le pradeb a-t-il rempli sa mission sur le développement et ......les institutionnels en france et...

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Bi-h Bi-h Bi-h Bi-h Bi-hebdomadair ebdomadair ebdomadair ebdomadair ebdomadaire T e T e T e T e Togolais d’Infor ogolais d’Infor ogolais d’Infor ogolais d’Infor ogolais d’Informations et d’Analyses mations et d’Analyses mations et d’Analyses mations et d’Analyses mations et d’Analyses N°1067 N°1067 N°1067 N°1067 N°1067 du 20 du 20 du 20 du 20 du 20 OCTOBRE OCTOBRE OCTOBRE OCTOBRE OCTOBRE 2017 2017 2017 2017 2017 P.3 P.4 P.4 Revu,corrigé Le décret sur les loyers des baux d'habitation et à usage professionnel toujours attendu Développement local L’OIF accompagne l’intégration des ODD dans les instruments de planification locale Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28 P.3 Programme de recrutement d’étudiants-chercheurs africains Des études complètes sur l’agropole de Kara d’ici à décembre au plus tard P.4 Pour permettre à la BAD de procéder à son évaluation finale Participons tous àlaréflexionsur les réformes politiques, institutionnelles et constitutionnelles endéposant nos suggestions sur : www.reformes-togo.com P.3 Le PRADEB a-t-il rempli sa mission sur le développement et l’emploi des jeunes ? Au bout de quatre années de sa mise en œuvre Réunir les meilleurs talents au service de la mission de développement de la Banque mondiale Mme Michaëlle Jean, Secrétaire générale de la Francophonie

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Page 1: Le PRADEB a-t-il rempli sa mission sur le développement et ......les institutionnels en France et lo-calement", en enfin "la Caravane du livre et de la lecture", seront au centre

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baux d'habitation et à usageprofessionnel toujours attendu

Développement localL’OIF acco m pagn e l’in té gratio n

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Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28

P.3 Programme de recrutement d’étudiants-chercheurs africains

Des études complètes sur l’agropolede Kara d’ici à décembre au plus tard

P.4 Pour permettre à la BAD de procéder à son évaluation finale

Participons tous à la réflexion sur les réformes politiques, institutionnelles et constitutionnelles en déposant nos suggestions sur :

www.reformes-togo.com

P.3

Le PRADEB a-t-ilrem pli sa m ission surle développem ent etl’em ploi des jeunes ?

Au bout de quatre années de samise en œuvre

Réunir les meilleurs talents au service de lamission de développement de la Banque mondiale Mme Michaëlle Jean, Secrétaire générale de la Francophonie

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L’UNION N°1067 du 20 Octobre 2017

CUL CUL CUL CUL CULTURESTURESTURESTURESTURESAZIMUTS INFOS

Un astéro ïde géant a percuté laTerre il y a 3 ,5 m illiards d’années

La Tchekpo dancecompany porte Caresse

du vent sur la scèneDans le troisième volet de sa

Trilogie du Vent, le danseur et cho-régraphe Tchekpo Dan Agbetoupoursuit son cheminement person-nel à travers le temps et l'espace.Le vent avec toutes ses facettesreprésente l'élément qui reflète ladiversité des différents sentiments.

Où vais-je ? D'où je viens ?Quelle est ma mission ? À quoisert mon passage sur terre ? Quisuis- je dans un monde où le véri-table moi est à découvrir, à con-quérir telle une femme? Un mondeoù la perte de repères semble êtreune normalité ? Qu'en est-il de monvéritable MOI ? Face à ce que l'onappelle la défaite, la désolation,l'épuisement, la violence ; lâchonsnous prise ? Acceptons-nous le

Danse/Institut Français du Togo

Bi-hebdomadaire togolaisd’informations et d’analyses

Directeur de la PublicationHugue Eric JOHNSON

Directeur de la RédactionJean AFOLABI

RédactionSylvestre D.

Hervé AGBODANMaurille AFERI

Pater LATEKossiwa TCHAMDJA

Koffi SOUZA Alan LAWSON

Abel DJOBOTony FEDA

Service photographieRoland OGOUNDE

ImpressionGroupe de presse L’Union

Tirage: 2500 exemplaires

Siège: Wuiti - NkafuTél: 22 61 35 29 / 90 05 94 28

e-mail: [email protected] N° 60 / M.P.

Récépissé N°0145/16/02/01/HAAC

Dessin-CaricatureLAWSON Laté

GraphismeGuillaume BOGLA

La comédienne DanielleDarieux est décédée

Nécrologie

A cent ans, la légende du cinémafrançais nous quitte après une car-rière riche aussi bien au cinémaqu’au théâtre et à la télévision.Danielle Darrieux a fait l’objet denombreux livres.

Danielle Darrieux, née le 1er mai1917 à Bordeaux, est morte à l’âgede 100 ans le 17 octobre dans sarésidence de l’Eure, a annoncéson compagnon Jacques Jenvrin.Sa carrière s’étale de 1931 à 2010,que ce soit au cinéma, à la télévi-sion, au théâtre et au music-hall,en France comme aux Etats-Unis.

Véritable légende – «icône fémi-nine absolue du cinéma français

ses plus beaux rôles dans denombreuses adaptations parmilesquelles Mayerling (version1936), Ruy Blas, La ronde, La vé-rité sur Bébé Donge, Le rouge et lenoir, L’amant de Lady Chatterley,Marie-Octobre, Huit femmes... Authéâtre, elle a interprté les textes deNoël Coward, Françoise Sagan,Marcel Aymé, Marcel Achard,Ernest Thompson, Colette, PierreBarillet et Jean-Pierre Grédy, Co-lin Higgins et, pour ses dernierspas sur les planches, elle a crééOscar et la Dame rose, d’Eric-Emmanuel Schmitt.

Plusieurs livres évoquent ses

et Didier Conrad, s'apprête à poserses bagages dans le monde entier.

Dès ce jeudi 19 octobre, le 37ealbum des aventures d'Astérix seradisponible en neuf langues: français,allemand, néerlandais, portugais etpour le marché espagnol, le cas-tillan, le catalan, le basque, l'asturienet le galicien. Dans les mois à venir,Hachette et sa filiale Albert-René pu-blieront 25 traductions d'Astérix et laTransitalique dans vingt pays. Autotal, depuis sa naissance en 1959,les aventures des Gaulois ont ététraduites en 111 langues et dialec-tes, un record.

Pas moins de cinq millionsd'exemplaires seront tirés pour per-mettre aux irréductibles Gaulois d'en-vahir le monde, dont plus de la moi-tié est réservée aux marchés fran-cophone (2 millions) et germano-phone (1,7 million). Sur le marchégaulois, ces deux millions d'exem-plaires comprennent quatre éditions:classique, luxe, art book et numéri-que.

Parution du 37èmealbum d'Astérix

Livres

Avec un tirage de 5 millionsd'exemplaires et 25 traductions, le37e album des irréductibles Gau-lois envahit le monde à partir du 19octobre.

Pour leur 37e aventure, Astérixet Obélix quittent leur village pourparticiper à une course de charchez l'envahisseur: l'Italie antique deCésar. A l'image de cette énième ex-pédition de nos héros gaulois, lenouvel album Astérix et laTransitalique signé Jean-Yves Ferri

chaos?Une chorégraphie à voir abso-

lument.20 OCT. / 19H30 | 2000 FCFA

& 3000 FCFA | PARC DE L'IFT -LOMÉ

de l’époque», disait QuentinTarantino qui l’évoquait dans sonfilm Inglorious Basterds –, récom-pensée, entre autres, par un Cé-sar d’honneur et un Molière d’hon-neur, aussi géniale dans la comé-die, même fantaisiste, que dans ledrame, y compris le mélo, DanielleDarrieux a tourné avec HenriDecoin, Billy Wilder, Joseph Man-kiewicz, Claude Autant-Lara, MaxOphüls, Sacha Guitry, Julien Du-vivier, Jacques Demy, Henri Ver-neuil, Claude Chabrol, RomainGary, Philippe de Broca, ClaudeSautet, François Ozon ou encoreMarjane Satrapi (la voix de lagrand-mère dans Persépolis,adaptation de la BD éponyme).

L’actrice a joué quelques uns de

films et sa carrière, certains sontépuisés, notamment le beau livreautobiographique dans lequel ellecommentait photos et souvenirs,Danielle Darrieux (Ramsay, 1995).Hors collection a publié en avril, àl’occasion de son centenaire,Danielle Darrieux, une femme mo-derne, de Clara Laurent. La Tourverte a édité en 2011 Max &Danielle: les années Darrieux deMax Ophüls, de DominiqueDelouche, avec un avant-proposde Paul Vecchiali. Pygmalion, en2010, a sorti Les trois glorieuses:Danielle Darrieux, Michèle Mor-gan, Micheline Presle (seule sur-vivante du trio désormais) d’Henry-Jean Servat.

Du 9 au 11 novembre, l'Associa-tion internationale des libraires fran-cophones (AILF) réunira, dans lacapitale de la Côte d'Ivoire, unevingtaine de libraires de différentspays africains ainsi que des profes-sionnels du livre et des responsa-bles politiques français et africains.

"La circulation difficile du livre enAfrique et le relationnel avec leséditeurs africains" , "l'accès auxappels d'offres et marchés publics",

L'AILF réunit lesprofessionnels du

livre à Abidjan

FRANCOPHONIE

"les usages commerciaux et rela-tions avec les éditeurs", "les politi-ques publiques en faveur du livre etde la lecture", "les relations avecles institutionnels en France et lo-calement", en enfin "la Caravanedu livre et de la lecture", seront aucentre de cette rencontre. Les édi-teurs togolais Graines de penséeset Awoudy seront également de lapartie.

Ce 12 octobre 2017, un astéroïde de la taille d’une mai-son a frôlé la Terre, nous rappelant que de tels corpspercutent parfois notre planète. À l’échelle des tempsgéologiques, l’évènement n’est pas rare. Retour sur unedécouverte datant d’un an : celle d’Andrew Glikson - quiavait déjà détecté en 2015 l’un des plus grands cratèresd’impact - et de son collègue Arthur Hickman, portantsur les traces de l’un des plus vieux cratères connus.L’astéroïde qui en est à l’origine est daté de 3,5 milliardsd’années et devait être deux ou trois fois plus gros quecelui qui mit fin au règne des dinosaures. Le choc fit sansaucun doute trembler la Terre entière.

Tout au long de sa longue histoire, la Terre fut souvent per-cutée par des astéroïdes ou des comètes de tailles variables.Cela fut même très intense dans un passé lointain, lors duGrand bombardement tardif, il y a entre 4,1 et 3,8 milliardsd’années, comme en témoignent les stigmates, toujours visi-bles aujourd’hui, à la surface de la Lune et aussi de Mercureet Mars. Sur notre monde, cependant, ces traces ont été gom-mées par l’érosion, le volcanisme, l’activité tectonique, si bienqu’à sa surface, on ne remarque que les astroblèmes les plusrécents à l’échelle géologique.

Depuis plus de 20 ans, le professeur Andrew Glikson, del’Australian National University, parcourt l’Australie (une terrepromise pour ce type de recherches, avec le Canada) sur lestraces d’évènements de grande ampleur.

À son actif, entre autres, la découverte en 2015 de ce quipourrait être le plus grand cratère d’impact connu. Situés dansle bassin de Warburton, en Australie centrale, les indices poin-tent sur un double astroblème étendu sur plus de 400 km. Sadatation (environ 300 millions d’années) fait cependant débatcar on ne peut lui associer d’extinction massive. Cela est trèssurprenant puisque les deux astéroïdes responsables mesu-raient chacun plus de 10 km de diamètre... soit autant quel’impacteur qui a créé le cratère de Chicxulub auquel est im-puté la disparition des dinosaures, il y a 65 millions d’années(limite Crétacé-Tertiaire).

Un des plus vieux et plus grands cratères d’impactconnus

Poursuivant les forages dans certaines des plus anciennesroches terrestres pour le Geological Survey of WesternAustralia, le géologue et son collègue Arthur Hickman ont ré-cemment mis la main sur des sphérules - de petites billes deverre formées à partir de matière vaporisée lors d’un impactviolent - dans une couche sédimentaire coincée entre deuxdépôts volcaniques dans la région de Marble Bar au nord-ouest de l’Australie. Leur âge a été estimé avec précision à3,46 milliards d’années.

Soupçonnant que ces petites perles de verre soient le fruitde la collision d’un astéroïde, les analyses qui ont été réali-sées sur leurs taux d’éléments comme le platine, le nickel etle chrome montrent qu’ils correspondent à ceux des astéroï-des. Cela en ferait donc les témoins du deuxième plus vieuxcratère d’impact connu. Un des plus grands aussi... Il devaitmesurer plusieurs centaines de kilomètres de diamètre selonles chercheurs, mais, évidemment, vu son âge, les traces ontété effacées depuis. « Il doit y avoir de nombreux impacts simi-laires, pour lesquels les preuves n’ont pas encore été trou-vées, estime l’auteur principal de l’article publié dans larevue Precambrian Research. Ce n’est que la pointe de l’ice-berg. Nous n’avons trouvé des preuves que pour 17 impactsde plus de 2,5 milliards d’années, alors qu’ils ont pu être descentaines. »

En tout cas, on n’ose imaginer les dégâts considérablesqu’il a pu occasionner quand on sait le champ de ruine qu’alaissé autour de lui l’impacteur de Chicxulub, deux à trois foisplus petit. Avec une taille estimée entre 20 et 30 km de diamè-tre, nul doute que la surface de la Terre a dû être très secouée,ainsi que les formes de vie primitive qui occupaient alors lesocéans. « L’impact a dû déclencher des séismes de magni-tude supérieure aux tremblements de terre terrestres ; il a dûcauser d’énormes tsunamis et fait s’effondrer des falaises », adéclaré Andrew Glikson.

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33333NANANANANATIONALESTIONALESTIONALESTIONALESTIONALES

L’UNION N°1067 du 20 Octobre 2017

Violences politiques au TogoLes organisations internationales s’inquiètent de l’escalade et appellent au dialogue

patriotisme de tous les citoyens pourune résolution pacifique de la crise.Elles exhortent toutes les partiesprenantes à privilégier la concerta-tion et l’intérêt de la nation. L’ONU, laCUA et la CEDEAO appellent tousles acteurs politiques et le peupletogolais à faire preuve de retenue età poursuivre leurs efforts de dialo-gue pour la stabilité du pays et ledénouement pacifique de la pré-sente situation. Elles renouvellentleur entière disponibilité pour accom-pagner le peuple togolais dans cetteentreprise.

De son côté, dans un communi-qué publié le 18 octobre 2017, laSecrétaire générale de la Franco-phonie, Madame Michaëlle Jean,déplore l’escalade de la violence cesdernières semaines au Togo. «Rienne peut justifier ces affrontements.Nous pensons aux victimes, auxfamilles endeuillées, au climat gé-

C’est la quintessence de deuxcommuniqués de presse. Dans lepremier, plus conjoint, publié le 17octobre 2017, l’Organisation desNations Unies (ONU), la Commis-sion de l’Union africaine (CUA) et laCommission de la CommunautéEconomique des Etats de l’Afriquede l’Ouest (CEDEAO) disent sui-vre avec beaucoup d’inquiétude lasituation politique au Togo. Elles dé-plorent les évènements violents quise déroulent depuis le soir du 16octobre 2017 dans la ville deSokodé suite à l’arrestation d’unImam de la ville avant de se répan-dre dans les villes de Bafilo et labanlieue Nord de Lomé, à Agoé.L’ONU, la CUA et la CEDEAO con-damnent fermement tout acte de vio-lence physique, morale et verbaled’où qu’il vienne et comptent sur le

néral de peur et de colère. Il fautimpérativement privilégier le dia-logue en toutes circonstances», a-t-elle déclaré, déplorant que le payssoit confronté à de telles tensions etla population mise en danger. LaSecrétaire générale et les équipes

Eric J.

de l’OIF, dont le bureau régional pourl’Afrique de l’Ouest basé à Lomé,suivent avec la plus grande atten-tion la situation politique et socialesur le terrain. Elle continue à main-tenir des contacts réguliers avec lesplus hautes autorités togolaises ainsi

qu’avec les partenaires régionauxet internationaux. «Il est primordiald’encourager toutes les actions denature à contribuer à la résolutionde cette crise et au retour à un cli-mat apaisé. Toute la Francophonies’inquiète et se mobilise face à cettesituation qu’il faut à tout prix résou-dre. C’est d’ailleurs dans cet Étatmembre que doit se dérouler la34ème session de la Conférenceministérielle de la Francophonie(CMF), prévue du 24 au 26 novem-bre prochain à Lomé», souligne laSecrétaire générale. Elle entend lesdoléances exprimées par la coali-tion de l’opposition togolaise et la so-ciété civile. Michaëlle Jean renou-velle l’entière disponibilité de l’OIF,en lien avec ses partenaires, pourcontribuer à la résolution de cettecrise.

Sur place à Lomé, le plus inquié-tant est que, durant ces deux joursde manifestations non autorisées del’opposition, d’autres jeunes Togo-lais cagoulés ont sillonné les ruesde la capitale, en voitures non im-matriculées, dispersant tout regrou-pement ou tentative de regroupe-ment de manifestants. Ils en ontfrappé, même de simples passants.Ce qui était justement reproché auxmanifestants de l’opposition qui

rience à avoir est fixée à 7 ans dansle domaine de l’évaluation de Pro-jets et programmes de développe-ment.

Le Programme d’appui au dé-veloppement à la base (PRADEB)est un programme financé par laBOAD (6 milliards de francs Cfa),le gouvernement togolais (472 mil-lions de francs) et les bénéficiaires(633 millions de francs) à hauteurde sept milliards cent cinq millions(7 105 000 000) de francs Cfa. Ilvise à contribuer à la réduction de lapauvreté à travers l’appui au déve-loppement à la base et la promotionde l’emploi des jeunes.

Le Programme est décliné entrois (3) composantes. La compo-sante 1, dite de Soutien aux acti-vités économiques des groupe-ments, a pour objectifs de renfor-cer les capacités d’organisation etde renforcement de 500 groupe-ments d’intérêt économique ; etd’encadrer et faciliter l’accès aumicro-crédit à 500 groupements

Au bout de quatre années de sa mise en œuvreLe PRADEB a-t-il rempli sa mission sur

le développement et l’emploi des jeunes ?

sation des entretiens avec les bé-néficiaires et l’administration locale.Il est procédé ensuite à l’analyse deces données, notamment par l’éva-luation des performances du Pro-grammes, des partenaires, leurscontraintes, les relations avec laCellule de gestion du Programme,des recommandations (objectifs,stratégies, activités, ressourcesmatérielles et financières, interve-nants et calendrier) ; l’évaluation etaffectation des ressources humai-nes, matérielles et financières pourla deuxième phase du Programme.

Les manifestations sont atten-dues le mercredi, 25 octobre 2017au plus tard. Avec une durée prévi-sionnelle de la mission de quarante-cinq (45) jours. La mission seraréalisée par un Cabinet national ouinternational ayant comme chef demission un consultant internationalqui travaillera sous la supervisiondu cabinet et quatre (4) consultantsnationaux du même cabinet ou re-crutés par lui. La barre de l’expé-

Apprécier la pertinence du Pro-gramme dans le contexte de ladurabilité et de son intégration dansla politique nationale de développe-ment à la base et de promotion del’emploi des jeunes, prônées parl’Etat togolais. C’est l’objet d’unemission à confier sur une évalua-tion finale du Programme d’appuiau développement à la base(PRADEB), réalisé d’août 2013 àjuin 2017. Aussi la Cellule de ges-tion dudit programme (CGP/PRADEB), agissant pour le comptedu ministère du Développement àla base, de l’artisanat, de la jeunesseet de l’emploi des jeunes, a l’inten-tion d’utiliser une partie des fondsprêtés par la Banque ouest africainede développement (Boad) – auxfins de la mise en œuvre duPRADEB – pour le recrutementd’un cabinet qui sera chargé d’éva-luer l’ensemble du Programme,depuis sa conception, sa mise enœuvre jusqu’aux résultats actuelset potentiels.

La mission consistera à évaluerla contribution du Programme auxchangements socio-économiquesintervenus dans ses zones d’inter-vention en général et auprès desbénéficiaires en particulier. Suivantl’avis à manifestation d’intérêt, ils’agit, particulièrement, de mesurerle niveau d’atteinte des résultats, etde tirer les enseignements de miseen œuvre dudit Programme.

Les services à réaliser dans lecadre de cette mission sont, essen-tiellement : la consultation avec legouvernement et avec les partenai-res (publics et privés) duPRADEB ; les visites de terrainpour constater les réalisations, lessuccès et les contraintes ; l’organi-

Mme Victoire Tomégah-Dogbé, Ministre du Développement à la base

d’intérêt économique, pour la con-duite d’activités génératrices de re-venus. A ce jour, elle revendique296 crédits octroyés aux groupe-ments d’intérêt économique, plus de3 000 emplois directs et indirects, et740 millions de francs décaisséspour soutenir les groupements. Lacomposante 2 est consacrée àl’Appui à l’installation desplateformes multifonctionnelles,devant favoriser l’accès de 200 lo-calités rurales à des sourcesd’énergie modernes ; libérer lesfemmes des tâches pénibles et fa-voriser leur émancipation ; et créerun pôle de développement écono-mique endogène. A l’heure ducompte, on annonce officiellement147 plateformes multifonctionnellesinstallées, bénéficiant à 220 500 per-sonnes dont 1 528 emplois créés,2,2 milliards de francs décaisséspour l’installation des plateformes.Enfin, la composante 3, dédiée àl’Appui à la Promotion de l’em-ploi des jeunes, devait former3 700 jeunes diplômés et artisansen techniques de création d’entre-prises ; 1 500 jeunes diplômés etartisans en gestion de micro entre-prises et de crédit ; et faciliter l’ac-cès au financement à 1 500 microsentreprises de jeunes diplômés etartisans, en ciblant des jeunes de18 à 40 ans. D’après les chiffresofficiels, on note aujourd’hui 3 400jeunes formés, 700 jeunes financés,1 680 emplois directs et indirects, et1,9 milliard de francs Cfa décais-sés pour l’accompagnement tech-nique et financier des jeunes entre-preneurs.

Des chiffres à opposer à la mis-sion.

titution. Ce programme permetégalement au personnel de laBanque mondiale de renforcer sescapacités, de se confronter demanière fructueuse à des perspec-tives nouvelles et de bénéficier detravaux de recherche de pointe.

En 2016, la Banque a reçu plusde 3 000 candidatures, pour dixcandidats retenus, originaires desept pays africains. Cette année,le programme pourra recruter dixcandidats supplémentaires grâceà un partenariat avec l’Agence bri-tannique de développement inter-national (DFID). Ces dix placessupplémentaires sont réservées àdes doctorants ou de jeunes doc-teurs — ayant une expérience desévaluations d’impact, dans le butaffiché de travailler sur la questiondes déplacements forcés en Afri-que. La date d’ouverture des can-didatures pour la session 2018 duprogramme de recrutement d’étu-diants-chercheurs d’origine afri-caine est fixée au 26 septembre2017, sachant que les candidatsretenus devront se rendre dispo-nibles pour le 31 janvier 2018.

La date limite de dépôt des can-didatures est fixée au 19 novem-bre 2017.

Programme de recrutement d’étudiants-chercheurs africains

Réunir les meilleurs talents auservice de la mission de dévelop-pement de la Banque mondialeLa Banque mondiale recrute 20

étudiants-chercheurs ressortis-sants de pays d’Afriquesubsaharienne, en cours d’étudesdoctorales ou ayant obtenu leurdoctorat, afin d’effectuer une mis-sion de six mois à la Banque mon-diale. L’objectif est de renouveler etd’étoffer le vivier d’experts du dé-veloppement au sein de la Banquemondiale et de permettre à cescandidats de mieux comprendre lamission et les activités de la Ban-que mondiale. En contribuant auxrecherches, aux missions d’assis-tance technique, aux opérations deprêt et à d’autres activités essen-tielles, les étudiants-chercheursretenus pourront se perfectionneret mettre en pratique les théoriesdu développement.

Les dix candidats sélectionnéspasseront au moins six mois ausiège de la Banque mondiale, àWashington DC, ou dans les bu-reaux de pays de l’institution. Ils yacquerront une expérience con-crète des activités du Groupe. Ilsseront ensuite encouragés à pos-tuler au prestigieux programme desjeunes professionnels de la Ban-que mondiale, véritable tremplinpour une carrière dans le domainedu développement au sein de l’ins-

avaient violenté de pauvres dames,cassant et brûlant leurs étalages.Aussi empêchaient-ils les gérantsd’ouvrir leur boutique et délogeantles commerçants et commerçan-tes des marchés. Pire, ils cassaientles pare-brise des véhicules em-pêchant les fonctionnaires de serendre au bureau et surtout, ils for-çaient tout passant de se mettredans les rangs de la manifestation.Les élèves n’étaient pas épargnés.Ils étaient délogés, tandis que cer-tains instituteurs étaient frappés de-vant leurs élèves. Sans oublier lesrançons sur les passants, les cas-ses de biens et bâtiments publics etprivés et des incendies des édifi-ces.

Au finish, cette situation fait crain-dre des affrontements plus san-glants si, de l’autre côté, des mani-festants de l’opposition se préparentà leur tour pour affronter les mili-ciens cagoulés.

Conséquence : Lomé a été uneville plus que morte, sans que celane soit décrété. Quant au nombredes quatre victimes annoncé offi-ciellement pour la seule journée demercredi, il est de plus en plus re-mis en cause, soit en hausse, soiten baisse.

Madame Michaëlle Jean, Secrétaire générale de la Francophonie

* A la réalisation : 6 208 emplois directs et indirects créés ; 147 plateformes multifonctionnelles installées ; 3 400jeunes formés ; 700 jeunes financés ; …4,840 milliards décaissés comme financement.

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ECO-NAECO-NAECO-NAECO-NAECO-NATIONALETIONALETIONALETIONALETIONALE44444

L’UNION N°1067 du 20 Octobre 2017

Développement localL’OIF accompagne l’intégration des ODD

dans les instruments de planification localeLate Pater

Le Projet francophone d’appuiau développement local, Phase II(Profadel/OIF), a organisé du 11au 13 octobre 2017 à Lomé (Togo)un atelier régional de formation surla démarche et les outils d’intégra-tion des Objectifs de développe-ment durable (ODD) dans les do-cuments de planification locale. Larencontre a réuni une quarantained’experts de cinq (5) pays (Bénin,Burkina Faso, Cameroun, Séné-gal et Togo) représentant, entreautres, les structures techniquespubliques en charge de la planifi-cation, du développement local etde la décentralisation, les ONG etles bureaux d’étude. Son objectif,souligne-t-on, est de renforcer lescapacités des expertises franco-phones à mieux accompagner lescollectivités locales à prendre encompte les ODD dans leurs ins-truments de planification. La forma-tion participe donc à répondre à l’en-jeu de la territorialisation del’Agenda 2030 dans les commu-nautés francophones d’Afriquesubsaharienne.

Au cours des trois (3) jours de

travaux, les participants ont pu no-tamment s’exercer sur la Grille depriorisation des cibles des ODD,un outil d’Analyse systémique dela durabilité (ASD), développé parl’OIF et ses partenaires. Ils ontégalement pris connaissance desconditions d’organisation et d’ani-mation d’un atelier de priorisationdes cibles des ODD à l’échelle lo-cale, et échanger sur les étapesclés de bonification de la démar-che d’élaboration d’un plan de dé-veloppement local conventionnel,afin de l’orienter vers la durabilité.

A l’issue de l’atelier, les partici-pants se sont accordés sur l’im-portance de mettre en place unecommunauté des acteurs franco-phones de développement localafin de partager leurs expérienceset bonnes pratiques. En outre, le

Profadel/OIF accompagnera dansles prochaines semaines, en par-tenariat avec l’Union des commu-nes du Togo, la priorisation des ci-bles des ODD dans cinq (5) com-munes du pays.

Le Profadel/OIF vise à appuyerl’élaboration et la mise en œuvrede plans locaux de développementdurable qui contribuent à l’atteintedes ODD. Mis en œuvre dans lescollectivités locales des zones ru-rales et périurbaines d’Afriquesubsaharienne, la 2e phase duProjet (2015 – 2018) est la com-posante locale du Programme «In-tégration des ODD» de l’OIF. Ellecapitalise les expériences de laphase pilote mise en œuvre entre2011 et 2015 dans douze (12) col-lectivités locales du Rwanda, duSénégal et du Togo.

de l’urbanisme et de l’habitat deprendre les dispositions pour pré-senter une communication exhaus-tive sur le sujet au cours du pro-chain conseil des ministres», avait-on expliqué. Et on en arrive à laversion corrigée du décret. Entre-temps, le projet de décret a dû fairel’objet de partage. Avec le décretcorrigé, il était plus question de re-voir les prix à la hausse. Lesquelsprix, contenus dans le décret origi-nel, avaient été remis en cause. Cedécret originel, examiné en mars2012, traitait des rapports entrebailleurs et locataires en précisantles principales obligations des par-ties, du loyer, du dépôt de garantie,de la durée, de la fin du contrat delocation et du règlement des litiges.Il disait, par exemple, que le loyerdevait être établi en fonction de lasuperficie réellement occupée et dela zone géographique. A Lomé, leloyer irait de 750 à 900 francs Cfapar m2 au centre commercial, de650 à 750 francs Cfa par m2 dansles zones industrielles, de 550 à 650francs Cfa par m2 dans les zonesd’habitation, de 500 à 550 francs Cfapar m2 dans les zones périphéri-ques et de 350 à 450 francs Cfa parm2 dans les zones périurbaines.Dans les autres villes du pays, ceprix devait être compris entre 250 et550 francs Cfa par m2 pour le cen-tre-ville, entre 150 et 300 francs Cfapar m2 pour les périphéries. Et «lesparties sont tenues de discuter duloyer suivant le degré de confort dulogement». En plus, le propriétaire

Revu, corrigéLe décret sur les loyers des baux d'habitation et à usage professionnel toujours attenduLate Pater déjà vieux avant son adoption. Les

départements ministériels portantsouvent des griefs sur le fait que lesdocuments techniques «dormenttrop» au secrétariat général. Ce quifait dire que le pouvoir de Lomé tardetrop à trancher malgré la grande at-tente des populations.

Plus de huit ans que l’Autorité sedémerde. Tout a été officialisé de-puis le conseil des ministres du 20mai 2009 : «la ville de Lomé posed’énormes problèmes de logementqui préoccupent aussi bien les po-pulations que les pouvoirs publics.La demande en matière de loge-ment dépasse largement les capa-cités d’offre de la ville, et on as-siste à une hausse anarchique desprix des loyers d’habitation et desbaux commerciaux qui sont fixésarbitrairement en violation du dé-cret n°61-121 du 12 décembre1961 portant réglementation desloyers des locaux d’habitation…Pour corriger la situation d’anar-chie, une étude technique sera faiteet permettra l’adoption de nou-veaux textes de loi et de plans d’ac-tion visant à assainir les pratiques».Plus tard, la démarche a abouti àun projet de décret relatif à la régle-mentation des baux d’habitation et àusage professionnel au Togo, ins-crit à l’ordre du jour du conseil desministres du 6 novembre 2013.Seulement, il n’a pas été examiné.«Compte tenu de l’importance dela question du logement décent àun coût abordable, le Président dela République a instruit le ministre

On a cru le voir et le toucher, maisle texte se fait toujours désirer. Unearlésienne, jusqu’ici. A l’occasion dela journée mondiale de l’habitat, cé-lébrée chaque 2 octobre de l’année,le ministre Fiatuwo Sessenou del’Urbanisme et de l’habitat fait rêver,à nouveau, le décret qui devra met-tre de l’ordre dans la fixation desloyers des baux d’habitation et àusage professionnel. «Son adoptionne devrait plus tarder», dit-il, évo-quant la responsabilité du Gouver-nement qui doit «faciliter l’accès àdes logements sûrs et aborda-bles». Ce qui passe aussi par desinvestissements dans les servicestels que les logements inclusifs etles services sociaux, dans un en-vironnement sain, avec une atten-tion particulière portée au besoin desenfants, des femmes, des person-nes âgées et des personnes handi-capées.

Le texte portant fixation du prix desloyers, réglementation des bauxd’habitation et des baux à usageprofessionnel est en cours d’élabo-ration, dit-on. Tout un parcours dansla mesure où, courant 2015, il étaitdéjà question de l’»attente de sonadoption». Et pour cause, le décretavait été revu et corrigé. Le projetcorrigé de décret a été transmis ausecrétariat général du gouverne-ment, le 2 juillet 2015, pour adoptionen conseil des ministres. Au minis-tère chargé de l’habitat, on disaitcraindre que le document ne soit

ne pourrait plus majorer selon sonvouloir. Primo, le loyer est révisablelorsque le logement a fait l’objet detravaux de réfection y ayant nota-blement amélioré les conditionsd’habitation, et la hausse ne peutexcéder le quart du loyer antérieur.Secundo, aux dates convenues parles parties, l’augmentation ne peutexcéder le dixième du loyer anté-rieur. Lorsqu’un dépôt de garantieest prévu, il ne peut être supérieur àtrois mois de loyer en principal. Cedépôt est restitué dans un délai maxi-mal d’un mois à compter de la res-titution des clés par le locataire. Aprèsdéduction, le cas échéant, des som-mes justifiées et dues au bailleur. Ledépôt de garantie ne porte pas inté-rêt au bénéfice du locataire ; il nes’agit pas d’un placement. Il ne doitpas être révisé durant le contrat delocation, mais peut être réajusté parsuite de révision significative du loyerà la hausse. A défaut de restitutiondans le délai prévu, le solde du dé-pôt de garantie restant dû au loca-taire, après arrêté des comptes,produit intérêt au taux légal au profitdu locataire. La restitution du dépôtincombe au nouveau bailleur, en casde transfert de propriété des locauxloués. Enfin, le bailleur coupabled’excès du prix de location peutécoper d’une amende de 50.000 à500.000 francs Cfa, d’une amendecivile égale au moins au triple et, auplus, au décuple de la majorationillicite. Les sommes indûment per-çues sont aussi remboursées. Toutpreneur ou occupant convaincud’avoir offert un loyer supérieur estbien punissable des mêmes pei-nes.

La première version du texte avaitdéjà distingué entre l’usage d’habi-tation et l’usage professionnel. Con-

trairement à l’usage d’habitation, lesprix de loyer sont relevés pour leslocations à usage professionnel. Estréputé bail à usage professionnel,toute convention écrite ou non, en-tre une personne investie par la loiou une convention du droit de don-ner en location tout ou partie d’unimmeuble, et une autre personnephysique ou morale, permettant àcelle-ci, le preneur, d’exercer dansles lieux avec l’accord de celle-là,le bailleur, une activité commerciale,industrielle, artisanale ou toute autreactivité professionnelle. Au plan duloyer à appliquer, les deux partiesdevront fixer le montant, toujours enfonction de la superficie réellementoccupée et de la zone géographi-que de situation du local, au mètrecarré. Et sur la base des estima-tions indicatives suivantes : à Lomé,entre 4.000 et 5.000 francs Cfa lem2 dans un centre commercial, de3.500 à 4.500 francs Cfa le m2 dansles zones industrielles, de 2.000 à3.500 francs Cfa le m2 dans les zo-nes d’habitat et de 1.200 à 2.000francs Cfa le m2 dans les zonespériphériques. Alors que, dans les

autres villes du pays, le prix varie-rait entre 2.000 et 3.500 francs Cfale m2 dans les centres-villes et en-tre 300 et 1.000 francs Cfa le m2

dans les périphéries. Contrairementau plancher de trois ans pour lesbailleurs personnes physiques etde six ans pour les bailleurs per-sonnes morales, sauf dérogation,en bail d’habitation, les parties fixentlibrement la durée du bail à usageprofessionnel. Le bailleur fait procé-der, à ses frais, dans les locauxdonnés à bail, à toutes les grossesréparations (celles des gros murs,des voûtes, des poutres, des toitu-res, des murs de soutènement, desmurs de clôture, des fosses septi-ques et des puisards) devenuesnécessaires et urgente. Sauf stipu-lation contraire du bail, toute sous-location totale ou partielle est inter-dite…

A rappeler que, depuis 1992, lesbaux d’habitation et à usage profes-sionnel ont amorcé leur spéculationau Togo. Une situation aggravée parla non-application du décret n°61-121 du 22 décembre 1961.

Fiatuwo Sessenou, Ministre de l’Urbanisme, de l’habitat du cadre de vie

Pour permettre à la BAD de procéder à son évaluation finale

Des études complètes sur l’agropolede Kara d’ici à décembre au plus tard

études complètes sur cetteagropole ; ce qui permettra à laBAD de poursuivre cette évalua-tion. Une autre équipe viendra alorspour l’évaluation finale del’agropole», a expliqué à la presseM. Tarhouni.

Les bassins de l’Oti, de la Kara,du Mono et le complexe Zio-Hahosont les zones potentielles identifiéesdans le cadre du projet desagropoles. Le bassin de la Kara estchoisi comme le site pilote. Dans lecadre de l’étude d’impactenvironnemental et social, des con-sultations publiques ont été menéesavec les différentes parties prenan-tes au projet. La zone du projet cor-respond à la plaine alluviale de laKara et ses affluents «Niantin» (rivegauche) et «Mabo» et «Nangboa»(rive droite), avec une altitude va-riant de 250 m (vers l’amont) à 150m (vers l’aval), soit une pente trèsfaible de l’ordre de 0,3%. Ses atouts

coût du projet estimé à 64 milliardsde francs Cfa. Nous avons aussipu définir les différentes compo-santes du projet telles qu’un agro-parc de 44 hectares. Il y a aussibeaucoup d’infrastructures de pro-duction comme les mini-barrages,les périmètres irrigués et l’aména-gement des bas fonds. Tout cela apour objectif de créer de l’emploiet d’aider les populations de la ré-gion à améliorer leur niveau de vie.La transformation de tous les pro-duits agricoles reste aussi un ob-jectif important au niveau de labase que constitue l’agro-parc oùil y aura des unités de transforma-tion et de conservation des pro-duits agricoles. La mission a pus’entretenir aujourd’hui avec lapartie togolaise sur tous ces as-pects. Il y a des informations quimanquent encore. Il a été convenuavec les autorités togolaises que,d’ici fin novembre ou au plus tarddébut décembre, nous aurons des

Composée d’une dizaine d’ex-perts pluridisciplinaires, une missionde pré-évaluation de la Banque afri-caine de développement (BAD) aséjourné au Togo, du 3 au 17 octo-bre 2017, en vue de concrétiserune décision définitive sur le projetde l’agropole de Kara. Le présidenttogolais et celui de la BAD ayantconvenu du Projet d’appui au dé-veloppement des agropoles auTogo (PRODAT), début 2017, lorsd’un séjour de ce dernier à Lomé.Au dernier jour de la mission, ladélégation de la BAD, conduite parle Chef Division pour l’Afrique del’Ouest, Mouldi Tarhouni, a eu uneséance de travail avec le Premierministre Selom Klassou. «Nous al-lés sur le terrain et avons échangéavec tous les partenaires impliquésdans la réalisation de l’agropole deKara. Nous avons pu atteindre plu-sieurs avancées notamment le

Jean AFOLABI

(suite à la page 7)

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55555SPORTS

L’UNION N°1067 du 20 Octobre 2017

Un duel entre Africains en quarts de finaleLe plateau des quarts de finale de la Coupe du Monde U-17 de la FIFA, Inde 2017 est complet. Après l'Allemagne, les États-

Unis, l'Iran, l'Espagne, l'Angleterre et le Mali, le Ghana et le Brésil ont validé leur billet pour la suite du tournoi.

Dans leur huitième de finale faceau Niger, les Black Starlets ont prisl'avantage en toute fin de premièrepériode, sur penalty. Le portier ni-gérien a repoussé un second pe-nalty ghanéen en fin de match. Mal-gré la défaite, le Mena peut être fierde son parcours, pour la premièreparticipation nigérienne à uneépreuve mondiale. De son côté, leGhana a gagné le droit d'affronterune autre nation africaine au toursuivant, à savoir le Mali, le 21 octo-

FOOTBALL/COUPE DU MONDE U-17

Hervé A.

Sadio Mané sera prêt à 100 pour cent

qui fait "des courses, commenceraà toucher le ballon dès la semaineprochaine".

"Si je fais appel à lui, c'est parceque je suis convaincu qu'il seraprêt", a insisté le sélectionneur duSénégal qui s'attend à des rencon-tres difficiles contre les Bafana-Bafana toujours en course pour la

"J'ai discuté avec lui et il m'a con-firmé qu'il sera prêt à 100 pour centpour les deux rencontres", a indi-qué le technicien sénégalais en con-férence de presse, mercredi au siègede la Fédération sénégalaise de foot-ball.

Au sujet de l'attaquant de Liver-pool, il a annoncé que ce dernier

Rabah Madjer aux comman-des de la sélection Nationale

ALGERIE

La Fédération algérienne(FAF) a officialisé, mercredi, ledépart du sélectionneur desFennecs, Lucas Alcaraz. Commepressenti, l'ancienne gloireRabah Madjer le remplace et si-gnera son 3e passage sur lebanc des Verts.

Recruté en avril dernier au postede sélectionneur des Fennecs, l'Es-pagnol Lucas Alcaraz, n'a pas réussià qualifier l'Equipe nationalealégirenne pour le Mondial 2018.

L'attaquant sénégalais de Liverpool (élite anglaise) Sadio Mané, blessé et déclaré indisponiblepour six semaines par son club, sera prêt à 100 pour cent pour la double confrontation, contrel'Afrique du Sud, des 10 et 14 novembre prochains en éliminatoires de la Coupe du monde de la FIFA,a assuré le sélectionneur national, Aliou Cissé.

matchs.Il prend la succession de l'Espa-

gnol Lucas Alcaraz, le dernier deceux qui se sont succédé à la têtedes Fennecs depuis le départ deVahid Halilhodzic au lendemain dela Coupe du monde 2014, à savoirle Français Christian Gourcuff, leSerbe Milovan Rajevac et le BelgeGeorge Leekens.

Durant cette période l'Algérie adégringolé du 24e au 67e rangmondial selon le classement FIFA

bre à Guwahati.

SENEGAL CM 2018

À Kochi, le triple champion du

monde, le Brésil, a tenu son rang.Sans surprise, la Seleçao s'est lar-gement imposée. Les Brésiliens sesont rapidement mis en confiancegrâce à un but en début de match.Ce scénario n'a pas permis auxHonduriens d'espérer créer la sur-prise. Les Sud-Américains se pré-parent maintenant à défier l'Allema-gne à Kolkata, le 22 octobre.

Les Iraniens sont les seuls nou-veaux venus à ce stade. Les septautres pays encore en lice ont tousfiguré au moins une fois parmi leshuit meilleures sélections du tournoi.

qualification. Pour ces deux matchs, les Lions

débuteront leur regroupement àParis (France), le 6 novembre etdès le lendemain, ils prendront ladirection de l'Afrique du Sud.

Leader du groupe avec 8 points(+4), le Sénégal obtiendra sa qua-lification en phase finale de la Coupe

du monde 2018 en cas de victoire le10 novembre prochain contre l'Afri-que du Sud (4 points), à Polokwane.

Quatre jours après leur premiermatch, les deux équipes se retrou-veront au stade Léopold SédarSenghor pour la 6e et dernière jour-née des éliminatoires de la Coupedu monde.

Les deux autres équipes dugroupe (D), le Burkina Faso (6points) et le Cap Vert (6 points -4),se retrouveront à Ouagadougou.

Pour le remplacer, l'ancienne gloireRabah Madjer a comme prévu éténommée.

Rabah Madjer, c'est 87 sélectionsavec les Fennecs entre 1978 et1992, un Ballon d'or africain en 1982et, plus tard, sélectionneur de l'Al-gérie en 1994-1995, puis de 2000à 2002 pour un maigre bilan de 2victoires, 3 nuls, et 4 défaites en 9

et, en Afrique, de la 1ère à la 13eplace. Car, dans cette période, lasélection nationale a été éliminée enquart de finale de la CAN 2015, éli-minée dès le premier tour de la CANsuivante au début de cette annéeau Gabon et a perdu quatre de sescinq matches éliminatoires de laCoupe du monde 2018.

En application de la recommandation N°2 de la cellule ad hoc crééé par arrêté N°2017-003/PMRT du 20 mars 2017 et placéeauprès du ministre de la fonction publique, du travail et de la réforme administrative pour régler les questions de cotisations oude prélèvement opérés sur les salaires de certains enseignants auxiliaires avant leur reversement dans le cadre des fonctionnai-res, le Directeur Général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale informe les enseignants auxiliaires concernés que l'opérationde rétrocession des prélèvements sera effective sur l'ensemble du territoire national du mercredi 18 octobre 2017 au lundi 18décembre 2017 aux guichets de tous les bureaux de la Société des Postes du Togo (SPT).

Le Directeur Général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale tient à souligner que cette opération ne concerne que :-les enseignants auxiliaires actifs, retraités ou décédés qui ont fini de payer les retenues rétroactives à la Caisse des

Retraites du Togo (CRT) au nombre de mille quatre cent soixante-quatre (1.464) ;-les enseignants auxiliaires dont le paiement des retenues rétroactives est en cours à la Caisse des Retraites du Togo (CRT)

au nombre de quatre mille quarante-huit (4.048), soit un effectif total de 5512 enseigants auxiliaires.

Les intéressés sont invités à se présenter aux niveaux des bureaux de la Société des Postes du Togo (SPT) sur l'ensemble duterritoire national, munis de leur pièce d'identité en cours de validité.

N.B. : La liste détaillée des concernés sera affichée au sein des Divisions Régionales de la CNSS et des bureaux de la Sociétédes Postes du Togo (SPT) sur l'ensemble du territoire national.

Fait à Lomé le 16 Octobre 2017

COMMUNIQUE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA CAISSE NATIONALEDE SÉCURITÉ SOCIALE RELATIF AU REVERSEMENT DES

CONTISATIONS SOCIALES AUX ENSEIGNANTS

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L’UNION N°1067 du 20 Octobre 2017

MESSAGEMESSAGEMESSAGEMESSAGEMESSAGE

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77777ACTU-PLUSACTU-PLUSACTU-PLUSACTU-PLUSACTU-PLUS

L’UNION N°1067 du 20 Octobre 2017

Résultats du tirage N°1396 de LOTO BENZ du 18 Octobre 2017Numéro de base

80 59 52 3919

LOTO BENZ

Loterie Nationale Togolaise

Infrastructures de base dans les plateaux et la centraleLes projets et leurs impacts

évalués par l’Anadeb

Le gouvernement togolais, à tra-vers ces différents programmes,met progressivement à la disposi-tion des communautés des infras-tructures telles que : centres desanté, point d’adduction d’eau po-table, marchés, écoles, centres desanté, etc. Une équipe de l’AgenceNationale d’Appui au Développe-ment à la base (ANADEB), étaitdans les régions des plateaux etcentrale, en septembre pour me-surer les impacts de ces ouvra-ges sur les bénéficiaires et éva-luer l’état d’avancement des tra-vaux de ceux en cours de réalisa-tion.

Dans la région des plateaux, lesmagasins construits au marchéd’Agbonou et d’Anié ont été visi-tés. Ces magasins sont d’unegrande utilité aux commerçanteset commerçants de ces lieux.«Avant la construction de cesmagasins, ce sont sous des han-gars de fortune que nous vendionset lorsqu’il pleut, nous avions beau-coup de problèmes. Mais main-tenant, avec ces magasins, noussommes plus à l’aise. Je préfèred’ailleurs y rester pour vendreparce que cela me réduit certai-nes charges de transports aussi »nous a confié très joyeuse, unerevendeuse de céréales, la qua-rantaine rencontré à Anié. Commecette dame, les commerçants deces deux marchés, se sentent plusconfortables sur les lieux d’exer-cice de leurs activités. Pour eux

tous ces nouveaux facteurs leurpermettent non seulement de pro-téger leurs marchandises, maisaussi, d’engranger plus de bénéfi-ces.

.Dans la région centrale, plusprécisément à Sotouboua, ce sontles travaux de construction de la «Maison de la Femme » qui ont étéévalués. Occasion pour la Direc-trice de l’ANADEB, Mme MazaloKadanga, de rappeler au presta-taire les délais de livraison del’ouvrage ainsi que l’application dessanctions pour retard, selon lestermes de l’accord signé entre lesdeux parties. Cette édifice d’unevaleur de 40 millions de FrancsCFA est composé d’une grandesalle de réunion, de salles d’expo-sitions et d’un hangar qui viennents’ajouter aux bâtiments déjàexistants.

La maison de la Femme est unlieu-ressource qui va permettreaux femmes d’acquérir des com-pétences par des formations et /ou

par des échanges afin d’améliorerleurs conditions et de perfection-ner leur savoir-faire dans une pers-pective de plus d’autonomisation.Il va favoriser une approche deproximité et servira d’interface en-tre les femmes bénéficiaires et lesprestataires des services.

L’objectif de ce centre est de pro-mouvoir la protection des femmescontre les violences basées sur legenre; le renforcement du pouvoiréconomique (autonomisation) àtravers l’appui à l’entreprenariat ;un meilleur accès aux informationssur la santé de la reproduction; l’al-phabétisation fonctionnelle des fem-mes ; et enfin l’éducation et le res-pect des droits de l’Homme.

Ce centre de promotion de lafemme est réalisé dans le cadredu Programme national de miseen place de Maison de la Femmeofficiellement lancé en mars 2015,à Sotouboua, par le Chef de l’Etat,Faure Essozimna Gnassingbé.

COMMENTAIRE DU TIRAGE N°1394DE LOTO BENZ DU 04 Octobre 2017

Ce mercredi 11 octobre 2017, le tirage de de loto Benz porte le N°1395.Mercredi dernier, ce sont essentiellement des lots de intermédiaires, c'est-à-dire des lots d'un montant

inférieur à 1.000.000F CFA qui ont été enregistrés par la LONATO.Toutefois la ville de Blitta s'est démarquée lors du précédent tirage de Loto Benz par un lot de 1.200.000F

CFA qui a été remporté par un parieur qui a tenté sa chance auprès de l'opérateur 10421.La remise de des lots se fera à Lomé au siège de la LONATO et à l'intérieur dans les agences régionales

Après le grand tirage régional du 28 juillet 2017, des gros lots restent encore à gagner au grattage et autirage avec les tickets de la TCE 2017. Au grattage, vous pouvez gagner jusqu'à 500.000F CFA.

Au tirage des gros lots sont encore à enlever :-Pour la série K, un lot de 2.000.000F CFA-Pour la série W, un lot de 1.500.000F CFAAu tirage des lots intermédiaires, plus de 600 lots allant de 5.000F CFA à 100.000F CFA vous attendent.Alors n'hésitez pas ! Tentez votre chance en achetant à 200F CFA vos tickets de la TCE 2017 dans les

points de vente habituels (agences, postes de jeux sur ordinateur et auprès des vendeurs ambulants) !

Avec la LONATO, JOUEZ PETIT ET GAGNEZ GROS !BONNE CHANCE A TOUS !

Etonam Sossou

La justice populaireCette sentence qui fait souvent

des victimes innocentes

sant. Et Jaurès ne va se réveillerqu au Centre Hospitalier Univer-sitaire Sylvanus Olympio. Fractu-res, visage déformé. Couché etaffaibli, l étudiant victime de la co-lère populaire regarde ses amisvenus le voir, le regard fugitif. Samémoire est fragmentée.

Tout avait basculé ce soir où ilattendait impatiemment sa copine,pour un rendez-vous romantique.Un rival qui n arrivait pas à con-quérir le cœur de la jeune demoi-selle, avait crié « Oh voleur!» Cestainsi que la meute s était jetée surle jeune étudiant, avec gourdins etcailloux. C est une vendeuseayant observé l étudiant innocentqui viendra mettre fin aux agisse-ments de la foule en colère.

Le cas de Jaurès n est pas uni-que dans les quatre coins du Togo.

L insécurité, les vols armés, lesvols sur rendez-vous, les attaquesviolentes en pleine journée au vu etau su de tous vont du mal en pire.Face à cette épée de Damoclès surla tête, la population se sent en droitd organiser et d assurer sa propresécurité, faisant spontanément re-cours à de méthodes les moins lé-gales. Une méthode dauto-défensequi malheureusement aboutit à latorture, voire aux assassinats cra-puleux des personnes innocentes.

Jaurès, un jeune homme d unevingtaine attend à côté d un comp-toir de vente du quartier où vit sanouvelle copine. L air impatient, iln imagine pas un seul instant quecette soirée fera tout basculer danssa vie. Soudain, un bruit retentis-

Visite à la maison de la femme de sotouboua

Etonam Sossou

Ce qu´on appelle la justice populaire visant à punir les voleurs pris la main dans le sac, portecependant préjudice à l´existence de nombreux innocents. Les dernières victimes en date sontles innocents lynchés au cours du braquage le 03 octobre 2017, au Grand marché de Lomé. Laquestion sur le bien-fondé de cette forme de sentence spontanée et publique refait surface.

Ces scènes odieuses vont cres-cendo au gré de l insécurité et dubanditisme grandissant. Il suffit decrier «haro» sur un ennemi ou surun concurrent pour le livrer à lavindicte populaire. Et quand bienmême la foule saisit le voleur enquestion, la punition n est pas tou-jours proportionnelle à la fautecommise. Sinon, comment com-prendre le fait qu un individu soitbrûlé vif pour avoir volé un sac deriz? Comment expliquer ces phé-nomènes de punition etd assassinats publics qui ne sem-blent plus étonner le commun desmortels? Quelles mesures sont-elles nécessaires pour établir laconfiance entre la population etl appareil judiciaire de l État?

principaux sont les ressources eneau et en sols assez abondantes,l’existence d’un réseau de routes etpistes relativement dense et qua-drillant parfaitement le village deBroukou où se trouve le site del’agro-parc, la pression sur la terreencore relativement faible, l’exis-tence d’initiatives antérieures allantdans l’esprit du concept agropole,l’existence d’un système de recher-che, vulgarisation et encadrementagricole assez performant en dépitde certaines contraintes… Les prin-cipaux groupes coutumiersimpactés sont les Bassar (préfec-ture de Bassar), Konkomba (pré-fecture de Dankpen), Tem (préfec-

Aux fins de booster leurs secteurs privésLa CCIT s’allie à la CMA dela Région des Pays de Loire

d’améliorer le rendement de leursentreprises. Le renforcement de lacompétitivité, afin de créer des em-plois, notamment pour les jeunes,sous-tend également cette conven-tion.

Un projet de création d’un centrede formation pour matérialiser leséchanges d’expériences entre la

La Chambre de commerce et d’in-dustrie du Togo (CCIT) est depuismercredi 18 octobre partenaire dela Chambre de Métiers et d’Artisa-nat (CMA) de la Région des paysde la Loire Vendée, en France. Uneconvention de coopération et de par-tenariat a été signée à cet effet entreGermain Meba, président de laCCIT et M. Daniel Laidin, représen-tant de la CMA, rapporte le portailofficiel Republiquetogolaise.com.

D’après la même source, ce nou-veau partenariat permettra aux deuxparties de renforcer leurs secteursprivés. Il repose en grande partie surla formation des entrepreneurs afin

Jean AFOLABI

CCIT et la Chambre de Métiers etd’Artisanat (CMA) de la Région dela Loire Vendée, en France, est con-tenu dans le document. La CCITentend ainsi redynamiser le sec-teur privé togolais et renforcer qua-litativement la présence des produitstogolais sur le marché international.

Signature des documents entre la CCIT et la CMA

Pour permettre à la BAD de procéder à son évaluation finaleDes études complètes sur l’agropole

de Kara d’ici à décembre au plus tardture d’Assoli), Lamba (préfecturede Kéran et de Doufelgou), Nawda(préfecture de Doufelgou) et Kabyè(préfecture de la Kozah et de laBinah).

Basée sur les potentialités loca-les, l’approche «agropoles» vise àstructurer et à réunir en un seulendroit, autour d’un projet agricole,une organisation opérationnelleconstituée de différents leviers per-mettant de relever le niveau de viedes populations. Dans sa mise enœuvre, le projet participera à la réa-lisation des aménagements de pé-rimètres avec la sécurisation dufoncier, la création des centres deformation pour accompagner les

ingénieurs et techniciens agricoles,la création de centres d’affaires etde services et la mise en place dezones industrielles dédiées aux ac-tivités agro-industrielles. Cette nou-velle vision agricole 2017-2030 vi-sant à accentuer la sécurité alimen-taire et à dégager des excédentsnon seulement pour l’exportationmais aussi pour venir en appui à lamise en place des unités industriel-les agroalimentaires. La moderni-sation de l’agriculture devra baliserla voie pour l’essor des industriesde transformation et la multiplicationdes petites et moyennes entrepri-ses et même de très petites entre-prises.

(suite de la page 4)

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