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15ème année - N° 57 - 1er trimestre 2002 - Le numéro 1,50o€ - ISSN 0998 - 6154 http://perso.wanadoo.fr/journal.vivre-ici S O M M A I R E D’UN VILLAGE A L’AUTRE Heuilley-Cotton, hier et aujourd’hui p. 2 - 3 A LA RECHERCHE DE NOS RACINES Le canal de la Marne à la Saône p. 3 - 4 - 5 CHRONIQUES DE LA VIE PAYSANNE Le chemin du Bois : les chiens p. 6 - 7 HUMEUR Anatomie du mensonge p. 7 BILLET Vous avez dit développement durable ? p. 8 COLLECTIONNEURS Chouette, une collection ! p. 8 DEVELOPPEMENT LOCAL Les Communautés de Communes de la Vingeanne et des Quatre Vallées p. 9 DECOUVERTE DE NOTRE PATRIMOINE Techniques de la pierre sèche p.17 NATURE - ENVIRONNEMENT Dans les gorges de la Vingeanne p.18 La salamandre p.19 HISTOIRES D’HISTOIRE Lieux de mémoire de la 2ème guerre mondiale à Auberive p.20 -21 VIVRE ENSEMBLE Le réseau gérontologique de l’Adecaplan p.21 LE COIN DES POETES Nostalgie p.21 SERVICE AUX PERSONNES L’ADMR de Prauthoy roule pour vous ! p.22 VACANCES - LOISIRS p.23 L’EVENEMENT CULTUREL Tinta’Mars p.24 LES PAGES ENFANTS Chalancey pendant la grande guerre p.10 La tortue peureuse p.11 Nos rébus p.11 L’Euro , notre nouvelle monnaie ! p.12 - 13 A l’école de la forêt p.13 Journée à Octo’Cirque p.14 Poésies p.14 Lire-Lire-Lire p.15 Les Diseurs d’Histoires p.16 L’association La Montagne vous présente ses meilleurs voeux de bonheur et de santé. Elle se joint aux enfants des écoles de Cusey et Chassigny pour revendiquer, pour tous les enfants, le respect de tous leurs droits. Que 2002 soit une année de progrès social ! La classe de CE2 CM de l’école d’Auberive comité de rédaction - enfants Ecoles de Cusey et Cahssigny, cycle 3 L’association La Montagne tiendra son Assemblée Générale le vendredi 1er mars 2002 à la salle des fêtes d’Aprey à 18h

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15ème année - N° 57 - 1er trimestre 2002 - Le numéro 1,50o€ - ISSN 0998 - 6154

http://perso.wanadoo.fr/journal.vivre-ici

S O M M A I R ED’UN VILLAGE A L’AUTREHeuilley-Cotton, hier et aujourd’hui p. 2 - 3

A LA RECHERCHE DE NOS RACINESLe canal de la Marne à la Saône p. 3 - 4 - 5

CHRONIQUES DE LA VIE PAYSANNELe chemin du Bois : les chiens p. 6 - 7

HUMEURAnatomie du mensonge p. 7

BILLETVous avez dit développement durable ? p. 8

COLLECTIONNEURSChouette, une collection ! p. 8

DEVELOPPEMENT LOCALLes Communautés de Communes de la Vingeanneet des Quatre Vallées p. 9

DECOUVERTE DE NOTRE PATRIMOINETechniques de la pierre sèche p.17

NATURE - ENVIRONNEMENTDans les gorges de la Vingeanne p.18La salamandre p.19

HISTOIRES D’HISTOIRELieux de mémoire de la 2ème guerre mondialeà Auberive p.20 -21

VIVRE ENSEMBLELe réseau gérontologique de l’Adecaplan p.21

LE COIN DES POETESNostalgie p.21

SERVICE AUX PERSONNESL’ADMR de Prauthoy roule pour vous ! p.22

VACANCES - LOISIRS p.23

L’EVENEMENT CULTURELTinta’Mars p.24

LES PAGES ENFANTS

Chalancey pendant la grande guerre p.10La tortue peureuse p.11Nos rébus p.11L’Euro , notre nouvelle monnaie ! p.12 - 13A l’école de la forêt p.13Journée à Octo’Cirque p.14Poésies p.14Lire-Lire-Lire p.15Les Diseurs d’Histoires p.16

L’association La Montagne vous présente ses meilleurs

voeux de bonheur et de santé. Elle se joint aux enfants

des écoles de Cusey et Chassigny pour revendiquer,

pour tous les enfants, le respect de tous leurs droits.

Que 2002 soit une année de progrès social !

La classe

de CE2 CM

de l’école

d’Auberive

comité

de

rédaction - enfants

Eco

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cycle

3

L’assoc ia t ion La Montagne

t i endra son Assemblée Généra le

le vendred i 1e r mars 2002

à l a sa l l e des fê tes d ’Aprey à 18h

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A la fin du 19ème siècle,

des grands travaux

ont bouleversé la vie de la commune.

duisait un vin léger et assezbon. A la révolution le villagecomptait pas moins de 41 vi-gnerons et 2 tonneliers.L’épidémie de phylloxéra quia commencé en 1882, a portéun coup fatal au vignoble lo-cal. Il est à signaler, qu’à l’é-poque, monsieur Chevallot,instituteur à Heuilley-Cotton,a été décoré pour ses re-cherches dans la lutte contrecette maladie. Aujourd’hui, iln’y a plus de vigne au village,la plus grande partie étant de-venue des taillis.

D’UN VILLAGE A L’AUTREpage 2

re de 100a ns, il fut démolipar les langrois sous CharlesVI.

Au centre du village,une butte artificiellereste encore une énigme.En 1808, à l’est de cette but-te, on découvre 5 cercueils enchêne dont un contient uneépée oxydée et un autre unecrosse d’évêque outre lessquelettes. Il y a quelquesannées seulement, six sque-lettes, sans cercueil, mais bienempilés , sont mis à jour. Celieu que l’on appelle LeRessort (noté dans un acte devente de 1294 “Au Recey”,c’est à dire : La Retraite) est-il un cimetière ? Un tumulus? Il est peu probable que cesoit, comme le veut la légen-de l’endroit où l’on jugeaitles gens “en dernier ressort”avant la pendaison.

La vigne a tenu une placeimportante dans la vied’Heuilley-Cotton. Elle pro-

Son nom, son histoire

Différentes hypothèses sontavancées pour expliquer lenom du village. La plus vrai-semblable semble l’associa-tion de noms de propriétaires.La propriété du gallo-romainUlliacus a été partagée endeux, une partie devenantHeuilley-Le-Grand, l’autreétant rattachée à une portionde domaine de Cotton, va-riante alémanique d’un nomfrancisque. S’il est fait men-tion pour la première fois duvillage au 12ème siècle, il estoccupé depuis très longtemps.Des silex taillés ont été ra-massés au lieu-dit La Rocheet des traces de vie gallo-ro-maine ont été mises à jour surdiverses parties du territoirede la commune (Nourois, EnPree)

Un château a été construiten bas du village entre 1200et 1300. Servant de refugeaux pillards pendant la guer-

Une rue d’Heuilley-Cotton en 1905

L’ é g l i s e , dont le choeur et le clocher sont classés, datedu 15ème siècle. Elle est dédiée à ”Saint-Loup évêque deTroyes”. On peut voir à l’intérieur une statue du 18ème siècleformant reliquaire et une bannière de Saint-Loup du 16èmesiècle. Lors de travaux d’entretien, il a été mis à jour desfresques du 16ème siècle malheureusement en mauvais état.

Le massacre d’Heuilley-Cotton

Comme dans beaucoup d’autres communes de France, desévènements dramatiques se sont déroulés sur le territoire pen-dant la seconde guerre mondiale. Le 28 juin 1944, un trainmonte lentement la rampe du lieu-dit “En Pralant” lorsqu’un criépouvantable retentit. Il s’agit d’un déporté qui, en essayant des’échapper d’un wagon du train a glissé sous les roues de la ma-chine. Aussitôt le train s’arrête et les représailles commen-cent. Après s’être acharnés sur le malheureux, les forces alle-mandes fusillent trois évadés qu’elles ont réussi à reprendre ain-si que les cinq déportés restant dans le wagon. Le lieutenant S.S.qui commande le convoi veut également exécuter un déportépar compartiment, pour l’exemple. Heureusement, l’interven-tion d’un capitaine de la marine allemande empêche ce carna-ge. Les corps des malheureux seront enterrés dans le cimetiè-re du village. 25 ans plus tard, une stèle a été élevée en leur mé-moire à l’initiative de toutes les associations d’AnciensCombattants et des Victimes de guerre de la région.

Au dernier recensement de1999, la commune comptait270 habitants. Avec plus de30 personnes de plus de 75ans et plus, le village est pro-portionnellement plus richeen personnes âgées que lereste du département. Maisceci est en train d’évolueravec les naissances et l’ar-rivée de nouvelles familles.

Comme la plupart des com-munes rurales, la majorité desactifs travaillent à l’extérieurde la commune, voire du dé-partement. Un café et un bu-reau de poste fonctionnementà mi-temps. Au niveau sco-laire, les maternelles sont àLongeau. Les classes élé-mentaires sont regroupéesentre les deux villagesd’Heuilley-Cotton etd’Heuilley-le-Grand. Lescycles II ( GS-CP-CE1) sedéplacent dans le premier, les

cycle III ( CE2-CM1-CM2) dans le second.Les collégiens sont ac-cueillis à Chalindreyau collège HenriVincenot.

La vie associative estbien représentée. LeFoyer Rural, qui faitaussi partie de FoyersRuraux de laVingeanne, organisediverses manifesta-tions. Le Cercle del’Amitié qui se réunittous les quinze joursaccueille les amateursde jeux de société.L’association de pa-rents d’élèves du re-groupement pédagogique,Les Heuilley, s’implique surles deux villages avec no-tamment l’exposition art etartisanat pour faire vivre l’é-cole. L’association des

Anciens Sapeurs Pompiers,s’attelle aux concours depêche, tournois de foot, loto ;sans oublier la Société dechasse et l’Amicale desBouilleurs de Cru.

Les travaux de la ligne de chemin de fer Dijon/Metz ontcommencé en 1863 et n’ont été terminé qu’en janvier 1878. Unegare, démolie en 1992 ainsi que des silos à grains aujourd’huiabandonnés, avaient été construits. Mais les quelques maisonsd’habitations qui bordent le passage à niveau en directiond’Heuilley-le-Grand s’appelle toujours “La gare”.

Autre grand chantier sur la commune, le canal de la Marne

à la Saône qui s’est fait en 2 tranches. De 1881 à 1888 d’abord,avec la construction du souterrain de Balesmes. En 1895 lecanal est fonctionnel jusqu’à Heuilley-Cotton, terminus pro-visoire. Les travaux reprendront en 1899 pour la partie Saône.Le canal sera opérationnel sur toute sa longueur en 1907.

Isabel le Obriot

Annick Doucey

Heuilley-Cotton : hier, aujourd’hui

Tous les 15 jours les mardis,

les membres du “Cercle de l’Amitié”

se réunissent autour de jeux de société.

La vie du vi l lage aujourd’hui

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1945 :

on reconnait Jeanine Argenton, Renée Drouin, Blanche Mocquard, Andrée Drouin,Denise Argenton, Claire Mocquard

La première idée connue dela construction d’un canal quitraverserait le département dunord au sud est celle d’unmaître de forge du nord dudépartement qui publie unmémoire sur le sujet en 1770.Plusieurs personnes se sontalors intéressées au projet quia été jugé irréalisable jusqu’en1835 où deux grands projetsrentrent en compétition.

Le tracé du canal suivrait ce-lui de la Marne dans sa partienord jusqu’à Châtenay-Mâcheron mais le projet deLacordaire suivait la vallée del’Amance et celui de Brièrede Montdétour suivait celuide la Vingeanne. La chambredes députés appelée à se pro-noncer entre les deux projets

vote pour celui passant par lavallée de la Vingeanne en1845. Le canal est alors jugéindispensable pour transporterles productions de fer et defonte du nord de la Haute-Marne vers la région lyonnai-se. Le premier port navigablese situe alors à Gray distantde 150 km et pour transporterla production jusque là, il faututiliser des chariots tirés pardes chevaux sur des routessouvent défoncées.

Mais en 1852, la constructiondu canal a failli être aban-donnée lorsque priorité a étédonnée au transport ferro-viaire. Cependant la conjonc-ture économique aidant (laconcurrence imposée parl’Angleterre au niveau de la

production d’acier) et l’issuemalheureuse de la guerre de1870 avec le bouleversementdes frontières a relancé le pro-jet et la poursuite des travaux.Vu le coût des travaux, lechantier sera réalisé en plu-sieurs tranches.

D’UN VILLAGE A L’AUTRE page 3

Le canal à Villegusien

Le canal de la Marne à laSaône, d’une longueur de224km, emprunte cinq dépar-tements : Marne, Meuse(quelques km versAncerville), Haute-Marne,Côte D’Or.

C’est un ouvrage de type pe-tit gabarit qui autorise un en-foncement des bateaux de1,80m.

Le versant Marne, d’une lon-gueur de 152km compte 71écluses rachetant une déni-vellation de 156m. L’altitudeau bief supérieur, à la lignede partage des eaux, est de340,60m. C’est celui qui acoûté le plus cher car sur sonparcours est situé un souter-rain de 4,820km qui permetla jonction du Val de Marneau Val de Saône.

Le souterrain est précédé etsuivi d’une tranchée d’uneprofondeur de 15m. Il est longde 10km. Il est à voie uniquesauf à ses extrémités où un

garage à péniches est amé-nagé (16 à Heuilley-Cotton et15 à Batailles (pont de MarneRN19)). La dénivellation à lasortie du bief supérieur Saôneest très importante. Il avait étéenvisagé de construire un as-censeur à bateaux mais le pro-jet a été abandonné vu le coûtélevé des travaux.

A la place, on a construit 8écluses successives, distantesseulement de 400m et d’unedénivellation de 5,125m (im-portante par rapport aux 3,5voire 3m habituels).

Les écluses se remplissent par14 orifices, 7 de chaque côtés,qui soulèvent le bateau surtoute sa longueur, sans se-cousses.Les portes à deux vantauxsont en tôle d’acier embou-tie. Chaque vantail des portesd’aval mesure plus de 8m etpèse plus de 8 tonnes. La lon-gueur d’un sas est de 40m et àchaque éclusage il faut 800m3 d’eau.

Heuilley-Cotton : Canal de la Marne à la Saône

sortie du souterrain

Le canal de la Marne à la Saône : hier et aujourd’hui

Les enfants d’Heuilley-Cottonavec leur instituteur FrançoisMauchamp en 1974 :

de gauche à droite

1er rang : Anne Mauchamp,Lionel Morris, Rémy Chaussin,Sylvain Thirion, Didier Mercier,Nadia Tirtaine, Magali Moris,Isabelle André, Michel Chaussin.2ème rang : Bénédicte Moris,Jérôme Marty, Christian Moisson,Philippe Lallement, EricMocquard, Béatrice Lallement,Jean-Michel Camus.

1906 :

OnreconnaitOdileet HélèneThierryetRenéeSaulet

Les origines

Le canal aujourd’hui

Gens d’hier et d’aujourd’hui

2001 :

Les feux de la Saint-Jean,

une fête organiséeau village

par les Foyers Rurauxde la Vingeanne

randonnées pédestres,repas et bal

pour une fête populaire.

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D’UN VILLAGE A L’AUTREpage 4

Le canal à Balesmes et Heuilley-Cotton : la petite histoire

Le bief supérieur a été creuséde 1881 à 1888 par deuxéquipes, l’une se dirigeant del’écluse de Batailles vers lesud, l’autre partantd’Heuilley-Cotton se dirigeantvers le nord. On peut signa-ler qu’au point de jonction iln’y a eu qu’un écart minimede 17cm seulement. Ce quiprouve la compétence desingénieurs et réalisateurs duprojet.

La construction de ce bief acausé quelques soucis aux ri-verains.Tout d’abord l’inquiétude aété ressentie à Balesmes oùpourtant le canal est entière-ment souterrain. L’instituteurprévoit que les coups demines (quatre tirs de jour, au-tant la nuit) pourraient porteratteinte aux bâtiments et no-tamment à l’église puisqu’ilpasse exactement dessous à20 ou 25 m de profondeur.L’administration se montreprudente et convient qu’il fautfaire un état des lieux préala-blement aux travaux. Maisloin de rassurer la population

cette mesure ne fait qu’ac-centuer la psychose.Finalement, un jugementd’expropriation du sous-solsera prononcé.A Heuilley-Cotton, il a falludévier la conduite d’eau de lasource Sainte-Anne qui ali-mente le village. L’eau n’estplus assez abondante et desquerelles s’élèvent. Mais cequi pose le plus de problème,c’est l’installation sur le terri-toire de la commune des nom-breux ouvriers nécessaires àla construction du canal. Ainsila population du village a plusque doublé. En 1881 leconseil municipal demandel’installation d’un marché

hebdomadaire pour lesdenrées alimentaires indis-pensables pour les besoinsjournaliers. De plus, afin deprotéger les récoltes de fruitsdu village, des rondes de nuitsont créées par le conseil mu-nicipal : 2 conseillers avec 6habitants. Finalement pour ré-gler des problèmes de rixes,de vols et d’agressions unebrigade de gendarmerie s’ins-tallera à la maison de touage.Il faut dire que les conditionsde travail sont dures.Les journées sont de douze

heures de travail suivies dedouze heures de repos. Lapaie est très faible, permet-tant à peine de se nourrir.

Les ouvriers, principalementdes italiens et des auvergnats,étaient engagés sans grandcontrôle et l’on raconte quelors de rixe dans le souterrain,un coup de pic, ou de pelle ethop !, le corps dans un wa-gonnet en cours de charge-ment et direction la déchar-ge... ni vu ni connu !Malgré tout, des ouvriers ontamené leur famille. ceci a né-cessité l’ouverture d’une éco-le dans la salle de la mairie.Etant bien entendu que les en-

fants du village ne seraientpas mélangés avec eux.

Pour l’anecdote, une sourceferrugineuse a été mise à jourlors de la construction du sou-terrain. L’analyse de l’eau amontré qu’elle contenait uneforte proportion de carbonatede fer et qu’elle pouvait être :“un excellent fortifiant pourremonter les tempéramentsdébiles et lymphatiques”. Onenvisagea de respecter cettesource “précieuse” et de l’uti-liser comme médicament.

Puis on y a renoncé et la sour-ce a été détournée et ferméeen partie. De grandes quantités de fos-

siles, notamment des bélem-nites et autres coquillages detaille respectable ont été re-tirées des blocs de marne ex-traits du souterrain. Dans lestranchées qui le précède on aaussi retrouvé des fossilesd’animaux ayant disparu denos régions.

Pour construire le souterrain,il a fallu dévier le cours de laMarne et bétonner son lit pouréviter les infiltrations. 5 puitsfurent creusés dans l’axe ducanal, d’un diamètre de1,20m. Ils servaient à la fois àl’aération, à l’évacuation desmatériaux et au passage de lapierre nécessaire à la

construction des murs. Lapierre venait des carrières deCohons, Balesmes et Saints-Geosmes.En 1895, le canal est fonc-tionnel jusqu’à Heuilley-Cotton, terminus provisoire.Les travaux reprendront en1899 pour la partie Saône.

Ce sera le 1er février 1907que l’achèvement du canalrendra possible la circulationsur toute sa longueur.

Isabelle ObriotAnnick Doucey

Bibliographie :“Le canal et les 4 lacs au Paysde Langres” de Lucien Gallion-Boisselier

Creusement du canal

Construction d’une écluse

Ecluse type de 5m125 de chute - coupe diversesdressé par l’ingénieur ordinaire M. Cadart, le 20 mars 1892

Canal de la Marne à la Saône

3ème partie - Bief de partage en descente en Saône jusqu’à Piépape

Projet comparatif de la descente en Saône, entre le bief de partage et le bief

de Villegusien par un escalier d’écluses ou par des appareils élévatoires mécaniques.

Dommarien : l’écluse et le canal

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D’UN VILLAGE A L’AUTRE page 5

Le canal de la Marne à la Saône vaut le détour !

Les canaux français ont connuleurs heures de gloire avantde tomber en désuétude sousles effets conjugués du rail etde la route. Aujourd’hui, lesélus locaux discutent réguliè-rement du rôle économique ettouristique que pourrait jouerle canal de la Marne à laSaône. Déjà, des plaisanciersde plus en plus nombreux lechoisissent pour passer desvacances “autrement”, et dé-couvrir une région loin dessentiers battus.

Le “Tellem” file paisiblementsur l’eau verte du canal, tota-lement insensible aux avatarsde ses corrélégionnaires surquatre roues. La vie des pe-tits bateaux et de leurs mate-lots d’eau douce est un long

fleuve tranquille...René et Jeanine Millet, à labarre du “Tellem” depuis20ans, descendent le canal dela Marne à la Saône chaqueannée avec le même plaisir etles mêmes bonheurs. Leurschoix ignorent les grands axesasphaltés, le bruit et le béton.

“Nous connaissons quasiment

tous les canaux de France et

de Navarre. Votre canal est

un des plus beaux; sapins,

charmilles, ombrage ne man-

quent pas. Et les écluses sont

faciles” expliquent-ils.Mais ils déplorent qu’il soitle moins connu de tous. C’est

vrai que, contrairement àd’autres, il n’a pas encore en-tamé une “remise à flot” im-portante, même si les plaisan-ciers comme René et Jeanine,ont constaté de réelles amé-liorations au fil des ans : “les

berges sont progressivement

réparées et mieux entretenues.

Des aménagements apparais-

sent : la halte de Champigny;

celle de Hûmes. Il manque en-

core des poubelles et quelques

points d’eau.”

D’autres utilisateurs ajoutent :“Quel dommage d’avoir

fermé l’écluse gourmande,

une étape conviviale, un lieu

de dégustation et de décou-

verte des produits locaux, une

vitrine des richesses haut-

marnaises qui donnait envie

de prolonger le séjour...”

Occasion à saisir ? ... Sûr, lecanal a une formidable carte àjouer. A l’heure où beaucoupde gens ont envie de larguerles amarres et s’évader diffé-remment en parcourant laFrance profonde, le canal dela Marne à la Saône a desatouts certains qu’il reste àvaloriser et promouvoir.

Annick Doucey

René et Jeanine, plaisanciers parisiens, s’arrêtent à Villegusien

chaque année.

A la pêche, le long du canal

Passer des vacances autrement, sur le canal, une autre façon de

découvrir la région

Note de la Rédaction :

Les projets initiés au sein del’Adecaplan, malgréquelques difficultés de par-cours, vont se poursuivre etse concrétiser:- l’écluse gourmande de

Piépape sera relancée et ou-vrira à nouveau ses portes, - l’écluse de Dommarien

sera consacrée à la musiqueavec le Chien à Plumes,- Les maisons éclusières de

Cusey et Dardenay serontmaintenues en locatifs tou-ristiques- Un projet pour valoriser

le port de Cusey, porté parle Syndicat Mixte d’amé-nagement des Quatre Lacs,est en cours de montage.

“Des villages qui bougent” avec les Foyers RurauX

Chaque Foyer Rural en cedébut d’année se voit offrirpar la FédérationDépartementale des FoyersRuraux de Haute-Marne un

exemplaire de l’ouvrage “Desvillages qui bougent”.

La Fédération, après la ré-flexion nationale qui s’estconduite en 99-2000 dans

tous les foyers ruraux a vou-lu faire connaître la richessede l’action associative.

C’est toute la vie des 56foyers du département quel’on peut découvrir, au fil despages colorées, même si cet-te vie déborde du livre...

Franck Prodhon, accompa-gnateur de la vie associative àla fédération s’est chargé decoordonner la réalisation et aeu la lourde tâche de rassem-bler tous les documents :photos, textes explicatifs...

Chaque Foyer Rural aura lamission de porter en mainpropre un exemplaire de l’ou-vrage aux élus de sa commu-ne.

A mettre dans toutes lesmains !

La Montagne

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CHRONIQUES DE LA VIE PAYSANNEpage 6

Le chemin du Bois : les chiens

Encore chiots, on détectait ra-pidement celui qui deviendraitun bon gardien et cet autrequi ne demeurerait qu'un pâleroquet que le bétail ne crain-drait pas … “Joquette”, unefemelle au pelage grisâtre d'â-ge indéterminé et Titou, unmâtin noir plus trapu appar-tenaient assurément à cetterace apte à ramener le trou-peau à la limite avec la pro-priété voisine mais aussi àl'espace déterminé pour la pâ-ture du jour sans qu'aucuneborne ne vienne les matéria-

liser.Quand, à la pousse de l'au-tomne, un trèfle bien dru par-semait les prés et qu'un fraismatin l'avait rendu redoutableà l'appétit vorace de la genteherbivore, la vigilance devaitredoubler afin d'assurer -et

pas plus - à chaque bestiau,la ration à ne pas dépasser …Combien de fois, malgré lagarde redoublée de l'hommeet de l'animal, la panse bovinegonfla-t-elle ! …Combien defois fallut-il recourir au "tro-

cart", couteau triangulaire,pour dégonfler un ballon prêtà exploser ! …Dans un bruitstrident, s'échappait alors ungaz nauséabond affaiblissantla bête mais ayant au moins lemérite de la sauver d'une mortrapide.Le rôle du chien se mesurait

dans sa capacité à ré-pondre à la moindre sol-licitation de son maître,mieux à la devancer, sanspour autant prendre uneforme d'agressivité in-tempestive, comme unbon élève ayant bien re-tenu les leçons, le sensdu devoir et de la disci-pline. Joquette surpassaitTitou, au moins en ce do-maine. Le matin se révé-lait parfois un Cerbère

mordant au sang la queued'une laitière ou le flanctendre d'une génisse. Il suffi-sait de placer l'animal à unpoint convenu pour que l'en-semble du troupeau ne penseplus qu'à obéir et oublie,consciemment, sa propre vo-

Fidèles gardiens

Tragique accident

L’arrivée de Bobby

Nala veillant sur le hameau

Agnès, Michèle et Titou

Toute ferme digne de ce nom a toujours possédé un ouplusieurs chiens, chiens de berger s'entend.Soigneusement dressés, dès leur plus jeune âge, ils nemontraient aucun pedigree mais un sens inné de lagarde de nos vaches.

Parmi tous les toutous que j'aiconnus, un marqua particu-lièrement mon adolescence…Par un beau matin de prin-temps ou d'été, je ne sais, ar-riva au hameau un jeunechien sans collier, sans racebien définie, de couleurblanche tachetée de roux. Ilprésentait une mine pitoyableet avait, sans doute, courupar monts et par vaux à la re-cherche d'un peu de nourri-ture et d'un geste amical pro-digué par un humain…Comment était-il parvenu ennotre contrée ? …

Une chaude journée d'été, jereçus mission de faucher lechamp de "l'Homme Mort"

où, jadis, un père pris de colè-re furieuse avait malencon-treusement tué son fils et quise présentait sous la formed'un modeste terrain de deuxou trois journaux enclavéentre de multiples proprié-taires - le remembrement en-core inconnu - et débouchantsur le chemin de terre dit "ro-

main". Ensemencé de gra-minées, il formait une sortede haie vive de hautes tigestouffues et compactes de la-quelle aucun signe de vieautre ne semblait perceptible.Comme toujours, Bobby avaittenu à m'accompagner et, surmon ordre gambadait aux en-virons sur une maigre végé-tation où je pouvais le sur-veiller… La barre de coupeplacée sur le côté droit dé-pliée entra en action dans lebruit saccadé de la bielle…L'ouvrage allait bon train en-trecoupé de rares arrêts pournettoyer la scie et la débar-rasser d'herbes gênantes oude terre. Je profitais de cesinstants pour constater les

évolutions de mon ami quis'arrêtait, l'œil en alerte, de-vant un trou de souris, atten-dant patiemment sa proie.La machine s'était remise enroute et continuait à me bercerde son sempiternel cliquetistandis que je guettais la tau-pinière traîtresse ou la pré-sence d'un capucin dont legîte se trouvait fréquemmentdans une telle végétation.L'odeur forte et caractéristiquede l'herbe fraîchement coupéeemplissait mes narines au furet à mesure que les tours s'en-chaînaient . Il ne restait qu'unemaigre surface à faucher…Soudain, l'éclair d'un momentd'inattention, un cri terribleretentit, un cri de bête blesséeà la fin d'une partie de chasse,un de ces cris qui vous pren-nent à la gorge et font perlerl'angoisse… Je débrayai ra-pidement la machine, sautaiprestement du tracteur…Bobby se tenait là, grimaçantet gesticulant, poussant desplaintes convulsives tandisque ses flancs se contractaientdans un intense appel au se-cours… Paniqué, je n'osaisapprocher et des larmes em-

Quel nom portait son maître?… Pourquoiavait-il choisip r é c i s é m e n tnotre ferme ?… Bien malin quipût le dire…Ces questionsrestaient sansréponses et,d'ailleurs, neconstituaient au-cunement nospréoccupationsd'alors.Ce qu'il recher-chait, il le trou-

va, de suite, auprès de nous,enfants et adolescents qui eu-rent tôt fait d'emporter lesdernières réticences de pa-rents trop portés à la réflexion…Une gamelle de lait en-gloutie dans la hâte, quelquesrestes de viande mêlés à deslégumes et un peu de painrassi, notre petit protégé serévéla vite un compagnonfidèle, digne de figurer à noslongues parties de ballon ou ànos escapades à traverschamps. Alors que les autresde son espèce restaient à l'"écurie" solidement attachés,lui jouissait du rare privilègede prendre ses quartiers à partet même d'élire domicile à lacuisine pour y prendre ses re-pas …En quête d'un patrony-me, Bobby nous vint aussitôtà l'esprit …Ce n'était vrai-semblablement pas son nommais il l'adopta aisément, tou-jours dans nos jambes, sui-vant paisiblement toutes nosoccupations campagnardes etse transformant, lui qui visi-blement ne se destinait pas à

Bobby et son maître - mars 1968

cela, en chien de berger, au-tant qu'il s'en trouvait capableet, il est vrai avec une certai-ne maladresse que nous luipardonnions bien volontiers.Notre troupeau avait mêmeréussi à s'en rendre complice,répondant à ses aboiementspar un air désabusé qui sem-blait dire : "tu peux toujours

japper, nous feignons de te

craindre" il fallait voir com-

ment Bobby, d'un geste alerte,sautait sur le chariot ou la re-morque, au moment du dé-part pour la moisson ou la fe-naison ou encore sur notrepremier tracteur qui domi-nait de ses 22 CV les bruitsfamiliers de la ferme. Il se ca-lait bien docilement sur le siè-ge du passager quand ce n'é-tait pas sur nos genoux câlins.

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CHRONIQUES DE LA VIE PAYSANNE HUMEUR page 7

Bobby parmi les hommes

La municipalité avait décidéde remettre la chaussée deVillehaut à neuf, d'épandregravillons et goudron sur lavoie qui contourne les an-ciennes vignes du "champ

Monsieur" et par des viragesprononcés permet l'accès auhameau. Devant la cour denotre ferme, les cantonnierss'affairaient, les uns à déverserle liquide noir et gluant d'uneciterne bouillonnante, lesautres à tapisser la route d'unecouche grisâtre. Se déga-geaient une chaleur intense etune odeur de vapeur suffo-cante.

Bobby prit à partie l'un desemployés que nous connais-sions bien puisqu'il habitait levillage voisin de Flagey.Que diable pouvait-il lui vou-loir ? Pourquoi lui en parti-culier ? Les aboiements re-doublèrent jetant un troublecertain chez le préposé au gra-villonnage.M R s'adressa soudain à nousde sa voix nasillarde à fort ac-cent étranger : "vous l'avez

depuis longtemps, ce chien ?

- Depuis plus de trois ans et

nous n'avons jamais su qui

était son maître et d'où il ve-

nait. - Eh ben, c'était moi. "

Il arrêta là la conversation, vi-siblement ému… Nous de-vions apprendre, par la suite,que M R courroucé, avait bat-tu l'animal et que celui ci,poussé par son instinct, avaitparcouru les deux kilomètresqui le séparaient de Villehaut,par le Chemin de laCharmotte.Bobby vieillissait. Nous lesentions à sa démarche deplus en plus hésitante, à sonappétit plus parcimonieux, àsa tendance à échapper à nosjeux et à nos caresses. Il necourrait plus après le ballonquand, devant le calvaire de1761, s'engageaient de folles

parties… Un jour, notre amine se leva plus, son corps ha-letant… Nous nous rendîmescompte qu'il allait passer.Levés plus tôt qu'à l'accou-tumée le lendemain, nous de-vions tristement constater ledécès … Bobby gisait au fondde la grange, le moignon bienen évidence, veillé par lesadolescents en pleurs quenous étions devenus. Nouscreusâmes une petite fosse encontrebas du jardin, à l'ombred'un pommier et, en cortège,le défunt enveloppé dans unepetite caisse, nous déposâmesle cercueil dans le cimetièreimprovisé, non sans avoirmatérialisé l'endroit d'une mi-nuscule croix de bois.L'oubli n'emporta pas, pourautant, nos souvenirs, sanscesse remis à flot, par la fe-naison au champ de"l'Homme Mort ", par la fau-chaison du verger pour les la-pins, par l'entretien du jardin.Beaucoup plus épisodique-ment, lorsqu'une nouvellecouche de roulement restau-rait la traversée de Villehaut,Bobby revenait immanqua-blement dans nos yeux et nosconversations.

Gilles Goiset

buaient mes yeux… Après untemps que je ne sus mesurer,retrouvant peu à peu mes es-prits, je soulevai délicatementmon ami… La patte avantdroite laissait couler delongues perles rouges… Elleétait sectionnée nette à hau-teur du genou en une grosseplaie béante… Dans un sur-saut d'énergie, Bobby tenta dese redresser et commença àse lécher. Aucune autre affec-tation ne semblait percep-tible… Abandonnant l'animal,après de douces caresses, jeme mis en devoir de confec-tionner un lit douillet que jeplaçai sur le siège du tracteuret y déposai, avec précaution,le blessé."L'Utility" revint au pas, évi-tant le plus petit choc, commeune ambulance …A ma minedéconfite, mes frères et sœursaccoururent, devinant aisé-ment le drame qui s'étaitjoué… Nous aménageâmes,tout au fond de la grange,dans un endroit frais et cal-me une tendre paillât oùBobby reposa, en espérantune guérison miraculeuse …Le vétérinaire avoua humble-

ment son incapacité…Trois jours durant, lapauvre bête, sous lecoup d'une fortefièvre, délira, ne réa-gissant pas à nos motsréconfortants. Il refu-sait toute nourriture,se contentant, au prixd'efforts inouïs, depasser sa langue sur laplaie. Nous relayantpour le visiter, nousredoutions le pire, au-cun signe d'améliora-tion ne pouvant êtreconstaté.A l'aube du quatrième jour,Bobby se leva, à notre grandsoulagement, et lapa quelquesgouttes de la grande écuellede lait que nous lui ap-portâmes. Il fit mêmequelques pas, hors de sacouche que nous nous em-pressâmes de changer…Bientôt titubant, il se couchaplus calme… L'espoir renais-sait et se confirma dans lessemaines qui suivirent. Laplaie bien cicatrisée, Bobbyentama sa première sortie augrand jour, sous les vivas desenfants du hameau fort aises

d'assister à une résurrection…Remis, Bobby voulut re-prendre ses habitudes et grim-per sur la remorque. Son ap-pel pourtant parfait devant lesautoir ne fut couronné qued'une retentissante chute endessous de la barre…Combien de fois essaya-t-il,chaque fois avec le mêmeéchec ?… Il nous fallut nousrésoudre à le porter, gratifiésd'un aimable jappement quisignifiait : "Vous voyez, je suis

un infirme et jamais, comme

vous autres humains, je ne

bénéficierai d'une jambe ar-

tificielle ! "

Joël, Marc, Serge et un jeune chien

A n a t o m i e d u m e n s o n g e

“Où que ce soit, un parti est un mensonge en armes.”

André Suarès

Le mensonge est la plus ancienne conquête de l'homme.

Une exigence vitale. Une attitude de survie. Toutes les

formes qu'il a pu prendre sont celles d'un démon bien-

veillant. L'hypocrisie, l'imposture, le cabotinage, la flatte-

rie, la fausse dévotion, la tartuferie et la papelardise sont

les enfants bâtards du mensonge et la conséquence de la

mystification originelle. Les pépins de la pomme en quelque

sorte !

Le mensonge est devenu une forme suprême de politesse.

L'oxygène social par excellence. C'est ce qui permet à

notre monde d'aller son chemin cahin-caha ahanant, ca-

hotant et crachotant. Ne serait-ce pas une sorte de rêve

arrêté, une chimère surprise en plein vol comme on sur-

prend une femme au bain, un baiser dérobé à la laideur du

temps, une brèche ouverte dans le mur de la solitude et de

l’indifférence ?

Mentir ne nous serait-il pas aussi nécessaire que respi-

rer, dormir ou manger ?

Je nourris une sympathie particulière pour les mytho-

manes, les élucrubateurs, les marchands d'esbrouffe, les

poètes estropiés, les vaticineurs de tous poils, les pro-

phètes désargentés et les buveurs de Beaujolais ! Leurs dé-

lires m'enchantent, leurs fanfaronnades me ravissent, leur

désespoir me touche ; ils s'inventent des vies bien au-des-

sus de leurs moyens et se bâtissent des univers tortueux où

ils peuvent cacher leurs misères : pour un instant seulement,

bobonne aurait comme des airs de Madone et Jojo-le-

Gros-Pif se prendrait pour Brad Pitt !

La sincérité est fatigante et confine souvent à l'impudeur!

Seuls les tyrans, les fous et les saints de haute et noire

vertu imaginent une vie délivrée du mensonge ! Ce sont de

grands bâtisseurs de prisons et d'admirables experts dans

l'art de la torture. " La vérité ! la vérité " hurlent-ils, cou-

vrant à peine les cris des suppliciés !

La dissimulation est un sport de haut niveau ! Les athlètes

sont nombreux, de mieux en mieux entraînés et les cam-

pagnes électorales sont les vraies olympiades du menson-

ge !

Si le mensonge est beau, paré de toutes les vertus anes-

thésiantes possibles, c'est un honneur que d'en être victime,

c'est un viol consenti qui nous intègre immédiatement à la

fragile communauté des hommes.

Si le mensonge est laid, il blesse, déchire et nous tire vers

l'ombre et le néant. Tous ceux qui reconnaissent n'être pas

grand chose et voudraient bien se croire quelqu'un manient

le mensonge comme une matraque ou comme un fouet.

On s'élève plus facilement en marchant sur les autres :

bonjour les p'tits chefs et les grands maîtres, salut les gou-

rous et les suffisants, basta à tous ceux qui croient savoir

et nous dominent de leur vacuité !

Restons classique et continuons à soigner nos chers men-

songes, les pieux mensonges et les mensonges de politesse,

les mensonges par exagération ou par omission, les men-

songes circonstanciés et les mensonges nécessaires, les

mensonges bancals et mal ficelés qui font pitié et les belles

entourloupes fraîches et roses comme une peau de bébé !

Et je pardonne volontiers à ce vieil ami retrouvé après

des années d'éloignement, qui me congratule, me flatte,

me complimente, m'assure que je n'ai absolument pas

changé et court, la seconde d'après murmurer à sa femme

que j'ai pris de la ride, du poil blanc et de cet esprit "vieux

con" qui commence à m'aller si bien !

Franchement, la vie serait bien triste sans le mensonge !

Michel GoussetBelle attachée

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BILLET

COLLECTIONNEURS

page 8

Chouette, une collection !

Elles sont en paille, enplume, en dentelle, en cris-tal, en noyau de pêche oubois taillé, en plomb ou enétain, en céramique ou enrotin.

Certaines mesurentquelques millimètres.D’autres sont toutes rondeset bien dodues. Stylisées ouplus vraies que nature, elles

viennent de Chine ou duPérou, de Yougoslavie oud’Italie, de France surtout.Objets utilitaires (boutons,

broches, fèves, marque-pages, porte-clés, bougies)ou décoratifs, des centainesde petites chouettes enva-hiissent les meubles et lesétages d’une paisible mai-son d’Heuilley-Cotton. Desamours de petites chouettesqui pouvrent de grandsyeux interrogateurs sur lespropriétaires des lieux :- Pourquoi une collectionde chouettes ? ... Pourquoipas... Elles sont si belles !

Annick Doucey

C’est une des centaines de“locutions imagées” qui fontla richesse de notre langue.Des expressions qui tiennentde la charade, du saute-mou-ton et des pieds au mur ! Desexpressions qui ont traverséles siècles, chargées commeles vieux meubles de la tracede nos ancêtres qui les ontbercées dans leur tête.Desserrons un peu ce lien in-time avec le passé... “sans enfaire tout un plat”.Simplement pour “mettre lespoints sur les i”, “en 2 temps3 mouvements”, sans “at-tendre la St Glinglin”: “vousm’en direz des nouvelles!”

La chouette n’est pas un oi-seau anodin. Peut-être à cau-se de son air insolite et deses moeurs nocturnes, sa ré-putation a beaucoup varié aucours des âges. Naguère oi-seau de malheur dont le criétrange (le chuintement) an-nonçait la mort de quelqu’un,elle était clouée sur les portesdes granges - du temps qu’ily avait encore des granges etdes portes en bois (Elle ef-fraie aussi les rongeurs, ceciétant sans doute la raisonpratique de cela.)Chez les anciens grecs, aucontraire, elle était le sym-bole d’Athènes, parce queles chouettes, parait-il, abon-daient dans la ville. Enconséquence, elle fut dédiéeà la déesse Athena, Minerve,

et à ce titre tout à fait res-pectée.Je ne pense pas que ce soitcet illustre antécédent qui aitvalu à la chouette la réputa-tion d’être très soignée de sapersonne, mais elle passepour un oiseau coquet.Dans l’ancienne langue, leverbe “choeîer” signifiait“faire le coquet” et naturel-lement “la coquette”. On adonc parler d’une femmechouette, puis sans douted’une chouette femme !Panurge disait : “Ma femme

sera jolye comme une belle

petite chpouette” autre façonde déclarer sur un air connu: “Qu’est-ce que t’es chouet-

te, que t’es chouette, ma

poupée!...”

On disait aussi au jeu de pau-me - on pourrait le dire autennis ou au ping-pong -“faire la chouette”, pourjouer seul contre deux ad-versaires ; selon Littré par-ce que la chouette, si elle sortdu jeu, est assaillie et pour-suivie par les autres oiseaux.Seul contre tous, c’est en ef-fet assez chouette !

Quoiqu’il en soit la fortunede ce mot dans le françaisd’aujourd’hui constitue unebelle revanche pour un ani-mal si longtemps et si injus-tement persécutée.

Référence:“La puce à l’oreille”de Claude Duneton

Gary Gero, dresseur d’ani-maux pour le cinéma a eubeaucoup à s’occuper lorsdu tournage d”Harry Potter àl’école des sorciers”.Quotidiennement, il faisaittravailler chevaux, hiboux,chouettes, chiens, chats, ratset crapauds. “Le plus dur,

c’était de travailler avec les

chouettes et les hiboux. ILs

ne sont pas très malins. La

seule chose qui les intéresse,

c’est manger. Avec eux, il

faut y aller tout doucement,

par paliers. D’abord leur

apprendre à voler d’un point

A à un point B, puis à voler

tout en tenant un objet dans

leurs serres.” C’est ainsi que

la scène où Hedwige, lachouette de Harry trimballeun balai, ne doit rien auximages de synthèse mais toutà la patience et aux compé-tences de Gary Gero. Mêmesi le balai est en plastique lé-ger, l’exploit est de taille...“Dresseur pour le cinéma...un chouette boulot !”

“Comme c’est chouette !”

La chouette d’Harry Potter

Dans quelques se-maines, le futur Pays deLangres statuera sur saCharte de développement du-rable ; rappelons rapidementqu'il s'agit de définir à 10 ou15 ans (2015) sur quellestratégie économique , so-ciale, culturelle nous enten-dons nous appuyer pour dé-velopper notre territoire dansune perspective durable, c'està dire en prenant égalementen compte la préservation àlong terme de notre environ-nement (préservation des res-sources naturelles, des mi-lieux et de la biodiversité, du

cadre de vie, développementdes ressources énergétiqueslocales, …).

Au plan économique, lePays pense, à juste titre, tirerprofit de son positionnementde carrefour entre le nordouest et le sud est européen.Les autoroutes A31 et A26et le projet de future voie ra-pide entre Langres et Belforten sont les artères privilé-giées et le Pays de Langres,pourquoi pas, un cœur desactivités de logistique au ser-vice des entreprises.

Fort bien, mais chacun

connaît désormais la crois-sance exponentielle destransports routiers, ses coûtspour la collectivité et ses nui-sances pour les riverains, etplus globalement son impactnon négligeable sur ce qu'onappelle l'effet de serre. A ter-me, on le voit bien dans lesgoulets d'étranglement com-me les vallées du massif al-pin, ce modèle de dévelop-pement n'est pas tenable etles choix de nouvelles orien-tations doivent se faire au-jourd'hui. Or, le Pays deLangres est également uncarrefour ferroviaire avec le

site de Chalindrey et le projetde plate-forme multimodale(combinaison rail route). Onpeut donc se prendre à rêverd'investissements publicsorientant fortement le trans-port de fret au bénéfice durail, peut être moins souple etflexible mais au combienplus avantageux en termed'impact sur l'environnementlorsque les infrastructuressont déjà existantes et large-ment sous exploitées. Biensur ce sont des choix qui nenous appartiennent pas et quise traitent majoritairementau niveau de la nation et de

l'Union Européenne maisvoilà, nous devons nous pro-noncer sur une charte de dé-veloppement durable duPays.

Alors oui à l'axe logistiquepour notre développementéconomique mais en reven-diquant fortement et en pri-vilégiant les liaisons rail rou-te. Pas de blanc seing auxlobbys de tous poils du trans-port routier, faisons entendrenos voix pour un développe-ment qui place l'homme aucœur de ses préoccupations.

Dominique Camburet

Vous avez dit développement durable ?

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6 Juillet 1994 : création du District dela Vingeanne regroupant 7 communes :Aprey, Aujeurres, Heuilley-Cotton,Longeau-Percey, Orcevaux, Verseilles-Le-Haut, Villegusien-Le-Lac soit 11 vil-lages (avec Percey-Le-Pautel, etPiépape, Prangey, Saint-Michel etVillegusien )1er Janvier 1995 : entrée de Baissey.18 Juin 1996 : transformation du

District en Communauté de Communes.1er Janvier 1997 : entrée de Cohons .1er Août 1999 : arrivée de Perrogney-les-Fontaines (villages de Perrogney etPierrefontaines) .1er Janvier 2000 : entrée de Villiers-Les-Aprey et Flagey.2 Mars 2001 : arrivée de Brennes .1er Janvier 2002 : entrée de Verseilles-Le-Bas.

DEVELOPPEMENT LOCAL page 9

Depuis le 1er janvier 2002, la structure in-

tercommunale d'Auberive (District des

Quatre Vallées) est transformée en com-

munauté de communes. Sa dénomination

est désormais Communauté de Communes

des Quatre Vallées.

Ce changement est intervenu suite à la loi n°99-586 du 12 juillet 1999 dite LoiChevènement relative au renforcement et àla simplification de la coopération intercom-munale.Lors de cette transformation, les 21 com-munes concernées ont souhaité l'intégration dufonctionnement des écoles dans notre E.P.C.I.(Etablissement Public de CoopérationIntercommunale). Comme nous sommes pro-priétaires des locaux (Auberive et Saint-Loup-sur-Aujon), il semblait logique que la gestionde ces regroupements pédagogiques nous soitdévolue au même titre que la gestion des trans-ports scolaires assurée depuis de longuesannées.

Cette intégration aura une répercussion surla feuille d'impôt de chacun. En effet, notrenouvelle Communauté de Communes paierales frais de fonctionnement à la place desCommunes. Par conséquent, si un impôt plusimportant est levé par la structure intercom-munale, il apparaît comme une nécessité que

chaque commune réduise sa fiscalité afin dene pas entraîner une surimposition locale.En conclusion, nous n'avons pas à faire face àune dépense supplémentaire mais à un trans-fert de charges des communes envers la com-munauté de communes. Chaque conseil mu-nicipal devra alors décider de sa baisse d'impôtdans le courant mars 2002 lors du vote desquatre taxes directes locales.

Pour information : le projet de création d'unerésidence de tourisme à Auberive est au stadede l'instruction du permis de construire. Siaucun problème administratif ne vient semettre "en travers" de la bonne marche dudossier, les travaux pourront débuter dès leprintemps 2002 pour une ouverture prévueen avril 2003.

Didier Jannaud

La communauté de Communes de la Vingeanne

- Fiscalité :

Jusqu'à 1999, la CCV a fonc-tionné à fiscalité constante enprélevant 25 % des quatreimpôts locaux mais, devantla forte hausse du contingentd'incendie et des redevancessociales qu'elle paie à la placedes communes, elle a dû aug-menter sa fiscalité de 4 % en1999 et 5 % en 2001 . - Projet de volières :

Afin de développer le touris-me - chasse sur notre territoi-re et les retombées écono-miques qu'il peut apporter, unappel est lancé auprès des so-ciétés de chasse afin de réali-ser des volières à faisans surenviron un hectare chacunecomprenant bois, friches etcultures. Pour un coût de4573 Euros ( 30 000 F ) sub-ventionné à 80 % , chaque so-

ciété aura à investir environ762 Euros ( 5000 F ) plusl'achat des faisan . Avis auxbonnes volontés ! - Les Foyers Ruraux de la

Vingeanne :

Les Foyers de Aprey,Aujeurres, Heuilley-Cotton,Perrogney-Les-Fontaines,Orcevaux, Longeau,Villegusien et bientôt Baisseyont regroupé leurs forces pourmettre en place des anima-tions importantes telles lesFeux de la Saint Jean,Tinta'Mars, les Diseurs d'his-toires, les spectacles d'été et le13 Juillet, sur des lieux re-présentatifs de la CCV com-me le Lac de la Vingeanne ouen tournant sur les divers vil-lages. Un grand feu d'artificesest d'ores et déjà annoncépour le 13 Juillet 2002 .

Pour l'instant la Communautéde Communes (CCV) com-prend 13 communes et 18 vil-lages, en attendant, peut-être,Bourg qui se cherche. La CCV exerce de plein droitles compétences suivantes : - aménagement de l'espace - activités économiques- politique du logement et ducadre de vie - coordination et gestion desservices d'incendie et de se-cours- protection et mise en valeurde l'environnement .Ainsi de multiples actions ont

pu être portées à commencerpar le montage de bâtimentsrelais pour Transports de laVingeanne et TFL, le dia-gnostic des réseaux d'assai-nissement, l'ORAC(Opération de revitalisationde l'artisanat et du commer-ce), l'OPAH (réhabilitationde logements) et bientôt l'ins-tallation d'Eco-marché et del'entreprise funéraire Henrysur la zone communautaire àla sortie sud de Longeau et laviabilisation et le rond-pointde la zone Langres-Sud quidevraient démarrer en 2002.

Historique

Compétences et actions

Structures

Les commissions

- Développement économique Président : Guy Durantet Membres : Jacqueline Gérouville, Pierre Dziegel, Claude Blanchot,Yves Menetrier, Bernard Sanrey, Pascal Horiot auxquels s'ajoutentpour Langres-Sud/Atlas, Pierre Richard, François Einrick et HenriChaudouet ; pour La Vingeanne : René Oudot; pour la zoneCommunautaire : Pierre Cressot - Service aux personnes et insertion : Présidente Rosita Girardot Membres : Nathalie Bouvard, Françoise Mathias, Marie-CélineMiquée, Odile Peter, Jean-François Edme, Thierry Fourrier.- Environnement : Président Jacques Nobili Membres : Michel Galton, Pierre Cressot, Léon Koehl, Alain Texier,Thierry Fourrier, Francis Thirion.-Relations avec les communes et les autres intercommunalités: Président Yves Doucey Membres : Yves Menetrier, JF Edme , G Durantet , G Goiset , PierreDesserrey , P Dziegel .-Communication - Culture - Milieu Associatif : PrésidentGilles Goiset Membres : R Girardot, P Horiot, C Blanchot, Y Doucey , G Durantet, B Sanrey

Le Conseil de Communauté

Il est présidé par Pierre Dziegel assisté de cinq vice-présidents,responsables des commissions et représente les différentescommunes :- Aprey (188h) : G Goiset et O Peter - Aujeurres (57 h) : G Durantet et F Einrick- Baissey (200 h) : L Koehl et F Mathias - Cohons (247 h) : J Nobili et N Bouvard - Flagey (64 h) : B Sanrey et P Richard - Heuilley-Cotton (270 h) : F Thirion , Christophe Arnoud , P Desserrey - Longeau-Percey (690 h) : P Dziegel , P Horiot, R Girardot , M-C Miquée - Orcevaux (99 h) : C Blanchot , T Fourrier - Perrogney -les-Fontaines (121h) : Y Menetrier et M Galton - Verseilles -le-Haut (13 h) : P Cressot et Laurent Vernier - Villegusien-Le-Lac (669 h) : R Oudot, Y Doucey, J F Edme , J Gérouville - Villiers-Les-Aprey (38 h) : H Chaudouet et Pierre Poinsot - Brennes (152 h) :A Tixier et Chantal Nardin Verseilles-Le-Bas désignera ses délégués au début de 2002 .

Flashs

Gilles Goiset

Yves Doucey

Le district des 4 vallées devient

communauté de communes.

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Chalancey :

La vie des villageois pendant la grande guerre

Les réquisitions

La population vit de ses produits : ses vo-lailles, ses légumes, on tue son cochon, oncuit son pain, mais il faut approvisionnerl'armée, et c'est l'amoindrissement des trou-peaux.Georges MUGNIER se souvenait avoirconduit un cheval à la gare de PRAUTHOYavec Alfred PINEL." J'avais 12 ou 13 ans, mon père Auguste

MUGNIER était mobilisé, mon frère Joanny

s'occupait des vaches, moi j'allais à la char-

rue et un jour j'ai conduit un cheval au petit

trot à la réquisition avec le père Alfred, il

avait fait son service dans la cavalerie, lui,

avait une selle, moi, un sac. J'avais les fesses

en compote en arrivant, puis on est revenu à

pied avec les brides et la selle sur notre dos.

Je ne l'oublierai jamais. "

Ceux qui restent

La population active est absente, dans cer-taines familles le père et le fils sont partis à laguerre, il ne reste que les enfants, les femmeset les anciens.Les épouses, mises jusqu'ici au second plan,vont devoir assurer la relève pour la conti-nuité de la ferme ou du commerce. Parexemple Augustine HUTINET devra allerchercher les fûts de vin à la gare deVAILLANT avec l'aide d'un domestique. Lespaysannes, également, remplaceront leshommes dans les durs travaux .

Les soldats devant le château

SOUVENIR DU SOLDAT KENNEDYgravé dans une pierre par un soldat en1918 à l'entrée d'une porte de grange

HARRYKENNEDYG.0.L. 127

I.N.F.A.E.F.5/13 18

1918

Les femmes remplaçaient les hommes au travail

A l’école,

Monsieur ROUILLON, l'instituteur lit ladernière dictée en juin 1914, demain ce sontles grandes vacances, il prépare les cahierspour la rentrée.

Mais il sera mobilisé, prisonnier et ne re-viendra dans son école qu’en mars 1919.

Il reprendra également son emploi de se-crétaire de Mairie.

Soldats américains avec Juliette MUGNIER

Raymond NAUDET, Julie NAUDET

devant la cave de Jules NAUDET

(Philippe CERE)

Les vêtements

Les vêtements des femmes étaient composésde grandes jupes qui arrivaient jusqu'aux che-villes et de chemisiers. Pendant la semaine,pour travailler elles mettaient un tablier. Lesfemmes ne portaient pas de pantalons.

Les hommes portaient des vestes bouton-nant jusqu'au cou et des pantalons. La semai-ne, hommes et femmes se chaussaient avecdes sabots, les jours de fêtes, certains avecdes chaussures.

Classe unique

de Chalancey

Le séjour des troupes américaines

à Chalancey

pendant la grande guerre

Les témoignages les plus précieux nous ont été confiés parle Doyen et la Doyenne âgés tous deux de 94 ans qui ontévoqués leurs souvenirs d'enfance.

Albert NAUDET (décédé il y a peu)" Il y a plusieurs unités de soldats américains qui sont

passées dans le Pays de 1917 à 1919, comprenant plusieurs

centaines d'hommes ; certains n'y séjournaient que quelques

semaines pour poursuivre l'entraînement, notamment le tir

dans le Parc du Château, avant de monter au front. Je

crois me rappeler du 127, du 315 qui attendait en 1919 de

repartir en AMERIQUE. Le Quartier Général siégeait au

Château qui appartenait au Baron Charles DE LEMUD et

à son épouse. Le Lieutenant DE LEMUD était mobilisé-

Les troupes habitaient des baraquements en bois, couverts

en tôle, ou dans les granges des cultivateurs.

Le Café Restaurant de Léon SAUVAGEOT servait aussi de

cantine, ma mère Angèle NA UDET, préparait les frites et les

faisait cuire dans une grande chaudière pour nourrir les

Troupes, elle aidait aussi à la vaisselle-

Ils ont organisé des festivités pour le 14 Juillet (probablement

celui de 1918), dans l'enceinte du Château, un concert sur

la terrasse et un match de base-ball dans le parc. "

Marguerite BERGER

" On aimait bien les soldats et ils nous aimaient bien, je me

rappelle leur avoir porter une tarte le jour de ma Première

Communion, dans la grange voisine, ils nous donnaient du

chewing-gum.

Au 14 Juillet ils avaient organisé ln match de boxe sur un

ring et la population assistaient à ces manifestations ".

HISTOIRES D’HISTOIREpage 10

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Qui voudrait participer auautomobile avec moi, à laprochaine fête duRenouveau à Auberive?

Gaëtan

ronronnetout le temps,je croisqu’il est malade.Gwendoline

t’invite à dîner chez luidemain soir.

Gwenaël

Est-ce que tu connais C’est notre chauffeurde car.

Sarah

Oh! J’ai oublié monà l’école. Allô, maîtresse, vous êtes encore là?

Je n’ai pas depour mon bébé.

Peux-tu me prêter la tienne ?Vincent

Peux-tum’aiderà mettre des

autour de mes paquets cadeaux ?Léo

J’ai construit un

Veux-tu te promener sur l’étang avec moi ?Julia

Classe de CP CE1

Ecole d’Auberive

Il était une fois, unetortue qui avait peurde tout.Du noir, du bruit dutam-tam des hu-mains, du vent dansles baobabs, desavions dans le ciel.Et surtout, elle avaitpeur quand elle en-tendait le rugisse-ment du lion.

Ellerencontraun éléphantqui étaitgentil.- Bonjour,monsieurl'éléphant.- Bonjour,madame latortue.- Je suismalheureuse. J'ai peur de tout et surtout du lion.- Est-ce que tu veux monter sur mon dos ?- Oui je veux bien.L'éléphant baissa sa trompe et mit la tortue surson dos.La tortue eut peur de tomber alors elle descendit.

Les quatreamis dirent : "Ouf, on a eu

chaud ! On est

sauvé du dan-

ger ! "

La tortue n'avait plus peur parce que le rhinocéros, la girafe et l'élé-phant avaient trouvé la solution et aussi parce que le lionétait parti.

La tortue avança àpetits pas, sans fairede bruit, et mordit lelion à la queue.Le lion s'en alla avecplein de bosses etune blessure à laqueue.

Un lion s'approcha de la tortue et de ses amis etrugit très fort. La tortue se cacha derrière l'élé-phant et entre la girafe et le rhinocéros. Le liondonna un coup de patte à l'éléphant. L'éléphant

frappa le lionavec sa trom-pe.Le lion mor-dit la girafe auventre. Ellelui donna uncoup de patte.Le lion griffale rhinocérosalors il lebouscula avecsa corne.

Elle continua àmarcher avec sesamis la girafe etl'éléphant et ren-contra un rhi-nocéros.- Bonjour mada-me la tortue.- Bonjour mon-sieur le rhinocé-ros.- Comment allez-vous madame latortue ?- Mal, j'ai peur de

tout et surtout du rugissement du lion. J'ai le vertigesur la tête de la girafe et sur le dos de l'éléphant.- Tu dois rester parterre et on restera autour de toi pourte protéger du lion et des dangers de la savane.

La tortue peureuse Un jour, elle décida de chercherdes amis pour la protéger dulion.Elle rencontra une girafe :- Bonjour, madame la girafe.- Bonjour, ça va madame la tor-tue ?- Non, j'ai peur de tout et sur-tout du lion.- Monte sur ma tête, tu y seras àl'abri du lion.- La tortue monta. Elle avait en-vie de vomir parce qu'elle étaittrop haute sur la tête de la girafe.

C l a s s e

m a t e r n e l l e

d ’ A u b e r i v e

Nos rébus ?

Mon

LIRE - ECRIRE - LIRE - ECRIRE page 11

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Scène de théâtre

N'oubliez pas votre calculette !

Trois enfants se promènent dans la rue

Leslie : Eh ! Tu trouves ça comment l'euro ?

Elodie : Plutôt bien ! Et toi Audrey ?

Audrey : Pas mal ! Mais au début il faudra la

calculette.

Elodie : Venez ! On va au magasin !

Leslie : (avec envie) Oh ! Regarde ce walkman !

Audrey :T'as vu le prix ce n'est pas cher 46 !

Elodie : (en se moquant) C'est normal le prix est en

euro !

Leslie : Audrey, vérifie avec la calculette.

Audrey : ça fait exactement 301,74 F

Finalement Leslie acheta le walkman.

Noël en €uros !

Enfant : (inquiet) Maman ! Maman !

Quand est-ce que l'euro arrive ?

Maman : Le 1er janvier 2002.

Enfant : Parce que la maîtresse nous donne

un contrôle sur l'euro.

Maman : Tu dois apprendre ta leçon toi-même .

Enfant : Je voulais te demander combien coûte

un vélo.

Maman : environ 200 €.

Enfant : Alors, je pourrais en avoir un à Noël.

Maman : Non, c'est trop cher ! ça fait 1311,91 F.

Florimond et Aurélien

C3 école de Vi l legusien

L’ €uro, notre nouvelle monnaie !

Le mot caché

Il faut retrouver et barrer les 9 mots suivants:calculette - nouvelle - monnaie - argent - europe -chèque - unique - pièce - billet.Les mots se lisent en ligne, en colonne ou à l'envers.Certaines lettres peuvent servir plusieurs fois.Il reste 4 lettres :il faut les remettre dans l'ordre pour trouver le mot ca-ché.

Les CP et CE1 de Villars

L''€uro

Eh attention! l' €uro arriveUtilisez cette nouvelle monnaieRejetez vos francsOfficiellement avant le 17 février.

Annie et Marie

Notre nouvelle monnaiel€le est superbe

Utilisez la en janvierRéunissez vos francsOrganisez vouspour que cela se passe bien

Geoffrey et Lysiane

L' €uro, ça ne vous dit rien ?Une nouvelle monnaie arrive !On l'utilisera dès le 1er janvier 2002

Lysiane et Maxime

Ecole de Vil lars Santenoge

Réflexions sur l''€uro

L 'Euro n'est pas pratique car ce sontsouvent des nombres décimaux. Dany

Au début, compter en € c'est compliqué,or au fur et à mesure on s'habituera. L' € a été inventé afin que les 15 pays del'Union européenne aient la même monnaie.Quentin.

L' a été créé afin qu'on garde la mêmemonnaie en Europe. Matthieu.

Des gens se demandent où ranger les piècesou les billets en EUROS pour ne pas lesconfondre car on va payer en FRANCS eton nous rendra la monnaie en EUROS àpartir du 1er janvier 2002. Leslie.

Payer en euros c'est facile mais il faut uncertain temps pour s'y habituer. Audrey

Payer en euro c'est facile car on utilise lacalculette. Jordan

Elèves du cycle 3 de Vil legusien

C H E Q U E

A N E P A E

L O I I R U

C U A E G R

U V N C E O

L E N E N P

E L O O T E

T L M U E R

T E L L I B

E U Q I N U

Auberive - Vendredi 14 décembre :

les premières pièces euros arrivent dans la coopérative de l’école !

ACTUALITEpage 12

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2

1

4

5 3

6

7

8

Entoure la bonne réponse.

1) Quelle monnaie va-t-on avoir ?euro - francs

2) En quelle année va-t-on avoirl'euro ?

2003 - 2002

3) Combien de pays auront l'euro ?15 - 12

4) Quel continent aura l'euro ?Europe - Australie

5) Combien y-a-t-il de billetsdifférents en euro ?

6 - 7

6) Combien y-a-t-il de mesures desécurité sur les billets ?

2 - 4

7) Combien de pays d'Europe nevont pas avoir l'euro ?

5 - 3

8) Quelle couleur a le billet de100 euro ?

vert - jaune

9) Combien coûte 1 euro enfrancs?

3,56891 - 6,55957

10) Comment est le signe del'euro ?

E - €

êtes-vous

eurologue?

1) Euro2) 20023) 124) Europe

5) 76) 47) 38) vert9) 6,5595710)€

Juste le prix

lait :4,20 €globe :42,69€

ordinateur :1218,197€

service àfondue :72,54€

Mots croisés

1- filigrane2- Europe

3- douze4- Euro5- Marianne6- bande7- pont8- étoiles

Indices horizontaux

1 Ce qui apparaît quand on met unbillet à la lumière.3 Nombre de pays qui passent à l’euro.6 Apparaît quand on incline un billet7 Figure sur les verso de tous les billets en euros.8 Figure sur le drapeau européen

Indices verticaux

2 Continent qui passe à l’euro.4 Monnaie qui arrive en 2002.5 Figure sur le dos des pièces euros.

Etes vous €urologue ?

Juste le prix en uros

Relie les objets à leurs prix

4,20 €

42,69 €

1218,197 €

72,54 €

Réponses aux jeux

Mots croisés

"A l'école de la forêt""A l'école de la forêt"

Fabien, Johanie, Tony, Madeline école de Villars-Santenoge

Les animaux de la forêt.Les animaux de la forêt.

Suite à leur sortie en forêt, les enfants de la ma-ternelle de Villars-Santenoge ont fait un panneausur les animaux de la forêt.Ludovic D. et Ludovic N. ont peint le sanglier.Ophélie a peint le renard. Kévin a peint le lapin.LudovicD. Ludovic N. et Sean ont peint le che-vreuil. Amélie et Katell ont peint 2 écureuils.Rudy a peint le pic-vert.Par petits groupes, les enfants ont peint l'herbe envert, le tronc des arbres et l'arbre coupé en mar-ron, le ciel en bleu, les feuilles d'automne en rou-ge, jaune, marron et orange.On a utilisé du polystyrène et il a fallu taper,tamponner sur la feuille.On a collé les animaux sur le panneau.Sandrine (l'aide maternelle) et Stéphanie (la maî-tresse) ont fait le terrier avec la mousse.On a collé de la mousse sur le tronc, des glands près du sanglier et des noisettes à côtédes écureuils.

Ophélie, Kévin et Rudy - Ecole maternelle de Villars-Santenoge

Connaissez-vous "A l'école de la forêt ?"C'est un projet où on apprend la vie de la forêt.Nous, nous allons planter des arbres, nousirons visiter une scierie, nous ferons la carte

d'identité des arbres, des arbres en collage etmodelage, et aussi d'autres choses.Il faut entretenir la nature!

Un livre

à

découvrir

pour

en

savoir

plus

et

aller

au delà de

l’euro

ACTUALITE page 13

NATURE

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Il fait beau il fait pas beau

Aujourd'hui il fait beau.Demainil ne fera pas beau.

Après-demainil fera beau.Et dimancheje ne sais pas s'il fera beau.Mais je sais bien qu'un jour il y aura des nuages pas beau.

Clément

Le soleil

Donne un conseilà une groseilleQui est une merveille .La groseilledonne un conseilà une abeille.

Aurélien

Mon escargot

Mon escargottrotte sur un fagotEt mon bureau a des carreauxEt le tableau , il est beau

Pauline

L'école à Noidant

C'est super marrantOn est au milieu deschampsOn dessine des serpentsC'est super marrant

Les CP école de Noidant le Rocheux

L'amour de Popeye et Mireille

J'ai vu Popeye avec MireilleMais Popeye a des très gros orteilsParce qu'il s'est fait piquépar de très grosses abeilles.

Anthony

Mes animaux

Mon caméléonFait des ronds.Mon chat chasse les rats.Mon chienFait son malin.

Mon serpentaprès un arbrese pend.

Ma migale râle.Mon zèbre broute l'herbe.

Et moi, J'aime les animaux,

Ils sont rigolos.

Lucie

Balou est mon chat

J'ai mon chat BalouQui joueavec mon nounours.

Et il est tout noirQuand il est dans monarmoire.

Arthur

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**Journée à Octo'cirqueJournée à Octo'cirque

Le jeudi 11 octobre nous avons participé à unejournée d' activités en rapport avec le cirque àCourcelles -sur - Aujon dans le cadre du festivalOcto ' cirque.

9h15 : départ de l'école9h45 : arrivée à la mai-son de Courcelles : ras-semblement des en-fants de toutes lesécoles.10h :répartition desélèves dans les troisateliers proposés.Echauffement.11h15 : permutationdans les différents ate-liers.12h30 : pique - niqueensoleillé.13h30 : jeux à l'extérieur.

14h15 : marche pourrejoindre le chapi-teau.14h30 : spectacle desRatetous :acrobaties, jonglerieavec massues ettorches enflammées, gags, chansons etsketches amusantsproduit par 3 artistessurprenants et drôles.15h30 :retour à lamaison deCourcelles où notrebus nous attendait.

Nous avons passé une journée formidable

dans l'univers du cirque.

Les 3 ateliers

- Jonglerie : tra-vail avec desfoulards, desballes, des dia-bolos.- Acrobatie :

roulades, rou-lades à 2, mar-cher comme leséléphants, fairela planche à 2,faire la pyramideà 3, à 6, faire l'é-toile à 6 .- Equilibre :

marcher sur unfil, marcher sur un gros ballon, assiette chinoise, marcher surun fil avec une assiette sur la tête.

Les CE1 CE2 de Saint - Ciergues

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Le fauteuil

Les feuillesétaient assises

sur un fauteuil

Maisle fauteuil tomba sur les feuilles.Le fauteuil se creva un œilEt depuis les feuilles sont en deuil.

Jordy

Les abeilles

Dans un arbreil y a une groseille.Les abeilles se battentpour la groseille." Merveille "dit le soleil.Une abeille maligneDit à ses copines :" Là-bas il y a une grosse groseille !"et l'abeille mange la groseille…toute seule !

Camille

Filou et moi

J'ai mon chat FilouQui joue avec deschouchousEt il est joliQuand il est dans son litDes fois, je joue avec luiEt on va sous la pluie.

EmilieClasse de C2

Ecole de Noidant le Rocheux

LE COIN DES POETESACTIVITES CIRQUEpage 14

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Le ventre du serppentde Chrystine BrouilletCollection:Myriades

Les personnages de ce livre:

Héroïne de ce livre: Andréa-Maria,son copain: Arthur, sa copine: Anora,la mère et le père d'Anora:Claude et Michèle Vincent.

Résumé:

Andréa-Maria est une petite fille quiest fan d'une chanteuse, Christale T.Un jour son père, qui est reporter,l'emmène à Québec avec Arthur, chezdes amis, les Vincent. Là, il lui réserveune surprise….Andréa-Maria est très ,très heureuse.

Puis Christale T. va répéter pour leconcert qu'elle doit donner le soirmême. Anora parle d'un trésor cachévers la chute de Kabir Kouba. Andréa-Maria, Arthur et Anora vont partir à lachute de Kabir Kouba à la recherchede ce trésor.En revenant chez les Vincent, la mèred'Anora leur annonce que Christale T. aété kidnappée:le ravisseur demande unmillion de francs, sinon il la tue...Réussiront-ils à retrouver

Christale T. et le trésor ?

Pour le savoir,

lisez le"ventre du serpent".

Maxime école de Cusey

Mystères de Chine

Le ventre du serpent

de Chrystine BrouilletCollection: MyriadesEdition : Epigones

Les personnages

de ce livre

L'héroïne : Andréa-MariaSa copine : Xiao- FenSon nouveau copain : ArthurLancelotSon chien : SherlockSon parrain : FrançoisL'oncle de Xiao- Fen La maman d'Arthur,la maman d'Andréa, Maria etM Diamant.

Pendant les grandes vacances,un enfant a déménagé dans lequartier d'Andréa. Ils se nommeArthur Lancelot. Ils se sontconnus au magasin de la mèred'Arthur. Andréa et sa mère sontparties au magasin acheter uneboîte à thé. Le temps que sa ma-man aille voir les boîtes à thé,Andréa discute avec Arthur. Samaman a choisi une superbe boî-te à thé. Le soir, sa maman doitaller à un spectacle là où elle

travaille. Stéphane a gardéAndréa. Pendant qu'il lisait, elleest allée voir cette boîte à thé,elle l'a ouverte, elle l'a tâté. Ellea senti un papier, elle l'a soulevéet a trouvé une enveloppe jaunie.Elle se demande ce qu'il y a d'é-crit, elle l'a ouverte et …

si vous voulez savoir la suite

l i s e z

"MYSTERES DE CHINE".

Elsa - CM2 - école de Cusey

" Harry Potter " sort aucinéma .

Daniel Radcliffe joue lepersonnage d'Harry.Beaucoup sont allés ouvont aller voir le film,mais tous connaissentdéjà Harry car avant tout, Harry Potter c'est des livres.

Harry Potter grandit au fur et à mesure de ses aven-tures, il a 11 ans quand il entre à Poudlard, l’école dessorciers. "Sa mère", l'auteur Joanne Kathleen Rowlinga écrit quatre tomes de ses aventures :

- Harry Potter à l'école dessorciers- La chambre des secrets - Le prisonnier d'Azkaban,- Harry Potter et la coupe defeu.Résumé :

Cette histoire débute auxIndes aux 19ème siècle.C'est l'histoire d'une jeuneanglaise qui perd ses pa-rents à la suite d'uneépidémie de choléra Elle est recueillie par sononcle qui vit enAngleterre dans un ma-noir .Comment Mary , disgra-cieuse, égoïste et revêcheva-t-elle prendre goût àla vie grâce à ses amis,une servante franche etdirecte, un jardinier bour-ru, un rouge- gorge ma-lin, Dickon un jeunegarçon charmeur d'ani-maux et un jardin ?

Ce livre, plein de mystères et de secrets, nous a appris beaucoup dechoses sur la vie, il restera dans nos pensées.

Les CM1 - Ecole d'Auberive

Le Jardin Secret

Harry Potter et ses amis, Ron et Hermione

harry Potter

L’histoire

Hagrid a donné le bébéHarry Potter à la famil-le Dursley (ses oncle et tante) pour qu'ils l'élèvent.Il vit dans un placard...Le jour de son 12ème anniversaire, Rubeus Hagridva chercher Harry pour l'emmener à Poudlard,l'école des sorciers. Il devient un doué sorcier.Harry Potter est aussi célèbre dans son mondefantastique et merveilleux : il est célèbre pouravoir résisté au grrrrrrrand mage noir Lord Voldemord , celui dont personne neprononce son nom et qu’on appelle “Vous-savez-qui” mais ses parents, eux, yont perdu la vie.Pendant ses années à Poudlard, Harry va vivre des aventures extraordinaires!Là, il va faillir mourir à plusieurs reprises.

Les CM2 - Ecole d'Auberive

LIRE LIRE LIRE page 15

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LES DISEURS D’HISTOIRESpage 16

"Les Diseurs d’histoires "

C'est l'histoire de deuxjeunes enfants, Pierre etPierrette. Ils perdirent leursparents bien trop tôt et furentainsi recueillis et éduqués parleur cruelle tante. Celle-ci nefaisait que de maltraiter sanièce et son neveu, et un jourPierre décida de s'enfuir pourchercher du travail.

Il en trouva en tant que jar-dinier dans le château d'unprince. Pierre pensait souventà sa sœur. Un jour qu'il lamontrait en photo au prince,celui-ci fut si ébloui par sabeauté, qu'il en tomba immé-diatement amoureux.

Pierre partit alors en bateauchercher sa sœur." Pierrette, Pierrette, réveille-

toi ! Tu vas peut-être devenir

princesse !

- Comment ça, Pierre ?

- Dépêche-toi ! Fais tes va-

lises et viens vite avec moi au

château ! "

Mais leur tante les surprit etleur demanda où ils allaient :" Où allez-vous comme cela

vous deux ?

- Nous partons préparer le

bateau qui nous transportera

vers le château du prince !

Voulez-vous venir avec nous ?

- Avec grand plaisir !

- Mais tante, il n'y aura pas

de place pour votre fille, la

Tourtonne !

- Ne vous inquiétez pas, je

trouverai bien un moyen !

Attendez-moi ici je vais faire

mes valises.”

La tante en effet fit ses ba-gages, puis arrivée dans lachambre de sa fille lui dit :" Tourtonne ! Tourtonne !

Viens te cacher dans ma vali-

se, nous partons rejoindre le

prince ! "

Celle-ci s'y glissa et la tanterejoignit Pierre et Pierrette.

Quand tous les quatre fu-rent réunis sur le bateau,Pierre prit les commandes. Aubout d'un moment, la tante dità son neveu :" Heu ! Tu m'as l'air très fati-

gué, Pierre ?

- Non, non !

- Si, si, j'insiste, va te cou-

cher! Ce sera mieux pour toi.

- Bon, bien ma tante, j'y vais

vraiment pour vous faire plai-

sir ! "

Pierre fut si épuisé qu'il s'en-dormit aussitôt profondément.

La tante en profita par em-poigner Pierrette, la fit vire-volter sur le pont. Etourdie,la tante put la bâillonner avecune lourde chaîne en or mas-sif, puis d'un coup de coudel'envoya valser par-dessusbord.

Pierre se réveilla en sursautet remarqua une fois montésur le pont que la Tourtonneavait remplacé sa sœur." Mais où est donc Pierrette ?

- Elle a

glissé par-

d e s s u s

bord! Si tu

ne veux pas

la rejoindre,

tu diras à

tout le mon-

de que la

Tourtonne

est ta

sœur!"

Arrivés auponton, leprince biencostumé lesa t t e n d a i timpatiem-ment devant

son carrosseen cristal.

René Robitaille conte à Longeau pour les enfants et leurs parents,

accompagnée d’Etienne Loranger à l’accordéon

Dans le cadre "Des Diseurs d'histoires ",une initiative de la FédérationDépartementale des Foyers Ruraux en col-laboration avec l'Association "LaMontagne", Renée Robitaille et EtienneLoranger sont venus du Quebec nousconter leurs histoires et leurs légendes.

Ils se sont arrêtés pour un après-midi à

Vaux sous Aubigny et ont raconté auxélèves des cycles 2 et 3, trois contes deleur répertoire.

Les élèves de CM1 se proposent de vousfaire-part de l'une de ces trois histoires,sans doute celle qui a touché le plus l'ima-gination de notre jeune public.

Pierre et Pierrette

Renée Robitaille

C A

nne-

Fré

déri

cque

Pro

venc

her

Pierre descendit le premier dubateau et son ami le prince luidemanda ahuri :" Ha ! C'est ça ta sœur !

- Oui, répondit-il désolé en

sanglotant.

- Bon, affirma le prince, ce

n'est pas le moment ici de

parler de mes fiançailles,

nous verrons cela plus tard ! "

Dès le lendemain matin,Pierre réfléchit sérieusement àl'idée de sauver sa sœur. Ilembarqua à nouveau dans lebateau de son ami et partit.Au bout d'un long voyage, ill'aperçut qu'elle flottait au mi-lieu de l'océan.

" Pierrette ! Pierrette ! Si tu

savais comme je suis heureux

de te retrouver !

- Oh ! Moi aussi, Pierre ! Vite,

dépêche-toi de briser ma

chaîne ! Tu n'as que trois es-

sais, sinon je retournerai dans

les profondeurs de l'océan à

tout jamais !! "

Pierre se souvint qu'il avaitremarqué une grosse hacheau fond de la cale. Il la sai-sit, et asséna un coup violentsur la lourde chaîne. Mais envain, celle-ci resta intacte.

Déçu, Pierre rentra triste-ment au château. Un renard caché au fondde la cale avait assisté àtoute la scène ; il couruttrouver le prince qui com-prenait le langage des ani-maux. Il lui expliqua toutce qu'il avait vu et enten-du.

Le lendemain, Pierre et leprince tentèrent de briserle piège de Pierrette. Maisen vain, elle resta toujours

intacte ! Le prince dit alors àPierre désespéré :" Ne pleure pas, Pierre ! C'est

toujours au bout de la troi-

sième fois que dans les contes

on réussit ! "

Le troisième jour, ils re-tournèrent délivrer Pierrette.Ils saisirent à deux la lourdehache, et tapèrent ensemble sifort que la chaîne vola enéclats. Ils remontèrentPierrette à bord, s'étreignirentvigoureusement et pleurèrentde joie.

Rentrés au château, le prin-ce ordonna à ses sujets de fai-re "rôtir" la tante et laTourtonne dans de l'huilebouillante, puis de les trans-porter au milieu de l'océan.Quand tout fut rentré dansl'ordre au château, Pierretteet le prince se marièrent et eu-rent bien entendu beaucoupd'enfants.

Quant à la sœur du prince,vous pourriez chers lecteursimaginer la suite .

Classe de CM1Ecole

de Vaux sous Aubigny

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DECOUVERTE DE NOTRE PATRIMOINE page 17

Les cabanes et abris en pierre sèche

dans la Montagne de Langres et sur les plateaux bourguignons

Leur entrée est toujours si-tuée à l'est ou au sud-est, àl'opposé des vents dominantsd'ouest et nord-ouest charriantsouvent la pluie. De trèsbeaux exemples de cesconstructions sont encore vi-sibles aux confins du dépar-tement à Boudreville, et uneen ruines est encore visibleprès de la ferme de laTuillière, dernier témoin descabanes de cantonniers dontune autre a été détruite il y aune trentaine d'années par lesPonts et Chaussées à la sortiede Saints-Geosmes versAuberive lors de l'élargisse-ment de la route départemen-tale.

Les simples abris souvent

inclus dans un gros meur-

ger par "réservation", sont

beaucoup plus nombreux

sur le Plateau de Langres

que les cabanes isolées en

pierre sèche. Pour ces abris,le meurger fait alors officede mur et de toiture (souventgrâce à une grande dalle som-mitale sans voûte), ce quirend ce type d'abri beaucoupplus solide que la cabanevoûtée en encorbellement, quidoit être réalisée, elle, impé-

Buzon lieudit “Chapelle de Chardonville” : cellule d’habitation à toit pyramidal

rativement en pierres sèchesnon gélives.

A proximité de Langres,

sur le plateau de Buzon au

lieu dit "Chapelle de

Chardonville", existe un

vaste ensemble de bâti-

ments en pierre sèche dis-

posés autour d'un pré for-

mant cour. Le bâtiment prin-cipal orienté à l'est sur unediaclase, présente une roton-de sur piliers à étage des pluscurieuses située à l'extrémitédu bâtiment longitudinalvoûtée en encorbellement, letout surmontant une cavevoûtée de même aménagéedans la diaclase. Ce bâtimentqui a été réaménagée tardi-vement aurait pu servir debergerie. Au nord du terrain,un ensemble de petits bâti-ments ferme la cour, parmilesquels on pourra facilementidentifier une bergerie (ouporcherie) au plafond bas,une glacière tumulaire de tou-te beauté, et un bâtiment au-jourd'hui écroulé abritantdeux citernes taillées dans lesubstrat calcaire. Le toutvoûté en encorbellementsimple ou juxtaposé selonl'importance du bâtiment. On

Deux sorties de visite sur le thème de "la pierre sèche"ont été faitesdans le sud haut-marnais par l'auteur de ces lignes:- le 18 mars 1990 pour la SHAL (Sté historique et archéologique deLangres) et la SSNAHM (Sté de sciences naturelles et d'archéologie de laHaute-Marne).- Le 21 mars 1992 pour le GC52 (Centre généalogique de la Haute-Marne).

Le circuit de la visite comprenait principalement:- Leffonds : examen d'un mur en grandes dalles épaisses, de chant.- Marac : observation d'un mur en "opus" oblique.- Ormancey : observation d'un mur en "écailles de poisson" ("opus pis-catum").- Perrancey : visite d'un abri de berger inclus dans un mur-talus.- Buzon : visite du site de la "Chapelle de Chardonville".- Langres : au lieu-dit "La Belle Chapelle": examen d'une cabane aux loupset de son domaine aménagé.- Brennes : observation d'un mur traditionnel en pierres sèches tradition-nel, du début du XX°siècle.- Cohons : visite du plus remarquable des "escargots" du sud haut-marnais.

ne peut que rester perplexedevant cet ensemble remar-quable dont il n'existe pas d'é-quivalent dans la moitié nordde la France. Or comparati-vement à des ensemblesmieux connus du midi, le sitede Buzon laisse à penser qu'ilpourrait s'agir d'une ancien-ne ferme rurale d'élevage,d'un type aussi original queparfaitement conforme à latradition de la pierre sèchedans notre région, un site me-nacé qui n'a pas laissé detraces dans les archivesemble-t-il, et qui est déjàpassablement dégradé fauted'entretien …

*Car dans touts les cas,

l'ensemble des témoins de

ces constructions rurales en

pierre sèche encore en place

n'ont guère plus de deux

cent ans tout au plus, ce quien l'absence d'entretienconstitue un grand maximum,il faut bien le remarquer. Maisaujourd'hui, ce riche patri-moine vernaculaire aban-donné est menacé, mieuxmême, il est ignoré par mé-connaissance et bousculé oudétruit au cas par cas au nom

de la raison agricole, ou mas-sacré à grande échelle par lesdestructions raisonnées depaysages opérées par les re-membrements agricoles de-puis quarante ans !

C'est pourquoi il est urgentaujourd'hui de recenser et dephotographier, voire mieuxde protéger ce riche patri-moine ignoré du plus grandnombre et témoin d'un savoir-faire disparu qu'on ira re-chercher ailleurs comme tou-jours lorsque auront totale-ment disparu ici les dernierstémoins de cette techniqueancestrale dite "de tradition

néolithique" (bien amélioréeil est vrai). Ce modeste ar-ticle n'a pas d'autre but quede faire connaître ces témoinslapidaires oubliés, œuvres la-borieuses de nos ancêtres, quireprésentent actuellement undes fleurons du patrimoinevernaculaire le plus authen-tique de la Montagne deLangres et un des plus mé-connus également, qui ne de-manderait qu'à être restauréet valorisé dans le cadre en-vironnemental d'un tourismevert intelligent dans le cadredu Pays de Langres.

Alain Catherinet

Alain Catherinet près d’un abri de cantonnier, près de la

ferme de la Tuillière (commune de Praslay)

Les cabanes en pierre sèche portent des noms variésselon les régions de France où elles sont implantées :Capitelles en Quercy et Languedoc, Bories enProvence, Cases en Auvergne, Cadole ou Caborde enBourgogne, Loges dans l'Aube… Mais en Haute-Marne, elles ne portent pas de nom spécifique connu,leur fonction étant de servir essentiellement d'abriaux bergers, laboureurs, vignerons ou cantonniers,contre les intempéries à la mauvaise saison, la chaleuren été, la pluie et le vent en toute saison.

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NATURE - ENVIRONNEMENTpage 18

Le sentier botanique

C'est le second intérêt du site.Tout au long du sentier, ondécouvre des plantes intéres-santes de la Haute-Vingeanne.- L'orme des montagnes- Le chêne pubescent- L'Hellébore fétide- La Lathrée écailleuse- L'ail des ours … et biend'autres plantes à découvrir.Le sentier est aujourd'hui fa-cile à pratiquer. L'entrée prèsdu Parking a été entretenuepour faciliter le passage en li-sière de bois.De la partie pédagogique dusentier il reste quelques pan-neaux numérotés, permettantaux possesseurs du guide depouvoir identifier l'arbre oul'arbuste devant lui.

En 1999, la Régie Rurale duPlateau a été sollicitée pouraménager la descente entre lapartie haute du sentier et lefond des gorges. Cela s'est tra-duit par l'implantation depièces de bois perpendiculai-rement à la pente afin de réa-liser des marches d'escalier.

Suite à l'appel à projet de laRégie Rurale du Plateau enjuillet 2001, la communed'Aprey a proposé de pour-suivre cet aménagement. Lestravaux retenus sont :- La pose de panneaux indi-cateurs.- L'installation d'une passe-relle afin de faciliter à tousl'accès à ce lieu remarquable.

En 2001, La Régie Rurale duPlateau (Association d'inser-tion) a lancé un appel à projetaux communes de la zoneADECAPLAN.Ce projet consiste à faire par-ticiper les salariés de la régieà une journée d'actions liées àl'environnement. Ce momentdoit être l'objet et le lieu d'unéchange : rencontre entre desélus, des salariés, des pas-

sionnés de l'environnementpour une sensibilisation et unemeilleure connaissance desuns et des autres.

Parmi les projets présentés,un choix est effectué avec l'as-sociation "Nature Haute-Marne" en fonction de l'intérêtenvironnemental.11 communes ont répondu àcet appel et c'est le site des

gorges de la Vingeanne qui aété retenu. Une journée detravail est programmée le 12Mars 2002.

Philippe Klein, animateur del'association Nature HauteMarne, accompagné d'un re-présentant de la communed'Aprey, présentera le site auxtravailleurs sous un aspectécologique.

Gilles Goiset, maire et égale-ment professeur d'histoiresouhaite remettre en valeur lesite des gorges de laVingeanne ; il invite les uns etles autres à découvrir ce sitecaché et remarquable du pa-trimoine naturel de la HauteMarne : beauté écologique de

la commune d'Aprey, villa-ge du canton de longeau. Un guide des sentiers bota-niques et touristiques de laHaute Vingeanne (52) éditéeen 1987 par l'association "LaMontagne" témoigne del'intérêt de ce site. Cette bro-chure a été réalisée sous la

conduite de Monsieur HubertAntoine - alors membre duComité Scientifique deL'U.R.C.A.N.E - et dans lecadre d'une opération de dé-senclavement des écoles ru-rales par les élèves des vil-lages d'Aprey - Aujeurres -Baissey - Villiers les Aprey. Pour Philippe Klein, anima-

teur de "Nature Haute-Marne", il y a plusieurs at-traits.Le premier est géologique. Eneffet, le site des gorges de laVingeanne est le seul "ca-nyon" haut-marnais creusépar l'eau dans les terrains cal-caires.Au départ, l'eau ruisselle surles couches calcaires. Puis,cette eau chargée de gaz car-

bonique pénètre dans les fis-sures du terrain, dissout le cal-caire et forme des cavités.Ces creux s'agrandissent, l'eaupar sa force mécanique agres-se les parois pour former descavernes.Au fil du temps, la rivièresouterraine érode la couchede calcaire en laissant unevoûte. Puis, à un moment, cet-te voûte s'effondre d'où l'as-pect actuel des gorges.

Dans les gorges de la Vingeanne...

Un projet environnemental avec la Régie Rurale du plateau.

Mettre en valeur le site des gorges de la Vingeanne

Un grand intérêt écologique

Une journée découverte le 1er Avri l 02,

( lundi de Pâques)

Le matin, Philippe Klein fera découvrir les abords du sen-tier et l'après midi, Gilles Goiset fera partager l'histoire duvillage d'Aprey et de ses pratiques communautaires.

Rendez-vous à 9 Heures devant l'église.

….La Vingeanne !…Rivièrebourguignonne au nom tendre etchantant, prend sa source auflanc du Plateau de Langres,dans la Haute-Marne à Aprey,au creux d'un val étroit appeléCombe-Ragot. Elle sort sous unléger talus, parmi des caillouxet entre les racines d'un grandfrêne qui l'abrite. Elle esthumble, cachée, mais déjà char-mante, comme devrait l'être laDame du Seigneur d'Aprey quilui donna son nom.Car c'est une belle jeune femmequi fut, sans le vouloir et sansl'avoir jamais su, la marraine dela Vingeanne. Touchante histoi-re :

Il fut à Aprey, aux temps féo-daux, un bon seigneur qui, poursa femme nommée Jeanne, avaitune affection sans borne. Tousdeux étaient tendres et épris depoésie, ils s'aimaient du véritableamour. Leur promenade préféréeétait d'aller dans ce val étroit etprofond, au milieu des forêts, oùl'on voyait sourdre une joliesource. Il y avait là une table etdes bancs de pierre, sous degrands arbres. Tous deux s'yarrêtaient, se prenaient les mainset écoutaient battre leurs cœurs,au rythme desquels se mêlaientle chant des oiseaux et le mur-mure de l'eau. Ils restaient long-temps, puis revenaient lentement

dans la paix du soir, lorsquel'Angélus s'envolait des clochersdes chapelles, dans les villagesaccrochés aux coteaux.Or, un certain hiver, la dametomba malade et mourut. Le sei-gneur inconsolable, revintchaque dimanche auprès de lasource, y rêvant à son bonheurpassé. Un jour que sa peine étaitplus grande, de la pointe du sty-let qu'il portait toujours sur lui, ilgrava ces mots dans la pierre : "Ici vint Jeanne ". Les paysansrépétèrent : " Là vint Jeanne ".La courte phrase se transforma,le verbe et le sujet se joignirent,et la rivière en garda son jolinom….

La légende de la Vingeanne

M. Jean Robinet, écrivain paysan conte tendrement la légende de la Vingeanne dans son livre"La Vingeanne pas à pas", publié aux éditions D. Guéniot.

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La neige craque sous vos pas le long des sen-tiers traversant la forêt. Recouverte de blanc,une vieille souche d'arbre forme une sculptu-re étrange. Vous vous approchez pour admirercette pièce d'art éphémère puis poursuivezvotre chemin. Vous ne vous êtes pas renducompte qu'un petit animal était bien cachésous la souche, au chaud, dans un lit de feuillesmortes. Ce petit diable noir à tâches jaunesd'environ 15 cm de long a peut être même euquelques sueurs froides à l'écoute de vos pasqui s'approchaient. Heureusement, le danger estpassé et la salamandre tachetée, de son petitnom, peut continuer l'hibernation qu'elle acommencé depuis le mois d'octobre et qu'elleva continuer jusqu'au début du mois de mars.Quand les premières pluies coïncideront avecune température douce (+ de 10 degrés) la sa-lamandre reprendra son activité de chasse cré-pusculaire et nocturne à proximité de ses ha-bitats favoris, les zones de forêts feuillues om-bragées, près des sources.Elle se régalera à nouveau de quelques li-maces, vers, insectes et escargots qu'elle trou-vera sur son territoire.

L'accouplement a eu lieu de septembre à mai.Chez la salamandre, la fécondation se fait parspermatophore, c'est à dire que le mâle confieun sac contenant des spermatozoïdes à la fe-melle lors de l'accouplement. Ce sac sera seu-lement utilisé quelques mois plus tard, à partirde juin. La durée de la gestation est variable etdépend des conditions climatiques. En octobreet en mars la femelle se rendra dans l'eau dessources pour y déposer ses quelques 10 à 35larves. Avez vous relever le fait qu'elle ponddes larves. Habituellement, les animaux quipondent, pondent des œufs : ce sont des ovi-pares. Pour ce qui est de la salamandre, lesembryons se développent dans le ventre ma-ternel et les œufs y éclosent. Elle est ovovivi-pare. Pour une autre salamandre, la salamandrenoire (qui vit habituellement dans le Jura etles Alpes), le stade larvaire se fait également

dans le ventre maternel. Ce sont des "jeunesadultes" qui sont pondus ! Tout ceci n'estqu'une adaptation nécessaire aux rigueurs duclimat local.

Revenons à notre salamandre tachetée …Les seuls moments de sa vie qu'elle passeradans l'eau seront le stade larvaire et le mo-ment de la ponte. La larve de la salamandreressemble à une larve de triton, à la différenceprès qu'elle a une petite tâche claire à la base dechaque patte. Elle vivra 2 à 3 mois dans l'eaupuis subira une métamorphose pour prendre saforme adulte et sortira de l'eau. Et d'ici 2 ans,peut être passerez vous à coté de cette jeunesalamandre de feu*, sans vous en apercevoir …

Ghislaine Deniau

animatrice nature - F.O.L. 52

* La légende raconte que la sala-mandre avait le pouvoir de ne pascraindre le feu

Au moyen âge, on inventait des histoires bi-zarres. On racontait que la sala-mandre pouvait traverser un feusans se brûler et même l'éteindre.Mais évidemment, ce n'est pasvrai. C'est une substance laiteusesécrétée par des glandes placéessur le dos qui la protège de la cha-leur ; mais pas pour longtemps.Car s'il y a une chaleur intense,elle mourra très rapidement. Lasalamandre qui sort du feu seraprobablement un individu en traind'hiverner sous la souche qui brûle.

On considère également parfois lasalamandre comme une bête dufeu parce que lorsqu'on la touche,le liquide qu'elle sécrète brûle unpeu les doigts.

Autre croyance de la même époque :

Sa forme, mi grenouille, mi lézard et auxtâches jaunes voir oranges ou rouges (les cou-leurs du feu) qui ornent sa robe noire luisan-te l'ont fait prendre pour un démon. C'est pourcela qu'elle était de l'an 1000 à l'an 1600 très re-doutée.

EnfinFrançois 1er

avait un blasonreprésentantune sala-m a n d r edressée avec ladevise suivan-te :"J'y vis et

je l'éteins"

NATURE - ENVIRONNEMENT page 19

La salamandretoute de noirnoir et de jaunejaune vêtue …

La Salamandre à Chameroy !La Salamandre à Chameroy !La revue la "Salamandre"

a été fondée en 1983 parJulien Perrot, un jeune suis-se âgé de 11 ans. Née d'unepassion, la "Salamandre" pré-sente à ses lecteurs tout ce quivit, grogne, vole, nage et ram-pe le long de la haie ou de larivière, dans les champs et lesforêts.

Dix neuf ans plus tard, la"Salamandre" s'est profes-sionnalisée et compte plus de12 000 abonnés. Entièrementen couleurs et richement illus-trée, la "Salamandre" est de-venue la référence nature dela Suisse francophone et larevue s'est dotée d'une ving-taine de collaborateurs.

La nature ne connaît pas lesfrontières humaines… et leslecteurs français étant de plusen plus nombreux, la revue

a recruté un correspondant

français, en la personne de

Hubert Lagrange qui de-

puis peu réside sur les bords

de l'Aujon. Etudiant jusqu'en2001, passionné de botanique,Hubert Lagrange est chargéd'élaborer la version françaisede la "Salamandre" : repé-rages sur le terrain, prises devues, interviews, rédactiond'articles …

Il a "atterri" par hasard enHaute-Marne l'année passée.Ayant créé en 1999 un bureaud'études et d'expertise en en-vironnement, il s'est mis à larecherche d'un pied à terreentre Nancy et Lyon et c'estune annonce immobilière parInternet qui lui a indiqué unemaison à vendre à Chameroy.Le calme et le charme de laVallée de l'Aujon, Les ri-chesses naturelles du plateaude Langres et … une sortied'Autoroute proche ont fait lereste. Depuis il restaure unemaison à Chameroy pour s'yinstaller au printemps avec safamille.

Le dernier numéro de la

"Salamandre" dont le thè-

me est la nuit est la premiè-

re version française. Il estsuperbement illustré et com-me toujours bien documenté.

La revue propose égalementune déclinaison pour les plusjeunes :" L a P e t i t e

S a l a m a n d r e " .Si vous êtes intéressé par lanature, ne manquez pas cetterevue de passionnés !

Jean-Yves Goustiaux

Pour tous renseignements : La Salamandre - BP 1121 - 31036 Toulouse cedex 1tel : 05 61 727 657 - www.salamandre.net

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HISTOIRES D’HISTOIREpage 20

Le Maquis d'Auberive, ap-

pelé aussi de la Salle, du

nom de la ferme où il fut

d'abord installé, a été formé

le 22 juillet 1944. Son chefétait le capitaine PaulCarteron "Max", de son nomde guerre. Celui-ci était entrédans la résistance dès la finde l'année 1942.

En avril 1944, une entrevueeut lieu avec le Colonel deGrouchy, près de Noidant-le-Chatenoy, au cours de laquel-le fut décidée la création d'unmaquis, où seraient rassem-blés, peu à peu, les élémentsdu groupe de démolition dela Haute-Marne, groupe au-tonome, placé sous les ordresdirects du Colonel deGrouchy, chef départementaldes F.F.I.

Le lieu choisi pour y établir

le camp fut la ferme de la

Salle, sise dans une clairièrede la forêt entre les bois duMontaubert, de Formond etde Maigée-Fontaine, à 6 kmd'Auberive. Cette ancienne"grange" de l'abbaye cister-cienne d'Auberive datant du13° siècle, avait comporté ja-dis de nombreux et vastes bâ-timents, dont il ne restaitqu'une partie, occupée par laferme actuelle. Le domaine,vendu en 1791 comme biennational, était passé successi-vement à divers propriétaireset, en 1944, était exploitée parMadame Gauvain et ses huitenfants. Cette vaillantefrançaise n'hésita pas, malgréla proximité de l'ennemi quioccupait Auberive, à recevoirles hommes du maquis, com-me elle avait accueilli, huitjours auparavant, les armesparachutées par des avions an-glais.

Le 27 juillet 1944, le capitai-ne Max occupa ce nouveauposte avec quelques hommesseulement : Lepetz Jean,Grèpin Robert, Hunier Pierre,dit "Emilien" et Gilberte.Mais ce premier et maigre ef-fectif ne tarda pas à s'ampli-fier en hommes et en maté-

riel, surtout à partir du mo-ment où l'ordre fût donné dansle département de mettre surpied les "Forces Françaisesde l'Intérieur" (F.F.I.) et de lesconsidérer comme "une partieintégrante de l'armée françai-se". (14 août 1944)

Le 28 août, le groupe de laSalle était renforcé par le ma-quis de Vivey. Ce dernieravait déjà une histoire.Constitué le 6 juin 1944, surl'initiative de ChaudouetAndré de Vivey, de Lamy dela gare de Vivey et de Bailletde Lamargelle, avec leconcours du maquis deBourgogne. Il était établi prèsde Vivey, sur la PetiteMontagne, en pleine forêt.Des réfractaires étaient venusy chercher un asile assuré.L'endroit était bien choisi :tout un réseau de sapins et degenévriers formait une bar-rière presque impénétrable.Mais quelques imprudencesde langages trahirent le secretet l'on jugea opportun detransférer le groupe à la Faye,au lieu dit Valclavin.

Le 30 août, les Allemands seretiraient et aussitôt le maquisde la Salle entrait à Auberive.Désormais, sur le clocher età la mairie flottait le drapeautricolore, à la grande joie deshabitants. Les P.C du Colonelet du capitaine furent installésà l'abbaye ; des barrages éta-blis autour du village et aucarrefour des routes, avec descorps de garde munis d'armesautomatiques. A la fin de sep-tembre, le département de laHaute-Marne étant complète-

ment libéré, les ordres furentdonnés pour que le maquissoient dissous et le matérielréservé à l'armée régulière.Avec des éléments de ces ma-quis, deux bataillons demarche furent formés, l'un àChaumont pour les F.F.I, ins-truits, l'autre à Langres pourceux qui ne l'étaient pas suf-fisamment.Le maquis Max était resté endehors de ces formations.Après la libération deLangres, il séjourna encorequelques temps dans la villeou les environs immédiatscomme réserve de secteurpuis passa à Parnot.

Le 10 octobre 1944, une bon-ne partie du maquisd'Auberive, avec le lieutenantLamy comme chef, incorporale régiment du généralBourgund, alors Colonel du4ème régiment de tirailleurssénégalais (R.T.S.), 106hommes s'engagèrent à cemême régiment dont il formè-rent la lère compagnie, maisen gardant leur caractèrepropre, leur emblème et leurdrapeau. Quelques tempsaprès, lors du départ des ti-railleurs sénégalais, ce régi-ment devint le 21ème régi-ment d'Infanterie (21èmeRCI) qui avait longtemps sé-journé à Langres.

Par leur succès, ils clôturèrentdignement l'histoire du ma-quis d'Auberive en ajoutant àses hauts faits un nouveaurayon de gloire mais achetéaux prix de durs sacrifices etde pertes nombreuses.

Mme Evelyne Prodhon

Lieux de mémoire de la seconde guerre mondiale à Auberive

Plaques, stèles et monuments commémoratifs

Le maquis d'AuberiveLa ferme de la Salle

La ferme de la Salle est située sur le territoire de la communed'Auberive, dans une clairière, à environ 1200 m de la sour-ce de l'Aube. Il s'agit d'une ancienne "grange" de l'abbayed'Auberive.La plaque en pierre blanche est fixée sur un mur extérieur,elle comporte une croix de Lorraine et, en dessous, en lettresgravées, une inscription rappelant l'installation du Maquisd'Auberive dans cette ferme.

Elle a été inaugurée le 1er septembre 1946, le même jour queles autres monuments du secteur dédiés aux morts du Maquisde la Salle.

Cette plaque commémorel'installation du Maquisd'Auberive ou de la Salledans cette immense ferme le27 juillet 1944 sous les ordresdu Capitaine Carteron dit"Max".Ce maquis est bien armé grâ-ce aux parachutages, très mo-bile avec une soixantaine devéhicules et compte 450hommes le 13 septembre1944. Il dispose d'un poste

radio émetteur - récepteur et un groupe d'Anglais parachutésavec des Jeeps et de l'armement coopère avec lui.Parmi ses nombreuses actions dirigées contre l'ennemi onpeut citer notamment : des sabotages, en particulier celui dudépôt d'essence de Foulain, des parachutages, plusieurscombats à Plesnoy, Auberive, Coublanc, Maisey (à l'est deChâtillon, en Côte-d'Or), Coupray et sa participation à l'at-taque de Langres.

Ouvrier, artisan, bourgeois,

paysan,

Pauvre, riche, noble ou

manant,

Le moment est venu de

redresser le front.

De l'ombre du bois, tu dois

sortir.

L'ennemi est aux abois.

Dans un ultime combat tu

vas laver l'affront.

L'envahisseur doit payer

son immonde action.

Toi qui n'a jamais douté

Viens te battre à nos côtés ;

Assure la relève de ceux qui

t'ont précédé

Dans la lutte pour

reconquérir la Liberté ;

Viens bouter hors de nos

frontières

Ceux qui croyaient dominer

la terre.

Ton sacrifice ne sera pas

vain.

Tous donnons-nous la main

Pour un avenir aux heureux

lendemains.

Le combat enfin terminé,

L'ennemi ayant capitulé,

Ta victoire payée de larmes

et de sang

Tombera dans l'oubli à

travers les ans.

Mais qu'importe si tu n'as ni

fortune ni gloire,

Tu as la joie de la VICTOIRE.

Maurice Jeanneret

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La chapelle Saint-Rémy

Sur le territoire de la commune d'Auberive, cette plaquecommémorative est fixée sur un mur latéral de la petite cha-pelle Saint-Rémy cachée dans un petit bois, au sommet d'uneélévation de terrain. Il s'agit d'un édifice privé dont la construc-tion remonterait à 1912 et qui est implanté dans un cimetièremérovingien.La plaque large de 70 cm et haute de 95 cm comporte à sa par-tie supérieure, une croix de Lorraine, en dessous, l'inscription:

"Ici le 22. 08. 1944 furent lâchement assassinées

Suzanne Lamy née Bret, Geneviève Aubertin

Agents de liaison du maquis d'Auberive "

Une palme décore toute la partie inférieure de la plaquedont l'inauguration date aussi du 1er septembre 1946.

A proximité immédiate se dressent deux petites stèles funé-raires portant gravés les noms de Suzanne Lamy et deGeneviève Aubertin. Ces deux jeunes femmes, agents de liai-son des F.F.I., ont été outragées, frappées, dépouillées deleurs bijoux et tuées d'un coup de fusil, en pleine poitrine, parun cosaque de l'armée Vlassov alors qu'elles rentraient chezelles.

Leurs cadavres ont été découverts, dans les broussaillesprès de la chapelle, le 23 septembre par l'un des fils deMonsieur Goëtte exploitant la ferme voisine d'Allofroy.Madame Lamy était l'épouse du Lieutenant Lamy chef dumaquis de Vivey qui a continué de combattre en Alsace, enAllemagne puis en Indochine où il a trouvé la mort comme ca-pitaine à la tète de sa compagnie le 2 octobre 1950.

Monsieur et Madame Lamy reposent au cimetière deLeugiay (Côte-d'Or). Mademoiselle Aubertin d'Aprey-Flageyest inhumée à Rambucourt (Meuse).

HISTOIRES D’HISTOIRE VIVRE ENSEMBLE

LE COIN DES POETES

page 21

Dans le prochain numéro, vous pourrez lire la suite

de cet article de Mme Evelyne Prodhon

“Quelques actions du maquis d’Auberive”

Oganisée dans le cadre de

la semaine bleue, la journée

festive du 20 octobre der-

nier à Vaux-sous-Aubigny a

réuni une centaine de per-

sonnes. Ce fut l’occasion

pour le réseau gérontologi-

quede fêter ses un an d’exis-

tence.

Le matin, une conférence in-titulée “L’Euro c’est facile” aété animée par NicolasSerrand, correspondant Eurode la Trésorerie Générale deChaumont.Cette intervention a permis dedécrire et d’expliquer les en-jeux et le calendrier de l’Euro,les pièces et les billets et lesprincipales dispositions juri-diques du passage à l’Euro.L’intervenant a égalementsouligné l’importance du pro-gramme Euro-formateur : ilexiste une personne référantepar canton qui a été forméeafin de rassurer, d’informer

etd ‘accompagner les per-sonnes durant ce passage à lamonnaie unique.Madame Hemery intervientsur la Communauté deCommunes de la Vingeanne,monsieur Gogien sur le can-ton de Prauthoy et MonsieurSorel sur le cantond’Auberive.La coordinatrice du réseau,Anne-Sophie Drouot , a aussiparticipé à cette formation,elle peut donc intervenir sur lazone Adecaplan individuelle-ment ou auprès d’un groupe.

L’apéritif et le reapas ont étésuivi par un après-midi festif: pièce de théâtre animée parla troupe de Villegusien,chants et accordéon.

Le Réseau Gérontologique del’Adecaplan est un service oùla coordinatrice accueille, in-forme et oriente ; celui-cis’adrese principalement aux

personnes retraitées et à sonentourage.Le Réseau Gérontologique estaussi un lieu de concertationavec les partenaires qui tra-vaillent au maintien des per-sonnes âgées à domicile, cecidans le but de favoriser unmeilleur épanouissement desretraités.

Le réseau gérontologique de l’Adecaplan : un an déjà !

Réseau Gérontologique

1 rue de Lorraine

52250 LONGEAU

tél. : 03 25 84 43 86

Permanences :

- Au réseau à Longeau :

Mardi de 13h à 16h

Jeudi de 1-h à 18h

Samedi de 9h à 12h

- A la mairie de Vaux-

sous-Aubigny :

Mercredi de 9h à 12h

- A la mairie d’Auberive :

Vendredi de 14h à 16h

Visites à domicile

Nostalgie

Bien alignées, elles étaient

Les jolies haies de chez nous.

Mais peu à peu, elles disparaissent,

Nous laissant amères.

Leur charme et leur beauté d'antan

Ne seraient donc plus de circonstances ?

Comme je vous aimais, mes jolies haies !

Alors que chaque saison

vous métamorphosait.

Que vous étiez belles,

Quand le printemps vous fleurissait.

C'était d'abord le cornouiller

et son nuage d'or.

Puis l'aubépine

et ses brassées de fleurs légères.

Que vous embaumiez

avec la jolie violette,

La frêle églantine

et l'enivrant chèvrefeuille.

Quand chacune de vos ramures vibrait

Du chant joyeux de tous les oiseaux

Qui, allègrement

prenaient possession des lieux.

Quand, sous chaque brindille,

chaque feuille,

Se cachait une infinité de bestioles,

S'activant à un incessant va-et-vient.

Quand en août,

votre ombre bienfaisante,

Nous invitait à la fraîcheur, à la détente

Le temps des moissons,

sous un soleil brûlant.

Comme vous étiez belles !

Alors que l'automne

vous habillait de roux,

Nous offrant vos noisettes,

il y en avait pour tous !

Ecureuils et souris les cachaient en secret

Pour les longues soirées d'hiver.

Et quand venaient les premiers gels,

Il y avaient toutes les prunelles

Pour le festin des grives et des merles.

Puis, lorsque l'hiver

vous poudrait de neige,

Vous étiez le refuge, l'abri sûr

Du monde vivant qui vous habitait.

Jolies haies de chez nous,

Que vous étiez belles pour tous !

Andrée Boisselier - Perrancey

Page 22: le site de l'association LA MONTAGNE - S O M M A I R Ejournal.vivreici.free.fr/site_html/vivreici/num57/tout57.pdf · 2012. 10. 12. · Lieux de mémoire de la 2ème guerre mondiale

- Répondre à une demandechaque année plus importan-te du nombre de repas à li-vrer.

- Etaler nos livraisons sur unejournée, donc sur un territoireplus important ; ce qui n'estpas possible en liaison chaude

SERVICE AUX PERSONNES

LE COIN DES POETES

page 22

Cet équipage vous est sans doute familier. Il sillonne les routes de campagne descantons de PRAUTHOY et de LONGEAU depuis le mois de novembre 2000 et plusrécemment celles du District des 4 Vallées. Il effectue le transport des repas en liai-son froide sur ces trois secteurs.

puisque ,dans ce cas, les re-pas, devant être maintenus àune certaine température, sontlivrés dans un temps très ré-duit- Rendre alors possible lemaintien du portage sur lesecteur de Longeau- Elargir le portage au secteurdes 4 Vallées,- Réduire les charges de fonc-tionnement : 1 véhicule, 1 sa-lariéSi des contraintes finan-

cières ont fait parti des

critères ayant orienté

notre choix, elles n'en fu-

rent pas l'élément décisif.

D'une part, ce choix a permis,en livrant l'après-midi, dedonner satisfaction au plusgrand nombre, de maintenirle service de plats fabriquéslocalement, non industriels,assurant un repas équilibréchaque jour sur les 7 jours dela semaine.

L’ADMR de Prauthoy roule pour vous !

J'irai marcher sur tes pas,Le cœur léger, l'âme ravieRespirer le parfum des boisDans la grande forêt, ton amie.J'irai y retrouver ta voixQuand tu murmurais en secretEt chantais parfois, pour elleDes proses, des paroles de joie.J'irai rêver comme toiSous un ombrage frémissantEt fouler les feuilles tombéesA l'été finissant.J'irai retrouver ta joieQuand tu errais jusqu'à l'ivresseDans les sentiers, les sous-boisDu vert royaume, plein demystères.

Et comme toiJ'irai écouter ses bruitsQuand le crépuscule vientétendreSon ombre merveilleuse etmagiqueSur son paradis vivantOù tout n'est que glissementsfurtifsEt derniers gazouillis.J'irai lui parler tout basEt lui dire qu'elle est mon amie,Mon refuge vivifiant etapaisant.Ô toi ma paix, ma forêt.

Andrée Boisselier - Perrancey

Au poète André Theuriet qui a chanté la forêt d'Auberive

Sur les pas d'un poèteChaque repas est composé de6 plats avec 2 choix par plat,pour la plus grande satisfac-tion de nos clients.

D'autre part, à un moment oùnotre société s'interroge beau-coup sur l'hygiène alimentai-re, il nous paraît important depréciser que l'ADMR effec-tue le transport des repas envéhicule frigorifique à unetempérature comprise entre 0et 3°, répondant ainsi aux exi-gences des services vétéri-naires, au respect de la chaînedu froid et par conséquent aurespect de la santé des per-sonnes.

Nous rappelons que les repasne sont pas réservés aux per-sonnes âgées ou handicapées,mais qu'ils peuvent être pro-posés à des personnes mo-mentanément en difficulté :malade, en sortie d'hôpitaletc…

Liliane Quignard

Pour tout renseignement,vous pouvez contacter :

REPASCatherine GUERARDau 03 25 88 34 16

AIDE A DOMICILEDominique BERGERau 03 25 84 00 49

Pourquoi la liaison froide ?

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VACANCES - LOISIRS

Vivre Ici

Le journal

de La Montagne

(association)52190 AUJEURRES

Directeur de publication

Guy DURANTETSecrétaire de rédaction

Jocelyne PAGANI Abonnement annuel:

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Le numéro: 1,50 €

N°C.P.P.A.P.: 70224 Imprimeries de Champagne

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Le prochain numéro

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sortira en avril

Envoyez textes, articles, photos,dessins, disquettes, email, avantle 10 décembreà Ecole primaire52190 PRAUTHOY

et Jocelyne Pagani 52190 [email protected]

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La F.O.L de la Haute-

Marne et l'association La

Montagne rééditent un

chantier de jeunes béné-

voles (13/18 ans) pen-

dant les vacances de

Pâques, du mardi 2 au

mardi 9 AVRIL 2002.

Comme les années précé-dentes l'objet du chantier estla restauration d'un milieunaturel remarquable : cetteannée le site de la butte deTaloison fera l'objet de notreintention. La butte de

Taloison située à proxi-mité du village de Bay surAube, est un espace géré parle Conservatoire duPatrimoine Naturel deChampagne Ardenne. Labutte abrite une flore et unefaune remarquables du faitdes conditions climatiques etde milieux variés qu'elle pro-pose et grâce à un mode d'ex-ploitation agricole, le pâtu-rage extensif, que leshommes y ont pratiqué,maintenant ainsi pendant desdécennies une végétationbasse très propice à de nom-breuses plantes et insectesrares .

Le chantier de cet-te année consisteraà couper et élaguerune partie de lavégétation, des pinsessentiellement, quiont une tendancenaturelle à recoloni-ser ces milieux ou-verts. Nous joueronsdonc le temps d'unesemaine, le rôle desmoutons par lepassé !

Ce chantier dejeunes bénévoles,c'est aussi et surtoutune semaine passéeentre jeunes, mo-tivés par un projetcollectif d'intérêt général, cequi nous occupera en gros lamoitié du temps, et pourl'autre moitié nous en profi-terons pour découvrir la na-ture :affûts aux animaux sauvages,

ateliers de découverte, fa-

brication et pose de nichoirs

à chouettes hulotte…

pour pratiquer des activitésde plein air : VTT, tir à l'arc,

rando avec des ânes …

et des activités collectives,

de détente et de rencontres :fabrication des repas, cinéma

ou bowling, Aventure Parc à

Guyonvelle, soirées...

En bref, pas mal de bonsmoments en perspective !

Ce chantier de jeunes béné-voles sera hébergé au gîted'étape de Courcelles surAujon avec tout le confortnécessaire.

Il sera encadré par LionelBlanchot, Jean-YvesGoustiaux et deux anima-trices.

page 23

Vacances de printemps :

Un chantier de jeunes bénévoles

dans le canton des 4 vallées Au cœur de la campagnehaut marnaise, à une demi-heure de Chaumont ou deLangres, les enfants serontaccueillis dans une pro-priété du 19ème Siècle.Cette propriété a été en-t ièrement rénovée etadaptée à l 'accueil d'en-

fants.Au milieu

des ri-

vières et

des forêts,

Courcelles

sur Aujon

est un vil-

lage très

calme et se prête à l'ac-

cueil des plus petits.

Les enfants disposent dechambres de 4 ou 6 places,de salles d'activités amé-nagées pour pratiquer :Les arts du cirque … de lajonglerie ou du fil de fu-nambule en passant parl'acrobatie et la boule d'é-quilibre....le bricolage… poterie,peinture , menuiser ie ,sculpture ...… pour jouer tout simple-ment : jeux de construc-t ion, coins cuis ine,poupées ...… A l'extérieur, un grandparc permet aux enfants dejouer en toute sécurité.

I ls pour-ront aussifaire duvélo, visi-ter desfermes ouse prome-ner enforêt ...

En ces pér iodes de va-cances d'hiver et de prin-temps, l'enfant peut se re-poser, se ressourcer touten découvrant et en prati-quant de nouvelles acti-vités.

L'équipe d'animation fa-vorise une organisation devacances qui se veut êtreau service de l'enfant. Toutest fait pour que l'enfantvive à son rythme, choi-s isse ses act ivi tés , leurdurée, les personnes (en-fants et animateurs) qui vi-vent avec lui.Les activités se déroulentsous forme d'ateliers per-manents. Elles sont pro-posées à l'enfant de son le-ver à son coucher.

Les dates : les séjours ontlieu 5-6 ou 7 jours auxchoix des parents.Du 3 au 15 février 02 etdu 1 au 13 avril 02. Dossier de renseignements en-voyé sur demande.

Vacances d 'h iver e t de pr in temps

pour les enfants de 4 à 8 ans

L’ a s s o c i a t i o n L a M o n t a g n e

met en place à LONGEAU

un Centre de Loisirs Sans Hébergement

du lundi 4 au vendredi 15 février 02

de 9h à 17h avec accueil de 8h à 9h et de 17h à 18h

Renseignements et inscriptions : La Montagne Lionel BlanchotBase de voile 52190 Villegusien - Tél. Fax : 03 25 88 56 15

Vacances de février à la neige

avec La Montagne* Séjours ski de descente pour les enfants et les jeunes

de 11 à 16 ans à Serraval (Savoie) du samedi 9 au jeudi 14 février 2002

* Découverte des plaisirs de la neige à travers le ski de fond, la descente,

après-midi patinoire pour les enfants âgés de 6 à 10 ans à Fresse sur Moselle

(Vosges) du lundi 4 au vendredi 8 février 2002

Renseignements et inscriptions : Association La Montagne Lionel BlanchotBase de voile 52190 Villegusien - Tél. Fax : 03 25 88 56 15

Pour tous renseignements et inscriptions, n'hésitez pas à contacter la FOL.

Jean-Yves Goustiaux : Tél : 03 25 03 28 20 - Email : [email protected]

ou Lionel Blanchot à l’association La Montagne La Maison d'Animation et de Formation de CourcellesLa CourcelotteCourcelles-sur-Aujon - 52 210 Saint Loup sur AujonTél. : 03 25 84 41 61 Fax : 03 25 84 25 70email : [email protected]

Les jeunes bénévoles du chantier 2001

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J’irai pas !

Ateliersde la Colline(Belgique)

à Bourbonne

lundi 18mardi 19 marset Prauthoy

jeudi 21vendredi 22 mars

“ Je ne veux pasêtre là ! aban-donnée par mes parents pour les vacances. Chezmon grand-père qui sent le poisson. En transit.De l’autre côté du bras de mer, il y a ce camp devacances, plein d’inconnus, des Pas-les-mêmes-

qu’à-mon-école. J’irai pas. Alors mon grand-père n’a plus besoin de préparer la barque pour latraversée, nous n’irons pas. Avec Ddidou, nousattendrons que mes parents viennent nous cher-cher. Sans manger, sans boire, sans bouger !!!”

Vache

à plumes

et

autres poules

à pis

Bouffou Théâtre

Vaux/Aubigny

lundi 18et mardi 19 marset Bourbonne

jeudi 21 et vendredi 22

Ce sont de petites histoires très simples, avec desanimaux bizarres et aussi d’autres choses ; des his-toires à regarder, à écouter, à chanter. Des histoires oùl’on n’a pas peur du noir, racontées avec délicatesse,jouées du bout des doigts. Courtes phrases, onomatopées, comptines, refrainsclins d’oeil, on entre dans un univers poétique en-voûtant.

L’EVENEMENT CULTURELpage 24

Pays de Langres :

Le festival Tinta’Mars entre en scène...

Des rendez-vous... à ne pas manquer !

Taï-Yo

Théâtre del’E.V.N.I.

Esprit VolantNon Identifié

Bruxelles

Chalindrey - mardi 26 mars Langres – théâtre - jeudi 28 -vendredi 29

séance familiale à 18h30 vendredi 29 mars

Taï-Yo : Soleil ! Taïaut : Sus à l’ennemi ! A l’oreille, presque pareil… et pourtant. Deuxcris pour une même bouche. Deux sentimentspour un même cœur. Raison-déraison dans unemême tête. Une sphère, dessus un lézard quisemble ramper. Puis il se relève, marche lesbras ballants. Et miracle des miracles, devientau fil des millénaires, un homme. Sans pro-noncer un mot, Fujio retrace toute l’histoiredu monde avec autant de détresse que d’allé-gresse.

Petits matins

Théâtre de l’Eclaircie - Dijonà Fayl-Billot, Montigny, Langres

lundi 11, mardi 12, jeudi14 et vendredi 15 mars

Eric PervencheLynx Company - Bruxellesà Langres - théâtre - lundi 25 - mardi 26 mars

Eric, 7 ans, lance un défi à son papa : “Je vais sau-

ter dans le dictionnaire! Et peut-être que là-bas,

ce sera mieux qu’ici! Et peut-être que je n’aurai pas

envie de revenir! Et peut-être qu’on se verra plus!”

Il saute donc sans trop y croire, par dessus le bordd’une illustration et atterrit dans le monde des in-sectes. De rencontre en rencontre, Eric fait l’expé-rience de l’étrange similitude entre le monde des in-sectes et celui des humains.

du 14 au 30 mars

Jeudi 14 - 20h30 - Langres - salle des fêtesAvner l’excentrique

Un clown américain d’une originalité étonnante ouvre le fes-tival

Vendredi 15 - 20h30 - Bourbonne les Bains - salle des fêtesetSamedi 16 - 20h30 -Rolampont - salle des fêtes

L’odyssée de Félix NoirgalameChansons de rue, musiques d’ailleurs avec un trio “chant-ac-cordéon-percussions”

Du lundi 18 au samedi 23

séjour à Velles, de Dominique Lemaire,

écrivain public, comédien

Lundi 18 - 20h30 - Langres - Foyer Langrois Jeunes TravailleursLe ticket

Deux personnes sur scène, un ticket pour deux... avec Manuel Pratt et Corinne Casabo

Mardi 19 - 20h30 - Chalindrey - salle des fêtesIJKCie 111

Vendredi 22 - 18h30 - Longeau - salle des fêtesPourquoi les chats ont-ils la langue râpeuse?

spectacle jeune public en séance familiale

Vendredi 22 - 20h30- Arc en Barrois -salle des fêtesJ’ai mangé ma fourchette

Un savoureux florilège ponctué de sketches

Vendredi 22 - 20h30 - Le Pailly - salle des fêtesSamedi 23 - 20h30 - Marac - salle des fêtes

Fred RadixChansons, histoires et racontars

Samedi 23 - 20h30 - Velles - salle des fêtesDominique Lemaire ( Final de son séjour)

Dimanche 24 - 16h - Longeau - salle des fêtesJ’ai mangé ma fourchette

Mardi 26 - 20h30 - Courcelles sur Aujon - chapelleIci bas

Cie Les pas en rond

Un univers intimiste où le jonglage frôle la poésie

Jeudi 28 - 20h30 - Esnoms-au-Val - salle des fêtesVendredi 29 - 20h30 - Champigny/Varennes - salle des fêtes

La conférAncel’histoire d’un couple peu banal,celle d’un fifre et d’un tambour...

Vendredi 29 - 18h30 - Langres - théâtreTaï-Yo

spectacle jeune public en séance familiale

Samedi 30 - à Langres - Journée de l’insolite

et Final du Festival - 20h30 - salle des fêtesMais qui est don(c) Quichotte

(Dau et Catella)

André Parisot et le Théâtre de la Boîte Noire (Reims),

invités de Tinta’Mars et de l’association La Montagne

Pourquoi les chats

ont-ils la langue râpeuse ?ABECEDAIRE MORAL ET CITOYEN pour les enfants à partir de 6 ans

vendredi 22 mars - 18h30Longeau - centre culturel

Les mots détonateurs, lettre après lettre, se ré-pondent les uns les autres, comme autant depièces d’un puzzle. André Parisot fait naître desimages qui jettent le trouble : non-sens, calem-bours visuels, humour, poésie, il recule ainsiles limites de la frontière entre réalité et imagi-naire.

Le Théâtre de la Boîte Noire sera présent pendant le festival, du 18 au 22 marset encadrera le travail des deux classes culturelles-théâtre de l’école de Cohons.

Goûter gâté

pour les enfants de 3 à 6 ansmardi 29 janvier - 18h30

Longeau - centre culturel

C’est l’histoire d’un goûter qui tourne au ryth-me de la mise en scène et des manipulationsd’André Parisot.Goûter gâté...gâté parce que ce goûter est loupéet ne se passe pas comme on l’avait imaginé ougâté parce qu’il y avait plein de cadeaux...Unbus, une fusée, un cirque, un livre...André Parisot vous laisse le choix...

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