les 7 médiamensonges du mois - amérique latine

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LES 7 MEDIAMENSONGES DU MOIS Le Monde ou le journalisme de seconde zone Depuis un mois et la mort du Procureur Alberto Nisman, les critiques des médias occidentaux à l'égard de la Présidente argentine Cristina Kirchner vont bon train. Celle-ci est soupçonnée implicitement d’être à l'origine de la disparition du Procureur. Certains s'en donnent même à cœur joie pour dresser un bilan négatif de sa présidence. Comme cet article du Monde.fr intitulé Argentine:le crépuscule des années Kirchner du 20 février 2015. Le journaliste Paulo A. Paranagua n'hésite pas à critiquer ouvertement la Présidente (ce qui est son droit le plus strict) sans donner de chiffres ni de données qui nous permettraient de vérifier ses allégations. Il affirme par exemple: «Hélas, l’enrichissement personnel vertigineux de la famille Kirchner suscite des soupçons: au minimum, il y a eu conflit d’intérêt, si ce n’est blanchiment d’argent provenant de la corruption». Très bien. Mais quel conflit d'intérêt ayant opposé qui à qui? De quel blanchiment d'argent parle-t-il et combien d'argent la famille Kirchner a-t-elle amassé grâce à la corruption? Aucun chiffre. Aucune information concrète. Tout l'article se présente comme un violent réquisitoire contre la gouvernance Kirchner et le péronisme en général, dont la Présidente est issue. La Présidente est accusée également d'avoir utilisé les «services de renseignement à des fins partisanes» sans qu'encore une fois aucune preuve ne soit donnée. Pas un mot sur la forte croissance économique qu'a connue le pays ces dix dernières années, sur les nombreux programmes sociaux, la baisse de la pauvreté... Non, seulement du négatif. Voilà le type d' «informations» qui participent au discrédit des gouvernements progressistes latino-américains.

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Journal de Notre Amérique n°2, mars 2015

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  • LES 7 MEDIAMENSONGES DU MOIS

    Le Monde ou le journalisme de seconde zone

    Depuis un mois et la mort du Procureur Alberto Nisman, les critiques des mdiasoccidentaux l'gard de la Prsidente argentine Cristina Kirchner vont bon train. Celle-ciest souponne implicitement dtre l'origine de la disparition du Procureur. Certains s'endonnent mme cur joie pour dresser un bilan ngatif de sa prsidence. Comme cet articledu Monde.fr intitul Argentine:le crpuscule des annes Kirchner du 20 fvrier 2015.

    Le journaliste Paulo A. Paranagua n'hsite pas critiquer ouvertement la Prsidente (ce quiest son droit le plus strict) sans donner de chiffres ni de donnes qui nous permettraient devrifier ses allgations.

    Il affirme par exemple: Hlas, lenrichissement personnel vertigineux de la familleKirchner suscite des soupons: au minimum, il y a eu conflit dintrt, si ce nestblanchiment dargent provenant de la corruption. Trs bien. Mais quel conflit d'intrtayant oppos qui qui? De quel blanchiment d'argent parle-t-il et combien d'argent lafamille Kirchner a-t-elle amass grce la corruption? Aucun chiffre. Aucune informationconcrte.Tout l'article se prsente comme un violent rquisitoire contre la gouvernance Kirchner et lepronisme en gnral, dont la Prsidente est issue. La Prsidente est accuse galementd'avoir utilis les services de renseignement des fins partisanes sans qu'encore une foisaucune preuve ne soit donne.Pas un mot sur la forte croissance conomique qu'a connue le pays ces dix dernires annes,sur les nombreux programmes sociaux, la baisse de la pauvret... Non, seulement du ngatif.Voil le type d' informations qui participent au discrdit des gouvernements progressisteslatino-amricains.

  • Vrai-Faux sur le Venezuela

    Le site web BBC Monde, le 20 fvrier dernier, a publi un articleintitul "Les difficults d'tre un Gouvernant au Venezuela" dont lecontenu cherche discrditer le Gouvernement Bolivarien et lastabilit du pays. L 'ambassade du Venezuela au Royaume Uni a envoyune rponse au mdia britannique pour rpliquer aux inexactitudes etaux faussets publis.

    1. Il est faux que l'opposition est perscute pour des raisons politiques.Une confirmation de cela est l'existence d'une opposition organise qui jouitdes mmes droits constitutionnels que les autres partis politiques du paysqui ont particip 19 lections nationales pendant ces 15 dernires annes.On peut dire la mme chose de toute autre organisation qui travaille et agitdans le cadre de la loi. Il y a eu de nombreux cas d'actionsanticonstitutionnelles et illgales menes bien par la coalition des partisd'opposition, dont le coup d'Etat de 2002 et la grve ptrolire de dcembre2002 qui a dur jusqu'en janvier 2003 (et qui a cot au pays des milliers demillions de dollars), une longue liste de tentatives pour briser l'ordreconstitutionnel et renverser le gouvernement lgitime et ludmocratiquement.

    2. Il est faux qu'il existe une perscution politique des mairesd'opposition. Les 33 cas qui sont mentionns dans l'article sont dus desenqutes inities non contre les maires mais contre des personnes accusesd'actions illgales et/ou tombant sous le coup de la loi. Le gouvernement aaussi initi des enqutes contre des fonctionnaires du parti au pouvoircomme le maire de Valencia, Edgardo Parra, qui a t emprisonn pendant 6mois pour corruption dans l'attente de son procs, ou le cas de l'ex maire deMaturn, Numa Rojas, qui est en prison.

    3. Il est faux qu'on empche la police de l'tat de Miranda de faire sontravail. Au contraire, le gouvernement et les porte-paroles du gouvernementont exhort plusieurs occasions le gouverneur de l'tat de Miranda s'assurer que la police de Miranda accomplisse son obligation lgale deprvenir la violence de rue connue comme "guarimbas", entre fvrier et juin2014,qui a caus la mort de 43 Vnzuliens. A ce moment-l, le gouverneuret la police de l'tat de Miranda ont refus d'couter ces appels et ontadopt une attitude ngligemment passive face la violence dploye parquelques extrmistes sur les vies et le bien-tre des citoyens. La violenceextrmiste de fvrier juin a t mene bien dans quelques 18municipalits, en majorit sous le contrle politique de l'opposition et o lesmaires et les autorits municipales, parmi lesquelles les corps de la policelocale sous leur contrle, comme Polichacao, Polibaruta et Polimiranda,taient coupables d'avoir nglig leur devoir, de ne rien avoir faitpourprvenir la violence de l'extrme droite.

  • 4. Ce qu'on appelle la dcentralisation, mise en place dans les annes90, avant le premier mandat prsidentiel d'Hugo Chvez, futessentiellement une politique nolibrale qui a eu desconsquences nfastes puisqu'elle ne liait pas les rgions aux plansnationaux de dveloppement et se concentrait sue la promotion duclientlisme et de la bureaucratie aux niveaux de l'tat et au niveaumunicipal. Cette "dcentralisation" a eu our objet de perptuer l'exclusionsociale de millions de personnes et de renforcer les ingalits puisque lesressources taient concentres dans les municipalits riches aux dpendsdes zones de faible dveloppement socio-conomique dans lesquelles vivaitla majorit de la population. Le gouvernement bolivarien a obtenu degrandes avances dans l'radication de la pauvret et de l'exclusion sociale,prcisment parce qu'il distribue et redistribue les ressources fiscales auxmunicipalits et aux gouvernements pour rpondre aux besoins de lapopulation. Cela a fait que le dmantlement de la dcentralisationnolibrale a t indispensable. La Constitution Bolivarienne du Venezuela,approuve par presque 80% de l'lectorat en 1999, tablit quela base de lastructure politique du Venezuela est la dmocratie participative et pourcela, les organisations de reprsentation populaire comme les conseilsCommunaux sont indispensables. Ces conseils permettent des millions deVnzuliens, qui auparavant taient exclus, d'avoir du pouvoir et departiciper directement aux questions concernant leur quartier, leur paroisse,leur district ou leur mairie. la force de la dmocratie participative auVenezuela s'exprime dans l'existence de beaucoup d'autres organisations debase.

    5. Il est compltement faux que les municipalits et/ou lesgouvernements d'tats sous le contrle de l'opposition sont laisss sansressources. Le budget 2015 a augment de 34,21% par rapport 2014 et lefinancement de programmes sociaux a augment de 34%. Dans le cas dugouverneur de Miranda, Henrique Capriles gre un des budgets rgionaux lesplus importants du pays. En ce sens, les politiques du Gouvernement enmatire de sant, d'ducation, de logement, de transport, de sant etd'hygine, de cration d'emplois et d'autres domaines s'appliquent aussi auniveau fdral, y compris aux tats de Miranda et de Caracas, qui en ontbnfici dans une large mesure. Pour l' tat de Miranda, les chiffres parlentd'eux-mmes: le Gouvernement a construit 71.143 logements et 36.433 sonten construction alors que le gouvernement de Miranda que dirige HenriqueCapriles bien qu'il ait des ressources fdrales et locales de l'tatsuffisantes, ne fait rien de significatif dont il puisse montrer les rsultatsdans ce domaine, bien qu'il affirme que son gouvernement a construit cesmaison.

    6. (sic). L' accusation contre le Gouvernement Bolivariend'avoir cr un rseau de clientlisme but lectoral nonseulement est tendancieuse mais elle est fausse. L'essencethique du Gouvernement Bolivarien depuis sa cration a t et continuerad'tre la promotion du progrs social, comme le dmontre la rduction

  • massive de la apuvret, la cration d'un service d'hygine universel etgratuit, l'ducation et la construction de 700 000 maisons pour des familles bas revenus, ainsi que beaucoup d'autres russites. Le Venezuela a djatteint les Objectifs de Dveloppement du Millnaire et malgr lesdifficults temporaires causes par la chute du prix du ptrole et une guerreconomique provoque de l'extrieure et l'intrieur, est un des pays quiont des indices d'ingalits, y compris la brche de genre, les plus bas ducontinent. Le peuple vnzulien soutient ces objectifs en ayant vot defaon crasante en faveur du Gouvernement Bolivarien lors de 19 lectionslibres, justes et transparentes dans un systme lectoral que l'ex prsidentJimmy Carter a qualifi de "meilleur du monde". Et grce la politiquenergique du Gouvernement Bolivarien en matire d'inclusion sociale etpolitique, les listes lectorales ont augment de 10 millions d'inscrits en1999 presque 20 millions en 2014. Le Venezuela bolivarien encouragevigoureuseent la dmocratie et le progrs social.

    7. L'article cite Jess Torrealba, le secrtaire de la coalition de partis del'opposition (MUD), qui affirme que le Gouvernement essaie de forcerl'opposition abandonner les bons mcanismes dmocratiques pour rsoudreles conflits. La vrit, cependant, c' est que le prsident Maduroa convoqu une Confrence Nationale de Paix en pleine vaguede violence, en fvrier 2014, pour obtenir que otus les secteursparticipent un dialogue pour mettre fin l'effusion de sang maisl'opposition a boycott cette confrence.

    En rsum, cet article est plein d'accusations sans fondementet d'inexactitudes. On ne fait aucun effort pour interviewer unreprsentant du Gouvernement concernant les allgations des individus lis l'opposition. Monsieur Pardo se limite prsenter ces accusations commela vrit.

    Au nom du journalisme responsable, l'Ambassade pourrit profiter de cetteoccasion pour attirer l'attention de la BBC sur ce qu'affirme son propre coded'thique journalistique, en particulier le chapitre 1.2.2. :

    "notre production journalistique utilisera des sources d'informationresponsables, se basera sur des preuves solides et prouves et seraprsente dans un langage clair et prcis. Nous nous efforons d'trehonntes et sincres concernant ce que nous savons et on vitera laspculation sans fondement."

    Source : Agencia Venezolana de Noticias

  • L'Association Inter-amricaine de Presseet ses actions au Venezuela

    Depuis 15 ans, de nombreux journaux d'opposition au processus rvolutionnaire ont dlgitim sanscesse le gouvernement d'Hugo Chvez et de Nicols Maduro. Or, la plupart de ces entreprises decommunication vnzuliennes font partie de la Socit inter-amricaine de presse (SIP). Le rle dela SIP, en tant qu'extension de la CIA en Amrique latine, est de prparer des plans d'ingrence, parle biais de diffrentes techniques de manipulation des mdias au Venezuela et en Amrique latine.

    La SIP ne regroupe ni des journalistes ni des employs, mais les propritaires de journaux sur toutle continent. Elle fut donc cre avec pour seul but de dfendre les intrts conomiques etpolitiques des propritaires des mdias imprims. A plusieurs reprises, cet organe a t discrditpar des porte-paroles du Venezuela qui dmontrent quels sont les intrts rels de cette institutiontrangre, preuves juridiques l'appui.

    Un jour, le journaliste et Prsident de l'Assemble nationale William Lara a dclar: Le SIP est unesocit qui ne reprsente pas les journalistes du Venezuela ni ceux d'aucun autre pays sur lecontinent amricain, mais les propritaires de journaux qui sont principalement l pour promouvoirleurs propres intrts conomiques ".

    Cette agence fut galement remise en cause par l'enseignant, journaliste et membre de l'Assemblevnzulienne Earle Herrera, qui dit: "Le SIP est une organisation qui a toujours t associe auxpropritaires des mdias sociaux".

    ll rappela galement le silence qui fut maintenu pendant le coup d'Etat du 11 Avril 2002, dans lequelles propritaires de mdias jourent un rle trs actif. Le fait que ces entreprises fermrent les yeuxen essayant d'occulter la tentative de coup d'Etat, un fait historique, et en se mettant la dispositiondes putschistes pour son aboutissement, les discrdita aux yeux du peuple vnzulien.

    En 2005, le journaliste et actuellement Ministre Andrs Izarra dclara, au sujet de cette agence, que:

    "L'histoire contemporaine de l'Amrique latine dmontre que la tche de la SIP a t d'appuyer lesdictatures, en occultant l'emprisonnement et l'assassinat des journalistes, et en attaquant lesgouvernements qui promeuvent la libert et le progrs pour leurs peuples en les accusant d'ennemisde la libert d'expression ".

    En conclusion, aujourd'hui cette organisation continue exercer le mme rle en faveur des intrtsdes propritaires de mdias (identiques ceux de l'opposition politique putschiste et antirvolutionnaire).

    Depuis le triomphe du projet politique bolivarienne en 1999, la SIP a t l'instrument mdiatiqueutilis la fois pour approuver des actions de coups d'Etat de l'opposition, et pour tenter deboycotter les initiatives politiques progressistes qui sont en cours d' application au Venezuela deNicolas Maduro.

    Par Richard Moya, Caracas

  • Les manipulations de tous les jours dans le contextede la bataille mdiatique au Venezuela

    "L'hebdo indpendant" est une publication du snateur franais Robert del Picchia et de son quipe de rdaction.Robert del Picchia est le snateur des Franais rsidant l'tranger.

    Les bulletins de "L'Hebdo indpendant" sont prsents comme manant dune rdactionresponsable, dsireuse de diffuser des informations compltes et fiables, sans toutefois pouvoir legarantir formellement. Dans son bulletin n545 de janvier 2015 publi dans la rubrique Afrique-Amrique-Asie, nouslisons propos du Venezuela : "Des milliers de citadins ont manifests dans les rues de Caracascontre la politique conomique applique par le gouvernement de Nicols Maduro. En charge de laprsidence du pays depuis mars 2013, le successeur de CHAVEZ voit ses appuis s'crouler, ainsique ceux de ses partisans" . Et cela n'importe quel lecteur peut le croire. Sauf ceux qui vivent le quotidien de Caracas, qu'ilssoient partisans ou opposants la Rvolution Bolivarienne, et qui sont des tmoins directs desdiffrentes manifestations organises tantt par l'opposition tantt par les partisans de Maduro.Qui vit Caracas peut comparer le petit numro des opposants qui se rassemblent pour protesteravec les milliers de personnes manifestant avec une rgularit et une frquence qui ne faiblissentpas pour soutenir Maduro dans la continuit fidle de la politique de Hugo Chvez.

    C'est pour cela que nous nous sommes permis d'envoyer au snateur une petite note sur la situationen question, en faisant rfrence aux trois lignes de son Journal qui prtendent dcrire la situationpolitique du Venezuela. Nous devons reconnatre que sa rponse nous a surpris (en ralit nous nelattendions pas...) et que Madame Olivia Richard, collaboratrice parlementaire du snateur, a ttrs courtoise. Nous nous sommes flicits davoir envoy nos commentaires. Monsieur le snateurnous a signal que ses informations taient "simplement tires de la presse franaise" et qu'avecgrand plaisir il prendrait connaissance de notre point de vue sur la situation politique.

    Confronts ce type de situation, nous nous rendons compte quel point les grands mdias decommunication russissent montrer leurs lecteurs et, dans ce cas prcis, en obtenant unediffusion internationale une information biaise reproduite telle quelle par un snateur de laRpublique Franaise dont la bonne foi ne doit probablement pas tre mise en doute. Pour trejustes et honntes, nous devons saluer la grande valeur du travail accompli par ce snateur en faveurde ses compatriotes rsidant l'tranger, de mme que l'intressante source d'informationsinternationales qu'offre son hebdomadaire. Nous enverrons donc au snateur une informationvrifie propos de la situation politique au Venezuela et nous esprons quil la fera suivre.

    Par Jean Araud, Caracas

  • La guerre mdiatique contre le Venezuela :la lourde campagne du journal espagnol ABC

    La campagne de discrdit contre le Venezuela mene par le journal espagnolABC, campagne inscrite dans une guerre mdiatique internationale contre legouvernement lgitime de ce pays, est tout simplement scandaleuse. Mi-fvrier, lequotidien a accus le prsident de l'Assemble Nationale Diosdado Cabello d'avoirdes liens avec le narcotrafic. Ce dernier a ragi en annonant qu'il allaitentreprendre des actions lgales contre le journal pamphltaire de droite.

    par Maria Vacas Sentis

    Quelques jours plus tt, ce journal stait fortement etlonguement proccup des files d'attentes et des problmes dapprovisionnementen produits de base (mais aussi, et cela ABC ne le dit pas, pour les entrepreneurs quisont l'origine de ce mal-tre social). Et puis les autres thmes phares taientconsacrs la violence, comme si l'inscurit et la dlinquance taient un phnomneexclusif de ce pays. Aujourd'hui, ABC ddie sa une aux liens d'amiti qui unissentCuba et le Venezuela, en lanant des mensonges sur la collaboration fructueuse etlchange de mdecins et professeurs, qui ont permis l'radication del'analphabtisme en permettant un plus grand accs aux soins de sant aux classespopulaires vnzuliennes. Autant d'obsession nocoloniale pour le Venezuela quicontraste de manire puissante avec le silence mdiatique concernant d'autres pays ducontinent amricain. Au Mexique, fin fvrier, soixante et un cadavres ont tdcouverts dans une des nombreuses fosses communes. Quelques jours plus tt, lecorps dcapit d'un militant social connu a t dcouvert pendant que se poursuit larecherche des 43 tudiants d'Ayotzinapa. Au Honduras, un autre journaliste a tassassin cette mme semaine, alourdissant le nombre de reporters tus ces derniresannes. En Colombie, il y a quelques jours, quatre enfants d'une mme famille, leplus petit g seulement de quatre ans ont t assassins par balles, certainement pardes paramilitaires. Cependant, pour ABC, il n'existe que le Venezuela. Pourquoi?

  • Le journal espagnol ABC s' inquite pour le Venezuela

    Le dernier journal nazi au monde , comme le rappelle le Prsident ouvrierNicolas Maduro, en rappelant son pass et le fait que celui-ci n'a jamais tremis en cause, n'hsite pas consacrer des unes mensongres la patrie duLibertador Simon Bolivar. Pour une seconde, l'on croirait que tout va bien dans l'Espagne de Rajoy... L'ABC, une arme de distraction massive.

    Venezuela : qui agresse qui ?

    Des jeunes violents ont essay de lyncher un officier de la Guardia NacionalBolivariana Caracas.

    Source : Laiguana.tv, 19 fvrier 2015

    Vrai-Faux sur le Venezuela