le sig appliqué aux sciences de la terre

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« La géomatique regroupe l’en- semble des moyens et méthodes permettant de représenter, d’ana- lyser et d’intégrer des informations géographiques » ( BDLG numéro 31 – 4 e trimestre 2012). Ces trois actions pourraient définir le cycle perpétuel de travail d’un service géologique moderne. En effet, le Service géologique de Nouvelle- Calédonie (SGNC) est en charge d’améliorer la connaissance géologique du territoire. Les données géographiques nécessaires afin d’atteindre cet objectif sont nombreuses, tout autant que les débou- chés qui en découlent. Et la géomatique se trouve impliquée à toutes les étapes de ce long et riche processus. En amont, il faut connaître l’existant. Le SIG permet de représenter de manière organisée, logique, réfléchie, avec un réfé- rentiel commun, les nombreuses données nécessaires à la préparation initiale à toute étude géologique. Le moissonnage peut être très large, autant en matière de sources que de formats, selon le but. Les besoins sont variés, comme la connaissance du sous-sol pour l’aménagement, des ressources en eau et matières minérales, des phénomènes naturels comme les glissements de terrain, la présence d’amiante environnemental, l’érosion côtière, etc. Ce moissonnage permettra d’analyser au plus près les données pour la thématique visée, après superpositions, analyses spatiales ou temporelles, calculs d’interpolation... Il arrivera souvent que l’existant ne soit pas suffisant, et que l’acquisition de données soit nécessaire. Là encore, la géomatique est présente avec les agents du SGNC sur le terrain, par le biais des GPS de plus en plus performant qui permettent d’emmener du SIG mobile partout et d’acquérir la donnée qui sera formatée pour s’intégrer au mieux aux bases de données existantes, qui sont mises à jour au gré des différentes acquisitions. Au final, ces nouvelles données pourront à leur tour être représentées afin d’être analysées, mises en forme et diffusées. Concrètement, au quotidien, si l’on considère par exemple la mission de mise à jour de la carte géologique, qui représente une des tâches de fond du SGNC, le travail commence par l’analyse cartographique des données existantes. Seront alors mises en évidence les zones qui ne sont pas à jour, ou non couvertes. La préparation consiste à réunir les don- nées existantes sur le secteur ciblé, afin de faciliter l’acquisition sur le terrain. Il peut s’agir de cartes géologiques anciennes, de bases de prélèvements d’échantillons, de données structurales, mais également du MNT, de la topographie, de la pente, des photos aériennes ou satellites, ou encore du cadastre. Ce n’est qu’à partir de là que l’on peut clairement voir quelles sont les zones prioritaires, comment y accéder, ce qu’on peut espérer y trouver, et quelles sont les données prioritaires à récolter. Intervient ensuite l’acquisition de données sur le terrain ou comme mentionné précédemment, par le biais du SIG mobile devenu incontournable, qui permet dorénavant d’acquérir une donnée au format idoine pour s’intégrer directement aux nombreuses bases de données du service, que ce soit de la donnée surfacique (nature du sous-sol), linéaire (failles, fractures) ou ponctuelle (mesures structurales, ressources minérales, fossiles). In fine, la pré- sence au cours de tout ce long processus de la géomatique a induit une homogénéisation des procédures et des formats de données qui permet de faciliter et de rendre plus fluide SIG Application Le SIG appliqué aux sciences de la terre Le cas du service géologique de la Nouvelle-Calédonie Sommaire p. 3 Pardalis p. 1 Le SIG appliqué aux sciences de la terre p. 4 Géo-Infos p. 2 Activité orageuse p. 2 Vous souhaitez vous abonner ? Vous souhaitez nous proposer vos articles ? Une seule adresse : [email protected] Les bulletins sont disponibles au format PDF sur http://www.georep.nc 2 e trimestre 2015 Bulletin n o 39 Éditorial Géologie, météorologie et environnement : c’est le trio thématique retenu pour ce 39 e Bulletin de la Géomatique en Nouvelle- Calédonie… On fera la lumière dans ce numéro sur l’utilisation que font les géologues des outils de la géomatique. La météo est également à l’honneur ce trimestre avec une thématique originale sur les impacts de la foudre. Et enfin, l’Observatoire de l’environnement nous fait le plaisir de présenter un nouveau portail de suivi des milieux terrestres… Bonne lecture à tous, et n’oubliez que ce bulletin est avant tout le vôtre. C’est bien vous qui faites la richesse et la diversité de ce bulletin : le comité de rédaction attend donc vos prochains articles avec impatience !

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Page 1: Le SIG appliqué aux sciences de la terre

« La géomatique regroupe l’en-semble des moyens et méthodes permettant de représenter, d’ana-lyser et d’intégrer des informations géographiques » (BDLG numéro 31 – 4e  trimestre 2012). Ces trois actions pourraient définir le cycle perpétuel de travail d’un service géologique moderne. En effet, le Service géologique de Nouvelle-Calédonie (SGNC) est en charge d’améliorer la connaissance géologique du territoire. Les données géographiques nécessaires afin d’atteindre cet objectif sont nombreuses, tout autant que les débou-chés qui en découlent. Et la géomatique se trouve impliquée à toutes les étapes de ce long et riche processus.En amont, il faut connaître l’existant. Le SIG permet de représenter de manière organisée, logique, réfléchie, avec un réfé-rentiel commun, les nombreuses données nécessaires à la préparation initiale à toute étude géologique. Le moissonnage peut être très large, autant en matière de sources que de formats, selon le but. Les besoins sont variés, comme la connaissance du sous-sol pour l’aménagement, des ressources en eau et matières minérales, des phénomènes naturels comme les glissements de terrain, la présence d’amiante environnemental, l’érosion côtière, etc.Ce moissonnage permettra d’analyser au plus près les données pour la thématique visée, après superpositions, analyses spatiales ou temporelles, calculs d’interpolation...Il arrivera souvent que l’existant ne soit pas suffisant, et que l’acquisition de données soit nécessaire. Là encore, la géomatique est présente avec les agents du SGNC sur le terrain, par le biais des GPS de plus en plus performant qui permettent d’emmener du SIG mobile partout et d’acquérir

la donnée qui sera formatée pour s’intégrer au mieux aux bases de données existantes, qui sont mises à jour au gré des différentes acquisitions.Au final, ces nouvelles données pourront à leur tour être représentées afin d’être analysées, mises en forme et diffusées.Concrètement, au quotidien, si l’on considère par exemple la mission de mise à jour de la carte géologique, qui représente une des tâches de fond du SGNC, le travail commence par l’analyse

cartographique des données existantes. Seront alors mises en évidence les zones qui ne sont pas à jour, ou non couvertes. La préparation consiste à réunir les don-nées existantes sur le secteur ciblé, afin de faciliter l’acquisition sur le terrain. Il peut s’agir de cartes géologiques anciennes, de bases de prélèvements d’échantillons, de données structurales, mais également du MNT, de la topographie, de la pente, des photos aériennes ou satellites, ou encore du cadastre. Ce n’est qu’à partir de là que l’on

peut clairement voir quelles sont les zones prioritaires, comment y accéder, ce qu’on peut espérer y trouver, et quelles sont les données prioritaires à récolter. Intervient ensuite l’acquisition de données sur le terrain ou comme mentionné précédemment, par le biais du SIG mobile devenu incontournable, qui permet dorénavant d’acquérir une donnée au format idoine pour

s’intégrer directement aux nombreuses bases de données du service, que ce soit de la donnée surfacique (nature du sous-sol), linéaire (failles, fractures) ou ponctuelle (mesures structurales, ressources minérales, fossiles). In fine, la pré-sence au cours de tout ce long processus de la géomatique a induit une homogénéisation des procédures et des formats de données qui permet de faciliter et de rendre plus fluide

SIG

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Le SIG appliqué aux sciences de la terreLe cas du service géologique de la Nouvelle-Calédonie

Sommaire p. 3 Pardalisp. 1  Le SIG appliqué aux sciences de la terre

p. 4 Géo-Infosp. 2  Activité orageuse

p. 2

Vous souhaitez vous abonner ? Vous souhaitez nous proposer vos articles ? Une seule adresse : [email protected] bulletins sont disponibles au format PDF sur http://www.georep.nc

2e trimestre2015Bulletin no 39

ÉditorialGéologie, météorologie et environnement : c’est le trio thématique retenu pour ce 39e Bulletin de la Géomatique en Nouvelle-Calédonie… On fera la lumière dans ce numéro sur l’utilisation que font les géologues des outils de la géomatique.

La météo est également à l’honneur ce trimestre avec une thématique originale sur les impacts de la foudre. Et enfin, l’Observatoire de l’environnement nous fait le plaisir de présenter un nouveau portail de suivi des milieux terrestres… Bonne lecture à tous, et n’oubliez que ce bulletin est avant tout le vôtre. C’est bien vous qui faites la richesse et la diversité de ce bulletin : le comité de rédaction attend donc vos prochains articles avec impatience !

Page 2: Le SIG appliqué aux sciences de la terre

p. 2

Depuis le 23 mars 2015, Journée mondiale de la météoro-logie, le grand public peut visualiser en temps réel l’activité électrique en Nouvelle-Calédonie. En effet, le site internet de Météo-France Nouvelle-Calédonie est doté d’une nouvelle page « Activité orageuse » accessible à l’adresse suivante : http://www.meteo.nc/observations/images-foudre.

Cette actualité est l’occasion pour le service Météo-France de vous présenter ses outils internes permettant d’observer et d’analyser l’activité élec-trique en Nouvelle-Calédonie. Cette ressource est récente puisque le réseau de détection de la foudre à haute résolution de la Nouvelle-Calédonie a été déclaré opérationnel le 29 juillet 2014. Ce réseau, com-posé de 5 capteurs localisés à Lifou, Maré, Koné, Koumac et La Tontouta, couvre l’ensemble de la Nouvelle-Calédonie.

Initialement, ces outils reposent sur l’utilisation d’OpenStreet-Map. Mais c’est finalement le fonds cartographique proposé par le gouvernement à travers Géorep qui a été retenu. En effet, ce dernier étant plus détaillé et d’une meilleure résolution, il facilite l’analyse des données foudre par le météorologiste. Par la suite, l’ensemble des outils métiers de Météo-France Nouvelle-Calédonie devrait bénéficier de ces mêmes améliorations.

Observation de l’activité électrique en temps réelL’application web WOBS permet de partager sur notre intra-net l’activité électrique en temps réel (dans l’heure par pas

de temps de 5 minutes). Le fond de carte est dynamique et permet donc de localiser précisément les arcs électriques. La précision de localisation est de 0,5 km au cœur du réseau. Elle diminue vers l’extérieur du réseau pour atteindre 5 km vers l’Île des Pins, Maré et Poum et plus de 10 km sur Belep.

JOBS permet de générer des alertes d’activité électrique dans une zone définie selon plusieurs critères :–  un domaine circulaire centré

sur une commune ou un point défini par des coor-données géographiques ;

–  le long d’une ligne (route, réseau électrique) ;

–  un polygone ou un fichier géographique spécifique (bassin versant, frontières communales).

Analyse de l’activité élec-trique a posterioriL’application web EXPERTISE permet le recensement du

nombre d’arcs électriques dans une zone définie (figure 1). Les critères de zonage sont les mêmes que ceux de JOBS.Enfin, l’outil STATGEN est un outil cartographique permettant de produire des cartes statistiques à la résolution spatiale souhaitée, telles que des cartes de localisation (figure 2) et d’amplitude d’arcs électriques, de densité d’impacts, etc.Auteur : Division Climatologique

([email protected])

Activité orageuseLa géomatique au service de la foudre

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la mise en forme ainsi que la mise à disposition de toutes les données du service géologique grâce à un autre critère fort de cette matière, l’interopérabilité. Car ce cycle présenté pour la mise à jour de la carte géologique aurait tout aussi bien pu être illustré par d’autres thématiques du SGNC, que ce soient l’hydrogéologie, les risques naturels, les ressources minérales ou les géosciences marines.

Aujourd’hui, la géomatique est plus qu’un outil, elle est une part indissociable du travail de géologue. Prétention ou hommage à cette discipline, mais ne sommes-nous pas tous devenus un petit peu géomaticiens ?

Auteur : Stéphane LESIMPLE ([email protected])

Voici quelques données sur l’activité orageuse en Nouvelle-Calédonie

•  De décembre 2014 à février 2015 et sur la zone présentée sur le site www.meteo.nc, le réseau a détecté environ 700 000 arcs électriques répartis sur 70 journées. Environ la moitié des arcs détectés ont touché le sol, l’autre moitié étant des arcs intra-nuages. À titre de comparaison, sur le même trimestre un an auparavant (décembre 2013 à février 2015), le réseau avait détecté une activité électrique 10 fois moindre.

•  Lors de la saison fraîche 2014 (juin-juillet-août), l’activité ora-geuse a été faible avec environ 1 000 arcs détectés et répartis sur une dizaine de journées.

•  Sur la période décembre 2014-février 2015 (voir figure 2), alors que la chaîne et la façade est du territoire ont été régulière-ment foudroyées, certaines régions de la côte Ouest ont été quasiment épargnées.

Figure 1 – Recensement des arcs électriques entre le 24/02/2015 00h00 et le 25/02/2015 00h00 UTC dans un cercle centré sur Touho et de rayon 50 km, par l’interface Expertise.

Figure 2 – Nombre d’arcs électriques sur une grille de maille 10 km x 10 km, entre le 01/12/2014 00h00min00s UTC et le 28/02/2015 23h59min59s UTC.

Page 3: Le SIG appliqué aux sciences de la terre

Bulletin no 39

p. 3

Opérationnel depuis avril 2010, l’Observatoire de l’environne-ment en Nouvelle-Calédonie (OEIL) a pour mission d’évaluer l’état de l’environnement face à l’impact grandissant des activités humaines, industrielles et minières. L’OEIL vient de lancer l’application Pardalis qui donne accès aux résultats des suivis environnementaux de Vale Nouvelle-Calédonie sur les milieux terrestres. Elle complète ainsi le portail d’information interopérable de l’OEIL qui comporte

une base documentaire (www.oeil.nc\cdrn) et des guichets cartographiques dédiés (www.oeil.nc\geoportail) aux autres thématiques environnementales (eaux douces, eaux marines, communautés récifales, mode d’occupation du sol). Ce portail a pour vocation de contribuer à une plus grande transparence sur l’état de l’environnement autour du projet minier du Sud.Destiné à un public averti (gestionnaires, associations environnementales, bureaux d’études, collectivités, industriels, etc.), Pardalis diffuse plus de 100 variables environnementales (abondance, nombre d’espèces, concentration en soufre dans la litière, activité photo-synthétique, etc.), issues d’une dizaine de suivis (réserves forestières, des oiseaux, des lézards, des fourmis envahissantes, etc.), qui sont désormais bancarisées, consultables et téléchargeables. Certaines mesures compen-

satoires, comme la revégétalisation de zones déforestées ou les campagnes d’arrachage de plantes envahissantes, viennent également enrichir Pardalis.Les données, réactualisées régulièrement, couvrent la période 2007-2014.

Une interface cartographique permet de visualiser les données en consultant le contexte géographique (sources potentielles d’émission de polluants, végétation, etc). Des graphiques et animations rendent compte de l’évolution temporelle des différents paramètres et des statistiques permettent un premier niveau d’analyse de la donnée.

Quelques exemples d’utilisation :

Les symptômes de maladie sur les feuilles (figure 1)Plusieurs symptômes sont observés, notamment la chlorose, une décoloration des feuilles due à un manque de chlorophylle. En mars 2013, au niveau de la station PS11, 75 % des espèces végétales présentaient des symp-tômes de maladie sur les feuilles. Cette station, localisée à l’ouest des installations de Vale NC, en aval proche de l’usine, est située dans la forêt de chênes gommes impactée par le dioxyde de soufre en 2011. Au niveau de la station PS21, à l’est de l’usine de traitement, aucun végétal ne

présentait de symptômes. Vale NC a mis en place plusieurs actions suite à ces observations : télédétection, étude de la

sensibilité des végétaux et déploiement de capteurs de dioxyde de soufre supplémentaires.

Les oiseaux (figures 2 et 3)Entre 8 et 24 espèces d’oiseaux ont été comptées au cours des suivis environnementaux de 2014 dans la zone d’influence de Vale NC. Les plus fortes diversités se trouvent, sans surprise, sur les aires protégées situées sur la zone (pic du Pin, forêt Nord, pic du Grand Kaori).

Auteur : Fabien ALBOUY ([email protected])

Site internet : http://www.oeil.nc/fr/page/pardalis

PardalisUn nouveau portail sur les milieux terrestres

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Application•  Application web 2.0 développée en javascript

sur un socle applicatif mutualisé et basé sur des webservices géographiques interopérables.

•  Serveurs applicatifs et de données hébergés sur une infrastructure externalisée.

Figure 1 – % d’espèces endémiques présentant des symptômes.

Figure 3 – Évolution du nombre d’espèces d’oiseaux sur la station « Forêt Nord » entre 2009 et 2014.

Figure 2 – Nombre d’espèces d’oiseaux

Page 4: Le SIG appliqué aux sciences de la terre

Réalisation : D. Buisson – DTSI/SGT – Avril 2015 – ISSN 2109-3741 – Comité de rédaction : D. David, M. Vende-Leclerc, D. BuissonMise en page : Point GED – Impression : DTSI – Tirage : 150 exemplaires, sur papier respectant les normes environnementales

Géo-InfosAchèvement de la collection de cartes topographiques au 1/50 000La carte papier à l’échelle du 1/50 000, sur l’ensemble du pays, lancée en 2010, s’achève en ce moment avec la commercialisation des 7 dernières cartes.

À l’usage de tous, promeneurs amateurs ou avertis, professionnels ou institutions, ces cartes offrent une représentation fiable et précise du terrain.Elles sont enrichies de nombreuses informations provenant de la « BDTOPO-NC » révisée. Leur processus de conception est 100 % numérique et entièrement réalisé en interne par le bureau de la cartographie du service topo.Ces cartes bénéficient d’un découpage en 26 feuilles avec une zone de recouvrement d’environ 2 km. Elles sont compatibles GPS, grâce à la superposition d’un carroyage UTM.

Toutes ces cartes sont en vente à la DITTT (guichet du cadastre) ainsi que dans les grandes surfaces, librairies et nombreux autres points de vente de Nouvelle-Calédonie, au prix conseillé de 1 500 F CFP. Grâce à la mise en place d’un partenariat avec l’IGN (Institut national de l’information géographique et forestière), ces cartes sont également commercialisées à Paris dans leur boutique « Le monde des cartes », mais surtout dans leur boutique en ligne (http://loisirs.ign.fr/) qui assure les commandes à l’international. La carte topographique au 1/50 000 est également disponible en numérique au format raster géo-référencé avec un découpage en dalle de 5 km x 5 km afin d’alimenter les outils SIG et Géorep,

le portail cartographique du gouvernement (http://explorateur-carto.georep.nc/).La DITTT a souhaité marquer l’achèvement de ce projet en faisant réaliser une plaquette informative du produit et des visuels destinés à égayer les points de vente locaux : posters, stickers, stop rayon, etc.

Contact : Clifford DELATHIÈRE ([email protected])

Géo-PortraitNicolas Chalon, 33 ans – Chef de projet SIGMon « histoire géomatique » commence dans un pays où il pleut seu-lement deux fois par an (une fois six mois et une autre six mois...), en Bretagne, où après un cursus de géographie à l’université de Rennes,

j’obtiens un master SIGAT en 2006. Fini l’école, ANPE (Pôle emploi maintenant) me voilà !Après quelques mois de recherche, je trouve un premier emploi en Métropole dans une société de service informatique pour faire du contrôle de données sur le projet de migration du SIG d’EDF. Puis, en août 2007, j’ai la chance d’être recruté en VCAT à la SLN. J’ai été chargé de mettre en place un outil d’acquisition sur GPS et de traitement des données sur Mapinfo pour les géologues faisant de la cartographie géologique de prospection. J’ai donc pu aller sur le terrain à de nombreuses reprises et découvrir le domaine de la mine. En 2009, je suis recruté par la société SCSI pour développer l’activité géomatique dans la société avec comme objectif de pouvoir répondre à des projets de développement d’appli-cation cartographique. En dix-huit mois dans la société, j’ai participé au développement de l’explorateur cartographique du Géorep et à la conception et au suivi des projets SIG Cadastre de la DITTT et SYGMA (système de gestion de l’activité minière) de la DIMENC.Puis, fin 2010, j’intègre le bureau de la cartographie de la DITTT en tant que chef de projet avec notamment en charge l’administration de la BDTOPO-NC. Là aussi, dans un domaine fonctionnel nouveau, j’ai beaucoup appris : gestion de gros volume de données et processus de production cartographique.Enfin, en juillet 2014, à 32 ans, je deviens immortel (rien que ça !) en rentrant au pan-théon de la géomatique calédonienne (enfin, le SGT)… pour ne quasiment plus faire de géomatique ! Au programme, suivi des projets de développement d’application et d’infrastructure de données spatiales. Il m’arrive encore parfois d’ouvrir Arcgis ! Les pro-blématiques à traiter sont essentiellement liées à de l’informatique pure et une bonne part de mon activité est consacrée à faire le relais entre nos prestataires informatiques, les directions métiers et notre service infrastructures. J’apprends beaucoup depuis mon arrivée et le travail, très intéressant et prenant, demande beaucoup de patience et surtout de la diplomatie ! Prochain objectif pour nous : mettre en place une nouvelle architecture logicielle Arcgis server 10.2 et migrer l’existant. Un beau casse-tête en perspective ! Mais que nous trai-terons, comme tous les autres, avec la bonne humeur habituelle du SGT !

Contact : Nicolas CHALON ([email protected])

Géo-ÉvénementsEn FranceRencontre DécryptaGéo9-10 juin 2015 ENSG, ParisConférences tech-niques et théma-tiques, Master Class, espaces d’expo-sition et de démonstration.Site internet : http://lesrencontres.decryptageo.fr/rencontres-2015-9-et-10-juin-a-lensg/

Et dans les DOM...Journée de l’information Géographique : « Territoires à riques »19 mai 2015

Palais des congrès de la MartiniqueINSPIRE - Geospatial world forum 2015, premier évènement commun organisé par la Commission européenne et Geos-patial Media and Communications, est disponible. Cet évènement de 5 jours proposera 4 séances plénières, plus de 30 sessions thématiques, plus de 35 ateliers, et une exposition des techno-logies de pointe et produits novateurs dans le domaine de l’information et des services géographiques.Site internet : http://www.merigeo.fr

Pour un agenda plus complet : http://georezo.net/agenda.php