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OUVERT CE SOIR ouviat rout il* »oiai M3-4434 at M3-1994 48 PAGES 4 CAHIERS QUEBEC, LUNDI 29 JANVIER 1979 83e ANNEE, No 28 PRIX 25* LE SOLEIL L'ami gJMichel du GRAND CHARLESBOURG ■M - y, : U Soleil, Gilles La/ond \ï: ï: •%*- t?* ; •:s> •V_ ; y ■■ y r^4*^yt Nelson ROCKEFELLER -#wm T* À * ,* Arrivée de Deng Xiaoping aux Etats-Unis page D-1 'WW& * n mr > La température inquiète la direction du Carnaval Lun après l'autre, les autobus de la CTCUQ entraient, la nuit dernière, au les chauffeurs faisaient le piquet; certains travailleurs entraient à pied au garage de la rue Marie-de-l'Incarnation. Ce matin, les Québécois étaient bureau ou à l'usine tandis que des centaines d autres avaient recours à privés de leur service de transport en commun. Conséquences premières: l'esprit civique d'une foule dautomobilistes. 120,000 usagers privés d'autobus (Suite à la page A2, Ire col.) Ce sont des interrogations que beaucoup de personnes se posent, avec le doux temps qu'on connaît depuis quelques jours, et qui devait persister jusqu i demain. Dans une entrevue radiodiffusée, hier, le président Jac- ques Paradis n écartait pas l'éventua- lité que des manifestations populaires A compter d aujourd hui, LE SOLEIL consacra quotidiennement une page complète au 25e Carnaval d hiver de Québec. Cette page renferme des reportages sur les diverses activités du Carnaval ainsi que la chronique de Pierre Champagne axée sur cet événement annuel. par J.-Jacques SAMSON Les 120.000 usagers quotidiens des services de la Commission de trans- port de la Communauté urbaine de Québec (CTCUQ) sont privés de leur moyen de transport habituel depuis 1 heure, la nuit dernière. Les 504 chauffeurs de la CTCUQ ont déclenché la grève à 3 heures et dressé des lignes de piquetage tôt ce matin aux abords des garages sont remisés les 282 véhicules de la Com- mission de transport. Tous les efforts déployés samedi et hier par les conci- liateurs Jean-Louis Duchesne et Yvan St-Onge pour rapprocher les deux parties se sont avérés vains: lem- ployeur maintient sa ferme intention de procéder à l'embauche de chauf- feurs à temps partiel. Le syndicat des chauffeurs d'autre part exige toujours que la CTCUQ abandonne ce projet et quelle accorde une diminution de 8 heures à 7Vj heures de la journée normale de travail et de 12 à 10)4 heures de la période quotidienne de disponibilité ou l'amplitude de la journée de travail. Les négociateurs patronaux et syn- dicaux ont mis fin aux pourparlers à 17h hier Les conciliateurs avaient fait la navette entre les salles s'étaient retirés les deux comités pendant près de trois heures. Le "face à face" n'a duré que 25 minutes. Une assemblée générale d'information pour les chauf- feurs a été convoquée pour aujour- d'hui. Quatre contrats Les usagers du transport en commun des 13 municipalités de la Communauté urbaine de Québec su- bissent à compter d'aujourd'hui les conséquences d'un quatrième conflit de travail important à la CTCUQ depuis huit ans. En 1971 et 1974, les chauffeurs ont mené des grèves de quatre et sept semaines. En 1976, les mécaniciens ont à leur tour fait la grève pendant sept semaines. On peut ajouter un court arrêt de travail de deux jours des chauffeurs en 1977. La CTCUQ doit renouveler en 1979 les contrats collectifs de trois autres groupes d'employés: les mécaniciens et les employés de bureaux dont les syndicats sont affiliés à la Centrale des syndicats démocratiques (CSD) et avec l'Association des pointeurs et surveil- lants. Les chauffeurs, pour leur part, sont affiliés à la Confédération des syndicats nationaux (CSN)- Le président du conseil d'adminis- tration de la CTCUQ, M Léonce Bou- chard. a affirmé hier en conférence de presse que des tentatives seraient faites pour en venir à des ententes avec les quatre groupes d'employés dans les plus brefs délais et éviter des arrêts de travail successifs, advenant des différends aux tables de négocia- tions. Les demandes des employés de autres nouvelles et l'é- ditorial de Claude MASSON sur le conflit à la CTCUQ, en page A-3 et B-2. lundi Ultimatum de Lalonde au PQ Si le gouvernement québécois ne déclenche pas son référendum dans un avenir rapproché, le gouvernement fédéral le fera à sa place, affirme le ministre fédéral Marc Lalonde. page B-1 'K' lu tr ji 1 conditionnement physique inhumé sans aucun faste page D-19 L'industrie agro-alimentaire Bakhtiar n'ira pas à Paris Le premier ministre iranien, M. Bakhtiar, a annulé la rencontre qu'il devait avoir aujourd'hui, à Paris, avec l'ayatollah Khomeiny. page D-1 Rockefeller page B-4 Canadienne droguée par la CIA L'épouse d'un député néo- démocrate à Ottawa a été dro- guée, sans quelle ne le sache, par la CIA dans le cadre dune expérience sur le LSD. page C-8 Les Québécois mangent pour plus de $5 milliards par année. De quoi se composent leurs paniers de provisions? Oui les alimentent? Quelles sont les for- ces et les faiblesses de l'industrie agro-alimentaire du Québec? C'est à ces questions et à d'autres que répondra le portrait de l'industrie agro-alimentaire du Québec que LE SOLEIL publie à compter d'aujourd'hui. page A-8 jean didier fessou la vie sur le campus page A-2 Concours ouvert à tous sauf aux ...vieux singes MONCRABEAU. France (AFP) Une petite commune du sud- ouest de la France. Moncrabeau, 1,050 habitants, se propose d'orga- niser le 7 juillet prochain un "championnat du monde de gri- maces". Les grimaces "si possible amusantes" seront enregistrées en vidéo et projetées sur écran géant. Le concours ne comportera pas de "figures imposées", précise- t-on, et plusieurs "accessoires" se- ront tolérés, notamment les perru- ques, fausses dents, accessoires pour gonfler les joues ou décoller les oreilles. sommaire Annonces classées D-3 à D-18 Arts et lettres B-5 à B-7 Bandes dessinées C-6 Bridge D-18 Carrières et professions A-8 Décès D-19 Economie-finance A-8 et A-9 Feuilleton D-16 Horoscope D-17 Information régionale B-2etB-3 Mot mystère D-3 Mots croisés D-4 aller à Québec B-7 Page des lecteurs A-6 Page documentaire A-5 Patron D-15 Pierre Champagne A-10 Santé B-4 Sport C-1 àC-7 Télévision B-6 météo Le village de Moncrabeau béné- ficie d une tradition certaine en matière de concours insolites: de- puis le milieu du 18e siècle, on y procède, le premier dimanche d'août, à l'élection d'un "roi des menteurs. Couvert avec un peu de pluie ou de neige fondante à l'occasion. Vents modérés. Aperçu pour demain: venteux et moins doux. détails, page D-3 Le pape Jean-Paul II poursuit sa tournée triomphale au Mexique page D-18 par Roch DESGAGNE A moins de trois jours de l'inaugu- ration des célébrations du 25e Carna- val de Québec, certaines activités seraient-elles compromises? Ses diri- geants doivent-ils envisager d'annuler ou de reporter des manifestations? Le 25e (Suite à la page A2. 4e col.) A A pag«» A-10

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Page 1: LE SOLEIL - collections.banq.qc.ca

OUVERT CE SOIRouviat rout il* »oiai

M3-4434 at M3-1994

48 PAGES 4 CAHIERS • QUEBEC, LUNDI 29 JANVIER 1979 83e ANNEE, No 28 PRIX 25*

LE SOLEIL L'ami gJMicheldu GRAND CHARLESBOURG

■M

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U Soleil, Gilles La/ond

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Nelson ROCKEFELLER

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Arrivée de Deng Xiaoping aux Etats-Unis page D-1'WW&

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La température inquiète la direction du Carnaval

L’un après l'autre, les autobus de la CTCUQ entraient, la nuit dernière, au les chauffeurs faisaient le piquet; certains travailleurs entraient à pied au garage de la rue Marie-de-l'Incarnation. Ce matin, les Québécois étaient bureau ou à l'usine tandis que des centaines d autres avaient recours à privés de leur service de transport en commun. Conséquences premières: l'esprit civique d'une foule d’automobilistes.

120,000 usagersprivés d'autobus

(Suite à la page A2, Ire col.)

Ce sont des interrogations que beaucoup de personnes se posent, avec le doux temps qu'on connaît depuis quelques jours, et qui devait persister jusqu i demain. Dans une entrevue radiodiffusée, hier, le président Jac­ques Paradis n écartait pas l'éventua­lité que des manifestations populaires

A compter d aujourd hui, LE SOLEIL consacra quotidiennement une page complète au 25e Carnaval d hiver de Québec. Cette page renferme des reportages sur les diverses activités du Carnaval ainsi que la chronique de Pierre Champagne axée sur cet événement annuel.

par J.-Jacques SAMSON

Les 120.000 usagers quotidiens des services de la Commission de trans­port de la Communauté urbaine de Québec (CTCUQ) sont privés de leur moyen de transport habituel depuis 1 heure, la nuit dernière.

Les 504 chauffeurs de la CTCUQ ont déclenché la grève à 3 heures et dressé des lignes de piquetage tôt ce matin aux abords des garages où sont remisés les 282 véhicules de la Com­mission de transport. Tous les efforts déployés samedi et hier par les conci­liateurs Jean-Louis Duchesne et Yvan St-Onge pour rapprocher les deux parties se sont avérés vains: l’em­ployeur maintient sa ferme intention de procéder à l'embauche de chauf­feurs à temps partiel. Le syndicat des chauffeurs d'autre part exige toujours que la CTCUQ abandonne ce projet et qu’elle accorde une diminution de 8 heures à 7Vj heures de la journée normale de travail et de 12 à 10)4 heures de la période quotidienne de disponibilité ou l'amplitude de la journée de travail.

Les négociateurs patronaux et syn­dicaux ont mis fin aux pourparlers à 17h hier Les conciliateurs avaient fait la navette entre les salles où s'étaient retirés les deux comités pendant près de trois heures. Le "face à face" n'a duré que 25 minutes. Une assemblée

générale d'information pour les chauf­feurs a été convoquée pour aujour­d'hui.

Quatre contratsLes usagers du transport en

commun des 13 municipalités de la Communauté urbaine de Québec su­bissent à compter d'aujourd'hui les conséquences d'un quatrième conflit de travail important à la CTCUQ depuis huit ans. En 1971 et 1974, les chauffeurs ont mené des grèves de quatre et sept semaines. En 1976, les mécaniciens ont à leur tour fait la grève pendant sept semaines. On peut ajouter un court arrêt de travail de deux jours des chauffeurs en 1977.

La CTCUQ doit renouveler en 1979 les contrats collectifs de trois autres groupes d'employés: les mécaniciens et les employés de bureaux dont les syndicats sont affiliés à la Centrale des syndicats démocratiques (CSD) et avec l'Association des pointeurs et surveil­lants. Les chauffeurs, pour leur part, sont affiliés à la Confédération des syndicats nationaux (CSN)-

Le président du conseil d'adminis­tration de la CTCUQ, M Léonce Bou­chard. a affirmé hier en conférence de presse que des tentatives seraient faites pour en venir à des ententes avec les quatre groupes d'employés dans les plus brefs délais et éviter des arrêts de travail successifs, advenant des différends aux tables de négocia­tions. Les demandes des employés de

□ autres nouvelles et l'é­ditorial de Claude MASSON sur le conflit à la CTCUQ, en page A-3 et B-2.

— lundiUltimatum deLalonde au PQ

Si le gouvernement québécois ne déclenche pas son référendum dans un avenir rapproché, le gouvernement fédéral le fera à sa place, affirme le ministre fédéral Marc Lalonde.

page B-1

'K'lu trji 1

conditionnementphysique

inhumé sans aucun faste

page D-19

L'industrieagro-alimentaire

Bakhtiar n'ira pas à Paris

Le premier ministre iranien, M. Bakhtiar, a annulé la rencontre qu'il devait avoir aujourd'hui, à Paris, avec l'ayatollah Khomeiny.

page D-1 Rockefeller

page B-4

Canadienne droguée par la CIAL'épouse d'un député néo­démocrate à Ottawa a été dro­guée, sans qu’elle ne le sache, par la CIA dans le cadre d’une expérience sur le LSD.

page C-8

Les Québécois mangent pour plus de $5 milliards par année. De quoi se composent leurs paniers de provisions? Oui les alimentent? Quelles sont les for­ces et les faiblesses de l'industrie agro-alimentaire du Québec? C'est à ces questions et à d'autres que répondra le portrait de l'industrie agro-alimentaire du Québec que LE SOLEIL publie à compter d'aujourd'hui.

page A-8

jean didier fessoula vie sur le campus

page A-2

Concours ouvert à tous sauf aux ...vieux singes

MONCRABEAU. France (AFP) — Une petite commune du sud- ouest de la France. Moncrabeau, 1,050 habitants, se propose d'orga­niser le 7 juillet prochain un "championnat du monde de gri­maces".

Les grimaces — "si possible amusantes" — seront enregistrées en vidéo et projetées sur écran géant. Le concours ne comportera pas de "figures imposées", précise- t-on, et plusieurs "accessoires" se­ront tolérés, notamment les perru­ques, fausses dents, accessoires pour gonfler les joues ou décoller les oreilles.

sommaireAnnonces classées D-3 à D-18Arts et lettres B-5 à B-7Bandes dessinées C-6Bridge D-18Carrières et professions A-8Décès D-19Economie-finance A-8 et A-9Feuilleton D-16Horoscope D-17Information régionale B-2etB-3Mot mystère D-3Mots croisés D-4Où aller à Québec B-7Page des lecteurs A-6Page documentaire A-5Patron D-15Pierre Champagne A-10Santé B-4Sport C-1 àC-7Télévision B-6

météoLe village de Moncrabeau béné­

ficie d une tradition certaine en matière de concours insolites: de­puis le milieu du 18e siècle, on y procède, le premier dimanche d'août, à l'élection d'un "roi des menteurs”.

Couvert avec un peu de pluie ou de neige fondante à l'occasion. Vents modérés. Aperçu pour demain: venteux et moins doux.

détails, page D-3

Le pape Jean-Paul II poursuit sa tournée triomphale au Mexiquepage D-18

par Roch DESGAGNE

A moins de trois jours de l'inaugu­ration des célébrations du 25e Carna­val de Québec, certaines activités seraient-elles compromises? Ses diri­geants doivent-ils envisager d'annuler ou de reporter des manifestations?

Le 25e

(Suite à la page A2. 4e col.)

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Les femmes s'unissent à l'université Laval

jearvdidier fessoula vie sur le campus

Les personnes dites du sexe faible et qui travaillent à l'universi­té, étudiantes, professeurs et em­ployées, ont décidé de se regrouper. Leur association s'appelle le Re­groupement des femmes de l'uni­versité Laval et est animée, provi­soirement, par Marie-Josée L'Arche­vêque. Louiselle DesJardins. Pauline Fahmy-Pomerleau et Annette Spain. Tous les lundis ces dames tiennent une réunion au local 472 de la tour des Arts et l’ordre du Jour com­prend la présentation et la discus­sion d'une question importante en plus des questions d’actualité et des affaires courantes.

L’assistant de BourassaEtudiant au doctorat en scien­

ces politiques, Paul Kanamby sera l’assistant du professeur Robert Bourassa. Une quinzaine d'étu­diants avaient postulé cette charge et la sélection ne fut pas chose facile.

Plusieurs étudiants de Robert Bourassa se sont demandé où ils pourraient se procurer les bou­quins que leur conseille leur pro­fesseur. A toutes fins utiles, ils peuvent obtenir de la documenta­tion et des publications officielles de la Communauté économique eu­ropéenne en s'adressant au Bureau des publications officielles de la CE., Boîte postale 10003, Luxem­bourg

Champlain à la bibliothèqueLa Bibliothèque et Les Presses

de l’université Laval inaugureront une exposition consacrée â Cham­plain Jeudi vers 16h au pavillon Bonenfant

En même temps sera présenté le dernier ouvrage de Christian Morlssonneau et intitulé Le langage géographique de Cartier et de Champlain. Publié par les PUL dans la collection Chronoma du Croupe d’étude de choronymie et de terminologie géographique, cet ouvrage de 230 pages a été écrit en collaboration avec Henri Dorion et est préfacé par Réal Ouellet. Il coûte $14.50. C'est la 7e publication de Chronoma.

Manquez-vous de confiance?Janel Gauthier, de l'école de

psychologie, nous prie de bien vouloir publier ce qui suit:

"Voici un message d'intérêt pour les gens qui manquent de confiance en eux, qui ont une faible estime personnelle ou qui ont une opinion plutôt négative d'eux- mêmes. Une équipe de chercheurs sous la direction du docteur Janel Gauthier de l'école de psychologie vous invite à participer à une étude sur l'amélioration de l'estime de soi. Pour de plus amples informa­tions, communiquer avec Denise Pellerin ou Pierre Renaud à 656- 7542."

Heureux récipiendaireRobert Harrison, étudiant en 2e

année de génie géologique, s'est vu accorder la onzième bourse an­nuelle de la section de Québec de l'Institut canadien des Mines et de la Métallurgie.

Par ailleurs, selon les données publiées par l'Association minière du Canada, 75 entreprises ont offert du travail à 4,928 étudiants en 1978. Les conditions économiques diffici­les et les politiques à long terme

des compagnies ont contribué à la baisse du nombre d'emplois, com­parativement à 1977.

i; - ' • A -

Aym : __, *///

Sur le campus même de l'univer­sité Laval, il se vendait environ 200 copies du SOLEIL, principa­lement au comptoir de la Coop étudiante. Depuis quelques jours deux boites de distribution ont été installées sur le campus: l'une au PEPS, l’autre au sous-sol du pavillon de Koninck. Le succès a été immédiat et les ventes du SOLEIL ont augmenté de 50 pour 100. Lauréat Perron, gérant du tirage du journal, compte installer de nouvelles boites sur le cam­pus, notamment au Pollack et dans les résidences des étu­diants

mm

Le Soleil. Jean Vallières

La Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal a remis au vice-recteur Trotier un chèque de $10,000, ces jours derniers, pour le Dictionnaire des oeuvres littéraires du Québec, projet dirigé par le professeur Maurice Lemire assisté par Gilles Dorion, André Gaulin, Alonzo Leblanc, Aurélien Boivin, Kenneth Landry, Lucie Robert et Roger Chamberland. Sur notre photo, de gauche à droite: le vice-recteur Trotier, le doyen Laforge, Paul-Emile Robertde la SSJB et Maurice Lemire.

120,000 usagers... (Suite de la première page)

garage de la CTCUQ ont été déposées la semaine dernière.Les assurances

Les négociateurs syndicaux ont violemment dénoncé en fin d’après- midi hier le procureur de la CTCUQ, Me Guy Letarte, qui réclamait un engagement formel que les 300 autres employés de la CTCUQ aient un libre accès à leurs lieux de travail, en échange du paiement de la quote-part de l'employeur des primes d'assuran­ces collectives des chauffeurs durant le conflit qui s'amorce.

Selon le conseiller syndical des chauffeurs, M. Joseph Biédron, cette attitude a été la goutte qui a provoqué la rupture des pourparlers hier, ce

qu'ont nié par ta suite les porte-parole patronaux.

M. Biédron estimait qu’une telle exigence équivalait à l'inutilité de dresser des lignes de piquetage. Le président de la CTCUQ, M. Léonce Bouchard, a précisé que les assu­rances collectives des chauffeurs se­raient maintenues en vigueur pour un mois encore et que cette question serait reportée à l'attention des mem­bres du conseil d’administration de la CTCUQ

Les négociateurs syndicaux s’ac­cordaient hier à prévoir une très longue grève.

Les deux conciliateurs du ministè­re du Travail ont réaffirmé aux deux

parties leur entière disponibilité pour toute reprise des échanges mais aucu­ne nouvelle rencontre n'est prévue pour les Jours prochains

Les administrateurs de la CTCUQ ne préparent pas de nouvelles proposi­tions et le syndicat refuse de prêter l'oreille à toute tentative d'explication de la politique patronale d'embauche de chauffeurs à temps partiel.

Si les chauffeurs ne s'étaient pas prévalus de leur droit à la grève aujourd'hui, ils étaient placés dans l’obligation de fournir un nouvel avis de huit jours au ministre du Travail avant de mettre leur menace à exécu­tion, en vertu de l'article 99 du Code du travail.

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La température...Québec. U Soleil, lundi 29 janvier 1979

(Suite de la première page)

soient tout simplement annulées. Sur­tout celles qui doivent se dérouler sur la place du Monde et la place des Sports, le pare Cartier-Brébeuf et la rivière Saint-Charles

Le palais fondLes récentes pluies et l’adoucisse,

ment de la température ont détérioré le palais de glace érigé en face du parlement. L’énorme sculpture s'est affaissée de quelques pouces, mais selon le responsable de cette réalisa­tion, Claude Gingras, H n'y aurait aucun danger que le château s'é­croule.

Le président du Carnaval a pour sa part mentionné la possibilité que les

travaux d'érection soient terminés sous une immense couverture. Pour les ouvriers, c'est maintenant une course contre le temps... et le mauvais temps, car le palais doit être terminé pour jeudi de cette semaine.

A toutes ces avaries incontrôlables pour le Carnaval du quart de siècle, vient s'ajouter aujourd'hui un autre contretemps majeur: la paralysie tota­le du service de transport en commun du Québec métropolitain.

Les artisans du Carnaval demeu­rent cependant optimistes et tout aussi motivés de réaliser le succès qu'ils ont à coeur de faire du 25e Carnaval d'hiver de Québec. A compter de demain et de mercredi. Dame Nature

viendra â leur aide, car la météo prévoit un retour à la normale, c'est-à- dire un refroidissement du temps

Le saviez-vous?

Le plus gros nouveau-né connu est un bébé turc de 24 livres et 4 onces qui vit le Jour en 1961 (UPIX

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Tout le public peut participer à ce concours. Un coupon paraîtra dans LE SOLEIL le lende­main de chaque partie locale.

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Les soiréesA la fin de chaque mois, les votes seront compilés et le joueur désigné par ces. votes comme le plus populaire sera honoré lors d'une soirée ouverte au public. Les soirées seront annoncées àl'avance et auront toujours lieu après une partie locale des Nordiques. Ceux qui s'y rendront avec le coupon de leur entrée au Colisée, seront admis gratuitement. Ceux qui n'auront pas.été au Colisée devront payer $1 à l'entrée. Le joueur le plus populaire du mois sera sur place, il y aura danse avec la discomobile CKCV et / de nombreux prix de présence. /

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Cw*b*c, L« Soleil, lundi 29 janvier 1979 A 3

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préserver le quartier Saint-Jean-Baptistemm

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Les animateurs de la séance plénière du colloque sur la colline parlementaire: MM. Joseph Baker, Pierre Beausoleil et Claude Bergeron, tous trois de l’université Laval.

par Denis ANGERS

Que la ville de Québec gèle immédiatement l'émission de tout nouveau permis de construction ou de démolition dans les ilôts du quartier Saint-Jean-Baptiste me­nacés par des projets de développe­ment commercial (Charlebec, Tri- zec, Atlific, projet Adams neuf en tout!). Que ce gel, d une durée prévue de 120 jours, soit renouvelé au ca? où l'actuelle consultation sur le plan de zonage durerait plus longtemps que prévu."

C'est par ces deux résolutions, adoptées à l'unanimité des 150 participants, qu'a pris fin samedi le colloque de deux jours sur la colline parlementaire de Québec. Un colloque qui. malgré l'absence remarquée des "preneurs de déci­sions1’ autant municipaux que pro­vinciaux. a permis de ressusciter le schéma d'aménagement de la colli­ne parlementaire, oublié depuis son dépôt en juillet 197a

Organisées par l'université La­val, ces deux jours de discussion auront par ailleurs offert à la population de Saint-Jean-Baptiste la chance de mieux connaître le type de développement que réserve à leur quartier ce même schéma puisqu'ils étaient nombreux, les comités de citoyens et groupements populaires du coin, à participer au colloque.

Toutefois, comme devait le dé­plorer le président du comité de citoyens du Vieux-Québec. M. An­dré Sirois, il y a lieu de se demander jusqu'à quel point ces discussions influenceront les pro­chaines décisions gouvernementa­les puisque de toute évidence ni le gouvernement du Québec, ni la ville de Québec n'avaient délégué de représentants politiques à l'amphi­

théâtre du centre administratif"G".

Société d aménagement à créerDans le cas du gouvernement

provincial, tout avait été à peu près dit la veille, lors de l'allocution d ouverture prononcée par l'adjoint parlementaire du ministre des Tra­vaux publics, le député Jean- François Bertrand.

C'est ainsi que M Bertrand a révélé que le caucus des députés péquistes de la région, dont il est président, rencontrera mercredi le comité interministériel permanent sur l'aménagement (COMPA). A l'or­dre du jour, la création d'une société d'aménagement de la capi­tale. organisme chargé de mettre en oeuvre les recommandations du schéma qui, justement, faisait l'ob­jet du colloque.

Cette société d'aménagement, organisme paragouvememental do­té de larges pouvoirs d'interven­tion, n'a toutefois pas reçu un accueil enthousiaste des partici­pants de la région. Comme MM André Sirois ou Pierre Racicot, du Rassemblement populaire, ceux-ci craignent qu’il s'agisse là d'un "monstre bureaucratique" qui n'aura de comptes à rendre à personne.

Des projets concretsPar ailleurs, le député Bertrand

devait dévoiler quelles seront les prochaines interventions concrètes du gouvernement québécois sur la colline parlementaire. C’est ainsi que l'on a appris que l'édifice de la Sûreté du Québec formerait bientôt le coeur d'un nouveau complexe d'habitation, que le ministère des Travaux publics entendait décou­rager la construction de l'immeuble Trizec en lui refusant toute location d’espaces à bureaux, que de l'amé­

nagement paysager serait incessam­ment effectué aux abords des édifi­ces gouvernementaux...

Les promesses d'intervention du député Bertrand, toutes formu­lées en fonction des recommanda­tions du schéma d'aménagement de la colline, ont eu pour effet de désamorcer quelque peu un débat qui avait pour objectif prioritaire de relancer la mise en oeuvre de ces mêmes recommandations!

Bribes de colloque— Les participants, des mem­

bres de groupes populaires pour la plupart, ont pu apprendre que le Grand Théâtre de Québec est à la recherche d'une troisième salle de spectacle. Une salle qui. selon le directeur adjoint Ulric Breton, pourrait être celle du Palais Mont­calm ou celle du cinéma Capitol. "Tout dépendra des études que mène actuellement le Grand Théâ­tre sur les avantages respectifs des deux emplacements", d'ajouter M Breton.

— Désistement inattendu, celui du conseiller municipal Jules Blan- chet, de la ville de Québec. M. Blanchet qui avait accepté de parti­ciper à la discussion sur le patri­moine s'est retiré, la semaine der­nière, jugeant que son po te de président du comité consulta­tif sur le Vieux-Québec ne lui permettait pas de participer active­ment au débat. Autre désistement, celui du député de Mercier à l'Assemblée nationale, M. Gérald Godin. Sans oublier l'absence de Pierre Mathieu, de la CTCUQ, rete­nu par les négociations de dernière minute avec le syndicat des chauf­feurs d'autobus. Toutes ces absen­ces auront rendu terne une discus­sion qui, trop souvent, rassemblait des convertis au schéma d'aména­gement...

La CTCUQ évalue à près de $6 millions les demandes de ses 504 chauffeurspar J.-Jacques SAMSON

"Le coût total des deman­des syndicales, pour un an,, représente une augmentation de 48.25 pour 100, soit $5,791,025, sans amélioration de service en quantité et en qualité."

Le président du conseil d'administration de la Com­mission de transport de la Communauté urbaine de Québec {CTCUQ) M. Léonce Bouchard, a rompu hier, quelques minutes après l'é­chec de la conciliation, la politique du silence que maintenaient depuis deux se­maines les administrateurs de la CTCUQ

Le document soumis par M. Bouchard contient une analy­se des coûts basée sur les demandes initiales des

chauffeurs. La CTCUQ n'a toutefois pas encore présenté d'offres salariales à ses 504 chauffeurs et ne compte pas le faire, selon M. Bouchard, avant que des ententes ne soient intervenues sur les clauses normatives du pro­chain contrat.

Les chauffeurs perçoivent actuellement un salaire ho­raire de $7.75. Ils réclament $8.91, une réduction de la semaine de travail de 40 à 37V, heures sans diminution du salaire hebdomadaire et une réduction de l'amplitude de 12 à lOMt heures. Ces demandes représentent une hausse des coûts de $4,109,135.

De plus, selon M. Bou­chard. les demandes des chauffeurs sur les heures de

travail et l'amplitude néces­siteraient l'embauche de 112 nouveaux chauffeurs.

Les temps partielsSelon les négociateurs pa­

tronaux. l’embauche de chauffeurs à temps partiel permettrait à la CTCUQ de satisfaire à la demande des chauffeurs de réduire l'am­plitude de la journée de travail. La CTCUQ fera l'ac­quisition d'une centaine de véhicules au cours des cinq prochaines années et devrait embaucher près de 200 chauffeurs à plein temps, selon les termes du contrat collectif actuel, avant de son­ger à desservir de nouveaux territoires, augmenter la fré­quence des véhicules aux heures de pointe, etc.

M. Bouchard était par con­tre dans l'impossibiiité d'a­vancer une proportion possi­ble de chauffeurs à temps partiel et de chauffeurs à plein temps qui seraient en­gagés au cours des prochai­nes années.

Les négociateurs patro­naux font valoir que des chauffeurs à temps partiel sont utilisés à Ottawa et dans quelques villes américaines, à l'avant-garde dans le sec­teur du transport en commun par autobus. Ottawa dispose d une flotte de 720 véhicules, comparativement à 282 à Québec, pour desservir une population comparable. La CTCUQ envisage de garantir à des temps partiel 30 heures par semaine sur une période de six jours, sans amplitude

Etudiants de Cap-Rouge et St-Augustin sans autobuspar J.-Jacques SAMSON

Les 56 chauffeurs des com­pagnies Transport M Juneau et Transport David Robitail- le. assurant le transport de 4.500 étudiants de St- Augustin et de Cap-Rouge vers les différentes écoles de la Commission scolaire régio­nale de Tilly ont déclenché une grève ce matin.

Transport Juneau a levé vendredi le lock-out décrété le 16 janvier mais les 32 chauffeurs de cette compa­gnie ont décidé d'user de leur droit à la grève légale Une séance de conciliation a été convoquée pour vendredi par le conciliateur du minis­tère du Travail affecté au dossier, M Jean-Louis Du­chesne

M Duchesne doit par contre réunir des demain le

représentant de Transport David Robitaille, M. Robert Paquet et le comité syndical des négociations, dirigé par M Joseph Riédron. M. Du­chesne agit comme concilia­teur également dans le dos­sier de la CTCUQ. et M. Biédron comme conseiller syndical deschauffeurs de la CTCUQ. Les chauffeurs à l’emploi de ces deux transporteurs scolaires sont membres de syndicats affiliés à la Fédération des services pubiies (CSN).

Les deux syndicats négo­cient un premier contrat col­lectif et les pourparlers achoppent sur les salaires et le nombre d'heures de tra­vail garanties par les entre­prises.

Ecoles ouvertesToutes les écoles touchées

par le conflit de travail de­meureront ouvertes, ont indi­qué la semaine dernière les autorités de la Commission scolaire régionale de Tilly. La grève touche environ 4,500 étudiants des 16,000 inscrits à la régionale.

La firme Transport Robi­taille soumettra ses offres salariales demain aux repré­sentants des chauffeurs.

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de la journée de travail. Ces chauffeurs obtiendraient le statut d'employé à plein temps, par ordre d'ancienne­té. selon les besoins de la Commission de transport II s'agirait de chauffeurs de "classe B", selon l’exemple même utilisé par un porte- parole patronal, par ses con­ditions de travail inférieures au chauffeur à plein temps. La CTCUQ ne prévoit rencon­trer aucune difficulté dans le recrutement de nouveaux chauffeurs "à temps partiel”: la liste des postulants compte 400 noms, elle garantit un minimum de 30 heures par

semaine aux temps partiel mais avoue sans vergogne que dans la pratique, ceux-ci seraient appelés à effectuer 40 heures de travail par semaine.

Les administrateurs de la CTCUQ ont longuement in­sisté hier sur le fait que les chauffeurs déjà à l'emploi de la CTCUQ conservaient leur entière sécurité d’emploi.

Les chauffeurs par contre craignent que l'embauche de cette nouvelle catégorie de chauffeurs freine radicale­ment l'accessibilité aux heu­res supplémentaires.

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M Léonce Bouchard, président du conseil d'administra­tion de la CTCUQ.

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Page 4: LE SOLEIL - collections.banq.qc.ca

Quebec, le Soleil, lundi 29 (onvier 1979A 4

éditorial LE SOLEILP'esidfcnl ef d«r#o*©ur ytnérof

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Charlet-A PoulinDirecteur de l'éditorol

Marcel Pépin

Le transport en commun paralyséAprès les chauffeurs de Voyageur et ceux

des firmes de transport écolier Juneau et Robitailîe de Sainte-Foy, voici que les 504 chauffeurs de la Commission de transport de la Communauté urbaine de Québec ont entamé leur grève à trois heures ce matin, privant 120.000 usagers de leur moyen quotidien de transport.

Trois problèmes, à part les clauses sala­riales qui n'ont même pas été abordées en négociation, sont à l’origine du conflit:

• la création, par la Commission de trans­port. d’une nouvelle catégorie de chauffeurs dits à temps partiel;

• la diminution de la période quotidienne de temps à l'intérieur de laquelle les chauffeurs doivent effectuer leur travail. En raison des heures de pointe du matin et du soir, les chauffeurs sont actuellement appelés à travail­ler huit heures par jour mais à l'intérieur d'un cadre de douze heures. Ils demandent que cette période d'amplitude soit réduite à dix heures et demie:

• la réduction de la journée réelle de travail de huit heures à sept heures et demie.

De ces trois points, c'est l'introduction de chauffeurs réguliers mais à temps partiel qui est au noeud du conflit qui débute

La création d une nouvelle catégorie de

chauffeurs vise trois objectifs, selon la commis­sion:

• réduire les coûts d'opération de la commission en engageant des chauffeurs à temps partiel aux heures de pointe du matin et de la fin d'après-midi et lors d’événements spéciaux comme le Carnaval. Expo-Québec, les joutes des Nordiques, les excursions de ski, les tours de ville, etc... Actuellement, la commission paye en moyenne $4.000 par année par chauffeur en temps supplémentaire;

• permettre de répondre au moins en partie à une demande syndicale en vue de réduire le cadre de travail —ou amplitude —de 12 heures à 10 heures et demie, les nouveaux chauffeurs à temps partiel étant principalement assignés aux heures de pointe:

• améliorer le service grâce à des horaires plus flexibles confiés principalement aux chauf­feurs à temps partiel, ce qui permettrait d’établir de nouveaux parcours, d'augmenter la fréquence des véhicules, de répondre à plus de besoins spéciaux, etc...

Même si toutes les garanties de sécurité d'emploi ont été promises par la commission aux 504 chauffeurs actuels, le syndicat s'oppose vigoureusement à l'introduction de cette secon­de catégorie de travailleurs

Le syndicat craint que la commission fasse de plus en plus appel aux chauffeurs à temps

partiel et réduise sensiblement l'embauche de chauffeurs permanents une fois que ceux qui sont au travail auront pris leur retraite.

Une autre raison beaucoup plus pratique incite le syndicat à rejeter pareille proposition patronale: la perte d'un revenu supplémentaire annuel de $4,000 pour chacun des chauffeurs actuels de la CTCUQ. en raison du surtemps effectué.

L'innovation proposée par la Commission de transport de la Communauté urbaine de Québec est sang doute valable aussi bien pour l'effica­cité du service que pour le contrôle des coûts qui sont répartis entre les usagers et les contribuables des 13 municipalités impliquées.

Malheureusement en présentant cette pro­position 20 jours avant la date autorisée du déclenchement de la grève, la commission a fait paniquer les chauffeurs, membres du syndicat, et elle ne réussira probablement pas à leur faire avaler" un tel projet en pleine période de

conflit

Le syndicat était prêt à négocier dès l’automne. Il a déposé ses offres le 10 novembre. Près d'un mois auparavant, soit le 19 octobre, il avait déjà réclamé la conciliation même si la convention ne devenait échue que le 29 décem­bre dernier.

La partie patronale, en raison des amende­ments apportés en décembre à la loi de la

Communauté urbaine qui donnait aux élus toute l’autorité sur la Commission de transport, n'a déposé ses contre-propositions que le 9 janvier dernier

Ce retard de la partie patronale, sans doute involontaire, cause d'autant plus de remous que celle-ci arrive avec un projet inusité et dont la seule expérience connue au pays quant à l'embauche de chauffeurs à temps partiel est à la Commission de transport d'Ottawa.

La commission, dans les circonstances ac­tuelles, devrait retarder son projet et signer un contrat d'un an avec ses chauffeurs, tel que proposé par le syndicat. Elle pourrait ainsi profiter de ce délai de 12 mois pour bien faire comprendre à tous les employés le besoin et les modalités de la mise sur pied de cette nouvelle catégorie de chauffeurs. Un comité bipartite, inclus dans la convention, pourrait étudier ce projet d’ici le prochain contrat

En retour, pour bien démontrer sa bonne foi de ne pas priver abusivement les citoyens du transport en commun, le syndicat devrait mettre au banc, pour la même période d'un an, sa demande de réduction de l'amplitude de 12 à 10 heures et demie par jour, demande qui aura inévitablement des conséquences directes sur la venue ou non de chauffeurs à temps partiel.

Claude MASSONDemain: D autres aspects du conflit

revue de presse Extraits d éditoriaux puises dans les journaux de langue anglaise et traduits par la Presse canadienne.

Le mal est fait maintenantLes paranoïaques de la lan­

gue, qui voudraient nous faire croire que le fait de parler fran­çais à la radio d'un avion risque de causer la mort et les catastro­phes, ont été mis en fuite

Mais ils laissent derrière eux les dégâts de la campagne qu’ils ont menée pour assurer aux oreil­les anglophones la sécurité du contrôle aérien

L'architecte du mouvement pour interdire le contrôle aérien dans les deux langues au-dessus du Québec était la Canadian Air Line Pilots Association (CALPA). C'est cette association qui avait créé un homme de paille que

T étude intensive du ministère des Transports a maintenant disper­sé à tous vents.

Il restera toujours impossible de déterminer jusqu'à quel point les tactiques de peur de la CALPA ont contribué à la polarisation des deux principaux groupes linguisti­ques du Canada, mais il y a une forte probabilité pour que le ré­sultat des élections de 1976 au Québec ait été affecté par l'atta­que des pilotes anglophones con­tre l'usage du français au-dessus du Canada francophone

Pendant tout le temps qu ont duré la controverse et l'affronte

ment, la CALPA a tenté de se décrire comme étant la voix de la raison, uniquement déterminée à assurer la sécurité dans les airs. Mais son comportement entêté, sa stratégie alarmiste et ses argu­ments défiant le sens commun donnaient plutôt l'impression que le racisme culturel ou linguistique était à la racine de cette lutte pour la suprématie anglophone.

Cette impression ne s’est ja­mais dissipée, mais au moins la peur attachée au contrôle aérien bilingue, au-dessus du Québec, a maintenant été apaisée, après une enquête fouillée et complète.

The Ottawa Citizen

Où conduit le mauvais exemple?Quelqu un a dit un jour que

l'essence des réformes, c'est l'art de consolider les pratiques déjà existantes.

Celui qui a dit cela devait, à n'en pas douter, venir du Québec. En effet, il y a peu d endroits au Canada ou dans le monde qui soient soumis à un tel tripotage bureaucratique Et c’est ainsi que le Québec s'active sans relâche pour mettre en vigueur ce qui. dans une large mesure, existe déjà—nommément, l'usage du français en milieu de travail

La bureaucratie aveugle du programme de francisation a mê­me fait la sourde oreille aux protestations de l’éditeur de La Presse, M. Roger Lemelin, et de M. Michel Bélanger, de la Banque Provinciale du Canada. Les deux hommes ont insisté sur le fait que leurs organisations ne sont pas tenues de suivre la politique de francisation exigée des compa­gnies non francophones

Ces deux cas sont un micro­cosme de ce qui se passe actuelle­ment dans tout le Québec. Depuis

les deux dernières décennies, le français a remplacé l anglais com­me langue de travail—sauf peut- être dans certains siègessociaux de sociétés multinationales qui doivent, nécessairement, utiliser l’anglais dans leurs communica­tions avec leurs filiales dans les autres pays.

fl devrait pourtant se trouver quelqu un pour dire au PQ qu on ne gagne pas les batailles en se mettant à dos les gens qui appuient précisément ce qu’on souhaite voir prospérer.

The Médecine Hat News

LEZARD-’ .-LA PILULE A LEVESQUE,

A PASSE PAS!

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------ lettre----------------- ---------------------------------------Pourquoi j'ai engagé Louise Cossette-Trudel"

IneptieComme prediction à la nation

pour la Nouvelle Année, le Confé­rence Board du Canada a prévu que 1979 serait une année de stagnation économique. Merci, messieurs.

Bien sûr. on ne saurait blâmer cet organisme pour cette sombre perspective. Une grande partie des responsabilités retombent sur notre gouvernement national. Même maintenant. le ministre des Finances. M. Jean Chrétien, sou­tient que 1979 sera aussi rose que les joues de ses enfants après une journée de ski de randonnée.

Le premier ministre Trudeau a offert sa version des réjouissan­ces des Fêtes en admettant que les salaires des Canadiens ne sont pas égaux à l'inflation, et il a menacé les citoyens de nouveaux contrôles s'ils ne refrènent pas leurs exigen ces d'indexation.

Par ailleurs, le gouvernement veut que les consommateurs de pensent davantage, afin de facili­ter la croissance économique. On tourne en rond

Les Canadiens — Dieu les bénisse — se blindent psychologi­quement contre les temps diffici­les prédits par le Conférence Board. Il< sont disposés à accepter de nouveau des contrôles si cela doit mettre un frein à l'inflation, du moins, c'est ce que dit Gallup

Cependant, si on en croit d’au très sondages, ils ne sont plus du tout disposés à accepter 1 ineptie du gouvernement liberal

The Ottawa Citi/Fn

Les circonstances viennent de me placer bien involontaire­ment pendant quelques jours sous les feux de l'actualité. En effet, je suis le responsable de l'engagement provisoire de Ix)uise Cossette-Trudel à la Centrale des bibliothèques du ministère de l'Education. Tout a été dit officiellement sur cette question et il appartient à l'at­taché de presse du ministre de 1 Education de fournir des ren­seignements supplémentaires s'il y a lieu. Mais il y a certains détails que ce monsieur ne pourra pas donner. J'aimerais moi-même révéler les des­sous" de cette affaire dont une partie de la rumeur publique prétend qu’elle est ténébreuse

Auparavant, voici quelques renseignements sur ma per­sonne:

— Adjoint au cadre supé­rieur du ministère de ( Educa­tion et directeur de la Centrale des bibliothèques depuis l'an­née 196.1

— Aucun rattachement poli tique officiel, tendance à com­battre la violence sous toutes ses formes, encore indécis à fixer son opinion sur l’avenir P' litique du Quebec;

— Précisons aussi qu en plus d être un administrateur public, j essaie d être chrétien et de me former une conscience selon "esprit de l’Evangile J ai trouvé dans la philosophie so

----------- a—

ciale de Gandhi une source d inspiration et il m'arrive par­fois de réussir à l’appliquer dans la vie professionnelle et sociale, tout en respectant loya­lement les règles du jeu en usage dans notre société

Mais arrivons-en aux fa meux ’ dessous". Donc, ce mardi 9 janvier 1979, la Centra­le des bibliothèques — rue Fleury à Montréal — vivait une autre de ces journées calmes et laborieuses qui sont sa marque habituelle Dans son bureau, le directeur (c'est moi) parcourait fébrilement des listes de noms Je cherchais depuis plusieurs jours une personne qualifiée pour coopérer temporairement (environ trois semaines) à un travail très urgent et je n'arri­vais pas à la trouver. Tout à coup, on frappe à la porte. Coup de tonnerre dans mon ciel bleu: Louise Cossette-Trudel est an­noncée! (Ce n’est pas M René Lévesque qui me l'envoie, mais le père Gabriel Allard du Collé ge de Maisonneuve, un homme de grand coeur et de grande compétence). Petit tressaille­ment du fonctionnaire paisible, habitué à naviguer dans les eaux plutôt calmes. Je retiens mon souffle, j’emprunte mon air le plus naturel et je dis d'une voix détachée: "Mais, faites en trer". Une jeune femme s’avan ce. simple, digne, le visage courageux quoiqu'un peu souf­frant (Rien du monstre que

certains veulent bien imaginer, et quelques jours plus tard j'étonnerai un journaliste de La Gazette en la décrivant comme une femme charmante). Elle me dit qu elle cherche du travail et me décrit sa formation et ses états de service. C’est exacte­ment le type de personne que je cherche. On connaît la suite. C’est-à-dire comment le fonc­tionnaire prudent et plein de précaution a réussi à se retrou­ver au centre du scandale du jour Pourtant il avait agi dans la plus parfaite légalité.

Au su de la nouvelle, les gens qui me connaissent furent un peu consternés. Comment expliquer que Paul Francoeur. catholique pratiquant homme équilibré, bon époux et père de famille, fonctionnaire conscien­cieux. notoirement en dehors de l’action politique et ayant clairement choisi les voies de la non-violence, ait pu en arriver à prendre cette décision incroya ble et à se retrouver apparem­ment du côté des ex-felquistes? Une seule explication possible "On a dû lui forcer la main, c’est cousu de fil blanc”.

Je do's déclarer bien solen nellement qu'il n’en est rien. Je n'ai fait l’objet d aucune près sion politique ou occulte. Le vrai dessous de l'affaire, ch bien... c’est que j'ai simplement obéi à la voix de ma conscience d homme Agir autrement au rait été commettre une grave

injustice. Je pense qu à travers mon expérience personnelle c'est toute la conscience de notre bonne population qui a été interpellée. Faut-il accueil lir une personne humaine qui veut refaire sa vie auprès de nous, se reprendre, retrouver sa place dans la grande famille'’ Ou bien faut-il lui claquer la porte au nez. la renvoyer dans la rue. en lui déniant même ses droits fondamentaux comme personne humaine?

Je n'ai rien trouvé qui res­semble à l’esprit du Christ dans l'attitude de bien des braves gens, vertueux et déchainés, qui m'ont reproché vertement d'a­voir pu accorder quelque atten­tion à "cette criminelle qui n'a pas encore assez souffert pour mériter de retrouver une place normale dans notre société” (sic)

Par hasard, il m’a donc été donné pendant quelques jours de partager un peu la souffran­ce que notre société inflige à ceux qu’elle estime en faute avec elle Je sais ce qu’il en coûte maintenant à ceux qui veulent se réhabiliter de quel­que façon et qui sont victimes d’ostracisme. J'ai compris dans mes tripes que la violence des honnêtes gens, la violence léga le. est peut-être plus terrible que l'autre. C’est elle qui a crucifié Jésus-Christ

En tout cas, c’est une expé rience intérieure extraordinai­

re que de se retrouver, une heure, à côté d’une femme entourée par une meute de gens vertueux qui brandissent une pierre pour lapider

Le dimanche 21 janvier, en revenant de la grand-messe dans mon petit village enneigé, une bonne vieille voisine m'a pris le bras et a fait route avec moi: "Paul, je sais bien qu'on là obligé "d'en haut" à enga­ger cette dame Trudel. C’est un coup monté par les péquistes tout simplement" . Dénégations de ma part. Elle reprend: "Je te connais, tu es un homme bon et tu pardonnes facilement mais tu ne serais pas un peu naïf par hasard?".

Bien sûr, avec nos meil­leures intentions et nos plus nobles gestes nous pouvons fai­re inconsciemment le jeu de toute sorte d’influences, mais ne convient-il pas de suivre en foute circonstance la voix de la conscience et de prendre com­me règle absolue de conduite le respect du droit fondamental de la personne humaine’

Je livre ce témoignage à ! opinion publique II est possi­ble qu’il fasse s'esclaffer les rieurs de tout bord, mais peut- être. dans la grande foule ano­nyme. indifférente ou moqueu­se. se trouvera-t-il quelqu'un qui comprendra Celui-là. je lui serre la main de tout coeur.

Paul Francoeur Sainte-Madeleine-Québec.

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Gni«b*c, It Soltil, lundi 29 |onvi«r 1979 A 5

la page cinqLes femmes dans la fonction publique-----

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La bataille de I ' EGALITEghisiainerheault

L égalité des chances pour les hommes et les femmes, c'est affaire de justice.

C'est un peu pour cela que le ministère de la Justice du Québec est devenu un ministère-pilote, pour l'application d’un programme visant à éliminer la discrimi­nation dans l'embauche, l'avancement, le perfectionnement, les conditions de rému­nération. l'attribution des types d'emploi, dont les femmes sont subtilement victimes.

Pourquoi, par exemple, ne trouve-t-on pas de femme procureur de la Couronne au Québec? Pourquoi, dans la catégorie "fonc­tionnaire” trouve-t-on 70 pour 100 de femmes, alors qu'elles ne représentent que 22.5 pour 100 des professionnels et 3.4 pour 100 des cadres? Ce sont là des questions qu'on pourrait éventuellement résoudre, en s'attelant à la tâche "d’égaliser” les chances.

Depuis deux ans, en collaboration avec le ministère de la Fonction publique, ce programme a débuté.

Un portraitDans le cadre de ce programme, une

enquête sociologique à laquelle 78 pour 100 des employés du ministère ont répondu a démontré l'inégalité flagrante de statut et de perspectives d'avancement, entre les hommes et les femmes.

Symptôme le plus évident: à leur entrée au ministère, les femmes ont dix fois moins de chances d'occuper un poste comprenant des responsabilités d^ gestion et de supervision.

Autre symptôme: au cours des dix dernières années, l'écart entre les hommes et les femmes lors de l'embauche de professionnels s'est accru considérable­ment. En 1967, on engageait 2 pour 100 de femmes professionnelles et 7 pour 100 d'hommes. Entre 1974 et 1976. 7 pour 100 des femmes et 35 pour 100 des hommes étaient des professionnels lors de leur engagement, et ce en dépit de la scolarisa­tion de plus en plus poussée des femmes et notamment de leur présence de plus en plus marquée dans les facultés de droit.

Ce qui n'empêche pas que le ministère ait recruté un nombre croissant de fem­mes: 37 pour 100 en 1967. et 60 pour 100 entre 1974 et 1976. Mais on les retrouvait dans des emplois de bureau. Ainsi, entre 1974 et 1976. 93 pour 100 des femmes entrées au ministère étaient des fonction­naires.

L’enquête menee par MM. Michel de Sève et Simon Langlois évaluait également le poids des charges familiales comme obstacle à l’avancement dans la carrière

Ainsi. 65 pour 100 des femmes profession­nelles qui ont des enfants de moins de 5 ans ne reçoivent pas. ou reçoivent peu d'aide de leur conjoint dans le partage des tâches domestiques.

L'enquête a démontré que les possibi­lités d'avancement sont réduites chez les employées de bureau non pas tant en raison du sexe qu'en raison du peu de mobilité qu'offre le corps d'emploi. Ce qui met en doute finalement la théorie de ceux qui favorisent les seuls moyens individuels, comme le perfectionnement, pour accélérer l'avancement Autre consta­tation de l'étude, ce sont les employés supérieurs surtout qui croient en cette solution, les femmes étant, elles, plus conscientes des blocages que leur impose la structure même du travail.

Finalement, les hommes croient majo­ritairement que les femmes sont mal acceptées dans le milieu du travail (57 pour 100) alors que les femmes se croient bien acceptées (60 pour 100).

On passe à l'action

Les résultats de cette enquête ont donné lieu à une mise en branle de moyens d’action à l'intérieur du ministère.

Certains de ces moyens touchent direc­tement les cadres. Ils ont été invités à participer à des sessions de 'concientisa- tion” qui sont en quelque sorte des sessions de "déconditionnement”. Le ré­sultat est encourageant pour les uns.

mitige pour les autres. Jusqu'ici, 55 cadres — soit le tiers des effectifs — y ont participé, en plus d une quarantaine de professionnels. Une chose est certaine: plus on est haut placé dans la hiérarchie, plus la résistance est grande.

Actuellement, ce moyen est évalué. On veut voir s'il vaut la peine de poursuivre dans le même sens. Vaut-il en effet la peine de tenter de "recycler” les cadres supérieurs pour tenter de leur faire voir positivement la participation des femmes à l'emploi?

D'autres mesures ont été prises:— La participation des femmes au jury

de sélection pour tous les concours orga­nisés par le ministère de la Justice, au moins lorsqu'il y a une femme candidate.

— Dans le recrutement des cadres et professionnels, on vise désormais à choisir les élus au prorata de la répartition (hommes-femmes) des finissants universi­taires dans la discipline en question.

— On a tenu à l'automne des journées de réflexion à l'intention des employés de secrétariat pour les aider à planifier leur carrière, et à profiter des bourses de perfectionnement. Le ministère leur offre de plus l'aménagement d'horaires dans certains cas spéciaux.

— On remplacera les femmes en congé de maternité par des occasionnelles cha­que fois que la nécessité en sera établie par les personnes en autorité.

Des pressions en haut lieu

Des recommandations ont été achemi­nées par la Direction des ressources humaines au ministère de la Fonction publique pour favoriser l'égalité des chan­ces. Jusqu ici. elles sont restées lettre morte... mais peut-être la négociation dans le secteur public aboutira-t-elle à l’adop­tion de certaines recommandations.

Par exemple, on voudrait obtenir un congé parental (sans solde pour une année ou à mi-temps pendant six mois) dont les hommes, autant que les femmes, devraient pouvoir bénéficier à la suite de la naissan­ce d un enfant

On voudrait en outre obtenir des changements dans la classification des employées de secrétariat qui mettrait fin au système voulant que le statut d une secrétaire dépende de celui de son patron.

Un projet de garderie s'amorce au ministère de la Justice. Il serait possible d'en établir une aux nouveaux bureaux de Ste-Foy si on disposait de l’espace néces­saire. Des démarches ont été entreprises dans ce but, mais les résultats se font attendre.

Des recommandations concernant l'é­tablissement de garderies en milieu de travail ont également été adressées aux "organismes centraux". L'avenir dira si une réelle volonté d'améliorer le sort des femmes existe dans l'ensemble de la fonction publique.

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Dans notre société, il y a des handicapés culturels.’1#“ Soléll. Jartju»^

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Sans la collaboration des autres services, notre travail ne serait pas possible d'après Mme Michelle Leieune Elle apparaît ici en compagnie de M André Hallé qui s'occupe de planification du perfectionnement au ministère de la Fonction publique.

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Handicap imputable à un héritage culturel

Une éminence grise à l'Egalité des chances

Dans notre société, il y a des handicapés culturels. C'est pour ça que la fonction que j'occupe se justifie.”

Pour Mme Michelle Lejeune, cette formule-choc traduit assez justement son rôle de responsable du programme d'égalité des chances pour les femmes dans la fonction publique du Québec

Sur quatre frontsAprès avoir digéré les piles de

documents relatifs à sa fonction, Michelle Lejeune s’est donné une stratégie d'action

Cette année (en 1979). ce pro­gramme doit se dérouler sur quatre fronts Et le mot clé de ce program me, c'est la "sensibilisation”

En premier lieu, une campagne destinée aux employés de la fonc­tion publique (donc pour consom­mation interne) tentera de mettre en valeur des types différents d’em­ploi qui devraient être accessibles aux femmes

En second lieu, on tentera de sensibiliser des clientèles cible (soit chacun des 45 ministères ou organismes dli gouvernement) à la question de l égalité des chances, et ce. par des moyens différents d'un ministère ou organisme à l'autre.

Troisième front: la mise au point d outils de travail pour assu­

rer I égalité des chances. Exemple, l'élaboration de sessions de travail à l intention des cadres, l'examen attentif du travail de secrétariat (programme qui est déjà en cours) etc.

Enfin, on tentera de dresser le portrait le plus juste de la situation des femmes dans la fonction publi­que. par le biais de l'analyse statistique et du regroupement des informations qu'elle fournit.

Changer les attitudes

La tâche n'est pas facile. Car les résistances aux changements sont souvent inconscientes. Pour Mme Lejeune, les disparités entre hom­mes et femmes sur le marché du travail ne sont pas le résultat d une conspiration dont les hommes se­raient responsables. Elles sont la conséquence d'un héritage culturel qui conditionne très tôt le garçon a la "carrière” et la fille à la 'famille Tant et si bien que les femmes »e réveillent souvent à 28 ans prison­nières d'une carrière sans débou­ché intéressant.

Tout est question dâttitude, ajoute Mme Lejeune C'est ça qu'il faut changer ' Pour tenter de ren­dre les femmes "aussi égales” que les hommes, elle n'a pas l'intention dâgiter des drapeaux et de brandir des slogans Même si elle est rom­pue aux techniques des groupes de pression — elle fut vice présidente

de l'Association des consomma­teurs du Canada — il n'est pas question de faire de ce poste une plate-forme de revendications fémi­nines et féministes. Mon travail fait plutôt appel à mes compétences administratives. C’est plus ”sage” dit-elle, mettant le mot entre guille­mets.

Une meilleure gestion

Pour Mme Lejeune, la question qu’il faut résoudre se pose en ces termes: comment un employeur res­ponsable entend-il traiter de la question féminine. L'Etat-pat-ron est à ce titre comparable à n'im­porte quelle grande société (Bell Canada ou le CNCP par exemple) qui emploie un grand nombre de femmes

Mon approche, dit-elle, c’est celle d une meilleure gestion des ressources humaines. Ce qui com­porte deux dimensions: l’utilisation la plus rationnelle possible des services des employés de l'Etat, en fonction de leur rentabilité pour l'employeur, tout en se préoccupant de la dimension humaine, de la satisfaction des besoins des employés *

On est loin d'une guerre des barricades Ce^qui n'empêche pas que la consécration dune telle fonction dans des structures, ça fait peur à bien du monde”

Michelle Lejeune, veuve, mere de six enfants a été nommee en août dernier responsable du programme d'égalité des chances pour les femmes dans la fonction publique du Québec.

Elle quittait alors Sherbrooke, avec armes et bagages pour s'instal­ler à Québec, en compagnie de quatre de ses enfants A Sherbroo­ke. elle avait acquis une vaste expérience dans des groupes de consommateurs et avait obtenu une maîtrise en sciences commerciales

Groupe "Sélect"En accédant à ce nouveau poste,

madame Lejeune devenait membre du "groupe sélect” des quelque 33 femmes qui occupent des fonctions de cadre supérieur au gouverne­ment du Québec

Cette rareté illustre assez bien le statut des femmes dans la fonc­tion publique québécoise A ce chapitre. 1 Etat-patron n'est pas tellement différent des grands cm ployeurs du secteur privé. Là com­me ailleurs les femmes sont généra lement reléguées dans des emplois subalternes Et leurs conditions salariales s en ressentent

Ainsi, au gouvernement du Qué­bec. sur 2.299 cadres supérieurs, on ne compte que 33 femmes Aucun sous ministre ou sous ministre asso­cié sur 29 Une femme est sous- ministre adjoint Le plus fort con­tingent des femmes sont adminis­trateurs ou adjoints aux ladres

En contrepartie, sur les quel­que 20.000 femmes employées à la fonction publique, plus de 5.000 sont secrétaires.

Sous le coup des revendications féminines — véhiculées notamment par le Conseil du statut de la femme — l'Etat-patron commence prudem­ment à ouvrir l'oeil. La question féminine revêt i ne importance poli­tique qu'on ne saurait désormais ignorer.

Fin novembre, un communiqué du Cabinet du ministre de Bclleval annonçait la nomination de mada­me Lejeune. Généralement, l’attri­bution d'un poste d’administrateur se fait sans tambour, ni trompette Cette fois, le ministre en profite pour souligner la "volonté du gou­vernement d'améliorer l'autonomie et la liberté de choix des femmes dans la fonction publique et d'ac­corder une chance égale aux em ployés féminins et masculins à tous les niveaux et dans tous les secteurs."

Consommationinterne'

Le service que dirige madame I,ejeune relève de la Direction des ressources humaines du ministère de la Fonction publique 11 dispose d'un budget approximatif de $150000, il compte actuellement trois personnes Eventuellement, on doit en engager une quatrième

Le rôle de madame Lejeune ne s'apparente en rien au travail du Conseil du Statut de la femme, comme on pourrait l'imaginer. Son service est un rouage du ministère de la Fonction publique qui joue un rôle de catalyseur pour accélérer l'accession des femmes à des tâches plus importantes ou pour diversi­fier leurs tâches. Contrairement au CSF son travail n'a pas d écho dans le grand public, il est destiné à la "consommation interne” à l'inte- rieur des rouages gouvernemen­taux.

Avec le Conseil du Statut de la Femme, madame Lejeune compte garder ses distances. "C'est sûr, dit-elle, que je suis en ligne d'é­coute directe avec le Conseil 11 n'y a pas de distorsion. Comme le CSF — ou comme les groupes de con­sommateurs — je travaille dans un secteur de sensibilisation sociale. Toutefois, le Conseil a pour rôle de nous surveiller, nous à la Fonc­tion publique, comme dans les autres ministères ou organismes du gouvernement '

Comme elle est responsable du dossier de l’égalité des chances pour les femmes, on imagine sans peine Michelle Lejeune féministe. Me le suis, dit-elle, avec une nuance d hésitation Par nécessité Ma vie est un témoignage féministe Mais je n'en ai pas fait une cause De toute façon, il n y a pas une femme consciente qui ne peut pas ne pas être féministe”

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Québec, U Soleil, lundi 29 janvier 1979

Ig page des lecteurs. . 4

Canada et Québec: deux scorpions associés?M le rédacteur en chef.

Les projets ‘'Canada au travail" s'élaborent en catimini et profitent grandement à quelques individus, choisis on ne sait trop comment, ni par qui, ni pourquoi.

Le Canada étant une attrayante entreprise de mécénat, tous se ruent afin de soutirer une part du gâteau. Cependant, la porte est étroite, il y a beaucoup d'appelés et peu d élus. Ainsi pour ces concours fédéraux, le règlement est de rece­voir trois candidats, en vue de combler un seul poste; donc, deux de ceux-ci seront retranchés, sans autre forme de procès „

C'est ce sur quoi je souhaite attirer l'attention, car je suis l'un de ces deux infortunés candidats, victime d'une sélection faite à l'à- peu-près, selon le bon plaisir d'un directeur de projet, dont, semble-t- il. il est l'unique propriétaire

L on est en droit de s'interroger sur l’honnêteté de tout cela, car, comment savoir si le candidat n'est pas déjà choisi, lorsque l'on passe en entrevue? Le gouvernement obli­ge le directeur à "voir" trois personnes, ceci ne constitue pas un inconvénient majeur, pour quel­qu'un ayant déjà une place à ses "petits amis". Cette formalité ne fait de tort à personne, à l’excep­tion des exclus.

De plus. I on nous fait miroiter des sommes d'argent très alléchan­tes: $153 par semaine pendant 22 semaines. Cela permet d'être éligi­ble à recevoir des prestations d’as­surance-chômage à la fin du projet, ce qui n'est pas négligeable.

L'on peut donc facilement éva­luer les pertes causées par ce refus à près de cinq mille ($5.000) dollars. L entrevue est si cordiale, que l’on nous invite presque à nous rendre au local du projet, le jour où celui-ci doit débuter. La signature

du contrat ne semble être qu’une question de minutes.

Le gouvernement du Canada "donne'’ des sommes importantes pour des projets douteux, à quel­ques privilégiés, qui s'enrichissent à ses dépens et aux dépens des bouffons et des bouche-trous qui ont été convoqués à une entrevue bidon, truquée par des manigances odieuses.

Les chômeurs dont les alloca­tions ont été coupées auraient tout à fait raison de se plaindre d une dilapidation aussi inconsidérée. Une question demeure donc sans réponse: pourquoi y a-t-il autant d'argent de disponible pour ces quelques individus seulement?

Quoi qu’il en soit, ma déconve­nue est totale. Pendant que ces jeunes (parrainés de haut) s'achète­ront des automobiles et iront faire des voyages en Europe, en Floride ou ailleurs, avec des sommes d'ar­gent "données" par le grand mécè­ne d'Ottawa, d'autres retourneront, bien malgré eux, faire partie du groupe de personnes le plus bafoué et le plus méprisé par le ministère des Affaires sociales du Québec, soit les célibataires de moins de trente ans.

Décidément, comme dit la chan­son: "Tout va très bien Madame la Marquise!"

Richard Bernier La mon

CAMPAr- aü TRAVAIL

.CANADA

TRAVAIL

CAvJADAA V

TRAVAIL

CA MA PAAil

La "vacance" des cégepsM. le rédacteur en chef,

A la suite de nombreuses inter­ventions tant dans les journaux qu'à la télévision au sujet du conflit des "prêts et bourses , nous ne pouvons qu'être ulcérés à l'idée d une "amnistie générale" pour des étudiants qui, dans certains cas. ont manqué jusqu'au tiers de leur session.

Provenant de ce milieu bour­geois tant décrié et fréquentant une

école non touchée par la grève, nous n'admettons pas que ces étu­diants perturbés puissent obtenir les mêmes résultats scolaires que certains qui ont fréquenté leur institution sans coup férir, c'est-à- dire 75 fois (75 jours) au cours de la session.

En effet, comment accepter le fait que plusieurs étudiants, n’ayant rien foutu durant près d'un mois,

soient favorisés par leurs résultats (assez peu représentatifs, vu les circonstances) concernant leur ac­ceptation dans l une ou l'autre université?—

Par des travaux autodidacti­ques "imposés" aux étudiants, on tente de faire croire aux contribua­bles — lire parents — que leur progéniture aura tout de même atteint un niveau de compétence égal à celyi d'étudiants plus as­sidus...

Et que dire de ces opportu­nistes qui. voyant leur session com­promise, emboîtèrent le pas à ce mouvement pour ne pas affronter cette lettre "E" (E, comme dans ECHEC, symbole de nos déboires estudiantins)!

Oh! Il est bien évident que des modifications au niveau du système des prêts et bourses pourraient aider certains individus, mais il y Sura toujours des mécontents pour "chialer" et des moutons pour les suivre,

De plus, quand on commence une action de l'envergure de celle entreprise par les étudiants, il faut planifier (et non improviser!), et surtout avoir la responsabilité de ses actes jusqu'au bout

’Rien ne se perd, mats rien ne se crée", comme le décrit si bien un principe de chimie bien connu—

Jacques Bolvin Ste-Foy, Quê

Simon Barry Sillery, Québec.

Etudiants en Sciences humaines au Campus Notre-Dame-de-Foy

Pourquoi pas des auteurs québécois?M. le rédacteur en chef.

Depuis plusieurs mois déjà vous diffusez des feuilletons dans votre quotidien. Cette rubrique m'inté­resse beaucoup. Cependant je me demande pourquoi vous diffusez si peu d'oeuvres québécoises. A ma connaissance, seul "Je vis mon alcoolisme" de Ginette Ravel a été reproduit dans vos pages.

Peut-être y a-t-il des raisons sérieuses qui empêchent de donner une plus large place à nos auteurs qui sont excellents. Je pense, par exemple à Marie-Claire Blais, à Victor-Lévy Beaulieu, à Jacques Ferrer». à Réjean Ducharme. Michel

Tremblay. Bien sûr, j'ai omis quan­tité de noms parmi nos écrivains les plus connus.

Sans être chauvin, il me semble qu'on pourrait faire une plus large part à notre littérature sans pour autant éliminer totalement les bons auteurs étrangers.

Je vous remercie de votre atten­tion. et je suis persuadée que quantité de gens pensent comme moi

Une lectrice assidue.Lise Bouffant Anc.-Lorette.

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POUR LIVRAISON 1 IMMEDIATEEn supplément:

%

Cette page en anglais dans le journal l'ANEQ est injustifiable

M. le rédacteur en chef.

Je prenais récemment connais­sance des transformations que vous avez effectuées à la publication de votre journal. Effort louable, avouons-Ie. Mais l’effort a vite lais­sé la place à l'inconséquence lors­que vous avez décidé d'introduire dans votre journal une page écrite entièrement en anglais.

A l'heure de la francisation, à l’heure où les Québécois devront bientôt s'affirmer devant l'emprise anglophone, voilà que l'ANEQ fait abstraction de toute notre histoire et commet la bévue de légitimer cette emprise. Quelle lâcheté!

En tant qu'étudiant québécois, en tant que Québécois qui veut vivre, je m'indigne vivement devant votre geste. “Aider les étudiants anglophones à nous comprendre ", dites-vous? Ils ont mis plus de deux cents ans à admettre que nous existions alors ce n'est certaine­ment pas par une page qu'ils vont saisir notre réalité. Ils vont plutôt comprendre la belle petite courbet­te que vous venez d’effectuer.

P S. Il est triste que vous ou­bliez le sort réservé aux étudiants francophones dans tes autres pro­vinces.

Roger AnbéUniversité Laval.

Cette chère commission de transportM. le rédacteur en chef,

Notre chère commission de transport se prépare déjà pour sa grève annuelle. Chaque année in­discutablement ce phénomène se reproduit Quel bon service n'est-ce pas?

Les nfaiseux qui versent en taxes les salaires et les services sont en droit de recevoir un service potable. Us devraient gueuler pour qu’on respecte au moins leur porte­feuille. N'est-ce pas leurs dollars qu'ils laissent ainsi voguer dans le brouillard? Non, comme d'habitude le syndicat et la direction impériale de la CTCUQ nous soumettront a leur petit manège.

C’est ici que nous comprenons pourquoi ces mêmes gens préfèrent circuler dans leur propre voiture, offerte à nos frais. On peut en dire autant de ces chauffeurs qui ne cessent d’offrir à la population un service lamentable. Si c’est ça l'a­mélioration promise par St Mat­thieu, c’est tout un succès. Bravo!

Nous comprenons qu’ils se fas­sent construire un garage pouvant contenir tous les véhicules. Ca empêche les intempéries et les fils d araignées de pogner et de les abiraer.

Depuis la création de cet orga­nisme que le contribuable se fait

passer un sapin. Il paie pour qu’en retour on se moque de lui, à ses frais. C’est à se demander si tous ces organismes et nos gouverne­ments ne font pas la même chose?

Je suis fier d'être usager de la CTCUQ! La distance n'a plus d'im­portance, faites marcher vos jambes devrait annoncer votre publicité lorsqu'on nous vend les abonne­ments. Si l'exercice c'est la santé et la patience une vertu, nous sommes en train de tous nous faire cano­niser.

Eric Pelletier étudiant

Ancienne-Lorette-

Les grévistes ne réclament que leur dûHélène Bonneau Ste-Foy Etudiante à l'université Laval

Avant d’apporter une critique sur un sujet, vous devriez vous renseigner un peu, et essayer de le considérer sous toutes ses facettes. Vous traitez les grévistes d'éternels insatisfaits et de lâches. Etemel est un mot bien grand, ne trouvez-vous pas? Pour ce qui est du mot "lâche", je préfère passer par­dessus car J'en aurais trop long à dire. Par contre, "insatisfaits” est la vérité. Pas ’ Insatisfaits'' tout seul, mais: employés qui se sont réveillés et qui se sont aperçu que leur position est insatisfaisante.

Vous dites: 'Allez, patrons, donnez à vos employés ce qu'ils veu­lent et dans quelques mois ils reviendront, toujours insatisfaits, frapper à votre porte pour quêter davantage". C'est vrai, et c'est aussi vrai qu'ils seront ENCORE insatis­faits. Mais il faut dire ici que tout aura augmenté: que la livre de beurre aura passé (par exemple) de

$150 à $180: l'autobus, de 50g à 60g; et l'essence, et les loyers, les taxes, les impôts, la viande, les vêtements, etc. C'est-à-dire que pour le patron, s'il y a une augmentation de x pour 100 du côté des dépenses, il faut compenser par une augmentation des recettes de x pour 100 pour rétablir la balance afin que le patron reçoive toujours son $50,000 à $60,000 par année sans baisser d'un sou, plus y pour 100 pour l'augmentation du/des patron(s) (même s’ils ont déjà trois ou quatre fois le salaire de leurs employés). Alors, je n'appelle pas ça "QUE­TER" mais Je dis plutôt "RECLA­MER SON DU".

Mol aussi je serais curieux d aller visiter des maisons, mais celles des haut placés qui chiaient et qui crient des déficits terribles qui les ruinent, mais qui ont la maison de plus de $100,000 et qui passent la majorité de Thiver en Floride, qui changent de Cadillac toutes les années et qui ont (en plus de la TV couleur et du lave- vaisselle) une ou deux femmes de

ménage, la gardienne d'enfants, le jardinier, le chauffeur, etc. Comme vous dites: "Demandez donc à ces personnes si elles seraient prêtes à sacrifier tous ces luxes qu'elles possèdent" et j’ajoute: avec l'ar­gent des autres!

Pour ce qui est du gouverne­ment qui semble aveugle à la misère des pauvres, il ne faut pas compter là-dessus. Le gouverne­ment lul-mème est bien trop pau­vre. Saviez-vous qu'ils n'ont même pas de Rolls Royce, seulement des limousines Cadillac, Continental et quelques autres marques toutes aussi dépourvues de luxe et de confort Et ces pauvres administra­teurs du peuple doivent remonter les taxes et les impôts chaque année afin de faire le plein d’es­sence.

Avec la justice qu'on a, je me demande bien pourquoi on se plaint

Claude Barrette Québec.

"Je suis écœurée des grèves, moi aussi"Mlle Hélène Bonneau,Ste-Foy.étudiante à Laval

Je vous félicite pour votre lettre dans la page des lecteurs du SO­LEIL au sujet des grévistes, les éternels insatisfaits.

Comme vous, je suis écœurée de me faire écorcher les oreilles par ces m.. grèves qui mettent le public en punition.

Dans le paradis terrestre Dieu n’a pas dit à Adam: 'Quand tu ne seras pas content arrête de travail­ler et exige un plus gros salaire, tu as droit de faire tous tes caprices et d'avoir de l'argent plein les po i hes" Il a plutôt dit: "Désormais, tu travailleras à la sueur de ton front pour gagner ton pain’

C'est là ce que tous sans excep­

tion doivent faire et comme vous dites si bien, ceux qui sont pauvres réellement seraient bien contents de travailler au pic et à la pelle pour gagner le bien-être qu'ils sont souvent humiliés de recevoir par charité.

Ces grévistes ont tout le confort possible et sont comme vous dites, d'éternels Insatisfaits. Ils auront à rendre compte un Jour de cette ambition qui les mine et tendront la main aux pauvres pour leur deman­der de prier pour eux, comme le riche et Lazare de la parabole de l Evangile. mais dans ce temps-là il sera trop tard

Soyez heureux, mesdames et messieurs les grévistes, d'avoir un travail rémunérateur, quand tant de chômeurs se cherchent de l'ouvrage et rien trouvent pas. On en a vu qui.

à la suite de grèves jugées illégales, ont perdu leur emploi, prenez garde que la même chose ne vous arrive. N'écoutez pas d'une oreille trop attentive vos chefs syndicalis­tes qui ne pensent qu à vous monter la tète pour gagner le salaire que vous leur payez et soyez plutôt des gens contents de votre sort

Marcelle Mainguy, Québec.

à nos lecteursLE SOLEIL publie avec plais» tes femes <Je ses 'edours. Les opinons devront être appuyées du non el de l adresse de leurs auteurs. LE SOLEIL se réserve le drcxl d éditer et de rac- coure* tes lettres pubéées.IE SOIE IL. fondé en 1896. est Imprime au nu­méro 39Û rue Si Vallier esL Ojébec, G1K 7J6, par Le Soleil IXmtée. ' Coumer de la deuxième dasse • Enregistrement no 1206".

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Québec. U Soleil, lundi 29 janvier 1979

faits divers

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»'V.V

U Soleil, Gilles Lolood

Les pompiers des casernes 8 et 12 ont combattu pendant près de quatre heures un incendie qui a détruit complètement une maison à logements et endommagé deux autres adjacentes, au cours de la nuit de vendredi à samedi, sur la rue Saint-Vallier, dans le secteur Saint-Malo à Québec

par Roch OESGAGNES'il y a quelque chose qui met le

directeur de la Société protectrice des animaux (SPA) de Québec, l’inspec- teur-chef Maurice Simard de mauvais poil, c’est bien la cruauté des gens envers les animaux. Et en (in de semaine, il l’était particulièrement, quand il a eu à sauver dix chevaux en piteux état, dans une écurie du secteur Laurentides de Chariesbourg.

Les bêtes manquaient de nourritu­re et d'eau depuis près d'un mois, selon M. Simard et elles avaient perdu près de la moitié de leur poids normal Deux autres chevaux ont été trouvés morts, et ce n'était plus qu'une ques­tion d heures pour les dix que la SPA a transportés dans ses locaux de la rue Verdun.

L'inspecteur-chef Simard s'est ren­du à l'ancien ranch Rachienda, dans le secteur nord de Chariesbourg, en compagnie du vétérinaire Kenneth Lachapelle et de l’avocat de la société Me François Gravel ainsi que de policiers de Chariesbourg, pour cons­tater les conditions lamentables dans lesquelles les animaux se trouvaient L’inspecteur de la SPA a bon espoir de tous les sauver.

Une poursuite a déjà été prise contre le responsable de cet acte de cruauté, un individu du boulevard Talbot à N.-D.-des-Laurentides.

Au cours de la journée d’hier, M. Simard et ses collaborateurs de la SPA se sont rendus sur une ferme de Saint-Tite-des-Caps, pour y récupérer une vingtaine d’animaux, des chiens, des chats et un bouc La propriétaire, une veuve, n'était plus capable de s'en occuper.

Le nombre d’animaux domestiques abandonnés ou victimes de cruautés est considérable dans la région de Québec, déplore M. Simard. U trouve

ces cas trop fréquents. Le chenil et les bâtiments de la rue Verdun sont remplis de bêtes perdues, chassées ou maltraitées par leurs propriétaires.

le Soleil, Cille* Lafon

Maigres, blessés et affaiblis par le manque de nourriture, une dizaine d chevaux ont été réchappés par l'inspecteur-chef Maurice Simard, de Société protectrice des animaux de Québec, en fin de semaine.

Dix chevaux en piteux état, à Chariesbourg

Deux hommes sauvent la vie de onze personnes

par Roch DESGAGNELa présence despnt d’un

chauffeur de taxi et la bra voure d'un policier de Qué­bec ont fait que onze person­nes ont échappé à la mort lors d’un incendie qui a ravagé une maison de deux i-tages, au cours de la nuit de vendredi à samedi, dans la basse-ville de Québec

M. Arthur Renaud, opéra­teur des Taxis Co-Op au poste Saint-Malo, a été la première personne à réaliser que les flammes avaient envahi la maison d'appartements si­tuée au 873 ouest de la rue Saint-Vallier. Il a alerté les pompiers et s'est occupé de transporter à l'hôpital du Christ-Roi toutes les person­nes qui venaient d'échapper de justesse au brasier

Deux autres personnes, M et Mme Normand Deslau­riers, âgés de 75 et 73 ans, ont été rescapées par l'agent Jean Després, de la sûreté municipale de Québec, qui accourut sur les lieux quel ques instants avant l'arrivée des pompiers U a pénétré dans la maison voisine de celle qui brûlait, pour se porter au secours des deux personnes âgées, dont l'une est handicapée physique­ment Des pompiers ont mê­me dû porter secours à l'a­gent Després, incommodé par la fumée.

Le feu a été signalé à la brigade des incendies à 3h24 samedi matin, et une soixan­taine de pompiers dirigés par le chef de division Mar­cel Turcotte de la caserne numéro 12 et le chef de district Gaétan Boily de la caserne numéro 8, répondant à trois alarmes, ont combattu l'incendie pendant près de quatre heures. Ils ont réussi à empêcher les flammes de se communiquer à deux mai­sons adjacentes.

A l'arrivée des pompiers.

le feu était pns à la grandeur de la maison de deux étages et les occupants avaient réus­si à échapper aux flammes, plusieurs en sautant de l'éta­ge supérieur Des rescapés se sont blessés en sortant par une fenêtre fracassée

C’est le fracas d'une vitre éclatée qui a attiré son atten- tioa II était en attente à ce moment et s’approcha aussi­tôt de la maison en flammes pour permettre aux survi­vants, en tenue de nuit, de monter dans son véhicule.

te 873 ouest, Saint-Vallier était occupé par M. et Mme Jean-Paul Brière et leurs trois enfants. Linda et Maria Larouche. M. Louis Girard et le propriétaire. M. Guy Du- charme, au rez-de-chaussée

Les enquêteurs du Commis­sariat des incendies tentent présentement de déterminer l'origine de cet incendie. Sa­medi avant-midi, l'inspecteur Jean Lépine s’est rendu sur les lieux pour faire les pre­mières constatations, alors que l'équipe de pompiers du capitaine Raymond Gagnon, chef de district de la caserne numéro B, s'affairait au dé­blaiement des lieux.

S’il y avait eu des détec­teurs de fumée, le feu aurait sûrement pris moins d’am­pleur et les occupants s'en seraient tirés sans blessure aucune", commentait le capi­taine Gagon.

La maison est considérée comme une perte totale, et les dommages sont estimés à au moins $50,000. Les mai­sons voisines ont subi des dommages par la fumée surtout

Selon les premières inves­tigations. on croit que le feu a pris dans des rebuts qu'un des locataires venait de dé­poser dans un corridor

Onze dan9 un taxiJoint à son domicile du 14

de la rue Boisvert à Québec, le chauffeur de taxi Arthur Renaud trouve son exploit bien normal" H décrit son intervention comme un geste civique et humanitaire tout à fait normal

"Je me suis occupé de faire donner l'alerte aux pom­piers, et j’ai conduit tout le monde à l’hôpital du Christ- Roi Ils étaient en jaquette, en short et nu-pieds, une femme avait réussi à prendre une couverture", raconte M Renaud.

Selon ce qu’il a pu consta­ter, plusieurs personnes se sont blessées en passant par la fenêtre cassée, et d’autres en sautant de l'étage supé­rieur.

Le chauffeur de taxi a également signalé aux poli­ciers que deux personnes étaient encore dans un des logements voisins menacés par le feu. Il s’agissait du couple Deslauriers rescapé par l'agent Després.

”Ca m'a pris deux heures à nettoyer le sang dans mon taxi", raconte M. Renaud.

Pour lui, ce genre d’inci- fllnt n'a rien d'extraordinai­re dans la vie d'un chauffeur de taxi de plus de 30 ans d'expérience,

M. Renaud se souvient du feu qui avait détruit l’hôtel Canada sur la rue Hen- dersoa 11 ne peut dire l'an­née avec précision, mais il se rappelle qu'il avait signalé la présence d’une personne res­tée prisonnière dans l'im­meuble. Deux ans plus tard, on trouvait le squelette dans les débris

Sur la route de Valcarticr, il avait été témoin de la mort de deux militaires dans une auto en feu.

Trois morts accidentellesTrois personnes ont péri de

façon accidentelle, en fin de semaine, dans l'Est du Québec

Un jeune homme de 18 ans de Cap-Santé dans le comté de Portneul, Denis Peticlerc, a connu une fin tragique, vendredi, quand U a été électrocuté en descendant de son camion qui touchait à des fils à haute tension L’acci­

dent de travail s'est produit au dépotoir à neige de Don- nacona, près de la rivière Jacques-Cartier sur un ter­rain de la Domtar, vendredi matin. Une enquête du minis­tère du Travail a été insti­tuée conjointement avec le sûreté municipale de Donna- eona.

France Turcotte. 32 ans. de Saint-Bruno au Lac-Saint-

Jean, a été heurtée par une automobile, alors quelle marchait en bordure de la route 170, vers 1 hier matin

Yves Barras, 20 ans, du 20 rue Bégin à Lévis, a péri quand son automobile a fait une embardée sur la route 138A, à Deschambault dans le comté de Portneuf, hier matin, à la suite d’une perte de contrôle du conducteur

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Québec. Le Soleil, Hndi 29 jonvier 1979

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Le portrait agro-alimentaire du Québec. (1)

Les Québécois mangent pour plus de $5 milliards

par Marc SAINT-PIERRE

Les Québécois sont de gros man­geurs de viande, c'est connu.

Selon un dossier du Conseil de l’alimentation du Québec, obtenu par LE SOLEIL, les Québécois ont consa­cré en 1976 $1 58 milliard à l'achat de viandes et de charcuteries, soit 309 pour 100 des $5 milliards qu'ils ont dépensés cette année-là pour se nour­rir. Ce dossier provient en partie d une enquête effectuée par le Conseil de planification et du développement du Québec.

Le boeuf, à lui seul, représente en valeur 15.5 pour 100 de tout le panier de provisions, le porc 7.5 pour 100, les volailles 3.5 pour 100 Le reste des viandes consommées représente 4.4 pour 100 du panier.

Les fournisseurs qui dominent le marché sont, dans l'ordre:

— Canada Packers Co. Ltd. qui faitaussi des affaires en Europe, aux Etats-Unis, au Mexique et en Aus­tralie;

— SODOR. filiale de Swift Canadian Co. Ltd. dirigée à partir de Chicago;

— la Coopérative fédérée de Québec.un élément du coopératisme québé­cois;

— le Groupe Lépine-Polansky. unesociété québécoise;

— Lever Bros., une multinationale britannique;

— Robin Hood Multifood Co. Ltd.de 1 Ontario, une filiale d'une multina­tionale dont le siège est à Minneapolis, aux Etats-Unis.

Le boeuf consommé au Québec provient de l Ouest canadien à 73.5 pour 100, de l'Australie à 9.2 pour 100. de la Nouvelle-Zélande à 3 4 pour 100, des Etats-Unis à 0.2 pour 100. de VOntario à 8 pour 100. Les producteurs québécois ne fournissent que le reste: 5.8 pour 100 du marché.

Les produits laitiersLes Québécois consomment des

produits laitiers pour une valeur glo­bale de $585.276.000. soit 11.4 pour 100 de leur panier de provisions annuel

De façon plus détaillée, les som­mes dépensées par les Québécois pour le lait frais représentent 5.1 pour 100. pour le beurre 21 pour 100, pour le fromage 1 9 pour 100. pour d'autres produits 2 3 pour 100.

Le marché est dominé par:

— Les coopératives laitières, un autre élément du coopératisme québé­cois;

— Le groupe Unilait (la Ferme Saint-Laurent et six autres laiteries québécoises);

— Les Laiteries Dominion Liée, filiale de Kraftro, une multinationale américaine;

— Les Fromageries Saputo Co. Ltée. société québécoise.

Les produits laitiers consommés au Québec sont produits au Québec; celui-ci est auto-suffisant à 118 3 pour 100. selon des chiffres de 1976.

BoulangerieLes consommateurs québécois

achètent des produits frais de boulan­gerie et pâtisserie pour une somme globale de $431,256.000 annuellement

Ce montant constitue 8 4 pour 100 du papier de provisions.

Le marché est dominé par le Groupe Durivage-Robin. de Montréal. Steinberg Ltée, Weston de Toronto, le groupe Samson-Larlvière. General Ba­keries et Culinar Inc. (Vachon), un élément du coopératisme au Québec.

la farine provient de Ogilvie Flour Mills Co. Ltd. filiale de John Labatt de London. Robin Hood Multifoods Co. Ltd. une multinationale américaine; Phoe­nix, filiale de Steinberg; et Maple Leaf Mills Co. Ltd. une multinationale.

Toutes les céréales de table et les produits connexes sont manufacturés à l'extérieur du Québec par General Foods. Genera) Mills, Kellogs. Nabisco, Quaker Oats. Robin Hood. Carnation, etc.

Légumes fraisLes légumes achetés par les Qué­

bécois représentent une somme de $343.978,000. soit 6 7 pour 100 du panier de provisions.

Les pommes de terre représentent à elles seules 2.14 pour 100 de cette fraction, les tomates 1.6 pour 100, les autres légumes représentent 2 96 pour 100.

Le marché est dominé par laCoopérative fédérée du Québec, les Producteurs de légumes des Terres Noires, Courchesne et I arose Ltée. Jardin Mérite Ltée du groupe Métro- Richelieu. Provifruit Inc. une filiale de Provigo. et un bon nombre de gros maraîchers

Le Quebec est auto-suffisant dans les carottes, les haricots, les petits pois, le maïs, le chou et il rencontre à peu près la moitié de ses besoins en pommes de terre et en oignons. Cepen­dant. il ne produit presque pas de tomates, le légume le plus recherché après les patates avec une consomma­tion annuelle de 627 millions de livres.

Les fruits frais

Les fruits frais consommés par tes Québécois représentent quelque $318.308.000 annuellement, soit 6 2 pour 100 du coût global du parler.

Les PommicuHeurs du Québec. Courchesne et Larose Ltée, Provifruit Inc . Fruits Botner Ltée. Berlet Fruit» Inc., Berger Fruits Co. Ltd et Jardin Mérite dominent le marché.

Sauf pour les pommes, les fraises et les bleuets, en saison évidemment les Québécois dépendent totalement.

de l'extérieur. La provenance des approvisionnements en fruits, à lon­gueur d'année, et de légumes frais hors saison, est fortement influencée par de grandes entreprises routiers ayant des intérêts dans des entrepôts de mûrissement et des entreprises de grossistes de produits frais: Crelisten Transport. Colossal Transport Mai s lin Transport, etc.

AutresLes aliments en conserve ou surge­

lés, les mets préparés, les boissons, les poissons et les fruits de mer, le sucre et autres denrées représentent une dépense annuelle de $930.000.000, soit 18.1 pour 100 de la somme globale annuelle allouée par les Québécois à la nourriture.

Les ménagères québécoises achè­tent $178 de légumes en conserve, $76 millions de biscuits. $44 millions de soupes en boite. $43 millions de margarine, $42 millions de nourritures pour chiens et chats (!), $31 millions de croustilles, $28 millions de céréales prêtes à manger. $28 millions de pouding en poudre, $23 millions de bacon, $21 millions de poissons surge­lés, $20 millions de pâtes alimentaires, $18 millions de boissons aux fruits en poudre, $17 millions de fruits conge­lés, $17 millions de saucisses à hot- dog. $16 millions de marinades, $15 millions de jus de tomate, $15 millions de saucissons, $14 millions d’huiles végétales. $14 millions de saumon en boite, $12 millions de confitures. $12 millions de desserts congelés, $12 millions de beurre d’arachide, $12 millions de nourriture pour bébé, $10 millions de mélanges à gâteaux, $10 millions de ketchup. $10 millions de biscuits au soda. $10 millions de thon en boite, etc.

Les multinationales se taillent la part du lion de ce marché; ce sont notamment Green Giant, General Foods, Kraft Heinz. Standard Brands, Campbell, etc.

Les sociétés canadiennes surtout et quelques entreprises québécoises, dont Culinar. se partagent te reste dece marché.

Les Québécois, en outre, achètent entre 35 et 40 pour 100 des productions canadiennes de mets préparés, pizzas surgelées, bouillons, jus de légumes et de fruits, eaux minérales, sucre et sirop, pâtes de tomate et graisses pour des valeurs moindres que $10 millions pour chaque produit mais qui n'en représentent pas moins une dépense considérable au niveau du panier de provisions.

A I extérieur

Les Québécois, par ailleurs, con­somment beaucoup à l'extérieur de chez eux.

Les repas pris hors du foyer représentent — selon des chiffres de 1976 — une dépense globale de $939.522.000 soit 18.3 pour 100 de chaque dollar dépensé pour l'alimen­tation.

Aux détenteurs de debentures garanties

à fonds d’amortissement, 6349i, Série A de

Ciments Lafarge Québec Ltée

Un avis a etc donne vous demandant de sanctionner une résolution spéciale relativement au projet de fusion de Ciments Lafarge Québec Liée avec sa compagnie-mère Ciments Canada Lafarge Liée.

Essentiellement, on vous demande d'approuver un échange de vos debentures garanties. 6)4',/. pour des debentures non garanties, V/z')',, d'une nouvelle compagnie fusionnée qui serait beaucoup plus importante et diversifiée. Bien que la date d'échéance demeurerait la même, les debentures que vous recevriez auraient un fonds d'amortissement réduisant leur échéance moyenne par rapport aux debentures que vous détenez présentement. De plus, puisqu'il y a plusieurs émissions de debentures de Ciments Canada Lafarge Ltée en cours et négociées sur le marché, les nouvelles debentures que vous recevriez devraient être négociables plus facilement que les debentures que vous détenez présentement. La prime de rachat demeurerait la même que présente­ment et quant aux autres dispositions des nouvelles debentures, elles seraient les mêmes que celles des debentures en cours de Ciments Canada Lafarge Liée

NOUS RAPPELONS AUX DÉTENTEURS DrS Df BENTURES QU'UNE ASSEMBLEE AURA LIEU À lOhOO LE 1er FÉVRIER 1979. A L'AUDITORIUM DE LA BANQUE ROY Air DU CANADA. MI/7ANIM 2. I PLACE VILLE MARIE. MONTRÉ Al. AUX UNS O'AOOPII R I A RÉSOLUTION SPÉCIALE.

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VILLE DE VAL-BELAIR

AVIS PUBLICEst par les présentes donné par le soussigné, greffier de cette ville:QUE le Conseil de Ville de ValBélair a adopté lors de sa séance spéciale du 8 Janvier 1979. le réglement suivant LE REGLEMENT ATM 43-79:

"Concernant I adoption du budget et I imposition des taxes 1979^

QUE la Commission Munici­pale du Québec a approuvé le­dit budget par son ordon­nance datée du 28 décembre 1978QUE ledit règlement est pré­sentement déposé au bureau du greffier où toute personne peut en prendre connaissance aux heures ordinaires de bu­reau.QUE ledit règlement entre en vigueur selon la Loi DONNE A VALBFLA1R, CE VINGT QUATRIEME JOUR DF. JANVIER MIL NEUF CENT SOIXANTE DIX NEUF

SERGE MAINGUY. GREFFIER

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Soîeil, |onvi«r 1979

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économie

Croissance plus rapide de vos épargnes dans un REER

Eastern relance Québecair pour l'achat de Nordair

l'entrepriseDes contraintes d'espace nous obligent à retarder d’une journée la chronique l'entreprise, Celle-ci sera publiée demain.

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A long terme, vous pouvez accumuler des sommes d'argent beaucoup plus importantes dans votre régime enregistré d'épargne-retraite que dans un plan d épar­gne ordinaire, où vos dollars sont investis après le paiement des impôts.

On peut résumer de la façon suivante les raisons pour lesquelles vos fonds augmentent plus rapidement dans votre REER

Comme nous 1 avons mentionne dans un article précédent, les fonds versés dans votre régime enregis­tré proviennent en partie des impôts que vous auriez autrement payés; il se produit un effet de boule de neige sur vos économies capitalisées

Par ailleurs, le fait que les gains du fonds qui sont capitalisés à intérêts composés soient exempts d'impôt pendant la période de capitalisation exerce un effet remarquable sur les résultats du fonds de l'épargnant qui a fait enregistrer son régime.

Voici un exemple qui illustre la progression rapide des fonds dans un régime enregistré d'épargne- retraite par rapport aux résultats obtenus dans un plan non enregistré.

Prenons par exemple un contribuable dont le taux î imposition de la tranche marginale est de 31 pour 100 pendant ses années actives et qui, avant impôt, peut investir $1,000 par année à un taux brut de 8 pour 100. (Les chiffres donnés varient selon les taux d intérét et d imposition et la rente souscrite !

Croissance plus rapide des épargnes dans un REER

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Rente annuelle souscritepar aliénation du capital S2.932 S1.634

Portion imposable $2,932 $650

Impôt compte tenu d'un revenu de $3,780 (en vertu duRRQRPC et de la PSV) $483 tiil

Revenu net $2.447 SI.634

Si le solde du REER était retiré et imposé au bout de 15 ans, l'avantage sur l'épargne normale serait de 30 pour 100. La rente souscrite au moyen du REER donne un revenu qui, même après les impôts, est près de 50 pour 100 plus élevé.

Par ailleurs, le tableau (•) suivant indique la valeur qu’aura votre régime enregistré d'épargne- retraite après quelques années si vous y investissez $1.000 annuellement (intérêts composés annuelle­ment). Vous constaterez l’augmentation appréciable, à long terme, qu'entraîne une différence même aussi minime que V* pour 100

Progression de vos épargnes avec un dépôt de $1,000 annuellement

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8'i pour 100 $6,429 16.096 30,632 52,489 85,355 134.77381* pour 100 6,476 16,326 31,310 54,100 88.765 141,4939 pour 100 6,523 16.560 32,003 55,764 92.323 148,5749V« pour 100 6,571 16,798 32,714 57,485 96.038 156.0409H pour 100 6.619 17.039 33,442 59.264 99,914 163.9089^« pour 100 6,667 17,283 34,187 61.102 103.960 172.20110 pour ÎOO 6.716 17.531 34.950 63.003 108.182 180.943

<*) Source; Fiducie du Québec

Demain: Connaissez-vous tous les frais rattachés a un REER?

GANDER, T.-N. (d après CP) — Eastern Provincial Airways (EPA) son­ge sérieusement à faire une offre en vue de se porter acquéreur de Nordair Ltée. a déclaré le président d Eastern, M. Harry Steele, vendredi.

M. Steele a dit devant 1 Association en construction de Terre-Neuve et du Labrador, qui tenait son assemblée annuelle à Gander, que tout le monde était au courant que Nordair était à

vendre et qu'Eastern allait évaluer sa situation à la lumière de ce fait.

Le président d Eastern commen­tait alors la déclaration faite jeudi par le président de Québecair. M. Alfred Hamel, à l'effet que sa compagnie avait l’intention de se porter acqué­reur à la fois de Nordair et d’Eastern Provincial Ainvays.

Selon M. Steele, Québecair ne

devrait pas prendre pour acquis l'a­chat de Nordair puisque plusieurs autres sociétés feront des offres pour s'en porter acquéreur.

M. Steele a ajouté qu'Eastern n'est pas intéressée à fusionner avec Nor­dair. d’autant plus qu'Eastern est un transporteur de l'Atlantique et qu’il ne croit pas qu'une compagnie de l'extérieur puisse avoir le même inté­rêt pour cette région.

Le NPD s'inquiète des fortes hausses de profit des sociétés

OTTAWA (PC) — Le ministre des Consommateurs Warren Allmand a déclaré aux Communes, vendredi, qu’il allait examiner les fortes hausses des profits des sociétés mais, par la suite, en dehors de l’enceinte du Parlement il a dit ne pas trop savoir ce qu’il pouvait y faire.

Parlant aux journalistes après une rencontre entre 20 magnats et plu­sieurs ministres, M. Chrétien a dit: "Nous leur avons demandé de faire preuve du sens des responsabilités pour ne pas revenir à la situation de 1974-75".

M. Robert Andras, président du conseil des ministres de l'économie, dit que le gouvernement s’inquiétait des règlements de salaires qui dépas­sent d'environ 1.5 pour 100 ceux du secteur public.

Le député néo-démocrate Derek Blackburn lui avait demandé d'exami­ner comment il se fait que les profits après impôt, au troisième trimestre de l'année écoulée, avaient monté de 32 pour 100 sur l'année précédente. Il avait cité le cas de Bell Canada dont les profits ont augmenté de 37 pour 100, ce qu'il trouve scandaleux.

Par ailleurs, le ministre des Finan­ces Jean Chrétien a mis en garde, vendredi, les hommes d'affaires contre les hausses excessives de salaires. Il serait fou. a-t-il dit, de revenir aux règlements de salaires qui étaient d usage avant l’imposition dep contrô­les en 1975.

Votre prochaine

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Le concours s'adresse exclusivement aux résidants du Québec Aucun achat n'est requis.Si. dans les 48 heures suivant la pige du coupon chanceux, il nous est impossible de rejoindre le gagnant, un second coupon sera pigé.

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Page 10: LE SOLEIL - collections.banq.qc.ca

A 10 Quebec La Soleil, lundi 29 janvier 1979

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U Solfil, Ja< qu**s Druchfon

C'est un couple sous le coup de la surprise et de la joie-, M. et Mme Roger Brunelle, de Boischatel, dans le duché de Montmorency, qui remercie Bonhomme Carnaval. Mme Brunelle venait de remporter le premier prix du tirage de la soirée de la bougie, une somme de $25,000.

Bougies moins populaires mais plus de revenus

La vente de la bougie du 25e Carnaval de Québec a chuté de 58,000 environ par rapport à l’an dernier. Les milliers de bénévoles qui ont visité le plus grand nombre possible de foyers de l'agglomération de Québec et des régions avoisinantes, samedi soir, ont vendu 224,069 bougies, comparative­ment à 282,136 en 1978.

C’est encore plus loin de l’objectif de 300.000 qu’on visait cette année, mais le responsable du comité de la bougie, Alain Bégin, est quand même satisfait du surplus enregistré dans les revenus.

Les revenus de la soirée de la bougie ont toutefois augmenté de quelque $25,000 par rapport à l'an dernier, en raison d’une augmentation du prix. Cette année, la boîte de deux bougies se vendait $4. un dollar de plus qu'en 1978.

Les quelque $450,000 recueillis en fin de semaine serviront à couvrir une partie des coûts du Carnaval.

C’est Mme Roger Brunelle. de Boischatel. dans le duché de Montmo­

rency, qui a gagné le grand prix de $25.000 du tirage de la bougie. En tout $50,000 ont été distribués en prix.

Encore sous le coup de la surprise, hier, elle s'interrogeait sur les place­ments qu elle pourra faire avec cette petite fortune Son mari, qui assistait au tirage, dimanche en fin d’après- midi à l’hôtel Le Concorde, était tout aussi ému. et répétait qu’il avait eu le pressentiment que sa femme gagnerait le gros lot

Prix de sculptures

Une équipe de Lyster dans le comté de Lotbinière, dirigée par M Claude Moisan, a remporté le premier prix du concours de sculptures sur neige, avec une réalisation intitulée ''Accueil', montrant le Bonhomme Carnaval souhaitant la bienvenue à des personnages.

L’équipe de Phil Boutin de Sainte- Foy s’est classée deuxième, et celle de Claude G. Perron, de Saint-Jean-Port- Joli a décroché la troisième place.

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jours, s'affaissant de quelques pouces, mais ses concepteurs

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Le palais du Carnaval, sur la colline parlementaire, a subi les intempéries des derniers sont confiants de le terminer en temps pour l’inauguration des célébrations.

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La Saint-Charles coule... de pluie et son accès a été interdit en fin de semaine Plusieurs activités de plein air du 25e Carnaval de Québec doivent

s'y dérouler.

pierrechampagne de 9h. à 11 h

Téléphone 647-3434

Le président se montre

Une collection qui peut valoir cher

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Le président du Carnaval 1979, M. Jacques Paradis, a décidé de se montrer officiellement Finies les cachettes! Depuis un quart de siècle, les présidents du Carnaval

Le premier carnaval

Ce n’est pas d’hier que les Québécois ont inventé un "carnaval d'hiver”. Il y en avait bien avant 1955. année où quelques hommes d affaires de la région décidaient tous ensemble de relancer cet évé­nement

Nous avons pu dénicher, quelque part, le premier program­me officiel du Carnaval qui. en cet an de grâce 1955, s’était déroulé du 1er au 22 février. Les Québécois pouvaient alors compter sur une dizaine d activités. Trois de ces activités existent toujours; le cou­ronnement de la reine, la parade, la course en canots.

Ce qu’il y a cependant de plus intéressant à consulter dans ce programme officiel du premier Car­naval de Québec, ce sont les prix. On offrait alors une semaine de ski à Lac Boauport pour $55 tout corn pris. C’est à peu près ce qu’il nous en coûte maintenant pour une seule journée

ont toujours travaillé dans l'ombre. Lui. le président du 25e, on le verra.

On le verra à un souper du président et on le verra... dans la parade

En effet, pour la première fois en 25 ans. Bonhomme Carnaval convie la population à venir faire connaissance avec le président du 25e. Jacques Paradis et son exécu­tif. à l’occasion d'un souper amical, au pavillon des Congrès du parc de l Exposition, de 16h à 18h. juste avant le premier défilé.

Cependant, si vous voulez ren­contrer le président du Carnaval et son exécutif vous devrez payer S4 par personne. A ce prix là. vous aurez non seulement droit au prési­dent mais aussi au diner évidem­ment

Par ailleurs, nous apprenions récemment que le président du Carnaval sera lui aussi dans le défilé Modeste malgré tout, il n a pas I intention de ”se produire ” sur un char allégorique monopolisant une génératrice de 45.000 watts pour avoir toute la lumière sur lui On le verra tout simplement dans un véhicule plus "ordinaire" On le verra donc, mais il faudra bien regarder Pour ceux et celles qui ne le connaissent pas, c'est un beau grand blond avec des liTncttes II est le patron d’un gros bureau d’assu­rances, à Québec; il est le patron d une agence de voyages qui se fait de plus en plus connaître, et il est propriétaire d’une ferme d élevage de moutons dans la région

Avez-vous une petite idée de ce que peut valoir une collection com­plete de tous les Bonhommes Car­naval qui ont été vendus depuis 1955’’ Personne ne le sait exacte­ment, puisqu il ne s agit pas. en fait,d objets de valeur mais de babioles. Il n'en demeure pas moins quecertains Québécois auraient refusé, dit-on, jusqu'à $500. préférant con­vener et continuer leur collection de Bonhommes Carnaval ' Commevous pouvez le constater sur cette photographie, il n v a que deux

années où les bonshommes furent similaires soit en 1957 et 1958. Bref. >i vous êtes I heureux possesseur

Il y a dans la région de Québec des dizaines des collectionneurs qui, depuis 25 ans. ont certainement dû s'en donner à coeur joie dans les

affaires” du Carnaval

Si ees collectionneurs ano-

d une collection semblable, ne la laissez surtout pas aller pour $50 ou $100

nymes ont l’intention de se faire connaitre et/ou de faire connaître aux gens la valeur de leurs souve­nirs. ils n’ont qu’à me joindre au SOLEIL Je me fera un plaisir d aller les rencontrer durant les deux semaines ou cette chronique

Drôlesdetitres

La publicité n'a jamais été grandement étalée sur les chars allégoriques du Carnaval de Qué­bec.

Il en sera de même cette année. Cependant, certains com­manditaires seront sans doute plus "choyés” que d'autres par le fait que le nom du char qu’ils comman­ditent est plus ou moins évocateur du produit de leurs entreprises.

Ainsi, tout le monde remarque­ra sans doute que le char comman­dité par l'opticien Robert Laforce s intitulera "C’est à voir”. Ce char allégorique sera suivi d'un autre intitulé "Le glou glou de la fête”. U est commandité par la compagnie Pop Shoppe. D’autres ont décidé d’unir leur propre anniversaire à relui du Carnaval de Québec. Il en est ainsi par exemple du char allégorique commandité par Télé- Capitale. aussi dans la vie des Québécois depuis 25 ans

sera entièrement consacrée au Car­naval.

Ce qui veut dire aussi que si cette chronique doit être entière­ment consacrée au Carnaval pen­dant près de 15 jours on n’y trouvera pas autre chose dedans ..

Les collectionneurs de ' carnavaleries' '

Page 11: LE SOLEIL - collections.banq.qc.ca

Quebec, le Soleil, lundi 29 janvier 1979 A II

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sondage gallupDeux fois plus de Canadiens croient les grèves inutiles

Au cours des dernières années, on a beaucoup discuté de l’impact des grèves sur l’économie et la population canadienne. Au début de décembre, les enquêteurs de Gallup ont voulu connaître l’opinion des gens sur un aspect de ce problème et leur ont posé la question suivante: "Pensez-vous que les grèves organisées par les syndicats sont dans l'ensemble bénéfiques pour les syndiqués ou non?”

Dans un rapport de deux contre un, plus de Canadiens (58 pour 100) ont nié que les membres des syndicats en bénéficient dans l’ensemble, comparati­vement à 28 pour 100 d'opinion contraire.

Dans les ménages où il se trouve un syndiqué, le rapport est moins tranché, mais 50 pour 100 estiment quand même que dans l'ensemble il n'y a pas de bénéfices contre 40 pour 100 d’avis contraire.

Le scepticisme à cet égard s'accroît considérable­ment avec l'âge. Chez les moins de 30 ans, 44 pour 100 pensent que les membres syndiqués en retirent des avantages dans l’ensemble comparativement à 23 pour 100 chez les 30-40 ans et 19 pour 100 parmi les 50 ans ou plus.

L'échantillonnage utilisé dans ce sondage compor­tait 1.029 adultes de 18 ans et plus par tout le pays, ce qui est suffisant pour donner des résultats précis, compte tenu d une marge d erreur de 4 points, 19 fois sur 20.

Le tableau ci-dessous montre les résultats à l'échelle nationale ou répartis selon l'appartenance syndicale et selon l'âge des interviewés.

Oui Non IndécisNationale 28 58 14Ménages adhérents à un syndicat 40 50 10Non-adhérents 22 63 1518 à 29 ans 44 46 1030 à 49 ans 23 65 1250 ans et plus 19 63 18

Projet de loi accordant-pleins pouvoirs au ministre dans le domaine du livre

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MONTREAL (PC) - Un avant-projet de loi, actuelle­ment étudié par le comité consultatif du livre, donne­rait au ministre des Affaires culturelles un pouvoir pres­que absolu dans le domaine du livre au Québec.

C'est ce que révélait same­di le quotidien Le Devoir, qui a obtenu copie de cet avant- projet de loi.

Dans sa version datée du 12 décembre, le projet de loi accorderait au ministre De­nis Vaugeois le pouvoir d'o­bliger toute entreprise oeu­vrant dans le domaine du livre à lui divulguer les ren­seignements financiers de ses opérations au Québec.

La loi-cadre, dans sa ver­sion actuelle, obligerait en outre les sociétés d'édition, les librairies et les sociétés de distribution à devenir pro­priétés entièrement québé­coises pour être admissibles aux divers programmes d’ai­de gouvernementaux.

Le ministre donnerait ou annulerait tout permis d'ex­ploitation et certificat d'a­grément des commerçants du livre.

Selon le document, le mi­nistre peut aussi exécuter ou faire exécuter des enquêtes sur les entreprises d’édition,

de distribution ou de librai­rie, et il peut même décider si une entreprise est vrai­ment propriété québécoise.

Le projet de loi stipule un contingentement des titres au catalogue et à l'étalage. Par exemple, une librairie générale située dans une mu­nicipalité de plus de 10,000 habitants doit avoir en tout temps un stock de livres d’au moins 5,000 titres d’auteurs non québécois et 1,000 titres d'auteurs québécois.

Le texte de l’avant-projet de loi précise même le nom­bre de titres québécois et non québécois que doit avoir le libraire: pour les oeuvres d'imagination: 800 titres non québécois et 300 titres d'au­teurs québécois; pour les beaux-arts: 50 titres étran­gers et 25 titres québécois; pour les sciences humaines et sociales: 200 titres étran­gers et 125 titres québécois; pour les encyclopédies et dictionnaires, livres scientifi­ques et techniques: 250 titres étrangors et 85 titres d'au­teurs québécois; pour la litté­rature de jeunesse: 450 titres étrangers et 75 titres d'au­teurs québécois.

Le projet de règlement pré­cise que le prix de vente de tout livre étranger de langue française ou anglaise est éta­

bli selon le prix de catalogue du distributeur exclusif, alors que tout livre canadien doit être facturé selon le prix de catalogue de l'éditeur

L'avenir de R.-Q. menacé

Le vote de grève pris jeudi dernier par le syndicat des employés de radio-télévision de Radio-Québec menace très sérieusement l’avenir de cette société d'Etat, a déclaré le président-directeur géné­ral de Radio-Québec. M. Gé­rard Barbin.

M. Barbin a dit avoir été surpris du ton du dernier communiqué du SERT. 11 rappelle que Radio-Québec fonctionne dans un contexte gouvernemental et doit obte­nir des autorisations pour toute décision touchant les clauses à incidences moné­taires.

"Nous ne pouvons, dit-il, accorder à un groupe d'em­ployés ce que l'on a refusé à un autre après sept mois d’arrêt de travail.”

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Page 12: LE SOLEIL - collections.banq.qc.ca

A 12 Québec, U Soleil, lundi 29 janvier 1979

Lévesque se porte à la défense de LessardSAINT-JEROME (PO — Le

premier ministre Lévesque s'est porté à la défense de son ministre des Transports. M Lucien Lessard, samedi à Saint-Jérôme, par suite des controverses suscitées par sa volonté d’interdire le mot "stop" et par l'octroi d'un

contrat de constructions de navires à Marine Industrie.

En réponse à des questions au cours d’une conférence de presse, le chef du gouverne- ment, de retour de Washington, a fait savoir

qu'il appuyait la décision de M Lessard de confier la construction de deux traver­siez à Marine Industrie de Sorel, filiale de la Société générale de financement, au lieu des Chantiers Davie, de Lauzon.

Il a expliqué que Marine avait présenté la soumission la plus basse et qu’il deve-

I * I 1 flPC

Le premier ministre Lévesque trouve ridicule la controverse autour des mots "arrêt” et "stop".

Elections partielles

au printemps

SAINT-JEROME (d’après CP) — Le chef du Parti libéral du Québec, M. Claude Ryan, aura tôt ce printemps une chance de se faire élire à l’Assemblée nationale.

Au cours de la fin de semaine, le premier ministre René Lévesque a annoncé que des élections complé­mentaires dans Argenteuil, où Ryan projette de se pré­senter, et dans la circonscrip­tion de Jean-Talon, à Québec, se tiendront "vers le début du printemps".

"Nous ne pouvons actuelle­ment fixer une date", a dé­claré M. Lévesque lors d’une conférence de presse à l’is­sue d’une rencontre du con­seil du Parti québécois. "Mais en tenant compte des circonstances, le début du printemps semble être un moment favorable "

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nait normal de lui confier les travaux de quelque $10 mil­lions.

M Lévesque s’est empressé d’ajouter que dans quelques jours, le gouvernement serait en mesure d’annoncer l'oc­troi d’un nouveau contrat de même nature probablement au chantier de Davie.

Le premier ministre a re­connu que le secteur des chantiez maritimes traveze une période difficile, que Marine a essuyé des pertes importantes avec ses fameux six navires commandés par un armateur grec et que la situation à Lauzon n’est guè­re plus reluisante.

A cet égard, le quotidien La Presse révélait, dans sa livraison de samedi, que la mauvaise situation financiè­re de Marine Industrie était attribuable aux défauts de construction de six cargos dont un armateur grec a refusé de prendre livraison en 1977.

Cette révélation est conte­nue dans une lettre confiden­tielle envoyée le mois der­nier par le président de la Société pour l’expansion des exportations, John A. Macdo- nal, au ministre québécois de l’Industrie et du Commerce, Rodrigue Tremblay, dont La Presse a obtenu copie.

Au sujet du contrat, M.

Lévesque a ajouté que le gouvernement n'avait eu au­cune préférence dans le cas présent et que le seul critère qui a guidé le choix de Marine avait été celui des coûts.

Cette histoire a provoqué la colère générale dans la région de Québec, autant de la part de la compagnie, du syndicat des employés que de l'exécutif régional du PQ mê­me de Québec.

Il nous fallait en choisir un et c’est le plus bas soumis­sionnaire qui a obtenu le contrat même si les deux chantiers possèdent la com­pétence technique pour le

remplir, a dit encore M Lé­vesque.

Arrêt ou stopQuant à la querelle de mots

autour de "arrêt" ou ’’stop”, le chef du gouvernement a quelque peu nuancé les propos qu’il a tenus dans la capitale américaine au sujet de M. Lessard.

Le Cabinet se saisira de cette affaire lors de sa réu­nion hebdomadaire de mer­credi et verra aloz de la décision à prendre là-dessus, a-t-il dit, même s'il trouve ridicule une telle contro­verse.

’’Ce n’est pas ça qui va

ébranler les colonnes du temple tout de même", a conclu M. Lévesque visible­ment agacé.

Pour sa part, M Lessard a déclaré, hier, au cours d’une interview télévisée, que le premier ministre Lévesque ne devrait pas "normale­ment" avoir autorité pour imposer ses vues à son minis­tre. De tels règlements a-t-il dit, sont de la juridiction du ministre des Transports et non celle du cabinet tout entier.

Selon M. Lessard, le pre­mier ministre ne peut pas, de toutes façons, imposer ses vues au cabinet parce que le problème ne revêt aucune importance politique.

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