l'environnement en nord pas-de-calais tome 2 : les pressions

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Pour en savoir plus :

paratre :

Tome 3 : Les enjeux environnementaux et leurs dclinaisons territoriales

galement disponible :

Tome 1 : tat des lieux

http://drealnpdc.fr/environnement

DREAL Nord - Pas-de-Calais

Btiments et construction

Industrie

Dchets

TransportMnages

Lenvironnement en Nord Pas-de-CalaisTome 2 : les pressions

Direction rgionale de lenvironnement,de lamnagement et du logement Nord - Pas-de-Calais

44 rue de Tournai CS 40 259 - 59 019 Lille cedexTl. 03 20 13 48 48Fax. 03 20 13 48 78

www.nord-pas-de-calais.developpement-durable.gouv.fr

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Agriculture

Agence De lEnvironnement et de la Matrise de lnergie Agence de leau Artois-Picardie

Agence dUrbanisme et Dveloppement de lArrondissement de BthuneAgence dUrbanisme et Dveloppement de la rgion de St Omer

Agence durbanisme Flandre-DunkerqueAgence de Dveloppement et dUrbanisme de la Sambre

Agence Rgionale de Sant Association Environnement Dveloppement Alternatif

Association pour la Prvention de la Pollution Atmosphrique Autorit de Sret Nuclaire

Bocahut Bois Energie Nord Ouest

CARGILL HaubourdinCentre de Recherches conomiques, Sociologiques et de Gestion

Centre de Ressources et de Dveloppement DurableCentre dEtudes et dexpertise sur les Risques, lEnvironnement,

la Mobilit et lAmnagement Chambre Rgionale de lEconomie Sociale et SolidaireChambre de Commerce et dIndustrie Nord de France

Chambre de Commerce et dIndustrie Nord Pas de CalaisChambre de Commerce et dIndustrie Grand Lille

Chambre Rgionale dAgriculture du Nord Pas-de-CalaisCommission Rgionale des Commissaires Enquteurs

Conseil RgionalConservatoire Botanique de Bailleul

Conservatoire despaces naturelsConservatoire du Littoral

CPIE Val dAuthieDpartement du Nord - Direction de lEnvironnement

Direction Dpartementale des Territoires et de la Mer 59Direction Dpartementale des Territoires et de la Mer 62

Direction Interdpartement des Routes NordDirection Rgionale de lAlimentation, de lAgriculture et de la Fort

Direction Rgionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de lEmploi

Direction Rgionale des Affaires CulturellesE-ON Centrale dHornaing

lectricit De France/Centre de Production Thermique de BouchainEnvironnement et Dveloppement Alternatif

Escaut Vivanttablissement Public Foncier

Fdration Franaise du Btiment Nord Pas-de-CalaisFdration Nord Nature Environnement

France nergie olienneGroupement de Dfense de lEnvironnement

dans lArrondissement de MontreuilGroupe Ornithologique et Naturaliste du Nord Pas-de-Calais

Institut National de lEnvironnement industriel et des RISques Institut Franais des Sciences et Technologies du Transport

de lAmnagement et des rseaux HJ Heinz/Bndicta France

Imprimerie NationaleInstitut National de la Statistique et des tudes Economiques

Inspection acadmique du NordLe Partenariat-Centre Gaa

Leroux Les jardins du cygne

Maison Rgionale de lEnvironnement et des Solidarits Mc Cain

NYRSTAR FranceObservatoire de la biodiversit du Nord Pas-de-Calais

Obvervatoire du ClimatOutreau technologies

Parc Naturel Rgional de lAvesnoisPays maritime et rural du Montreuillois Trame Verte et Bleue

S3PI Artois/Hainaut Cambrsis Douaisis/LittoralSCOT dArras

Union Nationale des Industries de Carrires et Matriaux de constructionUnion Rgionale des PACT Nord-Pas-de-Calais

Universit Lille 1Universit Lille 2

Vallourec/aciries de St SaulveVoies Navigables de France-Direction territoriale Nord Pas-de-Calais

Organismes ayant particip llaboration de : Lenvironnement en Nord Pas-de-Calais / Tome 2 : les pressions

Directeur de publication : Isabelle Derville

Pilotage de Lenvironnement en Nord Pas-de-Calais : Aurlie DubrayChef de service rfrent : Chantal Adjriou

quipe de rdaction DREAL Nord Pas-de-Calais : Nicolas Assemat, Hlne Burgaud, John Bruneval, Franois Clerc, Guillaume Coron, Sbastien Cosnier, Jean-Marc

Dedourge, Isabelle Derville, Aurlie Dubray, Pascal Fasquel, David Masselot, Galle Mesmacque, Coralie Moulin, Nicolas Piussan, Vincent Pradeau, Jean-Nol

Saussol, Patrice Sauvage, Clia Tixier, Baptiste Tonon, David Torrin, Marie-Lise Veillet, Cline Zimmer.

AIRELE : Louis-Philippe Blervacque, Christophe Outteryck

Ralisation de la cartographie : Damien Chadefaux, Christian Deltrez, lodie Gondran, Pascale Leblond, Olivier Lefer, Marie-Dominique Vandevelde

Ralisation de la version web : Thierry Bote, lodie Gondran, ric Nowak, Patrice Sauvage

Organisation logistique DREAL : Hadjilla Benkaci

Assistance matrise douvrage AIRELE : Louis-Philippe BlervacqueSPIRE : Bruno Sinn, Olivier Thiriez

DECLIC 3000 : Guillaume Wauquier

Suivi ditorial : Sgolne Goubet

Infographie et mise en page : DREAL : Damien Chadefaux, AIRELE : Jean-Nol Caron

Septembre 2014Impression NordImprim Steenvoorde FSC Imprimvert,

encre vgtale et papier recycl.

Avertissement :Cet ouvrage est conu et ralis par la Direction rgionale de lenvironnement, de lamnagement et du logement Nord Pas-de-Calais. Linformation contenue dans ce document est publique. Par consquent, aucune exploitation, mme partielle,

de cet ouvrage nest admise des fins commerciales. Lexploitation des fins non commerciales est autorise, sous rserve den informer la DREAL et de citer lorigine

de linformation reprise dans les documents pouvant rsulter de cette exploitation. La reproduction en ltat, mme partielle, de louvrage est interdite sans autorisation

pralable crite de la DREAL.

PRFET DE LA RGION

NORD PAS-DE-CALAIS

Parce que les ressources naturelles sont limites et que nos modes de consommation ont des consquences sur lenvironnement, lajus-tement des modes de dveloppement en France et dans le monde vise davantage de durabilit, voire de rsilience, face aux enjeux environnementaux, conomiques et sociaux.

Lexercice, conduit par la direction rgionale de lenvironnement, de lamnagement et du logement (DREAL) pour prsenter le profil environnemental en rgion Nord - Pas-de-Calais, a pour objectif danalyser lenvironnement, lun des piliers du dveloppement durable, au regard dun tat des lieux, des pressions quexercent les diverses activits sur lenvironnement, et des enjeux rgionaux et locaux qui en dcoulent. Cest une nouvelle tape dans la connaissance environnementale.

Lobjectif recherch est une mise plat la plus complte possible de la connaissance environnementale, diagnostic partag avec plus de 300 participants dans toute la rgion. Il est important que ce panora-ma factuel permette de mettre disposition de tous des informations claires pour une bonne comprhension des volutions de notre envi-ronnement et des phnomnes qui y contribuent, et ainsi de donner les clefs pour une action qui sinscrive davantage vers la transition cologique et nergtique pour une croissance verte.

Ltat des lieux de lEnvironnement en rgion a constitu le tome 1 de ce diagnostic, qui rappelait les richesses, souvent mconnues, de lenvironnement rgional.

A prsent, ce diagnostic se complte avec ce tome 2 qui dtaille les impacts des activits humaines sur notre environnement.

Je salue cette approche spcifique novatrice en France. La connaissance de ces contraintes tait limite jusqualors, en Nord - Pas-de-Calais, aux activits industrielles. Elle slargit dsormais aux autres activits, quil sagisse des transports, de lagri-culture, du tourisme et des loisirs, des commerces et services, mais aussi des effets que chacun dentre nous produit sur lenvironnement.

Ce tome Pressions de lEnvironnement en Nord - Pas-de-Calais nous offre une mise en perspective dynamique de ltat des lieux de lenvironnement, en exposant les forces les plus susceptibles de modifier la situation rgionale environnementale, de manire ngative comme de manire positive.

Je remercie chaleureusement lensemble des acteurs du Nord - Pas-de-Calais qui ont particip llaboration de ce document.

Je souhaite que chacun puisse sapproprier ces lments et que ce travail participatif contribue ce que chacun devienne un acteur clai-r du dveloppement de demain, au profit des gnrations futures.

Jean-Franois CORDET

12, rue Jean sans Peur - CS 20003 - 59039 LILLE CEDEXTl. : 03 20 30 59 59 - Fax : 03 20 57 08 02

www.nord-pas-de-calais.gouv.fr

Tome 2 les pressions Lenvironnement en Nord Pas-de-Calais DREAL Nord Pas-de-Calais

1Tome 2 les pressions Lenvironnement en Nord Pas-de-Calais DREAL Nord Pas-de-Calais

Lun des enjeux majeurs du dveloppement durable est la prise en compte de lenvironnement par tous les acteurs de la socit. Ce principe dintgration de lenvironnement dans toutes les politiques publiques est act tant au niveau europen, que franais. Dans le Nord Pas-de-Calais, rgion trs concerne par les problmatiques environne-mentales, les diffrents acteurs du territoire sont sollicits et sengagent dans des dmarches de Dveloppement Durable au sein de lensemble des politiques menes.

Au-del des politiques publiques, tous les acteurs de la socit ont intrt connatre les pressions que chacun exerce sur notre environnement afin de mieux vouloir et pouvoir les prendre en compte dans leurs dcisions: citoyens, acteurs conomiques, organisations non gouvernementales, col-lectivits locales et services de ltat.

Entre le Profil environnemental Nord Pas-de-Calais de 2001, les Cahiers rgionaux de lenvironnement de 2004, et la dernire dition en 2008 qui dcrivait les enjeux rgionaux et territoriaux de lenvironne-ment, Lenvironnement en Nord Pas-de-Calais marque une nouvelle tape dans la connaissance environnementale. Suite un recensement des besoins des acteurs, nous avons voulu laborer un document dinfor-mation synthtique, global et factuel pour:

Donner accs tous une information fiable, pdagogique et jour;

Partager un diagnostic qui fasse le plus large consensus possible, pour servir de socle aux autres actions menes;

Permettre des dcisions claires;

Aiguillonner et pousser laction;

Se doter dun outil de suivi de lenvironnement pour valuer les actions mises en uvre.

Pour rpondre ces besoins, Lenvironnement en Nord Pas-de-Calais est construit avec une approche novatrice et ambitieuse, puisquil:

Englobe tous les aspects environnementaux et donne tous les liens vers linformation de ltat des lieux de lenvironnement en rgion (tome 1);

Dcrit les pressions exerces sur les milieux par grandes activits pour tre un document incitant laction (tome 2);

Permettra de dgager les enjeux environnementaux et de les

dcliner dans les territoires (tome 3);

Est dot dune version web trs enrichie et vivante pour permettre les approfondissements, mettre jour les informations et accder aux don-nes locales.

Aprs le tome 1 qui rappelait les richesses, souvent mconnues, de notre environnement rgional, mais aussi son caractre parfois dgrad, je suis tout particulirement heureux de vous prsenter le tome 2 qui dcrit les pressions que nous exerons sur notre environnement.

Avec ce tome vritablement indit, nous disposons pour la premire fois, dun panorama factuel et aussi complet que possible sur les diffrentes pressions que chacun dentre nous exerce, en tant que mnages, via nos activits de tous les jours mais galement via nos activits profession-nelles: industries, transports, btiments, agricultures, pches et sylvicul-tures, commerces et services, tourisme et loisirs. Nous pouvons en dduire la synthse des pressions que connat chaque milieu de lenvironnement.

Ce tome est le fruit dun travail particulirement minutieux et rsolument participatif, visant dcrire factuellement lensemble des pressions exer-ces. Je tiens remercier en ce sens trs chaleureusement les trs nom-breux services de ltat, les organismes publics et les acteurs du monde conomique et associatif qui ont su changer et produire ensemble un diagnostic riche, partag et fiable.

La rgion Nord Pas-de-Calais dispose, avec ce nouveau tome, dun docu-ment de rfrence partag pour la fois impulser la prise en compte de lenvironnement dans lensemble de nos dcisions et choix du quotidien, pour en mesurer lefficacit concrte et ainsi contribuer la protection de notre maison commune.

La Directrice Rgionale de lEnvironnement

de lAmnagement et du Logement Nord Pas-de-Calais

Isabelle Derville

Prface

Lenvironnement en Nord Pas-de-Calais Tome 2 les pressionsDREAL Nord Pas-de-Calais

2 Lenvironnement en Nord Pas-de-Calais Tome 2 les pressionsDREAL Nord Pas-de-Calais

IntroductionPour rpondre aux objectifs identifi s, la DREAL sest engage dans une dmarche dactualisation du profi l environnemental ambitieuse et novatrice, travers une analyse globale et factuelle de lenvironnement et des pressions qui sy exercent.

Le profi l environnemental rgional sinscrit en droite ligne du trait dAmsterdam, de la stratgie nationale de dveloppement durable, de la charte de lenvironnement, du Grenelle de lEnvironnement et dans le cadre de la stratgie pour la transition cologique: cest un outil majeur pour lintgration environnementale dans les politiques publiques...

Ses fi nalits sont les suivantes: connatre, comprendre, partager.

Le tome 1 Ltat des lieux de lenvironnement dcrit de manire synthtique, factuelle et gographique lenvironnement dans lequel nous vivons. Il dcline par thme les informa-tions principales: sols, eaux, air et climat, biodiversit et milieux naturels, paysages, ondes et ressources.

Les pressions dorigine industrielle sont bien connues, dailleurs Lindustrie au Regard de lEnvironnement (IRE) dcrivait depuis 1988 les missions dans lair, les rejets dans leau, la production de dchets et les pollutions des sols des diffrentes industries en rgion.

Lempreinte cologique est galement un indicateur pdagogique utilis depuis les annes 2000 pour estimer le poids quexerce une socit sur la nature du fait de sa consomma-tion. Si chaque habitant de la plante vivait comme un franais (avec une empreinte co-logique de 4,9 ha/hab en 2008), il faudrait lquivalent de 2,5 plantes environ pour per-mettre de rpondre aux besoins de lhumanit de manire prenne (Global Footprint Network). En 2003, lempreinte cologique rgionale tait estime 5,40 ha/an/habitant, alors que la biocapacit du territoire (qui reprsente sa capacit de rgnration) ntait que de 0,70 ha/an/habitant (Conseil rgional). Il fallait donc un territoire huit fois plus grand que celui du Nord Pas-de-Calais pour rpondre aux besoins de sa population en assurant la sauvegarde de lenvironnement. En 2014, cette empreinte cologique est estime 4,7 pour le Nord Pas-de-Calais, par lassociation des rgions de France. La mthodologie tant diffrente, on ne peut en dduire dvolutions. La biocapacit rgionale est globalement mal connue, mais elle est, priori, bien plus faible que la biocapacit nationale, estime 2,99 ha par habitant.

Identifi er et structurer les enjeux en rgion et dans les territoires

Diffuser linformation, porter la connais-

sance du citoyen et de tous les acteurs

Permettre aux acteurs dintgrer lenvironne-ment dans leur projets

et leurs politiques

Vers un diagnosticenvironnemental partag

Production etgestion des

dchets

Transport etinfrastructure

Tourisme

Mnages,servicespublics

Urbanisation,construction

Consommationet production

d'nergie

Industrie etcommerce

Agriculture,aquaculture,sylviculture

Pressions exerces

sur lenvironnement

Identifi er et structurer

PARTAGER

CONNATRE

COMPRENDRE

tatdes lieux de

l'environnement

Air & climat

Paysage

Ressources

Sols

Eau

Biodiversit &milieux naturels

Ondes



Pour complter ces approches et disposer dun panorama global, il est ncessaire de connatre lensemble des pressions que les diffrentes activits gnrent en rgion : consommation et activits des mnages, industrie mais galement transports, construction, commerces et services, agriculture, pche et sylviculture, tourisme et loisirs, etc.

Le tome 2 Les pressions sur lenvironnement dcrit donc:

- 1 : de manire pdagogique, les diffrentes forces motrices engendres par lhomme pour rpondre ses besoins;

Chacun exerce, dans sa vie quotidienne, des pressions sur lenvironnement: consommations alimentaire, deau, despace et dnergie dans lhabitat et les transports Ces pressions, qui paraissent ngligeables lchelle de lindividu peuvent avoir collectivement de forts impacts: pollution des eaux, de lair, production de dchets

Cest lobjet de lintroduction pdagogique que de rappeler les forces motrices mises en mou-vement pour se loger, se dplacer, se nourrir, se soigner, etc. Des schmas illustrent laspect systmique et mondial de la situation, ainsi que les usages et tendances de consommation. Ils ne sont pas exhaustifs et ne dtaillent pas lensemble des pressions gnres, celles-ci dpendant de trop nombreux paramtres.

- 2 : de manire factuelle et systmatique, les pressions exerces par nos activits rgionales sur notre environnement;

Les activits humaines interagissent avec lenvironnement. Elles consomment en entre des ressources naturelles : ressources halieutiques, sols, eau, matires vgtales, matriaux du sous-sol Elles mettent en sortie des fl ux polluants gazeux, liquides ou solides, dans les milieux, qui peuvent affecter par leur toxicit lhomme et les espces vivantes.

Cette partie vise dcrire de manire systmatique pour chaque activit, la fois:

- Les services quelle rend (bnfi ciaires, valeur ajoute, emplois, etc.);

- Les pressions quelle exerce sur les diffrents milieux de lenvironnement (eau, air, sol, biodiversit, paysages), les prlvements de ressources et production de dchets.



Autant que possible, les principaux indicateurs de pression sont replacs dans une perspective historique, localiss dans la rgion et compars lchelle nationale. Dans certains cas, lorsque linformation est peu fi abilise, ltat de la connaissance disponible est prcis. Les liens multiples et complexes entre les diffrentes activits sont dcrits au cours du document.

Sont dcrites ici les pressions ralises par nos activits sur notre rgion, y compris les activits gnrant des produits exports. Les paramtres suivants nont en effet pu tre traits faute de connaissance assez globale:

- Les pressions que nous gnrons hors de la rgion par nos productions (pollution de lair, missions de gaz effet de serre par exemple);

- Les pressions que subit notre environnement du fait des activits extra-rgionales.

Par ailleurs, nos activits rgionales gnrent des pressions en Nord Pas-de-Calais pour des produits exports hauteur de 8,2 milliard deuros (1er trimestre 2014, DIREECTE). Les importations sont estimes la mme date 10,3 milliard deuros. La rpartition des activits selon leur part dimport/export et la part de desserte rgionale est trs mal apprhende ce jour.

- 3: de manire synthtique et factuelle, les pressions qui se combinent;

Au-del des pressions de chaque activit, lobjectif est ici de dcrire leffet combinatoire dun point de vue spatial (urbanisation et artifi cialisation) et climatique (le climat change sous leffet des pressions et devient une pression sur lenvironnement). Lindustrie de lnergie et lindustrie du dchet rpondent aux besoins des diffrentes activits et exercent leur tour des pressions spcifi ques dcrites dans cette partie. Une synthse de lnergie consomme et des dchets produits est galement ralise, dcrivant la part de chaque activit.

- 4: des fi ches mmento synthtisant les pressions que subit chaque composante de notre environnement.

Ces fi ches visent regrouper par milieu de lenvironnement (eau, air, sol, biodiversit, etc.), lensemble des pres-sions dcrites prcdemment. Le cas chant, les services rendus par ces activits pour ces milieux sont galement prsents.

Autant que possible, les contributions des diffrentes forces motrices sont synthtises et suivies dans le temps.

Ce tome 2, combin au tome 1, constitue le diagnostic factuel et partag qui permettra den dduire les enjeux environnementaux et leurs dclinaisons territoriales (tome 3).

Les lments dinformations relatifs ces tomes, comme ltat des milieux, les politiques menes ou les actions mises en uvre, ne sont donc pas dcrites dans ce tome 2.

Le document papier et son extension web doivent permettre de rpondre aux besoins dinformation environnemen-tale des acteurs en rgion et de nos concitoyens.

FORCES MOTRICESUrbanisation, transports, activits industrielles,

commerciales et de services, agriculture, consomma-tion, production et gestion des dchets, production et

consommation dnergie

RPONSESSensibilisation,

lgislation, politique fiscale, transports publics, protection

des espaces, nergies renouve-lables, recyclage,

nouveaux modles conomiques

PRESSIONSArtificialisation des sols,

prlvements, rejets,missions de gaz effet de serre fractionnement des

cosystmes

IMPACTS pour la SOCITSant,

fonctions cosystmiques, cots conomiques

TAT DE LENVIRONNEMENTSols, eaux, air, nature et biodiversit,

paysages, ressources, ondes

IMPACTS (+ ou -)

Une terminologie adapte:Les activits humaines gnrent des forces motrices qui exer-cent des pressions sur lenvironnement (rejets, missions, prlvements, etc.) et affectent son tat (qualit et quantit des ressources naturelles par exemple). Elles occasionnent des impacts sur les cosystmes, la disponibilit des ressources, la sant et le bien-tre par exemple. Des rponses peuvent tre apportes pour prvenir, rparer ou compenser les dommages causs lenvironnement.

Source : adapt de lagence europeene pour lenvironnement, 1999



SommaireIntroduction pdagogique : lhomme en rgion exerce des pressions sur lenvironnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7Se loger, squiper, se dplacer, se nourrir, se former et travailler, se soigner, se divertir

Nos activits rgionales exercent des pressions sur notre environnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15Mnages et socit civile . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

Industrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22

Transport et logistique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28

Btiments existants et constructions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36

Agriculture, sylviculture et pche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42

Commerces et services . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52

Tourisme et loisirs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62

Ces pressions se combinent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69Urbanisation et artifi cialisation des sols . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70

Production et valorisation des dchets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76

Production et consommation dnergie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82

volution du climat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90

Fiche mmento : synthse des pressions que subit chaque composante de notre environnement . . . . . . . . . . . . 95Sols, eaux, air et climat, biodiversit, paysages, ondes

Glossaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114


Guide de lectureCet ouvrage regroupe les diffrentes formes de pressions sexerant sur notre environnement.

Voila comment y est organis linformation:

http://drealnpdc.fr

Informations actualises

donnes

complmentaires

Cartes interactives

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Pour en savoir plus:

les adresses url et fl ashcodes en bas de chaque page vous per-mettent daccder directement aux pages correspondantes sur le site internet du profi l. Vous y trouverez:

- des informations actualises;

- des complments (dossiers, stratgie, donnes brutes, etc.);

- des cartographies interactives et plus prcises.

Chapitre 1 : introduction pdagogique : lhomme en rgion exerce des pressions sur lenvironnement

Pour chaque besoin quotidien, vous trouverez:

Chapitre 2 : Nos activits rgionales exercent des pres-sions sur notre environnement

Pour chaque activit, vous trouverez:

- une page prcisant les services rendus par cette activit en rgion (production, bnfi ciaires, valeurs ajoutes, emplois, etc.), et son contexte

- des pages dcrivant les diffrentes pressions exerces sur lenvironnement

Chapitre 3: Ces pressions se combinent

Pour chaque sujet, vous trouverez:

- une deux pages dcrivant le constat global dans le temps

- des pages de description des pressions supplmentairesinduites

Chapitre 4: Fiche mmento: synthse des pressions que subit chaque composante de notre environnement

Pour chaque milieu, seront synthtises :

Un condens des connaissances indis-pensables sur le thme et ltat de la connaissance. Des encarts

sur des sujets mritant une attention parti-culire.

Des illustrations explicitant les informations principales.

Un schma rappelant les forces motrices impliques sur notre territoire ou ailleurs. Des indicateurs dusage

ou de tendance de consommation.

Les volutions dans le temps.

Les diffrentes formes de pression quil subit.

Les contributions des diffrentes activits

rgionales.


7

Introduction pdagogique : lhomme en rgion exerce despressions sur lenvironnement

Se loger . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

Squiper . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

Se dplacer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

Se nourrir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

Se former et travailler . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12

Se soigner . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

Se divertir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14

Chacun exerce dans sa vie quotidienne des

pressions sur lenvironnement : consommations

alimentaire, deau, despace et dnergie dans

lhabitat et les transports Ces pressions, qui pa-

raissent ngligeables lchelle de lindividu,

peuvent avoir collectivement de forts impacts :

pollution des eaux, de lair, production de dchets

Les schmas et illustrations qui suivent rappellent

les forces motrices mises en mouvement pour se

loger, se dplacer, se nourrir, se soigner, etc.

Ces schmas nont pas vocation tre exhaustifs et ne

dtaillent pas lensemble des pressions gnres, tant

celles-ci dpendent de trop nombreux paramtres. Ils

illustrent laspect systmique et mondial de la situation,

ainsi que les usages et tendances de consommation.

8

http://drealnpdc.fr/se_loger


Transport

Transport

Fabricationdes

matriaux

Productionde dchets

mission d'ondes(lumineuses , sonores ,lectromagntiques)

Consommationd'nrgie

Rnovation UrbanismeConstruction

Consommationd'espace

Habitation

Ressources

Transport

Emissiond'ondes

artificielles

UrbanisationConstruction

Principales forces Principales forces motrices impliquesmotrices impliques

Industrie Mnages etsocit civileConsommation

d'espaceProduction etvalorisationdes dchets


d'nergie

Se loger

Source : INSEE, RP1968 et 1982 dnombrements, RP1999 et RP2009 exploitations principales

Source : INSEE 2010

La taille des mnages diminue, le nombre de rsidences augmenteLe desserrement des mnages : les mnages perdent en moyenne 0,2 habitant tous les 10 ans. Il faut donc plus de logements pour hberger la mme population.

volution de la taille des mnages en Nord Pas-de-Calais : nombre moyen doccupants par rsidence principale

Le nombre de logements de 5 pices et plus augmente de prs de 25% en 10 ansvolution du parc de logements (rsidences principales) en NPdC selon le nombre de pices

Habitants par mnageNombre de rsidences en rgion(X 500 000)

1 138 341

1968 1975 1982 1990 1999 20101

1,5

2

2,5

3

3,5

1 pice 2 pices 3 pices 4 pices 5 pices ou plus0

100

200

300

400

500

600

700

800

900

199920082010

Nom

bre

de m

illie

rs d

e lo

gem

ents

Se loger

9

http://drealnpdc.fr/s_equiper


Commerces etservices

Transport

Transport

Tran

spor

t Transport

Transp

ort

Transport

Recyclage

Ressources


S'quiper

IndustrieTransports etlogistique

Transport

Tran

spor

t

CommercesServices

OccasionRparation

Industrie de production

(locale, nationale)

Industrie de production

(mondiale)

Productionde dchets Energie

Utilisationde biens

d'quipement

Logistiquestockage

Mnages etsocit civile

Production etvalorisationdes dchets


d'nergie


Principales forces Principales forces motrices impliquesmotrices impliques

Une progression trs rapide des quipements lis aux nouvelles technologiesvolution du taux dquipement des mnages pour quelques appareils lectriques et lectroniques

Des dchets dquipement lectriques et lectroniques consquentsRpartition des quantits de dchets dquipements lectriques et lectroniques (DEEE) collects en 2008, par catgorie dquipement en France mtropole et Dom.

Gros quipements pour le froid(rfrigrateurs, conglateurs....)21%

Petits appareils en mlange (petitlectromnager, outillage,jouets, tlphonie, hi-fi...)19%

Lampes 1%Gros quipements hors froid(cuisinires, lave-linge, lave-vaisselle...)38%

crans (tlviseurs, ordinateurs) 21%

Sources : Ministre de lcologie, CGDD Repres Consommation des mnages et environnement

dition 2011, sur donnes Ademe.

Source : CGDD Repres Consommation des mnages et environnement dition 2011, sur donnes INSEE France

Squiper

10

http://drealnpdc.fr/se_deplacer


Transport

Transport

Auto-Partage

Recyclage

Co-voiturage


Transports etlogistique

Commerces &services

Ressources

Consommationd'espaceIndustrie

fabrication demoyen de transport

Productionde dchets

Production &consommation

d'nergie

Infrastructures

Dplacement




d'nergie

Se dplacer

Principales forcesPrincipales forcesmotrices impliquesmotrices impliques

Autres 2,2 %

Accompagner 18,4 %

Visites 11,1 %

Loisirs 10,8 %

Dmarches 6,9 %

Achats 19,7 %

ducation 7,5 %Travail 23,3 %

Autres 2,1%

pieds 24,1%

Vlo 1,8%

Transports en commun 6,4%

Voiture 65,6%

Rpartition modale : la voiture domine nettement en rgion

Sources : SRCAE, sur donnes de l'enqute rgionale mobilit et dplacements, Conseil Rgional NPDC - Donnes 2009

1980 1990 2000 2012

0

10

20

30

40

50

60

Equipement automobile des mnages (en %)

Sources : CCFA, TNS-Sofres, Ademe, Insee, SOeS. (donnes 2010)

1 vhicule 2 vhicules 3 vhicules ou plus Mnages non motoriss

% d

e po

pula

tion

Des dplacements d'abord motivs par le travail et les achats

Rpartition modale : la voiture domine nettement pour les dplacements

De plus en plus de mnages avec 2 ou 3 vhicules,

16,5 % des mnages sans voiture

Source : SRCAE, sur donnes de lenqute rgionale mobilit et dplacements, Conseil Rgional NPdC - Donnes 2009

Source : SRCAE, sur donnes de lenqute rgionale mobilit et dplacements, Conseil Rgional NPdC - Donnes 2009

quipement automobile des mnages en France (en %)

Sources : CCFA; TNS-Sofres; Ademe ; Insee ; SOeS.

Se dplacer

11

http://drealnpdc.fr/se_nourrir


Rpartition modale : la voiture domine nettement pour les dplacements

De plus en plus de mnages avec 2 ou 3 vhicules,

16,5 % des mnages sans voiture

quipement automobile des mnages en France (en %)

Sources : CCFA; TNS-Sofres; Ademe ; Insee ; SOeS.


Transport

Tran

spor

t



Transport

Transport

Transport

Transport

Transport Transport

Transport

Transport

Transport

Tran

spor

t

circuit court(Achat "A la ferme")

Agriculturepche

(locale, nationale)

Agriculturepche

(mondiale)

Commercede proximit &

grande distribution

RessourcesAgro-

fourniture

Industrieagro

alimentaire

Fournituresemballages

Fournituresemballages Production

de dchets

Consommationde produitsalimentaires

Centre destockage

Centre destockage

Centre destockage

IndustrieTransports etlogistiqueAgriculture,

sylviculture, pcheMnages et

socit civileProduction etvalorisationdes dchets

Filiresproduits bruts

Filires produitsprpars

Se nourrir


Indi

ce 1

00 e

n 19

60, a

chat

s en

vol

ume

par

habi

tant

1960 1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005

700

600

500

400

300

200

100

0

Prparation base de viandes (406,7)

Beurre (97,1)

Condiments et assaisonnements (665,4)

Ptisserie et biscuiterie (229,3)

Produits laitiers hors beurre (379,2)

Viandes (126,1)

0,312

2,82

26,88

0

5

10

15

20

25

30

1kg de bl 1kg de poulet 1 kg de buf

En k

g eq

CO

hor

s tr

ansp

ort

Pourcentage du chiffre daffaires relatif aux productions vendues en circuit court

0% 10% ou moins 11 50% 51 75% Plus de 75%0

2000

4000

6000

8000

10000

1200010880

1180510 160

640N

ombr

e d

expl

oita

tions

Les Franais consomment sept fois plus de condiments et assaisonnements quen 1960

La production dun kilo de boeuf gnre 9 fois plus de gaz effet de serre quun kilo de pouletmissions de gaz effet de serre pour quelques aliments

19 % des exploitations agricoles du Nord Pas-de-Calais pratiquent les circuits courts en 2010Environ 2500 exploitations sur les 13 500 du NPdC vendent une partie de leurs productions en circuits courts. Pour 800 dentres elles, cela reprsente plus de 50% de leur chiffre daffaire.

Source : AGRESTE - mars 2010 avec donnes comptes nationaux, base 2000 INSEE

Source : Base Carbone ADEME (donnes nationale)

Sources : AGRESTE - DRAAF 2011 - donnes RGA 2010

Se nourrir

12

http://drealnpdc.fr/se_former




Transport

Transport

Fabricationde matriel

Productionde dchets

Consommationd'nrgie


Urbanisation &construction

Se Former

Travailler

Mnages

UrbanisationConstructionIndustrie




d'nergie

Logistiquestockage


TransportRessources

Commerces &services


Se former et travailler

2 5 6 10 11 14 15 17 18 24 25 29 30 ou plus0

20

40

60

80

100

120

Nord Pas-de-Calais

France

par ge

en %

Fonction publiqued'tat 10 %

Fonction publique territoriale

8 %

Fonction publique hospitalire

5 %

Industrie 16 %

Agriculture 1 %

Construction 6 %

Commerce 13 %

Services marchands

29 %

Emplois privs services non marchands

12 %

Nord Pas-de-Calais France mtropolitaine0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

1.4

15.2 13.81.7

6.26

49.6 55.5

27.5 23Tertiaire non marchand (ducation, sant, action sociale, administration)

Tertiaire marchand

Construction

Industrie

Agriculture

en %

Un taux de scolarisation pour les 15-29 ans en rgion infrieur la moyenne nationale

5% de la valeur ajoute nationale est produite en rgion, soit 90 milliards deurosRpartition de la valeur ajoute par grand secteur dactivit en 2011.

Estimation de la rpartition de lemploi salari en 2012 en rgion, qui compte1.4 millions de salaris

Sources : Insee NPDC, RP1999 et RP2009 exploitations principales.

Sources : Insee-Estimations demploi, CLAP,RP, Direccte Nord Pas-de-Calais.

Calculs : Direccte Nord Pas-de-Calais



Se former et travailler

13

http://drealnpdc.fr/se_soigner


5% de la valeur ajoute nationale est produite en rgion, soit 90 milliards deurosRpartition de la valeur ajoute par grand secteur dactivit en 2011.

Estimation de la rpartition de lemploi salari en 2012 en rgion, qui compte1.4 millions de salaris


Transport

Transport

Transport

TransportTransport

Transport

Ressources

Recherche

Pharmacie

Services

Logistiquestockage

IndustrieTransports etlogistique

Tran

spor

t

Transport

IndustriePharmaceutique

Productionde dchets

MnagesService public

et privde sant



Servicespubliques

Principales forcesmotrices impliques

Se soignerLesprance de vie des femmes la naissance en 2011 en rgion est de 82.8 ansEsprance de vie des femmes en 2009 :(par dpartement, par anne)

de 85 85.7de 84.6 85,0de 84.2 84.6de 83.7 84.2de 82 83.7

Moyenne nationale : 84,8 ans pour les femmes.Source : IDDT Sant sur donnes INSEE et tat civil.

Lesprance de vie des hommes la naissance en 2011 est de 75.6 ans dans le Nord et de 74.8 dans le Pas-de-CalaisEsprance de vie des hommes en 2009 :(par dpartement, par anne)

de 78.7 80.5de 78.0 78.7de 77.4 78.0de 76.6 77.4de 74 76.6

Moyenne nationale : 78.4 ans pour les hommes.

Source : IDDT Sant sur donnes INSEE et tat civil.

Des services de sant plutt proches Part de la population plus de 20 mn des services de sant de proximit, en 2006(par bassin de vie, en pourcentage)

plus de 50entre 25 et 50entre 10 et 25entre 5 et 10moins de 5

Source : IDDT





Se soigner

14

http://drealnpdc.fr/se_divertir



Transport

Tran

spor

t

Tran

spor

t

Fabricationde jeux,

d'quipements

Productionde dchets

Consommationd'nrgie


Urbanisation &construction

Sites etactivitsde loisirs

Mnages

UrbanisationConstructionIndustrie




d'nergie

Stockage



Ressources

Commerces &services

Transport


Des voyages pour les loisirs qui croissent, la part de la voiture qui se confi rme, des distances parcourues qui sallongent (+83% pour les loisirs et + 9% pour les vacances)

Rpartition modale des distances parcourues pour les vacances et les loisirs en France

1994 2008 1994 2008

0

20

40

60

80

100

120

140

160

66 6844

76

11 12

11

13

4655

2

9

22

3

11

Rpartition modale des distances parcourues pour les vacances et les loisirs en France

AutresAvionTransports collectifsVoiture

Vacances Loisirsen

mill

iard

s de

voy

ageu

rs K

m

Sources : CGDD Repres Consommation des mnages et environnement , dition 2011, sur donnes France SoeS - INRETS INSEE (enqutes transports 1994 et 2008).

Le Nord-Pas-de-Calais dispose dune grande diversit de sites et dquipements culturels et de loisirs

Parmi les quipements culturels conventionns dans la rgion, on trouve no-tamment 46 muses ayant le label muses de France rpartis sur tout le territoire rgional.

Les lieux dexposition et de diffusion ainsi que les salles de spectacles sont nombreux.

Le patrimoine riche de la rgion engendre galement une activit touristique importante : 17 beffrois inscrits au patrimoine mondial de lUNESCO, 5 villes dArt et dHistoire, 16 villes fortifi es, les sites de mmoire

Linscription du Bassin Minier lUNESCO comme paysage culturel volutif contribue galement au rayonnement touristique de la rgion, tout comme le muse du Louvres Lens, le site labellis Grand site de France (les Deux Caps: Blanc-Nez et Gris-Nez) et les trois parcs naturels rgionaux (Scarpe-Escaut, Caps et Marais dOpale, Avesnois) couvrant 24 % du territoire.

Enfi n les quipements lis aux loisirs sont nombreux : cinq ports de plaisance maritime, neuf ports de plaisance fl uviale, un centre de thalassothrapie, un centre thermal, vingt-deux golfs, huit casinos

Source : Source : CGDD Repres Consommation des mnages et environnement, dition 2011, sur donnes France SOeS INRETS INSEE (enqutes Transports 1994 et 2008).

Se divertir


Nos activits rgionales exercent des pressions sur notre environnement

- Mnages et socit civile . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16

- Industrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22

- Transport et logistique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28

- Btiments existants et constructions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .36

- Agriculture, sylviculture et pche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42

- Commerces et services . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .52

- Tourisme et loisirs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62

Les activits humaines interagissent avec lenvironne-

ment. Elles consomment en entre des ressources

naturelles : ressources halieutiques, sols, eau, matires

vgtales, matriaux du sous-sol Elles mettent en

sortie des fl ux polluants gazeux, liquides ou solides,

dans les milieux, qui peuvent affecter par leur toxicit

lhomme et les espces vivantes.

Cette partie vise dcrire de manire systmatique pour

chaque activit la fois:

- Les services quelle rend (bnfi ciaires, valeur ajoute,

emplois, etc.);

- Les pressions quelle exerce sur les diffrents

milieux de lenvironnement (eau, air, sol,

biodiversit et paysages), les prlvements de

ressources et production de dchets.


Mnages et socit civile

Les mnages acteurs de la socit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

Des sols fortement artifi cialiss pour lhabitat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

Des pressions signifi catives sur les eaux lies aux rejets . . . . . . . . . . . 19

Des missions dans lair et une consommation

nergtique consquentes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20

Les autres pressions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

17


http://drealnpdc.fr/menage


Les mnages acteurs de la socit...Par leur nombre, leurs activits et leurs dpenses, les m-nages gnrent des pressions sur lenvironnement. Par leurs actions et leurs choix, ils jouent un rle dterminant.

Le Nord Pas-de-Calais comptait 4 052 156 habitants dbut 2013 et 1,622 millions de mnages1 en 2011. Entre 1998 et 2009, le nombre de mnages a augment de 140 000 dans la rgion (INSEE 2009). Cette augmentation ne rsulte pas dune croissance de la population (trs faible en rgion), mais dvolu-tions dmographiques et sociales entrainant une diminution de la taille moyenne des mnages (vieillissement de la population, dcohabitation, monoparentalit, etc.).

Les principaux postes de dpenses des mnages sont le lo-gement, les transports mais aussi lalimentation, les loisirs, les biens et services. De fortes disparits existent entre les mnages : les 20 % de mnages les plus aiss consomment 2,5 fois plus que les 20 % de mnages les plus modestes. (INSEE - donnes 2011 - IP 1458 - publi en 2013).

Limportance des pressions gnres par les mnages sur lenvi-ronnement dpend notamment des choix de mode de vie et de consommation. Ces pressions sexercent directement ou in-directement via les activits de production et de service quils entrainent. Le chapitre prcdent illustre ces liens.

Acteurs conomiques importants, les mnages contribuent aussi la cration de nombreux emplois directs :

- 145 236 salaris dans les services aux particuliers (en 2012 daprs la CCIR Nord de France) soit plus de 10% des emplois salaris;

- 123 857 salaris dans le secteur associatif (en 2008 daprs lINSEE). Ce secteur emploie ainsi prs de 9,35 % (reprsentant 7,2 % des rmunrations) de la population active en rgion.

Les mnages sont galement acteurs de la socit civile :

Lengagement bnvole des habitants dans la socit civile est une ressource importante dans de nombreux domaines (aides aux personnes, prservation de lenvironnement, conseils de dveloppement, loisirs, sport, culture).

1. Un mnage selon lINSEE dsigne lensemble des occupants dun mme logement sans que ces personnes soient ncessairement unies par des liens de parent (en cas de cohabitation, par exemple). Un mnage peut tre compos dune seule personne.

volution du nombre de mnages en NPDC,au regard de lvolution de la population

Source : Insee (2011)

1968 1975 1982 1990 1999 2010-20%

100%

+20%

+40%

+60%

population totale nombre de mnages

Sant 4%

Alimentation 16%Logement 20%

Transports 17%

Biens et services 17%

Enseignement 1%

Tourismeet loisirs 18%

Tran

ches

d

ge

0-14

15-29

30-44

45-59

60-74

75 et +

0% 5% 10% 15% 20% 25%

1999

2009

Un nombre de mnages qui saccrot beaucoup plus vite que la population

Un PIB par habitant qui augmente sensiblement, hauteur de 24 739 euros en 2011, plaant la rgion au 14eme rang national

Premiers postes de dpenses des mnages : le logement, lalimentation et maintenant les transports, les loisirs et les biens et services

Une population qui vieillit mais demeure assez jeune au regard de la situation nationale

Le contexte

volution du nombre de mnages en NPdC

Source : INSEE, RP68-75-82-90-99-2008-2010

Source : INSEE IP1450, juin 2013.

Croissance annuelle du PIB par habitant entre 2000 et 2010

Source : IDDT Economie sur don-nes INSEE, Comptes rgionaux (PIB base 2005).

Population du NPdC par grande tranche dgeINSEE, RP1999 et RP2009 exploitations principales.

18

http://drealnpdc.fr/menage_sol



Des sols fortement artifi cialiss pour lhabitatLes espaces artifi cialiss ont cr sept fois plus vite que la population rgionale cette dernire dcennie.

Lartifi cialisation des sols lie au dveloppement de lhabitat sest accrue de lordre de 900 ha par an pendant 11 ans, ce qui correspond une augmentation de 8%.

Lespace rgional est fortement urbanis et artifi cialis (324 habitants au km pour une moyenne nationale de 111hab/km (INSEE 2009)). Le Nord Pas-de-Calais est la seconde rgion la plus artifi cialise aprs lle-de-France. La part des espaces artifi cialiss consacrs lhabitat repr-sente 11,8% du territoire rgional en 2008 (source : occupa-tion du sol 2013 DREAL) en comptabilisant lhabitat pur et ce qui laccompagne (parcs, jardins et urbain mixte).

Cette densit nest pas homogne. La rgion est mar-que par deux grandes conurbations - la mtropole lil-loise et le Bassin Minier - et par quelques grandes agglomrations. Inversement lAvesnois, ou lAr-tois par exemple, prsentent une densit dhabitants au km2 beaucoup plus faible.

La priphrie des grandes villes et le littoral sont forte-ment exposs la pression urbaine qui affecte particulire-ment les espaces agricoles situs en priphrie des grandes villes et sur les zones littorales.

La densit de population des communes littorales est la deu-xime plus leve de France (682 hab/km) juste derrire le littoral PACA. Le record de France des dpartements aux communes littorales plus forte densit de population est dtenu par le dpartement du Nord (ONML - donnes INSEE, RP 2010 - Traitement SOeS).

Nord

Pas-d

e-Ca

lais

Picar

die

Haut

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100%

80%

60%

40%

20%

0%

Surfaces naturelles Surfaces agricoles Surfaces artificialises

0% 2% 4% 6% 8% 10% 12%0%

1%

2%

3%

4%

5%

6%

Alsace

Aquitaine

Auvergne

Basse-Normandie

Bourgogne

Bretagne

CentreChampagne-Ardenne

Corse

Franche-Comt

Haute-Normandie le-de-France

LanguedocRoussillonLimousin

Lorraine

Midi-PyrnesPays de la Loire

Picardie

Poitou-Charentes

ProvenceAlpes-Cte d'Azur

Rhne-Alpes

Progression de la population

Augm

enta

tion

des

surf

aces

art

ifici

alis

es

Nord Pas-de-Calais

2006 2007 2008 2009 2010100

105

110

115

120

Surfaces au sol consacres lhabitat (ha) Mnages (nb)

Logements (nb) Population

In d

ice

100

en 2

006

Quatre causes principales daugmentation de lartifi cialisation des sols imputables lhabitat peuvent tre mentionnes :

- La priurbanisation et le dveloppement pavillonnaire sur parcelle individuelle prsentant une densit beaucoup plus faible que lhabi-tat en ville (cf chapitre Urbanisation) ;

- Laugmentation continue du nombre de mnages, et donc de rsi-dences principales ;

- La croissance de la taille des logements et dpendances (en nombre de pices et en surface) ;

- Laugmentation du nombre de rsidences secondaires, notamment sur le littoral.

Les communes littorales du Nord Pas-de-Calaissont les plus urbanises de FranceOccupation du sol dans les communes littorales par faade littorale en 2006Source : UE - SOeS, Corine Land Cover 2006, Observatoire du littoral.

La consommation despace consacr lhabitat croit beaucoup plus vite que le nombre de mnages

Faa

de M

anch

e - m

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u No

rd

Corse

ZoomLes mnages sont galement lorigine de pres-sions sur la qualit des sols :

- 8 000 tonnes de pesticides sont utilises dans les jardins franais daprs lUIPP ;

- Les retombes conscutives aux missions atmos-phriques de particules fi nes et HAP notamment dues au chauffage (cf. pressions sur lair ci-aprs) sont notables ;

- Les effl uents des mnages traits en station dpuration gnrent des boues dont la majeure partie : 39 400 tonnes de matires sches (en 2012) sont pandues sur 1% de la SAU (Surface Agricole Utile). Ces sous-produits, contrls, sont considrs comme des amendements agricoles.

Comme dans la plupart des rgions du nord-est de la France, la progression de lartifi cialisation du Nord Pas-de-Calais est

plus rapide que celle de sa populationProgression de lartifi cialisation et augmentation de la population en

France Mtropolitairne entre 2000 et 2006

Source : SOeS

Source : Terruti-Lucas

19


http://drealnpdc.fr/menage_eau


Des pressions signifi catives sur les eaux lies aux rejetsEn zone dassainissement collectif, malgr lexistence de sta-tions dpuration, les rejets rsiduels directs qui se dversent dans le milieu naturel sans traitement, constituent lessentiel des pollutions dans leau dues aux mnages.

En 2012, 3 750 000 personnes habitent un logement situ en zonage dassainissement collectif (raccordement une station dpuration).

Les mesures ralises au niveau des stations dpuration montrent une amlioration des traitements tout particulirement ces 5 der-nires annes pour lazote et le phosphore, avec des rendements puratoires en 2012 de 75 % pour lazote et de 96 % en moyenne pour lensemble des matires oxydables analys travers la DBO5 (Demande Biologique en Oxygne sur 5 jours).

Toutefois, si les stations dpurations sont devenues globale-ment performantes, les pertes signifi catives deaux uses sur les rseaux dassainissement ont lieu :

- En amont, 10 15 % des effl uents narrivent pas dans les rseaux dassainissement du fait de problmes tels quune desserte non ralise, un dfaut de raccordement sur le rseau, un dfaut de canalisation (cassure de tuyau) ou des dversements complmen-taires non identifi s ce jour ;

- Ou au niveau des dversoirs dorage vers le milieu naturel (10 15 % des fl ux destins tre traits en station dpuration). Dans les rseaux, trs majoritairement non spars des eaux pluviales et insuffi samment dimensionns en cas de fortes pluies, de nom-breuses surverses ont lieu dans le milieu naturel.

La part de logements non raccords un rseau et sans assai-nissement est estime 5,8 % en 2008, pour une moyenne en France mtropolitaine de 1,8 %.Ainsi 300 000 personnes habitent un logement situ en zonage dassainissement non collectif, ils pratiquent donc lassainissement individuel et ne sont pas raccords une station dpuration. De lordre de 80 % de ces logements ont une installation dfec-tueuse ou absente. (Source : SOeS - SSP, Enqute Eau 2008).

Enfi n, il est noter que, au niveau du bassin Artois-Picardie, 94% des rejets en matires organiques et 85 % des rejets en phos-phore sont lis lactivit domestique (AEAP).

Une autre pollution des eaux, mal quantifi e, provient des traite-ments phyto-sanitaires dans les jardins.

Enfi n, les mnages contribuent indirectement la pollution de leau par leurs missions dans lair de HAP (Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques) issus par exemple de la combustion de chauffages au bois ou au charbon peu performants et autres fumes. Ils se redposent dans les eaux.

Micropolluants et perturbateurs endocriniens...

Les effl uents urbains sont composs dune grande diversit de compo-ss chimiques. Certains de ces composs possdent des effets perturba-teurs endocriniens (Source : INSERM), notamment :

- Des phtalates (issus de plastiques et de cosmtiques) ;- Des rsidus mdicamenteux (mdicaments, pilules, etc.) ;- Des drivs phnoliques (issus de dsinfectants, de cosmtiques, de plastiques) ;

- Des pesticides utiliss sur les voiries ;- Des alkylphnols (issus de dtergents, de plastiques).

Les stations dpuration ne sont pas conues pour traiter effi cacement ces substances, il est donc ncessaire de traiter ou supprimer ces rejets la source avant quils narrivent dans les rseaux.

Des prlvements en eau potable effectus essentiellement dans les eaux souterraines, avec un tendance la baisse

Une pollution domestique des eaux de surface, due essentiellement aux dfauts de raccordement et dbordement en cas dorage.

1995

1996

1997

1998

1999

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

0

50

100

150

200

250

300

350

Eau souterraine

Eau superficielle

Total

Volu

me

prl

ev

(mill

ion

de m

3 )

Les prlvements en eau po-table se situent 66 m3/hab en 2009, pour une moyenne franaise de 89 m3/hab. Pour la consommation domes-tique rgionale, la rgion est la plus conome de France mtropolitaine, avec 39,8 m3 par an (soit 109 l/j/hab).

La diffrence entre les pr-lvements et les consom-mations domestiques sex-plique par les usages non domestiques et les pertes (le rendement de la distri-bution rgionale est estim 76% (Onema 2012)).

Les usages dits domestiques recouvrent les consommations des mnages, mais galement celles dautres types dutilisateurs (commerces, services).

Flux estims en DBO5 (t/an)(demande biologique en oxygne sur 5 jours)

zone enassainissement

collectif(71 150)

Perte surle rseau

(environ 25%)(17 800)

Flux dentre en station

dpuration(53 350)

Flux en zonedassainissement

non collectif (ANC)(5 700)

ANCconforme

(1 100)conformeconforme

(1 100)(1 100)conforme

(1 100)ANCnon conforme

(4 600)

(demande biologique en oxygne sur 5 jours)

Flux total (76 850)

(4 600)(4 600)(4 600)(4 600)(4 600)(4 600)(4 600)(4 600)(4 600)(4 600)(4 600)

InstallationIndividuelle

17 40017 40017 40017 400 4002 250251 1751 1751 175 1 100 252525 25 2 2502 2502 250 50

Rejetsdans leau - dans le sol

Le Nord Pas-de-Calais fait partie des quatres rgions de France mtropo-

litaine dont la part de logements sans assainissement est la plus forte

Part des logements non raccords un rseau et sans assainissement

individuel performant, en 2008

Source : SOes-SSP, enqute eau - assainissement - 2008

Exemple du fl ux en DBO5 dans le milieu en tonnes par jour Source : DREAL 2012

Source : AEAP (2011)

20

http://drealnpdc.fr/menage_air_energie



Des missions dans lair et une consom-mation nergtique consquentes

Le secteur rsidentiel (tertiaire) est le premier producteur de particules fi nes dans lair.

Les donnes disponibles regroupent les missions dues au chauffage des btiments rsidentiels et tertiaires. Ce secteur met notamment :

- Des poussires fi nes (particules infrieures 10 mi-crons PM 10 et 2,5 microns PM 2,5) : respectivement 34 % (9,3 kt) et 47% (9,07 kt), lies essentiellement au chauffage bois, devant les transports et lindustrie1 ;

- Des oxydes dazote (NOx) : 8 % (8,8 kt) ;

- Du dioxyde de soufre (SO2) : 6 % (2,65 kt) ;

- Des composs organiques volatiles (COV) : 40,9 % (35,83 kt - hors mthane).Source : ATMO - donnes 2008 - situation par rapport aux missions rgionales

Des dpassements de la valeur limite journalire de la concentration dans lair (50 g/m3) sont rgulirement observs pour les PM10 sur la quasi-totalit du territoire de la rgion. La baisse des pics de pollution est notable depuis 2008. Les concentrations moyennes, aprs avoir baiss de-puis 2008, ont nouveau augment en 2013.

Par ailleurs, on observe une baisse des missions de NOx et

de SO2.

Le secteur rsidentiel est en 2me position en matire de consommations dnergies dans la rgion, devant les transports et derrire lindustrie.

Avec un parc de logements anciens trs nergivore (cf. cha-pitre Btiments) et couteux chauffer, et plus de 230 000 logements construits depuis 1990, le secteur rsidentiel at-teint une consommation de 2 780 ktep en 2011, soit 11,3% daugmentation par rapport 1990. La consommation nergtique des logements semble amorcer une diminution en 2011.

1. Daprs lestimation dAtmo suite aux inventaires dmissions de 2008. Lexploitation des donnes 2010 et le recours une nouvelle mthodologie de calcul pour les missions de chauffage devraient permettre de prciser la situation.

Zoom

Les facteurs qui infl uent sur la qualit de lair intrieur sont au nombre de cinq :

- Le chauffage : tous les types dappareils, quel que soit le combustible utilis, sont une source de monoxyde de carbone, en quantit variable selon la nature du combustible et la qualit de la com-bustion ;

- Les missions dues la consommation de tabac ;

- Les missions des meubles et peintures : des composs volatils organiques, notamment des for-maldhydes, sont mis par la plupart des liants de meubles en matriaux agglomrs ;

- Les missions des produits mnagers peuvent contenir de nombreux polluants ;

- Les polluants biologiques (acariens, allergnes lis aux animaux domestiques...).

Concernant les missions de gaz effet de serre, le secteur rsidentiel est la 3me source derrire lindustrie et les transports.

Le secteur rsidentiel a mis 6,42 MTeqCO2 en 2008,

soit 15 % des missions rgionales. Ces missions taient en hausse de 11 % entre 1990 et 2008.Source : SRCAE NPdC

Nota : ces chiffres ne tiennent compte que des missions directes lies au secteur rsidentiel. Les missions indirectes lies par exemple la produc-tion des produits (alimentaires, biens matriels...) labors hors rgion ne sont pas pris en compte.

Le chauffage rsidentiel (tertiaire), la premire source dmission de particules fi nes en rgion1

Avec 9100 tonnes mises en 2008, cest 34 % des missions rgionales qui sont issues presque exclusivement ( 97 %) de la combustion du bois (pour lessen-tiel des installations peu performantes des logements) et de dchets assimils, alors que le bois ne reprsente que 5 % de lnergie totale en chauffage.

Bois et dchets assimils97,16%

Fioul domestique2,44%

Gaz naturel (sauf gaz liquifi)

0,39%

Gaz de ptrole liqufi0,01%

1990

1991

1992

1993

1994

1995

1996

1997

1998

1999

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

0

500

1000

1500

2000

2500

3000

clairage Cuisson Eau Chaude Chauffage

(kilo

tonn

e q

uiva

lent

pt

role

)

Consommation d'nergie par type d'usage dans le rsidentiel entre 1990 et 2011 en Nord Pas-de-Calais

Rpartition des missions rgionales estimes de PM10 dues au chauffage

rsidentiel et au chauffage commercial et institutionnel en 2008

Source : inventaire ATMO Nord - Pas-de-Calais

Source : NORENER - 2007, dition 2010

21


http://drealnpdc.fr/menage_paysage_biodiversit_dechets


Les autres pressionsPaysages : limpact direct des mnages sur les paysages est surtout li aux modes durbanisation et aux pratiques individuelles

Lurbanisation exerce des pressions sur les paysages par la transformation des espaces. On peut citer par exemple les rsidences qui impactent les paysages littoraux ou les lotissements qui affectent parfois les ceintures bocagres des communes.

Ces pressions sont plus fortes en labsence de rglements durbanisme destins prserver la qualit architecturale et paysagre des territoires.

Les pratiques individuelles diffuses des habitants mais aussi des amnageurs ou des promoteurs peuvent crer locale-ment des dgradations, des dstructurations ou des pertes didentit paysagre par transformation de curs dlots, de jardins, de haies, de faades dhabitation. On peut gale-ment voquer limpact de dpts illgaux de dchets dans les espaces publics ou la nature.

Biodiversit :

- Des pressions lies la consommation foncire et lartifi cialisation des espaces verts ;

- Une contribution lintroduction despces exotiques envahissantes (plantes daquarium par exemple ou tortues de Flo-ride qui peuvent perturber ensuite les milieux);

- Des pressions indi-rectes variables selon les achats raliss (impacts de la production des pro-

duits achets sur les ressources naturelles sur leurs lieux de production).

En contre point, les mnages peuvent participer favorable-ment la prservation de la biodiversit par exemple par lamnagement et la gestion cologiques de leurs jardins.

Les mnages sont lorigine de prlvements de ressources, par exemple :

- Les ressources agronomiques ; selon les choix alimentaires des consommateurs dune part et lorigine et les mthodes de production des aliments dautre part, les pressions sont trs variables ;

- La biomasse bois : on estime que les 237 000 appareils de chauf-fage bois individuels en fonction en 2005 consommaient de 700 000 800 000 t de bois par an (la ressource rgionale exploitable est value entre 350 000 et 400 000 t de bois nergie par an) (SRCAE);

- Des nergies fossiles pour se dplacer et pour se chauffer (16 657 GWh de gaz en 2008, soit 52 % des consommations rgionales de gaz par exemple).

Les pressions des mnages sur les ressources et lenvironnement en gnral dpendent donc du lieu et des modes de production (plus ou moins durables), des circuits de transport et de distribution et de la faon de consommer (plus ou moins conome et durable).

Lactivit des mnages gnre des ondes :

- Ondes sonores : les bruits des voisinages, parfois perus comme gnants ou agressifs (tondeuses, radio...), sont recenss travers les plaintes dposes.

- Ondes lectro-magntiques produites par les appareils lectriques et par les appareils de tlcommunications (tlphone mobile, wifi , puces RFID, etc - voir tome 1 tat des lieux).

Nota : il faut bien distinguer les dchets collects des dchets traits en rgion (cf chapitre Production et valorisation des dchets)

Plus de dchets produits en rgion mais une meilleure valorisationLa quantit de dchets mnagers et assimils collects par habitant est suprieure la moyenne nationale : on estime en rgion que 625 kg de dchets sont collects par an et par habitant, comparer au 588 de moyenne nationale en 2009.

La tendance est toutefois la baisse et le taux de valorisation est suprieur la moyenne nationale.

Quantits de dchets collects (kg/hab.)

plus de 650entre 600 et 650entre 550 et 600moins de 550

Source : SOeS daprs Ademe, enqute 2009

Taux de valorisation matire ou organique des dchets collects en 2011

volution de la quantit dordures mnagres et assimils collectes par habitant entre 2009 et 2011

La tortue de Floride, une des espces envahi-santes de la rgionPhoto : Y. Lesec


Industrie

Lindustrie, un poids conomique fort ................................................. 23

Dimportants rejets industriels dans lair ; une forte consommation nergtique .................................................. 24

Des pressions sur leau en diminution mais encore importantes .......... 25

Des risques industriels trs prsents ; une production de dchets en baisse ...................................................... 26

Lindustrie, les sols et les paysages .......................................................... 27

23

Industrie

http://drealnpdc.fr/industrie


Lindustrie, un poids conomique fortLe Nord Pas-de-Calais est la 3me rgion industrielle fran-aise en valeur ajoute avec prs de 224 000 salaris (2012, INSEE) dans plus de 12 946 tablissements (2010, Direecte).

Les emplois industriels reprsentent 16 % de lemploi r-gional. On observe un recul ces dernires annes : la rgion a perdu 11 % de ses effectifs industriels en 4 ans.

La rgion compte de grands noms de lindustrie tels que Arcelor Mittal, Renault, Vallourec, Toyota ou encore Veolia environnement prsents dans le palmars des grandes entreprises (Palmars 2012, CCI de Rgion/Voix du Nord).

Lindustrie a gnr prs de 14 milliards deuros de valeur ajoute en 2011, soit 15 % de la valeur ajoute du Nord Pas-de-Calais (INSEE).

Les entreprises rgionales sont galement prsentes lin-ternational. Le Nord Pas-de-Calais est la 4me rgion expor-tatrice franaise, essentiellement grce son industrie. Tous secteurs industriels confondus, lexportation slve 32,7 milliards deuros et limportation 39,4 milliards deuros en 2012, soit une balance commerciale dfi citaire.

La rgion compte, au 1er janvier 2014, 1478 Installations Classes pour la Protection de lEnvironnement (ICPE) soumises autorisation. Les impacts environnementaux de lindustrie du Nord Pas-de-Calais sont notables : rejets dans lair et leau, pollution des sols essentiellement historique, consommation dnergie, production de dchets et risques accidentels notamment.

Zoom

Lindustrie fait travailler dautres secteurs, notamment la construction, le transport... Par exemple, en 2006, les 7 sites de production automobile de la rgion gnraient 25 300 emplois directs et 5 400 emplois indirects dont 1 180 dans le tertiaire et la construction (Source : Pages de profi ls n 52 - fvrier 2009 - INSEE Nord Pas-de-Calais).

Lindustrie contribue lconomie verte avec 12 000 postes de travail salaris recenss en 2010 (91 % du total de lco-nomie verte) et 54 900 inscrits dans des activits potentielle-ment verdissantes* (23 % du total) (Source : INSEE 2010). Les acti-vits de traitement des dchets ainsi que de production et de distribution dnergie emploient une grande partie des actifs des mtiers verts*.

Enfi n, il convient de noter que ce chapitre ne couvre pas lartisanat et ses 155 059 actifs. (Source : Pages de profi ls n 117 - dcembre 2012 - INSEE Nord Pas-de-Calais). Lindustrie nergtique dont le nuclaire est, quant elle, traite dans un chapitre spcifi que.

1990 2000 201112 000

12 500

13 000

13 500

14 000

14 500

15 000

15 500

16 000

13 274

15 461

13 592

volution de la valeur ajoute dans le temps secteur de lindustrie (en millions deuros)

Les secteurs industriels aux balances commerciales excdentairesLa rgion prsente un excdent commercial extrieur sur une vingtaine de produits dont les produits sidrurgiques, les produits de la construction ou encore les produits pharma-ceutiques. (source : CCI)

Effectifs salaris par secteurs industriels : lindustrie des biens intermdiaires domine

Industrieagro-alimentaire

14%

Biens de consommation

6%

Automobile13%

Biens d'quipement 15%

Biens intermdiaires

41%

nergie 6%

Collecte et traitement des dchets

5% Premiers produits solde commercial excdentaire en Nord Pas-de-Calaisanne 2012 (en millions deuros)

Produits sidrurgiques et de premires transformation de lacier

Produits de la construction automobile

Produits pharmaceutiques

Produits du travail des grains et produits amylacs

Produits chimiques de base, produits azots, matires...

Parfums, cosmtiques et produits dentretien

Produits alimentaires divers

Produits de lagriculture et de llevage

Verres et articles en verre

Dchets industriels

0 500 1000 1500 2000 2500

Le contexte

Source : Insee

Source : URSSAF, 2012

* cf. glossaire

Site polimeri MardyckPhoto : SPPPI COF

24

http://drealnpdc.fr/industrie_air_energie

Industrie


Dimportants rejets industriels dans lair ; une forte consommation nergtiqueLes rejets atmosphriques industriels diminuent, mais ce secteur continue dmettre dimportantes quantits de substances dans lair.

Lindustrie reprsente la moiti de la facture nergtique rgionale et produit la moiti des gaz effet de serre.

Cette situation est lie aux caractristiques de lindustrie rgionale.

Malgr une rduction continue des rejets dans lair les 20 dernires annes, lindustrie fi gure parmi les principaux

metteurs de polluants atmosphriques en rgion. Ce sec-teur met notamment :

- Des poussires (28 % des PM 10, 24 % des PM 2,5) et 28% des NO

x (oxyde dazote) (Source : AtmoNPdC), essentiellement dues au secteur de la transformation de lnergie (57%) et au secteur de la sidrurgie ;

- 88 % des missions de SO2 (hors trafi c maritime);

- 42 % des missions de composs organiques volatiles (indus-trie manufacturire essentiellement) ;- 88 % des missions de plomb et 84 % des missions de cad-mium (industrie de lnergie et manufacturire essentiellement) ;- 96 % des missions darsenic par la contribution de lindustrie manufacturire (majoritairement la production de verre) ;- 92 % des missions de nickel largement imputables aux raffi neries.

Lindustrie est responsable de la moiti des missions rgio-nales de gaz effet de serre en rgionExemple de la localisation des missions de CO

2 en 2012 (DREAL).

Des missions de poussires localises

Consommation dnergie de lindustrie par type dnergie entre 1990 et 2011 (ktep)

8 000

7 000

6 000

5 000

4 000

3 000

2 000

1 000

0

1990

1991

1992

1993

1994

1995

1996

1997

1998

1999

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

Autre

Gaz naturel

lectricit

Produits ptroliers

CombustibleMinrauxSolides

Vapeur

15000

20000

25000

30000

2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 20120

5

10

15

20

25

30

35

40

45

En milliers de tonnes

CO2

NOx

SOx

COVNMPoussires

Plomb Dioxines et furanes

Les missions industrielles dclares dans la rgionUne tendance la baisse des missions dans lair

source : GEREP DREAL NPC 2012

Source : observatoire climat, NORENER 2013

Lindustrie est le premier consommateur dnergie1 en rgion avec 6 197 ktep, soit 71 885 Gwh en 2011

(Observatoire Climat daprs Norener), soit 47.6 % des consomma-tions rgionales, dont prs de la moiti du seul fait de la sidrurgie.

1. cf chapitre : Production et consommations dnergie

En lien avec sa forte consommation nergtique, lindustrie est le premier secteur missif de gaz effet de serre de la rgion avec 21,85 Mteq CO2 en 2007, soit la moiti des missions rgionales. Ses missions sont nanmoins en diminution de 20 % depuis 1990 (SRCAE daprs NordClimat 2010).

25

Industrie

http://drealnpdc.fr/industrie_eau


Des pressions sur leau en diminution mais encore importantesLindustrie consomme beaucoup deau, bien que les pr-lvements soient infrieurs ceux dil y a 10 ans et se stabilisent.

Aprs avoir beaucoup diminu, les rejets de substances dans leau en 2012 sont comparables ceux de lanne prcdente.

Prlvements deau

Leau prleve par lindustrie provient 60 % des eaux de surface et 40 % des eaux souterraines.

- 90 millions de mtres cubes ont t prlevs dans les eaux de surface en 2010 (soit 78.5% des prlvements totaux dans les eaux superfi cielles) mais on estime que 93 % de ces eaux sont restitues au milieu aprs usage;

- Le volume deau souterraine prlev est estim 45 mil-lions de mtres cubes en 2010 (15,3% des volumes totaux prlevs dans la nappe). Leau souterraine capte pour les usages industriels est considre comme non restitue car elle est transfre vers les eaux de surface aprs avoir t utilise (AEAP).

Rejets dans leau

356 entreprises ont transmis leurs dclarations rglemen-taires (GEREP) en 2012, 168 dentre elles rejettent, aprs traite-ment, dans le milieu naturel (dont 12 dans le milieu marin). Les rejets des 187 autres entreprises sont diriges via le r-seau dassainissement vers une station dpuration urbaine ou vers une autre station dpuration industrielle.

Grce ces dclarations des plus gros industriels (qui repr-sentent en 2012 de lordre de la moiti du fl ux total rejet par lindustrie) on estime les rejets globaux industriels :

- 4 700 t/an en MES;

- 11 200 t/an pour la DCO;

- 1 900 t/an pour la DBO;

- 1 700 t/an pour le NGL;

- 400 t/an pour le phosphore.

Nota : les prlvements et rejets lis lactivit nuclaire sont traits dans le chapitre consacr lnergie.

* Total hors missions dans leau des tablissements de piscicultures depuis2009 inclus. En tenant compte des rejets de piscicultures, les rejets en 2009sont respectivement estims 5 435 t pour la DCO, 3 162 t pour les MESet 860 t pour les NGL

mis

sion

s da

ns l

eau

(en

kilo

-ton

nes)

2005 2006 2007 2008 2009* 2010 2011 20120

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

Demande chimique en oxygne (DCO)

Matires en suspension (MES - pollution solide)

Azote global (NGL - pollution azote)

Eau souterraine

Eau superficielle

Total

Volu

me

prl

ev

(mill

ion

de m

3 )

1995

1996

1997

1998

1999

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

0

50

100

150

200

250

300

Zoom

Une action de recherche et de rduction des rejets de subs-tances dangereuses dans leau (RSDE) par les installations clas-ses a t lance dans chaque rgion en 2002 (http://www.ineris.fr/rsde/). Cette action, qui concerne 331 tablissements en rgion vise rduire, voire supprimer les substances dange-reuses (zinc, cuivre...) des eaux issues du procd industriel, des eaux pluviales et de refroidissement, susceptibles dtre souil-les du fait de lactivit industrielle.

Certains exploitants dinstallations classes soumises autori-sation ou enregistrement doivent dclarer annuellement leurs missions et rejets comme les transferts dans leau, lair, le sol ainsi que leurs dchets. Ces donnes constituent le registre fran-ais des missions polluantes, encore dnomm GEREP :

http://www.pollutionsindustrielles.ecologie.gouv.fr/IREP/index.php

Rejets dans leau de la demande chimique en oxygne : un paramtre pertinent pour qualifi er les effl uents industriels

Des prlvements rgionaux en eau en baisse et essentiellement raliss dans les eaux superfi cielles

Aprs une baisse signifi cative, les rejets industriels dans leau dclars sous GEREP, se sont stabilissEn 7 ans on peut constater une diminution signifi cative (entre 35 et 50 % en fonction des paramtres) des quantits rejetes par les industriels dans le milieu naturel. Ces diminutions ont plusieurs raisons : la mise en place de traitements appropris ou plus pousss sur les sites industriels, le changement de process pour rduire les rejets ou la fermeture des entreprises.

Source : AEAP (2011)

Source : Recensement DREAL Nord Pas-de-Calais, sur la base de la totalit des dclarations des exploitants [en tonnes par an]

26

http://drealnpdc.fr/industrie_risque_dechet

Industrie


Des risques industriels trs prsents ; une production de dchets en baisseLa rgion accueille de nombreuses installations risque.

Dans le Nord Pas-de-Calais, il existe un lien historique et encore actuel entre dynamisme des territoires et prsence industrielle. La proximit, voire limbrication, au sein du tissu urbain des activits et de lhabitat gnre une problma-tique forte pour les risques anthropiques et technologiques.

Au 1er janvier 2014, la rgion comptait 74 tablissements industriels en activit classs SEVESO (seuil haut ou bas), soumis des risques technologiques majeurs.

Dautres tablissements, non SEVESO, sont galement concer-ns par la gestion de risques particuliers : silos, dpts dengrais, nuds dinfrastructures de transport (ports, parkings routiers, gares de triage par lesquels transitent des matires dangereuses).

De plus, la rgion est parcourue par 3 000 km de canali-sations de transport de gaz, dont 2 100 km de gaz naturel, par lesquelles transitent prs de 60 % de la consommation nationale.

3 218

4 856 4 711

365

360359

87%

44% 94%91%

49% 53%

Partie valorise

Partie limine

2010 2011 20120,00

1000,00

2000,00

3000,00

4000,00

5000,00

6000,00

Dchets dangereux

Dchets non dangereux

En m

illie

rs d

e to

nnes

niveau 6

Gravit niveau 5

niveau 4

niveau 3

niveau 2

niveau 1

non classifi

0

20

40

60

80

100

Source : base ARIA - MEDDE/DGPR/SRT/BARPI

Evn

emen

ts a

ccid

ente

ls

120

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

Rpartition des accidents selon le niveau de gravit en rgion

Zoom

Plus de 132 millions ont t investis par les industriels en faveur de lenvironnement en rgion entre 2006 et 2008, soit 7,3 % des investissements de cette nature ra-liss en France (Source : Antipol).

La politique de prvention des risques amne les indus-triels, sous le contrle de ladministration, rduire la pro-babilit daccidents ou en limiter la gravit. Par exemple, dans la rgion, 30 Plans de Prvention des Risques Tech-nologiques (PPRT) doivent ainsi tre labors autour de 41 tablissements risques classs SEVESO seuil haut1. 24 dentre eux taient approuvs et tous taient prescrits au 1er janvier 2014.

1. Un plan de prvention des risques technologique peut traiter de plusieurs tablissements risque.

54 accidents o

l'environnement en nord pas-de-calais tome 2 : les pressions

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