui travaillent en équipes(huit) selon leurs domaines de spécialisation (chi-mie théorique, optique, magnétique…). Depuiscinq ans, le laboratoire de physique et de chimiequantique de l’UMMTO est en passe de remplir lecontrat de performance conformément aux normesnationales fixées par la direction de la recherchescientifique du Mesrs qui oblige la publication d’unarticle par chercheur par an. «L’UMMTO est dansla norme nationale, ce qui lui permet d’avoir unemeilleure visibilité sur l’échiquier des universités dupays», soutient M. Hamidi qui souhaite faire desprochaines journées portes ouvertes que comptentorganiser les autorités rectorales sur les labora-toires de recherche de l’institution une opportunitépour la promotion de l’expertise et des produits dela recherche du laboratoire de physique et de chi-mie quantique auprès des secteurs utilisateurscomme les entreprises ou autres institutions.

s. aït mébarek

Au-delà de son caractère scientifiquement et hautement spécialisé des présenta-tions qui ont suscité un vif débat parmi le public d’étudiants et d’enseignants cher-cheurs venus des laboratoires de recherche des institutions universitaires d’Oran,Annaba, Constantine, Djelfa, Bab Ezzouar auxquels se sont joints d’autres cher-cheurs de France, de Tunisie et d’Allemagne, le 2e congrès de physique et chimiequantique organisé du 28 mars au 30 du même mois par le laboratoire éponyme del’université M. Mammeri de Tizi-Ouzou place, parmi ces objectifs prioritaires, la for-mation de futurs chercheurs pour assurer la relève des effectifs en activité au sein decette structure (le laboratoire de physique et chimie quantique de l’UMMTO).

Encouragée par le succès de ses nombreuses foires orga-nisées au niveau de certaines communes de la wilaya d’Alger(Bab-El-Oued, Bouzaréah, Alger-Centre, Sidi M’hamed, Dar-El-Beïda, El-Biar, Réghaïa...), la dynamique association desapiculteurs d’Alger dressera ses derniers chapiteaux avant lanécessaire période de transhumance qui les mènera à tra-vers différentes régions du pays.

Selon le communiqué rendu publicpar la cellule de communication de lawilaya de Tipasa : «Le cadre de vie descitoyens se dégrade de plus en plus,aussi bien en milieu urbain qu’en milieurural par la prolifération de déchargessauvages, le dépôt anarchique desordures ménagères, le dépôt dedéblais de chantiers jetés aux abordsdes routes et dans les espacespublics», aurait reconnu le wali deTipasa.

«Plus grave», aurait révélé la cellu-le de communication en rendant publicle coup de colère du wali à ce propos«le relâchement est constaté surtoutdans les communes de la région Est etdans le chef-lieu de wilaya alors quel’enlèvement des ordures ménagèresconstitue l’une des missions basiquesde l’APC», aurait affirmé le wali.

Dans cette optique, l’inspectiongénérale de la wilaya a été instruiteafin de réactiver le comité de pilotagechargé de cordonner les actionslocales en matière d’hygiène du milieu,de faire une évaluation des dispositifsde mise en œuvre au niveau des com-munes, avec à l’appui des supportsphotographiques et de présenter uncompte-rendu chaque quinzaine à cesujet. C’est dans un tel contexte qu’unréquisitoire sans complaisance concer-nant l’état déplorable de l’hygiène dumilieu a été dressé. Cependant, enmarge de ce constat, des citoyens s’in-terrogent : «Il existe pourtant desorganes chargés de veilleur à cettehygiène, notamment des inspecteurs,des services concernés et des com-missions d’hygiène sont tenus de ver-

baliser les organismes qui sont à l’ori-gine de ces abus» s’insurgent cescitoyens !

«S’agissant des actions à courtterme, les chefs de daïra ont été char-gés de procéder à un recensementexhaustif des points de dépôts d’or-dures qui feront l’objet de traitementspécifique dans le cadre d’un plan d’in-tervention d’urgence», aurait signalé lacellule de communication. Toujoursselon, M. Badjou, le chef de la commu-nication, le wali de Tipasa a instruit lesresponsables locaux et de daïra derecenser au plan logistique les moyensmatériels susceptibles d’être engagésau titre de cette opération. Tout commeil a été enjoint de cibler en priorité les

quartiers et cités à grande concentra-tion démographique, les voiesurbaines et péri-urbaines, les assiettesfoncières inoccupées en milieu urbainet servant de dépôts illicites et anar-chiques de déblais et de déchetssolides ainsi que les devantures demagasins qui sont en inadéquation etnon conformes aux règles de l’urbanis-me local.

Sur un autre plan et s’agissant descommunes de Fouka et Koléa qui sonten situation de conurbation, le wali ainstruit les responsables de ces com-munes de fédérer leurs efforts et demobiliser tous leurs moyens en vue depréparer et d’engager des interven-tions intercommunales. Le systèmeassociatif n’est pas en reste, sachantque le wali ,innove en la matière ens’attachant à ce que la participationcitoyenne soit une réalité en deman-dant aux élus locaux de mettre àcontribution les citoyens et les associa-tions de quartiers pour des actions de

volontariat hebdomadaires afin de lessensibiliser sur la nécessité de préser-ver leur cadre de vie. Une véritablenouveauté pour ces organisations qui,de par le passé, servaient beaucoupplus à la parade et aux propagandesinavouées. Nous avons appris parailleurs qu’il a été procédé à l’installa-tion de l’EPIC de wilaya chargée del’entretien des voiries, de l’éclairagepublic et des espaces verts « EVEVTipasa» dont la gestion et la directionsont assurées par M. Kara Smaïn,désigné en qualité de directeur de cetEpic. Il convient de préciser, que selonnotre source, cet établissement a étécréé pour remédier aux imperfectionsconstatées dans la prise en charge desespaces verts, des aires de jeux, lemanque de gestion d’entretien et deréparation de l’éclairage public en zoneurbaine et à la quasi absence desstructures d’entretien de réfection et deprise en charge de la voirie urbaine.

Houari larbi

TIPASA

L’hygiène publique mise à l’index

Dans la journée du mercredi, les direc-tions de 24 wilayas à savoir le centre, l’ouestet le sud ont participé à un regroupementrégional de directeurs de la Protection civileau niveau de l’unité principale de Sidi-Bel-Abbès dans l’objectif de préparer la cam-pagne de lutte contre les incendies de forêt,maquis, récoltes et palmeraies pour la saisonestivale 2017.

A ce regroupement, ont assisté outre les directeurs,les autorités militaires et civiles de Sidi-Bel-Abbès et lereprésentant de la direction générale de la Protectioncivile. Avant d’aborder la préparation de la campagnede lutte, but de ce regroupement régional, une évalua-tion de la campagne de l’année 2016 a été communi-quée avec un constat positif à savoir que les incendies

entre 2012 et 2016 à l’échelle nationale ont nettementbaissé. Mais n’empêche que dans certaines wilayas,les pertes sont considérables. En 2016, Sidi-Bel-Abbèsest en première position pour les feux de forêt avec4311ha ravagés suivie de Béjaïa 3046 ha et Tizi-Ouzou2274 ha. Pour les feux de récolte, c’est la wilaya deChlef qui se place en tête de ce triste palmarès et pourles arbres fruitiers, Tizi-Ouzou. Face à ces constats, unrenforcement de stratégies de lutte qui reposeront surla prévention d’abord, sur le renforcement des cam-pagnes de sensibilisation, l’organisation des caravanesà l’adresse des agriculteurs et populations rurales, lapréparation de la saison estivale, la coordination entreles unités de la Protection civile et les institutionspubliques, et ce, dans le but d’améliorer le plan d’actionpour réduire les risques. Au sujet des contraintes sur leterrain, il a été évoqué les terrains accidentés et l’inac-

cessibilité des terrains. Par ailleurs, au cours de ceregroupement, le représentant de la direction généralea rendu public l’effectif d’intervention professionnellequi sera renforcé pour 2017 pour atteindre les 17 000agents au niveau national soit 2000 agents de plus, desmoyens matériels encore plus renforcés. Au total, àl’échelle nationale, l’on déplore 13 480 incendies avecdes dégâts de 6 792ha de forêt, 4513 de maquis, 5 903broussailles, 44 097 de récoltes, 19 302 de palmiers et96 740 arbres fruitiers. En ce qui concerne les noyadesdans les réserves d’eau, l’on déplore 106 cas en 2016.

En ce qui concerne Sidi-Bel-Abbès, ses unités d’in-tervention passeront en 2017 de 14 à 18 soit 4 de plus.

Le bilan de 2016 à l’échelle nationale a été évaluédans le but de renforcer les stratégies de lutte contreles feux et incendies, noyades, etc.

a. m.

SIDI-BEL-ABBÈS

Regroupement régional des directeurs de la Protection civile

C’est à un véritable constat de carence auquel s’est livrérécemment le chef de l’exécutif de la wilaya de Tipasa enreconnaissant que de graves insuffisances sont observéesdans le domaine très sensible que sont la salubrité et l’hy-giène publique au niveau des communes et des localités dela wilaya de Tipasa.

DES COMPTEURSÉLECTRIQUES PRENNENT

FEU À MÉDÉA

14 personnesévacuées à l’hôpital

Plusieurs compteurs d'électricité ont prisfeu hier après-midi dans un immeuble auquartier mokadem-benyoucef, dans le centre-ville de médéa. dépêchée sur les lieux, l'unitéprincipale de la Protection civile de médéa adû user de 4 camions anti-incendie, 6 ambu-lances et 36 sapeurs-pompiers pour venir àbout des flammes qui ont investi les lieuxaussitôt. cependant, 14 personnes âgées de3 à 80 ans ont nécessite une prise en chargemédicale immédiate car asphyxiées par lafumée pour 3 d'entre elles et en état de chocextrême pour les autres.

les pompiers ont prodigué les premierssoins sur place avant d'évacuer toutes lesvictimes à l'hôpital civil de médéa.

m. l.

Le Soird’Algérie Culture Jeudi 30 mars 2017 - PAgE 9

SALLE IBN-ZEyDouN DE RIADHEL-FEtH (EL-MADANIA, ALgER) Jeudi 30 mars à 19h : Concert deHamidou. Entrée : 800 DA. Ticketsdisponibles au guichet de la salle IbnZeydoun à partir de dimanche, de8h30 à 17h et le jeudi jusqu'à l'heuredu concert. Vendredi 7 avril à 19h : Concert deLila Borsali.CINéPAtHèquE DE tIZI-ouZou Samedi 1er avril à 14h : Projectiondu film en tamazight Krim Belkacemde Ahmed Rachedi, en présence duréalisateur.tHéâtRE DE PLEIN AIR DES

SABLEttES (ALgER)Samedi 1er avril à 14h30 :L’Etablissement Arts et Culture de lawilaya d’Alger organise un concert deFarid Ferragui.LIBRAIRIE Du tIERS-MoNDE(ALgER-CENtRE)Samedi 1er avril à 14h30 : NacerBoudiaf signera son livre Si Tayeb ElWatani. L’Espoir assassiné, paru auxéditions Tafat.MuSéE NAtIoNAL DEL’ENLuMINuRE, DE LAMINIAtuRE Et DE LACALLIgRAPHIE (BASSE-CASBAH, ALgER) Jeudi 30 mars à 18h : Vernissage de l’exposition de photographies

«Cordoue, Séville, Grenade» deNicolas Müller, suivie d’un concert de Ramy Maalouf.gALERIE EZZou’ARt Du CENtRECoMMERCIAL & DE LoISIRS DEBAB-EZZouAR (ALgER) Jusqu’au 7 avril : Exposition«Formes, textures, couleurs... la vie!» de l’atelier Soupçon d’Art.gALERIE D’ARt SIRIuS (BD KRIM-BELKACEM, téLEMLy, ALgER)Jusqu’au 30 avril : Exposition depeinture «Rétroplastie » de l’artisteValentina Ghanem Pavlovskaya.DAR ABDELtIF (EL-HAMMA,ALgER) Jusqu’au 8 avril : L’Aarc et ONU-femmes organisent une exposition du

caricaturiste Hichem Baba-Ahmed ditLe Hic, autour de la thématique del’égalité hommes-femmes. INStItut CERVANtèS D’ALgER(9, RuE KHELIFA-BouKHALFA,ALgER)Jusqu’au 13 avril : En collaborationavec l’ambassade de Colombie enAlgérie, exposition de photographies«Pütchipü'ü», en hommage à lacommunauté indigène des Wayuus.Jusqu’au 30 mars à 18h : Cycle decinéma «Espace féminin», dans lecadre de la Journée internationale dela Femme. gALERIE D’ARtS AïCHA-HADDAD (RuE DIDouCHE-MouRAD, ALgER)

Jusqu’au 30 mars : Expositionspéciale Journée de la femme, parNarimane Sadet Cherfaoui et SamiaBoumerdassi.gALERIE D’ARt DAR EL-KENZ(Lot BouCHAouI 2, N°325,CHéRAgA, ALgER) Jusqu’au 31 mars : Expositioncollective «Œuvres récentes» desartistes peintres Mohamed Oulhaci,Moussa Bourdine, Adlane Djefel,Moncef Guita et du sculpteur NadjibBensaïd. MuSéE NAtIoNAL AHMED-ZABANA (oRAN)Jusqu’au 31 mars : Exposition de peinture de l’artiste HirechBoumediène.

FEMMES DÉVOILÉES. DES ALGÉRIENNES EN FRANCE À L’HEURE DE LA COLONISATION DE MARC ANDRÉ

Retour sur les champs d’un combat oublié

Dans son ouvrage Femmesdévoilées. Des Algériennes enFrance à l’heure de la décolonisa-tion, Marc André, étudie leur pré-sence dans la société française, ens’intéressant aux premières d’entreelles, à savoir les Algériennes émi-grées en Métropole au lendemainde la Seconde Guerre mondiale.L’ouvrage est riche de témoi-gnages, résultat d’entretiens et deparoles recueillies. Dans sonenquête, Marc André a égalementconsulté (ou découvert) des fondsphotographiques public ou privé,des archives judiciaires et poli-cières, administratives et média-tiques. L’auteur a réalisé 69 entre-tiens en France et en Algérie.

Dans son objectif de «délimiterun territoire ni trop vaste ni trop res-serré, seul à même de favoriser uneenquête d’ordre ethnographique»,le choix de l’auteur s’est posé surl’agglomération lyonnaise. «Lechoix de l’agglomération lyonnaisese justifie aisément : sur environ 20000 Algériennes présentes en Fran-ce en 1962, elles sont près de 1 300à Lyon, ce qui les rend à la foisreprésentatives, mais aussi repé-rables», explique-t-il.

Le livre comporte quatre partiesintitulées, respectivement, «Anony-mats», «Rencontres», «Engage-ments» et «Les conditions d’unedouble présence». Les chapitresde l’ouvrage, les plus intéressants,sont certainement ceux réservés àla période de la guerre de Libéra-tion nationale (guerre d’Algérie). La

discrétion et, paradoxalement, lespréjugés seront des armes effi-caces dans leur lutte pour l’indé-pendance de l’Algérie.

«Les Algériennes entrent enmétropole si discrètement qu’aucu-ne institution ne met en œuvre desmoyens pour les connaître indivi-duellement, a fortiori pour les sur-veiller. Plus encore, les préjugés dumoment protègent un anonymatsusceptible de métamorphoses sile hasard s’en mêle. La guerre d’Al-gérie est le nom de ce hasard quiconduit les femmes à rechercherun tout autre effacement, très choi-si cette fois, où leur conscience desstéréotypes peut les doter d’uneredoutable efficacité», écrit l’auteurau début du chapitre 5 intitulé«Effacements». Trois tribunaux ontjugé les Algériens et les Algé-riennes : le tribunal correctionnel, lacour d’assises et le Tribunal perma-nent des forces armées (TPFA), cedernier jugeant les affaires poli-tiques majeurs (réseaux, attentats).854 individus, dont 18 femmes,sont jugés par le TPFA, entre avril1958 et mars 1962. Autre énigme,les femmes, algériennes ou métro-politaines (européennes activantpour ou au FLN) sont plus nom-breuses en prison que celles effec-tivement passées en jugementdans l’enceinte du TPFA. Ainsi, 26Algériennes sont détenues entre1958 et 1962 à Montluc (la prisonpour femmes de Lyon), dont 10pour motifs politiques. Même enprison, le combat continue et prend

d’autres formes. Tassadit Rahmou-ni et Fatima B. ont même écrit unelettre adressée directement àFerhat Abbas, président du Gou-vernement provisoire de la Répu-blique algérienne (GPRA) danslaquelle elles réaffirment leur déter-mination à continuer la lutte :«Nous sommes très heureuses quenotre indépendance est reconnuepar le monde entier. Pour cettetâche, nous donnerons notre vie s’ille fallait ; car cette dernière nousimporte peu pour la libération denotre patrie.» Sachant que leurlettre sera censurée et interceptée,cette lettre est aussi une sorte de«provocation» envers les autoritésfrançaises. Le commissariat centralde la rue Vauban est cité lui aussicomme autre lieu de terreur et detortures par les Algériennes interro-gées.

Après la manifestation desfemmes algériennes du 9novembre 1961, un journaliste aécrit : «Au fur et à mesure que lesfemmes descendaient des trans-

ports en commun, elles étaientimmédiatement dirigées, bigarrées,vers les voitures de police, qui pre-naient aussitôt le chemin de lacaserne de CRS du Fort Montluc.»Dans la presse régionale, il est, parailleurs, écrit que «la Wilaya III,l’une des organisations FLN,s’étend sur les douze départe-ments de la 8e région, plus lesHautes-Alpes et six départementsenvironnant Dijon : (elle est) hydreaux cent têtes (qui) met la mêmeapplication à renaître que les forcesde police en mettent à la détruire».

Les Algériennes assurent la liai-son entre les différents refugesFLN. Marc André constate : «LeFLN conserve une volonté derecrutement quasi systématique enmétropole, notamment à la fin de laguerre, au contraire, de ce quisemble se passer dans les rangsde l’ALN en Algérie. Hébergement,cache d’armes, liaisons : telles sontles missions attendues des Algé-riennes, jeunes et éduquées.»

Le livre Femmes dévoilées. DesAlgériennes en France à l’heure dela décolonisation est la versionremaniée d’une thèse de doctoratsoutenue à Paris Sorbonne le 14avril 2014. Marc André est docteuren histoire et chercheur associé auLaboratoire de recherche histo-rique Rhône-Alpes (Larha) etenseigne à la Cité scolaire interna-tionale de Lyon.

Kader B.

Femmes dévoilées. DesAlgériennes en France à l’heurede la décolonisation de MarcAndré. ENS Editions 2016 (Lyon,France). 378 pages.

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Partout et à toute heure, desaffiches, des spots publicitaireset même des clips essayent denous convaincre de faireentendre nos voix : c’est d’allervoter le 4 mai prochain. Des per-sonnalités artistiques, sportiveset autres sont mobilisées pourcette tâche.

Pourquoi «l’Etat», c'est-à-direl’actuel gouvernement, se croitobligé de lancer des appels à unvote «massif» ?

Nous sommes supposés êtreen démocratie et cette missionde convaincre les électeursincombe aux candidats (partispolitiques et indépendants) eux-mêmes.

Vieux réflexes, absence deculture politique, mentalité departi unique ou autre chose ?

K. B. bakoukader@yahoo.fr

Sans voix !Par Kader Bakou Depuis les années 1990, le voile, en France,

cristallise les débats politiques sur l’identité et la«liberté» et donne des femmes musulmanes,notamment les Algériennes, une image partielle.

C ette édition du Festival culturel local estune première dans la wilaya de Tipasa,quoique cette initiative, qui porte sur

l’institutionnalisation du festival culturel «Lire enfête» au niveau national et au profit de toutes leswilayas, ait vu le jour par arrêté du 18 mars2010. Lors de la présentation de cet événementfaite par Mme Sebbah, la directrice de la Biblio-thèque centrale de Tipasa, nous avons apprisqu’outre la tenue d’un salon du livre, où secôtoient de prestigieuses maisons d’éditionnationales, à l’instar des éditions Chihab, Mimede Koléa, le Livre magique d’Alger, Diplomateset Finco dédiés à la bande dessinée, nousvoyons du beau monde se côtoyer et consulterces ouvrages de chez nous au sein de l’immen-se salle des expositions de la Bibliothèque cen-trale. Selon ses concepteurs, ce festival estdédié à tous les âges, allant de 3 ans et plus.Mme Sebbah nous explique que ce festival, qui vadurer jusqu’au 31 mars 2017, concerne toustypes de public, mais aussi les écoliers et lescollégiens en provenance de plus de 20 établis-sements, dont les visites sont alternées et

durent tout le long des mois d’avril et mai. Mme

Sebbah nous apprend, par ailleurs, que plu-sieurs caravanes sont dédiées aux établisse-ments scolaires enclavés à travers la wilaya,vers qui des déplacements et visites sont orga-nisés durant tout le cursus scolaire. Cependant,la caractéristique de ce festival «Lire en fête»,est qu’il se déroule dans un premier temps aucœur du chef-lieu de la wilaya de Tipasa, au seind’un espace culturel qui est la Bibliothèque cen-trale de la wilaya, où trônent cinq chapiteauxdédiés aux activités culturelles, manuelles etartistiques. Dans le premier atelier dédié à l’écri-ture, animé par Mme Imekraz et Mme BenkradidjaImène, où des thèmes ludiques sont prévus àl’instar de livres et images qui content le désert,la réalisation d’un livret, de la définition de l’écri-ture et l’invitation à participer aux activités destout petits.Le second atelier, animé par M. Idjeli-daine Abdelkader, porte sur la lecture libre.

L’autre atelier, animé par l’excellente Belah-reche Hiba, une leader de l’Ecole des beaux-arts, en concert avec la célèbre Ababsia Djamila,connue dans les galeries artistiques de la place

d’Alger, porte sur l’illustration de revues, de des-sins, de sites naturels et printaniers et tantd’autres œuvres qui sont là pour faire aimer auxtout- petits, ce qu’est la peinture et l’art pictural.Mais c’est Mesbah Souad, une véritable Che-nouie, diplômée universitaire du 3e cycle, qui asu imposer son atelier comme étant incontour-nable, en activant sur le registre du patrimoineimmatériel, à l’instar des us, coutumes, tradi-tions, chansons targuies, chaouies et che-nouies, en sensibilisant les jeunes à l’histoire dela musique orientale, en faisant découvrir Zyriab,le ud et les mouachahate.

Mme Moakbi a animé son atelier en évoquantles contes, légendes et récits anciens, et enracontant les personnages et rites religieux,notamment le Mawlid ennabaoui.

Tandis que Mme Akkachi Fatiha a su manieravec brio la conception du papier et maîtriser lestravaux manuels pour créer et fabriquer des per-sonnages et des objets ludiques, à la grandesatisfaction des jeunes qui sont restés subju-gués par ses mains féeriques.

Houari Larbi

UNE PREMIÈRE DANS CETTE WILAYA

«Lire en fête» à Tipasa

La maison de la culture Moubarek-El-Mili à Mila a été choisie pour abriterla phase éliminatoire de la région estdu pays, menant vers la participationau Festival national du théâtre ama-teur de Mostaganem, à l’instar desautres régions du pays, Centre, Ouestet Sud. Ainsi, 14 troupes théâtralesvenant de 9 wilayas de l’Est vontprendre part à cette manifestation quise déroulera du 30 mars au 2 avril, àl’instar de l’association El-Amel deMila, Erradjaâ de Batna, les coopéra-tives des Amis de Nedjma du théâtreet Amer pour la culture et le tourismede Sétif, les associations DjaouharatEchark des échanges culturels et El-Assala pour la culture et les arts deConstantine, les associations Ettaouset Echiheb des arts dramatiques deAnnaba, Errayane cultrel pour les artset Mosaïque de Jijel, la troupe MasrahEl-Kibar de Khenchela, El-Kinaâ desarts dramatiques de Guelma et, enfin,Efertichi et Chilla de Béjaïa. Lestroupes qualifiées, choisies par le jurydésigné et mis en place par le com-missariat du Festival national duthéâtre amateur de Mostaganem, par-ticiperont à la phase finale qui sedéroulera à Mostaganem.

Le public milévien est donc cordia-lement invité à suivre et à profiter decette grandiose manifestation.

A. M’haïmoud

MILA

La course auFestival de

Mostaganemest lancée

Le Soir d’Algérie : On sentque vous avez beaucoup dechoses à nous dire avant mêmed’entamer l’entretien.

Matthieu Galvani :Effectivement, il y a tellement dechoses à partager et avec vous etavec nos clients, mais je mecontenterai d’annoncer deuxbonnes nouvelles cette fois-ci etgarder le reste pour d’autres ren-dez-vous à venir. D’abord, je vou-lais annoncer la nouvelle sur la 4Gqu’on proposera à nos clients dèsla fin mars et début avril prochainavec notamment deux mois offertspour tout achat d’un nouveau ter-minal 4G post-payé. Nos équipessont en train de terminer tous lesdétails de cette promotion qui seralancée au plus tard samedi 1eravril. Nous avons encore deuxautres actions assez fortes en pré-paration que je ne peux malheu-reusement pas vous communiqueraujourd’hui, car on est encore entrain de faire les derniers tests. Cesont des actions qui vont réelle-ment améliorer le confort du clientDjezzy. Ce sera quelque chose denouveau et rafraîchi qui permettraà tout le monde d’avoir une excel-lente mesure et choix de consom-mation de son internet. Et débutavril, nous aurons également unebelle surprise, mais qui elle nesera pas en termes de produit,mais d’avantages autour des prixdes consommations.

Djezzy a lancé la 4G enoctobre 2016, quelles sont leswilayas déjà couvertes et est-cequ’on peut avoir un premierbilan sur son utilisation ?Pour la couverture, on est

actuellement à 20 wilayas. Surnotre réseau, on a aujourd’hui troistypes de clients : une grande moi-tié qui fait uniquement de la voixavec très peu de data, ensuite ona un quart qui fait de la voix et dela data et le dernier quart qui faitbeaucoup de data et d’internetavec moins de voix. Et quand onregarde dans le détail ceux qui fontbeaucoup de data, on a un tiersqui fait de la 4G. Aujourd’hui,comme vous le savez, la 4G n’estpas encore disponible sur tout le

territoire national. Une chose estsûre : on est leader de la 4G, maisje ne peux vous communiqueraujourd’hui le nombre d’utilisateursde la 4G, c’est stratégique pournous par rapport à la concurrence.Je ne peux pas la rendre publiqueaujourd’hui, ce sera pour la pro-chaine fois probablement, si celavous intéresse.

L’un de vos concurrents ditavoir 10 millions d’utilisateursentre 3G et 4G…Je préfère ne pas commenter

ce chiffre, mais je dis simplementque Djezzy est leader sur la 4G.On a 16 millions d’utilisateursactifs 2G et 4G dont 8 millionsentre 3G et 4G. Et en termes deréseau, on a le double de ce qu’ilsont ! Ce qui serait intéressant,c’est de challenger le régulateur,comme cela se fait dans d’autrespays, et de dire les choses tellesqu’elles sont. Tout le monde veuts’appeler leader de la téléphonie.Nous, notre devise : le meilleurréseau, le meilleur prix, la meilleu-re couverture et le meilleur servi-ce. Notre force, c’est notre réseau.Il est vrai que nous avions eu duretard un certain moment donnésur le réseau de la 3G. Cela dit,nous avions mis le paquet avec leséquipes techniques notammentsur la seconde partie de l’année2016 et en ce moment pour arriverà déployer 1 200 sites de la 4G.Notre proche concurrent ne doitêtre qu’à 600 sites et l’autre proba-blement la moitié, à savoir 300sites et ce n’est pas sûr. Le calculest vite fait ! Demandez-leur decommuniquer combien ils ont réel-lement de sites de 4G. On couvre,comme je l’ai dit, 20 wilayas en4G, ce n’est pas grand-choseparce qu’on est tenu de respecterles délais imposés par les licences4G. Notre progression se feradans les normes, car avant de selancer dans une nouvelle zone, ondoit d’abord remplir les critèresexigés. Alger n’était pas la premiè-re wilaya à bénéficier de la couver-ture 4G, mais aujourd’hui regardezà quelle vitesse se développe lacouverture de la 4G dans la capita-le. On dit beaucoup de choses sur

Djezzy, mais il faut savoir quenous avons une situation financiè-re très saine et solide. C'est-à-direque nous avons une capacité d’in-vestir énorme et on investitd’abord dans notre propre réseauet après dans le réseau commer-cial et au-delà de nos outils tech-nologiques, on investit dans lecapital humain. Aujourd’hui,Djezzy est en train de recruterd’une manière assez agressivepour pouvoir faire face à cettelarge demande, servir nos clientsle mieux possible et surtout prépa-rer les métiers de demain.Aujourd’hui, être leader, c’est êtreleader en nombre de populationscouvertes et pas en termes de dis-tricts. Ce n’est pas parce que j’aiplanté une antenne 4G à Sétif, parexemple, que je couvre tout le ter-ritoire de la wilaya. Il y a desconcurrents qui jouent à ce jeu !On est en train de fournir de grosefforts à Alger, parce que c’est uneville très difficile à couvrir notam-ment le centre-ville, Sidi M’hamedparce qu’il y a des zones d’ombre,parce qu’il y a beaucoup d’im-meubles très hauts, il y a desconcentrations très étroites depopulation. Donc, il faut plein depetites cellules pour garantir unebonne qualité de couverture. Il nesuffit pas d’avoir une grandeantenne et de dire que je couvre laville. Il faut un travail de fourmi.Ceci dit, chez Djezzy, on est entrain de mettre le paquet pourréussir une meilleure couvertureaussi bien à Alger qu’à Oran ouConstantine et dans d’autresrégions. Toutefois, chaque régiona ses spécificités pour le dévelop-pement du réseau.

Comment se comporte juste-ment votre réseau ?Notre réseau connaît un énor-

me trafic. Il a connu une énormecroissance, notamment au début

de cette année, de plus de 100%.On a doublé la consommation surnotre réseau. C’est comme si onavait un hôtel qu’on a rempli et onen a construit un autre pour absor-ber la demande. Et à chaque foisnous prenons une décision d’up-grader (NDLR : optimiser) la capa-cité de notre réseau. On a beau-coup amélioré la qualité de notreréseau. On est également en traind’innover avec les sociétés algé-riennes dans les grandes villes.On fait un cas d’étude pourdéployer la couverture dans lesrues. On va investir dans la voiepublique. Je ne peux trop en parlerpour le moment, mais ce serainnovant.

Depuis votre arrivée, vousavez annoncé le nouveauDjezzy. D’abord pourquoi unnouveau Djezzy ? Est-ce quel’ancien ne plaisait pas auxclients ou s’agit-il d’une nouvel-le stratégie à l’ère de la data etde la 4G et où en êtes-vous avecl’évolution de cette nouvellestratégie ?Le nouveau Djezzy, c’est sim-

plement l’association VEON-FNI ;c’est un exemple de réussite, c’estun partenariat extrêmement straté-gique entre l’Etat et un actionnaire,un groupe de téléphonie quidevient maintenant un groupe detechnologie de référence. Le nou-veau Djezzy a commencé à cemoment-là. Et il s’est matérialisé,je pense, avec le lancement de la4G. Le nouveau Djezzy, c’est aussibeaucoup de changements eninterne qui ne se voient pas enco-re, mais on est en train de se pré-parer à construire et à réaménagercomplètement notre siège qui seraaux mêmes méthodes et d’es-paces de travail de modernité etd’esprit de campus où tout lemonde est interactif. Pour résumer: le nouveau Djezzy est aussi bien

au niveau technologique, de cequ’on veut faire avec les produits.Et pour faire tout cela, on était obli-gé de changer en interne. On aénormément de choses qu’on acorrigées à la maison. Avant de sefaire beau pour l’extérieur et avoirune bonne apparence, s’habillercorrectement, on doit d’abord biengérer l’intérieur de la maison. Ence sens, on a fait un gros travail eninterne. Le nouveau Djezzy, cen’est pas seulement un nouveaulook de magasin. Certes, celui-cireflète notre image, mais on achangé nos méthodes de travail.On a commencé à investir et à agirde nouveau. On va construire unDjezzy du futur et refaire une his-toire à succès.

Vous avez lancé un nouveauconcept de boutique avec l'inau-guration des premièresenseignes à Oran et Alger. Quelest l'objectif de ce nouveauconcept ?Les nouvelles boutiques au

concept innovateur, c’est pour unemeilleure proximité avec nosclients. Ce nouveau concept résu-me ce que je viens de dire. Ce sontdes boutiques dotées de matérielultramoderne où le client pourra sebalader à l’intérieur pour découvrirl’univers Djezzy. Un concept qui vase généraliser à l’ensemble desboutiques au fur et à mesure. Denouvelles boutiques qui se distin-guent par un design moderne etsoigné, identifiées par les couleurset l’enseigne de Djezzy dans les-quelles les amateurs du smartpho-ne trouveront un large choix desdernières nouveautés exposéesavec des espaces pour les tests.Elles bénéficient d’un espacedédié aux entreprises. Elles sontconçues pour être des espaces àvendre les produits et offrir desservices commerciaux et VAS(services à valeur ajoutée). Avantla fin du troisième trimestre de l’an-née en cours, Djezzy aura doubléses boutiques à Alger, soit unetrentaine. Nous prévoyons d’ouvrir60 nouvelles boutiques supplé-mentaires au niveau national avantla fin du 3e trimestre de l’année encours. Nous prévoyons davantagede proximité avec de nouvellesboutiques dans d’autres quartiersde la capitale.

Quelles sont les nouvellespromotions attendues pourRamadhan, un mois durantlequel les promotions sur latéléphonie explosent ?Honnêtement, on travaille pour

le mois de Ramadhan de manièretrès active. On s’est pris tôtd’ailleurs. Nous avons plusieursévènements qui arrivent à dévoiler,mais chaque chose en son temps.Je préfère ne pas trop en parleraujourd’hui pour ne pas mettre lapuce à d’autres. Une chose estsûre : Djezzy réserve de trèsbelles surprises pour ses clientspour le Ramadhan. Ils peuventnous faire confiance.

Ah. A.

Le Soird’Algérie Jeudi 30 mars 2017 - PAGE 10EntretienMATTHIEU GALVANI, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE DJEZZY, AU SOIR D’ALGÉRIE :

«Nous réservons de belles choses à nos clients pour le Ramadhan»

Entretien réalisé par Ahmed Ammour

Matthieu Galvani, nouveau DG de Djezzy.

Matthieu Galvani, nouveau directeur général de Djezzy,installé en janvier dernier, nous a accueillis au siège del’entreprise pour échanger, en compagnie d’autresconfrères, sur l’évolution de Djezzy et parler de l’avenir del’opérateur de la téléphonie mobile qui connaît une gran-de mutation tant en interne qu’en externe avec la nouvellestratégie commerciale orientée vers le data et la connec-tivité. Matthieu a réintégré VimpelCom en avril 2016 entant que directeur commercial chargé des marchés émer-gents du groupe qui englobe l'Algérie, le Bangladesh et lePakistan. Ayant plus de 16 ans d'expérience en tant quecadre supérieur pour avoir occupé plusieurs postes dansles télécoms à travers le Moyen-Orient et l’Afrique duNord, M. Galvani, avant de se joindre à VimpelCom dansson poste actuel, a occupé les fonctions de directeur mar-keting et communication à KenCell au Kenya de 2000 à2004. Il a également été successivement directeur com-mercial à Djezzy, à Tunisie Télécom de 2009 à 2014 et àZain en Arabie Saoudite, de 2014 à 2016. De nationalitéfrançaise, Matthieu est titulaire d'une maîtrise en écono-métrie et d'un diplôme d'études supérieures en économieet énergie de l'Université de Paris X.

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Une vie hybride majoritairement numérique

Le passage de l’informatique vers le 21e siècle a été suivi parles décideurs de cette planète avec une grande attention et sur-tout un soupir de soulagement : les ordinateurs, faut-il le rappe-ler, ont en effet accepté l'existence des années 2000 et le fameuxbug de l’an 2000 ne s'est jamais matérialisé. Dans le premierdixième de ce siècle, la face de notre société a été métamorpho-sée par une multitude de nouvelles avancées technologiques. Lavie humaine est devenue aujourd’hui hybride, une mixture entrele réel et le numérique. Il y a 20 ans, personne n'envoyait de«SMS», en langage abrégé, pour souhaiter les vœux de l’Aïd, nine téléchargeait de la musique pour l’écouter sur son lecteurnumérique. On faisait beaucoup d’effort budgétaire pour récol-

ter les photos de mariage, on ne regardait pas nos DVD surl’écran plasma ou LCD. Youtube et Facebook n'existaient pas, et,faute de Google Earth, on dépliait une carte pour connaître laposition exacte de son village natal. Aujourd’hui, la bandemagnétique a cédé la place aux octets, la photographie numé-rique a tué la pellicule et la qualité en millions de pixels estaccessible à tout le monde.

Plus besoin de se téléphoner, un SMS fera l'affaire, chacunparmi nous peut enrichir en ligne l'encyclopédie Wikipédia, par-tager et créer des vidéos sur Youtube, et afficher son «momentnumérique» sur les réseaux sociaux. Plus de 1,86 milliard decomptes Facebook sont aujourd'hui ouverts dans le monde.L’iPhone est devenu le smartphone indispensable à tout hommed'affaires qui se respecte. Qui se souvient de l'époque des billets

d'avion en papier et des craintes devant l'idée de se faire identi-fier en ligne ? De la peur entourant les consultations de soncompte CCP sur internet ? Les craintes sur la fraude n’ont pasdisparu, mais internet a modifié notre quotidien, tout comme ila forcé les entreprises internationales produisant des encyclopé-dies, des ordinateurs, des cartes géographiques, des annuairestéléphoniques et des journaux à s'adapter ou à disparaître.Initialement réservé aux étudiants de Harvard, Facebook estdevenu le plus grand réseau social sur internet. Il va prochaine-ment franchir le cap des deux milliards d'utilisateurs qui écri-vent des «commentaires» sur les «murs» de leurs «amis»... Cetenvironnement a obligé les opérateurs des télécoms à faire faceà l’explosion du nombre de services et du volume de trafic datagénéré par les usagers. F. F.

Par Farid Farah

Le Soir d’Algérie 11Jeudi 30 mars 2017N°25

«Dark Matter»,ou comment la CIA

a infecté desfirmwares d’Apple

La voix remplacerale clavier dansl’usage des

terminaux mobilesde demain

l Dans sa deuxième livraison des révélations «Vault 7» sur les activités de piratageinformatique de la CIA, Wikileaks a publié, le 23 mars, «Dark Matter» révélant une

douzaine de nouveaux documents sur des projets de l’agence centrale de renseignementaméricaine d’infecter des firmwares des MacBook et de l’iPhone d’Apple.

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Le nouveausite de

covalisagequi séduit desAlgériens desdeux rives

l Les futures générations de smartphonesréagiront aussi bien au toucher qu’à la voix.

Les fabricants s’y intéressent de près.

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WIKILEAKS

«JIBCOLIS»

l Lancée début mars 2017, JibColis, la plateformeweb de covalisage, séduit les Algériens des deuxrives. Née d’un besoin personnel, l’idée s’esttransformée en projet. Le site peut être égale-ment exploité pour des expéditions entre les

wilayas et les villes d’Algérie.

A près les grands progrèsréalisés dans lesdomaines du traitement

automatique de la parole et de lamodélisation mathématique duprocessus de la production de lavoix humaine, les grandes compa-gnies technologiques ont décidéd’industrialiser certaines de cessolutions. Le signal vocal, lors deson traitement par un processeurintégré à un smartphone, ou lorsde son transport par les réseauxdes opérateurs des télécommuni-cations, est traité par les équipe-ments numériques avec plus d’effi-cacité. Mieux, les performancesréalisées dans le «speech proces-sing» permettent une analyse etune synthèse de la parole debonne qualité, à la reconnaissancedu locuteur, à la réalisation decodeurs de parole plus efficaces etsurtout à la création des premiersassistants vocaux des usagers.Aujourd’hui, le rôle primordial

du traitement automatique du lan-gage naturel dans la communica-tion parlée Homme/Machine est deplus en plus évoqué dans de nom-breux ateliers consacrés à l’avenirde l’informatique et des télécom-munications. Ce qui a poussé dessociétés comme Google, Intel,Microsoft, Apple ou Amazon àrajouter le canal voix dans lesenvironnements software et hard-ware de leurs produits.

L’introduction de la voix dans lesprojets digitaux devient un impéra-tif économique. Amazon a intégréAlexa, son assistante virtuellevocale dans le kit d’interactionvocale baptisé ZeroTouch destinéaux voitures. Ce kit, issue de lacollaboration entre Amazon etLogitech, permet de gérer vocale-ment les plus de 8 000 fonctionna-lités et services dont la consulta-tion de prévisions météo et lesnews sous forme audio, la créationde listes de tâches, l’achat de pro-duits ou encore l’écoute d’un livreélectronique. Il est également pos-sible de gérer des services pourmaison intelligente, en demandantpar exemple à Alexa de régler lethermostat ou de s’assurer qu’uneporte d’entrée est bien verrouillée.Ces fonctionnalités s’ajoutent àcelles déjà proposées par Logitech

ZeroTouch, dont la gestion vocaledes appels téléphoniques et desSMS.

L’assistant vocal «Bixby»de Samsung

Samsung a dévoilé son assis-tant vocal numérique exploitantdes capacités d’intelligence virtuel-le. Baptisée Bixby, la technologieva faire sa première apparition surle Galaxy S8 prévu pour la finmars. Bixby sera par la suite inté-gré à d’autres appareils de la firmesud-coréenne, téléviseurs et clima-tiseurs inclus. Dans une chroniquede blog, le chef R&D, Software etServices de Samsung, InJongRhee assure que son assistantvocal se distingue des autresassistants numériques contrô-lables via la voix. Il affirme que dèsqu’une application est rendue

compatible avec Bixby, l’ensembledes tâches exécutables par l’appli-cation sera supporté par l’assis-tant. Ce dernier est aussi dotéd’une compréhension du contexteet est capable de saisir l'état del'application, ce qui permettra auxutilisateurs d'exécuter en continules travaux en cours, affirme leresponsable R&D. Samsungindique également que Bixby peutfaire preuve d’une certaine «tolé-rance cognitive» et comprendreles commandes même si les infor-mations données par l’utilisateursont incomplètes. Ainsi, les avan-cées réalisées dans l’analyse et lamodélisation de la parole naturelleont permis d’atteindre des objectifsinattendus dans le domaine de larecherche par mots clés dans leweb et de l’automatisation de lasaisie sur clavier. La technique du

«Speech to Text» en est unexemple. Il s’agit d’une méthodede transcription automatique dessons au format texte pour per-mettre un meilleur référencementdu contenu. Par exemple, au lieude taper sur leurs smartphonesdes caractères complexes, lesChinois préfèrent utiliser leur voixpour envoyer des messagescourts ou effectuer des recherchessur le Web. A l’avenir, les usagersd’un terminal mobile subiront uncontrôle d’identité vocale pour yaccéder afin de bloquer l’accèsaux personnes non autorisées.Pour cela, il est nécessaire d’im-planter un système de reconnais-sance vocale en l igne qui, entemps réel, authentifie la voix del’utilisateur. Cependant, la disponi-bil ité de cette technologie estconditionnée par la levée d’un obs-tacle très important. Il s’agit deslimites relevées dans les termi-naux dans le Computing des pro-grammes nécessaires. Ces der-niers doivent être stockés dansdes serveurs Cloud. C’est pour-quoi, les caractéristiques d’unréseau de communication doiventêtre prises en compte. Parexemple, la voix doit être codée àbas débit pour éviter une consom-mation trop importante de bandepassante, et la transmission descommunications doit reposer surune architecture distribuée. Onpeut alors imaginer un mondedans lequel un médecin est enmesure de mener à distance un«check up» uniquement sur labase de l’analyse de la voix de sonpatient.

F. F.

l Les futures générations desmartphones réagiront aussi bienau toucher qu’à la voix. Les fabri-cants s’y intéressent de près.

«JIBCOLIS»

Le nouveau site de covalisage qui séduitdes Algériens des deux rives

«JibColis» est une nouvelle plateformenumérique gratuite de covalisage qui met enrelation des Algériens des deux rives et leurpermet d’envoyer des colis entre l’Algérie etplusieurs pays d’Europe. JibColis a vu le jourdébut mars 2017. La plateforme compte déjà1 300 utilisateurs et une quarantaine d’an-nonces en seulement trois semaines d’exis-tence. Des demandes d’acheminement decolis (vêtements, chocolat, documents, médi-caments…) entre plusieurs villes de France(Paris, Annecy…) et d’Algérie (Oran, Alger,Annaba, Chlef, Bejaïa…). L’idée de JibColisest le fruit d’un besoin personnel. Son fonda-teur, Jugurta Iyeid, originaire de Sidi Aïch(Béjaïa), est responsable d’une associationhumanitaire (Addra). Dans le cadre de sontravail associatif, Jugurta a souvent eu besoind’envoyer en toute urgence, à partir de Paris,des médicaments, des documents, vêtementsou autres, vers des villes en Algérie. Celaprend souvent du temps pour trouver la per-sonne bienveillante qui fait le déplacemententre la ville de l’expéditeur et celle du desti-

nataire. «Etant responsable d’une associationhumanitaire, il m’arrive, comme vous, d’avoirbesoin d’envoyer en toute urgence, un médi-cament, un document, un appareil, des vête-ments … à des proches. Je suis dans cescas-là contraint de me déplacer et «squatter»pendant des heures dans un aéroport ou unegare, espérant rencontrer la personne bien-veillante, qui accepterait de transporter l’objeten question», explique Jugurta dans la fichede présentation des animateurs du site.Compte tenu de l’expérience associative,

chez «JibColis», on incite les utilisateurs àavoir une responsabilité sociale. La transac-tion peut être gratuite, comme elle peut se

faire en contrepartie d’une indemnité. Saufque le site a mis des conditions pour cela.L’indemnité de participation proposée par letransporteur-voyageur doit être moins chèreque les tarifs de la voie traditionnelle.Cependant, la compensation est libre, et doitêtre établie d’un commun accord entre lesdeux parties. Elle permet au transporteurd’amortir ses frais de déplacement. La page«Comment ça marche» explique dans lemoindre détail les étapes à suivre par l’expé-diteur et le transporteur, de la publication del’annonce, au choix du voyageur qui transpor-tera le colis, à sa remise, et au mode de paie-ment.

Risques et méfianceMais comment garantir que les colis arri-

vent comme prévu ? Qu’ils ne contiennentpas des produits interdits ? «Ce service vousoffre d’expédier en toute confiance de votrecolis», lit-on dans la présentation du site.Selon Jugurta Iyeid, il y a «contrat signé entreles deux parties», avec présentation despièces d’identité lors de la rencontre pourconfirmer les informations citées dans leditcontrat. Aussi, la plateforme «JibColis» dres-se, dans les conditions d’utilisation, une listede produits prohibés. Les utilisateurs du site«doivent déclarer sur l’honneur s’interdire, demanière directe ou indirecte, personnellementou par personne interposée, l’envoi, le trans-port et la réception de colis dont la nature oule contenu s’avéreraient illicites et/ou illé-gaux.» N’ayant qu’un rôle intermédiaire, lesite «JibColis» dégage sa responsabilité encas de non-respect des conditions d’utilisationqui prévoient aussi le respect des engage-ments entre l’expéditeur et le transporteur ducolis. JibColis compte sur les réseaux sociauxpour se faire connaître. Le groupe Facebookdu site compte déjà 8 780 membres. L’objectifimmédiat est de faire fonctionner la platefor-me sur la base du bénévolat, offrir une vraierelation entre le transporteur, l’expéditeur et lerécepteur, cultiver l’économie solidaire et deresponsabilité ainsi que développer la plate-forme numérique à l’international. Le modèleéconomique est appelé à changer à l’avenir.

L. A.

l Lancée début mars 2017, JibColis,la plateforme web de covalisage, séduitles Algériens des deux rives. Née d’unbesoin personnel, l’idée s’est transfor-mée en projet. Le site peut être égale-ment exploité pour des expéditions

entre les wilayas et les villes d’Algérie.

Par Farid Farah

Par Lynda Abbou

Le Soir d’Algérie 12Jeudi 30 mars 2017 N°25

La voix remplacera le clavier dans l’usagedes terminaux mobiles de demain

Djezzy accélère la cadencede recrutement

Après la journée de recrutement pour certainsprofils des diplômés de l’Ecole supérieure algé-rienne des affaires (ESSA) du 25 janvier dernier,le département Talent Attraction, en collaborationavec le département Talent Development, arenouvelé l’initiative le 12 mars courant pour desentretiens avec des jeunes diplômés de l’ESSA.Les profils recherchés concernent essentielle-ment les secteurs de la finance, le commercial etles ressources humaines. Cette journée a permisde distinguer quelques profils intéressants, quipourront prochainement intégrer l’entreprise etaccompagner le programme de la transformationqui doit faire de Djezzy l’opérateur numérique deréférence en Algérie. Pour rappel, à l’occasion del’inauguration d’une nouvelle boutique à Oran,Matthieu Galvani, directeur général de Djezzy,avait annoncé le recrutement de 700 nouveauxpostes ainsi que la création des nouveauxmétiers du digital. Djezzy a lancé une véritablecampagne de recrutement à travers les médiasen ciblant plusieurs métiers du numérique dontdes «Data Analysts», «Data Mining Scientists»,«Social Media Experts», «Smartphone Experts»,«Shop Managers», «Customer CoachingLeaders» et «Encoding and Programmersexperts».

Des hôpitaux africains adoptentl'intelligence artificielle pour

le diagnosticSophia Genetics, une société de technologie

de la santé, a dévoilé, lors de la réunion annuelle2017 du Collège américain de génétique médica-le et de génomique (ACMG) à Phoenix, la listedes hôpitaux africains qui ont commencé à inté-grer Sophia Artificial Intelligence dans leur flux detravail pour analyser les données génomiquespour identifier les mutations causant des mala-dies dans les profils génomiques des patients etdécider des soins les plus efficaces. Selon lasociété, 260 hôpitaux dans 46 pays africains par-tagent des connaissances cliniques sur lespatients et les populations de patients, ce qui ali-mente une base de connaissances des résultatsbiomédicaux pour accélérer les diagnostics et lessoins. Pour Jurgi Camblong, P-dg et co-fonda-teur de Sophia Genetics, la solution Sophia«sera un partenaire clé pour les hôpitaux afri-cains en oncologie». «Le cancer du sein, parexemple, a été décrit comme un «tueur en série»sur le continent car le manque de diagnosticspertinents et de soins personnalisés signifie que60% des femmes atteintes du cancer du sein enAfrique meurent contre 20% aux États-Unis et enUE.» Le professeur Hicham Mansour, généticienà l'Université Mohamed-1er, département géné-tique - Centre d'oncologie Al Azhar au Maroc,affirme que «l'utilisation de Sophia nous permetd'analyser rapidement et avec une grandeconfiance les données génomiques afin demieux diagnostiquer et suivre nos patients».

Google durcit ses conditionsd'utilisation en matière

de publicitéEn réaction à la polémique déclenchée

récemment par la diffusion de publicités acco-lées à des vidéos au contenu extrémiste,Google affirme avoir engagé un examen «enprofondeur» de ses conditions d'utilisation rela-tives à la publicité. «Nous avons égalementdurci nos conditions d'utilisation en matière depublicité afin de protéger les marques de nosannonceurs», affirme un porte-parole du géantde l'internet. Des grands groupes, allant dessupermarchés aux banques en passant par descompagnies de télécoms, comme AT&T etVerizon, ont retiré récemment leurs publicitésde YouTube, après avoir constaté qu’ellesapparaissaient aux côtés de contenus extré-mistes. Le nombre d'entreprises qui boycottentles réseaux publicitaires de Google a atteintenviron 250 entreprises. Les entreprises ontrejoint le boycott qui a commencé auRoyaume-Uni avec des organisations tellesque la BBC, The Guardian et le gouvernementbritannique. Google a promis de mieux contrô-ler ses sites web en renforçant ses effectifs eten amendant ses conditions d'utilisation. Lesanalystes pensent toutefois que les éditeurs demédias traditionnels tels que les journaux et lesradios pourraient tirer profit de cette nouvellepolémique en mettant en avant leurs servicescomme étant fiables et plus sécurisés. En unesemaine, Google a perdu plusieurs millions dedollars après le retrait des publicités des princi-paux grands annonceurs.

WIKILEAKS

«Dark Matter», oucomment la CIA a infecté

des firmwares d’Apple

L es activités de piratageinformatique de la CIAdépassent de loin le

développement et la dissémina-tion de logiciels malveillantspour espionner des ordinateurset des terminaux mobiles detoutes plateformes. Selon lesdernières révélations de l’organi-sation Wikileaks, la CIA a menédes projets d’infection des firm-wares (logiciels internes) desordinateurs portables MacBooket de l’iPhone d’Apple. Un com-muniqué de Wikileaks expliqueque l’infection du firmware,«développée par la Direction dudéveloppement intégré(Embedded DevelopmentBranch - EDB)» de la CIA, signi-fie que «l'infection persistemême si le système d'exploita-tion est réinstallé». Les douzedocuments, publiés par l’organi-sation de Julian Assange, expli-quent les «techniques utiliséespar la CIA» pour avoir accès àdes périphériques d’Apple, etdémontrent «l’utilisation de logi-ciels EFI/UEFI (UnifiedExtensible Firmware Interface)et de microprogrammes (firm-wares) malveillants». Le docu-ment appelé projet «SonicScrewdriver» (2012) est un«mécanisme permettant d'exé-cuter du code sur des périphé-riques pendant qu'un ordinateur

portable Mac ou un ordinateurde bureau démarre» mêmelorsque un mot de passe estexigé par le firmware d’Apple,explique la CIA dans ce docu-ment. «Normalement, un mot depasse du firmware d’Appleempêche les modifications duchemin d'amorçage. Le méca-nisme «SonicScrewdriver» pourexécuter le code permettra à unutilisateur de démarrer via uneclé USB, un DVD/CD ou undisque dur externe, même si unmot de passe du microprogram-me est activé», ajoute le «Guided’utilisateur» élaboré en 2012par la CIA. Dans ce «guide»,l’agence explique le code de«SonicScrewdriver» «est stockésur le firmware d'un adaptateurThunderbo l t - t o -E the rne t»d’Apple. «Le code de l'implantva scanner tous les périphé-riques internes et externes avecun nom de volume spécifique.Cela comprend les clés USB,les CD/DVD et les disques durs.Si le nom de volume spécifiqueest trouvé, il exécutera undémarrage UEFI de ce périphé-rique», ajoute le document de lacentrale de renseignement amé-ricaine. Selon Wikileaks,«DarkSeaSkies» (2009) est unimplant qui persiste dans le firm-ware EFI d'un ordinateurMacBook Air, et se composedes implants «DarkMatter»,«SeaPea» et «NightSkies», res-pectivement EFI, kernel-spaceet user-space».

La Supply Chain de l’iPhonecourt-circuitée ?

Le «Guide d’utilisateur» éla-boré par la CIA pour le program-me «SonicScrewdriver» noteque tous les ordinateurs Appledisposant d’un port Thunderbolt(une technologie pour connecterdes périphériques développéepar Intel en collaboration avecApple), sont des «ordinateurscibles». Il est également précisé

que l’infection du firmware a ététestée sur des «MacBook Air (11et 13 pouces) construits entre2011 et 2012», des MacBookPro Retina éditions 2012 (13 et15 pouces), et des MacBook Pro(13 et 15 pouces) produits en2011. Le document donne tousles détails et les étapes de laprocédure d’infection des firm-wares de ces ordinateursd’Apple. Quant au guide d’utili-sation sur les logiciels mal-veillants «Triton» pour Mac OSX, son infuseur «Dark Mallet» etsa version persistante EFI«DerStarke», la CIA affirmecibler les versions 10.7 (Lion) et10.8 (Mountain Lion) du systè-me d’exploitation d’Apple. Si ledocument DerStarke1.4 a étépublié en 2013, «d'autres docu-ments Vault 7 montrent que jus-qu’en 2016, la CIA continuait des'appuyer sur ces systèmes etde les mettre à jour et travaille àla production de DerStarke2.0»,rappelle Wikileaks. Quant à«NightSkies 1.2» de la CIA (éla-boré en 2008), il s’agit d’un«outil de balise/chargeur/implan-tation pour l’iPhone 3G v2.1d’Apple», explique le documentde la CIA. «L'outil fonctionne enarrière-plan fournissant descapacités de téléchargement,d'upload et d'exécution sur lepériphérique. Il est installé via unaccès physique à l'appareil et

attendra l'activité de l'utilisateuravant le balisage. Lorsque l'acti-vité de l'utilisateur est détectée,il tentera d'interroger un LP(Listening Post – Poste d’écou-te) préconfiguré pour récupérerles tâches, exécuter les instruc-tions et réagir avec les réponsesen une seule session», expliqueencore le document de la CIA.Le communiqué de Wikileaks,révélant les documents relatifsaux actions de la CIA pourespionner et infecter les produitsd’Apple, note que le projet«NightSkies» lancé en 2008«est expressément conçu pourêtre physiquement installé surles iPhones sortis d'usine. C’est-à-dire que la CIA a infecté lachaîne d'approvisionnement del’iPhone depuis au moins 2008».Réagissant à la publication desrécents documents parWikileaks, Apple affirme, via lesite Tech Crunch, avoir résolules vulnérabilités «depuis plu-sieurs années». La firme deCupertino précise que les vulné-rabilités de l'iPhone «n'ont affec-té que l'iPhone 3G et ont étécorrigées en 2009 lorsquel'iPhone 3GS a été publié».Quant aux vulnérabilités desordinateurs Mac, elles ont été«corrigées dans tous les Maclancés après 2013», affirmeencore Apple.

A. Z.

l Dans sa deuxièmelivraison des révélations

«Vault 7» sur les activités depiratage informatique de laCIA, Wikileaks a publié, le 23mars, «Dark Matter» révé-lant une douzaine de nou-veaux documents sur desprojets de l’agence centralede renseignement américai-ne d’infecter des firmwaresdes MacBook et de l’iPhone

d’Apple.

Le Soir d’Algérie 13Jeudi 30 mars 2017 N°25

Par Abdelkader Zahar

Amazon va racheter le siteSouq.com, basé à Dubaï

Amazon.com veut racheter le site Souq.com. Selon Reuters, citantdes «sources proches du dossier», un «accord de principe» a étéconclu entre le géant américain du commerce électronique et les action-naires du site basé à Dubaï pour «racheter la totalité» de Souq.com quivend une large gamme de produits électroniques, articles de mode etménagers. Citant des «informations de presse», Reuters affirme que «ladernière levée de fonds, intervenue l'an dernier, a valorisé le site à unmilliard de dollars (924 millions d'euros)», faisant état également d’unebaisse de la «valorisation» du site depuis cette date. La même sourceindique que «cet accord permettra à Amazon d'être présent dans larégion sans avoir à obtenir notamment l'autorisation des régulateurs dechaque pays, tout en disposant d'un réseau de vendeurs et de fournis-seurs, a ajouté une des sources».

Le Soird’Algérie Sports Jeudi 30 mars 2017 - PAGE15

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FOOTBALLCOUPE D'ALGÉRIE SENIORS-GARÇONS (1/4 DE FINALE)

«Clasico» au 5-Juillet,l'ESS sur du velours

l Le choc entre le MC Algeret la JS Kabylie constituera l'af-fiche par excellence des quartsde finale de la Coupe d'Algériede football, prévus vendredi etsamedi, alors que l'ES Sétif évo-luera sur du velours face au pen-sionnaire de la division amateur(Est) l'US Tébessa. MCA et JSK,qui se sont neutralisés samedidernier en championnat (1-1),vont se rencontrer à nouveau austade du 5-Juillet dans un duelqui promet. Il s'agit de la 7e confrontation

entre les deux clubs dans l'épreu-ve populaire. Les six premiersmatchs ont été tous remportéspar le «Doyen». Le dernier face à face remon-

te à la finale de l'édition 2014 austade de Mustapha-Tchaker deBlida (1-1, aux tab 5-4). Unascendant psychologique indé-niable que les joueurs de l'entraî-neur Kamel Mouassa comptentmettre à profit pour confirmer leursuprématie face aux «Canaris»,qui pensent plutôt à assurer leurmaintien en Ligue 1. L'ES Sétif, avec 8 trophées en

compagnie du MCA et de l'USMAlger, accueillera l'US Tébessadans un match qui devrait revenira priori à l'actuel leader de laLigue 1. Même si l'Entente restesur une défaite en championnatface au CR Belouizdad (1-0), cematch de Coupe constituera unchallenge important pour lescoéquipiers d'AbdelmoumenDjabou qui ne veulent en aucun

cas le rater. La formation deTébessa abordera cette ren-contre sans aucun complexe,d'autant que le club de l'extrêmeEst du pays commence à prendregoût à cette compétition aprèsavoir atteint le dernier carré l'an-née dernière face au futur vain-queur le MCA (ndlr, défaite 3-0). Le CRB, dont le dernier tro-

phée remonte à 2009, aspire àatteindre les demi-finales, maiscela passera inéluctablement parune victoire face au CABBArreridj (Ligue 2) dans un matchqui s'annonce équil ibré. LeChabab qui a retrouvé des cou-leurs depuis l'arrivée à la barretechnique du Marocain BadouZaki est appelé à se méfier duCABBA, une équipe qui avaitdonné des sueurs froides aux«Rouge et Blanc» lors de la finale

de 2009 avant que le club algé-rois ne l'emporte grâce à la séan-ce fatidique des tirs au but. Le dernier match au program-

me de ces quarts de finale oppo-sera l'USM Bel-Abbès au NAHussein-Dey dans un remake dela demi-finale de la saison derniè-re. L'USMBA, véritable révélationdu championnat avec une posi-tion de dauphin, aura à cœur deprendre sa revanche sur leNasria qui lui avait barré la routede la finale l'année dernière. Le NAHD est averti puisque la

formation de la «Mekerra» avaitéliminé à chaque fois des forma-tions dites spécialistes de l'épreu-ve : la saison dernière l'ES Sétifen quarts de finale (3-1) et cettesaison l'USM Alger en 1/8e definale (0-0, aux tirs au but 5-4).

LIGUE 1 MOBILIS(MISE À JOUR)Le MOB pour

entretenir l'espoirdu maintien, le RCRen danger à BécharLa lanterne rouge du championnat

de Ligue 1 Mobilis de football, le MOBéjaïa, tentera d'entretenir l'espoir enaccueillant l'Olympique Médéa dansl'optique du maintien, alors que le RCRelizane sera en péril le terrain de la JSSaoura, vendredi à l'occasion de lamise à jour de la 20e journée de la com-pétition. Le MOB (16e, 17 pts), qui esten train de réaliser sa pire saison parmil'élite depuis son accession en 2013,devra impérativement l'emporter face àl'OM s'il veut préserver ses derniersespoirs de maintien. Le point décrochéle week-end dernier sur le terrain duDRB Tadjenanet (1-1), un concurrentdirect pour le maintien, devrait galvani-ser les joueurs d'AbdelouahabBoussaâda, appelés plus que jamais àsortir la tête de l'eau. Le MOB compteun dernier match en retard à disputeren déplacement face au MC Alger. Deson côté, la formation de Médéa (9e, 31pts), en perte de vitesse depuis l'enta-me de la phase retour, sera certaine-ment mise à rude épreuve au stade del'Unité maghrébine. Le RC Relizane(11e, 26 pts), auteur d'une belle remon-tée dans le classement en dépit d'unmoins 6 points infligé au début de lasaison, sera en danger sur le terrain dela JS Saoura (7e, 32 pts), réputée intrai-table dans son antre du 20-Août-1955.Les joueurs de l'entraîneur Suisso-Tunisien Moez Bouakaz, qui restent surune victoire face à l'USM Alger (2-0),devront rester vigilants face à une équi-pe de JSS qui aspire à rejoindre la pre-mière partie de tableau.

LIGUE 2 MOBILIS(MISE À JOUR)

El-Eulma en quêtede survie

Le candidat au maintien MC El Eulmaaccueillera le Paradou AC au stadeMessaoud-Zeghar, vendredi à 16h, dans unmatch comptant pour la mise à jour ducalendrier et qui s’annonce déterminantpour sa survie en Ligue 2 Mobilis de football.Solide leader, avec 16 longueurs

d’avance sur le 3e, la JSM Béjaïa, le clubde Kheireddine Zetchi est, certes, déjàassuré de monter en Ligue 1 Mobilis,même s’il venait à perdre la totalité desmatchs qui lui restent, et qu’en mêmetemps, ses concurrents directs pour l’ac-cession les remportent tous. Mais cen’est pas pour autant qu’il devrait faciliterla tâche au MCEE. En effet, outre savolonté de respecter l’éthique sportive, leclub du nouveau président de la FAFcompte profiter de cette dernière lignedroite du parcours pour entrer un peuplus dans l’histoire, en établissement denouveaux records, en termes de nombrede points récoltés et de buts marqués enune saison. Le PAC restera probable-ment dans les annales du football natio-nal pour avoir assuré son accession cinqbonnes journées avant la fin de la saison,mais il semble vouloir peaufiner un peuplus ses statistiques, y compris dans leclassement des meilleurs buteurs, où lesdeux premiers, Tayeb Meziani (11 buts)et Zakaria Naïdji (10 buts) sont Pacistes.L’enjeu de ce match en retard est cepen-dant beaucoup plus important pour leMCEE, actuellement 14e avec 27 pointset qui, en cas de victoire sur le PAC,prendrait deux longueurs d’avance surl’actuel premier club non relégable, le WABoufarik. Un vrai choc donc, entreanciens pensionnaires de l’élite, quidevrait tenir toutes ses promesses.

MOURAD BENAYAD (MENEUR DE JEU DU RC RELIZANE) :

«J'espère être, encore unefois, buteur dans ce match»

Le Soir d’Algérie : La JSSaoura de Béchar vousattend de pied ferme.Comment se présente pourvous ce match ?

Mourad Benayad : Plutôtbien. Toutes les conditions sontréunies pour enregistrer une vic-toire. Comme vous devez lesavoir, une victoire nous donne-ra la possibilité de renforcer noschances de maintien et semettre à l’abri de la relégation.Nous devons donc saisir cetteoccasion pour arracher les troispoints. Mais pour bien négocierce rendez-vous, il faut qu’on soitefficaces devant les buts et vigi-lants derrière.

La JSS est une équipeimprévisible qui peut vousréserver une mauvaise surpri-se. Cela ne vous inquiète-t-ilpas ?Je sais que le football n'est

pas une science exacte maissouvent, la logique est respec-tée. La formation de la Saoura aréussi à ramener des points del'extérieur cette saison et nousdevons tenir compte de cetteréalité. Il faut donc être méfiant

et jouer sans calcul. A cet effet,nous allons procéder par un jeuouvert et faire pression sur lecamp adverse si on veut réussir.

Un pronostic ?«En football, on ne peut pas

faire de pronostic avant lematch, car beaucoup de facteurspeuvent influer positivement ounégativement sur le résultatfinal. Mais logiquement, on vasortir victorieux de cette confron-tation.

Vous avez été l’auteur de laseconde réalisation de votre

équipe contre l’USM Alger.Etes-vous capable de refaire lecoup cette fois-ci ?C'est tout à fait normal, tous

les joueurs veulent faire debelles choses. On veut toujoursêtre plus performant.Personnellement, je veux mar-quer des buts à chaque match.Actuellement, je suis seulementà neuf réalisations depuis ledébut de la saison, mais jecompte en inscrire d'autres.

Propos recueillis parA. Rahmane

TOURNOI DU PRINTEMPSJUVÉNILE À DAR-EL-BEÏDA

Le footballà vocationéducative

Le tournoi de football des«écoles», organisé par l’ESMD(Madina Djadida) du «CampNord» de Dar-El-Beïda à l’occa-sion des vacances scolaires deprintemps, s’est révélé aux yeuxde tous, une grande réussite.Regroupant les équipes del’USMA, du TRBB (Bab-El-Oued), de l’ESMD et duCRBDB, le «plateau» en ques-tion a été rehaussé par la pré-sence de plusieurs personnali-tés du monde sportif. Véritablebain de jouvence dont feraientbien de s’inspirer les aînés, etoù à aucun moment, le footballn’a rimé avec violence, le ren-dez-vous en question, qui abénéficié d’une organisationsympathique et sans faille, aégrené des rencontres (non-stop) passionnantes sur fond deréel climat d’amitié et de footballà vocation purement éducative.«Nous tenons à remercier cha-leureusement tous les partici-pants qui, sans contrainte aucu-ne, s’en sont donnés à cœurjoie et dans un même élan d’en-thousiasme, pour le plus grandplaisir des spectateurs, des diri-geants, des organisateurs etdes nombreux parents. Sedéroulant dans un remarquableesprit sportif et bénéficiant de lasuperbe qualité des installa-tions, les rencontres qui se sontsuccédé sur fond de formulenon-stop ont souvent mis enrelief le talent prometteur denombreux jeunes participantsqui méritent d’être suivis avecun soin particulier», dira KarimKacha, l’organisateur et prési-dent de la commission desjeunes de l’ESMD, visiblementcontent. Qu’importe les résul-tats et les noms des vain-queurs, l’essentiel, ce qui a faitle mérite de cette fête juvénile,c’est la joie dans laquelle ontété plongés les footballeurs enherbe de l’ensemble deséquipes participantes.

Abdenour Belkheir

CAFAhmad Ahmad promet 100 000dollars pour chaque fédération

Le président de la Confédération africaine de football (CAF), AhmadHamad, a annoncé mardi à Marrakech, que la CAF allait dès cetteannée, attribuer à chaque fédération africaine 100 000 dollars, soit 50%de l’allocation annuelle de la Fifa à la CAF. D'autre part, le patron del'instance africaine, en déplacement au Maroc, a révélé que la questiondes droits de retransmission des compétitions africaines fera l’objet dediscussions approfondies avec les sponsors et les détenteurs desditsdroits. «Il faut savoir concilier entre l’intérêt des spectateurs africains etcelui des sponsors et détenteurs des droits de retransmission», a-t-il diten conférence de presse, faisant observer que le continent est doté degrands talents footballistiques, déplorant, toutefois, le manque d'infra-structures en matière de formation.

Le Soird’Algérie Sports Jeudi 30 mars 2017 - PAGE16

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FOOTBALLMONDIAL-2018 (QUALIFICATIONS, ZONE AMSUD)

Le Brésil, première équipequalifiée, file vers la Russie

l Le Brésil est la premièreéquipe qualifiée pour leMondial-2018 de footballaprès sa démonstrationcontre le Paraguay (3-0) etun coup de pouce, entreautres, du Pérou, qui a battul'Uruguay (2-1), mardi lors dela 14e journée des qualifica-tions sud-américaines. La Seleçao a rejoint la

Russie, automatiquement qua-lifiée en tant que pays-hôte,pour la prochaine Coupe dumonde qui aura lieu du 14 juinau 15 jui l let 2018. Trenteautres billets sont encore àempocher pour le Mondialrusse, mais aucune autresélection ne pourra égaler parson brio le Brésil qui a écœurétous ses rivaux sud-améri-cains. A Sao Paulo, le Brésil,déjà impressionnant contrel'Uruguay jeudi (4-1), a étourdile Paraguay et signé sa huitiè-me victoire consécutive, dujamais-vu dans son histoire

lors de qualifications pour uneCoupe du monde. PhilippeCoutinho a libéré son équipe etles spectateurs de l 'ArenaCorinthians à la 34e minute :après un relais avec Paulinho,auteur d'un doublé jeudi contrel 'Uruguay, le mil ieu deLiverpool a trompé d'une frap-pe enroulée de 20 m AnthonySilva. Discret jusque-là,Neymar a trouvé plus d'es-paces au retour des vestiaires: lancé dans l'axe, il a été fau-ché par Rodrigo Paras dans lasurface de réparation (53)mais son penalty a été détour-né par le gardien paraguayen.Vexé, l 'attaquant du FCBarcelone s'est démené et atrompé, au terme d'un exploitpersonnel, Silva (64), pour son52e but en 77 sélections... àseulement 25 ans !

Laver l'affront de 2014Le défenseur du Real

Madrid Marcelo a donné enco-re plus d'éclat à la démonstra-tion brésilienne sur une combi-

naison avec Paulinho, concluepar une superbe balle piquée(85’). Avec ses 33 points, leBrésil compte onze pointsd'avance sur la 5e place, cellequi ne donne plus droit à unequalification automatique pourle Mondial russe et qui estoccupée par son grand rivalargentin, en mauvaise posture.Comme l'Uruguay (3e, 23 pts)et l'Argentine (5e, 22 pts) s'af-frontent lors de la 15e journéefin août, l 'une de ses deuxéquipes ne pourra pas rattra-per le Brésil qui est doncmathématiquement assuré definir à l'une des quatre pre-mières places qui donnentdroit à un visa pour la Russie.La Seleçao va pouvoir tenteren Russie de laver l'affront de«son» Mondial, gâché en 2014par une déroute historique faceà l'Allemagne en demi-finales(7-1). Sur ce qu'ils ont montrédepuis la prise de fonctions dusélectionneur Tite, en juin2016, les quintuples cham-pions du monde peuvent viser

haut, voire une sixième étoile.L'Argentine est en revancheencore bien loin de la Russie.La suspension de sa superstarLionel Messi a coûté cher àl 'Albiceleste qui a étéasphyxiée par la Bolivie 2 à 0.Son capitaine et buteur-vedet-te a en effet écopé, cinqheures avant le début dumatch, d'une lourde suspen-sion de quatre matchs de laFifa pour avoir insulté unarbitre-assistant jeudi dernierlors de la laborieuse victoireface au Chili (1-0). Sans la stardu FC Barcelone, remplacéenumériquement par AngelCorrea, l'Argentine a passé unmauvais premier quart d'heureface aux Boliviens.

Une seule victoire sans MessiLes Argentins ont finale-

ment tenu jusqu'à la demi-heure de jeu lorsque la Boliviea ouvert la marque grâce àArce qui, dos au but argentinet à la lutte avec deux défen-seurs, a trompé Romero de latête. Au retour des vestiaires,la Bolivie a assommél'Argentine avec un deuxièmebut marqué par MarceloMartins (53) sur un déborde-ment de Jorge Flores. Touchésau moral, les joueursd'Edgardo Bauza n'ont pastrouvé de solution et ontconcédé une défaite qui pour-rait être lourde de consé-quences. Plus grave,l'Argentine va être privée deMessi pour ses trois prochainsmatchs, dont un déplacementcapital en Uruguay le 31 août.Et sans Messi, son rendementest famélique : elle n'a gagnéqu'un seul de ses huit matchsde qualif ications pour leMondial russe disputés sanssa star.

HANDBALLFormation des

entraîneurs à MaghniaPlus d’une cinquantaine d’entraîneurs

issus d’une dizaine de wilayas étaient en for-mation du 27 au 29 de ce mois, à Maghnia.C’est le CSA Olympique de Maghnia qui a prisen charge cette formation en collaborationavec l’Amicale des anciens entraîneurs dehandball que préside Mohamed-Aziz Derouaz.Il faut savoir que ce regroupement était autori-sé par le MJS et que trois techniciens dontdeux étrangers ont transmis leur savoir-faire.L’un d’eux le Franco-Algérien, Bouras Madjidnous dira qu’ils avaient un programme de 8hpar jour et dont le thème était : La base avantou bien pivot. L’autre formateur qui est croate,Dragan Zovko consultant-instructeur à laFédération française de handball n’a pascaché son émotion quant à l’accueil tout enspécifiant qu’il est honoré de participer àreconstruire l’édifice du handball algérien pourqu’il retrouve sa place dans le gotha mondial.Enfin, il y a lieu de souligner que toutes lesautorités et à leur tête le chef de daïra, ontassisté à la cérémonie de clôture, preuve enest que cette discipline à une place de choixdans cette ville de l’extrême ouest algérien.

M. Z.

VOLLEY-BALL : DIVISIONNATIONALE UNE

SENIORS-MESSIEURSLe début de la 3e phase

reporté au 6 avrilLe début de la 3e phase du championnat

d'Algérie de volley-ball, Nationale Une mes-sieurs, prévu initialement ce week-end, a étéreporté au 6 avril, annonce la FAVB. La 3ephase du championnat, composée de quatrepoules (G, H, I, J), se disputera en tournoisavec un système d'accession et de relégationaprès chaque tournoi disputé. «Les tournoisdu premier tour, prévus du 6 au 8 avril, ont étéattribués respectivement au GS Pétroliers (G),au WA Tlemcen (H), à l'EF Aïn Azel (I) et àl'O. El Kseur, conformément au classement dela 2e phase du championnat», précise laFAVB.

Composition des poulesPoule G : GS Pétroliers, ES Sétif, ESTadjenanet, OMK El Milia. Poule H : WA Tlemcen, MB Béjaïa, PO Chlef,NR Bordj Bou-Arréridj (tenant du titre). Poule I : EF Aïn Azel, RC M'Sila, NC Béjaïa,JSC Ouled-Adouan. Poule J : O. El Kseur, MBC Laghouat, ASVBlida, WO Rouiba.

Votre week-end sportifFOOTBALLCoupe d’AlgérieSeniors-garçons (1/4 de finale)Vendredi 31 mars (16h)CR Belouizdad-CABBA (16h) ESS-US Tébessa Samedi 1er avril (16h)MCA-JS Kabylie USMBA-NA Hussein-Dey

Ligue 1 Mobilis (mise à jour)Vendredi 31 mars(16h) : MOB-Olympique Médéa (18h) : JS Saoura-RC Relizane Réserves (1/4 de finale)Vendredi 31 mars (15h)MCO-ES Sétif ASMO-CABBAWAB-NA Hussein Dey ASO-US Biskra U20 (1/4 de finale)Vendredi 31 mars (10h)(10h) : CR Béni Thour-JS Saoura (10h30) : JSMT-MC El-Eulma (12h) : NAHD-Hamra Annaba (10h30) : CRB Sendjas-ASMOU18 (1/4 de finale)Vendredi 31 mars(10h) : MCS-WA Tlemcen (15h) : MCEE-Paradou AC Samedi 1er Avril

(10h) : NAHD-MC Oran (15h) : USMA-USM Blida

U17 (1/4 de finale)Vendredi 31 mars (10h)CS Belle Vue-US Biskra ESM-JSM Tiaret Samedi 1er Avril (12h)Paradou AC-ES Sétif ASMO-JS Saoura U15 (1/4 de finale)Vendredi 31 mars (10h)HBCL-CA Batna ASMO- CABBAJS Kabylie-ES Ouargla Samedi 1er avril (10h)Paradou AC-IRB Bougara

Ligue 2 Mobilis (mise à jour)Vendredi 31 mars (16h)MCEE-Paradou AC

Championnat d'Algérie amateur (25e

journée)Groupe OuestVendredi 31 mars (15h)CRB Ben Badis-SCM OranSamedi 1er avril (14h)ES Mostaganem-US Remchi WA Tlemcen-WA Mostaganem OM Arzew-CRB Sendjas ASB Maghnia-RCB Oued Rhiou SKAF Khemis-USMM Hadjout (à huis

clos) ESM Koléa-IRB Maghnia MB Hassasna-SA Mohammadia Groupe CentreVendredi 31 mars (15h)CR Béni Thour-RC Boumerdès IB Khemis El Khechna-MB Rouissat Samedi 1er avril (14h)JSD Jijel-IB Lakhdaria JS Hai El Djebel-US Béni Douala NARB Réghaïa-RC Kouba WR M'sila-CRB Dar-El-Beïda MC Mekhadma-US Oued Amizour (àhuis clos) Exempt : USM Chéraga Groupe EstVendredi 31 mars (15h)USM Khenchela-HB Chelghoum Laïd E. Collo-MO Constantine USM Aïn Beïda-NC Magra ES Guelma-Hamra Annaba USM Annaba- US Chaouia AB Merouana-NRB Touggourt AS Aïn M’lila- CR Village Moussa *AB Chelghoum Laïd-US Tébessareporté au 11 avril

Inter-régions (24e journée)Groupe OuestVendredi 31 mars (15h)USM Oran-CC Sig IRB El Kerma-MB Sidi Chahmi JS Sig-JR Sidi Brahim

CRB Hennaya-ZSA Témouchent JS Emir Abdelkader-IS Tighennif SC Mécheria-CRB Sfisef HB El Bordj-JSM Tiaret CR Témouchent-EBK Tindouf Groupe EstVendredi 31 mars (15h)ESB Besbès-NRC Boudjelbana IRB El Hadjar-OS Ouenza WM Tébessa-ASC Ouled Zouai CRB Kaïs-ES Bouakeul NRB Grarem-IRB Robbah MSP Batna-AB Barika WAR Djamel-NASR El Fedjoudj NRB Téleghma-NT Souf Groupe Centre-EstSamedi 1er avril (14h)CA Kouba-WA RouibaFC Bir El Arch-MB Hassi Messaoud USM Sétif-Hydra AC CRB Ain Djasser-NRB Achir IRB Berhoum-ES Ben Aknoun (huisclos) ES Berrouaghia-IRB Aïn Lahdjer(huis clos) AS Bordj Ghedir-CRB Ouled Djelal OM Ruisseau-JS Azzazga Groupe Centre-OuestVendredi 31 mars (15h)ARB Ghriss-FCB Frenda USB Tissemsilt-SC Aïn Defla ORB Oued Fodda-JSM Chéraga MCB Oued Sly-CRB Boukadir

CRB Froha-CRB Aïn Oussera ESB Dahmouni-IRB Aflou IRB Boumedfaâ-IRB Laghouat DRB Baraki-WAB Tissemsilt

BASKET-BALLDivision nationale seniors-dames (13e

journée) Vendredi 31 mars(15h)JF Kouba-Hussein-Dey Marines RC Bordj Bou-Arréridj-MC Saïda USA Batna-GS Pétroliers OC Alger-MT Sétif (16h30)

Super-Division A seniors-messieurs (9e

journée) Poule 1Vendredi 31 marsPS El Eulma-COBB Oran (15h)CS Gué-de-Constantine-IR BordjBou-Arréridj (16h30) Samedi 1er avril (15h)NA Hussein-Dey-GS Pétroliers WO Boufarik-OMS Miliana Poule 2Vendredi 31 mars (15h)AB Skikda-RC Constantine USM Blida-US Sétif Samedi 1er avrilCSMBB Ouargla-O. Batna (15h) NB Staouéli-CRB Dar Beïda (16h30)

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Jeudi 30 mars 2017 - PAGE 17

magfemme03@yahoo.fr

Avoir des pommettes à croquer

Et qui dit avoir des pommettes à croquer, dit avoir debelles joues rosées, modelées de manière à releverles traits et apporter un zeste de fraîcheur au visage. La solution ? Le blush, véritable coup de bluff ! C'est la touche finale au teint qui fera toute ladifférence. Qu'on a le visage rond, carré, rectangulaireou autre, voici la marche à suivre pour bienl'appliquer...Les bons gestes Rien de plus simple pour appliquer son blush, il suffitde sourire devant son miroir et de l'appliquer sur lebombé des pommettes ou «bosse du rire», à l'aided'un pinceau, rond de préférence. On part de la basede l'oreille vers la joue et on revient de la joue vers labase de l'oreille plusieurs fois selon le résultatsouhaité. Pour la couleur, choisir quelque chose derosé (bois de rose, rosé frais) si on a le teint clair ouune nuance abricotée ou dans les tons orangés pourles peaux plus mates. Celles qui ont une carnationdéjà rosée peuvent opter pour un ton abricoté pourtoujours plus de douceur.

Une boîte de thon aunaturel, 2 œufs, 1 citron,4 c. à c. de concentré detomates, 4 c. à c. decrème fraîche, sel,poivre, 1 botte de persil

Egoutter le thon, le mixerpour obtenir une purée(ou bien l'écraser à lafourchette). Hacher lepersil. Dans un saladier,mélanger la purée de thonavec les œufs battus, leconcentré de tomates, lacrème fraîche, le persil et

le jus de citron. Saler,poivrer. Verser le toutdans un petit moule àcake. Couvrir avec unpapier aluminium et mettreà cuire au four pendant 20minutes. Vérifier lacuisson avec la lame d'uncouteau. Le centre doitêtre souple mais pas tropliquide. Laisser refroidir puismettre au frais pendant 2heures. Servir froidaccompagné d'une saucetomate.

PAIN DE THON

Nous les appelons souvent «tachesde vieillesse». Les lentigos sontdes signes de l'âge quiapparaissent au fil du temps etsouvent avec les agressions dusoleil.

Les connaître, c'est bien ; savoircomment y faire face, c'est encoremieux. Les lentigos sont des tachesplanes (on ne les repère pas autoucher). Leur couleur peut aller duroux clair au brun foncé, et leursurface est de quelques millimètrescarrés ; mais ils sont souventaccompagnés de taches blanches,plus petites. Ces taches de vieillesseapparaissent plus volontiers sur lessurfaces souvent exposées au soleil :visage, mains, décolleté.Malheureusement, ce sont aussi leszones les plus visibles et les tachesde vieillesse sont le cauchemar descoquettes. En règle générale, cette

apparition se produit après laquarantaine, mais cela peut arriverplus tôt.

Dangereux ou pas ? En soi, les lentigos ne sont pas unemaladie et ne sont pas dangereux.C'est une simple désorganisation dela mélanine dans la peau, due auxagressions répétées du soleil. Il estcependant utile de les surveiller, parcequ'une lésion cancéreuse peut sedévelopper à partir d'un lentigo.Cependant, pour la majorité despersonnes touchées par les lentigos,les inconvénients sont uniquement denature esthétique. Cette gêne peutcependant être importante. Cela vautdonc la peine de se pencher sur lameilleure manière de les combattre.

Soleil : protection obligatoire La protection contre le soleil est votrepremière défense contre les taches de

vieillesse, comme contre levieillissement de la peau en général,d'ailleurs. Attention, il ne s'agit pas de diaboliserle soleil : profiter de ses rayons estindispensable au fonctionnement denotre corps !C'est la quantité de soleil qui peutdevenir mauvaise pour votre peau.Alors, une bonne balade en bord demer les jours où il fait beau, c'est oui ;six heures de bronzette intense, c'estplutôt non, même avec une protectioncontre le soleil.

Des moyens cosmétiques Si les taches sont déjà apparues,vous pouvez tout de même luttercontre. Il existe des produits, souventà base d'acides de fruits, qui luttentcontre les lentigos. Si ce n'est passuffisant, il existe aussi des solutionsde l'ordre de la médecine esthétique,comme des peelings oudermabrasions. Cellux-ci negarantissent cependant pas que leslentigos ne reviendront jamais. Lacosmétique peut aussi apporter uneréponse aux lentigos ; elle offre desfonds de teint spécialisés dans lecamouflage qui conviennent mêmeaux peaux matures.

BON À SAVOIR

Taches de vieillesse, explications et astuces

Astuce culinaire

Comment conserver les herbesfraîchesLa réfrigération fonctionneseulement pour quelques jours. Sil'on veut garder les quelques tigesachetées au marché encorequelques jours au réfrigérateur,on peut les conserver en versantun peu d'eau dans le fond d'unpot et déposer les tiges àl'intérieur le bout coupé trempantdans l'eau. Bien fermer le pot etle ranger au réfrigérateur. Lesfeuilles doivent cependant êtrebien sèches-autrement ellespourraient brunir. Les plus petitestiges peuvent être enveloppéesdans un papier essuie-tout quel'on dépose ensuite dans un sacen plastique bien fermé et quel'on garde au réfrigérateur dans lecompartiment à légumes. Decette façon, quelques herbespeuvent se conserver jusqu'àdeux semaines.

Verrines de pommes caramélisées 2 pommes, 70 g de

chocolat, lait, 3 noix debeurre, 3 c. à soupe desucre, le jus d'un citronfrais, crème anglaise

Préparez le chocolatfondu : mettez le chocolat, unepetite noix de beurre, 2 c.à soupe de sucre et unpeu de lait dans unecasserole. Faites fondreà feu très doux en remuant sans arrêt. Réservez. Epluchez et coupez enlamelles les pommes. Mettez-les dans une casserole avec un peu de beurre.Saupoudrez de sucre. Mouillez d'un jus de citron et d'un peu d'eau. Faitesconfire à feu moyen en remuant souvent. Faites caraméliser les pommessans toutefois les brûler.Pour servir : versez la crème anglaise froide dans 2 verrines. Dressez lesmorceaux de pommes sur la crème. Ajoutez un filet de chocolat fondu. Variante : utilisez des poires à la place des pommes ou agrémentez de petitsfruits rouges (petites fraises…). On peut également se servir de cettepréparation pour garnir des crêpes.

Le citron : excellent pour digérerNe criez pas au miracle, le citron ne vousfera pas maigrir. Toutefois, il aide l’organismeà mieux digérer et à se détoxifier.Consommé le matin, le citron active lasécrétion de la bile et prépare le foie à biendigérer ce que l’on va consommer pendant lajournée. Quant à l’acide citrique qu’ilcontient, il aide à mieux dégrader lesgraisses et les protéines. Le citron est doncun allié de choix grâce à ses vertusdigestives et détoxifiantes pour l’organisme.

Photos

: DR

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

Son nom----------------

Son prénom

Son pays----------------Réfutées

Une de sesœuvres

Interjection----------------Soucis----------------Institut

Branché----------------Coutumes

Par----------------Champignon

Consonedouble----------------Attacher----------------Lois

Squelette----------------Néon----------------Île

Pronom----------------Vieux do----------------Submerges

Pour deux----------------Erbium

Ecole----------------Clairs----------------Perfore

Existe----------------Snobs----------------InscritsManches----------------Lac----------------Espèce

Pays----------------

DanseNote (inv.)----------------Glace----------------Piégée

Possèdes----------------

Cuivre

Aseptisées----------------Génitrice

Contournes----------------Manche----------------DisqueOutil

----------------Son style

Préposition----------------

PeineCassée

----------------Auteur italien

Douches----------------

Désiré

Fleuve----------------Opposé au recto

Rush----------------Outil----------------Orienta

Camps----------------Préposition----------------ChoisitFerment

----------------Extrait

Nickel----------------Mâchoire----------------Situation

Mal----------------Foot à Paris

Pronom----------------Griffe----------------Pronom

Glaceanglaise----------------Torrent----------------Planches

Destin----------------Consonnedouble ----------------PossessifHalte

----------------Doter

Membre----------------Remplit----------------Contrat

Géniteur----------------Mi-glossine

Une de sesœuvres

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de

12 types de bijoux.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«On les désigne comme “précieuses”»

1- COLLIER2- BAGUE3- PENDENTIF4- BRACELET5- CHAINE

6- BROCHE7- DIADEME8- COURONNE9- MONTRE10- ANNEAUX

11- PARURE12- GOURMETTE

MOT RESTANT = PIERRES FINES

P I E R R E S F I N E SM P A R U R E G O U R MO X E N T I F B R A C EN U D C E TT A N O L TR E E L E EE N P L T EA N E U G A B R E I C NE H C O R B E N I A H ND I A D E M E C O U R O

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

BOUAMAMA-ALGERIEAVRIL-OGIVES-ERVNA-R-CIE-AS-N-IEILS-NO-NUL-LIMONSE-DORADE-RODENTA-HE-NIA-PET-RSADOULEUR-BETISE-IRUMINE-VARIEE-SL-BEES-DEHORS-VO-ALES-RER-NE-COURVIS-SEVICE-FOLLEES-DEPITE-DOUE-CR-FARINE-SERRERATERMITE-DEGATS-LICONES-RE-OIE-SCSOLES-REMOUS-GAISUES-SEMENT-LAITETE-DEFILE-CO-NRMA-VE-USA-POINTAE-MINUTE-TERRE-NNEPTUNE-FOREE-PTTU-REE-BOITE-DUE

-RUEE-MOULE-CORSGOBE-HOULE-MARE-APS-GORGE-JASE-SBE-TANTE-MOLE-TII-RENDE-ETUI-LEGNORODOMSIHANOUK-

03-07201103-072011MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

GÉANTSGÉANTSADELAIDE-ALGEBREROTULE-SIDERE-ANRU-GI-VP-USE-V-TOTEE-POELLE-MELONET-VOIRIE-PEROUDS-SI-LES-LI-SURI-AEREES-RACE-ELSECRETE-DEMONS-OSTERES-VETIRA-MUERRES-FAMINE-CEPMIES-FORERA-DATEEES-MORALE-BE-R-NR-LORGNE-DENIEET-PINCES-FERULES

SALAZAR-SEMEES-S-VA-OT-RARETE-PACANON-LECONS-DEYALES-SIC-NE-MERERER-TIARET-PUNIRTE-AR-SUR-BORIS-O-AVERSE-CALEE-EURGENCE-MANIE-STCOI-TA-BARDO-BAHHUTTE-TAUPE-DO-IILES-CAIRE-VOLVOEES-TOISE-NETS-PRE-PEURS-HOLA-AIESCORTEES-SUISSE

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS-SIGNORET-CINEMASARI-SAGES-DINO-IDE-PAPES-NOE-NYME-RE-EE-VOLER-VO-LESTE-FACES-LENAUSEE----ES-PASEVITE-----S-DAIM-IRA-A-----MARCO

CLE-OMEGA-CITE-NAI-MR-SI-PATE-TTR-MUANT-TAPE-CRANOIRCI-ARTE-PIONEIN-L-IRAI-GRAND-LAVEUVECOUDERC-

LETTRESLETTRESNIGERNIGER

------TENERE-------KOUNTCHE---TAHOUA-----------TANDJA--------URANIUM----NIAMEY----------TEGAMA------HAOUSSA-------------------------------------------------------------

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

LETTRES DE : Norvège1

2

3

4

5

6

7

1- MONNAIE

2- CAPITALE

3- VILLE

4- PEUPLE

5- GOLFE

6- ROI

7- VILLE

Le Soird’Algérie Détente Jeudi 30 mars 2017 - PAGE 18

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSTube deTakfarinas----------------

DésertIndividu----------------Décorera----------------Sale boulot

Gaz rare----------------Libérée

Pronom----------------Colère----------------Enseignant

Argon----------------Cobalt----------------Issue

Dévêtue----------------Exprimes----------------Calcium

Dans l’œil----------------Molybdène

Mesure----------------Cube----------------Classées

Parc----------------Molybdène----------------Dépôt

Mesure----------------Clair----------------Bivouaquer

Lié----------------Démonstratif----------------EspritCheminée----------------Dite----------------Indignée

Change----------------Habit----------------DésiréeDurée----------------Pays----------------Danse

Convient----------------Encore

Institut----------------Ingurgité

Séjour----------------Obus----------------Musique

Sac----------------Béryllium----------------ConfiantMesure----------------Monnaie----------------Peuple

Entreprise----------------Appris----------------Flatteur

Harmonie----------------

Séries

Sécrétions----------------

MoisitBagages

----------------Bourrée

Caché----------------

Foot àAlger

Article----------------Buée----------------Sandale

Clos----------------

AlléePronom----------------Issus (inv.)----------------Ballons

Île----------------Dans la nuit

Via----------------Calcium

Cuivre----------------

RadonJoua à laJuve

----------------Agis

Conjonction----------------

CèdeRayon

----------------Iridium

Récent----------------

FouVol

----------------Fait le tour

Sultanarabe

----------------Mets

Possessif----------------

AvaleShoot

----------------Divinité

Chlore----------------Célébrée

Peuple----------------Près deMascara

Vénéré----------------Footballeurcamerounais----------------ReversLisière----------------Sage----------------Gonfle

Canine----------------

DirigeIssus----------------Coupe----------------Membrane

Ville dePortugal

----------------Gourmand

Nazis----------------Rit----------------Peina

Mirage----------------Démonstratif

Roche----------------Journal

Note----------------Négation

Sommet----------------

Du selBernés

----------------Personnel

Robe----------------Déguster

Acteur

Pacte----------------Réseau

Dinar----------------

Terre

Ex-assemblée----------------Dans lanicheArgent

----------------Gallium

Néon----------------Singulier

Branchearmée

----------------Nouveau

Flotte----------------

ArrêteCitoyenne----------------

JeuDemi-tour

Théâtre----------------Attacher

Dent----------------Loupée----------------VirilVoyelledouble

----------------Expert

Epargne----------------

RegretFlaque

----------------Jeune

Comparatif----------------Pronom

Pronom----------------Possessif

Carte----------------Consonnedouble

Avis----------------Paresseux----------------Deux à RomeEpaisses

----------------Natte

Sacrée----------------

TerniDéfaut

----------------Poisson

Cinéma italien

----------------Ville suisse

Le Soird’Algérie Détente Jeudi 30 mars 2017 - PAGE 19

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DÉCÈS––––––––––––––––––––La famille Aït-Ourdja a

l’immense douleur de fairepart du décès de son cherfrère, père et oncleAït-Ourdja Mohand Taharsurvenu à l’âge de 80 ans.L’enterrement aura lieu aujourd’hui30 mars 2017, après la prière du Dohr, aucimetière Sidi-Yahia. Que Dieu le Tout-Puissant lui accorde Sa Sainte Miséricordeet l’accueille en Son Vaste Paradis. F144029

––––––––––––––––––––PENSÉES––––––––––––––––––––Cela fait déjà un an, le 30 mars 2016,

nous a quittés à jamais notre chère etregrettée mère et grand-mère

Mme Vve Hadja AizelDjamila épouse Hanifi Maman, tu as laissé un

vide que nul ne peut com-bler, tu étais connue pour tagénérosité, ton dévouement envers tous. Les familles Hanifi et Aizel, tes enfants,

tes petits-enfants, tes belles-filles et tesbeaux-fils demandent à tous ceux et cellesqui t’ont connue et aimée d’avoir une pieu-se pensée à ta mémoire. Maman, tu nous manques beaucoup.Tes filles Saïda et Samia. GR/B4

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40EME JOUR DU DÉCÈS DE KHELIFA DJILLALI DIT CHEIKH

En ce 30 mars 40e jour du décès duregretté Khelifa Djillali dit cheikh, sonépouse, ses enfants Titim, Khaled,Hamito et son beau-frère Benoumeurdemandent à tous ceux qui l’ont connud’avoir une pensée pieuse pour lui. QueDieu Clément et Miséricordieux l’ac-cueille en Son Vaste Paradis.

F 000493/B7

La famille Sidi-Saïd, parents et alliés trèsémus par les marques de sympathie et decompassion qui leur ont été témoignées suiteau décès de leur père, grand-père, arrière-grand-père et beau-père

feu Sidi-Saïd Ghezalisurvenu le 17 février 2017 à l’âge de 90 ans,remercient tous ceux et celles qui ont com-pati de près comme de loin à leur douleur etprient Dieu le Tout-Puissant d’accorder à leur défunt père Sa SainteMiséricorde et l’accueillir en Son Vaste Paradis.

«A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.»Allah yerahmou.

Sa femme et ses enfants.

RRemerciementsemerciements

Souvent, à la lecture de ceschroniques que je rédige par-fois comme un tribun au mili-tantisme bien accroché maisun peu désuet, de nombreux

lecteurs m'écrivent pour me dire leurpeine de me voir m'essouffler pour rien.«Qui va vous écouter ? Vous perdezvotre temps !» Alors, quand j'entendsdes responsables, silencieux comme descarpes jusque-là, s'interloquer soudaine-ment devant le gâchis inqualifiable del'importation et parler de «pays poubelle»qui accueille les déchets de toute la pla-nète, je me surprends à titiller mon ego,en me disant : «Mais je le dis sans cessedepuis le début des années 1990...» ! Enfait, je n'ai aucun mérite. Ce que j'écrisme semble couler de source. Je n'aijamais écrit pour répondre aux modes dumoment, ni au souci hypocrite d'«objecti-vité» et de «neutralité» qui vous metsous la coupe des pensées imposées parl'ordre impérialiste mondial. Car leurfameuse objectivité voit toujours dumême côté.En se détournant des options pro-

gressistes qui sont l'essence même desa révolution, l'Algérie a dévié de sa tra-jectoire. Elle n'avait pas dévié de sa tra-jectoire idéologique du temps deBoumediène ou de Ben Bella. Avec eux,c'était un autre problème, celui de la légi-timité posée par certains, mais l'optionsocialiste que tous les deux ont défen-due et tenté d'appliquer n'était pas unelubie personnelle ou pure folie. Car laquestion fondamentale est là : laRévolution algérienne, dès son déclen-chement, voulait répondre à l'attente despaysans pauvres et sans terre, donner del'emploi à ceux qui n'en ont pas, édifierun Etat fort et juste, unir le front anti-impérialiste en Afrique, nouer des rela-tions fortes avec les pays progressistes.Il n'a jamais été question de créer un Etatbourgeois qui ouvrira les portes auxexploiteurs et perpétuera le systèmeinjuste de la colonisation sous le dra-peau de l'indépendance.Sur un autre plan, les velléités de révi-

sionnisme qui tentent de donner un rôleimportant aux Ulémas durant cette révo-lution, ne reposent sur aucune vérité

scientifique ; ils utilisent le passé, lemaquillent et le dénaturent, pour se pro-jeter dans les luttes partisanes actuelles.Le réveil des Frères musulmans algé-riens qui sont en train de contrôler la viede la société actuelle coïncide avec l'avè-nement de l'ordre wahhabite et la bataillene va plus opposer modernistes etconservateurs ou nationalistes et isla-mistes ou libéraux et socialistes, maismettre les extrémistes en costume etceux en kamis face à face. Les Ulémasn'étaient pas favorables à la Révolutionen 1954(*), comme Messali. Les premiersont rejoint le Front en 1956 et le second acréé le MNA pour faire la guerre auxrévolutionnaires indépendantistes.Messali est le chef du sinistre Bellounis,bombardé général et serviteur attitré del'armée française qu'il jura de servir avecses milliers d'hommes. Et quand j'ap-prends que la femme de ce traître arevendiqué le statut de martyr pour sonmari, et sur une chaîne algérienne desurcroît, je me dis que l'épisode FerielBengana est peut-être le début dequelque chose de plus sordide et de plusprofond ! Par ailleurs, je me suis interro-gé sur la campagne menée contre lesdiscrets Ahmadis qui sont devenus undanger pour le pays alors qu'il y ad'autres sectes beaucoup plus perni-cieuses qui disposent de partis poli-tiques, de chaînes de télévision et decentaines d'associations, dont personnene se préoccupe.Revenons maintenant aux options

économiques et à cette «Algérie poubel-le» qui n'en peut plus de recevoir bateauaprès bateau, chargés de miel saoudien,de biscuits turcs, de jus du Golfe, defigues de Barbarie en barquettes et de 50000 produits dont la majorité est consti-tuée de camelotes qu'aucun pays n'ac-cepterait. D'ailleurs, si vous faites untour dans n'importe quelle supérette,vous allez voir un tas d'ordures sucréesentassées les unes sur les autres qu'onvous propose à des prix cassés. Ilsappellent ça «Promotion» ! Voilà nosdevises, notre argent collectif, l'argent dupétrole. Et encore, ils sont bien gentilsde montrer quelques restes car vendreou ne pas vendre n'est pas leur problè-me.Dans tout pays qui se respecte,

importer répond à des besoins précis.Dans n'importe quel pays, le gouverne-ment veille à économiser l'argent publicpour le mettre au service de l'économie

et du bien-être du peuple. Notre argentest siphonné par des importateursvéreux, véritables barons devenus troppuissants pour être stoppés dans leurstrafics transfrontaliers. Et ici, je fais unehalte pour ne pas incriminer les profes-sionnels de l'importation qui travaillentselon des normes universelles et permet-tent aux ménages de disposer de tousles produits indispensables à la vie quo-tidienne, et au bon prix. Je parle de cesmonstres qui amassent des fortunesgrâce à la surfacturation. Vendre leursproduits est le dernier de leurs soucis.Qui achèterait d'ailleurs les pierres qu'ilsont ramenées par conteneurs ? Et onaurait pu les comprendre tant est humai-ne l'avidité du gain mais le plus grave estqu'ils n'ont pas pensé à investir dans l'in-dustrie renaissante, ni à aider ce paysqui en a fait des nababs. Non ! Ils sontnés pour tuer l'économie nationale. Avecl'argent qu'ils gagnent, ils alimentent lecircuit du change parallèle. Sans leurargent recyclé au noir, le dinar algériense porterait beaucoup mieux.J'ai compris que le gouvernement,

coincé par la crise, a voulu économiserses devises, comme le ferait n'importequel gouvernement. Et j'ai écouté avecbeaucoup d'attention le brave Tebboune,un patriote qui a fait preuve d'une com-pétence avérée dans la gestion de l'im-mobilier national. Chargé du ministère duCommerce, il a sorti son épée pour fairela guerre aux lobbies de l'importation.J'étais heureux. J'allais écrire à tousceux qui me disaient : «La caravanepasse, aboie, mon cher Maâmar !» pourleur faire comprendre que l'on est tou-jours incompris quand on évoque leschoses avant les autres... Et puis, lefameux trou noir reprend vie ! M.Tebboune disparaît des écrans radar etla maffia de l'import remporte la victoirepar KO.Et pourtant, dois-je rappeler que ces

décisions, inattendues, de revenir à l'an-cien système d'importation, n'ont aucunsens, aucun intérêt économique car ellescourt-circuitent un effort collectif du gou-vernement qui a déjà donné des résultatsplus que satisfaisants au niveau duciment et du rond à béton notamment.Mais n'est-ce pas plutôt le retour à laconception du tout import de la décennieprécédente, synonyme de désindustriali-sation ; car tout produit fabriqué ici estun produit de moins pour l'importation ?Pourtant, nous sommes liés à la paro-

le donnée aux martyrs, nous sommes lesenfants d'une révolution qui n'a pas étémenée pour remplacer les ancienscolons par une espèce de mutants anal-phabètes, grossiers, surgis de la planètetrabendiste des années 1980 et 1990, desexploiteurs encore pires que les ancienscolons. L'Algérie est la fille d'une révolu-tion progressiste, anti-impérialiste. Etpuisque l'on vient de célébrer la date del'assassinat du martyr Ben M'hidi, per-mettez-moi de vous rappeler ce qu'ilattendait de nous. Avons-nous trahi ?Avons-nous respecté la parole donnée ?A vous de conclure :«Le peuple algérien reprend une autre

fois les armes pour chasser l'occupantimpérialiste, pour se donner commeforme de gouvernement une républiquedémocratique et sociale, pour un systè-me socialiste comportant notamment desréformes agraires profondes et révolu-tionnaires, pour une vie morale et maté-rielle décente... Le peuple algérien estfermement décidé, compte tenu de sesdéboires et de ses expériences passées,à se débarrasser à jamais de tout cultede la personnalité et le messalisme enest une des formes les plus primitives,les plus réactionnaires, les plus dégra-dantes...» (Fin de citation).

M. F.

(*) Vous avez confiance en Boudiaf ?Ecoutez-le parler des Ulémas durant laRévolution :https://youtu.be/yPue6WFEHD4

Ben M'hidi, les Frères musulmanset la maffia de l'import

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : info@lesoirdalgerie.com

PANORAMAPANORAMA

Par Maâmar Farahfarahmadaure@gmail.com

LES CHOSES DE LA VIE

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlamhlaalam@gmail.com@laalamhakimus

POUSSE AVEC EUX !

- La commission d’inspection de l’usine Tahkout-Hyundai a remis son rapport.- Et il dit quoi ce rapport ?- Il félicite la direction et les travailleurs de l’usine.- Comment ça, il les félicite ?- Oui ! Il les félicite un pneu, beaucoup,passionnément…

Ça va trop vite pour moi ! L’industrie automobilealgérienne se développe à une allure qui me donne letournis. Vous vous souvenez que l’autre jour, je vousannonçais l’arrivée bientôt du géant suédois et mondialde l’ameublement dans le segment auto, chez nous,avec l’implantation à Tiaret-sur-Roues d’une usine detututes en kits. D’abord, un remerciement à Adda, monpote de Stockholm. Comme je coinçais sur la chute dema chronique, ne sachant pas comment traduire en sué-dois ma ritournelle, «Je fume du thé et je reste éveillé, lecauchemar continue», il a eu l’extrême gentillesse dem’envoyer la traduc’. Et v’là ce que ça donne : «Jagrökar te och jag blir våken, mardrömen fortsätter» Bon,ça, c’est fait ! Ça ne fera pas avancer plus rapidementles véhicules Ikea ni n’introduira le suédois comme troi-sième langue au choix au bac, mais au moins, c’est dit !

J’étais donc tout à ma joie d’apprendre l’apport de cetteimmense firme venue du froid dans notre essor indus-triel, lorsque m’est parvenue cette autre énorme nouvel-le : désormais, les Algériens pourront se faire livrerleurs voitures par… mail ! Oui, sur la toile ! Et pas que !Déjà, deux marques ayant pignon, carburateur et GPSsur rue proposent, dans leur service après-vente, la pre-mière révision non seulement gratuite – ce qui n’est pasfranchement nouveau – mais surtout à effectuer surViber ! Sans se déplacer ! Sans bouger de son salon. Etlà, tu te dis qu’ils ne peuvent théoriquement pas faireplus. Erreur ! Figure-toi, incrédule que tu es que désor-mais, et surtout «dorénaprésent», ton contrôle tech-nique annuel pourra se faire sur Twitter, la fiente de l’oi-seau bleu en bas du certificat de conformité de tonvéhicule faisant foi ! Et c’est pas tout mon Loulou ! Leséquipes de management et de e-commerce des conces-sionnaires-monteurs assembleurs-déballeurs-autos tra-vaillent d’arrache-pied à un service de dépannage 24/24par Instagram ! La sens-tu cette brise numérique et deprogrès qui souffle enfin sur l’Algérie ? Si tu ne la senspas vraiment, alors baisse la vitre de ton ordinateur etpasse la 4e avec ta souris. Tout en fumant du thé pourrester éveillé à ton cauchemar qui continue.

H. L.

Et là, tu la sens enfin, la brise numérique ?