enjeux climatiques et énergétiques : jusqu’où produire et consommer localement ?

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basse-goulaine bouaye bouguenais brains carquefou chapelle-sur-erdre (la) couëron indre mauves-sur-loire montagne (la) nantes orvault pellerin (le) rezé saint-aignan- de-grand-lieu saint-herblain saint-jean-de-boiseau saint-léger-les-vignes saint-sébastien-sur-loire sainte-luce-sur-loire sautron sorinières (les) thouaré-sur-loire vertou n° 2 produire et consommer localement ? Enjeux climatiques et énergétiques : jusqu’où internet, débats, conférences, ateliers… Une démarche pour construire ensemble un nouveau projet pour la métropole. partageons nos idées 9 questions pour l’avenir de la métropole Retrouvez les autres questions et + d’infos sur www.mavilledemain.fr 1 L’éCONOMIE à LA NANTAISE DANS LA MONDIALISATION : QUELLE STRATéGIE ? 2 ENJEUX CLIMATIQUES ET éNERGéTIQUES : JUSQU’Où PRODUIRE ET CONSOMMER LOCALEMENT ? 3 SE FORMER, TRAVAILLER : S’éPANOUIR DEMAIN ? 4 VILLE NATURE, DENSE OU INTENSE ? 5 VILLE ACTIVE ET VILLE à VIVRE ? 6 UNE VILLE VRAIMENT POUR TOUS : Où EN SERONT LES SOLIDARITéS ? 7 VIVRE SA VILLE : EN COLLECTIF OU EN SOLO ? 8 DU QUARTIER AU GRAND OUEST : QUELLES BONNES éCHELLES POUR AGIR ? 9 QUELLE PLACE POUR LES NOUVELLES INITIATIVES, NOUVELLES IDéES, NOUVELLES PRATIQUES ?

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Enjeux climatiques et énergétiques : jusqu’où produire et consommer localement ?

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Page 1: Enjeux climatiques et énergétiques : jusqu’où produire et consommer localement ?

basse-goulaine bouaye bouguenais brains carquefou chapelle-sur-erdre (la) couëron indre mauves-sur-loire montagne (la) nantes orvault pellerin (le) rezé saint-aignan-de-grand-lieu saint-herblain saint-jean-de-boiseau saint-léger-les-vignes saint-sébastien-sur-loire sainte-luce-sur-loire sautron sorinières (les) thouaré-sur-loire vertou

n°2

produire et consommer localement ?

Enjeux climatiques et énergétiques : jusqu’où

internet, débats,

conférences, ateliers…

Une démarche pour

construire ensemble

un nouveau projet

pour la métropole.

partageons nos idées

9 questions pour l’avenir de la métropole

Retrouvez les autres questions et + d’infos sur www.mavilledemain.fr

1 l’écONOmIE à lA NANtAISE dANS lA mONdIAlISAtION : quEllE StRAtégIE ? 2 ENjEux clImAtIquES Et éNERgétIquES : juSqu’Où pROduIRE Et cONSOmmER

lOcAlEmENt ? 3 SE fORmER, tRAVAIllER : S’épANOuIR dEmAIN ? 4 VIllE NAtuRE, dENSE Ou INtENSE ? 5 VIllE ActIVE Et VIllE à VIVRE ? 6 uNE VIllE VRAImENt pOuR tOuS : Où EN SERONt lES SOlIdARItéS ? 7 VIVRE SA VIllE : EN cOllEctIf Ou EN SOlO ? 8 du quARtIER Au gRANd OuESt : quEllES bONNES échEllES pOuR AgIR ?

9 quEllE plAcE pOuR lES NOuVEllES INItIAtIVES, NOuVEllES IdéES, NOuVEllES pRAtIquES ?

Page 2: Enjeux climatiques et énergétiques : jusqu’où produire et consommer localement ?

Lorsqu’il y a de moins en moins de pétrole et que le prix du blé s’envole, comment consommer et produire

autrement ? Les crises financières, économiques, énergétiques, sociales réinterrogent pour l’avenir

nos modes de production et de consommation.

Même l’organisation économique devrait davantage se faire, pour les habitants, au niveau du territoire  : en effet parmi les critères favorables au développement économique, 35 % des personnes interro-gées citent l’ancrage local des entreprises et 24 % la production et la consommation des produits locaux.

ce que vous nous avez dit Les habitants et les acteurs de l’agglomé-ration nantaise ont le sentiment d’être au milieu d’un territoire agricole doté de nouveaux modes de production et de nouvelles pratiques (vente directe, jar-dins familiaux, agriculture bio…). Cela va même parfois jusqu’à proposer une pro-duction alimentaire au centre des villes, le long des rues, sur les places et les toits.

Parmi les préoccupations essentielles des répondants, l’accès à des services de proximité diversifiés arrive en deuxième position derrière la qualité de vie.

Le traitement des déchets et la nécessité de leur valorisation sont eux aussi mis en avant par de nombreuses contributions. Des solutions pour tendre vers l’autono-mie énergétique de la métropole sont proposées, même chez les plus jeunes qui nous dessinent leurs lieux de vie de demain avec des éoliennes, des panneaux photovoltaïques…

produire et consommer localement ?

Enjeux climatiques et énergétiques : jusqu’où

Les chiffres-clés de l’agglomération nantaise

construire ensemble un projet pour la métropole nantaise de demainLancée par les 24 maires de l’agglo-mération, Ma Ville Demain est une démarche qui s’appuie sur une large participation des habitants et acteurs du territoire, pour aboutir fin 2012 à la présentation d’un projet global. Cette démarche a été confiée à l’Agence d’Urbanisme de la Région Nantaise (Auran).Ma Ville Demain permet de donner son sentiment sur l’avenir du territoire, apporter des pistes de réflexions, idées, faire preuve de créativité… Environnement, déplacement, loge-ment, solidarité, économie, etc., face à tous ces enjeux, il faut dès aujourd’hui réfléchir aux caps à suivre pour demain.Pour déterminer les questions que doit se poser la métropole nantaise, une vaste consultation a été menée début 2011. Des questionnaires ont été distribués dans l’agglomération (5 000 réponses), un site internet a recueilli la parole des habitants, le Conseil de Développement a rendu un avis, des entretiens ont été menés avec les acteurs économiques, asso-ciatifs et institutionnels, plus de 5 000 entreprises ont été consultées, des écoles se sont mobilisées, et de nom-breuses réunions ont été organisées avec les habitants des 24 communes, des associations, des agents du ser-vice public, réseaux professionnels etc.Ces contributions ont ensuite été analysées pour aboutir à la définition de 9 grandes questions pour l’avenir de la métropole nantaise.

50 000 étudiants

10 000 associations

64 minutes de déplacement en moyenne par jour

600 000 habitants aujourd’hui, près de 700 000 en 2030

18 % de 60 ans et + en 2010, 25 % en 2030

310 000 emplois

84 000 personnes entrent chaque jour travailler dans l’agglomération

36 000 entreprises

62 % d’espaces naturels et/ou agricoles

32 % de surface urbanisée

6 % de surface à urbaniser

Page 3: Enjeux climatiques et énergétiques : jusqu’où produire et consommer localement ?

le contexte, du local à l’internationalLe fonctionnement actuel des circuits d’approvisionnement (grandes surfaces, électricité, gaz, pétrole, distribution de l’eau…) repose sur des entreprises dont le développement s’organise à l’échelle nationale voire internationale.

La métropole nantaise est traditionnelle-ment un lieu privilégié pour le commerce de gros, comme en témoigne la présence de centrales d’achat et les zones consa-crées à la logistique et au commerce de gros (Cheviré, Nantes’Est, Marché d’intérêt national…).

En parallèle, de nouveaux modes de consommation se dirigent vers les circuits courts (près de 70 points de vente directe sur l’agglomération).

À l’autre bout de la chaîne, aujourd’hui, l’équivalent du poids de quatre tours Bretagne de déchets est collecté chaque année dans la métropole nantaise : si notre comportement ne change pas, que faire d’une cinquième tour à l’horizon 2030 ? Le traitement des déchets, qui s’organise aujourd’hui autour d’une usine de tri sélectif, de douze déchèteries, de quatre mini-déchèteries et de deux usines d’inci-nération, apparaît comme un enjeu.

La crise économique, la question énergé-tique (pétrole rare et cher, interrogations sur le nucléaire et le potentiel des éner-gies renouvelables), la raréfaction des ressources sur lesquelles s’est appuyé le développement de l’après Seconde Guerre mondiale, les inquiétudes sur la biodiversité et l’évolution du climat amènent actuellement les acteurs et les habitants de la métropole à prendre conscience que le monde a des limites. La question de l’après pétrole interroge notamment l’activité du port de Nantes Saint-Nazaire dont 70 % du trafic dépend du pétrole. En matière d’énergie électrique par exemple, l’agglomération nantaise est

alimentée aujourd’hui par les centrales nucléaires de Chinon et Civaux, par la centrale fioul/charbon de Cordemais et par la centrale à gaz de Montoir-de-Bre-tagne. Ces différentes sources posent des questions de sécurité, de pérennité et de préservation de l’environnement.

Des initiatives individuelles, d’entre-prises (production électrique décentra-lisée, sobriété énergétique, systèmes d’échanges locaux…), d’acteurs institu-tionnels (déplacements, déchets/recy-clage, espaces agricoles pérennes) s’ins-crivent dans un type de développement différent.

quelles alternatives pour notre territoire ?Il semble indispensable de se préparer, individuellement et collectivement, à un monde moins dépendant des ressources fossiles (« post-carbone »). À quelle échelle doit se situer l’action des collectivités  ? Face à la crise des ressources, sur quoi et jusqu’où sommes-nous prêts à nous réorganiser nous-mêmes ?

Localement les impulsions, les incita-tions à une forme de transition vers une société post-carbone doivent-elles venir des autorités, au risque d’être perçues comme des contraintes ? Au contraire

doit-on collectivement s’en remettre à une imprégnation progressive de la société par le biais de la formation, de la communication, des initiatives de groupes de particuliers ou d’entrepre-neurs qui transformeraient le système de production et d’échanges ?

La solution peut-elle venir de l’innovation technologique ? Par la mise en relation des producteurs et des consommateurs, le regroupement des uns et des autres pour assurer la rentabilité des processus et le raccourcissement des circuits phy-siques de distribution ? Par l a production électrique décentralisée s’appuyant sur les ressources locales (vent, soleil, fleuve et rivière, biomasse, houle…) et optimi-sée par des réseaux de distribution plus « intelligents » ? Quand bien même nous parviendrions à valoriser les ressources locales, seront-elles suffisantes pour ali-menter une métropole en croissance ?

Cette volonté de produire localement ne risque-t-elle pas d’augmenter les prix des produits au détriment des plus bas revenus ?

Peut-on être ouvert au monde, à la diversité des habitants et des produits, en affirmant une priorité forte à la produc-tion et à la consommation locales ?

Page 4: Enjeux climatiques et énergétiques : jusqu’où produire et consommer localement ?

Vers une organisation

du recyclage à grande

échelle ?Vers une métropole agricole ?

Consommation : sommes-nous prêts à changer ?

Qu’est-ce qui pourra être produit et consommé localement ? Avec quels savoir-faire ?

En quoi les habitants

peuvent-ils être acteurs

du changement (aliments, services, énergie…) ?

Sommes-nous prêts à payer plus cher pour des produits plus respectueux de l’environnement et des équilibres sociaux ?

C’est quoi une

vie sans pétrole ?

« L’avenir est à la consommation de production locale et au renouveau d’une agriculture durable, où la transformation des matières premières se fait directement chez le producteur. » Nicolas, Saint-Herblain, posté surmavilledemain.fr à l’article « Agriculture»

« Rien n’empêche aujourd’hui que les circuits courts concernent aussi le monde de l’entreprise ! Il faut inventer des nouveaux modes de contractualisation (y compris pour les collectivités locales : lotir, donner accès à des producteurs et fournisseurs locaux) qui redonnent place à des liens fidèles entre producteurs et consommateurs mais aussi entre clients et fournisseurs. Développer des outils locaux de distribution sous forme coopérative. » frédéric, Rezé, posté surmavilledemain.fr à l’article « Entreprise»

« Assurément, la démocratie à la nantaise deviendrait un modèle si elle changeait les indicateurs de réussite basés sur consommation et croissance par des indicateurs bien-être et sérénité. Cela serait la parfaite démonstration d’une volonté politique en faveur du peuple plutôt qu’en faveur des marchés. » gildas, Rezé, posté surmavilledemain.fr à l’article « Démocratie»

« Dans une économie contrainte par l’énergie l’agriculture urbaine et périurbaine va devoir jouer un rôle important pour nourrir les 700 000 habitants de l’agglomération. En ville, arrêtons de planter (uniquement) des espèces décoratives, faisons des ronds-points comestibles, des allées ombragées de pommes et de noix… » xavier, Nantes, posté surmavilledemain.fr à l’article « Agriculture»

« Il faut valoriser les exploitations maraîchères de l’agglomération qui produisent des légumes de saison, dans le respect de l’environnement, de la fertilité que le sol peut apporter, des insectes adjuvants et pour préserver des terres agricoles que l’urbanisation détruit peu à peu. » Nadège, Sainte-Luce-sur-Loire, posté sur mavilledemain.fr à l’article « Agriculture»

« Développer une économie parallèle locale avec pourquoi pas une monnaie locale. » farida Abid, Styliste,Scop Les Petites Mains, Nantes

« Ce qui va changer en 2030, c’est le mode de consommation : on consommera moins de produits et davantage de services, du fait des limites de la planète à produire plus. Je pense que les générations qui nous suivent changeront leur mode de vie. Ils seront moins soumis que nous aux impératifs de consommation. Je vois des jeunes qui s’installent dans l’agriculture et qui ont envie d’être plus en phase avec leur territoire immédiat. Ils ont l’ambition de participer à des circuits courts et de disposer d’une qualité de vie.»benoît cailliau, Président du Conseil économique, social environnemental des Pays de la Loire

Nouveaux circuits,

nouveaux services,

nouveaux emplois :

quels rôles pour

l’économie sociale

et solidaire ?

pistes

de débats…extraits de contributions

Le saviez-vous ?

Page 5: Enjeux climatiques et énergétiques : jusqu’où produire et consommer localement ?

InformatIon, partIcIpatIon et programme

Auran (Agence d’urbanisme de la région nantaise)2 cours du Champ de Mars / BP 60827 / 44008 Nantes Cedex 1

Tél. 02 40 84 55 66

EN SAVOIR +

Les quatre étapes de Ma Ville Demain 2011 et 2012

Étape 1

Étape 2

Étape 3

Étape 4

La méthodeMa Ville Demain est une démarche pros-pective et participative qui s’appuie sur plusieurs valeurs :

la transparence : l’ensemble des contributions est accessible à tous.

l’accessibilité : tout le monde peut participer (habitants, entreprises, associations, écoles, centres aérés…) à tout moment (internet, débats, conférences, ateliers…) et quel que soit le format proposé (texte, son, image, dessin…).

la rigueur : toutes les contributions sont prises en compte et analysées par l’Auran (sociologues, économistes, urbanistes…) et par des prospectivistes spécialisés.

la restitution : chaque étape de la démarche est restituée (site internet, conférences, documents papiers, presse…).

L’AuranL’Agence d’urbanisme de la région nan-taise (Auran) est une association qui mesure et analyse les évolutions du territoire pour proposer des scénarios d’évolution (aménagement, déplace-ments, démographie, développement économique, environnement, etc.) et des outils d’aide à la décision. Depuis 30 ans, l’Auran constitue un matériau unique d’analyses et de données statistiques sur la métropole nantaise, à disposition des élus, des professionnels et du grand public.

Conception Le Kwalé / Auran - Crédit images : Christian Maillard - Auran

Début 2012/mi 2012 Imaginer les possibles

Analyse et croisement des contributions des débats avec les potentiels de la métropole nantaise, pour identifier les orientations, les développements pos-sibles, les défis envisageables…

Fin 2012 Choisir un cap

Présentation du projet pour la métropole nantaise de 2030.

Hiver 2010/2011 La mise en mouvement

Consultation des habitants et acteurs du territoire à travers des entretiens, ques-tionnaires, internet…, afin de dégager les pistes de réflexion pour l’avenir.

Printemps/fin 2011 Le temps des idées

Débats, conférences, rencontres publiques…, autour des 9 questions pour l’avenir.

Ces pistes de réflexion permettent d’aborder les questions sur le transport, la formation, l’aménagement urbain, la soli-darité, la démographie, la gouvernance, le vieillissement, la citoyenneté, l’emploi, l’environnement, l’international…

Page 6: Enjeux climatiques et énergétiques : jusqu’où produire et consommer localement ?

Notes