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LE STRESS OXYDANT

Ainsi, l’activité physique croissante (entraînement) augmente de façon coordonnée, la production de DRO à travers la NADPH oxydase du système tubulaire, nécessaire au travail musculaire, et leur détoxication à travers l’induction des défenses antioxydantes.

L’harmonie de cette régulation réciproque signe l’adéquation et l’adaptation de la préparation physique à l’effort et à la performance.

Son évaluation par le dosage d’indicateurs biologiques issus des structures essentielles de la fibre musculaire est une étape indispensable du monitorage de l’activité sportive.

Un stress oxydant réduit témoigne d’une préparation physique ajustée.Accru, il témoigne d'une préparation physique inadaptée.

8-Oxo-Guanosine :Déchet oxydé de l'ARN, marqueur de l'attaque oxydative du réticulum

endoplasmique.

Isoprostane F2a :Déchet oxydé de l'acide arachidonique, marqueur de l'attaque oxydative des membranes de la fibre musculaire.

Pour produire sa force maximale, le muscle a besoin d’un taux optimal de radicaux oxygénés. Ces dérivés réactifs de l’O2 (DRO) stimulent l’activité des 2 principaux effecteurs de l’appareil contractile : le réticulum sarcoplasmique et la myosine.

La 3-méthylhistidine (3MH), issue de la myosine, indexe la protéolyse musculaire accrue

L'IMMUNO-INFLAMMATION

LA PROTEOLYSE MUSCULAIRE

L’inflammation, systémique infectieuse ou (micro-)traumatique de l’appareil locomoteur résulte de l’afflux de polynucléaires et de

monocytes sur le foyer lésionnel, favorisé par ligands et récepteurs de chémokines: CCL2/CCR2/MCP-1.

De cette coopération cellulaire immuno-inflammatoire est issue la Néoptérine , marqueur de la gravité et de la chronicité du processus.

Néoptérine

Pool des nucléotides adényliques du muscle

LE DEFICIT ENERGETIQUE

Le muscle « dévoreur » d’énergie, dispose en plus de son usine de production d’ATP, la mitochondrie, de 2 comptoirs de recharge :

- le Cycle Purique- la Créatine-Phosphate.

1- Le muscle régénère l’ATP consommé à travers le cycle purique qui peut être « submergé » par un effort trop intense, prolongé ou répété.

L'hypoxanthine qui s’égoutte de ce cycle non étanche indexe le déficit en nucléotides adényliques (ATP) de la cellule musculaire.

3 indicateurs des domaines distincts du métabolisme énergétique:Hypoxanthine, Créatine, Lactate

ATPADPAMPIMPHYPOXANTINE

Muscle en forme Muscle fatigué

ATP ADP AMP IMP HYPOXANTHINE

LE DEFICIT ENERGETIQUE

3 - A saturation de sa capacité oxydative, la mitochondrie relargue le lactate dans les fluides biologiques.

3 indicateurs des domaines distincts du métabolisme énergétique:Hypoxanthine, Créatine, Lactate

2 - Le muscle importe du sang circulant par un mécanisme actif, la Créatine , synthétisée par le rein et le foie, et l’active en Créatine-Phosphate qui régénère l’ATP consommé dès les premières minutes de l’effort.

Le travail et le développement musculaire, augmentent l'expression membranaire du transporteur de la créatine.

Une créatine urinaire diminuée traduit un besoin énergétique musculaire accru.

Les nageurs ont 2 à 3 fois moins de créatine urinaire que les athlètes dans d'autres activités sportives

Le Cortisol qui accompagne l’effort provient de 2 sources synchrones:

Systémique, nourrie par l’axe Hypothalamo-Hypophyso-Surrénalien.

Cellulaire, issue de la 11b-HSD1 qui active la Cortisone inactive en Cortisol actif à proximité du récepteur des Glucocorticoïdes.

Si cette activation cortisolique est nécessaire à l’adaptation des tissus à l’effort, sa résolution après l’effort conditionne la récupération.

Le rapport F/E urinaire au lendemain de l’épreuve estime l’efficience de cette commutation (switch).

CORTISOL & PERFORMANCE

Le Cortisol & la 11b-HSD1 dans la séquence effort-récupération

Rapport F/E avant l'effort dans différentes activit és sportives

Un cocktail de 3 monoamines produites à la base du cerveau, Noradrénaline (NA), Dopamine (DA), et Sérotonine (5HT), module les déterminants volitionnel et émotionnel de la performance, en coordination avec leurs effecteurs périphériques.

La mesure de ces 3 activités et de leur interaction signera la combativité, le « spirit of fight » ou le doute et la résignation.

LE MENTAL ET LA PEFORMANCE

Typographie du mental du sportif

Le matériau biologique : l'urine

> Aucune contrainte de lieu ou de temps,

> Aucun stress, pas de ponction veineuse,

> Aucune précaution ou logistique d’envoi superflue.

> Un simple recueil d’urines scellées sous vide dans une seringue saupoudrée de conservateur.

> Une urine du réveil, au terme d’une nuit de sommeil 'réparatrice' des épreuves de la veille.

> Des indicateurs biologiques : → stables «in vivo», en fin de chaîne de transformation métabolique, donc stables «ex vivo».

→ mesurés par LC-MS/MS (Chromatographie Liquide avec double Spectrométrie de Masse en dilution isotopique, l’état de l’Art de l’analyse quantitative en Biologie Clinique, par sa précision et sa spécificité). Ni immuno-analyse, ni spectrophotométrie.

L'urine du réveil retrace la séquence physiologique de la nuit, où se joue la

récupération, c'est à dire la réparation par les processus anaboliques des

dommages infligés par l'effort physique.