Les 11 maisons les plus chères au Québec.

Article de Hugo Joncas

Les 11 maisons les plus chères au Québec.

Article de Hugo Joncas

Dans le marché immobilier actuel, les transactions se font moins vite… surtout quand les vendeurs demandent dans les sept, voire les huit chiffres ! Qu’à cela ne tienne. Les heureux propriétaires des demeures les plus chères au Québec tentent de trouver preneurs pour leurs maisons,

situées à Montréal, Westmount, Laval, dans les Laurentides et en Estrie.

Dans le marché immobilier actuel, les transactions se font moins vite… surtout quand les vendeurs demandent dans les sept, voire les huit chiffres ! Qu’à cela ne tienne. Les heureux propriétaires des demeures les plus chères au Québec tentent de trouver preneurs pour leurs maisons,

situées à Montréal, Westmount, Laval, dans les Laurentides et en Estrie.

La maison de Céline Dion et René Angélil Île Gagnon (entre l’Île de Laval et Rosemère)

Prix demandé : 29 655 000 $

Le faux manoir de la chanteuse et de son gérant-mari est toujours en vente, plus d’un an après son arrivée sur le marché. Le courtier responsable chez Sotheby, Joseph Montanaro, assure qu’une

transaction est imminente.«On est en train de négocier une offre», assure-t-il.À près de 30 M$, le vaste domaine de l’île Gagnon est la propriété en vente la plus chère au Québec.

«On se doutait que ça prendrait du temps pour trouver preneur, dit le courtier.Mais on a eu beaucoup d’intérêt de l’international.»

La maison «de plus de 24 000 pieds carrés» est vendue avec «presque tout son contenu». «Un pont privé fermé avec poste de guérite vous accueille sur l'île qui est entièrement clôturée pour un

maximum d'intimité et de sécurité», mentionne le site de Sotheby. Une île de... 830 000 pieds carrés!

105, chemin Fisher, Austin (Estrie) – Prix demandé : 18 998 000 $

Ce vaste domaine privé fait 200 acres, soit l’équivalent de plus d’une centaine de terrains de soccer. Il appartient à un millionnaire de la liposuccion. Le chirurgien esthétique André Dupuy «a opéré plus de

5000 patients et patientes», mentionne le site Internet de sa clinique du Vieux-Longueuil.Le domaine est en vente depuis environ un an, selon Joseph Montanaro, de Sotheby, qui a le mandat de vendre la propriété. «Un client français était très intéressé : il voulait y faire un vignoble», dit-il. Mais la transaction n’a pas abouti, et aujourd’hui, il est en discussions avec un acheteur potentiel d’Angleterre.

2695, chemin Dutour, Île Bizard, Montréal – Prix demandé : 14 888 000 $

Sur le marché depuis seulement un mois, cette propriété de 36 000 pieds carrés avec 450 000 pieds carrés de terrain est dotée de huit salles de

bain. Elle appartient à Aldo Camaiani, propriétaire d’Importations Alcam, distributeur d’accessoires vestimentaires pour femmes.

3090, rue Jean-Girard, arrondissement Ville-Marie, Montréal Prix demandé : 11 750 000 $

À deux pas du centre-ville de Montréal, cette maison de quatre étages en pierre a été construite en 2004. Elle est située dans un cul-de-sac et est

dotée d'un jardin et d’un étang. Un véritable «havre de paix» dans le tumulte de la métropole, selon l'annonce de Sotheby, à un jet de pierre de

la rue et du métro Atwater. Taxes municipales et scolaires : 49 676 $ par an.

21, croisant Gordon, Westmount – Prix demandé : 9 995 000 $

Cette maison construite en 1923 est classée parmi les «sites de valeur patrimoniale» de Westmount. Pour l’instant, elle appartient à Jonathan

Blanshay, fondateur de Révision militaire inc., une entreprise qui conçoit des équipements de protection des soldats.

[Photo: Royal Lepage Héritage]

1126A, chemin du Bord-de-l’eau, quartier Sainte-Dorothée, LavalPrix demandé : 9 800 000 $

Construite en 2007, cette maison de près de 10 000 pieds carrés appartient à Dalida Matraji, propriétaire d’Ameublement Nacre de perle inc. Elle comprend une vaste terrasse et une cour donnant

directement accès à la Rivière des prairies.

2000, rue Drummond, # 2300, arrondissement Ville-Marie, Montréal Prix demandé : 9 568 000 $

C’est le condo à vendre le plus cher au Québec. Il occupe tout le dernier étage de l'immeuble Roc Fleuri de Giorgio Tartaglino, à l'angle de la rue Drummond et du boulevard de Maisonneuve. Le

promoteur italo-monégasque l’a mis en vente il y a un an et demi. Aujourd'hui, il construit le Roccabella, le projet géant de 298 unités en phase 1, angle Drummond et boulevard René-Lévesque.

Le penthouse du Roc fleuri, non encore aménagé, ne fait «que» 9000 pieds carrés. L’éventuel acheteur pourra cependant bénéficier d’une terrasse de 3600 pieds carrés, en plein coeur

de Montréal. Mais les délais s’allongent pour trouver preneur. Peu importe : «Si la vente ne se concrétise pas, le promoteur pourrait s’y installer», dit Serge Labelle,

l’homme de confiance de Giorgio Tartaglino à Montréal.

580, chemin Desmarais, Mont-Tremblant (Laurentides)

Prix demandé : 8 999 000 $«Modeste» bungalow de 6 500 pieds carrés, riverain du lac Tremblant, à seulement deux kilomètres de la

station de ski. Plage de sable, tennis privé.

110, chemin de la Sucrerie, Mont-Tremblant (Laurentides) - Prix 8 950 000 $

Cette maison de 15 730 pieds carrés comprend une salle à manger capable d’accueillir 16 convives et quatre «belvédères» pour votre café matinal en plein air.

230, chemin du Colibri, Ivry-sur-le-Lac (Laurentides) – Prix demandé : 8 750 000 $

Construite en 2003, cette propriété de 10 000 pieds carrés sur la rive du lac Manitou est inspirée

d’un domaine de la famille Rockefeller.

Hugo Joncas travaille au journal Les Affaires depuis 2005. Il couvre l'immobilier et les questions d'environnement et d'énergie. Il a parcouru le Québec de long en large pour y réaliser ses reportages. Ses projets l'ont également conduit à voyager à l'étranger, notamment au Brésil, en France et en Israël.

Hugo se penche sur la vaste problématique de l'environnement, des énergies renouvelables à la gestion des matières résiduelles, en passant par les transports en commun et l'automobile électrique. Il est également chargé de la planification et de l'édition des cahiers immobiliers de Les Affaires.

Pour les pages régulières, il a écrit des dizaines d'articles sur tous les aspects de ce secteur, du financement à l'architecture. Il est titulaire d'un baccalauréat en journalisme de l'Université du Québec à Montréal, avec mineure en espagnol.

Pour lui écrire: hugo.joncas@transcontinental.ca