protéger la nature, c’est protéger les hommes · 7 protéger la nature, c’est protéger les...

Association des Chasseurs de Serbie

Alekse Nenadovica 1911000 Belgrade, Serbie

Phone: +381 11 3443 284Fax: +381 11 3442 477

www.lovacki-savez-srbije.com



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Conseil International de la Chasse et de la Conservation du Gibier (CIC)

Administrative OfficeH-2092 Budakeszi, P.O. Box 82, Hungary

Phone: +36 23 45 38 30Fax: +36 23 45 38 32www.cic-wildlife.org




Protéger la nature,c’est protéger les hommesProtéger la nature,c’est protéger les hommes

54e Assemblée générale du CIC2-5 mai 2007, Belgrade, Serbie

Conseil International de la Chasseet de la Conservation du Gibier (CIC)


Protéger la nature,c’est protéger les hommes

54e Assemblée générale du CIC

Forum mondial de la conservation par la chasse durable

2-5 mai 2007, Belgrade, Serbie

République de SerbieRépubliquePrésident, Assemblée monocamérale avec 250 sièges7,49888,361 km2

Europe du sud-est, la partie centrale des Balkans; La Serbie est frontalière de la Hongrie, de la Bulgarie, de la Roumanie, de la République de Macédoine, de l’Albanie, de la Monténégro,de la Bosnie-Herzégovine, et du CroatieContinentalmin : 170 C, max : 230 CLe Danube (588 km) coule de nord-ouest à sud-estDjeravica (2,656 m)SerbianChrétienne orthodoxeBelgrade (capitale): 1,6 million d’habitants;Novi Sad: 300,000; Nis: 250,000Dinar serbe (RSD)1 USD = 61.8276 RSD; 1 EUR = 80.1100 RSD(le 10 janvier 2007)24,105 milliard USD3,193 USDUTC + 1 (été +2).yu220V, 50 Hz+381(0)1199949293361 8 444Prvi maj – 324 0533, Sv.Sava – 643 170, 00-24h3114 222, 3113 313, 138 899, 209 444498123210 1493011 234, 3011 158, www.belgrade.regency.hyatt.com3636 000, www.balkanhotel.net3105 300, www.inhotel-belgrade.com3611 862, 3613 949+381 (0)63 236 432www.srbija.gov.yuwww.beograd.org.yuwww.serbia-tourism.orgwww.tob.co.yu

Nom officielForme de gouvernement

Structure politiquePopulation (en million)

SuperficiePosition géographique

ClimatTempérature moyenne au mois de mai

Le plus grand fleuveHighest peak

Le plus haut sommetReligion principale

Les plus grandes villes

MonnaieTaux de change

PNB (2005)

PNB per capita (2005)Fuseau horaire

Domaine InternetÉlectricité

Indicatif téléphoniqueCode local de Belgrade

Pour composer un numéro internationalNuméro d’urgence

PolicePompiers

Hôpital Général de BelgradePharmacies

AéroportInformations

PosteHôtel Hyatt Regency 5*

Hôtel Balkan 4*Hôtel In 4*Hôtel In 4*

Numéro de téléphone pour toute information complémentaireInformations sur la SerbieInformations sur BelgradeInformations touristiques

Informations générales

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54e Assemblée générale du CIC | Belgrade, Serbie 2007

Chers amis, c’est un grand plaisir pour moi de vous inviter à la 54e Assemblée

générale du Conseil International de la Chasse et de la Conservation du Gibier qui aura lieu en Répub-lique de Serbie.

La Serbie est un pays qui est reve-nue, depuis l’année 2000, dans la fa-mille des pays européens démocra-tiques, connaissant chaque jour de plus en plus de succès dans sa tran-sition politique et économique, ayant pour objectif de devenir membre de l’Union européenne. Nous venons d’adopter la nouvelle Constitution, à la fin de l’année 2006, affirmant que nous ne fai-sons pas partie de l’Europe seule-ment sur le plan géographique, mais aussi sur le plan historique, culturel et démocratique. Avoir le

soutien de vos pays et de tous les gens de bonne volonté est très im-portant pour le résultat favorable des réformes que nous sommes en train de mettre en œuvre.

Votre hôte à Belgrade est l’Association des Chasseurs de Ser-bie qui fut votre partenaire loyale durant plusieurs décennies. Active depuis 110 ans, l’Association des Chasseurs de Serbie réunit presque cent mille membres, suivant avec succès les meilleures traditions du CIC et jouant un rôle important dans notre pays. Elle se charge

de défendre un environnement sain en incitant nos compatriotes à sa conservation. Le souci pour la protection de l’environnement et la conservation de la biodi-versité basés sur les principes du développement durable sont pri-oritaires dans notre gestion de la faune sauvage. Ce sont les valeurs que nous avons intégrées et que nous voulons améliorer avec notre Association des Chasseurs. Nous comptons sur votre expérience et votre appui dans tous ces efforts.

Dans l’espoir que vous allez accept-er notre invitation et vous aurez ainsi l’occasion de mieux connaî-tre notre pays, j’attends le plaisir de vous rencontrer bientôt et de vous souhaiter bon séjour dans la capitale de la Serbie.

Boris TadićPrésident de la République de

Serbie

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Protéger la nature, c’est protéger les hommes

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Chers Amis, « dobrodosli u Beograd » – Je vous sou-haite du fond du cœur la bi-

envenue à la « Cité Blanche », ce lieu charmant et stimulant qui accueille notre 54e Assemblée générale.

Belgrade est le portail historique qui donne sur les Balkans, à la frontière sud des plaines de Voïvo-dine, là où la Vallée de la Morava s’ouvre sur le Sud entre les Monts Balkan et les Dinarides, à la croi-sée des voies fluviales historiques du Danube et de la Sava, qui ont été pendant des siècles un carre-four commercial entre l’Europe centrale et l’Orient.

Quel endroit conviendrait mieux que celui-ci pour montrer au monde le succès de la coordination du CIC en Europe Centrale et Sud-Est, là où les

chasseurs, écologistes provenant de tous les pays de l’ex-Yougoslavie, ont joint avec succès leurs forces à celles des chasseurs des pays voisins comme l’Autriche, la Hongrie, la Roumanie et l’Italie? Pendant près de cinq ans, cet extraordinaire groupe aux horizons différents a travaillé avec succès sur des questions pratiques de gestion et, en conséquence, sur la sauvegarde du gibier, avec la devise « La faune ne connaît pas de frontières ».

Ce n’est qu’en octobre 2006, qu’il nous a été possible de célébrer le 110e anniversaire de l’Association des Chasseurs de Serbie et nous re-

mercions profondément nos hôtes Serbes pour leur chaleureuse hos-pitalité !

Cette 54e Assemblée générale en-trera dans l’histoire comme le « Fo-rum mondial de la conservation par la chasse durable », regroupant les professionnels et les leaders poli-tiques de l’ensemble du « monde CIC » et sera donc l’étape clé de la preuve de l’application des Principes et des Directives d’Addis-Abeba pour l’Utilisation Durable de la Biodiver-sité.

Je ne doute pas que vous apprécier-ez tous l’hospitalité traditionnelle serbe et j’espère que bon nombre d’entre vous ne manqueront pas de visiter le magnifique arrière-pays pour une expérience inoubliable au cœur de la fascinante Serbie.

Dieter SchrammPrésident du CIC

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Chers Amis, Ce sera un grand plaisir et un grand honneur pour moi de souhaiter, au

nom des générations des chasseurs de Serbie, la bienvenue aux chers invités et membres du CIC qui vi-endront de tous les coins du monde à Belgrade pour échanger leurs vues sur les bienfaits de la chasse.

S’il y a une chose de commun à tous les peuples sur cette planète, c’est sans doute la chasse. Beaucoup par-mi vous seront amenés à traverser des milliers de kilomètres dans la quête de la réponse à la question de savoir comment le souci de la faune sauvage peut-il contribuer à la compréhension entre les hom-mes. Ce sera une occasion de revoir beaucoup de visages chers et fami-liers, de se faire de nouveaux amis et sentir la proximité d’une famille,

celle dont le pilier est le CIC. Nous avons un ciel, un soleil et une pla-nète Terre. Nous la partageons et elle est le cadre de nos vies.

Les chasseurs de Serbie ont com-mencé à écrire l’histoire de la chasse organisée à la fin du XIXe Siècle. C’est alors qu’ont été jetés les fon-dements de l’actuelle Association des Chasseurs de Serbie, qui en son deuxième siècle de vie continue à fonctionner avec succès. Pendant tout ce temps les chasseurs serbes sont restés conséquents au profond respect de la Nature et de ses lois.

Toujours actifs, les chasseurs de Ser-bie transmettaient de génération et génération la convivialité et le souci du gibier, ses habitats et son utilisa-tion durable. Grâce à un tel traite-ment de la vie végétale et animale sur nos territoires, vivent, libre dans la nature – les ours, loups, lynx,

loutres et vautours de griffon – es-pèces disparues il y a longtemps à certaines parties du monde.

Je me considère privilégié de pouvoir, au nom de presque 100 000 chasseurs de Serbie, être l’hôte des personnes qui respectent et protègent la nature et ses ressources, et je leur souhaite de se sentir en Serbie comme chez soi.

J’espère que nous travaillerons avec succès et dans une bonne atmosphère et que nous écrirons une page de plus sur la chasse mondiale.

Mr. Zoran ŽivojinovićPrésident de l’Association des

Chasseurs de Serbie

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Programme de l’Assemblée générale2 - 5 mai 2007, Hôtel Hyatt Regency & Parlement de Serbie, Belgrade, Serbie

mardi, le 1er mai 2007

Evénements d’avant congrès

0�h �0 – Registration09h 00 – 1�h �0 Colloque : Cohabitation de l’homme et des grands carnivores : une menace ou une chance ?1�h �0 – 14h �0 Réunion du Conseil

mercredi, le 2 mai 2007

Matinée

0�h 00 – 09h 00 Inscriptions 10h 00 – 11h �0 Cérémonie d’ouverture officielle (dans le parlement de Serbie)11h �0 – 1�h 00 Session d’ouverture (dans le parlement de Serbie)1�h �0 – 14h �0 Déjeuner*

Après-midi

14h �0 – 15h �0 Commission du grand gibier15h �0 – 1�h �0 Commission de la chasse traditionnelle1�h �0 – 1�h 00 Groupe de travail des mesures agro-environnementales1�h 00 – 19h 00 Commission du petit gibier19h 00 – 19h 45 Groupe de travail des chiens de chasse

Soirée 20h 00 Dînerjeudi, le 3 mai 2007

Matinée

0�h 00 – 09h 00 Commission de la chasse photographique09h 00 – 10h 00 Commission de fauconnerie10h 00 – 12h 00 Commission des oiseaux migrateurs12h 00 – 1�h 00 Commission du gibier tropical (1)1�h 00 – 14h 00 Déjeuner*

Après-midi

14h 00 – 15h 00 Commission du gibier tropical (2) : Programme de tourisme de chasse durable15h 00 – 1�h 00 Commission de la cynégétique dans l’art, la culture et les musées1�h 00 – 17h 00 Commission de l’utilisation durable (1)17h 00 – 1�h �0 Opinion jeune1�h �0 – 19h �0 Commission des expositions et trophées

Soirée 20h 00 Dînervendredi, le 4 mai 2007

Matinée

09h 00 – 1�h 00 Films (programme alternatif )09h 00 – 11h 00 Réunion du Comité exécutif11h 00 – 12h 00 Groupe de coordination de l’Europe centrale et sud-est11h 00 – 12h 00 Commission de l’utilisation durable (2)12h 00 – 1�h 00 Déjeuner*

Après-midi 15h 00 – 1�h 00 Session et cérémonie officielle de clôture (dans le parlement de Serbie)Soirée 20h 00 Dîner de gala*samedi, le 5 mai 2007

Matinée0�h �0 Départ pour l’excursion en bateau sur le Danube*1�h 00 Déjeuner*

Soirée 19h 00 Retour à Belgrade

*inclus dans les frais d’inscription

0�.00 – 12.00Trophy Hunting, Hunting Trophies and

Trophy Recording (1)

0�.00 – 10.00 Trophy Hunting, Hunting Trophies and Trophy Recording (2)

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1e Session Présentations0�h �0 Arrivée des participants

09h 00 IntroductionZoran Zivojinovic, Délégation Serbe du CICDieter Schramm, CIC

09h 10 Les grands carnivores et leurs valeurs biologiques, culturelles et économiques

Dr Miroljub MilenkovicInstitut de recherches biologiquesSinisa Stankovic, Belgrade

09h �0 La perception publique des grands carnivores :sondage allemand avant et après « Bruno »

Hilmar von MünchausenFondation allemande pour la faune sauvage

09h 50 La position du CIC sur les grands carnivores d’Europe(point de vue politique)

Vidar HoltheCommission grand gibier du CIC

10h 10 Statut de conservation des grands carnivores en EuropeDr. Valeria SalvatoriL’Initiative européenne pour les grands carni-vores, Institut de l’écologie appliquée, Rome

10h �0 Mangeurs d’hommes, sorcellerie et poisons :problèmes non résolus liés aux carnivores en Afrique de l’est

Dr. Rolf BaldusCommission gibier tropical du CIC

10h 40 Gestion basée sur la surveillance :partenaires concernés et exemples

Dr. Juan Carlos BlancoL’Initiative européenne pour les grands carnivores

11h 00 Pause café2e Session Groupes de travail régionaux (3 réunions parallèles)

11h �0Plans de gestion, exemples de meilleures pratiques,le rôle des chasseurs et autres partenaires,visions, solutions et scénarios

Présentations de plusieurs pays & discussions: Europe de l’ouest / centre / est; Région médi-terranéenne; Europe du nord

14h 00 Pause déjeuner3e Session Discussion plénière

15h 00 L’avenir des grands prédateurs en Europe :le rôle des hommes et des chasseurs

Tamás MarghescuBureau régional de l’UICN en Europe

15h 20 Discussion plénière Sous la direction de Tamás Marghescu

1�h 00 Remarques de clôture Zoran Zivojinovic, HASCIC Serbian Delegation

1�h 15 Présentation de films, affiches

Cohabitation de l’homme et des grands carnivores : une menace ou une chance ?Colloque du CIC, le 1er mai 2007, Hôtel Hyatt Regency, Belgrade, Serbie

Personnes à contacter pour de plus amples informations :M. Kristóf HeckerAssistant pour les affaires techniquesBureau AdministratifTél : +�� 2� 45 �� 0Fax : +�� 2� 45 �� 2e-mail: [email protected]

Objectifs du symposium :• Faire connaître l’état actuel de la conservation des grands carnivores (prin-

cipalement en Europe) à la communauté internationale des chasseurs,• Sensibilisation au sujet des réussites et des échecs enregistrés dans la

conservation et la gestion des grands prédateurs : que nous apprennent les meilleures pratiques ?

• Contribuer à une meilleure appréciation du rôle des chasseurs et la contri-bution qu’ils peuvent apporter à la conservation des carnivores, informa-tion au sujet des besoins des grands carnivores.

M. Aleksandar CeranicConseiller pour la gestion de la faune et de la flore sauvagesAssociation des Chasseurs de SerbieTél : +��1 11 �442 497Fax : +��1 11 �442 477e-mail: [email protected]

Date limite pour les inscriptions : le 31 mars 2007Langue du colloque : anglais (traduction simultanée en français et en allemand)

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Dans le passé, les hommes ont toujours chassé les grands prédateurs partout, non seulement pour pro-téger leurs animaux domestiques mais également

pour en faire, de manière effrénée, des trophées « sportifs ». Autrefois, des chasseurs tuaient des centaines de tigres en Inde et une grande quantité de lions, de léopards et de guépards en Afrique. Mais plus grave encore pour l’existence des grands prédateurs reste l’influence anthropogène négative comme la destruction de l’espace de vie, le braconnage, l’isolation gé-nétique des micropopulations etc. Le nombre toujours crois-sant d’humains entraîne avec lui la déforestation, les prairies étant utilisées pour un nombre toujours croissant d’animaux domestiques. Les ongulés sauvages qui servaient de nourriture principale aux prédateurs sont déplacés et ces derniers se mé-prennent malencontreusement sur les troupeaux de la popu-lation locale qui leur fait alors la guerre.

Avec une population aussi réduite, il n’est plus du tout Avec une population aussi réduite, il n’est plus du tout question de chasse légale du tigre qui devrait être encore plus protégé con-tre les braconniers qui font du commerce avec leurs proies illé-gales. Par contre, une chasse bien contrôlée et durable du lion contribue à la conservation des populations, à condition qu’elle ait lieu de manière sélective et seulement sur les vieux mâles. Si la population locale peut profiter de la chasse au trophée, qui est bien moindre que la chasse illégale (souvent par empoi-sonnement), elle accordera plus d’importance aux lions, aux léopards etc. et elle chassera alors de manière moins intensive les grands prédateurs. Cette chasse au trophée durable aura également des effets positifs sur la préservation des grands car-nivores. Naturellement, on ne peut chasser que les populations protégées durablement stabilisées, qui peuvent supporter sans danger la chasse.

Dans l’hémisphère nord, les grandes bêtes de proie ont de meil-leures perspectives. Certes, ici aussi il existe des espèces très menacées (tigre de Sibérie, léopard des neiges, ours des Pyré-nées) mais des mesures sont prises pour renforcer leur pro-

tection. L’ours polaire peut même être chassé de manière très limitée et seul le réchauffement de la planète pourrait mettre en péril sa survie. La zone de propagation des ours bruns, des loups et des lynx s’est élargie et leur population a augmenté. Dans les Carpates occidentales par exemple, on n’a jamais vu autant de grands carnivores depuis 200 ans, la pression de prédation de ces trois espèces s’y répercutant très fortement, parce que synergique. Même le baribal d’Amérique se porte bien et le puma est également chassé, même si les données concernant la taille de sa population sont insuffisantes. Mais c’est le cas pour tous les grands carnivores, ce qui nécessite une amélioration du contrôle.

Cette évolution heureuse a certes été possible grâce à des mesures intensives de protection mais d’autres facteurs y ont également contribué, comme par exemple les nom-breux résultats de recherche sur le rôle des prédateurs dans l’écosystème, le gros travail de dépistage, les programmes éducatifs et médiatiques, l’indemnisation des dommages causés aux animaux domestiques, les actions de repeuple-ment (principalement du lynx) etc. Des plans d’action de préservation des grands prédateurs en Europe ont été élaborés et sont mis en place au plan national dans les dif-férents pays.

Malgré tout, les difficultés de cohabitation de l’homme avec les grands carnivores dans les paysages cultivés vont crois-sant. Le plus grand problème est causé par l’ours brun, parce qu’il attaque occasionnellement l’homme aussi. La Slovaquie, petit pays relativement pauvre, abrite environ 600 ours bruns qui attaquent chaque année au moins 6 personnes, dont certaines sont si grièvement blessées et mutilées à la tête principalement que leur visage reste durablement défiguré. Ils tuent en outre, chaque année en Slovaquie, environ 200 moutons et 10 vaches, détruisent 240 ruches, endommagent de nombreux arbres fruitiers, démolissent l’affouragement du gibier etc. Leur présence est malgré tout acceptée et leurs dégâts tolérés.

Problemes de la cohabitation de l’homme avec les grands carnivoresConservation et gestion durable des grands carnivores

Les pays alpins déclarent que l’ours brun devrait peupler toutes les Alpes. Mais lorsque l’un d’entre eux retourne au bout de 170 ans dans la grande et riche Allemagne et égorge un mouton, il est im-médiatement abattu, bien qu’il n’ait attaqué aucun humain. Mais on ne peut pas prêcher la bonne parole et faire son contraire. Si on veut que l’ours soit au pays, cela ne va pas sans problème et on doit les accepter et essayer de minimiser les risques. Ce n’est que dans les forêts reculées et très faiblement peuplées, comme par exemple dans certaines régions de la Croatie, que l’entente avec les grands prédateurs se déroule presque sans problème.

Les scientifiques et les écologistes des pays où il n’y a plus de grands prédateurs, viennent toujours en Slovaquie, en Roumanie etc. pour nous enseigner comment protéger, préserver et surtout ne pas réguler (chasser) ces derniers. Mais c’est vraiment rendre un très mauvais service aux grands carnivores. Ils se reprodu-isent très rapidement, à l’instar des ours bruns en Slovaquie dont l’augmentation atteint en été 20 % de la population hivernale et la même chose se produit en Croatie et dans les autres pays égale-ment. Bien entendu, tous les jeunes ne survivront pas, mais si la population doit se stabiliser, il faut réduire d’au moins 10 % la pop-ulation en liberté. Sinon, les conflits avec les hommes et les dégâts se multiplieront, les ours se socialiseront de plus en plus, et comme on l’a constaté en Slovaquie, le cannibalisme (principalement in-fanticide) augmentera également. Non seulement les jeunes ours de 100 kg maximum, comme stipulé en Slovaquie, doivent être abattus mais il faut également intervenir dans la partie adulte de la population reproductrice dans certaines limites, comme c’est le cas pour d’autres espèces d’animaux sauvages.

La chasse à l’ours est la plus efficace au printemps et si elle se termine vers le 15 avril, il ne faut pas craindre qu’une ourse qui allaite soit abattue. Si la protection de la nature exclut cela pour des raisons obscures, comme par exemple en Slovaquie, la place sera par conséquent laissée à la chasse illégale à l’ours.

Même pour le loup, l’augmentation de la population est très élevée et d’après nos connaissances, le pourcentage des jeunes loups est d’au moins 40 % et plus en automne, bien que normale-ment seule la jeune louve alpha puisse se reproduire.

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Si le contrôle n’est pas autorisé, ils tueront de nombreux on-gulés et seront abattus illégalement, ce qui est bien pire. C’est également le cas du lynx. Son taux de reproduction est très élevé, ce qui a été constaté de manière très convaincante dans les régions réintégrées de Slovénie et dans la Forêt de Bohême par exemple. En République Tchèque, sa régulation n’a pas été autorisée malgré les exigences justifiées des chasseurs. Résultat : ils ont “fait justice eux-mêmes” et ont réduit de manière illé-gale la population excédentaire de lynx d’un tiers environ. Il va de soi qu’il aurait mieux valu une chasse contrôlée de manière officielle.

Dans ces conditions, les tensions entre chasseurs et écologistes ne font que croître. D’un côté se trouvent les fondamentalistes qui pensent que les prédateurs vont s’autoréguler, ce qui ne peut plus malheureusement fonctionner dans les paysages cultivés, très modifiés par l’homme. De l’autre côté, parmi les chasseurs, certains campent sur des positions archaïstes et ne voient dans les prédateurs que des concurrents. Ils considèrent leur ab-attage illégal comme une peccadille voire un acte héroïque. Il est très urgent d’aplanir les différends entre les deux parties et d’encourager un travail en commun productif et efficace, sur-tout pour le bien des prédateurs. Ici, les organisations de chas-seurs, nationales et internationales, doivent être plus actives, notamment sur le plan médiatique. Les écologistes comme les chasseurs ont un but commun : la préservation de toutes les espèces sauvages dont les grands prédateurs également, même si les méthodes pour y arriver ne sont pas les mêmes.

Au cours des trente dernières années du siècle dernier, les grands prédateurs ainsi que les ongulés ont certes été régulés et contrôlés, en Slovaquie par exemple, mais également chas-sés de manière intensive et malgré tout la population des deux groupes d’animaux sauvages n’a cessé d’augmenter. C’est un bon exemple à suivre pour apprendre comment traiter les grands carnivores.

Prof. Pavel HellInstitut d’Europe Central pour l’Ecologie de la Faune Sauvage,Vienne – Brno – Nitra

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La nature ne connaît pas de frontières, celles-ci étant une invention humaine. Tout engagement scientifique dans le domaine de la chasse et de la conservation de la nature la nature permet et exige une coopération internationale mondiale. Le CIC

réunit des personnes de tous les méridiens, de cultures, religions, coutumes, traditions, races et couleurs de peau différents, des personnes provenant des milieux différents et par-lants des langues différentes, et qui, par contre, réfléchissent de la même manière.

Le lieu où nous organisons la 54e Assemblée du CIC détermine, dans une grande mesure, le thème de l’Assemblée. Situé au centre de l’Europe du sud-est, à mi-chemin entre l’Est et l’Ouest, au croisement des anciennes routes, Belgrade, la capitale de la Serbie est la synthèse des cultures abritant plusieurs nations et représentant l’harmonie de l’Est et de l’Ouest. La Serbie est un pays qui possède un grand nombre de monuments culturels, une région qui garde des traces et des vestiges des grandes civilisations comme les Celtes, les Thraces, les Illyriens, les Byzantins, les Romans, les Slaves, les Turques, et les Serbes. C’est une partie exotique de l’Europe, le produit d’un héritage historique, dotée d’une beauté et d’une diversité particulière de la nature. Pour assurer un avenir prospère aux nations de l’Europe du sud-est, il est indispensable de remplir certaines conditions, avant toutes autres – la compréhension, la tolérance, la coopération, en favorisant la beauté de la diversité, qui fera de la région balkanique une société multiconfessionnelle, multi-éthnique, multinationale et bien connectée du point de vue économique. Cette région voit son avenir dans l’adhésion à l’Union européenne, ce qui va apporter une meilleure vie à ses citoyens. C’est aussi l’un des messages de la 54e Assemblée générale du CIC, et la chasse, comme tous les autres domaines, peut être le catalyseur de ce procès.

La chasse, devient-elle ainsi, une source des réactions et courants positifs éveillant la noblesse et le caractère humain chez des hommes, harmonisant les relations des différents groupes, Etats et peuples, souvent opposés les uns aux autres, et contribue sans doute à l’instauration de la confiance entre les hommes. Les membres du CIC se penchent sur des questions plus générales relatives à la chasse, notamment la préser-vation de l’écosystème c-à-d de biotopes, des espèces menacées, des populations du gibier, mais aussi, la perpétuation des traditions et des coutumes des nations entières des chasseurs, en propageant une prise de conscience de la beauté de la grande variété des modes de vie rurale. Il n’y a que la vie dans toutes ses formes qui est réellement éternelle. C’est en même temps le courant qui traverse les âmes des hommes en les rapprochant. La chasse est en elle-même un acte inoubliable du rapprochement et de l’alliance entre les hommes. La chasse est une longue histoire inachevée qui porte notamment sur la vie. Les chasseurs sont à l’écoute des vibrations de la vie, ainsi une énergie positive et de bonnes intentions imprègnent l’être du chasseur.

Comprendre la chasse, comprendre les gens

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Aujourd’hui plus qu’avant, maintes espèces animales ont besoin d’une assistance à fon-dement scientifique de la part de la société humaine – une assistance bien organisée et efficace. C’est pourquoi, nous les chasseur, nous employons pour une politique com-mune quant à la conservation de ces ressources, et nous attendons, à juste titre, à la com-préhension, soutien et participations des gouvernements et administrations des pays concernés. Le CIC s’efforce à préserver les terrains de chasse, le gibier et la vie sauvage, mais aussi l’activité de la chasse en tant que telle. Le champs d’activité du CIC, large, diver-sifié et riche, de nombreuses commissions et groupes techniques et d’experts, plusieurs décennies de vie et de travail, représentent sans aucun doute un petit mais non moins important pas vers la meilleure compréhension entre les nations.

Le réseau du savoir-faire, à l’aide des moyens de communications contempo-rains, couvre toute la planète. Nous sommes témoins d’une évolution accélérée qui se traduit par le ralliement mondial. Tout cela représente une chance, une prémisse pour la création du cadre de réflexion spécifique qui imprègne et réunit de nombreuses activités, et avant tout suit et protège la biosphère, la flore et la faune, les hommes, l’air, la terre, le sol et les eaux, suit les mouvements et changements, et offre, grâce aux efforts concertés de la société humaine, des so-lutions pour la conservation et le développement durable. Nous les chasseurs, réunis autour du pilier – CIC – avec le rôle de la chasse très clairement défini, avons la chance d’augmenter les capacités de la tolérance, amour, respect et compréhension mutuels. Nous nous attendons aux changements qui influeront de manière positive l’évolution de l’esprit, qui est le moteur des efforts pour con-trecarrer les ambitions destructrices et guerrières.

Il nous reste à l’occasion de la 54e Assemblée du CIC à continuer de croire à tout cela, et à nous employer en faveur de ces principes. Le chasseur est cosmopolite. Les thèmes de la chasse étant universels, les chasseurs, où qu’ils se trouvent, à n’importe quel méridien, trouvent facilement un langage commun et se font des amis et connaissances parmi des hommes ayant des idées et préoccupations semblables. La chasse est un médiateur qui rapproche et rallie les personnes, réveille l’enthousiasme, forge la volonté, en pointant sans cesse le besoin d’un plus grand souci des animaux sauvages, et en cela sans doute d’une meilleure compréhension entre les hommes.

Aleksandar PantelicSecrétaire général de l’Association des Chasseurs de Serbie (Expert de la Commission du grand gibier)

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« Notre père, donne-nous ta bénédiction ! Ce monastère saint, comme vous le savez, a été comme un ter-rain de chasse dépeuplé de bêtes. Quand notre seigneur Stéphan Nemanja, souverain des territoires ser-bes, est venu chasser dans cette région, il a bien voulu construire ce monastère ici, à cet endroit désert, pour renforcer la sérénité de l’ordre monastique » Saint Sava: La vie de Saint Siméon

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La Serbieest située dans la par-tie centrale

de la péninsule balkanique, au croisement des plus impor-tantes routes ralliant l’Europe et l’Asie. Son territoire est de 88 361 kilomètres carrés. Elle est dans le fuseau horaire de l’Europe centrale (GMT + 01). Son climat est continental modéré, avec des passages graduels entre les quatre saisons.

La Serbie est un carrefour européen et du point de vue géo-politique un territoire important. Les routes internationales et chemins de fer, passant le long de ses rivières, représentent le plus court chemin entre d’un coté l’Europe occidentale et centrale, et l’Asie et l’Afrique de l’autre coté. Les rivières de la Serbie appartiennent au bassin de la Mer noire, Adria-tique et Egée. Trois d’entre elles sont navigables : Danube, Sava et Tissa. Le Danube est le fleuve le plus long, avec une longueur de 588 km en Serbie, de son tracé total de 2 875 km. Le bassin danubien a toujours revêtu une importance particulière pour la Serbie. En septembre 1992 lorsque le canal Rhin – Maïna – Danube a été inauguré ; la Mer noire et les ports du proche et de l’extrême orient sont devenu beaucoup plus proches de l’Europe. C’est la ligne de chemin de fer Belgrade – Bar qui nous rallie avec l’Adriatique.

La partie nord de Serbie – Vojvodine – est une région plate pour la plupart, tandis que les parties centrales et méridi-onales sont hérissées de monts et montagnes. La Serbie a 55% de terres arables et 27% du territoire sous bois. Il y a

15 sommets des montagnes qui dépassent la hauteur de 2 000 mètres dont le plus haut est Djeravica de la montagne Prokletije (2 656 m).

La longueur de la frontière de Serbie est de 2 114,2 km. Elle est entourée de : Bulgarie à l’est, Roumanie au nord-est, Hongrie au nord ; Croatie et Bosnie-Herzégovine à l’ouest ensuite Monténégro, Albanie et Macédoine au Sud. La composition ethnique de la population de la Répub-lique de Serbie est très diversifiée. Les Serbes représentent la population majoritaire, mais 37 autres nationalités vi-vent avec eux en Serbie. Tous les citoyens ont les mêmes droits et obligations et sont égaux en droits nationaux.

La langue officielle est le serbe et l’alphabet cyrillique, l’alphabet latin sont également d’usage. Les minorités na-tionales ont le droit d’utiliser officiellement leur langues et alphabets dans les régions de leurs domiciles.

La population de Serbie est pour la plupart de confession religieuse orthodoxe chrétienne. L’Eglise orthodoxe serbe, autocéphale depuis 1219, a joué un rôle important dans la préservation de l’identité nationale serbe. A part l’Eglise orthodoxe serbe, d’autres communautés religieuses exis-tent en Serbie, notamment, l’Islam, Catholicisme – ro-main, Protestantisme, Judaïsme et autre.

La Serbie est un pays plein de contrastes surprenant qui réserve à ses invités un accueil chaleureux et généreux.

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La Serbie est l’incarnation de la magnanimité de la nature qui lui a communiqué son harmonie en diversifiant ses beautés naturelles et en la comblant de diverses espèces végétales et animales. Plus de 1200 biens naturels sont couverts par l’une des formes de pro-tection conformément aux classifications nationales, allant des raretés naturelles, monuments de la nature, réserves, jusqu’aux parcs nationaux comme richesse nationale particulière.

Fruska Gora fut le premier parc national proclamé en Serbie en 1960, à cause de sa végétation originale et diversifiée. 90% de sa superficie est couverte par la chênaie ; les bois d’hêtre et de tilleul. La spécificité de Fruska Gora est également due aux 17 monastères orthodoxes qui la parsèment dont Staro Hopovo

et Novo Hopovo, Mala Remeta et Velika Remeta, Sisatovac, Krusedol, Srpska Ravanica, Jazak, Vrdnik i Grgeteg. En plus de Fruska Gora, quatre autres régions ont été proclamées parcs na-tionaux, notamment Djerdap, Tara, Kopaonik et Sar planina.

Le principal phénomène naturel du parc national de Djerdap est les portes de Djerdap /Portes de Fer/, le plus grand défilé d’Europe et l’un des plus important refuges du monde vivant. Plus de 1100 espèces végétales peuplent le territoire du parc national. La diversité du site se reflète également dans sa faune, qui comme sa flore porte la marque de relique. A cet endroit on peut voir l’ours (Ursus arctos L.), lynx (Lynx lynx L.), loup (Canis lupus L.), chacal (Canis aureus L.), aigle d’or (Aquila

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chrysaetos L.), duc (Bubo bubo L.), cigogne noire (Ciconia nigra L.) et une multitude d’autres espèces. A cause des conditions de vie très favorables l’homme a tou-jours été présent à ces endroits dont témoignent nombreuses artefacts archéologiques et monuments culturels et historiques, comme l’habitation de Lepenski vir, sites archéologiques Di-jana, Golubacki grad, les décombres de la route de Trajan, tab-leau de Trajan, limes romaines, différents castels et exemples bien préservés de l’architecture populaire slave.

L’espèce la plus caractéristique du parc national de Tara – unique refuge de la végétation originale de la forêt vierge la

mieux préservée d’Europe – est le sapin rouge de Pancic (Pi-cea omorica Pancic), « reine de toutes les espèces endémiques d’Europe ». Les cols profonds et la végétation vierge représen-tent l’habitat idéal pour de nombreuses espèces animales dont la spéciale sauterelle de Pancic (Pyrgomorphella serbica Pan-cic) considérée endémie locale de Tara. Les versants de Tara représentent l’habitat temporaire ou durable pour plus de 100 espèces d’oiseaux, dont l’aigle d’or (Aquila chrysaetos L.), vaut-our de griffon ( Gyps fulvus Habl.), faucon pérégrin (Falco per-egrinus Tunstall), duc (Bubo bubo L.), tétras (Tetrao urogallus L.). Dans cette région il a été relevé 24 espèces de mammifères, dont 17 sont protégés comme rareté naturelles. L’ours (Ursus arctos L.), chamois (Rupicapra rupicapra L.), chevreuil (Capre-

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olus capreolus L.), ocelot (Felis silvestris L.), loutre (Lutra lutra L.) et maints autres sont particulièrement impressionnants. Kopaonik est le plus grand massif de montagnes de Serbie, et lui aussi a été proclamé parc national à cause de ses potentiels na-turels, culturels et historiques. Depuis longtemps Kopaonik est connu comme endroit d’exploitation de minerai et représente à nos jours un très particulier musée d’exploitation minière de Serbie, mais aussi un centre touristique. Nombreuses ruines des villes médiévales sont situées dans la proximité immédiate du parc national, Maglic, Stari Ras. L’église Petrova crkva – la plus vieille église orthodoxe construite en Serbie datant du XIIe Siècle – est située au pied de Kopaonik. Dans la Vallée des rois

serbe, comme on nomme parfois la vallée de la rivière Ibar, on peut voir les plus beaux monastères de Serbie médiévale – Zica, Studenica, Gradac, Pavlica, Djurdjevi stupovi, Sopocani…

Le parc national de Sar Planina est situé à l’extrême sud de Ser-bie et couvre la superficie de 39.000 hectares. Sar Planina abrite 2.000 espèces végétales et 20 espèces locales, endémies de Sar dont les plus connues sont la Ramonde serbe (Ramonda na-thaliae), Pin des Balkans (Pinus peuce Griseb.), Pin blanchâtre (Pinus heldreichii Christ.) et Pin de montagne (Pinus mugo Turra). Sar planina est le refuge de la plante carnivore Gras-sette des Balkans (Pinguicula balcanica ) et d’Oeillet de Sar Planina (Dianthus scardicus).

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Avec ses 147 espèces de papillons, Sar Planina est la région la plus riche d’Europe, et avec ses 200 espèces d’oiseaux, elle abrite 60% d’ornitho faune de Serbie. A part Stara Planina et Prokletije, c’est le seul endroit où résonne le chant de tétras (Tetrao urogallus L.) qui est en Serbie considéré rareté naturel-le et gibier de chasse protégé en permanence.

Dans les étendus de Sar Planina où aucun obstacle n’entrave la vue, l’on peut encore voir des espèces endémiques et rel-iques de petits rongeurs, notamment, campagnol balkanique de neige (Dynaromus bogdanovi), martre (Martes martes L.), fouine (Martes foina L.), loutre (Lutra lutra L.) mais égale-ment l’ocelot (Felis silvestris L.), lynx (Lynx lynx L.), ours (Ur-

sus arctos L.) et chamois (Rupicapra rupicapra L.). Avec ses nombreux lacs glaciaires et différentes formes de relief glaci-aire, Sar Planina est un vrai musée du relief glaciaire sous le ciel ouvert.

Le riche héritage culturel et historique de la région se reflète dans ses 34 églises et monastères médiévaux, notamment le monastère de Sv Petra Koriskog datant du 13e siècle, monastère Gracanica du 14e siècle, monastère Sv Arhangela du 15e siècle, à proximité de la ville de Prizren, monastère Visoki Decani, le célèbre siège de la Patriarchie serbe de Pec. Le parc national de Sar Planina est situé sur le territoire de la PA de Kosovo et Metohija sous direction de l’ONU depuis 1999.

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Les parcs nationaux ne font cependant qu’une partie de la nature protégée de Serbie. A part eux nous avons valorisé d’autres régions plus restreintes et cela dans l’objectif de la préservation des habi-tats de plusieurs espèces végétales et animales, muni de statut des réserves de nature spéciales selon la Convention Ramsar, comme Obedska bara, Carska bara, Ludasko jezero et Slano Kopovo.

Le fait que Carska bara soit le refuge temporaire ou permanent de 250 espèces d’oiseaux menacés au niveau européen, fait de lui un lieu extrêmement important de point de vue ornithologique.

Le statut de réserve naturelle est également accordé aux défilés de rivières Tresnjice et Uvac qui abritent l’un des derniers habi-

tat de vautour de griffon (Gyps fulvus Habl.), considéré rareté naturelle comme l’un des derniers vautours du monde ancien qui a survécu en Serbie jusqu’à nos jours. Le vautour de griffon représente le plus grand oiseau d’ornitho faune de Serbie et il est inscrit sur la liste rouge des vertébrés.

Le statut de réserve naturelle est également donné à la région Pas-njaci qui abrite la grande outarde (Otis tarda L.), – oiseau parmi les plus menacés d’Europe – située à Banat du nord, où l’on a en-registré la population d’une trentaine de becs de grande outarde. Les dunes du sable jaune et gris de la Réserve naturelle spé-ciale de Deliblatska pescara reflètent les processus géomor-

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phologiques d’il y a un million d’année. En plus de nombreux éléments hydrographiques 900 espèces végétales et animales vivent à cette endroit, dont quelques-unes très rares ou en-démiques. Dans sa partie centrale, à une seule micro localité, la pivoine de Banat (Paeonia banatica Rochel) – espèce en-démique et relique protégée comme rareté naturelle – ouvre les pétales de ses fleurs rouges ou écarlates.

Le cours du temps apportant aux uns la disparition par ses proces-sus d’érosion apporta-t-il aux autres des paysages d’une rare et mys-térieuse beauté. Djavolja varos /La ville du Satan/ sur les versant du mont Radan – phénomène géomorphologique unique – est un ensemble surprenant de cônes avec des chapeaux d’andésite et

sources d’eau hautement minéralisée, qui a été proclamé monu-ment de la nature et listé patrimoine d’UNESCO.

Resavska pecina /grotte/, une vraie perle des monuments na-turels, est située dans les alentours de Despotovac. C’est une formation calcaire souterraine avec multitude de concrétions cristallines, piliers massifs, stalactites et stalagmites jaunâtres ou blancs comme neige, aux formations murales corallines dans les canaux de la grotte, et stalactites presque transparents.

La devise principale du programme de la sauvegarde de na-ture en Serbie est qu’elle reste le pays de la diversité naturelle et que tous ses habitants prennent soin de sa nature.

Belgrade

Situé au confluent des fleuves Sava et Danube, Belgrade est une vieille habitation. Les membres d’une tribu celte ont fondé la ville de Singidunum au 3e Siècle avant J.C.

Capitale de Serbie, Belgrade avec ses 1,6 millions d’habitants a une importance de premier ordre du point de vue du trafic. La ville abrite également des ports fluvial, maritime et aérien d’importance internationale, de même qu’un centre de télécommunications. 30% du produit na-tional de Serbie est généré à Belgrade.

Belgrade est aussi la capitale de la culture serbe. C’est à Belgrade qu’on trouve la plus grande concentration d’institutions scienti-fiques et artistiques à l’échelle nationale, comme l’Académie des Sciences et des Arts de Serbie, l’Académie royale de Serbie, la Bibliothèque nationale de Serbie, le Musée national et le Théâtre national. La ville abrite également le siège de l’Université de Bel-grade, fondée en 1808 de même que de l’Université des Arts.

Belgrade est fier de sa vie nocturne. C’est une ville qui ne dort jamais. Il y a peu de villes au monde où du matin au soir les rues et les terrasses des cafés sont autant remplies de visiteurs.

Belg

rade

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Belgrade25

Situé au confluent des fleuves Sava et Danube, Belgrade est une vieille habitation. Les membres d’une tribu celte ont fondé la ville de Singidunum au 3e Siècle avant J.C.

Capitale de Serbie, Belgrade avec ses 1,6 millions d’habitants a une importance de premier ordre du point de vue du trafic. La ville abrite également des ports fluvial, maritime et aérien d’importance internationale, de même qu’un centre de télécommunications. 30% du produit na-tional de Serbie est généré à Belgrade.

Belgrade est aussi la capitale de la culture serbe. C’est à Belgrade qu’on trouve la plus grande concentration d’institutions scienti-fiques et artistiques à l’échelle nationale, comme l’Académie des Sciences et des Arts de Serbie, l’Académie royale de Serbie, la Bibliothèque nationale de Serbie, le Musée national et le Théâtre national. La ville abrite également le siège de l’Université de Bel-grade, fondée en 1808 de même que de l’Université des Arts.

Belgrade est fier de sa vie nocturne. C’est une ville qui ne dort jamais. Il y a peu de villes au monde où du matin au soir les rues et les terrasses des cafés sont autant remplies de visiteurs.

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Estimation du nombre et du prélèvement possible des espèces chassables de mammifèresStatut Estimation du nombre Quota

Cerf rouge Cervus elaphus PF 5,000 1,000

Daim Cervus dama PF �,000 �00

Cerf à queue blanche Odocoileus virginianus PF 100 10

Chevreuil Capreolus capreolus PF 120,000 10,000

Mouflon Ovis musimon PF 1,000 200

Chamois Rupicapra rupicapra PF �00 �0

Sanglier Sus scrofa PF �0,000 15,000

Lièvre Lepus europaeus PF �00,000 90,000

Blaireau Meles meles PF �,000 1,000

Lynx Linx linx DDC 100 -

Ocelot Felis silvestris PF �,000 �00

Fouine Martes foina PF 15,000 �,000

Martre Martes martes PF 5,000 -

Ondatra Ondatra zibethica PF �,000 2,000

Ours Ursus arctos PF 100 -

Loup Canis lupus HRP �00 200

Chacal Canis aureu HRP 2,000 �00

Chien viverrin Nyctereutes procyonoides HRP �00 40

Renard Vulpes vulpes HRP �0,000 20,000

Putois Mustela putorius HRP i. i.

Loutre Lutra lutra DDC 2,000 -

Furet Mustela nivalis DDC 2,000 -

(DDC) défense de chasser ; (PF) espèce protégée par période de fermeture de chasse ; (HRP) hors régime de protection ; (i.) inconnuLes données ci-dessus ne prennent pas en compte les données de P.A. de Kosovo et Metohija

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Les régions montagneuses de Serbie avec les hautes mon-tagnes des Balkans représentent l’un des six centres euro-péens et l’un des 158 centres de biodiversité mondiale.

La situation géographique spécifique – sur la ligne de choc des influences centre-européennes et méditerranéennes, la dynamique géo-tectonique agitée et la diversité des caractéris-tiques géologiques, géomorphologiques, hydrologiques, clima-tiques et de pédologie ont fait de la Serbie une région dotée d’une exceptionnelle diversité génétique, d’espèces et d’écosystèmes.

La République de Serbie est, par le biais de son Institut de pro-tection de la nature étant une institution de référence, membre de plusieurs organisations internationales de sauvegarde de la nature parmi les plus importantes : l’Union mondiale pour la nature (UICN), la Fédération des réserves naturelles et parcs nationaux d’Europe (Europarc Federation) et l’Association eu-ropéenne de la protection de l’héritage géologique (ProGEO).

La République de Serbie est par biais de la Fédération des chasseurs de Serbie, membre du Conseil International de la Chasse et de la Conservation du Gibier (CIC) et de la Fédération des Associations de Chasse et de Conservation de la Faune sauvage de l’Union européenne (FACE).

Quatre biens naturels protégés sont inscrits sur la « liste Ramsar » des zones humides d’importance internationale :1. Réserve naturelle spéciale Ludasko jezero (depuis 1977) 2. Réserve naturelle spéciale Obedska bara (depuis 1977)3. Réserve naturelle spéciale Stari Begej – Carska bara

(depuis 1996)4. Réserve naturelle spéciale Slano Kopovo (depuis 2004)

La faune des mammifères de Serbie est composée de 94 espèces au total. Cela représente 67% des mammifères connus en Europe.

Les espèces suivantes sont protégées par la loi comme raretés naturelles de Serbie : belette (Mustela nivalis), her-mine (Mustela erminea), vison d’Europe (Mustela lutreo-la), putois d’Europe (Mustela eversmanni), putois marbré (Vormela peregusna), loutre d’Europe (Lutra lutra) et lynx (Lynx lynx).

Tous les représentants des bêtes sont sur la liste rouge préliminaire de Serbie (1991), excepté le chacal (Canis aureus), renard (Vulpes vulpes), chien viverrin (Nycte-reutes procyonoides), putois européen (Mustela putorius) et quelques autres espèces introduites.

Biodiversité de Serbie

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Estimation du nombre et du prélèvement possible des espèces chassables d’oiseauxStatut Estimation du nombre Quota

Faisan Phasianus spp. PF 500,000 150,000

Perdrix grise Perdix perdix PF �00,000 15,000

Perdrix bartavelle Alectoris graeca PF 5,000 250

Gélinotte Bonasa bonasia PF 2,000 -

Grand tétras Tetrao urogallus DDC �0 -

Tétras Lyrurus tetrix DDC 10 -

Oie rieuse Anser albifrons PF 20,000 �,000

Oie des moissons Anser fabalis PF �,000 1,000

Fuligule milouin Aythia ferina PF 100,000 15,000

Canard colvert Anas platyrhynchos PF 400,000 �0,000

Canard siffleur Anas penelope PF 2,000 200

Sarcelle Anas crecca PF 20,000 5,000

Sarcelle d’été Anas querquedula PF 2,000 200

Foulque Fulica atra PF �00,000 50,000

Bécassine des marais Gallinago gallinago PF n.d. n.d.

Bécasse des bois Scolopax rusticola PF 10,000 2,000

Ramier Columba palumbus PF 500,000 �0,000

Caille Coturnix coturnix PF �00,000 �0,000

Tourterelle Streptopelia turtur PF �00,000 15,000

Tourterelle turque Streptopelia decaocto PF n.d. n.d.

Geai Garrulus glandarius PF �00,000 �,000

Corneille Corvus cornix HRP 900,000 �0,000

Pie Pica pica HRP 1,200,000 45,000

(DDC) défense de chasser ; (PF) espèce protégée par période de fermeture de chasse ; (HRP) hors régime de protection ; (i.) inconnuLes données ci-dessus ne prennent pas en compte les données de P.A. de Kosovo et Metohija

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Un intérêt particulier est accordé aux espèces qui se répandent rapidement et à celles qui sont réintroduites sur nos territoires. Nous pouvons citer comme espèces expansionnistes le chien viverrin (Nyctereutes procyonides), le lynx des Carpates (Lynx lynx carpathicus) et le chacal (Canis aureus). Le projet de réin-troduction du castor (Castor fiber) est en cours, et son appari-tion régulière de même que son installation durable est prévue pour la période à venir. Une espèce introduite par mégarde est le vison (Mustela vison), qui s’est échappé des fermes des ani-maux à fourrure et a trouvé refuge dans nos grandes rivières.

Les ongulés (Artiodactyla) sont représentés en Serbie par 7 espèces, dont 4 autochtones : le cerf rouge (Cervus elaphus), chevreuil (Capreolus capreolus), chamois (Ru-picapra rupicapra) et sanglier (Sus scrofa) ainsi que 3 es-pèces introduites : le daim (Dama dama), cerf de Virginie ou à queue blanche (Odocoileus virginianus) et le mouflon (Ovis musimon).

La faune des oiseaux de Serbie est composée de plus de 380 espèces au total, et le nombre d’espèces qui y passent la période de reproduction dépasse 260. Les chasseurs sont surtout attentifs à protéger chaque cou-ple et les lieux de nidification des espèces suivantes : vautour de griffon (Gyps fulvus), vautour percnoptère (Neophron

percnopterus), aigle impérial (Aquila heliaca), pygargue à queue blanche (Haliaeëtus albicilla), aigle botté (Hieraaetus pennatus), faucon sacré (Falco cherrug), milan royal (Mil-vus milvus), busard cendré (Circus pygargus), cigogne noire (Ciconia nigra), oie cendrée (Anser anser), grand tétras (Te-trao urogallus) et le grande outarde (Otis tarda). Il y a au total 35 habitats d’oiseaux d’importance interna-tionale en Serbie (régions IBA) couvrant une superficie de 7.670 km2.

L’uniformisation et la simplification des régions au niveau de la composition et de la structure de l’habitat, l’utilisation des biocides nocifs, remembrement des ter-rains agricoles, la suppression des limites et des cites fa-vorables à la nidification, la nourriture et l’enfouissement du gibier ainsi que l’insuffisance des abris d’hiver représentent les principales raisons de la disparition des espèces chassables en Serbie.

Aussi les changements décrits sont à l’origine de l’augmentation du nombre des buses, milans, fouines, re-nards, loups et autres espèces.

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L’Ours brun (Ursus arctos)

Le plus grand mammifère présent en Serbie. Le suivi sur le terrain et la statistique cynégétique ont donné l’estimation d’une population de 100* têtes dans notre pays. La loi chasse le protège par la fermeture de la chasse et, en effet, une décision spéciale du ministère compétent mise en application en mars 2002 a étendu la fermeture de la chasse sur l’ensemble de l’année.

Les facteurs principaux qui le menacent sont la dispari-tion et le morcellement de l’habitat, le braconnage et la captivité.

Le Lynx (Lynx lynx)

Le plus grand représentant de la famille des chats en Ser-bie. Une espèce avec deux sous-espèces sont présentes en Serbie : le lynx des Balkans (Lynx lynx martinoi) et le lynx des Carpates (Lynx lynx carpathicus). Les membres de la population balkanique sont présents en Serbie du sud-ouest et ceux de la population carpatique en Serbie de l’est et dans le sud-est du Banat mais aussi en Serbie de l’ouest. Le nombre de la population balkanique est estimé à 20* individus tandis que celui de la population carpa-tique est en hausse, estimé à 80* individus.

La loi chasse protège durablement cette espèce qui fait partie des raretés naturelles. Les facteurs principaux qui le menacent sont la disparition, la dégradation et le morcelle-ment de l’habitat, le braconnage et les accidents de route.

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Le Loup (Canis lupus)

Il est présent en grand nombre en Serbie. Sa population est estimée à 800* têtes. La tendance de population est estimée stable.

La loi chasse ne le protége pas partout. Une décision spé-ciale du ministère compétent appliquée depuis mars 2002 le protège dans la région de Deliblatska pescara et dans les montagnes Vrsacke planine.

Les facteurs principaux qui le menacent sont la dispari-tion et le morcellement de l’habitat, la persécution et l’empoisonnement illégal pratiqués à cause des dommag-es qu’il cause au bétail et au gibier chassable.

Le Chacal (Canis aureus)

Une espèce avec la tendance explicite de propagation d’aréole faisant partie des soi-disant espèces expansion-nistes. L’aréole du chacal confirme la supposition que, sur un terrain vaste, il évite que son territoire s’entrecoupe avec l’aréole du loup, voire qu’il est hautement zoné. Le chacal occupe les habitats à des altitudes relativement basses, surtout dans les vallées des rivières. La population entière est estimée à plus de 2000* individus en Serbie.

La loi chasse ne le protège pas. Son statut actuel mène à la conclusion que les conditions sont relativement fa-vorables à la sauvegarde et la survie des populations. Les dommages causés aux bétail et au gibier chassable ne sont pas encore considérés alarmantes.

* L’estimation ne prend pas en compte les données de P.A. de Kosovo et Metohija qui, depuis 1999, sont sous protectorat de l’ONU et nous ne disposons donc pas de données pour ces régions

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Graphique du calendrier de chasse - MammifèresIV V VI VII VIII IX X XI XII I II III

Cerf mf

Daim mf

Cerf commun blanc-coupé la queue mf

Chevreuil mf

Chamois mf

Mouflon mf

Sanglier mf

juvOurs m/fMartre m/fFouine m/fProvince autonome de Vojvodine m/fBlaireau m/fProvince autonome de Vojvodine m/fRat musqué m/fEcureuil m/fpeuplement m/fLoir gris m/fpeuplement m/fLièvre m/f hHermine m/fFaisanderies jusqu’à 500m m/fLoup m/fProvince autonome de Vojvodine m/fOcelot m/fProvince autonome de Vojvodine m/fChacal m/fRenard m/fChien viverrin m/fPutois m/f

Période de fermeture de chassemalefemallejuveniliauniquement colletage du lièvre

mf

juvh

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Graphique du calendrier de chasse - OiseauxIV V VI VII VIII IX X XI XII I II III

HéronétangsOie cendréeOie rieuseOie des moissonsProvince autonome de VojvodineCanard colvertSarcelleFuligule milouinSarcelle d’étéCanard siffleurAutourProvince autonome de VojvodineGélinottePerdrix bartavellePerdrix griseCaille des blésFaisanpolygone de tir 50-300 haFoulqueBécasse des boisrégions montagneusesBécassine des mareisRamierPigeon bisetPigeon colombinTourterelle turqueProvince autonome de Kosovo et MetohijaTourterelle des boisProvince autonome de Kosovo et MetohijaGeai communCorbeau freuxProvince autonome de Kosovo et MetohijaCorneillePie

Période de fermeture de chasse

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Circuit d’un jour en bateau au long du Danube, 10 heures

le 5 mai, départs des hôtels en autocars : de l’Hôtel Balkan à 08h 10de l’Hôtel In à 08h 20de l’Hôtel Hyatt à 08h 30

En parfaite harmonie avec la nature, les rives du Danube témoignent d’une série de colonies préhistoriques, de fortifications romanes et médiévales et des églises. Nous allons visiter le port de Smederevo et Viminacium.

Le Danube, deuxième fleuve d’Europe par sa longueur, réunit l’est et l’ouest en coulant majestueusement à travers la Serbie.

Smederevo, forteresse médiévale située à 71 km de Belgrade.

Viminacium, fut au Ier siècle le camp de la 7e légion CLAUDIA. Lors du règne d’Hadrien la cité a probablement reçu le statut de muncipium et au milieu du second siècle, elle est devenue le centre du gouvernement de la province de la Mésie Supérieure. La ville est tombée en 441 sous les coups des Huns; toutefois, après le rétablissement de l’autorité byzantine dans la ré-gion au début du 6e siècle, elle a assumé à nouveau son rôle de poste avancé de l’Empire sur la route conduisant au cœur de l’Illyrie. Ce site couvre un ter-ritoire de 450 ha, et on y trouve un aqueduc, un camp militaire, des temples, un théâtre, un hippodrome ainsi que des quartiers résidentiels.

Excursion officielle (Incluse dans les frais d’inscription)

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La peinture naïve, 5 heures

le 2 mai, 2007 – départ de l’hôtel Hyatt Regency à 14h �0Prix : EUR 16,00 par personne*

• Visite du centre de la peinture naïve à Kovačica,• Boisson de bienvenue à la Gallery “Babka”• Visite de l’atelier du peintre Pavel Hajka• Visite de l’atelier du peintre Zuzana Vereski• Visite de l’atelier de fabrication de violons du maître artisan Emil

Nemeček• Collection de tableaux, objets artistiques et souvenirs.

Belgrade

Tour nocturne, � - 4 heuresle 2 et � mai – départ de l’hôtel Hyatt Regency à 19h 00Prix : EUR 15,00 par personne*

Pendant ce tour nocturne de Belgrade, on va visiter la zone piétonne avec de nombreux cafés, et la rue bohème de la ville datant de la deuxième moitié du 19e siècle.

Tour de ville en autocar, �-4 heuresle � mai – départ de l’hôtel Hyatt Regency à 10h 00Prix : EUR 12,00 par personne*

Belgrade a toujours eu une importance stratégique en se trouvant au confluent du Danube et de la Sava. Ce tour comprend la visite de l’église Saborna, la Résidence de la princesse Ljubica, la Place de la République, la Mairie, l’église St. Marc, la Foire de Belgrade, et le parc de Topcider avec la résidence des princes serbes du 19e siècle.

Le Complexe Royal (Le Palais Royal et Le Palais Blanc), 2 heuresle 4 mai – départ de l’hôtel Hyatt Regency à 10h 00 en autocarPrix : EUR 15,00 par personne*

Le Palais Royal a été construit comme la résidence d’été du roi Alek-sandar Ier Karadjordjevic, dans le style serbe-byzantin. Le Palais Blanc a été construit comme la résidence des trois fils du Roi. Après la Seconde Guerre Mondiale le Palais Royal est devenu la résidence du Président Joisip Broz Tito. Au début du 21e siècle ce complexe a été rendu à la famille royale Karadjordjevic.

*Les prix varient selon le nombre de participantsPour les réservations, les prix et tout renseignement complémentaire,contactez l’agence Glob Metropoliten Tours, courriel: [email protected]

Excursions facultatives (inscription sur place)



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Protéger la nature,c’est protéger les hommesProtéger la nature,c’est protéger les hommes

54e Assemblée générale du CIC2-5 mai 2007, Belgrade, Serbie


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