Afin que le catalogue de métadonnées du Géorep soit plus simple d’utilisation et surtout plus convivial, nous avons procédé à une remise à niveau des fonctionnalités. Le catalogue de métadonnées du Géorep voit ainsi son interface de consulta-tion revue pour une lecture plus visuelle, ainsi que plusieurs méthodes de recherche mises à sa disposition et bien plus.

La prévisualisation des services webCette fonctionnalité tant demandée est enfin disponible ! Deux modes s’offrent à l’utilisateur :1) La fonction « Prévisualiser » en haut de la fiche de méta-données, et également acces-sible à partir des résultats de recherche.2) Dans les fiches de méta-données de service web, un lien cliquable présent dans « Distribution » vous permet de visualiser le service web directement dans l’explorateur cartographique.

Interface de consultationDes retours à la ligne et la gestion des URL ont été mis en place. Ainsi, les textes sont plus clairs et les liens web désor-mais cliquables. De plus, des sous-blocs ont été matérialisés afin de faciliter la lecture des informations.Des images ont été ajoutées afin de rendre la lecture plus visuelle. En un coup d’œil, on voit l’accessibilité de la donnée ou du service web, dans quels formats le service web est disponible et si la donnée est téléchargeable ou non. De même pour les licences d’utilisation. Une reconnaissance sur des parties d’URL

fait apparaître les images ad hoc.De plus, toutes l e s U R L s o n t désormais gé-rées, ainsi, elles deviennent cli-

quables. Pour les URL de service web, au clic, elles sont copiées dans le presse-papier afin que vous puissiez les coller dans votre outil SIG, par exemple.

De quelles données est composé ce service web ?Les « ressources cou-plées » mises en évidence. Les ressources couplées sont les liens de corré-lation directe entre une donnée et un service web. Ainsi, il est maintenant aisé de connaître les données qui composent un service web et, inversement, de savoir si la

donnée est accessible en service web. Pour cela, l’information est disponible directement dans la fiche de métadonnées dans un bloc dédié ainsi qu’en haut de la fiche en cliquant sur « Relations ».

Les différents modes de rechercheLa recherche textuelle a été optimisée par l’indexa-tion de tous les champs de la fiche de métadonnées. Dorénavant, une recherche avancée est également disponible, elle se caractérise de plusieurs façons ; à la fois par type de donnée, par catégorie ainsi que par zone géographique. On peut croiser un ou plusieurs critères pour affiner sa recherche.

Par ailleurs, l’onglet « Thèmes » permet de rechercher plus finement par thématique. Par exemple, dans la catégorie « Aménagement du territoire et urbanisme », on peut choisir de ne voir que les fiches de métadonnées de la thématique « Agriculture et agronomie ».

Auteur : Déborah DAVID (deborah.david@gouv.nc)

SIG

Appl

icat

ion

GéorepUn catalogue plus convivial

Sommaire p. 3  Te Fenu@ Un portail cartographique

p. 1  Géorep Un catalogue plus convivial

p. 4 Géo-Infosp. 2  Forêt sèche. Cartographie des connectivités

Vous souhaitez vous abonner ? Vous souhaitez nous proposer vos articles ? Une seule adresse : info@georep.ncSuivez-nous sur Facebook georepnc Les bulletins sont disponibles au format PDF sur http://www.georep.nc

4e trimestre2016Bulletin no 45

ÉditorialPour ce dernier numéro de l’année, en plus de faire un focus sur les nouveautés du catalogue de métadonnées du gouvernement, nous nous attarderons sur les forêts sèches de Nouvelle-Calédonie avec un travail de cartographie original réalisé par le CEN. Enfin, nous voyagerons dans le Pacifique avec la participation du gouvernement de la Polynésie française qui nous présente ici son portail « Te Fenu@ ». Nous espérons que vous apprécierez ce 45e numéro et vous souhaitons un très bon trimestre géomatique.

p. 2

La fragmentation du paysage entraîne la des-truction des habitats et est la première cause d’érosion de la biodiversité sur les îles. La forêt sèche calédonienne n’est pas épargnée par ce phénomène, bien au contraire. Alors qu’elle recouvrait toute la côte ouest de la Grande Terre il y a 4 000 ans, il ne reste aujourd’hui que 740 fragments cartographiés de cette formation végé-tale unique, représentant 2 % de l’état initial. En cause : les incendies répétés, les défrichements sans contrôle, l’introduction d’espèces exotiques envahissantes compétitives et l’urbanisation rayonnante. Dans le but d’inverser la tendance, qui est à la disparition de l’habitat et des écosystèmes qui lui sont propres, le Conservatoire d’espaces naturels de Nouvelle-Calédonie (CEN) a pris en charge depuis 2012 le Programme de Conservation des Forêts Sèches, visant à définir des stratégies de gestion et de restauration de ce milieu. Dans ce cadre, une cartographie des forêts sèches a été actualisée en 2016 et rendue publique sur la plateforme Géorep du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.La connexion des habitats isolés par le biais de corridors écologiques permet les échanges génétiques entre les popu-lations, en donnant la possibilité aux espèces de se dépla-cer d’un fragment d’habitat à un autre. Un stage de fin de deuxième année de master, qui fut encadré par le CEN avec l’appui de certains de ses membres (DTSI, CI, WWF), avait pour objectif de caractériser et de cartographier ces connectivités potentielles entre les fragments de forêt sèche à partir d’outils et de données SIG. La méthodologie développée se décompose en quatre grands axes : • La caractérisation des fragments via des indices de connectivité.La distance au plus proche voisin (ou indice ENN), l’indice PROX et un indice de forme (indice K) sont calculés pour chacun des patchs. Les deux premiers donnent une information sur l’isolement relatif des fragments de forêt sèche, aisément visualisable via une représentation cartographique classant les fragments selon des intervalles de valeur d’indice. Le troisième informe sur la forme, compacte ou étriquée, du frag-ment, directement en lien avec sa vulnérabilité due à l’effet lisière. Le logiciel libre Fragstats 4.2 a permis de calculer l’indice PROX, tandis que les traitements SIG, la réalisation des cartes et le calcul des deux autres indices ont été effectués sur ArcGIS 10.3.Un quatrième indice décrivant l’importance des patchs au sein

de la connectivité est calculé via le logiciel libre Conefor Sensinode 2.6.• La cartographie des connectivités à courte distance par la méthode de dilatation-érosion :Cette méthode de SIG, développée par le COMOP de la trame verte et bleue française, permet de déterminer les zones de renforcement potentielles au sein des fragments, ainsi que les zones de connexions directes entre les fragments proches (moins de 200 m).• La cartographie des connectivités à moyenne et à longue distance en utilisant la méthode des chemins de moindre coût :Chaque classe d’occupation du sol présente un intérêt de

restauration différent. En ce sens, le calcul des chemins de moindre coût sur l’occupation des sols permet de déterminer et de car-tographier les corridors potentiels les plus à même d’évoluer en forêt sèche si une action est menée.• L’aide à la priorisation de zones de gestion à partir de critères d’emprise foncière, de pente et de risque d’incendie.L’ensemble des cartes réalisées et du système d’information géo-graphique produit a pour voca-tion d’aider les gestionnaires de l’environnement à déterminer les zones sensibles à conserver et à restaurer en priorité. La méthode pourra être révisée et les résultats précisés, au gré de l’accumulation de connaissances notamment sur l’aspect fonctionnel de cet écosystème patrimonial.

Auteur : Tristan ROTA (tristan.rota@gmail.com)

Université Joseph Fourier, UFR de biologie, Grenoble

Forêt sècheCartographie des connectivités

SIG

Don

nées

Exemple de cartographie des connectivités des forêts sèches selon l’intérêt de gestion.

Schéma global de la méthodologie de cartographie des connectivités.

Bulletin no 45

p. 3

Le portail cartographique de la Polynésie française existe depuis 2002. Il est resté un site interne à l’administration jusqu’en 2015, où une version complètement refondue a été ouverte sur Internet.

La genèse de la nouvelle versionLa conception de la nouvelle version de Te Fenu@ a commencé en 2013. À cette époque, plusieurs articles de presse prévoyaient un dépassement des ventes de tablettes sur les PC en 2015. Ce point a été très important pour nous. Il semblait évident que la version Internet que nous prépa-rions devait intégrer pleinement cette tendance et être pensée pour les terminaux mobiles. Cela impliquait une interface simple à l’extrême, qui devait être fonctionnelle même sur un petit écran de smart-phone. Nous avons été guidés par quelques idées fortes.• Recherche multiple : un seul champ pour chercher un topo-nyme, une parcelle, une terre, des coordonnées géographiques.• Responsive design : le site s’adapte au terminal. Les élé-ments sont replacés et redimensionnés en fonction de la taille de l’écran.• Collaboratif : le participatif est une tendance forte du web. On sait l’intérêt que porte le public à améliorer les cartes en ligne, comme le montre le succès du projet OpenStreetMap. Dans cet esprit, on a créé deux outils pour une interaction avec le public : le premier pour signaler une erreur sur la carte et le second pour proposer un nom de lieu.• Intégration du GPS présent sur tous les terminaux mobiles.• Open-source : Te Fenu@ est entièrement développé avec des logiciels open-source et il respecte les standards de l’OGC pour être facile à interconnecter.

Une carte riche et des outils completsNous avons apporté un grand soin à l’esthétique des cartes de la version Internet. On a voulu que Te Fenu@ soit un sup-port de choix pour mettre en valeur notre pays. On peut, par exemple, oser la comparaison avec Google Maps. Quelle que soit l’échelle, la carte de Google Maps est moins attirante et moins précise que celle de Te Fenu@.

La carte de Te Fenu@ est mise à jour grâce au travail de la cellule cartographique du Service de l’Urbanisme et de la cellule SIG du Service de l’Informatique. Les autres couches que nous proposons sont le fruit d’un travail important de collaboration avec une vingtaine de services du pays.Te Fenu@ intègre un outil de calcul d’itinéraire, actuelle-ment fonctionnel que sur Tahiti, qui repose sur une base de données « navigable » des routes, réalisée en partenariat avec la DDPC (Direction de la Protection Civile) et toutes les communes de Tahiti.Nous avons inclus aussi un outil, nommé « partage », pour intégrer facilement Te Fenu@ dans un autre site web : on choisit les couches, la zone d’intérêt, les outils que l’on veut insérer et l’outil génère une URL que l’on peut copier dans son site web. Te Fenu@ a aussi été pensé pour être ouvert. On peut utiliser Te Fenu@ autrement que dans le site web. Des professionnels des SIG peuvent utiliser les cartes de Te Fenu@ avec leur logi-

ciel professionnel comme Qgis ou ArcGIS. Dans le même esprit d’ouverture, on peut aussi interroger directement les services web du site qui fournissent des réponses au format Json ou GeoJson.

Te Fenu@ évolue régulièrementPour suivre l’actualité de Te Fenu@ et rester en contact

avec nous, je vous conseille d’aller sur notre page Facebook (et devenir nos amis !) ou de suivre notre compte Twitter.Site internet : http://www.tefenua.gov.pf Facebook : Te Fenua SIG Twitter : (@TeFenuaSIG

Auteur : Emmanuel BOUNIOT (emmanuel.bouniot@informatique.gov.pf)

Te Fenu@Le portail cartographique de la Polynésie française

SIG

Appl

icat

ion

Réalisation : D. Buisson – DTSI/SGT – Octobre 2016 – ISSN 2109-3741 – Comité de rédaction : D. David, M. Vende-Leclerc, D. BuissonMise en page : Point GED – Impression : DTSI – Tirage : 150 exemplaires, sur papier respectant les normes environnementales

Géo-InfosDéploiement « fibre optique » : la carte du trimestreL’OPT vous propose de suivre le déploiement de la fibre optique sur les six prochaines années.

À découvrir sur : http://www.opt.nc/carte-de-deploiement-de-la-fibre

Géo-PortraitMarie Gély, 33 ans – Responsable techniqueLes SIG sont venus à moi lors de ma formation à l’IUT situé proche des remparts de la cité de Carcassonne. Je me dirige alors vers une licence professionnelle en Traitement de l’Information Géographique, toujours à Carcassonne.

Fin 2007, peu après la fin de mes études, me voilà partie à Montpellier où je suis embauchée au Cirad au sein de l’UR Faune sauvage. J’étais responsable des SIG et des bases de données. Mes missions principales consistaient à apporter un appui technique aux agents-chercheurs, en cohérence avec leurs projets scientifiques. Je postule ensuite au rectorat de Montpellier et réalise essentiellement des études statistiques pendant neuf mois. Avant la fin de mon contrat, le Cirad me rappelle et je (ré)intègre l’unité AGIRs dans le domaine de l’épidémiologie et de l’écologie de la santé. J’étais en charge de la mise à jour des bases de données et assurais leur suivi. J’ai participé à la production de cartes pour des articles (comme le suivi télémétrique d’oiseaux migrateurs sauvages lors de la grippe aviaire ou de buffles munis de collier GPS). Également, mon travail a consisté à élaborer et à intervenir sur des cessions de formations SIG pour des étudiants en master sur les logiciels ArcGIS et Qgis. Au cours de ces huit ans passés dans cette unité, j’ai pu m’échapper de mon bureau pour aller découvrir les activités de mes collègues (l’aventure enfin !... ou presque). Ainsi, j’ai pu collaborer à la capture d’oiseaux migrateurs, du démaillage au prélè-vement de tiques (ce qui m’a permis de développer un œil de lynx et de faire de nombreuses sorties ornitho). J’ai eu la chance d’intégrer le projet sur le virus NIPAH, ce qui m’a amenée à collecter des relevés terrain pour la validation d’occupation du sol et à participer aux différentes captures en filet de chauves-souris au Cambodge et aux prélèvements d’échantillons.Souhaitant évoluer, j’ai suivi la formation en « mastère spécialisé SILAT ». Ce mastère a été un véritable enrichissement et m’a offert la possibilité de travailler sur le projet TéléNipah. Mon rôle a été de caractériser les pay-sages, grâce aux techniques de la télédétection, et d’exporter l’information géographique sur un site pilote au Cambodge.La fin de mon contrat approchant (et mes 33 ans aussi), je décide de chan-ger de vie. Je postule au GIE SERAIL et pars pour de nouveaux horizons : la Nouvelle-Calédonie (un hiver presque glacial et une mer bleue remplie de requins…). Au programme : plans de récolement, atlas des équipements publics du Grand Nouméa… et, bientôt, un futur site web de la mort ! J’apprends énormément depuis mon arrivée, et le travail est enrichissant, la ville n’a presque plus de secret pour moi.Contact : Marie GÉLY (serail@canl.nc)

Géo-ImageImage acquise le 10 juin 2016 sur la Grande Terre. Venant compléter la constellation d’Airbus DS, le satellite KazEOSat-2 a une résolution de 6,5 m et 5 bandes spectrales (R, V, B, RE, NIR). La bande Red-Edge est la région spectrale à la limite du rouge et du NIR, apportant de nombreuses in-formations dans le domaine végétal et facilitant les études de la vigueur de la végétation.

Géo-ÉvénementsDans la région...Pacific Islands GIS/RS user conférenceDu 28 nov. au 1er déc. 2016 – Suva, FidjiL’événement, coorganisé par la CPS, le départe-ment territorial de Fidji et l’Université du Pacifique Sud, réunit en conférences les gouvernements, les instituts de recherche et les sociétés de conseils, pour échanger sur les derniers logiciels, équipements, données et méthodes disponibles.Site internet : http://gisconference.gsd.spc.int

... et en FranceDécryptaGéo 2017

24-25 janvier 2017 – Marne-la-ValléeUne fois par an, DécryptaGéo rassemble les acteurs et utilisateurs de la géomatique pour deux jours de conférences, débats, animations, démonstrations, master class.Site internet : http://lesrencontres.decryptageo.fr9es Rencontres des dynamiques régionales en Information Géographique17-18 novembre 2016 – La BauleDédiées à « La Géomatique au service de l’intel-ligence territoriale », ces 9es Rencontres ras-sembleront plus de 300 acteurs de l’information géographique venus de toute la France.Ceux-ci se réuniront, pendant deux jours, autour de séances plénières, d’ateliers de travail et d’un espace d’exposants.Site internet : http://www.afigeo.asso.fr/la-vie-en-region/dynamiques-r%C3%A9gionales.html

Pour un agenda plus complet : http://georezo.net/agenda.php

KazEOSat-2 © 2016 KGS, Distribution Airbus DS