le na utisme : à la conquete de la mer - ewag · nouveau service business by air france. sur le...

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EMITAI BLANCHARD/ ENTRAÎNEUR DE LA YOLE BRASSERIE LORRAINE/ISUZU HERVÉ HONORÉ/ LE ROTARY, UN VRAI ACTEUR DE L’INTÉGRATION CARIBÉENNE JUILLET-AOÛT 2013 / 14 / WWW.MADINMAG.FR vendu nulle part LE NAUTISME : À LA CONQUETE DE LA MER

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Page 1: LE NA uTIsME : à LA CoNQuETE DE LA MER - EWAG · Nouveau service Business by Air France. Sur le réseau régional intra-Caraïbes, la classe Alizé change de nom et devient la classe

EMITAI BLANCHARD/ ENTRAîNEuR DE LA yoLE BRAssERIE LoRRAINE/Isuzu

HERvé HoNoRé/ LE RoTARy, uN vRAI ACTEuR DE L’INTégRATIoN CARIBéENNE

juillet-août 2013 / 14 / www.madinmag.fr

vendu

nulle

part

LE NAuTIsME :à LA CoNQuETE

DE LA MER

Page 2: LE NA uTIsME : à LA CoNQuETE DE LA MER - EWAG · Nouveau service Business by Air France. Sur le réseau régional intra-Caraïbes, la classe Alizé change de nom et devient la classe

32 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013

Nouveau service Business by Air France.Sur le réseau régional intra-Caraïbes, la classe Alizé change de nom et devient la classe Businessavec plus de service : à l aéroport, un parcours prioritaire grâce à SkyPriority ; en vol, un espacepersonnel préservé, des menus savoureux, un choix de boissons, un oshibori d’accueil et letransport gratuit de 2 bagages de 32 kg chacun en soute.Sur notre nouvelle classe Business, nous veillons à vous offrir un voyage qui réponde à vos attentes.

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14 / éditoLes gens de la mer

L’économie est faite d’hommes et de femmes qui agissent. Des person-

nalités de cœur et d’action qui décident de changer leur environnement,

de produire un impact. C’est à travers leurs yeux, leurs aspirations et leurs

préoccupations que nous avons choisi d’aborder l’économie des Antilles et

de la Guyane.

Il est une ressource partagée qui unit nombre de ses hommes dans nos

régions : c’est la Mer. Elle est vecteur d’échange, de commerce et donc de

progrès. C’est une ressource abondante mais menacée, omniprésente mais

convoitée, dont les différents usages se disputent la primauté.

Aborder ces corporations, ces entreprises, ces secteurs, ces Hommes qui

vivent d’elle demande une vision large et une approche inclusive volonta-

riste. Du pêcheur au transitaire, de l’opérateur de nautisme à l’acteur insti-

tutionnel. Que tous ces métiers apprennent les uns des autres, collaborent,

s’intègrent et se développent ensemble demande une volonté. Cela est loin

d’être naturel.

L’enjeu est de taille : imaginer un partage cohérent de la ressource est la

seule manière de saisir de manière durable les opportunités de l’économie

maritime.

Ce consensus doit se faire par la recherche d’une identité économique, une

vision commune qui transcende les corporations, pour le bien de tous.

à travers nos rencontres et nos échanges, nous avons pu établir notre vi-

sion de cette identité : des caractères forts, des envies de grand large et

d’aventure. Nous avons rencontré les gens de la mer. Découvrez-les.

édité par EPAG

édition Presse Antilles Guyane

BP 2174 - 97 195 Jarry Cedex

• Directeur de publication :

Laurent Nesty

[email protected]

• Rédaction :

Satyam Dorville

[email protected]

Daniel-Charles Nelson

Eva Zonca

éric Pommier

Véronique Bieder

• Service artistique :

Sik Production

[email protected]

• Crédit photos :

Jean-Albert Coopmann

Mathieu Delmer

CACL

• Marketing :

Amandine Sauvage

[email protected]

0690 68 34 49

• Impression : Prim

• Tirage moyen : 25.000 ex

• Diffusion : 450 points de

dépôts et par courrier

• ISSN : 2118-299X

Régies publicitaires

• Martinique :

CPAG - [email protected]

Guylène Régal : 0696 94 23 25

Rachel Dorville : 0696 05 89 62

• Guyane :

Mathieu Delmer : 0694 26 55 61

[email protected]

• Guadeloupe :

Amandine Sauvage

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54 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013

20 <

36 >

32 >

68 >

v32

v50

54 >

6Hervé HONORÉ

Le Rotary, un vrai

acteur de l’intégration

caribéenne

10JOMD

12-16Brèves

20Josiane Ludon

/Orange

22Aline ALIX

L’avenir de Canal+ en

Outre-Mer s’annonce

plein de belles

promesses

30Comité du Tourisme

des Îles de

Guadeloupe

32Rhums Clément

Cocktail de médailles

pour les Rhums

Clément

34DOSSIERà la conquête de la mer36Olivier Mornet

A la conquête de la

mer

38Kreyol West Indies

Autant en emporte

le temps

40Regis Guillemot

Voguer sous une

seule bannière

42Le « Jacky Vaudé

Fishing Contest »

Concours

international de

pêche en Guyane

44Jean-Claude

Florentiny

Dans l’œil du

transitaire

46O.D.E

Protection de

l’environnement

50Emitai BLANCHARD

Le tour des Yoles

2013

Passion et préparation

52Petit Futé

La Martinique

gourmande vue par le

guide du Petit Futé

54Diacono

Le Bar’Oc la sortie

lounge

58Philingerie

Les dessous du

succès

62Le dîner de Mirella

Martinique, terre de

talents et de créativité

64La minute de la com’

66RCI

A l’ère du numérique

72Autos GM

76FNAIM

Actualités

Immobilières

78Mark BRUNO

Actualités Juridiques

82La chronique de A

14/sommaireFlashez >

et rejoignez-nouswww.caribmag.fr

facebook : madinmagtwitter : @carib_mag

JAELLE BARTHELEMI / LE BÂTIMENT, UNE HISTOIRE D’AMOUR !

HERVÉ HONORÉ/ LE ROTARY, UN VRAI ACTEUR DE L’INTÉGRATION CARIBÉENNE

JUILLET-AOUT 2013 / 41 / WWW.GUYAMAG.FR

LE NAUTISME :A LA CONQUETE

DE LA MER

vendu

nulle

part

ALINE ALIX/L’AVENIR DE CANAL+ EN OUTRE-MER S’ANNONCE PLEIN DE BELLES PROMESSES

HERVÉ HONORÉ/ LE ROTARY, UN VRAI ACTEUR DE L’INTÉGRATION CARIBÉENNE

JUILLET-AOUT 2013 / 99 / WWW.KARUMAG.FR

vendu

nulle

part

LE NAUTISME :A LA CONQUETE

DE LA MER

EMITAI BLANCHARD/ ENTRAÎNEUR DE LA YOLE BRASSERIE LORRAINE/ISUZU

HERVÉ HONORÉ/ LE ROTARY, UN VRAI ACTEUR DE L’INTÉGRATION CARIBÉENNE

JUILLET-AOUT 2013 / 14 / WWW.MADINMAG.FR

vendu

nulle

part

LE NAUTISME :A LA CONQUETE

DE LA MER

En couverture :

Emitai Blanchard,

Aline Alix,

Jaëlle Barthélemi.

Photos Jean-Albert

Coopmann.

Téléchargez

les magazines

ou abonnez-vous

en ligne.

MARTINIqUE Tel : +596 596 42 17 72 - Cell. : +596 696 33 17 72Aéroport Martinique Aimé Césaire 97232 Le Lamentin

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76 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013

Le Rotary un vrai acteur de l’intégration caribéenneServir d’abord. La devise du Rotary, le plus connu des clubs-service, affirme un engage-ment fort. Hervé Honoré, gouverneur du district 7030, réunissant 13 pays et territoires du sud de l’Arc caribéen et de l’Amérique du Sud, témoigne de cet engagement.

HERvé HONORé

NE

WS

Comment le Rotary se positionne-t-il

dans le paysage des clubs-service ?

Créé en 1905, le Rotary est le plus ancien des clubs-service,

celui qui compte le plus de membres, avec près de 1 200 000

personnes et 34 000 clubs à travers le monde. Ceux-ci sont

regroupés en 532 districts, dirigés par autant de gouverneurs

élus par les clubs du district. C’est celui qui finance le plus

d’actions, avec la plus forte capacité financière.

C’est la force du nombre qui donne son assise au Rotary. Cela

lui permet de réaliser sa mission, dans toutes ses dimensions.

En se fédérant, en s’unissant, en mutualisant leurs efforts, des

hommes et des femmes de bonne volonté contribuent ainsi

activement à changer le monde. Le Rotary rend le monde un

peu meilleur chaque jour. Et c’est grâce à notre taille critique.

quel est l’impact du Rotary à l’échelle

de votre district ?

Le District 7030 couvre des territoires aux situations sociales

et historiques très différentes : 3 langues, 2 000 Rotariens,

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98 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013

réunis dans 69 clubs. Nous sommes une vraie excep-

tion culturelle au sein de l’organisation. Un véritable

laboratoire rotarien d’intégration de la diversité. Nous

avons déjà un impact symbolique et opérationnel fort

à l’échelle de l’organisation.

En ligne avec notre mission de service, nous menons

de nombreuses actions sur les territoires de notre dis-

trict. Leur but principal est d’améliorer les conditions

de vie des populations. À Sainte-Lucie, par exemple,

ce sont 3 000 familles qui ont eu accès à l’eau grâce au

financement d’un projet d’un demi-million de dollars,

financé par la Fondation Rotary, l’organe de finance-

ment de projet de l’association. Au Surinam, ce sont

des puits d’eau créés. Dans les autres îles, ce sont

des centres de la mère et de l’enfant ou des actions

d’alphabétisation. En Martinique, nos membres orga-

nisent des concerts de collecte de fonds, financent la

rénovation d’établissements pour les personnes âgés,

organisent le Prix du lycéen, ou mènent des actions de

lutte contre la dengue.

Dans certaines îles de la Caraïbe, l’impact du Rotary

est stratégique. Les gouvernements en sont bien

conscients, et sont souvent nos principaux partenaires.

Comment s’arbitre l’engagement local

de proximité, face à la mission globale

de l’organisation ?

Nos membres se réunissent, chaque semaine, pour

décider d’actions à mener et de moyens de les financ-

er. Les clubs sont indépendants, proactifs et assurent

la nécessité de proximité de nos différentes actions.

Les districts et le conseil d’administration contribuent,

quant à eux, à insuffler une vision plus globale,

s’inscrivant dans le long terme. C’est ainsi que notre

district a défini l’accès à l’eau potable comme une pri-

orité. Ces structures ont des budgets dédiés.

Il faut comprendre que le Rotary a une organisation

très plate, vraiment centrée sur le support des mis-

sions des clubs. Ainsi, le 1er juillet de cette année va

être marqué par le lancement de notre “vision pour

l’avenir”, un grand plan international de décentralisa-

tion de la gestion des budgets pour les replacer au

niveau des clubs.

HERvé HONORé

NE

WS

Votre district a-t-il de bonnes pratiques

à partager, s’agissant

de l’intégration caribéenne ?

Nous la pratiquons effectivement au quotidien. Nous

fédérons les principaux acteurs économiques et so-

ciaux de la sous-région. Les protocoles, les valeurs

de camaraderie, le partage de fait de valeurs, facilitent

grandement ces relations. Ce qui en ressort, c’est que

l’humilité, la considération d’égal à égal, et le fait de

donner avant de recevoir sont des facteurs clés d’un

dialogue constructif et d’une relation de confiance.

Au-delà, nous pouvons être un vrai acteur de

l’intégration caribéenne, au sens large, par notre

impact et notre couverture globale. Nous organisons,

par exemple, un événement important dans la vie de

notre district, en avril 2014.

Ce sont entre 600 et 1 000 de nos membres, venus de

tous les territoires de notre district, qui seront présents

en Martinique pour partager sur nos valeurs. Cela sera

un moment fort de notre année, qui représente un petit

mais non négligeable facteur d’intégration caribéenne.

Votre engagement au Rotary

a-t-il eu un impact sur votre façon

d’entreprendre ?

Le Rotary est une organisation profondément huma-

niste. Elle me conforte chaque jour dans l’idée qu’on

peut entreprendre de manière humaine, inclusive et

humble, tout en produisant des résultats.

Avoir des responsabilités dirigeantes au sein de cette

organisation permet aussi d’affirmer ses qualités de

chefs d’orchestre. Les membres du Rotary sont, en

général, d’autres chefs d’entreprise, ou des respon-

sables d’organisations. Les mener requiert un sens

plus prononcé du compromis, de la gestion de la mo-

tivation et des équipes.

Pour finir, c’est aussi un moyen de rompre l’isolement,

de partager, d’apprendre, de découvrir de nouvelles

cultures, de nouvelles façons de penser… Bref, de

s’enrichir au quotidien.

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1110 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013

sont les visites des édiles sur les stands et dans

les allées de l’événement. Riches de rencon-

tres avec les acteurs économiques et sociaux,

mais aussi avec le tout-citoyen, elles ont permis

des échanges aussi directs que constructifs.

25. C’est le nombre de recruteurs présents

lors de cette journée proposant des offres

d’emplois localisés en Outre-mer. Ceci con-

firme la Journée Outre-Mer (JOMD pour les

intimes) comme le rendez-vous incontourn-

able pour préparer un retour au pays. La thé-

matique de l’emploi a aussi été très présente

lors des conférences et des ateliers. Les

présentations d’experts sur des sujets com-

me l’utilisation des réseaux sociaux dans les

démarches de recherche et d’offre d’emplois

ont rendu le débat très opérationnel, avec

des enseignements directement réutilisables.

87. C’est le nombre de cartes de visite

que j’ai personnellement récupérées lors de

l’événement. La qualité du networking est un

des éléments clés de la JOMD. Ainsi pouvait-on

voir le directeur d’Orange Caraïbe, celui de Trace

Tv ou de Leader Price discutant dans les allées

avec un jeune diplômé, étudiant, entrepreneur

ou responsable associatif. Le lieu, l’ambiance

et le format créent la proximité et l’accessibilité.

Ce sont des éléments essentiels pour faire

émerger des synergies, voir des projets.

675. C’est le nombre de minutes de vi-

déo disponibles sur le site jomd.fr. L’occasion

de découvrir la largeur de l’étendue des dé-

bats. Aucun sujet, aussi sensible soit-il, n’a

été évité : la formation des prix, la concur-

rence, jusqu’aux impacts sociaux du dével-

oppement économique, à l’aune de l’histoire.

La richesse, le caractère éducatif et informatif

de ce contenu, vous feront sûrement pati-

enter jusqu’à la prochaine édition en 2015.

Les 5 chiffres à connaître sur la JOMD 2013 Alors que le Tout-Outre-Mer s’est pressé, telle une fourmilière suractive, le 13 avril dernier, pour plancher sur le futur économique de nos régions, vous étiez bloqué dans un séminaire technique interminable à Hong-Kong. Voici pour vous, en forme de rattrapage, les 5 chiffres clés qui illustrent cette édition 2013.

JOMD

NE

WS

1 430 âmes. C’est l’affluence exacte et record de la troisième

édition de cet événement qui se définit comme un carrefour de rencon-

tres et d’opportunités autour de l’emploi et de l’économie en Outre-Mer.

Créé en 2010 par une équipe d’entrepreneurs souhaitant établir des pon-

ts entre la diaspora et les entreprises locales, l’événement a su fédérer les

acteurs de l’écosystème économique et social à travers tout l’Outre-Mer.

4. C’est le nombre de présidents de régions ultramarines réunis sur scène pour

discuter économie locale. Ce carton plein a permis un échange vif et représentatif

de l’ensemble des enjeux des territoires. La hauteur de l’événement a bien été rele-

vée par les télévisions Guadeloupe et Guyane Première, qui ont rediffusé sur leurs

ondes la conférence, le 30 mai. Par contre, ce qui n’a pas été vu sur les écrans, ce

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1312 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013

Une martiniqUaise à l’OnU

Dans le cadre des accords de coopération signés le 29 août 2012

au salvador, la collectivité régionale est invitée à participer à la

27ème session du Comité de suivi, qui se tiendra à new York.

C’est Catherine Conconne, 1ère Vice-Présidente de la région, qui

représentera la martinique, aux côtés de tous les représentants

des États membres de la CePal, au siège de l’OnU à new York. il

s’agit de coopération sur des domaines liés aux compétences de

la région martinique, dans le respect des compétences de chaque

territoire concerné, au titre du statut spécifique de “membre asso-

cié”, parmi lesquels figurent les territoires non-indépendants de la

Caraïbe comme aruba (néerlandais), montserrat, anguilla (britan-

niques) et Porto-rico.

BRèVES MARTINIQUEA

CT

U

le “wO DÉbi” POUr tOUs !

aujourd’hui, 98,4% des foyers

martiniquais ont accès à l’aDsl

(contre 67% en 2004). mais pour

la région martinique, l’objectif

est de couvrir l’intégralité du

réseau. Des travaux sont en

cours pour “couvrir” les quelque

2 700 foyers qui, aujourd’hui,

n’ont pas accès à internet. si

vous faites partie de ces usagers,

vous ne tarderez pas à recevoir

dans votre boîte aux lettres un

courrier vous annonçant la nou-

velle. Depuis le premier trimestre

2013, de nombreux quartiers

isolés comme morne Pitault au

François, Volcart, trois-rivières

à sainte-luce, Fond-masson,

Guinée-Fleury à rivière-salée,

Valatte au saint-esprit, régale, la

mauny à rivière-Pilote, ou max-

ime au lorrain, bénéficient d’une

amélioration de leur connexion

internet.

Le plus grand bateau du monde en Martinique en 2014

Le “Quantum of the Seas”, le plus

grand bateau du monde, réser-

vera quatre escales à la destina-

tion Martinique, dès sa livraison à

la compagnie “Royal Caribbean”,

en octobre 2014. Un paradis sur

mer ! Les 348 mètres de longueur

et 41 mètres de largeur du navire

pourront accueillir jusqu’à 4 905

passagers. Parmi les curiosités

de ce paquebot de luxe, la cabine

d’observation. Perchée à plus de

100 mètres au-dessus de l’eau

grâce à un bras articulé, avec, à

son extrémité, une nacelle vitrée,

elle permet une vision pan-

oramique de 360°. Le “Quantum

of the Seas”, un véritable géant

des mers, bientôt dans les eaux

martiniquaises !

La Martinique sur la Croisette

La Martinique et la Guadeloupe ont été

représentées au cours du Festival de Cannes

2013. La Guadeloupe pour le Marché Inter-

national, la Martinique pour la projection du

film “Siméon” d’Euzhan Palcy. Le Conseil ré-

gional de la Guadeloupe participe, en effet,

au Marché International du Film de Cannes.

Ce déplacement s’inscrit dans le cadre

de sa politique en faveur du développe-

ment de la production audiovisuelle et ciné-

matographique. La Martinique, quant à elle,

saisit l’opportunité offerte par le centenaire

de la naissance d’Aimé Césaire pour prendre

part à l’événement.Métiers de la merPour une meilleure formation de nos jeunes, la Région s’engageLe mardi 21 mai 2013 au Lycée Professionnel éric Tabarly à Olonne

sur Mer, Daniel Robin, Président de la Commission éducation et For-

mation Professionnelle, a signé une convention tripartite liant, autour

des métiers du nautisme, la Région Martinique, le Lycée Professionnel

Raymond Néris du Marin et le Lycée Professionnel éric Tabarly. Tous

deux tournés vers les activités liées au nautisme, ces lycées profes-

sionnels cultivent l’ambition de mieux se connaître, d’appréhender la

réalité des métiers du secteur nautique et de développer la formation

professionnelle autant des élèves que des enseignants, au travers

d’actions communes innovantes.

les mPi De GUaDelOUPe PartiCiPent à l’assemblÉe GÉnÉrale De la “DOminiCan manUFaCtUrers assOCiatiOn”l’association des moyennes et Petites industries de Guadeloupe a

répondu présente, les 22 et 23 mai derniers, à l’assemblée générale

de la “Dominican manufacturers association” (association des

industriels de la Dominique). l’objectif de cette association consiste à

approfondir les échanges entre les entreprises industrielles domini-

quaises et leurs homologues des îles créolophones. le thème de cette

édition était consacré à « l’industrie comme vecteur d’intégration

économique régionale ». au terme de diverses rencontres, une lettre

d’engagement a été signée entre les associations d’industriels de

Guadeloupe, de Dominique, mais aussi de martinique et de sainte-

lucie, afin d’intensifier les liens entre elles.

BRèVES GUADELOUPE

AC

TU

PenCharD VOYaGes : ÉlUe meilleUre aGenCe inDiViDUelle lOrs De la CÉrÉmOnie Des laUrÉats De la mer

la 20ème édition des lauréats de

la mer de Costa Croisières s’est

déroulée le 21 mai dernier à

bord du Costa mediterranea, au

large de l’espagne. au cours de

cette cérémonie, Costa Croisières

a dévoilé les meilleurs agents

de voyages du monde pour sa

compagnie. l’agence Penchard a

reçu le titre de “1er France Ventes

individuelles”. C’est la 5ème fois

que la compagnie reçoit ce prix

national, auquel s’ajoutent égale-

ment cinq prix “meilleure agence

DOm-tOm”. C’est donc la 10ème

année consécutive que l’agence

Penchard Voyages est récompen-

sée par Costa Croisières.

La Guadeloupe récompensée au Mix’Art de BerlinLa cérémonie de remise des trophées du Mix’Art 2013 s’est déroulée le 5 juin dernier à Ber-lin. 31 lauréats guadeloupéens ont fait le déplacement dans la capitale allemande et quatre œuvres guadeloupéennes ont été récompensées. Une importante délégation de la Guadeloupe était venue accompagner ces jeunes, composée notamment de deux vice-présidentes de la Région Guadeloupe, du recteur de l’académie Guadeloupe, et du président du Comité du Tourisme des Îles de Guadeloupe. Cette initiative a permis aux jeunes français et allemands de s’investir dans la promotion des valeurs ci-toyennes autour des arts urbains, de promouvoir la Guadeloupe, et de faire connaître au plus grand nombre les atouts culturels et touristiques de la Région.

Route de Guadeloupe met en place Trafikéra :UN SYSTèME DYNAMIqUE DE GESTION ET D’INFORMATION ROUTIèRELa Région Guadeloupe et le Conseil Général

de la Guadeloupe ont confié à l’établissement

public Routes de Guadeloupe la mission

de mettre en place des outils permettant

l’amélioration du trafic routier. Ainsi, le pro-

jet baptisé «Trafikéra» verra le jour au second

semestre 2013. Avec Trafikéra les usag-

ers disposeront notamment de panneaux

d’informations dynamiques, tels que les pan-

neaux à message variables. Supervisés à

distance, ils guideront les usagers dans leurs

déplacements.

Pour plus d’information : www.trafikera.fr

Lancement de la 4e Édition du Concours Régional du PatrimoineMis en place depuis 2007 par la Région Guadeloupe, la Direction

régionale des affaires culturelles (DRAC) et le Conseil d’architecture,

d’urbanisme et de l’environnement (CAUE), le Concours Régional du

Patrimoine récompense les associations ou particuliers propriétaires,

pour leurs efforts de restauration et de mise en valeur de leurs habita-

tions. Pour cette édition, la collectivité a tenu à encourager les efforts

des participants et à augmenter la dotation numéraire. Parallèlement,

les lauréats et concurrents bénéficieront des conseils du CAUE sur les

éventuels travaux futurs. Clôture de l’envoi des dossiers : le 31 juillet.

Les bulletins de participation sont disponibles en mairie, sur www.cr-

guadeloupe.fr ou caue971.org

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1514 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013

CasaDOm OrGanise la 5ème ÉDitiOn De l’OPÉratiOn talents De l’OUtre-mer

Lancée en 2005 par le CASODOM (Comité d’Action Sociale

en faveur des Originaires des Départements d’Outre-mer en

Métropole), l’opération “Les Talents de l’Outre-mer” a pour

ambition de rendre visibles les profils d’excellence de jeunes

ultramarins. Pour s’inscrire, les candidats doivent être étudi-

ants ou jeunes actifs originaires d’un département français

d’Outre-mer et suivre ou avoir suivi en métropole une forma-

tion d’excellence. Deux catégories sont proposées : les Jeunes

talents et les Talents confirmés, pour ceux qui sont déjà recon-

nus dans leur milieu professionnel. Clôture des candidatures :

le 31 juillet.

Informations et inscriptions sur le site : www.casodom.com.

BRèVES OUTREMERA

CT

U

eUrOPe eCOlOGie annOnCe la CrÉatiOn D’Une COmmissiOn OUtre-mer

Le Conseil fédéral d’Europe

Écologie a voté la création

d’une Commission des Outre-

mer, a annoncé le député

européen Jean-Jacob Bicep,

le 26 mai dernier. À ses côtés,

Jocelyne Traventhal Hatchy,

élue de Guadeloupe, Michel

Dubouillé de Guyane, et Yvette

Duchemann de la Réunion,

constituent le bureau provisoire

de cette commission, soutenue

par le Martiniquais Garcin

Malsa, maire de Sainte-Anne.

Ces élus et experts travail-

leront sur les problématiques

des départements et collec-

tivités d’Outre-mer comme les

forages pétroliers en Guyane,

le chlordécone aux Antilles

ou encore les conséquences

des radiations en Polynésie

française...

Du très haut débit et la 4G pour l’Outre-Mer d’ici 5 ans

La Journée du numérique dans les

Outre-mer s’est tenue le 31 mai

dernier, en présence de Victorin

Lurel, le ministre des Outre-mer, et de

Fleur Pellerin, ministre de l’Économie

numérique.

À cette occasion, différentes mesures

ont été prises pour aboutir à une

couverture très haut débit mobile et

fixe d’ici 5 ans sur tous ces territoires.

Le coût de ce projet, estimé à 20

milliards d’euros, sera financé par

des organismes privés et par l’État à

hauteur de 3 milliards.

Ces sommes seront tirées de la vente

des licences 4 G aux opérateurs de

téléphonie mobile.

De solides performances pour Air Caraïbes en 2012Air Caraïbes, compagnie aérienne régulière spécialiste de la zone Caraïbes,

annonce avoir réalisé un chiffre d’affaires de 336 millions d’euros en 2012,

en progression de 13% par rapport à 2011. La compagnie, filiale du groupe

familial vendéen Dubreuil, a transporté 1 200 000 passagers en 2012, en crois-

sance de 2%. Le résultat net pour l’année écoulée s’établit à l’excellent niveau

de 6,9 millions d’euros. La compagnie fêtera, en décembre 2013, ses 10 ans

de vols transatlantiques. Une date importante, qui matérialise le chemin par-

couru par Air Caraïbes depuis son lancement entre Paris et les Antilles.

La loi visant à garantir la qualité de l’offre alimentaire en Outre-mer a été adoptée

Le Sénat a définitivement adopté, le 21 mai der-

nier, la proposition de loi visant à garantir la qualité

de l’offre alimentaire en Outre-mer. Ce texte vise

à établir des teneurs en sucre identiques pour les

aliments commercialisés en Outre-mer et dans

l’Hexagone, ainsi qu’à supprimer l’apposition de

dates limites de consommation (DLC) propres à

l’Outre-mer sur certaines denrées périssables.

La loi s’appliquera en Guyane, Guadeloupe,

Martinique, La Réunion, Mayotte, Saint-Barthélé-

my, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon.

En Martinique, le networking ne s’arrête pas...

L’Apéro Entreprenants de LERECA Martinique, en juin dernier,

a marqué la pause d’activité estivale. Le thème - “Les Entre-

preneurs, tous des Super Héros” - a mis en exergue les points

communs entre les entrepreneurs et la personnalité à toute

épreuve des Super Héros. La clôture d’année n’est que “virtu-

elle” puisque des petits-déjeuners thématisés sont déjà prévus :

l’objectif sera d’allier le networking et l’enrichissement profes-

sionnel entre des petits groupes d’entrepreneurs et des experts.

Inscription et renseignement sur les thématiques par email :

[email protected]

En Guadeloupe, le Monde appartient à ceux qui se lèvent tôt !

Le nouveau rendez-vous incontournable de LERECA Guade-

loupe, le “Morning Buzz” : un atelier interactif, évoquant des

thématiques indispensables dans votre vie d’entrepreneur, et

ce, dès 7h30 du matin, petit-déjeuner en prime.

vous, entrepreneur ou entrepreneur en devenir, “lève-tôt” qui

Remise des diplômes pour la promotion 2013 UDE HEC/LERECA

LERECA Kezako ?

LERECA

LERECA est le réseau mondial des entreprenants caribéens. Sa dimension est internationale, avec une présence dans 7 pays répartis aux Antilles, en Eu-rope et en Amérique du Nord. Il compte plus de 1 000 sympathisants à travers les différentes plateformes représentées. LERECA est un “hub” de personnalités fortes, partageant leurs expériences et leurs conseils pour réussir. Pour être in-formé des manifestations que propose le réseau, visitez son site : www.lereca.org.

plus est, le “Morning Buzz” est fait pour vous ! Un concept

unique, qui vous met en relation directe avec des experts en

financement, développement personnel, législation, commu-

nication...

Tout un programme pour approfondir vos connaissances et

vous créer un bon carnet d’adresses.

ça s’est passé à Paris…

Les 6, 7 et 8 juin, plus d’une dizaine d’entrepreneurs ultramarins

ont participé, par l’intermédiaire de LERECA, à l’Université du

“Droit d’entreprendre” au sein de HEC Paris. L’objectif de ce

séminaire de formation est de mettre à la disposition de créa-

teurs souvent éloignés et peu disponibles, des enseignements

en prise directe avec leurs projets. Une quinzaine de sessions

de formation, animées par des professeurs d’HEC et des in-

tervenants professionnels, ont été proposées pendant ces trois

journées. LERECA en est à sa troisième participation, avec un

peu plus de 60 entrepreneurs formés.

NE

WS

Page 9: LE NA uTIsME : à LA CoNQuETE DE LA MER - EWAG · Nouveau service Business by Air France. Sur le réseau régional intra-Caraïbes, la classe Alizé change de nom et devient la classe

1716 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013

le CrÉOla beaCh à sainte-anne

la gourmandise de l’équipe de belle

martinique est maintenant légendaire

dans ces pages !!!

Pour ce numéro, nous avons testé

pour vous le “Créola beach”, qui vient

d’ouvrir ses portes à l’anse Caritan sur

la commune de sainte-anne.

l’endroit a été complètement refait,

avec goût (dominante de la couleur

orange pour le bois et les tissus). Dans

les assiettes, vous retrouverez aussi le

« goût ».

le patron a souhaité s’entourer des

meilleurs et il ne s’est pas trompé,

avec deux pointures en cuisine “rudy

reClair” et “Cédric martial», qui vont

de pair, pour vous élaborer une cuisine

créole inventive, mais aussi riche en

saveurs du monde.

nous avons commencé

par un très bon planteur

(à consommer avec

modération), servi avec

de délicieux mini accras

(nous n’avions pas sou-

venir d’en avoir mangé

d’aussi bon !)

le plat, un onglet de

bœuf, cuit selon notre

demande, a été servi

avec des légumes pays

et une salade (très fraîche) compo-

sée de feuilles de jeunes pousses de

mesclun.

Pour finir avec une touche sucrée, nous

avons goûté les glaces “maison” aux

parfums tropicaux (un pur bonheur).

bon, vous l’aurez compris, une fois

encore, nous nous sommes régalés, et

à l’ombre, sur la terrasse située au bord

de l’eau. Un instant magique !

notez que le restaurant est fermé le

lundi et le mardi, mais ouvert tous les

autres jours de la semaine.

Pour information et réservation :

Créola beach hôtel anchorage

97227 sainte-anne -tél. 05 96 38 96 23

BELLEMARTINIQUE

NE

WS

ÉVÉnement à la martiniqUe !

star international, alPha blOnDY

sera en concert à la martinique

le 15 juillet 2013.

C’est sur la scène que nous pour-

rons entendre les anciens tubes de

l’artiste mais aussi les nouveaux,

avec la sortie, cette année, de son

album “mystic Power”.

alpha blondy compte plus de quinze

albums et un nombre incalculable de

concerts.

LE SAVIEz-VOUS ?

QU’En EST-IL DE

L’ÉLEVAGE ?

Le cheptel martiniquais est en forte

diminution pour la majorité des es-

pèces. Il n’assure qu’une part très

faible de l’approvisionnement local.

Les principaux élevages concer-

nent les bovins, porcins, ovins,

caprins, volailles, lapines mères.

L’élevage a tendance à se concen-

trer dans le sud de l’île, sauf pour

les porcs qui restent dominants

dans le nord. « Extrait de La Mar-

tinique en 200 questions-réponses)

éditions ORPHIE en boutique sur

www.bellemartinique.com

l’aGenDa Des sOrties

C’est sUr

www.bellemartiniqUe.COm

Un nOUVeaU tOUr POUr la GUYane :

le Comité Cycliste régional de la

Guyane, a dévoilé le 24 mai 2013,

le parcours de la 24ème édition

du tour cycliste de la Guyane.

le tour de Guyane revient

du 17 au 25 août prochain,

avec près de 120 coureurs

et un nouveau programme.

Jusqu’à ce jour, le départ du tour était

donné devant la cité administrative

régionale, mais cette année,

il débutera le 17 août depuis la mairie

de rémire-monjoly.

suite à une forte demande, le Président

du comité régional intègre une nouvelle

étape entre apatou et mana au

détriment de l’étape entre régina et

saint-George, qui a été supprimée.

BRèVES GUYANEA

CT

U

les hôtels CamPanile et Première Classe s’installent Dans les DOm-tOm :

Jean-Pierre théodore

romillac, maire de matoury a

signé le permis de construire

d’un hôtel Campanile 3* de 66

chambres et d’un hôtel Première

Classe 2* de 42 chambres sur la

zone aéroportuaire de Cayenne.

le début du chantier est prévu

pour fin 2013 et se terminera au

cours du premier semestre 2015.

les hôtels ouvriront leurs portes

pour la haute saison de cette

même année.

Ce projet de construction a

pour origine le partenariat entre

aCi Outremer et louvre hotels

Group. quatorze autres hôtels

verront le jour en Guyane,

Guadeloupe, martinique à la

réunion d’ici 2016.

Les rencontres photographiques

DU 25 JUILLET AU 18 AOûT, SE TIEnDRA En GUYAnE

LA DEUxIèME ÉDITIOn DE L’UnIQUE FESTIVAL

PHOTOGRAPHIQUE DES DÉPARTEMEnTS D’OUTRE-MER.

Cette nouvelle aventure fera miroiter le festival au-delà

de la ville de Cayenne et mettra également en avant l’histoire

de la région guyanaise, sa culture et ses évolutions.

Cette rencontre représente une occasion pour les artistes,

de se faire reconnaître à l’échelle internationale ou régionale.

Y seront présents des artistes comme Dominique Darbois

qui exposera ses travaux sur les Amérindiens Wayanas

ou encore Jean Galmot, Davis Damoison, Adrian Portugal,

Miquel Dewer-Plana…

Journée auto-entrepreneur de la CMARG

La Chambre des Métiers et de l’artisanat de

la Région Guyane organise la Journée de

l’auto-entrepreneur, le jeudi 18 juillet 2013,

de 8h à 13h, à Cayenne.

L’objectif de cette journée est d’informer sur

les différentes options proposées sur le plan

juridique, social et fiscal des auto-entrepre-

neurs et de les renseigner sur leurs droits et

obligations.

Les conseillers de la Chambre de Métiers

attendent les futurs créateurs et créateurs

d’entreprises individuelles pour un stage

d’informations sur ce statut juridique.

Guyane AventureAvec le soutien de l’Agence de voyages JAL voyages et du Groupe

SOS, Guyane Aventure Aviron 2013 se déroulera du mercredi 10

juillet au dimanche 14 juillet.

L’édition 2013 est labellisé RANDO AvIRON EDF, cette distinction

lui permet d’être intégrer au catalogue 2013 des plus belles randon-

nées à l’Aviron de métropole et des DOM-TOM.

Rameuses et rameurs de métropole, de niveau intermédiaire, sont

attendus afin de leur faire découvrir la Guyane Française et le fleuve

Appronague.

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1918 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013

L’AcTUALITé RéGIONALE AvEc www.cOcONEwS.COMA

CT

U

GUYaneJUillet

mana. ÉlÉCtiOn De miss mana le 13

JUillet. ÉlÉCtiOn De la miss mana et

De ses DaUPhines à l’OCCasiOn De la

GranDe nUit mananaise.

CaYenne. CaYenne PODiUm VaCanCes

DU 17 aU 21/08.

CaYenne. marChÉ artisanal à

CaYenne aU rOnD-POint De mirza De

10h à 19h.

aOûtGUYane.

tOUr CYCliste De GUYane DU 17 aU

25 aOût.

martiniqUeJUilletFOrt-De-FranCe : FestiVal CUltUrel

De FOrt-De-FranCe DU 3 aU 20 JUil-

let 2013.

le marin : CarreFOUr DU tambOUr

le 28/07. thème De Cette ÉDitiOn :

CarreFOUr Des tambOUrs DU mOnDe.

martiniqUe. tOUr De martiniqUe Des

YOles rOnDes DU 28 aU 4 aOût 2013

aOût aOût aU mUsÉe tOUt le mOis D’aOût.

Une maniFestatiOn PrOPOsÉe Par

le COnseil GÉnÉral aUtOUr De

qUatre mUsÉes De la martiniqUe :

la maisOn De la Canne aUx trOis-

îlets, l’ÉCOmUsÉe à riVière-PilOte,

le mUsÉe rÉGiOnal D’histOire et

D’ethnOGraPhie à FOrt- De- FranCe

et la maisOn DU VOlCan aU mOrne-

rOUGe.

rOnDe Des CaPs à sainte-anne

le 31 aOût. Ce semi-marathOn se

DÉrOUlera sUr le territOire De la

COmmUne De sainte-anne. Une Par-

tie DU ParCOUrs se Fera en Pleine

nUit.

GUaDelOUPe JUillet GUaDelOUPe. tOUr De

GUaDelOUPe en VOile

traDitiOnnelle DU 5 aU

14/07.

sainte-anne. FestiVal

De GwO ka 2013 DU 08

aU 14/07. la thÉmatiqUe retenUe :

lYannaJ karaYib, Dia-

lOGUe aUtOUr De la DiVer-

sitÉ CUltUrelle bOkantaJ

GwaDlOUP.

POinte-à-Pitre. FestiVal

rÉGiOnal arts CUlinaires

et GastrOnOmie GUaDe-

lOUPe sUr le FrOnt De mer De laU-

riCisqUe DU 19 aU 21/07.

Petit-bOUrG. FestiVal internatiOnal

DU zOUk DU 21 aU 28/07.

aOût GUaDelOUPe. tOUr CYCliste De la

GUaDelOUPe DU 02 aU 11/08.

POinte-à-Pitre : Fête Des CUisinières

le 10/08.

Plus de détails sur ces

évènements sur Coconews.

sur Coconews Guadeloupe,

martinique et Guyane, retrouvez

notre guide des locations

saisonnières pour les vacances

et les sites et plages à découvrir

sur ces territoires.

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2120 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013

ORANGE N

EW

S

La vie plus viteEN ROUTE vERS LA H+ ! DANS LA

cOURSE AU DéBIT, ORANGE PREND LE MAILLOT jAUNE AvEc SA DERNIèRE

ANNONcE : LE LANcEMENT DE LA H+, QUI OffRE DES PERfORMANcES à MI-cHEMIN ENTRE LA 3G ET LA 4G.

jOSIANE LUDON, DéLéGUéE RéGIONALE ORANGE, NOUS DIT TOUT DE L’AMBITION

DE L’OPéRATEUR HISTORIQUE.

Les opérateurs nationaux ont déjà lancé la 4G,

pourquoi ce passage par la H+ ?

Les licences 4G sont soumises à régulation par l’autorité

du secteur, l’ARCEP. Lors de la Journée du numérique

en Outre-Mer, Fleur Pellerin a annoncé que les attribu-

tions de licence 4G se feront aux alentours du premier

semestre 2014 en Outre-Mer. Orange a décidé de ne

pas attendre ces échéances, et de fournir mieux et plus

vite à ses clients. Nous avons entrepris le raccordement

de nos émetteurs à la fibre optique, en remplacement

du réseau cuivre traditionnel. Ceci est non seulement un

pré-requis pour le passage à la 4G, mais apportera aussi

un nouveau champ de possibles pour nos clients dès le

22 Août.

que va changer l’arrivée de la H+ pour les

usagers ?

Les usages se développent vite sur le mobile. Les Antil-

les-Guyane surconsomment ce média. Les smartphones

représentent un tiers de notre parc. La volonté d’Orange

est d’accompagner ces nouveaux usages mobiles. La

H+ va permettre d’augmenter le débit de nos clients par

3. Cela veut dire des streamings de meilleure qualité, des

téléchargements plus rapides, des sites et applications

plus fluides. C’est au final plus de confort d’utilisation

pour nos clients, mais aussi une accélération des op-

portunités pour l’économie numérique locale.

Les usagers devront être sous zone couverte et disposer

d’un forfait et d’un téléphone compatibles pour bénéfi-

cier de ces avancées.

quels sont les enjeux pour Orange ?

Le déploiement des réseaux très haut débit est au cœur

de notre projet d’entreprise. Les usages en mobilité ont

explosé ces dernières années et ce n’est qu’un début.

Il y a un besoin d’échanger plus vite, de tout partager à

partir d’un smartphone, d’une tablette ou d’un ordina-

teur portable. Au sein des entreprises, le poste de travail

devient mobile avec la croissance du multi-équipement

et du développement du travail en mobilité. Il nécessite

un réseau mobile maîtrisé et ultra performant. En con-

sacrant d’importants investissements pour déployer le

réseau Très Haut Débit mobile de demain et la future 4G,

Orange exprime sa volonté de maintenir son leadership.

Et d’offrir plus de débit à ses clients.

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2322 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013

L’avenir de Canal+ en Outre-mer s’annonce plein de belles promessesTout vient à point à qui sait attendre. Jamais aphorisme n’a mieux convenu qu’à celle qui, expert-comptable de (solide) formation, après divers postes d’audits ou de conseils pour de grands groupes, a fait le “voyage de sa vie” vers une destination qui concilie son goût marqué pour le soutien à la création, sa fibre entrepreneuriale native et un vrai “retour aux sources” en terres ultra-marines. Rencontre avec Aline Alix, la Directrice financière de Ca-nal+ Antilles-Guyane

ALINE ALIX

NE

WS

“À mon arrivée à Canal+, au début des années 2000, j’étais

dans le service parisien qui produit des comptes consoli-

dés. Je me suis d’abord occupée des filiales du groupe à

l’étranger: Italie, Espagne, pays nordiques, etc, avant de di-

riger le service. J’ai ensuite fait du contrôle de gestion, dans le

secteur de l’édition - avant d’en devenir plus tard la directrice

financière -, collaborant étroitement avec les équipes qui ont

lancé le label de la “création originale” (au milieu des années

2000, les deux produits traditionnels de Canal+, le cinéma et la

fiction, se voyait adjoindre un 3e pilier créatif : les séries de fiction

françaises - cf. Mafiosa, Engrenages, Braquo… NDLR). Des

budgets conséquents, des défis créatifs gratifiants, devenus

grands vecteurs d’abonnements. Autant d’expériences très

enrichissantes, aux plans entrepreneurial et financier… avant

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2524 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013

ALINE ALIX

NE

WS

que ne se présente l’opportunité

d’une affectation au poste de direc-

trice financière dans la Caraïbe. Je ne

l’ai pas laissée passer.”

KARUMAG : Des destinations

tropicales a priori peu familières,

pourtant ! C’est votre sens du défi

qui a motivé ce choix ?

Aline Alix : C’était une décision très

délibérée, très volontaire de ma

part. Ce poste venait tout concilier:

un projet à la fois professionnel et

familial. Mon père est Martiniquais.

Depuis la Normandie où j’ai passé

la plus grande partie de mon en-

fance, je me rendais très régulière-

ment auprès de ma famille en Mar-

tinique. Mon enfance a été peuplée

de beaux souvenirs d’îles, à mes

yeux, moins lointaines qu’il n’y para-

issait. Les saveurs, les rencontres,

la lumière… J’avais hâte de part-

ager cela avec mon mari, mes deux

enfants !

KARUMAG : Vos missions en terre

tropicale ciblent-elle principale-

ment la partie antillo-guyanaise

des activités de Canal+ ?

Le siège de Canal+ pour la zone

est bien situé en Guadeloupe, mais

l’ensemble des programmes et des

abonnements Canal+ et Canal Sat

sont distribués en Guadeloupe, en

Martinique, en Guyane, ainsi que

dans les îles du Nord (Saint-Martin

et Saint-Barthélemy). On veut na-

turellement faire tous nos abonnés

profiter de la richesse de nos pro-

grammes “Premium” (produits à

Paris). Parallèlement, on a construit

un “bouquet Canal Sat”, incluant

des chaînes thématiques (générali-

stes, sports, cinéma…) correspon-

dant aux attentes particulières du

marché Caraïbe. Avec une colo-

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2726 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013

ration locale marquée. L’ensemble

des chaînes de la TNT Outre-mer y

est donc présente.

KARUMAG : Après trois années

d’expériences en Outre-mer,

d’autres zones de couverture

restent-elles à défricher en région

caraïbe, dans un proche avenir ?

Après avoir renouvelé tout notre

parc de décodeurs, on a lancé le

24 avril dernier 30 nouvelles chaînes

Tv. Parmi elles, on a par exemple

TNH, la Télé nationale haïtienne, qui

nous a permis d’enrichir notre offre

de programmes en Haïti où nous

sommes présents depuis 2011,

mais aussi de proposer cette chaîne

à nos abonnés de la zone Antilles-

Guyane, aux ressortissants haïtiens

mais pas uniquement, car on sait

nos abonnés ouverts sur l’ensemble

de la Caraïbe. J’ai donc, à mon

niveau, accompagné les investisse-

ments associés, défini leur impor-

tance et leur rythme afin de satisfaire

nos objectifs de développement,

au plus près des attentes de nos

abonnés, du respect du budget al-

loué et des règles de gouvernance

en vigueur. Mon rôle premier de

recherche d’équilibre financier se

double d’un rôle très opération-

nel, d’accompagnement des pro-

jets. Nos bouquets - notre objectif

de longue haleine - sont constitués

pour répondre au plus près aux at-

tentes du marché local. Je tiens à

dire à quel point j’ai la chance de

travailler avec des équipes locales,

tant au niveau de la finance que plus

généralement au sein de l’équipe

Canal+ Antilles-Guyane, de bon

niveau, très motivées et humaine-

ment très riches. La qualité de mon

travail repose beaucoup sur celle de

mes équipes. L’avenir de Canal+ en

Outre-mer, dans la zone caraïbe,

s’annonce plein de belles promess-

es - il est encore trop tôt pour les

dévoiler ! - pour tous ceux qui nous

font confiance !

ALINE ALIX

NE

WS

vERBATIM“J’accompagne les différents

projets de développement de

Canal+Antilles-Guyane en étroite

collaboration avec mes col-

lègues du comité de Direction,

notamment Christophe Dessaints,

Directeur des ventes, Michelle

Grandjean, Directrice de la

communication et Didier Koury,

Directeur du marketing et de la

relation Clients (cf. photo 1) ainsi

qu’avec mon équipe de contrôle

de gestion (Noro Léoni et

Catherine Berry, cf. photo 2).”

0596 50 24 240596 57 49 49 0596 75 28 2897 246 FORT DE FRANCECentre commercial Dillon

Page 15: LE NA uTIsME : à LA CoNQuETE DE LA MER - EWAG · Nouveau service Business by Air France. Sur le réseau régional intra-Caraïbes, la classe Alizé change de nom et devient la classe

2928 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013

25 JuinOmn présent pour soutenir deux lauréates

du Prix régional du jeune entrepreneur la tri-

bune.fr, en finale pour le Prix national.

angélique zettor, Genymobile (iDF, ntiC)

Gwenn atheaux, mObie (réunion, Green

business). saluons également la belle perfor-

mance de xavier baltus, nOVateC arrivé 2e du

Prix régional région sud-est

restOns COnneCtÉs !Suivez-nous sur

www.outremernetwork.org

ou sur Twitter : @outremernetwork

Facebook : http://www.facebook.

com/www.outremernetwork.org

ou sur nos émissions

tous les mercredis soir

sur Tropiques FM 92.6 :

« Laisse parler les entrepreneurs »

et « nos Outre-mer ont des talents »

avec nos offres d’emploi à l’antenne

dans le « 10mn pour un job ».

les ÉVÉnements De JUinPartenaire du 7e Labo Ethnik (21 au

23 juin)

Prix national la Tribune.fr (25 juin)

Osons la France Lyon (27 juin)

Vous souhaitez parler de votre activité

où que vous soyez ?

Contactez nous !

[email protected]

OUTRE-MER NETwORk A

CT

U

25 MaiParticipation d’OMn au 4e Give1talk de l’association Give1project à

Cergy Pontoise

Dan Serfaty, PDG et co-fondateur de viadéo

parrain du programme Osons l’Outre-Mer 2013

Créquy Perrine, rédactrice en chef de la tribune.fr dans “laisse parler les entrepre-neurs” afin de présenter le Prix national du jeune entrepreneur.

15 AvrilOmn fait son networking à l’Élysée !

à l’occasion du passage dans l’hexagone du

représentant d’Omn de la réunion, laurent

blériot, PDG de bioalgostral, le réseau Omn

a organisé une entrevue avec le conseiller

Outre-mer de François hollande, m. marc

Vizy et m. Petry, PDG de séchilienne sidec,

et Gaston bigey, directeur de nexa (la nou-

velle agence de développement de la réunion), afin d’évoquer la possibilité

d’accompagner une première mondiale en Outre-mer : une future turbine

à combustion avec un additif biocarburant. Ce projet 100% français, 100%

ultramarin, devrait voir le jour en 2015.

22 Mai2e Conférence OMn/CM98 “Osons l’Outre-mer”, sur la thématique des op-

portunités d’investissements immobiliers Outre-mer et exemple de crois-

sance verte. Invités : Shirley Billot, Kadalys / Johanne Joseph, Phytobokaz

Ary Delalin, Beterbat Paris / Eva Juraver, BDAF / Mr Fabri, SEMSAMAR

1, 2, 3 JuinOmn partenaire du 4e salon boucle d’ébène au Palais des Congrès de

montreuil organisé par l’équipe d’aline tacite (membre d’Omn)

animation des espaces networking le 3 Juin sur la thématique :

1/ business angel et fundrising avec Financités et Femmes business angels

2/ statut auto-entrepreneur et tPe avec la FeDae et OntPe

21, 22, 23 JuinOMn partenaire du 7e Labo Etnik

CHAQUE MOIS, nETWORKInG, COnFÉREnCES, FORMATIOnS,

FInAnCEMEnT EMPLOI SOnT AU CœUR DE CE nOUVEAU PRO-

GRAMME AnnUEL MIS En PLACE PAR LE RÉSEAU OMn, QUI

VISE À OPTIMISER LE LIEn EnTRE LES ACTIVITÉS DE LA COM-

MUnAUTÉ AFRO-AnTILLAISE ET LA DYnAMIQUE ÉCOnOMIQUE.

FAIRE COnnAÎTRE Un AUTRE VISAGE DE L’OUTRE-MER : CELUI

QUI InnOVE, CRÉE DE LA VALEUR AJOUTÉE !

27 JuinOMn speaker sur Osons la France LYOn

Insertion presse TDY / MADIN MAG A4.indd 1 17/05/13 13:03

Page 16: LE NA uTIsME : à LA CoNQuETE DE LA MER - EWAG · Nouveau service Business by Air France. Sur le réseau régional intra-Caraïbes, la classe Alizé change de nom et devient la classe

3130 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013

LES ÎLES DE GUADELOUPE N

EW

S

Pour toutes informations contactez le Comité

du Tourisme des Îles de Guadeloupe :

5, Square de la Banque - BP 555

97166 Pointe-à-Pitre cedex - Tél. 05 90 82 09 30

[email protected]

www.lesilesdeguadeloupe.com

Des sorties pour découvrir tous

les charmes des îles de Guade-

loupe

Pour une randonnée aquatique

L’aquarium de la Guadeloupe vous

propose une excursion Ecotour, une

véritable randonnée subaquatique qui

vous permettra d’apprécier la beauté

des fonds marins de l’archipel. Tout le

matériel est fourni (palmes, masques,

tubas, combinaison…)

Place créole, la Marina, Le Gosier -

Tél : 05 90 90 92 38

www.aquariumdelaguadeloupe.

com

Découvrez la faune et la flore

tropicale en pleine forêt

Le parc zoologique et botanique de

la Guadeloupe, situé sur la route de la

Traversée à proximité du Parc Natio-

nal, vous invite à découvrir la faune et

la flore de la Guadeloupe, des fameux

“racoons” à certaines espèces de

Guyane (jaguar, singes stèles, ocelot,

perroquets). La promenade au-des-

sus des cimes des arbres, à plus de

vingt mètres de hauteur, est une des

attractions phares du Parc.

Route de la traversée à Bouillante -

Tél. 05 90 98 83 52

www.zoodeguadeloupe.com

Jardin Botanique de Deshaies :

pour un moment d’évasion en

pleine nature

L’ancienne propriété de Coluche est

aujourd’hui un jardin botanique et an-

imalier qui s’étend sur 5 hectares. À

votre disposition, un restaurant pan-

oramique, un snack, une boutique

et une aire de jeux. Sur le parcours

aménagé avec soin, vous pourrez

découvrir des arbres majestueux et

des espèces végétales rares.

villers à Deshaies – Tél. 05 90 28 43 02

www.jardin-botanique.com

Pierre et Vacances : un séjour inoubliable en

famille

Pour un séjour pendant les vacances en famille avec

les enfants, le village Pierre et vacances vous convien-

dra. Qu’elles soient sportives, ludiques, culturelles ou

artistiques, une multitude d’activités vous y attendent.

À votre disposition, deux plages aménagées, deux pi-

scines ainsi qu’un bassin pour enfants.

Pointe de Helleux à Sainte-Anne – Tél. 0892 702 180 ou

0891 70 10 03

www.pierreetvacances.com

Le Domaine du Rocher noir : calme et volupté

Ce site enchanteur est situé dans les hauteurs de Pointe-

Noire, à proximité du Parc national de la Guadeloupe.

En toute intimité, vous passerez un moment de détente

en pleine nature. Le Domaine du Rocher noir est label-

lisé “Clef vacances”, la garantie d’un hébergement de

qualité.

Route de la traversée à Pointe-Noire – Tél. 05 90 94 03

65 - 06 90 50 20 25

www.locationbungalowguadeloupe.fr

Terre-de-Bas : une île à découvrir !

Pour des vacances en toute sérénité, une halte s’impose

à Terre-de-Bas, une des îles de la Guadeloupe. Partez à

la découverte de ses paysages en parcourant ses trac-

es, que ce soit la trace jaune, la trace rouge ou encore

la trace bleue. Elles vous permettront de découvrir ses

espèces végétales, ses arbres Bois d’inde, Cajou blanc

et amer, et ses mares agrémentées de joncs et de né-

nuphars.

Office du Tourisme de Terre-de-Bas, Hôtel de ville -

97136 Terre-de-Bas - Tél. 05 90 99 15 48

Projet1_Mise en page 1 17/04/13 15:53 Page1

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3332 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013

RHUMS cLéMENTN

EW

S

Cocktail de médailles pour les Rhums Clément

Cette année, rien ne résiste aux saveurs remodelées

de toute la gamme de la marque, des rhums vieux aux

rhums blancs. Rencontre avec Charles Larcher, directeur

d’une distillerie qui récolte les médailles.

En quoi cette saison de médailles est-elle

exceptionnelle pour les Rhums Clément ?

C’est la première fois, dans toute l’histoire des Rhums

Clément, que nous obtenons autant de médailles dans

autant de pays. Ce ne sont pas moins de 3 médailles

“Double Or” qui ont été décrochées à Madrid, 7 médai-

lles à Bruxelles et un palmarès aussi impressionnant à

Paris. Ce sont toutes les familles de produits qui ont été

décorées, avec une nette progression sur nos rhums

vieux.

Est-ce le résultat d’une politique spécifique

voulue ?

Notre engagement pour la qualité et l’authenticité de

nos produits est inscrit dans notre ADN. L’expertise et

le savoir-faire de notre maître de chais sont reconnus ;

et, il y a un peu moins d’un an, nous avons intégré un

ingénieur “Arômes et Analyse Sensorielle”, véritable re-

sponsable qualité de nos produits rhum vieux. Ce profil

rare et expérimenté a su optimiser et renforcer nos pro-

cessus qualité : choix des cuves, sélection des fûts de

chêne français ou américains, suivi des vieillissements,

etc. Pour nous, les médailles sont le résultat de cet en-

gagement pour la qualité. Et nous entendons continuer

à progresser.

La qualité du produit est notre priorité. Une démarche

constante qui a provoqué une nette progression de

nos résultats sur le rhum vieux en 2013 : + 5% sur le

marché local, depuis le début de l’année. Et pour 2012 :

+ 77% sur le marché national. Nous voulons affirmer

notre place de leader sur le Rhum vieux en Martinique

et dans l’Hexagone.

quelles sont les grandes tendances de votre

marché ?

Le volume global du marché est en érosion constante

depuis une dizaine d’années. Il perd 2% chaque année.

Les consommateurs consomment moins, mais ils con-

somment surtout mieux ! Nous souhaitons accompag-

ner cette tendance d’une consommation modérée de

rhums “haut de gamme”. Nos produits gagnent ainsi en

qualité et en finesse de dégustation.

De plus, nous avons misé sur un packaging moderne et

raffiné. Nous disposons ainsi d’une gamme de bouteilles

qualitative.

Nous sommes reconnus par les Martiniquais eux-mêmes

comme la marque la plus innovante du marché, celle qui

représente le mieux la Martinique, selon une étude LH2.

Ceci est très important pour nous.

quels sont les défis qui attendent les Rhums

Clément ?

Le premier défi est de rester fort chez soi. Pour avoir un

développement à l’export, il faut être fort sur son territoire

d’origine.Nous voulons aussi continuer à miser d’abord

sur la qualité du rhum présent dans la bouteille. Puis

proposer des expériences de dégustation toujours plus

riches et plus intenses à nos consommateurs.

Le développement à l’export est aussi l’une de nos pri-

orités majeures. Nous souhaitons, par exemple, pénétrer

davantage le premier marché du rhum au monde, les

états-Unis. Nous voulons construire une communauté

d’ambassadeurs qui développeront notre réseau de dis-

tribution dans les hôtels haut de gamme, les boîtes de

nuit, les restaurants “premium”... Nous avons pour ob-

jectif de vendre plus de 100 000 bouteilles sur les USA

pour 2013.

La pérennité de la filière Canne-Sucre-Rhum est aussi

l’une de nos grandes préoccupations. Il faut la défendre,

en tant qu’outil créateur d’image et de richesse pour la

Martinique, mais aussi comme pourvoyeur d’emplois.

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3534 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013

À la conquête de la merGUADELOUPE, MARTINIQUE, GUyANE. 1 306 KM DE CôTES. AUTANT D’OPPORTUNITéS DE

DévELOPPEMENT. LONGTEMPS SOUS-ESTIMé LE BUSINESS DE LA MER REvIENT EN FORCE.

DOSSIER / À la conquête de la mer

NE

WS

Qui sont donc ses nouveaux rois ? Quels sont les grands espoirs que placent l’état et les collectivités dans ce

secteur ? Quels sont ses grands projets structurants ? Quid de la formation et de la création d’emploi réel ?

A l’heure de la recherche de nouveaux modèles de développement, la mer est-elle l’actif le plus sous-estimé

des Antilles-Guyane ?

Plongée en eaux profondes, dans cette économie maritime qui avance discrètement et prépare son raz-de-

marée. Partons à la rencontre de ceux qui bâtissent ses fondements.

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3736 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013

Olivier Mornet

À la conquête de la merPOUR OLIvIER MORNET, DIRECTEUR DE LA MER EN MARTINIQUE, AUJOURD’HUI PLUS QUE JAMAIS LA

MER EST UN DéFI, DONT LES ENJEUX FéDèRENT, PAR LE RèGLEMENT DE CONFLITS D’USAGE OU PAR

L’OPPORTUNITé DE CROîTRE ENSEMBLE. RéUNIS EN ATELIERS, EN MAI DERNIER, LES PROFESSIONNELS

DES ANTILLES-GUyANE ONT PLANCHé SUR LES DéFIS À vENIR, DANS LE CADRE DES “ASSISES DE LA MER”,

INITIATIvE GOUvERNEMENTALE.

DOSSIER / À la conquête de la mer

NE

WS

Les restitutions effectuées

le 17 mai en Martinique, à

l’hôtel La Batelière, sont riches

d’enseignement. « Une ambition

pour une politique intégrée ». Le

credo de l’événement résume

la préoccupation principale du

secteur : coopération et synergie

entre professionnels du même

métier, mais aussi intégration des

différents métiers connexes et

complémentaires.

La mer est une chaîne de valeurs nourricières aux Antil-

les et en Guyane, et générant de la richesse. Réunir sous

une seule bannière tous ces “gens de la mer”, ceux qui

œuvrent chaque jour à créer la richesse du secteur, est

un impératif. « Il faut chasser en meute », clame Laurent

Martens, le directeur du Grand Port Maritime de Gua-

deloupe. Car apprendre à travailler ensemble, toujours

davantage, est loin d’être une chimère. C’est même

une condition nécessaire, pour survivre, continuer à se

développer et créer de l’emploi, résister à la pression

concurrentielle internationale, supporter le contexte so-

cial et règlementaire toujours plus exigeant et profiter

des opportunités d’un bassin caribéen et centro-améri-

cain riche de promesses. On ne s’y est pas trompé : la

Guadeloupe, la Martinique étaient représentés, prêtes à

travailler de concert. La Guyane aussi, lors de ses pro-

pres Assises. Les défis sont à la hauteur de l’envie.

Pollution, chlordécone et défi de l’environnement

L’environnement et le social. Cocktail explosif. Com-

ment réussir à gérer les impératifs de préservation de

la mer, face à une volonté de développer les activités.

C’est la difficile équation que doivent résoudre les gens

de la mer. Le dernier blocage du port à la Martinique,

sur fond d’interdiction de pêche due à la pollution au

chlordécone, relève de ce défi. Une vision intégrée fa-

vorise une démarche globale du-

rable. Elle augure d’une pleine et

entière acceptation sociale des

projets du secteur.

Infrastructures portuaires,

course à l’armement et ensem-

ble unifié

Trafic en baisse, perte d’attractivité

de l’offre, inadaptation de l’offre

face à la demande...

Face à cela, le gouvernement lance une réforme ap-

plicable au 1er janvier 2013, écho domien à la reforme

nationale de 2008. Les quatre grands ports régionaux

d’Outre-mer s’engagent alors dans un processus de

refonte de leur gouvernance, pour mieux préparer une

offre rénovée. La reconquête commerciale est mainten-

ant l’objectif majeur sur chacun des métiers portuaires :

transbordement, croisière, méga-yachting... Mais la

coopération n’en est qu’à ses débuts. Un comité de

liaison existe entre les trois ports, le “cluster” GAT Cara-

ïbes vient de naître en Martinique. La direction est tra-

cée. Il faut maintenant la suivre.

Nautisme, plaisance et attractivité internationale

La Caraïbe, espace d’intégration, d’opportunités et...

de concurrence. Le marché du nautisme en est con-

scient. Les infrastructures luxueuses et les coûts de

maintenance faibles des îles avoisinantes font du mal

au secteur. La “Martinique yatching Association” a été

créée en ce début d’année afin d’interpeller les pouvoirs

publics sur ces problématiques, avec dans le viseur la

création d’une zone franche au port du Marin. En point

de mire, l’émergence d’un véritable label de qualité

Martinique, que l’industrie entend bien supporter pour

relancer l’attractivité internationale des départements

français d’Amérique.

COMPREnDRE LA MER,

C’EST COMPREnDRE SA FRAGILITÉ

MAIS AUSSI LES ESPOIRS

QU’ELLE SUSCITE À JUSTE TITRE

En TERME DE CROISSAnCE

DURABLE AUx AnTILLES

ET En GUYAnE

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3938 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013

Autant en emporte le tempsAU CARREFOUR DES ARTS ET DE L’HISTOIRE, vINCENT NICAUDIE A CRéé UN LIEU D’EXPéRIENCE. ESPACE

DE DéCOUvERTE PERCHé ENTRE LES âGES ET LES CULTURES, IL NOUS INvITE À REDéCOUvRIR LES OB-

JETS, LES ARTISTES ET LES TENDANCES QUI FONT LA RICHESSE DU PATRIMOINE CARIBéEN. vIvEz CETTE

DéCOUvERTE éTONNANTE.

DOSSIER / À la conquête de la mer

NE

WS

“Kreol West Indies” est un concept riche.

Comment pourrait-on le résumer ?

C’est une expérience à remonter le temps.

“Kreol West Indies” permet de revivre des

périodes choisies de notre passé en des situ-

ations précises à travers les arts, la culture et

le patrimoine. Nous sommes situés à Marie-

Galante et diffusons cette expérience bien

au-delà.

Ce concept se décline en une collection de

plusieurs milliers d’objets en exposition chro-

nologique, cohabitant avec des œuvres d’art

contemporain, une boutique et un site inter-

net, mêlant prolongement de l’expérience

physique et espace marchand.

Comment ont été choisies les périodes

auxquelles vous nous proposer de

remonter ?

Ce sont les périodes majeures de la préhis-

toire et de l’histoire, couvrant symboliquement

-2 000 ans à +2 000 ans (d’où le nom de

l’expo “4 000 ans d’histoire”) : civilisations

précolombiennes, piraterie (XvIIème siècle), in-

térieurs créoles (du XvIIIème au XXème siècle).

Nous les abordons de différentes manières :

objets remarquables, pièces de décora-

tion imposantes, objets anecdotiques à forte

charge historique... Ces objets sont mis en

scène, valorisés dans la simplicité de l’usage.

Des fiches explicatives, riches en informations,

visent à apporter le contexte par le savoir.

L’idée est vraiment de permettre de ressentir

des sensations, de vivre une présence inat-

tendue. Au final, ce sont 7 salles, sur plus de

200m², qui constituent ce concept novateur.

quelle place occupent le présent et le

futur dans cette expérience ?

Notre machine à remonter le temps marche

dans les deux sens. Nous avons complété

notre collection d’objets, intitulé “4 000 ans

d’histoire”, d’un lieu dédié à l’expression de

l’art contemporain. Il ne s’agit pas unique-

ment de figer le présent, mais bien de mon-

trer la vision du futur dans l’œil de l’artiste.

C’est une extension logique dans cette allé-

gorie du temps qui passe.

Nous exposons des artistes aux styles aussi

divers que les peintres Thierry ALET, BOU-

BA et Jean-Marie HéRAUD. Une fresque

majestueuse d’ALET orne même notre toit.

Le futur, c’est le digital, c’est internet. Nous

animons un site internet riche en informa-

tions, qui est une extension marchande aux

expositions.

Comment compter vous pérenniser

une telle initiative ? Et quels en sont les

impacts économiques ?

Nous proposons l’exposition à 1€ symbo-

lique. Tout notre modèle économique tient

sur la marque “Kreol West Indies”. Nous

avons décliné nos valeurs dans une ligne

de vêtements, “fun” et qualitative, et de

l’artisanat, produits en partie en Guadeloupe

et à Marie-Galante.

Cet engagement dans la production locale

a pour nous un sens fort. C’est par cela

que nous pouvons construire notre futur.

Nous maintenons la métaphore temporelle

jusqu’au bout.

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4140 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013

voguer sous une seule bannièreRéGIS GUILLEMOT A CRéé LA SOCIéTé éPONyME DE LOCATION DE BATEAUX EN 2002, QUASI COMPLèTEMENT

EN AUTOFINANCEMENT. AvEC 40 SALARIéS, AU SOL ET EN MER, IL EST L’UN DES MEMBRES LES PLUS REPRéSEN-

TATIFS DU SECTEUR. IL SOUHAITE S’ENGAGER AUJOURD’HUI POUR SA PROFESSION ET SA RéGION, AU SEIN

DE LA “MARTINIQUE yACHTING ASSOCIATION”, CRééE EN 2013. QUAND IL RACONTE SA SOCIéTé, IL PARLE

D’EXPERTISE, DE QUALITé, DE SERvICE ET D’ATTACHEMENT À UNE RéGION. QUAND IL DéFEND SON SECTEUR,

IL DONNE DES CHIFFRES, EXPRIME SES POSITIONS, AvEC UN CALME CACHANT MAL SA DéTERMINATION.

DOSSIER / À la conquête de la mer

NE

WS

De l’opportunité ou de la menace,

qu’est-ce qui explique aujourd’hui

votre regroupement ?

Beaucoup des deux. Il y a eu une

forte dégradation du secteur en local

ces dernières années. Et ceci n’est

pas dû à une baisse de la demande !

Le volume de bateaux de location au

port du marin a considérablement

baissé, de nombreuses sociétés

internationales ont quitté le territoire.

Elles ont fui la pression fiscale, et le

contexte administratif et douanier qui

peut paraître agressif. Ces sociétés

sont aujourd’hui relocalisées sur les

îles avoisinantes. Nous subissons

la concurrence des autres îles de la

Caraïbe, où les charges plus basses

permettent d’afficher des prix plus

attractifs. Mais nous croyons en

l’opportunité de bâtir une vraie marque

Martinique, fondée sur la qualité et le

service. Celle-ci est reconnue par nos

clients, qui continuent à venir chez

nous. Nous souhaitons développer

et promouvoir ce modèle et ses effets

bénéfiques sur l’économie et toute la

société martiniquaise.

Par la voix ou la force des bras,

par quels moyens voyez-vous une

amélioration de votre situation ?

Nous souhaitons libérer le potentiel

d’action des professionnels du nau-

tisme dans le port du Marin. Nous

souhaitons permettre à nos entre-

prises d’investir sur le service, la qua-

lité, l’emploi, l’innovation, les jeunes.

Nous souhaitons pouvoir nous po-

sitionner dans des rapports de prix

raisonnables avec nos concurrents

de la zone Caraïbe. Nous pensons

que la création d’une zone franche

au port du Marin est une solution

durable, cohérente avec notre con-

texte géographique et sectoriel. Nous

souhaitons sensibiliser les pouvoirs

publics sur l’intérêt d’un tel projet, qui

va au-delà même de la survie de nos

entreprises.

quel est l’impact économique de

votre groupement, qu’on serait

tenté d’imaginer très “micro” vu

sa concentration géographique ?

Les adhérents du “Martinique yatch-

ing Association” représentent plus de

17 millions de chiffre d’affaires, plus

de 250 emplois directs au sein de 43

sociétés de location, d’entretien de

bateaux et de services divers. C’est

aussi tout un écosystème qui vit, des

chauffeurs de taxi aux propriétaires

de restaurants, en passant par les

commerces, supermarchés, laveries

et autres sous-traitants. Ce sont des

activités qui inspirent et qui attirent

les jeunes. La mer forme des Hom-

mes solides, amoureux de l’aventure

et du travail. L’impact du nautisme sur

l’économie locale est réel.

La défiscalisation est un su-

jet polémique lorsqu’on parle

d’économie martiniquaise. quel

est, pour vous, son effet sur votre

secteur ?

Sans elle, nous ne serions pas là !

Aujourd’hui, sur les 800 bateaux dans

le port du Marin, 280 sont issus di-

rectement de la défiscalisation. Cela

n’est pas anecdotique. Ces disposi-

tifs ont permis de maintenir l’offre face

à une demande toujours plus forte,

mais tentée par le grand large. Nous

avons pu servir plus de 44 000 voya-

geurs, l’année dernière. Et ce chiffre

est bien en dessous de ce que peut

nous fournir le marché ! Nous som-

mes en rupture de stock en haute

saison. Il existe une réelle opportu-

nité de croissance derrière toute ini-

tiative ayant pour but de développer

l’offre.

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4342 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013

Le “Jacky vaudé Fishing Contest”Concours international de pêche en Guyane

POUR LA 5E ANNéE CONSéCUTIvE, MARINE & LOISIRS PRéPARE SON GRAND RENDEz-vOUS ANNUEL DES

PASSIONNéS DE PêCHE vENUS DE TOUS HORIzONS : LE “JACKy vAUDé FISHING CONTEST”. INSTITUé EN

2009, EN HOMMAGE À JACKy vAUDé, PASSIONNé DE PêCHE ET DéFUNT PAPA DE PASCAL, L’évéNEMENT

COMPTE CHAQUE ANNéE DAvANTAGE DE PARTICIPANTS.

DOSSIER / À la conquête de la mer

NE

WS

Pour la première fois cette an-

née, la manifestation aura lieu

sur deux jours, les 14 et 15 sep-

tembre 2013, aux Battures du

Connétable, à trente kilomètres

environ au large de Cayenne. De

belles rencontres sportives sont

attendues avec des pêcheurs guyanais, antillais, mé-

tropolitains, sénégalais, etc. Et pourquoi pas un record

du monde en prime, avec 5 000 euros à la clé pour le

premier prix ?

129,98 kg, c’est le record détenu par Max Donecq sur

le tarpon en Guinée-Bissao, depuis le 20 mars 2003.

Quant à la carpe rouge, le record est de 56,59 kg pour

Marion Rose aux états-Unis, depuis le 23 juin 2007. Le

règlement du concours sera révélé aux participants,

le mercredi 11 septembre, à l’occasion d’un cocktail

organisé à l’Agora. Mais l’on connaît d’ores et déjà

les quatre espèces comptabilisées dans le règlement.

Il s’agit du tarpon, de la carpe rouge, du mérou et de

l’acoupa rouge. Un bonus de points sera attribué pour

tous les poissons relâchés vivants, ceux-ci étant les

plus difficiles à sortir de l’eau !

Les équipes doivent être compo-

sées de trois pêcheurs ou trois

cannes minimum, pour un bateau

(cinq au maximum !). Même s’il est

recommandé d’avoir à son bord un

commissaire, cela n’est pas obliga-

toire puisqu’un directeur de con-

cours, ainsi qu’un membre représentant de l’IGFA (In-

ternational Game Fish Association) navigueront sur un

bateau, à l’affut d’une prise. Le commissaire a pour rôle

de reporter les prises réalisées et de les annoncer par

vHF. Si la volonté des organisateurs du concours est

plutôt de faire du “release” (relâcher le poisson après

en avoir pris les mesures), un record devra néanmoins

être pesé à terre, avec une balance homologuée IGFA,

et pris en photo.

Des partenaires locaux, tels que Polyméca village et

Guyane O’Kaz, s’associent à Marine & Loisirs autour

de ce grand événement et permettent ainsi son organ-

isation chaque année. Une belle occasion de mettre

en valeur les attraits géographiques et maritimes de la

Guyane.

HISTORIQUE DES GAGnAnTS

DES PRÉCÉDEnTES ÉDITIOnS :

2009 – AzROUIA IV (GUYAnE)

2010 – CUBÉRA (SURInAM)

2011 - AzROUIA IV (GUYAnE)

2012 – OKÉAnOS (GUYAnE)

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4544 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013

Dans l’œil du transitaireJEAN-CLAUDE FLORENTINy REPRéSENTE GéODIS. CET ACTEUR GLOBAL

AFFIRME SA PRéSENCE EN MARTINIQUE ET COMPTE BIEN INFLUER SUR

LES MUTATIONS EN COURS DANS LE SECTEUR, POUR LE BIEN DE TOUS.

RENCONTRE AvEC UN HOMME DE DIALOGUE ET D’ACTION.

quelle place occupe

Geodis Wilson dans le

paysage de l’économie

maritime locale, mais

aussi globale ?

Geodis Wilson est la filiale

“Freight Forwarding” du

groupe Geodis. Nous

sommes un transitaire et

assurons les liaisons Mer

et Air dans le cadre du

transport de marchan-

dises. Cette activité

représente 36% des reve-

nus du groupe et emploie

6 000 personnes à travers

le monde. Geodis appar-

tient à 100% à la SCNF.

En Martinique, notre

équipe est composée de

30 personnes, sur les 65

présentes, au total, aux

Antilles-Guyane. Nous

sommes un opérateur

de poids, au cœur de

l’économie maritime. Le

transport est l’une de ses

composantes les plus

cruciales.

Par vos missions,

comment impactez-

vous le secteur ?

Je suis directeur du

Développement Antilles-

Guyane et Grandes

Antilles. J’ai donc pour

mission de développer

le business inter-île, via

un réseau de correspon-

dants. Par définition,

je m’intéresse à toutes

les actions, initiatives et

politiques visant à dyna-

miser les échanges dans

le bassin caribéen et donc

les opportunités

commerciales pour notre groupe.

Nous sommes engagés de manière forte au sein du

GAT Transport, le “cluster” du transport et de la

logistique mené par Sandra Casanova. Nous pensons

que c’est un outil formidable pour fédérer le secteur,

qui dépasse les enjeux de notre groupe.

Je suis aussi président du Syndicat des transitaires et

commissionnaires en douane de la Martinique. Au sein

du syndicat, nous menons une veille attentive sur les

éléments ayant un impact sur nos conditions d’exercice

et de développement.

quel serait, selon vous, un axe majeur

d’accélération de la croissance du secteur ?

Nous avons besoin de lignes régulières adaptées

au tissu économique local, sur des bases tarifaires

permettant d’être compétitifs. C’est un avoir de base

sur lequel construire notre économie maritime. Nous

devons le renforcer, maintenir les acquis et continuer à

le développer et à innover.

Force est de constater également que nous, opéra-

teurs, avons encore trop tendance à travailler chacun

de notre côté. Nous avons besoin de repenser nos

relations, de les refonder sur des valeurs d‘ouverture

et de confiance. La mutualisation doit dépasser

les rives de nos îles, pour une véritable intégra-

tion business tout au long de la chaîne de valeurs

qu’empruntent nos clients. Cela demande de

repenser nos outils logistiques, d’imaginer un fonc-

tionnement en plate-forme, de moderniser et d’ouvrir

nos systèmes d’information. Nous devons prendre

toute la mesure de la Grande Caraïbe.

Comment appréciez-vous la qualité des

infrastructures portuaires locales ?

Nous avons des infrastructures de qualité suffisante.

Bien sûr, il faut les maintenir et les faire évoluer. Mais,

pour accélérer le secteur, il faut absolument associer le

savoir-faire et le faire-savoir. Nous avons besoin d’une

démarche plus volontariste dans la mise en avant de

nos atouts. Nous péchons sur notre Marketing et notre

Communication. C’est une donnée clé dans l’équation

de la croissance du secteur.

DOSSIER / À la conquête de la mer

NE

WS

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4746 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013

nature, les mangroves, les poissons, les coraux, les her-

biers dans la mer…) qui ne peuvent plus jouer leur rôle

de protection et de réserve biologique. Cette pratique

modifie également la qualité des eaux de baignade et,

par voie de conséquence, impacte le tourisme.

Enfin, il faut savoir que les ondes sonores se propa-

gent dans l’eau sur plus d’une centaine de kilomètres,

provoquant une pollution sonore nuisible à la faune

aquatique, non seulement sur les espèces se trou-

vant dans leurs premiers stades de vie (œufs, larves,

juvéniles), mais aussi sur les mammifères marins. Les

baleines et les dauphins sont notamment menacés par

la pollution sonore sous-marine qui peut entraîner des

modifications de comportements, et dans certains cas,

l’échouage et la mort de certains cétacés.

À CHAQUE TOUR DES YOLES, CE SOnT

PLUSIEURS AnnéES DE BIODIVERSITé MARInE

QUI DISPARAÎSSEnT…

Trésor du patrimoine martiniquais,

chaque année début août, « Le

Tour des yoles Rondes » rassemble

les générations qui perpétuent fière-

ment cette tradition depuis plus

d’un demi-siècle. D’abord limitées à

quelques bourgs, les compétitions

de yoles sont devenues l’affaire de

toutes les communes côtières martiniquaises.

Ce que les Martiniquais savent moins, c’est que cette

activité sportive et de plaisance impacte fortement nos

aires marines protégées, ces zones côtières (man-

groves, herbiers, plages, communautés de coraux,

etc.), classées réserve naturelle par la loi ou par d’autres

moyens pour les protéger, et qui hébergent une faune

et une flore spécifiques à nos tropiques.

En effet, le mouillage des bateaux de plaisance cause

des destructions physiques importantes lorsqu’il est

effectué sur les fonds coralliens et la flore marine.

D’autant plus que nombre d’entre eux déversent di-

rectement leurs eaux noires (usées) dans le milieu na-

turel, une pratique qui favorise l’introduction de micro-

organismes pathogènes, pouvant causer une pollution

bactériologique, perturbant ainsi les écosystèmes (la

TOUR DES YOLES ET PROTECTION DE

L’ENVIRONNEMENTUNE FORMULE

GAGNANT/GAGNANT

PROTEcTION DE L’ENvIRONNEMENTN

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PRESERVOnS LA BIODIVERSITé DE nOS MILIEUx AQUATIQUES :

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Page 25: LE NA uTIsME : à LA CoNQuETE DE LA MER - EWAG · Nouveau service Business by Air France. Sur le réseau régional intra-Caraïbes, la classe Alizé change de nom et devient la classe

4948 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013

IZÎLE vIvEz LA MARTINIQUEN

EW

S

Marcel Lienafa,

gérant de la so-

ciété ALMAGEM,

porteuse du pro-

jet Izîle

“Spécialisés dans

le conseil en Technologie de l’information et de

la communication, nous avons souhaité mettre

nos compétences au service du tourisme avec

le projet Izîle. La Martinique est une île riche,

magnifique et si l’humain a une place impor-

tante dans l’accueil des visiteurs, les nouvelles

technologies s’imposent aujourdíhui comme un

vecteur incontournable de développement dans

tous les domaines.”

Izîle c’est d’abord un

concept : remettre le

vacancier au coeur de

ses vacances ! Don-

ner plus de liberté aux

touristes et aux Mar-

tiniquais qui veulent

passer un moment

agréable sur l’île pen-

dant quelques heures,

un week-end ou plusieurs semaines. Leur offrir plus de

liberté pour découvrir la Martinique et organiser un séjour

qui leur ressemble. Une Martinique authentique ? Nature ?

Festive ou gastronomique ? Tout est possible !

En ligne depuis un an, la plateforme s’intéresse à tout

ce qui contribue à faire de la Martinique une île riche et

agréable. Hébergement, restaurant, artisanat, activité de

loisir, lieu à visiter, et événements y sont recensés et lo-

calisés pour permettre au vacancier d’organiser son sé-

jour de A à z. Ce dernier peut même réserver en ligne les

activités qui l’intéressent.

Contrairement aux plateformes actuelles, Izîle mise

sur de nombreux petits acteurs et leur offre un espace

d’expression sur la toile. “On voit souvent les mêmes

acteurs, explique Marcel Lienafa à l’origine du projet. Il y

en a d’autres qui ont moins de moyens mais pas moins

de mérite ! Ceux-là gagneraient à être connus !”

Une nouvelle interface pour gagner en liberté !

Pour l’été 2013, Izîle revoit sa tenue! Un design plus

séduisant, de nouvelles fonctionnalités, et toujours cet

esprit avide de liberté ! La page d’accueil affiche doré-

navant les bons plans, les offres à saisir et permet

d’effectuer des recherches rapides sur des domaines

précis. Où sortir ce week end ? Quelle randonnée faire

à Sainte Marie ? Quelques clics suffisent pour trouver

l’information et organiser ses vacances. Pratique, cette

2e version propose également aux vacanciers de créer

un espace personnel. Dans cet espace vacance, ils peu-

vent mémoriser les activités intéressantes, gérer leurs

réservations ou encore planifier leurs séjours. De quoi

gagner du temps en préparation et s’assurer plus de

temps libre encore ! “On perd moins de temps à organ-

iser et on en gagne à profiter !”

Etre mobile avec Izîle

Et pour encore plus de liberté, une application

mobile voit le jour cet été ! Sa vocation ?

Accompagner le vacancier pendant

son séjour ou son temps libre sur l’île.

Pratique, ergonomique, esthétique,

on y retrouve toutes les informa-

tions utiles à la décou-

verte de notre belle et

riche Martinique. Le

vacancier peut aussi

réagir en direct sur une

activité en postant un

commentaire sur la

fiche de celle-ci ou en lui

attribuant une note.

L’application est téléchar-

geable gratuitement sur le

Google Play et sur Izîle.fr.

Contact :

Visiter la plateforme :

www.izile.fr

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A N T I F O U L I N G

P E I N T U R E & V E R N I S

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O U T I L L A G E & M A T É R I E L D ’ A P P L I C A T I O N

P A V I L L O N S

T E C K

E N T R E T E N I R - R É P A R E R - E M B E L L I R

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5150 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013

Le Tour des yoles 2013 Passion et préparation événement sportif incontournable en Martinique, le Tour des yoles 2013 débutera le 28 juil-let par un prologue dans la baie du Marin, suivi de sept étapes. À la veille de cette 29ème édi-tion, nous avons rencontré Emitai Blanchard, entraîneur de la yole Brasserie Lorraine/Isuzu.

EMITAI BLANCHARD

Rappelez-nous en quelques mots l’origine de la

course des yoles ?

Bateau traditionnel des pêcheurs martiniquais, la yole

est constituée d’une structure en bois d’une longueur

maximale de 10,5 mètres, et d’une voilure pouvant aller

jusqu’à 100m2. À l’origine, les pêcheurs ont improvisé

des courses de bateaux, qui sont devenues de plus

en plus populaires. Le Tour des yoles est aujourd’hui

réglementé, le sponsoring a apporté des moyens con-

séquents. L’événement est largement suivi par les Mar-

tiniquais, férus de ce sport spécifique à la Martinique.

Depuis combien de temps entraînez-vous la yole

Brasserie Lorraine / Isuzu ?

Cela fait trois ans que j’entraîne les yoleurs. Je m’occupe

de leur préparation physique

pendant la saison, suivant

trois phases successives. Tout

d’abord, une préparation phy-

sique générale, ciblée sur le

renforcement de l’endurance.

Puis une préparation physique

auxiliaire, consistant à travailler

sur les formes de mouve-

ments qu’ils retrouvent en

compétition. Et, enfin, une préparation plus spécifique,

avec un travail en salle et en mer portant sur les gestes

techniques, la maîtrise de mouvements précis. Et pen-

dant la semaine du Tour, je prends également en charge

la préparation mentale : situer les objectifs de course,

participer au debriefing et remobiliser les hommes si

nécessaire, après une étape difficile.

quel a été votre résultat l’année dernière ?

Nous avons remporté le Tour ! On ambitionne bien sûr

la même chose cette année, même si on vise surtout la

performance sur chaque étape. Il faut rester humble; en

2012, une étape avait été annulée à cause de la météo,

qui peut rendre la navigation très difficile. Il y a souvent

des avaries, la yole peut couler, et personne n’est à

l’abri d’un imprévu.

quels sont, selon vous, les points forts de votre

équipe ?

Je dirais que l’équipe est très unie. Elle est compo-

sée d’hommes jeunes, soudés. C’est une bande de

copains, solidaires et admirablement formés par

M. Lagier, ancien yoleur ayant un grand nombre de

victoires à son actif.

La yole est vraiment un sport collectif, qui nécessite une

cohésion totale entre les équipiers. Et bien sûr, grâce à

notre victoire l’année précédente, le potentiel confiance

est au plus haut.

Parlez-nous des yoleurs de l’équipe…

Les yoleurs sont avant tout des passionnés, doués d’un

indéniable savoir-faire et d’une grande connaissance du

milieu marin. Ils s’entraînent huit heures par semaine

environ, en plus de leur travail. Cela demande donc

beaucoup d’efforts et de sacrifices. Ils développent

une grande force physique,

surtout au niveau du tronc

et des bras, leur permettant

d’exercer un contrepoids ef-

ficace à la poussée du vent

dans les voiles et de mainte-

nir ainsi l’équilibre du bateau.

Diany Remy est le patron de

l’embarcation pour ce Tour.

Le Tour des Yoles nécessite-t-il une logistique

appropriée ?

En effet, tout un “staff” œuvre pendant la course pour

aider les yoleurs. Avant chaque départ, la météo est

analysée et un scooter part constater l’état de la mer,

afin d’adapter le réglage de la voile. Et, après chaque

Tour, nous faisons un bilan, pour essayer d’améliorer

encore la yole.

Peut-on dire que vous êtes un entraîneur

heureux ?

Oui, car j’aime ce que je fais ; je remercie l’association

yole Net 2000, et plus particulièrement son président,

Patrick Lamon, de me faire confiance depuis trois ans.

J’ai conscience d’évoluer dans un milieu privilégié.

Nous avons, en effet, la chance, en Martinique, d’avoir

un produit unique, la yole, qui procure des sensations

grisantes, tant aux sportifs qu’aux spectateurs. Ce

sport traditionnel est transmis aux jeunes par les an-

ciens, et rapproche ainsi les générations.

« LES YOLEURS SONT AvANT TOUT

DES PASSIONNéS,

DOUéS D’UN INDéNIABLE SAvOIR-fAIRE

ET D’UNE GRANDE cONNAISSANcE

DU MILIEU MARIN. »

NE

WS

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5352 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013

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samedi, le soir uniquement de 19h à 23h ;

22h30 en semaine. fermé le dimanche.

Un lieu intimiste composé d’une terrasse, de

deux petites salles et d’un joli patio fleuri. La

cuisine de Damien se révèle évolutive et prône

fièrement un « esprit gourmand ». La carte

change tous les 3 mois. Il privilégie les produits

« nobles » (foie gras

truffe...) et allie avec

audace les saveurs

d’ici et d’ailleurs.

Les connaisseurs

de vins seront eux

aussi comblés par

une carte bien ficelée

et surtout par les

conseils avisés de la sommelière Jennifer.

Une belle table à redécouvrir sans plus tarder.

La Martinique gourmande vue par le guide du Petit Futé.Le Petit futé propose une route gastronomique.

L’idée est de faire découvrir aux lecteurs les tré-

sors parfois cachés de l’île en matière culinaire.

Cette sélection s’ouvre sur tous les types de

cuisines, le dénominateur commun étant la re-

cherche d’excellence dans la qualité, l’accueil,

la décoration.

focus sur les Trois Ilets à travers quelques

tables réputées…

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97229 Trois-Ilets

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Ouvert tous les jours de 19h30 à 22h. Menu carte

à 42 € avec 3 plats et 33 € pour 2 plats (entrée ou

dessert au choix. Addition avec vin environ 55 €.

Un restaurant des plus charmants niché dans

le cadre superbe de l’hôtel la Suite villa : cou-

leurs vives, déco épurée et chic, mobilier de-

sign… Cadre idyllique face à la baie de Fort-

de-France sur la terrasse extérieure en bordure

de piscine. Le chef propose un menu carte aux

saveurs métissées : mélange à merveille des val-

eurs traditionnelles de la cuisine française avec

des touches caribéennes voire japonisantes…

Le lounge bar invite au voyage. On y vient pour

boire un verre entre amis, en amoureux et on ren-

contre des artistes venus partager le temps d’une

expo leur passion avec Gilles, le pétillant proprié-

taire des lieux.

MANUREVA25 rue des Anthuriums

97229 Trois-Ilets

05 96 66 16 45

www.manureva.new.fr

Après le ponton des navettes maritimes,

face à la baie de Fort-de-France.

Ouvert tous les jours midi et soir, du jeudi au lundi.

Fermé les mardi et mercredi. Fermeture annuelle

en septembre. Menu Grand Large à 36 €, enfant à

12 €. À la carte, comptez entre 30/50 €.

viviane et à Olivier tiennent ce restaurant en bord

de mer depuis de nombreuses années. Décora-

tion d’inspiration marine avec un grand bar en

forme de bateau, des couleurs chamarrées… La

vue sur la baie de Fort-de-France est très belle

et la terrasse extérieure agréable surtout le soir.

Carte qui allie les saveurs caraïbes. Ancien mar-

eyeur en Normandie, Olivier (également chef du

restaurant) s’adapte aux saisons… Une carte au-

tour des thèmes Terre et Mer... Les amateurs de

sucrés ne seront pas en reste avec le flan coco

et son caramel coco ou la tarte tatin d’ananas.

La carte des vins séduira les connaisseurs. Une

véritable bonne adresse qui perdure au fil des

années.

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5554 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013

Présentez-nous votre établissement.

Le Bar’Oc a été inauguré le 5 août 2010. Il est ou-

vert tous les jours, sauf le dimanche. C’est le premier

“bar lounge” ouvert en Martinique. Le concept a tout

de suite plu, et au plus grand nombre. Aucune classe

d’âge n’est visée en particulier. Depuis trois ans, nous

avons fidélisé une clientèle très éclectique, regrou-

pant des personnes d’âges différents, mais aussi une

clientèle d’affaires, qui aspire à se détendre après une

journée de travail.

Nous sommes en plein cœur de Didier, quartier

plus résidentiel que touristique. Les touristes

fréquentent-ils votre établissement ?

Tout à fait. Nous avons régulièrement des touristes

parmi nos clients. Le bouche à oreille fonctionne bien

et des hôteliers conseillent le Bar’Oc à leurs clients sou-

haitant une sortie dans un “esprit lounge”.

Le Bar’Oc la sortie lounge

L’endroit est chaleureux et, comme son nom l’indique, d’esprit néo-baroque. Lustres en cristal et fauteuils clubs en velours noir, disséminés sur la ter-rasse d’une vieille maison créole rénovée, côtoient un éclairage design. Rencontre avec Madame et Monsieur Diacono, propriétaires de cet endroit unique sur les hauteurs de fort-de-france.

DIACONO

NE

WS

Le Bar’Oc est-il également une vraie table ?

Effectivement. Nous proposons toujours des tapas,

comme à l’origine, mais nous avons également déve-

loppé une véritable carte de restauration : un large choix

d’entrées, de viandes et de poissons, ainsi qu’une

carte des vins conséquente, avec notamment une belle

sélection de bordeaux. Une vraie restauration dans une

ambiance lounge ! Il est possible de passer commande

jusqu’à 23h30.

Proposez-vous des animations ?

Souvent le jeudi, des animations sont organisées, avec

parfois des chanteurs, ou des soirées à thème. La se-

maine dernière, une soirée orientale était organisée, avec

danseuse et menu adapté ; la fois précédente, c’était une

soirée espagnole. Une animation a également été pro-

posée pour la Fête de la musique... Nous essayons de

proposer régulièrement ce style de soirée à nos clients.

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5756 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013

A. L’IDEAL N

EW

S

Arlette aime la mode. La mode de Paris. Là où elle est

née et a grandi. La mode des Antilles aussi. Là où sont

ses origines. Elle associe ses influences, ses goûts et ses

envies dans une boutique tendance et fraîche, A.L’IDEAL.

Fichée au coeur de Fort-de-France, cette petite alcôve

de bon goût saura ravir les exigeantes et les pressées.

Elle scanne les grandes tendances du prêt-à-porter, ha-

bilement complétées par des basiques inspirées hom-

mes et femmes. Les accessoires essentiels et raffinés

viennent conclure le bal, de rondes de maroquinerie et

de feux d’artifice de bijoux.

Pointue et ouverte à la fois, la boutique répond aux

envies de toutes les femmes et de tous les hommes,

quelles que soient les tailles et les occasions. Rien n’est

si doux que la diversité. Elle cultive aussi l’exclusivité et

la sélection en ne proposant qu’1 ou 2 exemplaires de

chaque modèle. Le parti pris est aussi délicieux qu’osé.

Quand la passion de

la mode rencontre

l’exigence parisienne

et la chaleur locale, on

obtient un mélange

efficace et déton-

nant. A.L’IDEAL est

un univers, une ex-

périence, une parenthèse enchantée dans un monde de

conformisme. On l’entrevoit de sa vitrine, on le ressent à

l’intérieur, on s’en souvient dehors.

Rejoignez vite le mouvement sur sa page Facebook

A.L’IDEAL Martinique.

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DE LA MODE RENCONTRE

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5958 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013

En quoi Philingerie est-elle une entreprise différente ?

Philingerie s’est créée au contact de la femme antillaise.

Lorsque je suis arrivé en Martinique, après une longue

période de chômage, j’ai enchaîné les petits boulots.

Et, au fil des opportunités, j’ai commencé à distribuer

des sous-vêtements en porte-à-porte. Mais j’ai vite

constaté que ces produits correspondaient mal à la

femme antillaise : peu de diversité de tailles, de cou-

leurs, de matières et de formes. J’ai donc, prêt bancaire

en poche, écumé les usines textiles européennes, avec

des idées de modèles en tête, pour commencer à les

faire produire. Le maître-mot de la marque est la diver-

sité : nous produisons plus de 60 tailles pour certains

modèles. C’est unique dans toute l’industrie textile.

Nous répondons à la demande de toutes les femmes.

Nous utilisons aussi plus de couleurs et de matières dif-

férentes, en ne faisant aucune concession sur la qualité

des textiles. Cela impacte nos marges, mais c’est le

modèle que nous avons choisi, et auquel nous croyons.

Dans le contexte local, nous sommes des créateurs.

Nous concevons nos modèles, sous-traitons leurs pro-

ductions à des usines spécialistes dans le monde et les

vendons dans notre propre réseau de distribution. Cela

aussi est unique, pour une société de notre taille.

La mode, la création, la production en Martinique,

la mondialisation, la Chine. Y a-t-il, selon vous,

une antinomie dans cette suite de mots ?

Le modèle même du secteur de la mode est “tiré” par

les coûts de production. Plus aucune marque euro-

péenne, à fort volume et à forte ambition, ne peut se

permettre de produire sous les contraintes sociales

européennes. Nous subissons les mêmes contraintes

sectorielles et arrivons à maintenir notre niveau de pro-

duction en Chine un peu en dessous de 20%. Nous

Les dessous du succès Philingerie est une histoire d’amour. Celle d’un ancien militaire, moniteur commando, tombé amoureux de la Martinique lors d’un stage militaire, et qui décide de tout quit-ter pour s’installer sur l’île, il y a plus de 25 ans. Il y fondera famille et aussi un petit ovni dans le paysage économique local. Celui-ci, né de son deuxième amour, celui de la femme antillaise, est une marque locale de sous-vêtements - qu’il a créée au lieu de se contenter d’en distribuer une - avec un positionnement audacieux et risqué.

PHILINGERIE

NE

WS

aimerions trouver un modèle de production locale ren-

table, sur de la montée de gamme, par exemple. Mais

la marque antillaise apporte déjà nettement plus de

valeurs au niveau local, par rapport à de l’import de

franchise. Notre vision est, au contraire, de développer

le concept Philingerie en franchise, et ainsi conquérir

l’international. Seul cela pourra nous donner le volume

et l’assise nécessaires pour penser à un modèle de pro-

duction en local.

Comment la Martinique inspire-t-elle votre vision ?

La Martinique est au cœur de notre vision. Nous voulons

qu’elle devienne une mini-capitale de la mode. Mais pas

celle de Paris, Tokyo ou New-york. Une mode à elle,

différente, inspirante, proche des femmes, de toutes

les femmes. Profondément prêt-à-porter, au sens de

l’ouverture et de l’accessibilité. Créer une marque qui

s’inspire de la Martinique et qui s’adapte au reste du

monde, par le partage des valeurs. Nous commençons

à réaliser cette vision. Nous avons ouvert notre premier

“Store premium” au centre commercial Océanis, au

Robert. C’est une expérimentation, dans notre volonté

de nous développer en franchise. Nous souhaitons en

faire un “Flagship store”, pour démontrer notre capacité

à séduire les grands centres commerciaux et les mu-

nicipalités en métropole et à l’international. Nous al-

lons progressivement monter en gamme, tout en nous

appuyant sur nos racines. La distribution en direct est

notre cœur de métier. Nous faisons vivre un réseau

de vendeuses qui gagnent un revenu complémentaire

très appréciable. Un certain nombre d’entre elles ga-

gnent complètement leur vie avec cette activité. Nous

avons un rôle social. Nous sommes un réseau social de

femmes autour du sous-vêtement. C’est l’une de nos

plus grandes forces et notre fierté.

Page 31: LE NA uTIsME : à LA CoNQuETE DE LA MER - EWAG · Nouveau service Business by Air France. Sur le réseau régional intra-Caraïbes, la classe Alizé change de nom et devient la classe

6160 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013

RHUMS DILLON/DEPAZ

NE

wS

Les Rhums DILLON/DEPAz : l’art de la vente au détail La Distillerie Dillon est propriétaire de deux grandes marques de Rhum Agricole Marti-niquais : les Rhums Dillon et les Rhums Depaz.

Elle assure la commercialisation de ces prestigieux produits, notamment par le dével-oppement d’un réseau de distribution en direct autour de deux points de vente : • Le Club DILLON à Fort-de-France. • La Boutique DEPAZ à Saint-Pierre.

Partons à la découverte de ces lieux de vente magiques et des personnes qui en as-surent l’animation.

à travers la vente au détail, quels objectifs la dis-

tillerie Dillon poursuit-elle ?

Sonya PHILEMONT-MONTOUT, Directrice des Ventes :

Nous souhaitons créer une véritable expérience d’achat

autour de nos produits. C’est pourquoi nous avons

développé deux univers forts représentatifs de notre

excellence commerciale en Martinique : le Club DILLON

sur Fort-de-France et la Boutique DEPAz sur Saint-

Pierre..

Il s’agit pour nous de théâtraliser l’acte d’achat, pour

transmettre ainsi à notre clientèle la culture, la tradition

et l’histoire de nos Grands Rhums DILLON et DEPAz.

Ces espaces permettent aussi de mettre en valeur

nos produits haut de gamme, notamment nos Rhums

vieux que nous déclinons généralement sous forme

de Cuvées exclusives. Enfin, nos boutiques constitu-

ent de véritables opportunités d’échange avec notre

clientèle. Et ce dialogue nous permet, au travers des

remarques qui en ressortent, de persévérer dans la voie

de l’amélioration de nos produits. Nous pratiquons là,

en quelque sorte, une expérience de co-création per-

manente de nos produits avec nos clients.

Comment décrire Le Club DILLON ?

Myriam GUICHARD, Responsable Club Dillon :

Le Club Dillon s’adresse essentiellement à la clientèle

foyalaise dans toute sa dimension urbaine et créole.

Créole, parce que nous y mettons particulièrement en

scène les Grands Rhums DILLON, avec notamment

une gamme de produits spécifiques intitulé « SéLEC-

TION du CLUB DILLON ». Urbaine, parce qu’au-delà

des Grands Rhums DILLON, nous proposons en com-

plément toute une gamme de plus de 150 références

de vins, ainsi qu’une sélection des champagnes haut

de gamme de la marque Nicolas FEUILLATTE.

Le Club DILLON, c’est aussi une affaire d’atmosphère

et de plaisir partagé. Il constitue une vitrine de

l’excellence “maison”. C’est aussi un lieu où la clientèle

peut s’attarder pour discuter des produits, se faire con-

seiller dans ses choix et déguster. Enfin, c’est un endroit

ouvert, qui accueille régulièrement des événements

commerciaux tels que des Foires au vins ou des ventes

Privées ou à caractère culturel, puisque nous invitons

chaque mois un artiste à exposer ses œuvres.

Horaires d’ouverture :

Le Club Dillon : du lundi au vendredi : 9h - 18h /

samedi : 10h - 13h / Tel : 0596. 750. 018

La Boutique DEPAz : du lundi au vendredi : 10h

– 17h / samedi : 9h – 16h / Tel : 0596. 786. 498

quelles sont les spécificités de la Boutique

DEPAz ?

La Boutique DEPAZ accueille à la fois la clientèle locale

et la clientèle touristique attirée par la notoriété de la ville

de Saint-Pierre et par la magie de la Montagne Pelée.

Nous y vendons les Grands Rhums DEPAZ, représen-

tatifs de la spécificité et de la culture du Nord de la

Martinique. Cette typicité tient au fait que nos rhums

sont élaborés exclusivement avec les cannes que nous

cultivons sur notre exploitation de la Montagne Pelée et

qui entourent nos locaux. C’est cette origine qui donne

à nos rhums leur caractère fin et subtil, lié au travail de

la matière première la plus qualitative de la Martinique.

Le fil conducteur de la boutique DEPAZ, c’est donc

l’authenticité. C’est pourquoi, lors des dégustations et

des conversations avec notre clientèle, nous prenons

le temps de raconter nos produits et, à travers eux,

l’histoire et le patrimoine du site sur lequel nous som-

mes implantés, à savoir le Château DEPAZ.

C’est d’ailleurs une autre particularité de la Boutique

DEPAZ que d’être implantée sur ce site majestueux.

Elle en constitue, en effet, un des éléments majeurs de

la politique d’animation, qui va de la visite de la Distillerie

qui nous jouxte, à la tenue d’événements majeurs com-

me récemment l’exposition florale MADIFLORA ou ac-

tuellement, en collaboration avec le Grand Saint-Pierre,

une exposition de céramiques qui retrace l’histoire de

notre île.

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6362 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013

LE DÎNER DE MIRELLAN

EW

S

CHRISTIAN BOUTANTDIRECTEUR

DE LA SACEM

“La production discographique a baissé de 85% en 7 ans. Notre musique est malheureusement absente dans certains lieux importants. Ainsi, sur les vols transatlantiques ou, de manière moins prégnante, sur les rayons de la FNAC”.

Si un pays tient à valoriser sa

musique, il lui faut d’abord

y croire, puis élaborer

une stratégie, fédérer les

instances publiques et les

différents acteurs du secteur.

Mais également optimiser

les conditions de son déve-

loppement : financement,

formation, présence lors de

manifestations telles que le

MIDEM…

Penser production

musicale avant de penser

consommation.

MARILèNE MAURIELLO GÉRANTE

D’HIBISCUS RECORDS

Notre secteur d’activité mérite

la réalisation d’un audit, afin

de connaître les besoins de

chacun et lui permettre une

vraie avancée. Nous pourrons

ainsi y déceler des besoins

communs : besoin financier,

afin de réaliser des rééditions,

besoin d’une évaluation

financière de notre activité, de

constituer des archives et être

capable alors de répondre à la

demande de nos clients, mais

aussi répondre à la probléma-

tique de l’absence des droits

par les producteurs, ou des

contrats par les familles.

FRED JEAN-BAPTISTEPRODUCTEUR

ET ORGANISATEUR

DE SPECTACLES

“On est encore au stade de l’artisanat. Ce manque de professionnalisme décrédibilise le métier. Il nous faut définir un modèle économique pour notre musique”.

Notre catalogue musical est

rempli de pépites. Avec la

qualité de nos artistes - que

bien d’autres pays peuvent

nous envier -, nous avons une

carte à jouer à l’international.

Cette démarche ne serait pas

exclusive d’un ancrage dans

les valeurs de notre territoire,

où cohabitent les rythmes

les plus divers. Il nous faut

avoir foi dans notre richesse

culturelle.

LORIANE zACHARIEARTISTE

Nous devons continuer

à porter des projets, à

poursuivre les mutations en

marche (téléchargements,

streaming..), qui sont des

atouts et non des freins. Il

nous faut également nous

positionner comme des

professionnels. De plus,

nous devons penser à un

développement durable de

la musique martiniquaise.

EMMANUELLE BRUCHAVOCATE

(DROITS D’AUTEUR /

DROITS

DE LA MUSIqUE)

Une question est centrale :

comment rendre rentable,

aujourd’hui, la production

musicale avec internet ?

Pourtant, on est loin de s’en

préoccuper - si on compare

avec ce qui se fait dans

l’Hexagone.

L’exploitation de la musique,

ici, n’est pas encore suf-

fisamment structurée, à mon

sens (contractuellement

parlant, entre autres).

Nous sommes dans une

période de mutations, que

certains producteurs ont

bien compris en mettant

en place les contrats dits

“360”, permettant d’exploiter

l’intégralité des revenus liés à

la musique et à l’artiste.

Par ailleurs, des modes de

rémunération ont été mis

en place, après des années

de négociations entre les

acteurs de ce secteur - com-

me, par exemple, les vidéos

sur youtube, dont la diffusion

est désormais rémunérée.

MANUEL CÉSAIRE

DIRECTEUR

DE CULTURE

ET DU PATRIMOINE

AU CONSEIL

RÉGIONAL

“La culture doit être intégrée à notre politique touristique”.

“L’avenir de la musique mar-

tiniquaise est intrinsèque-

ment lié à la structuration du

milieu, à une nécessaire syn-

ergie agrémentée d’une dé-

marche de concertation. En

ce sens, le Conseil régional

a initié, dès 2010, des ren-

contres professionnelles, afin

de présenter son projet et de

permettre aux acteurs cul-

turels de l’amender, en toute

concertation et transpar-

ence. Une étude consacrée

aux industries culturelles a

d’ailleurs été lancée, afin

d’affiner le diagnostic, les

enjeux et les perspec-

tives d’un développement

durable. Autres projets bien

avancés : la mise en place

d’une Agence régionale de

développement culturel et la

redynamisation culturelle du

nord de la Martinique”.

La Martinique, terre de talents et de créativitéAvec l’arrivée d’Internet, l’industrie de la musique vit de véritables mutations : téléchargements, streaming, bundling… Certains pays ont su s’adapter : la Suède, la Scandinavie. Qu’en est-il de la Martinique ? Ne faudrait-il pas envisager un “nouveau” modèle économique, une vraie stratégie ?

NOUS REMERcIONS LES cHAMPAGNES NIcOLAS fEUILLATE, LE RESTAURANT “cOTTON cLUB”, MAëL fERjULE POUR SES cRéATIONS

fLORALES, ET LA BOUTIQUE LUNE DE MIEL.

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6564 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013

Deux conditions à remplir cependant : le placement

de produit ne doit pas influencer le scénario, et le pro-

gramme ne doit pas être destiné aux enfants. Certains

secteurs économiques n’ont pas droit aux placements

de produits, notamment les alcools forts, la nourriture

pour bébés, les armes et les jeux de hasard.

James Bond, l’homme sandwich ?

Au cinéma, c’est James Bond qui détient le record de

placements de produits. L’agent OO7 est une vérita-

ble vitrine avec le trio : champagne (Bollinger), montre

(Oméga) et voiture (Aston Martin). Au fil du temps, les

scénarios des James Bond se sont adaptés aux place-

ments de produits, à un point tel que, film après film,

ces marques prestigieuses ont fini par faire partie du

mythe. Chaque opus rapporte une centaine de millions

de dollars aux studios, qu’ils réinvestissent dans la pro-

motion du film.

Le placement de produit dans les émissions de

flux, c’est pour bientôt ?

Les émissions de flux, comme les programmes de télé-

réalité, sont, pour le moment, interdits aux usages du

placement de produit. Mais Christine Kelly, présidente

du groupe publicité et protection du consommateur

pour le CSA, n’a pas fermé le débat. À l’instar de ce

qui se pratique aux états-Unis, nous pourrions les voir

apparaître d’ici peu dans ce type de programme. Les

annonceurs, eux, ne diraient pas non : selon une étude

menée par Public Impact, ils seraient 65% à être prêts

à utiliser ces émissions de flux pour promouvoir leur

marque.

Et du côté de chez nous ?

Les films réalisés en Guyane et aux Antilles n’échappent

pas à cette pratique. Globalement, les tournages,

lorsqu’ils ont lieu dans les Outre-mer, sont un bon levier

de promotion pour nos destinations et nos produits lo-

caux. Les collectivités œuvrent régulièrement pour at-

tirer les tournages de films sur nos sols. La diversité

des décors que nous pouvons offrir est un bon argu-

ment mis en avant. Concernant la télévision locale, on

ne peut pas dire que la pratique se développe. Les

diffuseurs s’attèlent plutôt à ne pas faire apparaître

de marques à l’image. La pratique pourrait cependant

se démocratiser avec l’apparition des petites chaînes

privées. À suivre.

On y pense peu quand on aborde les stratégies de

communication, alors qu’il peut s’avérer économique

pour augmenter la notoriété de votre marque ou faire

connaître vos produits. Le placement de marque, ou

placement de produit, existe au cinéma depuis 1919,

mais a été officiellement autorisé à la télévision française

par le CSA depuis février 2010. Avec le boom de la vi-

déo sur internet, ce canal de communication pourrait

représenter un potentiel non négligeable à l’avenir.

En quoi consiste le placement de produit ?

quelle en est la réglementation ?

vous négociez la présence de votre produit à l’image

sur des longs métrages, des séries Tv ou dans des

vidéo-clips. En contrepartie de cette exposition, le pro-

ducteur du contenu est rémunéré, soit en numéraire,

soit sous forme d’échanges marchandise (fourniture

de boissons, soutien logistique, prêt de véhicules etc.).

Le placement de produit,

une vitrine pour votre marque

pAR FRANçOis BRichANT

LA MINUTE DE LA COM’ N

Ew

S

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6766 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013

RCIN

EW

S

Forte d’un parcours atypique et d’une

orientation radiophonique propre et bien

définie, au fil des années, RCI a su séduire

de nombreux auditeurs. Ce qui lui per-

met, aujourd’hui, d’être l’un des médias

les plus importants de la zone Antilles et

la première radio des Antilles françaises

depuis dix-huit ans. Si, à ses débuts en

1960, la radio bénéficiait de peu de moy-

ens, notamment technologiques, au fil des

années, la première radio des Antilles a su

s’adapter à son temps, à l’heure où le nu-

mérique est devenu un paramètre incon-

tournable dans le quotidien des médias et

plus particulièrement, de la radio.

RCI est aujourd’hui écoutée partout dans

le monde et cela grâce, en grande partie,

à son site Internet, symbole de son entrée

dans l’ère numérique. Le site web de RCI

regroupe les trois entités du groupe : RCI

Guadeloupe, RCI Martinique et RCI Paris.

RCI à L’èRE DU NUMéRIQUE

Radio Caraïbes International, créée en 1960 à Sainte-Lucie, est la radio généraliste par excellence aux Antil-les-Guyane. Information, débats d’idées, divertissement, culture ; aucun programme ne manque à l’appel de cette chaîne historique. RCI offre en effet une programmation musicale diversifiée et a fait de la découverte de nouveaux artistes et talents, une priorité. RCI a su, dès ses pre-miers pas, se constituer un public fidèle et des partenari-ats historiques. Aujourd’hui, la première radio des Antilles s’adapte à ses nombreux concurrents, en innovant tou-jours plus dans la réactivité, le décryptage, l’investigation et désormais, en s’inscrivant dans l’ère numérique.

rCi sur Facebook : rCi martinique et rCi GuadelouperCi sur twitter : radiorCi

site internet www.rci.fm

Le site web de RCI permet aujourd’hui à

chaque internaute de découvrir, entre au-

tres, le groupe, ses équipes, d’avoir accès

à l’information locale, régionale, nationale

et internationale 24h/24 et 7j/7 ou encore

d’écouter les podcasts des émissions et

des journaux d’informations, à toute heure

du jour et de la nuit. L’internaute a égale-

ment accès à tous les services diffusés sur

les ondes de RCI : petites annonces, avis

de décès, photos et vidéos d’événements

de la radio.

Avec plus de 200 000 visites par mois

depuis le lancement du nouveau site web

en février dernier, les annonceurs ont ainsi

la garantie de bénéficier d’une exception-

nelle exposition. RCI peut donc être écou-

tée, vue, lue quelle que soit votre position

géographique. Une aubaine pour les ultra-

marins, qui peuvent désormais rester au

contact de l’actualité de la zone Antilles et

retrouver ainsi une atmosphère du pays,

à chaque fois qu’ils se rendent sur le site

Internet.

Le site web de RCI a donc ouvert la voie

à de nouvelles perspectives et, depuis

quelques années, sa présence sur les

réseaux sociaux est renforcée. La radio

compte plusieurs pages et profils sur le

réseau social Facebook. Ces pages sont

dédiées aux émissions de la radio en

Guadeloupe comme en Martinique, mais

comptent également des pages Face-

book permettant aux internautes d’être

en contact permanent avec la rédaction

et l’animation. Une interactivité qui a pris

son rythme de croisière, pour le plus grand

plaisir de l’internaute qui se retrouve, de ce

fait, un peu plus proche de RCI.

RCI est également présente sur Twit-

ter, avec une page dédiée uniquement à

l’info. Ainsi, toutes les heures en moyenne,

la page Twitter de la radio est actualisée.

Aujourd’hui, la réactivité est optimale et

chacun peut désormais avoir accès à

l’information à tout instant et sur tous les

supports possible : téléphone portable,

tablette tactile ou ordinateur.

Après avoir consolidé sa présence sur

l’Internet, RCI a développé sa version

mobile et propose ainsi à ses auditeurs

un panel d’applications mobiles, leur per-

mettant de rester au contact de l’info, de

l’animation et d’autres services, à tout mo-

ment de la journée. Avec l’avènement des

applications mobiles, RCI est désormais

ouverte sur la planète entière

et offre à ses auditeurs, mais également à

ses partenaires, un champ d’action élar-

gie, symbole d’avenir.

RCI, c’est la vie… et bien plus encore !

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6968 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013

PNEUS CASH N

EW

S

L’économie, c’est tout de suite

L’entreprise propose, sur les deux départements, un

éventail de prestations, allant de la vente de pneus au

montage, en passant par l’équilibrage et le réglage du

parallélisme, pour les véhicules de tourisme, 4X4, SUv

ou Utilitaires. Jamais avare de bons conseils, l’entreprise

martiniquaise a pour habitude de rappeler à ses clients

que la sécurité est une priorité.

Pensez à votre sécurité, n’attendez pas que vos pneus

soient trop usés, c’est l’un des conseils prodigués par les

équipes de Pneus Cash, une fois que vous aurez fran-

chi la porte de l’une des cinq enseignes de l’entreprise.

Au-delà d’un simple montage de pneus ou d’un équili-

brage, c’est un service complet qui vous est proposé,

dès votre arrivée en magasin. Accueillir, conseiller tout

en garantissant au client un service rapide, fiable et abor-

dable financièrement, voilà l’un des secrets de longévité

de Pneus Cash. L’entreprise distribue aujourd’hui les

plus grandes marques de pneus. Alors, que vous soyez

néophytes ou experts en la matière, Pneus Cash vous

permettra d’allier l’utile à l’agréable, en équipant votre

véhicule de pneus offrant à la fois une sécurité maximale

et respectant les spécificités proposées par les con-

structeurs mondiaux.

Avec 30 000 pneus en stock, Pneus Cash s’est fixé

comme objectif de répondre aux moindres attentes des

clients, même aux demandes les plus fines. Une gamme

large et variée, qui permet aujourd’hui à un propriétaire

de deux roues ou de camion de trouver facilement son

bonheur. Les entreprises implantées en Martinique et en

Guadeloupe ne sont pas en reste et peuvent faire appel

à Pneus Cash pour équiper leurs véhicules profession-

nels de pneus fiables et ainsi garantir la sécurité de leurs

effectifs. Pneus Cash s’appuie sur un argument de vente

convaincant : vendre moins cher, tout en offrant à ses

clients la qualité, à un prix abordable.

Afin de fournir à ses clients un service irréprochable,

Pneus Cash s’appuie chaque jour sur un personnel pro-

fessionnel et réactif. Près de 20 employés répartis sur

les cinq enseignes sont ainsi imprégnés de la politique

maison, qui est de satisfaire le client dès son arrivée en

magasin. La formation est un autre credo qui leur tient à

cœur, puisque Pneus Cash accueille régulièrement, au

sein de ses enseignes, des élèves du Régiment du Ser-

vice Militaire Adapté de la Martinique. L’occasion pour

ces derniers de faire leurs premiers pas dans le milieu

professionnel et de côtoyer des employés aguerris.

Pneus Cash s’engage également pour la protec-

tion de l’environnement et s’investit dans une politique

écologique. L’entreprise adhère à l’association TDA

Pneu, œuvrant pour le recyclage de déchets de pneus.

Cette association, composée des principales entreprises

de distribution de pneus aux Antilles, met en place la ré-

cupération, le stockage, le broyage et l’expédition des

pneus usés vers les centres de retraitement.

En 2012, Pneus Cash a fourni à l’association TDA Pneu

pas moins de 300 tonnes de pneus, soit l’équivalent d’un

Airbus A380.

La sécurité à bord d’un véhicule passe par de bons

pneus. Pneus Cash en a conscience. Venez et vous

verrez ! G U A D E L O U P E

Nous nous engageonsen faveur du développement durable

ENGAGER : l’entreprise dans une démarche volontairePRIVILÉGIER : l’achat de papiers écologiques et de matériels plus économes

OPTIMISER : la consommation de papierFAVORISER : l’utilisation de produits moins dangereux

GARANTIR : le tri et les conditions de stockage des déchetsASSURER : l’élimination des déchets par des collecteurs agréés

AMÉLIORER : la consommation d’énergie, d’eau et d’air SENSIBLISER : le personnel de l’entreprise aux enjeux environnementaux et sécuritairesADAPTER : l’offre de service aux besoins et attentes du client par une meilleure écoute,

un dialogue et des conseils expertsENCOURAGER : les partenaires de l’entreprise à adhérer à ses valeurs

IMPRIMEUR CONSEIL9 47, RUE H. BECQUEREL - BP 2174 - 97195 JARRY CEDEX

TÉL. 0590 26 72 40 - FAX 0590 26 80 94

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7170 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013

quelle est l’ampleur de la crise du secteur automo-

bile ramenée à votre marché ?

Depuis 2007, le marché de la vente automobile en Mar-

tinique a perdu plus de 4 000 unités. Pour vous don-

ner un ordre de grandeur, cela représente 2 fois l’activité

globale d’AutosGM. C’est une destruction de valeur

énorme, non seulement pour les opérateurs de la distri-

bution automobile, mais aussi pour tout un écosystème

économique local lié de manière directe ou indirecte à

la voiture. L’impact va jusqu’aux collectivités, qui voient

leurs recettes d’octroi de mer diminuer.

C’est une situation qui peut créer des opportunités, mais

qui, en tout cas, implique de s’adapter.

Comment se matérialise chez vous cette

adaptation ?

Nous avons entrepris un grand plan d’amélioration de

la qualité de service. Initialement lancé par certains con-

structeurs de notre réseau à l’échelle mondiale, comme

AUDI ou volkswagen, nous avons généralisé et adapté

cette recherche d’excellence et d’augmentation de la

qualité de service perçu. Cela se traduit, par exemple,

par une certification ISO obtenue, des audits réguliers,

la mise en place d’outils de suivi, mais aussi par de la

formation continue pour tous nos collaborateurs. vous

avez aujourd’hui la garantie, par exemple, d’être accueilli

et pris en charge en moins de 2 minutes dans notre nou-

veau showroom vOLKSWAGEN.

Nous avons aussi investi dans l’outil productif de

manière conséquente. Nous disposons, par exemple,

d’un espace de stockage souterrain de nos véhicules

de 1 200m² qui garantit la qualité, la sécurité et la fi-

abilité des véhicules que nous livrons à nos clients. Les

espaces Après-vente et les Showrooms ont tous été

revus, améliorés ou optimisés. Les marques Mercedes

et volkswagen disposent maintenant de véritables lieux

d’expérience à la disposition de nos clients.

Le grand showvroom

RODOLF SPERL

NE

WS

Sale temps pour le secteur automobile. Entre baisse de la demande, concurrence internationale accrue et changements de comportements des consommateurs, les difficultés du secteur font la une des médias. AutosGM en Martinique, affiche face à cela un moral à faire pâlir la tendance. Rodolf Sperl, son directeur, nous ouvre les portes de ses concessions.

Les conditions de marché, difficiles actuellement,

vous empêchent-elles d’innover ?

Au contraire ! Nous devons nous réinventer chaque jour,

afin de répondre aux changements de la demande. Au

niveau des produits, nous bénéficions du succès du seg-

ment des petits SUv, avec nos modèles Opel Mokka et

Audi Q3 qui fonctionnent très bien.

L’innovation passe aussi par de petites choses plus sim-

ples, mais qui apportent de la valeur à nos clients. Nous

venons de lancer une expérimentation tout à fait intéres-

sante. Nous optimisons les délais d’attente de notre ser-

vice pièces détachées, par l’utilisation d’une application

mobile innovante. Elle s’appelle Qminder et vous permet

de prendre un ticket de chez vous, depuis votre mobile,

et de consulter en temps réel le délai avant votre pas-

sage. C’est une application révolutionnaire, à notre sens,

que nous sommes les premiers à utiliser en France.

L’innovation, c’est aussi le progrès des Hommes. Nous

avons lancé AutosGM Academy, qui est notre centre de

formation interne, qui complète les formations propres

aux marques, avec les pratiques maisons. Une innova-

tion signifiante, intégrée à notre démarche d’optimisation

de la qualité.

Comment les hommes et le territoire impactent-ils

votre culture d’entreprise ?

Notre fondateur, yves Parfait, a instillé une culture forte

que l’on retrouve dans tout le groupe. Elle se caractérise

par un niveau d’exigence élevé, une volonté d’investir

massivement dans l’outil et une gestion des Hommes

sur le long terme.

Nous nous développons très peu par croissance ex-

terne. Nous misons sur le développement de nos outils

et de nos Hommes. Nos actions fortes, pour la formation

continue et les évolutions de nos espaces commerciaux

et techniques, le prouvent. Nous investissons dans le lo-

cal et le durable.

Nous avons de merveilleuses histoires de fidélité récip-

roque au sein du groupe, comme celle de Steeve Bou-

ton, 33 ans, qui est passé de vendeur à chef des ventes

Kia, l’une de nos marques les plus dynamiques. Nous

appartenons à un groupe ayant une taille suffisante pour

imaginer et susciter de belles carrières. Nous misons aus-

si sur les jeunes, avec la priorité donnée à l’alternance.

Le résultat est là : la part de marché d’AUTOSGM a pro-

gressé de 42% ces trois dernières années.

Qui est Rudolf Sperl ?Directeur du pôle automobile du groupe Parfait, pour : OPEL vw kIA MITSUBISHI SEAT HONDA AUDI et MERcEDES.48 ans, Marié 3 enfants,Diplômé de l’ESSEc (gestion) etTitulaire d’un MBA International (Sorbonne) et d’un Master spécialisé HEC.

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7372 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013

Sandie Destin n’a pas le gabarit d’une “super woman”, du haut

de son mètre soixante et un, mais en revanche, c’est une super

branchée de mécanique et c’est peu dire. Elle affiche simple-

ment la carrure d’une femme destinée à vous faire essayer des

citadines ! Parole dépassée et déplacée de macho. Eh oui !!!!

Mort aux clichés. Cette mère de famille de deux enfants, con-

seillère en gestion PME, élégante, très féminine, vous dégaine

un langage auto comme une Mac Laren, vous scotche un trois

secondes pour brutaliser le compteur de 0 à 100 km/h. En

quelques mots, pour vous faire comprendre la passion de ce

petit bout de femme, je vous dirais que son auto fétiche est

l’Aston Martin, que Sandie est plutôt Ferrari que Porsche et

SUv Partyau parfum féminin ! Comment créer une rencontre peu ordinaire, entre une catégorie d’autos en plein essor, le SUv, et un passionné... plutôt une passionnée ! La formule est sim-ple, rendue facile avec la complicité d’une concession : Auto GM et notre invi-tée, une inconditionnelle de l’auto : Sandie Destin, 31 ans, 12 ans de permis...

PAR éRIC POMMIER

AUTOS GM

NE

WS

SUV, tout d’abord, est l’abréviation de l’anglais “Sport Utility Vehicule”. On les caractérise par leurs formes bicorps, inspirées des breaks.

Leur hauteur et leur volume sont importants. L’espace intérieur est souvent très volumineux. Ils permettent de voyager en famille, façon

monospace. Les SUV sont majoritairement utilisés sur les routes, avec un comportement qui n’est pas sans rappeler celui d’une berline. À

quelques exceptions, ils sont en version cinq portes.

QUESTIONS à SANDIE DESTIN

Madinmag : que représentait, pour vous, un

SUV avant d’être au volant ?

Sandie Destin : Le SUv, pour moi, représentait

un véhicule 4XA adapté à l’environnement urbain,

plus abordable en termes de prix et plus con-

fortable. Mais en gardant à l’image qu’à la base,

c’était un 4x4.

Est-ce, selon vous, une catégorie de véhicules

qui révolutionne le marché automobile ?

Disons que cela répond à un certain besoin.

Je ne dirai pas révolution automobile. Mais

c’est vrai qu’il y en a de surprenants, en termes

d’équipements, de conduit ou de confort. Je

trouve que c’est un plus, d’avoir rajouté cette

catégorie à la grande famille automobile.

quels sont, pour vous, les mots-clés pour ré-

sumer le modèle SUV ?

Mes premiers mots sont : sécurité, confort, équili-

bre routier. Bien sûr, je suis une femme, donc je

ne peux pas occulter le look (rires). Il faut que ce

soit joli, classe.

Achetez aujourd’hui un SUV, est-ce, selon

vous, faire un achat réfléchi ?

Je dirai tout d’abord que cela dépend du type

de route que l’on a. Si l’on est dans un contexte

citadin, embouteillé, il faut réfléchir à deux fois. En

tant que femme dynamique qui travaille, mère de

famille de deux enfants, j’opterai aisément pour

un SUv.

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7574 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013

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WS

qu’elle a également un faible pour la Lamborghini.

Elle vit son quotidien mécanique à bord d’une Seat Ibiza et

avoue été avoir agréablement surprise par un essai au volant

d’une volkswagen Golf 6 moteur 2,2 litres TDI. Elle a également

un penchant pour la Mazda RX7. voilà, tout est dit ! Sandie est

une vraie passionnée.

Nous nous lui avons donc proposé, pendant près de deux heu-

res, d’être notre Dominique Chapatte (présentateur du maga-

zine Turbo sur M6). Face à elle, cinq mâles mécaniques : le

Sportage de Kia, le Tiguan de volkswagen, le Mokka de chez

Opel et le 220 GLK signé Mercedes. Pensez-vous qu’elle a re-

fusé ? En route pour quelques kilomètres à bord de cinq SUv.

Trois de ces modèles ont été essayés par votre serviteur : le

Sportage, le Mercedes et le Mokka.

Kia Sportage

Le nouveau Sportage reprend les “gimmicks” des dernières pro-

ductions Kia. À savoir la fameuse et généreuse calandre mai-

son. La poupe est plus originale. Le style est de type baroudeur.

Le dynamisme est traduit par des cotes sympathiques, avec

une longueur et une largeur en hausse.

verdict de Sandie Destin : beau look, habitabilité impression-

nante, confortable, bonne assise aux commandes, bonne visi-

bilité, impression de sécurité surprenante, conduite agréable.

Partagée pour la qualité des plastiques, s’attendait à une meil-

leure finition. véhicule idéal pour une maman.

Mercedes 220 GLK

Le GLK n’est pas forcément le véhicule le plus sexy de la

marque, mais il est digne de son blason. Il y a peu de chose

à reprocher à cette luxueuse automobile. Question confort et

agrément, c’est une Mercedes 100%. évidemment, le GLK est

un SUv. Il est 24 cm plus haut. La comparaison avec la classe

C se fait sans complexe puisque les deux véhicules partagent

la même plateforme.

verdict de Sandie Destin : classe, qualité, robustesse. Très im-

posant. voiture sérieuse, sentiment de sécurité, bonne visibilité.

Confort absolu, choix des matériaux de première catégorie.

Seul petit bémol : très... trop masculine.

Opel Mokka

La famille des SUv urbains a le vent en poupe et l’offre ne cesse

de s’étoffer avec l’arrivée d’un des derniers-nés du segment.

Disponible en trois ou cinq portes, que l’on ne s’y trompe pas,

le Mokka n’est pas vraiment destiné à sortir des sentiers battus,

malgré son apparence de baroudeur. Avec ses 4,27 mètres, le

Mokka est en concurrence avec les SUv compacts, ces véhi-

cules au look tout-terrain mais destinés à un usage urbain, à

l’image du Renault Captur ou du Nissan Juke.

verdict de Sandie Destin : à l’œil, le Mokka impressionne. On

pense qu’il est grand. On est un tantinet déçu quand on prend

place à bord. Un peu moins agréable à conduire que les autres.

Impression de conduire ma simple voiture. Finition du modèle

essayé peu flatteuse. En fait, aurait demandé un peu plus

d’attention sur la qualité en général.

Volkswagen Tiguan

Arrivé en 2007 sur le marché, le volkswagen Tiguan s’est im-

posé comme la référence dans le segment des SUv compacts.

Le Tiguan affiche le caractère d’un SUv des villes, mais n’en

oublie pas les chemins de traverse pour autant. Il bénéficie des

avantages du Touareg, le grand-frère SUv, à savoir : qualité de

conduite, niveau de confort dans l’habitacle, à l’aise partout.

Pour info, le nom Tiguan est une combinaison de deux mots :

tiger et leguan (tigre et iguane en allemand).

Mitsubishi ASX

L’ASX est un excellent SUv, avec des motorisations

économiques en carburant. Sa gamme de moteurs a de quoi

satisfaire une très large clientèle. Sa calandre, plus lisse cette

fois, traduit bien la volonté de démontrer que l’auto a gagné en

douceur, en matière de design. L’ensemble est cohérent. En ré-

sumé, l’ASX peut compter sur son gabarit compact et une ligne

séduisante. Autant dire que, dans un segment en vogue, l’ASX

a de sérieux atouts pour se tracer une belle route.

TOP 15 DES SUV

LES PLUS VEnDUS

En FrAnCE

Peugeot 3008

Dacia Duster

nissan Quashqai

nissan Juke

Volkwagen Tiguan

Citroën DS5

Kia Sportage

Ford Kuga

Bmw X1

Toyota rav 4

Bmw X3

renault Koleos

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7776 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013

AcTUALITéS IMMOBILIèRESA

CT

U

Plafonds de loyer

Les plafonds de loyer mensuel, par

mètre carré, charges non compris-

es, sont, pour les baux conclus en

2013, fixés à 9,88 € en Guadeloupe,

en Guyane, en Martinique, à La

Réunion et à Mayotte. Au même ti-

tre que pour les logements situés en

Métropole, le coefficient multiplica-

teur s’applique aux loyers des loge-

ments situés en Outre-mer. Le coef-

ficient multiplicateur a pour objectif

d’adapter le montant du loyer à la

surface du logement car, en pra-

tique, le loyer est dégressif en fonc-

tion de la surface du logement. Ce

coefficient s’obtient en appliquant

la formule suivante : 0,7 + 19/ S (S

signifie « surface »). Si le coefficient

est supérieur à 1.2, il convient alors

de le ramener à 1.2.

Par exemple :

Pour un appartement de 40 m2 si-

tué en Martinique, on obtiendra :

0.7+19/40 = 1.175

Le loyer hors charges sera donc

plafonné à (9.88€ X 1.175) X 40m²

soit 464.36 €

Plafonds de ressources

Ces plafonds s’appliquent aux baux

conclus en 2013, en prenant en

compte le revenu fiscal de référence

qui figure sur l’avis d’imposition de

2012, établi au titre des revenus de

2011.

PHILIPPE SCHAFER

PRÉSIDENT

DE LA CHAMBRE FNAIM

ANTILLES-GUYANE

220 Immeuble sardine

Marina Pointe du bout

97223 Les Trois Ilets

[email protected]

Investissement outre-mer les conditions d’application du dispositif Duflot sont précisées !

Performance énergétique des

logements

Pour les départements de Gua-

deloupe, Guyane, Martinique et

Réunion :

Les logements qui font l’objet de

travaux de réhabilitation ou de

transformation, ainsi que les loge-

ments qui sont acquis en l’état futur

d’achèvement, doivent respecter

cumulativement :

1) Une exigence thermique qui con-

siste à intégrer au logement l’un des

dispositifs suivants :

Sur-toiture ventilée ; isolation ther-

mique ; bardage ventilé ; pare-soleil

horizontaux ; brise-soleil verticaux ;

protections solaires mobiles extéri-

eures dans le plan des baies ; venti-

lateurs de plafond.

2) Une exigence énergétique qui

consiste à intégrer au logement des

matériaux d’isolation thermique,

visant à maîtriser les besoins en

chauffage (!!!) (Article 18 quater I

4,5,6 de l’annexe Iv du CGI).

Les autres logements :

En Guyane, Martinique et Réunion :

Les logements doivent respecter les

prescriptions des articles R. 162-1

et R. 162-2 du CCH, c’est-à-dire

qu’ils doivent disposer d’une pro-

tection solaire et d’une ventilation

naturelle, permettant ainsi d’éviter le

recours à la climatisation.

Par ailleurs, en Martinique et à la

Réunion, le logement doit égale-

ment être pourvu d’un système

d’eau chaude sanitaire.

En Guadeloupe :

Les logements doivent respecter

les dispositions prévues par les dé-

libérations du 19 avril 2011 du Con-

seil régional de la Guadeloupe, rela-

tives à la réglementation thermique

et aux caractéristiques thermiques

de l’enveloppe des bâtiments nou-

veaux et des parties nouvelles de

bâtiments, à la production d’eau

chaude sanitaire par énergie re-

nouvelable ou par énergie de ré-

cupération dans les bâtiments en

Guadeloupe, aux systèmes de re-

froidissement et à la performance

énergétique des appareils de clima-

tisation individuelle.

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7978 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013

AcTUALITéS jURIDIQUES N

EW

S

BAUX COMMERCIAUX ET VOLONTÉ DES PARTIES :

TROIS cAS cONTENTIEUX QUE vOUS POUvEz cONNAÎTRE

PAR MARk BRUNO

1 / Une promesse est une promesse…

“Qui ne dit mot consent » ? Pas tout à fait, rappelle la

cour de cassation dans un arrêt de janvier 2013. À tout

le moins, le silence gardé sur le défaut d’exécution des

conditions d’une promesse ne vaut pas renoncement à

l’engagement pris. « Une promesse est une promesse »

est alors la règle de sagesse populaire la plus sûre que le

candidat à un bail commercial devra avoir en tête.

La cour de cassation en rappelle, en effet, le principe et

casse une décision de cour d’appel qui avait cru pou-

voir délier de son engagement un candidat à la location

sous condition suspensive d’obtention de prêt, “sans re-

chercher si le futur locataire avait présenté au moins une

demande de prêt conforme aux termes de la promesse,

ni ne pouvait déduire de la seule inaction de la future

bailleresse une prorogation tacite de ce délai”.

La société bailleresse avait, en effet, saisi les tribunaux

pour voir indemniser le préjudice qui en découlait pour

elle. Préjudice consistant, d’une part, dans le coût de

travaux effectués dans la perspective de la conclusion

du bail, d’autre part, d’un manque à gagner de loyer

Cour de cassation, civile, Chambre civile 3, 23 jan-

vier 2013, 11-25.676 11-25.707, Inédit

2 / Pour résilier à l’amiable,

comme pour contracter, il faut être deux.

Un bailleur avait délivré un commandement à son lo-

cataire, visant des nuisances auxquelles il le mettait en

demeure de remédier. Bien évidemment, ledit comman-

dement visait la clause résolutoire insérée dans le bail.

Le preneur s’empresse alors « d’accepter », selon lui, la

rupture du bail, donne congé, puis assigne la bailleresse

en constatation de la résiliation amiable du bail.

Il gagne en appel.

Mais la cour de cassation rappelle que la clause résolu-

toire n’est stipulée que dans l’intérêt du bailleur et que le

commandement de payer ne constituait qu’une simple

mise en demeure, adressée à la locataire, de régulariser

sa situation.

Le locataire demeure donc, quels que soient ses man-

quements et les mises en demeure qu’il reçoit de son

bailleur, tenu par les termes et obligations de son bail,

dont il ne peut se délier en acquiesçant à ses propres

manquements.

Cour de cassation, civile, Chambre civile 3, 2 octo-

bre 2012, 11-24.222, Inédit

3 / Bail dérogatoire :

attention aux fausses bonnes idées…

Bailleurs, locataires et peut-être rédacteurs ambitieux,

débordent d’imagination pour échapper au statut des

baux commerciaux (indemnité d’éviction, durée mini-

male du bail fixée à 9 ans, droit de résiliation triennale

du preneur, droit au renouvellement du preneur, pla-

fonnement du loyer, notamment) contraignant pour l’un,

protecteur pour l’autre. Mais la voie est étroite et semée

d’embûches.

Ainsi, la cour de cassation, dans un arrêt publié au bul-

letin du 31 mai 2012, a ruiné la créativité à l’œuvre, en

rappelant que le simple maintien en possession, au-delà

de la période dérogatoire de 24 mois (peu important le

changement d’activité sur lequel avait peut-être ingé-

nieusement misé le bailleur), fait basculer le bail sous

l’empire du statut des baux commerciaux

Cour de cassation, civile, Chambre civile 3, 31 mai

2012, 11-15.580, Publié au bulletin.

En guise de conclusion, si le statut des baux commer-

ciaux ne laisse pas une grande part à la rupture tacite,

force est de constater que l’écoulement du temps fige,

au-delà des fatidiques 24 mois, les situations les plus dy-

namiques.

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8180 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013

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8382 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013

Le 7e continent de plastique

voilà pour le rêve : la mer comme un espace tout

neuf, à disposition des hommes qui veulent don-

ner un nouveau souffle à la planète. Une réponse

aux horreurs que l’on a faites sur terre. Le pro-

blème, c’est que le cauchemar flotte déjà, loin de

nos yeux. On l’appelle le 7e continent de plastique.

L’explorateur Patrick Deixonne, basé à Cayenne,

vient de mener une expédition pour mieux connaî-

tre ce gigantesque amalgame de déchets coincés

dans le Pacifique nord, entre la Californie et Ha-

waï. Ce sont les courants - le gyre subtropical du

Pacifique nord - qui, depuis 50 ans, concentrent

les plastiques venant

des littoraux et des

bateaux de la moitié

de la planète pour en

faire une zone dont

la taille aurait triplé

depuis les années 90.

Le problème, c’est

qu’on n’a jamais pu

réaliser de photos

à grande échelle du

phénomène. Il faut

d’ailleurs tordre le

cou à l’image apoca-

lyptique d’une mer

couverte de sacs

plastiques. La ré-

alité est beaucoup

plus sournoise. Sur

une surface grande

comme 2 000 fois la

Guadeloupe ou 40 fois la Guyane, 3,5 millions de

tonnes de débris forment une soupe mortelle sur

l’océan. La concentration de plastique y est jusqu’à

cinq fois plus importante que celle du plancton et

prend toutes les formes : du confetti à la bouteille

entière. Et le Pacifique n’est pas le seul concerné.

Quatre autres monstres du même genre se sont

formés dans les océans, dont un dans l’Atlantique.

« La mer est ton miroir, tu contemples ton âme ».

Baudelaire ne savait pas encore qu’elle serait en

plastique.

Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, depuis

qu’un prof m’a mis ce vers de Baudelaire sous

le nez, il n’a cessé de sonner comme une petite

musique bleue, une promesse d’horizons infinis,

le refrain d’une planète inconnue et irrésistible, sur

ou sous laquelle les hommes finiraient par vivre.

Et même si le rêve est sans cesse repoussé, les

projets de maisons sous la mer ne manquent

pas. L’un d’entre eux pourrait même voir le jour

prochainement, au nord du Guatemala. Conçue

par les designers Franck Darnet et Karine Rous-

seau, cette maison baptisée H2O ressemblera à

un gros aquarium ovale, d’acier et de verre, ac-

croché à une plate-forme, à une dizaine de mètres

sous la surface de la

mer. Trois chambres,

une cuisine, un salon,

une salle de bains sur

340 m2, avec une vue

imprenable sur les

fonds sous-marins.

Pour l’instant, per-

sonne n’a encore

signé le chèque de

dix millions de dol-

lars, nécessaire à sa

réalisation.

Ce qui n’empêche

pas d’autres uto-

pistes d’aller beau-

coup plus loin.

L’architecte vincent

Callebaut a imaginé

Lilypad : une cité flot-

tante, auto-suffisante

et écologique ; capable de faire vivre 50 000

personnes, quelle que soit l’ampleur de la mon-

tée des eaux ! Inspirée de la forme des feuilles de

nénuphars, cette ville pourrait se déplacer au gré

des courants. De son côté, l’architecte Jacques

Rougerie, qui a planché sur le projet de Centre de

la mer au Robert en Martinique et réalisé les cen-

tres Nausicaa et Oceanopolis en France, travaille

depuis longtemps sur les nouveaux habitats que

les océans pourraient offrir aux hommes. Il a même

dessiné la future Cité des Mériens, une ville sous-

marine en forme de raie manta. La mise à l’eau

n’est cependant pas prévue avant un demi-siècle.

CHRONIQUE DE A.N

EW

S

«Homme libre, toujours

tu chériras la mer !»

Page 43: LE NA uTIsME : à LA CoNQuETE DE LA MER - EWAG · Nouveau service Business by Air France. Sur le réseau régional intra-Caraïbes, la classe Alizé change de nom et devient la classe

84 MADINMAG 14 - JUILLET/AOÛT 2013