la diagonale verte s o m m a i r e - le site de...

24
26ème année - N° 102 - avril 2013 - Le numéro 2 euros - ISSN 0998 - 6154 http://pagesperso-orange.fr/journal.vivre-ici/ S O M M A I R E HUMEUR : Les faiseurs de dupes et autres charlatans p. 2 LE MENINGEOSCOPE p. 2-3 QUESTIONS D’AUJOURD’HUI : Pour des territoires éducatifs, une ambition et des perspectives partagées ! p. 3 La refondation de l'école p. 4 LIRE LIRE LIRE : Le coin des bibliothécaires p. 4 Le coin des lecteurs p. 4 ACTIVITES ET LOISIRS SPORTIFS : p. 5-6-7 Journées Portes Ouvertes à La Montagne Raid de Villgu Voile scolaire Des séjours à la neige durant les vacances de février Retour sur les journées ski à Métabief NATURE ENVIRONNEMENT : Jardins : L’Antiquité : Egypte et Mésopotamie p. 8-9 JEUX D’ECRITURE : Bon nombre de chiffres compte p. 9 LA PAROLE AUX ASSOCIATIONS Association La Montagne : 27 ème AG à Bourg p. 17 RECIT: Un certain François Ollivier p. 18-19-20 MOTS et USAGES DE MOTS : Obsolète et obsolescence : 2 mots clés p. 20 TOURISME - NATURE : Aux détours des chemins p. 21 DEVELOPPEMENT LOCAL p. 22-23 " Mieux vivre ici demain et imaginer de nouvelles activités économiques " LA PAROLE AUX ASSOCIATIONS Les Gachneux vous invitent à les rejoindre p. 24 PORTRAIT : Céline Beck p. 24 Les pages enfants Des bonhommes de neige à l’école de Prauthoy p. 10 L’école de Prauthoy fête carnaval p. 10 Nos acronymes p. 10 Fermeture annoncée de l’école de Villars p. 11 Jeux d’écriture p. 11 Des livres à lire p. 11 Découvrons l’opéra p. 12 Projet cinéma à l’école de Villegusien p. 13 Découverte de la vannerie à Fayl-Billot p. 13 Les pleurodèles p. 14 En attendant la fibre optique p. 14 English lesson : nursery rhymes p. 15 Découvrons l’échiquier p. 15 La classe de neige p. 16 Classe de CE2 école de Saints-Geosmes comité de rédaction Le soleil est merveilleux, la pluie rafraîchissante, le vent fortifiant, la neige vivifiante ; il n'existe pas de mauvais temps, juste différentes sortes de beau temps. John Ruskin 2 ème traversée du futur parc national du 9 au 12 mai 2013 C'est reparti pour une nouvelle traversée du territoire du futur parc national des "Forêts de la Champagne et Bourgogne" à pied accompagnés d'ânes bâtés. Cette expérience de randonnée sur 4 jours avec une douzaine d'ânes de portage se don- ne pour objectif de découvrir physiquement et au rythme de la marche ce territoire à cheval sur les départements de Haute-Marne et de Côte d'Or. Au départ d'Eriseul, dans le sud haut-marnais, l'itinéraire nous guidera jusqu'à l'abbaye du Val des Choues au cœur de la forêt de Chatillon. Au total 75 kms de chemins et de sentiers à la dé- couverte des paysages, des différentes forêts, des sources et des ruisseaux, du pa- trimoine et de l'histoire de notre territoire de vie. Ce projet est ouvert à tout public "bon marcheur". La conduite des ânes est accessible à tous. Les animateurs des 2 associations organisatrices (Ligue de l'enseignement/ CIN d'Auberive et Aniers en Pays Chatillonnais) accompagnent le groupe tout au long du parcours et vous feront partager leur connaissance du terrain. Jean-Yves Goustiaux Tél : 03 25 84 71 86 Courriel : [email protected] Itinérance avec ânes à travers le territoire du futur parc na t ional des forêts de Champagn e et Bourgogne La Diagonale Verte

Upload: doanquynh

Post on 15-Sep-2018

212 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

26ème année - N° 102 - avril 2013 - Le numéro 2 euros - ISSN 0998 - 6154

http://pagesperso-orange.fr/journal.vivre-ici/

S O M M A I R EHUMEUR : Les faiseurs de dupes et autres charlatans p. 2

LE MENINGEOSCOPE p. 2-3

QUESTIONS D’AUJOURD’HUI : Pour des territoires éducatifs, une ambition et des perspectives partagées ! p. 3La refondation de l'école p. 4

LIRE LIRE LIRE : Le coin des bibliothécaires p. 4Le coin des lecteurs p. 4

ACTIVITES ET LOISIRS SPORTIFS : p. 5-6-7Journées Portes Ouvertes à La MontagneRaid de VillguVoile scolaireDes séjours à la neige durant les vacances de févrierRetour sur les journées ski à Métabief

NATURE ENVIRONNEMENT : Jardins : L’Antiquité : Egypte et Mésopotamie p. 8-9

JEUX D’ECRITURE : Bon nombre de chiffres compte p. 9

LA PAROLE AUX ASSOCIATIONSAssociation La Montagne : 27ème AG à Bourg p. 17

RECIT: Un certain François Ollivier p. 18-19-20

MOTS et USAGES DE MOTS : Obsolète et obsolescence : 2 mots clés p. 20

TOURISME - NATURE : Aux détours des chemins p. 21

DEVELOPPEMENT LOCAL p. 22-23" Mieux vivre ici demain et imaginer de nouvelles activités économiques "

LA PAROLE AUX ASSOCIATIONS Les Gachneux vous invitent à les rejoindre p. 24

PORTRAIT : Céline Beck p. 24

Les pages enfants

Des bonhommes de neige à l’école de Prauthoy p. 10L’école de Prauthoy fête carnaval p. 10Nos acronymes p. 10Fermeture annoncée de l’école de Villars p. 11Jeux d’écriture p. 11Des livres à lire p. 11Découvrons l’opéra p. 12Projet cinéma à l’école de Villegusien p. 13Découverte de la vannerie à Fayl-Billot p. 13Les pleurodèles p. 14En attendant la fibre optique p. 14English lesson : nursery rhymes p. 15Découvrons l’échiquier p. 15La classe de neige p. 16

Classe de CE2école de Saints-Geosmescomité de rédaction

Le soleil est merveilleux, la pluie rafraîchissante, le vent fortifiant, la neige vivifiante ; il n'existe pas de mauvais temps, juste différentes sortes de beau temps.

John Ruskin

2ème traversée du futur parc national du 9 au 12 mai 2013

C'est reparti pour une nouvelle traversée du territoire du futur parc national des

"Forêts de la Champagne et Bourgogne" à pied accompagnés d'ânes bâtés. Cette

expérience de randonnée sur 4 jours avec une douzaine d'ânes de portage se don-

ne pour objectif de découvrir physiquement et au rythme de la marche ce territoire à

cheval sur les départements de Haute-Marne et de Côte d'Or. Au départ d'Eriseul, dans

le sud haut-marnais, l'itinéraire nous guidera jusqu'à l'abbaye du Val des Choues au

cœur de la forêt de Chatillon. Au total 75 kms de chemins et de sentiers à la dé-

couverte des paysages, des différentes forêts, des sources et des ruisseaux, du pa-

trimoine et de l'histoire de notre territoire de vie.

Ce projet est ouvert à tout public "bon marcheur". La conduite des ânes est accessible

à tous. Les animateurs des 2 associations organisatrices (Ligue de l'enseignement/

CIN d'Auberive et Aniers en Pays Chatillonnais) accompagnent le groupe tout au long

du parcours et vous feront partager leur connaissance du terrain.

Jean-Yves Goustiaux

Tél : 03 25 84 71 86 Courriel : [email protected]

Itinérance avec ânes à traversle territoire du futur parc national

des forêts de Champagne et Bourgogne

La Diagonale Verte

LE MENINGEOSCOPE

Le Méningeoscope

Journaux, livres et revues

Humains et animaux partagent le même ADNet appartiennent à la même communauté vivan-te de la terre, ce qu’on appelle aujourd'hui labiodiversité. En réponse à un monde en crise, dé-veloppons la civilisation de l'empathie et sou-venons-nous que nous dépendons absolumentdes êtres vivants qui nous entourent pour nousnourrir , nous protéger des maladies, nous vêtir...Réconcilier l'homme et la nature en exposantles trésors de la botanique, de la zoologie, del'entomologie et de l'océanographie : tel est bienle projet fondateur d'ESpèces, Revue d'his-toire naturelle dont le dossier principal s'in-titule Vivre dans les déserts. Par ailleurs,ellenous fait découvrir l'âne sauvage d'Asie, nousconduit sur la piste du tapir et nous fait visiterl'Islande, désert volcanique à travers un superbeportfolio signé Julien Breton...Une étonnante revue de haute qualité graphiquequi traite de toutes les sciences de la vie et de laterre. Editée par une association loi 1901.ESpèces N° 7 ( mars/mai 2013)

La méthode socratique vous intrigue. LeSurhomme de Nietzsche vous inquiète. Le paride Pascal vous laisse perplexe. Notions loin-taines ? Idées confuses ? Concepts obscurs ?Voici un ouvrage de "vulgarisation intelligente "qui saura vous faire comprendre les 50 princi-pales théories philosophiques fussent-elles com-plexes voire labyrinthiques en 300 mots, 2 pages,1 image et tout cela en 3 minutes ! J'ai voulu ra-fraîchir mes connaissances sur la dialectique deHegel : test positif ; j'ai cru tout comprendre.Mais n'est-ce pas au prix d'un certain simplis-me ? Evidemment, le paradoxe de Russell mé-riterait certainement quelques secondes supplé-mentaires... Mais la méthode proposée est éton-nante et ne peut que vous mettre sur la bonnevoie pour devenir philosophe... 3 minutes pour comprendre les plus grandes théories philosophiquesde Barry Loewer au Courrier du livre

Vous détestez l'histoire ? Tant mieux ! Jean Teulésaura muer votre répulsion en ravissement etvous entraînera d'étonnements somptueux enéclats de rire dans les arcanes de la MonarchieAbsolue et dans les labyrinthes légèrementpuants du château de Saint-Germain-en-Lay oùrègne le jeune Louis XIV. Vous y rencontrez LaMontespan, favorite officielle du roi Soleil. Ona beaucoup écrit sur cette intrigante mais on apeu parlé du marquis trompé, Louis-HenriGondrin de Pardaillon marquis de Montespanqui orna son carrosse de cornes gigantesques,qui, muni d'une lunette de marine, assista aux tur-pitudes de sa femme et conçut le projet fou des'introduire dans la chambre de la reine délaissée(Juste retour des choses) qu'il surprit dans sonsommeil et dans son insurpassable laideur... Unstyle flamboyant, des rebondissements multiples,une verdeur à faire pâlir un archevêque : atten-tion Chef d'oeuvre ! LE Montespan sous la plume de Jean Teulé &

l e

crayonde

Philippe

Bertrand.Pocket.

Si le XVIIème siècle futcelui des précieuses ri-dicules et des grammai-riens sourcilleux, leXVIIIème se nourrit d'une

langue riche, inventive et volontiers corrosive.Jean-joseph Vadé, bien oublié aujourd'hui, mit àl'honneur le langage poissard. Ce "Corneilledes ruisseaux" fut séduit par la gouaille, la joyeu-se irrévérence et la sainte truculence du "parlerdes halles et des marchands". Avec des motsqu'on dit "gros" et des expressions qui fondentdans la bouche comme des péchés inavoués.Catherine Guennec a pris beaucoup de plaisir àressusciter cette oralité vigoureuse et à porter"scandale à l'oreille" de nos contemporains. Quelrégal ! Que vous soyez "puant alambic à scorbut", "marie graillon", "reste d'Arlequin des saints in-nocents" ou simple "gibier de la garenne àSatan", vous goûterez avec jubilation ces in-jures poivrées-su-crées qui nous rap-pellent que nosancêtres avaient l'iregouailleuse et leboyau de la rigoladebien tendu. Au fildes pages, vous dé-couvrirez même unbachi-bouzougrequi ne restera passans descendance.Nom d'une galère !Espèce de sa-von à culotte ! ... et autres injures d'antande Catherine Guennec. Préface de PhilippeDelerm. Editions First-Gründ

Certainement grisée par ses libations lexicogra-phiques, Catherine Guennec, que PhilippeDelerm décrit comme une personne drôle, pé-tillante et généreuse, a fouillé romans et dic-tionnaires, correspondances et refrains antiquesou modernes pour dénicher les mots de l'amouret du plaisir. De "Mon très cher potiron violet"lâché par Simone de Beauvoir à "Ma douce etdure voluptueuse et très intelligente et très dou-ce et très audacieuse souveraine" adressé parEluard à sa chère Gala, c'est un bouquet de flat-teries délirantes, d'apostrophes odorantes et par-fois aussi de délicieuses niaiseries. Notons lasagesse de Diderot qui, dans ses lettres à SophieVolland, s'en tient à "Ma tendre amie... Chèreamie... Ma bonne amie." Tant de pudeur ne ca-cherait-elle pas quelque débordement secret ?

HUMEUR

Du haut de leur trône de sable et de boue, ILS pro-mettaient des lendemains qui chantent, des oupu-lences inédites, des déluges d'or et de soie ; ILS

chantaient l'infini progrès telle une corne d'abon-dance aux voluptés sucrées.ILS auguraient des saisons magiques : des hivers develours sans neige et sans glace, des printemps sansgelées, des étés sans orages et des automnes jauneset roux sans brume et oublieux des vents mauvais. ILS parlaient de cieux sans lumière, des dieux sansmystères, de religions sans dignitaires, de péchéssans pénitence, d'enfer sans fourches et sans bû-chers, de christs sans vinaigre. ILS décrivaient des grands patrons sans parachute,des banquiers sans mécomptes, des chirurgiens sansdépassements d'honoraires, des économistes sansstéréotypes, des traders sans effronterie, des jour-nalistes sans amnésie, des écologistes sans oeillères,des pauvrres sans colère et des esclaves sans chaînes.ILS débattaient de promesses sans engagements,demensonges sans conséquences, de certitudes sansremises en cause, d'amours sans barrière, de bai-sers sans morsure, de dégoûts sans miroir, de sa-voirs sans conscience, d'âmes sans substance et deruines sans âmes.ILS philosophaient autour de technologies sans nui-sances, de guerres sans victimes, de centrales ato-miques sans contamination, de licenciements sanslarmes, de travail sans douleur, de douleurs sans an-talgiques, de rêves sans déception, de scrutins sansillusions et d'impôts sans chagrins.ILS causaient de jambon sans salpêtre, de vins sanssulfites, de légumes sans pesticides, d'élevages sansantibiotiques, de boeuf sans canasson, de médica-ments sans aluminium, d'aquaculture sans farinesanimales.De routes sans nids de poules, de clochers sanscloches et de coqs sans cocorico.De réussites sans talent, de promotions sans canapé,d'honneurs sans mérite, de chefs sans morale et demorale sans adeptes.ILS promettaient monts et merveilles, le soleil àminuit et un château doré en Espagne... ILS ont eu la défiance et le mépris, la déroute et lapauvreté, la violence et le désordre et le lent naufraged'une société à bout se souffle.ILS auront la révolte et l'anarchie, l'enterrement desvaleurs et l'effondrement de l'antique héritage... ILS auront la vengeance de la nature, l'ire irrepres-sible de notre vieille terre (Et chacun s'étonnera) etprobablement le feu du ciel. Que le plus pauvre d'entre nous se lève et s'indigneenfin !

Michel Gousset

Les faiseurs de dupes

et autres charlatans

MENINGEOSCOPE

page 2

QUESTIONS D’AUJOURD’HUILE MENINGEOSCOPE

(Combien je vous aime, et combien

vous le verrez, lorsque nous serons

rendus l'un à l'autre à Paris).L'auteure a eu la bonne idée de pro-poser un classement par catégories :les mots bêtes, mes mots splendeur,les mots sacrés, les mots canailles...Mon petit trognon potelé... etautres mots d'amour et coqui-neries d'antan de Catherine

Guennec. Editions First-Gründ/ 2013

Albert Camus ne fut-il qu’"un philo-sophe pour classes terminales ?" selonle mot cruel de Sartre ? Dans un essaibrillant - l'ordre libertaire - MichelOnfray qui poursuit son oeuvre dedépoussiérage philosophique, revisi-te la vie et l'oeuvre de l'auteur de"L'Etranger" et dresse le portrait d'unadepte de "la morale solaire", unCamus hédoniste, libertaire, anarchiste(au meilleur sens du terme), antico-lonialiste, hostile à tous les totalita-rismes et rétif à tous les embrigade-ments. D'une grande facilité de lectu-re et d'un style fort agréable qui, sou-vent, nous ravit, Onfray égratigne aupassage quelques penseurs bavardsd'aujourd'hui plus soucieux de mon-danités et de notoriété clinquante quede rigueur intellectuelle et qui cachentleur vacuité sous un discours amphi-gourique élégamment incompréhen-

sible ! Freud est descendu de son pié-destal et les commentateurs à la peti-te semaine qui n'ont que le talent de sefaire voir sont sévèrement remis àleur place. C'est direct, c'est clair, c'estsain. En ces temps de tortures mé-ningées, cette lecture a de véritablesvertus thérapeutiques...

L'ordre libertaire la vie philoso-phique d'Albert Camus parMichel Onfray / J'ai lu .

"J'appelle imbécile celui qui a peur de

jouir" écrivait Camus. Il appelait à lasimple jubilation d'être au monde etredonnait toute sa place au corps tropsouvent oublié ou méprisé : "la vie

et rien que la vie, le corps et rien que

ça, le bon usage du corps dans la vie,

car il n'existe aucune autre issue pour

les mortels que nous sommes."

(Onfray) N'est-il pas urgent d'atteindreà la gloire ici et maintenant c'est àdire le devoir d'aimer sans mesure leshommes et le ciel, la terre et le vent etla lumière de l'été pour accomplir "lavérité du soleil" triomphant ? C'est lemoment de goûter à l'autre Camus,professeur de vie, en (re)découvrantles textes merveilleux rassemblés sousle titre Noces suivi de L'eté aux édi-tions folio .

Michel Gousset

page 3

Réédition de l'ouvrage "Des territoirespour apprendre et innover" de 1994, cepetit ouvrage propose une approcheprécise, chiffrée et argumentée desmécanismes en cours entre territoireset économie. Cet essai sort des idéesreçues pour exposer de manièrenuancée la dialectique entre mondia-lisation et développement local.

Une première partie dresse un bilanhistorique des mutations territoriales etéconomiques depuis les trente glo-rieuses avant de caractériser et denuancer la notion de mondialisationdans une seconde partie pour ensuiteouvrir des perspectives sur les évolu-tions en cours - en terme de numé-rique, en terme de liens PME grandsgroupes, en termes de réseaux… - etmettre en évidence qu'il faut évitertout manichéisme et que le double en-jeu est celui de l'articulation entre lesniveaux et les acteurs ainsi que la re-connaissance qu'un territoire n'est pasqu'un fournisseur de ressources et decapital (matières premières, maind'oeuvre) mais aussi une organisationcomplexe d'acteur qu'il faut pleine-ment prendre en compte, que lacompétitivité se gagne autant par l'or-ganisation que par la spécialisation…

Partant deces constats,il expliqueexemples àl ' a p p u il'intérêt de lanotion deproximité, et du coup le rôle des ré-seaux et des services. Refutant parcontre fermement un repli exclusif surle local et illusoire sur le "small isbeautiful", il démondre les complé-mentarités nécessaire entre local et na-tional, ou entre PME et grandsgroupes, le rôle encore attendu desadministrations, la force de l'Etat -Nation ou Etat - Région dans un en-semble Européen reconnu et indis-pensable.

Au delà de la complexité confirméequi pourrait être source de fatalité etd'incapacité d'adaptation, cet ouvrageest avant tout optimiste et démontrequ'entre financiarisation mondialiséeet territorialisme protectionnisme, desterritoires intégrés dans un ensembleplus vaste d'acteurs et d'institutionsont une vraie carte à jouer dans lesmutations économiques en cours.

Patricia Andriot

Pour des territoires éducatifs, une ambition et des perspectives partagées !

Des lieux et des liensEssai sur les politiques du territoire

à l'heure de la mondialisationPierre Veltz - Edition de l'aube

A l'Hôtel de Ville de Langres, ce lun-di 4 mars s'est tenue une soirée - dé-bat organisée par la FédérationDépartementale des Foyers Rurauxde Haute-Marne clôturant l'étudemenée depuis novembre 2011 enPays de Langres.

42 personnes (élus, dirigeants asso-ciatifs, enseignants, parents, profes-sionnels) ont pu échanger autour dubilan de l'expérimentation et des po-litiques jeunesse à construire dansnos territoires ruraux.

Les travaux présentés par la FDFR52 ont été ainsi relayés auprès desinvités ; Ses constats ont été les sui-vants :- Les temps éducatifs autour de l'é-cole sont importants pour l'épa-nouissement de l'enfant- L'offre éducative est inégale selonles territoires ruraux du Pays deLangres- Les adolescents ne bénéficient quede très peu de proposition de loisirséducatifs- La concertation entre les différentsacteurs éducatifs reste insuffisanteaujourd'hui.Pour la FDFR 52, construire des ter-ritoires éducatifs est une véritableambition. Elle avait ainsi choisi d'in-viter Bernard Saint-Germain etKamel Rarrbo, respectivement chargéde mission et sociologue consultantpour Mairie-conseils, afin d'étayerses propositions de perspectives.

A partir de son étude sociologique,M. Rarrbo a rappelé ces points es-sentiels :- La jeunesse doit être prise en comp-te comme une ressource de son terri-toire, et non un " danger "- La jeunesse doit être appréhendéede manière transversale par les ac-teurs éducatifs- Il est nécessaire de redéfinir quellessont les valeurs communes afin dedévelopper une politique pour la jeu-nesse.Pour cela, nos territoires intercom-munaux doivent relever plusieurs dé-fis :

- La jeunesse, un enjeu pour le déve-loppement local- Harmoniser l'offre éducative pourchaque enfant du territoire- Changer les représentations de lapopulation envers la jeunesse- Professionnaliser les intervenantssocio-éducatifs, accompagner lesbénévoles dans la mise en place desprojets pour l'enfance et la jeunesse- Favoriser la co-éducation et la conti-nuité éducative grâce au partenariatentre les différentes structures inter-venantes- Redéfinir les dispositifs institution-nels pour la jeunesse

M. Saint-Germain a ensuite expliquél'approche de Mairie-conseils, au ser-vice des intercommunalités dans lesterritoires ruraux. Les élus des col-lectivités locales sont accompagnéspour réaliser eux-mêmes leur proprediagnostic du territoire. La méthodeproposée suggère de nombreuses ren-contres de la population, et notam-ment le public jeune. Grâce à cela,les élus et les jeunes communiquent ànouveau et s'accordent sur les véri-tables demandes et besoins. C'est àpartir de ces travaux que les élus vontpouvoir définir leur politique jeunes-se, qui pourra mieux prendre encompte les attentes des habitants deleur territoire.

Les invités ont ensuite échangé surleurs points de vue autour des poli-tiques enfance et jeunesse en Paysde Langres. La jeunesse doit être unepréoccupation partagée de l'ensemblede nos acteurs, afin que nos terri-toires ruraux restent vivants !

Denis Perrot

Kamel Rarrbo et Bernard Saint-

Germain respectivement sociologue

et chargé de mission consultant pour

Mairie-conseils

Denis Perrot présente les résultats

de l’étude “Pour des Territoires

Educatifs” menée par la FDFR 52.

Un public nombreux et intéressé.

QUESTIONS D’AUJOURD’HUI

La concertation autour de l'école de l'été 2012 avait trouvéun accord très large entre les partenaires (enseignants, pa-rents d'élèves, collectivités territoriales, chrono-biolo-gistes…). Mais il ne s'agissait à l'époque que de l'intérêt del'enfant ; aujourd'hui, le débat sur les rythmes scolairesest beaucoup plus centré sur les contraintes qui vont s'im-poser aux adultes, qu'ils soient enseignants, parents ougestionnaires de fonds publics.

Ce consensus large de 2012 aurait pu donner un soufflemobilisateur au projet aujourd'hui en discussion ; et c'estvraisemblablement parce que la réforme dépasse l'intérêtde l'enfant que comme le dit Marcel Ruffo, " le drame esten route ! ".

Pour les associations complémentaires de l'Ecole publique,la réforme des rythmes scolaires est aussi l'occasion defaire évoluer, dans l'intérêt de l'enfant, le fonctionnementde l'école. Il ne s'agit pas seulement d'un retour à la semainede 4 jours et demi, même si cette modification, qui nedate, faut-il le rappeler, que de la rentrée 2008, pose déjàdes difficultés organisationnelles. Il est nécessaire de re-chercher des complémentarités et des interactions entreles temps, les espaces et les contenus des activités éduca-tives ; et les enseignants sont les seuls capables de construi-re ce lien indispensable. C'est peut-être l'une des explica-tions à leur inquiétude ; ils estiment ne pas avoir été suf-fisamment associés au travail préparatoire, mais ils ex-priment aussi leur malaise ; comme le dit Philippe Meirieu,pourquoi seraient-ils les seuls à devoir se soucier de l'intérêtde l'enfant quand des parents démissionnent face à la pres-sion des écrans (de toutes tailles), quand les lobbies inté-ressés par le marché des vacances font pression, quanddes officines privées sont prêtes à répondre aux appelsd'offres avec pour seul objectif de gagner de l'argent ?

Un second acteur a un rôle très important également : cesont les collectivités locales ! Elles l'ont bien compris et dé-cident très majoritairement de repousser d'un an la mise enœuvre de la réforme. Si l'aspect du coût nouveau engendréest souvent évoqué, la nécessité de prendre du temps pourélaborer des projets éducatifs territoriaux est aussi un élé-ment déterminant.

Pour nous, associations, cette réflexion ne peut s'inscrireque dans le périmètre d'un établissement public de coopé-ration intercommunale (qui, si ce n'est déjà fait, doit prendrela compétence scolaire dans sa totalité).

Mais on ne part pas de rien ! Certaines écoles, certainescommunes ou intercommunalités, avec les associations, or-ganisent déjà des activités. En s'appuyant sur leur expé-rience, il nous semble possible d'entamer un partenariatconstructif entre l'Ecole, la Collectivité et le Mouvementéducatif ; cette élaboration partagée nous semble la seulegarante de la cohérence et de la qualité du projet éducatifterritorial : promoteur d'un accompagnement scolaire quiassocie la culture, le sport, l'environnement, … sans oublierla citoyenneté, la solidarité, et le soutien aux enfants en dif-ficulté. Un encadrement de qualité est indispensable ; lesecteur associatif est en capacité de répondre à cette exi-gence s'il est aidé ; il peut aussi aider à partager l'emploipour optimiser les coûts.

Le temps du dialogue et de l'échange est venu ; les poli-tiques territoriales concernent les acteurs associatifs ; ilssont prêts à poursuivre leurs actions éducatives pour assurerà tous les enfants l'égal accès aux savoirs émancipateurs quiforgeront les citoyens de demain.

Yves GuillaumePrésident de la Ligue de l'Enseignement de Haute-Marne

La refondation de l'école

Hervé Kempf,

Fin de l'occident, naissance du mondeEdition seuil

"Sur toute la terre, pour tous les hommes,

pendant des millénaires, l'énergie est restée

limitée. La rareté était le lot commun de

toutes les sociétés, quelque soit la spécifi-

cité de leur culture, leur degré d'inégalité

ou leur aptitude guerriére..."

C'est par ces mots que Hervé Kempf conclutle 1er chapitre de son livre "Fin de l'occident,début du monde" ; chapitre qui en quelquespages, dresse un diagnostic aussi précis quelimpide, de ce que le passage du paléoli-thique au néolithique a signifié en termesénergétiques.C'est bien tout l'intérêt du livre que de dres-ser une brève histoire du monde sous le pris-me énergétique et par conséquent de son im-pact dans la répartition des richesses.

Dans un premier temps, il explique com-ment par une domination technologique etdonc énergétique, l'Europe a crée une ruptureavec un modèle de développement équili-bré dans les différents endroits de la planèteet générant ainsi des inégalités géographiquesstructurelles - qu'il qualifie de "parenthèse dela divergence". Poursuivant son analyse sousle prisme énergétique, il démondre com-

ment aujour-d'hui, devantla limitationénergétique,les chosesrentrent dansl'ordre et lesniveaux devie conver-gent au détri-ment des plusriches et desclasses moy-ennes. Devant l'incapacité des gouvernancesnationales et internationales à réguler ce nou-veau partage, les choses se font brutalementdans la violence ; la crise actuelle n'est quel'expression de cette situation.

Et pour autant ce livre n'est pas résolumentpessimiste et propose dans ces deux dernierschapitres (les chemins de la mutation et lepeuple de la terre) des pistes concrètes pouréchapper au mur qui se rapproche dange-reusement et reconstruire des voies du vivreensemble dans lesquels l'Europe aurait tou-te sa place et a un certain nombre d'atoutsqu'on se refuse trop souvent de voir.

Patricia Andriot

Le coin des bibliothécairesLes ouvrages proposés ici ne sont pas nécessairement de publication récente, mais plutôt ob-jets de " coups de cœur ", incitations aussi, à (re)visiter nos bibliothèques ou médiathèques.

Pour cette première rubrique, partons en voyage avec :

- Duong Thu Huong et l'un de ses romans, Terre des oublis,où l'on plonge au cœur du Vietnam et de ses traditions, cu-linaires ou autres, de ses trauma-tismes aussi...- Troubs et l'une ses BD : LeParadis… en quelque sorte, remon-tant avec lui le fleuve Mahakam à larencontre des autochtones deBornéo.- Le Pèlerin d'Angkor, Pierre Loti,qui, durant 3 jours, en novembre1911, vogua sur le Mékong à la dé-couverte de ces ruines fabuleuses.

- Martine Marie Muller, qui, elle, nous transporte sur les pentes abruptes des Pyrénées avecun court roman, étrange et magnifique, sorte de fable, La Porte…- Les Déferlantes de Claudie Gallay, balayant le Cap de la Hague…- Les Promenades de Giono, très beau documentaire de Pierre Magnan et Daniel Faure, quidonne grande envie de se mettre en route, dans les pas de l'illustre écrivain…

- La Géographie sentimentale de Frédéric Chef, ode superbe ànotre belle Haute-Marne

et 2 romans pour la Jeunesse :

- Mon Pays sous les eaux, de Jean-Côme

Noguès, aventure dans les Pays Bas du 17°siècle.- Le Roi des Trois Orients, de François

Place, voyage imaginaire et merveilleux àtravers le monde.

Gisèle Japiot

LIRE LIRE LIRE

Le coin des lecteurs

page 4

La Journée Portes Ouvertesse déroulera le samedi 25 mai,occasion pour nous de mon-trer la gamme de nos savoir-faire, la polyvalence et ladextérité de nos animateurs,et, pour vous, la possibilité devous essayer à certaines acti-vités dont vous rêvez ou d'endécouvrir que vous neconnaissez pas encore.

Tout l'après-midi de 14 heuresà 18 heures (inscriptions à par-tir de 13h30) un programmetrès structuré d'activités va-riées et gratuites : planche àvoile, catamaran, canoë-kayak, bateau collectif, dan-se Zumba, tir à l'arc, babygym, marche nordique, car-dio boxe.

Le clou de la soirée sera évi-demment la célèbre randoVTT semi-nocturne avec dé-part à 20h30, qui compteracette année deux parcours, l'unfamilial de 9 km en marchenordique, accessible à tous, etun autre, sportif, de 22 km,ainsi que le non moins célèbrebarbecue au milieu du bois.

Journée Portes Ouvertes à Villegusien le Lac

à la base de voile et la halle de la santé et des sports

samedi 25 mai à partir de 14 h (inscriptions dès 13h30)

Qui ne connaît maintenant le Raid deVillgu? La 6ème édition aura lieu le dimanche 16 juin. Les épreuves sont les mêmes que les années précédentes, cequi, loin de les décourager, semble attirer les concurrents,plus nombreux d'année en année. Côté organisateurs, tout est pensé, réfléchi, préparé pour lebon déroulement de la manifestation. Et côté bénévoles, moins stressés, mais acteurs néanmoins,on fait le maximum pour le confort et le plaisir des parti-cipants, sportifs ou spectateurs.

Soleil, de grâce, regarde le calendrier!

Marie-Rose Prodhon

6ème Raid de Villegu dimanche 16 juin !Désormais rituelles, deux manifestations printanières mobilisent les personnels de "La Montagne". Vous avez été nombreux à répondre à nos propositions lesannées précédentes et nous tirons toutes les leçons de cesexpériences pour une organisation toujours plus efficace.

ACTIVITES ET LOISIRS SPORTIFS

Le soleil a eu l'élégance d'être présent les 2 et 3 avrilpour le lancement des journées de voile à l'intentiondes scolaires. Mais son effort s'est limité à dispenser seu-lement une belle lumière. De chaleur, point ! Quant à latempérature de l'eau, une misère 5 à 6 degrés Avisé, Stéphane a pris la décision de travailler en sallejusqu'à midi, mettant à profit ces moments studieuxpour y dispenser les premières notions théoriques. L'après-midi, place aux activités pratiques. Enfin ! Ce mercredi 3 avril, les élèves de CE2 de Vaux sousAubigny étaient à la barre. D'autres classes leur succé-

deront jour après jour : Cohons, Esnoms au Val,Villegusien, Cusey, Prauthoy, Heuilley-Cotton, Longeau,Saint Ciergues... pour des cycles de 5 jours à raisond'une journée par semaine.

En plus des classes primaires, le Collège de Chalindreysera reçu avec le Lycée Notre Dame de Dijon, (un fidè-le de notre Base !) du 10 au 14 juin, puis ce sera au tourdu Collège de Prauthoy, du 17 au 21juin, de bénéficieraussi de cette formation et des plaisirs de l'eau. Ainsi le planning est complet jusqu'aux vacances !

Calendrier complet à la base de voile pour la période scolaire !

La Base est aussi ouverte du 15 au 20 avril,1ère semaine des vacances de printemps. Tout est calé dans les moindres détails !Les animateurs sont au top ; les enfantsimpatients.

Alors, Soleil, de grâce, regarde le calendrier !

Mise à l’eau du bateau de sécurité avec l’aide de tous !

Chacun s’applique à équiper son bateau d’un gouvernail et c’est parti pour un premier tour en autonomie !

page 5

Soleil, de grâce, regarde le calendrier!

VACANCES - LOISIRS SPORTIFSpage 6

Ce ne sont pas moins de 37 enfants qui sesont retrouvés au départ de Langres et deLongeau en ce dimanche matin pour ce séjourski 2013.Accompagnés de leurs six animateurs,Clémence, Anaïs, Thomas, Théo, Simon etStéphane, les enfants ont pris la direction dela Haute Savoie.Ils sont arrivés pour pique-niquer au centre "laruche" à midi avec le soleil pour ensuite mon-ter les sacs dans les chambres, se changer etvite s'équiper en skis et casques afin de s'es-sayer sur la piste devant le centre. Cela a per-mis de faire trois groupes de niveaux pourque chaque enfant puisse progresser au mieux. Les enfants ont skié matin et après midi durantles quatre jours avec un soleil qui ne les apas quitté durant tout le séjour. Cela a gran-dement favorisé la progression en ski !Ce séjour avait également pour but de fairedécouvrir aux enfants le milieu de la mon-

tagne à travers des repas traditionnels (ra-clette et tartiflette), des jeux de neige commela luge ou encore la construction d'igloos endeuxième partie d'après midi et aussi desveillées adaptées aux thèmes de la montagne.C'est ainsi que chaque soir les enfants ontparticipé à une veillée différente avec desjeux de connaissances ; un cluédo géant "Quià volé les skis du champion du monde" etaussi la fameuse "boum" déguisée du derniersoir ! L'ambiance et la bonne humeur ont été aurendez-vous durant tout le séjour du matinau soir et également sur les pistes avec dessorties déguisées !Les enfants ont pleinement profité de leurs va-cances à la neige et sont rentrés le vendredisoir avec de nombreux souvenirs à raconterà leurs parents.

Stéphane Quéqueville

Avec le soutien - de la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations

service Jeunesse Sport et vie associative- du Centre National du Développement du Sport,- du Conseil Général de Haute-Marne,- de la Caisse d’Allocations Familiales Haute-Marne- de la Mutualité Sociale Agricole- de la Communauté de Communes d’Auberive, Vingeanne et Montsaugeonnais

Des séjours à la neige durant les vacances de février

37 enfants sur les pistes de la Croix Fry du 24 février au 1er mars57 ados à Serraval

du 17 au 22 février

Sous la direction de Céline, 57 ados ont passé une bonne se-maine à la neige, avec une équipe d’animateurs motivés -Cindy, Kévin, Valentin, Thomas, Lionel et Céline, accompa-gnés par Jérôme et Dominique. Tous les jeunes se dé-brouillaient sur les skis, certains avaient même un bon ni-veau. Les conditions météorologiques étaient splendides et ontpermis de slier sur les pistes de La Croix Fry et de La Clusazdes veillées ont été organisés tous les soirs type les z'amours,cluedo, casino, match d'improvisation, soirée dansante... Unebonne ambiance a régné toute la semaine. Les jeunes ont pro-fité d’une journée à la Clusaz, et d’un temps libre dans Annecylors du retour. Les jeunes ont été ravis de leur séjour, demême que leurs parents. A l’année prochaine.

Céline Beck

Des rendez-vous pour les ados en été

Quelques rendez-vous pour les jeunes et les enfantsproposés par le Centre d'Initiation à la Nature d'Auberive.

6/12 juillet : "Retour aux sources", séjour 7/11 ans Des vacances à vivre dans la nature, avec d'autres jeunes, soustente, avec la compagnie originale et sympathique des ânes !

6/12 juillet : "L'échappée belle", séjour 10/14 ans Une belle itinérance dans la nature, avec d'autres jeunes, en com-pagnie d'ânes bâtés à la découverte des milieux naturels, des ani-maux, des paysages et des gens qui font vivre ce territoire.

18/31 juillet 2013: chantier de jeunes 13/17 ans Comme chaque année, le chantier propose un projet autour dela construction d’une cabane. Belle et surprenante, bien sur !

LOISIRS SPORTIFS

Retour sur les journées ski à Métabief

passées avec l'association La Montagne

Samedi 12 janvier :journée de préparationanimateursPour préparer les 2 séjoursskis organisés par l'associa-tion la Montagne, Simon estparti avec les animateurspour une formation rapide surla gestion de groupe sur lespistes. Tous ont profité dubeau temps et de la neigefraîche tombée la veille, unechance précise les loueurs !L'intégralité du domaine étaitdonc ouvert, ce qui a permisde préparer les séjours dansles meilleures conditions.Tour à tour les animateursont pris le groupe en maincomme s’ils accompagnaientdes enfants. Simon Foutelet,et Céline Beck, éducateurssportifs à l'association, ontproposé des cas particulierscomme la perte d'un enfantsur les pistes, la chute autéléski, la blessure après unebosse... Cette journée a étél'occasion de débattre sur cessituations parfois complexes,pour trouver les meilleuressolutions et être capable deréagir rapidement si cela ar-rive un jour.

Samedi 26 janvier : 1ère sortie à Métabief pour une journée ski au soleilLes 8 chanceux ont appréciéla qualité de la neige fraîche-ment tombée quelques joursauparavant. Toutes les pistesétaient ouvertes, Simon a pufaire découvrir les moindresrecoins du domaine auxskieurs déja expérimentés.

Beaucoup de monde avaitfait le déplacement pour cesconditions, heureusement lastation est bien équipée enremonte pente, ce qui a per-mis de ne pas attendre long-temps entre les descentes.Une journée bien remplie quia débuté à 7h au parking del'Intermarché à Longeau pourse terminer à 19h30 au mêmeendroit.

Samedi 9 février : 2ème sortie ski à Métabiefsous un beau manteaude neige !Les 17 personnes composéesde famille et d’adolescentsvenus en groupe ont profitéde la neige fraîche tombéetoute la semaine. La glisseétait parfaite, le Jura sembleavoir des conditions excep-tionnelles cette année au vuedu monde sur les pistes !Après les 2 bonnes heures detrajets, nous avons pu louer lematériel et récupérer les for-faits pour faire les groupesde niveaux, un premier dedébutant sous la tutelle deBenjamin Bizet, animateursportif à La Montagne, un

deuxième de débrouillardsavec Simon Foutelet, salariéde l'Association et coordina-teur de la journée, et un troi-sième de confirmés autono-me sur les pistes.Les différents groupes se sontretrouvés en bas des pistespour la pause déjeuner, sousun beau soleil.

Samedi 16 février :carton plein pour la 3ème

sortie à Métabiefavec 27 personnes, desskieurs confirmés, des fa-milles avec des enfants tota-lement débutants, et quelquesadultes venus redécouvrir lesjoies de la glisse. Tout lemonde aura apprécié la qua-lité de la neige et la rapiditéd’exécution des animateurs,Simon Foutelet et ThomasBarbonnais, qui ont permis achacun de skier suivant sonrythme, accompagné ou non.Le soleil rayonnant aura ren-du cette journée encore plusplaisante, un bol d'air fraisqui nous a bien revitalisépour débuter les vacancesscolaires.

Simon Foutelet

A noter dès maintenantles rendez-vous vacances pour cet été 2013

Accueils de Loisirs sans hébergement

à Orcevaux : du lundi 8 au vendredi 2 août .

à Saints-Geosmes : du 8 juillet au 2 août.

près de Marac : du 15 juillet au 2 août.

à Longeau : du 5 juillet au vendredi 16 août.

à Villegusien : du 8 juillet au 16 août

Activités sportives à thèmes : catamaran, planche

à voile, canoë, VTT, course d’orientation, tir à l’arc,

escalade, tennis, pêche, multisports.

Séjours

au Lac de Saint-Pointdans le Jura : du dimanche 7

au vendredi 12 juillet.

En camping au bord

du lac, canoë,

canyoning, VTT, luge

d’été.

à Villegusien :voile et multisports

du dimanche 21 juillet

au vendredi 26 juillet,

à Villars-Santenogeéquitation

du lundi 29 juillet

au samedi 3 août

12 janvier : journée pour les animateurs qui encadreront près

de 100 enfants en stage ski durant les vacances de février.

9 février : une belle neige pour les 17 participants.

16 février : joie de la glisse pour les 27 participants.

26 janvier : les 8 participants découvrent le domaine de

Métabief

page 7

L'histoire des jardins ne peutignorer l'importance de l'ar-chitecture en Egypte ancien-ne, elle en a abordé tous lesaspects à travers ses réalisa-tions monumentales. La viede la nature était très présen-te dans la pensée et l'art de cepeuple qui la voyait renaître etfleurir à partir des limonsabandonnés par le Nil danssa crue annuelle : formes delotus, palmiers, papyrus or-naient les temples et les palaisainsi que les tombeaux. Bien avant que soient ra-menées en Egypte des plantesinconnues, par les pharaonsen campagnes, le jardin égyp-tien avait déjà affirmé ses ca-ractéristiques originales. Lespluies étant rares, la végéta-tion se déroulait, luxuriante, lelong du Nil. La main del'homme s'y ajoutait pour pro-longer ce bienfait, par le creu-sement de canaux et de réser-voirs. L'eau était alors trans-portée dans des jarres sus-pendues deux par deux auxextrémités d'un joug porté surles épaules. Elle était menéejusqu'aux plates-bandes sub-divisées par des levées de ter-re pour éviter le ruissellement.Des bas-reliefs de tombeaumontrent ces plates-bandes enforme de damiers que l'on re-trouve encore aujourd'huidans les jardins des pourtoursde la Méditerranée.Le creusement de puits auxenvirons du IVème siècleavant notre ère, permettait de

remonter de l'eau au moyend'une perche qui faisait ba-lancier, avec, à une extrémitéun récipient de cuir et àl'autre, un contrepoids, systè-me encore utilisé de nos jours(en arabe, chadouf).Le travail de jardinier, nonseulement considéré commepeu honorable, mais égale-ment très pénible : sarcler lespotagers en damier, entrete-nir les cuvettes de terre au-tour des arbres, porter les of-frandes au temple, fabriqueren vannerie les contenantspermettant le transport desproduits du jardin. Ces pro-duits sont nombreux et variés: jujubes, figues, olives,pommes, pêches grenades,ainsi que les légumes telle lalaitue, considérée alors com-me " aphrodisiaque " doncdotée d'une puissance pro-créatrice divine. Le jardinierdevait aussi faire la chasseaux oiseaux en tendant despièges ingénieux.A Karnak, dans le templed'Amon, trente-six de ces jar-dins potagers sont encore vi-sibles. Ils voisinaient avec unjardin dit " botanique " car ilcontenait " toutes sortes debelles fleurs et de plantes bi-zarres qui se trouvaient dansle pays divin que sa majesté(Thoutmosis III 1479-1425A. J. C.) a conquis ".Aucune commune mesureentre ces jardins utilitaires oùtout était fait pour économiserl'eau et ceux des souverains

et de leurs grands commis oùl'on en faisait un usage osten-tatoire. Au IIème millénaireavant J. C. le roi Snéfrou dis-posait d'une pièce d'eau surlaquelle il naviguait aisémenten compagnie de vingt ra-meuses vêtues essentiellementde filets.Ainsi, comme dans la plupartdes civilisations, en Egypteancienne, il nous faut distin-guer jardin alimentaire et jar-din d'agrément, bien qu'ils'agisse souvent de créationshybrides. A ces deux typesfondamentaux de jardins ilfaut ajouter les jardins funé-raires et les jardins detemples. Les textes nous in-diquent les différences entretous ces types de jardins et,paradoxalement c'est le jar-din funéraire qui reflète lemieux la poésie de la naturetelle qu'elle était perçue au ni-veau de la vie quotidienne : "quand le défunt montait danssa barque et entrait dans lamontagne, il savait qu'enémergeant du roc, il retrou-verait sa vallée "Une chose est certaine, l'eauest vitale pour tous : jardinsdes palais ou jardins des fel-lahs (paysans) jardins desprêtres ou jardins des morts! Ils ont un type commun, ilssont tous agrémentés d'unbassin au centre. Le bassinétait tellement important pourle jardin que parfois le motdésignait l'ensemble.

NATURE - ENVIRONNEMENT

L'Antiquité : Egypte et Mésopotamie

page 8

Jardins suite N°2

Les jardins des grands empires d'Egypte etde Mésopotamie apparaissent entre mythe etréalité historique. Pourtant une tradition du jardin d'agrémentdont s'est inspirée la Renaissance est venue deces grands empires, via l'Italie romaine, deuxsiècles avant notre ère. Les vestiges qui subsistent de cette traditionprouvent que cette forme d'art a inspiré desréalisations importantes bien avant que Romenous en transmette une image précise. Lescélèbres jardins suspendus de Babylone comp-taient parmi les sept merveilles du mondedans l'Antiquité. Les Grecs admiraient lesmagnifiques jardins Perses et ceux d'Egypte,continuent de révéler leurs secrets.Même si nous nous défions des transmissions

écrites, car en fait, issues de la trans-mission orale, les fouilles des XIXème

et XXème siècle nous permettent defaire la part du merveilleux dans ceque nous lisons des paradis de la hau-te Antiquité. De multiples et précieuxindices retrouvés ça et là, appuientde leur concrète substance les textesqui nous sont parvenus.

" Ainsi renaissent parfois en plein

désert des signes tangibles de la

présence de jardins créés il y a des

dizaines de siècles par les hommes

qui peuplaient les bords de la

Méditerranée orientale et les vallées

du Nil, de L'Euphrate et du Tigre "

L'Egypte ancienne

Culture des palmiers datiers

Dès le Moyen Empire (-2035-1668), apparaissent lesjardins des palais, peintureset inscriptions en témoignent.Ils étaient particulièrementgrandioses, à caractère for-tement géométrique. On yretrouvait des plates bandescarrées consacrées à la cul-ture des fleurs, chrysan-thèmes, anémones, pavots.Leur configuration laisse àpenser que toute la vie dupays dépendait de deux axes: celui du Nil, nord/sud et ce-lui du soleil, est/ouest.D'après une communicationde C. Joret en 1895 s'ap-puyant sur les inscriptions etpeintures thébaines, à l'ori-gine, c'est le verger qui pré-vaut. Anna, scribe deThoutmès 1er nous apprendqu'il a planté, outre plusieursdizaines d'arbres d'ornement,cent-soixante-dix dattiers,cent-vingt palmiers doum,quatre-vingt-dix sycomoreset douze vignes. S'y ajou-taient figuiers, sébestiers, ju-jubiers, perséas, grenadierset arbre à noix de ben.Les pièces d'eau de ces jar-dins, rectangulaires le plussouvent ou en forme de T re-joignant le Nil, étaientbordées de galeries om-bragées par des pergolas oùpoussaient des vignes ou dujasmin. Les murs et colonnesétaient décorés de peinturesmontrant des animaux ou desplantes : centaurées, papy-rus, roses trémières et co-quelicots.Certaines représentations quenous avons de ces jardins

donnent l'impression de sur-plomber l'eau, avec autourd'elle, les jardins plaqués,comme si les éléments et lespersonnages avaient étépeints sur une boite que l'onaurait ensuite mise à plat. Entout état de cause c'est tou-jours l'eau et l'activité hu-maine qui prime dans ces re-présentations.

Les hymnes figurant auxcôtés de ces peintures, mon-trent nettement que la reli-gion reposait avant tout surles grands cycles de la natu-re. Les fleurs sont présentesdans toutes les cérémonies. Certains temples reliés entreeux par d'immenses espla-nades bordées d'arbres, né-cessitaient des travauxconsidérables car, s'ils setrouvaient trop éloignés deseaux du Nil, il fallait creu-ser des puits très profonds,pouvant atteindre dix mètres. C'est à cette même époque,celle d'Aménophis III qu'ap-parait la déesse " arbre ",tronc pour le corps, branchespour les bras. Elle était in-voquée pour apporter de l'eauaux morts et ainsi, étancherleur soif. Dans ces jardins vi-vaient également des ani-maux sacrés, babouins, ibis.Des fleurs et des arbres or-naient les tables d'offrandes,apportant ainsi à la divinité leparfum de ses feuillages. Ony trouvait aussi des simpleset des épices, cumin, aneth,coriandre et marjolaine ; cer-taines espèces servaient à lamomification.

Les palais et les temples

NATURE - ENVIRONNEMENT

JEUX D’ECRITURE

L’âme

dans

son

jardin

Les jardins funéraires et la vie quotidienne

Une maquette représentantce type de jardin, semble t-illa plus ancienne de ce typeau monde, est conservée auMetropolitan Museum deNew York : une constructioncubique, ornée d'une colon-nade, un bassin rectangulairebordé d'arbres. Une porte dé-corée donne accès à ce petitespace "où le mort joue auxéchecs" (d'après Maspéro).Nous savons que les égyp-tiens liaient la nature à la vieéternelle à travers les pein-tures et les inscriptions re-trouvées sur les murs. Le dé-funt partait pour l'immorta-lité entouré des objets qui luiétaient les plus chers. Le jar-din faisait partie du voyageet demeurait auprès de lui.Ainsi peut-on lire : " tu te

promènes à ton gré sur la

belle rive de ton bassin, ton

cœur se réjouit de tes arbres

et se rafraichit de tes syco-

mores, ton cœur est satisfait

de l'eau de ton puits que tu as

fait pour qu'il dure à jamais"

"La mort est un songe qui

prolonge la vie dans uneunion plus sereine avec la na-ture". Afin de préparer son"grand voyage vers l'occi-dent" ou il allait faire "sa sor-tie au jour" le prêtre disait àla place du mort : Ô syco-more de Nout, donne- moil'eau et la brise qui sont entoi.

La vie quotidienne se lit àtravers les évocations du jar-din ou du pavillon autour du-quel veille "la morale" sousla forme d'un crocodile. Lestraductions qui nous par-viennent sont autant d'évo-cations d'horizons familiers: ciel, fleurs, fleuve. Elles at-testent d'une grande puretépoétique et d'une profondeintensité.Alors que ce peuple édifiaitsa civilisation, "entre le sableet l'eau" cet ensemble de té-moignages, attestent d'un cli-mat poétique qui a bercé lasensibilité de ce peuple aucours de plusieurs millé-naires.

Les grands jardins et les petits

D'après un manuscrit datant de 1700 av J.-C.nous savons que Khéops (IV dynastie) ai-mait entendre des contes, dont " e voyage duroi Snéfrou" au cours duquel, un magicienfut récompensé pour avoir retrouvé au fond del'étang de son palais, une boucle d'oreille,"faite de turquoise neuve". Boucle d'oreilleperdue par l'une des rameuses, au cours de cefameux voyage du roi Snéfrou.D'autres textes, soit font la satire du métier dejardinier, métier réputé comme étant le plusdifficile de tous : "Lorsqu'arrive le temps durepos, le jardinier est mort", soit, comme lejuge, le scribe Enii, "le jardin est indispen-sable à tout homme de bien". "Fais à ton in-

tention, un jardin entouré de parterres, en

plus des terrains de labour. Là, plante des

arbres qui seront un abri pour les alentours

de ta maison. Emplis ton regard de toutes

les fleurs que ton œil peut contempler, car

on ne doit être privé d'aucune d'entre elles.

C'est chose heureuse de ne pas les quitter "

Les jardins égyptiens sont aussi le théâtred'idylles amoureuses, heureuses ou malheu-reuses. L'épouse du grand prêtre Oubaoner,en y passant "un jour avec un homme vil"tomba dans le piège que lui tendit son mari et"le vilain" fit le bonheur d'un crocodile.Enfin, selon Claire Lalouette, célèbre égyp-tologue française, "la femme et la nature

communient, intimement mêlées, car ellessont les éléments féconds de l'univers.Femmes, fleurs et fruits ne sont pas d'essen-ce différentes : tous sont les acteurs et les té-moins de la vie qui se renouvelle, l'humainecomme la végétale". " Le décor des chants est aussi la fête de la na-ture : le jardin, le fleuve, l'étang, dont les élé-ments se font complices de l'amour ou le dis-simulent. "" Cette grande communion des êtres animéset de la nature végétale est l'un des thèmesfondamentaux de l'esprit égyptien ".

Mais l'Egypte ancienne va connaître une pro-fonde transformation avec l'arrivée desarmées d'Alexandre, le règne des "Ptolémées"(-323 à -30) et celui des Romains. D'Empire,l'Egypte devient province. La langue grecques'impose au Moyen-Orient, elle permet leséchanges avec la vallée du Nil, du Tigre et del'Euphrate d'où sont issues de très vieilles ci-vilisations qui ont, elles aussi, à voir avecl'art des jardins.A suivre…

Marie-Thérèse Lâpre

Propos librement inspirés

de l'œuvre de l'historien des jardins,

Michel Baridon : Les jardins

page 9

Qu'on les additionne, multiplie, divise ou soustraie,

bon nombre de chiffres compte !

Un nain en a un, qu'une nana naine, n'a pas.Deux dés ont tous deux un deux.Trois de Troyes, sont à l'étroit sous leurs trois toits.Quatre cathares, eurent quatre parts de quatre-quarts, à quatre heures.Cinq de Saint-Quentin, s'inquiètent quand un descinq s'incline en cinq sets.Six citernes sont si ternes que sur leur site, ces ci-ternes s'y éternisent.Sept oies sétoises se nettoient dans cette eau à septdegrés.Huit huitres et huit truites furent détruites à la sui-te d'une fuite d'une durit.

Neuf faines ne peuvent faire que neuf hêtres.Dix dissidents décident, ici, de se désister.Onze bonzes bronzent.Douze douces épouses, jalousent une scandaleuseandalouse, qui abuse les doux époux.Treize hôtesses, en tresses, ne sont pas trèsstressées, et ces trésors sont très à l'aise et très autop.Quatorze gars, torses nus, rient d'un qu'a un torseatroce.Quinze princes, en pince pour la princesse mais sa-vent qu'un seul des quinze épris est pris.Seize zigs ont saisis, sans hésiter, Guy qui zigza-guait, grisé.Dix-sept minettes disent être miss Sète.Dix-huit types, issus de Suippes, discutent, dessuites d'une cuite.Dix-neuf hères, disent ne faire aucune affaire à

Nevers, à neuf heures.Vingt devins devant des vins divins, devinrentodieux.Trente grandes tentes à tendre demandent unegrande entente entre tant de monteurs.Quarante rentiers, de quarante ans, rentrent encar, entiers, de Carentan.Cinquante antiques cantiques sont d'authentiquesincantations.Cent dessins indécents de seins, censés exciter lessens, sont censurés.Mille militants antimilitaristes militèrent, avec hu-milité, pour qu'on limite les militaires à Milan.Des millions d'humains, aux mains liées, sont hu-miliés au milieu du millier de milliardaires.Enfin, avec Pi le nombre sans fin et pas rond, me-surons les ronds !

Jacky Auvigne

L’école de Prauthoy fête Carnaval !

Mardi 12 février, les élèves de l’école de Prauthoy ont fêtéCarnaval. A partir de 13h30, l’école a été envahie par des prin-cesses, des gardes, des pirates, des chevaliers… mais aussi par debeaux pompiers et de jolies danseuses. Il y avait même des animaux! A 15h, filles et garçons de chaque classe, des tout-petits jus-qu’aux CM2, ont défilé dans le couloir tels des mannequins.

Chacun a pu mon-trer son déguisementmais aussi admirercelui des autres.Pour leur premier défilé, les petits ont avancésous les applaudissements. Ensuite, les enfantssont rentrés dans leur classe pour partager ungoûter. Tout le monde s’est bien amusé. Vivement le prochain défilé !

Quelques élèves de la classe de CE2

Ecole de Prauthoy

Les enfants des classes maternelle ont pro-fité des journées enneigées de février pourdécorer l’école.

Pour faire ces bonhommes, il faut:du papier, du tissu, des cure-pipes, une per-foratrice en forme de flocon de neige, de lacolle et de la peinture.On fait un gros rond pour le corps et un petitpour la tête avec de la peinture.On met des petits ronds avec une paille et dela peinture sur le ventre du bonhomme.On colle les yeux, le nez et le balai.On colle aussi les flocons de neige.On peint du blanc pour faire la neige sur lesol.Devinette :- J'ai un chapeau marron et un ballet jaune?Qui suis-je?- J'ai un balai jaune, je suis dessiné sur unefeuille de couleur claire, mon balai n'est pastordu. Qui suis-je?

On a fait des boules et on les a roulées,roulées, roulées… dans la neige. Elles sont devenues grosses. On a pris les plus grosses pour faire le ventreet les plus petites pour faire la tête. On a mis des bouchons pour les yeux et unecarotte pour le nez.

Nos acronymes

Nous avons joué avec les lettres de nos prénoms :

chaque lettre est l'initiale d'un mot qui compose notre

«définition». Nous avons ainsi créé des «Acronymes»,

c'est un nom bizarre, mais c'était rigolo !

LAURINE : Long Arc Utilisé contre les Renards, les

Indiens et les Nounours Enervés.

CHLOÉ : Couette Haute et Longue Ornée d'Étoiles

JEANNE : une Jeune Elève qui Aime Nager et Non

Ecouter

LUNA : Lumière Utile aux Nounours Abandonnés

CLÉMENTINE : une Copine Légère, Étonnée,

Merveilleusement Embêtante, Non Timide, Intelligente,

aux Nattes Elégantes.

THÉA : c'est une Très Haute École Agaçante

LILOU : un Lapin Inventeur de Leçons Originales et

Utilisables

MAXIME : Marteau Allégé au Xénon Indestructible

Mais Ecologique

LOGAN : une Lumière Oubliée Géante Allumée la

Nuit.

JEANNE : cette Jeune Elève Aime la Natation et la

Nature Evidemment !

MATHEO : un Mammouth Agacé qui Tire des

Haricots Et Observe

ENOLA : une Elève Non Originale aux Lunettes

Argentées

YANNIS : un Yaourt Aux Noix ou Nature Irrésistible

avec du Sucre.

LOLA : une Lune Orange aux Lumières Argentées

ESTÉBAN : un Élève Super Terrible en Écriture,

Bien Avec les Nombres

JOSSERAND : c'est un Jouet Orange qui Sautille

Sur les Escaliers et Roule Avec nos Notes de Dictée.

MARLENE : une Maîtresse Absolument Ravie de

Lire et d'Ecouter ses Nombreux Elèves !

Classe de CE1 - Vaux sous Aubigny

DU CÔTÉ DES ÉCOLES

Des bonhommes de neige à l’école de Prauthoy

page 10

Classes maternelles - Ecole de Prauthoy

On a roulé, roulé… la neige.

Des livres à lire

L'école en détresse.

Venez sauver cette école en détresse,Et en plus on a une super maîtresseVenez y mettre vos enfantsIls y seront bien contentsCinq des enfants vont partirMettez-y les vôtres ils vont bien yrireLa fermeture est son destin...Son futur est entre vos mains.

Cailan CM2

DU CÔTÉ DES ÉCOLES

Fermeture annoncée de l’école de Villars-Santenoge

page 11

La guerre civile aux Etats-Unisde 1861 à 1865

Après avoir lu la BD"Les tuniques bleues", jeme suis dit que cetteguerre était très rigolote.Mais après m'être docu-menté sur ce sujet, jepeux dire que cette guer-re, c’est tout le contrairede rigolo...On dit souvent que cetteguerre a été déclarée pourabolir l'esclavage : cettedéclaration est fausse carcette guerre a eu lieu pouravoir les richesses du Sud.Les Etats-Unis se séparè-rent entre le Nord et leSud. Le Nord était appelél'Union, le Sud était uneconfédération.Celui-ci était beaucoupplus riche car il y avaiténormément de plantations(canne à sucre, coton, ta-bac...).Le président du Sud étaitDavid Jefferson, celui duNord était AbrahamLincoln (élu avant la guer-re civile). Les deux géné-raux les plus connus étaitle Général Lee des arméesdu Sud et Ulysse GrantGénéral du Nord.Cette guerre était un nou-veau style de guerre, onutilisait déjà les grenadesà main, les mines, les lan-

ce-flammes et les sous-ma-rins (un sous-marinnommé le David Hunleycoula un bateau nordiste).La plupart des esclaves(sudistes) qui avaient étélibérés par les nordistes de-vinrent des soldats au côtédu Nord. La capitale du sud étaitRichmond et la capitale dunord était Washington (au-jourd’hui toujours la capi-tale).Cette guerre était une guer-re serrée. Mais en 1865 leSud dut se rendre parceque le Nord coupait tousles ravitaillements par trainet par mer. Le général Leesigna à Appomattox la red-dition des armées du Suddevant Grant. Le présidentLincoln fut assassiné aprèsla guerre au théâtre Fordde Washington. Et le KuKlux Klan formé d'ancienssudistes terrorisa les noirs.

Cailan CM2

Classe unique de Villars-Santenoge

Où sont les enfants ?

Il était une fois, une petite écoleGentille et sympathiqueCette école est magiqueOn y fabrique plein de babioles.C’est un endroit ludique.Ou tous les enfants rigolent.

Mais où sont les enfants ?Car l’école est bien videPourtant ils ne deviendraient pas stupidesIls apprendraient des choses intéressantes sur les écrans.

Mais où sont les élèves ?Mais où sont-ils passés ?Ils ne se sont quand même pas envolésSont-ils en grève ou à Genève ?

Mais où sont les copains ?Des p’tits enfants qui resteront…Seuls dans cette maison, ils s’ennuieront.Alors n’hésitez pas à y inscrire vos bambins !

Ecole de Villars-Santenoge1 rue principale52160 Villars-Santenoge03-25-84-25-06

Nous prenons les enfants de la Grande Section au CM2

Ah

ma

vie

dans

cette

maison

joyeuse,

sciences

divisions

géographie

imbécillité

écrabouillée !

Princesse Lalieetle cochon d'Inde

L'histoire se déroule dansune école de Princesses.Princesse Lalie aimes'occuper du cochond'Inde. Le cochon d'Indes'appelle Monty. Lesdeux sœurs jumelles dela classe ont cachéMonty sous le lit. Les ju-melles ont accusé Laliede l'avoir volé. Lalie se fâche et dit que ce n'est pas elle.Après de nombreuses péripéties, Princesse Lalie est re-connue innocente.

Marie CE1

Le bébé crocodile a perdu sa maman.

Il était une fois, un bébé crocodile qui avait trois ans. Sa ma-man avait disparu et ce bébé crocodile était endormi sousune autruche.Il lui demanda : - Est-ce que tu es ma maman ?L'autruche lui répondit : Tu n'es pas mon bébé, d'où viens-tu, toi? - Je viens d'un marécage boueux!L'autruche expliqua : Berk! Si tu veux retrouver ta mamantu dois aller chez Lulu la tortue, elle te dira comment allerà la ville des crocodiles.Le bébé crocodile arriva chez Lulu la tortue et la questionna : - Bonjour Lulu la tortue.- Oui quoi ? Ah oui bonjour, tu as besoin de quelque chose, que veux-tu?- Je veux ma maman crocodile... Ecoute, je suis perdu et je veux retourner à la ville des cro-codiles.- Je l'ai vu ta maman, elle est dans le marécage. Tu dois aller à gauche après ma maison etensuite tu iras tout droit. Le petit crocodile suivit les conseils de Lulu la Tortue... et il finit par retrouver sa maman dansle marécage et vécut heureux.

Elsa CE1

Jeux d’écriture

Un après-midi hors du commun

Nous sommes montés dans un grand bus avecles élèves de cycle 2. Nous avons pris l'auto-route pour aller au Grand Théâtre de Dijon.Le bus s'est arrêté à proximité et nous avonsmarché jusqu'au Grand Théâtre. Le bâtimentest grand, ancien et quatre colonnes sont dé-corées. Nous sommes rentrés et une dame estvenue nous dire où nous devions aller nous as-seoir. Nous étions au même niveau que lascène : cela s'appelle «le parterre».Nous avons regardé l'opéra « L'Enfant et les

Sortilèges » de Maurice Ravel.Après le spectacle, Gaëlle, la maîtresse desélèves de cycle 2 nous a pris en photo.Nous avons repris le bus pour retourner à l'é-cole. Nous sommes rentrés chez nous en bus,en voiture ou à pied, après avoir passé unaprès-midi génial, fantastique !

Lucie, Tracy, Jason, Bastien,

Carla-Marie, Candice, Flora et Ophélia

élèves de CE2

Les CM2

David : Je n'ai pas aimé les chants.Flavien : J'ai bien aimé.Margot : J'ai beaucoup apprécié l'opéra, car ilétait assez original et la salle était très illu-minée.Tony : J'ai bien aimé.Charlène : J'ai bien aimé l'opéra, car il y a beau-coup de musique et le décor était bien fait. J'aiégalement apprécié l'histoire.Loïs : j'ai aimé la forêt ainsi que les costumes.Louis : C'est bien, parce que les personnagesbougent et chantent, on ne s'ennuie pas!Dorian : La nuit, le jour étaient très bien fait etl'histoire était originale.Lucas : Les décors étaient très bien faits et j'aibien aimé l'histoire.Ferréol : J’ai moyennement apprécié.Sébastien : L'histoire était bien.Thibaut : J'ai bien aimé les costumes car ilsétaient bien faits, mais je n'ai pas aimé l'histoi-re.Yannick : J'ai aimé les costumes des person-nages, ils étaient bien faits et le spectacle étaitoriginal.

Les CM1

Evrard : J'ai aimé l'opéra et je ne me suis pas en-nuyé.Emeline : J'ai aimé l'opéra car il y avait de l'ac-tion. J'aimerais y retourner car c'était très bien.

Emilio : J'ai bien aimé les animaux, les cos-tumes, la musique et les musiciens.Quentin : Dans l'opéra, c'est très beau et trèsgrand. Si vous voulez savoir, ça brille partout.Pauline : L'histoire était bien et les costumesétaient beaux.

Les CE2

Ophélia : J'ai aimé le spectacle et les couleurs.Flora : J'ai aimé la salle de l'opéra et l'histoireétait bien.Candice : J'ai aimé la salle de l'opéra elle étaitgrande et belle. J'ai également bien aimé lespectacle.Jason : Je n'ai pas aimé les personnages ni leschants.Tracy : J'ai aimé les personnages qui bou-geaient.Bastien : J'ai bien aimé car il y avait des ani-maux.Carla-Marie : J’ai aimé quand les musiciensfaisaient de la musique et quand les personneschantaient.

Stéphanie, la maîtresse

J’ai beaucoup apprécié le spectacle. Ce n’étaitpas une première pour moi. J’avais déjà vu«Don Giovani» et je retournerai volontiers àl’opéra.C’est très important de faire découvrir des ho-rizons culturels variés aux enfants.

SORTIE CULTURELLE

Découvrons l’opéra...

page 12

Dans l’opéra « l’Enfant et les Sortilèges », il y avait :des personnages des animaux des objets, des éléments

le Pâtre la Chauve-souris l'Horloge comtoisela Pastourelle l'Ecureuil le Fauteuilla Princesse la Chatte un Arbrel'Enfant la Libellule la Tasse chinoisela Maman la Reinette la Bergèrele petit Vieillard le Chat la ThéièreLes animaux étaient représentés par des personnes qui portaient unmasque. L'écureuil était habillé en marron. L'enfant est le person-nage principal de l’opéra : il avait un costume blanc rayé rouge. Lechêne était représenté par une personne qui tenait des branches.

Thibaut, David et Yannick

Biographiede Maurice Ravel

Maurice Ravel, de sonnom de baptême JosephMaurice Ravel, est uncompositeur français néà Ciboure le 7 mars 1875et mort à Paris le 28 dé-cembre 1937Avec son aîné Claude Debussy, Ravel fut la figure la plusinfluente de la musique française de son époque et le prin-cipal représentant du courant dit impressionnisteau début du vingtième siècle.Maurice Ravel a composé l’opéra « l’Enfant et les

Sortilèges », dont le livret fut écrit par Colette. L’œuvre futcréée en 1925 à l’Opéra de Monte-Carlo.

Tony, Flavien et Emmanuel

La création du spectacle

L'opéra «L'enfant et les Sortilèges» de Ravel estune fantaisie lyrique en deux parties. L'histoirea été écrite par Colette et la musique a été crééepar Maurice Ravel. Beaucoup de personnesont travaillé à la réalisation du spectacle. Lamise en scène a été faite par Arnaud Meunier etles décors par Damien Caille-Perret. Les cos-tumes ont été faits par Anne Autran et les lu-mières par Philipe Berthoni.

Emeline, Emilio, Pauline et Charlène C'est la pleine lune. Il fait sombre. Il y a des

animaux et l'Enfant qui s’est évanoui.

Les musiciens et les voix des personnages

Il y avait plusieurs musiciens qui se situaient à gauche de la scè-ne. Un musicien jouait du piano à quatre mains et était secondé parune autre personne qui tournait les pages des partitions, un autredu violoncelle et un autre de la flûte.Il y avait plusieurs voix, des voix aiguës et des voix graves :

basse ; soprano léger ; té-nor ; mezzo-contralto ; ba-ryton ; soprano ; basse chan-tante ; mezzo-soprano ; trial; contralto. Le personnageprincipal, l'Enfant, avait lavoix mezzo-soprano

Loïs, Quentin et Lucas

Résumé de l'histoire

Au début, on voit l'Enfantdans sa chambre. Sa ma-man rentre pour lui em-mener un goûter et du thé.Elle voit qu'il n'a pas faitsa page d'écriture, doncelle le punit. L'enfant esten colère et il casse ses affaires et martyrise les animaux.Fatigué, mais content de lui, il s'effondre dans un fauteuil.Soudain les objets s'animent et les animaux se révoltent. Ilsveulent se venger. L'Enfant comprend qu'il leur a fait du mal.Il se sent seul et appelle sa maman. Les bêtes prennent peuret attaquent l'Enfant. Il s'évanouit. Les animaux le portentdevant la maison et répètent le mot «maman, maman». Lamère allume la lumière. L'Enfant lui tend les bras et les ani-maux disparaissent.FIN Dorian Ferréol et Sébastien

Nos impressions

Classe de cycle 3 - Ecole d’Auberive

Nous sommes allés àFayl-Billot le vendre-di 23 novembre pourapprendre le métier devannier pour notreprojet Diderot. Nousallons construire deuxplanches de l’Ency-clopédie à la manièrede Diderot pour fêter le tricentenairede sa naissance. Au début de la journée, nous avonstressé une corbeille en osier. Pour fa-briquer cette corbeille, Marie-Christine, une vannière de Fayl-Billot, nous a distribué un fond enbois troué en rond. Nous avons prisplusieurs brins d’osier que nous avonsenfoncé dans les trous pour faire lesmontants. Pour monter les bords,nous avons utilisé trois sortesd’osier : l’osier frais (vert), l’osierdécortiqué (blanc) et l’osier brut(marron). Une fois les bords terminés,nous avons coupé les montants quidépassaient avec un sécateur. Lesautres outils qu’utilisent les vanniers

dans leur métier sont le poinçon, laserpette, la batte, le fondoir, la serpe,l’éplucheur et le couteau.

Après, nous sommes allés visiter laboutique de sept artisans vannierspour découvrir leurs fabrications :paniers, décorations, sacs, huches etcorbeilles à pain, meubles, vases, bi-joux…Ensuite, nous avons observé une ose-raie où il y avait des arches tresséesen osier vivant.

L’après-midi, nous avons vu un filmqui montrait un reportage sur le mé-tier des vanniers. Nous avons visité lemusée de la vannerie. Il y avait plu-sieurs objets en osier datant de diffé-rentes périodes. Pour en savoir plus,venez découvrir l’exposition de nosplanches !

Classe de cycle 3Ecole d’Heuilley le Grand

Pour la troisième année, l’école de Villegusien le lac poursuit son aventuredans le monde du cinéma. Dans le cadre d’un PAG (Projet ArtistiqueGlobalisé), les élèves se sont lancés dans l’aventure du film d’animation. Laclasse des CP–CE1–CE2, nous raconte leur expérience.

DU CÔTÉ DES ÉCOLES

Projet cinéma à l’école de Villegusien

Classe de CP-CE1-CE2 - Ecole de Villegusien

Rencontre avec Céline : de la chasse aux dinosaures à l’école de Villegusien

Pour nous aider dans ce projet, Céline Ahond est venue nous aider. Avant sonarrivée à l’école, nous avons regardé un des films qu’elle a réalisés. Dansce film, elle partait à la recherche de dinosaures disparus. Nous avons beau-coup ri et nous avions envie de la rencontrer. Quand elle est arrivée à l’écoleen décembre, nous étions très content, mais nous ne l’avons pas tout de sui-te reconnu : elle n’avait plus les lunettes qu’elle portait dans le film.

Depuis le début de l’année, nous avons commencé un grand projet. Celui decréer un film d’animation que nous allons présenter au festival «Lire et écri-re des images» à Strasbourg.

Les étapes de la réalisationCréation de l’histoireLors de la première séanceavec Céline, nous avons ima-giné une histoire à partir demots. Pour trouver ces mots,nous nous sommes inspirésdes albums de Tomi Ungereret de Claude Boujon que nousavions étudié depuis le débutde l’année.Puis avec la maîtresse, nousavons réécris plusieurs fois l’histoirepour que tout le monde la comprennebien.

Création du storyboardEnsuite, nous avons découpé l’histoire encinq parties. Pour chaque partie, nousavons réalisé une illustration. Après nousavons fait la liste des personnages et desdécors pour ne rien oublier de filmer.

Réalisation des décorsPuis, nous avons réalisé lesdécors, les personnages et les accessoires avec du papier découpé, dé-chiré et colorié. Nous avons ainsi créé Chaboudo, le brigand, le serpent etplus d’autres surprises encore…

Images et sonsEnsuite, il a fallu créer lesimages. Pour cela, il nousavons utilisé la webcam, l’ap-pareil photo, le “bras ma-giques” et la rampe de prisede vue. A raison de 12 imagespar seconde, il faut beaucoupd’images pour créer un filmd’animation. Pour réaliser unepartie, il nous a fallu plus dedeux cents images !!! Puis avec l’ordinateur et leTBI, nous les avons animées.

Mais ce n’était pas en-core fini. Nous avonsaussi enregistré lessons et les bruitagesqui accompagnent lesimages. Nous avonsbeaucoup ri pour trou-ver le bruit de la pom-me que l’on croque oucelui du chien quicreuse…

Notre film et ceux des autres classes sont terminés. Les maîtresses les ontenvoyés au festival. Maintenant, nous attendons de savoir s’ils ont été sé-lectionnés. Mais que les films soient sélectionnés ou pas, nous irons àStrasbourg fin juin

Découverte de la vannerie à Fayl-Billot.

page 13

Les pleurodèles vivent dans des eauxcalmes. On les trouve en Espagne, auMaroc. Ils ressemblent à de grands tri-tons. Ils peuvent mesurer jusqu'à 30cm. Leur peau est brun, vert et est ver-ruqueuse (elle n'est pas lisse). Les côtessont saillantes (elles ressortent sous lapeau). Ils n'ont pas de dents. On les nourrit avec de la viande, des vers de

terre, des araignées, de la nour-riture pour les poissons... Ce sont des carnivores. Les fe-melles sont plus rondes que lesmâles. Ce sont des ovipares :les femelles pondent des œufs.

En attendant la fibre optiqueAu mois de novembre, quand il y avait du brouillard, une énorme machineorange est venue dans la rue devant l'école. Les ouvriers nous ont expli-qué qu'ils venaient poser des tuyaux dans la route pour ensuite faire pas-ser la fibre optique. Nous avons regardé l'énorme camion, il possède unegrosse benne pour récupérer les cailloux et une scie plus haute que nous.

La "machine trancheuse", c'est sonnom, tranche la route. Elle possèdeune scie énorme qui ressemble àune grosse roue dentée. Les crocssont gros et pointus. Chaque dentest aussi longue que notre main.

La machine creuse une bande decinquante centimètres de profon-deur sur dix centimètres de largedans la route pour faire une tran-chée dans laquelle seront placéesles gaines.

Derrière la scie, les ouvriersplacent un gros tuyau qui as-pire les cailloux ; ils vont dansla benne du camion. Il faut fai-re attention, c'est dangereuxcar cette sorte d'aspirateur esttrès puissante. Un hommepourrait se faire aspirer.

Cette machine trancheuse estfabriquée en France et coûte700 000 Euros. Elle creuse destranchées dans les routes dudépartement. Pour l'instant,cette équipe travaille dans lesrues principales des villagesde Saint-Ciergues, Saint-Martin-les-Langres et Hûmes.Pendant que la machine tran-cheuse avance et creuse, desouvriers suivent derrière et po-

sent quatre gaines de couleur différente. Chaque gaine servira pour un opérateur de téléphonie. Chaque compagnie(marque de téléphone) pourra utiliser une ligne de fibre optique. Pour pou-voir retrouver les gaines, les ouvriers déroulent en même temps un câbleélectrique vert au fond de la galerie. Il servira à retrouver l'emplacementdes gaines lorsque la tranchée sera recouverte, ou quand le goudron de laroute sera refait.Les agents des téléphones passeront alors avec une sorte de radar qui bi-pera à l'endroit où se situe le fil vert.

Lorsque les gaines sont placées, unfilet de protection vert est installépuis la tranchée est rebouchée pardu béton. La toupie déverse le bétonpar une trémie dans un moule trian-gulaire de la largeur de la tranchée ;le béton est lissé automatiquementpar les poids qui suivent le moulele long de la tranchée.

Dans la cour, les ouvriers ont creuvé un trou de 2 mètres de long sur 1mètre de large pour poser une chambre : c'est un grand coffre de béton danslequel toutes les gaînes seront rassemblées et raccordées.

Classe de CE2 CM1 de Saint-Ciergues

DU CÔTÉ DES ÉCOLES

Les pleurodèles

page 14

Lundi 11 mars, on a découvert pleinsd'œufs de pleurodèles dans l'aquarium.

Ce sont des petits points noirs dansune enveloppe transparente.On les a retirés de l'aquarium.

Les œufs sont accrochés aux plantesou au tuyau de notre «bulleur» parune sorte de gelée «gluante». Ils sontaussi accrochés les uns aux autres.

Vendredi 15 mars, nos œufs se sontdéveloppés. Ce ne sont plus des pe-tits points noirs, ils sont plus longs.On commence à voir la tête et lecorps qui se forment.

Mardi 2 avril, nos têtards ont grandi. On voit bienleur tête, leur corps et aussi les branchies qui leurservent à respirer.En ce moment, ils mesurent un centimètre. Ils senourrissent des plantes qui sont dans l'aquarium. Onleur donne aussi de la nourriture à poissons, mais onne sait pas s’ils la mangent !

Les pleurodèles peuvent vivrejusqu'à 20 ans.

Mardi 19 mars, les têtardssont sortis de leur œuf. On les voit nager.

Classe de CE1

Ecole de Saints-Geosmes

A turtle and a shark Talking about cookingNot really ! Not really

A rabbit and a fox Dancing on rap musicNot really ! Not really!

A cat and a birdGardeningNot really ! Not really!

A mouse and anelephantSleeping in a campingNot really ! Notreally!

And why not?

Marcellin, Alexis,Berin and Mathilde

A tiger and a lionPlaying hide and seekNot really ! Not really!

An elephant and a bearTelling jokes Not really ! Not really!

A crocodile and a turtleDancing the gangnam styleNot really ! Not really!

A cat and a giraffe SledgingNot really ! Not really!

And why not ?

Romane, Mélanie, Tony and Max

A monkey and a louse Playing hide and seekNot really! Not really!

A bear and a bee Doing shoppingNot really! Not really!

A dog and a hare Visiting a prehistoric museum.Not really! Not really!

A woodpecker and a earthwormGoing to the cinemaNot really! Not really!

And why not?

Louna, Lison, Zoé and Louise.

A dog and a tiger Going to the doctorNot really ! Not really!

A hippopotamus and a frogPracticing judoNot really ! Not really !

A zebra and a sharkVisiting the MoonNot really ! Not really!

And why not?

Kevin, Adeline, Louca and Thomas

A turtle and a horseRunning in the seaNot really ! Not really !

A furet and a goldfishSunbathing on a beachNot really ! Not really !

A dog and a guinea-pig Making sand castlesNot really ! Not really !

A goat and a catCollecting shellfishesNot really ! Not really !

And why not ?

Kylian, Brice, Geoffrey and Quentin

A deer and a lionTrampoliningNot really ! Not really !

A fly and a beePlaying football Not really ! Not really !

A girafe and an elephantGoing to the cinemaNot really ! not really !

And why not ?

Emilie, Thomas, Theo and Justine

DU CÔTÉ DES ÉCOLES

English lesson : nursery rhymes

page 15

Les CM1 de Longeau ont travaillé sur les animaux domestiques et sau-vages en anglais. Ils ont écrit des comptines à la manière de celle de leurmanuel d’anglais. Essayez de deviner ce que font les animaux (les des-sins peuvent vous aider) !

Classe de CM

Ecole de Longeau

Découvrons l'échiquier.Cette année, nous apprenons à jouer aux

échecs. Nous avons tout d'abord appris à

nous repérer sur un échiquier.

Guillaume est venu pour nous aider

1) En bas, à droite on trouve une case

blanche.

2) Un échiquier possède 64 cases (8 x 8).

3) On voit des lettres et des chiffres.

4) Il y a des cases noires et des cases

blanches (une sur deux), elles sont

carrées.

5) Un échiquier a une forme carrée.

6) Les diagonales sont plus longues que

les côtés.

Classe de cycle 2 - Ecole de Cusey

Oiseaux et animaux remarquables

Le ski

Au jardin des enfants on a apprisà faire du ski avec un ski. On a re-mis le deuxième ski et on a apprisà faire du chasse neige. On a aus-si fait des virages en chasse neige.On a fait du tremplin.On est allé sur les pistes on a prisle télésiège. On a déjà descendudes pistes vertes, on faisait desvirages. On a aussi pris des télés-

kis le dernier jour et on a fait une piste rouge.Les différents niveaux de ski : Piou-Piou, Ourson, Flocon, 1ère étoile, 2ème étoile, 3ème étoile, Étoi-le de bronze, Étoile d'or

Noé, Axel, Nils

Le vieux village

Le vieux village est situéprès d' une forêt pour arrê-ter les avalanches pour ré-pondre aux besoins de pro-tection et de chauffage. Ilest situé au dessus d'un tor-rent et d’une source pourrépondre aux besoin en eau. Il est aussi situé en adret pouravoir beaucoup de soleil.

Samedi on est arrivé vers15h, pour commencer ona visité la Mazerie. Puis ons'est installé dans leschambres.Le lendemain dimanche

on a visité la station de skiavec le moniteur Damien.Puis le midi on a fêté l'an-niversaire de Garance. Lundi on a fait notre pre-mière journée de ski etl'après midi visite d'uneferme où on fabrique le re-blochon. Mardi matin ona fait une randonnée ra-quettes et découverte de lafaune et l'après midi ski.Mercredi matin ski et l'après midi on a dessinéle paysage. Jeudi matin rencontre avec unpisteur et l'après midi ski. Vendredi ski etl'histoire de la Savoie. Samedi il y a eu du

mauvais temps alors on a écourté notre coursde ski. Et dimanche matin nous avons reprisla route. C'était trop bien !

Célia, Clémence, Anaïs

La fabrication du reblochon

Pour faire du reblochon on prendle lait de plusieurs vaches : la Tarine, l'Abondance, la Montbélliarde.1) On chauffe le lait entre 33° et 37°.2) On caille le lait avec la présure.3) On coupe le lait

avec un tranche caillé.4) On met dans les moules.5) On met une pastille verte sur les reblochons pour mon-trer que c'est fermier.6) On presse le reblochon avec un poids en inox.7) On trempe le reblochon dans l'eau salée.8) On le lave et on le sèche pendant 2 jours.9) On le garde en cave pendant 2 à 3 semaines :

c'est l'affinage. Rose, Camille, Cézanne et Laura

DU CÔTÉ DES ÉCOLES

La classe de neige

page 16

Classe

de CE2

Ecole

de

Saints-

Geosmes

Un chalet

Il y a trois niveaux dans unchalet : 1er niveau : la cave,2ème niveau : l'habitation etl'écurie, 3ème niveau : le fe-nil avec le foin.

Noémie, Manon

et Sarah

Le travail du pisteur

1. Le pisteur installe les balises avec le nom et les couleurs despistes .Il y a quatre couleurs de pistes qui dépendent de leurdifficulté : verte, bleue, rouge et noire.2. Il porte secours aux personnes blessées. Il utilise une bar-quette ou un traîneau pour descendre les blessés.3. Il déclenche des avalanches avant d'ouvrir les pistes. Poursecourir des personnes des avalanches, il se sert : d'une son-de à neige, un signalémetteur DVA (détec-teur de victimes d'ava-lanches), une petite pel-le, un chien dressé pourles avalanches. Lesrisques d'avalanchesvont de 1 à 5 : 1à 2 risque limité, drapeau jaune ; 3 à 4, risquemoyen, drapeau damier jaune et noir ; 5 : drapeau noir, pis-te fermée.

Inès, Fanny,

Louise, Garance

Le gypaète barbu

Le gypaète barbu est le plus grand oiseau d' Europe il mesure 3 m en-viron. Ce rapace est un vautour :il mange des os (C'est le seul oiseauà pouvoir les digérer). Quand l'os est trop gros il le laisse tomber sur

un tas de pierres pour les casser. On lenomme «le nettoyeur des Alpes». Le gy-paète a besoin d' air chaud pour planer, ilne bat pas des ailes. Il a disparu car ilfaisait peur. Il y a une trentaine d' années,il a été réintroduit.

Pierre, Elias, Yanis

Les bouquetins

Le bouquetin est un excellentgrimpeur, supérieur même auchamois dans les rochers. Ilpèse entre 75 et 120 kg, sescornes peuvent atteindre 1 met pèsent 15 kg. Le bouquetindesAlpes change de couleurselon la saison en passant dubrun roussâtre au gris brunâtre.

Gautier, Léo, Kitan

La présidente a ensuite donnéla parole aux éducateurssportifs ou aux administra-teurs concernés, pour com-menter le rapport d'activités.La préoccupation majeure dela Montagne est de souteniret encourager les projets des16 groupes scolaires, par lamise à disposition de matérieléducatif notamment une bi-bliothèque qui d'ailleurs, at-tend d'être installée dans unendroit mieux adapté.

L'association est partie pre-nante de chacune des initia-tives du territoire, telles queles "Diseurs d'histoires",portés par la FédérationDépartementale des FoyersRuraux et le spectacle vivant

porté par l'association lan-groise " Tinta'mars". Les ac-tivités sportives " Faites dufoot " et les cycles " voile "sont proposées aux enfantspendant le temps scolaire.Par ailleurs, l'association s'estengagée depuis 12 ans dansun Contrat éducatif local(CEL) en concertation avecles partenaires institutionnels,territoriaux et associatifs, enutilisant les équipementsexistants sur 11 sites diffé-rents : 327 enfants inscritsdans 29 ateliers thématiquespériscolaires : tennis, tir àl'arc, V.T.T. éveil musical,baby gym , cirque etc. A noter, en complément, lesaccueils encadrés, du matindu midi et du soir.

LA PAROLE AUX ASSOCIATIONS page 17

Association " La Montagne " 27ème Assemblée Générale à Bourg

L'Assemblée générale de l'Association " La Montagne "s'est tenue le 8 mars dernier à Bourg. Après le mot debienvenue prononcé par le 1er Adjoint de la communed'accueil, représentant le Maire, la présidente JocelynePagani a remercié l'ensemble des personnes présenteset en particulier les représentants des collectivités terri-toriales et de l'Inspection de l'Education Nationale. Desremerciements appuyés ont été adressés aux nombreuxfinanceurs qui soutiennent l'action de l'association.Les objectifs ont été rappelés par la présidente en préam-bule de son rapport moral, à savoir : développer desactivités éducatives, culturelles et des loisirs sportifsen collaboration avec les écoles, les associations et lescollectivités locales du sud haut-marnais pour romprel'isolement et aménager le temps de l'enfant.

Vocation éducative, culturelle et sportive

Vacances - Loisirs - Séjours

Base nautique de la Vingeanne

Activités sportives dans les villages et associations

Orientations et programme d'actions 2013

Dans le cadre d'une dé-marche de délégation de ser-vice public l'association "laMontagne " a été retenue parla Communauté deCommunes, Auberive, Vin-geanne, Montsaugeonnais,pour la gestion des accueilsde loisirs sur les secteurs deVillegusien le Lac etLongeau-Percey et la coor-dination technique du contratéducatif local, ceci, à partirdu 1er mars.De plus et dans tous les do-maines, les activités exis-tantes seront poursuivies etétoffées en 2013 avec lesmêmes temps forts et desnouveautés comme l'itiné-rance en VTT autour des 4lacs pendant les vacances deprintemps. L'abondance deneige a déjà permis en ce dé-but d'année, 3 sorties àMétabief et la mise en placede l'activité "marche nor-dique".

L'investissement en matérielsera poursuivi dont l'achatd'un catamaran par le Conseil

Général au profit de la basede voile.L'édition Pierres et Terroirsera consacrée en 2013 àVillars-Santenoge avec unvolet cinéma.La présidente a suggéré quel'association, forte de sonexpérience, aura un rôle àjouer dans la réflexion et lamise en place des activitésdécidées par les collectivitésdans le cadre de la réformedes rythmes scolaires.La réunion s'est terminée surun satisfecit général dont s'estfait l'écho Jean-FrançoisEdme qui a adressé ses féli-

citations à la Montagne pourson dynamisme et sa gestionrigoureuse, " une associationqui s'agrandit au fil desannées et qui a toujours eu àcœur la professionnalisationde son personnel ". Il a sou-ligné également la richessedes propositions développéesen partenariat avec les col-lectivités, les associations duterritoire et les écoles.Le verre de l'amitié offert parla commune a permis lapoursuite des échanges entretous les participants.

Bernard GourietMarie-Thérèse Lâpre

La base nautique constitue leberceau des activités, en par-ticulier nautiques : initiationà la voile, planche à voile,kayak, catamaran puis tir à

l'arc, V.T.T etc. La base nau-tique accueille et encadre toutau long de la saison, desgroupes d'enfants et dejeunes. De nombreux évène-

ments se sont déroulés sur lesite dont le 5ème raid deVillegu, il a remporté un vifsuccès populaire.

Les éducateurs sportifs assu-rent l'encadrement d'activitésdestinées à tous les publicssur plusieurs sites du secteur,notamment à la halle de lasanté et de la forme àVillegusien : gym tonique,

gym douce, badminton etzumba, entre autres. A sou-ligner : les interventions à lamaison de retraite de Perceypour le plus grand plaisir desrésidents.Il fut ensuite question de

notre journal " Vivre ici " etde ses nombreuses rubriquesdiverses et variées.Rapport d'activités ainsi quecompte de résultat et bilanont été adoptés à l'unanimité.

La Montagne, ce sont aussides loisirs de proximité et dedécouverte.De nombreuses actions ontété menées en partenariat :séjours ski, camps sportifs enVendée et dans le Jura, ac-cueil de loisirs avec ou sanshébergement, multisports,

chantiers de jeunes : 754 par-ticipants.Se sont tenues égalementavec succès, des journées d'é-changes et de formation, etdes rencontres de jeunes. LaMontagne est associée àl'expérimentation "Pour desterritoires éducatifs ".

L’assemblée réunie à Bourg.

M. Marc Pesce, M. Patrick Berthelon et Mme Yveline

Perrot, représentaient la CCAVM.

De gauche à droite : Stéphane Quéqueville, responsable dela base de voile, Dominique Thiébaud, Maire de Bourg,Jean-François Edme Conseiller Général, Marie-ClaireGoustiaux Vice-présidente, Jocelyne Pagani, Présidente,Marie-Claude Gay, trésorière.

Il y avait du monde et dubeau monde en l'église Saint-Bénigne, ce 10 août 1779. Au premier rang d'une as-semblée cosmopolite paréed'élégants atours, les sieursJean Belime, conseiller en l'é-lection de Langres et Jean-Baptiste Carbillet, directeurdes poudres et salpêtres, tousdeux en bas de soie et justeau corps chamarré. Non loind'eux, Arnoult également deLangres où il fabriquait, aufaubourg des Auges, unefaïence au grand feu de qua-lité. Par contre, la chapellede l'Ange Gardien orientéeau midi et inondée de lumiè-re demeurait désespérémentvide. Joseph Lallemant etCatherine Rouxel deBlanchelande qui, encore unan auparavant, l'auraient oc-cupée, avaient bien d'autressoucis à traiter, acculés qu'ilsétaient à une retentissantefaillite. Bien qu'on célébrât àce moment un événement desplus réjouissants, le sort dela faïencerie locale au four àréverbère que Monsieur deVillehaut avait porté à un re-nom international emplissaittotalement l'atmosphère.

Dix ans, presque jour pourjour, que François Ollivieravait quitté sa bonne ville deNevers pour s'établir ici, àAprey, dans une enclave aunord de la généralité deDijon. Grand et longiligne,un nez légèrement courbé, ilatteignait désormais l'âge mûret ses tempes se teintaient delégers reflets argentés. Il neregrettait pas son installation

qui lui avait conféré fortuneet renommée et chacun affir-mait qu'il avait constitué sapelote. Fort d'un savoir ac-quis auprès de ses oncles etcousins dans la cité des bordsde Loire, il était devenud'abord le directeur puis l'as-socié, pour un tiers, d'une res-plendissante fabrique céra-mique. Alors que son patronvivait les pires tourments, luien comptable avisé, en ges-tionnaire responsable, s'étaitprémuni contre une catas-trophe financière qu'il sentaitvenir, malgré les multiplesremontrances qu'il avaitémises. Des placements ju-dicieux, des actes méticuleu-sement enregistrés auprès dunotaire royal Mugnier lui ga-rantissaient de ne pas êtreemporté par le fiasco qui setramait. De plus, il était cer-tain de maintenir la produc-tion de légumiers, d'écuelles,de cafetières et de sucriers duplus bel effet à destinationdes nobles et des bourgeoisparallèlement à une fabrica-tion tout juste émaillée et co-lorée livrée à une clientèleplus commune. L'esprit s'avérait serein et lesyeux se tournaient résolumentvers celle qui, dans quelquesinstants, allait devenir sonépouse devant Dieu. Dans lafleur de ses vingt printemps,Anne-Marie, MadeleineJourdheuil, que chacun pré-nommait Madeleine, neconstituait pas à proprementparler une grâce, avec son vi-sage quelconque, ses cheveuxchâtain clair et son nez un peutrop proéminent. Cependant,

un perpétuel sourire, sous le-quel se devinaient une fermevolonté et beaucoup d'honnê-teté, rendait ses traits moinsâpres. Les joues empour-prées, aujourd'hui masquéessous un fard blanchâtre, tra-duisaient une fertile santé querehaussaient une taille fine etune poitrine avenante. Larobe verdâtre, parsemée defleurs des champs, se termi-nait en un ample panier. Agenoux sur deux rustiquesprie-Dieu, le couple tenait àdeux mains un volumineuxmissel, d'où allaient sortir lesréponses et les formulesd'usage.Le curé Varney officiait dansson long surplis blanc et sachasuble cramoisie. Assistéde quatre servants, il pro-nonçait les rituelles paroleslatines auxquelles la plupartde l'assistance ne comprenaitrien. Quand on arriva à l'é-change des consentements etdes alliances, le public se levad'un trait. La grande familledes laboureurs était là, au pre-mier rang desquels lesJourdheuil et Cudel, tous ap-parentés à la mariée, lesGoiset, Mathey, Jossinet,Chouet, Desserey et Dondeyplus ou moins liés par desintérêts communs. Le peintreAntoine Gabry, que Françoisavait fait venir de Paris et quiétait devenu son ami et letourneur Jacques Loyal quil'avait pratiquement accom-pagné de Nevers en 1770,s'avancèrent vers le saint au-tel pour apposer leurs signa-tures à côté de celles des no-tables et des paysans.

A ce moment, Madeleine eutune larme. L'absence de sonpère Toussaint, emporté dansun fatidique accident de che-val, neuf années plus tôt, luimanquait et elle se souvenaitsoudainement du calvaire en-cadré de deux tilleuls qui ma-nifestait au regard de tous lafin d'une destinée, au lieuditla Rochotte. Beaucoup defidèles partageaient sans dou-te cette émotion qui avait ren-du une fillette orpheline enlui ravissant le soutien pater-nel.

Alors que les deux clochessonnaient à toute volée, lecortège se dirigea vers la hal-le qui trônait au centre dubourg, un vaste quadrilatèremuré aux énormes poutres dechêne sur lequel venait s'ap-puyer par de jolies arcadesune imposante toiture delaves. Comme l'église, l'en-droit épargnait à la centainede convives les affres de lacanicule du plus fort de l'été.C'était comme un petit clind'œil à l'aïeul disparu, lui quien sa qualité de marchandavait si souvent fréquenté leslieux qui, céans, abritaientle mariage de sa fille, à quidu haut des cieux il donnaitbien volontiers sa bénédic-tion. Unie pour le meilleur etpour le pire à un homme qu'ilavait eu trop peu l'occasiond'apprécier, l'orpheline deve-nait femme.Les grands plateaux qui d'or-dinaire servaient aux marchéset aux foires prenaient appuisur les tréteaux, le tout re-couverts d'épais draps de

chanvre. Sur les parois, desbranches de lierre, de gui etde houx donnaient un ca-ractère de fête à l'édifice plushabitués à résonner des crisde marchandage ou du ca-quètement des volailles. Unvalet à la face rougeaude ser-vait à l'envi des pichets devin d'Aubigny et, le breuvageaidant, les langues se dé-liaient. Revenaient commeun leitmotiv, les déboires deJoseph Lallemant et l'attribu-tion de ses biens et de sa sei-gneurie à un alsacien du nomde François, Philipped'Anthès dont personnejusque là n'avait vu la fri-mousse.De son côté, François seremémorait son enfance àNevers, sa mère, sans cesseoccupée à livrer légumes etfruits aux marchés locaux,ayant peu de temps à luiconsacrer. Il revoyait encorele bateau et la patache quil'avaient conduit à Clamecypuis à Dijon et enfin auxsources de la Vingeanne.Cinq longues journées à ca-hoter sur les chemins pier-reux, quatre nuits à coucherdans des gargotes malfaméesavec pour tout bagagequelques effets personnels ettrois pièces d'argent diffici-lement économisées dissi-mulées dans la ceinture. - Tu feras très attention aux

voleurs… Ne te vante jamais

de posséder un liard… Et

n'oublie pas… N'oublie ja-

mais notre cité qui s'enor-

gueillit des meilleures fa-

briques faïencières du royau-

me… Une fois là bas…

RECIT

Un certain François Ollivier

page 18

1ère partie

Intérieur de l'église St Bénigne

François Ollivier est l'un des plus importantes figures à avoir marqué le

riche passé d'Aprey à tel point que la période la plus belle et la plus pro-

lifique de l'art faïencier porte souvent son patronyme. Arrivé, les mains

dans les poches de Nevers en 1769, il se tailla rapidement, par ses talents

de technicien et de gestionnaire, une place de choix en qualité de di-

recteur, d'associé puis de patron de la manufacture céramique.

Anne-Marie, Madeleine Jourdheuil lui donna sept enfants dont une mor-

te à l'âge de quatre jours. Parmi eux, Jacques-Marie suivit les traces de

son père comme maire du village durant pratiquement cinquante ans

au XIXème siècle et comme entrepreneur en céramique. L'avant dernier,

Victor s'illustra dans la guerre d'Espagne sous Napoléon Ier et finit colonel.

C'est l'histoire de cet homme, dans toute sa véracité, dans tous les évé-

nements importants qu'il a traversés, dans tous les liens qu'il a entrete-

nus, que nous vous proposons ici. Seuls les dialogues, la description

des personnages et l'invention de certains donnent à ce récit un ca-

ractère romancé.

Le mariage de François

- Je te promets de suivre tes

conseils, mère, mais je ne

suis plus un gamin…

- Ne te soucie pas de moi…

Certes, je suis veuve mais,

pourvu que la vaillance ne

m'abandonne pas, comme

cela a été le cas de ton

pauvre père voici cinq ans,

je me débrouillerai bien avec

mon petit commerce…

Puisque le seigneur d'Aprey

requière tes talents, je ne

peux m'opposer à ton dé-

part… Pourtant…

- Pourtant, tu redoutes que

je t'abandonne…Tes frères

resteront pour veiller sur toi.

- Oui… Les soirées d'hiver

seront longues, seule dans

notre masure… Et mon âge

avancé ne me permettra ja-

mais d'aller te rendre visite

à l'autre bout du monde.

- Comme tu y vas…

Cinquante cinq ans, ce n'est

pas vieux… Moi, je revien-

drai de temps à autre…

- Si tu n'es pas trop occupé…

Après s'être engouffré dansla barge, François avait jetéun dernier coup d'œil verscelle qui l'attachait tant auxbords de Loire. Après un der-nier signe de la main, elle s'é-tait retournée pour dissimulerses larmes. Fort heureuse-ment la compagnie d'un jo-vial marchand le rasséréna.- Aprey, vous dites… Aprey, je

connais, mes pas m'y pous-

sent six fois l'an pour les

foires… Un coquet village

accroché à la pente entre le

rude plateau et la riante

vallée de la Vingeanne… Tout

autour, de ténébreuses forêts

de chênes, de hêtres et de

charmes… Et puis il se fa-

brique là, depuis cinq ou six

lustres, une faïence très

fine… Vous ne serez pas

déçu, jeune homme.

- Le seigneur du lieu me ré-

clame… C'est justement pour

apporter ma contribution à

l'art céramique au service

de…

- Monsieur de Villehaut… En

voici un qui éprouve forte

ambition… Attendez vous à

un premier contact somme

toute militaire… Bien que le

bougre ait abandonné le ser-

vice du roi pour se consacrer

entièrement à son commerce

et à ses usines à feu, il n'omet

jamais sa raideur d'officier…

Mais, ce petit contretemps

dissipé, il vous apparaîtra

plus affable contrairement à

sa mijaurée aux yeux de brai-

se et à l'attitude constamment

hautaine… Elle n'est pour-

tant pas sortie de la cuisse

de Jupiter, cette Catherine !

M'est avis qu'elle le perdra

à vouloir dépenser des milles

et des cents dans des parures

hors de prix et des équipages

à n'en plus finir…

La conversation avait conti-nué, dans la plus parfaite ci-vilité jusqu'à ce que les routesdivergent… Et aujourd'hui,toute une carrière pleinementremplie se trouvait derrièreFrançois et lui le Nivernaisdevait assumer sa poursuitedésormais seul aux com-mandes.- Eh bien, mon époux, vous

semblez perdu dans quelque

rêverie !

- Oui, madame. Je songeais

au long périple qui m'a

amené ici, à vous aussi, à ma

mère qui sans doute se ré-

jouit de notre union et à ma

bonne fortune à Aprey.

- Tu le dois à ton mérite.

Chacun t'apprécie et t'estime

à ta juste valeur.

- Peut-être. Avec toi, je

m'intègre d'avantage dans la

gent paysanne qui forme la

majeure partie des habitants,

je prends pied dans le monde

du labour, du froment et des

blés qui assure notre nourri-

ture.

- En quelque sorte, puisque

vous autres faïenciers consti-

tuez un secteur à part même

s’il donne corps, prospérité

et notoriété à notre bourgade.

- Sans doute, sommes-nous

d'éternels vagabonds, nous

louant au plus offrant pour

la gloire de l'art céramique.

- Pas tout à fait…Tu t'es sé-

dentarisé depuis dix années

que tu vis parmi nous et tu te

sédentarises encore plus au-

jourd'hui, à moins que, n'en

déplaise à Dieu, tu n'aies l'in-

tention de m'entraîner à

l'autre bout du royaume.

- Que nenni, je reste !…Mais

Pierre Rossignol, Antoine

Ergot, François Gérard pour

ne parler que des peintres ont

migré vers des horizons nou-

veaux.

- Mais le jeune Jarry, Antoine

Mège et ton ami Gabry de-

meurent et avec Jacques

Loyal tu es en pays de

connaissance.

- Certes… Le bougre, regarde

le lutiner la grosse Nicolle !

- Et Antoine, la belle Marie…

Ils font la paire ces deux là…

De joyeux lurons et peu leur

importe que ces demoiselles

ne possèdent qu'un faible pé-

cule.

- Tu vas dire que c'est pour

cela que je t'ai épousée ?

C'est aujourd'hui joie pour

tous… Il existe suffisamment

d'ennuis dans la vie quoti-

dienne.

- Loin de moi, cette pensée

car tu es plus riche que moi

et aussi plus expérimenté.

François se leva alors qu'unintermède précédait ledeuxième plat de viande, enl'occurrence un jarret de porcaccompagné de haricotsverts.- Mes amis à votre santé ! A

la poursuite de la réussite de

la verrerie, de la faïencerie,

de la tuilerie ! A la proche

moisson qui s'offre à vos

mains vigoureuses ! Que ce

moment vous réjouisse et

vous vivifie, en attendant

peut-être d'autres fiançailles,

comme le veut la coutume !

Une jubilation unanime lui

répondit. Durant quelques se-condes, Antoine et Jacquesavaient abandonné les ron-deurs qui s'offraient avecconvoitise à leur vue.Quelques tables plus loin,Bénigne Moniot, le recteurd'école, le prêtre Varney etJacques Cudel, le procureur-syndic, avaient interrompuune conversation qui paraîs-sait prenante. Y revenait im-manquablement, en premièreplace, la déconfiture deJoseph Lallemant.- Je me rappellerai toujours

la morgue que notre seigneur

a manifestée quand nous lui

avons fait part d'un recours

contre son projet d'aborne-

ment et sa suppression de la

vaine pâture, affirmait le der-

nier.

- Seigneur est maître de ses

gens et de son domaine, a-t-il

dit. Je l'entends encore, ré-

pliqua le curé.

- Cela remonte à une décen-

nie, intervint Moniot… Et ses

prétentions ne lui ont pas

porté chance… Notre bon

pasteur s'est rangé de notre

côté.

- Vous voulez signifier que

vous regrettez le curé

Jossinet…

- Loin de nous ces pensées, M

l'abbé… Vous, comme lui, au-

riez tenté de le raisonner, en

vain.

- Je ne le prends pas mal. En

ces temps difficiles, vouloir

priver le bon peuple des pra-

tiques communautaires, qui

assurent sa survie, contribue

à plonger les âmes humbles

dans la misère la plus sordi-

de… Et si j'avais été là, j'au-

rais mis tous mes soins à dé-

fendre mes ouailles.

-Nous n'en doutons nullement,

M le curé, proféra le recteur.

N'est-ce pas compère ?

- Tout à fait… Heureusement

que le présidial, dans sa

grande sagesse, nous a donné

raison !

- Et que la requête de M de

Villehaut s'est trouvée dé-

boutée en seconde instance.

- Et voici le prétentieux sur la

paille et inapte à s'emparer

du droit de halle qui est nôtre

depuis des lustres, ajouta le

syndic.

- Le temps ne lui a pas laissé

le loisir de se dresser une

nouvelle fois contre nos pré-

rogatives… Fasse que le

D'Anthès, que nous ne

connaissons ni d'Eve ni

d'Adam, n'ose prétendre à

pareille calomnie !… Seul

Dieu, dans sa bienveillance et

son infinie miséricorde, conti-

nuera à apporter quelque ré-

confort à notre bon peuple

des campagnes !

- Enfin nous sommes là en

pleine réjouissance, pour le

mariage de ma nièce et de ce

brave François… J'en suis

fort aise, affirma le labou-

reur.

- Madeleine est une bonne

fille, une des rares assidues à

suivre mes cours et à se pré-

valoir de savoir orthogra-

phier et signer son nom.

- Assidue également au caté-

chisme et aux offices…

Toujours à parer le maître

autel et celui de la Vierge de

fleurs des champs, à laver

surplis et nappes… A la dé-

charge de M Lallemant,

j'avouerai que notre église

s'est enrichie de quelques

RECIT page 19

Vue de Nevers vers 1787

Gourde de Nevers (milieu du XVIII e siècle)

vases et soucoupes d'un

brillant parfait et de magni-

fiques burettes de verre ci-

selé… Pas plus tard qu'hier

François Ollivier a égale-

ment offert deux splendides

bouquetières que vous n'avez

pas forcément remarquées…

- Que si, M l'abbé !

Le procureur devint soudainsongeur. Son regard s'étaitporté sur le pan septentrio-nal de la halle par lequelpénétraient très largement desrais. Il se mit à soliloquer - Heureusement que le bon

Dieu a comblé ces noces s'un

brillant soleil. Si, par mal-

heur, un orage s'était déclaré,

il nous aurait fallu éviter cer-

tains pièges de la toiture…

Bien que la communauté ait

remplacé quelques laves, les

temps de grande pluie, la

couverture suinte de par-

tout… C'est l'ensemble qu'il

conviendrait de reprendre et

non un replâtrage occasion-

nel… Je me suis renseigné

auprès du couvreur

Bonenfant de Montsaugeon,

en pure perte… A la lecture

du devis, j'ai cru tomber en

syncope… Où la paroisse

peut-elle se procurer une

somme de 5 000 livres ? En

désespoir de cause, je me

suis tourné vers des extrac-

tions bénévoles dans notre

lande de Pariseult. Les uns

et les autres ont assuré les

charrois et, vaille que vaille,

ont taillé les pierres avant de

les imbriquer au mieux sur

les lourds chevrons… Du ra-

fistolage !… L'homme de l'art

et son équipe seraient seuls

aptes à restaurer le tout com-

me il convient… Mais où

trouver l'argent ? M'est avis

qu'à moins de miracles ou de

généreux legs, il coulera en-

core beaucoup d'eau au

Pontot ou à Grattedos avant

que la restauration pourtant

nécessaire s'accomplisse.

- Notre église n'est pas dans

cet état, Dieu merci, et la fa-

brique pourvoit au mieux à

son entretien…

- Même quand l'orage s'est

abattu sur le clocher et sur le

pauvre Chouet en 1753, les

fonds indispensables n'ont

pas manqué… Mon prédé-

cesseur l'a inscrit sur son

grand cahier que je conserve

précieusement au presbytè-

re…

Les agapes touchaient à leurfin, du moins dans leur phaseinitiale puisque le soir mêmeet encore le lendemain, denouveaux repas se déroule-raient au même endroit aprèsles vêpres et la messe jour-nalière que, plus encore quebon nombre de fidèles, lesjeunes époux n'avaient pas ledroit de manquer.

à suivre dans le prochain

numéro

Gilles Goiset

MOTS ET USAGES DE MOTS

Tasse d'Aprey vers 1770

RECITpage 20

Obsolète a été introduitdans la langue française àplusieurs reprises au 16ème

puis au 17ème siècle sous laforme de “obsolet”. Il s’agitd’un mot savant calqué surle latin “obsoletus” qu’onpeut traduire par passé demode, vieilli. Il faudra at-tendre le 18ème siècle pour quel’orthographe actuelle soitadoptée.Au départ, son champ sé-mantique est assez large etinterroge les linguistes. Dedémodé on passe à commun,négligé, flètri, souillé...

A cela s’ajoute un secondsens littéraire ou archaïsant,celui de tombé en désuétude,surtout employé pour quali-fier les mots, les expressions,les tournures grammaticales.Obsolète semble cependantpeu utilisé : Ferdière, dansson dictionnaire qui paraîtdans la dernière décennie du17ème siècle, n’en fait pasmention. Littré, dans son ou-vrage 1863-1873, le cite sim-plement en tant que néolo-gisme.

Au 20ème siècle subsistent lessens les plus proches de l’é-tymologie mais un autre re-gistre apparaît par contami-nation avec l’anglais. Celui-cirelève du domaine écono-mique. Il désigne alors “unproduit dont l’usage se raré-fie au profit d’une nou-veauté”.Les mots français et anglaisont même origine latine,même orthographe, maisc’est la langue anglais quiimpose ce nouveau sens aufrançais, sans doute avec unmodèle de société.

Obsolescence a un par-cours moins complexe. C’estun anglicisme repris parRaymond Barre dans un ou-vrage intitulé Economie po-litique et qui date de 1955.Ce terme étant d’étymologielatine, pouvant être considérécomme un composé d’ob-

solète, n’est pasressenti comme unemprunt.

Obsolète,Obsolescenceont en communl’idée que l’inno-vation rend ca-duque les produits,objets, qui seraientencore utilisableset qu’on rejetteparce que dépasséssur le plan tech-nique ou parcequ’ils ne corres-pondent plus augoût de l’époque.Serge Latouche, dans sonlivre “Bon pour la casse, lesdéraisons de l’obsolescenceprogrammée” critique les dé-finitions des dictionnairesparce que incomplètes selonlui.

L’obsolescence technique

est bien mise en valeur.On opte pour des machinesplus performantes permettantparfois des coûts de fonc-tionnement moins importants. Et on met au rebut un ou-tillage qui est encore en étatde marche.

L’obsolescence psycholo-

gique dans le Robert est pri-se en compte. On peut chan-ger de voiture par exempleen raison du design ou parceque la publicité nous incite àle faire, le consommateurayant ainsi l’impression d’ac-quérir un prestige supérieurou d epouvoir atteindre lebonheur.

Mais selon Serge Latouche,on feint d’ignorer l’obsoles-cence programmée.Actuellement il faut produireet consommer sinon c’est lacrise. Notre société deconsommation vit de la mortdes produits. S’ils sont in-usables, indémodables, laproduction s’arrête. Il fautdonc introduire une limiteaux biens de consommation.

On cite toujours l’exemplede Dupont de Nemours quiavait inventé le nylon maisles bas fabriqués dans cettematière étaient d’une extrê-me résistance. un défaut a étéintroduit pour que leur duréesoit réduite.

Plus proche de nous, les iPadde Apple avait une batterienon réparable programméepour ne durer que 18 mois.Des procès ont pu être ga-gnés à ce sujet.

Mais un juste équilibre est àtrouver, que pourrait-on pen-ser d’un monde sans innova-tion, d’une société immobi-le ? En paraphrasantRabelais, on pourrait dire quela créativité est le propre del’homme.

L’occident est condamné àtoujours créer, à être à lapointe des techniques poursurvivre. Si comme l’affirmeMax Weber, traduit parLatouche, la société deconsommation est un “corsetde fer”, aujourd’hui on en estconscient et on essaie deremédier aux contradictionsqui sont inhérentes à sonfonctionnement.

Jacqueline-CécileGérouville

Obsolète, obsolescencedeux mots-clefs pour comprendre notre société consumériste

Rendez-vousà

Esnoms au Val

avec le Foyer Rural

1er mai :

randonnée pédestre

25 et 26 mai :

Fête rurale

Fête des cerisesà Orcevaux

avec l’association Sports et Loisirs d’Orcevaux

dimanche 23 juin

randonnée le matin, en après-midi fête de rue,

expositions, spectacles, et soirée musicale

Ces deux mots ont même radical mais leur parcours est différent.

Rendez-vousà Rivière les Fosses

avec Anim’Rivière

9 mai : Rallye pédestre,

au détour des chemins

de la commune

26 mai : Exposition du

Souvenir Français à la salle

des fêtes avec pic-nique

TOURISME - NATURE page 21

" Sur les traces des Romains "Les voies romaines autour de Germisay Association ETAPSamedi 4 mai

Environ 9 km - 2h30 en comptant les arrêts

L'association ETAP vous donne rendez-vous pourune journée découverte autour du monde Romain.La journée débutera par une marche ludique d'en-viron 9 kilomètres autour des voies romaines de lacommune de Germisay, guidée par M. Fournier,un amoureux de cette période. Suivra un repas ro-main où les mets de cette époque seront mis envaleur. L'après-midi sera consacrée à la découver-te du site majestueux de Grand avec sa mosaïque etson amphithéâtre guidée par le personnel en char-ge de ces visites (déplacement à Grand en voiture).Horaires : rendez-vous à 8h en Mairie de Germisay re-

tour au même endroit vers 17h. Limité à 50 partici-

pants. Renseignements et inscriptions : avant le vendredi

26 avril auprès de Caroline Schiller 03 25 04 15 09

[email protected]

" Les paysages de la campagnelangroise au temps de Diderot et

leur influence sur le siècle des lumières " avec Alain Catherinet, chercheur et historien rendez-vous Place Bel Air - Langres de 13h45 à 17h30

- Dimanche 5 mai 2013

- Dimanche 4 Août 2013

- Dimanche 20 octobre 2013

Circuit en bus d'environ 45 km dans la montagne deLangres présentant des paysages actuels harmo-nieux et variés, qui ont peu évolué depuis le XVIIIesiècle. Avec une pause goûter à Orcevaux avecl'association Sports et la visite du Moulin Buselin Renseignements et Inscriptions (obligatoires) :

FDFR 52 03.25.32.52.80 [email protected]

" Un nom trop méconnu du siècledes Lumières : Paul Bosc d'Antic "

Aprey - circuit pédestre de 15h à 17h

avec Gilles Goiset, historien, le foyer ruralet la commune d'ApreySamedi 1er juin et Dimanche 7 juillet

- Une conférence sur Paul Bosc d'Antic à la salleFrançois Ollivier à Aprey- Un circuit-découverte pédestre à travers 4 lieuxque Bosc d'Antic a connu - La faïencerie où il a distillé des conseils à ses

beaux-frères notamment sur la composition desterres servant au biscuit et sur l'émail - La halle (droit de foire de 1528 accordé parFrançois Ier et confisqué à la communauté par leseigneur d'Anthès)- L'église où a été célébré le mariage de 1762 - Le colombier (symbole des privilèges, haï par lemonde paysan). Renseignements et Inscriptions : Foyer Rural d'Aprey

03.25.88.42.95 [email protected]

" Lecture de paysages à l'occasion de laFête des Cerises" d'Orcevaux à Verseilles le

Haut Association Sports et Loisirs OrcevauxDimanche 23 juin

Environ 6 Km - 2h, Parcours facile, familial

Accompagnée par Alain Catherinet, cette prome-nade tranquille à flanc de côteau du vallond'Orcevaux, est riche de paysages ouverts, tant surla digue de la Vingeanne que sur les vergers enfleurs de la vallée. D’Orcevaux à Verseilles-le-haut, nous traverserons l’Histoire et les activitéshumaines, de la villa gallo-romaine aux éoliennes,en passant à travers les chaumes et les anciens vi-gnobles structurés par la pierre sèche. Une baladepleine de senteurs et de découvertes souvent inat-tendues, à réaliser en famille. Départ 10h sous la Halle d'Orcevaux retour à 12h

Renseignements et inscriptions : avant le 22 juin

Josiane Mille 03 25 88 50 15 [email protected]

" Entre étang et forêt " Forêt communale deNeuilly-l'Evêque / étang privéARCAD Association Rurale de Coordinationd'Animation et de Développement

Dimanche 7 juillet

Environ de 8 à 10 km - 3 h maxi

Découverte de la forêt, de faune et de la flore avecun agent forestier. Pause contes et découverte d'unétang, et des animations surprises.Rendez-vous à 8 h 30 au terrain de football, rue dela Gare (départ 8 h 45) à Neuilly l'EvêqueRenseignements et inscriptions : avant le 1er juillet

Limité à 35 personnes, à partir de 10 ans

Annie et Jacques Goutelle 03.25.84.03.17

[email protected]

Rallye découverte pédestre à Auberive "

avec le Foyer Rural d'AuberiveDimanche 28 juillet de 10h à 17h.

Circuit ludique comportant des énigmes et questionssur les pas du verre et de la métallurgie (fer, hautfourneau, affinage et charbon de bois) et anciennesforges à Auberive.Renseignements et Inscriptions : Dominique Chevalme

03 25 84 20 35 / 03 25 87 56 05

" A la recherche de sa bonne étoile "autour de Dommarienavec le Foyer Rural de DommarienVendredi 2 août - environ 8 km - 2h

Balade nocturne aux alentours de Dommarien quipermettra de découvrir les étoiles en compagnied'Eric Gruot, agriculteur passionné d'astronomie.Rendez-vous à 20h30 au camping Dommarien et re-

tour à 23h30. Chaussures adaptées et jumelles si pos-

sible. Limité à 40 participants

Renseignements et inscriptions avant le mardi 30 juillet

Jérôme Semelet 03 25 90 85 15 [email protected]

5ème Balade Gourmande " Les Châteauxautour du lac " de VillegusienAssociation Foyers Ruraux de la VingeanneDimanche 15 septembre

Environ 14 km - 4h de marche et 3h30 d'arrêt

Balade autour du lac de Villegusien avec 6 arrêts dé-gustations, 3 arrêts spectacles et la visite de 2 châ-teaux sur le parcours.Bonnes chaussures et petit équipement pour les in-

tempéries. Limité à 500 participants

Renseignements et inscriptions :

Maryline Adam 06.87.23.95.45

[email protected]

“Sur les terres de la famille Diderot et del'Encyclopédie "Découvertes guidées à Chassigny avec l'association La ChassigniteSamedi 28 septembre 2013

La famille Diderot possédait des terres à Cohons, àChassigny et dans bien d'autres lieux. Découvrez laMaison Diderot, la grille du Prieuré, l'église, lors dece circuit découverte.Renseignements et Inscriptions : Bernard Tournois

03 25 88 49 65 / 03 25 90 70 92 /

[email protected]

Fédération Départementale des Foyers Ruraux de Haute-Marnetél. : 03 25 32 52 80 et 03 25 31 76 09

email : [email protected] www.foyersruraux52.org

Aux Détours des CheminsCette année encore, parcourir et découvrir une Haute-Marne insolite, historique, patrimoniale et originale,c'est possible avec les Foyers Ruraux qui vous invitentà les rejoindre pour la 14ème édition de "Aux Détoursdes Chemins", et à travers "Campagne(s) desLumières", dans le cadre de Langres Diderot 2013.Les bénévoles de plusieurs associations d'animationrurale s'organisent pour vous accueillir et vous fairepartager des moments riches de découvertes, d'é-changes et de rencontres. Au gré des thèmes, depauses gastronomiques en découvertes historiques,laissez-vous surprendre aux détours des sentiers etguider le temps d'une randonnée, d'un circuit dé-couverte sur les chemins de campagne…Mais, à l'occasion de Diderot 2013, nous proposonségalement quelques circuits découvertes en bus, surles traces de l'Encyclopédie.

Participer à une randonnée, c'est avant tout marcherpour découvrir et aller à la rencontre des habitantsd'un territoire dans un esprit d'ouverture ; c'est aus-si respecter l'environnement et contribuer à sa pré-servation.

Les Foyers Ruraux

Campagne(s) des LumièresDans le cadre de "Langres Diderot 2013", la FDFR,en partenariat avec le foyer rural d'Aprey, l'associa-tion Sports et Loisirs d'Orcevaux, le foyer rurald'Auberive, l'association la Chassignite à Chassigny,organise des circuits de découvertes documentées,animées et commentées autour des savoirs-faire autemps de Diderot en Pays de Langres, des paysagesde la campagne langroise au temps de Diderot, et dela découverte des terres de la famille Diderot et de

" Mieux vivre ici demainet imaginer de nouvelles activités économiques "

Le Pays deLangres mène LeLabo duChangement : uneformation-action qui vise à réfléchir ensemble à la questionsuivante "Quelles innovations demain pour le développementéconomique local du territoire du Pays de Langres ? "

Nos habitudes de consommation ont des retombées sur l'é-conomie locale. Quelles sont les richesses et potentialités denotre territoire ? Pouvons-nous les valoriser et générer denouvelles activités économiques et des emplois locaux ?Pouvons-nous mieux valoriser notre environnement et lesressources naturelles du territoire ? Comment notre argentest-il dépensé ? Comment consommons-nous ? Nos habi-tudes de vie profitent-elles à l'économie locale ? Pouvons-nousimaginer le territoire de demain et ses activités ? …

Logement, énergie, transports, commerces, services, loisirs, ali-mentation, éducation… comment se prendre en main pourque tous ces aspects de notre vie quotidienne soient sourced'une économie locale, créent des emplois et anticipent d'autresmodèles énergétiques ?

DEVELOPPEMENT LOCALpage 22

Même si on a souventl'impression que nos terri-toires sont laissés de côté,la crise économique, elle,n'oublie pas notre territoireoù le dépeuplement conti-nue par manque d'emploiset de services qui garantis-sent une qualité de vie àchacun.

Nous avons donc à nousmobiliser collectivement etlocalement pour une poli-tique de développement quicrée de l'emploi et de la qua-lité de vie ici et maintenant.

Pour cela 3 pistes : attirerdes entreprises extérieures,favoriser le développementdes entreprises existantes etencourager la création d'en-treprises innovantes par desporteurs de projets locaux.

Toutes les expériences réus-sies montrent qu'il n'y a pasune solution miracle, que cen'est pas une solution contrel'autre, que ce n'est pas lesgrands groupes ou les PME-TPE, mais que c'est bien lacombinaison des trois voies,la mixité des solutions etmodèles économiques quiouvrent les clefs d'un déve-loppement territorial équili-bré, pourvoyeur d'emploisde qualité.

La première solution, misersur l'arrivée d'entreprises ex-terne, est traditionnelle etexplorée avec peu de succèsdepuis quelques décennies :parcs d'activités, fiscalitézonée et privilégiée, aidesaux entreprises qui arrivent,reste d'un rapport qualitéprix discutable… souventtrès coûteuse pour les col-lectivités, cette stratégie n'apas suffi à compenser la per-te d'emplois sur le territoire,même s’il ne faut pas négli-ger quelques belles réussites.

La seconde piste, qui consis-te à miser sur les entreprisesexistantes pour favoriser leurdéveloppement et étudieravec elles les conditions degisements d'emplois, est ac-tuellement explorée avec

une initiative originale co-animée par le Pays deLangres et par Actisud 52,le club d'entreprises localesà travers une opération deGestion territoriale des em-plois et des compétences(GTEC). Derrière ce termecertes un peu jargonnant, seprofilent des actions trèsconcrètes, puisqu'il s'agit demettre autour de la table lesentrepreneurs locaux pourentendre leur besoin et demettre en place les condi-tions qui leur permettraientde développer, de consoli-der l'emploi en local… Etde mettre en œuvre ce qu'ilmanque.

La troisième piste, qui vise àfavoriser l'émergence deprojets locaux à finalité éco-nomique (créer des nou-veaux produits ou serviceset donc des emplois) incarnela possibilité de voir émer-ger des projets qui allientcréation d'emploi, innova-tion sociale et meilleure qua-lité de vie sur le territoire :c'est bien l'esprit du Labodu changement.

Le Pays de Langres, qui n'apas une finalité économiquepremière, a considéré quepour répondre à sa chartequi vise à consolider lemaintien de la populationlocale et l'accueil de nou-veaux habitants, sa missionest de créer les conditionsterritoriales pour créer del'emploi. Car en effet, toutesles expériences et travauxsur le sujet montre que l'ac-tivité économique commel'emploi ne se décrète pasplus que ce n'est le résultatde dynamiques exclusive-ment exogènes, mais qu'aucontraire en période de trèsforte concurrence écono-mique, l'environnement ter-ritorial, la qualité des ser-vices locaux, les ressourcesde proximité, les réseaux,bref tout ce qui fait la vie,l'ambiance, le ferment d'unterritoire sont des conditionsdéterminantes de cet accueil.

Au pays donc de s'atteler à

créer les conditions de cetaccueil ; c'est ce que fait laGTEC pour les entreprisesexistantes ; c'est ce que pro-pose le Labo du changementpour initier de nouveauxprojets, issus de ressourceset volontés du territoire.Dans cette perspective, leLabo du changement créeles conditions de l'émergen-ce de projets : brainstormingpour oser imaginer et pas-ser de l'idée au projet, ani-mation et mobilisation d'unedynamique collective, ac-compagnement des pro-jets…

C'est bien la réunion de cesconditions que la RégionChampagne Ardenne etl'Europe ont souhaité en-courager en soutenant l'ini-tiative, avec son dispositifdroit à l'expérimentation ter-ritoriale mis en place juste-ment pour accompagner lesterritoires qui croient eneux-mêmes et en leur popu-lation pour penser leur dé-veloppement.

A l'aube d'une nouvelle éta-pe de décentralisation quiprévoit de réorganiser et declarifier le qui fait quoi enmatière économique, laRégion repense sa stratégieéconomique pour 2020 au-tour de deux axes, qui sontd'une part les filières d'ex-cellence de l'économie ver-te et, d'autre part l'économiede proximité. Les dyna-miques de développementterritorial prospectif que lePays de Langres met enœuvre sur le plan de l'em-ploi, sont non seulementpleinement pertinentes dansces périodes de transitionéconomique aux yeux de laRégion, mais aussi re-gardées et saluées commepré cursives

Patricia AndriotVice-Présidente

de la Région Champagne-Ardenne

Déléguée à l’EconomieSociale et Solidaire

Les temps forts

Le Labo du Changement, ce sont des lieux, des moments pourréfléchir ensemble, confronter ses idées, ses projets maisaussi essayer de les concrétiser, bref… construire ensembleles activités et les projets qui feront notre territoire de demain.

Une journée organisée le 5novembre 2012 pour tenterde dessiner l'économie loca-le, d'aujourd'hui à 2040 :quelles sont les caractéris-tiques des activités locales ?Quels sont les enjeux et mu-tations probables ? Commentcasser les idées reçues, seprojeter dans l'avenir etéchanger sur l'économie dedemain ?M. Patrick Tassin, Présidentdu CESER Champagne-

Ardenne a présenté leurs tra-vaux de prospective écono-mique,M. Francis Aubert, profes-seur d'économie à AgrosupDijon a, quant à lui, présentéles travaux suivants :"Nouvelles ruralités" del'INRA, "Territoires 2040" dela DATAR.

Pour en savoir plus :http://formation-action-pays-de-langres.blogspot.fr/

ACTE I L'Atelier prospectif pour un territoire d'ave-

nir du Conseil de développement local (CDL)

du Pays de Langres

Des projections documen-taires suivies de débats pours'enrichir, se donner des idéesgrâce à ce qui se fait ailleurs,comprendre des mutations,découvrir des solutions in-novantes, s'exprimer etéchanger.

9 août 2012 : au Châteaud'Anrosey - histoires de

nouveaux habitants - film lesGallo-Bataves de VirginieSaclier23 septembre 2012 : à laGare de Vaillant - butinagede graines d'idées

Les projections débats avec l'association Autour de la terre

Groupes-projets mis en place suite au forum ouvert

DEVELOPPEMENT LOCAL

Un temps fort ouvert à touspour imaginer et construireles activités de demain. Leforum ouvert a permis des'impliquer autour d'un intérêtcommun, d'exprimer des en-vies, des besoins, des idées,des projets, de donner à cha-cun la possibilité d'être ac-teur et force de proposition,de prendre part à l'élabora-tion d'un rêve commun… Ce temps fort a également

permis de constituer desgroupes projets (cf. encart surles groupes projets).

Pour y arriver des espaces dediscussion, d'échange, demise en parole, mais aussiune animation créative, descartes, des crayons, du car-ton, des photos qu'on mani-pule comme dans un jeu. Leplateau du jeu, c'est le terri-toire !

ACTE II Le Forum ouvert organisé les 30 novembre,1er décembre à Langres 2012

ACTE IV La Fête du Labo en novembre 2013

C'est la restitution de toute la démarche :

du rêve à l'utopie concrète !

ACTE III Les groupes projets : des fabriques d'utopies

concrètes ! / 1er semestre 2013

Une idée d'activité nouvelle,un projet à construire, des be-soins exprimés à couvrir, uneressource locale à valoriser? Autour de chacun d'eux, ungroupe se forme pour allerplus loin, valider le projet, leconstruire, l'abandonner oule transformer en réalité.Dans ces groupes, des bonnesvolontés qui pensent pouvoirexprimer plus avant des be-soins nouveaux, apporter uncoup de main, mettre en re-lation avec d'autres parte-naires, soutenir avec enthou-

siasme, s'engager à devenirclient ou à créer son propreemploi. Tout est possible,toutes les bonnes volontéssont les bienvenues.

Dans chaque groupe projet,une personne s'engage à or-chestrer la maturation del'utopie collective et estformée pour y arriver, grâce àdes méthodes de travail ori-ginales, innovantes et créa-tives. Un tuteur accompagneégalement chacun desgroupes.

Il s'agit de partager les ri-chesses, les défis, les trésorsdécouverts ou imaginés du-rant le labo. C'est aussi l'oc-casion de poursuivre l'es-quisse du territoire de de-

main, de faire réagir les ha-bitants, les élus, les respon-sables associatifs, les entre-preneurs…

Sophie SidibéChargée de mission Emploi et Economie

Réseau de Consommacteurs

Promouvoir le " consommer local " afin desoutenir les productions locales

Relation économique classique / écono-

mie sociale / couveuse d'activités

Accueillir et accompagner vers l'emploi ouvers la création de sa propre activité

Création de ressourceries - recycleries lo-

cales en réseau

Ré-emploi de matériaux et de mobilier pourcréer des meubles et des objets pratiques etartistiques

Tourisme durable

Réflexion en vue de fédérer les prestatairesdu tourisme durable en lien avec l'émergen-ce du Parc national

Labo d'échanges culturels

Réflexion autour de la mise en réseau des ac-teurs culturels

L'osierie revisitée par le design

Réflexion autour du développement de lavannerie en lien avec les autres métiers d'arten vue de créer des produits design

Mobilité et éco-mobilité

Réflexion autour d'un kiosque de la mobilitéen Pays de Langres

Pôle de compétences habitat alternatif

Echanges d'expériences entre autoconstruc-teurs et écoconstructeurs

Education au paysage

Réflexion autour de la valeur économiquedes paysages

Liste non exhaustive et contenu en cours

d'évolution

C'est autour de tous ces thèmes que nous vous invitons à participer à différents temps d'in-formation et de formation-action : projections de films, débats publics, journées d'é-changes, formations, groupes de travail et temps festifs. Pour poser des questions, exprimernos envies, réfléchir ensemble, imaginer des solutions, inventer l'avenir. C'est un chantier ouvert à tous sous le signe de la participation, de la créativité et de laconvivialité jusque fin 2013.

Et si on rêvait l 'avenir ! Ça nous concerne tous

et vous avez votre mot à dire ! Ecrivez-nous et laissez vos coordonnées :

- soit par courriel à [email protected] - soit par voie postale au Pays de Langres 10 rue Cardinal Morlot, 52200 Langres Le blog du Labo Pour en savoir plus, découvrir les activités du labo :

http://formation-action-pays-de-langres.blogspot.fr/

Une telle initiative s'inscrit dans unevolonté de créer des conditions de consoli-dation d'une économie locale qui repose surla création de richesses issues de nouvellesformes d'économies : économie de proxi-mité, économie résidentielle, ou bien enco-re écologie industrielle...

Des expériences, études et rapports de plusen plus nombreux confirment la pertinencede cette voie complémentaire à l'économieclassique et démontrent que les territoires ru-raux ont su recréer de l'emploi en local enmisant sur leurs propres capacités de res-sources.Le Pays de Langres et ses partenaires, enpremier lieu le Conseil Régional ChampagneArdenne, veulent mobiliser autour de"quelles innovations demain pour le déve-loppement économique local du territoiredu Pays de Langres?". Tous soulignent ain-si que la mobilisation pour l'emploi passe parl'économie locale et résidentielle mais pas-se aussi par une transition économique.

Il faut en effet se ré-interroger sur tous lesdomaines du quotidien : logement, énergie,transports, commerces, services, loisirs, ali-mentation, éducation... pour faire en sorteque l'organisation de ceux-ci soit aussi sour-ce d'une économie locale, créatrice d'em-plois. Ces domaines devant d'ailleurs anti-ciper d'autres modèles énergétiques etd'autres organisations locales qui favorise-ront le maintien et le regain de populationset d'activités sur ce territoire.

Il s'agit ainsi de reconnaître que la créationd'emplois et le développement d'entreprisesrelèvent d'une meilleure coordination entrecatégories d'acteurs, entrepreneurs, élus, as-sociatifs, consommateurs. Cela nécessite dese donner des moyens, de créer les condi-tions pour se rencontrer, se parler pourconstruire ensemble des projets.Vous aurez dès lors compris que votre par-ticipation est nécessaire pour la réussite deces ambitions.

Pierre DziegielPrésident de l'Association du Pays de Langres

page 23

LA PAROLE AUX ASSOCIATIONSpage 24

Abonnement et bon commande

Je soussigné(e)............................................................................................. N°..................Rue.......................................................................................Code Postal.............................Commune.......................................................

* Souscris un abonnement à Vivre Ici LE JOURNAL DE LA MONTAGNEd’un an (4 nos au prix de 8 euros )ou 2 ans (8nos au prix de 16 euros ) à partir du N°103

* Commande un ouvrage de la collection “Pierres et Terroir” (15 euros + port)

Titre : ..................................................................................................

Paiement à l’ordre de : Association La Montagne Bulletin à adresser à La Montagne chez Jo Pagani - 6 place Adrien Guillaume 52190 PRANGEY

Le prochain numéro,

le N°103 de Vivre Ici

sortira mi juin

Envoyez textes, articles,photos, dessins,

avant le 20 mai

à Jocelyne PAGANI

6 place Adrien Guillaume

52190 PRANGEY

[email protected]

et à l’école de Sts-Geosmes

[email protected]

Vivre Ici

Le journal

de La Montagne

(association)52190 AUJEURRES

Directeur de publication

Guy DURANTETSecrétaire de rédaction

Jocelyne PAGANI

Abonnement annuel : 8 euros Le numéro : 2 euros

N°CPPAP : 1014 G 89136Imprimeries de

Champagne52200 LANGRES

Pour faire une pause musique après le sport,se faire de nouveaux copains, et découvrir autrement les chansons de Yannick Noah, deZaz, de Kid Tonic… et des autres,

Les Gachneux vous invitent à les rejoindrechaque mercredi de 17h15 à 18h30

à la salle de musique de Vaux sous Aubigny, juste à coté dela Mairie. Cette activité chorale est ouverte à tous les jeunes,garçons et filles, à partir de 7 ans, et les nouveaux sontacceptés en cours d'année. Une petite cotisation de 12 eurospar an est demandée pour couvrir les frais.

Nous avons participé à plusieurs manifestations au cours del'année : concert de Sainte Cécile en Novembre à Vaux sousAubigny, concert de Noël à la Cathédrale à Langres, défilédes Chevaliers à la Saint Vincent à Vaux sous Aubigny.En projet pour juin 2013 : Concert à Montsaugeon et fête dela musique A bientôtNous comptons sur vous

Pascale, Sylvie, Valerie, Colette et tous Les Gachneux

Assemblée Générale Fédération Départementale des Foyers Ruraux 52

samedi 4 mai de 9h30 à 12h à Sarrey

PORTRAIT

Elle était réticente, Céline, pourcet entretien... Modeste, ne désirant pas faireparler d'elle, estimant que seulsson travail et les bonnes rela-tions qu'elle entretient dans sesactivités suffisaient à sa satis-faction personnelle. Mais nous, gens de LaMontagne, savons et voulonsdire quelle indispensable col-laboratrice elle est pour notreassociation : polyvalente,consciencieuse, répondant àtoutes les demandes de serviceque nous formulons, aveccompétence, efficacité et uneinaltérable bonne humeur... Oncroit bien la connaître, noustous qui la côtoyons depuis dixans.Dix ans qu'elle travaille

à La Montagne !Mais quelle surprise en décou-vrant son cursus. Originaire de Culmont, puisChalindrey, avec une mamanelle-même animatrice, ellegrandit avec l'envie d'être mo-nitrice d'équitation, et, pour cefaire, fréquenta le LycéeAgricole de Choignes où elleobtint le Bac Pro. Seule fillede la classe, et pour "échap-per" à cette ambiance exclusi-vement masculine, elle choisitde pratiquer du sport tous lessoirs. C'est ainsi qu'elle abordala boxe, activité qui lui plutbeaucoup, enseignée de sur-croît par un "prof super". Aux championnats de FranceUNSS à Orléans, elle rempor-ta la première place dans lacatégorie mi-mouche et futclassée 3ème aux Champion-nats de France FNSU (Fédé-

ration nationale de Sport Universitaire)

pour la boxe éducative, disci-pline pour laquelle on n'a pas ledroit de porter des coups. Elles'inscrivit à la Fac de Sport deDijon qu'elle fréquenta pen-

dant un an. C'est en pra-tiquant le badminton àChalindrey qu'elle ren-contra Lionel qui, la sa-chant titulaire du BAFA,lui proposa de rejoindreLa Monta-gne pour y devenir ani-matrice. C'était en 2002,date de sa prise fonction,où elle assura l'accueilpériscolaire matin, midiet soir. Depuis, Célines’est formée et est deve-nue détentrice des titressuivants- Animatrice fédérale dela Gym Volontaire - BAFD - Initiatrice de foot (elle peut dece fait entraîner les poussins etles benjamins) - BPJEPS APT (Brevet Profes-sionnel de la Jeunesse et de l'EducationPopulaire et Sports Activités Physiquespour Tous)

- Formation "Gym Adapt"Alzheimer- Formation pour la marchenordique- Formation à la danse Zumbaà Neuchâtel en Suisse - Formation CQP tir à l'arc (cer-tification de qualification profession-nelle)

Munie d'un tel bagage, Célinepeut encadrer tous les publicset tous les sports, ce qu'elle ap-précie particulièrement. Elle se partage ainsi entre coursde gym douce (à Chassigny, laHalle de Sports à Villegusien,Peigney...), gym tonic (àVillegusien, Peigney,Perrancey, Jorque-nay, l'Internat d'Excellence aulycée Diderot de Langres oùelle apprécie le public d'adosqu'elle rencontre...) . On lacroise aussi à la Maison de re-traite de Percey-le-Pautel. Tous les vendredis matin elleencadre un groupe de 16 per-sonnes pratiquant la marche

nordique, sport dont, au fil desséances, elle découvre tous lesbienfaits. Le départ se fait leplus souvent à la Halle desSports, mais la tendance est auchoix de circuits variés. Elleest directrice du centre deLoisirs à Saints-Geosmes etparticipe à l'encadrement desformations BAFA pour lesjeunes animateurs avec laFédération Départementale desFoyers Ruraux de Haute-Marne.Bien sûr, elle est incontour-nable dans l'élaboration des ac-tivités CEL, assurant en cettesaison de mars à juin 2013 desséances : - d'éveil à la danse à Auberive - jeux et raquettes à St-Loup - tir à l'arc à Villegusien - mini-tennis et tennis àEsnoms-au-Val Tous les âges ! Toutes les dis-ciplines et tous les suffrages. Bravo Céline Et merci de la part de LaMontagne de ton concours, del'image que tu donnes de notreAssociation, et de l'amitié quetu portes à tous tes camaradesde travail qui te le rendent bien.

Marie-Rose Prodhon

Céline Beck La touche à tout a bien des atouts !