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114 Le SSR Denain assure quasi exclusivement la prise en charge des patients issus de ses services de court séjour. SSR CH LE QUESNOY : 145 Admissions dont:

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Le SSR Denain assure quasi exclusivement la prise en charge des patients issus de ses services de court séjour. SSR CH LE QUESNOY : 145 Admissions dont:

115

SSR CH SAINT- AMAND LES EAUX : 86 Admissions

SSR CH VALENCIENNES : 69 Admissions dont :

116

SSR CLINIQUE SAINT ROCH VILLARS : 169 Admissions

117

SSR CLINIQUE TEISSIER : 52 Admissions dont :

SSR POLYCLINIQUE VAUBAN : 152 Admissions dont :

118

UNITE LOCALE DE SOINS ESCAUDAIN : 107 Admissions dont :

119

UNITE LOCALE DE SOINS FRESNES SUR ESCAUT : 91 Admissions dont :

120

� Pourcentage d’admission par pathologie dans les SSR gériatriques et polyvalents

NB : Par ordre alphabétique des familles de pathologies

SSR CH DENAIN

121

CH LE QUESNOY

122

CH SAINT AMAND

123

CH VALENCIENNES

124

CLINIQUE SAINT ROCH VILLARS

125

CLINIQUE TEISSIER

126

POLYCLINIQUE VAUBAN

127

ULS ESCAUDAIN

128

ULS FRESNES

129

Motifs de refus des SSR polyvalents ou gériatriques pour les plus de 75 ans.

NB : 1 prescription peut être refusée plusieurs fois donc le nombre de refus est supérieur au nombre de prescriptions refuses.

Il y a eu 1076 prescritptions pour 1408 refus

motifs de refus Column1

Malgré une indication incontestable, aucune place ne sera disponible dans un délai raisonnable 525

Le patient, tel que décrit, relève d'un autre type de prise en charge 266

Le patient (famille) n'est pas domicilié sur le territoire couvert par l'unité 171

La rédaction de la demande d'admission ne permet pas de se prononcer 159

Les soins requis dépassent nos possibilités actuelles 136

âge du patient ne correspond pas à l'activité 121

Après évaluation, aucun bénéfice ne peut etre attendu d'un séjour en SSR ; le problème semble social 8

Le service prescripteur n'a pas confirmé l'accord initial 7

Notre offre de soins est temporairement modifiée 5

Après évaluation, l'incertitude de l'évolution à court terme ne permet pas d'élaborer un projet de réadaptaion 4

Le cou t du traitement est actuellement incompatible avec notre dotation 4

Le niveau de soins requis est trop faible 1

Les soins requis relèvent des soins de ville, et ne justifient pas une prise en charge en hospitalisation 1

nombre total de refus 1408

Profils des patients adressés par les Courts Séjours Gériatriques

130

CSG VALENCIENNES CSG DENAIN

CSG LE QUESNOY

PRESCRIPTIONS ENVOYEES EN SSR TOTAL 210 100 % 148 100 % 4

ELEMENTS ADMINISTRATIFS DU PATIENT Tranche d'âge

<75 ans 16 8 % 17 11 % 1

>= 75 ans 194 92 % 131 89 % 3

Aspect social : Au moins un élément coché parmi "le patient vit seul", "absence de mutuelle", "intervenant à domicile avant hospit."

84 40 % 41 28 %

ELEMENTS MEDICAUX Une précision a été apportée pour la "ventilation"

23 11 % 19 13 %

Une précision a été apportée pour "l'état cutané"

33 16 % 40 27 % 1

précision : Plaie 15 7 % 13 9 %

précision : Escarres 20 10 % 28 19 % 1

Portage d'une BMR : Dépistage positif

13 6 % 3 2 % 1

Portage d'une BMR : Dépistage négatif

64 30 % 15 10 %

Une précision a été apportée pour "l'appareillage"

8 4 % 11 7 %

Lit strict 4 2 % 18 12 %

Capacités fonctionnelles: "Rien à signaler"

Déplacement 54 26 % 48 32 % 1

Transfert 66 31 % 51 34 % 1

Faire sa toilette 29 14 % 18 12 %

Habillage 39 19 % 24 16 %

Aller aux toilettes/ Continence 51 24 % 35 24 %

Alimentation 96 46 % 59 40 %

Capacités fonctionnelles : "Aide complète"

Déplacement 51 24 % 44 30 % 2

Transfert 52 25 % 45 30 % 2

131

4.5 La télémédecine La prise en charge des personnes âgées est une priorité du décret de 2010 sur la télémédecine.�La mise en place dans la région du GCS MATIS en 2012 : maîtrise d'ouvrage constituée avec les différents secteurs (sanitaire, ESMS, ambulatoire) va aider au montage des projets. Il est en partie financé par des cotisations des membres.�Une réflexion a été lancée dans le cadre de la politique régionale de l’ARS, accompagnée par l’ARS puis par le GCS MATIS en phase d’opérationnalité, avec un groupe de travail initié en septembre 2012 dans un contexte de développement national et régional. Sur le territoire, 2 établissements de santé sont impliqués et 8 EHPAD pour 3 types de prises en charge : soins palliatifs, parcours de soins/iatrogénie et psycho-gériatrie. Deux types d’actes sont ciblés : téléconsultations et télé-expertise. Les actes doivent démarrer à l’automne 2014. 4.6 Système d’information partagé Il n’existe pas de SIP pour l’ensemble des acteurs du territoire. Cependant le partage d’informations de santé entre professionnels du réseau gériatrique de santé, de l’Equipe mobile d’information et d’orientation gériatrique, de la plateforme, des professionnels du CH de Valenciennes est facilitée du fait de la communication informatisée sur le même réseau sécurisé. Des dossiers peuvent être créés et partagés en toute sécurité. Pour la gestion de cas, la proximité géographique des partenaires favorise les échanges.

132

5/ LES URGENCES/SMUR SUR LE TERRITOIRE

� Les urgences En 2011, les passages des patients de plus de 75 ans dans la région représentaient 11,6% des passages enregistrés dans Ardah. En 2012, ces passages représentaient 11,2% du total des passages50. On compte 1 service d’urgence autorisé pour 138 118 habitants dans la région, avec un minimum de 80 923 habitants sur la zone de proximité du Cambraisis et un maximum de 249 650 habitants sur la zone de proximité de l’Arrageois. Pour comparaison, la région Ile de France compte 1 SU pour 123 780 habitants ; on compte en France 1 SU pour 99 826 habitants (source SAE 2012). Soit dans le valenciennois 117 521 habitants par SAU. L’activité des services d’urgences en 2012 est : nombre total de passages aux urgences (ATU et hospitalisations) : 124 736 passages dans le Valenciennois (11,16% de l’activité régionale pour 8,5% de la population), 1 117 543 passages en région. Le SAMU du Nord, premier SAMU de France par son activité, est aussi SAMU référent pour la zone Nord. Le nombre d’appels décrochés dans la région a augmenté d’environ 3,5% entre 2011 et 2012 ; sur cette même période, le nombre de dossiers de régulation médicale a augmenté de 5,5%. Les centres de régulation de permanence des soins ambulatoire se trouvent sur les plateaux des deux SAMU du Nord et du Pas de Calais. En 2011, dans le Nord, centre de régulation créé en 2006, 92 952 dossiers de régulation de PDSA ont été ouverts ; en 2012, ce chiffre s’élève à 96 038 dossiers, soit une augmentation de +3,3%. Depuis sa création, le nombre de dossiers de régulation de la PDSA a augmenté de 39%. Organisation de l’urgence pré-hospitalière : - SAMU : CHRU de Lille (département du Nord), Centre Hospitalier d’Arras (département du Pas-de-Calais) ; - Implantations SMUR : centre hospitalier de Valenciennes (2 équipes, soit 0,57/100 000 habitants, contre 0,61 en région et 0,9 en France). Sur le territoire du

Hainaut Cambrésis : 8 communes, regroupant 4846 habitants, sont à plus de trente minutes d’un SMUR en journée . Aucune commune n’est à plus de 41 minutes d’un SMUR (en temps moyen) dans la région. Par ailleurs le CH de Valenciennes adhére aux réseaux telurge et téléAVC.

Accueil des populations en situation de précarité aux urgences (source PMSI 2012) : le Hainaut est le territoire où la part CMU est la plus forte dans les accueillis aux urgences - part CMU des patients accueillis aux urgences : 21,79% sur le Hainaut contre 18,54% en région - part CMU dans la population générale : 11,2% sur le Hainaut contre 7,4% dans la région

50 Source Ardah. A noter qu’en 2011, 83,8% des passages de la région sont renseignés dans Ardah ; 79,7% en 2012.

133

Nombre de passages aux urgences (ATU+ hospitalisations) de 2007 à 2012 et évolutions Sources : PMSI ; si données manquantes : SAE et dossiers de renouvellement des autorisations de service d’urgence 2012

territoire Passages aux urgences (source PMSI + RSA avec mode d’entrée + provenance 85)

Evolutions (%)

2007 2009 2010 2011 2012 Entre 2012/2011

Entre 2012/2009

Entre 2011/2010

Entre 2010/2009

Entre 2009/2007

Entre 2012/2007

HAINAUT 175 299 192 037 198 163 213 011 221 310 3,9 15,24 7,49 3,19 9,55 26,25 REGION 919 367 1 005 741 1 021 193 1 089 242 1 117 543 2,6 11,12 6,66 1,54 9,39 21,56

Part d’hospitalisation après passage aux urgences par territoire par an de 2007 à 2012 Sources : PMSI ; si données manquantes : SAE et dossiers de renouvellement des autorisations de service d’urgence 2012

Taux de recours aux SAU et aux soins non programmés estimés par zone de proximité Sources : Benchmark ARS 2012, déclaratifs des PTHS et accueils de soins non programmés

territoires SAU Accueils de soins non programmés

Taux de recours (sur population 2012)

Nombre total de passages aux urgences (ATU + hospitalisations)

Nombre de passages

Taux de recours aux urgences/hab.

Taux de reocurs SAU et SNP/hab.

Taux de recours aux soins non programmés/hab.

Valenciennois 120 584 16 696 0,34 0,39 0,39

Sambre Avesnois 64 350 0 0,27 0,27 0,27

Région 1 109 841 69 112 0,27 0,28 0,29

2007 2009 2010 2011 2012

CHR 36,89% 31,63% 32,31% 33,53% 29,65%

METROPOLE (avec CHRU) 28,93% 27,32% 27,95% 27,51% 26,13%

HAINAUT 31,22% 28,23% 27,68% 26,68% 28,10%

ARTOIS 32,61% 30,78% 29,68% 24,87% 25,06%

LITTORAL 34,53% 34,87% 33,27% 32,34% 30,91%

134

� L’activité SMUR L’activité des équipes SMUR est globalement stable dans la région Nord Pas de Calais (-0,52% entre 2009 et 2012). On constate cependant une modification de la répartition des missions en faveur des secondaires, dont la part a augmenté de plus de 20%. Cette augmentation est particulièrement nette sur le territoire du Hainaut (+64,51%). Il est à prévoir que cette augmentation s’accentue dès 2013/ 2014 avec la mise en œuvre du schéma de permanence des soins en établissements de santé qui identifie des établissements de recours territoriaux pour certaines spécialités.

territoires Nombre

d’équipes

SMUR

Activité SMUR 2009 (SAE) Activité SMUR 2010 (SAE) Activité SMUR 2011 (SAE) Activité SMUR 2012 (SAE) Evolution (%) 2012/2009

primaires secondaires primaires secondaires primaires secondaires primaires secondaires primaires secondaires

Hainaut 6 9 703 927 9 142 933 9 273 1 314 9 369 1 525 -3,44 64,51

REGION 25,5 43 614 9 866 42 360 11 011 41 373 11 679 41 327 11 876 -5,24 20,37

Nombre d’interventions SMUR par secteur en fonction du bassin de population (Source : SAE 2012)

SMUR Nombre d’interventions primaires et secondaires en 2012

Sorties/1 000 hab. Nombre d’interventions primaires en 2012

Sorties secondaires/1 000 hab.

Valenciennes 5 455 14,62 4 633 12,41

Région 57 950 13,89 45 841 10,99

France 2007 11,94 8,15

� La PDSA

La permanence des soins ambulatoires (PDSA) sur le territoire du Valenciennois Quercitain se structure aujourd'hui autour de trois dispositifs:

• l'expérimentation des grands effecteurs: un des sept grands territoires est sur le Valenciennois; des médecins d'astreinte en nuit profonde peuvent être envoyés par la régulation de PDSA à domicile pour des visites qui ne relèveraient pas d'un envoi aux urgences. Les EHPAD de ce territoire, comme toutes celles présentes sur les grands territoires de l'expérimentation, avaient été informées de ce dispositif

• un projet de maison médicale de garde sur le CH de Valenciennes, avec des discussions en cours sur l'organisation des visites à domicile • des effecteurs de début de nuit (20h-24h), les samedis après midi, dimanche et jours fériés qui sont envoyés par la régulation de PDSA à domicile ou qui peuvent

assurer des consultations à leur cabinet en journée. La problématique principale est celle du volontariat sur ces secteurs de garde. Dans le Nord, les secteurs de garde du Valenciennois Quercitain sont parmi les secteurs qui ont le plus de plages vacantes.

135

Analyse synthétique du comité technique territorial Points forts • existence d’un site d’urgence (SU) autorisé ou d’un accueil non programmé dans chaque canton • avis gériatrique possible au sein de la majorité des sites d’urgence par l’intervention d’une équipe mobile ou d’un gériatre • existence d’un numéro individualisé communiqué aux médecins traitants pour favoriser l’entrée directe dans les services de court séjour gériatrique et la plupart des

services de médecine polyvalente. Points faibles • recours au SU pour une hospitalisation, élevé (ex : concerne 72% des patients hospitalisés en médecine au CHV) • taux de ré hospitalisation élevé (ex : 30% dans l’année au CHV) et le plus souvent (73% au CHV) à nouveau par le SU • part importante de passage au SU (43% au CHV) avant hospitalisation pour des patients à l’état de santé stable (sévérité 1 et 2). • pas de données qualitatives sur la consultation au SU lorsqu’elle n’est pas suivie d’hospitalisation • données sur les modes d’entrée à l’hôpital des personnes âgées non suivies en routine par l’ensemble des SU

Pistes d’actions : • diminuer les passages inappropriés au SAU : développer et harmoniser le recueil de données sur les entrées des personnes âgées dans chaque établissement,

développer l’expertise gériatrique à distance au travers de la télémédecine et l’équipe mobile gériatrique inter EHPAD, améliorer les liens ville/hôpital (dont communication autour des outils existants), améliorer la connaissance réciproque des dispositifs de ville et des services hospitaliers (en cours gérontoguide du territoire , réunions de sensibilisation auprès des professionnels …)

• « anticiper » l’urgence qui ne se réduit pas à la phase aigue d’entrée à l’hôpital : lien avec les actions à mener auprès des professionnels de 1er recours

136

6/ L’ACTIVITE HAD POUR LES PERSONNES AGEES PMSI 2010 – région – SROS/PRS La moyenne d’âge des prises en charge en HAD est d’environ 63 ans. Les personnes âgées poly pathologiques sont plutôt des personnes de 75 ans et plus, peu représentées dans les prises en charge en HAD dans la région : ¬ 83,6 ans pour les transfusions sanguines ; ¬ 72,7 ans pour les soins de nursing lourds ; ¬ 70,4 ans la rééducation orthopédique ; ¬ 70 ans pour la rééducation neurologique ; Par ailleurs, sur ces 4 modes de prises en charge, 3 sont limitées en financement. Les signatures de conventions avec les EHPAD sont obligatoires pour permettre les prises en charge en EHPAD. Au niveau régional, les prises en charge en EHPAD restent ponctuelles. En effet, l’ensemble des EHPAD n’a pas signé de convention avec une HAD. C’est le cas pour, seulement, 53% des EHPAD (194 signatures recensées sur les 366 EHPAD autorisés) : 60% dans le Valenciennois. En 2010, l’activité HAD en EHPAD représente 2,22% des journées et 2,07% des séjours. Activité HAD 2012 du territoire : Méthodologie : Base PMSI régionale HAD 2012, (Pour éviter les doublons, chaque code postal ne figure qu’une seule fois, quand bien même la liste développe toutes les communes attachées à chacun.) Extraction des séjours des malades de 75 ans et plus. Extraction des séquences avec modes de prise en charge principal et associé des malades de 75 ans et plus. Croisement avec les structures d’HAD à l’origine des soins et l’origine géographique des malades.

• Résultats – Nombre de séjours 185 séjours d’HAD ont été réalisés pour des malades de 75 ans et plus domiciliés dans le valenciennois quercitain, dont près de 80% par l’HAD du Hainaut, suivie par l’HAD de Sambre-Avesnois pour près de 12% des séjours.

finess Raison sociale Nb séjours %

590025128 HAD Hainaut 147 79,46%

590032108 HAD du Douaisis 4 2,16%

590032199 HAD du Cambrésis 9 4,86%

590035838 HAD Sambre Avesnois 22 11,89%

590780193 C.H.R.U. DE LILLE 3 1,62%

Total général 185 100,00%

Ci-dessous le croisement entre la ville de résidence du malade et la structure d’HAD fréquentée. Pour l’HAD du Hainaut, c’est la commune de Valenciennes qui y a le plus recouru.

137

finess libellé bureau distributeur 590025128 590032108 590032199 590035838 590780193 Total général

HAD Hainaut HAD du Douaisis HAD du Cambrésis HAD Sambre Avesnois

C.H.R.U. DE LILLE

59111 BOUCHAIN 2 2

59121 PROUVY 10 10

59124 ESCAUDAIN 3 3

59125 TRITH ST LEGER 2 2

59135 WALLERS 7 7

59138 PONT SUR SAMBRE 3 3

59144 GOMMEGNIES 2 2

59154 CRESPIN 1 1

59156 LOURCHES 1 1

59158 MORTAGNE DU NORD 1 1

59163 CONDE SUR L ESCAUT 3 3

59171 HORNAING 2 2

59178 HASNON 3 3

59192 BEUVRAGES 3 3

59195 HERIN 6 6

59199 HERGNIES 2 2

59215 ABSCON 2 2

59218 POIX DU NORD 2 2

59220 DENAIN 10 10

59226 LECELLES 1 1

59227 FENAIN 1 4 5

59243 QUAROUBLE 2 2

59252 MARQUETTE EN OSTREVANT 2 2

59255 HAVELUY 6 6

59264 ONNAING 2 2

59269 ARTRES 1 1

59278 ESCAUTPONT 1 1

59282 DOUCHY LES MINES 3 3

59300 VALENCIENNES 21 21

59410 ANZIN 3 3

59494 PETITE FORET 3 3

59530 LE QUESNOY 7 1 8

59550 LANDRECIES 2 10 12

138

59570 BAVAY 7 7

59580 ANICHE 4 2 6

59590 RAISMES 2 2

59690 VIEUX CONDE 4 2 6

59770 MARLY 3 3

59860 BRUAY SUR L ESCAUT 9 9

59880 ST SAULVE 6 1 7

59920 QUIEVRECHAIN 6 6

59970 FRESNES SUR ESCAUT 3 3

59990 SAULTAIN 1 1

Total général 147 4 9 22 3 185

• Résultats – Nombre de séquences

L’HAD du Hainaut a réalisé moins de séquences et moins de journées que son taux de séjours, soit respectivement près de 67% et près de 63%. C’est l’HAD de Sambre Avesnois qui a les séjours les plus longs, avec une DMS de 72 jours. Pour autant le nombre de séjours réalisé est faible, il faut relativiser la portée de cette seule information.

finess Raison sociale Nb séquences %

590025128 HAD Hainaut 202 66,89%

590032108 HAD du Douaisis 8 2,65%

590032199 HAD du Cambrésis 17 5,63%

590035838 HAD Sambre Avesnois 70 23,18%

590780193 C.H.R.U. DE LILLE 5 1,66%

Total général 302 100,00%

finess Raison sociale Nombre de journées réalisées % DMS

590025128 HAD Hainaut 3489 62,71% 23,73

590032108 HAD du Douaisis 154 2,77% 38,50

590032199 HAD du Cambrésis 262 4,71% 29,11

590035838 HAD Sambre Avesnois 1585 28,49% 72,05

590780193 C.H.R.U. DE LILLE 74 1,33% 24,67

Total général 5564 100,00% 30,08

139

590025128 590032108 590032199 590035838 590780193

HAD Hainaut

HAD du

Douaisis

HAD du

Cambrésis

HAD Sambre

Avesnois

C.H.R.U. DE

LILLE

01 Assistance respiratoire 1 2 11 14

02 Nutri tion parentéra le 1 1

04 Soins pal l iati fs 1 6 7

09 Pa nsements complexes et soins s pécifiques (s tomies compl iquées )1 1 2 4

14 Soins de nurs ing lourds 1 1

25 Pris e en charge ps ychologique ou socia le 1 1

03 Traitement intraveineux 28 17 1 46

00 Abs ence de MPA 2 2 4

01 As sis ta nce res pi ratoi re 1 1

06 Nutri tion entéra le 1 1

09 Pa nsements complexes et soins s pécifiques (s tomies compl iquées )8 12 20

10 Post – tra i tement chi rurgica l 4 1 5

11 Rééducation orthopédique 1 1

14 Soins de nurs ing lourds 10 1 11

25 Pris e en charge ps ychologique ou socia le 1 2 3

04 Soins palliatifs 119 3 8 15 145

00 Abs ence de MPA 52 5 3 60

01 As sis ta nce res pi ratoi re 14 2 1 17

02 Nutri tion parentéra le 12 12

06 Nutri tion entéra le 4 4

07 Pris e en charge de la douleur 31 4 35

09 Pa nsements complexes et soins s pécifiques (s tomies compl iquées )4 1 2 6 13

10 Post – tra i tement chi rurgica l 2 2

14 Soins de nurs ing lourds 2 2

06 Nutrition entérale 1 2 3

01 As sis ta nce res pi ratoi re 1 1

09 Pa nsements complexes et soins s pécifiques (s tomies compl iquées )1 1

14 Soins de nurs ing lourds 1 1

08 Autres traitements 1 1 2

00 Abs ence de MPA 1 1

07 Pris e en charge de la douleur 1 1

09 Pansements complexes et soins spécifiques (stomies compliquées) 22 8 14 44

00 Abs ence de MPA 8 1 1 10

01 As sis ta nce res pi ratoi re 1 1

06 Nutri tion entéra le 9 9

07 Pris e en charge de la douleur 3 3

08 Autres tra i tements 1 1

14 Soins de nurs ing lourds 13 1 14

15 Éducation du patient et/ou de s on entourage 1 2 3

25 Pris e en charge ps ychologique ou socia le 3 3

10 Post – traitement chirurgical 3 3 6

00 Abs ence de MPA 1 1

06 Nutri tion entéra le 2 2

09 Pa nsements complexes et soins s pécifiques (s tomies compl iquées )2 2

14 Soins de nurs ing lourds 1 1

13 Surveillance postchimiothérapie anticancéreuse 17 17

00 Abs ence de MPA 13 13

02 Nutri tion parentéra le 1 1

N° MPP Libellé MPP Libellé MPA Total général

140

7/ / L’ONCOGERIATRIE Pour exemple en 2011 dans la région, parmi les 21 427 décès des personnes de 75 ans et plus, 4 841 décès sont attribués à des cancers (44,6% des décès par cancers de la région) (données CepiDC-INSERM). Une des priorités du plan cancer est le développement de l’oncogériatrie. La région possède un centre régional de recherche en cancérologie (C2RC) et une unité de coordination en oncogériatrie UCOG reconnue par l‘INCa depuis 2011. Une des missions de l’UCOG est de mieux adapter les traitements des patients âgés atteints de cancer par des décisions conjointes oncologues-gériatres. La prise en charge oncogériatrique coordonnée implique la mise en commun de l’expertise des oncologues et des gériatres pour améliorer et maintenir la qualité de vie des patients âgés atteints de cancer, au travers de 3 axes :

- 1/ des réunions de concertation pluridisciplinaires (RCP) : il en existe X dans la région qui permettent une bonne accessibilité pour la population. - 2/ un accès aux structures de soins gériatriques : L’UCOG définit les critères d’indication à une évaluation ou une prise en charge gériatrique (modalités

organisationnelles notamment) aux différentes étapes du parcours de soins du patient. Ces critères, après concertation régionale, sont mis à disposition de toutes les équipes médicales prenant en charge les patients âgés atteints de cancer dans la région.

- 3/ le recours à l’UCOG pour la prise en charge oncogériatrique de proximité. Au cours des réunions d’animation régionale, l’UCOG a présenté le projet déposé à l’INCa, le bilan des actions engagées et notamment les outils mis en place. Le groupe régional a travaillé à l’élaboration d’un dossier médical commun en oncogériatrie. Ce dossier a été conçu pour permettre la création d’une base de données régionale en cours de structuration. L’UCOG a proposé aux membres du groupe d’organiser des réunions sur chacun des territoires afin de toucher un plus grand nombre de médecins et de sensibiliser les directions d’établissements sur l’intérêt de développer l’activité d’oncogériatrie. L’activité est actuellement essentiellement tournée vers la formation continue. En 2012 et 2013, 19 formations ont été organisées sur la région avec la participation de 697 personnes dont 229 médecins, 7 pharmaciens, 279 internes, 8 psychologues, 171 IDE et autres professionnels paramédicaux, 3 étudiants. Afin de conforter le maillage territorial permettant de meilleures équité et accessibilité aux personnes âgées, l’ARS souhaite aider l’UCOG à développer l’axe 2 en labellisant des centres d’évaluation de proximité en lien avec les RCP et l’UCOG.

141

8/ DEMOGRAPHIE DES GERIATRES SUR LE TERRITOIRE 215 gériatres diplômés exercent dans les établissements sanitaires de la région Nord-Pas-de-Calais, ce qui représente 179.5 Equivalents Temps Plein.

Gériatres Nombre ETP

Cambrésis 8 6,2 Sambre-Avesnois 8 7,4

Valenciennois 29 21,95 Territoire du Hainaut 45 35,55

REGION 215 179,5 Source : ARS – DSEE – enquête annuelle gériatrique 2012

Répartition des gériatres (nombre et ETP) « Territoi re de Santé et Zone de proximité », NPdC, 2012 (n=215 gériatres)

Nombre d'ETP gériatres

Population âgée de plus de 75 ans

ETP gériatre / 10 000 PA âgées de plus de

75 ans Cambrésis 6,2 13298 4,66

Sambre-Avesnois 7,4 18160 4,07 Valenciennois 21,95 27274 8,05

Territoire du Hainaut 35,55 58732 6,05

REGION 179,5 298401 6,02

• Source : ARS – DSEE – enquête annuelle gériatrique 2012 ETP de gériatres pour 10 000 PA de plus de 75 ans « Zone de proximité », NPdC, 2012 (n=179.5 ETP gériatres)

ETP gériatrie occupé par un autre praticien

CSG EMG HJ SSRg USLD EHPAD Total

Hainaut-Cambrésis 0,4 0 0 2 0,4 2 4,8

Région 11,3 0,8 1 11,7 4,6 6,8 36,2

Source : ARS – DSEE – enquête annuelle gériatrique 2012 Poste de gériatres occupés par un autre praticien « Territoire de santé » NPdC, 2012 (n=50 établissements)

142

ETP gériatrie vacants

CSG EMG HJ SSRg USLD EHPAD Total

Hainaut-Cambrésis 0 1 0 6,25 0 0 7,25

Région 1 2,5 0 11,15 0,5 0 15,15

Source : ARS – DSEE – enquête annuelle gériatrique 2012 ETP de gériatres vacants par type de service concerné «Territoire de santé » NPdC, 2012 (n=50 établissements)

Postes (ETP) existants en gériatrie dans la région (ETP) en 2012

occupés par un gériatre diplômé

occupés par un autre praticien

postes vacants Total

Hainaut-Cambrésis 35,55 4,8 7,25 47,6

Région 179,5 36,2 15,15 230,85

Postes (ETP) existants en gériatrie dans la région « Territoire de Santé », NPdC, 2012 (n=50 établissements)

143

Offre en matière de prévention et d’éducation thérapeutique

En 2010, Valenciennes Métropole, les communes l’État, le Département du Nord, la Région et la CAF ont élaboré un projet collectif ambitieux : le Projet Territorial de Cohésion Sociale (PTCS). Le PTCS est avant tout un projet de territoire coproduit et partagé, qui vise à mobiliser l’ensemble des ressources techniques et financières au service d’un projet collectif. C’est un cadre de référence permettant de dépasser les logiques de dispositifs pour orienter l’action publique. Ce projet dépasse la seule contractualisation du Contrat Urbain de Cohésion Sociale (CUCS) et s’adresse à tout le territoire de l’intercommunalité. Il reste néanmoins ciblé sur les populations les plus fragiles . Il cherche à s’affranchir de la classique spécialisation des politiques sectorielles et à mettre en place plus de transversalité. 5 grandes orientation s de travail ont été définies dans le champ de l’insertion professionnelle, de la santé, du cadre de vie, de la réussite éducative et de l’engagement citoyen, et enfin de la prévention de la délinquance et de l’aide aux victimes. Cet « Observatoire du PTCS » permet d’avoir une image du territoire à un instant donné, de recenser certaines informations et suivre leur évolution, de permettre aux acteurs de mieux appréhender les besoins locaux et partager les priorités. C’est un outil simple, sur la base d’un partage d’informations collectées auprès des acteurs locaux et mises en commun. Seuls quelques indicateurs ont volontairement été choisis, au regard des objectifs du PTCS51.

Valenciennes Métropole et les communes qui la composent, se sont engagées dans une stratégie de rénovation urbaine des quartiers sensibles visant à corriger les grands déséquilibres territoriaux, sociaux et économiques.

Axe 3 du PTCS : accompagner le renouvellement urbain et favoriser le vivre ensemble, avec 2 actions en particulier : - L’accès aux droits et mise à disposition d’écrivains publics : L’action n’a pu être poursuivie par le porteur de projet initial. C’est l’occasion de revoir l’organisation de celle-ci. L’action est aujourd’hui reprise par le CAPEP. Pour bénéficier de cette action, le public devra être orienté par des prescripteurs (CCAS, Maisons de quartier, Département, bailleurs...) repérés sur le territoire. L’écrivain public pourra se déplacer sur les villes/quartiers afin d’être plus près des besoins locaux. - La lutte contre la précarité énergétique : Le bilan de ces dernières années met en avant la difficulté à mobiliser les acteurs autour de la thématique de la lutte contre la précarité énergétique. Afin de développer cette mobilisation, une étude est menée pour recenser les initiatives locales et les actions existantes ainsi que de réfléchir à un fonctionnement différent plus mobilisateur. De plus, certaines actions changent de site, comme le projet Médiaterre porté par Unis Cité qui est actuellement sur Condé-sur-Escaut, Vieux- Condé, Fresnes-sur-Escaut dont l’objectif est d’impulser une dynamique sur de nouveaux quartiers. Programmes et actions de prévention

� Du conseil général Les rapports d’activité des CLIC du Valenciennois font ressortir une offre d’action collective pour les usagers en matière de prévention. Ces actions peuvent prendre différentes formes, comme : - l’organisation de conférences d’information pour les plus de 60 ans et leurs proches sur différentes thématiques (ex. : comment rester jeune, la maladie d’Alzheimer…) ; - des forums d’information sur les aides possibles ; - des ateliers, type « Bistrot mémoire » à destination des malades d’Alzheimer et maladies apparentées, des familles et des proches. Les personnes se retrouvent pour passer un moment convivial et se changer les idées dans un bistrot situé sur la commune de Marly

51 Observatoire du projet teritorial de cohésion sociale n°2, édtion 2013

144

- des ateliers d’écriture ou d’activités culturelles Un exemple d’action réalisée en 2013 : Sous l'impulsion du centre local d'information et de coordination des personnes âgées du Valenciennois (C.L.I.C), des personnes âgées participent à des ateliers cirque. 10 séances d' 1h 30 étaient prévues de novembre 2013 à février 2014 avec les professeurs de l'école du cirque d'Honnelles en Belgique. Les participants travaillent l'équilibre, la coordination des mouvements dans la bonne humeur et la convivialité. Autant d'aptitudes qui peuvent les servir dans la vie quotidienne et éviter les accidents domestiques. D'ailleurs les ateliers sont financés par la caisse d'assurance complémentaire Malakoffméderic . Au moins une quarantaine de seniors a participé aux ateliers. Le centre local d'information et de coordination de Valenciennes a proposé cette activité à plusieurs communes des environs dont Maing, Marly, Bruay sur l'Escaut et Quiévrechainqui ont répondu positivement en prêtant des salles. Plan santé Bien etre 2013-2017 du conseil général à développer (assiette durable dans les collèges à étendre aux ESMS accueillant les PA type EHPAD)

� De l’ARS : Actions financées par la DSPE sur le programme bien vieillir Dans le cadre de l’appel à projets prévention de l’ARS, un axe concerne les personnes âgées « bien vieillir ». En 2013 dans l’axe « bien vieillir » 27 projets ont été financés en région pour un total de 177 477 euros dont 1 projet dans le territoire PAERPA pour 40 000 euros. En 2014, ce sont 60 dossiers qui ont été déposés pour 40 financés et un total de 253 513 euros en région.

� De la MSA Participation d’un travailleur social à la réunion sur les Ateliers Citoyens départementaux sur le Bien Vieillir mis en place par le Département du Nord à Anzin le 7 février Information donnée aux aidants familiaux sur les cantons de St Amand 4 aidants , participeront à la réunion Ateliers CItoyens à Bruay sur Escaut le 14 mai 2014 Un travailleur social y participera également Mise en place d’une session « Mémoire en Eveil » ( 8 séances) animée par un travailleur social MSA en 2014

� Des actions inter-régimes Grâce à l’ASPAS, les régimes de protection sociale (régime général, MSA, RSI) offrent des ateliers du bien vieillir, des actions nutrition/santé, des pack euréka/pep eureka, actions séniors au volant. Forums : Participation d’un travailleur social MSA lors des forums organisés par

- le Clic de Denain ( Action Bien Etre) en juin 2013 - Humanis sur le secteur de le Quesnoy prévu en 2014

Tableau récapitulatif des actions financées par la CARSAT sur le territoire PAERPA en 2013 :

145

-

Département Commune Porteur Intitulé d'action Montant de la subvention / prêt 59 Amfroiprêt Familles Rurales Avesnois Mormal 4 000,00 Subvention 59 Anzin Comité de Quartier Nord 1 000,00 Subvention

59 AULNOY LEZ VALENCIENNES SIVOM de TRITH SAINT LEGER L’Ecole des Fables 5 014,00 Subvention 59 DENAIN Maison de Quartier Solange Tonini La vie est belle! 8 000,00 Subvention 59 DENAIN Association au fil du temps / Clic du

Denaisis et environs Le théâtre improvisé 2 000,00 Subvention

59 Denain Solidarité Ecoute Retraite Active 2 000,00 Subvention

59 Gommegnies Chorale cœurs en chœur 1 000,00 Subvention

59 Lecelles A.R.C.A.D. 2 000,00 Subvention

59 Lecelles Club Amitié Lecelloise 1 000,00 Subvention

59 MARLY Mairie Les Pot'Agés de Marly 2 920,00 Subvention

59 QUIEVRECHAIN CCAS Cuisines de chez nous 1 300,00 Subvention

59 QUIEVRECHAIN CCAS Seniors, restez mobiles 910,00 Subvention 59 QUIEVRECHAIN Centre Social Amilcar Reghem Partenariat 2013 - 3e année 10 000,00 Subvention 59 SAINT AMAND LES EAUX Résidence du Parc la diététique et le jardinage,

chez les PA 1 259,00 Subvention

59 SAINT AMAND LES EAUX Réseau Gérontologique Amandinois Activités pour les seniors 5 951,00 Subvention

59 VALENCIENNES Association des Centres Sociaux de la Région de Valenciennes (ACSRV)

Seniors dynamiques (CS Dehove)

5 773,00 Subvention

59 VALENCIENNES Association des Centres Sociaux de la Région de Valenciennes (ACSRV)

Dynamic'seniors (CS Agora) 10 686,00 Subvention

59 VALENCIENNES Association des Centres Sociaux de la Région de Valenciennes (ACSRV)

Viens bouger avec nous (CS Les Floralies)

7 840,00 Subvention

59 VALENCIENNES Association des Centres Sociaux de la Région de Valenciennes (ACSRV)

Partenariat 2013 - CS la Briquette à MARLY - 3e année

11 000,00 Subvention

59 VALENCIENNES Association des Centres Sociaux de la Région de Valenciennes (ACSRV)

Partenariat 2013 - MdQ Beaujardin - 3e année

13 000,00 Subvention

59 VALENCIENNES Association des Centres Sociaux de la Région de Valenciennes (ACSRV)

Partenariat 2013 - MdQ St Waast - 5e année

12 000,00 Subvention

59 VALENCIENNES SA du Hainaut- Groupe Hainaut immobilier

Réhabilitation du logement-foyer "La Pastorale"

371 000,00 Prêt

59 VIEUX CONDÉ CCAS mobilier destiné au logement-foyer "Carrefour de l'Amitié"

21 019,00 Subvention

TOTAL 129 672,00 Subvention

371 000,00 Prêt

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- Des interventions sociales collectives sont menées par le service social de la CARSAT dans le cadre de parcours prévention santé, avec la mise en place de bilan de

santé et l'intervention de partenaires. - Participation aux forums, ateliers citoyens départementaux Bien vieillir…

Programmes d’éducation thérapeutique

- Le territoire du Hainaut compte 33 programmes d’ETP autorisés, mis en œuvre par différents acteurs tels que réseau de santé, centres hospitaliers, maisons de santé pluridisciplinaires, centres de santé. Ces programmes touchent majoritairement la thématique de santé « risque cardiovasculaire », et notamment le diabète et l’obésité.

- Il n’y a pas de programme d’ETP estampillé personne âgée.

Accompagnement et prise en charge médico-sociales et sociales pour les personnes âgées

1/ LES RESEAUX DE SANTE 1.1 Le réseau de santé gérontologique REPER’AGE , porté par le centre hospitalier de Valenciennes, couvre la zone de proximité du Valenciennois depuis fin 2008. Quelques chiffres 2012 :

- 322 demandes de prise en charge - 193 nouvelles inclusions - 110 réunions de coordination pluri professionnelles au domicile, impliquant 59 médecins traitants

Les signalements sont du fait du médecin traitant pour 20% des situations, d’un établissement de santé ou médicosocial pour 40%. La famille mais aussi les services de soins infirmiers, d’aide à domicile ou encore le CLIC font eux aussi appel au réseau. 46% des médecins traitants de la zone de proximité ont d’ores et déjà collaboré avec REPER’AGE. L’EMIOG (équipe mobile d’information et d’orientation gériatrique) du centre hospitalier de Valenciennes travaille en partenariat étroit avec le réseau et met à sa disposition :

- Du temps d’ergothérapeute - Une expertise sur le volet social des prises en charge complexes (temps d’assistante sociale).

REPER’AGE a su s’implanter sur le territoire, et être rapidement identifié par les acteurs comme ressource notamment en matière d’expertise gériatrique et de maintien au domicile.

147

En 2012, REPER’AGE a bénéficié d’un financement au titre du FIR, pour un montant global de 273 655 euros. L’équipe salariée du réseau se compose :

- D’une coordinatrice administrative ETP - D’un temps de médecin gériatre ETP - D’un temps d’IDE coordinatrice 1.8 ETP - D’une secrétaire ETP.

1.2 Le réseau de santé soins palliatifs EMERA couvre la zone de proximité du Valenciennois, depuis 2008. Objectif général :

- Accompagner les personnes en soins palliatifs, les proches et les professionnels dans l’organisation du maintien au domicile, des retours au domicile ou des hospitalisations

- Coordonner les acteurs autour des personnes atteintes de pathologie cancéreuse lorsque la situation le nécessite. Quelques chiffres 2012 :

- 211 signalements - 136 nouvelles inclusions

L’origine des signalements provient majoritairement des deux unités de soins palliatifs du secteur. Dans une moindre mesure, les autres acteurs (SSIAD, CLIC, familles, établissements de santé, professionnels de santé libéraux) sollicitent également le réseau EMERA. L’équipe de coordination se compose :

- D’une secrétaire ETP - D’une coordinatrice administrative ETP - D’une IDE coordinatrice ETP - D’un temps médical (vacations) - D’une psychologue (vacations)

Le budget alloué en 2012 s’élève à 197 555 euros.

148

2/ Les CLIC En termes de moyens humains, les rapports d’activité des 5 CLIC du territoire PAERPA font état pour l’année 2012 de 11,3 Equivalents Temps Plein dont 3,5 coordinateurs CLIC sur le Valenciennois et de 2,5 Equivalents Temps Plein donc 1 coordinateur sur le Quercitain. En terme d’activité, voici le bilan des dossiers suivis et contacts établis par les 5 CLIC du Territoire : CLIC du Plateau de mormal (pas de distinction pour le territoire du Quercitain) 3778 PA de 75 ans et + (dont 1941 uniquement sur le Quercitain) 429 dossiers suivis 1796 contacts établis par le CLIC (entretiens téléphoniques, visites spontanées, courriers…)

Détails des Equivalents Temps Plein Formation initiale des coordinateurs

Plateau de Mormal CH Le Quesnoy

2,5 ETP prévus (1 Coord. + 0,5 Assist. + 1 Secr) Formation Assistante sociale

Amandinois Asso dédiée

2,5 ETP (1 Resp. + 0,5 Coord. + 1 Secr.) Formation D.E. Assistant de Service Social

Denaisis et Envir ons Asso Au Fil du Temps

3 ETP (1 Resp. + 1 Coord. + 1 Secr.) Formation BTS Assistante de Gestion

Valenciennes Est EMERA

3 ETP prévus (0,5 Resp + 1 Coord + 0,5 Sec + 1 Agent Acc.) Formation Assistante Sociale

Valenciennes Ouest EMERA

2,8 ETP prévus (0,5 Resp + 1 Coord + 0,5 Sec + 0,8 Agent Acc.) Formation Assistante Sociale

TOTAL : 13,8 ETP dont 4,5 coordinateurs

149

CLIC Denaisis et environs

6396 PA de 75 ans et+ (INSEE 2006) 446 dossiers suivis dont 207 concernaient les 75 ans et + 3 871 contacts établis par le CLIC (entretiens téléphoniques, visites spontanées, courriers…)

CLIC Amandinois

2961 PA de 75 ans et+ (INSEE 2006) 357 personnes aidées dont 229 de 75 ans et + 450 dossiers suivis dont 302 concernaient les 75 ans et+ 2552 contacts établis par le CLIC (entretiens téléphoniques, visites spontanées, courriers…)

CLIC Valenciennes Est

7727 PA de 75 ans et+ (INSEE 2008) 390 dossiers suivis en 2012 dont 235 concernaient les 75 ans et + 1963 contacts établis par le CLIC (entretiens téléphoniques, visites spontanées, courriers…)

Clic Valenciennes Ouest

9 058 PA de 75 ans et+ (INSEE 2008) 589 dossiers suivis en 2012 dont 348 concernaient les 75ans et + 2768 contacts établis par le CLIC (entretiens téléphoniques, visites spontanées, courriers…)

Ensemble du territoire PAERPA

� Correspondant aux territoires couverts par les 4 CLIC du Valenciennois et les 28 communes du Quercitain (que couvre le CLIC du plateau de Mormal) Environ 28 083 PA de 75ans et plus sur le territoire du PAERPA en 2012 2 304 dossiers traités par les CLIC du territoire PAERPA 12 950 Contacts établis par les CLIC du territoire PAERPA

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3/ Données du service social de la CARSAT (2013) Le service social de la CARSAT réalise des accompagnements sociaux individuels des publics fragilisés : par signalement des partenaires (établissement de santé, professions médicales et paramédicales…). Spécialisé en santé et agissant pour les branches maladie et vieillesse de la Sécurité Sociale, il intervient à domicile pour prévenir le risque de perte d'autonomie : · En facilitant le retour à domicile après hospitalisation (évaluation globale et accompagnement, mise en place d'aides (ARDH, PAP, PRADO…) · En repérant et en recherchant des réponses adaptées en cas de difficultés sociales, financières, d'isolement, de risques de fragilités liés à la perte d'autonomie. Le public concerné relève des GIR 5 et 6 ou d'une dépendance temporaire avec un pronostic de récupération d’autonomie. Nombre de personnes vues par le service social de la CARSAT: - En région : 47 873 - Nord : 21 876 dont 2991 de plus de 75 ans Dans le Nord : 3021 accompagnements sociaux ont été réalisés pour une problématique de perte d’autonomie pour les plus de 60 ans, dont 1162 sur le Hainaut. Sorties d’hospitalisation : Sur 5489 personnes vues dans le cadre de la sortie d’hospitalisation sur les régions couvertes par la Carsat _ 2774 ont plus de 75 ans. Sur le Nord _ 3196 vues dont 1809 de plus de 75 ans Sur le Hainaut _ 1092 vues dont 621 de plus de 75 ans Pour l’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé : _ 4686 vues au niveau régional dont 447 de plus de 75 ans _ 2355 vues au niveau du Nord dont 290 de plus de 75 ans _ 993 vues au niveau du Hainaut dont 178 de plus de 75 ans 4/ LA MAIA Une MAIA couvre le territoire du Valenciennois- Quercitain. Elle a été autorisée par décision du DG ARS NPDC du 16 mai 2011 et est portée le Groupement de Coopération Sanitaire Filière gériatrique du Territoire du Valenciennois, groupement de coopération sanitaire de droit public, ayant pour objet de définir la filière gériatrique du territoire du Valenciennois, ses conditions d’organisation à travers les axes du projet médical gériatrique de territoire. Le projet de la MAIA du Valenciennois-Quercitain a été travaillé lors de la fenêtre d’appel à projet visant la généralisation des MAIA du 1er février au 15 mars 2011 sur le territoire de l’ARS NPDC, par les 5 Centres Locaux d’Information et de Coordination, le Réseau de santé gériatrique Reper'âge, le Réseau régional de la Mémoire MEOTIS, l’Association France Alzheimer Nord et les professionnels du territoire. 1 pilote et 3 gestionnaires de cas gèrent l’activité de la MAIA sur le valenciennois et le Quercitain.

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Bilan 2012 Bilan de l’intégration en 2012 50% des établissements rencontrés soit 344 professionnels� Table de concertation tactique : Méthodologie validée en assemblée générale du GCS et en table stratégique départementale avec 35 sièges 1ère table le 26 octobre => 122 structures représentées

Le guichet intégré : 59 services participent à la démarche de guichet intégré, 17 partagent les outils communs Déclinaison d’un formulaire d’orientation : atteint • Elaboration du référentiel d’intervention : en cours Bilan de la gestion de cas en 2012 L’accompagnement des personnes en gestion de cas a débuté le 29 février 2012.

• Origine des professionnels ayant orienté les 47 personnes

Ce sont essentiellement des adressages du réseau de santé (25), des CLIC (6), des consultations mémoire (4).� Au 31/10/2012, les gestionnaires de cas géraient 31 situations. En 2012 :

- 47 personnes orientées - 44 orientations validées - 26 évaluations multidimensionnelles finalisées - 25 personnes incluses en gestion de cas - 29 PSI rédigés - 7 sorties (déménagement, décès, refus de la personne et des aidants) - 41 personnes / 44 ont des troubles cognitifs diagnostiqués ou non au moment de l’orientation vers la gestion de cas - Sur les 25 personnes dont l’évaluation est finalisée

– 21 ont des troubles du comportement – 24 sont en alerte sur la santé – 16 sont en alerte sur la situation nutritionnelle – 24 sont en alerte sur les aspects familiaux et sociaux – 25 sont alerte sur l’autonomie fonctionnelle – 14 sont en alerte sur la sécurité environnementale – 14 sont en alerte sur les aspects économiques – 7 ont une protection juridique effective

152

– 23 ont un médecin traitant - délai entre la demande et 1ère visite : 12 jours - délai entre 1ère visite et présentation du PSI : 32 jours

Bilan 2013 Bilan de l’intégration en 2013 Depuis septembre 2011, le dispositif d’intégration MAIA a été présenté à 435 professionnels Les 3 tables 2013 ont été enrichies de nouvelles désignations. 324 structures étaient représentées à la dernière table de concertation tactique

Le guichet intégré : 87services participent à la démarche de guichet intégré, 44 partagent les outils communs Bilan de la gestion de cas en 2013

• Origine des professionnels ayant orienté les 121 personnes suivies en gestion de cas au cours de l’année 2013

Ce sont essentiellement des adressages des établissements de santé (22%), du réseau de santé (20%), du réseau Méotis (16%), des CLIC (14%), des services à la personne ( 8%), des consultations mémoire (4) %. En 2013 :

- 81 personnes orientées - 80 orientations validées - 42 situations de 2012 poursuivies en 2013 - 65 évaluations multidimensionnelles finalisées, 14 en cours au 31 décembre 2013 - 45 réévaluations finalisées - 63 personnes incluses en gestion de cas - 112 PSI rédigés - 36 sorties (déménagement, décès, refus de la personne et des aidants) - 87 personnes / 94 ont des troubles cognitifs diagnostiqués ou non au moment de l’orientation vers la gestion de cas - Sur les 94 personnes dont l’évaluation est finalisée

– 60 ont des troubles du comportement – 93 sont en alerte sur la santé – 36 sont en alerte sur la situation nutritionnelle – 80 sont en alerte sur les aspects familiaux et sociaux – 94 sont alerte sur l’autonomie fonctionnelle – 54 sont en alerte sur la sécurité environnementale

153

– 60 sont en alerte sur les aspects économiques – 38 vivent un isolement problématique – 9 ont une protection juridique effective – 94 ont un médecin traitant - délai entre la demande et 1ère visite : 10 jours - délai entre 1ère visite et présentation du PSI : 30 jours 5/ LES CONSTATS SUR LA COORDINATION A LA PERSONNE : Analyse synthétique du comité technique territorial Coordination sans soins directs : champ d’action des réseaux de santé, des CLIC, des gestionnaires de cas Points forts

• offre complète mobilisable (5 CLIC, 1 MAIA, 2 Réseaux de santé) • expertise gériatrique à domicile effective et reconnue • C.L.I.C. bien repérés • liens forts développés entre les dispositifs dédiés à la coordination, l’intégration des services de coordination. • travail partenarial fort dans la prise en charge des personnes et dans les projets collectifs fédérés. • actions et outils co-construits en réponse à certains points faibles (ex: gérontoguide, outil de liaison ville-hôpital …)

Points faibles

• expertise gériatrique inégalement mobilisée sur l’ensemble du territoire. • lisibilité sur l’offre du territoire et des modalités de recours. • coordination ville-hôpital insuffisante • relations à renforcer avec les professionnels de santé libéraux, pharmacies d’officine et dispositifs de coordination. • mouvance perpétuelle de dispositifs, pas toujours bien repérés, impacte et fragilise le parcours de la personne. • connaissance du rôle de chacun. • difficultés de repérage des situations nécessitant l’intervention des structures de coordination. • territoires d’intervention des dispositifs pas toujours en cohérence avec le territoire « gérontologique ».

Pistes d’actions

• élaborer un protocole unique de territoire formalisant : – les relations avec les médecins traitants quand l’équipe dédiée à la coordination ne dispose pas de compétence médicale,

154

– les relations avec les pharmaciens • poursuivre le travail engagé :

– De création d’outils de liaison visant à favoriser la coordination des actions entre la ville et l’hôpital et le valoriser dans le cadre du PAERPA… – pour une meilleure connaissance de l’offre de territoire (ex : présentation de l’articulation intégrée CLIC, Réseau, Gestion de cas lors d’une FMC)

• aider les professionnels à repérer les patients nécessitant l’intervention des structures de coordination en poursuivant le développement informatique de l’outil d’aide à l’orientation réalisé dans le cadre du réseau reper’âge.

5/ RECENSEMENT DES ETABLISSEMENTS 5.1 Les EHPAD

TAUX D'EQUIPEMENT AUTORISE ET INSTALLE EN ACCUEIL DE JOUR POUR PERSONNES AGEES DANS LE NORD-PAS-DE-CALAIS AU 01/01/2013

ZONE DE ROXIMITE ARS

Places autorisées

en AJ

Taux d'équipement autorisé pour

0/oo

Places installées en

AJ

Taux d'équipement installé pour

0/oo

VALENCIENNOIS 15 0,53 14 0,49

TOTAL NORD 176 0,90 117 0,60

TOTAL REGION 400 1,26 234 0,74

TAUX D'EQUIPEMENT EHPAD EN PLACES AUTORISEES POUR PERSONNES AGEES AU 01/01/2013 ZONE DE PROXIMITE ARS Places

autorisées HP

Places Alzheimer

HP

Places autorisées USLD- Lits sanitaires

Places autorisées

HT

Places Alzheimer

HT

Places autorisées

en AJ

Places Alzheimer

AJ

Total places autorisées

Taux d'équipement

en places autorisées pour 0/oo

VALENCIENNOIS 2 385 214 150 68 1 15 66 2 899 102,16

NORD 17493 1258 1010 338 24 176 452 20751 106,07

REGION 26477 2688 1640 518 73 400 540 32336 101,90

155

TAUX D'EQUIPEMENT EHPAD EN PLACES INSTALLEES POUR PERSONNES AGEES AU 01/01/2013 ZONE DE

ROXIMITE ARS Places

installées HP

Places Alzheimer

HP installées

Places installées

USLD- Lits sanitaires

Places installées

HT

Places Alzheimer

HT installées

Places installées en

AJ

Places Alzheimer

AJ installées

Total places installées

Taux d'équipement

en places installées pour 0/oo

VALENCIENNOIS 2 323 185 150 66 1 14 41 2 780 97,96

NORD 16911 1106 1010 309 17 117 364 19834 101,38 REGION 24820 1971 1640 425 63 234 433 29586 93,24

TAUX D'EQUIPEMENT INSTALLE EN ETABLISSEMENTS ET SERVICES POUR PERSONNES ATTEINTES DE LA MALADIE D'ALZHEIMER au 01/01/2013

ZONE DE PROXIMITE ARS Places Alzheimer

HP installées

Places Alzheimer

HT installées

Places Alzheimer

AJ installées

Places ESAD

installées

Total Places installées

ALZHEIMER

Taux d'équipement

installé ALZHEIMER

pour 0/oo VALENCIENNOIS 185 1 41 10 237 8,35

TOTAL NORD 1 106 17 364 80 1 567 8,01

TOTAL REGION 1 971 63 433 150 2 617 8,25

TAUX D'EQUIPEMENT AUTORISE ET INSTALLE EN ETABLISSEMENTS ET SERVICES PO UR PERSONNES ATTEINTES DE LA MALADIE D'ALZHEIMER au 01/01/2013

ZONE DE PROXIMITE ARS Places Alzheimer

HP autorisées

Places Alzheimer

HT autorisées

Places Alzheimer

AJ autorisées

Places ESAD

autorisées

Total Places autorisées

ALZHEIMER

Taux d'équipement

autorisé ALZHEIMER

pour 0/oo

VALENCIENNOIS 214 1 66 20 301 10,61 TOTAL NORD 1 258 24 452 160 1 894 9,68

TOTAL REGION 2688 73 540 250 3551 11,19

156

52 EHPAD et 1 accueil de jour autonome de 14 places proposent d’héberger des PAD au 1er janvier 2014 sur le territoire du GCS, pour un total de : o 2757 places d’hébergement permanent « classique » soit 87,47 places pour 1000 PA de 75 ans et plus (pour 2759 autorisées) o 186 places d’hébergement permanent « Alzheimer » soit 5,9 places pour 1000 PA de 75 ans et plus (pour 232 autorisées) o 30 places d’hébergement permanent pour personnes handicapées vieillissantes soit 0,95 places pour 1000 PA de 75 ans et plus (pour 30 autorisées) o 78 places d’hébergement temporaire « classique » soit 2,47 places pour 1000 PA de 75 ans et plus (pour 78 autorisées) o 1 places d’hébergement temporaire « Alzheimer » (pour 1 autorisée) o 21 places d’accueil de jour « classique » soit 0,67 places pour 1000 PA de 75 ans et plus (pour 33 autorisées) o 58 places d’accueil de jour «Alzheimer » soit 1,84 places pour 1000 PA de 75 ans et plus (pour 74 autorisées)

Dans l’ensemble, le territoire compte : - En Hébergement permanent, 3163 places installées en EHPAD et USLD sur 3211 autorisées, soit un taux d’équipement installé de 100.35 ‰ PA de 75 ans et plus supérieur à la moyenne départementale (92.28 ‰) et régionale (84.99‰). - En hébergement temporaire, 79 places autorisées et installées, soit un taux d’équipement global de 2.51 ‰ également supérieur à la moyenne départementale de 1.92 ‰. - En accueil de jour, 79 places installées soit 74% des 107autorisées, soit un taux d’équipement installé de 2.51‰ inférieur à la moyenne départementale de 2.64‰.

Résultats du programme de réduction des psychotropes AMI-Alzheimer en EHPAD (HAS)

Dans le cadre du programme national 2012 de Gestion du Risque en EHPAD, défini par les ARS et l’Assurance Maladie, le programme « AMI-Alzheimer » (Alerte et Maîtrise de la Iatrogénie des neuroleptiques dans la maladie d’Alzheimer), développé par la Haute Autorité de Santé (HAS), a été lancé auprès des EHPAD de la région. Ce programme a pour objectif de réduire l’usage inapproprié des neuroleptiques (en divisant par trois les prescriptions de neuroleptiques) dans la maladie d’Alzheimer et d’améliorer la prise en charge des troubles du comportement des patients présentant une maladie d’Alzheimer ou démence apparentée.

Zone de proximité Nombre d'EHPAD ayant

répondu au T0 Capacité installée

Nombre d'Alz dans les EHPAD

% d'Alz dans les EHPAD

Nombre d'Alz sous NL depuis plus d'un mois

Taux T0 (%)

Cambrésis 13 863 500 57,9% 190 38,0% Sambre -Avesnois 16 1151 601 52,2% 170 28,3% Valenciennois 23 1726 822 47,6% 176 21,4% Total Hainaut-Cambrésis 52 3740 1923 51,4% 536 27,9% Total Région 231 17775 9349 52,6% 2076 22,2%

Source : ARS – DOMS - 2013 Résultats déclaratifs à T0 du programme AMI-Alzheime r des EHPAD de la région au 31/12/12

157

La démarche d’alerte (T0) : Il s’agit d’évaluer, dans chaque EHPAD, le taux de résidents ayant une maladie d’Alzheimer ou maladie apparentée et ayant une prescription de neuroleptique depuis plus d’un mois ou de façon répétée dans l’année 2012 (au moins 2 prescriptions). Au total, 231 EHPAD ont retournés les résultats de la démarche d’alerte T0 à l’ARS, représentant 63% des EHPAD de la région, dont 61,9% dans le Hainaut. L’étape suivante est donc l’analyse des résultats de la démarche de maîtrise (T1 et T2).

Résultats de l’enquête auprès des EHPAD du territoire dans le cadre du PAERPA

52 établissements du Valenciennois-Quercitain ont reçu ce questionnaire. A l’heure actuelle, sur ces 52 établissements 31 ont retourné le questionnaire. L’analyse qui suit porte sur ces 31 questionnaires. Il est important de noter qu’en l’absence de consignes de remplissage, les établissements ont eu des difficultés pour renseigner certains items engendrant de fait un grand nombre de non-réponse. La deuxième colonne du questionnaire concernant les outils et moyens a donc été abandonnée dans cette synthèse car trop peu renseignée.

Les missions existantes des EHPAD

1.1 Projet de vie personnalisé pour tous les résidents de tout EHPAD du territoire

1.1.1 Mise en place par une équipe pluridisciplinaire

Parmi l’ensemble des répondants 97% déclarent avoir un projet de vie personnalisé mis en place par une équipe pluridisciplinaire. Pour les 3% restant, cette démarche de mise en place par une équipe pluridisciplinaire est déclarée en cours. 30 EHPAD sur 31 déclarent mobiliser une équipe pluridisciplinaire pour élaborer le projet de vie personnalisé de leurs résidents

1.1.2 Actualisation par une équipe pluridisciplinaire

Concernant l’actualisation de ce projet de vie personnalisé par une équipe pluridisciplinaire, les chiffres sont les mêmes. 97% des EHPAD qui ont répondu déclarent la réaliser et 3% déclare être en cours de réalisation de cette démarche.

1.2 Améliorer la prise en charge en interne

1.2.1 Signature des contrats avec les intervenants libéraux

48% des répondants déclarent être dans une démarche visant la signature de contrats avec tous les professionnels libéraux intervenant dans l’établissement. 45% déclarent cette démarche en cours. Donc 93% des établissements interrogés déclarent intégrer ou être en cours d’intégration de la démarche concernant la signature de contrats avec tous les professionnels. 7% des établissements interrogés, soit 2 établissements sur 31 déclarent ne pas être entrés dans cette démarche.

158

1.2.2 Réunion biannuelle

64% des établissements répondants, soit 20 établissements sur 31, déclarent tenir ce type de réunion de manière biannuelle. 10% déclarent cette démarche est en cours. Cependant 26% des établissements, soit 8 EHPAD déclarent ne pas effectuer ce type de réunion de manière biannuelle et ne sont pas en cours de réalisation concernant ce projet.

1.2.3 Faciliter la saisie des informations par le médecin et les autres intervenants libéraux de l’EHPAD

1.2.3.1 Ordinateurs portables

65%, soit 20 établissements sur 31 ayant répondu déclarent ne pas posséder d’ordinateurs portables. 19% déclarent posséder un ordinateur portable. 13% déclarent être en cours d’acquisition de ce type d’outil.

1.2.3.2 Formations aux logiciels de l'EHPAD

21 établissements déclarent organiser des formations aux logiciels utilisés dans l’EHPAD, cela représente 68% des établissements ayant retourné l’enquête. 16% déclarent ne pas le faire et 13% déclarent mettre en place des projets de formations aux logiciels de leur EHPAD. 3% n’ont pas apporté de réponse à cette question.

1.2.3.3 Collaboration de l'IDE

90% des établissements déclarent collaborer avec l’IDE dans le cadre de l’amélioration de la prise en charge en interne et notamment faciliter la saisie des informations par les médecins et les intervenants libéraux au sein de l’EHPAD. 10% d’entre eux déclarent que cette collaboration est en cours de réalisation.

1.3 En cas d'hospitalisation

1.3.1 Communication des informations au médecin

30 établissements sur 31 déclarent communiquer l’ensemble des informations nécessaires à la bonne PEC du résident en cas d’urgence. Soit 97% des EHPAD. L’établissement restant déclare être en cours de réalisation concernant cet intitulé.

1.3..1.1 Motif d’hospitalisation

Concernant ces informations, 97% déclarent informer le motif d’hospitalisation.

1.3.1.2 Fiche de liaison élaborée à partir du DLU ou VMS

87%, soit 27 EPHAD, déclarent élaborer leur fiche de liaison à partir du DLU ou VMS contre 13% qui n’ont pas apporté de réponse à cette question.

159

1.3.2 Formalisation du dossier de liaison d’urgence

Selon leur déclaration, le dossier de liaison d’urgence permettant d’établir la fiche de liaison destinée à l’établissement de santé est réalisé par le médecin coordonateur pour 68% des établissements ayant répondu. Cependant il n’est pas réalisé par le médecin coordonateur dans 19% des cas.

1.4 Prévoir dans leur projet d'établissement un objectif d'accessibilité à l'HAD et passer une convention avec les établissements d'HAD dont

ils relèvent

13% se déclarent en cours sur ce thème. 84% des établissements répondants prévoient un objectif d’accessibilité à l’HAD avec convention. 10% sont en cours de « réflexion » sur ce sujet. 6% déclarent ne pas le prévoir.

160

Pour chaque item, il peut-être intéressant de mettre en avant la dynamique des EHPAD qui ont répondu à cette enquête en additionnant la part des réponses « oui » avec la part des réponses « en cours ». En effet pour certaines actions, même si elles ne sont pas mises en place de manière concrète dans tous les EHPAD, cela permettra de voir la part des établissements ayant intégré la démarche même si celle-ci n’est pas finalisée. On peut alors penser à les classer en 3 niveaux :

- Entre 80% et 100%, le score sera jugé bon - Entre 60 et 79% le score sera jugé moyen - Entre 0% et 59% le score sera jugé mauvais

Question Score agrégé des réponses

« oui » et « en cours » 1. Les missions existantes des EHPAD

1.1 Projet de vie personnalisé pour tous les résidents de tout EHPAD du territoire

1.1.1 Mise en place par une équipe pluridisciplinaire 100% 1.1.2 Actualisation par une équipe pluridisciplinaire 100%

1.2 Améliorer la prise en charge en interne 1.2.1 Tendre vers la signature des contrats portant sur les conditions particulières d'exercice avec tous les libéraux intervenant dans

l'établissement ne concernant pour l'instant que les médecins traitants et masseurs/kinésithérapeutes 93%

1.2.2 Tenir au moins deux fois par an une réunion de la commission de coordination gériatrique avec la participation au moins une fois par an des professionnels de santé libéraux signataires du contrat (la politique du médicament sera systématiquement abordée)

74%

1.2.3 Faciliter la saisie des informations par le médecin traitant et autres intervenants libéraux dans le dossier de soins de l'EHPAD 97% 1.2.3.1 Ordinateurs portables 32%

1.2.3.2 Formations aux logiciels de l'EHPAD 81% 1.2.3.3 Collaboration de l'IDE 100% 1.3 En cas d'hospitalisation

1.3.1 Les EHPAD communiquent au médecin traitant ou au médecin coordonnateur en cas d'urgence les informations nécessaires à la bonne prise en charge du résident en établissement de santé 48h avant ou au plus tard en accompagnant le résident

100%

1.3.1.1 Motif d'hospitalisation 97% 1.3.1.2 Fiche de liaison, élaborée à partir du DLU ou VMS 87%

1.3.2 Le dossier de liaison d'urgence est formalisé par le médecin coordonnateur. Il sert pour établir la fiche de liaison destinée à l'établissement de santé

81%

1.4 Prévoir dans leur projet d'établissement un objectif d'accessibilité à l'HAD et passer une convention avec les établissements d'HAD dont ils relèvent

94%

161

5.2 Les PASA (pôles d’activité et de soins ambulatoires) Les EHPAD proposent 4 PASA définitivement labellisés pour un total de 56 places, et 2 PASA supplémentaires ont été labélisés sur plan avec des calendriers annonçant des ouvertures pour le 2eme semestre 2014 : CH le Quesnoy, Harmonie à Aulnoy les valenciennes, Dronsart à Bouchain, les feuillantines à Quiévrechain, CH St Amand, Les godenettes à Trith St Léger, le champ d’or à Marquette en Ostrevent. 53 PASA sont labellisés dans la région. 23 ont pu renseigner l’enquête d’activité en 2012. En 2012, 539 personnes ont bénéficié d’une prise en charge dans les 23 PASA étudiés, avec une file active variant de 13 à 55 patients. Cela signifie une moyenne de 23 bénéficiaires par structures. Par rapport à 2011, on note une diminution de la file active minimale, moyenne et maximale, ce qui indique une meilleure régulation de l’offre par rapport aux besoins existants. En 2011, la file active variait de 17 à 67 patients et un PASA assurait en moyenne la prise en charge de 34 patients. Même si les femmes continuent à représenter la majorité des résidents (soit 71%), en 2012 on note une légère augmentation de la part des hommes (soit 29% par rapport à 23% en 2011). L’âge moyen est de 84 ans pour les femmes et de 82 ans pour les hommes. Le MMSE moyen régional à l’admission au sein du PASA est 15,23, ce qui représente une augmentation par rapport à 2011 quand le score moyen était de 13, autant au niveau régional que national. Lors de l’admission au sein des PASA en 2012, les moyennes des scores F×G (fréquence multipliée par gravité) du NPI-ES (Inventaire neuropsychiatrique version équipe soignante) se situent à 21,6 en moyenne. Le score le plus élevé (F×G) pour l’item le plus important par bénéficiaire en en moyenne de 14,4. Le diagnostic principal est en majeure partie maladie d’Alzheimer (47% des résidents) et maladie apparentée et démence vasculaire (35%). Les troubles psycho-comportementaux dont souffrent les personnes accompagnées au sein des PASA sont principalement l’anxiété (17%), l’apathie (15%) et les idées délirantes (12%). Cet indicateur n’est pas renseigné dans l’enquête d’activité de 2011. 5.3 Focus sur le Denaisis • EHPAD : 7 EHPAD et 1 accueil de jour autonome de 14 places (à ouvrir au 2ème semestre 2014 ) proposent d’héberger des PAD au 1er janvier 2014 sur le territoire du Denaisis, pour un total de :

� 412 places d’hébergement permanent « classique » soit 97,65 places pour 1000 PA de 75 ans et plus (pour 395 autorisées) � 27 places d’hébergement permanent « Alzheimer » soit 6,4 places pour 1000 PA de 75 ans et plus (pour 59 autorisées) � 16 places d’hébergement temporaire « classique » soit 3,79 places pour 1000 PA de 75 ans et plus (pour 16 autorisées) � 11 places d’accueil de jour «Alzheimer » soit 2,61 places pour 1000 PA de 75 ans et plus (pour 23 autorisées)

Ces EHPAD proposent 2 PASA définitivement labellisés pour un total de 28 places. Il n’y a pas d’UHR en EHPAD.

162

5.4 Analyse synthétique du comité technique territorial Points forts

• places dans tous les types d’hébergement (EHPAD : 2793 pl., FL : 424, Héb. Tempo : 61 dt 6 Alzh., UVA : 283, Acc.Urgence : 2, Héb. Familiaux : 3, UHR : 20, USLD : 170, 130 Familles d’Accueil sur Valenciennois)

• ensemble du territoire couvert. • taux d’occupation des établissements>95%. • liste d’attente sur certains établissements. • établissements habilités à l’Aide Sociale (38/52 Vals). • questionnaire de recueil des infos nécessaires à la finalisation du diagnostic aux établissements (analyse en cours)

Points faibles

• pas de visibilité sur le territoire de toutes les places disponibles en établissements. • liste d’attente sur certains EHPAD. • manque de connaissance sur les possibilités d’accès aux établissements • absence de structure spécifique et adaptée (acc. malades jeunes – 60 ans, malades psychiatriques vieillissants)

Pistes d’actions :

• améliorer la communication et les échanges entre les établissements. • envisager une réflexion sur chaque secteur en regroupant les établissements. • connaitre les besoins au niveau des différents hébergements : accueil temporaire, USLD, UHR … • outil commun et facile d’accès de transmissions des disponibilités.

163

5.5 Les Logements-foyers Taux d’occupation des logements foyer sur le territoire de Valenciennes 6/ LES SERVICES 6.1 Les SSIAD : les SSIAD dans le nord (données INSEE avril 2014)

Données INSEE 2014 Taux d'équipement en places de services de soins infirmiers à domicile (31/12/2012) pour 1000 personnes

de 75 ans et plus rang

Nord 26,9 96

France métropolitaine 19,5 Médiane 19,2 Min 13,3 Max 30,8

Nom Etablissement Commune Etablissement Taux d’occupation

Carrefour de l'Amitié VIEUX-CONDE 66,20%

La Châtaigneraie SAINT-SAULVE 99,66%

La Pastorale CONDE-SUR-L'ESCAUT 81,97%

Les Heures Claires AULNOY-LEZ-

VALENCIENNES

103,23%

Résidence Arthur Musmeaux RAISMES 98,26%

Résidence du Parc SAINT-AMAND-LES-EAUX 94,59%

Résidence Les Chartriers VALENCIENNES 92,86%

164

TAUX D'EQUIPEMENT AUTORISE ET INSTALLE EN SSIAD POUR PERSONNES AGEES AU 01/01/2013 ZONE DE

PROXIMITE ARS Places

autorisées en SSIAD*

Taux d'équipement autorisé pour

0/oo

Taux d'équipement installé pour

0/oo VALENCIENNOIS 621 21,88 19,77

NORD 621 27,63 26,60

REGION 8646 27,25 25,82 14 SSIAD couvrent le territoire étudié au 1er janvier 2014, 3 implantés sur la zone du Quercitain (SSIAD de Bavay, Landrecies, Le quesnoy) et 11 implantés sur la zone du Valenciennois (SSIAD d’Aulnoye les Valenciennes, Denain, Escaudain, 2 Valenciennes, Marly, Raismes, Saint Amand, Saint Saulve, Vieux Condé, Lallaing). 6 sont gérés par des CCAS, Communauté de Communes ou SIVOM, 6 par des associations, 1 par un Centre hospitalier et 1 par la CARMI. Ils proposent 986 places pour personnes âgées. Toutes les places autorisées sont installées sur ce territoire, ce qui correspond à un taux de couverture de 31.3 places ‰ PA de 75 ans et plus, supérieur à la moyenne départementale de 27.72 ‰. Au total, 196 ETP travaillent dans ces SSIAD, soit une densité de personnel en SSIAD de 0,01 ETP par personne âgée de plus de 75 ans. Parmi cette offre, sur le territoire du Denaisis, ce sont 2 SSIAD qui se partagent le territoire et proposent 155 places, soit un taux de couverture de 36.74 places pour 1000 PA de 75 ans et plus. L’un de ces services porte une ESAD, soit 10 places supplémentaires. L’ARS a mis en place une nouvelle procédure afin de tenter de réduire les difficultés de prises en charge entre HAD et SSIAD : les SSIAD doivent conventionner avec les HAD depuis 2013 sur la base d’une convention régionale type. 6.2 Un SPASAD : créé par décision conjointe du 26/12/2011 du PCG Nord et du DG ARS NPDC, par regroupement du SAAD et du SSIAD existant portés par le CH de Le Quesnoy. Le SSIAD dispose, depuis la dernière d’extension du 12 novembre 2010, de 75 places dont 10 sont spécialisées dans les soins d’accompagnement et de réhabilitation pour la prise en charge de personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer ou de troubles apparentés. Le SAAD est autorisé, depuis un arrêté du PCG du Nord du 1 er mars 2005, à intervenir auprès des personnes âgées et handicapées du territoire (pour une activé annuelle de 20 050 heures en 2010). Le SSIAD ouvre les deux cantons du Quesnoy (28 communes). Le SAAD n’a réglementairement pas de limite territoriale ; dans les faits, il couvre les cantons du Quesnoy et les cantons limitrophes. La CARMI possède un SPASAD avec plusieurs sites dont un à Valenciennes.

165

6.3 Les ESAD 3 ESAD couvrent le territoire, soit 30 places spécialisées dans les soins d’accompagnement et de réhabilitation pour la prise en charge de personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer ou de troubles apparentés, chacune ayant 3 ETP pour réaliser ses missions. Dans la région, La file active totale en 2012 est de 681 patients (contre 442 patients en 2011) avec une durée moyenne de prise en charge s’élevant à 12,3 semaines par patient (contre 11,5 semaines en 2011). Cela représente 57 patients, en moyenne, par ESAD (avec une répartition allant de 8 à 101) pris en charge sur l’année. Parmi les 681 patients pris en charge en 2012, 457 étaient des femmes, soit 67%.

6.4 Les services à domicile et services d’aides à la personne 52 Dans la région, les services à la personne représentent 70 000 emplois. La féminisation massive, l’âge élevé mais surtout le temps de travail réduit caractérisent le secteur. Si la rémunération horaire dépasse le smic, dans la région elle se situe toutefois sous la moyenne nationale du secteur. De plus, le faible nombre d’heures amène les salariés à multiplier les contrats voire à travailler en dehors du secteur. Dans ces conditions, l’accroissement possible du nombre de ménages utilisateurs dans les années à venir augmenterait le volume global de travail sans nécessairement se traduire par de fortes créations de postes. Âge et niveau de vie semblent conditionner le recours à ces services. Dans la région, 10% des ménages ont fait appel aux services à la personne en 2006, contre 10,9% en France. En 2006, 159 600 ménages nordistes ont eu recours aux services à la personne à domicile (hors assistantes maternelles), cela porte le taux de recours régional à 10,0 %, (10,1 % pour le département du Nord, 9,9 % pour celui du Pas-de-Calais), contre 10,9 % en France. Compte tenu des spécificités régionales, jeunesse, moindre part de cadres, le taux régional s’écarte peu des tendances nationales. Les services à la personne de la communauté d’agglomération de Valenciennes métropole53 : En plus des Centres Communaux d’Action Sociale, près de 40 entreprises et associations spécialisées sont à disposition sur le territoire. Pour les personnes âgées, ils réalisent :

- Accompagnement des personnes âgées, dépendantes ou handicapées - Aide à la mobilité et aux transports - Assistance aux personnes âgées, dépendantes ou handicapées - Conduite du véhicule personnel - Garde-malade (exceptés les soins médicaux) - Soins esthétiques / mise en beauté - Soins et promenades d’animaux de compagnie - Téléassistance, visioassistance

La communauté d’agglomération de la porte du Hainaut (Denaisis) comporte 25 entreprises et associations spécialisées en plus des CCAS54.

52 Antonov Zavirof P., Services à la personne : un secteur économique en puissance, des emplois morcelés. Pages de Profils, INSEE, n°80 octobre 2010. 53 Guide des SAP de la communauté d’agglomération de Valenciennes métropole 54 guide des SAP de l’agglomération de la porte du Hainaut

166

167

6.5 Analyse synthétique du comité technique territorial Points forts

• territoire couvert par un SSIAD (agréés et certifiés NF pour certains) et une ESAD • forte croissance des SAP (surtout en zone urbaine) • aides financières (APA, PRH, …) alternatives à l’hospitalisation ou à l’institutionnalisation (consolidation pour les personnes défavorisées) • astreinte téléphonique mise en place au sein des services • bonnes relations et identification des missions entre les concertations gérontologiques, services d’aide et de soins à domicile • SSIAD et SAP soumis à évaluation interne et externe pour le renouvellement d’autorisation d’exercer • développement des SPASAD (Service polyvalent d'aide et de soins à domicile)

Points faibles

• augmentation des pathologies chroniques lourdes (les problèmes de santé arrivent de +en +tôt : +/- 60 ans chez l’homme et +/- 63 ans chez la femme) • diminution des aidants naturels (50/79 ans) • manque de garde itinérante, d’offre de service 24/24, de communication et de visibilité de l’offre • plan APA pas toujours suffisant à la prise en charge complète de la dépendance • coordination entre SSIAD et EMS : peu ou pas d’infos sur le suivi de la personne • sortie d’hospitalisation parfois insuffisamment anticipée rendant le retour à domicile complexe et provoquant un ré-hospitalisation • peu de lien avec l’HAD (15 places HAD pour 100000 habitants)

Pistes d’actions

� créer des outils (fiche de liaison SSIAD /EMS, référentiel des missions…) � mieux répondre aux besoins des PA en adaptant le plan d’aide � créer une plateforme unique et régionale de régulation de l’offre � développer la garde d’urgence multi-partenariale et la prise en charge SSIAD 7jours/7 � établir une convention SSIAD/HAD

168

7/ LES FAMILLES D’ACCUEIL

7.1 Les accueillants familiaux � Les primo demandeurs

Au cours de l’année 2012, 28 demandes ont été réceptionnées. Si le Valenciennois demeure le premier territoire en matière de demandes d’agrément, il faut nuancer la situation dans la mesure où 64% des demandes ne font pas l’objet d’une notification de décision.

� Le nombre d’accueillants familiaux Au 31 décembre 2012, 122 accueillants familiaux étaient agréés, soit une augmentation de 2,52% par rapport à 2011. La part des accueillants familiaux du territoire représentent le quart des accueillants du département. Les accueillants familiaux sont répartis sur un axe reliant Condé sur Escaut – Valenciennes – Denain – Bouchain, avec également une concentration dans l’Amandinois.

EVOLUTION DU NOMBRE DES ACCUEILLANTS FAMILIAUX ENTRE 2009 ET 2012

121127

119 122

15

30

45

60

75

90

105

120

135

1 2 3 4

169

� Les places en famille d’accueil Les 122 accueillants familiaux disposent de 192 places dont 144 sont occupées, soit un taux d’occupation de 75%, inférieur au taux départemental (-4,93 points). C’est le taux d’occupation le plus bas du département. Il faut cependant nuancer cette faiblesse par le fait que 9 accueillants sont inactifs. 7.2 Les personnes accueillies

� Le nombre de personnes accueillies Au 31 décembre 2012, 144 personnes étaient accueillies en famille d’accueil, soit une augmentation de 2,86% par rapport à 2011. Cette progression est due avant tout à l’augmentation du nombre des personnes handicapées accueillies. En effet, depuis 2010, on constate une diminution du nombre de personnes âgées accueillies en famille d’accueil.

EVOLUTION DU NOMBRE DES PERSONNES ACCUEILLIES ENTRE 2009 ET 2012

97

111

93

87

62

5247

57

35

45

55

65

75

85

95

105

115

2009 2010 2011 2012

PA

PH

170

� La structure par âge La moyenne d’âge s’établit à :

- 42,88 ans pour les personnes handicapées, contre 41,89 ans en 2011, - 77 ans pour les personnes âgées, contre 66,33 ans en 2011. - La moyenne d’âge des personnes handicapées est très légèrement inférieure à la moyenne départementale (-0,04 ans), compte tenu d’une répartition plus

harmonieuse des différentes tranches d’âge, même si les quinquagénaires constituent une part importante des personnes accueillies. - Il faut par ailleurs constater que l’augmentation de la moyenne d’âge des personnes âgées est liée à la part importante des personnes âgées de plus de 80 ans,

représentant 26% des personnes accueillies.

PYRAMIDE DES AGES DES PERSONNES ACCUEILLIES

0 5 10 15 20 25 30

moins de 20 ans

20-24 ans

25-29 ans

30-34 ans

35-39 ans

40-44 ans

45-49 ans

50-54 ans

55-59 ans

60-64 ans

65-69 ans

70-74 ans

75-79 ans

80-84 ans

85-89 ans

90-94 ans

95-99 ans

100 ans et plus

2011 2012

171

� L’hébergement avant l’entrée en famille d’accueil 52% des personnes accueillies résidaient auparavant hors milieu institutionnel. Parmi cette population, 72% vivaient au domicile et 17% étaient hébergées au domicile d’une assistante familiale. Concernant les 48% restant, l’entrée en famille d’accueil fait suite à une hospitalisation ou à un séjour en centre de convalescence pour 62% d’entre elles. A noter que 32% des personnes entrant en famille d’accueil sont issues d’un établissement pour personnes âgées ou handicapées.

� Les pathologies les plus fréquentes L’ensemble des pathologies est représenté sur le territoire. Toutefois, les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou apparentées sont davantage représentées avec une différence de 4 points par rapport au niveau départemental. La part importante de personnes âgées de plus de 80 ans peut expliquer ce phénomène. De même, les personnes atteintes du syndrome de Korsakoff sont surreprésentées par rapport au niveau départemental (+6 points). Même constat pour les personnes présentant une maladie psychiatrique avec une différence de 11 points par rapport au niveau départemental. En effet, les établissements de santé mentale du secteur sont actifs dans leurs demandes d’accueil. A contrario, les personnes présentant une déficience intellectuelle sont sous représentées par rapport au niveau départemental avec une différence de 17 points.

PATHOLOGIES LES PLUS RENCONTREES

Déficience intellectuelle; 25%

maladie d'Alzheimer; 16%

maladies psychiatriques;

22%

Autre; 17%

Troubles du comportement; 1%

syndrome de Korsakoff; 19%

172

Les prestations servies aux personnes accueillies

- L’allocation d’accueil familial 74% des personnes accueillies bénéficient de l’AAF. Le territoire se situe dans la moyenne départementale.

- L’allocation personnalisée d’autonomie 67% des personnes âgées perçoivent l’APA, légèrement en dessous du niveau départemental (-1 point), malgré la part importante des personnes âgées de plus de 80 ans.

- Les autres prestations Seules 4% des personnes accueillies perçoivent l’ACTP, en dessous du niveau départemental.

� Les soins en accueil familial 69% des personnes accueillies bénéficient de soins, majoritairement des soins infirmiers ou de kinésithérapie et essentiellement concernant les personnes âgées.

� Les activités extérieures 54% des personnes accueillies n’ont aucune activité à l’extérieur du domicile de l’accueillant familial. Parmi celles ayant des activités, il s’agit soit de travail en ESAT, soit d’activités d’accueil de jour.

� L’hébergement choisi suite à une rupture de contrat La majorité des personnes ayant rompu le contrat d’accueil est orientée vers un établissement.

� Le turn over Au cours de l’année 2012, 193 personnes ont été accueillies en famille d’accueil, représentant :

- 21 entrées et 22 sorties pour les personnes handicapées, - 33 entrées et 33 sorties pour les personnes âgées.

Le turn-over des personnes âgées continue de ralentir en 2012. A contrario, celui des personnes handicapées augmente très nettement.

173

7/ L’AIDE AUX AIDANTS 7.1 La plateforme de répit Le territoire est aussi couvert par une Plateforme de Répit ouverte depuis 2013. Le projet en a été pensé : -5 Clics, 2 Réseaux de santé : Repér’âge, Méotis, des associations (France Alzheimer…), 1 Maia , 3 gestionnaires de cas , 1 numéro unique : plateforme gériatrique de territoire en lien avec la plateforme de répit, une permanence de la coordinatrice de la plateforme d’accompagnement, de nombreux services d’aide à la personne et Service de soins infirmiers à domicile, 2 équipes mobiles de gériatrie (EMIOG, EMGIE), 3 ESA qui couvrent tout le territoire…

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174

7.2 Formations des aidants organisées dans le cadre du GCS de gériatrie Présentation d’un programme commun par le GCS sur l’ensemble du territoire pour 2012, 2013 et 2014 :

• 4 programmes de formation (2 sessions par an) • 4 sites de consultations mémoire: CH Denain, CH du Quesnoy, CH Saint-Amand, CH Valenciennes • 5 CLICS répartis sur 4 lieux correspondant aux villes des CH • Un trinôme responsable pour chaque site:

• Un médecin gériatre référent (consultant mémoire) • Un professionnel de santé de gériatrie: coordonnateur du programme • Un référent de Clic : co-coordonnateur du programme

• Déroulement commun du programme: 8 sessions + 1 accueil +1 bilan • Outils d’évaluation commun • une fiche navette commune: demande de formation d’aide à l’aidant • plan de communication commun

Formation du trinôme à la formation PPE (programme psycho éducatif de Mme Jocelyne de Rotrou de 1 j) de la fondation nationale de gérontologie. Bilan des formations : 15 actions de formation à destination des aidants naturels de malades Alzheimer ont été mises en œuvre en 2012 et 2013. 6 autres seront organisées courant 2014. Ces actions sont organisées conjointement par les Centres hospitaliers et les CLIC du territoire et réparties sur l’ensemble du territoire. Elle prévoit de proposer à chaque aidant une formation d’une durée totale de 14 heures pour des groupes de 8 à 15 aidants par session. Le bilan des actions mises en œuvre en 2012 fait état de la participation de 10 aidants en moyenne par action, en majoiré des femmes (2/3). La moyenne d’âge était de 58 ans. La durée moyenne d’accompagnement d’un malade Alzheimer ou apparenté était de 2,3 ans. Le lien de parenté avec le malade était pour 54% des enfants, 26% des conjoint(e)s, 9% des beaux-enfants et 9% un autre membre de la famille. Le malade Alzheimer ou apparenté vivait pour 46% seul(e) à domicile, 20% avec leur conjoint(e), 13% en E.H.P.A.D. ou foyer logement et 4% chez un parent L’assiduité est variable en fonction de la mobilité, mais aussi de « l’état de souffrance » plus ou moins ressentit par l’aidant. La difficulté de mobilité et de prise en charge du malade sont les principales difficultés rencontrées par les aidants. La question de la poursuite des échanges entre professionnels et aidants est posée à la suite de ces sessions et à la demande des aidants.

175

176

7.3 Association Val’Alzheimer L'association Interv'Alzheimer est une association loi 1901 qui fonctionne sans aucune subvention. Elle intervient sur les secteurs de Valenciennes, Douai et Lens mais réalise plus de la moitié de son activité sur le secteur de Valenciennes car zone plus dense et implantation plus ancienne. 3 types d’activités développées pour les PA et leurs aidants : 1) Accueil de jour à domicile - depuis 2006 - Pour maladies Alzheimer ou maladies apparentés (MAMA) de stade débutant surtout. Objectifs : contribution au maintien des capacités restantes et de l'autonomie, stimulation des facultés cognitives Activités adaptés aux demandes du malade ; loisirs, thérapeutiques, resocialisation... Séances de 2 h mini, maxi 2 par semaine par personne Par AMP 21.20€/ heure + adhésion association : 30 € /an. Ils ont un agrément qualité de la Direccte Prise en compte par APA ou PCH - réduction d'impot pour emploi salarié à domicile Environ 7 000 H réalisées par an 2) Le club de l'aidant : depuis 2008 "Formation" du type de celles dispensées par France Alzheimer A la demande des CLIC ou EHPAD surtout, qui financent, pour les aidants Dispensée par le directeur, ancien directeur d'EHPAD ayant bénéficié lui meme de formations continues à la relation d'aide, d'estime de soi, de stimulation des MAMA…. Objectif : apporter méthode et savoir faire pour s'occuper d'une MAMA à domicile Durée : 2 X 3 H avec Cas pratiques 3 à 5 clubs par an 3) Le répit : depuis 2008 Pour aidants de MAMA à 60%, autres PA malades ou dépendantes 40% Répit type baluchon canadien à domicile : un professionnel remplace l'aidant durant plusieurs nycthémères. Il propose des répits de 2 à 11 jours par le même professionnel. Grâce à un agrément de volontariat service civique délivré par la Préfecture et une dérogation de la Préfecture pour passer des contrats de volontariat (de 24 mois) au delà des 48h/semaine continues maxi de la loi, à 11 jours de service continu. Ni salariés, ni bénévoles, ce sont des volontaires sans emploi, qu'il recrute parmi des retraités avec diplômes et expériences professionnels dans le domaine : 1 IDE, 2 AS, 1 AMP. Il les indemnise sur la base de la rémunération des familles d'accueil : 65€ / nycthémère, nourriture et logement fournis par la famille. Cette indemnisation n'est pas imposable. Coût pour l'usager : 99 €/ nycthémère (110€ si hors secteurs Valenciennes, Douai, Lens) + adhésion à l'association : 50 € par an - déductible de l'impôt sur le revenue. C'est le directeur de l’association qui prépare l'intervention à domicile avec la famille puis avec le volontaire. Une demi-journée de rencontre est organisée au début du répit avec lui-même, le volontaire et la famille puis à la fin. Il n’y a pas de critère sur la maladie. Il ne répond pas aux demandes en urgence. 120 journées ont été réalisées en 2013 - en majorité des durées de 11 jours - surtout pour des motifs de vacances. Cette organisation pour proposer du répit à domicile est effectivement très intéressante car permet d'éviter le turn over des professionnels auprès du malade et représente un coût beaucoup moins important. Il y aurait cependant quelques observations à faire sur la préparation et le déroulement du "baluchon" avec le malade et le volontaire.

177

7.3 D’autres actions connues des acteurs du territoire Pour les séniors à domicile (bistrot mémoire , café des aidants… , programmes de formation aux aidants de Malades Alzheimer et des offres de répits : halte répit, baluchonnage, vacances , accueil de jour, accueil temporaire, sorties …) et pour les seniors en Ehpad (Café des familles dans certains Ehpad, programme de formation aux aidants , présence d’un psychologue dans certains Ehpad)

� actions de la MSA Mise en place de l’action « Soutien aux aidants familiaux sur leur territoire de vie » sur les cantons de St Amand avec l’ensemble des partenaires ( CLIC, Conseil Général, associations en lien avec les personnes âgées, ..) en 2011 Grille d’entretien auprès des personnes âgées ( aidants familiaux ) pour connaître leurs attentes et besoins ( participation de l’ensemble des partenaires) Restitution de l’étude auprès des partenaires et usagers en janvier 2012 à Lecelles Plan d’actions autour de 3 domaines d’intervention : - Ecoute, soutien et prévention santé - Formation des aidants - Permettre l’accès au répit En 2012 : 8 sorties culturelles d’une demi - journée ont été mises en place permettant aux aidants familiaux de rompre leur isolement, d’échanger sur leurs réalités quotidiennes, d’exprimer des demandes et besoins d’information Pour une dizaine d’aidants familiaux Une formation pour les personnes aidantes de personnes ayant la maladie d’Alzheimer ou maladies apparentées a été mise en place du 24/9 au 22/10/2012 (avec le CLIC et partenaires) : Intervention d’un travailleur social MSA En 2013 : Groupe d’une douzaine d’aidants familiaux (accompagnés parfois la personne aidée) - 5 Sorties culturelles d’une demi journée ( Musée de la douane fluviale de Mortagne du Nord, historial Amandinois, Site Minier Wallers Arenberg, Musée de la Tour Abbatiale, Art et Textile ) - 5 demi journées autour d’activités manuelles et/ou autour de la mémoire ( scrapbooking, exercices autour de la mémoire, jeux anciens, jardinet fleurs..) - 1 sortie balade en forêt - Participation à l’élaboration et au forum « les retraités ont du talent » en avril 2013 Suite à ce forum, mise en place d’une session :

- PAC Eureka à Rosult d’avril à novembre 2013( 15 séances) - d’un ABV (Atelier du Bien Vieillir- action inter-régimes ASPAS ( 7 séances) en mai - juin 2013, animé par un travailleur social MSA - Ateliers Seniors au Volant en janvier- février 2014, animé par un travailleur social MSA

Participation d’un travailleur social MSA en tant qu’intervenante lors de la formation mise en place par le GCS, Hôpital de le Quesnoy et le CLIC sur la sensibilisation à la prévention des chutes, sur les aides financières dans le cadre du maintien à domicile et le répit des aidants familiaux.

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7.4 Analyse synthétique du comité technique territorial Points forts :

• 382 aidants identifiés/1973 suivis en 2012 (4CLIC+GC) • 87 % des 323 patients suivis en 2012 ont un aidant (Reper’Age) • 1 PA/2 vit avec 1 aidant : 73%=conjoint, 19%=enfant, 7%=autres (Etude 2007-2012 Clic St Amand) • des actions en faveur des aidants depuis plusieurs années sur le territoire pour les séniors à domicile et pour les seniors en EHPAD • un panel de professionnels très complémentaires :5Clic, 2 réseaux de santé, 1Maia,3GC,1 plate forme de répit, 2 Equipes mobiles de Gériatrie, Associations, 3

Equipes Spéc. Alzheimer à Domicile, SAD, SSIAD Points faibles

• estimation réelle incomplète du nombre d’aidants sur le territoire et de leurs situations. • 50 % des aidants ont + de 60 ans. • 50 % sont encore actifs. • plateforme de répit très récente. • solutions d’aide : coût important et reste à charge, peu de promotion et communication. • peu de solutions pour les aidants de malades autres qu’Alzheimer. • épuisement des aidants: 46% perçus fragiles et épuisés (Reper’Age) • manque de reconnaissance de l’aidant au sein de la société, de la famille. • souvent l’aidant est une femme, elle-même senior et fragilisée par son âge avancé

Pistes d’actions :

• communication à destination de l’entourage des malades. • congés d’absence « Parent malade » (= congés enfant malade) pour l’aidant en activité. • promouvoir les associations ou réseaux de santé autres que ceux en lien avec la maladie d’Alzheimer. • impliquer l’ensemble des professionnels dans l’identification des aidants et de leurs besoins:

- Evaluations régulières des prestations des SAP pour échanger avec l’aidant - Consultations gériatriques de l’aidant âgé (à partir de 70 ans) prises en charge par la CPAM afin de les repérer, de dépister leurs fragilités et de prévenir leur épuisement.

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Dispositif d’appui territorial (DAT) : les fonctions du DAT

1. Information et orientation vers les ressources sanitaires, médico-sociales et sociales du territoire, grâce à : Un annuaire ou ROR des ressources sanitaires, social es et médico-socials du territoire réservé aux professionnels de santé : c’est le gérontoguide du territoire, élaboré par la MAIA. Il a été finanlisé en février 2014. Les coordonnées des médecins traitants ne seront pas sur la version papier mais disponibles sur l’extranet. Les disponibilités des acteurs ou des structures y sont indiquées : Pour les EHPAD se sont actuellement les CLIC puis à terme dans l'extranet des professionnels et via trajectoire. Les disponibilités mensuelles du territoire recensées la 1ère semaine du mois par les CLIC de Valenciennes Est et Ouest et diffusées aux professionnels sanitaires, sociaux et médico-sociaux par mail - puis actualisation à partir de l'extranet MAIA. Pour les SSR : Disponibilité recensées par la plateforme gériatrique avec trajectoire. L’actualisation de l’outil est faite par la pilote MAIA et les CLIC. > Une fiche actualisation des données sera adressée annuellement aux établissements pour la remise à jour. Les professionnels pourront mettre à jour en temps réél les données concernant leur établissement.> les CLIC de Valenciennes Ouest et Est sont référents dans la mise à jour des données "autonomie fonctionnelle" et "EHPAD"

Un guichet intégré réservé aux PA en perte d'autonomie et à leurs aidants : > Habitudes du territoire : Centre social (pour Valenciennes) - recours au CCAS - bon repérage des CLIC par les professionnels, repérage des CLIC par les usagers bon et en amélioration > une articulation entre les dispositifs de coordination travaillée et effective mais en ajustement constant lié au repositionnement des missions de chacun > Fiche d'orientation partagée des personnes âgées - département du Nord + guide d'entretien de repérage des alertes (validé par la TT) : Expérimentation départementale de février à juin 2014 avec réajustement en table stratégique juin 2014 Un numéro unique ouvert sur des plages horaires étendues y compris le week-end : > accès aux soins : numéro unique la plateforme gériatrique du CH de Valenciennes hors week-end (accueil plateforme des aidants, consultations gériatriques, mémoire, spécialisées, oncogériatrique et psychogériatrique, orientation des situations complexes vers le SSR) > accès médico-social : CLIC pas de permanence WE > accueil des CCAS "organisés" le samedi pour les communes importantes La présence d'accueillants formés : Outils favorisant le repérage des alertes, formalisant les orientations, recensant les ressources sont créés et validés. Projet MAIA 2014 - Validé en Table Tactique le 25 octobre 2013.

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2. recensement, sous réserve de l'accord des PA, des noms et coordonnées des acteurs des CCP des PA Existence d’une Fiche liaison domicile => Etablissement de santé. Expérimentation en cours de janvier à juin 2014 En cours d'expérimentation, une fiche de liaison ville-hôpital recensant les professionnels travaillant auprès de la personne vivant à domicile facilitant les démarches des professionnels hospitaliers. 3. l'activation des aides sociales - structuration d'un réseau de coordinateurs d'appui sociaux > positionnement clair des caisses de retraite GIR 5-6 > Protocole actuel EMS / CLIC > Protocole départemental en cours EMS APA - CLIC - Gestion de cas > Action de sensibilisation auprès des professionnels du territoire sur les missions et les articulations CLIC / Réseau /GC > présentation des aides sociales des caisses de retraite auprès des AS des établissements de santé marge de progression : > difficultés d'enclenchement des ARDH lorsque les AS des établissements de santé sont absents > difficultés dans la sollicitation des aides : aides initiées avant le réseau de coordination d'appui > Positionnement nationaux des aides sociales (âge 75 ans variable et pré-critère ciblage de la fragilité) 4. aiguillage, à la demande des acteurs de la CCP : Vers l'offre d'éducation thérapeutique personnalisé (sur les 4 facteurs de risque) : inexistante en 2014 Vers les prestations médicales et paramédicales complémentaires conformes aux recommandations de la HAS : inexistant en 2014 Gestion des PPS : inexistante 5. activation de l'expertise gériatrique en s'appuyant sur des coordinateurs sanitaires : > Protocole entre le réseau gériatrique et la gestion de cas pour le recours à l'expertise gériatrique à domicile visant à constituer un binôme médecin coordinateur / gestionnaire de cas afin d'éviter les redondances d'évaluation. > Convention entre les EHPAD et GCS pour recours à l'EMGIE > Expérimentation TélEpahd / TéléAVC > Développement des consultations "gériatriques" spécialisées Optimiser le recours à la filière gériatrique Plateforme gériatrique (consultation mémoire / régulation des demandes de SSR réalisée à partir de Trajectoire) / Programmation des HDJ, hospitalisation programmée, admission.. Par le réseau et les équipes mobiles

� D'ici fin mars 2014 - Extranet Banque de données des bonnes pratiques de l'HAS et des protocoles déclinés sur le territoire consultable sur l'extranet, gérontoguide 6. activation de l'expertise psychiatrique et soins palliatifs Pas d’expertise psychiatrique > Réseau de soins palliatifs avec une couverture géographique différente du territoire MAIA > en cours réflexion sur l'optimisation de l'organisation de la prise en charge de la personne âgée "psycho-gériatrique"

181

7. mise en contact des professionnels de santé en charge de la personne avec les coordinateurs sociaux pour préparer la sortie d'hôpital et le cas échéant en liaison avec Les dispositifs mis en place par les organismes de Sécurité Sociale : existance ARDH - ASIR - PAP - Heures Mutuelles - PSP - APA classique - APA d'urgence par les services sociaux des établissements, la coordination d'appui sociale / moyens humains SSIAD, professionnels libéraux. > démarrage du déploiement du DIREVP sur le territoire pour les ressortissant CARSAT, MSA et ANGDM (ressortisssants sur territoire son couvert) 8. La mise en place d'une messagerie sécurisée commune : absente > Utilisation de APIcript par un certain nombre de libéraux En complément du DLU, des fiches de liaison EHPAD => urgences / EHPAD => consultant mémoire variable en fonction des professionnels émetteurs et récepteurs en EHPAD : les établissements sont équipés de postes informatiques et de messageries (pas toujours sécurisées pour les EHPAD), l'ensemble des professionnels EHPAD ne disposent pas de comptes dédiés (souvent directeur, médecin co/ plus rarement IDE Co-soignants) Expérimentation de télEhpad pour 8 EHPAD Etablissement de santé : compte nominatif pour les AS, médecin, cadre de santé.. En fonction des services et des établissements poste informatique portable, connection CPS 9. axes de formation nécessaires sur le territoire Les dispositifs de coordination proposent des temps de formation (Diabète / repérage des risques de chutes / Evaluation gériatrique standardisée" à destination des IDE SSR et EHPAD ...), temps d'information : soirées thématiques des Réseaux, rencontres des CLIC (présentation des nouveaux dispositifs, aides financières, articulation CLIC, réseau repér'âge, gestion de cas ...). Ces temps sont organisés à l'initiative de chaque dispositif. Le groupe institutionnel "chute" du CHV propose et forme les professionnels du CHV au risque de chute de la personne âgée (chambre truquée) le GCS des EHPAD autonomes proposera à court terme un programme de formation pour les EHPAD autonomes piste amélioration = centraliser l'offre pour proposer et valoriser l'existance d'une politique commune de territoire

Systèmes d’information des structures et professionnels du territoire : cartographie des SI

En cours par le GCS MATISS (GCS @sante de l’ARS)

182

3. Analyse des consommations de soins et des flux des

patients âgés

Consommations de soins en ambulatoire

Attente des données CNAMTS/ATIH

183

Consommations de soins en milieu hospitalier

1/Données régionales 2010 ( étude des données PMSI 2010 55 – DSEE ARS- 2012) En 2010, la région a produit 535 999 séjours (dont 0 jour) pour les populations de 20 ans et plus pour 307 804 patients : Ceci équivaut 1,7 séjour par patient de 20 ans et plus (1,86 > 75 ans) avec 1,9 séjours en médecine (1,97 > 75 ans) et 1,5 séjour en chirurgie (1,64 > 75 ans) Les séjours de médecine sont prédominants quelque soit l’âge : Il y a eu 333 954 séjours de médecine, ce qui représente 62,3% des séjours > 20 ans pour 171 340 patients (55,6% des patients > 20 ans)

Les personnes âgées de 75 ans et plus représentent 81 785 patients, soit 26,6% des patients hospitalisés en MC >20 ans (307 804 patients). Par ailleurs, ce sont 28,3% des PA >75 ans (288 514 PA) de la région qui ont été hospitalisées au moins une fois en 2010 en médecine ou chirurgie. Le taux de recours à l’hôpital dans la région en médecine et chirurgie est de 2,9% chez les 20-74 ans contre 13,32% pour les 75 ans et plus. La répartition des durées moyennes de séjour (DMS) selon l’âge à partir de 75 ans et par département (en consommation) retrouve le constat national, à savoir :

- les DMS régionales sont inférieures aux nationales - les personnes âgées du Pas de Calais ont des DMS plus basses que la région et le Nord. - Les constats sont les mêmes avec les médianes de séjour

Ces données ne sont pas en relation avec le taux de recours des personnes âgées à l’hôpital selon les départements

Tableau : taux de recours (%) à l’hospitalisation par tranche d’âge en médecine et chirurgie (PMSI 2010) Tranches

d’âge Nord Pas de Calais Région

chirurgie Médecine chirurgie Médecine chirurgie Médecine 20 – 74 ans 2,8 2,9 2,9 3,1 2,81 3

> 74 ans 8,7 17,8 8,6 18,3 8,69 17,96 Les taux de recours sont par contre différents selon les zones. Deux zones de proximité affichent des taux de recours des personnes âgées en médecine et chirurgie inférieurs à la moyenne régionale : le Calaisis et Lille. 4 Zones de proximité ont des taux de recours en médecine et chirurgie supérieurs à la moyenne régionale : le versant nord est, le boulonnais, le valenciennois et l’audomarois.

55 Etude réalisée avec le DIM du CHRU de Lille et un groupe de gériatres en 2012 en collaboration avec les services de l’ARS - DSEE

184

En médecine, les taux de recours sont plus importants dans l’Avesnois , le Montreuillois, le Lensois, le Valenciennois et l’Audomarois (entre 19 et 20,2%) et inférieurs à la moyenne régionale et à 17% dans le Calaisis (15,7%), 16,3% à Lille, 16,7% dans le Dunkerquois.

Taux de recours (durée séjour >0) PMSI 2010

territoire patient Moins de 75 ans 75 ans et plus NB séjours Nb

patients distincts

pop 2008 Tx de recours

NB séjours Nb patients distincts

pop 2008 Tx de recours

chirurgie CAMBRESIS 6 849 4 558 145 312 3,14% 2 114 1 258 13 520 9,31% SAMBRE AVESNOIS 8 703 6 007 216 368 2,78% 2 683 1 506 18 289 8,23% VALENCIENNOIS 14 080 9 495 321 009 2,96% 4 068 2 427 27 193 8,93% Total HAINAUT - CAMBRESIS 29 632 20 060 682 689 2,94% 8 865 5 191 59 001 8,80%

REGION 151 934 104 620 3 723 171 2,81% 42 733 25 949 298 494 8,69% médecine CAMBRESIS 9 271 4 338 145 312 2,99% 4 624 2 313 13 520 17,11% SAMBRE AVESNOIS 12 794 6 726 216 368 3,11% 7 662 3 690 18 289 20,18% VALENCIENNOIS 21 662 10 496 321 009 3,27% 10 397 5 226 27 193 19,22% Total HAINAUT - CAMBRESIS 43 727 21 560 682 689 3,16% 22 683 11 229 59 001 19,03% REGION 218 622 111 693 3 723 171 3,00% 106 247 53 598 298 494 17,96% médecine/chirurgie REGION 370 556 216 313 7 446 342 2,90% 148 980 79 547 596 988 13,32%

En chirurgie, ils sont plus importants dans 5 zones : l’arrageois, l’audomarois, le Cambrésis et le dunkerquois. Il sont inférieurs à 8,5% dans 5 zones : Béthunois, Calaisis, Sambre Avesnois, Lille et Flandre intérieure.

185

activité de production par zone de proximité en médecine (PMSI 2010) hors 0 jours

zones de proximité DMS nombre de séjours

nombre de patients

nombre de journées

ARTOIS - TERNOIS 6,12 13385 6670 81926

BÉTHUNE - BRUAY 5,97 15235 7370 90992

DOUAISIS 5,67 14971 7778 84859

LENS - HÉNIN 5,39 43102 20816 232258

AUTRES 5,35 5680 3146 30364

CAMBRESIS 6,23 11308 5870 70437

SAMBRE - AVESNOIS 6,78 16463 8587 111583

VALENCIENNOIS 5,79 34040 17375 197187

BERCK - MONTREUIL 6,73 10088 6058 67907

BOULONNAIS 5,64 17513 8319 98816

CALAISIS 6,66 7608 4278 50637

DUNKERQUE 6,12 15888 8695 97173

SAINT-OMER 5,79 9806 4299 56809

FLANDRE - LYS 6,70 3212 1410 21515

LILLE 5,33 84995 45659 453010

ROUBAIX - TOURCOING 6,71 30660 15010 205775

REGION 5,8 333954 171340 1951248

186

ASO - PMSI 2010

territoire 75 ans et plus

75-79a 80-84a 85-89a 90-94a 95-99a >=100a

Nb séjours

journées DMS Nb séjours

journées DMS Nb séjours

journées DMS Nb séjours

journées DMS Nb séjours

journées DMS Nb séjours

journées DMS

Chirurgie CAMBRESIS 1 353 6551 4,84 1 087 5610 5,16 590 3446 5,84 115 613 5,33 38 272 7,16 1 12 12,00

SAMBRE AVESNOIS 1 878 9328 4,97 1 396 7337 5,26 772 4749 6,15 174 1382 7,94 44 276 6,27 9 80 8,89

VALENCIENNOIS 2 604 13193 5,07 2 000 10400 5,20 1 087 6308 5,80 231 1483 6,42 69 607 8,80 9 50 5,56

total hainaut 5 835 29072 4,98 4 483 23347 5,21 2 449 14503 5,92 520 3478 6,69 151 1155 7,65 19 142 7,47

Médecine CAMBRESIS 2 195 11293 5,14 1 940 12596 6,49 1 317 9461 7,18 346 2557 7,39 110 935 8,50 7 43 6,14

SAMBRE AVESNOIS 3 358 18285 5,45 3 105 20428 6,58 2 307 18968 8,22 616 5463 8,87 166 1398 8,42 25 208 8,32

VALENCIENNOIS 4 649 25437 5,47 4 005 26298 6,57 2 885 21858 7,58 660 5156 7,81 259 1930 7,45 22 119 5,41

total hainaut 10 202 55015 5,39 9 050 59322 6,55 6 509 50287 7,73 1 622 13176 8,12 535 4263 7,97 54 370 6,85

Total MC région 77 618 387178 4,99 64 564 383607 5,94 43 333 303092 6,99 11 099 82947 7,47 3 615 27402 7,58 349 2217 6,35

ASO - PMSI 2010

territoire Total Nb séjours 75 ans et plus

journées DMS 75 ans et plus

Total général Nb séjours

journées DMS général

Chirurgie CAMBRESIS 3 184 16504 5,18 14 691 53346 3,63 SAMBRE

AVESNOIS 4 273 23152 5,42 18 957 72183 3,81

VALENCIENNOIS 6 000 32041 5,34 28 509 111081 3,90 total hainaut 13 457 71697 5,33 62 157 236610 3,81

Médecine CAMBRESIS 5 915 36885 6,24 23 233 83193 3,58 SAMBRE

AVESNOIS 9 577 64750 6,76 31 768 128453 4,04

VALENCIENNOIS 12 480 80798 6,47 48 723 188074 3,86 total hainaut 27 972 182433 6,52 103 724 399720 3,85

Total MC région 200 578 1186443 5,92 866 780 3056121 3,53

187

Données de la médecine En 2010, ont été produits 333 954 séjours de médecine pour des plus de 20 ans (62,3% des séjours de médecine et chirurgie des plus de 20 ans) pour 171 340 patients (55,6%). 27,6% des séjours de médecine sont des séjours des 75 ans et plus. La durée de séjour augmente progressivement avec l’âge Les courbes des DMS et médianes de séjours en médecine (production) augmentent progressivement avec l’âge et tout particulièrement à partir de 65 ans. Des différences de durées de séjour entre zones de proximité A toutes les différentes tranches d’âge, les médianes ont des différences de 3 jours selon les zones de proximité. Le Lensois a globalement des durées plus basses alors que la Flandre intérieure ou le Dunkerquois ont des durées plus longues, en production. Mais les différences ne portent pas forcément sur les mêmes territoires lorsque l’on regarde la consommation : si le Lensois reste le territoire avec les durées les plus basses, il n’en est pas de même pour le Dunkerquois. Les différences entre ZP en consommation augmentent avec l’âge passant de 1 jours entre 70-74 ans à 3 jours au-delà de 90 ans.

données en médecine - PMSI 2010

avesnois DMS production

médiane production

DMS consommation

médiane consommation

valenciennes DMS production

médiane production

DMS consommation

médiane consommation

20-24a 2,47 1 2,98 2 20-24a 3,62 2 3,47 2

25-29a 2,71 1 3,06 2 25-29a 3,67 2 3,70 2

30-34a 2,51 1 3,19 2 30-34a 3,70 2 3,82 2

35-39a 2,98 1 3,21 2 35-39a 3,83 2 3,85 2

40-44a 3,74 2 3,75 2 40-44a 3,60 2 3,75 2

45-49a 4,34 2 4,13 2 45-49a 4,29 2 4,38 2

50-54a 5,19 3 4,99 2 50-54a 4,69 2 4,75 2

55-59a 5,36 3 5,18 3 55-59a 5,00 3 5,11 3

60-64a 5,80 3 5,48 3 60-64a 5,34 3 5,54 3

65-69a 6,37 4 5,79 3 65-69a 5,63 3 5,74 3

70-74a 7,01 4,5 6,73 4 70-74a 6,49 4 6,51 4

75-79a 7,89 6 7,38 5 75-79a 6,92 5 6,99 5

80-84a 8,82 7 8,26 6 80-84a 7,65 6 7,80 6

85-89a 9,75 8 9,50 8 85-89a 8,62 7 8,64 7

90-94a 10,34 8 10,04 7 90-94a 8,26 7 8,52 7

95 ans et plus 9,54 7,5 9,34 6 95 ans et plus 7,80 6 8,20 7

188

Modes d’entrée et sortie de médecine - Passages aux urgences : des séjours avec DMS toujours plus élevées Les séjours avec passages aux urgences représentent 30% des séjours de la population de 20 ans et plus. Chez les 75 ans et plus, ils représentent 44,1% des séjours de médecine et chirurgie, mais en médecine ce sont 51,2% des séjours. La durée moyenne de séjour des séjours en hospitalisation publique avec ou sans passage aux urgences est plus élevée à partir de 75 ans. La DMS est toujours plus élevée, quelque soit l’âge, s’il y a eu passages aux urgences, mais d’autant plus chez les plus de 75 ans et plus en chirurgie qu’en médecine.

Tableau : Durées moyennes de séjour en secteur public et PSPH avec ou sans passages aux urgences (PMSI 2010) Activité des secteurs publics et ESPIC

médecine chirurgie 20-74 ans >74 ans 20-74 ans >74 ans

Sans passages aux urgences

4,83 7,65 5,83 8,22

Avec passages aux urgences

5,35 8,66 7,20 10,60

La courbe de DMS en fonction des tranches d’âge à partir de 75 ans montre :

- une DMS élevée quelque soit la tranche d’âge si passage aux urgences - alors qu’elle augmente progressivement avec l’âge sur les séjours sans passage aux urgences. -

-

DMS avec et sans passage aux urgences en secteur public

(PMSI MCO 2010)

DMS medecine

avec urgences

DMS médecine

sans urgences

189

REGION - PMSI 2010

(ASO_V11c)

trage2 Trage sans passage aux urgences avec passage aux urgences Nb séjours Nb patients DMS Nb séjours Nb patients DMS

chirurgie Moins de 75 ans 20-24a 5 803 4 606 3,29 2 296 1 838 3,95 25-29a 6 569 5 057 3,30 2 043 1 542 4,01 30-34a 7 119 5 307 3,47 1 678 1 251 4,70 35-39a 9 240 6 869 3,75 1 864 1 365 4,93 40-44a 10 641 7 763 3,98 1 874 1 351 5,29 45-49a 12 793 9 043 4,51 2 262 1 534 6,62 50-54a 15 054 10 306 4,87 2 401 1 644 7,45 55-59a 16 981 11 246 5,53 2 666 1 727 8,31 60-64a 17 869 11 645 5,88 2 500 1 585 9,47 65-69a 12 048 7 638 6,38 1 728 1 067 10,14 70-74a 14 321 8 914 6,64 2 458 1 514 10,91 Total Moins de 75 ans 128 438 88 394 5,02 23 770 16 418 7,04 75 ans et plus 75-79a 14 303 8 702 7,05 3 276 1 997 10,38 80-84a 10 285 6 109 7,16 3 547 2 209 10,99 85-89a 5 478 3 183 7,31 3 153 2 030 10,68 90-94a 1 097 659 7,49 1 005 661 10,06 95-99a 305 181 7,57 365 262 9,23 >=100a 26 17 6,96 60 42 7,65 Total 75 ans et plus 31 494 18 851 7,15 11 406 7 201 10,58

190

REGION - PMSI

2010 (ASO_V11c)

trage2 Trage sans passa ge aux urgences avec passage aux urgences Nb séjours Nb patients DMS Nb séjours Nb patients DMS

médecine Moins de 75 ans 20-24a 3 745 2 231 3,61 4 939 3 436 2,69 25-29a 4 193 2 397 3,68 4 972 3 341 2,81 30-34a 4 909 2 718 3,97 5 084 3 244 3,02 35-39a 6 909 3 825 4,20 6 468 3 895 3,17 40-44a 8 742 4 529 4,24 7 454 4 307 3,62 45-49a 12 422 6 079 4,39 8 796 4 878 4,41 50-54a 16 704 7 849 4,43 9 942 5 408 5,23 55-59a 19 918 9 106 4,46 10 899 5 746 6,13 60-64a 20 713 9 330 4,63 10 605 5 543 6,89 65-69a 14 422 6 342 4,77 7 784 3 919 7,32 70-74a 18 105 8 024 5,34 11 449 5 830 8,07 Total Moins de 75 ans 130 782 62 430 4,54 88 392 49 547 5,32 75 ans et plus 75-79a 19 914 8 789 6,04 15 757 8 177 8,44 80-84a 17 020 7 808 7,13 17 385 9 428 8,67 85-89a 11 190 5 251 8,57 15 124 8 616 8,88 90-94a 2 868 1 390 9,22 4 526 2 667 8,54 95-99a 874 472 9,64 1 630 1 014 8,21 >=100a 67 39 7,64 150 99 7,16 Total 75 ans et plus 51 933 23 749 7,18 54 572 30 001 8,63

191

Modes de sortie des plus de 75 ans : Les séjours avec décès représentent 3% des séjours (6,1% >75 ans). 3,5% de séjours sont avec transferts SSR (6,7% >75 ans) 84,7% de séjours ont lieu avec retour au domicile (73,5% > 75 ans)

population >75 ans

médecine chirurgie total MC

sorties - PMSI 2010

séjours part séjours médecine

patients part des patients

médecine

séjours part séjours

chir

patients part patients

chir

séjours part séjours

MC

patients part patients

MC hor s DC 100158 92,5% 49788 90,7% 42857 97,4% 26079 97,0% 143015 93,9% 75867 92,8%

DC 8105 7,5% 5117 9,3% 1154 2,6% 801 3,0% 9259 6,1% 5918 7,2% SSR 4896 4,5% 2366 4,3% 5372 12,2% 3448 12,8% 10268 6,7% 5814 7,1%

domicile 80943 74,8% 40748 74,2% 30984 70,4% 18822 70,0% 111927 73,5% 59570 72,8% autres 14319 13,2% 6674 12,2% 6501 14,8% 3809 14,2% 20820 13,7% 10483 12,8% total 108263 100,0% 54905 100,0% 44011 100,0% 26880 100,0% 152274 100,0% 81785 100,0%

- séjours avec décès : peu d’influence sur l’ensembl e des durées de séjours Le nombre de séjours avec décès représente 6,1% des séjours de médecine et chirurgie. Le calcul des DMS et médianes de séjour avec et sans les séjours avec décès ne montre pas de différence significative par zone de proximité. - séjours avec sortie SSR : des séjours plus longs q uelque soit l’âge et des différences selon les ZP La majorité des transferts vers les SSR en médecine concernent des personnes de plus de 75 ans (plus de 60%), par contre ce rapport est inversé en chirurgie ou environ 55% des séjours avec transferts concernent des 20-74 ans.

192

séjours de médecine

PMSI 2010

production séjours avec sortie SSR consommation séjours avec sortie SSR

DMS médiane DMS médiane

avesnois valenciennes avesnois valenciennois avesnois valenciennes avesnois valenciennes

20-24a 2,00 2,00 2 2

25-29a 56,00 3,50 56 3,5 34,00 3,50 34 3,5

30-34a 8,67 5,50 10 5,5 9,00 4,33 10 2

35-39a 8,00 12,50 8 7 8,00 12,18 8 9

40-44a 9,88 5,75 5,5 6,5 9,20 14,67 6,5 12

45-49a 11,53 14,25 4 14,5 11,26 14,14 5 12,5

50-54a 13,43 18,24 7 13 16,88 10,95 10,5 7

55-59a 8,35 15,74 3 11,5 9,29 18,92 4 9

60-64a 13,22 11,12 9 9 13,08 11,50 10 10

65-69a 12,79 10,35 11,5 10 12,97 9,59 10,5 8

70-74a 9,87 12,46 8 9 10,81 13,41 9 9

75-79a 8,41 12,51 7 12 8,94 13,21 8 12

80-84a 9,45 12,61 6 11 9,64 12,85 7 11

85-89a 9,71 12,87 6 11 9,72 12,03 7,5 10

90-94a 7,38 11,00 3 9 7,40 11,03 4 8,5

95 ans et plus

5,44 13,43 2 12 7,75 12,71 3 12

193

Tableau : activité en médecine et chirurgie en consommation pour les plus de 75 ans avec sorties SSR (PMSI 2010) Activité en MC avec transferts SSR pour des

>75 ans

médecine chirurgie nombre % >75 ans par

rapport au nombre total de transferts SSR

adultes

nombre % >75 ans par rapport au

nombre total de transferts SSR

adultes Séjours 4 813 62,5 5 215 46,6 Patients 2 322 65,4 3 336 45,6

Journées 62 015 60,9 69 294 46,7

DMS 12,88 13,29 Globalement la DMS en médecine ou chirurgie est plus élevée lorsque l’hospitalisation est suivie d’un SSR. Les médianes de séjour sont quasi identiques selon l’âge lorsque le séjour de médecine ou de chirurgie est suivi de SSR. La différence entre médianes selon l’âge est plus importante chez les 20-74 ans et surtout en médecine. Il semble donc, qu’hormis cas particuliers, les patients âgés n’attendent pas plus longtemps une place en SSR que les autres adultes. Etant donné le faible taux de transfert global en SSR (3,5% des séjours adultes), cela pourrait s’expliquer par l’existence de pathologies chroniques plus lourdes voire intriquées chez les moins de 75 ans, dont les prises en charge nécessitent des hospitalisations plus longues comme pour bon nombre de personnes âgées.

Tableau : comparaison par tranche d’âge des DMS et médianes de séjours en médecine et chirurgie et avec transfert en SSR (PMSI 2010) Tranches

d’âge activité médecine chirurgie

DMS médiane DMS médiane 20-74 ans Globale MC 4,85 2 5,33 3

MC avec transfert SSR

13,94 11 13,27 9

> 74 ans Globale MC 7,92 6 8,06 6

MC avec transfert SSR

12,88 11 13,29 11

Les DMS des séjours avec sortie SSR sont toujours plus élevées que les autres, quelque soit la tranche d’âge.

194

Données de la chirurgie En 2010, 535 999 séjours ont été produits pour les population des > 20ans, pour 307 804 patients. 17,6% des séjours concernaient des PA de 75 ans et plus.

PMSI 2010 chirurgie production chirurgie consommation

médiane de durée de séjour

DMS médiane de durée de séjour

DMS

avesnois valenciennois Avesnois Valenciennes Avesnois Valenciennes Avesnois Valenciennes

20-24a 3 3 3,17 3,68 3 3 3,88 3,70

25-29a 2 3 3,16 3,52 3 3 3,57 3,74

30-34a 3 3 3,50 3,95 3 3 3,69 4,15

35-39a 3 3 3,86 4,10 3 3 3,96 4,22

40-44a 3 3 3,87 4,60 3 3 4,38 4,60

45-49a 3 4 4,41 5,01 3 4 5,08 5,26

50-54a 4 4 5,19 5,60 4 4 5,67 5,60

55-59a 4 5 5,95 6,45 4 4 6,30 6,29

60-64a 5 5 6,57 6,93 5 5 6,36 6,76

65-69a 5 6 6,71 7,30 5 5 6,86 6,93

70-74a 6 6 7,46 8,11 6 6 7,91 7,24

75-79a 7 7 8,64 8,48 6 6 8,37 7,84

80-84a 7 7 8,94 8,60 7 6 8,68 7,61

85-89a 8 7 9,31 8,96 7 6 8,84 8,18

90-94a 8 7 9,92 8,73 8 7 9,87 8,33

95 ans et plus

7 9 7,93 9,24 7 9 7,57 9,52

195

PMSI 2010 production en chirurgie hors séjous avec décès consommation en chirurgie hors séjours avec décès

DMS médiane DMS médiane

Avesnois Valenciennes Avesnois Valenciennes avesnois valenciennes Avesnois Valenciennes

20-24a 3,17 3,66 3 3 3,88 3,68 3 3

25-29a 3,16 3,52 2 3 3,57 3,74 3 3

30-34a 3,22 3,95 3 3 3,47 4,13 3 3

35-39a 3,86 4,09 3 3 3,96 4,21 3 3

40-44a 3,81 4,55 3 3 4,33 4,53 3 3

45-49a 4,41 4,93 3 4 5,08 5,11 3 4

50-54a 5,19 5,57 4 4 5,64 5,55 4 4

55-59a 5,84 6,40 4 5 6,14 6,20 4 4

60-64a 6,55 6,82 5 5 6,28 6,57 5 5

65-69a 6,64 7,17 5 6 6,77 6,87 5 5

70-74a 7,41 7,74 6 6 7,63 7,01 6 6

75-79a 8,53 8,29 7 7 8,21 7,69 6 6

80-84a 8,88 8,40 7 7 8,65 7,43 7 6

85-89a 9,28 8,78 8 7 8,77 8,07 7 6

90-94a 10,09 8,77 8 8 10,04 8,39 8 7

95 ans et plus

8,41 8,83 8 8 7,95 9,14 8 8

Les séjours longs : surtout en médecine Les séjours longs ont été calculés sur la base de deux fois l’écart type des séjours les plus longs. Ils sont au nombre de 18214 soit 3,9% des séjours des plus de 20 ans. 61% des séjours longs des plus de 20 ans se font en chirurgie. Par âge : 12 049 des séjours des 20 à 74 ans : -3,7% de tous les séjours des 20 à 74 ans

196

-46,2% des séjours des 20-74 ans en chir 6 165 des séjours des PA > 75 ans : -4,5% de tous les séjours des PA -71% des séjours longs des PA en médecine 7 groupes de pathologie concernés quelque soit l’âge mais surtout des séjours pour traumatisme ou cardiologie chez les personnes âgées. Les comorbidités - application de l’index de comorbidité de Charlson 56. 56 L’indice de Charlson est l’un des scores de co-morbidité utilisés dans de nombreuses études cliniques en gériatrie. Sa validation est fondée sur sa prédiction du risque de mortalité, et a été étudiée dans plusieurs domaines cliniques comme l’oncologie ou la néphrologie. Une adaptation à la personne âgée a été secondairement établie en intégrant une variable selon l’âge.

197

La courbe MCO des comorbidités de Charlson suit globalement celle de la DMS ou de la médiane. Cependant on peut noter qu’il existe des différences entre territoires qui démarrent essentiellement vers 60 ans.

L’application de l’index de Charlson sur les séjours de chirurgie montre des différences entre séjours de moins de 24h et hospitalisation complète. En séjours de moins de 24h, les comorbidités sont moins importantes (moins de 1) : est-ce du à un défaut de codage pour ces séjours où la comorbidité influe moins sur le financement que l’acte réalisé ? cependant il existe plus de disparités entre territoires entre 55 et 75 ans. Sur les hospitalisations complètes de chirurgie, la courbe suit globalement celle de la DMS ou de la médiane. médecine, l’application de l’index de Charlson aux différents types de séjours amène au même constat qu’en chirurgie mais avec des différences selon les territoires en séjours de moins de 24h plus étalées selon l’âge (entre 45 et 80 ans).

198

199

Le chainage des hospitalisations Après une première hospitalisation, le risque d’être réadmis dans l’année augmente avec le temps et l’âge. 18,1% de la population des 20 ans et plus a été au moins hospitalisée une fois en 2010 dans la région : 15,9% des 20 à 74 ans et 36,8% des 75 ans et plus. Plus on s’éloigne de la première hospitalisation, plus il y a de ré hospitalisations. A J2, 2,9% des plus de 75 ans sont réadmis au moins une fois (contre 0,7% des 20-74 ans). A J7 ce sont 4,5% qui sont réadmis, 8,2% à J30, 10,7% à J60 et 12,1% à J90.

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

40%

20-24 ans

25-29 ans

30-34 ans

35-39 ans

40-44 ans

45-49 ans

50-54 ans

55-59 ans

60-64 ans

65-69 ans

70-74 ans

75-79 ans

80-84 ans

85-89 ans

90-94 ans

95-99 ans

Taux/Hosp.

à J02 à J07 à J30 à J60 à J90

200

La part de la population réadmise sur l’année augmente avec l’âge et le temps

La DMS d’une seconde hospitalisation est toujours plus élevée que la première Si la DMS d’une seconde hospitalisation est toujours plus élevée que la première, l’écart entre ces deux DMS est plus important aux âges élevés (à partir de 75 ans). Cependant cet écart est plus important avec les ré hospitalisations les plus rapides, à J2 et J7. La cause pourrait-elle en être la sortie trop rapide de personnes âgées fragiles et mal stabilisées.

0%

2%

4%

6%

8%

10%

12%

14%

16%

18%

20-24 ans

25-29 ans

30-34 ans

35-39 ans

40-44 ans

45-49 ans

50-54 ans

55-59 ans

60-64 ans

65-69 ans

70-74 ans

75-79 ans

80-84 ans

85-89 ans

90-94 ans

95-99 ans

Taux / Pop.

à J02 à J07 à J30 à J60 à J90

201

0

2

4

6

8

10

12

20-24 ans

25-29 ans

30-34 ans

35-39 ans

40-44 ans

45-49 ans

50-54 ans

55-59 ans

60-64 ans

65-69 ans

70-74 ans

75-79 ans

80-84 ans

85-89 ans

90-94 ans

95-99 ans

J02 - DMS

Hosp. Ré-hosp

0

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

20-24

ans

25-29

ans

30-34

ans

35-39

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40-44

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45-49

ans

50-54

ans

55-59

ans

60-64

ans

65-69

ans

70-74

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75-79

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80-84

ans

85-89

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90-94

ans

95-99

ans

J07 - DMS

Hosp. Ré-hosp

0

1

2

3

4

5

6

7

8

9

20-24

ans

25-29

ans

30-34

ans

35-39

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40-44

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50-54

ans

55-59

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60-64

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70-74

ans

75-79

ans

80-84

ans

85-89

ans

90-94

ans

95-99

ans

J30 - DMS

Hosp. Ré-hosp

0

1

2

3

4

5

6

7

8

9

20-24

ans

25-29

ans

30-34

ans

35-39

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40-44

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50-54

ans

55-59

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60-64

ans

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75-79

ans

80-84

ans

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ans

90-94

ans

95-99

ans

J60 - DMS

Hosp. Ré-hosp

202

0

1

2

3

4

5

6

7

8

9

20-24 ans

25-29 ans

30-34 ans

35-39 ans

40-44 ans

45-49 ans

50-54 ans

55-59 ans

60-64 ans

65-69 ans

70-74 ans

75-79 ans

80-84 ans

85-89 ans

90-94 ans

95-99 ans

J90 - DMS

Hosp. Ré-hosp

203

Réadmissions et territoires : il existe des différences entre territoires, plus marquées au niveau de la ZP Si les taux de ré hospitalisations sont plus importants sur le Hainaut Cambrésis, les taux rapportés à la population le sont aussi. La métropole a le taux de ré hospitalisations le plus bas en fonction de l’âge jusqu’à 80 ans

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

20-24 ans

25-29 ans

30-34 ans

35-39 ans

40-44 ans

45-49 ans

50-54 ans

55-59 ans

60-64 ans

65-69 ans

70-74 ans

75-79 ans

80-84 ans

85-89 ans

90-94 ans

95-99 ans

Taux/Hosp.

ARTOIS - DOUAISIS HAINAUT - CAMBRESIS LITTORAL METROPOLE - FLANDRE INTERIEURE

204

Parmi les zones de proximité : la Sambre Avesnois a les taux de ré hospitalisations les plus importants aux âges élevés . Les écarts entre zones de proximité sont plus marqués aux âges élevés, à partir de 75 ans. L’hospitalisation des personnes âgées étant une prise en charge de proximité, cet élément nécessite d’être analysé au regard de l’offre d’amont et d’aval pour les personnes âgées.

0%

2%

4%

6%

8%

10%

12%

14%

20-24 ans

25-29 ans

30-34 ans

35-39 ans

40-44 ans

45-49 ans

50-54 ans

55-59 ans

60-64 ans

65-69 ans

70-74 ans

75-79 ans

80-84 ans

85-89 ans

90-94 ans

95-99 ans

Taux/Pop.

ARTOIS - DOUAISIS HAINAUT - CAMBRESIS LITTORAL METROPOLE - FLANDRE INTERIEURE

205

2/ Données de l’ATIH : Activité non programmée

75 à 84 ans 75 ans ou plus 85 ans ou plus

Nb de RSA non

programmés

Nb de RSA total

% RSA non programmés

Nb de RSA non

programmés

Nb de RSA total

% RSA non programmés

Nb de RSA non

programmés

Nb de RSA total

% RSA non programmés

2010 PAERPA 5 419 12 198 44,4% 8 656 17 779 48,7% 3 237 5 581 58,0%

2010 région 44 136 101 619 43,4% 72 251 149 574 48,3% 28 115 47 955 58,6%

2010 France 656 284 1 692 424 38,8% 1 159 552 2 613 221 44,4% 503 268 920 797 54,7%

2011 PAERPA 5 320 12 039 44,2% 8 674 17 864 48,6% 3 354 5 825 57,6%

2011 région 44 869 100 823 44,5% 75 573 151 282 50,0% 30 704 50 459 60,8%

2011 France 680 985 1 681 127 40,5% 1 232 375 2 643 884 46,6% 551 390 962 757 57,3%

2012 PAERPA 5 568 12 117 46,0% 9 374 18 489 50,7% 3 806 6 372 59,7%

2012 région 46 944 101 503 46,2% 81 589 156 049 52,3% 34 645 54 546 63,5%

2012 France 709 849 1 687 701 42,1% 1 322 143 2 719 949 48,6% 612 294 1 032 248 59,3%

Réhospitalisations

75 à 84 ans 75 ans ou plus 85 ans ou plus

Nb de

réhospit. Nb de RSA

total % de

réhospit. Nb de

réhospit. Nb de RSA

total % de

réhospit. Nb de

réhospit. Nb de RSA

total % de

réhospit.

PAERPA 2010 1 880 11 433 16,4% 2 767 16 632 16,6% 887 5 199 17,1%

Région 2010 16 244 95 051 17,1% 23 414 138 929 16,9% 7 170 43 878 16,3%

France 2010 276 479 1 562 894 17,7% 411 447 2 393 924 17,2% 134 968 831 030 16,2%

PAERPA 2011 1 867 11 457 16,3% 2 820 16 847 16,7% 953 5 390 17,7%

Région 2011 16 034 94 634 16,9% 23 623 140 855 16,8% 7 589 46 221 16,4%

France 2011 275 580 1 554 435 17,7% 418 227 2 423 237 17,3% 142 647 868 802 16,4%

PAERPA 2012 1 910 11 476 16,6% 2 920 17 433 16,7% 1 010 5 957 17,0%

Région 2012 16 032 95 042 16,9% 24 127 144 982 16,6% 8 095 49 940 16,2%

France 2012 278 218 1 561 478 17,8% 433 055 2 494 302 17,4% 154 837 932 824 16,6%

206

Nb moyen de journées/population cible

2010 2011 2012

MCO 65 à 74 ans 75 à 84 ans 75 ans ou

plus 85 ans ou

plus 65 à 74 ans 75 à 84 ans

75 ans ou plus

85 ans ou plus

65 à 74 ans 75 à 84 ans 75 ans ou

plus 85 ans ou

plus

PAERPA 2 359,0 4 076,1 4 888,5 7 917,4 2 406,1 3 871,4 4 644,1 7 253,2 2 553,3 4 008,8 4 864,6 7 573,9

Nord-Pas-de-Calais

2 187,0 3 795,5 4 490,0 6 845,8 2 224,2 3 695,6 4 388,3 6 574,2 2 286,0 3 717,6 4 452,9 6 616,8

France entière

2 062,5 3 736,0 4 467,0 6 523,8 2 055,8 3 621,6 4 347,4 6 273,2 2 076,5 3 585,6 4 356,5 6 295,1

Nb moyen de journées/population cible

2010 2011 2012

HAD 65 à 74 ans 75 à 84 ans 75 ans ou plus

85 ans ou plus 65 à 74 ans 75 à 84 ans 75 ans ou

plus 85 ans ou

plus 65 à 74 ans 75 à 84 ans 75 ans ou plus

85 ans ou plus

PAERPA 83,9 176,1 190,7 245,3 116,1 118,1 133,6 185,7 110,0 144,9 161,3 213,2

Nord-Pas-de-Calais 200,3 349,3 404,6 592,3 210,4 325,2 371,9 519,2 213,8 383,6 435,2 587,1

France entière 132,7 226,4 257,4 344,7 141,9 242,6 271,3 347,5 154,1 251,0 289,1 384,8

Nb moyen de journées/population cible

2010 2011 2012

SSR 65 à 74 ans 75 à 84 ans 75 ans ou plus

85 ans ou plus 65 à 74 ans 75 à 84 ans 75 ans ou

plus 85 ans ou

plus 65 à 74 ans 75 à 84 ans 75 ans ou plus

85 ans ou plus

PAERPA 936,5 2 638,9 3 446,9 6 459,5 968,3 2 585,5 3 404,1 6 168,0 929,3 2 738,7 3 736,6 6 896,0

Nord-Pas-de-Calais 837,2 2 163,2 2 807,1 4 991,5 857,8 2 182,7 2 871,3 5 044,5 891,0 2 178,8 2 941,9 5 187,5

France entière 946,7 2 377,8 3 097,9 5 124,1 969,3 2 362,7 3 109,4 5 090,6 983,0 2 362,3 3 153,9 5 144,8

207

Nb moyen de journées/population cible

2010 2011 2012

PSY 65 à 74 ans 75 à 84 ans 75 ans ou plus

85 ans ou plus 65 à 74 ans 75 à 84 ans 75 ans ou

plus 85 ans ou

plus 65 à 74 ans 75 à 84 ans 75 ans ou plus

85 ans ou plus

PAERPA 108,6 50,4 41,2 6,9 153,4 52,8 42,3 7,1 171,0 34,1 29,5 15,1

Nord-Pas-de-Calais 205,9 110,7 103,9 80,9 213,8 119,7 109,4 76,8 241,2 146,7 129,4 78,6

France entière 271,7 218,9 205,5 167,9 285,1 226,6 209,0 162,2 301,8 233,3 213,1 162,6

Durée moyenne de séjours (séjours complets)

2010 2011 2012

MCO 65 à 74 ans 75 à 84 ans 75 ans ou plus

85 ans ou plus 65 à 74 ans 75 à 84 ans 75 ans ou

plus 85 ans ou

plus 65 à 74 ans 75 à 84 ans 75 ans ou plus

85 ans ou plus

PAERPA 7,5 8,7 9,0 9,9 7,3 8,2 8,6 9,5 7,6 8,4 8,8 9,5

Nord-Pas-de-Calais 7,4 8,6 9,0 9,7 7,3 8,5 8,8 9,5 7,3 8,4 8,8 9,5

France entière 7,6 8,9 9,4 10,2 7,4 8,8 9,2 10,0 7,4 8,7 9,2 9,9

Durée moyenne de séjours (séjours complets)

2010 2011 2012

HAD 65 à 74 ans 75 à 84 ans 75 ans ou plus

85 ans ou plus 65 à 74 ans 75 à 84 ans 75 ans ou

plus 85 ans ou

plus 65 à 74 ans 75 à 84 ans 75 ans ou plus

85 ans ou plus

PAERPA 23,5 28,0 23,7 17,3 22,8 20,9 19,3 16,4 20,3 23,9 23,5 22,6

Nord-Pas-de-Calais 24,8 31,9 31,3 29,9 28,3 29,4 30,1 31,6 26,5 29,4 28,8 27,6

France entière 22,6 26,4 27,4 29,4 22,2 26,4 27,3 29,2 22,7 26,2 27,2 29,0

208

Durée moyenne de séjours (séjours complets)

2010 2011 2012

SSR 65 à 74 ans 75 à 84 ans 75 ans ou plus

85 ans ou plus 65 à 74 ans 75 à 84 ans 75 ans ou

plus 85 ans ou

plus 65 à 74 ans 75 à 84 ans 75 ans ou plus

85 ans ou plus

PAERPA 17,2 26,3 27,5 29,6 27,2 29,1 29,4 30,0 25,3 30,7 31,4 32,2

Nord-Pas-de-Calais 25,9 29,5 30,2 31,4 27,5 30,2 30,9 32,0 27,9 30,1 31,0 32,2

France entière 29,1 30,8 31,5 32,4 29,4 31,1 31,9 32,8 29,7 31,4 32,1 33,0

Durée moyenne de séjours (séjours complets)

2010 2011 2012

PSY 65 à 74 ans 75 à 84 ans 75 ans ou plus

85 ans ou plus 65 à 74 ans 75 à 84 ans 75 ans ou

plus 85 ans ou

plus 65 à 74 ans 75 à 84 ans 75 ans ou plus

85 ans ou plus

PAERPA 23,3 21,9 22,1 26,0 29,5 23,6 23,8 28,0 23,5 21,2 20,5 15,8

Nord-Pas-de-Calais 23,8 22,3 22,4 23,0 23,6 24,6 24,5 23,6 22,6 24,5 23,9 21,1

France entière 28,1 28,3 28,3 28,4 28,2 28,6 28,4 27,4 28,1 28,3 27,8 26,1

Taux de recours à l'hôpital par zone PAERPA - CHAMP MCO 2010

65 à 74 ans 75 à 84 ans 75 ans ou plus 85 ans ou plus

Nb total de RSA *

Population année N-2

Taux de recours à l'hôpital

Nb total de RSA *

Population année N-2

Taux de recours à l'hôpital

Nb total de RSA *

Population année N-2

Taux de recours à l'hôpital

Nb total de RSA *

Population année N-2

Taux de recours à l'hôpital

PAERPA 2010 13 544 29 539 458,5 16 109 25 898 622,0 22 711 32 844 691,5 6 602 6 946 950,4

Région 2010 131 896 281 232 469,0 142 632 230 541 618,7 201 269 298 501 674,3 58 637 67 961 862,8

France 2010 2 239 693 5 106 469 438,6 2 376 640 4 034 323 589,1 3 481 992 5 468 110 636,8 1 105 352 1 433 787 770,9

* Exclus GHM en erreur, prestations inter établissement et séances

209

Taux de recours à l'hôpital par zone PAERPA - CHAMP MCO 2011

65 à 74 ans 75 à 84 ans 75 ans ou plus 85 ans ou plus

Nb total de RSA *

Population année N-2

Taux de recours à l'hôpital

Nb total de RSA *

Population année N-2

Taux de recours à l'hôpital

Nb total de

RSA *

Population année N-2

Taux de recours à l'hôpital

Nb total de

RSA *

Population année

N-2

Taux de recours

à l'hôpital

PAERPA 2011 14 127 28 687 492,5 16 258 25 652 633,8 23 252 33 249 699,3 6 994 7 597 920,6

Région 2011 134 574 275 804 487,9 143 015 231 073 618,9 204

984 304 294 673,6 61 969 73 220 846,3

France 2011 2 298 284 5 099 332 450,7 2 386 172 4 064 881 587,0 3 547

117 5 597 025 633,8 1 160

945 1 532 143 757,7 * Exclus GHM en erreur, prestations inter établissement et séances

Taux de recours à l'hôpital par zone PAERPA - CHAMP MCO 2012

65 à 74 ans 75 à 84 ans 75 ans ou plus 85 ans ou plus

Nb total de RSA *

Population année N-2

Taux de recours à l'hôpital

Nb total de RSA *

Population année N-2

Taux de recours à l'hôpital

Nb total de RSA *

Population année N-2

Taux de recours à l'hôpital

Nb total de RSA *

Population année N-2

Taux de recours à l'hôpital

PAERPA 2012 14 949 28 835 518,4 16 702 25 417 657,1 24 463 33 445 731,4 7 761 8 028 966,7

Région 2012 141 077 275 888 511,4 144 594 230 267 627,9 211 748 308 508 686,4 67 154 78 241 858,3

France 2012 2 399 949 5 150 102 466,0 2 417 898 4 085 852 591,8 3 661 384 5 710 370 641,2 1 243 486 1 624 518 765,4

* Exclus GHM en erreur, prestations inter établissement et séances

210

Taux de recours à l'hôpital par zone PAERPA - CHAMP HAD 2010

HAD 65 à 74 ans 75 à 84 ans 75 ans ou plus 85 ans ou plus

Nb total de journées *

Population année N-2

Taux de recours à l'hôpital

Nb total de journées *

Population année N-2

Taux de recours à l'hôpital

Nb total de journées *

Population année N-2

Taux de recours à l'hôpital

Nb total de journées *

Population année N-2

Taux de recours à l'hôpital

PAERPA 2010 2 478 29 539 83,9 4 561 25 898 176,1 6 265 32 844 190,7 1 704 6 946 245,3

Région 2010 56 331 281 232 200,3 80 530 230 541 349,3 120 781 298 501 404,6 40 251 67 961 592,3

France 2010 677 711 5 106 469 132,7 913 240 4 034 323 226,4 1 407 424 5 468 110 257,4 494 184 1 433 787 344,7

* Exclus GHT en erreur Taux de recours à l'hôpital par zone PAERPA - CHAMP HAD 2011

65 à 74 ans 75 à 84 ans 75 ans ou plus 85 ans ou plus

Nb total de journées *

Population année N-2

Taux de recours à l'hôpital

Nb total de journées *

Population année N-2

Taux de recours à l'hôpital

Nb total de journées *

Population année N-2

Taux de recours à l'hôpital

Nb total de journées *

Population année N-2

Taux de recours à l'hôpital

PAERPA 2011 3 330 28 687 116,1 3 030 25 652 118,1 4 441 33 249 133,6 1 411 7 597 185,7

Région 2011 58 036 275 804 210,4 75 137 231 073 325,2 113 156 304 294 371,9 38 019 73 220 519,2

France 2011 723 562 5 099 332 141,9 985 966 4 064 881 242,6 1 518 325 5 597 025 271,3 532 359 1 532 143 347,5

* Exclus GHT en erreur Taux de recours à l'hôpital par zone PAERPA - CHAMP HAD 2012

65 à 74 ans 75 à 84 ans 75 ans ou plus 85 ans ou plus

Nb total de

journées *

Population année N-2

Taux de recours à l'hôpital

Nb total de

journées *

Population année N-2

Taux de recours à l'hôpital

Nb total de

journées *

Population année N-2

Taux de recours à l'hôpital

Nb total de

journées *

Population année N-2

Taux de recours à l'hôpital

PAERPA 2012 3 173 28 835 110,0 3 683 25 417 144,9 5 395 33 445 161,3 1 712 8 028 213,2

Région 2012 58 983 275 888 213,8 88 334 230 267 383,6 134 269 308 508 435,2 45 935 78 241 587,1

France 2012 793 872 5 150 102 154,1 1 025 525 4 085 852 251,0 1 650 595 5 710 370 289,1 625 070 1 624 518 384,8

* Exclus GHT en erreur

211

Taux de recours à l'hôpital par zone PAERPA - CHAMP SSR 2010

65 à 74 ans 75 à 84 ans 75 ans ou plus 85 ans ou plus

Nb total de journées *

Population année N-2

Taux de recours à l'hôpital

Nb total de journées *

Population année N-2

Taux de recours à l'hôpital

Nb total de journées *

Population année N-2

Taux de recours à l'hôpital

Nb total de journées *

Population année N-2

Taux de recours à l'hôpital

PAERPA 2010 30 538 29 539 1 033,8 69 319 25 898 2 676,6 114 335 32 844 3 481,1 45 016 6 946 6 480,6

Région 2010 256 824 281 232 913,2 508 696 230 541 2 206,5 848 767 298 501 2 843,4 340 071 67 961 5 003,9

France 2010 5 189 595 5 106 469 1 016,3 9 820 608 4 034 323 2 434,3 17 218 950 5 468 110 3 149,0 7 398 342 1 433 787 5 160,0

* Quel que soit le type d'hospitalisation

Taux de recours à l'hôpital par zone PAERPA - CHAMP SSR 2011

65 à 74 ans 75 à 84 ans 75 ans ou plus 85 ans ou plus

Nb total de journées *

Population année N-2

Taux de recours à l'hôpital

Nb total de journées *

Population année N-2

Taux de recours à l'hôpital

Nb total de journées *

Population année N-2

Taux de recours à l'hôpital

Nb total de journées *

Population année N-2

Taux de recours à l'hôpital

PAERPA 2011 31 031 28 687 1 081,7 67 988 25 652 2 650,4 114 969 33 249 3 457,8 46 981 7 597 6 184,1

Région 2011 261 161 275 804 946,9 516 182 231 073 2 233,8 886 275 304 294 2 912,6 370 093 73 220 5 054,5

France 2011 5 322 306 5 099 332 1 043,7 9 847 603 4 064 881 2 422,6 17 703 389 5 597 025 3 163,0 7 855 786 1 532 143 5 127,3

* Quel que soit le type d'hospitalisation

Taux de recours à l'hôpital par zone PAERPA - CHAMP SSR 2012

65 à 74 ans 75 à 84 ans 75 ans ou plus 85 ans ou plus

Nb total de

journées *

Population année N-2

Taux de recours à l'hôpital

Nb total de

journées *

Population année N-2

Taux de recours à l'hôpital

Nb total de

journées *

Population année N-2

Taux de recours à l'hôpital

Nb total de

journées *

Population année N-2

Taux de recours à l'hôpital

PAERPA 2012 33 931 28 835 1 176,7 72 167 25 417 2 839,3 127 937 33 445 3 825,3 55 770 8 028 6 946,6

Région 2012 279 164 275 888 1 011,9 514 420 230 267 2 234,0 921 673 308 508 2 987,5 407 253 78 241 5 205,1

France 2012 5 489 023 5 150 102 1 065,8 9 914 471 4 085 852 2 426,5 18 336

952 5 710 370 3 211,2 8 422 481 1 624 518 5 184,6

* Quel que soit le type d'hospitalisation

212

Taux de recours à l'hôpital par zone PAERPA - CHAMP PSY 2010

65 à 74 ans 75 à 84 ans 75 ans ou plus 85 ans ou plus

Nb total de journées *

Population année N-2

Taux de recours à l'hôpital

Nb total de journées *

Population année N-2

Taux de recours à l'hôpital

Nb total de journées *

Population année N-2

Taux de recours à l'hôpital

Nb total de journées *

Population année N-2

Taux de recours à l'hôpital

PAERPA 2010 3 979 29 539 134,7 1 404 25 898 54,2 1 452 32 844 44,2 48 6 946 6,9

Région 2010 69 334 281 232 246,5 28 775 230 541 124,8 34 722 298 501 116,3 5 947 67 961 87,5

France 2010 1 782 732 5 106 469 349,1 1 049 828 4 034 323 260,2 1 323 145 5 468 110 242,0 273 317 1 433 787 190,6

* Hors RPSA avec forme d'activité à vide ou inconnue et hors RPSA avec Indicateur de séquence en Sortie d'essai

Taux de recours à l'hôpital par zone PAERPA - CHAMP PSY 2011

65 à 74 ans 75 à 84 ans 75 ans ou plus 85 ans ou plus

Nb total de

journées *

Population année N-2

Taux de recours à l'hôpital

Nb total de

journées *

Population année N-2

Taux de recours à l'hôpital

Nb total de

journées *

Population année N-2

Taux de recours à l'hôpital

Nb total de

journées *

Population année N-2

Taux de recours à l'hôpital

PAERPA 2011 5 639 28 687 196,6 1 413 25 652 55,1 1 467 33 249 44,1 54 7 597 7,1

Région 2011 72 324 275 804 262,2 32 475 231 073 140,5 38 528 304 294 126,6 6 053 73 220 82,7

France 2011 1 873 664 5 099 332 367,4 1 094 553 4 064 881 269,3 1 378 236 5 597 025 246,2 283 683 1 532 143 185,2

* Hors RPSA avec forme d'activité à vide ou inconnue et hors RPSA avec Indicateur de séquence en Sortie d'essai

Taux de recours à l'hôpital par zone PAERPA - CHAMP PSY 2012

65 à 74 ans 75 à 84 ans 75 ans ou plus 85 ans ou plus

Nb total de journées *

Population année N-2

Taux de recours à l'hôpital

Nb total de journées *

Population année N-2

Taux de recours à l'hôpital

Nb total de journées *

Population année N-2

Taux de recours à l'hôpital

Nb total de journées *

Population année N-2

Taux de recours à l'hôpital

PAERPA 2012 7 224 28 835 250,5 1 041 25 417 41,0 1 162 33 445 34,7 121 8 028 15,1

Région 2012 84 889 275 888 307,7 39 930 230 267 173,4 47 628 308 508 154,4 7 698 78 241 98,4

France 2012 2 062 396 5 150 102 400,5 1 151 146 4 085 852 281,7 1 462 967 5 710 370 256,2 311 822 1 624 518 191,9

* Hors RPSA avec forme d'activité à vide ou inconnue et hors RPSA avec Indicateur de séquence en Sortie d'essai

213

Consommations de médicaments

Nous avons mené une étude observationnelle en utilisant les ordonnances facturées en pharmacie de ville entre le 1er janvier 2012 et le 31 mars 2012 dans la région Nord-Pas-de-Calais57. Le nombre de personnes de plus de 75 ans vivant dans le Nord-Pas-de-Calais était estimé en 2010 à 303,577 personnes pour une population totale de 4,035,269 habitants (INSEE). Les données étaient issues du Système Informationnel de l'Assurance Maladie du Nord-Pas-de-Calais et concernent les ordonnances des patients affiliés au régime général de la sécurité Sociale. Ce système d’assurance de santé (health insurance) couvre 65.9% des personnes de plus de 75 ans dans la région Nord-Pas-de-Calais. Les données exploitées ne concernent pas les personness vivant en EHPAD avec pharmacie à usage interne et les personnes assurées à un autre régime. Au total, 209,411 personnes âgées de plus de 75 ans étaient éligibles pour l'étude. Les personnes qui n’ont pas eu de prescription remboursée durant l’étude (n=255 ; 0.1%) ou qui n’ont pas eu de prescription comprenant au moins 1 principe actif per os ou injectable (n=1,177 ; 0.6%) ont été exclues de l'étude. L'analyse a donc porté sur les prescriptions facturées durant 3 mois à 207,979 personnes âgées de plus de 75 ans. Toutes les ordonnances délivrées et facturées en pharmacie de ville ont été extraites sur la période étudiée. L'ensemble des données étaient anonymisé. Les caractéristiques des ordonnances comprenaient un identifiant du patient (numéro anonyme), les médicaments prescrits, le médecin prescripteur (numéro anonyme), le pharmacien ayant délivré l'ordonnance (numéro anonyme), la date de prescription et la date de délivrance. Les caractéristiques des patients comprenaient l'âge, le sexe et le lieu de vie (domicile ou EHPAD). Entre le 1er janvier et le 31 mars 2012, 207,979 personnes âgées de plus de 75 ans ont eu au moins une ordonnance remboursée contenant un principe actif per os ou injectable, soit 99.3 % des personnes éligibles et 65.6% des personnes du même âge vivant dans la région étudiée. La majorité des patients vivaient à domicile.

La polymédication est liée au nombre d’ordonnances plus qu’au nombre de lignes par ordonnance

Il existait une différence importante entre le nombre de principes actifs par ordonnance et le nombre total de principes actifs reçus par patient. Ce résultat est présenté en Figure 1. Le nombre de principes actifs par ordonnance était souvent relativement faible, avec 57.4% (n=491,455) ordonnances en comprenant seulement un à quatre. En regard, seuls 18.2% (n=37,911) des patients ont eu moins de cinq principes actifs prescrits. Le nombre médian de principes actifs distincts par patient était de huit (moyenne ± DS : 8.3 ± 4.2) et 35.1% (n=73,071) patients en ont reçu plus de 10 sur les trois mois de l'étude. Cette différence s’expliquait par le fait que les patients ont eu un nombre moyen de 4.1 (DS : 2.0) ordonnances sur les 3 mois de l'étude (range : 1 to 29). Il existait une corrélation positive forte entre le nombre d'ordonnances rédigées et le nombre de principes actifs prescrits durant l’étude (cor=0.61 ; p<0.0001).

57 Prescriptions chez les plus de 75 ans dans la région Nord Pas de Calais – Dr Beuscart, Pr Puisieux, CHRU de Lille en collaboration avec les services de l’ARS – DSEE (Dr Dupont, D Verloop).

214

Prescriptions médicales inappropriées

La prescription d'au moins une PIM a été identifiée chez 32.6% (n=67,863) patients. Les classes médicamenteuses et les principes actifs retrouvés dans plus de 3.0% des PIM sont présentés dans le tableau 2 pour les patients vivant à domicile et en EHPAD. Les quatre classes médicamenteuses les plus impliquées dans la population totale étaient les vasodilatateurs cérébraux (29.8%), les médicaments à effet anticholinergique (24.2%), les benzodiazépines à longue demi-vie (22.0%) et les antihypertenseurs centraux (19.4%). Ces classes médicamenteuses se répartissaient différemment selon que les patients vivaient à domicile ou en EHPAD. Les vasodilatateurs cérébraux étaient retrouvés dans 30.7% des PIM chez les patients vivant à domicile contre 15.5% des PIM chez les patients vivant en EHPAD. A l’inverse, les médicaments anticholinergiques étaient retrouvés dans presque une PIM sur deux (45.3%) chez les patients vivant en EHPAD contre 23.0% des PIM chez les patients vivant à domicile. Au total, 64 principes actifs différents étaient impliqués dans les PIM (la liste complète est disponible en supplementary data ; eTable 1). Cependant, quatre principes actifs étaient très souvent retrouvés dans les PIM: Ginko Biloba (19.3%), Hydoxyzine (15,9%), Rilmelidine (14.7%), et Bromazepam (14.7%). Ces quatre principes actifs étaient ainsi impliqués chez presque deux tiers (64.4%, n=46,668) des cas avec PIM.

Effet anticholinergique des ordonnances

Presqu’un patient vivant en ville sur dix (n=18,747 ; 9.4%) et un patient vivant en EHPAD sur quatre (n=2,231 ; 24.0%) ont eu une ordonnance ayant un score ADS supérieur ou égal à trois. Parmi ces 20,978 patients, 15,4% (n=3,235) n’étaient pas détectés comme ayant eu une PIM selon la liste de Laroche. Les principes actifs présents dans plus de 3.0% des ordonnances à score ADS élevé chez les patients vivant à domicile et en EHPAD sont présentés en tableau 3. Parmi les principes actifs ayant des effets anticholinergiques élevés (niveau ADS = 3), l’Hydroxizine était le plus souvent impliqué et retrouvé dans une ordonnance sur deux (n=10,792 ; 51 .4%) et L’oxybutinine dans plus d’une ordonnance sur dix (n=2,465 ; 11.8%). Au total, ce sont 59 principes actifs à effet anticholinergique qui étaient impliqués dans les ordonnances à score ADS élevé. Parmi les principes actifs ayant des effets anticholinergiques faibles (niveau ADS = 1), le furosémide et le tramadol étaient les principes actifs les plus souvent retrouvés. La liste complète est proposée en supplementary data. Notre étude a montré qu’en moyenne, les personnes âgées de plus de 75 ans se sont vues prescrire en trois mois plus de 8 principes actifs différents. Cette polymédication est due au nombre d’ordonnances plus qu’au nombre de lignes par ordonnance. En effet, plus de 50% d’entre elles ont reçu quatre ordonnances ou plus en trois mois. Un nombre élevé d’ordonnances était associé à un nombre élevé de principes actifs distincts reçus en trois mois. Les données de l’étude ne nous permettaient pas de préciser si les modifications correspondaient à l’introduction de nouveaux principes actifs au long cours, à des changements de principes actifs ou au traitement d’une affection intercurrente. Cependant, ce résultat suggère des modifications fréquentes des traitements médicamenteux chez la personne très âgée. Ces modifications peuvent être source d’une mauvaise compréhension du traitement par le patient, d’une moins bonne observance, et d’erreurs de prise médicamenteuse. Ce résultat montre également que l’analyse d’une seule ordonnance ne permet pas d’estimer correctement le risque de polymédication chez un patient âgé et souligne l’importance de la conciliation médicamenteuse chez les patients âgés. Les PIM étaient fréquentes dans notre étude, présentes chez presque un patient âgé sur trois (32,8%). Dans les études, la prévalence des PIM varie entre 11.5 et 62.5% en fonction du pays, de l’âge des patients inclus et des critères utilisés. Dans trois études réalisées en Europe en population générale chez des personnes de 65 ans ou plus, le taux de PIM a été estimé à 14.7% en Finlande (critères de Beers), 18.0% en Italie (critères de Beers), 25.5% en Allemagne (PRISCUS List). La prévalence des PIM chez les patients âgés semble donc plus importante en France que chez ses voisins européens. La prévalence de PIM retrouvée dans notre étude est cependant inférieure à celle retrouvée dans un large échantillon représentatif de la population française [9]. Ceci peut s’expliquer en partie par le fait que de nombreux vasodilateurs cérébraux ne sont

215

plus remboursés depuis l’étude de Bongue. La baisse des PIM observée dans notre étude concernait toutes les classes médicamenteuses, y compris les benzodiazépines et les médicaments anticholinergiques. L’ensemble de ces résultats suggère une efficacité des mesures de santé publique réalisées en France, permettant une évolution favorable des prescriptions chez le sujet âgé. Quatre principes actifs étaient impliqués de manière massive dans les PIM : Ginko Biloba, Hydroxizine, Bromazepam et Rilmenidine. Ce résultat contraste avec les études réalisées dans d’autres pays, où les principes actifs souvent impliqués sont plus nombreux. Ce résultat nous semble intéressant en termes de santé publique car il est envisageable de diminuer efficacement les PIM chez les patients très âgés en insistant sur l’éviction de ces principes actifs. Les études récentes concernant l’intérêt du Ginko Biloba dans les troubles cognitifs sont contradictoire. Il convient donc d’être prudent sur les recommandations concernant ce principe actif. Par contre, la prescription massive d’Hydroxizine et de Bromazepam était particulièrement inappropriée chez le sujet âgé. Enfin, la Rilmenidine peut aisément être remplacée par d’autres antihypertenseurs mieux adaptés chez le sujet âgé. Il existe peu de données sur la prévalence des prescriptions à effet anticholinergique élevé en population générale. Notre étude montre que le nombre de patients exposés à une ordonnance à effet anticholinergique élevé était important, retrouvé chez un patient sur dix sur l’ensemble de la population. Ce résultat est proche de celui retrouvé chez des patients hospitalisés ou des patients consultant pour des troubles de la mémoire. Un patient sur quatre vivants en EHPAD était exposé à au moins une ordonnance ayant un score ADS élevé. Les résidents d’EHPAD présentent plus souvent des troubles cognitifs, une dépendance ou d’autres syndromes gériatriques associés à une plus grande sensibilité aux médicaments anticholinergiques. Ce sont donc les patients les plus sensibles qui étaient exposés le plus souvent aux anticholinergiques. L’Hydroxizine était le principe actif le plus impliqué dans les ordonnances à score ADS élevé. Notre étude objectivait une prescription massive d’Hydroxizine, particulièrement inadaptée chez les sujets âgés. Cette prescription était responsable de la moitié des ordonnances à fort potentiel anticholinergique, notamment chez les sujets les plus fragiles. Ce résultat est surprenant car la prescription d’Hydroxizine était beaucoup plus faible dans d’autres études. Elle représentait par exemple 2.4% des PIM en Allemagne et 2.6% des PIM au Japon. Notre étude montre donc que l’analyse de données issues des systèmes d’assurance maladie permet d’identifier des habitudes de prescription inadaptées spécifiques à un territoire donné. L’étude qui a porté sur 65.6% des personnes de 75 ans et plus de la région Nord-Pas-de-Calais a révélé que la prescription de PMI et de médicaments à effet anticholinergique fort était très fréquente dans cette population. La prescription massive d’Hydroxizine et de Bromazepam était particulièrement inadaptée. La multiplicité des ordonnances suggérait des modifications fréquentes des traitements médicamenteux chez la personne très âgée sur une courte période, dont l’impact sur l’observance et le risque d’ADE mériterait d’être analysé dans des études complémentaires.

216

Résultats du Valenciennois-Quercitain et du Denaisis (site initiateur CCP)

Recueil des données à partir des bases informationnelles de l'Assurance maladie (SIAM) - Période de recueil : 1er trimestre 2012 - Population du Régime Général Hors Sections Locales Mutualistes

Valenciennois -Quercitain

Denaisis Valenciennois -Quercitain

Denaisis

y compris les résidents en EHPAD sans PUI

ne sont pas inclus les résidents en EHPAD sans PUI

Population d'étude

Princip es actifs - toutes voies d'administration

Effectif des consommants 22 151 2 975 21 383 2 911

Nombre d'ordonnances 101 581 13 573 97 806 13 215

Nombre de lignes de prescription 488 324 66 791 468 098 64 890

Taux des patients (/population RG hors SLM)

Principes actifs per os

Effectif des consommants 21 995 2 958 21 235 2 894

Nombre d'ordonnances 88 001 11 801 84 657 11 475

Nombre de lignes de prescription 404 212 54 456 387 085 52 900

217

Recueil des données à partir des bases informationnelles de l'Assurance maladie (SIAM) - Période de recueil : 1er trimestre 2012 - Population du Régime Général Hors Sections Locales Mutualistes

Valenciennois -Quercitain

Denaisis Valenciennois -Quercitain

Denaisis

y compris les ré sidents en EHPAD sans PUI

ne sont pas inclus les résidents en EHPAD sans PUI

Polymédication

Principes actifs - toutes voies d'administration (pa)

Nombre d'ordonnances avec au moins 10 pa 11 007 1 530 10 430 1 470

Effectif des patients ayant eu au moins 1 ordonnance d'au moins 10 pa 5 561 771 5 289 746 Nombre de lignes de pa par ordonnnance 4,81 4,92 4,79 4,91

Taux d'ordonnances avec au moins 10 pa (/nbre d'ordonnnances - toutes voies d'administration)

10,84% 11,27% 10,66% 11,12%

Taux de patients ayant eu au moins 1 ordonnance avec au moins 10 pa (/effectif des patients - toutes voies d'administration)

25,10% 25,92% 24,73% 25,63%

Principes actifs per os

Nombre d'ordonnances avec au moins 10 pa 6 409 786 6 066 763

Effectif des patients ayant eu au moins 1 ordonnance d'au moins 10 pa 3 316 420 3 144 409

Nombre de lignes de pa par ordonnnance 4,59 4,61 4,57 4,61

Taux d'ordonnances avec au moins 10 pa (/nbre d'ordonnnances - pa per os)

7,28% 6,66% 7,17% 6,65%

Taux de patients ayant eu au moins 1 ordonnance avec au moins 10 pa (/effectif des patients - pa per os)

15,08% 14,20% 14,81% 14,13%

218

Recueil des données à partir des bases informationnelles de l'Assurance maladie (SIAM) - Période de recueil : 1er trimestre 2012 - Population du Régime Général Hors Sections Locales Mutualistes

Valenciennois -Quercitain

Denaisis Valenciennois -Quercitain

Denaisis

y compris les résidents en EHPAD sans PUI

ne sont pas inclus les résidents en EHPAD sans PUI

Principe actif à p rescription inappropriée per os (pia)

Effectif des patients ayant eu au moins 1 pia 8 417 1 101 8 111 1 076

Effectif des patients ayant eu au moins 1 ordonnance avec au moins 2 pia

1 541 199 1 494 195

Effectif des patients ayant eu au moins 1 ordonnance avec au moins 3 pia

213 29 207 29

Nombre d'ordonnances avec au moins 1 pia 19 444 2 510 18 673 2 444

Nombre d'ordonnances avec au moins 2 pia 2 892 361 2 796 352

Taux des patients ayant eu au moins 1 pia (/effectif des patients - pa per os)

38,27% 37,22% 38,20% 37,18%

Taux des patients ayant eu au moins 1 ordonnance avec au moins 2 pia (/effectif des patients - pa per os)

7,01% 6,73% 7,04% 6,74%

Taux des patients ayant eu au moins 1 ordonnance avec au moins 3 pia (/effectif des patients - pa per os)

0,97% 0,98% 0,97% 1,00%

Taux d'ordonnances avec au moins 1 pia (/nbre d'ordonnnances - pa per os)

22,10% 21,27% 22,06% 21,30%

Taux d'ordonnances avec au moins 2 pia (/nbre d'ordonnnances - pa per os)

3,29% 3,06% 3,30% 3,07%

219

Recueil des données SIAM - Période de recueil : 1er trimestre 2012 - Population du Régime Général Hors Sections Locales Mutualistes

Valenciennois -Quercitain

Denaisis Valenciennois -Quercitain

Denaisis

y compris les résidents en EHPAD sans PUI sauf les résidents en EHPAD sans PUI

Prescriptions à visée cardio -vasculaire Nombre d'ordonnances avec diurétiques 25 630 3 492 24 861 3 429 Effectif des patients sous diurétiques 9 615 1 290 9 348 1 268 Nombre d'ordonnances avec antihypertenseurs 52 668 7 003 50 926 6 871 Effectif des patients sous antihypertenseurs 17 765 2 361 17 213 2 320

une prescription comportant 2 ou plus de 2 diurétiques Nombre d'ordonnances avec au moins 2 diurétiques 12 876 1 680 12 644 1 658

Nombre d'ordonnances avec au moins 3 diurétiques 823 114 815 114 Effectif des patients concernés par une ordonnance d'au moins 2 diurétiques 5 036 646 4 955 639 Effectif des patients concernés par une ordonnance d'au moins 3 diurétiques 357 49 353 49

Taux d'ordonnances avec au moins 2 diurétiques (/nbre d'ordonnances de diurétiques)

50,24% 48,11% 50,86% 48,35%

Taux d'ordonnances avec au moins 3 diurétiques (/nbre d'ordonnances de diurétiques)

3,21% 3,26% 3,28% 3,32%

Taux de patients concernés par une ordonnance d'au moins 2 diurétiques (effectif des patients sous diurétiques)

52,38% 50,08% 53,01% 50,39%

Taux de patients concernés par une ordonnance d'au moins 3 diurétiques (effectif des patients sous diurétiques)

3,71% 3,80% 3,78% 3,86%

prescription de 4 ou plus de 4 médicaments antihypertenseurs

Nombre d'ordonnances avec au moins 4 antihypertenseurs 4 736 575 4 650 572 Nombre d'ordonnances avec au moins 5 antihypertenseurs 923 112 904 109 Effectif des patients concernés par une ordonnance d'au moins 4 antihypertenseurs

1 969 237 1 934 236

Effectif des patients concernés par une ordonnance d'au moins 5 antihypertenseurs

416 45 407 44

Taux d'ordonnances avec au moins 4 antihypertenseurs (/nbre d'ordonnnaces avec antiHTA)

8,99% 8,21% 9,13% 8,32%

Taux d'ordonnances avec au moins 5 antihypertenseurs (/nbre d'ordonnnaces avec antiHTA)

1,75% 1,60% 1,78% 1,59%

Taux de patients concernés par une ordonnance d'au moins 4 antihypertenseurs (/effectif des patients sous antiHTA)

11,08% 10,04% 11,24% 10,17%

220

Taux de patients concernés par une ordonnance d'au moins 5 antihypertenseurs (/effectif des patients sous antiHTA)

2,34% 1,91% 2,36% 1,90%

Recueil des données à partir du SIAM - Période de recueil : 1er trimestre 2012 - Population du Régime Général Hors Sections Locales Mutualistes

Valenciennois-Quercitain

Denaisis Valenciennois-Quercitain

Denaisis

Prescription de psychotropes Nombre d'ordonnances avec psychotropes 29 576 3 968 27 766 3 791 Effectif des patients sous psychotropes 10 837 1 455 10 252 1 402 Taux d'ordonnances avec psychotropes (/nbre d'ordonnances - pa per os)

33,61% 33,62% 32,80% 33,04%

Taux de patients sous psychotropes (/effectif des patients - pa per os)

49,27% 49,19% 48,28% 48,45%

prescription de 2 ou plus de 2 psychotropes Nombre d'ordonnances avec au moins 2 psychotropes 8 691 1 116 7 834 1 019 Taux d'ordonnances avec au moins 2 psychotropes (/nbre d'ordonnances avec psychotropes)

29,39% 28,13% 28,21% 26,88%

prescription de 3 ou plus de 3 psychotropes Nombre d'ordonnances avec au moins 3 psychotropes 2 212 246 1 924 209

Effectif des patients concernés par une ordonnance d'au moins 3 psychotropes 1 033 125 911 110 Effectif des patients concernés par une ordonnance d'au moins 4 psychotropes 187 21 158 16 Taux d'ordonnances avec au moins 3 psychotropes (/nbre d'ordonnances avec psychotropes)

7,48% 6,20% 6,93% 5,51%

Taux de patients concernés par une ordonnance d'au moins 3 psychotropes (/efffectif des patients sous psychotropes)

9,53% 8,59% 8,89% 7,85%

Taux de patients concernés par une ordonnance d'au moins 4 psychotropes (/effectif des patients sous psychotropes)

1,73% 1,44% 1,54% 1,14%

BZD à demi-vie longue Nombre d'ordonnances avec 1 BZD à demi-vie longue 4 125 630 4 029 622 Effectif des patients sous BZD à demi-vie longue 2 029 321 1 986 316 Taux d'ordonnances avec 1 BZD à demi-vie longue (/nbre d'ordonnances - pa per os)

4,69% 5,34% 4,76% 5,42%

Taux de patients sous BZD à demi-vie longue (/effectif des patients sous pa per os)

9,22% 10,85% 9,35% 10,92%

221

Recueil des données à partir des bases informationnelles de l'Assurance maladie (SIAM) - Période de recueil : 1er trimestre 2012 - Population du Régime Général Hors Sections Locales Mutualistes

Valenciennois -Quercitain

Denaisis Valenciennois -Quercitain

Denaisis

y compris les résidents en EHPAD sans PUI sauf les résidents en EHPAD sans PUI

Médicament à effet anticholinergique Nombre d'ordonnances avec médicaments anticholinergiques 31 251 4 026 29 563 3 866 Nombre d'ordonnances avec un score anticholinergique >= 3 5 377 671 4 922 627

Nombre d'ordonnances avec un score anticholinergique > 3 2 160 264 1 968 242 Nombre d'ordonnances avec un score anticholinergique > 4 693 61 633 58 Effectif des patients sous médicaments anticholinergiques 11 771 1 536 11 217 1 490 Effectif des patients avec ordonnances avec un score anticholinergique >= 3 2 532 328 2 346 311 Effectif des patients avec ordonnances avec un score anticholinergique >3 1 082 141 995 131 Taux d'ordonnances avec médicaments anticholinergiques (/nbre d'ordonnances - pa per os)

35,51% 34,12% 34,92% 33,69%

Taux d'ordonnances avec un score anticholinergique >= 3 (/nbre d'ordonnances - pa per os)

6,11% 5,69% 5,81% 5,46%

Taux d'ordonnances avec un score anticholinergique > 3 (/nbre d'ordonnances - pa per os)

2,45% 2,24% 2,32% 2,11%

Taux d'ordonnances avec un score anticholinergique > 4 (/nbre d'ordonnances - pa per os)

0,79% 0,52% 0,75% 0,51%

Taux de patients sous médicaments anticholinergiques (/effectif des patients - pa per os)

53,52% 51,93% 52,82% 51,49%

Taux de patients avec ordonnances avec un score anticholinergique >= 3 (/nbre d'ordonnances - pa per os)

11,51% 11,09% 11,05% 10,75%

Taux de patients avec ordonnances avec un score anticholinergique >3 (/nbre d'ordonnances - pa per os)

4,92% 4,77% 4,69% 4,53%

222

Recueil des données à partir des bases informationnelles de l'Assurance maladie (SIAM) - Période de recueil : 1er trimestre 2012 - Population du Régime Général Hors Sections Locales Mutualistes

Valenciennois -Quercitain

Denaisi s Valenciennois -Quercitain

Denaisis

y compris les résidents en EHPAD sans PUI sauf les résidents en EHPAD sans PUI

Interactions médicamenteuses

Nombre d'ordonnances avec AVK 5 721 756 5 496 739

Nombre d'ordonnances avec HBPM 1 282 189 1 205 177

Effectif de patients sous AVK 2 544 334 2 454 327

Effectif de patients sous HBPM 790 106 752 103

Nombre d'ordonnances avec AVK+AINS 537 78 525 78

Nombre d'ordonnances avec AVK+AINS aag 487 78 477 78

Nombre d'ordonnances avec HBPM+AINS 127 21 119 21

Nombre d'ordonnances avec HBPM+AINS aag 106 16 98 16

Effectif des patients ayant eu au moins 1 ordonnance avec AVK+AINS 283 40 276 40

Effectif des patients ayant eu au moins 1 ordonnance avec AVK+AINS aag 246 40 241 40

Effectif des patients ayant eu au moins 1 ordonnance avec HBPM+AINS 112 19 105 19

Effectif des patients ayant eu au moins 1 ordonnance avec HBPM+AINS aag 91 14 84 14

223

Recueil des données à partir des bases SIAM - Période de recueil : 1er trimestre 2012 - Population du Régime Général Hors Sections Locales Mutualistes

Valenciennois -Quercitain

Denaisis Valenciennois -Quercitain

Denaisis

y compris les résidents en EHPAD sans PUI sauf les résidents en EHPAD sans PUI

Interactions médicamenteuses Taux d'ordonnances avec AVK+AINS (/nbre d'ordonnances avec AVK)

9,39% 10,32% 9,55% 10,55%

Taux d'ordonnances avec AVK+AINS aag (/nbre d'ordonnances avec AVK)

8,51% 10,32% 8,68% 10,55%

Taux d'ordonnances avec HBPM+AINS (/nbre d'ordonnances avec HBPM)

9,91% 11,11% 9,88% 11,86%

Taux d'ordonnances avec HBPM+AINS aag (/nbre d'ordonnances avec HBPM)

8,27% 8,47% 8,13% 9,04%

Taux des patients ayant eu au moins 1 ordonnance avec AVK+AINS (/effectif des patients sous AVK)

11,12% 11,98% 11,25% 12,23%

Taux des patients ayant eu au moins 1 ordonnance avec AVK+AINS aag (/effectif des patients sous AVK)

9,67% 11,98% 9,82% 12,23%

Taux des patients ayant eu au moins 1 ordonnance avec HBPM+AINS (/effectif des patients sous HBPM)

14,18% 17,92% 13,96% 18,45%

Taux des patients ayant eu au moins 1 ordonnance avec HBPM+AINS aag (/effectif des patients sous HBPM)

11,52% 13,21% 11,17% 13,59%

Effectif de patients sous médicament 'ALZHEIMER' 1 261 160 980 130 Effectif de patients sous antiépileptique 1 228 151 1 152 145 Effectif de patients sous antiparkinsonien 830 101 778 95

Effectif des patients MAMA sous neuroleptique antipsychotique 150 21 107 16 Effectif de patients sous antiépileptique ayant eu un médicament abaissant le seuil épileptogène

472 42 429 40

Effectif de patients sous antiparkinsonien ayant eu un médicament antidopaminergique

49 40 42 8

Taux des patients MAMA sous neuroleptique antipsychotique (/effectif des patients MAMA)

11,90% 13,13% 10,92% 12,31%

Taux de patients sous antiépileptique ayant eu un médicament abaissant le seuil épileptogène (/effectif des patients sous antiépileptique)

38,44% 27,81% 37,24% 27,59%

Taux de patients sous antiparkinsonien ayant eu un neuroleptique (sauf clozapine) (/effectif des patients sous antiparkinsonien)

5,90% 39,60% 5,40% 8,42%

224

4. Problématiques

Conclusion

Le diagnostic territorial fait état à la fois d’indicateurs sanitaires et sociaux dégradés et d’une grande diversité d’acteurs qui offrent une prise en charge encore segmentée de la personne âgée. A partir de ces constats, la démarche PAERPA vise bien à mieux articuler les prises en charges, qu’il s’agisse de la coordination entre les différents professionnels de soins, ou des liens avec les acteurs médico-sociaux intervenant autour du domicile et de l’environnement de la personne. Concernant le premier recours aux soins, le territoire dispose d’atouts en médecine libérale (excepté sur le sud du territoire, le Quercitain), mais il existe également de nombreuses fragilités : diminution de la densité des médecins généralistes et vieillissement, proportion non négligeable de personnes âgées sans médecin déclaré, faible nombre de consultations longues (seulement 40 sur la ZP de Valenciennes en 2012), absence de consultation des aidants, pas de suivi régulier chez le médecin traitant (22 % des plus de 60 ans et 29 % des plus de 75 ans n’ont pas eu de consultation pendant au moins une année).. Ces éléments conduisent à prioriser la sensibilisation et de le développement du repérage des personnes à risques ou fragiles, par les libéraux., les établissements de santé, les services de proximité… à développer les liens entre les différents acteurs et la connaissance des dispositifs en place, les actions de prévention pour les personnes vieillissantes mais aussi à initier une réflexion quant à la consultation et la prise en charge des aidants et réfléchir aux obstacles que génère l’existence d’interlocuteurs multiples pour les démarches administratives portées par plusieurs organismes. L’analyse de l’offre (complète) et des besoins en matière de santé confirme la nécessité de trouver des leviers pour diminuer notamment les passages de personnes âgées inappropriés au SAU (soit en réduisant les hospitalisations inappropriées, soit en favorisant les accès directs en médecine ou secteur sanitaire requis). La continuité du parcours des personnes âgées passe donc par un décloisonnement des pratiques pour repérer plus en amont les situations complexes et recourir aux dispositifs adaptés. Mais également par le déploiement d’outils (comme l’outil Trajectoire pour l’anticipation de la sortie, ou du transfert en SSR), qui doivent être optimisés et partagés plus largement sur le territoire.

225

ANNEXES

226

227

228

229

230

231

232

Lecelles

Hasnon

Saint-Amand-Les-Eaux

Rosult

Nivelle

RumegiesMaulde

Flines-Les-Mortagne

BrillonBousignies

Bruille-Saint-Amand

Millonfosse

Château-L'Abbaye

Thun-Saint-Amand

Sars-et-Rosières

Mortagne-du-Nord

Wallers

Denain

Haspres

Bouchain

EscaudainAbscon

Hérin

Hordain

Mastaing

Avesnes-Le-Sec

Haulchin

Haveluy

Roeulx

Oisy

Douchy-Les-Mines

Bellaing

Wasnes-Au-Bac

Lourches

Helesmes

Emerchicourt

Marquette-En-

Ostrevent

LaSentinelle

Noyelles-sur-Selle

Lieu-Saint-Amand

Aubry-du-

Hainaut

Neuville-sur-Escaut

Wavrechain-Sous-Faulx

Wavrechain-Sous-

Denain

Raismes

MaingThiant

Valenciennes

Anzin

Prouvy

Famars

Verchain-Maugré

Trith-Saint-Léger

Quérénaing

Escautpont

Petite-Forêt

Rouvignies

Beuvrages

Aulnoy-Lez-Valenciennes

Monchaux-Sur-Ecaillon

Sebourg

Onnaing

Marly

Crespin

Hergnies

Quarouble

Artres

Condé-Sur-l'Escaut

Saint-Saulve

Vicq

Vieux-Condé

Saultain

Curgies

Préseau

Estreux

Fresnes-Sur-Escaut

Odomez Thivencelle

Bruay-Sur-

l'Escaut Quiévrechain

Saint-Aybert

Rombies-Et-Marchipont

5 0 5 102,5 KmTraitement : DGAS/DPS/Service Evaluation et Prospective Sociale - PL/SB - Source : DSPAPH - Edition : Décembre 2011

Couverture des Centres Locaux d'Information et de Coordinat ionCouverture des Centres Locaux d'Information et de Co ordinationDIRECTION TERRITORIALE DU VALENCIENNOIS

DT Valenciennois

CLIC Amandinois

CLIC Denaisis et environs

CLIC Valenciennes Ouest

CLIC Valenciennes Est

Découpage au 31 décembre 2011Découpage au 31 décembre 2011

Locquignol

Prisches

Maroilles

Landrecies

Bavay

Le Favril

Bousies

La LonguevilleVillers-Pol

Le Quesnoy

Gommegnies Obies

Hon-Hergies

Taisnières-sur-HonBry

Eth

Jenlain

Ruesnes

Frasnoy

Potelle

Hargnies

Sepmeries

Bermeries

Saint-Waast

Salesches

Maresches

Orsinval

Preux-au-Sart

Hecq

Villereau

Poix-du-Nord

Houdain-lez-

Bavay

Beaudignies

Bellignies

Vendegies-au-Bois

Jolimetz

Fontaine-au-Bois

Forest-en-Cambrésis

Louvignies-Quesnoy

Ghissignies

Mecquignies

Audignies

Englefontaine

Gussignies

Wargnies-le-Petit

Wargnies-le-Grand

Bettrechies

Preux-au-Bois

Croix-Caluyau

Robersart

Neuville-en-Avesnois

Amfroipret

LaFlamengrie

Raucourt-au-Bois

Cartignies

Floyon

Semeries

Berlaimont

Avesnelles

Bachant

LevalDourlers

Haut-Lieu

Saint-Aubin

Bas-Lieu

Marbaix

Grand-Fayt

Pont-sur-Sambre

Petit-Fayt

Saint-Hilaire-sur-Helpe

Dompierre-sur-Helpe

Floursies

Aulnoye-Aymeries

Ecuelin

Vieux-Mesnil

Boulogne-sur-Helpe

Sassegnies

Taisnières-en-Thiérache

Beaurepaire-sur-

Sambre

Noyelles-sur-Sambre

Semousies

Monceau-Saint-Waast

Flaumont-Waudrechies

Saint-Rémy-

Chaussée

Avesnes-sur-Helpe

Colleret

Cousolre

Felleries

Liessies

Aibes

Beaufort

Dimont

Beugnies

Clairfayts

Hestrud

Louvroil

Beaurieux

Bérelles

Rousies

Boussois

Eclaibes

Obrechies

Recquignies

Quiévelon

Solre-le-Château

Bousignies-sur-Roc

Solrinnes

Sars-Poteries

Ferrière-la-

Grande

Eccles

Damousies

Dimechaux

Limont-Fontaine

Lez-Fontaine

Cerfontaine

Ferrière-la-Petite

Wattignies-la-Victoire

Choisies

Trélon

Anor

Etroeungt

Fourmies

Féron

Ohain

Glageon

Wignehies

Baives

Eppe-Sauvage

Sains-du-Nord

Ramousies

Rainsars

Willies

Larouillies

Wallers-en-Fagne

Moustier-en-Fagne

Feignies

Maubeuge

Hautmont

Jeumont

Vieux-Reng

Mairieux

Elesmes

Marpent

Villers-Sire-Nicole

BettigniesGognies-Chaussée Bersillies

Saint-Rémy-

du-Nord

Assevent

Boussières-sur-

Sambre

Neuf-Mesnil

5 0 5 102,5 KmTraitement : DGAS/DPS/Service Evaluation et Prospective Sociale - PL/SB - Source : DSPAPH - Edition : Décembre 2011

Couverture des Centres LocauxCouverture des Centres Locauxd'Information et de Coordinationd'Information et de Coordination

DIRECTION TERRITORIALE DE L'AVESNOIS

DT Avesnois

CLIC Le Plateau de Mormal

CLIC Centre Avesnois

CLIC Le Val de Sambre

CLIC Les Trois Vallées

CLIC Sud Avesnois

Découpage au 31 décembre 2011Découpage au 31 décembre 2011

233

234

0 10 km

GéoFLA® © IGN 2011 - © INSEE 2012

France par commune - thème : Population

Situation

5 870

1 468

Nombre de 75 ans ou plus

source : Insee, RP2009 exploitation principale

Part de la population âgée de 75 ans ou plus (en %), 2009

source : Insee, RP2009 exploitation principale

12,7 9,6 7,5 5,6

0 20 km

GéoFLA® © IGN 2011 - © INSEE 2012

France par commune - thème : Population

Situation

25 888

6 472

Nombre de 75 ans ou plus, 2009

source : Insee, RP2009 exploitation principale

Communauté d’agglomération

Le 22 décembre 2000, les élus de 36 communes du Valenciennois décident de donner naissance à la “Communauté d’agglomération de Valenciennes agglo”. Cellejusqu’alors en partie réunis au sein de structures comme la Communauté de communes de la Vallée de l’Escaut, la Communauté de communes du Pays de Condé et le Syndicat intercommunal à vocation multiple de Trith-Saint-Léger. La Communauté d’agglomération, qui en 2001 prend le réduire les grands déséquilibres du territoire, développer l’économie et l’emploi… Installée depuis 2002 dans les locaux de l’Hôpital du Hainaut à Valenciennes, la Communauté d’agglomération, aujourd’hui composéede 35 communes membres, poursuit son développement avec toujours en tête le même objectif : celui de redonner à chacun sa place sur un territoire résolument ancré dans la solidaritéL’agglomération de Valenciennesl’exploitation minière. Il s’agit donc d’un paysage très densément urbanisé, maillé par un réseau d’infrastructures très important (A2, A23, réseau de voiries en étoile depuis Valenciennes, réseau de voies ferrées…) et ponctué d’importantes zones industrielles.Valenciennes, diminue, vers le sud, dès le méandre de l’Escaut au niveau de Trithl’urbanisation valenciennoise bute sans transition sur le massialluvial reprend ses droits et sa place dans un paysage plus naturel.La communauté d'agglomération de Valenciennes M

58 http://www.valenciennes-metropole.fr/qui-somme

Communauté d’agglomération de Valenciennes Métropole(en vert foncé)

Le 22 décembre 2000, les élus de 36 communes du Valenciennois décident de donner naissance à la “Communauté d’agglomération de Valenciennes agglo”. Celle-ci réunit près de 200 000 habitants,

ie réunis au sein de structures comme la Communauté de communes de la Vallée de l’Escaut, la Communauté de communes du Pays de Condé et le Syndicat intercommunal à vocation multiple

La Communauté d’agglomération, qui en 2001 prend le nom de “Valenciennes Métropole”, œuvre pour réduire les grands déséquilibres du territoire, développer l’économie et l’emploi… Installée depuis 2002 dans les locaux de l’Hôpital du Hainaut à Valenciennes, la Communauté d’agglomération, aujourd’hui composée

membres, poursuit son développement avec toujours en tête le même objectif : celui de redonner à chacun sa place sur un territoire résolument ancré dans la solidarité58.

Valenciennes : ville historique du bassin minier qui a été quelque peu impactée par Il s’agit donc d’un paysage très densément urbanisé, maillé par un réseau

d’infrastructures très important (A2, A23, réseau de voiries en étoile depuis Valenciennes, réseau de voies ué d’importantes zones industrielles. La densité urbaine, liée à l’agglomération de

Valenciennes, diminue, vers le sud, dès le méandre de l’Escaut au niveau de Trith-Stl’urbanisation valenciennoise bute sans transition sur le massif forestier, tandis qu’au nordalluvial reprend ses droits et sa place dans un paysage plus naturel.

de Valenciennes Métropole regroupe 35 communes

somme-nous/decouvrez-le-territoire/

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de Valenciennes Métropole

Le 22 décembre 2000, les élus de 36 communes du Valenciennois décident de donner naissance à la ci réunit près de 200 000 habitants,

ie réunis au sein de structures comme la Communauté de communes de la Vallée de l’Escaut, la Communauté de communes du Pays de Condé et le Syndicat intercommunal à vocation multiple

nom de “Valenciennes Métropole”, œuvre pour réduire les grands déséquilibres du territoire, développer l’économie et l’emploi… Installée depuis 2002 dans les locaux de l’Hôpital du Hainaut à Valenciennes, la Communauté d’agglomération, aujourd’hui composée

membres, poursuit son développement avec toujours en tête le même objectif : celui de

a été quelque peu impactée par Il s’agit donc d’un paysage très densément urbanisé, maillé par un réseau

d’infrastructures très important (A2, A23, réseau de voiries en étoile depuis Valenciennes, réseau de voies La densité urbaine, liée à l’agglomération de

St-Léger. Au nord-ouest, f forestier, tandis qu’au nord-est, l’Escaut

étropole regroupe 35 communes :

236

Liste des communes de l’intercommunalité

Nom Code INSEE Superficie (Km2) Population Densité

(hab./km2)

Valenciennes (siège) 59606 13,82

43 471 (2011) 3 146

Anzin 59014 3,64

13 479 (2011) 3 703

Artres 59019 6,55

1 027 (2011) 157

Aubry-du-Hainaut 59027 4,32

1 462 (2011) 338

Aulnoy-lez-Valenciennes 59032 6,12

7 425 (2011) 1 213

Beuvrages 59079 3

6 676 (2011) 2 225

Bruay-sur-l'Escaut 59112 6,7

12 122 (2011) 1 809

Condé-sur-l'Escaut 59153 18,4

9 593 (2011) 521

Crespin 59160 9,94

4 513 (2011) 454

Curgies 59166 6,08

1 075 (2011) 177

Estreux 59215 5,3

978 (2011) 185

Famars 59221 4,73

2 473 (2011) 523

Fresnes-sur-Escaut 59253 11,77

7 687 (2011) 653

Hergnies 59301 10,75

4 305 (2011) 400

Maing 59369 11,68

4 010 (2011) 343

Marly 59383 8,04

11 646 (2011) 1 449

Monchaux-sur-Écaillon 59407 4,55

545 (2011) 120

Odomez 59444 4,87

916 (2011) 188

Onnaing 59447 12,97

8 720 (2011) 672

Petite-Forêt 59459 4,55

4 975 (2011) 1 093

Préseau 59471 6,34

1 846 (2011) 291

Prouvy 59475 4,41

2 289 (2011) 519

Quarouble 59479 12,27

3 050 (2011) 249

Quérénaing 59480 4,32

942 (2011) 218

Quiévrechain 59484 4,71

6 130 (2011) 1 301

Rombies-et-Marchipont 59505 4,81

773 (2011) 161

Rouvignies 59515 3,25

652 (2011) 201

Saint-Aybert 59530 4,19

358 (2011) 85

Saint-Saulve 59544 12,06

11 202 (2011) 929

Saultain 59557 6,45

2 079 (2011) 322

Sebourg 59559 14,23

1 914 (2011) 135

Thivencelle 59591 4,03

847 (2011) 210

Verchain-Maugré 59610 9,62

903 (2011) 94

Vicq 59613 3,92

1 457 (2011) 372

Vieux-Condé 59616 11,06

10 172 (2011) 920

Ce paysage est structuré par la valléede Valenciennes. La présence importante de l’eau dans le paysage est frappante : réseau de marais et d’étangs, dont certains sont issus d’affaissements miniers (Chabaud Latour, Etang d’Amaury…) ponctuent le paysage. Ce paysage a cependant plusieurs facettes :- au niveau du croisement entre le canal de Mons et l’Escaut, un pôle urbain miéléments de patrimoine minier y sont encore nombreux ; leur présence dans le paysage prend ici, plus qu’ailleurs, tout son sens, puisqu’il s’agit du berceau de l’industrie minière. C’est dans ces villes de Fresnessur-Escaut, Condé-sur-l’Escaut, Vieux- au sud-est, le paysage peu urbanisé et riche en peupleraies, est tournée vers la vallée de la Hayne de l’autre côté de la frontière, en Belgique.L’ambiance paysagère des versants humides de lde l’agglomération de Valenciennes et du massif forestier. Plus au nord, la limite entre ce paysage et celui de la plaine humide de la Scarpe se fait par la topographie, au niveau de la ligne de pavallée de la Scarpe et vallée de l’Escaut.

Communauté d’agglomération de la porte du Hainaut

vallée de l’Escaut , dans sa partie alluviale, en amont de l’agglomération La présence importante de l’eau dans le paysage est frappante : réseau de

marais et d’étangs, dont certains sont issus d’affaissements miniers (Chabaud Latour, Etang d’Amaury…)

Ce paysage a cependant plusieurs facettes : au niveau du croisement entre le canal de Mons et l’Escaut, un pôle urbain minier s’est développé. Les

éléments de patrimoine minier y sont encore nombreux ; leur présence dans le paysage prend ici, plus qu’ailleurs, tout son sens, puisqu’il s’agit du berceau de l’industrie minière. C’est dans ces villes de Fresnes

l’Escaut, Vieux-Condé… que l’épopée minière à commencé.est, le paysage peu urbanisé et riche en peupleraies, est tournée vers la vallée de la Hayne de

l’autre côté de la frontière, en Belgique. L’ambiance paysagère des versants humides de l’Escaut, change vers l’ouest, au contact de l’urbanisation de l’agglomération de Valenciennes et du massif forestier. Plus au nord, la limite entre ce paysage et celui de la plaine humide de la Scarpe se fait par la topographie, au niveau de la ligne de pavallée de la Scarpe et vallée de l’Escaut.

Communauté d’agglomération de la porte du Hainaut

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, dans sa partie alluviale, en amont de l’agglomération La présence importante de l’eau dans le paysage est frappante : réseau de canaux,

marais et d’étangs, dont certains sont issus d’affaissements miniers (Chabaud Latour, Etang d’Amaury…)

nier s’est développé. Les éléments de patrimoine minier y sont encore nombreux ; leur présence dans le paysage prend ici, plus qu’ailleurs, tout son sens, puisqu’il s’agit du berceau de l’industrie minière. C’est dans ces villes de Fresnes-

Condé… que l’épopée minière à commencé. est, le paysage peu urbanisé et riche en peupleraies, est tournée vers la vallée de la Hayne de

’Escaut, change vers l’ouest, au contact de l’urbanisation de l’agglomération de Valenciennes et du massif forestier. Plus au nord, la limite entre ce paysage et celui de la plaine humide de la Scarpe se fait par la topographie, au niveau de la ligne de partage des eaux entre

Communauté d’agglomération de la porte du Hainaut

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Le territoire de la Communauté d'Agglomération59, composé des 46 villes et villages de l’Amandinois, du Denaisis, de l’Ostrevant et de la Vallée de la Scarpe, compte 158 787 habitants (population légale au 01/01/2014), dont près de la moitié a moins de 30 ans, La Porte du Hainaut est un territoire façonné par l’histoire des hommes : un héritage à découvrir, dont l’architecture demeure l’un des plus fidèles témoignages de l’ère industrielle, du charbon et de la sidérurgie. Riches par leur diversité, contrastées dans leurs paysages denses ou verdoyants, arrosées par l’Escaut, la Scarpe ou la Sensée, dominées par les terrils ou plantées d’arbres centenaires, ces 46 communes s’étendent sur une superficie de près de 370 km². la vallée de l’Escaut est marquée par son caractère industriel . En s’installant le long de ce fleuve canalisé, les industries minières et sidérurgiques ont largement contribuées à en transformer l’allure. De nombreuses villes sont encore très marquées par ce passé industriel (Denain, Lourches, Escaudain…) ; en témoigne la richesse des éléments patrimoniaux encore présents rappelant cette période de l’histoire (cités minières et sidérurgiques, fosses, usines…). Il comporte le Parc Naturel Régional Scarpe-Escaut et la forêt domaniale de Raismes – Saint-Amand – Wallers. Mais La Porte du Hainaut est aussi un territoire d'eau, omniprésente sur le territoire. L'Amandinois Ce secteur est marqué par le phénomène de périurbanisation avec l'installation de nombreux habitants originaires de la métropole lilloise et allant travailler à Lille : la proximité de l'A23 y est pour beaucoup ainsi que le cadre de vie particulièrement accueillant avec une nature préservée. Il se compose des communes de : Bruille-Saint-Amand, Château-l'Abbaye, Escautpont, Flines-lez-Mortagne, Hasnon, Maulde, Millonfosse, Mortagne-du-Nord, Nivelle, Raismes, Saint-Amand-les-Eaux. Le Denaisis Ce territoire est en plein renouveau. Marqué par un passé minier et sidérurgique florissant, le Denaisis relève, aujourd'hui, la tête et, fort de cette histoire, se tourne vers un futur plus radieux. Il se compose des communes de : Bellaing, Denain, Escaudain, Douchy-les-Mines, Haulchin, Haveluy, Hélesmes, Hérin, La Sentinelle, Lourches, Oisy, Thiant, Trith-Saint-Léger, Wavrechain-sous-Denain, Wallers. L'Ostrevant Au sud, la vallée de l’Escaut s’enfonce dans un paysage beaucoup moins urbain : l’Ostrevent et ses paysages de plateau cultivé. A l’ouest de la vallée, l’urbanisation dense laisse place à un paysage de plaine plus aéré mais à l’identité également minière. Ce territoire rural, maillé de petites communes, est le lieu d'implantation du Parc d'activités Jean Monnet et de Sevelnord au coeur d'un territoire verdoyant autour de Bouchain, ville fortifiée et du Bassin Rond, lien vers le Cambrésis. Il se compose des communes de : Avesnes-le-Sec, Abscon, Bouchain, Haspres, Hordain, Lieu-Saint-Amand, Marquette-en-Ostrevant, Mastaing, Neuville-sur-Escaut, Noyelles-sur-Selle, Roeulx, Wasnes-au-Bac, Wavrechain-sous-Faulx. La Vallée de La Scarpe Paysage de plaine , aux altitudes n’excédant pas 17-19 mètres, marqué par l’omniprésence de l’eau. La Scarpe y tient une place importante et s’accompagne d’un réseau de canaux, de nombreux étangs et de zones marécageuses. Cette plaine agricole aux allures de bocage est ponctuée par de nombreuses prairies humides et boisements . Un réseau de voiries sinueuses relie les villes et villages entre eux, en contournant les zones humides. C’est un paysage fermé par les boisements, par les haies ou par les alignements d’arbres qui suivent le cours sinueux des petits rus. Les petites villes qui ponctuent le paysage (Marchiennes, Wandignies-Hamage, Hasnon …..) n’ont pas été affectées par l’exploitation minière ; seules les villes de Lallaing, Douai-Frais Marais et Rieulay portent la trace de ce passé minier avec quelques cités minières et quelques terrils qui, du fait de leur caractéristiques particulières, s’intègrent très bien dans ce paysage humide (étang d’affaissement pour les terrils de Rieulay et lagunage pour le terril Germinies de Lallaing). Un pôle urbain majeur marque ce paysage : St Amand les Eaux , ville abbatiale et ville d’eau, étend son agglomération sur ces terres humides. Au nord, ce paysage se transforme progressivement, au niveau de la forêt de Marchiennes et de la ville de Flines-les-Râches, pour s’ouvrir sur les versants de la Pévèle. Au sud, la plaine, qui devient de moins en moins humide, s’ouvre sur des espaces de cultures plus ouverts et devient plus propice à l’installation des exploitations minières. A l’est, quelques peupleraies en lisière du massif

59 http://www.agglo-porteduhainaut.fr

239

forestier de Raismes-St-Amand marque la transition vers ce dernier. Enfin, à l’ouest, l’importante urbanisation de l’agglomération douaisienne marque un changement d’ambiance paysagère. La Vallée de la Scarpe est composée de 7 communes rurales. Situé à proximité de l'autoroute A23, ce territoire attire beaucoup de travailleurs lillois désireux de bénéficier du calme de la campagne tout en étant à moins de 25 minutes de leur lieu de travail... Ce territoire se compose de : Bousignies, Brillon, Lecelles, Rosult, Rumegies, Sars-et-Rosières, Thun-Saint-Amand. Le massif forestier de Raismes – St-Amand – Wallers : Il s’agit d’une forêt où la présence humaine est importante , que ce soit par le nombre d’infrastructures qui le traversent (sous forme de drèves rectilignes) ou par ses lisières exploitées ou aménagées. L’urbanisation de la ville de Raismes pénètre dans la forêt et deux bourgs miniers importants viennent se blottir dans les lisières sud : il s’agit du quartier Arenberg à Wallers et du quartier Sabatier à Raismes (Cité du Pinson…) ; ainsi, le patrimoine minier est très présent dans le paysage . Aujourd’hui, du fait de cette localisation, les anciennes cités minières offrent un cadre de vie des plus agréables et les terrils re-naturés se fondent parfaitement dans ce décor de verdure. La présence de l’eau est importante dans la partie ouest du massif, située dans la plaine humide de la Scarpe (que l’étang d’affaissement de la Mare à Goriaux vient accentuer), tandis que la partie est, située sur l’interfluve entre Scarpe et Escaut, est plus sèche. Toutes les lisières de la forêt ne se ressemblent pas : si au sud-ouest et au nord, l’ouverture des espaces permet de créer des zones tampons qui permettent d’apprécier les vues sur le massif, à l’est, l’urbanisation dense se prolonge jusqu’au pied de la forêt et se fait sans transition aucune. A l’ouest, quelques peupleraies proposent un paysage de transition qui biaise la vue sur le massif.

Liste des communes de l’intercommunalité

Nom Code INSEE Superficie (Km2)

Population Densité (hab./km2)

Wallers (siège) 59632 20,89 5 560 (2011) 266

Abscon 59002 7,27 4 244 (2011) 584

Avesnes -le-Sec 59038 10,39 1 380 (2011) 133

Bellaing 59064 3,42 1 185 (2011) 346

Bouchain 59092 12,39 4 024 (2011) 325

Bousignies 59100 3,14 309 (2011) 98

Brillon 59109 2,87 744 (2011) 259

Bruille -Saint -Amand 59114 7,88 1 653 (2011) 210

Château -l'Abba ye 59144 4,41 873 (2011) 198

Denain 59172 11,52 20 370 (2011) 1 768

Douchy -les-Mines 59179 9,2 10 421 (2011) 1 133

Escaudain 59205 9,97 9 164 (2011) 919

Escautpont 59207 5,78 4 227 (2011) 731

Flines -lès-Mortagne 59238 14,45 1 647 (2011) 114

Hasnon 59284 12,74 3 818 (2011) 300

Haspres 59285 12,2 2 800 (2011) 230

Haulchin 59288 5,13 2 346 (2011) 457

Haveluy 59292 4,7 3 055 (2011) 650

Hélesmes 59297 7,36 1 945 (2011) 264

Hérin 59302 4,48 3 947 (2011) 881

Hordain 59313 5,66 1 466 (2011) 259

240

Lecelles 59335 16,24 2 651 (2011) 163

Lieu -Saint -Amand 59348 5,11 1 269 (2011) 248

Lourches 59361 2,65 3 886 (2011) 1 466

Marquette -en-Ostrevant 59387 7,47 1 732 (2011) 232

Mastaing 59391 5,97 891 (2011) 149

Maulde 59393 5,18 947 (2011) 183

Millonfosse 59403 3,48 657 (2011) 189

Mortagne -du-Nord 59418 2,18 1 612 (2011) 739

Neuville -sur -Escaut 59429 4,74 2 531 (2011) 534

Nivelle 59434 5,92 1 284 (2011) 217

Noyelles -sur -Selle 59440 5,05 762 (2011) 151

Oisy 59446 2,57 583 (2011) 227

Raismes 59491 33,31 12 687 (2011) 381

Rœulx 59504 4,02 3 716 (2011) 924

Rosult 59511 8,16 1 854 (2011) 227

Rumegies 59519 7,71 1 587 (2011) 206

Saint -Amand -les-Eaux 59526 33,81 16 734 (2011) 495

Sars-et-Rosières 59554 2,6 535 (2011) 206

La Sentinelle 59564 3,89 3 322 (2011) 854

Thiant 59589 8,39 2 590 (2011) 309

Thun -Saint -Amand 59594 3,71 1 150 (2011) 310

Trith -Saint -Léger 59603 6,87 6 450 (2011) 939

Wasnes-au-Bac 59645 5,19 578 (2011) 111

Wavrechain -sous -Denain 59651 2,37 1 629 (2011) 687

Wavrechain -sous -Faulx 59652 3,8 417 (2011) 110

Communauté de communes du

Les services de la Communauté de Communes du Pays de Mormal sont nés le 1er janvide la 2C2M (pays de Mormal et Maroilles),pôles d’activités. L’organisation des services traduit la volonté de construire une communauté de services à la population et de mise en oeuvre de projets de territoire.

La Communauté de communes du Quercitain regroupe

de communes du Quercitain pays de Mormal

Les services de la Communauté de Communes du Pays de Mormal sont nés le 1er janvide la 2C2M (pays de Mormal et Maroilles), de la CC du Bavaisis et de la CC du Quercitain, ilpôles d’activités. L’organisation des services traduit la volonté de construire une communauté de services à la population et de mise en oeuvre de projets de territoire.

ommunes du Quercitain regroupe 28 communes.

241

pays de Mormal (en jaune)

Les services de la Communauté de Communes du Pays de Mormal sont nés le 1er janvier 2014 de la fusion de la CC du Bavaisis et de la CC du Quercitain, ils comptent 4

pôles d’activités. L’organisation des services traduit la volonté de construire une communauté de services à

242

Code INSEE

Commune Population Superficie

59057 Beaudignies

571 hab. 792 ha

59116 Bry

376 hab. 288 ha

59194 Englefontaine

1 305 hab. 462 ha

59217 Eth

328 hab. 284 ha

59251 Frasnoy

342 hab. 584 ha

59259 Ghissignies

483 hab. 452 ha

59265 Gommegnies

2 265 hab. 1 578 ha

59296 Hecq

353 hab. 136 ha

59323 Jenlain

1 054 hab. 591 ha

59325 Jolimetz

890 hab. 398 ha

59363 Louvignies-Quesnoy

955 hab. 843 ha

59381 Maresches

895 hab. 478 ha

59425 Neuville-en-Avesnois

291 hab. 317 ha

59451 Orsinval

524 hab. 334 ha

59464 Poix-du-Nord

2 107 hab. 867 ha

59468 Potelle

361 hab. 404 ha

59473 Preux-au-Sart

289 hab. 509 ha

59481 Le Quesnoy

4 994 hab. 1 423 ha

59494 Raucourt-au-Bois

176 hab. 104 ha

59518 Ruesnes

440 hab. 675 ha

59548 Saint-Waast

614 hab. 591ha

59549 Salesches

315 hab. 458 ha

59565 Sepmeries

587 hab. 599 ha

59607 Vendegies-au-Bois

493 hab. 998 ha

59619 Villereau

932 hab. 552 ha

59626 Villers-Pol

1 232 hab. 1 217 ha

59639 Wargnies-le-Grand

1 067 hab. 568 ha

59640 Wargnies-le-Petit

788 hab. 522 ha

Totaux 28 communes 25 027 hab. 17 024 ha

243