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Le Modèle Webmagazine International de la Jeunesse, un bulletin fait par vous et pour vous. Nº 013 du Mardi 08 Décembre au Jeudi 07 Janvier 2015 NOS PARTENAIRES L’EDITO L’aventure ne fait que commencer ! 12 mois d’aventure sont déjà écoulés, et c’est avec plaisir qu’ils l’ont vécu. C’est aussi dans une ambi- ance festive qu’ils l’ont célébré. En effet, le di- manche 08 novembre der- nier, dans un bel espace lagunaire dans la com- mune de Cocody à Abid- jan, l’on soufflait autour d’un copieux repas, la première bougie du web- magazine « le Modèle », mensuel international de la jeunesse. En prenant chacun la parole, pour partager son expérience, les rédacteurs n’ont pas hésités de signifier tout le bonheur d’écrire pour le bien-être des lecteurs. Il y a de quoi à en être heureux, car ce n’était vraiment pas évident de donner forme à une initia- tive née d’un désir ardent de venir en aide à toute la jeunesse du monde entier. Une jeunesse en danger et déshonorée par des choix et des aspirations, très souvent réfractaires à la morale.Tout cela dans une démarche de sensibilisa- tion et de conscientisation, rappelant les principes de bases d’une vie profes- sionnelle et sociale réus- sie. Puissent le courage et la passion être le partage de toute cette équipe dévouée ! Danielle GBA Que personne ne méprise ta jeunesse; mais sois un modèle ! Retrouvez la totalité de nos articles sur www.lemodelemagazine.wordpress.com "BEST OF " ONE MERCI POUR VOTRE FIDELITE ET VOS CRITIQUES ! RETROUVEZ DANS CE NUMERO 13, LES MEILLEURS ARTICLES DES 12 PRECEDENTS NUMEROS.

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Le Modèle Webmagazine International de la Jeunesse, un bulletin fait par vous et pour vous.

Nº 013 du Mardi 08 Décembre au Jeudi 07 Janvier 2015

NOS PARTENAIRES

L ’ E D I T O

L’aventure ne fait que commencer ! 12 mois d’aventure sont déjà écoulés, et c’est avec plaisir qu’ils l’ont vécu. C’est aussi dans une ambi-ance festive qu’ils l’ont célébré. En effet, le di-manche 08 novembre der-nier, dans un bel espace lagunaire dans la com-mune de Cocody à Abid-jan, l’on soufflait autour d’un copieux repas, la première bougie du web-magazine « le Modèle », mensuel international de la jeunesse. En prenant chacun la parole, pour partager son expérience, les rédacteurs n’ont pas hésités de signifier tout le bonheur d’écrire pour le bien-être des lecteurs. Il y a de quoi à en être heureux, car ce n’était vraiment pas évident de donner forme à une initia-tive née d’un désir ardent de venir en aide à toute la jeunesse du monde entier. Une jeunesse en danger et déshonorée par des choix et des aspirations, très souvent réfractaires à la morale.Tout cela dans une démarche de sensibilisa-tion et de conscientisation, rappelant les principes de bases d’une vie profes-sionnelle et sociale réus-sie. Puissent le courage et la passion être le partage de toute cette équipe dévouée !

Danielle GBA

Que personne ne méprise ta jeunesse; mais sois un modèle !

Retrouvez la totalité de nos articles sur www.lemodelemagazine.wordpress.com

"BEST OF " ONE

MERCI POUR

VOTRE FIDELITE ET

VOS CRITIQUES !

RETROUVEZ DANS

CE NUMERO 13, LES MEILLEURS ARTICLES DES 12

PRECEDENTS NUMEROS.

P A G E 2 Espace Religion L’école, est notre

champ missionnaire : telle est la pensée soutenue par plusieurs associations religieuses estudian-tines et scolaires. Si tel est le cas, découvrons le mot "modèle", avec mode dans un monde, un milieu avec diverses sortes de mode où, El (Dieu) a sa raison d’être. D’où la pensée « sois un modèle

(1timothee 4:12 » doit être, dans ce contexte, une influence posi-tive dans la vie des autres avec le pragmatisme de la parole de Dieu dans la vie de ceux, influencés par Jésus-Christ, le fils du Dieu très haut. Sois un modèle pour les fidèles, pour les autres qui peu-vent te bousculer de plusieurs manières, est une injonction équi-libriste de la part de Paul qui conseille.

En tant que mission-naire, ambassadeur dans ce vaste champ qu’est l’école, cette inter-pellation est de taille. Car le meil-leur outil de leadership est l’exemplarité, ce qui rend puis-sant le témoignage. Et à ce propos, le puritain Thomas Brocks a dit : « L’exemple est le mode d’expression le plus puis-sant qu’il soit ».

Pourquoi être un modèle, un exemple dans ce vaste champ missionnaire qu’est l’é-cole, et comment ? Telles sont les préoccupations auxquelles nous répondrons à l’instar de Timothée à qui cette parole a été adressée le premier.

A / Pourquoi être un modèle, un exemple ?

Nous reprenons avec Thomas Brocks pour dire que l’exemple est le mode d’expres-sion le plus puissant qu’il soit. En effet comment convaincre, com-ment traduire ce qu’on pense être juste en vivant, en agissant dans le sens contraire? Paul en inter-pellant Timothée, voudrait le voir exprimer dans sa vie ce qu’il veut dans celle des autres.

L’ordre du mission-naire sur le champ qu’est l’école est de répandre de bonnes vertus autour de soi ; l’expression de la vie de Jésus-Christ. Sinon com-ment peut-on vouloir parler effi-cacement de Christ autour de soi

sans une vie vertueuse ? En effet, le Nouveau Testament dit long sur le rôle primordial de l’exemple. En 1 Corinthiens 4 : 16 ; 11:1 ; et aux Philipiens, Philippiens 3:17, l’apôtre Paul les invite à être ses imitateurs. 1Thi-mothée 1:5,6 . En Hébreux, l’au-teur invite à imiter leur foi, à suivre leur exemple : Hébreux 13 : 7. Quelqu’un dira que ce que nous sommes parle plus fort que ce nous disons. Ces quelques raisons nous entrainent désormais à notre comment être un exemple ?

B / Comment être un modèle ? En effet, en suivant Paul, il énumère cinq domaines dans lesquels Timothée doit être exem-plaire. Certes, ces paroles s’adres-sent à Timothée, mais nous pou-vons nous les approprier ; car la parole est écrite pour notre in-struction, notre éducation. Le premier élément d’exemplarité auquel le missionnaire sur le champ de l’école est invité à considérer est :

La parole : L’une des armes fortes de l’école est la parole, un élément d’expression très fort. C’est un milieu où la parole est beaucoup utilisée. Or, Jésus inter-pelle en Mathieu 12:34-37 que c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. Cela veut dire que la parole reflète l’homme qui parle. Autrement, pour éviter le mensonge, toute sorte de calom-nie, toute entorse à la vérité, le modèle est tenu d’avoir des pa-roles remplies de grâce selon que Paul le recommande en Ephésiens 4:29 afin de communiquer libre-ment la vie de Christ avec une influence positive.

Le deuxième élément est la conduite ! comment se conduire, dans ce vaste champ d’assem-blage de toute sorte de vie, de mode, de comportement où l’on peut facilement être taxé de "démodé"... ; la conduite dont il est question est une vertu qui met en évidence l’hypocrisie pour que le message, la lettre de Christ que le missionnaire est, puisse parler fort… L’apôtre Pierre soutient que la bonne conduite rend au

silence les hommes insensés et ignorants s’ils s’apprêtaient à vous accuser certainement, 1Pi-erre 5:1-15; En 1Pierre 3:16, Pierre parle de confusion opposée certainement à l’accusation.

Le troisième élément est l’amour. C’est le socle de la vie communautaire. C’est le nom de Dieu. Ici, l’amour auquel Paul invite le missionnaire est différent de toute émotion vive. C’est l’amour qui demande de servir les autres avec altruisme en dépit de tout état d’âme. Jésus dira qu’il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie aux autres Jean 15:13. Sans cet amour, il serait difficile de servir les autres quand on sait que l’école, est un lieu où l’on doit se battre pour son avenir et non pour son souvenir. Cet amour qui permet de dompter certaines réalités que l’on peut vivre pour aider les autres. Paul faisait l’éloge d’Epaphrodite qui mourait d’épuisement dans le service du Seigneur et cela par amour, Philippiens 2:25-30. Oui ! l’amour de Dieu, l’amour pour les études doit animer le missionnaire à l’école afin de glorifier le nom de son Dieu.

Le quatrième élément est la foi. Comment ne pas croire à ce qu’on fait? En effet, ne pas croire en l’existence de la chose mais plutôt y manifester une fidélité, un en-gagement inébranlable. Etre endu-rant, tel est aussi ce qu’on peut demander à un missionnaire sur le champ de l’école 1 corinthiens 4:2. Que ce dernier soit loyal.

La pureté, est le cinquième élément qui attire notre attention et non pas les moindres. Car, l’école où le vice est un "dieu" : le sexe, les intentions impures…ce sont des choses à fuir afin d’hon-orer le nom de notre Dieu. Paul invite à fuir les passions de la jeunesse 2 Timothée 2:22.

Conclusion Etre un modèle, n’est pas force-ment chose facile. C’est pourquoi il faut une vie de réelle consécra-tion, une vie de sincère piété. Alors, bonne rentrée scolaire 2014/2015!

L E M O D È L E

"Un Modèle,

à l’Ecole".

Par Pasteur Mathieu AYOMAN

Vie Professionnelle P A G E 3 Nº 012 du Lundi 09 Novembre au Mardi 08 Décembre 2015

Q0 : Présentation Je suis KOUDOU Marlyse. J’ai trois enfants (2 filles et 1 garçon). Je réside dans la commune de Cocody (Abidjan). Je suis Secrétaire d’Ambassade.

Q1 : Pouvez-vous nous définir votre profession ? Ma profession consiste à recevoir, en-registrer et transmettre à l’Ambassadeur les notes verbales (correspondances entre ambassades) ou autres courriers. Ensuite, je les classe ou les retransmet au Ministère de tutelle. J’effectue plu-sieurs autres tâches administratives internes ou externes avec d’autres en-treprises ou autres pays étrangers. Je suis " un point focal " dans l’Ambas-sade, je suis la secrétaire de tous les conseillers de l’Ambassade. Je travaille en étroite collaboration avec la Se-crétaire Particulière de l’Ambassadeur, je la substitue en cas de congés. Je suis parfois la secrétaire d’audiences lors des audiences, je produis un compte rendu détaillé. Je suis chargée de l’ac-cueil et du rafraichissement lors des visites des autorités. J’assiste l’Ambas-sadeur dans la célébration des mariages à l’Ambassade. Le milieu diplomatique est un milieu très relationnel. Q2 : Depuis combien de temps exercer vous cette profession ?

J’ai été embauché en 2013 soit 02 ans et 06 mois.

Q3 : Comment êtes vous arriver à cette profession ?

Après mon BTS en assurance, j’ai ob-tenu un stage à la direction générale d’une maison d’assurance. Une se-maine après j’ai été mutée dans une agence où j’ai été retenu après ma soutenance en 2000. Par la suite, suis devenue adjointe de la responsable de l’agence. En 2005, j’ai démissionnée pour m’occuper de mon premier enfant. En 2007, j’ai cherché à nouveau un

emploi que j’ai décroché en qualité de chef d’agence. J’ai parcouru deux ou trois agences avant de démissionner à nouveau en 2010 suite à la fermeture de mon agence dû aux travaux du troisième pont à la riviera 2. Après trois années à la maison, j’ai à nouveau exprimé le besoin du travail. J’ai alors saisi l’op-portunité d’une vacance de poste de secrétariat dans une Ambassade pour déposer ma candidature spontanée et décroché le poste. C’est donc une recon-version d’Assureur en Secrétaire d’Am-bassade.

(Q4 : Quelles sont les étapes qui ont jalonné votre parcours professionnel ?

Mon parcours professionnel s’est modi-fié suite à l’incompatibilité entre ma vie professionnelle et la gestion de ma fa-mille, car souvent les nounous ne durent pas. En 2010, j’avais besoin de temps pour éduquer et suivre mes enfants (02). Ma profession actuelle m’accorde cette possibilité même si les avantages finan-ciers sont moindres que ma fonction précédente de Productrice et Chef d’Agence en assurance.

Q5 : Quel a été le montant de votre premier salaire ou du démarrage de votre entreprise ? Comme prime de stage, j’avais 50 000 francs. A l’embauche, j’ai commencé avec 150 000 FCFA en assurance.

Q6: Dans les débuts de votre profes-sion, quelles ont été vos priorités ?

Produire un bon rendement et fidéliser la clientèle en assurance. Ensuite, hon-orer mes parents pour tous leurs soutiens a mon égard. Et enfin, pourvoir aux be-soins de mes enfants.

Q7: Quels sont les difficultés et risques liés à votre profession? C’est un milieu très subtil et discret où il faut se rassurer de la qualité des person-

nes à qui l’on parle. Avoir une bonne gestion des correspondances et du programme de l’Ambassadeur. Faire attention aux lieux fréquentés parce que tu portes l’image de l’Ambassade et du Pays.

Q8: Quels sont les avantages et les privilèges liés à votre profession ? On rencontre des personnalités de tous pays, on apprend plusieurs différentes cultures. Pour moi, c’est surtout les horaires de travail que j’apprécie, car je peux accorder plus de temps à mes enfants.

Q9 : Quelles sont les valeurs que vous partagez dans votre profession ?

L’honnêteté, la crédibilité surtout dans l’assurance où je manipulais beaucoup d’argent. Mais aussi la crédibilité dans l’ambassade parce que j’y rencontre des autorités et des délégations qui viennent souvent.

Q10 : Quels sont les conseils à don-ner aux jeunes qui voudraient em-brasser votre profession ? Il faut avoir du dynamisme parce qu’il m’arrive d’être debout durant 01 heure lors des cérémonies à l’Ambassade. Il faut éviter l’amour de l’argent, l’orgueil de la vie. Etre très prudent car le milieu professionnel est un mi-lieu agressif. Manifester une grande obéissance et une grande humilité. Mais surtout, il ne faut pas négliger le faible commencement.

Par Alida DOUDOU et Jacques GNANGBE

La Secrétaire d’Ambassade ?

P A G E 4

Il y a des actuali-tés qui remettent au goût du jour l’Histoire et ses drames rangés dans les placards. Celui que nous revisitons aujourd’hui concerne l’aventure politique des quatre "têtes brulés" du Burkina Faso, comme on les appelait : le capitaine Isidore Noel Thomas Sankara « le leader naturel des 4 », le commandant J-B Lengani « le doyen d’âge », le capitaine Blaise Com-paoré « le soldat intré-pide » et le capitaine Henri Zongo « le ba-roudeur ».

Tous officiers militaires qu’ils étaient, ils se sont engagés en politique pour défendre un idéal selon lequel l’homme public était ap-pelé à incarner la bonne moralité et l’exemplarité. Et tout le long de son his-toire, le plus grand des quatre, Sankara, a porté ces valeurs. Lorsqu’il est nommé secrétaire d’Etat en 1980, Sankara s’illus-tre en fixant sa résidence dans un quartier populaire de Ouagadougou. Il vient au conseil de gouverne-

ment tantôt sur son vélo de course, tantôt dans la jeep militaire qu’il a choisit comme véhicule de fonction.

Il ne s’arrêtera pourtant pas là. Lorsqu’à la suite du changement de régime, il est nommé pre-mier ministre en novem-bre 1982, il remet ça. Au retour d’une visite d’Etat en Lybie, où le gouverne-ment hôte avait pris en-tièrement en charge son séjour, Thomas Sankara reverse dans les caisses de l’Etat les frais de mis-sion non utilisés parce que comme le confie ses collaborateurs, il estimait normal de rendre l’argent de l’Etat dont il n’avait pas eu besoin. Il garde cette philosophie de con-vertir les frais que coutait le confort du politique en ressources budgétaires pour amoindrir la misère de son pays, en proie aux sécheresses et aux men-aces de famines.

Lorsqu’il dévient chef de l’Etat en 1984, il met au garage les limou-sines de fonction de la présidence dont il esti-

mait les frais d’entretien très couteuses. Son nou-veau cortège se com-posait d’une Peugeot 205 noire où il s’asseyait tou-jours à l’avant, à coté du conducteur, et d’une Ren-ault 5 noire qui étaient occupées par ses gardes du corps.

Mais ce train de vie ne convenait pas à ses trois autres compagnons d’aventure qui derrière leurs airs de révolution-naires de « pacotille » entendait jouir pleinement du pouvoir d’Etat. Se mettant d’accord et soute-nus par l’extérieur, ils le feront assassiner le 15 octobre 1987.

Mais avant de mourir, en Septembre 1987, lorsqu’il les a sentir en froid avec lui à cause de ses méthodes, il a con-fié à certains de ses proches et au journaliste de jeune Afrique, Sennen Andriamirado : « Le fond du problème, c’est qu’ils veulent bouffer et je les en empêche »…

L E M O D È L E

Modèles et Réussites THOMAS SANKARA, UN PATRIOTE HORS PAIR!

Par Dr Gédéon B.

P A G E 5 Nº 012 du Lundi 09 Novembre au Mardi 08 Décembre 2015

Depuis plus de

trois (3) semaines, la ten-sion règne à l’Université Félix Houphouët Boigny D’Abidjan. Et pour cause, suite à une bagarre entre les membres des mouve-ments Syndicaux de la FESCI et ceux de l’AGEECI, le 18 No-vembre 2015, WILFRIED KONIN, Etudiant en MASTER 1 de Gestion et membre de la FESCI a trouvé la mort.

Ce énième acte de

violence, de par la gravité de ses conséquences et de par l’écho qui s’en est fait, ne pouvait qu’attirer l’attention de l’Adminis-tration de l’Université FELIX HOUPHOUET BOIGNY et le CROU d’Abidjan. Des mesures s’imposaient afin d’éviter d’autres incidents mal-

heureux. Un Conseil de

l’Université élargi au CROU d’Abidjan, tenu le 23 Novembre 2015, re-commanda aux autorités compétentes la suspen-sion de toute organisation syndicale estudiantine et des poursuites judiciaires contre toutes les person-nes impliquées dans de telles atrocités.

Deux jours après la réunion du Conseil, soit le 25 Novembre, la FESCI anime une con-férence de presse. Le Se-crétaire Général du mou-vement ASSI Fulgence Assi alias AFA crie son indignation face à tous ceux qui les prennent pour les bourreaux quand bien même ils seraient les victimes. Il précise qu’il faudrait faire preuve d’objectivité et ne pas juger la FESCI sur son passif antérieur (ndlr :

avant 2010) mais sur ses actions concrètes qui vont dans le sens de l’apaise-ment et de l’amélioration des conditions de travail des étudiants. Le Se-crétaire Général de la FESCI conclut en disant que le Syndicat qu’il dirige ne se sent pas con-cerné par une éventuelle menace de suspension des Syndicats d’Etudiants. Même son de cloche pour le COEECI, un autre Syndicat qui affirme con-tinuer ses activités.

A l’issue d’une

seconde réunion du Con-seil de l’Université, le Vendredi 3 Décembre, douze (12) étudiants membres de l’AGEECI et de la FESCI sont radiés de l’Université. Le lende-main, malgré un grand dispositif sécuritaire, des individus non identifiés saccagent plusieurs véhicules sans pouvoir être appréhendés.

La cerise sur le gâteau est un incendie survenu, dans la nuit du Vendredi 4 au Samedi 5 Décembre à ...

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Echos des Campus Par DDA

L’UFHB, encore à la UNE !

P A G E 6

Hervé KADIO: Agent bascule et étudiant en maîtrise de recherche.(Yopougon-Abidjan)

Le jeune aujourd’hui a un manque d’objectivité dans le choix de son futur emploi. Il manque d’ambition. Et même quand il entreprend, il le fait mal.

Audrey Saty: Etudiante Assureur à l’institut polytechnique de Yamoussoukro.

Toute la faute ne peut pas être endossée par le Jeune. Je pense qu’une bonne politique et une bonne stratégie de la part de l’Etat, peut aussi changer les données.

Hervé KADIO: Politique et stratégie sont à mon sens trop superficielles, c’est surtout une question de rééducation avec de grands bouleversements.

John brown : Journaliste.(Yopougon-Abidjan)

L’entrepreneuriat, au-delà d’être une initiative privée de créer une entreprise et d’être un système économique, est un principe culturel, un principe de vie. La problématique de l’entrepreneuriat se pose dans l’esprit des peuples et c’est sur l’esprit des peuples qu’il faut agir. Ainsi, Apprendre aux nouvelles générations la culture de l’initiative privée en mettant en lumière les meilleures success Stories.

Mais cela ne s’arrête pas là, il faut rendre l’environnement des affaires plus compé-titif pour les PME qui sont créées pour ne pas qu’elles ferment juste après leur mise sur pied. Là intervient toute la responsabilité de l’Etat qui doit encourager les jeu-nes à l’initiative privée et freiner ainsi le chômage. Il faut inciter les banques com-merciales à faire des prêts aux PME pour qu’elles soient compétitifs aux appels d’offres.

AHOUDZI Miézan : Informaticien (Port-Boüet –Abidjan)

Les responsabilités sont partagées. On crée de nombreuses filières professionnelles et peu d’entreprises pour exercer. Avoir ne serait-ce qu’un stage est toute une mer à boire. Je pense qu’il faut professionnaliser certains métiers pour emmener beau-coup de jeunes à se prendre en charge. Car il faut aussi de la connaissance et de la qualification pour être pris au sérieux et avoir de la crédibilité dans l’exercice de ces métiers généralement dévalorisés.

Mais, nous autres jeunes, il faut le reconnaître sommes très souvent paresseux. Dans la plus part de nos sociétés, on attend que la manne nous tombe du ciel. Mais c’est aussi la société à laquelle on appartient qui nous modèle: quand tu naîs dans une famille de « grouilleurs », tu n’as d’autres choix que d’être pareil.

Emmanuel KOBENAN : Etudiant en Licence 3 de Criminologie

Nous devons depuis l’âge de 5 ans apprendre à fructifier notre argent. Faisons comme ce petit ghanéen qui achète une friandise très rare à la boutique et vient la revendre chère à ses amis. En grandissant, on saura se débrouiller.

L E M O D È L E

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Forum Une séléction de Danielle GBA

Le jeune a-t-il une part active dans l’accroissement du chômage dans nos sociétés ?

P A G E 7

Pour exercer une quelconque profession, l’on doit justifier son aptitude par la présentation du diplô-me requis, expression que l’on ait été formé au préala-ble. De même pour les can-didats au mariage la forma-tion est la condition sine qua non en vue d’un ma-riage réussi.

Ce principe semble

malheureusement échappé aux candidats au mariage dans nos sociétés ; person-ne, avant de prétendre à la fonction d’époux (se) ou de parent ne se soucie de savoir s’il (elle) est apte ou non. On ignore (presque) tout de ce que le mariage nous ré-serve. L’on est beaucoup plus préoccupé par l’organi-sation matérielle de la céré-monie, oubliant ce qui fait la force et la beauté du maria-ge. C’est tout naturel qu’aux lendemains de la cérémonie, face aux nombreuses désil-lusions, l’on entend dire : « Je ne savais pas que tu étais comme ça … tu m’as caché ton vrai visage … je me suis trompé en t’épou-sant ou un tel avait raison quand il me prévenait à ton sujet… si je savais que c’é-tait comme ça, je n’allais pas me marier… c’était mieux quand j’étais céliba-taire ».

La déception est

parfois lourde à supporter. L’on compte aujourd’hui trop de divorces dans nos sociétés. Qu’est-ce qui ex-

plique cela ? Qu’y a-t-il dans le mariage pour que ces fiancés inséparables hier se tournent le dos dans le foyer aujourd’hui ?

Ce qu’est le mariage

Le mariage est un processus dans lequel deux entités dis-tinctes (homme & femme) s’attachent (ou s’accordent, se lient, s’adhèrent, fusion-nent, se fondent) pour don-ner vie à une entité unique. La meilleure image qui se présente à mon esprit re-monte à mon jeune âge où, ma grand-mère, confection-nant le Foutou Banane, prenait d’abord le soin de piler séparément la banane et le manioc, avant d’en faire le mélange. Le plat constitué porte certes le nom de Foutou Banane, cependant la banane aura perdu de sa couleur et de son goût tandis que le ma-nioc aura perdu de son élas-ticité et également de sa blancheur. C’est donc à juste titre que certaines personnes définis-sent le mariage comme étant deux décès pour une vie. 1 + 1 = 1 Ce qui importe dans le mariage Le couple se définit alors comme la résultante ou la finalité de l’union entre l’homme et la femme, « une seule chair ». C’est la nou-velle entité unique issue des deux premières entités et

que les théologiens du Cou-ple appellent la Personne conjugale. Le couple est une personne et non un duo. L’homme et la femme doi-vent mourir afin de laisser vivre la personne conjugale: 2 décès pour 1 vie. Il faut donc apprendre à mourir dès lors qu’on envi-sage le mariage ! "Mourir en soi" est une décision de personnes matures. L’on a souvent vu la femme faire ses valises et partir chez ses parents. C'est si fréquent de nos jours dans nos sociétés où des jeunes mariés ont recours au divorce avant l’amorce de leur 10ème anni-versaire de mariage. Le mariage implique le fait de ne plus être capable d’agir seul !!! Le but que doit se fixer le Couple lorsqu’il s’unit, c’est le développement et l’épa-nouissement de la Personne conjugale. La Personne conjugale a ses besoins, ses sentiments, ses joies, ses peines…Lorsqu’un diffé-rend survient dans le Cou-ple, c’est la Personne conju-gale qui en souffre. Aussi, toute blessure de la Person-ne conjugale engage la res-ponsabilité des deux entités masculine et féminine. Il ne faut surtout pas com-mettre l’erreur de donner raison ou tort à l’un des conjoints lorsqu’un dif-férend survient.

Shalom!

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Nº 012 du Lundi 09 Novembre au Mardi 08 Décembre 2015

Plume Libre Par Docteur KOUAKOU K. JUSTIN

" LA PERSONNE CONJUGALE " ?

P A G E 8

« Le mariage se

définit comme deux

décès pour une vie »

Je Suis Cyrille LOUA, Ancien à l’Eglise de l’Assemblée Chré-tienne de Casablanca (MAROC) et responsable du GSRC (Grand Service Royal de la Célébration) . Ma femme se prenomme Marie-Laure (ML pour les Proches), elle est également Ancienne dans notre assemblée, responsable du Grand Service Royale de la Prière. Nous avons 2 garçons et une fille respectivement de 8, 5 et 3 ans. Q1 : Quel était le type de femme dont vous rêviez ? Je suis issu d’une famille que le divorce avait divisée et j’ai tou-jours voulu d’une famille où les deux parents seraient présents pour leurs enfants. Ainsi, je rêvais d’une femme qui resterait à la maison… mais j’avais vite com-pris que ce n’était pas une pensée juste et même pas biblique. Fi-nalement, j’ai revu ma copie et dès lors, je désirais désormais une femme qui serait maître de son temps, donc qui ferait un métier libéral, « la patronne qui gère son propre business ». Le reste n’avait pas beaucoup d’importance. Q2 : Comment avez-vous connu votre femme actuelle?

Nous étions en stage de fin d’étude au CFMAG (Centre de Formation et de Mécanisation Agricole) de Grand-Lahou (Côte d’Ivoire). Le mariage était très loin d’être ma préoccupation à ce moment-là. Mon Binôme de stage avait connu ML aux AD de Yopougon Gare (Côte d’Ivoire). Le hasard (Permettez-moi l’ex-pression) avait permis qu’ils se retrouvent à Grand Lahou. Un Dimanche mon ami passa le culte à Grand-Lahou et fut ravi de rencontrer l’ancienne membre de son groupe de jeunesse. Le di-manche qui suivit, il me proposa de faire le culte à Lahou plutôt que d’aller à Abidjan. A la fin de ce culte, ma future épouse décida d’inviter son ami et l’ami de ce dernier chez elle. J’ai immédiate-ment été frappé chez elle, par les traits de caractère qui allaient briser mon armure de célibataire convaincu. Je ne crois pas vrai-ment au coup de foudre mais je ne

vois pas comment appeler ce qui m’arriva en un temps aussi court. En quelques heures le célibataire peinard et sans projet matrimonial que j’étais, venait de tomber amoureux d’une quasi-inconnue. Comme certains jeunes, je n’avais pas vraiment d’expérience dans ce genre de choses. Le sentiment que j’éprouvais pour elle était telle-ment fort et tellement sans expli-cation logique que j’en avais peur. Et mon Binôme, très perspicace, l’avait remarqué rapidement. C’était le début de toute une histoire.

Q3 : Quels sont les étapes qui ont précédé les fiançailles ?

Ne pouvant pas maitriser ce senti-ment en moi, je me suis empressé au bout de quelques jours, de déclarer ma flamme à Marie-Laure. Je justifiais cet empresse-ment par le fait que mon temps à Lahou était limité et qu’un senti-ment aussi fort ne pouvait qu’être qu’un signe de Dieu. Entre temps j’avais fait quelques prières ex-péditives pour demander le point de vue de Dieu. Et puis après tout, ML était pleine de qualités que j’appréciais, elle était belle (moins qu’aujourd’hui) et elle était responsable de son propre atelier de couture avec quelques apprentis ; ce qui faisait d’elle « la patronne qui gère son propre business ». Mon ami, qui avait les « dossiers » sur elle et qui savait qu’elle était déjà engagé avec quelqu’un, jugea bon de ne rien me dire. Il ne m’avait donc ni persuadé, ni dissuadé d’y aller.

À cette époque, notre devise était « Tant qu’il y a pas de bague au doigt, tout est possible et on peut toujours tenter sa chance ». Bien entendu, j’ai une toute autre posi-tion aujourd’hui. Connaissant mon ami, je me suis dit s’il ne me dissuade pas, c’est certainement qu’il sait que j’ai des chances. Alors, j’ai foncé comme un tau-reau, avec la foi du « mouton », vous savez, celle qui le pousse à traverser la route en se disant que le chauffeur le verra… Et la claque que je me suis pris fut monumentale…Non seulement elle était fiancée, mais elle fut

trop déçue que je puisse briser en si peu de temps, les liens d’amitié que nous commencions à tisser. Il s’en est suivi donc une période hivernale où je me suis ressaisi et avons essayé tant bien que mal de rester des amis. Cela dura quelques mois et le temps aidant nous y sommes parvenu. Nous avons gardé d’excellentes rela-tions même quand je quittais Grand-Lahou.

Au bout d’un certain temps j’avais réussi à devenir un véri-table ami pour elle. Quand ses fiançailles se rompirent et qu’elle en fut grièvement blessée, j’étais là comme un frère, un confident, même si au fond de moi, je me battais pour être le plus juste possible dans mes conseils, sans profiter de cette rupture pour me positionner. En effet quelque part au fond de moi je l’aimais encore. (C’est l’une des choses qui la toucha, me dira-t-elle plus tard). Et puis le temps s’écoula, elle prit le dessus sur la blessure de sa dernière rupture. Notre amitié grandissait et le sentiment que j’avais pour elle depuis le début se bonifiait. J’ai retenu ce torrent autant que je le pouvais, jusqu'à ce qu’on m’annonce que j’étais titulaire d’une bourse pour une spécialisation au Maroc.

Q4 : Comment s’est faite la déclaration d’amour ?

Après avoir demandé quelques conseils, je décidai de lui dire que je l’aimais. C’était à moins d’un mois de mon départ et ce que je redoutais arriva. Elle fut rudement secouée de voir celui qu’elle considérait désormais comme « son frère » lui dire une chose pareille. Avec le temps j’ai com-pris que sa blessure de la dernière rupture s’était très mal cicatrisée et que je venais d’ouvrir la plaie en lui disant à la fois que je l’ai-mais et que je devais partir. Non, ce ne fut pas la déclaration d’amour dont on rêve quand on est jeune. Il y avait des larmes et de la tristesse. Je lui proposai de prendre du temps pour réfléchir et de me donner sa réponse afin que je sache sur quel pied danser avant mon départ.

L E M O D È L E

Modèles de Couples Le Couple Cyrille LOUA Par Lydie DOFFOU

« La personne

conjugale est la

nouvelle entité issue

de l’union de

l’homme et la

femme »

P A G E 9

Quelques jours après, elle m’ouvrit son cœur. Elle commença par me dissuader et me persuader que mon idée était saugrenue. Comment, argumentât-elle, un jeune ingénieur plein d’avenir qui partait pour l’étranger, pouvait il s’en-gager avec une jeune fille comme elle, de famille très modeste et simple c o u t u r i è r e ? Le jeune ingénieur que j’étais n’avait rien à faire qu’elle ne soit « qu’une couturière » comme elle le disait, issue d’une famille très modeste et quoi encore… ce soir là, quelque part vers la clinique Grand Centre à Yopougon, je lui criai mon amour et mon engage-ment à ne pas la laisser tomber pour faire de très longues études, ou, pour ne je ne sais quelles autres raisons qu’elle appréhendait. Je crois que cela fut ma véritable déclaration d’amour. Elle acceptât dans la douleur, avec une phrase très ambigüe : « On va es-sayer ».

Q5 : C’est quoi la volonté de Dieu pour le mariage ?

La volonté de Dieu dans cette phase de notre vie n’est pas différente de sa volonté dans notre vie de tous les jours. Dieu ne change pas sa manière de nous communiquer sa volonté dès qu’il s’agit de mariage. Pour ma part, Dieu nous communique ou nous con-firme sa volonté dans le choix du con-joint, comme il nous la communique pour le choix d’une carrière, d’une école, un appel au ministère etc. La différence est que dans ce domaine en particulier, notre propre volonté peut être très forte et nous rendre rebelle à celle de Dieu. Nous devons apprendre à reconnaitre la voix de Dieu parmi 10000 autres pour toutes les situations de notre vie y compris pour le mariage. Christ dit « Mes brebis reconnaissent ma voix » et il ne parlait pas de mariage seulement. Pour moi la vo-lonté de Dieu c’est d’être en train de faire ce qu’il veut, quand il le veut et où il le veut et avec qui il le veut. Oui le temps et les circonstances sont à prendre en compte. Gloire soit rendue à Dieu car sa volonté est aussi dynami-que car elle anticipe déjà nos insuff-isances et nous repositionne sur ses voies quand nous revenons à lui.

Q6 : Quels sont les jalons lors des fiançailles à ne pas manquer?

Notre épouse est à la fois, notre amie, notre conseillère et compagne de chaque jour. C’est pour cela que je pense pour ma part que le schéma idéal avant le mariage est d’avoir été au préalable (progressivement) des cama-rades, des amis, puis des fiancés. Je sais que les choses ne se passent pas toujours ainsi, mais tôt ou tard ces étapes doivent se construire. S’ils ont

été ratés avant le mariage, ils se viv-ront dans le mariage et ce n’est pas toujours agréable d’apprendre à se connaitre à cette phase là. Je n’ai pas eu l’occasion de vivre « les fian-çailles » avec mon épouse. Je ne suis pas revenu au pays pendant presque 3 ans et nous avons vécu cette période importante par correspondance. Je bénis Dieu du fait qu’il ait anticipé cela et fait de nous de très bons amis pen-dant une durée presqu’équivalente. Pendant les fiançailles, nous devons apprendre à nous connaître. C’est un jalon important : connaitre nos carac-tères, nos visions, nos convictions, nos projets, nos rêves, nos habitudes, nos familles et le tout dans la crainte de Dieu, la sainteté et par l’aide du Saint Esprit. Il est important de faire tomber les masques à ce moment-là. Après, une fois que tombent les masques, il y a un jalon important à ne pas manquer et qui est en liaison avec le précédent, c’est apprendre à accepter l’autre.

Q7 : Quels ont été les obstacles ma-jeurs rencontrés lors de vos fian-ç a i l l e s ? Nous n’avons eu aucun problème avec les proches ou la famille, bien au con-traire. Nos rudes ennemies furent, la distance et la convoitise (la mienne). Très vite les pensées qui hantaient mon épouse le soir où elle m’a dit oui, se sont concrétisées. Je devais faire deux années de spécialisation et rentrer. Nous avions planifié de nous marier après ces deux années. Je devais aussi revenir en vacances après la première année. Rien ne se passa comme prévu, le billet retour pour les premières an-nées, fut supprimé et juste après ma soutenance de fin d’étude, comme par miracle, une opportunité d’emploi et la possibilité de faire deux années d’ex-pertises dans un domaine et une filière d’avenir s’offrirent à moi. Et je com-mençais à voir au Maroc des sœurs en Christ qui semblaient me correspondre « mieux »… En gros je me mis à re-mettre en cause mon engagement avec ML. De son coté, son entourage com-mençait à lui faire comprendre que je ne reviendrai plus et que toutes mes hésitations à propos du mariage n’étaient que mauvais signes… ils n’avaient pas totalement tort.

Q8 : Comment s’est fait le processus de présentation devant les pasteurs?

Je me suis présenté au Pasteur Firmin de Grand Lahou, 2 ou 3 jours avant mon départ pour Casablanca. A vrai dire si j’avais le choix, je n’y serais pas allé. Car je me disais qu’on venait de commencer, et que la réponse de ML n’était même pas définitive (« On va essayer ») et qu’il fallait laisser le temps au temps de faire son temps. C’est ce qu’on se dit quand quelque

part au fond de nous, nous doutons de la conviction que nous avons reçu de Dieu. Mais dans sa sagesse, ML m’avait exigé de voir son pasteur toute suite. C’était sa première condition, elle ne voulait pas de ces relations sournoises et obscures, qui finissent par se rompre comme elles sont nées. Nous rions toujours en nous rappelant de ce jour où nous vîmes le pasteur pour lui annoncer la nouvelle. Dès que je commençai mon discours bien pré-paré, il m’arrêta pour aller chercher son cahier. Il avait un cahier où il notait soigneusement tout ce que les jeunes venaient lui dire à propos de fiançailles. « Parce que vous les jeunes-là, vous revenez toujours dire je n’ai jamais dit cela ». Alors il notait, l’heure, la date les circonstances, les engagements et tout. Il me mit en garde à nouveau contre les risques des fiançailles à distance et me menaça de ne pas briser le cœur de sa fille. Je suis parti sans en parler à mon propre pas-teur (Dao Daniel). Cela fut fait beau-coup plus tard.

Q11 : Comment réglez-vous les con-flits dans le couple ?

Nous prions et nous parlons ; pas tou-jours dans cet ordre-là, mais c’est ce que nous faisons. Quelque fois nous en parlons à notre pasteur, vu que nos témoins sont en Côte d’Ivoire. Nous apprenons aussi beaucoup de chose quand nous conseillons les jeunes et nous en tirons des leçons pour nous mêmes. Nous lisons aussi, s’il n’y a rien de nouveau sous le soleil, c’est aussi vrai pour les problèmes de cou-ple. Il est bon de connaitre les expéri-ences des autres et la lecture est un très bon moyen.

Conseils:

Je m’adresserai aux jeunes, mariés, fiancés ou en voie de l’être. Notre Dieu ne change pas d’avis. C’est une puis-sante vérité très simple à dire. Si nous la comprenons et l’acceptons le diable aura perdu d’avance beaucoup de batailles dans son désir de détruire la société en détruisant les couples et les familles. Les divorces qui font ravage même dans les églises disparaitront, les fiançailles à répétitions et qui finissent à couteaux tirés disparaitront. Si Dieu t’a communiqué sa volonté en te don-nant ton compagnon pour Fiancé, Epoux ou épouse… Il ne peut pas changer d’avis… c’est nous qui changeons d’avis. Sachant que c’est lui qui sait le mieux ce qu’il nous convi-ent, nous devons lui faire confiance.

Retrouvez l’entièreté de l’article sur www.lemodelemagazine.wordpress. com

« je rêvais d’une femme qui

resterait à la maison… mais

j’avais vite compris que ce n’était pas une pensée juste.»

« Il est bon de connaitre les

expériences des autres et la

lecture est un très bon moyen.»

« Il existe des couples heureux,

beaucoup de couples heureux et ce n’est pas parce qu’on ne

parle que des couples en difficulté qu’on doit penser

que le mariage est un enfer. »

Nº 012 du Lundi 09 Novembre au Mardi 08 Décembre 2015

P A G E 1 0 Nº 012 du Lundi 09 Novembre au Mardi 08 Décembre 2015

Cuisine & Santé Le Foufou en pays Dida: "Mazoukouo"

par Debora ATTEBI

Ingrédients du Foufou pour 5 personnes: - 10 bananes vertes - 3 bananes mûres - ¼ d’huile rouge (huile de palme)

Etapes de la préparation du Foufou : -Eplucher les bananes. -Découper les en deux ou trois et disposer les dans une marmite ou casserole. -Ajouter de l’eau et mettre la marmite sur le feu. - Apres 01 heure, décharger la marmite. -Ecraser la banane dans un mortier ou un talier en y ajoutant l’huile rouge au fur et a mesure. - Enfin, faire des boules avec la pâte de bananes obtenue. Etapes de la préparation de la sauce : -Laver les viandes et les disposer dans une marmite ou casserole. -Ajouter le sel et l’oignon et laisser mijoter pendant 30 mn. - Laver les poissons et les autres ingrédients, les ajouter dans la marmite avec de l’eau et laisser encore mijoter pendant 30 mn. - Descendre la marmite ou la casserole. Votre sauce est prête, vous pouvez servir. Les ingrédients se mangent directement avec le foufou sans être écrasés au préalable comme sur la photo. N.B : Pour ceux qui ne supportent pas le piment, faire une sauce épicée en dehors de la sauce principale : - Ecraser les piments dans un talier ou mortier - Plonger la pate de piments obtenue dans une soupière contenant de l’eau tiède. - Mélanger. - Votre sauce est prête, vous pouvez servir.

Ingrédients de la sauce : - petites aubergines - gnangnans verts -gombos frais - cube d’assaisonnement - piments - sel - tomate pâte - poissons et/ou viandes

VOLET SANTE : C’est une nourriture facile à digérer. Le gnangnan est efficace dans la prévention et le traitement du palud-isme. Aussi est –il un aphrodisiaque naturel pour les hommes qui désirent avoir avec leurs femmes des enfants garçons.

Dégustation : - Casser la boule de foufou dans votre assiette - Répandre la sauce principale sur le foufou - Si vous mangez épicé, répandre la sauce épicée de même sur le foufou - Disposer le gnangnan, les gombos, les aubergines, le poisson ou la vi-ande sur le foufou. BON APPETIT !

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Poème Par GOGBE Landry

JOYEUX ANNIVERSAIRE "LE MODELE " !!! Il y a un an qu’il a poussé son premier cri Tous bougent pour qu’il soit nourri Il a reçu les vivres toute une année, De leur encre, les plumes ont donné. Presque le brassage de toutes les réflexions, Toutes réflexions en démonstration ; Je m’y retrouve, tu t’y retrouves, il ou elle s’y retrouve ; Je dirais que le monde s’y découvre. Petits talents ajoutés de petits talents Ses pas sont lents, mais rassure avec son élan, L’union des forces lui a donné de la vigueur et de l’énergie ; N’est-ce pas de toute une synergie ? Ah, il est né pour servir Il est né pour assagir Montrer la voie à ceux qui n’ont pas de voie Donner la voix à ceux qui n’ont pas de voix Faire de notre entourage un modèle Conscientiser notre génération et dissiper les maux d’elle Ce jour est mémorable, A toi des pensées honorables Tu es né et tu vivras infiniment dans l’infini du temps. Joyeux anniversaire à toi LE MODELE !

Le Modèle Webmagazine International de la Jeunesse,

un bulletin fait par vous et pour vous. lemodele2014@ gmail.com / 00225 57499605

Directeur de Publication Christian NEHI Chef de Rédaction Danielle GBA 00225 57499605 Secrétaire de Rédaction Lydie DOFFOU 00225 05734882

Conseiller Mathieu AYOMAN

Comité de Rédaction *André GADJI *David DJON *Fleur ASSUI *Dr Gédéon BANGALI *Huguette AKPOUE *Landry GOGBE *Wilfried NANTHE

Sports: COPA Barry, la pierre angulaire ! Par JoChrist

Copa, le grand Eléphant a enfin barri ce dimanche 08 février 2015 lors de la finale de football de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) à Bata en Guinée Equatoriale. Il a arrêté deux tirs ghanéens et marque le but de la victoire met-tant fin à une séance de tirs longue et pleine de suspens (0-0, 9-8 t.a.b.). Boubakar Copa Barry âgé de 35 ans est devenu un héros national qui a offert le deuxième titre de champion d'Afrique à la Cote d’Ivoire. L’histoire de ce joueur célèbre aujourd’hui ressemble étrangement à l’histoire de la pierre re-jetée qui est devenue la principale de l’angle. En effet, contesté, critiqué, mis sur le banc de touche, privé de jouer, traité de vaurien, de plaisantin et quoi d’autre encore, Copa fut l’invité surprise de cette finale, un héros que personne

n'a vu venir. Le portier titulaire des Eléphants depuis 2005 ne devait même pas jouer cette finale comme les autres matchs de la CAN. Il n'a dû sa titularisation qu'à la blessure du numéro 1 habituel GBOHOUO Syl-vain survenue la veille, lors du dernier entraînement avant le match de la finale. Cette finale de la CAN était la dernière pour le gardien de 35 ans, avant de prendre sa retraite internationale. "J'ai été critiqué, je ne suis pas grand, ni par le talent, ni par la taille. Mais je veux travailler et pro-gresser. J'ai travaillé pour l'équipe, j'ai travaillé pour le groupe. Dieu est juste." "J'aime les critiques, parce que cela me permet de progresser ". " Le foot m’a permis de voyager, il n’y a pas de place pour tout le monde ; mais il y a la place pour le travail. Dieu m’a récompensé."