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ressources documentaires MÉDIATHÈQUE ABDELMALEK SAYAD [email protected] Essais et documents AGERON Charles-Robert | L’exposition coloniale de 1931, mythe républicain ou mythe impérial ? In Les lieux de mémoire, t1, « la République » Paris : Gallimard, 1984, pp.562-591 [1B 363.69 NOR] «La disparition rapide de notre mémoire nationale appelle aujourd’hui un inventaire des lieux où elle s’est électivement incarnée et qui, par la volonté des hommes ou le travail des siècles, en sont restés comme ses plus éclatants symboles : fêtes, emblèmes, monuments et commémorations, mais aussi éloges, archives, dictionnaires et musées.» - Présentation Éditeur Le Palais de la Porte Dorée L’histoire du Palais remonte à l’Exposition internationale de 1931. Sa vocation première fut d’être un musée des colonies, devant représenter l’histoire de la conquête coloniale, des territoires colonisés ainsi que son incidence sur les arts. Après l’exposition coloniale, le palais changea d’attributions au gré des évolutions de l’histoire : musée permanent des Colonies jusqu’en 1935, puis musée de la France d’Outre-mer jusqu’à la fin des années 1950, il accueille en 1961 le musée des Arts africains et océaniens qui deviendra le musée national des Arts d’Afrique et d’Océanie en 1990. Avec la création du musée du Quai Branly – Arts et civilisations d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques –, et la fer- meture du MAAO en 2003, seul l’Aquarium tropical et les salles historiques du rez-de-chaussée restent ouverts au public. Depuis 2007, le bâtiment abrite la Cité nationale de l’histoire de l’immigration, après une période de travaux de réa- ménagement, conduits par Patrick Bouchain et Loïc Julienne de l’atelier Construire.

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Page 1: Le Palais de la Porte Dorée · colonies et les bas-reliefs du palais de Tokyo pour les expositions universelles de 1925, 1931 et 1937, puis collabore avec différents artistes et

ressources documentaires

MÉDIATHÈQUE ABDELMALEK [email protected]

Essais et documents

AGERON Charles-Robert | L’exposition coloniale de 1931, mythe républicain ou mythe impérial ?In Les lieux de mémoire, t1, « la République » Paris : Gallimard, 1984, pp.562-591 [1B 363.69 NOR]«La disparition rapide de notre mémoire nationale appelle aujourd’hui un inventaire des lieux où elle s’est électivement incarnée et qui, par la volonté des hommes ou le travail des siècles, en sont restés comme ses plus éclatants symboles : fêtes, emblèmes, monuments et commémorations, mais aussi éloges, archives, dictionnaires et musées.» - Présentation Éditeur

Le Palais de la Porte Dorée

L’histoire du Palais remonte à l’Exposition internationale de 1931. Sa vocation première fut d’être un musée des colonies, devant représenter l’histoire de la conquête coloniale, des territoires colonisés ainsi que son incidence sur les arts.Après l’exposition coloniale, le palais changea d’attributions au gré des évolutions de l’histoire : musée permanent des Colonies jusqu’en 1935, puis musée de la France d’Outre-mer jusqu’à la fin des années 1950, il accueille en 1961 le musée des Arts africains et océaniens qui deviendra le musée national des Arts d’Afrique et d’Océanie en 1990.Avec la création du musée du Quai Branly – Arts et civilisations d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques –, et la fer-meture du MAAO en 2003, seul l’Aquarium tropical et les salles historiques du rez-de-chaussée restent ouverts au public.Depuis 2007, le bâtiment abrite la Cité nationale de l’histoire de l’immigration, après une période de travaux de réa-ménagement, conduits par Patrick Bouchain et Loïc Julienne de l’atelier Construire.

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ALDRICH Robert | Les traces coloniales dans le paysage français : monuments et mémoiresParis : Société française d’histoire d’outre-mer (SFHOM), 2011, 388 p. [cote : 1B 363.69 ALD]«L’ouvrage rappelle un pan de l’histoire de France, ses colonisations, et la mémoire qu’elle suscite au-jourd’hui. Si ce passé est révolu, sa mémoire persiste laissant derrière elle des traces matérielles et immatérielles. Il se présente comme un catalogue systématique des œuvres de toutes sortes, statues et monuments, bien sûr, mais aussi les cimetières, les musées, les lieux de mémoire, même les commémo-rations etc… témoignant du passé colonial de la France.» – Présentation Éditeur

AULIARD-VILLAIN Annie-Claire, DUSSAILLANT Jean-Pierre | Pierre-Henri Ducos de la Haille 1889-1972Cognac : Musees de Cognac, 2010, 71 p. [cote : 10B 709.2 AUL]«Le musée d’art et d’histoire de Cognac a présenté en 2010 une exposition temporaire, la première du nom s’intéressant à l’oeuvre de l’artiste peintre Pierre-Henri Ducos de la Haille. Spécialiste de la fresque, il trouvera sa consécration dans la réalisation de peintures murales couvrant les 600 m2 de la salle des fêtes du palais construit à l’occasion de l’exposition coloniale de 1931 de Vincennes.» - Présen-tation Musée de l’histoire de l’immigration

AVERMAETE Tom, KARAKAYALI Serhat, VON OSTEN Marion | Colonial modern : Aesthetics of the Past Rebellions for the FutureLondres : Black dog publishing, 2010, 311 p. [cote : 1B 363.69 AVE]«Colonial Modern (Les Colonies Modernes) met l’accent sur la relation entre le régime après-guerre de l’esthétisme moderniste et le projet de modernisation de l’architecture et de la planification urbaine, ainsi que sur la forte imbrication des deux aspects dans le contexte du colonialisme et de la décolonisa-tion. Le livre reflète la recherche contemporaine au coeur du modernisme architectural et du colonia-lisme, et utilise la thèse du «modernisme négocié » pour ouvrir de nouveaux débats sur la conception du modernisme, et inévitablement, le postmodernisme dans un contexte interdisciplinaire.» - Présen-tation Musée de l’histoire de l’immigration

BLEVIS Laure, LAFONT-COUTURIER Hélène, ZALC Claire | 1931 : Les étrangers au temps de l’Exposition colonialeParis : Gallimard, 2008, 191 p. [cote : 1A 325.3 BLE]«Le 6 mai 1931, la France inaugure l’Exposition coloniale internationale. Il s’agit de présenter aux métro-politains l’Empire dans toute sa diversité et toute sa grandeur. Mais à l’heure où la France exalte son Empire et sa mission civilisatrice «, la présence sourde mais massive de 3 millions d’étrangers sur le territoire métropolitain en fait l’un des premiers pays d’immigration au monde. Derrière les images et les représentations d’une France impériale à l’apogée de sa puissance, se cache une autre France, terre d’émigration, traversée par de nombreuses tensions en un moment où la crise économique frappe le pays de plein fouet.» Présentation Éditeur

CULOT Maurice, LAMBRICHS Anne | Albert Laprade (1883-1978) : architecte, jardinier, urbaniste, dessinateur, serviteur du patrimoine.Paris : éd. Norma, 2007, 403 p. [cote : 10A 720 CUL]«L’oeuvre d’Albert Laprade, bien que considérable, est surtout connue du public par la publication des carnets de croquis et par le majestueux palais de la porte Dorée, ancien musée des Colonies construit pour l’exposition coloniale de 1931 à Paris. Son attention au génie du lieu, son souci de rationalité, sa pensée socialement orientée, une stricte éducation classique dispensent Laprade de recourir à la pro-vocation esthétique pour s’imposer. Chez lui pas de grands gestes, mais des architectures qui parlent, qui sous-tendent tantôt une culture, tantôt une civilisation.» Présentation Musée de l’histoire de l’im-migration

DEMEULENAERE-DOUYÈRE Christiane | Exotiques expositions... : les expositions universelles et les cultures extra-européennes : France, 1855-1937 Paris : Somogy, 2010, 216 p. [cote : 1A 325.3 DEM]«Fêtes du commerce, de l’industrie et de la technique, les expositions universelles et internationales ont aussi joué un grand rôle dans la formation du regard occidental sur le monde et sur l’altérité. Avec leurs pavillons, leurs décors monumentaux, leurs « indigènes », elles o!raient à un public enthousiaste

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une vision spectaculaire et exotique de ces contrées mystérieuses explorées, « pacifiées » ou coloni-sées. À travers des sources originales, Exotiques expositions témoigne de ce brassage des cultures mais aussi de ses limites.» – Présentation Éditeur

DEMEURISSE Anne | Alfred-Auguste Janniot (1889-1969) Paris, éd. Somogy, 2003, 80 p. [cote : 10A 720 JAN]«Janniot, qui contribue à la renaissance de la sculpture monumentale, réalise la fresque du Musée des colonies et les bas-reliefs du palais de Tokyo pour les expositions universelles de 1925, 1931 et 1937, puis collabore avec di!érents artistes et décorateurs. Son art s’inspire d’une culture classique, de l’Antiquité et de l’école de Fontainebleau, avec des nus aux formes pleines et généreuses.» – Electre

EIDELMAN Jacqueline, MONJARET Anne, ROUSTAN Mélanie, PLOSSU Bernard (photogr.) | MAAO : mémoiresParis : Ed Marval, 2002, 164 p. [cote : 10A 708 PLO]«Les collections du musée des Arts d’Afrique et d’Océanie (MAAO, créé en 1931 à la Porte Dorée) vont quitter ce « temple » à l’architecture Arts déco, qui conservera l’aquarium dans son sous-sol. Les œuvres seront transférées au musée des Arts Premiers, qui ouvrira ses portes en 2005, quai Branly. Bernard Plossu a réalisé au MAAO, de 1985 à 2002, une série de photos en noir et blanc, où perce l’émotion qu’engendre un tel bouleversement.» – Présentation Éditeur

GRANDSART Didier | Paris 1931 : revoir l’Exposition colonialeParis : FVW, 2010, 263 p. [cote : 1A 325.3 GRA]«Du 6 mai au 15 novembre 1931 s’est tenue aux abords de la Porte dorée à Paris l’Exposition Coloniale Internationale. Pourquoi et comment a été construite, au bois de Vincennes, cette ville de cent-dix hec-tares, dont la visite - disait la publicité - permettait de faire le tour du monde en un jour ? Quelle était la véritable situation des deux mille indigènes acteurs et figurants de ce théâtre multicolore ? Avec quelle vision de l’empire français les huit millions de visiteurs ont-ils quitté l’exposition ? Illustré de 300 photographies et documents inédits, l’ouvrage permet de revoir l’Exposition coloniale.» – Présentation Éditeur

HODEIR Catherine, PIERRE Michel | L’Exposition coloniale de 1931Bruxelles : A. Versaille, 2011, 217 p. (Histoire) [cote : 1A 325.3 HOD]«Vue par 33 millions de visiteurs, l’Exposition coloniale de 1931 sera la dernière manifestation de la bonne conscience européocentriste. De mai à octobre 1931, à l’est de Paris, s’installe dans le bois de Vincennes la grande fête de l’imaginaire colonial. Un décor de pagodes, de temples indochinois, de cases africaines, de minarets arabes et de murailles sahéliennes. Un théâtre de figurants piroguant sur le lac Daumesnil, servant dans des cafés maures, dansant pour des publics émoustillés…» - Présenta-tion Éditeur

HODEIR Catherinel | Une journée à l’exposition coloniale Les Collections de l’histoire, avril 2001, numéro 11, p. 60-63 [PER HIS]Les Collections de l’histoire, avril 2001, numéro 11, p. 60-63 [PER HIS]«1931…La France invite le monde à admirer les beautés des colonies. Triomphe de l’exotisme hollywoo-dien. Derniers fastes de la bonne conscience européenne, à peine troublés par quelques couacs antico-lonialistes. En six mois, l’expo totalise 33 millions d’entrées ! » - Présentation Éditeur

LAPRADE Albert | Les carnets d’architecture d’Albert LapradeParis : Kubik, 2006, 480 p. [cote : 10A 720 LAP]«Des rues du vieux Paris à Quimper, Bordeaux, Nice, Srasbourg ou Lillie, l’architecte Albert Laprade a sillonné toute les régions de France pendant la première moitié du XXe siècle. A travers plus de 5000 croquis, réunis en planches par ville ou par terroir, cette oeuvre monumentale (dont le palais de la porte Dorée) est une promenade à travers le patrimoine architectural français, avant que la Seconde Guerre mondiale ne provoque la disparition de quantité de richesses.» – Présentation Éditeur

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MONJARET Anne, ROUSTAN Mélanie | La repatrimonialisation du Palais de la porte Dorée : du musée des Colonies à la Cité nationale de l’histoire de l’immigration In Mazé Camille, Poulard Frédéric, Ventura Christelle (dir.), Les musées d’ethnologie. Culture, politique et chan-gement institutionnel, Editions du CTHS, 2013«Le retour sur l’histoire du palais de la porte dorée, de sa construction pour l’exposition universelle de 1931 à sa dernière mutation en Cité nationale de l’immigration montre la transformation des musées d’ethnologies, et permet de s’interroger sur la nature de leur héritage et les formes de leur reconver-sion. Quels usages les di!érentes institutions qui l’ont occupé ont-elles fait du palais de la porte dorée, témoin de l’époque coloniale et de son triomphalisme impérialiste ?...» – Présentation Éditeur

MURPHY Maureen | Un Palais pour une cité : du Musée des colonies à la Cité Nationale de l’Histoire et de l’Immigration Paris : éd. RMN, 2007, 63 p. [cote : 1B 900.075 MUR]«Publié à l’occasion de l’ouverture au public de la Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration, cet ouvrage, largement illustré, retrace l’histoire du palais de la porte Dorée. Après avoir été un musée dédié à l’Empire colonial français puis aux arts d’Afrique et d’Océanie, ce bâtiment accueille aujourd’hui une nouvelle institution culturelle inédite en France, vouée à faire connaître deux siècles d’histoire de l’immigration en France et ainsi contribuer à changer les regards et les mentalités sur l’immigration.» - Présentation Musée de l’histoire de l’immigration

OLIVIER (Gouverneur général, Ministère des Colonies) | Exposition coloniale internationale de Paris, 1931 : rapport généralParis : Imprimerie nationale, 1933, 538 p.

PIERRE Michel | Le Palais des colonies : histoire du Musée des Arts d’Afrique et d’OcéanieParis : éd. RMN, 2002, 239 p. [cote : 1B 363.69 PAL]«Le musée permanent des colonies a été construit en 1931 dans le cadre de l’exposition coloniale inter-nationale, date qui a marqué l’apogée de l’empire coloniale français. Cet ouvrage resitue l’édifice dans son contexte idéologique, présente les institutions qui s’y sont succédées, ainsi que son architecture au style art déco.» - Présentation Musée de l’histoire de l’immigration

VIATTE Germain | Le Palais des colonies : histoire du Musée des Arts d’Afrique et d’OcéanieParis : éd. RMN, 2002, 239 p. [cote : 1B 363.69 PAL]«Le musée permanent des colonies a été construit en 1931 dans le cadre de l’exposition coloniale inter-nationale, date qui a marqué l’apogée de l’empire coloniale français. Cet ouvrage resitue l’édifice dans son contexte idéologique, présente les institutions qui s’y sont succédées, ainsi que son architecture au style art déco.» - Présentation Musée de l’histoire de l’immigration

Articles de périodiques

BOUDOT-LAMOTTE Emmanuel | Le musée des Colonies L’Architecture, vol. XLIV, n°7, 1931, pp. 229–240

EIDELMAN Jacqueline, MONJARET Anne, ROUSTAN Mélanie | Musée des Arts d’Afrique et d’Océanie, mémoire d’une organisationCulture et musées, 2003, vol. 2, n°2, pp. 101-127.http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/pumus_1766-2923_2003_num_2_1_1180«L’article rend compte d’une enquête réalisée auprès des personnels du MAAO à la veille de sa fer-meture. L’utilisation de la méthode des récits de vie permet la constitution d’archives orales sur les di!érents corps de métier du musée. Mais la mémoire n’est pas l’histoire : ce récit pluriel est d’abord le « roman idéologique » d’un groupe spécifique à la veille de se dissoudre. Il apporte néanmoins des éclairages utiles sur l’organisation-musée : agencement des principales catégories…» – Présentation des auteurs

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Exposition colonialeL’Illustration du 23 mai 1931, Hors-série, n°4603

GOISSAUD Antony | Le Musée permanent des Colonies La Construction moderne, 31 janvier 1932

MONJARET Anne, ROUSTAN Mélanie | Digestion patrimoniale : contestations autour d’un ancien musée des colonies à Paris. Civilisations revue internationale d’anthropologie et de sciences humaines, 2013, n° 61-1, pp. 23-42http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=CIVI_611_0023«Si le Palais de la Porte Dorée, à Paris, a toujours abrité un musée, ses contenus et leur interprétation ont varié : colonies, outre-mer, arts lointains puis immigration. Ces évolutions patrimoniales n’ont pas été sans heurts, que la requalification porte sur les collections ou le bâtiment, construit en 1931 pour l’Exposition coloniale. Certaines contestations visent les destinations patrimoniales de l’édifice : grèves des personnels, pour la fermeture du Musée national des arts d’Afrique et d’Océanie (2003) ; manifesta-tions de militants extérieurs …» - Présentation Éditeur

MONJARET Anne, ROUSTAN Mélanie, EIDELMAN Jacqueline | Fin du MAAO : un patrimoine revisité Ethnologie française « Fermetures : crises et reprises », 2005, vol. 35, n°4, pp. 605-616.http://www.cairn.info/revue-ethnologie-francaise-2005-4-page-605.htm«En janvier 2003, le Musée national des Arts d’Afrique et d’Océanie ferme ses portes. Ses collections sont transférées au quai Branly, en vue de l’ouverture d’un musée des arts et civilisations d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques. Di!érentes campagnes d’enquêtes, réalisées depuis 2000, rendent intelligible ce nouvel épisode de l’histoire mouvementée du palais de la porte Dorée. À partir du triple point de vue de l’institution muséale, du personnel et du public, ces enquêtes éclairent le processus de la fermeture d’un musée « patrimoine national » et de son nouveau destin.» – Présentation Éditeur

MONJARET Anne | La cour des «prisonniers» : gra!ti et métaphore carcérale dans un musée parisien Le Monde Alpin et Rhodanien « Cicatrices murales. Les gra!ti de Prison », décembre 2005, 1e et 2 e trimestres, pp. 77-88.Le musée des Arts d’Afrique et d’Océanie, ancien pavillon des colonies de l’exposition coloniale de 1931, puis musée des Colonies et de la France extérieure en 1933, n’est pas ressorti indemne de cet épisode historique. Le bâtiment en porte les marques o"cielles et o"cieuses. Sur les murs d’une cour située au sous-sol de l’établissement, on peut remarquer des gra"ti (dessins, signatures, dates -1931-,chi!res, lettres) tracés par des hommes qui, pour di!érentes raisons, y sont passés. Ces inscriptions renvoient à un modèle disciplinaire, ce qui vaut au lieu d’être appelé par certains agents interoggés, la «cour des prisonniers». – Présentation Editeur

VIATTE Germain | Le Palais des colonies : histoire du Musée des Arts d’Afrique et d’OcéanieParis : éd. RMN, 2002, 239 p. [cote : 1B 363.69 PAL]Le musée permanent des colonies a été construit en 1931 dans le cadre de l’exposition coloniale inter-nationale, date qui a marqué l’apogée de l’empire coloniale français. Cet ouvrage resitue l’édifice dans son contexte idéologique, présente les institutions qui s’y sont succédées, ainsi que son architecture au style art déco. - Présentation Musée de l’histoire de l’immigration

Romans

DAENINCKX Didier | CannibaleParis : Gallimard, 1999, 108 p. (Folio) [cote : DAE R] Inspiré par un fait divers, l’échange de crocodiles par autant de Kanaks pour le cirque de Francfort en 1931, ce récit déroule son intrigue sur fond du Paris des années 30. L’auteur y décrit les mentalités de l’époque ainsi que l’univers étrange de l’Exposition coloniale de 1931, et met en perspective les révoltes qui devaient avoir lieu cinquante ans plus tard en Nouvelle-Calédonie. - ElectreÉcrit pour le 150e anniversaire de l’abolition de l’esclavage.

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DAENINCKX Didier, REUZÉ Emmanuel | CannibaleAdaptationen bande dessinée du roman éponyme.Paris : Emmanuel Proust Éditions, 2009, 48 p. (Atmosphères) [cote : LITT BD REU]

DAENINCKX Didier | Le retour d’Ataï Paris : Gallimard, 2006, 113 p. (Folio) [cote : DAE R]A mi-chemin entre vérité historique et fiction, cette suite de Cannibale met le héros en scène dans les rues de Paris. Plusieurs dizaines d’années après son premier séjour forcé lors de l’exposition coloniale de 1931, Gocéné revient pour retrouver les traces d’un ancêtre kanak. - Electre

LE CLEZIO Jean-Marie Gustave | Ritournelle de la faimParis : Gallimard, 2008, 206 p. (Blanche) [cote : LEC R]En 1931, Paris accueille l’Exposition coloniale. Ethel, 10 ans, s’y promène en compagnie de son grand-oncle Samuel Soliman. Celui-ci porte un regard d’autant plus critique sur ce qu’il voit que lui-même vient de l’île Maurice. Cependant, découvrant le pavillon de l’Inde, il décide de l’acquérir pour le faire construire sur son terrain. Il l’appellera la Maison mauve. - Electre

SOCE Ousmane | Mirages de ParisParis : Nouvelles Editions Latines, 2005 (date de première publication 1937), 187 p. [cote : SOC R]Roman semi-autobiographique sur l’amour impossible d’un Noir et d’une Française. Au début des an-nées 30, Fara, jeune sénégalais, embarque pour la France, dont il a rêvé toute son enfance. Ayant déjà découvert les Champs-Elysées, la Bastille, Saint-Michel et le Louvre, il prend le métro pour se rendre à l’Exposition coloniale de la Porte Dorée. Il y rencontrera Jacqueline. -Présentation Musée de l’histoire de l’immigration

Sites internet

MAINGON Claire | Le palais de la Porte Dorée : témoignage de l’histoire colonialehttp://www.histoire-image.org/site/oeuvre/analyse.php?i=870«Le palais de la Porte Dorée représente de seul vestige monumental de l’Exposition coloniale interna-tionale de 1931, une manifestation destinée à montrer l’influence de l’Empire colonial français et euro-péen.» – Présentation Éditeur

Musée du quai Branly, Fonds d’archives publiques du Musée de la France d’outre-mer (1931-1960)http://www.quaibranly.fr/fr/documentation/le-catalogue-de-la-documentation-museale-et-des-archives/presentation-de-quelques-fonds-d-archives/les-archives-du-musee-de-la-france-d-outre-mer.html«Le projet d’Exposition coloniale internationale de 1931 prévoit d’emblée la construction d’un bâtiment destiné à perdurer : le Musée Permanent des colonies. Rapidement rebaptisé « Musée des Colonies » de 1932 à 1935, sa vocation est de pérenniser l’objectif de la manifestation éphémère l’ayant fait naître : valoriser les apports de la France dans ses colonies et montrer les richesses de cette « plus grande France ».» – Présentation Quai Branly

Palais de la Porte Doréehttp://www.palais-portedoree.fr/«Le Palais est située à l’Est de Paris, dans un ensemble Arts-Déco exceptionnel classé monument his-torique. Laprade, Ducos de la Haille, Janniot, Sube, Prouvé, Ruhlmann... autant de grands noms qui ont signé l’architecture, la décoration et les aménagements du bâtiment.» - Présentation Musée de l’histoire de l’immigration

Médiathèque Abdelmalek Sayad - Juillet 2014