les activités scientifiques à l’école maternelle

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LES ACTIVITÉS SCIENTIFIQUES À LÉCOLE MATERNELLE. Mettre en place des coins sciences pour mener la démarche d’investigation. Circonscription de Bruay-la-Buissière Mercredi 20 Mars 2013 : Ecole Curie, Houdain. Mercredi 27 Mars 2013 : Ecole Faure, Bruay.

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LES ACTIVITÉS

SCIENTIFIQUES

À L’ÉCOLE MATERNELLE.

Mettre en place des coins sciences pour

mener la démarche d’investigation.

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Mercredi 20 Mars 2013 : Ecole Curie, Houdain.

Mercredi 27 Mars 2013 : Ecole Faure, Bruay.

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PLAN DE L’ANIMATION :

1. Mise en situation.

2. Présentation de la démarche d’investigation.

3. Les I.O.

4. Exemples de la démarche d’investigation.

5. Albums déclencheurs.

6. Les coins sciences.

7. Exemple de progressivité de la PS à la GS.

8. Temps de production par groupe.

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1. MISE EN SITUATION.

D’après vous, qu’est-ce que la démarche scientifique ?

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Mise en commun.

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Proverbe Chinois :

« Si vous le dites , j’oublierai…

Si vous le montrez, je m’en souviendrai peut-être…

Mais si vous m’y faites participer, je comprendrai ! »

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2. LA DÉMARCHE D’INVESTIGATIONS

SCIENTIFIQUES.

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Démarche d’investigation / démarche expérimentale.

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1. Le questionnement (On se demande) :

Comment amener cette question ?

A partir : d’une question posée par les élèves.

d’une situation vécue durant les moments de classe (ex : la disparition des flaques d’eau dans la cour)

d’une situation induite par l’enseignant (ex : albums, évènements ponctuels).

d’une sortie dans la nature.

Page 7: Les activités scientifiques à l’école Maternelle

Le questionnement doit amener une question productive :

qui peut faire l’objet d’un débat.

qui permet l’émission d’hypothèses, l’élaboration de protocoles expérimentaux, des observations ou des recherches documentaires.

qui permet l’acquisition d’un savoir scientifique.

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2. Emission d’hypothèses (On pense) : Cette phase correspond à l’émission

d’hypothèses ou de prédictions et à la recherche de moyen pour les vérifier.

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Qu'est-ce qu'une hypothèse ? Une hypothèse se distingue d'une prédiction. Elle est liée

à une fonction causale. On fait une hypothèse scientifique quand on cherche pourquoi un objet flotte ou coule. On fait une prédiction quand on se prononce sur le fait qu’un objet coulera ou non.

Page 9: Les activités scientifiques à l’école Maternelle

3. Phase d’expérimentation et/ou d’investigation (on essaye / on cherche).

Il faut tenir compte des résultats obtenus et les relier aux hypothèses ou prédictions (validation ou non).

Il est nécessaire d’établir la différence entre « ce que je crois » et « ce que je vois. »

Il ne faut pas négliger ce qui reste sans validation ou invalidation : le « on ne sait pas » est tout à fait

scientifique.

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4. Validation des hypothèses (On sait). Les expérimentations se déroulant parfois de

manière cloisonnée, il est essentiel de confronter les résultats obtenus.

Cette confrontation est une phase d’enrichissement mutuel argumentatif qui permettra de développer une réponse commune sur laquelle l’ensemble de la classe est d’accord.

La reformulation des propos des élèves est nécessaire, importante et vectrice d’apprentissages langagiers importants.

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5. La trace écrite. Ce peut être des : - écrits continus (dictée à l’adulte …) - écrits discontinus (affiches…), de

mots écrits ou « étiquettes » dans des prises de notes, légendes, listes…

- phrases constituant un texte, un compte rendu d’observation, un exposé, des référentiels de vocabulaire spécifique.

- nombres (relevé de mesure, des dates…)

- dessins, des schémas, des dessins mêlés de schémas, des photographies, des plans, des graphiques, des cartes, des illustrations, des tableaux, des logos.

Les supports peuvent être : - un cahier, un cahier ou carnet d’expériences, un classeur. - des affiches, des panneaux.

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Un schéma : compte-rendu d’expériences.

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Un tableau:

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Une affiche :

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On aura toujours dans le cahier d’expériences :

1. Un titre

2. La question qui est étudiée.

3. Ce que l’enfant en pense... et/ou ses prévisions (ou celles de la classe selon l‘âge) sous forme de dessin(s) et/ou de phrase(s) dictée(s) à l'adulte.

4. Un dessin ou une photo de l’expérience faite (ou de l'observation) .

5. Une légende au bas du dessin ou une phrase d’observation (dictée à l’adulte).

6. Une conclusion : ce que l’on a appris (connaissances scientifiques, vocabulaire, généralisation).

Trace écrite de la démarche d’investigation.

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3. LES PROGRAMMES.

• A l’école maternelle, l’enfant découvre le monde proche.

• Il apprend à utiliser des repères spatiaux temporels.

• Il observe, il pose des questions et progresse dans la formulation de ses interrogations.

• Il apprend à adopter un autre point de vue que le sien, sa confrontation avec sa pensée lui donne le goût du raisonnement.

• Il devient capable de compter, classer, d’ordonner et de décrire, grâce au langage et à des formes variées de représentation (dessins, schémas…)

• Il commence à comprendre ce qui distingue le vivant du non-vivant (matière, objets)

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A la fin de l’école maternelle l’enfant est capable de

- reconnaître, nommer, décrire, comparer, ranger et classer des matières, des objets selon leurs qualités et leurs usages ;

- connaître des manifestations de la vie animale et végétale, les relier à de grandes fonctions : croissance, nutrition, locomotion, reproduction ;

- nommer les principales parties du corps humain et leur fonction, distinguer les cinq sens et leur fonction ;

- connaître et appliquer quelques règles d’hygiène du corps, des locaux, de l’alimentation ;

- repérer un danger et le prendre en compte.

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4. EXEMPLES DE MISE EN ŒUVRE DE

LA DÉMARCHE D’INVESTIGATION.

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1. Les aimants.

Présentation de la séquence. Séance 1 : Découvrir les aimants.

Objectif : Montrer que certains objets sont attirés par d’autres en fonction de certaines caractéristiques. Séance 2 : Mise en place de la démarche d’investigation.

Objectif : Découvrir qu’un aimant attire un objet en matériau magnétique (fer le plus souvent.)

Affiches.

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Séance 3 : Reconnaître et classer des objets selon leur qualité pour structurer ses observations.

Objectif : Reconnaître et classer des objets selon leur qualité pour structurer ses observations.

Document GS / Document MS ou GS différenciation.

Séance 4 : Trace écrite.

Objectif : Mettre en place la démarche d’investigation.

Séance 5 : Situation problème : « Comment faire avancer le bateau sur la rivière sans le toucher avec les mains ? »

Travail à partir de l’album : L’ogre, le loup, la petite fille et le gâteau de P. Corentin.

Objectif : Découvrir que l’aimant exerce une action à distance à travers un matériau.

Séance 6 : Mise en place de la trace écrite avec la démarche d’investigation.

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2. Séquence filmée (dvd MEN).

Mise en place de la démarche expérimentale.

Les aimants.

La boule à neige.

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3. Le bateau de M. Zouglouglou.

Présentation de l’album.

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Plusieurs possibilités : Pour que ses amis ne tombent pas à l’eau, avec quoi M. Zouglouglou pouvait-il faire un bateau ? Quels sont les objets qui flottent et ceux qui coulent ?

Avec quoi peut-on faire un bateau qui ne coule pas ?

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En petit groupe et après avoir discuté, et écouté les autres, indiquez ce que l’on pourrait utiliser…

Voir aussi comment se comportent les objets : coulent –ils ou non? Tableau flotte ou coule à remplir.

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Pour savoir si nos idées nous permettent de construire un bateau qui flotte, il faut les éprouver…

(Cette notion se portant particulièrement bien à l’expérimentation, il est judicieux de privilégier cette option et de la mettre en œuvre…)

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Expérimentation à l’aide de bassines d’eau.

On va séparer les objets : la bassine des objets qui flottent et la bassine des objets qui coulent.

Observer.

Réaliser une affiche en collant les objets.

Tableau flotte ou coule à compléter (individuellement ou collectivement.)

Chaque groupe présente son travail : les deux bassines et l'affiche « flotte/coule ».

Les résultats sont comparés. Echanges entre élèves.

Reformulation par l'enseignant.

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On réalise une réponse commune avec une affiche collective qui est la synthèse de la confrontation.

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5. ALBUMS DÉCLENCHEURS.

Albums documentaires : Des écrits pour informer, décrire,

expliquer. Apporter des connaissances, modifier des savoirs.

Albums de fiction : Des écrits pour amener une réflexion sur le fonctionnement du monde réel. Vision d’un monde inventé ou réinventé par l’auteur.

Albums de fiction documentaire : Distraire en informant, informer en faisant rêver. Ouvrage documentaire avec un « habillage narratif ».

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1. Manifestations de la vie végétale.

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Toujours rien ? Christian Voltz Quel radis dis donc ! Praline Gay-Para La famille souris et le potiron, Kazuo Iwamura

Dix petites graines, Ruth Brown

Une si petite graine, Éric Carle. Trognon et pépins, Benédicte Guettier, Attends, Suzy Chic. Jacques et le Haricot magique.

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2. Manifestations de la vie animale.

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La chenille qui fait des trous, Eric Carle Un poisson est un poisson, Léo Lionni Bon appétit M. Renard, Claude Boujon Le Voyage de l’escargot, Ruth Brown

Arc en Ciel, le plus beau des poissons, Marcus Pfsiter Jaune d’Oeuf, Rascal.

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3. La nutrition, les chaînes alimentaires :

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Bon appétit Monsieur Lapin, Claude Boujon. J’aime les pommes, Marie Wabbes. Le Beau Ver dodu, Nancy Van Laan. La Grenouille à grande bouche, Francine Vidal.

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4. Le corps, l’hygiène, les sens.

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Rien qu’une petite grippe, A. Modéré

Les deux goinfres, Philippe Corentin Va-t-en grand monstre vert ! Ed Emberley.

L’Ogre, Olivier Douzou.

Sept souris dans le noir, Ed Young. Emeline qui voit tout, Pierre Coran.

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5. Les objets et la matière.

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Le Manège de Petit Pierre M. Piquemal. Qui est le plus fort ? Uesawa Hasewaga. Plouf ! Philippe Corentin. Où va l’eau ? Jeanne Ashbé.

Le Petit Bateau de Petit Ours. Eve Bunting.

Sacré Bonhomme de neige, Kimiko.

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6. Ombres et lumière.

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L’Ombre de l’ours, Olga Lecaye Il ne faut pas faire pipi sur son ombre ! Jean Pierre Kerloc’h

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7. Equilibre :

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Bascule, Yuchi Kimura Un Tout Petit Coup de main, Ann Tompert.

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Liste d’albums avec situations déclenchantes en littérature.

Pourquoi utiliser les albums jeunesse en sciences ? Proposer des situations déclenchantes motivantes. Renforcer les interactions entre la Maîtrise de la Langue (langage oral, écrit) et l’apprentissage des sciences. Amener les élèves à faire la distinction entre les écrits fictionnel/monde de l’imaginaire et écrit documentaire/monde réel.

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COMMENT UTILISER LES ALBUMS ?

Analyser le support et le texte : titre/auteur/éditeur – la structure du texte, l’utilisation de l’image.

Lire pour comprendre : découvrir l’album, observer silencieusement la succession des illustrations, créer une attente de la lecture du texte qui viendra confirmer, préciser ou infirmer les idées préalables.

Lire pour faire émerger la formulation d’un problème: repérer une notion scientifique, faire l’inventaire des mots évoquant cette notion. Susciter le questionnement.

Mettre en œuvre des activités d’investigation : observer, expérimenter pour se confronter au réel. Comparer les données avec celles de l’album.

Lire en réseau des albums documentaires sur le même thème : valider les informations par la recherche documentaire.

Page 39: Les activités scientifiques à l’école Maternelle

Développer des compétences langagières avec les sciences : En PS, l’enfant développe la verbalisation immédiate et l’évocation En MS, il développe l’évocation et commence à se projeter dans le

futur en formulant les conséquences de ses actes, des prévisions de phénomènes scientifiques

En GS, il développe ses projections dans le futur et commence des ébauches de raisonnements.

Un lexique précis pour:

Les situations vécues doivent permettre à l’enfant d’acquérir, puis de réinvestir un lexique scientifique et technique précis pour décrire (la mouche a 6 pattes et deux ailes), rendre compte (vendredi la chenille s’est transformée en chrysalide), proposer (je pense qu’il faut une roue devant pour faire rouler cette brouette), argumenter (il faut prendre un pot plus grand pour transporter l’eau de ce verre car celui ci est trop petit) .

Il devra utiliser des verbes d’action et des connecteurs logiques appropriés à une description (le phasme marche en utilisant seulement 4 pattes sur 6), une explication (le glaçon fond et se transforme en eau quand la température est élevée, une relation de cause à effet (l’aimant a attiré les ciseaux car ils sont en fer).

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Situations de développement du langage :

Interactions maître élève.

Interactions élève-élève.

Langage égocentrique pour les plus petits (il convient

de ménager des espaces pour ces monologues).

En petits groupes.

En grands groupes .

Actions du maître :

Introduire du vocabulaire nouveau.

Reformuler plus précises.

Créer des repères dont les enfants pourront se saisir.

Favoriser les différentes formulations.

Mettre en évidence les plus justes parce que les plus

précises

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6. LES COINS SCIENCES.

1. Quelques définitions. ORGANISATION SPATIALE

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Le coin

C’est un espace réservé dans lequel pourront se dérouler des activités dans un domaine donné.

ORGANISATION PEDAGOGIQUE

L’atelier

C’est un moment structuré autour d’un apprentissage précis.

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2. POURQUOI UN

COIN SCIENCES ?

Susciter le questionnement.

Favoriser l’acquisition d’un langage spécifique.

Permettre un réinvestissement.

Faire découvrir, explorer et

s’approprier le matériel.

Disposer d’un lieu d’investigation.

Page 43: Les activités scientifiques à l’école Maternelle

Faire découvrir, manipuler et explorer le matériel et ses propriétés

POURQUOI ? QUAND ?

• A l’accueil ou à des

moments de

transitions

COMMENT ?

• Librement. • A l’accueil ou à des moments de transitions.

• Pour dépasser la situation de « jeu » lors des phases d’apprentissages.

• Pour se familiariser avec le matériel.

• A la demande de l’enseignant (consigne, contrat, défi…)

• A l’accueil et/ou à des moments de transitions.

• En atelier.

• Pour faire approprier un 1er vécu scientifique au-delà du ludique.

Page 44: Les activités scientifiques à l’école Maternelle

Favoriser l’acquisition d’un langage spécifique (oral ou écrit.)

POURQUOI ? QUAND ?

• A l’accueil ou à des

moments de

transitions

COMMENT ?

• En atelier dirigé.

• Pour employer à bon escient le vocabulaire spécifique.

• Pour réinvestir en situation le langage acquis.

• En différenciation.

• En différenciation au sein de la classe.

• Lors de l’aide personnalisée.

• Lors de séances de langage : - de situation - d’évocation - de communication.

• Lors de la démarche d’investigation.

• Pour produire des écrits.

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Susciter le questionnement.

POURQUOI ? QUAND ?

• A l’accueil ou à des

moments de

transitions

COMMENT ?

• De manière immédiate et spontanée.

• A l’accueil ou à des moments de transitions.

• Pour faire émerger une situation problème nécessitant une démarche d’investigation.

• De manière provoquée (à la suite d’une sollicitation extérieure. )

• A l’accueil et/ou à des moments de transitions.

• En atelier

• Pour remettre en cause les représentations initiales.

Page 46: Les activités scientifiques à l’école Maternelle

Disposer d’un lieu d’investigation.

POURQUOI ? QUAND ?

• A l’accueil ou à des

moments de

transitions

COMMENT ?

• En atelier dirigé ou semi-dirigé.

• Pour répondre à un problème posé.

• Lors de la démarche d’investigation.

Page 47: Les activités scientifiques à l’école Maternelle

Avec une mallette-matériel correspondante à la thématique étudiée dans la séquence d’apprentissage.

Il est évolutif et change selon le projet et la séquence étudiés : Le coin-sciences sera alimenté par plusieurs mallettes qui changeront au fil des apprentissages.

Chaque mallette-matériel est elle-même constituée de mallettes-thématiques.

3. Organiser le coin-sciences.

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Comment constituer une mallette-matériel ?

Coin-sciences Illustrons cela avec la mallette-matériel « Eau » :

Celle-ci se compose de 4 mallettes-thématiques.

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Pistes d’activités pour le coin sciences.

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Quel matériel pour quelle mallette ?

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Mallette-thématique : Flottabilité. Organisation pédagogique : Durant les temps de situations d’apprentissage par domaine Type de séance : Séance d’apprentissage – Phase d’émission d’hypothèses Objectif : Selon ses propres conceptions, catégoriser une collection d’objets en fonction de leurs propriétés.

Déroulement : Durant une démarche d’investigation, les élèves émettent des hypothèses au regard d’une confrontation à une situation-problème. (Exploitation de l’album Le bateau de M. Zouglouglou deColine Promeyrat et Stefany Devaux) . La question inductive pourrait-être : « Quels objets les animaux de l'album pourraient-ils utiliser pour faire un bateau qui ne coule pas ? »

4. Exemple d’utilisation d’une mallette-thématique en atelier principal.

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Mallette-thématique : Flottabilité. Organisation pédagogique : Durant les temps de situations d’apprentissage par domaine Type de séance : Situation de familiarisation. Objectif : S’approprier un matériel spécifique.

Déroulement : Les élèves explorent, observent, manipulent, jouent et imitent avec, à leur disposition, l’intégralité d’une mallette-thématique (sauf objets repérés dangereux : cf. logos)

La consigne est volontairement simple et très ouverte, sans contrainte. Cette consigne variera en fonction du niveau de la classe et de ce qui a été fait antérieurement. Exemple de consignes en : PS : « Mets les objets dans l’eau. » MS : « Fais flotter les objets. » GS : « Trouve le plus d’objets qui coulent. »

5. Exemple d’utilisation d’une mallette-thématique en autonomie.

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7. ELABORATION D’UN PROJET SUR LES

TROIS NIVEAUX DE LA MATERNELLE.

Séquence Flotte / coule à partir d’albums.

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8. TRAVAIL DE GROUPES.

Fiche vierge à compléter.

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9. BIBLIOGRAPHIE ET SITOGRAPHIE.

ASTOLFI, Comment les enfants apprennent les sciences ?, RETZ février 2006, collection forum.

La main à la pâte : http://lamap.inrp.fr/

Apprendre la science et la technologie à l’école, SCEREN, CNDP. (dvd).

http://www.ia94.ac-creteil.fr/sciences/aides/defis/defi_le_ballon.htm

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