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qui fait GO ? Les jeunes Gonfrevillais qui le souhaitent… contacts > rédactrice en chef Stéphanie Pouteau- Debris au service Communication 02 35 13 18 38 ou 06 76 24 70 61 Hôtel de Ville / BP 95 / 76700 Gonfreville l’Orcher mail [email protected] site internet www.gonfreville-l-orcher.fr dessin de Une Olivier Fontaine rédaction jeunes Sarah Duval et Mélanie Leroux ont collaboré à ce numéro le service Enfance-Jeunesse, Pascal Colé, Karl Landrieu, Philippe Dufoix et Romuald Malandain directeur de publication Jean-Paul Lecoq maquette Sabine Turpin réalisation imprimerie municipale, 4500 exem- plaires supplément à Actualités (magazine d’informations municipales). Un nouveau guide sur les techniques de recherche d’emploi est né en décembre. Sa particularité : il a été écrit par des jeunes de la mission locale de l’agglomération havraise. Un livret, Un emploi est le fruit de cinq mois de travail collaboratif entre des professionnels de la Mission locale de l’agglomération havraise, du journal Globules et une quinzaine de jeunes suivies à la mission locale. “Un guide dédié à la recherche d’emploi se devait d’être écrit dans un langage facile d’accès, plaisant, percutant et sous un format pratique à glisser dans la poche. C’est pourquoi, nous avons souhaité impliquer des jeunes pour l’imaginer et le réaliser”, explique Marie Kieffer, responsable Emploi de la Mission locale du Havre. Fidèle à sa volonté de valoriser l’expression des jeunes de 14-25 ans et de co-produire de l’information, Globules s’est associé dès le départ au projet. Pour guider et soutenir les jeunes volontaires, des ateliers d’expressions écrites ont été organisés. “Le travail s’est fait en plusieurs étapes, explique Delphine Ensenat, journaliste de Globules. Il y a d’abord eu une séance de questionnement pour déterminer le contenu, les thématiques du livret, pour choisir les pro- fessionnels à interviewer, comme le directeur d’une antenne du Pôle emploi havrais, une créatrice d’entreprise... Nous avons préparé les entretiens. Nous sommes allés sur le terrain pour rencontrer ces pro- fessionnels. Ensuite, il a fallu dégager les informations importantes et les résumer. Les jeunes ont fourni un énorme boulot pour attein- dre l’objectif. C’est une expérience très valorisante pour eux.” Damien, Aline, Mallory et Mickael (voir photo) étaient motivés par ce projet et ont mis de l’énergie pour le voir aboutir. “Ce projet m’a permis de me construire, de prendre confiance en moi et de gagner de l’assurance, précise Aline (22 ans). Je suis fière et sou- lagée de voir le résultat de plusieurs mois d’investissement. J’espère que ce guide sera utile. C’est un pas pour la suite, une participation pour aider nos prochains.” Cette expérience a été bénéfique pour Mickaël “Ça m’a permis de m’ouvrir aux autres et de vaincre ma timidité. J’ai aimé interviewer des professionnels.” Idem pour Mallory (24 ans). “Ce projet m’a aidé à dépasser ma timidité, à oser prendre la parole, à être plus à l’aise en public. Je pense que ça m’a permis de décrocher un travail.” Après un an et demi de recherche d’emploi, Mallory a trouvé un contrat d’un an. Elle fait partie des dix jeunes embauchés par la ville de Gonfreville l’Orcher, en contrat d’adaptation à l’emploi, pour renforcer le ser- vice Restauration et Hygiène des locaux. Financé par le Fonds d’Insertion Professionnelle pour l’emploi des jeunes, le guide a été tiré à 1000 exemplaires. Un livret, Un emploi est disponible gratuitement dans toutes les antennes de la mis- sion locale de l’agglomération havraise, dont à l’accueil du PIJ de Gonfreville l’Orcher. [N°62] Janvier 2010 le journal municipal des jeunes Gonfrevillais 10 ANS DE CINÉMA L’association du grain à démou- dre fêtait le 10 ème anniversaire de son festival de cinéma, en novembre dernier. A travers les cartes blanches à Pierre Etaix, à Vikash Dhorasoo, à Pierre-Luc Grandjon du Studio Folimage et Laurent Chevallier, ils ont par- tagé leur passion du cinéma et leur ouverture sur le monde. Les ateliers ont permis aux jeunes de découvrir les coulisses du cinéma : doublage de voix, effets spéciaux, maquillage et cascade (voir photo). La programmation des courts et longs métrages était riche et variée. Retrouve le palmarès de la compétition sur www.dugrainademoudre.net SERVICE VOLONTAIRE EUROPÉEN Le SVE est une des actions propo- sées dans le cadre du Programme Européen Jeunesse en Action. Il permet à des jeunes âgés de 18 à 30 ans de mener un projet à l’étran- ger dans le domaine de leur choix (art et culture, environnement, social…). Le SVE est totalement gratuit pour le jeune volontaire et aucune condition de formation ou de qualification n’est requise, seules l’envie et la motivation comptent. Pour tout savoir sur le SVE, contacte le PIJ de Gonfreville l’Orcher au 02 35 13 18 24 ou va sur le site : www.jeunesseenaction.fr HOMMAGE AUX POILUS A l’occasion de la cérémonie commémorative du 11 novem- bre, quatre jeunes Gonfrevillais (collègiens et membres du cen- tre social Agies) ont lu des let- tres de Poilus. Touchés par ces témoignages émouvants et réa- listes de soldats français, Cassandra, Johanie, Dylan et Anthony ont souhaité les parta- ger en public. Heureux que des jeunes reprennent le flambeau, les anciens combattants ont demandé à Dylan et Anthony de déposer la traditionnelle gerbe devant le Monument aux Morts. UN TOURNOI SOLIDAIRE Le 19 décembre dernier, le ser- vice municipal de la Jeunesse co- organisait, en partenariat avec l’ESMGO Gymnastique, un tournoi de football féminin solidaire, au gymnase Maurice-Baquet. Neuf équipes ont joué au profit des Restos du Cœur et du Secours populaire français. Composées d’élues, d’animatrices du centre social AGIES, de gymnastes, de bénévoles et d’entraîneuses du club... les équipes se sont affrontées dans la bonne humeur. En additionnant l’inscrip- tion des équipes, les entrées et la buvette, 600 euros ont été récoltés. Un chèque de 300 euros a été remis au Secours populaire français. Les 300 euros restants ont été dépensés en chocolat et distribués aux bénéficiaires des Restos du Cœur avant Noël. Quelques jeunes gonfrevillais se sont joints pour l’occasion aux bénévoles des Restos. Audrey Leroy est en 2 ème année de Bac pro- fessionnel Coiffure. Cette jeune gonfrevil- laise de 21 ans ne manque pas de talent. Depuis toute petite, Audrey Leroy a trouvé sa vocation : la coiffure. “J’ai tou- jours été attirée par ce métier. Ma mère m’achetait des têtes à coiffer et je pas- sais des heures à créer des coiffures.” Au collège, Audrey a dû insister pour suivre cette voie professionnelle. “Au vu de mes résultats scolaires, on voulait m’orienter en filière générale. Mais je tenais absolument à me former à la coiffure. C’est pour moi, une vraie passion. En 3 ème , j’ai choisi de faire mon stage découverte en entreprise dans un salon de coiffure de Gonfreville l’Orcher. Ça m’a confortée dans mon idée.” Audrey a donc obtenu un CAP Coiffure à 18 ans, puis s’est spécialisée pendant un an, en passant une mention Styliste-Visagiste. “J’aime la création et le relooking. On apprend notamment les styles de coupe adaptés aux différentes formes de visage, les couleurs en fonction du teint.” Actuellement, Audrey est en 2 ème année de Bac professionnel Coiffure au Centre de formation des apprentis (CFA) Jules-Lescene au Havre. “Il y a beaucoup plus de cours de gestion, car avec cette forma- tion, on est en mesure d’ouvrir un salon à son compte. On a deux jours de cours par semaine et 20 heures de pratique en salon.” Audrey est en apprentissage au salon La Belle Boucle, sur la place du Colombier. “J’y fais tous mes stages depuis cinq ans. Je commence à avoir une petite clien- tèle régulière.” En novembre dernier, dans le cadre de la semaine nationale de la Coiffure, l’UFA Jules-Lecesne organisait un tro- phée de la Coiffure. Près de 240 jeunes (en CAP ou Bac Pro) s’affrontaient dans trois catégories, la création brushing, le chignon “la tête en fête” et le “Total fashion look”. Audrey a choisi la catégo- rie chignon (voir photo). “Nous avions environ 1h15 pour réaliser un chignon de fête. Ça met la pression. Avant le concours, j’avais fait plusieurs essais à la maison, pour trouver une originalité.” Son coup de peigne a été payant. Avec sa création, elle a décroché le 2 ème prix et gagnait un stage à Paris. “Je vais passer une journée dans un salon Eugène Perma. C’est un très beau cadeau. Je vais pouvoir découvrir et apprendre des techniques nouvelles.” En juin prochain, Audrey aura terminé sa formation et se lancera sur le marché du travail. “D’ici quelques années, je tenterai le concours pour devenir enseignante. J’ai envie de transmettre ma passion à d’autres jeunes. En attendant, j’espère trouver une place dans un salon. J’aime le contact avec la clientèle. Le relationnel avec les clients est une part du métier que j’apprécie beaucoup. Quelque part, le coiffeur a un rôle social. On est parfois le confident. En prenant soin des cheveux, on offre un peu de bien-être physique et moral aux gens.” Audrey Leroy a participé au trophée de la coiffure en novembre dernier. AUDREY, UN TALENT DE LA COIFFURE Pratique : Unité de Formation par Apprentissage, 68 rue René-Perrochon, au Havre. Tél : 02 35 54 63 80. Site Internet : http://lecesne-lyc.spip.ac-rouen.fr À 18 ans, Théo Gosselin est un jeune qui bouge énormé- ment, entre la photo, les voyages et la musique... Théo Gosselin est un passionné de photo, il a parcouru 8633 kms, en un mois cet été, avec un copain. De la Belgique à la République Tchèque, il est revenu avec une multitude de bons souvenirs et d’images numé- riques. Étant aussi doué pour les montages vidéos que pour la photo, il a résumé son périple euro- péen en musique. Théo est étudiant à Amiens, il souhaite devenir Designer graphique. Le théâtre des Bains-Douches, au Havre, lui a confié les photos qui illustrent la couverture de la plaquette culturelle, ainsi que les visuels des créations du théâtre. Durant toute la saison culturelle, Théo expose son travail dans le hall d’entrée des Bains-Douches. Une exposition a déjà eu lieu pendant les vacances de Noël, trois autres suivront. Pour sa première exposition, Théo était très enthousiaste, il a présenté son travail personnel, sa vision sur le monde. Parmi, les vingts photos exposées, il a voulu faire partager sa vision “Rock'n'roll” du Havre, beaucoup de portraits de jeunes rockers havrais. Un petit mélange de photos où skate et groupes de musique riment avec Rock'n'roll. Théo était assez anxieux, mais en garde un très bon souvenir, c'est ce qu'il expliquait, le jour du lance- ment: “Les gens se sont montrés très agréables et intéressés par mon tra- vail. C’est une chance de pouvoir expo- ser son point de vue sur la vie sans for- cément être obligé de mettre des mots sur ce que l'on voit ou sur ce que l'on ressent. Avec cette exposition, j’ai sou- haité montrer une nouvelle image du Havre, plus jeune et plus décalée.Mais, exposer, pour Théo, ne suffit pas. Aussitôt la présentation finie, il est parti pour Londres, pour un nouveau projet photographique. Il désirait prendre en photo le coté décalé et “british” de nos voisins d'outre-atlantique. Il a également prévu, pour les grandes vacances, de partir au Canada. Son objectif est de revenir avec un maximum de clichés, Théo a toujours rêvé de photographier un pays très américanisé, c'est pour lui très “intéressant visuellement”. Théo est aussi un passionné de musique, ce jeune batteur a déjà créé deux groupes. Avec son guitariste et son bassiste, il décide de repous- ser la chansonnette. Un groupe de Rock est donc en cours de construction avec ses deux compères musicaux Igor Camus et Tim Duprez, Vincent Guarrigue se joindra à eux, pour des morceaux enflammés. Avec pour seul objectif de faire partager leur amour pour la musique, mais surtout de s'amuser… Sarah Duval LE REGARD ARTISTIQUE DE THÉO Théo Gosselin bouillonne d’idées. Il a plein d’images et d’idées en tête. Pour découvrir les photos de Théo : http://theo-gosselin.blogspot.com Mission Locale de l’Agglomération Havraise, 2 rue Léon-Gautier au Havre – Tél : 02 35 22 27 27 UN LIVRET D’AIDE À L’EMPLOI

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Page 1: LE REGARD ARTISTIQUE DE THÉO UN LIVRET D’AIDE À L’EMPLOIlecesne-lyc.spip.ac-rouen.fr/IMG/pdf/go_01-2010.pdf · g an erd l’ suc,préc i seAl n( 2 a ). J ifè t o-lag é ed

qui fait GO ?Les jeunes Gonfrevillais qui le souhaitent…contacts > rédactrice en chef Stéphanie Pouteau-Debris au service Communication 02 35 13 18 38 ou06 76 24 70 61 Hôtel de Ville / BP 95 / 76700 Gonfrevillel’Orcher mail [email protected] siteinternet www.gonfreville-l-orcher.fr dessin de Une OlivierFontaine rédaction jeunes Sarah Duval et Mélanie Lerouxont collaboré à ce numéro le service Enfance-Jeunesse,Pascal Colé, Karl Landrieu, Philippe Dufoix et Romuald Malandaindirecteur de publication Jean-Paul Lecoq maquetteSabine Turpin réalisation imprimerie municipale, 4500 exem-plaires supplément à Actualités (magazine d’informationsmunicipales).

Un nouveau guide sur les techniquesde recherche d’emploi est né endécembre. Sa particularité : il a étéécrit par des jeunes de la missionlocale de l’agglomération havraise.

Un livret, Un emploi est le fruit de cinq mois de travail collaboratif entredes professionnels de la Mission locale de l’agglomération havraise,du journal Globules et une quinzaine de jeunes suivies à la missionlocale. “Un guide dédié à la recherche d’emploi se devait d’être écritdans un langage facile d’accès, plaisant, percutant et sous un formatpratique à glisser dans la poche. C’est pourquoi, nous avons souhaitéimpliquer des jeunes pour l’imaginer et le réaliser”, explique MarieKieffer, responsable Emploi de la Mission locale du Havre.Fidèle à sa volonté de valoriser l’expression des jeunes de 14-25 anset de co-produire de l’information, Globules s’est associé dès ledépart au projet. Pour guider et soutenir les jeunes volontaires, desateliers d’expressions écrites ont été organisés. “Le travail s’est faiten plusieurs étapes, explique Delphine Ensenat, journaliste deGlobules. Il y a d’abord eu une séance de questionnement pourdéterminer le contenu, les thématiques du livret, pour choisir les pro-fessionnels à interviewer, comme le directeur d’une antenne du Pôleemploi havrais, une créatrice d’entreprise... Nous avons préparé lesentretiens. Nous sommes allés sur le terrain pour rencontrer ces pro-

fessionnels. Ensuite, il a fallu dégager les informations importanteset les résumer. Les jeunes ont fourni un énorme boulot pour attein-dre l’objectif. C’est une expérience très valorisante pour eux.”Damien, Aline, Mallory et Mickael (voir photo) étaient motivés parce projet et ont mis de l’énergie pour le voir aboutir. “Ce projet m’apermis de me construire, de prendre confiance en moi et degagner de l’assurance, précise Aline (22 ans). Je suis fière et sou-lagée de voir le résultat de plusieurs mois d’investissement.J’espère que ce guide sera utile. C’est un pas pour la suite, uneparticipation pour aider nos prochains.” Cette expérience a étébénéfique pour Mickaël “Ça m’a permis de m’ouvrir aux autres etde vaincre ma timidité. J’ai aimé interviewer des professionnels.”Idem pour Mallory (24 ans). “Ce projet m’a aidé à dépasser matimidité, à oser prendre la parole, à être plus à l’aise en public. Jepense que ça m’a permis de décrocher un travail.” Après un an etdemi de recherche d’emploi, Mallory a trouvé un contrat d’un an.Elle fait partie des dix jeunes embauchés par la ville de Gonfrevillel’Orcher, en contrat d’adaptation à l’emploi, pour renforcer le ser-vice Restauration et Hygiène des locaux.Financé par le Fonds d’Insertion Professionnelle pour l’emploi desjeunes, le guide a été tiré à 1000 exemplaires. Un livret, Un emploiest disponible gratuitement dans toutes les antennes de la mis-sion locale de l’agglomération havraise, dont à l’accueil du PIJ deGonfreville l’Orcher.

[N°62]Janvier 2010

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10 ANS DE CINÉMA

L’association du grain à démou-dre fêtait le 10ème anniversaire deson festival de cinéma, ennovembre dernier. A travers lescartes blanches à Pierre Etaix, àVikash Dhorasoo, à Pierre-LucGrandjon du Studio Folimage etLaurent Chevallier, ils ont par-tagé leur passion du cinéma etleur ouverture sur le monde. Lesateliers ont permis aux jeunesde découvrir les coulisses ducinéma : doublage de voix, effetsspéciaux, maquillage et cascade(voir photo). La programmationdes courts et longs métragesétait riche et variée. Retrouve lepalmarès de la compétition surwww.dugrainademoudre.net

SERVICE VOLONTAIREEUROPÉENLe SVE est une des actions propo-sées dans le cadre du ProgrammeEuropéen Jeunesse en Action. Ilpermet à des jeunes âgés de 18 à30 ans de mener un projet à l’étran-ger dans le domaine de leur choix(art et culture, environnement,social…). Le SVE est totalementgratuit pour le jeune volontaire etaucune condition de formation oude qualification n’est requise,seules l’envie et la motivationcomptent. Pour tout savoir sur leSVE, contacte le PIJ de Gonfrevillel’Orcher au 02 35 13 18 24 ou va surle site : www.jeunesseenaction.fr

HOMMAGE AUX POILUS

A l’occasion de la cérémoniecommémorative du 11 novem-bre, quatre jeunes Gonfrevillais(collègiens et membres du cen-tre social Agies) ont lu des let-tres de Poilus. Touchés par cestémoignages émouvants et réa-listes de soldats français,Cassandra, Johanie, Dylan etAnthony ont souhaité les parta-ger en public. Heureux que desjeunes reprennent le flambeau,les anciens combattants ontdemandé à Dylan et Anthony dedéposer la traditionnelle gerbedevant le Monument aux Morts.

UN TOURNOI SOLIDAIRE

Le 19 décembre dernier, le ser-vice municipal de la Jeunesse co-organisait, en partenariat avecl’ESMGO Gymnastique, un tournoide football féminin solidaire, augymnase Maurice-Baquet. Neuféquipes ont joué au profit desRestos du Cœur et du Secourspopulaire français. Composéesd’élues, d’animatrices du centresocial AGIES, de gymnastes, debénévoles et d’entraîneuses duclub... les équipes se sontaffrontées dans la bonnehumeur. En additionnant l’inscrip-tion des équipes, les entrées etla buvette, 600 euros ont étérécoltés. Un chèque de 300 eurosa été remis au Secours populairefrançais. Les 300 euros restantsont été dépensés en chocolat etdistribués aux bénéficiaires desRestos du Cœur avant Noël.Quelques jeunes gonfrevillaisse sont joints pour l’occasionaux bénévoles des Restos.

Audrey Leroy est en2ème année de Bac pro-fessionnel Coiffure.Cette jeune gonfrevil-laise de 21 ans nemanque pas de talent.

Depuis toute petite, Audrey Leroy atrouvé sa vocation : la coiffure. “J’ai tou-jours été attirée par ce métier. Ma mèrem’achetait des têtes à coiffer et je pas-sais des heures à créer des coiffures.”Au collège, Audrey a dû insister poursuivre cette voie professionnelle. “Au vude mes résultats scolaires, on voulaitm’orienter en filière générale. Mais jetenais absolument à me former à la coiffure. C’est pour moi, une vraiepassion. En 3ème, j’ai choisi de faire mon stage découverte en entreprisedans un salon de coiffure de Gonfreville l’Orcher. Ça m’a confortéedans mon idée.”Audrey a donc obtenu un CAP Coiffure à 18 ans, puis s’est spécialiséependant un an, en passant une mention Styliste-Visagiste. “J’aime lacréation et le relooking. On apprend notamment les styles de coupeadaptés aux différentes formes de visage, les couleurs en fonction duteint.” Actuellement, Audrey est en 2ème année de Bac professionnelCoiffure au Centre de formation des apprentis (CFA) Jules-Lescene auHavre. “Il y a beaucoup plus de cours de gestion, car avec cette forma-tion, on est en mesure d’ouvrir un salon à son compte. On a deux joursde cours par semaine et 20 heures de pratique en salon.” Audrey est

en apprentissage au salon La BelleBoucle, sur la place du Colombier. “J’yfais tous mes stages depuis cinq ans.Je commence à avoir une petite clien-tèle régulière.”En novembre dernier, dans le cadre dela semaine nationale de la Coiffure,l’UFA Jules-Lecesne organisait un tro-phée de la Coiffure. Près de 240 jeunes(en CAP ou Bac Pro) s’affrontaient danstrois catégories, la création brushing, lechignon “la tête en fête” et le “Totalfashion look”. Audrey a choisi la catégo-rie chignon (voir photo). “Nous avionsenviron 1h15 pour réaliser un chignonde fête. Ça met la pression. Avant leconcours, j’avais fait plusieurs essais à

la maison, pour trouver une originalité.” Son coup de peigne a étépayant. Avec sa création, elle a décroché le 2ème prix et gagnait un stageà Paris. “Je vais passer une journée dans un salon Eugène Perma.C’est un très beau cadeau. Je vais pouvoir découvrir et apprendre destechniques nouvelles.”En juin prochain, Audrey aura terminé sa formation et se lancera sur lemarché du travail. “D’ici quelques années, je tenterai le concours pourdevenir enseignante. J’ai envie de transmettre ma passion à d’autresjeunes. En attendant, j’espère trouver une place dans un salon. J’aimele contact avec la clientèle. Le relationnel avec les clients est une partdu métier que j’apprécie beaucoup. Quelque part, le coiffeur a un rôlesocial. On est parfois le confident. En prenant soin des cheveux, onoffre un peu de bien-être physique et moral aux gens.”

Audrey Leroy a participé au trophée de lacoiffure en novembre dernier.

AUDREY, UN TALENT DE LA COIFFURE

Pratique : Unité de Formation par Apprentissage, 68 rue René-Perrochon, au Havre.Tél : 02 35 54 63 80. Site Internet : http://lecesne-lyc.spip.ac-rouen.fr

À 18 ans, ThéoGosselin est un jeunequi bouge énormé-ment, entre la photo,les voyages et lamusique...

Théo Gosselin est un passionné dephoto, il a parcouru 8633 kms, en unmois cet été, avec un copain. De laBelgique à la République Tchèque, ilest revenu avec une multitude debons souvenirs et d’images numé-riques. Étant aussi doué pour lesmontages vidéos que pour la photo, il a résumé son périple euro-péen en musique.Théo est étudiant à Amiens, il souhaite devenir Designer graphique.Le théâtre des Bains-Douches, au Havre, lui a confié les photos quiillustrent la couverture de la plaquette culturelle, ainsi que les visuelsdes créations du théâtre. Durant toute la saison culturelle, Théoexpose son travail dans le hall d’entrée des Bains-Douches. Uneexposition a déjà eu lieu pendant les vacances de Noël, trois autressuivront. Pour sa première exposition, Théo était très enthousiaste, ila présenté son travail personnel, sa vision sur le monde. Parmi, lesvingts photos exposées, il a voulu faire partager sa vision “Rock'n'roll”du Havre, beaucoup de portraits de jeunes rockers havrais. Un petitmélange de photos où skate et groupes de musique riment avec

Rock'n'roll. Théo était assez anxieux,mais en garde un très bon souvenir,c'est ce qu'il expliquait, le jour du lance-ment: “Les gens se sont montrés trèsagréables et intéressés par mon tra-vail. C’est une chance de pouvoir expo-ser son point de vue sur la vie sans for-cément être obligé de mettre des motssur ce que l'on voit ou sur ce que l'onressent. Avec cette exposition, j’ai sou-haité montrer une nouvelle image duHavre, plus jeune et plus décalée.”Mais, exposer, pour Théo, ne suffit pas.Aussitôt la présentation finie, il est partipour Londres, pour un nouveau projet

photographique. Il désirait prendre en photo le coté décalé et “british”de nos voisins d'outre-atlantique. Il a également prévu, pour lesgrandes vacances, de partir au Canada. Son objectif est de reveniravec un maximum de clichés, Théo a toujours rêvé de photographierun pays très américanisé, c'est pour lui très “intéressant visuellement”.Théo est aussi un passionné de musique, ce jeune batteur a déjà créédeux groupes. Avec son guitariste et son bassiste, il décide de repous-ser la chansonnette. Un groupe de Rock est donc en cours deconstruction avec ses deux compères musicaux Igor Camus et TimDuprez, Vincent Guarrigue se joindra à eux, pour des morceauxenflammés. Avec pour seul objectif de faire partager leur amour pour lamusique, mais surtout de s'amuser…

Sarah Duval

LE REGARD ARTISTIQUE DE THÉO

Théo Gosselin bouillonne d’idées. Il a pleind’images et d’idées en tête.

Pour découvrir les photos de Théo : http://theo-gosselin.blogspot.com Mission Locale de l’Agglomération Havraise, 2 rue Léon-Gautier au Havre – Tél  : 02 35 22 27 27

UN LIVRET D’AIDE À L’EMPLOI

Page 2: LE REGARD ARTISTIQUE DE THÉO UN LIVRET D’AIDE À L’EMPLOIlecesne-lyc.spip.ac-rouen.fr/IMG/pdf/go_01-2010.pdf · g an erd l’ suc,préc i seAl n( 2 a ). J ifè t o-lag é ed

Internet est le média n°1 desjeunes aujourd’hui, pour s’informer,se distraire, s’exprimer, rester encontact avec ses amis... Entreblogs et réseaux sociaux, lesjeunes aiment être connectés.

D’après une étude de l’Observatoire des usages d’Internet de l’InstitutMédiamétrie, réalisée fin 2009, les usages d’Internet ont évolué depuis2001. Avant Internet, pour beaucoup, cela se résumait à la boîte mail, àMSN Messenger et au moteur de recherche Google. Le Web a changé,évolué vers plus de social, de communauté, de réseau... Le web colla-boratif s’est imposé. Près de la moitié des Internautes (48,6%) utiliseMessenger pour rester en contact avec leurs amis, plus d’un tiersconsulte des blogs (36,9%) et participe à des forums de discussions(34,4%). Chez les internautes de moins de 25 ans, cette tendance estencore plus flagrante. 68,4% d’entre eux utilisent Messenger.Concernant les blogs, plus de la moitié des moins de 25 ans (54,8 %)consulte régulièrement un blog, 40% y dépose des commentaires et unquart d’entre eux (26,7%) possède un blog personnel.On assiste actuellement à l’explosion des réseaux sociaux (Facebook,MySpace...). Ces sites permettent à tous de retrouver ou de se faire desamis. Pour cela, il suffit de créer une page personnelle. Le but estensuite d’enrichir et d’afficher un nombre record de copains. Beaucoupy ajoutent des photos, racontent leur vie, partagent des anecdotes...Selon Médiamétrie, près d’un internaute français sur deux se ditconnecté à un site communautaire. L'attachement des internautes à cessites est également de plus en plus marqué puisque près d'un quartd'entre eux s'y connecte tous les jours ou presque. Les moins de 35 ansreprésentent aujourd'hui près des deux tiers des inscrits (62,9%) alorsqu'ils représentent à peine la moitié (45,8%) des internautes ; ceci estencore plus marqué auprès des 16-24 ans (29,2% des inscrits alorsqu'ils représentent 18,1% des internautes) et dans une moindre mesuredes 25-34 ans (25,3% pour 19% des internautes).Facebook reste en tête des réseaux sociaux, avant Copains d’avant,Youtube et Dailymotion.

Il y a maintenant deux usages dominants chez les adolescents : lessites de réseaux sociaux et les téléphones portables. Avec les nouvellesgénérations de portables, le web est d’autant plus à portée de main. Onpeut rester connecté en tout temps avec ses amis...Attention toutefois aux dérapages ! En affichant sa vie et ses photos surla toile, on y laisse forcèment des traces. La vie privée devient facile-ment publique. Certains employeurs n’hésitent d’ailleurs plus à faire unerecherche sur Internet pour se faire une idée du profil des candidats àun poste. “Avec Internet, on peut être rattrapé par son passé, commentele président de la Commission nationale Informatique et Liberté (Cnil).Or, une personnalité évolue : vous pouvez dire des conneries à 17 ans,que vous ne penserez plus cinq ans plus tard.”Faites donc attention à ce que vous dites et à ce que vous montrez surInternet. Prenez les précautions nécessaires pour ne pas déraper etsurtout choisissez bien vos amis !

A QUOI SERT L’HISTOIRE ?

Le mouvement lycéen de 2008 avaitcontraint le gouvernement à mettre de côtésa réforme du lycée. La voici qui revientcette année avec une nouvelle idée “lumi-neuse” : rendre l’enseignement de l’Histoireoptionnel pour les élèves de terminalescientifique.Après tout, les élèves de terminale scienti-fique ont choisi de se spécialiser ! En quoil’Histoire leur serait-elle utile ? semble pen-ser le ministre de l’Education Nationale.Mais Luc Chatel est un ministre comptablequi ne pense qu’à supprimer des postes etdes matières. Il n’est plus ministre del’Education Nationale, mais ministre de“l’Inculture Nationale”. Car comment peut-on rendre optionnelle une matière aussifondamentale que l’Histoire ? L’Histoireest indispensable à la formation de toutêtre humain. Pour connaître et compren-dre le monde qui nous entoure, pour êtreà même de se forger sa propre opinion etne pas suivre les idées reçues, bref, pourêtre un citoyen libre, il faut connaîtrel’Histoire. Pour savoir où l’on va, il fautsavoir d’où l’on vient.Science sans conscience n’est que ruinede l’âme, a écrit Rabelais. Le gouverne-ment ferait bien de méditer cette réflexion !

Jean-Paul Lecoq, député-maire

LE FOYER DU COLLÈGE

Le foyer des élèves du collègeGustave-Courbet a ouvert il y apresque un an. Les demi-pension-naires s’y bousculent le midi,pour jouer au baby-foot, au bil-lard, à divers jeux de société. “Çafait du bien de pouvoir se déten-dre, au chaud, le midi. C’est unevraie pause avant de retourner encours”, soulignent Ilyes et Anaïs.Depuis la rentrée de septembre,une animatrice du serviceJeunesse de la ville, y intervientdeux fois par semaine, le mardimidi et le vendredi de 14h30 à16h30. Des projets pédagogiquesavec les jeunes devraient voir lejour d’ici le mois de juin.

LOGEMENT JEUNESi tu souhaites avoir des rensei-gnements sur le logement, tupeux te rendre au Comité deLogement et de l’Habitat pourles jeunes de Seine-Maritime(Clhaj 76). Tu peux prendre ren-dez-vous avec la conseillère, lelundi, entre 14h et 15h. Contactele service municipal de laJeunesse de Gonfreville l’Orcherau 02 35 13 18 24.Une permanence du Clhaj (info,orientation, accompagnement…)est assurée le même jour de15h30 à 17h.

MISSION LOCALELa Mission Locale est destinéeaux 16-25 ans, en recherched’orientation professionnelle, deformation, d’emploi. Elle a qua-tre missions précises : accueil-lir, informer, orienter et accom-pagner les jeunes dans leursdémarches d’insertion profes-sionnelle et sociale.L’antenne gonfrevillaise de laMission Locale est située à lamaison de la Jeunesse, rueMaurice-Thorez. Si tu veux pren-dre rendez-vous avec la conseil-lère, Céline Leguen, contactel’accueil du service municipal dela jeunesse au 02 35 13 18 24.

CITÉ DES MÉTIERSCréée par la région Haute-Normandie, la cité des métiers,située à Rouen, a pour objectifsde répondre aux questionne-ments en matière d'orientationet de formation professionnelle.Le site Internet offre une ouver-ture directe (et à domicile) surles services de la Cité desMétiers. Il permet d’accéder àune base de données complètesur les métiers (450 fichesmétiers), les formations et lieuxde formation, les offres d’em-plois, la création d’activité(entreprise, association, profes-sion libérale), la validation desacquis de l’expérience, la forma-tion tout au long de la vie...Connecte-toi sur www.citedes-metiershautenormandie.fr

DÉCOUVERTE DE JEUXLa ludothèque de Gonfrevillel’Orcher propose des séancespour découvrir et tester toutessortes de jeux. Rendez-vous lesmardis 26 janvier, 23 février et27 avril, de 18h à 19h45.Renseignements et réservationsau 02 35 13 16 68.

A 18 ans, Marine Hostalier a reçu, fin novembre, le prix de la vocationscientifique et technique, décerné par la région Haute-Normandie.

Ce prix récompense les lycéennes en Terminales scientifiques ou techniquespour leur parcours scolaire. L’objectif est d’encourager celles qui s’inscriventaprès le Bac dans des filières scientifiques ou techniques. Un vrai défi carseules 40% de filles se retrouvent dans ces cursus. Marine Hostalier, jeunegonfrevillaise de 18 ans, est dans ce cas. Elle a décroché un Bac Scienceset Techniques Industrielles (STI) en juin dernier et est étudiante cette annéeen DUT Génie électrique et informatique industrielle. “En Terminale, j’étais laseule fille de ma classe. En 1ère année de DUT, nous ne sommes que deux.Ça ne me pose pas de problème et les garçons ne m’ont jamais fait deremarque.” Marine est motivée et sait ce qu’elle veut. “Je souhaite devenirélectro technicien. Je suis intéressée par les machines et les automatismes.”Grâce à ce prix, Marine a reçu un chèque de 1000 euros de la Région. “Jevais en profiter pour financer mon permis de conduire.”

Olivia Quellien a choisi de se reconvertir. A 28 ans, elle vient de repren-dre une formation pour devenir imprimeur.

“J’ai travaillé plusieurs années dans le secteur de la petite enfance. Je fai-sais de la garde d’enfants à domicile. Puis, je me suis lassée, expliqueOlivia. J’ai décidé l’année dernière de faire un bilan de compétences puisune remise à niveau.” Bonne lectrice, Olivia s’intéresse aux métiers du livre.“C’est le côté technique de la conception qui m’intéresse”, souligne la jeunefemme gonfrevillaise. Olivia a donc intégré la formation Industries gra-phiques et opérateur offset, début octobre, chez Fodé-Ouest au Mans.“Jeme sens bien dans cette formation. Le métier d’imprimeur est valorisant.J’aime tenir entre mes mains le résultat final, toucher le papier.” En décem-bre, la jeune femme a fait un stage de 15 jours à l’atelier d’impression de laville de Gonfreville l’Orcher. “C’était très formateur. J’ai découvert toutes lesétapes de l’imprimerie : de l’insolation des plaques au tirage en passant parl’encrage. J’ai pu imprimer des affiches et des plaquettes de cinéma.”

◊“Rester en contact”“J'utilise Internet pour consulter Facebook, ma boite mail, regarder desvidéos, des rediffusions et m'informer. Je me renseigne beaucoup surInternet avec Google, Wikipédia, des sites économiques etc. C'estextrêmement pratique, car avec un simple mot clé, cela me permet detrouver clairement ce que je recherche et d'avoir une ouverture beau-coup plus grande sur le sujet, au contraire du dictonnaire ou du Quidqui ne me proposerait qu’une simple définition. Je passe beaucoup detemps sur Facebook, pour m'exprimer, pour partager mes passions,de la musique, des liens, des vidéos. On peut s’échanger des photospour partager un évènement commun. Je peux aussi rester en contactfacilement avec mes amis et ma famille, voir où en est leur vie, si toutse passe bien. En cas de départ à l'étranger, c'est assez pratique, carje peux rester en contact avec eux gratuitement, et ils peuvent se tenirau courant de comment tout se passe.”

Sarah (18 ans)

“Informer mon réseau”“J’utilise quotidiennement Internet. Que ce soit pour mes achats, consul-ter mon compte bancaire, faire des recherches, ou encore comme laplupart des jeunes de mon âge, pour rester en contact avec mes amisvia Messenger, Facebook ou encore Skype. J’ai longtemps entenduparler de Facebook sans véritablement m’y intéresser. Puis j’ai suivi lavague, j’ai créé un compte lorsque je suis partie vivre à l’étranger dansle cadre de mes études. J’ai vite réalisé que Facebook était le meilleurmoyen pour moi de garder contact et d’informer mon réseau en tempsréel de mes activités et de ma petite vie de l’autre côté de l’Atlantique.Aujourd’hui, je dois avouer que j’ai du mal à m’en passer, c’est devenuun petit rituel quotidien en début de soirée. Tchat ou simple commentairesur le mur d’un “ami”, on reste au courant de la petite vie de chacun etje trouve ça plutôt bien. Parce que moins réactif, plus complexe à géreret moins ouvert, j’ai très vite abandonné le blog perso.”

Mélanie (24 ans)

PAROLES DE JEUNES

Pour aller plus loin...www.droitdunet.frUn site du Forum des droits sur l'Internet avec les réponses à tes questionsde droit et d'usage de l'Internet.

www.cnil.frL'informatique doit respecter l'identité humaine, les droits de l'homme, la vieprivée et les libertés.

www.internetsanscrainte.frDe nombreux conseils à destination des parents et des jeunes pour surfer ensécurité. Une enquête sur les usages d’Internet est actuellement en cours.

www.123people.frIl s’agit d’un moteur de recherche de personnes gratuit qui vous apporte pho-tos, vidéos, adresses e-mail et profils des Internautes. Tu peux ainsi mesurerla trace que tu laisses sur le net.

A15 ans, Stylan Levaray se passionne pour le Double Dutch. Cettediscipline sportive se pratique avec deux cordes à sauter.

Stylan Levaray pratique le Double Dutch depuis deux ans. Il a découvert ce sporten regardant le film Jump In ! “Dans les bonus du DVD, quelques techniquesétaient expliquées, ça m’a donné envie d’essayer, explique le jeune gonfrevillais.J’ai d’abord travaillé la corde à sauter tout seul, puis j’ai demandé à ma mère età mon frère de faire tourner deux cordes pour m’entraîner.” Cette discipline estplutôt physique. “Ça mélange le break dance et l’acrobatie. Il faut avoir de l’en-durance, de la souplesse, le sens du rythme...” Ce sport n’étant pas encore trèsdéveloppé en France, Stylan se documente en allant sur Internet. “Pas le choix,car il n’existe aucun club en Normandie.” Le service Jeunesse a proposé uneanimation en novembre dernier, en invitant l’équipe de France de Double Dutchpour une exhibition. Après les vacances de février, les jeunes pourront venir pra-tiquer cette discipline, dans le cadre des séances hebdomadaires de décou-vertes sportives, mises en place par le service Jeunesse.

Huit jeunes gonfrevil lais ont participé à la troisième session de laPréparation Communale à la Protection Civile, en octobre dernier.

Animé par le service Prévention communale pour les risques majeurs, lestage a été chargé pour les jeunes volontaires. Au programme : sensibilisa-tion aux risques industriels et naturels présents à Gonfreville l’Orcher, visited’une unité de production de la Raffinerie de Normandie (voir photo),visionnage de films sur le réchauffement climatique, formation aux gestesde premiers secours et formation premier équipier de feu.Le 7 décembre dernier, Jean-Paul Lecoq, député-maire de Gonfrevillel’Orcher, a remis un diplôme aux huit stagiaires. Quatre jeunes ont souhaitéintégrer la réserve communale de sécurité civile gonfrevillaise, commeBaptiste (17 ans) : “J'ai choisi d'intégrer la réserve communale de sécuritécivile, car c'est la suite logique de la formation que l'on a suivie pendant unesemaine. C'est normal d'être volontaire pour aider les gens en cas de pro-blème et utile de mettre en application ce que l'on a appris.”

LES JEUNES SONT CONNECTÉS

PRIX SCIENTIFIQUEMÉTIER IMPRIMEURDOUBLE DUTCHPROTECTION CIVILE