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n° 3324 - Lundi 04 Février 2019 - site web : www.lecitoyenonline.com - e-mail : [email protected] Reddition d’un terroriste à Tamanrasset P 3 Le ministre du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale, Mourad Zemali Nécessité de «protéger le système de la sécurité sociale et de retraites» Le ministre du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale, Mourad Zemali a mis l’accent sur l’importance de «lutter contre toutes les formes de fraudes» dans l’accès aux différentes prestations fournies par le système de protection sociale, y compris la Caisse nationale des retraites (CNR), a indiqué, hier, un communiqué du ministère. P 2 Présidentielle 2019 La présentation d’un programme, est devenue une pratique révolue P 2 F atiMa -Z ohra Z erouati depuis G hardaïa La promotion de l’économie circulaire impose un sursaut collectif M ort de J osette a udin Une vie consacrée à la recherche de la vérité sur l’assassinat de Maurice C onstantine Plus de 5000 nouveaux cas de cancer recensés entre 2014 et 2017 P 3 P 4 P 3

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Page 1: Le ministre du Travail, de l’emploi et de la sécurité ... du 04.02.2019.pdf · AC L I E 2 Lundi 04 Février 2019 Zemali met l’accent sur la nécessité de «protéger le système

n° 3324 - Lundi 04 Février 2019 - site web : www.lecitoyenonline.com - e-mail : [email protected]

Redditiond’un terroristeà Tamanrasset

P 3

Le ministre du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale, Mourad Zemali

Nécessité de «protéger le systèmede la sécurité sociale et de retraites»

Le ministre du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale, Mourad Zemali a mis l’accent sur l’importance de «lutter contre toutes les formes de fraudes» dans l’accès aux différentes prestations fournies par le système de protection sociale, y compris la Caisse nationale des retraites (CNR),

a indiqué, hier, un communiqué du ministère. P 2

Présidentielle 2019

La présentation d’unprogramme, est devenue

une pratique révolueP 2

FatiMa-Zohra Zerouati depuis Ghardaïa

La promotion de l’économie circulaireimpose un sursaut collectif

Mort de Josette audin

Une vieconsacrée

à la recherchede la vérité sur

l’assassinatde Maurice

Constantine

Plus de 5000nouveaux cas

de cancerrecensés entre

2014 et 2017

P 3

P 4 P 3

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2A C T U A L I T E Lundi 04 Février 2019

Zemali met l’accent sur la nécessitéde «protéger le système de la sécurité

sociale et de retraites»Le ministre du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale, Mourad Zemali a mis l’accent sur

l’importance de «lutter contre toutes les formes de fraudes» dans l’accès aux différentes prestationsfournies par le système de protection sociale, y compris la Caisse nationale des retraites (CNR),

a indiqué, hier, un communiqué du ministère.

présidant, les travaux de laRencontre nationale annuelledes directeurs des agences lo-

cales de la CNR, le ministre a rap-pelé la responsabilité qui incombeà l’ensemble des cadres du secteur,mettant l’accent sur la nécessité de« protéger le système de la sécuritésociale et de retraites et d’assurerleur pérennité, notamment à tra-vers la préservation de leur équili-bre budgétaire par la rationalisationdes dépenses, la consolidation desefforts en matière de recouvrementet la lutte contre toutes les formesde fraudes dans l’accès aux diffé-rentes prestations fournies». A cet égard, M. Zemali a souligné lanécessité de rationaliser les dé-penses de gestion des caisses de sé-curité sociale, y compris la CNR etde hisser la performance adminis-trative des différents services de laCaisse, outre le renforcement ducontrôle, du suivi et de la moderni-sation des outils de gestion dans cedomaine. En sus de la nécessité de veiller etd’œuvrer à l’amélioration des condi-tions d’accueil et de prise en chargedes préoccupations des retraités,en simplifiant les démarches admi-nistratives, le Premier responsabledu secteur a mis l’accent, à cette oc-casion, sur l’importance de renfor-cer l’utilisation des nouvellestechnologies, à l’image des centrede données numériques de gestion

et de traitement des dossiers, dansl’objectif d’assurer un service publicde qualité au profit de cette catégo-rie. A cette effet, le ministre a ins-truit les responsables des différentsorganismes sous tutelle, à l’effetd’une exploitation optimale et par-ticipative des moyens humains etmatériels disponibles, outrel’échange des données et des basesde données, en vue de concrétiserdavantage d’efficacité dans le per-

formance. Rehaussée par la pré-sence de directeurs centraux, cetterencontre a vu la présentation, ledébat et l’évaluation du bilan del’activité annuelle des organismesde la CNR, tant au niveau centralque local, ainsi que l’organisation dequatre (04) ateliers techniques surle développement des systèmesd’information de la CNR, l’identifi-cation des risques et la mise enplace de mesures en matière de

contrôle et d’assainissement desdossiers de retraite.Les participants à cette rencontreorganisée sous le thème « Dévelop-pement, modernisation et concer-tation», ont également débattu desraisons du trop perçu, des voies etmoyens qui doivent être pris auxfins de sa maîtrise et de sa récupé-ration, ainsi que l’état des struc-tures de la CNR au niveau deswilayas du Sud du pays.

aun moment où, comme le confirme lePremier ministre, Ahmed Ouyahia, lesréserves de change de l’Algérie se si-

tuent en dessous de la barre des 80 milliardsde dollars, il y a toute les raisons de s’inquiéter,estime le professeur en économie, MohamedChérif Benmlihoub.Intervenant, hier, à l’émis-sion L’Invité de la rédaction de la chaine 3 dela Radio Algérienne, celui-ci se dit préoccupéde savoir comment ce stock de devises va évo-luer, sachant, dit-il, que le déficit de la balancedes paiements accuse un déficit annuel moyende 20 milliards de dollars.Sur la base de ceconstat, il croit utile de prévenir qu’au cas oùle baril de brut reste fixé à 70 dollars, « ce qui

n’est pas sûr » et que, de plus, le niveau desimportations soit maintenu à 35 milliards dedollars, le pays risque de devoir faire face à undéficit de 7 à 8 milliards de dollars, ce qui luifait dire qu’on « dépense plus que ce que l’ongagne ».Aussi longtemps, signale M. Benmi-houb que l’économie Algérienne ne diversifierala structure de son économie, de sa balancecommerciale, ses importations vont s’en trou-ver affectés. Il relève, au passage que la ba-lance des services enregistre, elle aussi, undéfinit annuel de 12 à 13 milliards.Pour lui, sila production nationale ne suit pas, c’est parcequ’explique-t-il, « on investi peu et qu’onconsomme plus », d’autant que, note-t-il, 1 mil-

lions d’Algériens viennent, chaque années’ajouter à la population, une croissance démo-graphique dont il observe qu’elle n’est pasadossée à la croissance économique, parceque, selon lui, les usines Algériennes ne « tour-nent pas à plein régime ».A propos justementde cette démographique, « une question im-portante » qu’il lie à la superficie du pays et sesrichesses naturelles, l’invité considère quecelle-ci pourrait être une bénédiction, sous ré-serve d’un modèle économique « ambitieux »qui permettrait alors à l’Algérie d’accueillir 100millions d’habitants et de « compter ainsi dansla sphère internationale ».Résumant ses pro-pos, cet analyste en économie constate que les

difficultés du pays à démarrer sa machine éco-nomique résultent de l’absence d’un projet po-litique ambitieux, allant au-delà de la loi deFinances, « un document de doctrine, de stra-tégie, alors qu’il s’agit d’un instrument admi-nistratif et budgétaire ».Pour redresserl’économie, il y a nécessité, selon M. Benmi-loud de libérer l’investissement, mais égale-ment l’entreprise publique des tutellesadministratives, d’assainir le secteur publicpour lui éviter de continuer à être un gouffrefinancier pour le budget de l’Etat et enfin d’or-ganiser le marché sur des bases concurren-tielles, en le libérant notamment de lamainmise des lobbies.

Le proFesseur en éConoMie, MohaMed CheriF BenMiLoud

Faute d’une économie diversifiée, l’Algérie dépense plus que ce qu’elle ne gagne

aCCidents de La route

Baisse de 30% du nombre de décès en 3 ans

tiaret

Ouverture deplusieurs

routes coupéespar la neige et

le verglas

Les services des travaux publicsde la wilaya de Tiaret sont inter-venus, dans la nuit de samedi à

dimanche, pour ouvrir les routes cou-pées devant la circulation à cause dela neige et le verglas, a-t-on appris dudirecteur du secteur AbdelhamidBouargui. Les équipes relevant de cesservices ont dégagé, à l’aide deschasse-neiges, le tronçon reliantOuled Boughedou (commune d’OuedLily) et Taslamet (Sebaïne) vers la wi-laya de Tissemsilt ainsi que la péné-trante entre Ouled Boughadou etGuertoufa. D’autres équipes ont ré-pandu du sel pour déneiger la RN 40entre la commune de Dahmouni etSebaine, le chemin d’évitement de lacommune d’Aïn Kermis et celui de laRN 14 entre Frenda et Sidi Ameur, laRN no 23 de Sougueur vers la com-mune de Naïma, la RN 14 entre Tiaretet Dahmouni, le CW 6 entre Sou-gueur et Tousnina, le CW 2 entreFrenda et Ain Draham et entre AinKermis et Rosfa. Le même responsa-ble a ajouté que les efforts se pour-suivent pour l’ouverture du CW 1reliant la commune de Meghila etAmmari dans la wilaya de Tissemsiltinondée par les eaux pluviales.Les services de la protection civilen’ont relevé aucun accident de la cir-culation causé par les intempériesselon le chargé d’information de la di-rection de wilaya. Une améliorationdes conditions météorologiques estattendue dimanche après-midi selonles services météo d’Aïn Bouchekif.

Le nombre de décès causés parles accidents de la route a en-registré une baisse de 30% en

2018 comparativement à l’année2015, a indiqué hier à Alger le di-recteur général du Centre nationalde prévention et de sécurité rou-tière (CNPSR), Ahmed Nait El Ho-cine. Intervenant lors d’unerencontre pour la présentation dubilan de la campagne de sensibili-sation sur le risque routier, menéeen collaboration avec le groupe So-natrach, M. Nait El Hocine a affirméqu’en 2018, il y a eu 1.300 décès demoins par rapport à 2015.Quant au nombre de blessés, il aégalement reculé de 40% entre2015 et 2018. Dans ce sens, il a relevé que le

nombre d’accidents de la routeétait en «baisse constante» avectrois (3) années de décroissanceconsécutive. Ces baisses découlent,selon lui, d’un travail constant desensibilisation quant aux dangersde la route. En 2018, il a été enre-gistré près de 25.000 accidents cor-porels de la route, ayant causé 3.310 décès àtravers les routes du pays, a détailléM. Nait El Hocine. En comparaisonavec l’année 2017, il a été relevédes baisses, respectivement, del’ordre de 9% du nombre d’acci-dents, de 8% du nombre de mortset de 10% du nombre de blessés,selon le même responsable. Néan-moins, a-t-il avisé, «s’il s’agit là derésultats encourageants, ils demeu-

rent, toutefois, non satisfaisants».Avec 3.310 décès dus aux acci-

dents de la route en 2018, le bilanreste encore «très lourd», a dé-ploré le DG du CNPSR qui a soutenuque des efforts supplémentairessont à fournir, et ce, en collabora-tion avec d’autres partenaires sa-chant que la politique nationale, enterme de sécurité routière, englobeplusieurs organismes. A ce sujet, leCNPSR et Sonatrach s’étaient enga-gés, depuis une année, à travaillerensemble dans une campagnecommune de sensibilisation quantaux dangers de la route à traversune caravane de sensibilisation quia sillonné plusieurs wilayas y com-pris en direction des travailleurs ac-tivant dans les différentes

installations de Sonatrach et des lo-calités environnantes.Quant au choix de la collaborationavec Sonatrach, le premier respon-sable du CNPSR l’a expliqué par lenombre important de la flotte (ca-mions...) que possède cette compa-gnie dont les véhicules de transportont enregistré un certain nombred’accidents de la route, ainsi quepar le «rôle citoyen» que ce groupepublic pétro-gazier tient à assurer.Dans ce sens, a-t-il souligné, leCNPSR a pu bénéficier, à traverscette caravane de sensibilisation,d’un soutien logistique de la partde Sonatrach, ayant permis de sedéplacer vers les wilayas de l’ex-trême sud de l’Algérie. Dans sa pré-sentation du bilan de cette

campagne, le Directeur santé etqualité de vie auprès de Sonatrach,M. Boumedienne, a réitéré que lavitesse était la première cause desaccidents de la route en Algérie.Selon ses chiffres, en 2018, le fac-teur humain a été responsable de85% des accidents enregistrés, suividu facteur équipement avec 5%, del’état du réseau routier avec 4% etdes conditions climatiques avec2%. Pour sa part, le P-dg de Sona-trach, Abdelmoumene Ould Kad-dour, a fait part de l’importancequ’il accorde à cette campagne desensibilisation, et de sa volonté depoursuivre cette opération: «cha-cun de nous a un rôle très impor-tant à jouer contre les accidents dela route».

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3 Lundi 04 Février 2019A C T U A L I T E

Zone industrieLLe de LarBaâtaChe à BouMerdes

Près de 160 projets d’investissement attribués

L’élément, censé être le plusimportant dans les annoncesde candidatures pour l’élec-tion présidentielle du 18 avril,

est rarement évoqué par les préten-dants. La présentation d’un pro-gramme politique, économique etsocial, est devenue une pratique révo-lue dans l’activité partisane.Et pourcause, après le boycott du FFS, le sus-pens du PT, la confirmation du MPA etdu FNA au programme du présidentBouteflika, sans oublier la candidature« avalanche » du général à la retraite,et les habituelles figures des grandsrendez –vous électoraux. L’Alliance pré-sidentielle réitère son inconditionnelappui à la candidature du présidentBouteflika, et réclame la continuité duprogramme en cours, sans avoir à se

préoccuper d’une opposition, ou d’unerivalité à la hauteur de son pouvoirélectorale. Les autres prétendants, nefont pas montre d’une vision écono-mique apte à mettre en place les mé-canismes d’un programme qui

répondrait aux préoccupations ac-tuelles de la société.Car, pour les obser-vateurs, hormis l’appel à une plusgrande anarchie, exprimée par des so-lutions urgentes, cosmétiques, et cer-tainement éphémères, les partis qui

ont annoncé leurs candidatures, par-lent sommairement d’ouverture demarché, d’impédance de la justice, delutte contre la corruption, d’exporta-tion massive, d’amélioration et de jus-tice sociale. Alors que sur le terrain, lesstigmates des grandes plaies, tel que lechômage, l’inflation, la fente du pou-voir d’achat, et l’absence cruel de pers-pectives d’avenir, sont de plus en plusvisibles. Ce qui renseigne fortement dela ténacité de la résistance des lobbysqui maintiennent mordicus le chaos surl’économie nationale à travers la mai-trise de la consommation, et en s’op-posant à toutes forme de reformes oude changement. C’est précisément àces préoccupations que les pro-grammes des candidats devraient ré-pondre.

présidentieLLe 2019

La présentation d’un programme, est devenueune pratique révolue

De rupture, de continuité, de suspens ou de boycott, la course vers la magistrature suprême du pays, s’habille de discours qui ne tarissentpas sur l’éloge du candidat et la promesse d’un monde meilleur, mais ne montrent, malheureusement, pas comment y arriver.

Mort de Josette audin

Une vie consacrée à la recherche de la vérité sur l’assassinat de Maurice

Josette Audin, veuve de Maurice, qui aconsacré 61 ans de sa vie pour la vérité surl’assassinat de son époux, est décédée sa-

medi à Paris à l’âge de 87 ans, a annoncé di-manche L’Humanité.Cette dame courage etpatience, militante anticolonialiste, aura vécutout ce temps pour que le président EmmanuelMacron se déplace chez elle, en septembre der-nier, afin de lui déclarer la reconnaissance offi-cielle de l’assassinat de Maurice par l’arméefrançaise, soulignant qu’il importait que cettehistoire «soit connue, qu’elle soit regardée aveccourage et lucidité». Il a également reconnu of-ficiellement que la France avait instauré, pen-

dant la Guerre de libération nationale (1954-1962), un «système» recourant à la «torture»contre les Algériens et toutes les personnes quisoutenaient l’indépendance de l’Algérie. Pourelle, la déclaration d’un président français étaitune victoire politique même si elle est venue 61ans après. La vie de Josette a basculé le 11 juin1957, lorsqu’elle avait 25 ans, le jour où sonépoux a été arrêté par l’armée coloniale puisdisparu. Pour leur militantisme en faveur de lacause algérienne, Josette Audin expliquait quele couple était conscient des risques qu’il pre-nait, soulignant que Maurice et elle-mêmeétaient révoltés par le colonialisme.

«On ne supportait pas de voir des gosses algé-riens cirer les chaussures dans les rues, au lieud’aller à l’école. Au marché, si le vendeur étaitarabe, tout le monde le tutoyait. Nous ne l’ac-ceptions pas», disait-elle.?L’affaire de l’assassi-nat de Maurice Audin a rebondi, rappelle-t-on,lorsque le député Cédric Villani, proche du pré-sident Macron et de la famille Audin, avait ré-vélé une confidence d’Emmanuel Macron danslaquelle il lui a déclaré que c’était l’armée fran-çaise qui avait assassiné, en juin 1957, le ma-thématicien militant pour l’indépendance del’Algérie. En février 2018, un témoignage d’un appelé de

contingent, qui pense avoir enterré le corps deMaurice Audin, a relancé l’exigence de véritésur ce crime vieux de 61 ans. «Je crois que c’estmoi qui ai enterré le corps de Maurice Audin»,avait confié au journaliste de L’Humanité ce té-moin des atrocités qu’avait fait subir l’arméefrançaise aux Algériens durant la guerre de li-bération et qui a voulu garder l’anonymat en setenant à la disposition de la famille Audin.Il a raconté que les événements se sont dérou-lés dans une ferme à Fondouk (actuellementKhemis el-Khechna) où, dans une cabane fer-mée à clé, se trouvaient «deux cadavres enrou-lés dans des draps et cachés sous la paille».

prés de 160 projets d’investis-sement, dans divers do-maines, ont été attribués

dans la zone industrielle de Larbaâ-tache , à l’ouest de la wilaya de Bou-merdes, a-t-on appris du wali.Intervenant à une réunion duconseil exécutif de la wilaya, consa-crée à l’examen de la situation dudéveloppement et de l’investisse-ment à l’échelle locale, en présenced’investisseurs et d’opérateurs éco-nomiques de la wilaya, le wali Mo-hamed Selmani, a, également, faitpart d’une dizaine d’ autres projets,actuellement en examen, en at-tente d’être agréés à l’implantationau niveau de cette même zone in-

dustrielle.Selon le directeur de l’Industrie etdes mines, Nadjib Achouri, 142parmi les projets attribués aux in-vestisseurs, à ce jour,»ont bénéficiéd’actes de concession, au momentoù 19 autres ont obtenu des permisde construire sur les 41 ayant faitl’objet d’études». Le responsable asignalé, au titre des efforts de faci-litation de la concrétisation de cesprojets attribués, une accélérationen cours des travaux d’aménage-ment (estimés à 25%) de cette zoneindustrielle, prise en charge parl’Agence nationale d’intermédiationet de régulation foncière (ANIREF),«dans l’objectif de sa livraison avant

la fin de l’année en cours».A noterque le projet de réalisation de cettezone industrie de Larbaâtache,s’étendant sur une superficie de163 ha, s’inscrit au tire d’un pro-gramme national portant créationde 39 zones d’activités similaires, àl’échelle nationale. Plus de 3000dossiers d’investissement sont, ac-tuellement, en attente d’un agré-ment pour bénéficier d’une assietted’implantation dans la wilaya deBoumerdes, est-il, par ailleurs, si-gnalé de même source.Selon le chef de l’exécutif de la wi-laya, «une action d’assainissementdu foncier déjà attribué aux inves-tisseurs, à travers la wilaya, est ac-

tuellement en cours», en vue de«répondre à la demande croissanteexprimée en la matière». Il a dé-claré que des démarches seront en-tamées en vue de la «création dezones d’investissement au niveaude toute la wilaya», suivant, a-t-ildit, une stratégie visant la «valori-sation des capacités propres àchaque région», a-t-il souligné. Prèsde 660 demandes d’investissement,à Boumerdes, ont été examinées,entre 2015 et 2016, par la Commis-sion locale d’étude et de finance-ment (CLEF), qui en a agréé 125,pour leur implantation au niveaud’un foncier global de plus de 67 ha.La même commission a, aussi, re-

jeté 148 demandes d’investisse-ment pour divers motifs, liés no-tamment au manque de foncier ouson incompatibilité avec l’activitédésirée, au moment où l’examen de144 autres dossiers a été reportépour complément d’enquête sur lefoncier d’implantation visé. Avant2015, la CLEF a examiné 157 autresdossiers d’investissement qui onttous été agrées à l’implantation auniveau d’un foncier, à Boumerdes,par l’ex-Comité d’assistance à la lo-calisation et à la promotion des in-vestissements et de la régulation dufoncier (CALPIREF) (actuellementdissout).

Wahiba/B

Reddition d’unterroriste à

Tamanrasset

un terroriste s’estrendu samedi auxautorités militaires

à Tamanrasset, en 6èmeRégion militaire, a indiquédimanche le ministère dela Défense nationale(MDN) dans un communi-qué. «Il s’agit de El-TibariAli, dit +Khaled+, qui avaitrallié les groupes terro-ristes en 2012», a préciséle MDN. Selon la mêmesource, ledit terroriste étaiten possession d’un (01)pistolet mitrailleur de typeKalachnikov et d’un char-geur garnis de munitions.Dans le cadre de la lutteantiterroriste et grâce auxefforts des forces de l’Ar-mée nationale populaire(ANP),un détachement del’ANP a découvert et dé-truit, lors d’une opérationde fouille et de recherche,à Ain Defla (1ère RM), unabri pour groupes terro-ristes. Dans le cadre de lalutte contre la contrebandeet la criminalité organisée,des détachements combi-nés de l’ANP ont arrêté, un(01) narcotrafiquant etsaisi (5.5) kilogrammes dekif traité, à Tlemcen (2eRM) et à Bordj Bordj Bou-Arreridj (5e RM), tandisque des éléments de laGendarmerie nationale ontsaisi à Adrar (3e RM), 4.000litres de carburants desti-nés à la contrebande, a-t-on ajouté. Par ailleurs, etdans le cadre de la luttecontre l’immigration clan-destine, des éléments de laGendarmerie nationale ontappréhendé (24) immi-grants clandestins à Tiaret,Adrar et Biskra.

La promotion de «l’économie circulaire verte im-pose un sursaut collectif» et une mobilisationconstante, a indiqué, hier à Ghardaïa, la ministre

de l’Environnement et des Energies renouvelables,Fatima-Zohra Zerouati. S’exprimant à l’ouverture desassises régionales des wilayas du Sud portant surl’économie circulaire, la ministre a affirmé que «lapromotion de l’économie circulaire verte impose unsursaut collectif et une mobilisation constante afin dejeter les bases fondamentales d’un développementdurable en Algérie.»Mme. Zerouati a souligné que ces assises régionalesont pour objectif de favoriser le dialogue selon uneapproche participative en vue de partager des expé-riences innovantes dans ce domaine dans l’ensembledu territoire national, en vue d’élaborer des recom-mandations en prélude aux assises nationales pré-vues fin février courant.Cette rencontre, a-t-elleexpliqué, vise essentiellement à identifier les moyensconcrets pour promouvoir et développer une écono-mie circulaire verte, durable, par un débat constructif

et participatif ouvert entre les différentes parties pre-nantes.La ministre a également estimé que les oasis de Ghar-daïa «incarnent l’une des stratégies les plus efficacesde l’adaptation humaine à un environnement arideet sec, soumis aux extrêmes de la nature», avant defaire un témoignage éloquent du génie humain qui asu faire du désert une exception de luxuriance de vieet de fraîcheur. Le Directeur général de l’Environne-ment et du Développement durable au ministère del’Environnement, Nouar Laib, a affirmé que ces as-sises régionales visent à mettre en évidence les ini-tiatives innovantes à même d’instaurer, à terme, unevéritable économie circulaire efficiente et durable, auservice d’une qualité de vie saine des citoyens.Initiée par le ministère de l’Environnement et desEnergies renouvelables, ces assises régionales, qui sedéroulent sous forme d’ateliers répartis en neuf axes,dont ceux liés au cadre réglementaire, à l’infrastruc-ture nécessaire pour le recyclage et la valorisation, lagouvernance et l’attractivité de l’investissement, le

développement des Start-Up, les filières de valorisa-tion et l’enjeu de l’économique circulaire au niveaulocal.Elles vont permettre de répertorier les différentespréoccupations des participants des douze wilayasdans le Sud du pays, en vue de l’élaboration d’unefeuille de route concertée pour assurer et garantir latransition vers les fondements de l’économie circu-laire. En marge de ces assises régionales, une cara-vane de sensibilisation pour une ville verte,composée de personnalités du monde artistique etsportif, aura à mener une action de sensibilisation du-rant les deux jours de ces assises régionales, à traversdes opérations de reboisement de plus de deux-cents(200) arbustes dans les zones urbanisées de OuedN’Chou et Zelfana. L’objectif principal à travers cettecaravane est de contribuer, avec tous les acteurs lo-caux, à la recherche de solutions réalistes pour pré-server l’environnement et améliorer le système degestion des déchets, a-t-on signalé.

Wahiba/B

FatiMa-Zohra Zerouati depuis Ghardaïa

La promotion de l’économie circulaire impose un sursaut collectif

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4 Lundi 04 Février 2019A C T U A L I T E

aLGer

Les entreprises situées dans le périmètre du Lacde Reghaia ont installé des stations d’épurationL’ensemble des entreprises situées dans le périmètre du lac de Reghaia (30 km à l’Est d’Alger) ont

installé des stations d’épuration des eaux usées pour éviter de polluer les eaux du lac, a-t-on apprishier des services de la Direction des forêts et de la ceinture verte de la wilaya d’Alger.

toutes les unités de la zoneindustrielle, jonchant le Lacde Reghaia, qui déver-saient leurs déchets solides

et liquides dans le lac ont réponduà 100% aux mises en demeure quileur ont été adressées par la wilayad’Alger les sommant de créer leurpropres stations d’épuration deseaux usées, a précisé le chef de lacirconscription des forêts à Alger-Est, M. Abdelkader Messabis, enmarge d’une journée de sensibili-sation à l’occasion de la célébrationde la journée mondiale des zoneshumides.Suite au lancement d’un pro-gramme d’action important visant«la protection et le nettoyage dulac pour l’ériger en un environne-ment idéal», M. Messabis a fait sa-voir que le taux de pollution arégressé au niveau du Lac où sontentrepris des travaux d’épurationet de nettoyage des eaux de lafausse, indiquant qu’il sera pro-

cédé, en deuxième phase à la réin-tégration des différentes catégo-ries d’animaux aquatiques du lac etplusieurs plantes rares.Le but étant de le convertir en unpôle touristique d’excellence abri-tant des activités sportives et pré-sentant des systèmes écologiquesuniques. Placé sous le thème «leszones humides et les changementsclimatiques», cette journée de sen-sibilisation, organisée en coordina-tion avec le Centre cynégétique deReghaia (CCR) et nombre d’associa-tions et clubs scientifiques activantdans le domaine de la protectionde l’environnement à Alger, vise lasensibilisation des enfants quantaux dangers qui guettent l’écosys-tème.A cet effet, 300 élèves ont bénéfi-cié de master-class et de cours desensibilisation sur l’importance deces zones sur les plans naturel, in-dustriel, économique et écolo-gique, a-t-il ajouté.

Plus explicite, M. Messabis a rap-pelé que la Direction des forêts etde la ceinture verte de la wilayad’Alger a procédé, depuis un mo-ment, aux travaux de réaménage-ment de la forêt entourant le lac deReghaia dans le cadre de l’embel-lissement des espaces forestiers,faisant état de mesures prises parla wilaya pour la prise en charge dulac.Pour sa part, le chef du CCR de Re-ghaia, M. Ramzi Abba a affirméqu’en 2018, un dossier complet aété déposé aux services de wilayapour la classification du lac de Re-ghaia dans la liste des réserves na-turelles mondiales, rappelant quece lac s’étend sur une superficie depas moins de 1500 hectares. Le sitea été classé réserve naturelle d’im-portance internationale en 2003dans le cadre de la convention in-ternationale Ramsar, a-t-il pour-suivi.Affirmant que le dossier en ques-

tion a été approuvé par la commis-sion en charge de l’examen desdossiers de classification des ré-serves nationales de la wilaya d’Al-ger, M. Abba a fait état de lapublication prochaine d’un décretexécutif portant classification dulac de Reghaia.Organisée sous forme d’ateliers pé-dagogiques pour les enfants sur lesnotions du tri, de l’énergie solaireet de l’importance des zones hu-mides dans l’équilibre écologique,la rencontre a constitué, égale-ment, une opportunité pour effec-tuer une balade aux alentours dulac où les enfants ont pu contem-pler, à l’aide de jumelles, les mil-liers d’oiseaux migratoiresprovenant d’Europe et d’Afrique.Au terme de la journée, trois (3) as-sociations ont été honorées pouravoir participé au concours de lameilleure maquette représentantles zones humides.

WAHIBA/B

Biskra

Campagne de dépistage précoce du cancer du sein

une campagne de dépistage précoce ducancer du sein et du col de l’utérus aété lancée hier à Biskra proposant

consultations et diagnostics pour les femmesâgées entre 40 ans et 69 ans, selon les organi-sateurs. Cette campagne lancée hier et coïn-cidant avec la célébration de la journéemondiale de la lutte contre le cancer a étémarquée par la mise en œuvre à travers lesdifférents établissements hospitaliers de la wi-laya en collaboration avec l’association «ElAmel» d’aide aux cancéreux, d’unplanning desorties de terrain pour déterminer les listesfemmes désireuses de bénéficier du servicede dépistage précoce du cancer.

Dans ce sens, le directeur général de la pré-vention auprès du ministère de la Santé, de laPopulation et de la Réforme hospitalière,Dja-mel Fourar a précisé que cette opération lan-cée à travers les unités sanitaires de la wilayade Biskra visant la sensibilisation, et la vulga-risation pour le dépistage précoce du cancerdu sein et du col de l’utérus constitue «unepremière à l’échelle nationale» qui «sera gé-néralisée ultérieurement pour prévenir descomplications découlant du dépistage tardifde cette maladie».De sa part, la secrétaire générale de l’associa-tion «El Amel», Mme. Hamida Ketab a préciséque cette activité de proximité de prévention

ciblera une frange importante de femmes àtravers toutes les communes de la wilaya,ajoutant que «l’adhésion des femmes à ceplanning de dépistage contribuera efficace-ment à l’ancrage de la culture de la préventionet du traitement instantané de la maladie unefois détectée».Plus de 13.000 nouveaux cas de cancer dusein et du col de l’utérus ont été recensés en2018 à travers le pays, alors que 3.500 cas dedécès ont été déplorés parmi les malades enraison du dépistage tardif du cancer, a-t-onnoté.Des staffs médicaux composés de spécialistesen cancers et de médecins généralistes, de in-

firmiers et psychologues en plus de matérielmédical et produits pharmaceutiques et parapharmaceutique et infrastructures publiquesd’accueil et d’orientation ont été mobiliséspour permettre la réussite de cette opération,selon les organisateurs.La campagne de sensibilisation sur le dépis-tage précoce du cancer du sein tenue à l’Ins-titut supérieur national de formationparamédicale du chef-lieu de wilaya a étémarquée par l’organisation d’une journéed’étudeau profit des praticiens de la santé, en-cadrée par des médecins spécialistes de diffé-rents établissements hospitaliers du pays.

WAHIBA/B

au total, 5179 nouveaux casde cancer ont été recensésdans la wilaya de Constantine

entre 2014 et 2017, dont trois surcinq sont des femmes, a-t-on appris,dimanche, auprès de l’associationWaha d’aide aux malades du cancer.S’appuyant sur les données du regis-tre du cancer établi par le serviced’épidémiologie et de médecinepréventive (SEMEP) du centre hos-pitalo-universitaire (CHU) Dr Benba-dis, l’association Waha a relevé quesur ces nouveaux cas, 1456 ont étéenregistrés en 2017, dont 866 sontdes femmes. Dans un état des lieux

sur le cancer à Constantine, élaboréà l’occasion de la journée mondialecontre le cancer (4 février), cette as-sociation a également fait ressortirune augmentation du taux annueld’incidence brut du cancer chez lafemme, passant de 698 nouveauxcas en 2014 à 866 nouveaux cas en2017 (soit 161,8 nouveaux cas pour100 000 femmes). De par sa fré-quence, le cancer du sein reste leplus important chez la femme avec379 cas en 2017 suivi par les cancersdu côlon-rectum avec 94 cas et de lathyroïde avec 65 cas, tandis quechez l’homme le cancer du côlon-

rectum arrive en première positionavec 132 cas en 2017, suivi par lecancer de la peau avec 85 cas etcelui des poumons avec 73 cas, a-t-on indiqué. Aussi, dans le cadre deses activités bénévoles d’aide auxmalades atteints de cancer, l’asso-ciation Waha a accueilli et accompa-gné 5 582 visiteurs, dont 4 155patients (3 674 femmes et 481hommes) entre le 1er janvier 2017et le 31 décembre 2018, dont 519nouveaux patients.Quant aux mem-bres de l’association animant la cel-lule d’écoute, ils ont assuré unvolume horaire d’écoute global de

164 heures pour une moyenned’une centaine de personnes par an,et ce, à raison d’une séance hebdo-madaire d’une durée de 2h, a-t-onsouligné. Par ailleurs, durant cesdeux dernières années, l’associationWaha a signé 19 conventions de so-lidarité citoyenne avec différentscentres d’imagerie, ce qui a permisd’offrir 1 502 actes aux malades ducancer dans le besoin et 801 consul-tations dans des cabinets médi-caux.Parallèlement à ces actions,l’association Waha prévoit égale-ment de réceptionner «durant le1er semestre 2019», l’ensemble des

résidences «Dar Waha» dont unepremière entité, baptisée «rési-dence Aicha», composée de 12chambres avec salle de bain et bal-cons individuels, a été précédem-ment réceptionnée en février 2017.Implantée au niveau de l’unité devoisinage (UV) 18 de la nouvelle villeAli Mendjeli, sur une superficie de6000 m2, Dar Waha compte 4 rési-dences (adultes et enfants) desti-nées à l’hébergement des maladesatteints de cancer et leurs accompa-gnateurs, un espace pédagogique,un restaurant et un siège pour l’as-sociation notamment.

Constantine

Plus de 5000 nouveaux cas de cancer recensés entre 2014 et 2017

déBordeMents de Cours d’eauet des inondations à aokas

L’intensité des pluies,les orages et des ventsviolents ont provoquésd’importants dégâts et

de décès

La région de Bejaia a été c’est derniers72heures la plus affectée par les ventsviolents et les pluies torrentielles qui s’y

sont abattues à travers l’ensemble des villeset village de la wilaya de Bejaia.Plusieurscommunes de la wilaya de Bejaia inondées etcertains villages isolés du monde. Tel est lebilan des intempéries. Dans la communed’Aokas, la pluie a causée des chutes depierres et des débordements d’oueds ainsil’avancé de la mer sur la RN9 reliant Bejaia-Sétif et Jijel. En outre, la commune de SoukEl Tenine a enregistrée, ce matin, un décèsaccidentellement sur l’axe routier N°9, leCorps sans vie du conducteur a été trans-porté par les éléments de la protection civilevers la morgue d’Aokas. Selon une source ànotre journal, les équipes d’intervention, desauvetage et des plongeurs de la protectioncivile étaient intervenues dans plusieurs en-droits durant la nuit pour secourir les ci-toyens dont les maisons inondées par la pluieet autres secours. Par ailleurs dans la localitéd’Aliouene, les vents qui ont soufflés ont cau-sés des dégâts importants aux habitants et laroute principale desservant vers les localitésvoisines a été totalement endommagée. ‘’Lachaussée a été obstruée, les crues ont inon-dés de nombreux quartiers ce qui a créé unepanique parmi les habitants, c’est la mauvaisegestion des projets d’assainissements malconçus, et mal construits’. Déclare un citoyende ce village.Ce début du mois de févriers’annonce plus gelé que la normale et par leretour progressif des vents et des pluies. Nosinformations indiquent que les tempéra-tures se maintiendront sensiblement en des-sous des normales avec des gelées matinalesfréquentes. Les services de météo en fai-saient avant-hier une prévision sur plusieursjours et ont déclenchés l’alerte, des précipi-tations dépassant les 30 mm. Les services del’état étaient mobilisés et renforcés pour faireface aux situations «très critiques» qui pour-raient survenir. Prudence…

H. Amari et lilia Laidi

Circulation automobile «très difficile» sur des tronçons routiers de MEDEA

La circulation automobile était «très diffi-cile» Hier matin à travers plusieurs tron-çons routiers de la wilaya de Médéa,

notamment les axes Berrouaghia-Benchicao,Benchicao-Médéa, sur la RN N 1, Ain-Boucif etChellalet-El-Adhaoura, (CW94), Ouled Antar-Derrag et Boghar-Ouled Antar(RN60), suite auxfortes chutes de neige enregistrées sur la région,indique la protection civile.L’accumulation de la neige sur la chaussée, quia atteint à certainsendroits, plus de 5cm, a pro-voqué un «ralentissement» du trafic automobiledans de nombreux axes routiers de la wilaya oudes «bouchons» ont commencé à se former au

niveau de ces tronçons, nécessitant l’interven-tion des équipes de déneigement de la directiondes travaux publics, appuyés par des élémentsde la protection civile pour maintenir ouvert àla circulation ces axes, a indiqué le lieutenantKarim Benfahsi. «Le flux important de véhiculesa compliqué le travail des équipes dedéneige-ment qui ont éprouvé d’énormes difficultés à in-tervenir sur les axes couverts par la neige», aajouté l’officier. Il a précisé qu’un dispositif a étéinstallé, hier , au niveau dans les endroits quiconnaissent d’habitude des difficultés de circu-lation, le cas notamment des cols de Benchicaoet El-Fernane, à l’entrée de la ville de Berroua-

ghia, à Beni-Atteli, au nord de Médéa, afin de«porter secours» aux automobilistes qui ris-quent d’être bloqués par la neige.Ces chutes de neige ont également engendrédes perturbations des moyens de transport, enparticulier le transport universitaire où aucunedesserte n’a été assuré, ce matin, vers les diffé-rents instituts ou facultés de la région, a-t-on ap-pris auprès du rectorat de l’université YahiaFares de Médéa. La même source a soulignéqu’une «suspension provisoire» des cours estobservé, hier , à travers la majorité des struc-tures d’enseignement supérieur de la wilaya,faute de moyen de transport. WAHIBA/B

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Lundi 04 Février 2019La5L

e milliardaire républicaina tweeté samedi unephoto de lui avec TigerWoods et Jack Nicklaus,

après que la Maison-Blancheeut annoncé qu’il avait jouéavec deux des plus grandes lé-gendes américaines du golf.Lestrois hommes étaient réunisdans le club de golf de M.Trump à Jupiter, dans le comtéde Palm Beach, non loin deMar-a-Lago, sa luxueuse rési-dence floridienne.C’est la pre-mière visite de Donald Trumpen Floride depuis deux mois. Ildevait se rendre à Mar-a-Lagopendant les vacances de Noëlmais avait été contraint d’annu-ler son déplacement à cause du«shutdown» qui paralysait unepartie de l’administration fédé-rale américaine.Pendant les 35jours du «shutdown», il s’était à

plusieurs occasions plaint d’êtreobligé de rester à la Maison-Blanche à Washington.M.

Trump s’est rendu en Floridevendredi soir et y resterajusqu’à dimanche soir, après

avoir regardé le Super Bowl, lafinale du championnat de foot-ball américain.

Trump fait du golf avec Tiger WoodsAprès s’être plaint pendant le «shutdown» de ne pas avoir pu aller en Floride, le président américain s’y est

rendu ce week-end et a renoué avec une de ses activités préférées: le golf.

Turquie: arrestation d’une suspecte d’une attaque anti-américaine

Viande frauduleuse : les 145 kg restants en France identifiés

La Marine française saisit 670 kg d’héroïne dans l’océan Indien

La Marine française opérant au profit de la Task Force 150, chargée de la lutte contre les trafics finançant le terrorisme dans l’océan Indien, a saisi 670 kilogrammes d’héroïnejeudi sur une embarcation en mer d’Arabie, ont annoncé samedi les Armées françaises.»Une saisie record qui porte un coup dur au financement du terrorisme», s’estfélicitée la ministre française des Armées Florence Parly dans un tweet.

un contrôle sur une embarcation sans pavillon«La frégate anti-aérienne Cassard était en mer d’Arabie dans le cadre de la Task Force 150. Elle a procédé à un contrôle sur un boutre qui n’avait pas de pavillon», a-t-on préciséà l’état-major. La Task Force 150, un des trois piliers d’une coalition navale sous commandement américain, a pour mission de lutter contre le terrorisme international et lestrafics illicites qui le financent en Mer rouge et dans une grande partie de l’océan Indien.Parti le 5 novembre de Toulon (sud), le Cassard, fort de 240 membres d’équipage, estdéployé depuis trois mois dans le golfe Arabo-persique et en océan Indien. Il a notamment assuré l’escorte du porte-avions américain USS John C. Stennis avant de poursuivresa mission en soutien direct de la Task Force 150.

La police d’Istanbul a arrêtésamedi une femme soup-çonnée d’être impliquée

dans une attaque contre leconsulat américain de la ville en2015, a annoncé le gouvernoratlocal.Cette personne, identifiéecomme Hatice Kilic et accuséede faire partie d’un groupe d’ex-

trême gauche interdit, a été ap-préhendée dans le quartier d’Av-cilar de la grande métropoleturque.une récompense de 250.000euros promise

Deux femmes armées avaient at-taqué en août 2015 les locaux

fortifiés du consulat américain,situé à Istinye, un quartier paisi-ble de la périphéried’Istanbul.L’une d’elle a été bles-sée et arrêtée peu après l’at-taque, mais l’autre avait réussi às’enfuir, amenant les autorités àoffrir une récompense de 1,5million de livres turques

(250.000 euros) pour toute in-formation permettant sa cap-ture.L’attaque a été revendiquéepar le DHKP-C, un groupe d’ex-trême gauche classé comme«terroriste» en Turquie, qui avaitdéjà visé l’ambassade améri-caine à Ankara en 2013, tuant unemployé de sécurité turc.

L’intégralité de la viande po-lonaise frauduleuse écou-lée en France a été

identifiée, une partie des 145 ki-logrammes restants ayant déjàété vendue à des consomma-teurs, a annoncé samedi le mi-nistère de l’Agriculture.»Les 145kilogrammes restants ont étéidentifiés dans des lots de viandecommercialisés par des gros-sistes, boucheries ou restau-rants», a annoncé le ministère.«Une partie de ces lots a pu êtreretirée du marché.»Plusieurspays de l’Union européenne,dont la France, cherchent depuisvendredi à localiser, pour en em-pêcher la consommation et ladétruire, de la viande de boeuf

frauduleuse en provenance dePologne, issue d’un abattage illé-gal et dont près de trois tonnesont été exportées dans l’UE.EnFrance, les services sanitaires ontdécouvert près de 800 kg de

cette viande qui, selon Varsovie,ne présente pas de risque sani-taire.

L’Île-de-France principalementconcernée

Interrogé par l’AFP, le ministère aprécisé que tous les lots encoreen vente avaient pu être retirésdu marché, mais que certainsavaient déjà été vendus à desconsommateurs et faisaientdonc l’objet d’un rappel.»Ce quiest compliqué, c’est que les 145kilogrammes ont été mélangés àdes viandes de différentes ori-gines» par le grossiste qui les aécoulés, a expliqué le ministèreà l’AFP. «on ne peut plus les iden-tifier en tant que tels».Ces 145kilogrammes ont été intégrés àun ensemble de 2,4 tonnes, a ex-pliqué le ministère, sans être enmesure de préciser s’il s’agissaitde viande hachée ou de piècesentières. Une tonne a pu être dé-

truite par le grossiste, mais lerestant - 1,4 tonne - a été com-mercialisé.»A ce stade, quelquesdizaines de restaurants et deboucheries sont concernés, enrégion Ile de France principale-ment, et dans les départementsd’Ille et Vilaine (35) et du Loiret(45)», détaille le communiqué.«Ces chiffres seront précisés endébut de semaine prochaineaprès consolidation des donnéesau niveau national», conclut-il.

Inde : unléopard sèmela paniquedans une ville

Ce vendredi, un léopard asemé le chaos dans uneville du nord de l’Inde

pendant plusieurs heures.Alors que les habitants cou-raient pour échapper à l’ani-mal, paniqué et en fuite,plusieurs d’entre eux ont étéblessés. Si au moins quatrepersonnes ont été mordues,aucune blessure grave n’estcependant à déplorer, selonCNN.Sur les réseaux sociaux,plusieurs habitants de Jalan-dhar ont posté des vidéosmontrant le léopard, appa-remment déboussolé, couriret escalader les obstacles.Dans une vidéo postée surTwitter, un homme posté surun muret tente d’attraper lefélin à l’aide d’un filet. Échec :il se fait repousser, et le léo-pard s’enfuit.Au bout dequelques heures de coursepoursuite, l’animal a finale-ment été mis sous sédatif etcapturé par un vétérinairespécialisé. Il est dorénavantplacé sous surveillance.

Léopards égarésSelon le Fonds internationalpour la Nature en Inde, avecl’expansion de la populationet l’agrandissement des villes,léopards et hommes sont deplus en plus souvent amenésà se rencontrer. Les félins peu-vent par ailleurs être attiréspar la présence de porcs, dechiens ou de bétail.En 2011, leministère de l’Environnementet des Fôrets avait déjà publiéun rapport sur la gestion desconflits entre hommes et léo-pards, pour alerter sur la si-tuation. Il constatait alorsplusieurs cas de léopards éga-rés, et l’augmentation desmassacres par la populationlocale. Toujours selon ce rap-port, l’animal n’attaque le plussouvent que par «légitime dé-fense».

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Lundi 04 Février 20196r é g I o n s

souk ahras

48 mechtas de la wilaya ciblées par des caravanes médicales en 2018

Pas moins de 48 mechtas enclavées et éloignées de la wilaya de Souk Ahras ont été ciblées durant l’année 2018, par des caravanes médi-cales afin de rapprocher les services de la santé de la population, a affirmé samedi, le directeur local de la santé et de la population

(DSP), Omar Bentouati.

une importante présencedu flamant rose au lacTélamine (à l’Est d’Oran),

a été relevée malgré la grandepollution de cette zone humide,selon les résultats primaires dudénombrement hivernal, effec-tué chaque année par la conser-vation locale des forêts.Quelque30.000 individus de cet échas-sier migrateur ont été recensés

au niveau du lac, a indiqué àl’APS, le chef du réseau d’orni-thologie de l’Ouest, qui englobeles wilayas de Relizane, Oran,Mostaganem et Mascara, dé-pendant de la conservation desforêts, M. Mohamed Chami.Laconcentration du flamant roseau niveau du lac Télamine estencore plus importante, cetteannée, avec 30.000 individus

contre 35.000 dans les huitzones humides que compte lawilaya d’Oran, a-t-il souligné.Ledénombrement fait, par ail-leurs, état de la présence d’au-tres espèces comme la Tadornede Belon, une sorte de gros ca-nard. Cette espèce, auparavantrare au niveau des zones hu-mides d’Oran, a été observée,en grand nombre cette

année.Pour sa part, l’ornitho-logue Ali Mahadji, associé à lacampagne de dénombrement, afait état, de la présence impor-tante de la grue cendrée au ni-veau de la Sabkha d’Oran.»Cetéchassier protégé par desconventions internationales, at-tire malheureusement les bra-conniers, qui le chassent pour sachair tendre», a-t-il déploré, es-

timant que les autorités doiventprendre des mesures pour leprotéger.Les résultats finaux etdétaillés sur le dénombrementhivernal des oiseaux migrateursséjournant au niveau des huitzones humides de la wilayad’Oran, seront communiquésvers la mi-février, avec plus dedétails sur la présence des diffé-rentes espèces, a-t-on noté.

Les participants à une jour-née d’étude sur les zones hu-mides organisée samedi à la

circonscription administrative deTouggourt (160 km au nordd’Ouargla) ont soulignée la né-cessité de la protection de ces es-paces naturels éparpillés àtravers le territoire de la wilayapour préserver la biodiversité.Les

intervenants, dont des universi-taires, chercheurs et représen-tants du mouvement associatifont mis l’accent sur l’importancede valoriser et de préserver leszones humides abritant de nom-breuses espèces d’oiseaux migra-teurs et de plantes aquatiquesoffrant un microclimat local , àtravers l’élaboration des pro-

grammes et des stratégies ‘’effi-caces’’ pour les préservercontres les différentes me-naces.Mohamed Belhamra, del’université Mohamed Khider(Biskra), a évoqué dans son inter-vention l’importance d’impliquertous les acteurs concernés y com-pris les associations environne-mentales dans les diversesactions menées dans le but deprotéger ces espacesnaturels.L’intervenant a fait sa-voir également que l’universitéMohamed Khider s’engage à réa-liser deux projets financés parl’Agence française de développe-ment (AFD) et l’Union internatio-nale pour la conservation de lanature (UICN), dont le premierconsiste en élaboration desétudes sur l’ensemble des zoneshumides non-classées à l’échellenationale, alors que le secondprojet concerne la formation des

ingénieurs spécialisés en biodi-versité.Pour sa part, Rochdi Has-sani, représentant d’uneassociation de wilaya activantdans le domaine de l’environne-ment, a expliqué les dangers dela pollution qui menacent leszones humides notamment le jetanarchique des déchets solides etdes eaux usées, toue en appelantles autorités concernées à pren-dre des mesures «urgentes» pourfaire face à cette situation.Placéesous le signe «les zones humideset le changement climatique»,cette rencontre qu’a abritée lastation expérimentale du milieubiophysique située dans la com-mune de Nezla, relevant du Cen-tre de recherche scientifique ettechnique sur les régions arides(CRSTRA) basé à Biskra, a été uneoccasion pour débattre plusieursthèmes dont entres autres «leszones humides dans la législation

algérienne», «le changement cli-matique et ses impacts sur lesécosystèmes», «la formation hy-drogéologique des zones hu-mides», «les oiseaux migrateursdans les zones humides déser-tiques» et « l’importance des pro-jets scientifiques communs entreles pays méditerranéens sur leszones humides».Organisée avecle concours des directions desRessources en eau, l’Environne-ment et la Conservation des fo-rêts de la wilaya déléguée deTouggourt, cette journée d’étudevise à sensibiliser les citoyens surl’importance de leur contributionpour la protection de ces espacesécologiques, ont indiqué les orga-nisateurs.En marge de cette ren-contre, une convention decoopération scientifique et tech-nique a été signée entre l’Univer-sité Kasdi Merbah d’Ouargla et leCRSTRA de Biskra.

ouargla

La protection des zones humides soulignée à Touggourt

oiseaux migrateurs

Importante présence du flamant rose au lac Télamine malgré la pollution

Le même responsable aprécisé à l’APS que ces ca-ravanes médicales organi-sées par ses services sont

composées de médecins généra-listes et de spécialistes, de chirur-giens-dentistes, desages-femmes, de psychologueset d’infirmiers, équipés du maté-riel nécessaire, tels que des fau-teuils dentaires, des instrumentsde consultation et des médica-ments, en plus de 7 ambulanceséquipées.Cette initiative vise,selon M. Bentouati, à améliorer laqualité des services fournis à lapopulation rurale dans le cadredes efforts déployés par la direc-tion de la santé pour matérialiserle principe de rapprochement desservices de la santé ducitoyen.Ces caravanes qui ont étéfavorablement accueillies par leshabitants des 26 communes de lawilaya, ont ciblé 2400 citoyensavec une moyenne de 50 consul-tation par semaine, a-t-il fait sa-voir, indiquant que les examensmédicaux auxquels ont été sou-

mises ces personnes ont portésur le dépistage du diabète, d’hy-pertension artérielle, de pro-blèmes liés à la thyroïde ou àcaractère ophtalmologique, enplus de problèmes psycholo-giques.Au cours de ces caravanes,des séances de sensibilisation surla planification familiale et l’espa-cement des naissances ainsi quesur le dépistage précoce du can-cer du sein ont été également or-ganisées, selon le mêmeresponsable, affirmant qu’aucours de l’une de ces opérationsun patient, se trouvant dans unétat critique, a été transféré àl’hôpital de Souk Ahras pour qu’ilpuisse recevoir le traitement né-cessaire.Par ailleurs, les actionsmenées dans le cadre de ces ca-ravanes ont permis, a t-il assuré,de prendre en charge 305 pa-tients présentant des problèmespsychologiques, dont 32 ayantdes difficultés scolaires, 58 souf-frant de troubles du comporte-ment, 100 cas d’énurésie, 75 casaccusant des troubles du langage,

tandis que 259 personnes ont bé-néficié d’un suivipsychologique.Selon M. Ben-touati, ces caravanes médicalesont également pris en charge lesmalades atteints de pathologiescardiaques, de myopie et autres

affections de l’enfant, et qui ontbénéficié d’interventions chirur-gicales à l’hôpital de SoukAhras.Cette même source a re-levé, en outre, que ces caravanesmédicales continuer en 2019, àsillonner la wilaya, en faisant no-

tamment une escale dans lamechta Mezraâ dans la communede Henancha, El Alia (Khmissa),Ouled Abid (Drea), Ouled Abbas(Sidi Fredj), ainsi que les mechtasSidi Badr (Ouilène) et Lafouidh(Ouled Moumen).

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Lundi 04 Février 20197m o n d E

Ce nouveau test intervientalors que les Etats-Unisplaident pour une inter-diction des tirs de mis-

siles et de fusées spatiales parl’Iran, qui menacent selon Wash-ington la sécurité du Moyen-Orient.»Le missile de croisièreHoveizeh a été testé avec succèsaprès avoir parcouru une distancede 1.200 kilomètres et a atteint sacible», a déclaré le ministre ira-nien de la Défense Amir Hatamilors d’une cérémonie officielle.»Ilpeut être prêt dans le plus courtlaps de temps possible et vole àtrès basse altitude», a-t-il ajoutéau cours de la présentation d’uneexposition dédiée aux armes inti-tulée «40 ans de prouesses dé-fensives», à Téhéran.Le ministre aqualifié le missile Hoveizeh de«réussite défensive» et de «brasde la République islamiqued’Iran».Ce missile sol-sol fait par-tie, selon lui, de la série de mis-siles de croisière Soumar dont lespremiers modèles, d’une portéede 700 kilomètres, avaient étédévoilés en 2015.Selon un rap-port publié en 2017 par l’Institutinternational des études straté-giques (IISS) de Londres, l’Iran dé-veloppe une douzaine de typesde missiles d’une portée de 200 à2.000 km et pouvant emporterdes charges de 450 à 1.200 kg.Cesprogrammes inquiètent les Occi-dentaux, qui accusent l’Iran devouloir augmenter la portée de

ses missiles et de déstabiliser leMoyen-Orient, et Israël, ennemijuré de Téhéran. Certains officiersgénéraux iraniens affirment régu-lièrement souhaiter la destruc-tion de l’Etat hébreu.L’Iran nie cesaccusations et répète que sesprogrammes de missiles sont unequestion de sécurité nationale,qu’ils n’ont qu’un but défensif etque cette question n’est pas né-gociable.CritiquesAux termes de la résolu-

tion 2231 du Conseil de sécuritéde l’ONU, l’Iran ne doit mener«aucune activité liée aux missilesbalistiques conçus pour pouvoiremporter des charges nucléaires,y compris les tirs recourant à latechnologie des missiles balis-tiques».Occidentaux et Iraniensinterprètent différemment ce pa-ragraphe.Mardi, l’amiral AliShamkhani, secrétaire du Conseilsuprême de la sécurité nationaleen Iran, a affirmé que son paysn’avait «aucune volonté» d’aug-

menter la portée de ses missiles,à l’heure où Téhéran fait l’objetde nouvelles pressions occiden-tales à cause de ses programmesde développementbalistique.»Sur le plan scienti-fique ou opérationnel, rien n’em-pêche l’Iran d’augmenter laportée de ses missiles. Néan-moins, tout en s’efforçantconstamment d’améliorer leurprécision, sur la seule base de sadoctrine de défense, (l’Iran) n’aaucune volonté d’augmenter la

portée de (ses) missiles».Mi-jan-vier, après l’échec d’une tentativeiranienne de placement d’un sa-tellite sur orbite, le chef de la di-plomatie américaine MikePompeo a accusé Téhéran de«provocation», et de chercher «àaméliorer ses capacités balis-tiques qui menacent l’Europe etle Proche-Orient».En décembre,les Etats-Unis avaient exhorté leConseil de sécurité de l’ONU àprendre des mesures punitivescontre l’Iran pour limiter son pro-gramme de missiles balistiques,mais la Russie ou la Franceavaient plutôt insisté en faveur del’instauration d’un «dialogue»avec Téhéran.Washington a faitde l’Iran son ennemi numéro unet a adopté des sanctions écono-miques draconiennes après s’êtreretiré en 2018 de l’accord sur lenucléaire iranien jugé trop laxistepar Donald Trump.Samedi, lesEtats-Unis ont marqué le 40e an-niversaire de la Révolution isla-mique en fustigeant les«promesses non tenues» du pou-voir iranien.»En 1979, l’ayatollahKhomeiny a promis la prospéritématérielle et spirituelle aux Ira-niens. Quarante ans plus tard, lerégime corrompu de l’Iran a dé-truit l’économie du pays, souilléle noble héritage iranien et pro-duit seulement #40an-néesd’échecs», a commenté ledépartement d’Etat américain surson compte Twitter.

40e anniversaire de la révolution islamique

L’Iran annonce avoir testé avec succès un missile de croisière

L’Iran a testé samedi avec «succès» un missile de croisière d’une portée supérieure à 1.350 km, une annonce coïncidant avec le 40e anniversaire de la Révolution islamique.

Venezuela

Nicolás Maduro défie l’OccidentLe chef de l’État vénézuélien

Nicolás Maduro continue àdéfier l’Occident alors

qu’expire hier l’ultimatumdonné par six pays de l’UE (Alle-magne, Espagne, France, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni) luienjoignant de convoquer unenouvelle élection présidentielle,faute de quoi ils reconnaîtrontson rival Juan Guaidó commeprésident.À la place, le prési-dent vénézuélien, réapparu enpublic samedi pour la premièrefois depuis six mois, a lancél’idée d’élections législatives an-ticipées, pour remplacer un Par-lement où l’opposition estmajoritaire.

deux manifestationsDes dizaines de milliers de ma-nifestants sont descendus sa-medi dans les rues de Caracas,les uns pour exiger le départ deNicolás Maduro, les autres pourcélébrer le 20e anniversaire dela révolution bolivarienne etréaffirmer leur soutien au diri-geant socialiste. Autoproclamé« président », Juan Guaidó a af-

firmé que le mois de février se-rait « déterminant » pour chas-ser du pouvoirNicolás Maduro.Des deux côtés,les photos prises par l’AgenceFrance-Presse montraient desrues et des avenues noires demonde. Aucun chiffre fiable necircule après les manifestationsau Venezuela. Depuis une es-trade devant la représentationde l’Union européenne à Cara-cas, le chef de l’opposition a an-noncé l’arrivée dans lesprochains jours d’une aide hu-manitaire destinée au pays à lafrontière colombienne, au Bré-sil et sur une « île des Ca-raïbes », en demandant àl’armée de la laisserentrer.« Nous allons continuerdans la rue jusqu’à ce que noussoyons libres, jusqu’à la fin del’usurpation », a déclaré, la voixenrouée, Juan Guaidó, 35 ans,en costume sombre et chemiseblanche. « Oui, c’est possi-ble ! », lui répondait la foule.Anticipant un mois de février« qui doit être déterminant », ila appelé ses partisans à ne pas

relâcher la pression, lors d’unenouvelle manifestation le 12 fé-vrier, Jour de la jeunesse au Ve-nezuela. Une autremobilisation, liée à la distribu-tion de l’aide humanitaire, estprévue dans les prochains jours,a-t-il lancé, sans plus de préci-sion.

Maduro dénonce le « plan ma-cabre » des états-unisNicolás Maduro a pris la paroledevant un parterre de suppor-teurs réunis sur l’avenue Boli-var, où, six mois auparavant,des drones chargés d’explosifsavaient explosé près de la tri-bune où il se trouvait. Il s’est dé-claré favorable à la tenued’élections législatives antici-pées dans le courant de l’année,alors que le Parlement est jus-tement la seule institutioncontrôlée par l’opposition. Lemandat actuel des députés,élus fin 2015, court de jan-vier 2016 à janvier 2021. Et lesprochaines législatives doiventnormalement avoir lieu fin2020. Pour faire face à ce qu’il a

qualifié de « plan macabre »des États-Unis, il a aussi an-noncé une augmentation dunombre de soldats, en appelantles miliciens, un corps composéde civils, à rejoindrel’armée.Évoquant l’ultimatumlancé par les Européens, lachaîne de télévision vénézué-lienne teleSUR déplorait sur sonsite internet samedi « la posi-tion interventionniste adoptéetant par le Premier ministre es-pagnol, Pedro Sanchez, que parl’Union européenne ».

un ambassadeur vénézuélienreconnaît Juan GuaidóNicolás Maduro n’est pas re-connu par une partie de la com-munauté internationale, etl’opposant Juan Guaidó est sou-tenu par les États-Unis, la plu-part des États latino-américainset certains pays européens.Jeudi, le Parlement européen areconnu l’autorité de JuanGuaidó et a appelé l’ensembledes pays de l’Union européennede faire de même.Un premierambassadeur vénézuélien a ral-

lié Juan Guaidó. En poste enIrak, Jonathan Velasco a déclarédans un message vidéo que l’As-semblée nationale était « leseul pouvoir légitime ».Soutenupar la Russie, la Chine, la Coréedu Nord, la Turquie ou encoreCuba, Nicolás Maduro, 56 ans,rejette l’ultimatum européen etaccuse les États-Unis d’orches-trer un coup d’État. Dans unemain tendue à la Chine, JuanGuaidó a assuré samedi dans leSouth China Morning Post qu’ilhonorerait, une fois au pouvoir,les accords conclus entre Pékinet son pays et qu’il souhaitaitentamer « dès que possible » ledialogue avec la Chine. État pé-trolier, autrefois pays le plusriche d’Amérique latine, le Ve-nezuela a sombré économique-ment.Ses habitants souffrent degraves pénuries de nourritureet de médicaments, ainsi qued’une inflation galopante(10 000 000 % en 2019, selon leFMI). Depuis 2015, quelque 2,3millions de Vénézuéliens ontquitté le pays, pour une popula-tion de 31 millions d’habitants.

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L a G a z e t t e I n t e r n a t I o n a L e

L’urgence de refonder le multilatéralisme

L’ordre internationalpiétiné par ses garants

une petite musique mé-diatique habitue les po-pulations à une certainevision de la société inter-nationale. Celle-ci sem-

ble se résumer à un chaos croissant(microconflits, vagues migratoires,etc.), marqué par des manifestationsde violence aveugle (attentats, massa-cres de civils), où s’affirment des puis-sances cyniques, telles la Russie ou laTurquie, voire les États-Unis de M. Do-nald Trump. Ce chaos, particulière-ment évident de nos jours, était en faitsous-jacent dès le début des an-nées 1990. La chute du mur de Berlina accrédité l’idée d’une époque tota-lement nouvelle, d’une « mondialisa-tion heureuse » sous l’égideprotectrice des États-Unis, illustrée parla guerre du Golfe en 1990-1991. Sicette intervention se prévalait encoredu cadre défini par l’Organisation desNations unies (ONU), les années 1990montrent en revanche une tentativedu pouvoir américain de forger autori-tairement de nouvelles règles. Laguerre du Kosovo en fut le laboratoire,ses promoteurs tentant d’officialiserun droit d’ingérence dans les affairesintérieures des États. Cette vision, ren-due temporairement possible par l’ef-facement de la Russie et par la réservede la Chine, a connu son apogée avecl’intervention en Libye en 2011, enmême temps qu’elle révélait ses péril-leuses contradictions.

Depuis 1945, l’ordre international atoujours été secoué de crises et deconflits. Mais les principes humanisteset sociaux issus des grandes confé-rences de l’après-guerre — celle dePhiladelphie sur les droits sociaux,celle de San Francisco, créant l’ONU,sur la prohibition de la guerre — enétaient restés les fondations officielles.L’instabilité qui se développe sous nosyeux est en revanche mondiale, idéo-logique autant qu’économique. Si leskrachs financiers de 1998 et 2008avaient pu, dans certains lieux, êtreprésentés comme des accidents deparcours, l’élection de M. Trump ré-vèle une contestation paradoxale,mais emblématique, du dogme libre-échangiste à partir de son épicentre.D’autre part, l’impression de chaosprovient à la fois de la recompositiondes forces (affirmation de nouvellespuissances tandis que d’autres mar-quent le pas) et d’une modificationrampante des règles du jeu internatio-nal lui-même, entamée dans les an-nées 1990 et aujourd’hui remise enquestion.

Des interprétations extensivesDe 1945 aux années 1990, les règlesdu jeu étaient claires, inscrites dans lemarbre de la Charte de l’ONU. Naturel-lement, les pays les plus forts, usant deleur droit de veto ou de celui de leurallié, les contournaient régulièrementpour intervenir militairement dans

leurs zones d’influence respectives :Moscou en Europe orientale, Washing-ton en Amérique centrale, Paris enAfrique, Israël dans son voisinage. Ce-pendant, et c’est le point-clé, les puis-sances ne cherchaient pasouvertement à modifier les règles dela Charte ni à en inventer d’autres.Elles mettaient même un soin particu-lier à préserver les apparences et à nepas les enfreindre ouvertement. Nonseulement la Charte de l’ONU servaitde point de repère, mais elle agissaitcomme une sorte de contrat deconfiance international. Les critiquesles plus vives — le général de Gaulledénonçant le «machin» qui contestaitle néocolonialisme français en Afrique,Ronald Reagan pestant contre une bu-reaucratie antiaméricaine — demeu-raient éruptives et n’aboutissaient pasà démolir une construction qui — droitde veto oblige — validait le statut degrande puissance. On se référait ainsiaux règles officielles régissant le re-cours à la force, quitte à en donner desinterprétations extensives, en invo-quant par exemple une légitime dé-fense « préventive », contraire à lanotion même de légitime défense, for-cément réactive. Aucune instance del’ONU n’a d’ailleurs validé cette dérivesémantique, utilisée notamment parIsraël pour justifier le bombardementd’une centrale nucléaire irakienneen 1981.À partir des années 1990, il en va tout

autrement : on assiste à une tentativede modification des règles du jeu in-ternational, notamment celles concer-nant le droit de la guerre. Imposée parles Occidentaux, sous la présidence deM. William Clinton (1993-2001), cettemutation est l’une des causes de laprofonde instabilité actuelle des rela-tions internationales. Si elle n’ad’abord rencontré que peu d’opposi-tion, elle semble avoir atteint unebutée avec l’intervention en Libyede 2011, puis le conflit en Syrie, sansqu’on voie pour autant un retour à l’or-dre de 1945 ni l’installation d’un nou-vel ordre clairement défini.Dans un premier temps, l’effondre-ment de l’Union soviétique a permisun exercice consensuel du droit de laguerre, en mettant fin aux chasses gar-dées de la guerre froide. C’est ainsi leConseil de sécurité, unanime, qui au-torise, au nom de la sécurité collective,l’intervention militaire de trente-cinqpays contre Bagdad (2 août 1990 -28 février 1991). Il s’agit presque d’uncas d’école pour étudiant en droit in-ternational, l’annexion d’un pays en-tier par un autre — en l’occurrence leKoweït par l’Irak — constituant uneviolation plus spectaculaire que les au-tres des règles les plus solidement an-crées depuis la Société des Nations etservant de base à la Charte de l’ONU.On évoque alors, avec un enthou-siasme certain, un «nouvel ordre inter-national » et l’avènement d’une

Par Anne-Cécile Robert

En violant lesrésolutionsdes Nationsunies surJérusalem, lesÉtats-Unisillustrent l’undes dangersmajeurs de lagéopolitiqueactuelle :l’affaiblissement desfondementsde la légalitéinternationale, née en 1945d’une certaineidée de lacivilisation.Alors que lafin de laguerre froideoffraitl’occasion deréaffirmer unerèglecommune, lesOccidentauxont pousséleur avantageet donné lemauvaisexemple.

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L a G a z e t t e I n t e r n a t I o n a L e

véritable « communauté internatio-nale » qui ferait, enfin, régner le droitcontre la force, le bien contre lemal (1).Emblématique de l’univers politiquedes années 1990, l’intervention del’Organisation du traité de l’Atlantiquenord (OTAN) au Kosovo en 1999marque une fracture — guère perçuecomme telle (2) — des relations inter-nationales; une fracture demeurée ou-verte. La propagande de guerre,reprise par les médias, qui a accompa-gné le bombardement de Belgrade,sans aucun mandat des Nations unieset en violation du droit de laguerre (3), souligne l’émergence d’unconsensus idéologique destiné à minercelui qui avait été trouvé dans la dou-leur en 1945. L’échec organisé de laconférence de Rambouillet, durant la-quelle la diplomatie américaine a litté-ralement manipulé, avec le soutien deBerlin, les chancelleries européennes(au premier rang desquelles Paris, alliéhistorique de Belgrade), signifiait unchoix conscient de l’option militaire,quand les voies pacifiques pouvaientencore être utilisées pour empêcherdes massacres malheureusement bienréels (4).

Recours à la force sans mandatLa réunion de Rambouillet achoppasur un point et un seul : le présidentSlobodan Milošević avait accepté l’en-voi en Serbie d’observateurs interna-tionaux de l’Organisation pour lasécurité et la coopération en Europe(OSCE) ou de la Communauté euro-péenne, mais il refusait d’admettre desenvoyés de l’Alliance atlantique, dontil avait probablement de bonnes rai-sons de mettre en doute l’impartia-lité... Utilisant ce prétexte, et sansmandat du Conseil de sécurité des Na-tions unies, mais avec la participationde la France et du Royaume-Uni, lesÉtats-Unis déclenchent, en mars 1999,une vaste opération de bombarde-ments aériens qui aboutit à la capitu-lation de Belgrade moins de trois moisplus tard. Ce «recours à la force» dansdes conditions non prévues par laCharte de l’ONU trouvera une répliquedans l’agression américaine contrel’Irak en 2003, cette fois sans le sou-tien de Paris (5).L’intervention de l’Alliance atlantiqueau Kosovo paraît d’autant moins justi-fiable qu’elle a abouti à une contre-épuration ethnique contre les Serbesdu Kosovo et que, d’une manière gé-nérale, l’explosion de la Yougoslavieen 1991 a conduit, avec le soutien dela « communauté internationale », etnotamment de l’Union européenne, àla constitution de micro-États sur desbases nationalistes ou mafieuses,comme l’actuel Kosovo. Si les diri-geants serbes ont, à juste titre, étéjugés dans les années 2010 par le Tri-bunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie pour atteintes aux droitsfondamentaux, les crimes de guerrede l’OTAN demeurent impunis. Lebombardement intentionnel de ciblesciviles, dont celui de la RadioTélévisionserbe, n’a pas été sanctionné. Ce« deux poids, deux mesures » pèsed’autant plus lourd sur les relations in-ternationales que l’intervention avaitpour objet de valider, sur la base d’in-formations fausses (tel le prétenduplan « fer à cheval » de Milošević, in-venté par Berlin), la remise en ques-tion d’un principe fondateur de laCharte de l’ONU, l’intangibilité desfrontières, et le démantèlement d’unÉtat membre des Nations unies (la Ré-publique fédérale de Yougoslavie). Ladiplomatie russe actuelle a beau jeude souligner, chaque fois que l’occa-sion lui en est fournie, la duplicité desOccidentaux qui dénient à Moscou ledroit de faire en Abkhazie, en Ossétieou en Crimée ce qu’ils ont autoriséavec le Kosovo. Naturellement, les Oc-cidentaux réfutent ce parallèle.

En 1945, les grandes puissancess’étaient entendues sur des règles dujeu, en particulier sur ce qui constitue

le facteur majeur de trouble sur lascène internationale : le recours à laguerre et, d’une manière générale, à laforce. Malgré les tensions de la guerrefroide, le système des Nations uniescontinuait de reposer officiellementsur le bannissement de la guerre etl’édiction de principes destinés à en li-miter les causes. Cet ordre correspon-dait également aux intérêts des petitspays, dans la mesure où il interdit l’in-gérence dont les États, notamment co-lonisateurs, usaient et abusaient pourimposer leurs vues à des populationsplus faibles. En circonscrivant lesconditions du recours à la force aux« menaces » qui pèsent sur la paix, laCharte de l’ONU prive les puissantsd’arguments plus subjectifs. AuXIXe siècle, les Européens préten-daient par exemple intervenir dansl’Empire ottoman au prétexte de pro-téger les minorités chrétiennes persé-cutées (« interventionsd’humanité») (6).Les années 1990 ouvrent la voie à unemodification de l’équilibre politique etjuridique, par l’élargissement des cir-constances légitimes d’entrée enguerre (jus ad bellum). Cette époqueest d’ailleurs marquée par la diffusiond’idées telles que le devoir ou le droitd’ingérence, cher au politiste italienMario Bettati et au fondateur de Mé-decins sans frontières (MSF) BernardKouchner (7). Le pouvoir de l’État et deses dirigeants doit se soumettre auxvaleurs de l’ordre international. Pro-duit de cet univers idéologique, « laguerre du Kosovo est le lieu d’une pra-tique d’ingérence, sans aucundoute», souligne l’ancien président deMSF Rony Brauman, qui avait ap-prouvé cette intervention àl’époque.« Était-ce la manifestationd’un droit d’intervention armée ? Onpeut le soutenir, et c’est ce que font lespartisans du “droit” d’ingérence qui levoient réapparaître triomphalement àl’ONU» (8).En 2005, une résolution de l’Assem-blée générale des Nations unies recon-naît en effet un nouveau principe nonprévu par la Charte de 1945 : la « res-ponsabilité de protéger ». Il signifiequ’un gouvernement, tout en étantformellement souverain, a des obliga-tions envers ses citoyens, obligationsque la «communauté internationale»peut définir et auxquelles elle peut lerappeler manu militari. Ce n’est pas unhasard si ce principe a été imaginé parla commission de « personnalités dehaut niveau» qui rédigeait ses conclu-sions au moment de la guerre du Ko-sovo (9). Cette interventionmilitaire «n’a sans doute pas été étran-gère à leurs réflexions et propositionsfinales », note ainsi Brauman. L’inter-vention en Libye en 2011, seule actionmilitaire officiellement décidée par leConseil de sécurité sur la base de la«responsabilité de protéger», est ainsila fille de celle du Kosovo.L’opération de l’OTAN au Kosovo a étérendue possible par l’absence transi-toire de contre-pouvoirs sur la scèneinternationale. Dans l’univers des Na-tions unies, les années 1990 sont sur-nommées la « décennie dessanctions ». Dominé par le « P3 » (lestrois membres permanents occiden-taux du Conseil de sécurité : États-Unis, Royaume-Uni, France), le Conseilde sécurité adopte, avec des résultatsparfois contestables, une série de me-sures coercitives contre des Étatsqui « menacent la paix ou la sécuritéinternationale ». Par exemple, l’inter-diction de tous les échanges interna-tionaux infligée à l’Irak lors de lapremière guerre du Golfe aura desconséquences inhumaines sur les po-pulations civiles (alimentation, santé).Tirant les leçons de l’expérience et descritiques, le Conseil de sécurité précisedorénavant le champ des sanctions,leur durée, et prévoit des exemptionspour raisons humanitaires (10). Maisla tendance est bien à l’extension desmissions de cette institution, de l’assis-tance technique à l’adoption de sanc-tions personnelles, hors des cadres

juridiques. «Ces interprétations exten-sives, voire artificielles, des résolutionsdu Conseil,notent les juristes AnaïsSchill et Mouloud Boumghar à proposdu Kosovo et de l’Irak, reflètent (...) dessituations de contournement du sys-tème de sécurité collective qui affai-blissent l’autorité et la crédibilité de cetorgane et conduisent à terme, en mul-tipliant les exceptions à l’interdictionde recourir à la force, à mettre encause l’ensemble de l’édifice créé parla Charte [de l’ONU] (11). »Un retour fracassantCes innovations institutionnelles et po-litiques distillent l’idée que la souve-raineté est un principe dépassé, tantsur la scène géopolitique que dans ledomaine économique. Les an-nées 1990 voient ainsi l’apogée d’uneidéologie mondialiste fondée sur letriomphe de la démocratie libérale demarché, qui doit régir l’ensemble de laplanète sous direction américaine.L’Union européenne en constitue l’undes postes avancés, se chargeant no-tamment d’en étendre les bienfaits àtoute l’Europe centrale et orientalepar la mécanique de l’élargissement,et à l’Afrique par des accords de parte-nariat économique (12). L’Organisationmondiale du commerce naît en 1995afin d’étendre l’Accord général sur lestarifs douaniers et le commerce demarchandises aux services et à la pro-priété intellectuelle. Les pays indus-trialisés assoient l’autorité de leurdirectoire néolibéral en y cooptant despays du Sud, réduits au rôle de specta-teurs (G5, G6, G7, G20).D’apparence stable, ce nouvel ordreest gros des orages actuels. Célébréepar les médias et les penseurs domi-nants, la remise en question du pou-voir westphalien (13) de l’État épargneles grandes puissances, comme lesÉtats-Unis, ou la France en Afrique,mais également des pays comme Is-raël, qui violent ouvertement le droitsans être inquiétés. La proclamationd’une « communauté internationale »masque mal le fait que la vertu s’im-pose aux uns tandis que le cynisme dela realpolitik demeure l’apanage dequelques autres. On s’occupe peu, parailleurs, de la nature et de la légitimitéde ceux qui définissent les valeurs enquestion et leurs contours précis : desOccidentaux pour la plupart. Portéepar la nécessaire lutte contre l’impu-nité, la multiplication des tribunauxpénaux internationaux coïncide aussiavec les frontières floues de l’interven-tionnisme à géométrie variable de la« communauté internationale » : You-goslavie, Sierra Leone, Rwanda, Cam-bodge. Mais c’est surtout l’adoption dustatut de la Cour pénale internationale(CPI) à Rome en 1998 qui doit consa-crer le triomphe des valeurs com-munes de justice et de réparation,pour panser les plaies de populationsmartyrisées. D’où la possibilité qui luiest confiée de juger y compris des di-rigeants en exercice, mettant ainsi enéchec le principe des immunités diplo-matiques. Mais, ce faisant, elle postulela vision d’une justice détachée desréalités locales comme des rapportsde forces internationaux.C’est de ce moment idéologique «clin-tonien » que la société internationaleest, sous nos yeux, en train de sortiravec des cris. En premier lieu, les paysdits émergents réclament leur placeau grand banquet de l’ordre mondial :pourquoi ceux qui tiennent le stylo desrésolutions de l’ONU devraient-ils tou-jours être les mêmes ? Soixante-dixpour cent des résolutions du Conseilsont en effet rédigées par le P3. Bonenfant, le Conseil ouvre dorénavantses couloirs à la «société civile», et sesgroupes de travail à davantage d’États,afin d’élargir le consensus présidant àl’adoption de ses textes sans que lesrapports de forces soient modifiés surle fond. Par ailleurs, Moscou effectueun retour fracassant sur la scène inter-nationale. L’intervention russe en Os-sétie et en Abkhazie en 2008 témoignede sa volonté de s’affirmer en s’oppo-sant à un adversaire symboliquement

facile à critiquer : la Géorgie, qui pré-tend, à toute force, rejoindre une Al-liance atlantique hésitante.En troisième lieu — et c’est sans doutele point d’inflexion vers la sortie del’univers idéologique des années 1990et 2000 —, l’intervention franco-bri-tannique en Libye en 2011 a durable-ment miné le consensus au sein du« P5 » (les cinq membres permanentsdu Conseil de sécurité). L’abstentionconstructive de Moscou et de Pékinavait permis l’adoption d’une résolu-tion du Conseil de sécurité autorisantles États membres à prendre « toutesles mesures nécessaires» pour «proté-ger les populations et zonesciviles»,notamment en faisant respec-ter une « zone d’exclusionaérienne »,tout en « excluant le dé-ploiement d’une force d’occupationétrangère ».Quel que soit l’intérêt duprincipe de la « responsabilité de pro-téger », son application constitue unerévision rampante de la Charte del’ONU, avec toutes les incertitudes quecela comporte. Ce texte, a fortiori dansses éléments structurels, ne peut êtrerévisé sans respecter les procédures,sous peine de susciter une crise deconfiance entre les États, y compris lesplus puissants. En pratique, l’OTAN aoutrepassé le mandat confié par leConseil de sécurité. L’intervention a enoutre abouti à la chute de MouammarKadhafi, en violation du droit interna-tional qui interdit le renversementd’un gouvernement comme but deguerre.Le déroulement des événementschoque la Russie et la Chine, qui consi-dèrent qu’on les a bernées et qu’on neles y reprendra plus. Les discussions ausein du Conseil de sécurité en sont du-rablement marquées, Pékin et Moscouse donnant — à bon compte — le beaurôle en rappelant aux Occidentaux lesrègles de la Charte de l’ONU, notam-ment le principe de non-ingérencedans les affaires intérieures des États,même si eux-mêmes font peu de casdes droits fondamentaux. En adhérantavec éclat à l’accord des Nations uniessur le climat, Pékin s’installe sur le de-vant de la scène internationale et dé-tourne opportunément l’attention, parexemple, de son refus d’appliquer ladécision de la Cour permanente d’ar-bitrage sur le différend avec les Philip-pines concernant la mer de Chine. Lafin du monde unipolaire, si commodepour les Occidentaux, se donne à voiren Syrie, où la France et les États-Unis,qui jouaient les va-t-en-guerre contrele régime criminel de M. Bachar Al-Assad en 2012, voient désormais lapaix se dessiner sans eux.Alors que la Charte de l’ONU vise à li-miter, voire à interdire la guerre, les in-terventions militaires effectuées endéformant ou en violant le droit inter-national (« guerres humanitaires »)s’attirent souvent les critiques pourleur caractère arbitraire ou parcequ’elles évoquent un éléphant dans unmagasin de porcelaine, ajoutant quoiqu’il en soit des bûches dans le brasierd’un ordre instable.Si le Conseil de sécurité occupe tou-jours une place centrale dans la ges-tion de la sécurité collective, commele confirme son programme trèsdense, un flou dangereux s’est installéquant aux règles internationales. Au-delà de l’attitude hypocrite et déstabi-lisateur des acteurs, notamment duP5, la société internationale se trouveconfrontée à de nouvelles menaces etproblématiques, que la Chartede 1945 n’avait pas prévues et qui ap-pellent les maîtres du jeu à la réflexionet à la responsabilité. De nombreuxconflits n’entrent pas dans les cases. Ilsne sont ainsi ni internationaux ni in-ternes : ils sont « internes internatio-nalisés », c’est-à-dire qu’un différendlocal dégénère en impliquant une mul-titude d’acteurs — parfois des États,mais aussi des groupes transfronta-liers, mafieux ou terroristes. La protec-tion des populations civiles, qui paientsouvent le prix fort par rapport auxunités combattantes, est devenue une

préoccupation majeure qui justifie, parexemple, l’extension du mandat decertaines opérations de maintien de lapaix à des mesures «offensives» dansun périmètre limité. Mais les gardiensde l’ordre international sont souventdéconcertés par ces crises d’un typenouveau. «On ne sait pas si on chercheà assurer l’aide humanitaire, à obtenirun cessez-le-feu ou à trouver une solu-tion politique, constate le professeurAlvaro de Soto. Une telle approche nepeut avoir d’autre résultat que de sou-lever des expectatives et ainsi, face àl’échec prévu, de dévaluer la monnaiede la négociation (14). »Nécessaire vision stratégiqueSi les Nations unies sont sur la sellette,l’Union européenne — dont le logicielmoderne a été conçu dans les an-nées 1990 (traité de Maastrichten 1992) — s’en trouve durablementfragilisée : la fracture entre sa partieorientale et les pays fondateurs surl’État de droit l’illustre, de même quela sortie du Royaume-Uni, anticipantpeut-être l’effacement d’une Unioninadaptée à la nouvelle géopolitique.Plus profondément, c’est le statut in-ternational de l’État qui est posé :l’Union européenne continue de pro-fesser le dépassement de la souverai-neté nationale, quand des puissancesinstallées ou montantes en font aucontraire leur étendard (États-Unis,Russie, Iran, Turquie...). « Je considèreque nous devons sortir de posturesmorales qui parfois nous impuissan-tent [sic] », explique le président fran-çais Emmanuel Macron lors de sesvœux au corps diplomatique le 4 jan-vier 2018. «Je suis attaché à la souve-raineté et à la stabilité des États parceque nous n’avons pas trouvé jusqu’àprésent, des formes plus sûres d’assu-rer la paix et la stabilité ou des voiesalternatives d’expression de la souve-raineté des peuples.» Cela annonce-t-il la fin de la parenthèse desannées 1990? Est-ce l’enterrement dela responsabilité de protéger par lepays qui a tant poussé à sa mise enœuvre en Libye en 2011 ? Est-ce lesigne d’un retour à l’esprit de la Chartede l’ONU?Il manque en tout cas à la société in-ternationale la vision stratégique deson propre avenir. Comme le résumel’ancien ministre des affaires étran-gères français Hubert Védrine, « lemonde se trouve dans une situationcomparable à celle du XIXe siècle sansle congrès de Vienne » — c’est-à-diresans un moment où les acteurs se réu-nissent pour se répartir les rôles. Aprèsla chute de l’URSS, le secrétaire géné-ral des Nations unies Boutros Boutros-Ghali (1992-1996) avait en vain appeléde ses vœux une grande conférenceinternationale destinée à refonder unconsensus international sur des basesclairement discutées et consenties parl’ensemble des acteurs, condition deleur confiance mutuelle. Ce besoin sefait plus cruellement sentir au-jourd’hui, alors que les foyers de ten-sion se multiplient. Le droit de laguerre, le recours à la force et la pro-tection des droits humains, de plus enplus malmenés, y compris par les Eu-ropéens dans leur traitement des réfu-giés, en seraient des points-clés.Lors de son premier discours devantl’Assemblée générale de l’ONU en sep-tembre 2017, M. Macron a prononcéun éloge appuyé du multilatéralismeface à son très va-t-en-guerre homo-logue américain. En tirera-t-il lesconséquences, y compris enAfrique?«Si la réforme [de l’ONU] n’estpas en lien avec une vision stratégiquedu futur du multilatéralisme, le risqueest grand de rater une transformationprofonde et clairementsouhaitée, avertit Mme Michèle Grif-fin, directrice de la planification despolitiques auprès du secrétaire généralde l’ONU. Ce sera alors à la prochainegénération de réparer les pots cas-sés. » Aujourd’hui, conclut-elle, « laconfiance dans les institutions multila-térales est à son point le plusbas» (15).

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11Lundi 04 Février 2019

Concert de piano à Alger, où les passerelles culturellesalgéro-hongroises dans l’œuvre de Béla Bartok

Le pianiste hongrois Andrâs Nemeth a animé vendredi soir à Alger un récital de piano, où il a restitué au public nombreux, le génie créatif degrands compositeurs hongrois, dont Béla Bartok, qui s’était imprégné de la beauté des sites et du patrimoine musical de la ville de Biskra, où

il avait séjourné.

ala Basilique «NotreDame d’Afrique», oùl’acoustique est favora-ble aux arts de la

scène, le public est venu nom-breux apprécier la virtuosité dupianiste Andrâs Nemeth, resti-tuant une douzaine d’œuvres cé-lèbres des compositeurs, FranzLiszt, (1811-1886), Zoltan Kodaly(1882-1967) et Béla Bartok(1881-1945) qui avait séjournéen 1913 dans la capitale des Zi-bans, collectionnant plusieurs deses chants folkloriques.Mettanten valeur les passerellesd’échanges établies par le géniecréatif de Béla Bartok entre l’Al-gérie et la Hongrie, Andrâs Ne-meth a conçu son répertoireautour de la Suite, «Opus 14»,une pièce «riche en éléments»inspirés par la musique tradition-nelle de la région de Biskra, quele grand compositeur hongrois acréée au retour de son voyaged’étude dans cette région d’Algé-rie.Rendue dans des variationsmodales et rythmiques qui onttracé les traits d’une fusion par-faite des genres musicaux desdeux pays, «Opus 14» était pourBéla Bartok, pionnier de l’Ethno-musicologie avec Zoltan Kodaly,la preuve que les «cultures separlaient» et que le «patrimoinemusical autochtone» pouvaits’ouvrir à la «pureté de l’acadé-

misme universel».D’autrespièces consacrant cette insurrec-tion aux dogmes de Béla Bartokont été brillamment exécutéespar Andrâs Nemeth, dont, «Va-riations libres», «Pour les en-fants. Vol 4», «Quinze chantspaysans hongrois» et «Sixdanses dans le rythme dit bul-gare, +Mikrosmos.Vol 6+».Don-nant de l’embellie au silencesacral de la basilique, le jeunepianiste hongrois a ensuite en-chaîné avec, «Lament Székely»(sept pièces pour piano) de Zol-

tan Kodaly, puis avec quelquesœuvres de Franz Liszt, dont,«Wiegenlied», «Sposalizio» (An-nées de pèlerinage, vol. 2. Italie)et «Eglogue» (Années de pèleri-nage, vol 1. Suisse).Très applaudipar l’assistance, Andrâs Nemetha fait montre de toute l’étenduede son talent de virtuose, dansune prestation époustouflantede technique et de dextérité,menée sans avoir eu recours auxpartitions, ce qui dénote, selonun connaisseur, d’une «grandemaîtrise intellectuelle de son

sujet», acquise grâce au «travailet à l’exerciceininterrompus».Reflétant l’espritd’une grande ouverture aumonde, par la mise en valeur dela musique populaire hongroise,Béla Bartok, Franz Liszt et ZoltanKodaly entendaient établir, à tra-vers la fusion des genres folklo-riques et populaires «despasserelles d’échanges» entreles peuples et leurs «culturesrespectives», explique un profes-seur d’histoire de l’art présentparmi le public.Dans la solennité

du moment et en présence del’ambassadeure de Hongrie enAlgérie, Helga Katalin Pritz et lesreprésentations diplomatiquesaccréditées à Alger de plusieurspays invités, le public a savouréle rendu d’Andrâs Nemeth dansla délectation, applaudissanttrès fort l’artiste à l’issue dechaque pièce interprétée.»Jesuis ravi de venir en Algérie ettrès honoré de me produire àAlger, une ville que je découvreet que je trouve très belle», a dé-claré Andrâs Nemeth, présentpour la première fois en Algé-rie.Andrâs Nemeth a étudié lepiano à l’Académie de musique«Franz Liszt» de Budapest avecplusieurs autres pianistes de re-noms, dont Andrâs Kemenes,Jenô Jandô et Sândor Falvai.Mu-sicien-professeur, Andrâs Ne-meth prépare son doctorat, avecpour sujet de thèse, «Composi-tion pour enfants-Source d’inspi-ration dans les œuvres de Bartoket de Kurtâg».Organisé par l’am-bassade de Hongrie en Algérie,en collaboration avec la Basi-lique «Notre Dame d’Afrique», leconcert de piano animé par An-drâs Nemeth, entre, selon le rec-teur de la basilique Notre-Damed’Afrique, père José Maria CantalRivas, dans le cadre du «pro-gramme régulier, initié parl’église».

Farid Khodja présente son spectacle «Nouzha, retour à la nouba» à Alger

un récital de musiqueandalouse, puisé dansle répertoire sanaâ, aâ-

roubi et hawzi, a été animévendredi à Alger par le chan-teur Farid Khodja et son or-chestre.Organisé à l’Opérad’Alger Boualem-Bessaih, cerécital intitulé «Nouzha, retourà la nouba» marque un replisur l’authenticité de la mu-

sique classique algérienneservi par une orchestrationmodernisée, par des empruntsinstrumentaux à d’autresgenres, et harmonieuse.Conçucomme une véritable balade àtravers les sonorités de lanouba et les textes des âarou-byate de la région de la Mitidjace spectacle a proposé, deuxheures durant, au public

moyennement nombreux unenouba authentiquement exé-cutée par un orchestre anda-lou élargi à quelquesinstruments comme le synthé-tiseur, la guitare basse et lebanjo emprunté au chaâbi.Lavoix da Farid Khodja était por-tée par son jeu au rbab, unecellule traditionnelle compo-sée de trois violon, un luth, un

ney, un qanoun et d’une sec-tion percussion.La secondepartie du spectacle «Nouzha,retour à la nouba» était dé-diée au répertoire aâroubi etau hawzi.Connu pour sa vir-tuosité au rbab, Farid Khodja,natif de Blida a fondé son en-semble en 2002 pour enregis-trer une première nouba enmode mazmoum avant de se

produire à plusieurs reprisesen Algérie et à l’étranger. Il re-viendra avec deux autre enre-gistrements: une nouba enmode rasd edil et une oeuvrehaouzi dédiée à la poésie algé-rienne.Il a également conçu unspectacle revisitant le réper-toire andalou avec une orches-tration incluant l’accordéon etle banjo.

un nouvel ouvrage de l’his-torien Alain Ruscio metsous les projecteurs une

page de l’histoire du commu-nisme face à la question colo-niale de l’Algérie.»Lescommunistes et l’Algérie, des ori-gines à la guerre d’indépen-dance, 1920-1962» (Ed. LaDécouverte, 2019, 661 pages)propose une véritable plongéedans les «méandres» des poli-tiques communistes, du Particommuniste français (PCF) ou duParti des communistes algériens(PCA), durant quatre

décennies.Pour cet historien,spécialiste du colonialisme fran-çais (une trentaine d’ouvragespubliés), «l’histoire du commu-nisme, reste, aujourd’hui encore,alors que ce mouvement n’a plus,dans la vie politique, ni le poids,ni la force d’attraction d’antan, unobjet de controverses à nul autrepareil, en+pour+ et en+contre+», soutenant que cetétat d’esprit atteint son pa-roxysme lorsqu’on évoque les ac-tions et analyses ducommunisme - français et algé-rien - face à la question coloniale

en Algérie. Un parcours qu’il qua-lifie d’ailleurs de «nonlinéaire».L’auteur de «Nostalgé-rie, l’interminable histoire del’OAS» (La Découverte, 2016), quis’est basé sur tous les fonds d’ar-chives spécialisés, révélant par-fois des documents totalementnouveaux, décortique les toutpremiers temps du PCF lorsqu’iltentait de briser le consensus co-lonial (chapitre 2 : le PCF est laquestion coloniales de 1920 à1954), évoquant les «espoirs etillusions» du Front populairedans le chapitre 4 (L’esprit Front

populaire : 1936-1939).Il s’appesantit en analysant les re-lations du parti français avec lenationalisme algérien, qui «ne fu-rent jamais simples». Après unerelation de «père en fils», laguerre de libération nationale,avec l’entrée en lice des commu-nistes à titre individuel dans lecombat, allait aboutir de façoninéluctable vers une «impossibleentente» entre les communistesfrançais et nationalistes algé-riens.C’est ainsi qu’il propose derevoir les attitudes du PCF duPCA vis-à-vis de la première

année de l’insurrection natio-nale, mettant un focus sur les«grands changements» du PCAen 1956.C’est dans ce parcoursdes multiples acteurs des com-munistes des deux côtés de laMéditerranée qu’Alain Ruscioanalyse, entre autres, la mobili-sation «avortée» des commu-nistes le 17 octobre 1957, enmettant en relief le combatmené par Maurice Audin, HenriAlleg et tant d’autres commu-nistes français, avec l’engage-ment des avocats et desintellectuels.

Communistes-question coloniale de l’Algérie: saga d’une histoire controversée

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12sporTs Lundi 04 Février 2019

preMier LeaGue

Hazard et Higuain permettent à Chelsea de relever la tête, Wolverhampton se défait d’Everton

LiGue des ChaMpions - 3e Journée

La JS Saoura tient en échec l’AS Vita ClubLa JS Saoura est parvenue a arraché un point lors de son déplacement à Kinshasa face aux Congolais de

l’AS Vita Club (2-2).

Chelsea s’est largement imposéface à Huddersfield (5-0),grâce à sa doublette d’attaque

Eden Hazard et Gonzalo Higuain,tous deux auteurs d’un doublé. Dansle même temps, Wolverhampton aremporté son troisième matchconsécutif en s’imposant à Everton(3-1).Après leur naufrage contreBournemouth en milieu de semaine(défaite 4-0), Chelsea devait se re-prendre cet après-midi en recevantla lanterne rouge de PremierLeague, Huddersfield. Et les Londo-niens ne sont pas passés à côté deleur match cette fois-ci. Pour sa troi-sième apparition chez les Blues,Gonzalo Higuain trouvait rapide-ment la faille dans le match (1-0,16e), suite à un excellent service deKanté. Eden Hazard doublait la misejuste avant la pause sur penalty (2-0, 45+1e), suite à une faute de Ka-chunga sur Azpilicueta.Au retour des

vestiaires, les hommes de MaurizioSarri, qui avait chargé ses joueursmercredi dernier, regrettant le faitqu’« ils ne savent pas ce qu’ils doi-vent faire », ont tranquillement géréleur avance, inscrivant même troispions supplémentaires, avec Hazardtout d’abord qui s’offrait sondeuxième doublé de la saison (3-0,66e), Higuain ensuite d’une joliefrappe (4-0, 69e) et David Luiz enfind’une tête sur corner (5-0, 86e).

Everton perd encore des plumes à domicile

Ce 14e succès de la saison pourChelsea permet aux Blues de passerdevant Arsenal, qui se déplace àManchester City. Huddersfield deson côté sombre un peu plus dans lacrise, malgré la récente arrivée deJan Siewert en remplacement deDavid Wagner sur leur banc, et resteà 12 points de Burnley, premier non-

relégable.Dans les autres matchesde l’après-midi, Wolverhampton aréalisé une jolie opération en s’im-posant à Everton (3-1), grâce à des

réalisations de Neves (1-0, 07e), Ji-menez (2-1, 45e) et Dendoncker (3-1, 66e), alors qu’André Gomes (1-1,27e) avait égalisé entre temps pour

les Toffees. Dans les matches demal-classés, Crystal Palace (15e dePremier League) est venu à bout deFulham (19e) 2-0, tandis que Burn-ley (17e) et Southampton (16e) sesont neutralisés 1-1, Ashley Barneségalisant pour les Clarets dans letemps additionnel sur penalty(90+4e). Enfin, Brighton (13e) etWatford (9e) se sont quittés sur unscore nul et vierge 0-0.

Les résultats des matches Chelsea 5-0 Huddersfield : Higuain(16e, 69e), Hazard (sp. 45+1e, 66e),D. Luiz (86e)Burnley 1-1 Southampton : Barnes(sp. 90+4e) ; Redmond (55e)Crystal Palace 2-0 Fulham : Milivoje-vic (sp. 26e), Schlupp (87e)Everton 1-3 Wolverhampton :Gomes (27e) ; Neves (sp, 07e),Jimenez (45e), Dendoncker (66e)Brighton 0-0 Watford

Jean MichelCavalli entame

ses fonctions à labarre technique

du MC Oran

L’entraîneur français JeanMichel Cavalli a pris ce sa-medi ses fonctions à tête

de la barre technique du MC Oran,club évoluant en ligue 1 profes-sionnelle de football, a-t-on apprisauprès des dirigeants club oranais.Cavalli, de retour à Oran ,a signéun contrat avec le Mouloudia avecobjectifs d’assurer le maintien duclub parmi l’élite et d’aller le plusloin possible en coupe d’Algérie, a-t-on fait savoir.L’ancien sélection-neur des Verts, venu succéder àOmar Belatoui, qui a démissionnéau lendemain du nul à domicileface a l’USM Bel-Abbes (2-2) enchampionnat, est considérécomme l’homme capable de re-dresser la barre, a-t-on ajouté.LeMC Oran occupe la 9e place auclassement du championnat deligue 1 professionnelle avec 23points après 19 journées. Le clubest qualifié pour les quarts de fi-nale de la Coupe d’Algérie. Il af-frontera le CS Constantine en alleret retour

Joué ce samedi, ce match entredans le cadre de la 3e journée(groupe D) de la phase depoules de la Ligue des cham-

pions d’Afrique.C’est le métier quirentre comme dirait l’autre. Pour sa3e sortie en phase de poules de laplus prestigieuse des compétitionsafricaines, la JS Saoura a réussi un jolicoup en terre congolaise où elle asurtout fait preuve de courage.Faceau deuxième du groupe D, les Su-distes ont raté leur entame de ren-contre. Sans se faire prier, l’ l’AS VitaClub a débloqué la situation à la 14eminute par Kazadi avant de doublerla mise à la 37e minute par Makusu.Al’image d’un moteur diesel, la JSS amis du temps pour trouver son ré-gime dans ce match. Toutefois, les Ai-glons du Sud ont su réagir avant lapause en réduisant l’écart par Ham-mia (45’), sur penalty.Courant aprèsl’égalisation tout au long de la se-conde période, les gars de la Saouraont été récompensés à la 89e grâceau but de Yahia Chérif.Grace à ce nul,la JSS gagne son second point maisreste néanmoins à la 4e et dernièreplace de son groupe. Pour sa part,

l’ASVC porte son total à 4 unités et re-joint le Ahly du quatuor D.La pro-chaine rencontre de la JS Saoura auralieu le 12 février prochain à Béchar(20h00). A l’occasion de ce match,comptant pour la 4e journée, la JSSreçoit l’AS Vita Club dans un match

qui sera arbitré par un trio rwandais,conduit par Louis Hakizimana.

Le CSC exemptéPour sa part, le CS Constantine(groupe C) est exempté de cette 3ejournée suite à la disqualification du

club égyptien d’Al Ismaïly par la com-mission de discipline de la CAF.La pro-chaine sortie de l’autre représentantalgérien dans cette compétition auralieu le 8 mars prochain, à Constan-tine, face aux Tunisiens du Club Afri-cain, pour le compte de la 5e journée.

peu de mouvements ont été enregistréschez les internationaux algériens lors dela période des transferts d’hiver, clôturée

jeudi dans la majorité des championnats euro-péens de football.La quasi-totalité des interna-tionaux algériens ont opté pour la stabilité àmoins de cinq mois de la Coupe d’Afrique desnations CAN-2019 prévue en Egypte (21 juin -19 juillet).Le latéral droit du Club Africain Mokh-tar Belkhiter (27 ans) s’est engagé avec le clubsaoudien Al-Qadisiya pour un contrat de sixmois renouvelable. L’ancien joueur du MCEEulma (Ligue 2/Algérie) quitte ainsi la Tunisieaprès deux ans et demi passés avec le club dela capitale.Le défenseur central de PFK TchernoMore Varna (Div.1 bulgare) Lyes Hassani (23ans), à l’instar de Belkhiter, a décidé de mon-nayer son talent dans un pays du Golfe en si-gnant avec le club qatari d’Al-Gharafa.De soncôté, le milieu offensif du Bétis Séville RyadBoudebouz (28 ans) a préféré rester en Liga es-pagnole en rejoignant le Celta Vigo, à titre de

prêt jusqu’à la fin de la saison avec optiond’achat. Le joueur formé au FC Sochaux(France), peu utilisé lors de la première partiede la saison, espère relancer sa carrière pourespérer faire partie du groupe des 23 qui serontretenus par Djamel Belmadi pour la CAN-2019.L’attaquant du Spartak Moscou (Russie)Sofiane Hanni est annoncé par les médias ducôté de MLS, où il est convoité par la franchisecanadienne Toronto FC, pour remplacer l’ItalienGiovinco, parti rejoindre Al-Hilal saoudien.

Slimani reste finalement à Fenerbahçe

Annoncé partant par son entraîneur ErsunYanal, l’attaquant de Fenerbahçe (Div.1 turque)Islam Slimani a pris tout le monde à contre-pieden décidant de rester avec le club vice-cham-pion de Turquie, qu’il avait rejoint l’été dernierpour un prêt d’une saison en provenance deLeicester City (Angleterre). «Fener» a repousséjeudi deux offres officielles du Bétis Séville pour

Slimani.Le meilleur buteur en activité del’équipe nationale (26 buts), de retour dans legroupe vendredi soir lors de réception de Goz-tepe (2-0) en ouverture de la 20e journée de«Super Lig», doit impérativement retrouver sessensations à l’approche du rendez-vous conti-nental.Le milieu offensif du FC Porto (Portugal)Yacine Brahimi, dont le contrat expire en juinprochain, va poursuivre son aventure avec les«Dragons», en dépit de plusieurs touches an-glaises. Le direction de Porto va certainementchercher à prolonger le contrat de Brahimiavant son terme pour bénéficier financière-ment d’un éventuel transfert l’étéprochain.Enfin, le milieu offensif de Galatasa-ray, actuel 2e du championnat truc, Sofiane Fe-ghouli a fini par convaincre ses dirigeants de legarder dans l’effectif, après un début de saisontrès difficile. «Soso» est redevenu une piècemaîtresse dans l’échiquier de l’entraîneur FatihTerim, lui qui avait contribué au titre la saisondernière.

MerCato d’hiVer 2019

Un marché calme pour les internationaux algériens

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Grande première pour l’AS Monaco à Louis-II,Rennes et Angers se donnent de l’air

Pour le compte de la 23e journée de Ligue 1, l’AS Monaco a enregistré sa première victoire de la saison à domicile en championnat contre Toulouse.

L’Olympique de Marseille sombre encore un peu plus en perdant à Reims

au stade Auguste Delaune, leclub phocéen a encore unefois perdu, puisque les Ré-

mois l’ont emporté sur le score de2-1.Une seule victoire lors des onzederniers matches disputés toutescompétitions confondues. Depuisfin novembre, l’Olympique de Mar-seille traverse une période difficile.Après six défaites et trois nuls, leclub phocéen avait relevé la têtecontre le Stade Malherbe de Caen(1-0), mais a rechuté la semainedernière à domicile contre le LOSC(1-2), au cours d’une soirée cauche-mardesque. Pour tenter de relancerla machine, les Phocéens devaientalors faire un résultat ce samedisoir sur la pelouse du stade AugusteDelaune face au Stade de Reims(23e journée de Ligue 1). De leurcôté, les Rémois pouvaient passerdevant l’OM en cas de succès.David Guion alignait alors un 4-2-3-1 avec Dia en remplacement deChavarria notamment. Côté olym-pien, Rudi Garcia optait pour lemême schéma tactique avec la pre-mière titularisation de Balotelli enattaque.Le début de rencontre était

à l’avantage des Phocéens, bienrentrés dans leur match contraire-ment aux Rémois. Au bout de qua-tre minutes de jeu, Ocamposallumait la première mèche maistrouvait Mendy sur sa route. Petit àpetit, les hommes de David Guionprenaient cependant le contrôle dujeu, avec un Romao omniprésentdans l’entrejeu. Et après plusieursminutes sans la moindre occasion,le Stade de Reims débloquait la si-

tuation. Servi côté gauche, Cafarorentrait dans la surface afin de ser-vir Dingomé au point de penalty. Lemilieu rémois se retournait rapide-ment et envoyait le ballon dans lalucarne de Mandanda (21e, 1-0).Les occasions étaient rares et l’OMessayait de recoller au score avantla pause. Sur un corner repoussépar Mendy, Luiz Gustavo héritait duballon et décochait une demi-voléepuissante que le portier rémois sor-

tait plein axe (40e). Reims menaitdonc à la pause (1-0).

Clinton N’Jie, une entrée trop tardive

Malgré ce score défavorable à lami-temps, Rudi Garcia conservait lemême onze pour le début de la se-conde période, tout comme DavidGuion. Si les Phocéens tenaient leballon, les Rémois se créaient unenouvelle occasion. Oudin donnait lecuir à Dia qui déclenchait une bellefrappe croisée. Mandanda sortaitun magnifique arrêt au sol poursauver l’OM (51e). Le ballon passaitrapidement d’un camp à l’autredans ce deuxième acte, et Balotelliobtenait un coup-franc intéressantdevant la surface rémoise. L’atta-quant italien s’en chargeait lui-même. Sa frappe enroulée prenaitla direction de la lucarne maisMendy s’envolait véritablementpour repousser du bout des doigtsen corner (62e). Peu en vue ce soir,l’ancien avant-centre de l’OGC Niceessayait même de marquer d’un re-tourné sur l’action suivante mais

l’arbitre stoppait l’offensive pourune faute (66e).Pour faire bougerles choses, Rudi Garcia lançait alorsN’Jie à la place de Radonjic, alorsque Suk remplaçait Dia de l’autrecôté (68e). Et l’attaquant rémoiss’illustrait rapidement. Sur son pre-mier ballon, le Sud-Coréen ajustaitMandanda après un service de Ca-faro dans la profondeur (68e, 2-0).Oudin était même tout proche dutroisième but rémois derrière. Mal-heureusement pour ce dernier, soncoéquipier Abdelhamid détournaitinvolontairement sa tentative quiprenait la direction du but (72e).Les changements se multipliaientalors des deux côtés, avec notam-ment la sortie de Balotelli pour l’en-trée en jeu de Germain (73e).Finalement, l’OM réduisait l’écarten fin de match. N’Jie trouvait eneffet la faille de la tête sur un centrede Lopez (86e, 2-1). Reboostés, lesPhocéens poussaient et Mendyréalisait une nouvelle parade ex-ceptionnelle sur une frapped’Ocampos (88e). Après une fin dematch difficile, le Stade de Reimss’imposait donc 2-1 contre l’OM.

dans le même temps,Rennes a gagné contreAmiens, tandis que Dijon aété battu à Angers.Après

la balade lilloise contre Nice (4-0), la23e journée de Ligue 1 continuaitavec trois affiches au programme à20 heures, avant la rencontre entreReims et l’Olympique de Marseille (.Pour sa part, l’AS Monaco affrontaitToulouse, le premier match dechampionnat depuis le retour deLeonardo Jardim à la place deThierry Henry. Pour ce rendez-vous,le Portugais alignait un 4-3-3 avecJemerson en soutien de Golovin etFabregas. Lopes, Martins et Falcaoétaient titularisés devant. En face,Gradel, Leya Iseka et Dossevi étaientchargés de mettre la pression sur ladéfense monégasque. Après undébut de match équilibré, les Moné-gasques ouvraient le score. A la suited’un coup-franc toulousain, les Asé-mistes partaient en contre-attaque.Gelson Martins portait le ballon etlançait Golovin, qui concluait d’unefrappe croisée (1-0, 14e). Mais lesToulousains répondaient immédia-tement. Dossevi botait un cornerque Sangaré déviait. Jullien arrivaiten soutien et poussait le ballon aufond des filets (1-1, 20e). Monacopoussait, à l’image d’un excellentGelson Martins, et Golovin trouvaitle poteau de Reynet (25e).Aprèsavoir tenté de mettre le deuxièmebut avant la pause, Monaco rentraitaux vestiaires dos à dos avec Tou-louse. Au retour des vestiaires, lesMonégasques tentaient de mettre lapression une nouvelle fois sur le butde Reynet. Et finalement, Fabregasredonnait l’avantage aux locaux.Gelson Martins, meilleur moné-gasque sur le terrain, se baladaitdans le couloir et centrait en retrait.Falcao manquait le ballon, mais pasFabregas, qui le fouettait et ouvraitson compteur avec l’AS Monaco (2-

1, 63e). Toulouse passait proche derépondre et Durmaz voyait sa tenta-tive heurter le montant de Subasic(68e). L’excellent Gelson Martins cé-dait ensuite sa place à Adrien Silvaafin de renforcer le milieu de terrain(72e). Et quelques minutes plus tard,Gradel buttait sur Subasic, solide sursa ligne (75e). Jardim lançait dans lafoulée Nkoudou à la place de Golo-vin (77e). Toulouse insistait et la dé-fense monégasque peinait à sedégager après un cafouillage dans lasurface où Jean ne parvenait pas àmarquer (81e). Carlos Vinicius faisaitlui aussi ses débuts, remplaçant Fal-cao (82e). Malgré plusieurs occa-sions en fin de match, Toulouses’inclinait (2-1) et Monaco enregis-trait sa première victoire de la saisonà domicile. Le club asémiste monteà la 18e place, Toulouse est 14e.

Rennes s’en sort en fin de match,

Angers se défait de DijonDe son côté, le Stade Rennais rece-vait Amiens. Les Bretons voulaientrevenir sur le groupe de tête, tandisque les Picards voulaient se relanceraprès trois défaites consécutives enLigue 1. La première période étaittrès calme, sans réelle occasion àl’image d’une frappe croisée de Sarr,bien captée par Gurtner (36e). LesPicards mettaient les barbelés et lesBretons peinaient à mettre de l’im-pact et de la vitesse dans leur jeu.Au retour des vestiaires, Grenier ar-mait une frappe, au-dessus (50e).Ensuite, Sarr tentait de surprendreGurtner au premier poteau, mais leportier amiénois ne se laissait passurprendre (52e). Les fautes tech-niques s’enchaînaient, à l’image depasses manquées, de mauvaiscontrôles ou encore d’une tentativede reprise acrobatique de Bouri-geaud, qui ne touchait pas le ballon

(61e). Dans la foulée, Rennes com-mençait à accélérer et Niang voyaitsa tentative terminer dans le petitfilet extérieur (66e). Ben Arfa s’of-frait ensuite une énorme occasion,mais Gouano sauvait les siens (73e).Et finalement, Zeffane ouvrait lescore, bien trouvé par Niang (1-0,78e). Amiens s’inclinait donc.Rennes prend la 9e place, Amiensglisse à la 19e place.Enfin, Dijon sedéplaçait à Angers. Les locaux vou-laient prendre le large sur la zonerouge, tout comme leurs adversairesdu soir, qui restaient sur une victoiresur l’AS Monaco (2-0). La premièreoccasion de la rencontre était pourAngers et Reine-Adélaïde voyait safrappe frôler le montant d’Allain(10e). Dijon répondait mais la têtede Yambéré passait au-dessus (12e),avant que Butelle n’intervienne surun coup-franc de Sliti (14e) et sur unretourné de Tavares (24e). Et finale-

ment, Angers ouvrait le score.Ndoye centrait pour Bahoken, dontla tête terminait au fond des filets(1-0, 28e). Avant la pause, Tavarestentait un nouveau retourné, cettefois au-dessus (45e+1). Au retourdes vestiaires, Bahoken tentait detromper Allain mais ce dernier étaitvigilant (60e). Les Dijonnais es-sayaient ensuite de mettre la pres-sion en contre, avec notammentl’entrée de Jules Keita, mais la dé-fense angevine tenait bon. Et encontre, Tait passait proche de dou-bler la mise pour Angers mais le por-tier bourguignon sortait unenouvelle parade (74e), tout commeKanga (87e). Dans les dernières se-condes, Tait offrait le but à Kanga,mais ce dernier tirait au-dessus mal-gré la cage vide (90e+4). Dijon est16e, Angers passe 13e.

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Comme ses cousinsagrumes (orange,pamplemousse, clé-mentine, citron vert,

etc.), le citron contient beau-coup de vitamine C, dont lespuissantes propriétés antioxy-dantes protègent les cellules denotre corps et l’embellissent àl’intérieur comme à l’extérieur.Outre la vitamine C, le citronest aussi une source de choixpour d’autres vitamines et mi-néraux : potassium, acide fo-lique, calcium, thiamine,niacine, vitamine B6, phos-phore, magnésium, cuivre, ri-boflavine, acide pantothénique,sans oublier toute une variétéde composés phytochimiques.Mais au-delà de ses atouts nu-tritionnels évidents, le citronpeut servir à beaucoup dechoses parfois surprenantes. Envoici une petite liste :

Le citron empêche les fruitset légumes de noircirQuoi de plus irritant que decouper des pommes, des avo-cats, des pommes de terre(entre autres) pour se rendrecompte au bout d’un quartd’heure que les tranches se sontmises à noircir ? Et pourtantc’est parfaitement normal : l’airjoue son rôle d’oxydant sur lachair offerte des fruits, qui se

met en quelque sorte à rouiller!Pour éviter ça, pulvérisez dujus de citron sur vos tranches(ça marche aussi pour les ba-nanes ou le chou-fleur), elles nenoirciront pas !

Le citron améliore l’humeurCertaines études ont montré

que les composés présents dansle zeste de citron avaient uneffet relaxant, tandis que d’au-tres études indiquent que le ci-tron pourrait bien avoir un effetstimulant sur l’esprit, le rendantplus vif. La meilleure façon deprofiter de ces effets positifs estd’inhaler l’huile essentielle, oude faire un thé au citron. Un

vrai, pas en sachet ! Faites in-fuser le thé ET les tranches decitron.

Le citron efface l’acnéLe citron peut prévenir oumême vous débarrasser devotre acné rebelle, en tuant cer-taines bactéries responsables del’apparition des boutons et qui

logent sur la peau. Vous pouvezappliquer le jus de citron loca-lement, ou le diluer dans un peud’eau. En le pressant dansl’eau, vous récupérerez tous lesantioxydants, ce qui permet deprotéger les cellules de la peaucontre les agressions, et ainsid’obtenir une peau superbe etéclatante.

Le citron combat la mauvaiseodeur de piedsPlusieurs études ont montréque le jus de citron avait despropriétés antibactériennes. Etcertaines personnes se sontrendu compte qu’en mélan-geant le jus d’un citron avec 6centilitres d’eau, et en se rin-çant les pieds avec ce cocktail,elles éliminaient les mauvaisesodeurs !

Le citron donne une secondevie à la saladeQuand vous vous retrouvezavec une laitue oubliéequelques jours dans le frigo etqui est devenue toute terne,toute molle, utilisez le jus de ci-tron sur les feuilles les plus fa-tiguées. En les laissant tremperdans un grand bol d’eau froideet de jus de citron placé au ré-frigérateur, vous raviverez no-tablement vos feuilles de salade!

5 super-pouvoirs méconnus du citronLe citron est décidément un fruit à multiples facettes ! Non content d’égayer sauces de salade, marinades ou jus de fruits, il a aussi des vertus insoupçonnées : vous redonner bonne humeur, combattre l’acné et les mauvaises

odeurs, il sait tout faire !

Le botox pourrait s’avérerefficace pour freiner laprogression du cancer de

l’estomac, selon une nouvelleétude scientifique internatio-nale, testée sur des souris. Deschercheurs de plusieurs univer-sités internationales, dont l’Uni-versité Norvégienne de Scienceet Technologie, viennent de pu-blier une étude étonnante, dansla revue scientifique ScienceTranslational Medicine, le 20août dernier.

Le botox, ou toxine botulique,serait efficace pour luttercontre le cancer de l’estomac.Pour arriver à une telle conclu-sion, les scientifiques ont testéquatre méthodes sur des sourisà qui ils ont induit un cancer del’estomac. Les trois premièresméthodes ont consisté à section-ner certains nerfs autour de latumeur, le quatrième procédéquant à lui, reposait sur l’injec-tion de botox. Les quatre tech-niques visaient en fait àsupprimer l’influx nerveux lié àla tumeur, et empêcher ainsi sonexpansion. En inhibant la pro-duction d’acétylcholine, neuro-

transmetteur qui stimule la divi-sion des cellules, le botox per-met de freiner la propagation dela tumeur. « Cette étude montreque les nerfs contrôlent les cel-lules souches cancéreuses » ex-plique le professeur Duan Chen,un des auteurs de l’étude. «Nous avons observé qu’en ôtantl’effet du nerf, les cellulessouches cancéreuses de la tu-meur disparaissent » ajoute lechercheur. Ce sont donc lesnerfs qui encouragent le déve-loppement de la tumeur, à tra-vers la libération d’unneurotransmetteur.

Le botox pour accompagnerla chimiothérapieMoins toxique que la plupartdes traitements anticancéreux,le botox est également moinscher et entraîne moins d’effetssecondaires. « Nous pensonsque ce traitement est intéressantcar il peut être utilisé locale-ment et cible directement lescellules souches cancéreuses.Le botox peut être injecté pargastroscopie, et ne requière quequelques heures de surveillanceà l’hôpital pour le patient » sou-

ligne Duan Chen. « Néanmoins,pour la majorité des patients, ladénervation fonctionne mieuxen combinaison avec la chimio-thérapie traditionnelle, puisquela perte d’influx nerveux semblerendre les cellules cancéreusesplus vulnérables. La chimiothé-rapie en serait donc plus effi-cace » conclue le professeurWang, co-auteur de l’étude.

Un essai clinique lancé enNorvègeAu vu de ces résultats promet-teurs chez la souris, l’équipe derecherche de Norvège a décidéde lancer un essai clinique dephase 2, sur des patients atteintsde cancer de l’estomac. Le trai-tement au botox pourrait notam-ment s’additionner auxtraitements classiques pour lespatients dont le cancer de l’es-

tomac est inopérable, ou ne réa-git plus à la chimiothérapie.Cette alternative pourra aussiêtre proposée aux réticents à lachimiothérapie ou à ceux pourqui les effets indésirables sonttrop importants. Pour ce qui estdes autres types de cancer, da-vantage d’études devront êtremenées pour savoir si le botoxpeut aussi être utilisé.

Source: TopSanté

Cancer

Le botox freinerait la progression des tumeurs de l’estomac

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Vider son lave vaisselle dans l’ordre Lorsqu’on vide son lave vaisselle, on ne pense pas qu’il ya un ordre logique et souvent, on est obligé d’essuyer lesassiettes ou autres à cause de ça. Il faut donc commencerpar le panier du bas qui est sec car si l’on commence parcelui du haut ou souvent l’eau s’accumule dans lesverres, il faudra faire un double travail.

Rendre un chat propre Un chat est par définition propre mais certains urinentquand même et on ne sait pourquoi dans plusieursendroits de la maison comme le canapé ou le lit. Pourrendre un chat propre ou tout au moins qu’il ne fasse plusses besoins dans ces endroits, il faut savoir que là où ilmange, il n’urinera jamais. Mettre donc une assiette decroquettes pendant plusieurs jours.

Faire manger un enfant malade Lorsqu’un enfant est malade, il n’a pas très faim etpourtant, il est impératif qu’il boive et qu’il mange. Il vafalloir faire certaines choses interdites habituellement.Couper du « cachir », des fruits, du fromage et du pain enpetits cubes. Mettre dans une assiette sur un plateau etrajouter un verre de jus de fruits. Mettre l’enfant devantla télé avec un dessin animé. Tout ce qui est interditmarche très bien.

Horizontalement

1 - Arsenal ambulant2 - Outil de poissonnier - A placerentre la licence et les lettres3 - Disco avec paroles - Oppressés4 - Elles comprennent beaucoup delustres - Ralles - En tête des aoutats5 - Teintas en brun - Provinced'Arabie6 - Un ton sous mi - Symbole desolidité - Il y a là un monde fou7 - Commentons - Substance quiretient8 - Coureur australien - Problèmes dejeunesse9 - Ancien - Expression pleine defraîcheur - Courroie directionnelle10- Laisse loin derrière - Butées

Verticalement

A - IntellectuellesB - Trombidion - Il porte le numéro54C - Restes de grappes - Entré dans lafamilleD - Il vaut le titane - Gros mollusqueE - Cri d'aficionado - A faire aprés latétéeF - Qui s'arrête au ras des fessesG - Déesse agricole - Lumière defellahH - Marque de réprobation - Indicede pelliculesI - Coloras joliment - Trés réalisteJ - DédicadéeK - Mettent à la bonne mesureL - Centrifugeuses à culottes

MotsMots C R O I S é S N° 608

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n° 3324 - Lundi 04 FéVrier 2019site web : www.lecitoyenonline.com

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Repêchagedu corps du

photographede presse

KarimBenhalima aularge d’Oran

Le corps du photographe depresse, Karim Benhalima, vic-time d’une chute d’un rocher ily a deux semaines près de MersEl Kebir (Oran) a été repêchéavant-hier soir par les élémentsde la Protection civile, a-t-on ap-pris auprès de ce corps consti-tué. «Le corps de la victime a étérepêché au large de la plage Ca-nastel, zone rocheuse, à 16H20(heure locale)», a déclaré à lecapitaine Nassim Bernaoui,chargé de la communication à ladirection générale de la protec-tion civile. «L’identification de lavictime s’est faite sur place puisévacuée vers le CHU d’Oran», a-t-il ajouté. Le photographe depresse du «Quotidien d’Oran»,Karim Benhalima, âgé de 38 ans,était victime d’une chute d’unrocher le 20 janvier dernier prèsde Mers El Kebir, alors qu’ils’adonnait à une partie depêche. Les opérations de re-cherche se sont poursuivaientdepuis sa disparition, et d’im-portants moyens humains etmatériels ont été engagés par laProtection civile et l’Armée na-tionale populaire (ANP), soute-nues dans leur efforts derecherches dans cette zone ro-cheuse et sous des conditionsclimatiques détériorées, par ci-toyens bénévoles. WAHIBA/B

ouarGLa

Plus de 45.000 quintaux de maïs ensilésPlus de 45.000 quintaux de maïs ont été ensilés à travers la wilaya d’Ouargla, au terme de la campagnede récolte qui s’est achevée en janvier dernier, a-t-on appris de la direction des services agricoles (DSA).

une superficie agricole de 130hectares a été consacréecette année à la maïsiculture

sous pivot au niveau d’une exploita-tion du périmètre de N’goussa (20km Nord d’Ouargla), qui constitueun modèle «réussi» dans ce type decultures développé en alterné avecla culture du blé qui est lui mois-sonné en début de juillet, a-t-onprécisé. La première expérience demaïsiculture avait été menée dans lacommune de Hassi Benabdallah àl’intérieur de palmeraies avantd’être reprise dans d’autres régions,notamment celle de N’goussa etRemtha (près d’Ouargla) et Gassi-Touil (Hassi-Messaoud), dans lecadre de l’intensification des cul-tures stratégiques, fait savoir lasource. Une production globale de135.000 quintaux de mais d’ensilagedestiné à l’alimentation de bétail, aété enregistrée l’année dernière surune superficie de 100 ha sous pivotau niveau d’une exploitation agri-cole à Gassi-Touil.Les services de la DSA d’Ouargla ontmis en place, au vu de l’importancede la maïsiculture pour l’alimenta-tion de bétail, une stratégie s’arti-clant sur l’encouragement del’investissement et l’attribution deterres dans le cadre de la concession

agricole. La wilaya d’Ouargla aconnu ces dernières années une«avancée» dans la production cé-

réalière, notamment le blé (dur ettendre) et l’orge ainsi que les cul-tures fourragères (luzerne), selon les

services agricoles quifont état de 47 exploi-tants agricoles activantdans la céréalicultureirriguée sous pivot. LaDSA ambitionne, pourles prochaines années,d’accroitre les capacitésde production agricole,notamment la céréali-culture, confortée dansses projections par leslarges potentialités na-turelles de la région,dont l’abondance deseaux souterraines et

l’étendue des superficies arables,susceptibles d’en faire un pôle agri-cole. WAHIBA/B

deuxièMe édition du FestiVaL internationaL du CousCous 2019

« Extra Benhamadi » partenaire officiel de Couscous United

Gerbior, filiale du groupeCondor, spécialisée dans lecouscous, pâtes alimen-

taires, semoule et farine depuis2002 connu sous la marque EXTRABenhamadi, annonce sa participa-tion en tant que partenaire officielde la deuxième édition du festivalinternational du couscous « Cous-cous United by Extra » qui auralieu au du 04 au 07 février 2019 auPalais de la culture Moufdi Zakariad’Alger. « Extra Benhamadi » entant qu’opérateur économique al-gérien s’intéresse à la promotiondu couscous au niveau nationalcomme à l’international. En effet,Gerbior à travers ses trois marquesà savoir Extra Benhamadi, Lella etZyna exporte déjà vers plusieurspays à l’instar du Canada, laFrance, la Belgique, le Bénin, leNiger, la Mauritanie et la Libyeavec un plan d’expansion qui vise

plusieurs autres pays durant l’an-née 2019. Détenteur du label « Basma Dja-zayria » depuis 2016, « Extra Ben-hamadi » confirme sonengagement et son positionne-ment dans le domaine agroali-mentaire, en s’impliquant dans lesévénements visant à promouvoirl’économie nationale, comme celaa été le cas dans plusieurs foires etsalons nationaux et internatio-naux.Le festival international du cous-cous, « Couscous United by Extra» est évènement qui permettra deréunir des équipes de chefs pro-fessionnels venue de sept pays,d’amateurs et aussi de jeunes ta-lents, à ainsi que qu’un jury decomposés de 11 expert en arrièreculinaire provenant de plusieurspays arabe et européen (Angle-terre) travers trois concours afin

de faire découvrir et revisiter desrecettes de ce plat patrimonial im-matériel, qui a dépassé ses fron-tières géographiques classiques etson objectif nutritionnel initialpour devenir une identification etun symbole des habitantsd’Afrique du Nord.Ce festival qui est organisé sousl’égide du ministre de la culture,est une opportunité et un produitunique réunissant plusieurs as-pects, intérêts et secteurs d’activi-tés.L’enseigne amie et compagnon desalgériens au quotidien, repré-sente, aujourd’hui, plus que la so-ciété citoyenne qu’elle a toujoursété. Condor est un acteur écono-mique national et régional, déter-miné et novateur mais surtoutengagé à faire du produit « Madein Algeria » une référence sur lemarché algérien et international.

LaGhouat

Distribution de 250.000 dosesde vaccin contre la peste des petits

ruminants

Quelques 250.000 doses de vaccins contre la peste des petits ruminantsont été distribuées à travers les différentes communes de la wilaya deLaghouat, a-t-on appris de la direction des services agricoles (DSA).

L’opération de vaccination du bétail, pour ce qui concerne ce premier lot devaccins qui sera suivi d’autres, est menée par 94 vétérinaires, dont une ving-taine relevant du secteur public, a-t-on précisé. Descommissions spécialiséesinstallées au niveau des daïras, ou sont associés les représentants des assem-blées populaires communales (APC) ainsi que des éleveurs et des agriculteurs,accompagnent les équipes de vétérinaires. Précédant l’opération de vaccina-tion, une rencontre de sensibilisation, regroupant les responsables de la wi-laya, les éleveurs et l’inspection vétérinaire, avait été organisée pour arrêterune stratégie visant à circonscrire la maladie et à assurer le vaccin dans leszones touchées. Près de 2.000 cas d’atteinte de la peste des petits ruminantsont été enregistrés durant les dernières semaines à travers diverses régionsde la wilaya de Laghouat, a rappelé la source. La wilaya recense un cheptelavoisinant les deux (2) millions de têtes de bétail, concentré principalementdans les communes d’Ain Sidi-Ali, Hassi-Delaâ, Gueltet Sidi-Saâd, Tadjemoutet El-Beidha, selon les données de la DSA.

WAHIBA/B

La 10ème édition du SalonSIAHA, prévu du 21 au 24 fé-vrier courant à Oran, sera mar-

quée par la mise en place d’unpavillon «Omra» dédié aux agencesnationales et internationales spé-cialisées versées dans ce créneau,a-t-on appris dimanche des organi-sateurs. Organisé par «Astra com-munication» sous le parrainage duministère du Tourisme et de l’Arti-sanat et placée sous le thème du«développement et de la durabi-lité», le salon SIAHA s’organise dansun contexte où le secteur du tou-

risme et de l’hôtellerie connaît unessor notable dans la wilaya d’Oranqui se prépare à abriter les jeux mé-diterranéens 2021, un événementsportif et touristique en mêmetemps. Le salon sera composé dedeux pavillons: le premier dédié autourisme, aux voyages et au trans-port. Il permettra de mettre enavant les potentialités de la régionde l’Ouest, et en particulier desvilles d’Oran, Tlemcen, Mostaga-nem, Ain Témouchent entre autres,auprès des professionnels du tou-risme. Il permettra également de

promouvoir la destination Algérie àtravers des visites guidées à traversOran et dans les villes avoisinantes,a-t-on expliqué. Le deuxième pa-villon, ont précisé les organisateurs,sera consacré aux équipements,aux services et aux matériels pourhôtels et restauration. Il sera uneoccasion pour les professionnels defaire découvrir les nouvelles collec-tions, les dernières créations enmatière d’équipements de cham-bres d’hôtels, de la restauration,des grandes cuisines et autres as-pects liés à ce domaine. Le but

étant de répondre à une demandede plus en plus croissante expriméepar les investisseurs de plus d’unecentaine de projets hôteliers encours de réalisation dans la villed’Oran, devenue nouveau pôle d’in-vestissement et de développementhôtelier et touristique. Plusieursnouveautés consacreront cette10ème édition du salon SIAHA, unpavillon «Omra» sera spécialementaménagé pour les agences spéciali-sées nationales et internationales,ainsi qu’un espace de formationpour les voyagistes en matière de

maîtrise des différents logiciels etapplications informatiques. Unconcours culinaire pour promouvoirla gastronomie algérienne et deséquipements d’hôtellerie et de res-tauration est prévu par les organi-sateurs. Il sera animé par des chefscuisiniers et des pâtissiers natio-naux et étrangers. Des conférences,des démonstrations, des présenta-tions de produits, des rencontres Bto B ainsi qu’un grand show culi-naire figurent au programme decette manifestation.

WAHIBA/B

Le saLon internationaL siaha 2019

un pavillon spécial Omra pour les agences spécialisée dans ce créneau

pakistan

Un séisme de 5,8 secoue les montagnes de l’Hindou Kouch

un séisme de magnitude 5,8 degrés sur l’échelle de Richter a frappé avant-hier les montagnes de l’HindouKouch dans le nord-ouest du Pakistan, ont rapporté dimanche des médias locaux. L’épicentre du trem-blement de terre a été localisé près de la frontière avec l’Afghanistan à 208 kilomètres de profondeur,

a indiqué l’agence météorologique pakistanaise dans un communiqué,repris par des médias. Des habitants dela capitale Islamabad, de Peshawar, à la frontière afghane, et de Lahore (est) ont ressenti le séisme, selon lesmêmes sources. Selon les médias indiens locaux, la secousse a été ressentie jusqu’en Inde, dans quelques zonesde la capitale New Delhi et dans d’autres régions du nord du pays.Aucune perte humaine ou matérielle n’a étésignalée samedi, jusqu’à 14h30 GMT. WAHIBA/B