En passant dans le couloir de nos locaux rue Sainte Adèle, vous avez peut-être remarqué un bel arbre qui occupe notre mur. C’est un arbre hors du commun, que dis-je, exceptionnel, car il porte en guise de feuilles, toutes les envies, tous les souhaits pour le monde de demain, exprimés par les participants à notre fête annuelle du 11 décembre dernier.Si vous allez rendre visite à notre arbre, il vous dira toutes nos attentes d’un monde en paix, plus juste et équitable, un monde où on écoute et respecte les aînés, un monde où l’on peut vivre en harmonie, avec plus d’amour et de respect entre les gens, un monde sans guerre, un monde bienveillant, un monde sans pollution, etc…Que nous faudra-t-il donc pour que ces souhaits se concrétisent, dans quel terreau les racines de notre bel arbre devront-elles puiser leur force pour que ces belles feuilles puissent pousser ?Vous ne manquez pas d’idées ! Vous nous avez parlé d’humour, de rires, d’amour, de force, de paix, de compréhension, de patience, de persévérance, de dialogues, d’écoute, de courage mais aussi d’éducation, de culture, de

pouvoir tirer les enseignements de l’histoire passée pour enfin créer des valeurs communes entre les peuples, l’état d’esprit et la volonté nécessaires pour les respecter. Je constate que ces souhaits et attentes ne sont pas inédits et que les moyens que vous proposez pour y arriver ne sont pas spécialement novateurs. Nous savons cela, la plupart des peuples savent cela depuis longtemps.Alors pourquoi voyons-nous aujourd’hui tant de guerres, tant de haine, tant de volonté de destruction, tant de souffrances? Mais pourquoi donc, des nations se mettent elles à suivre ou élire des hommes fous qui ne nous parlent que de dominer, écraser, persécuter, rejeter ou anéantir notre prochain, juste parce qu’il ne pense pas comme nous, juste parce que sa peau est différente, juste parce qu’il vient d’ailleurs, juste parce que ses prières s’envolent vers d’autres cieux ?Et s’il suffisait que chacun dise non, no, neen, neni, nein, jo, à la haine et oui, ya, yes, da, po à l’amour ? C’est le vœu que je forme pour demain.

Natalie

No 5 - Mars 2017

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Editorial : « Et si la vie était un arbre ? »

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Une visite au musée

Citation du mois

« „Quand je pense à tous les livres qu‘il me reste encore à lire, j‘ai la certitude d‘être

encore heureux“ Jules Renard

Le 29 novembre 2016, une douzaine d’apprenants, accompagnés par plusieurs formateurs, sont partis en train à Namur pour visiter une exposition consacrée aux femmes artistes peintres des années 1880-1914. Celle-ci se tenait au musée Rops, au coeur de la vieille ville. En présentant quelques tableaux, la guide a expliqué que jusqu’alors les femmes s’occupaient essentiellement de l’éducation des enfants et du ménage. L’art était donc une affaire d’hommes. Les premières femmes qui, à cette époque, ont commencé à peindre et à exposer leurs oeuvres, exprimaient ainsi leur volonté de revendiquer leur droit au respect, à la reconnaissance, à l’égalité et à l’exercice d’une activité professionnelle ou artistique.

Trois tableaux ont retenu l’attention particulière des visiteuses et des visiteurs, qui les ont chacun regardés avec des yeux différents, comme le faisait remarquer très justement une apprenante.Le premier tableau représentait une maman conduisant au bord de la mer ses enfants qui lui résistaient. Certains y ont vu la femme réduite à son rôle maternel, tandis que d’autres ont été frappés par sa force, qui leur rappelait leur mère.Le deuxième montrait une épouse debout, servant une tasse de café à son mari confortablement assis. Pour certains, ce tableau figurait la soumission de la femme à son mari, et pour d’autres, il était l’image de l’amour conjugal.

Le troisième était la reproduction d’un des tout premiers ateliers de peinture réservés aux femmes. On pouvait y voir l’émancipation de la femme, mais aussi le fait qu’on la séparait encore des artistes masculins.Après la visite, un débat a été organisé à propos de l’égalité entre les femmes et les hommes dans la famille et dans la vie professionnelle. Chacun a eu l’occasion de donner son avis.Cette activité, qui a également permis de découvrir la ville de Namur, a été très appréciée par les participants.Un seul regret : le manque de temps pour parcourir l’ensemble de l’exposition.

Ibragim, Jonas, Vebije.

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Visite, au Musée Rops, de l’exposition « Femmes artistes, les Peintresses en Belgique (1880-1914)

En visitant cette exposition nous faisons un retour au 19e siècle. C’est une époque où les femmes artistes ne sont pas reconnues.Notre entretien avec l’une d’entre elles, va nous en apprendre un peu plus.

Bonjour Madame. Comment vous appelez-vous ?Je m’appelle Claire Duluc, Claire Rops, Claire Demolder…Pourquoi trois noms différents ?Duluc est le nom de ma mère Léontine Duluc mais pour être reconnue, comme artiste, je dois signer mes œuvres du nom d’un homme (célèbre).Et Rops et Demolder… ?Je signe du nom de Rops, le nom de mon père et parfois je signe du nom de mon mari Demolder.Qui sont-ils ?Félicien Rops, mon père, est un artiste namurois bien connu et Eugène Demolder, mon mari, est écrivain et critique d’art.Quelle est votre relation avec votre père, le grand artiste Félicien Rops ?Excellente. Il me conseille, m’encourage. Il m’aide à progresser pour améliorer mes dessins.

Vous suivez des cours de dessin à l’académie ?Non, pour nous les femmes ce n’est pas possible. Nous ne pouvons pas y aller. Les académies sont réservées aux hommes.Peut-on dire alors, que vous avez de la chance d’avoir un père artiste ?Dans mon cas oui. Je travaille avec lui depuis que j’ai quinze ans. Je réalise des caricatures. Comme lui, je peux dessiner d’après un modèle vivant. Les femmes artistes que je connais ont des difficultés à se faire connaître ; notre société veut que les femmes se consacrent entièrement à leur famille. Pensez-vous que grâce à vous la situation des femmes peut changer ?Je ne sais pas si ma présence dans le monde artistique peut changer les choses pour les femmes mais j’espère qu’il y en aura qui, voyant mon succès diront « je peux faire ça aussi ». Elles auront vu qu’il est possible d’être femme et artiste. Notre genre ne nous définit pas ni ne peut définir notre métier.

Drifa, Goran, Sebastian, Gonzalo, Renato, Francisca, Eliza, Katherine, Bernadette

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Le dragon futé – 4ème épisode

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Dans les épisodes précédents, une petite fille (Viky) a libéré un dragon (Noubé) qui va l’aider à trouver trois objets pour le dictateur Ka : une dent de dinosaure, un diamant et de la poussière des anneaux de Saturne. Les voilà partis pour trouver le dernier objet sur Saturne ...

Viky et Noubé découvrent la planète Saturne avec des anneaux sans éclat, ternes qui contrastent avec sa belle couleur orange.Saturne semble très nerveuse.

‘Jour ! Qui vous ? Quoi veux ? Vous drôles créatures.Bonjour Madame, nous sommes Viky et Noubé.Dépêchez-vous, j’ai bientôt un rendez-vous galant avec ce coquin de Jupiter. Je dois me faire belle...Cela tombe bien, nous sommes les meilleurs stylistes de la galaxie.Voulez-vous dire que je ne suis pas assez belle ?Vous êtes presque parfaite, il manque juste un détail.Ha merci, c’est gentil. Mais de quel détail parlez-vous ?Qu’est-ce que vous penserez lorsque Jupiter vous verra apparaître dans un grand éclat brillant telle une star passant sur le tapis rouge.Wow, comment peut-on faire un tel miracle ?Nous avons un produit magnifique, je dirais même plus, il est extraordinaire. C’est une offre temporaire, personnalisée. Vous ne pouvez pas perdre l’opportunité d’être la plus belle planète du système solaire.Oui, oui, oui, je veux l’acheter maintenant. Comment coûte ce produit miracle ?C’est exceptionnellement gratuit pour vous ce soir. Mais malheureusement, vos anneaux sont vraiment plein de poussière. On peut faire une super offre aujourd’hui, on vous débarrasse de votre vieille poussière et on l’échange avec des petits morceaux de diamant. L’effet sera immédiat.

Oui, oui, oui, je l’accepte, Jupiter sera surpris de me voir d’une manière très différente. Il ne me résistera pas. Assistante Viky : s’il vous plaît, procédez maintenant à l’échange. Oui, cher maître, bien sûr. Je vous obéis immédiatement.Viky prend la poussière de Saturne et la remplace par la poussière de diamant. Saturne brille de mille feux.« Maison », ils traversent un tunnel de toutes les couleurs et se retrouvent chez Viky.Allons voir Ka pour lui donner les 3 objets.Ah, ce troll barbu ? Mais donne-moi la poussière parce qu’il est déjà assez fort comme ça.Mais il m’a demandé trois objets sinon je serai pétrifiée.Fais-moi confiance, je reste avec toi, sous ton chapeau.Viky, angoissée, frappe à la porte du château. Elle entre et pose les 2 objets à ses pieds, pas très rassurée.

Suite et fin de l’histoire dans le prochain numéro

Couleurs des personnages : Viky, Noubé, Saturne

Pour celles et ceux qui ne connaissent pas le début de l’histoire, les journaux précédents sont disponibles sur le site du Groupe Alpha ou au secrétariat de l’association !

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Osez

Le foulard qui tient au masque forme un bras

habillé d’un gant pointé vers le haut.A gro gro !

C’est fun cette petite tête qui chatouille la tête

réduite.

Sous des masques indien, africain, amazonien dans

l’Odyssée de l’espace très bien marquée

Sous des plis de lumière de couleur très bien

Dans le cadre du projet d’expression par l’écriture et l’art, organisé par le CPAS de gembloux, un livret a été réalisé . Vous le découvrez aujourd’hui et dans le prochain numéro du journal.

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Avec la participatin deLaurence Vankerkhove - asbl Atelier Sorcier

pour l’atelier d’arts plastiquesCatherine Schepens - asbl Groupe Alpha Gembloux

pour l’atelier d’écritureVincent Geeraerd et André Jacques - asbl Le Soleil

pour l’atelier de développement personnelLisa Lefèvre - SIS du CPAS de Gembloux

pour la mise en place du projet

Osez

Le noyé à la petite tête déformée va

s’immerger dans un reflet d’argent avec son

clafoutis aux fraises.

La manipulation de l’absurdité donne une nouvelle définition du

non sens.

Recette de chou farciJe voudrais présenter une recette ukrainienne. Un plat appelé «chou farci» ou « goloubtci». À première vue, il est difficile, mais en réalité, il ne faudra pas plus d’une heure pour le réaliser. Vous serez satisfaits et aussi votre famille d’avoir un repas savoureux et sain.

Ingrédients : 1 chou de taille moyenne400 gr de farce de viande (ce que vous préférez) 100 gr de riz2 oignons1 carotte purée de tomate sel, poivre, cube de bouillon de légumes, feuille de lauriercrème sûretomates pelées

Préparation :Faire bouillir le riz.Faire bouillir le chou entier, dont on a retiré les feuilles extérieures, dans de l’eau salée pendant 10 min. On peut aussi envelopper le chou de film alimentaire et le placer au micro-ondes à puissance maximale pendant 5 à 7 min. Le chou doit être doux et souple. Séparer ensuite les feuilles du chou. Puis dans la farce de viande ajouter le riz cuit à la vapeur, l’oignon haché (que vous pouvez précuire ou non dans de l’huile), ajouter également les carottes (précuites ou non), du sel et du poivre ou d’autres épices. Bien tout mélanger. Mettre une bonne grosse cuillère de farce dans une feuille de chou et l’emballer comme une enveloppe. Mettre toutes les enveloppes dans une casserole, ajouter une feuille de laurier, du poivre noir et, si vous le souhaitez , des cubes de bouillon de légumes.Verser de l’eau bouillante pour couvrir toutes les enveloppes. Faire cuire pendant 20 min à feu moyen. Pendant ce temps, préparer la sauce. Couper les anneaux d’oignon en deux et les carottes, les faire frire dans l’huile d’olive. Les oignons deviennent transparents et les carottes tendres. Ajouter 100 gr de purée de tomates (ou de tomates pelées en conserve). Ajouter le mélange aux enveloppes et laisser mijoter encore 15 min. Le plat est servi seul, avec la sauce ou de la crème sûre. Bon appétit !

Vous pouvez modifier le contenu des enveloppes, pour ceux qui ne mangent pas de viande, en ajoutant des champignons hachés finement et sautés.

Yuliya- 7 -

Dossier sur les mines de charbon - 2ème partieLa vie des chevaux à la mineLes chevaux étaient habitués à un mineur qui sera son compagnon de travail dans la mine. Les deux premières semaines étaient pour habituer le cheval à la mine (car il n’y a pas de soleil). S‘il ne s’y habitue pas, il est remonté à la surface pour y travailler.Il devait avoir une masse musculaire importante pour travailler à la mine. Les mineurs donnaient un peu de tabac au cheval le matin, sans ça, il ne démarrait pas et bloquait l’accès à la mine. Il vivait plus ou moins huit années dans la mine où il y avait une écurie. Le cheval était autonome, il savait quand il devait quitter l’écurie pour aller travailler et quand il devait y retourner. Son travail était de tirer des chariots au nombre de six à la fois (il sentait les à-coups du chargement et après six, il avait sa charge et il démarrait).Les chevaux ont vécu le même train de travail que les hommes. D’après notre guide de la mine de Blegny, André, après toute une vie dans la mine, avant de les remonter à la surface, le mineur responsable du cheval lui bandait les yeux de plusieurs couches de pansement. Une fois à la surface, il les lui enlevait petit à petit pour l’habituer à la lumière du soleil. S’il ne le faisait pas le cheval devenait aveugle.

Jimmy Bourguignon

Les conditions de travail Les conditions de travail des mineurs étaient difficiles. Dans le bruit assourdissant des machines et pour un salaire de misère, ils se tuaient à la tâche.En absence de lumière naturelle, au ras du sol avec de l’eau jusqu’aux coudes, en restant toute la journée dans une même position de travail

dans la chaleur et l’humidité, ils prenaient des risques considérables pour leur santé.Parmi les facteurs de risque, nous pouvons compter la vermine attirée par les restes de nourriture, les excréments laissés par les mineurs (faute de temps et de commodités), les maladies causées par la poussière qu’ils respiraient mais surtout les risques d’explosion et d’éboulement … Leur vie était toujours très risquée.

Protais et Arnaud

Les risques de la mineLes ouvriers de la mine travaillent dans des conditions très dures car très physiques, ce qui entraîne beaucoup de fatigue. Ils doivent travailler dans le froid, la poussière et la chaleur.

Les risquesLes risques sont grands et ont causé beaucoup de morts à la mine : éboulement, inhalation de gaz toxiques dont le dioxyde de carbone (CO2), explosions causées par le grisou (un gaz contenu dans le charbon qui explose s‘il est en contact avec l‘air), inondations...

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Les préventionsAujourd‘hui, il existe des détecteurs de gaz.Auparavant, la lampe de mineur, posée par terre, détectait le CO2 qui arrivait par le bas de la galerie et si elle s‘éteignait, les mineurs partaient. Les rats sentaient le gaz avant les hommes et s’ils fuyaient les mineurs s’en allaient également.Des canaris étaient accrochés au plafond des mines et s’ils meurent, c’est qu’il y a des risques de présence de gaz et d’explosion.

Les maladiesLa broncho-pneumopathie chronique du mineur de charbon est reconnue comme maladie professionnelle dans certains pays.« Les maux de la mine » :Ankylostomiase (dite aussi «anémie des mineurs») : maladie infectieuse due à l’ankylostome, parasite de l’intestin grêle pénétrant par la bouche ou par la peau et provoquant une anémie pernicieuse. Anthracose : maladie due à l’inhalation des poussières de charbon qui s’infiltrent dans les poumons.Pneumoconiose : maladie pulmonaire causée par l’inhalation prolongée de poussières. Silicose : maladie due à l’inhalation des poussières de roche (la silice) qui s’infiltrent dans les poumons, restent collées et bouchent les alvéoles pulmonaires. Il devient de plus en plus difficile de respirer, ce qui entraine la mort. Schistose : maladie des ardoisiers (maladie entrainant une atteinte de la plèvre (membrane de protection des poumons).Perte auditive et surdité provoquées par une exposition à un niveau élevé de bruit produit par des machines et des explosions.

Sources de références :http://www.ac-grenoble.fr/Vaulx/Patrim/Mine/La%20Mure/Risq.htmh t t p s : / / f r . w i k i p e d i a . o r g / w i k i / M i n e s _ d e _charbon_%28maladie_professionnelle%29

http://www.laviedesidees.fr/Les-maux-de-la-mine-diagnostic-et.html

Guy Deltour, Frédéric Vincent, Vu Han Nguyen pour la Régie des Couteliers.

Les catastrophesDes catastrophes ont eu lieu suite à des explosions ou à des percements de poches d’eau souterraines entrainant des inondations fragilisant la roche et entrainant l’effondrement des galeries.Le coup de grisou était aussi très redouté par les mineurs. C’est un gaz à base de méthane (CH4) qui est enfermé dans les roches carbonifères et se dégage lors des travaux d’exploitation de la mine. Il devient explosif au contact de l’air.Le grisou est un gaz incolore, inodore, présent dans la plupart des charbons. Chimiquement parlant, c’est du méthane, ce gaz est plus léger que l’air. Il est inflammable par la présence des lampes ou les tirs d’explosifs.En cas d’explosion, les hommes sont écrasés par le souffle, brulés et surtout asphyxiés. Suite à la détonation, l’oxygène de l’air est brulé et produit des gaz irrespirables.

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