ATELIER PRÉSENTÉ DANS LE CADRE DU COLLOQUE BISANNUEL DU RÉSEAU QUÉBÉCOIS DES OSBL D’HABITATION (RQOH)

Parce que l’avenir nous habite 201225 et 26 octobre 2012, à Québec

Le Soutien communautaire

COMMENT ET JUSQU’OU ALLER

Par Claudine Laurin, Directrice Générale de la FOHM

SOUTIEN COMMUNAUTAIRESOUTIEN COMMUNAUTAIRE

Les fondements du soutien communautaire Les fondements du soutien communautaire s’appuient sur des principes et des valeurs, lesquels encadrent et donnent sens aux lesquels encadrent et donnent sens aux activités ?

Les objectifs généraux du soutien t i l g t i l t communautaire en logement social et

communautaire sont :

SOUTIEN COMMUNAUTAIRE SOUTIEN COMMUNAUTAIRE

L’appropriation par le-la locataire de son L appropriation par le la locataire de son Habitat et de son Habiter. Cela signifie : L’action au cours de laquelle on prend L action au cours de laquelle on prend possession, on se rend propriétaire de quelque chose, notamment, par l’occupation chose, notamment, par l occupation.

L’appropriation par les locataires des espaces et enjeux démocratiques dans l’exercice de la citoyenneté.

ENJEUXENJEUX

Financement : Les OSBL d’habitation sont exclus du financement SOC (financement octroyé aux organismes santé et services sociaux);g );

Le soutien communautaire se doit donc d’être accordé au logement permanent ; Tel que décrit dans le cadre, p11: «Le soutien communautaire offre la possibilité de s’inscrire dans une démarche de prise en charge» (il ne s’agit pas d’une démarche).enjeux volet 3

ENJEUXENJEUX

Le soutien communautaire ne fait pas de prise Le soutien communautaire ne fait pas de prise en charge, il favorise l’inclusion d’un locataire dans une telle démarche que cela soit pour un dans une telle démarche que cela soit pour un traitement ou encore pour une démarche d’insertion socioprofessionnelle.d insertion socioprofessionnelle.

L tifi ti D’ ù l’ blig ti d di ti g La certification : D’où l’obligation de distinguer le soutien communautaire du service...

ENJEUXENJEUX

Concernant la mission de l’organisme :

« Nous n’avons pas le droit de faire plus que ce que notre mission nous permet En résumé quand pour notre mission nous permet. En résumé quand pour des raisons humanitaires, le groupe accepte de faire des choses, il faut en assumer les responsabilités, des choses, il faut en assumer les responsabilités, c’est-à-dire le risque de poursuite pour des services pas, ou mal, rendus.» p , ,

Me Georges Lebel, lors de la formation de février 2010.

ENJEUXENJEUX

Perte d’unités de logement (permanent) ;

Absence de recours, donc perte de droit ;

Caractère universel du soutien communautaire ;

Logement social attribué par clientèle-santé détournant la mission même du logement social : Fracture sociale ; exemple santé mentale distinction entre soutien communautaire et suivi communautaire

Responsabilisation du système dans la dispensation des services : Inégalités de ces derniers ; plus il aura de confusion plus il aura de confusion services : Inégalités de ces derniers ; plus il aura de confusion plus il aura de confusion entre le entre le soutien communautaire et le suivi plus on favorisera soutien communautaire et le suivi plus on favorisera l’inégalité l’inégalité

Reconnaître les forces et les limites de l’organisme Reconnaître les forces et les limites de l organisme

ENJEUXENJEUX

Universalité des services et la gratuité. Universalité des services et la gratuité.

E d’ t ?En voyons-nous d’autres ?

UN ENJEU : NOTRE REGARD SUR L’AUTREUN ENJEU : NOTRE REGARD SUR L AUTRE

Maître George Lebel avance que depuis l’instauration de g q pl’aide juridique, le rapport est défini en termes de droits et de défense de droits. Cependant:

Au Nouveau-Brunswick, on ne gère pas les droits avec des avocats mais avec des travailleur-e-s sociaux. Cette façon de faire modifie grandement le regard que l’on porte sur l’autre.En effet, notre regard sera teinté par les incapacités de la personne nous la situons déjà dans un univers prédéfinipersonne, nous la situons déjà dans un univers prédéfini.

On parle alors des gens comme de problèmes sociaux et non d Ri d’ ll j là ? Il comme de personnes. Risquons-nous d’aller jusque-là ? Il

n’y aura plus de locataires mais des personnes en besoins

CONTEXTECONTEXTE

Fin de conventions au niveau du logement ; Fin de conventions au niveau du logement ; Réingénierie du financement d’AccèsLogis ;

Dé i tit ti li ti t f t d Désinstitutionalisation et fermetures de ressources RTF et de places en CHSLD ;

Pas de droit formel au Logement ;

Y a t-il d’autres éléments au niveau du contexte ?

LES APPROCHESLES APPROCHES

Sortir d’une liste d’épicerie et formaliser une Sortir d une liste d épicerie et formaliser unepratique repose en grande partie par les valeurs et les approches qui nourissent cettevaleurs et les approches qui nourissent cettepratique.

APPROCHE DE CONSCIENTISATIONAPPROCHE DE CONSCIENTISATIONCette approche se traduit par un engagement à vouloir éliminer l’oppression et à soutenir des vouloir éliminer l oppression et à soutenir des principes d’équité et de justice sociale.

Cela signifie également que nous ne laissons pas les gens expérimentés monopoliser le débat d’où l’importance d’inclure la voix des locataires.

Exemple : La prise en considération des personnes démunies Exemple : La prise en considération des personnes démunies dans le développement de l’habitat, la prise de parole de personnes âgées dans l’élaboration des services à mettre en place dans le quartier (VADA etc 65 ans et vulnérablesplace dans le quartier. (VADA, etc 65 ans et vulnérables

APPROCHE EMPOWERMENTAPPROCHE EMPOWERMENT

Le processus d’empowerment vise à enrayer le Le processus d empowerment vise à enrayer le paternalisme et toutes formes d’oppressions Ici porte un attention spéciale pour les personnes âgées.p p p g

C’est alors une démarche axée sur l’appropriation C est alors une démarche axée sur l appropriation des ressources par les individus et/ou les collectivités afin d’assurer leur bien-être et leur co ect tés a d assu e eu b e êt e et euinclusion dans les lieux où s’exerce le pouvoir sur ces ressources.Attention au développement institutionnel

APPROCHE DE DROITSAPPROCHE DE DROITS

Les droits de la personne font partie d’une catégorie plus large qui n’est pas seulement en regard des droits garantis dans la législation nationale.

C’est toute une panoplie de droits que l’on C est toute une panoplie de droits que l on retrouve, entre autres, dans les conventions internationales internationales.

Exemple : Un niveau de vie décent, le droit au Logement, des services médicaux adéquats l’égalité des sexes et services médicaux adéquats, l’égalité des sexes et l’éducation.Soutien communautaire inégalité indexation des pensions

DROITSDROITS

Article 7 de la charte:Article 7 de la charte:Demeure inviolable ici attention

Code civil:Présomption d’aptitude : consentement ce que celai ifi é é lsignifie pas général

Modifications au bail

APPROCHE ANIMATION SOCIOCULTURELLEAPPROCHE ANIMATION SOCIOCULTURELLE

L'animation socioculturelle participe à p pl'amélioration de l'environnement local.

Elle permet donc le développement des relations sociales de ceux qui y participent et l'augmentation de leur autonomie l augmentation de leur autonomie.

Elle ne se définit donc pas uniquement par des Elle ne se définit donc pas uniquement par des activités dont on pourrait dresser la liste, ni par un degré d'implication de l'animateur professionnel.

LE FORMEL ET INFORMELLE FORMEL ET INFORMEL

Le soutien communautaire en logement est gl’arrimage entre le formel et l’informel.

D’ailleurs, une formation sur l’intervention en milieu de vie, produit par le Relais-Femmes, , p p ,situe les groupes dans une position privilégiée en tant que solution alternative et souligne que la pratique diffère des pratiques individuelles reposant sur un diagnostic et une démarche

éproposée…

UN PRÉJUGÉ FAVORABLEUN PRÉJUGÉ FAVORABLE

La pratique de soutien communautaire présuppose que nous ne posions pas un regard diagnostic sur la personne.

C’est une pratique qui permet justement l’informel et qui travaille avec le préjugé favorable à la et qui travaille avec le préjugé favorable à la personne.

é é f fLa notion de préjugé favorable fait en sorte que la limitation fonctionnelle d’une personne ne donne pas la limitation des droits Ce sont les mêmes pas la limitation des droits. Ce sont les mêmes que ceux des autres personnes non limitées !

DE LA DEMANDE À L’ACTIONDE LA DEMANDE À L ACTION

«Psychologiser quelqu’un c’est le méconnaître!» Psychologiser quelqu un c est le méconnaître! (Carl Gustav Jung, psychologue )

Évitons la prise en charge : L ôl d ti t i t Le rôle du soutien communautaire en est un d’accompagnateur et de défenseur des droits d d l’ ibilité d i des personnes dans l’accessibilité des services permettant de maintenir un niveau d’autonomie

l i d è à i dé d pour lui donner accès à son indépendance.

QUELQUES QUESTIONSQUELQUES QUESTIONS

Mission d’un OSBL d’habitation offrant du Mission d un OSBL d habitation offrant du logement social et communautaire : Nommer 2 ou 3 éléments d’une mission.ou 3 éléments d une mission.

Di ti ti t i t l ti Distinction entre un service et le soutien communautaire : Faire une liste et expliquer la di ti ti distinction. Exemple : Est-ce que tous les repas communautaires

èrelèvent pour vous du soutien communautaire ?

ÉLÉMENTS RETROUVÉS DANS LE SERVICEÉLÉMENTS RETROUVÉS DANS LE SERVICE

Tarification Tarification

ÉLÉMENTS PROPRES AU SOUTIEN COMMUNAUTAIREÉLÉMENTS PROPRES AU SOUTIEN COMMUNAUTAIRE

Notion collective

RÉSUMÉ DE L’ATELIERRÉSUMÉ DE L ATELIER

Merci à tous les participants, exposants et conférenciers qui ont contribué à la réussite de cet événement. Rendez‐vous en 2014 !

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