le mille pattes magazine

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Reportage :Hammar: 40 ans d’innovations

Dossier :Porte-engins : un marché stable

Reportage :Jost France : “la sécurité est primordiale”

Reportage :Un “Lego” pour les grands

Salon :JDLMED : toutes les nouveautés du transport et du colis lourd

Reportage :Camions: Euro 6 se décline aussi dans la construction

Actualité :Mercedes : lâchez le volant, le camion passe en pilote automatique

Mille Pattes Actu :L’actualité du Mille Pattes

Actualité :Un nouveau centre service MAN à Marseille

Transporteur :Transports Courcelle : un grand nom du convoi exceptionnel

Exceptionnel :Un convoi de 800 tonnes à travers l’Alsace

ITER : répétition générale réussie

6000 tonnes sur 200 lignes

Bi-mestriel N°12Aout 2014Prix du numéro: 6,20 eurosEditeur : LMP Presse37 Rue des Mathurins75008 ParisFax: 09 66 86 15 26Fax: 01 44 95 14 14

site: www.lemillepattesmagazine.fr e-mail: [email protected]:6 N°s : 42 Euros France métropoleEurope et Maghreb 78 eurosDom-Tom: 66 Euros Monde: 88 [email protected]

Rédaction : ré[email protected]é:[email protected] et finances:[email protected]:[email protected]

Maquette et Réalisation : SN Dépôt légal à la parution N° de commission paritaire: 0714T91446ISSN: 2266-8020Imprimé en France Diffusion réseau MLPDirecteur de publication: S. Taraquois

N° 12 - Août 2014couverture: Hammar

A L A U N E

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FAYMONVILLE DISTRIBUTION AG Duarrefstrooss 8 I L-9990 WEISWAMPACHT: +352 26 90 04 155 I F: +352 26 90 04 425 | [email protected] www.faymonville.com


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Créée en 1974 par Bengt-Olof Hammar, la société Hammar estdevenue en 40 ans le leader d’un produit très spécifique : le chargeur latéral. En 40 ans, les innovations se sont multipliéeset ont permis à cette entreprise familiale suédoise de s’implanterdans le monde entier

Hammar : 40 ans

d’innovations

La société Hamar, implantée àcôté de Göteborg en Suède fêtecette année son 40e anniversaire.L’âge de la maturité pour uneentreprise fondée par un homme

autour d’un seul produit : le chargeur latéral.« Hammar Maskin ne stagne pas, nousregardons vers l’avenir, souligne Bengt-OlofHammar, PDG de Hammar. Mais même sinous sommes constamment en mouvement unechose restera, et restera toujours la même :nous travaillons avec un seul produit, leporte-conteneurs à chargement latéral. Notrespécialisation dans le porte-conteneurs nous

permet d’être le leader mondial de cesystème. Nous développons continuellementnos chargeurs et travaillons constammentavec de nouvelles solutions technologiquespour répondre aux besoins de nos clients etleurs exigences. La manipulation desconteneurs augmente. Cela signifie que nousvoyons un très bel avenir et nous croyons enune croissance soutenue pour notre concept. »Hammar est aujourd’hui présent dans lemonde entier, et s’appuie sur des filiales enAustralie, en Nouvelle-Zélande, en Malaisieet aux Etats-Unis.

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Une usine plus vasteLa fabrication est réalisée dans l’usine

d’origine, agrandie depuis sa création en 1975

puisqu’elle se déploie aujourd’hui sur plus de

14000 m2 depuis la dernière extension. Le

constructeur a récemment investi dans une

découpeuse laser et un 2e robot soudeur pour

sécuriser la production et accroitre la capacité

tout en gardant une flexibilité de production.

« Il est important de conserver cette flexibilité

pour nous qui travaillons avec des produits

personnalisés. Tous nos porte-conteneurs sont

adaptés aux exigences et nous avons les

connaissances nécessaires pour répondre à

toutes les différentes règles qui s’appliquent

dans tous les pays du monde. » Un chargeur

latéral est entièrement construit selon les

exigences du client mais toujours composé

d’éléments standard, ce qui permet d’apporter

des solutions uniques, mais aussi une fiabilité

éprouvée. Avec à chaque nouvelle version un

seul credo : plus puissant, plus léger, plus

robuste. « En utilisant un acier de haute

résistance d'une manière intelligente, en

déplaçant l'acier des zones de faibles

contraintes dans les zones où il fait une

différence, vous pouvez effectivement

combiner les deux, explique Martin Blom,

le responsable du bureau d’études. Le résultat

est un chargeur a prise latérale plus léger

mais d’une capacité de levage supérieure. »

ServiceSur place, l’atelier peut faire face aux

opérations de maintenance ou de réparation

non planifiées, et effectuer des repartions

d’une semaine en une seule journée. « Nous

avons eu jusqu’à huit hommes sur une

remorque. C'est la rapidité de notre service

qui fait la réputation de l’atelier Hammar,

explique Magnus ADetoft, chef d’atelier

réparation. Nous aidons souvent d'autres

ateliers travaillant sur nos chargeurs

Hammar et nous donnons aussi des

informations par téléphone aux clients qui

sont sur les routes. Nous vendons de plus en

plus de kits de pièces détachées de premier

aide qu'ils peuvent emporter avec eux. » Afin

de réduire les temps d’immobilisation,

Hammar dispose d’un grand nombre de

pièces de rechange en stock, qui peuvent être

expédiées dans le monde entier très

rapidement. De plus, en étroite collaboration

avec les ingénieurs du bureau d’études, le

SAV peut aussi produire des pièces

demandées par les clients. A l’étranger, des

agents ont également leurs stocks de pièces…


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NouveautéHammar propose aujourd’hui une vaste de chargeurs latéraux, dont les capacités de levages’échelonnent de 16 à 42 tonnes. La nouvelle gamme légère est capable de gérer des conteneurset des plates-formes vides ou peu chargés, au maximum 16 tonnes. Le Hammar 140 est ainsi enmesure de transférer des conteneurs vides en dehors de la portée des stabilisateurs. Cette série140 est équipée du système de sécurité et de contrôle Safety +, avec un indicateur de charge, etautorise la sortie des grues avant béquilles ce qui facilite l’arrimage des crochets dans les coinsconteneurs.

Bengt-Olof Hammar,

PDG de Hammar.


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DES SOLUTIONS À VOS DIFFÉRENTS PROBLÈMES DE TRANSPORT

ÉCONOMIQUE ROBUSTE.Là où ça sent le diesel et où des forces brutes rentrent en jeu, nous nous sentons chez nous. Car nous sommes experts en matière de solutions de transport spécial. Nous savons ce que les remorques, semi-remorques et systèmes de transport exceptionnel doivent endurer. Nous connaissons les exigences posées par les entreprises de construction et les transporteurs exceptionnels et leur permettons de résoudre leurs problèmes de transport de manière sécurisée et fonctionnelle. Nous investissons, depuis des générations, dans le développement de nouvelles technologies et le


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Pénalisé par un marché de la construction atone, le secteur des remorques et semi-remorquesporte-engins devrait être stable cette année.

Ces véhicules, destinés à transporter engins et matériels de travaux public répondent àdes applications très variés, depuis la remorque 2 essieux jusqu’à la semi remorque à10essieux pour les matériels les plus imposants. Polyvalence, maniabilité, faible hauteursont autant de points cruciaux pour le choix de ces véhicules. Plusieurs constructeursfrançais ont su conserver leur position sur ce marché.

Tour des gammes…

Porte-engins : unmarché stable


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AMC Castera, une nouvelle 1+3 extensibleLa société AMC Castera est basée dans le Cher. Elle propose unegamme large de porte-engins. Dirigée par Alain Hervé, elle constate unehausse de son carnet de commandes et estime que son activité serastable cette année. Les produits sont distribués par des commerciaux del’usine et quelques revendeurs et le SAV assuré directement par l’usine.AMC Castera a récemment vu l’arrivée d’un nouvel ingénieurresponsable du bureau d’études et a investi dans de nouveaux moyensde manutention. La gamme est composée de remorques 2 et 3 essieux,à avant-train, essieux centraux fixes et basculants, avec un PTC de 13 à

32,5 tonnes. Elle compte également des semi-remorques de 2, 3 et 4essieux, porte-matériels, porte-engins, avec des PTC de 33 à 74 tonnes.Son produit phare sur le marché français est la semi-remorque 3 essieuxavec table élévatrice et élargisseurs hydrauliques, très populaire « poursa facilité d’utilisation par rapport aux matériels transportés. » Elleconstate une orientation de la demande des clients vers la tableélévatrice, les essieux directionnels, élargisseurs et remorquesspécifiques. Côté nouveauté, la gamme a été complétée avec unenouvelle semi-remorque 4 essieux (3+1) extensible avec élargisseurshydrauliques.


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Faymonville, une gamme qui s’élargitDepuis plusieurs années, le constructeur belge Faymonville est l’un desprincipaux acteurs sur le marché français du porte-engin. Depuis 2012,sa gamme a été complétée avec l’arrivée de Max Trailer, qui proposedes véhicules standardisés, sans sophistication, mais avec une qualitépremium. Cette nouvelle marque, produite par l’usine polonaise deGoleniov, connait un succès important en France, comme les produitsMAX100, MAX200 et MAX300. « Max Trailer a pris des parts demarché considérables et les estimations et résultats 2014 confirmentcette tendance vers le haut », soutient le constructeur. La gammeFaymonville compte 14 modèles, dont le tout nouveau CombiMax ; unconcept de porte-engin unique et polyvalent, qui permet de combinerdes composants standardisés (voir notre article par ailleurs). En France, les modèles les plus populaires sont ceux de la sérieMultimax, semi-remorques disponibles de 2 à 10 essieux et extensiblesjusqu’à 48 m, avec une charge utile élevée, ou la MegaMax, semi-remorque extra-surbaissée conçue pour effectuer les transports

exceptionnels. Ces deux produits sont fortement implantés sur lemarché français, et la demande continue à croitre. « Cette évolutionpositive va de pair avec un changement dans le contenu des demandes :de plus en plus de clients augmentent le nombre d’essieux par remorquepour accroitre le tonnage, ce qui vaut pour la MultiMax et la MegaMax.Autre modèle qui a su convaincre les utilisateurs français : la GigaMax,semi-remorque sur 3 à 6 essieux qui peut admettre une charge élevéele tout dans une construction compacte. Par ailleurs, les 1-2 essieuxintégrés au col-de-cygne contribuent à réduire la longueur du convoi.Plusieurs unités ont été livrées récemment aux Transports Courcelle, àla société Transport Martin &Fils ou M2S Transport qui ont choisi desvéhicules 1+3. En France, plusieurs distributeurs commercialisent les produitsFaymonville, tels Sud Remorques, ALS ou Sarevi, qui sont despartenaires historiques. Un nouveau distributeur, la société Bestrailerest venue compléter ce réseau il y a quelques mois.

Goldhofer, une gamme pour toutes lesapplicationsLe constructeur allemand Goldhofer est très bien implanté sur lemarché avec ses remorques modulaires pour charges très lourdes. Ilpropose également des véhicules avec essieux pendulaires, commeceux de la série STZ-P, de 3 à 10 lignes d’essieux. Cette générationde semi-remorques permet de transporter des charges utiles d’unenouvelle dimension, jusqu’à 150 tonnes, ce qui n’était auparavantpossible qu’avec des semi-remorques modulaires lourdes de la sérieTHP. La STZ-P 8 essieux, par exemple, a une charge à vided’environ 104 tonnes en 3e catégorie. L’autre point fort de cettesérie, c’est une hauteur de chargement très basse. Enfin, grâce à lanouvelle technologie d’essieux pendulaires avec une course de 600mm et un angle de braquage jusqu’à 65°, la STZ-P est idéale pour lesmanœuvres nécessitant des courbes serrées ainsi que pourl’utilisation dans les chantiers. Les modèles de cette gamme sedéclinent en plusieurs largeurs. La charge par essieu est de 12tonnes.


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Nooteboom, des porte-engins jusqu’à 10 essieuxLe constructeur hollandais propose une gamme de porte-engins de 1 à10 essieux (pour la gamme MCO PX) pour le transport de chargesjusqu’à 130 tonnes. Cette gamme comprend des surbaissée à essieuxauto-vireurs ou directionnels (avec ou sans multi-dolly) et des extra-surbaissés avec ou sans interdolly, qui peuvent être équipées avecdifférents types de plateaux et revêtements. En France, le modèle pharereste le surbaissé 3 essieux car c’est le modèle le plus polyvalent pourdes machines jusqu’à 37 t de charge utile. Bien équipé, ce modèlerépond à 90 % des demandes du marché.Nooteboom vient également de développer un porte-engin directionnelà 3 essieux, répondant aux besoins des transporteurs recherchanttoujours plus de maniabilité et une rentabilité maximale, confrontésaussi à des ronds-points de plus en plus nombreux. « Ce nouveauvéhicule MCOS est très bien équipé, maniable, polyvalent, léger, fiable,et surtout d'un excellent rapport qualité/prix, souligne le constructeur.

La société Eiffage en a fait récemment l'acquisition pour transporternotamment des ateliers d'enrobés. La société TRANS'5000 a souhaitédirectement en acquérir 3 d'entre eux pour tous types de transports. »Les produits Nooteboom sont distribués en France via deux filières : unréseau de distributeurs spécialisés dans la vente de semi-remorques poursa gamme 3-4 essieux, soutenus par 3 commerciaux spécialistes de lagamme dite « exceptionnelle ». De plus, depuis un an, lacommercialisation a été renforcée avec l’arrivée de Matthieu Rémi, encharge de l’est de la France ainsi que des pays francophones. « Ce réseau de distributeurs nous permet d'être au plus près des clientset le soutien de nos 3 vendeurs spécialisés assure constamment lemeilleur conseil compte-tenu de leurs connaissances pointues enmatière de transport exceptionnel. » Certains des distributeurs assurentle suivi SAV de cette gamme « exceptionnelle » en plus des modèles 3-4essieux. Pour soutenir le service sur cette gamme plus lourde,Nooteboom a complété ce réseau en formant des points servicedifférents. Pour chaque client, un point Service Référent a été attribué.

Nouvelle organisation pourNicolas Industrie Nicolas Industrie, société de TII group met enplace une nouvelle organisation et unenouvelle gamme de produits, qui permetaujourd’hui la commercialisation par Nicolasde tous les produits du groupe. Afind’accompagner et de favoriser l’introductionde l’ensemble de la gamme en France, legroupe a renforcé sa présence commerciale enFrance et de manière plus générale en Europe.De même pour le SAV qui offre un serviced’intervention et une disponibilité accrue despièces de rechange. Parmi les modèles pharesdu groupe sur le marché français, citonsl’arrivée dans la gamme routière des nouvellesgénérations Dollyneck, Superflex etEurocompact. Une nouvelle gamme deproduits routiers à plus faible tonnage est aussi

à l’étude au sein du R&D du groupe. En termed’innovation technologique, un progicield’aide au transport lourd, SALSA +, uniquesur le marché, est commercialisé. Il permet descalculs de stabilité dynamiques (prise encompte des devers, profils chaussée, vitessesdu vent, puissances de freinage etc…), desvalidations de rupture de pente et dessimulations de trajectoire. Une réductionconsidérable dans le traitement des offres detransport ! Nicolas a livré récemment une Dollyneckdernière génération aux Transports Premat. Cevéhicule est un modèle de flexibilité et permetde couvrir les secteurs du TP, de l’industrieferroviaire et le transport de colis industriels.Pour les petit et moyen tonnages, une Maxi 2Ctoute dernière génération a été livrée àl’entreprise Sottal, ainsi qu’une Eurocompactau client Molinat.


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Et aussi… MoiroudLes remorques Moiroud développent unegamme de remorques (jusqu’à 8 tonnes)adaptées au matériel à transporter : remorquesavec plateau classique plat, ou avec panarrière cassé à l’arrière pour faciliter lechargement des matériels.

Verem, des véhicules jusqu’à 4 essieuxSituée à Etigny dans l’Yonne, la société Verem est spécialisée depuis1987 dans la fabrication de remorques et semi-remorques. La sociétéemploie 40 personnes et produit un véhicule par jour. Essentiellementprésente sur le marché français, la société exporte aujourd’hui 10% deson chiffre d’affaires vers le Benelux, Dom-Tom et Maghreb.L’ensemble de la gamme bénéficie d’une homologation européenne, etle bureau d’études est capable de répondre aux besoins spécifiques dechaque client, qu’il s’agisse d’un artisan, d’un organisme lié à lafonction publique, d’une PME ou d’une société de taille plusimportante. Certifiée ISO 9001 et titulaire d’une accréditation carrossierUTAC, le constructeur peut répondre à toutes demandes particulières.

La gamme est composée de remorques à plateau basculant de 1 à 3essieux (de 4 à 31,5 t), de remorques porte-chariot élévateur de 1à 2essieux (de 4 à 8 t), de remorques à plateau fixe de 1 à 3 essieux, (de 4 à31,5 tonnes), de remorques à avant-train de 2 à 3 essieux (de 10 à 30tonnes), de semi-remorques de 1 à 4 essieux (de 8 à 75 tonnes) etpropose aussi des aménagements de porteurs. Les produits phares del’entreprise sont les semi-remorques spécifiques avec des optionscomme le télescopage du châssis, une table élévatrice ou des fosseslatérales hydrauliques, ainsi que les remorques à plateau basculant 2 à 3essieux. Nouveauté cette année, toute la gamme peut être équipée defreins à disques.


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Jost France : “la sécuritéest primordiable”

Créée dans les années 1980, lafiliale française du groupemondial Jost emploieaujourd’hui une quinzaine depersonnes. Installée à Ris-

Orangis, elle distribue et commercialise tousles produits du groupe vers les réseaux deprofessionnels. Le groupe Jost était au départuniquement spécialisé dans la fabrication decomposants pour ensembles tracteur-semi-remorque. Il a enrichit sa gamme avec lerachat d’autres fabricants comme le groupeRockinger en 2001, spécialiste du crochetd’attelage, puis la société Tridec (concepteur etproducteur indépendant de systèmesdirectionnels mécaniques, hydrauliques et desuspension d’essieu) et enfin les vérins Edbroen 2012. La gamme est donc aujourd’hui trèslarge et comprend des sellettes (standards etspéciales, pivots, couronnes à billes/béquillespour toutes applications), des équipementspour conteneurs, des crochetsd’attelages/flèches/anneaux, des systèmesdirectionnels pour essieux, vérins et kitshydrauliques. « Nos produits ont uneexcellente réputation de qualité etd’innovation, et nous sommes focalisés sur lemonde du transport uniquement, souligneDominique Troglia, Jost France. Nousproposons un service performant au traversd’un réseau de partenaires trèsprofessionnels. »

Filiale commerciale du groupe Jost, la société Jost France a été créée dans les années 1980. Elle distribue aujourd’hui la large gamme de produits pour ensembles tracteur-semi-remorque dugroupe : les composants Jost, Edbro, Rockinger ou Tridec…


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Sécurité et confortConcernant sellettes et crochets, la sécurité est primordiale, et chaquesellette ou crochet est équipé d’un témoin de verrouillage : avant deprendre la route et/ou après chaque attelage, il est obligatoire decontrôler ce témoin. Sellette et crochets évoluent donc vers plus desécurité et de confort. « Le but est de réduire les risques de pertes desemi-remorques suite à un mauvais attelage, explique M. Troglia.Certains constructeurs de camions proposent en montage usine dessellettes Jost avec information de verrouillage dans le tableau de bord.Un pictogramme rouge ou vert indique l’état de verrouillage de lasellette. Autre évolution proposée : le déverrouillage de la sellette àpartir d’u display présent en cabine. » De plus, afin de réduire lapénibilité pour le conducteur (montée et descente de la cabine, effortpour ouvrir une sellette), Jost propose également une sellette àouverture pneumatique.

Transport lourdDans la large gamme Jost, des produits dédiés permettent de répondreaux besoins de transports de charges lourdes ou /et de transportsspéciaux, dans des conditions optimisées. Ainsi, des sellettesspécifiques JSK38 à simple ou à double oscillations, avec pivot de 3,5’et systèmes directionnels sont adaptées aux conditions de charge et deroute particulières. En collaboration avec les fabricants de semi-remorques, Tridec développe des systèmes directionnels adaptés auxexigences clients. Pour les bennes et dérivés, l’équipe Edbro estcapable de présenter une solution adaptée avec un catalogue completde vérins et kits hydrauliques.

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Un « Lego » pour les grands

Av e c s o n n o u v e a u c o n c e p t C o m b i M a x , F a y m o n v i l l e r e p o u s s e e n c o r e l e s l i m i t e s d e l aconcept ion modulai re. Cet te nouvel le gamme se compose en ef fet d’é léments compat ib lesentre eux, comme un col de cygne unique ou un ess ieu « joker » , permettant une var iat ion« inf inie » des combinaisons, af in d’avoir le véhicule par faitement adapté à son usage

Alain Faymonville (à gauche) et Rainer Noe,responsable produits véhicules modulaires


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Transformer deux semi-remorques modulaires 2+ 4 et3+5 en une seule de 14 lignes enmoins de deux heures : jusqu’àprésent, seuls les jouets en

petites briques d’une marque bien connuepouvaient le permettre ! Désormais, untransporteur pourra lui aussi très facilementréaliser cette performance. C’est cette« révolution » que le constructeur belgeFaymonville vient de dévoiler dans son usinede Bullange. « Nous sommes partis d’unconstat, explique Alain Faymonville: depuisque nous avons lancé notre gamme modulaireen 2007, nous nous sommes rendu compte quec’est fantastique le modulaire, mais que celacoûte très cher, non seulement à l’achat, mais

aussi au montage, il faut des personnelsformés, etc… c’est également très complexe.Nous nous sommes alors demandé commentnous pouvions nous appuyer sur notreméthode de strandardisation des produitsinitiés avec Max Trailer en 2012 pouressayer de mettre au point une nouvelle façonde fonctionner pour le modulaire. C’estcomme cela que nous avons développé Combi Max. » Le concept CombiMax repose donc surplusieurs données : il est d’abord dédié auxvéhicules modulaires, pour des charges utilesde 50 à 250 tonnes, avec une vitesse sur routede 30 km/h. « La plupart de nos clients sontdes transporteurs routiers, qui ne font quetrès rarement du transport lourd sur site,

explique Alain Faymonville. Il était doncimportant de préserver une capacité decirculer sur route. »L’une des grandes nouveautés de cettenouvelle série est le col-de-cygne universel :celui-ci peut s’adapter sur tous les groupesd’essieux : pendulaires, « twin axles »,suspensions hydropneumatiques… chaqueélément ensuite est adaptable… une poutretélescopique triple extensible est aussi prévuepour s’intégrer dans la plate-forme. Pour mettre au point de véhicule « idéal », unconfigurateur (accessible par internet) a étéconçu permettant à chaque utilisateur,transporteur ou équipe commerciale deconcevoir par étape la semi-remorque désirée … comme dans l’automobile !

Quelques chiffres3 usines, soit une surface totale

de production de 84000 m2

Plus de 600 personnes employées

185 millions d’€ chiffre d’affaires

estimé pour 2014

Présent dans 70 pays


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Un col de cygne universelPour Rainer Noe, responsable produit pour véhiculesmodulaires, la technologie du col de cygne universelpermet de combiner plusieurs types de châssis, plusieurstypes d’essieux, « pour plus d’efficacité, de rapidité etde flexibilité. Aujourd’hui, nous proposons 4 cols decygne différents. Désormais un seul est compatible parexemple. » Autre atout, la tête d’accouplementuniverselle permet au transporteur d’ajouter ou de retirerun essieu très simplement. « Nous avons créé unvéhicule dont la partie centrale du châssis est libre.L’espace peut être utilisé pour intégrer un longeron,disponible en plusieurs versions. La tête d’accouplementaccepte plusieurs types de châssis, c’est l’interface entreles différents composants. Il ne s’agit pas de laconstruction modulaire d’un véhicule en tant que tel,mais bien d’une nouvelle définition du modulaire. Il y aplus de 250 versions possibles. » Autre grandenouveauté du concept : un essieu « joker », pouvant êtremonté aussi bien à l’avant qu’à l’arrière, pour unerépartition de la charge idéale. La manipulation a aussiété conçue pour être facile, s’inspirant par exemple decelle des Megamax, qui ne requiert qu’une demi-journée de formation.

Deux véhicules transformés en un, enmoins de deux heuresPour faire la preuve de l’extrême facilité detransformation, Faymonville a présenté côte à côte,décomposées en pièces indépendantes : le col de cygne,le crochet , un premier groupe de 3 essieux, la plate-forme centrale et un second groupe de 5 essieux. A côté,une 2+4. En moins de deux heures, une nouvelle semi-remorque de 14 lignes et créée, avec ces différentséléments ! Arnold Luxen, directeur commercial estparticulièrement fier de ce nouveau Combimax : « notrenouveau concept est unique et global, et apportel’avantage des éléments modulaires, sans lesinconvénients. Le nombre de combinaisons est infini. Lamanipulation est facile, en maintenant des standards dehaute qualité, expérimentés avec Max Trailer. Toutes lespossibilités existaient déjà, à part ce nouvel essieuindépendant, qui peut s’intégrer à l’avant comme àl’arrière, et le col unique. Ce qui est vraiment innovant,c’est que toutes ces possibilités sont proposées par unseul fabricant et un seul système unifié. »

Agrandissement des sites deproductionPour assurer le développement de Combimax, les sitesde production vont être agrandis. Ainsi, les halls del’atelier de construction métallique sis à Goleniow enPologne ont été agrandis avec une surfacesupplémentaire de 6300 mètres carrés et le personnel aété renforcé. À Lentzweiler au Luxembourg, une usinede montage est en cours de construction pour cesmodèles. En effet, Faymonville construit sur un terrainde sept hectares et demi un hall de fabrication de 10000m2 pour le montage et le traitement de surface. Unéventuel doublement ultérieur des capacités a été pris encompte dans la planification.


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JDL MED : toutes les nouveautés dutransport exceptionnel et du colis lourd !

C’est à Marsei l le que la prochaine édit ion des JDL se t iendra les 29, 30 et 31 octobre prochains.Ce rendez-vous du transport exceptionnel et du levage se diversi f ie et accueil le cette annéedes exposants du monde portuaire et des vis i teurs venus d’Afr ique… avec des matériels jamaisprésentés sur un salon français !

Pour cette édition 2014, les JDL, lerendez-vous du transport, dulevage, et de l’élévation depersonnes, ont choisi Marseille,et se dérouleront les 29, 30 et 31

octobre prochains au Parc Chanot. Marseille,2e ville de France, bénéficie de nombreux

atouts, comme les facilités d’accès par route,train ou avion. Porte historique vers laMéditerranée et l’Afrique, la cité phocéenneabrite aussi l’un des principaux ports deFrance et d’Europe. C’est donc toutnaturellement que les organisateurs del’événement ont souhaité cette année se

diversifier dans deux directions : vers lesecteur portuaire d’abord, en accueillant desexposants spécialisés dans la manutentionportuaire et le colis lourd, vers l’internationalégalement en invitant des visiteurs de 45pays d’Afrique, dont 32 pays francophones.



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Des remorques exceptionnellesUn choix qui a attiré les fidèles exposants desJDL issus du transport et du transportexceptionnel, les constructeurs de remorquesont confirmé leur participation avec desmatériels d’envergure et leurs dernièresnouveautés ! Goldhofer par exemple sedéplace avec une remorque de plus de 30 m !TII Group fera évoluer sur l’aire dedémonstration des modules autopropulsésSPMT, toujours impressionnants !Faymonville devrait présenter aux visiteursfrançais et étrangers ses derniers modèles,comme le CombiMAX ! Toutes cesnouveautés n’ont encore jamais été présentéesaux professionnels français ! Au total, le salonse déploie sur plus de 20000 m2 de surfaceextérieure, avec une aire de démonstration deplus de 2000 m2 , et un hall intérieur de 6000 m2 !

400 m2 pour GaussinDe nouveaux venus ont aussi été convaincus,comme les camions MAN très bien implantésdans le secteur du BTP et du transport dans larégion, ou encore le constructeur GaussinManugistique, spécialiste de la manutentionlourde sur site. Ce dernier présentera sur unstand de plus 400 m2, l’un des plus vastes dusalon, ses derniers véhicules destinés audéplacement de charges lourdes. La sociétéSolomat, distributeur des chariots portuairesHyster sera également de la partie sans oublierla présentation d’un stacker sur le stand Terex,un événement rarissime sur un salon ! Lagamme portuaire de Liebherr, les chariotsportuaires Kalmar et Mafi … seront àdécouvrir, ainsi que les sociétés Sea Invest etBigorre Ingénierie qui présenteront leur savoir-faire spécifique. BLP Bolloré seraégalement présent ! Les accessoiristes et sociétés de services ont

aussi massivement répondu présents, commeles sociétés Bridgestone, Continental, BKT,Mitas, Catexe, OPPBTP, Profil +, Sonamia,Ritchie Bros… Levageurs et transporteursseront également de la fête, comme Altead,Mediaco, Ponticelli, Sarens, Mammoet… etbien d’autres ! Enfin, les JDL Med peuvent aussi compter surle soutien de la Ville de Marseille, la CCIMarseille Provence, de l’UPE 13 et deProvence Promotion, qui sont partenaires au

niveau local du salon, salon qui bénéficieégalement du partenariat de l’UFL (UnionFrançaise du Levage), de TLF (TransportLogistique de France) et du DLR (Fédérationdes Distributeurs, loueurs et réparateurs dematériels). Dates : les 29, 30 et 31 octobre 2014 Lieu : Parc Chanot à MarseillePlus d’infos et pour demander votre badgegratuit (jusqu’au 10 octobre) :www.jdlmed.com


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Depuis le 1er janvier, tous les véhicules immatriculés en France doivent répondre à la normeantipollution Euro 6. Les gammes ont donc été revues pour accepter ces nouveaux châssis, tout entenant compte des nécessités de carrossage des équipements : bennes, malaxeurs, grues, bras …

Euro 6 se décline aussidans la construction

En France, le marché des porteursreprésente plus de 42% desvéhicules, essentiellement sur deuxessieux. Sur ces quelques 25000

porteurs, environ 40% sont liés aux activitésde la construction. Malgré des volumes plusfaibles que les tracteurs, le marché resteimportant pour les constructeurs, cargénérateur d’activité après-vente, importantepour les réseaux. Le marché des camions de

chantier reste pénalisé par une activité du BTPau ralenti, malgré un léger rebond en débutd’année dû aux anticipations Euro 5. Cet effeta cependant été moins important que sur lestracteurs. Car, y compris pour la construction,tous les véhicules immatriculés depuis le 1erjanvier doivent répondre à la nouvelle normeantipollution Euro 6. Avec le passage à Euro 6au 1er janvier, les véhicules de chantiers ontégalement ont dû être modifiés. Des

aménagements parfois plus complexes sur cesvéhicules, composés majoritairement deporteurs, où le montage des carrosseries anécessité une réflexion particulière. La plupart ont achevé le lancement de toutesleurs gammes Construction. Beaucoup ontmis en place des partenariats avec descarrossiers constructeurs, afin de fournir desproduits au plus proches des besoins desentreprises de BTP.


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DAF : une nouvelle gammespéciale constructionPour renforcer sa position sur le secteur de laconstruction, Daf a remis à jour sonprogramme TP Force avec Euro 6. Ceprogramme propose des ensembles devéhicules carrossés des carrossiers partenaires,qui devrait être étendu avec de nouveauxpartenaires en 2015. Dès fin 2013, desformations des carrossiers et mise à jour dusite (avec plans des nouveaux châssis) ont étéengagés. En parallèle, le constructeur adéveloppé une toute nouvelle gamme

construction, avec des véhicules LF et CFspécifiques, dont les premières unitéscommencent à être livrées en France. Cesvéhicules ont vu leur design évoluer afin des’adapter à leurs missions. Par exemple, ils sedistinguent par une face avant spécifique, unegarde au sol plus importante, un angled’attaque plus élevé et un tandem DAFHR1355 spécifique pour ces métiers. Unnouveau moteur 11 litres Euro 6 estdisponible, qui répond à la majorité desdemandes de 8X4 bennes. Il est possibled’avoir un échappement vertical ou horizontal.

Les nouveaux CF FAT 6X4 et FAD 8X4construction sont dotés d’un essieu avant à 8ou 9 tonnes, un essieu tandem 19,21 ou 26tonnes, avec simple ou double réduction(demandé notamment pour les applicationsavec grues en porte-à-faux arrière), suspensionmécanique ou pneumatique, et une charge utileélevée (18 et 26,5 tonnes). La boite robotiséecomprend un mode spécifique off-road,l’échappement peut être horizontal ou verticalen dos de cabine. Mentionnons aussi le LF4X2 construction, avec un PTC de 18 tonneset doté d’un moteur Paccar PX-7 de 223 à 314 ch.


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MAN, historiquement dans le BTPChez MAN, le camion de chantier a toujoursété historiquement un des points forts de lagamme. Une prépondérance historique quiexplique de très bonnes performances sur lemarché, notamment sur les porteurs 32 tonnesen 8X4, le modèle phare de la gamme chantieren France. « Nous réalisons 22 % de nosventes sur 32 tonnes, explique FlorientMyrope, responsable développement produitMAN France. C’est notre produit phare enbenne, malaxeur, plateau grue, bras et restenotre coeur de marché. » Toute la gamme

chantier a été adaptée pour Euro 6. Si la cabinea peu évolué, des changements ont eu lieu surles motorisations : avant le 11 litres sedéclinait en 440 ch, cette puissance passe surle 13 litres. Les motorisations proposées sur8X4 vont de 320 à 400 ch (11 litres) et 440 et480 ch (13 litres). Une boite automatiqueTipmatic 12 rapports, avec et sans ralentisseur,est disponible, dotée depuis peu d’un logicieloff-road. Tous les équipements de sécurité(ESP, ABS, ralentisseur primaire) sontdisponibles sur la gamme. Régulateur devitesse (en fonction du véhicule précédent), etalerte maintien de voie sont des options

également proposées sur les véhicules dechantier. La carrossabilité n’a pas changé parrapport aux versions Euro 5, avec les mêmesempattements et le même niveau de confort.Enfin, MAN France vient de lancer la sérieEasy Truck, basée sur des partenariats avec lescarrossiers. Des configurations standards TPqui correspondent à 60% des demandes sontproposées, avec adossées à ces véhicules : uneboîte de vitesses automatisée MAN TipMaticPro TP, une mise en mains Expert, effectuée àla livraison, et une formation à la conduiteéconomique et sûre MAN ProfiDrive Pro TPofferte.

Iveco dévoile un nouveauTrakker Chez Iveco le modèle le plus populaire, le Trakker esttrès apprécié en deux versions : les 6x4 et 8x4, enversion châssis légers, équipés du moteur Cursor 13(soit les modèles AD260T41/45/50 etAD340T41/45/50). Le constructeur constate uneaugmentation des ventes de multi-essieux, essentielssur l'utilisation BTP. Le Cursor 13 est très prisé poursa souplesse générale et la demande du marché sur lesgrosses puissances est en corrélation avec la hausse dela charge utile. Le moteur a fortement évolué en sepassant de la technologie EGR. Le moteur est alorsplus simple dans son fonctionnement et donc plusfiable, le seul bémol concerne le catalyseur qui agagné en volume. Sur la partie châssis, rien n’achangé ou presque (réservoirs, réservoirs AdBlue). Denouveaux modèles avec simple réduction et freins àdisques vont faire leur apparition sous peu dans lagamme phare de 6X4 et 8X4.


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Arocs, la nouvelle référence« Construction » deMercedes-BenzA l’occasion d’Euro 6, Mercedes-Benz acomplètement renouvelé l’intégralité de sagamme. Ce qui était auparavant l’Actros TPest devenu en 2014 l’Arocs, pour refléter unesérie spécialisée et complète. Tout est neuf :châssis, moteurs, transmissions, etc. 16niveaux de puissance de motorisation (de 238à 625 ch) et 7 cabines en 14 versions sontproposés, et la boite Powershift est montée de

série. Selon le modèle choisi, le véhicule estdoté du programme Offroad et Power (chacunproposant 3 modes) L’Arocs est doté d’unedirection assistée électrohydraulique, et detous les systèmes de sécurité disponibles.Mercedes a décliné cet Arocs en deux sériespour des PTAC de 18 à 41 tonnes : Loader(transport avec une charge utile importante) etGrounder (pour les missions les plus rudesdans les carrières ou sur les chantiers), avecdes configurations qui vont du 2 essieux 4X2aux quatre essieux 8X8/4 à transmissionintégrale. Mais même les versions routières

deux essieux sont bien des modèlesspécifiques, conçus pour les applicationschantier, c’est à dire avec un châssis surélevé,caractéristique de cette série. Le constructeurmet aussi l’accent sur la large diversité desvariantes proposées départ usine. Mentionnonsaussi la nouvelle version SLT (lourde)dévoilée en début d’année. Dès cet été,l’option convertisseur/ralentisseur (le VIAB deVoith) qui permet au camion des démarragesen souplesse et sans à-coups est disponible.

Renault Trucks, nouvelles séries C et K Renault Trucks a revu l’intégralité de sa gamme pour le passage àEuro 6 et propose désormais deux séries pour les applicationsConstruction : la gamme C (Construction) et la gammeConstruction Lourde (K). La série C, disponible en deux largeursde cabine, propose une charge utile importante, une faibleconsommation et un confort comparable à celui d’un véhiculeroutier. De plus, son excellente motricité et ses capacités defranchissement lui permettent de séduire les professionnels duterrassement. Quant à la série K, elle met en place de nouvellesréférences en matière de robustesse et de capacité defranchissement et offre en excellent angle d’attaque. Les nouveauxvéhicules disposent d’une chaîne cinématique améliorée, avec denouveaux moteurs Euro 6 DTI 11 et DTI 13 (jusqu’à 520 ch) etd’une cabine inédite, plus spacieuse et plus confortable. Optitrack,le système de traction hydrostatique sur l’essieu avant, permet dedisposer temporairement d’un supplément de motricité, et estdisponible sur la gamme C. Dans la gamme K, sont proposées desversions toutes roues motrices conventionnelles. Enfin, les deuxséries sont conçues avec de nombreuses prédispositions aumontage d’un malaxeur, d’une benne ou d’une pompe à béton etles véhicules disposent de prédispositions électriques etmécaniques pour le montage des grues.


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Scania reprend des parts de marché Sur un marché 2013 de 3537 unités (bennes, malaxeurs, bras), Scania a immatriculé l’an dernier 323 véhicules, soit 9,13 % de parts de marché (enhausse comparé aux 6,94% en 2012, soit une progression de 43 %, réalisés majoritairement avec des bennes. Le constructeur espère dépasser les10% de parts de marché en 2014, et réitère son opération démo chantier organisée en 2013. Le constructeur propose dans son usine d’Angers desvéhicules prêts à l’emploi, carrossés direct d’usine. Cette année, de nouveaux modèles entrent au « catalogue » : bennes Cif 8x4, des bras 6x2*4Dalby et Guima-Palfinger, des malaxeurs 8x4 Liebherr. Pour Euro 6, les véhicules ont évolué et été dotés d’un silencieux d’échappement unique(Euro 5 et Euro 6) compact pour 9 et 13 l, permettant un carrossage identique à Euro 5, avec le même encombrement du silencieux. D’autresinnovations dotent cette série, telles que la boîte automatisée Opticruise en standard sur véhicules chantier avec 3 modes : Off-road, Standard etPower, ainsi que l’informatique embarquée incluse avec suivi de conso gratuit pendant 4 ans.

Volvo Trucks, le FMX en fer de lance Chez Volvo Trucks, le nouveau FMX est le fer delance de gamme pour chantier. Très populaire enversion 8X4 à 2 essieux à l’avant, il est très compact etpermet de rouler avec 16t de charge utile, avec descapacités de franchissement très bonnes. Néanmoins cevéhicule est en train de se faire détrôner par le 8x4Tridem, qui permet avec la même charge utiled’optimiser la manœuvrabilité (avec un rayon debraquage plus court) et d’améliorer la motricité grâce àson 4e essieu relevable et la régulation de la suspensionpneumatique. Il offre aussi plus de stabilité au bennagegrâce à la régulation des charges de sa suspensionpneumatique et une consommation diminuée avec lerelevage du 4e essieu à vide. Enfin, un emplacement aété dégagé pour les équipements entre les essieux 1 et2. Pour Euro 6, Volvo Trucks a développé de nouvellessolutions, comme le dégagement des longerons derrièrela cabine (permettant un montage aisé de la grue par lecarrossier sans déplacement d’organes du véhicule),une nouvelle suspension pneumatique arrière offrantune garde au sol identique à une suspension mécaniqueet permettant également de rouler à 44 t…


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En avant-première à IAA, le groupe Daimler vient de dévoi ler le premier exemplaire d’uncamion autonome, capable de conduire seul sur autoroute, en pi lote automatique.Une révolut ion que le constructeur espère concrétiser d’ ici 2025

Mercedes : lâchez le volant, le camionpasse en pilote automatique !

Daimler a l’habitude de

soigner ses shows lors des

présentations de ses

nouveaux modèles de

véhicules. Cette fois, pour

dévoiler son Future Truck 2025, le

constructeur a privatisé plusieurs kilomètres

de l’autoroute A14, en voie d’achèvement

dans le nord de l’Allemagne, en présence du

Ministre des Transports de Saxony-Anhalt. Le

petits plats dans les grands donc, un véritable

show à l’américaine pour sa dernière

innovation : un camion autonome. Car pour

prendre toute la mesure de cette révolution, il

fallait bien le voir rouler, en situation réelle

de circulation sur autoroute, avec le chauffeur

installé derrière le volant, mais occupé à toute

autre chose !

Pour Wolfgang Bernhard, directeur de

Daimler Trucks and Buses, « c’est un coup

d’envoi vers le futur! »

Depuis plusieurs années, Mercedes Benz a

déployé sur ses véhicules industriels de

nouveaux dispositifs permettant d’améliorer

la sécurité comme l’ABS, l’ESP, le Brake

ASsist… ou l’efficacité, comme Fleet Board,

pour la gestion précise du véhicule. Tous ces

nouveaux outils facilitent la vie du conducteur

et du transporteur.


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Longs trajets sur autorouteAvec les progrès de la technologieinformatique, Mercedes Benz va plus loinpour arriver à la conduite autonome. Leprincipe est simple : sur les trajets grandsroutiers, sur autoroute, le chauffeur peut laisserla main (et le volant!) au système « HighwayPilot », pilote automatique, qui grâce à descapteurs radars, des caméras et unecommunication V2V et V2I (c’est-à-direVehicle to Vehicle et Vehicle to Infrastructure)peut rouler seul de manière autonome, ensuivant à la fois les délimitations de voies ausol, mais en échangeant aussi des informationsavec son environnement, notamment les autresvéhicules. Le système allie des capteurs radarsà l’avant et sur les côtés, une caméra stéréoderrière le pare-brise, des cartes en 3D trèsprécises. « Highway Pilot » grâce à ses cartesinstallées, repère sa position, et une fois que lechauffeur a activé le système le véhiculepoursuit son trajet de manière totalementautonome. Le volant exécute de légèrescorrections à partir des données des capteursintelligents et de l’ordinateur. Le chauffeurpeut alors faire pivoter son siège pours’installer plus confortablement et vaquer à

d’autres occupations. Le système peut gérerseul de nombreuses situations de circulation :un léger ralentissement en adaptant la vitesseaux véhicules le précédant, dévier légèrementde sa route en amont d’un véhicule stationnésur la bande d’arrêt d’urgence… En revanche,il ne peut pas effectuer seul de dépassement :dans ce cas, il alerte le conducteur, qui reprendalors le contrôle du véhicule pour effectuercette manoeuvre.

Ecran multifonctionsLe Future Truck 2025 est doté d’un écrancouleurs haute résolution entièrementgraphique. Côté gauche sont affichés le niveaude gazole et d’ADBlue, côté droit le temps deconduite et les données sociales, au centre lavitesse. Lorsque le Highway Pilot est actif, les

informations sur l’écran sont réduites auminimum et affichées, également sur l’écran dela tablette intégrée à la console centrale, quisert d’instrument central de commande. De là,le chauffeur peut également réserver sonemplacement de repos, commander un repaspour son prochain arrêt ou effectuer des tâchesadministratives… Si besoin, par exemple dansle cas d’un véhicule roulant très lentement àdépasser, le système avertit le chauffeursuffisamment en amont pour qu’il reprenne levolant et effectuer la manœuvre. Si lechauffeur ne réagit pas, le camion se gare endouceur sur la bande d’arrêt d’urgence. « Nous sommes prêts, la technologie est là, ilfaut maintenant faire évoluer les législations!Nous visons une commercialisation en 2025 »,souligne Wolgang Bernahrd.


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Dis t r ibu t ion/ réseaux

Camions : une année de stagnationSelon l’enquête semestrielle de l’OVI , lesprévisions annoncées en début d’année doiventêtre revues à la baisse. Coté immatriculations,la France reste à la traine dans une Europe enreprise avec 72600 immatriculation et uneprogression globale de 8,8% sur les 4 premiersmois de l’année. En France, les anticipationsEuro 6 ont fortement impactés le 4e trimestrede l’année passée, permettant au marché de seconclure à un niveau correct, mais provoquanten début d’année une position d’attentisme.Les immatriculations reculent ainsi à 16191unités à fin mai, soit -5,7% par rapport à 2013(déjà faible). Les tracteurs reculent de 9,6% etla dégradation sur les porteurs se poursuit (-1,1%). L’année 2014 tend à ce rythme vers lesniveaux constatés des exercices 2009-2010.L’OVI estime donc le marché à 38000 unités.

Volvo : hausse des livraisonsEn mai, Volvo Trucks a livré 9981 véhicules,soit une augmentation de 3% par rapport aumême mois en 2013. En Europe, 3474véhicules ont été livrés, en diminution de 2%comparé à la même période en 2013. Depuis ledébut de l’année, 48087 véhicules ont étélivrés soit une hausse de 19% comparé auxcinq premier mois 2013, dont 17440 en Europeoù la hausse est de 17%.

Scania : un chiffre d’affaire enprogressionSur les 6 premiers mois 2014, le chiffred’affaires du groupe Scania s’est élevé à 43917MSEK (4755 M€), en hausse de 4% parrapport à la même période en 2013. « Lesprises de commandes pour les poids lourds aucours du deuxième trimestre se sontmaintenues à un niveau élevé. Une situationéconomique quelque peu améliorée et lebesoin de renouvellement de flottessoutiennent la demande. Scania a renforcé saposition sur le marché européen grâce,notamment, à l’augmentation de ses parts demarché et à sa gamme Euro 6 leader »,commente Martin Lundstedt, PDG dugroupe. »

Nouveau réparateur agréé Volvo à TrappesDepuis fin mars, Volvo Trucks dispose d’un nouveau centre deréparation agréé basé dans les Yvelines vient d’ouvrir unnouveau garage à Trappes. Sur plus de 1000m2, les atelierssont traversant équipés d’une grande fosse. Plus de 200 clientset fournisseurs avaient participé à la soirée d’inauguration.L’équipe dirigée par Armand Jaïs compte 7 personnes, dont unchef d’atelier et un responsable pièces de rechange.

MX Ecodrive de Daf : déjà 130 conducteursformés à la conduite économiqueAprès 15 étapes déjà accomplies sur les 30 prévues, laCaravane Daf MX Drive Tour a déjà formé plus de 130conducteurs à la conduite économique et rationnelle. A chaqueétape de cette caravane 2014, les clients et chauffeursdécouvrent les spécificités des nouveaux véhicules Daf CF etXF Euro 6. La caravane dispose d’un tracteur XF 460FT et CF 440FT, chacun équipé de laboite robotisée AS Tronic. A l’issue de cette grande boucle, plus de 250 moniteurs etconducteurs référents de société de transport auront été formés.

Scania étend son réseau à TroyesUn nouveau point de vente Scania vient d’ouvrir à Troyes(10), la garage Peillon. C’est le garage Nevers Sud qui ainvesti dans ce nouveau site, structure nouvellement construitequi dispose de 3 travées. Le réseau Scania France comptedésormais 100 points de vente et de service.

Un nouveau centre de service MAN à ParisLa réouverture du Centre de Paris Nord Est complète le réseauMAN en France. Après 11 mois de travaux, ce site profited’un emplacement idéal à la jonction des autoroutes A3 et A1.D’une surface couverte de 2300 m2, le site a été agrandi etl’atelier doté de nouveaux équipements fonctionnels, comme10 travées débouchantes et 4 nouvelles fosses de 25 m. Au total, le réseau Man Car & Buscompte 101 points services. Depuis 2011, ce sont près de 25 M€ qui ont été investis dans 10nouveaux ateliers, dont un à Marseille, Paris Nord-Est et Béziers. D’ici 2015, 30 millionsd’euros seront investis dans près de 19 projets.

Une Caravane pour découvrir les nouveaux VolvoVolvo Trucks a organisé une caravane dans toute la France afinde présenter et faire tester à ses clients ses nouveaux modèles.Au total, 52 véhicules en différentes configurations seront àdécouvrir sur 138 événements : FM pour la distributionrégionale, FL et FE pour la distribution urbaine, et FMX pourla construction.

Nouveau partenaire en Belgique pour KögelKögel s’appuie désormais sur un nouveau partenaire en Belgique. Depuis le début de l’année, lasociété Turbo’s Hoet est le distributeur officiel du constructeur allemand. Spécialiste depuisplus de 40 ans de la révision des turbos et partenaire commercial des principaux constructeursPL et semi-remorques, la société assure désormais vente et SAV des modèles Kögel enBelgique. Turbo’s Hoet répond aussi aux demandes des clients du nord de la France .

Projet logistique au Grand port maritime de MarseilleTempo One, groupe de transport et de logistique vient de prendre à bail 25 000 m2 d’entrepôts,dans le bâtiment Actilogis, situé au Grand Port Maritime de Marseille/ Distriport, pour lecompte d’une entreprise de renommée internationale dont l’activité sur site débutera au 4etrimestre 2014. Avec un chiffre d’affaires de 55 M€ en 2013 et 14 implantations en France,Tempo One accompagne ses clients dans la gestion de leurs flux de marchandises.

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C h i f f r e s


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L’entreprise Nicolas récompenséepar TechnipLe constructeur de remorques Nicolas a étérécompensé par le groupe Technip (25 000personnes dans le monde) avec le prix «Supply Star» , qui distingue ses meilleursfournisseurs. Pour le transport des rouleaux decâbles destinés aux systèmes de pipelineoffshore et onshore, Technip a utilisé des porte-bobines Nicolas de près de 25 m de haut etjusqu’à 20 m de large, pour des capacités de400 et de 500 tonnes. « Nos porte-bobinesassurent chez Technip des processusd'exploitation efficaces et rentables et sedistinguent par leur qualité et leur fiabilitéélevées. L'hommage qui leur est renduaujourd'hui et le fait que depuis de longuesannées Technip se montre si satisfaite de nosvéhicules est une chose qui motive tous lescollaborateurs de Nicolas » déclarait SébastienPorteu, directeur général de Nicolas, enrecevant le prix des mains de David Deniau,Project Procurement Manager chez Technip.

Le FH16 Euro 6 disponible sur le marché Le Volvo FH 16 Euro 6, avec une puissance jusqu’à 750 ch, est désormais disponible sur lemarché. Les premiers exemplaires seront livrés début juin. Particulièrement adapté auxensembles routiers pourcharges lourdes et auxgrumiers, ainsi que pour lesapplications de transportexceptionnel, il est désormaisproposé avec un moteur de 16litres nouvelle génération,conforme à Euro 6, et affichantdes puissances de 750, 650 et550 ch. Ce moteur se distingueégalement par un couple accruà bas régime, un frein moteurplus performant et un niveausonore abaissé.

Un Stralis édition limitée « Le Mans »Iveco lance une série limitée à seulement 20 exemplaires de son Stralis Hi-Way 560 Le Mans. Lasellerie qui équipe les 20 véhicules comprend les nouveaux sièges en cuir ventilés et chauffantsavec suspension pneumatique et réglage lombaire développés par ISRI, un volant cuirmultifonctions, un chauffage autonome à air et un climatiseur de nuit. La couleur bleue métallisée,les nombreux chromes et les jantes enalliage Alcoa Dura-Bright soulignentl'agressivité de la calandre etl'aérodynamisme du Stralis. Sur les 20véhicules sont installés de série l’ABS,l’ESP et l’Emergency Braking System(système de freinage d’urgence qui agitsur les freins de service, le freinemoteur et l’Intarder). Enfin, le StralisHi-Way 560 Le Mans a été conçu àl’image des 24 Heures Camions avecl’emblématique drapeau à damiers.

Distinction Nouveautés

Nominat ionsChangements chez IvecoCNH Industrial a annoncé la nomination dePierre Lahutte au poste de « Brand President etHead of EMEA Sals et Marketing » pourIveco. Il devient également membre du Conseilexécutif du Groupe (GEC), et PDG d’IvecoFrance. Il remplace Lorenzo Sistino, qui quittela compagnie. Précédemment chef du secteurBus chez Iveco, il sera remplacé à cettefonction par Sylvain Blaise.

Fraikinrenforce sonéquipe dedirectionLe groupe Fraikin,spécialiste européende la location devéhiculesindustriels renforceson équipedirigeante avec l’arrivée d’Eric Dodin au postede Directeur général de Fraikin France,Directeur général adjoint en charge desopérations France, Benelux, Suisse et Membredu Directoire. Eric Lenormand prend en chargela Direction Marketing et Jean-FrançoisTaillefer, la direction des Opérationstechniques du groupe. En parallèle, LaurentBonnaure, auparavant Directeur général adjointen charge des opérations dirigera le Businessdéveloppement International.

De nouveaux dirigeants pour AstreA l’occasion des Assemblées générales, DenisBaudouin, dirigeant des transports éponymes,vient d’être élu Président d’Astre Coopérativeet qui assurera désormais la promotion d’AstreAssurances. Eric Thévenet, dirigeant desTransports Thévenet est réélu à la tête d’AstreCommercial. Les dirigeants auront pour tâchede porter le projet « Astre 2022 », orientéautour de 3 actions : poursuivre ledéveloppement européen dans les régionsexistantes, créer une académie Astre et évoluervers un engagement RSE du groupement.


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Record : ALE déplace plus de 13 191 tonnes !Le transporteur britannique vient debattre un nouveau record, avec letransport d’une plate-forme offshorede 13 191,98 tonnes, aux EmiratsArabes Unis ! Pour ce nouveau recordmondial, 512 essieux SPMT ontnécessaires pour déplacer cette chargede 98,5 m de long, 46 m de large et58,8 m de haut, sur une distance de 883 m.

21 lignes pour un bateau en deux partiesIl aura fallu pas moins de 21 lignes pour transporter les deux parties d’un bateau de passagersjusqu’au lac Markkleeberg en Allemagne : 10 lignes pour acheminer les 35 tonnes du pontsupérieur depuis Magdeburg et 11 lignes pour les 165 tonnes de la coque depuis son site deproduction à Dresde. Les deux parties ont finalement été assemblées avec deux grues mobilesavant la mise à l’eau du navire prêt à accueillir plus de 400 personnes. C’est la société Kubler quia réalisé ces deux transports avec des lignes InterCombi de Scheuerle.

Une citerne de 27 m de long parcourt plus 1300 km en Afrique du sudUne citerne à nitrogène de près de 27 m de long, pour un poids de 90 tonnes, a été acheminéedepuis Elandsfontein (Johannesbourg) à Coega (Port Elisabeth) en Afrique du Sud, soit près de1350 km. Pour ce transport, la société CTS East a utilisé des modules Faymonville G-MT dansune configuration 4+6. Entre les essieux, deux « espaceurs » de 12 m ont été construits afind’étendre la surface de chargement jusqu’à la longueur requise pour ce transport particulier.

Convois

EolienVéhicules vertsIveco livre les premiers exemplairesdu Stralis GNV Euro VILes premiers exemplaires du Stralis GNV (Gaznaturel) Euro VI viennent d’être livrés enEurope. Le constructeur propose une gammecomplète de véhicules utilitaires légers,moyens et lourds ainsi que des autobus avecpropulsion au gaz naturel, avec un totalesupérieur à 12000 unités livrées, dont 2000pour la seule année 2013. Les porteurs à 2 ou 3essieux et les tracteurs à 2 essieux sont équipésde moteurs Cursor 8 Natural Power dont lespuissances s’échelonnent de 270 à 330 ch. Lemoteur est couplé à une boite de vitessesmécanique ZF 16 rapports ou une automatiqueAllison 6 vitesses avec convertisseur de couplehydraulique.

Un nouveau Volvo FE à cabinesurbaisséeAvec le nouveau FE LEC (Low Entry Cab,cabine surbaissée), Volvo Trucks enrichit sagamme d’une nouvelle version pour lesapplications de collecte des ordures et dedistribution locale. Avec un planchertotalement plat, et une excellente visibilité, lacabine se distingue par un accès surbaissé etpeut accueillir jusqu’à 4 personnes. Sonchâssis, sa chaîne cinématique, son design, sesinstruments et ses commandes sont plus oumoins identiques à ceux de ce modèle. Sahauteur d'accès est de seulement 530 mm et,lorsque la fonction d'agenouillement estactivée, elle est encore réduite de 90 mm. Sesportes s'ouvrent à 90 degrés, tandis que sonplancher est totalement plat. Il est disponibleavec un moteur Volvo D8K euro 6 d’unepuissance de 250, 280 ou 320 ch.

27 éoliennes Senvion à installer en FranceSenvion SE vient de signer avec Enertrag un contrat pour la fourniture de 27 éoliennes, d’unecapacité totale de 57 MW, destinées à 4 parcs éoliens en France. Le parc de Renneville, basé enChampagne-Ardenne, en cours de construction, sera doté de 9 turbines Senvion de 2,05 MW decapacité chacune (100 m de hauteur, un diamètre de rotor de 92,5m). 18 autres éoliennes MM100,de 2MW chacune, rejoindront les trois parcs de Chaourse, Anguilcourt et la Ville-aux-Bois-lès-Dizy, en Picardie. Parfaitement adaptées aux sites à faible potentiel venteux, ce seront lespremières MM100 à être montées en France. Elles fourniront de l’électricité pour l’équivalent de36000 personnes.


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Ecotaxe « bis » : la colère des transporteursRéunis en Assemblée extraordinaire, les présidents de la FNTR dénoncent la nouvelle écotaxe,« facteur lourdement aggravant des difficultés des entreprises ». La FNTR dénonce le « déficit deconcertation qui a conduit à une nouvelle mouture de l’écotaxe inacceptable pour la Profession enraison de son caractère discrimatoire. » La fédération de transporteurs s’oppose notamment à la« rupture de l’égalité territoriale et l’inégalité de répartition de la nouvelle charge fiscale entre lesentreprises ». « La Ségotaxe n’est pas un péage de transit poids lourds. Elle touche d’abord letransport routier français et le transport de proximité » constate la FNTR. LA FNTR va donc, encollaboration avec ses partenaires, mener des négociations avec les pouvoirs publics (quiporteront notamment sur la suppression du dispositif Ecotaxe ou sa révision complète et la unplan de soutien au TRM pour améliorer la compétitivité des entreprises) et engager tous lesrecours parlementaire et juridiques nécessaires contre la « Ségotaxe ». A défaut de « résultatsconcrets et tangibles », la FNTR envisage un mouvement « revendicatif à l’échelle nationale ».

Compte pénibilité : les transporteurs déposent une pétitionLes chefs d’entreprise du transport routier se sont mobilisés contre l’instauration du comptepénibilité, à l’appelle de TLF, Unostra, FNTR et CSD. Cette pétition a recueilli plus de 1500signataires en un peu moins d’une semaine. En effet, en dépit de quelques aménagements, « lamise en oeuvre demeure encore trop complexe et trop couteuse » estiment les transporteurs.D’autre part, cela reste une véritable usine à gaz particulièrement pour les PME et TPE, quiconstituent l’essentiel des entreprises du transport. »

Sécurité : investir dans un GPS dédié aux véhicules lourdsLe BEA – TT (Bureau d’Enquêtes sur les Accidents de Transport terrestre), suite à une collisionentre une grue mobile et un TER, invite la FNTP, TLF et l’UFL à promouvoir auprès de leursadhérents l’équipement de tous les véhicules de travaux publics et de logistique en GPS dédiésaux véhicules lourds. Le BEA-TT invite également les acteurs à persévérer dans les actions desensibilisation qu’ils mènent auprès de particuliers et des entreprises les dangers du téléphoneportable au volant.

Un camion 4étoiles ! Mercedes, sponsorofficiel des équipesde foot d’Allemagnea transporté lesvainqueurs lors deretour au pays ! Dansun Actros … 4 étoilesévidemment !

L’Europe se penche sur letransport routierParis a accueilli le premier rendez-vouseuropéen entièrement consacré au transportroutier de marchandises. Plusieurs ministreseuropéens des transports, des représentants dela Commission européenne ainsi que lesreprésentants des organisationsprofessionnelles de ce secteur se sont retrouvéspour travailler sur le thème de la lutte contrele dumping social. Deux axes étaient mis enavant : des contrôles plus homogènes etefficaces et la convergence sociale. Lors duConseil européen du 8 mai prochain, FrédéricCuvillier relaiera avec ses homologueseuropéens cet impératif d'améliorer lacoopération entre les services de contrôle desEtats membres et proposera un renforcementdu soutien des gouvernements vis-à-vis d’EuroContrôle Route.

Fédérations/Associations

CLIN D’ŒIL

Législation

Le propriétaire du groupe TII honorépar l’université de HohenheimOtto Rettenmaier s’est vu décerner laMédaille d’Or de l’Université d’Hohenheim,en Allemagne en présence des directeursgénéraux du ministère des Finances et del’Economie ainsi que du Ministère desSciences de la Recherche et des Arts, qui ontremercier le donateur et propriétaire de TIIGroup lors de la pose de la première pierre duGrand Amphithéâtre Otto Rettenmaier.

Distinction


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35 lignes d’essieux pour BolkBolk Transport b.v d’Almelo a investi cette année dans35 lignes d’essieux pendulaires Nooteboom. La livraisoncomprend plusieurs extra-surbaissées à essieuxpendulaires et interdolly, un trio de Superwing Carrierpour le transport des pales de rotor de 70 m de long ainsique deux surbaissées Multi-PX avec Multidolly. Lasurbaissée modulaire a des capacités de chargementallant jusqu’à environ 120 tonnes.

Friderici réceptionne une nouvelle 3+ 5 FaymonvilleLe transporteur suisse Friderici vient de compléter son parc avec une nouvelle remorqueFaymonville Variomax 3+5. Jusqu’à présent, le parc de véhicules de la société ne comprenait quedeux semi-remorques MultiMAX Faymonvile. Désormais, cinq nouveaux véhicules vontcompléter le parc : trois semi-remorques VarioMAX et deux MegaMAX. Les semi-remorquesVarioMAX sont équipées d’essieux pendulaires 17,5’’, qui optimisent encore le poids, et toutesles combinaisons sont possibles (1+3 / 2+4 / 3+5) même avec les plateaux respectifs.Au centre, André Friderici, chef de la direction technique, a personnellement réceptionné lepremier véhicule, accompagné de deux conducteurs Alain Berney (à dr.) et Michel Guy (à g.)

Nouvelle barre anti-encastrementhydrauliqueLe groupe Pommier vient de développer unenouvelle barre anti-encastrement hydrauliquerétractable horizontale, configurable avec toustypes de véhicules. Baptisée XPand, cettenouvelle BAE est facile à positionner et àfixer, prêtre à l’emploie et s’adapte notammentsur les bennes, polybennes et brashydrauliques. Déjà assemblée et câbles enusine, elle occupe un espace minimumlorsqu’elle est en position rétractée (19 cm).Elle peut aussi être dotée de fin de course afinde pouvoir contrôler de façon précise etsécurisée le déploiement de la barre. Elle esthomologuée R58, qui exige la présence d’uneBAE bien positionnée (par rapport à la duvéhicule) lorsque le véhicule roule. Elle se déclineen 4 profils de barres et 4 longueurs de bras.

Un pneu gros comme un éléphant !4 m de hauteur, un poids de 5,4 tonnes, soitaussi grand qu’un éléphant d’Afrique ! Tellessont les dimensions impressionnantes dunouveau pneu Goodyear RM-4A+, pour ladimension 59/80R63, le plus gros pneu GenieCivil jamais produit par Goodyear. Conçupour évoluer dans les Mines et transporter descentaines de tonnes de roche (jusqu’à 100tonnes par pneu), il est monté sur des jantesgigantesques de 63 pouces ! Il se décline endeux dimensions, trois mélanges de gommesdifférents et deux profondeurs de bandes deroulement, soit au total 12 configurationspossibles…

I n te rna t iona l

Le premier Scania 730 ch Euro 6 V8 livré en FranceScania vient de livrer son premier tracteur 730 ch Euro 6 V8 de France à la société corse AlainTransports. Alain Angeli, directeur de cette entreprise detransport, est donc le premier client français à recevoir lesclés de ce nouveau V8 730 ch. Spécialisée dans lestransports de matériaux avec des liaisons continent-Corse etun peu en Italie, l’entreprise dispose d’un parc qui comptedonc désormais six véhicules Scania, sur neuf poids-lourds.Ce véhicule pourra être homologué en 70 tonnes pour lesconvois exceptionnels. Il est équipé d’une suspension airintégrale afin d’optimiser le confort, la souplesse et limiterles sollicitations de la chaîne cinématique.

EFTV renouvelle son TGX V8 pour le transport de grumesLa société EFTV, basée en Franche-Comté et spécialisé dans le transport de grumes, vient deréceptionner un nouveau véhicule MAN TGX33.680 6X4 BLS V8, équipé d’une grue par Cicar.Ce véhicule est doté d’un moteur 680ch, dedeux ponts et d’une boite automatisée. C’est ledistributeur MAN en Franche-Comté Socovi,qui a livré ce véhicule. « Le service après-ventede Socovi avec lesquels nous travaillons depuisde longues années est également un point forten termes de réactivité et d’écoute client quinous fait réitérer ce partenariat 5 ans après. Onne change pas une méthode qui marche »explique M. Simon, directeur d’EFTV.

Livraisons/commandesAccessoires


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Tr’ax livre une 4 essieux dans les VosgesLa société Tr’ax vient de livrer une semi-remorque porte-engins 4essieux à l’entreprise Arches Demolition située dans les Vosges. Cettesemi-remorque estélargissable à 3,10 m,est équipée de 12tonnes dont 3directionnelshydrauliques, pour unecharge utile de 54tonnes.

Les premiers Moffett électriques livrés en FranceHiab a reçu la première commande de chariots embarqués électriquesMoffett E-Series. La société Cargomatic vient en effet d’investir dansle modèle E4 20.1, de 2 tonnes de capacité. Basée en Mayenne àBonchamps, la société est spécialisée dans le transport logistique et lalivraison de produits sensibles. C’est le seul opérateur français àproposer des opérations de manutention avec chariots embarqués pourla distribution directe avec la réception des marchandises dans les garesferroviaires. Cargomatic a fait le choix de ce chariot embarquéélectrique car « l’environnement est l’une de nos priorités, expliqueArnaud Deniau, Directeur général de Cargomatic, et ce nouveauchariot zéro émission E4 deHiab contribue grandement ànotre objectif de pratiquescommerciales respectueuses de l'environnement. » Legende : Arnaud Deniau,Directeur général Cargomaticet Jean-Alain Charrier,directeur produit Moffett chez Hiab.

10 nouveaux TGX pour les Transports Fabre La société de transport Fabre & Fils, implantée en Seine-et-Marne,spécialisée depuis plus de 45 ans dans le transport routier régional dematériaux de BTP, vient decommander dix nouveauxcamions MAN TGX 18.480Euro 6. Cinq ont déjà étélivrée, et les cinq autres leseront d’ici fin mai. Letransporteur est un fidèle de lamarque, qui compose à 90%son parc de véhicules.

Un 4e module Nicolas en service chez AirbusAirbus Industrie vient de mettre en service son 4e module NicolasMDEL, pour le transport des éléments de voilure de ses avions entrel’usine de Nantes et St-Nazaire. Les pièces transportées sont destinées àl’A330/340, à l’A350 ainsi qu’àl’A380, et peuvent atteindre desdimensions de 8X8m avec un poidsde 12 tonnes pour celles destinées àl’A380. Ces modules MDEL,fabriqués par Nicolas dans sonusine d’Auxerre, ont une capacitéde 20 tonnes par essieu.

Quatre camions Renault Trucks T 520 pour l’écurie de F1 SauberL’écurie de Formule 1 Sauber F1 Team a réceptionné quatre camionsRenault Trucks pour l’acheminement des hommes et du matériel sur lescircuits européens. Equipés du moteur DTI 13 de 520 ch et d’un plancheren cabine parfaitement plat, ces véhicules rejoignent les 14 camions et12 utilitaires de la marque utilisés par le team suisse.

Les camions de retour au Castellet ! Plus de 31000 personnes ont assisté à une manche de la coupe de Francecamions au Castellet ! sous un soleil de plomb, l’ambiance était chaude !

Livraisons/commandes Course


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Un nouveau centre deservice MAN à Marseille

Le centre de service Man de Marsei l le s ’est instal lé dans ses nouveaux locaux en débutd’année. Ces nouvel les instal lat ions viennent d’être inaugurées


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C’est en présence deHeinz-Jürgen Löw, membre duBoard, Directeur Sales andmarketing de Man Trucks et deJean-Yves Kerbrat, Directeur

Général de MAN Camions& Bus SAS Franceque le nouveau centre de service MAN àMarseille a été inauguré. Plusieurs centainesd’invités avaient fait le déplacement pourvenir découvrir les nouvelles installationsaprès plus d’une année de travaux. En effet,idéalement situé à la jonction de l’autorouteLyon-Marseille, de la gare TGV et del’aéroport de Marignane, ce Service Centerétait en fonction depuis de nombreusesannées, mais nécessitait des installations plusmodernes afin de mieux répondre auxexigences des clients de la région. Plus de 2millions d’euros ont été investis sur ce site de8000 m2, avec un atelier de 1000 m2 et unmagasin de pièces détachés de 450 m2 surtrois niveaux. Dotée d’une nouvelle directionavec François Quéré, l’équipe de 21personnes répond aux besoins de services surles camions MAN mais aussi sur les bus etcars de la marque, étant l’un des 7 pionniersdu réseau BusTop Service en France. L’ateliercompte 5 travées de 40 m de long, ainsiqu’une travée Cars & Bus, spécialementdédiée à ces véhicules. Les fosses ont étéremplacées par des ponts ciseaux, plusfonctionnels et plus sécuritaires. Un pontroulant de 3,2 tonnes permet de (dé)monterles organes les plus lourds (moteurs,cabines…). L’atelier est ainsi capable de gérerune vingtaine d’entrées par jour. « Nous avonsdes objectifs de temps d’intervention,explique François Quéré, directeur du site.Un véhicule doit être pris en charge dans lesdeux heures. De plus, avec Mobility 12, dèsque nous dépassons les 12 heuresd’intervention, nous déclenchons une alerteau niveau national avec une hotline techniquefonctionnant 24h/24 et 7/7. »

Heinz-Jürgen Löw, membredu Board, Directeur Sales

and marketing de Man Trucks, s’est déplacé

dans le sud de la francepour cette inauguration


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101 points service en FranceMAN s’appuie en France sur 2826

collaborateurs, et 101 points services.

« Les travaux de ce centre font partie des

investissements mis en place depuis 2011 dans

notre réseau en France : au total, ce sont 60

millions d’euros qui permettront d’améliorer

quelques 19 projets, dont une grande partie a

déjà été réalisée, souligne Philippe Lhomme,

directeur des Opérations chez Man. Nous

souhaitons investir dans notre réseau afin de

parvenir à terme 93% du parc couvert en

moins d’une heure. Ces investissements

passent aussi par la création de nouveaux sites,

comme Reims qui ouvrira en 2015, ou un

nouveau site de notre concessionnaire Sarevi

à Caen. Nous souhaitons soutenir nos

partenaires actuels pour qu’ils puissent se

développer dans leur région. » Dans la région

sud-est, les investissements ont été

importants. Un nouveau site sera ouvert à

Vialle (Grenoble) à l’automne, après celui de

Bogey (Chambéry) cet été, celui de Durance

VI 05 à Chorges (en fin d’année). D’autres ont

été ouverts depuis 2011 : le nouveau garage

PLUS à Bastia, le nouveau site Var Poids

Lourds à Fréjus, Nice Azur Vi (qui a rejoint

STVI en début d’année), Magarinos à Béziers

(mars 2011) et la modernisation du site Delta

VI à Nîmes (début 2012).

Sud-Est : plutôt mieux que lereste de la France Le marché camions dans la région sud-est (qui

comprend Paca, Rhône-Alpes et Corse) évolue

d’ailleurs plutôt positivement, puisque le

constructeur y détient 11,7% de parts de

marché, supérieures à la moyenne nationale.

Un résultat qui s’explique notamment par le

type de clientèle : « nous avons beaucoup

affaire ici à des clients entreprises de BTP, de

levage, dans l’environnement… demandeurs

de porteurs BTP, secteurs sur lequel nous

proposons une gamme de produits bien

adaptée, et sur lesquels MAN jouit d’une

excellente réputation, explique Dominique

Zerbib, Directeur Régional Sud-est. Nous

disposons aussi sur la région d’une très bonne

densité de réseau, avec 13 commerciaux

directs, 4 distributeurs privés et 2 cadres pour

animer l’équipe commerciale, ainsi que 12

sites pour le service. »

Jean-Yves Kerbrat,Directeur Général de

MAN Camions& Bus SASFrance

Toute l’équipe du nouveau centreservice MAN à Vitrolles


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Dominique Zerbib,directeur régional MAN

François Quéré,directeur dunouveau site


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Implantés dans le sud-oues t de la F rance, les Transpor t sCourcel le s ’appuient au jourd ’hu i su r 14 agences dansl’Hexagone, dont la dernière vient d’ouvrir ses portes à Lens

Transports Courcelle : un grandnom du convoi exceptionnel


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Créés en 1985 avec deuxchauffeurs, les TransportCourcelle ont su depuis sedévelopper et figurentaujourd’hui parmi les grands

noms français du convoi exceptionnel. Avec 14agences en France, un parc d’environ 300camions et employant près de 400 personnes,la société née dans le sud-ouest réalise unchiffre d’affaires de près de 45 millionsd’euros. « Notre chiffre d’affaires en 2013 a étéen hausse de 15 % par rapport à 2012,explique Bertrand Courcelle son PDG. Ledébut de l’année 2014 s’annonce sous lesmêmes auspices. Nous devons cependant restertrès prudents car le marché reste compliqué, etles marges sur les prix restent très faibles. »

15 à 20% dans l’exceptionnelLe transporteur vient d’effectuer un convoi testde Port Langon à la centrale nucléaire deGolfech dans le Tarn-et-Garonne, pour vérifierles axes de giration de l’itinéraire et lesaménagements nécessaires sur l’itinéraire, avecune remorque Faymonville 20 lignes trois files.Un exemple de sa spécialisation dans le convoiexceptionnel, qui représente 15 à 20% de sonactivité. « Nous pouvons aujourd’hui assurerdes transports jusqu’à 450 tonnes, explique M.Courcelle. Nous nous étions égalementprésentés à l’appel d’offres pour le transportdes pièces d’Iter, en partenariat avec CMA-CGM. Si nous n’avons pas remporté cemarché (c’est Daher qui a été retenu, NDLR),je suis tout de même fier de notre 2e position,ce qui compte-tenu de notre taille comparé àd’autres intervenants européens est plutôtpositif. »

ManutentionOutre le transport exceptionnel, les TransportsCourcelle interviennent également dans lamanutention (modules, groupes électrogènes,matériels de chantier, bungalows) et ledéménagement d’usine, le transport surplateaux. Pour cela, il s’appuie sur un parc de300 camions, dont 130 porteurs équipés degrues auxiliaires jusqu’à 88 t/m. Il vient ainside réceptionner six nouvelles grues Palfinger :trois PK88002, deux PK63002 et une PK26002, de respectivement 88, 60 et 26 t/ m decapacité, équipées de plateaux. Cinq autresgrues Hiab de 44 t/m ont été livrées. Il compteplusieurs remorques et porte-chars jusqu’à 8essieux de marques Faymonville, Nooteboom,Nicolas (six 5+3) et Kaiser, ainsi qu’uneremorque modulaire Faymonville de 20 lignes3 files acquise il y a 3 ans. Le parc doitégalement être complété prochainement avecdeux nouvelles remorques Nicolas 3+5. « Nous investissons chaque année environ 10%de notre chiffre d’affaires en matériels, à 60%pour étendre notre parc », souligne BertrandCourcelle. En effet, avec une 14e agence quivient tout juste d’ouvrir à Lens, le transporteurcompte poursuivre sur la voie de la croissance,et veut atteindre une « implantation Courcelleà moins de 250 km partout en France. »

Bertrand Courcelle a créé la société en 1985, qui peut assureraujourd’hui des trasnports jusqu’à 450 tonnes.

Six nouvelles grues Palfinger ont rejoint le parc


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L a s o c i é t é S u d R e m o rq u e s b a s é e d a n s l e G a r d d i s t r i b u e l e s r e m o rq u e s F a y m o n v i l l ed a n s l e s u d d e l a F r a n c e . D e p u i s m a i , e l l e a c o m p l é t é s a g a m m e a v e c l e s b e n n e sB e n a l u / B e n n e s M a r r e l

Luc Rostaind, dirigeant de lasociété Sud Remorques, distribueles remorques Faymonville etMax Trailer, ainsi qu’Ecimdepuis plusieurs années déjà.

Implanté dans le Gard, à proximité del’autoroute, il vient désormais d’ajouter unecarte avec la distribution des bennes Benalu etBennes Marrel sur l’ensemble de la régionPaca /Corse et Gard. « Benalu est le leader dela benne aluminium en Europe et nous amèneune solution globale avec Bennes Marrel pour

la gamme acier, explique Luc Rostaind. Ils’agit d’une gamme large, adaptée au marchéfrançais, de qualité, avec une fabricationfrançaise. Cela correspond à la demande denos clients. » La gamme comprend des bennesaluminium transport de vrac, à fond mouvant,citerne, caisse alu sur porteur, semi bennesacier TP. Elle complète les produits déjàdistribués par Sud Remorques : Faymonvillepour les semi porte-engins, Max Trailer pour lepetit exceptionnel, AMC Castera pour lesremorques derrière porteurs, et Ecim pour les

petits tonnages 3,5 t. « En 2013, nous avons augmenté notre chiffred’affaires. L’activité réparation est enconstante augmentation depuis l’installationde nos nouveaux locaux, la mise en place d’unpont roulant et l’obtention de la norme UTAC,remarque Luc Rostaind. Nous misonsbeaucoup sur notre partenariat avecBenalu/Bennes Marrel pour atteindre desmarchés qui nous faisaient défaut jusqu’àprésent, notamment avec la gamme FondMouvant. »

Une nouvelle cartepour Sud Remorques


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Sur 168 km entre Belfort et Strasbourg, un convoi impressionnant a traversé l ’Alsace : 8 0 0 t o n n e s d e p o i d s t o t a l , p rè s d e 1 1 0 m d e l o n g … d e s d i m e n s i o n s é n o r m e s p o u r l etransport d’une turbine à gaz part ie de Belfort à dest ination des Etats-Unis

Un convoi de 800 tonnesà travers l’Alsace


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800tonnes, prèsde 110 m delong, 6,65m de largeet 5,70 m de

haut ! Le convoi qui a traversé l’Alsace il ya quelques semaines est sans doute l’un desplus imposants et a nécessité plusieursannées de préparation. En effet, l’usineGeneral Electric de Belfort a expédié uneturbine à gaz de 510 MW d’un poids de 390tonnes à destination des Etats-Unis. Pourcela, la turbine a d’abord pris la route afin derejoindre le port de Strasbourg, où chargéesur une barge, elle a ensuite rejoint le portd’Anvers. Ce prototype doit en effetrejoindre ensuite par voie ferrée le site deGeneral Electric à Greenville (Caroline du

Sud), où il doit subir des tests sur le bancd’essai le plus puissant au monde,impossibles à réaliser dans l’usine deBelfort. Une fois ces tests validés, il seraréexpédié en France.C’est la société Scales qui a pris en charge ce« colis » très lourd ainsi que le berceauspécifique destiné à accueillir cette turbinegéante pour cette occasion, « colis » appuyésur deux remorques 14 lignes trois files.Deux tracteurs et deux camions pousseursont permis au convoi de se mouvoir. Troisans de travaux et d’études ont été nécessairespour finaliser ce transport. Le trajet jusqu’àStrasbourg a emprunté l’itinérairehistoriquement conçu pour les transportsexceptionnels, mais certains endroits ontnécessité des travaux d’élargissement et de

consolidation des voies, sans oublier enamont du convoi le retrait puis la remise enplace des panneaux de signalisation. General Electric à Belfort produit entre 40 à80 turbines par an, et a l’habitude de fairetransporter ses turbines, dont le poids estgénéralement inférieur à 300 tonnes. L’usinefait alors régulièrement appel auxtransporteurs exceptionnels locaux, commela société Straumann par exemple. Lapremière unité de cette turbine à gaz géanteentrera en production en 2015. Elle devraitrejoindre la centrale EDF en constructiondans le nord de la France à Bouchain au 3etrimestre 2016.



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Iter : répétitiongénérale réussie !

Comme toute opération de haute précision, le convoi des pièces géantes d’Iternécessi te plusieurs tests avant que les premiers convois ne commencent àcirculer. L’ i t inéraire de convoi exceptionnel vient de connaître l ’une de sesdernières étapes : une répétition générale sur le parcours complet, entre Port SaintLouis du Rhône et Cadarache.


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88 essieux, 33 m de long, 9 m de large …la remorque Daher est impressionnante

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C’est le groupe Daher, qui aremporté en 2012 le contrat deGlobal Logistics Provider pourla construction du réacteurexpérimental de fusion

nucléaire Iter. Dans le cadre de ce contrat,Daher a en charge le pilotage logistiqueglobal du million de composants enprovenance de 35 pays. Certains de cescomposants, dont les dimensions pourrontatteindre 600 tonnes et 9 m de large,nécessitent un aménagement particulier. Unepremière campagne de tests technique apermis de valider l’itinéraire terrestre long de104 km entre Port St Louis du Rhône etCadarache. La répétition générale, qui s’estdéroulée en avril, a permis de valider toutl’itinéraire, y compris la partie maritime. Eneffet, les composants qui arrivent par bateausont chargés sur barge à Port St Louis, quaiGloria, et rejoignent le port de la pointe (siteLyondellbasel) en passant par le canalCaronte et l’étang de Berre. La barge quisupporte la remorque est longue de 79 m sur11 m de large, et a réalisé un parcoursmaritime sans faute, sous les yeuximpressionnés des nombreux promeneurs etpêcheurs…

Un parcours de 4 nuitsLa remorque a ensuite été déchargée sur l’aired’arrêt de Berre l’Etang, avant de prendre laroute pour un parcours qui a duré quatre nuits,et nécessité de gérer quelques imprévus. Cetteremorque autopropulsée, conçuespécifiquement pour Daher pour le transportdes pièces XXL, pèse à elle seule 200 tonneset peut transporter des pièces de 600 tonnes.Pour les phases de tests, elle est chargée de360 blocs de béton. Sa longueur est de 33 m,sa largeur de 9 m et une hauteur de 10,40 m(hauteur des composants) et elle est équipée de88 essieux et 352 pneus ! A chaque extrémité,une cabine de pilotage et un moteur pourrontêtre soutenus pour le franchissement decertains passages par deux tracteurs de 490chevaux chacun (tireur et pousseur). Pour gérer tout cela, la Daher Control Roompilote l’ensemble des opérations logistiques :elle sera le centre névralgique de toutes lesopérations d’approvisionnement du million decomposants Iter. Dont les premiers devraientarriver d’ici la fin de l’année. Leur poids, plusmodeste, atteindra tout de même une centainede tonnes …

Dans le canal de Caronte. La barge qui supporte la remorquemesure plus de 79 m de long sur 11 m de large

A l’arrivée à Berre l’Etang, la remorqueautopropulsée quitte la barge pour la terre ferme

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Avant l’aube, Osamu Motojima, directeur général d’ ITER,accueille tous les acteurs de ce test.

Cette remorque, propriété de Daher, a été spécifiquement conçue pour le transport descomposants les plus lourds d’Iter. Pour les tests, elle est chargée de 360 blocs béton

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6000 tonnes sur 200 lignes ! 200 l ignes d ’ess ieux ont é té u t i l i sées pour le t ranspor t d ’une us ine de dessa lement auVietnam d’un poids de 6000 tonnes !

Au Vietnam, Dongbang, KCTCet Korea Express onttransporté une unité dedessalement de près de 6000tonnes, et aux dimensions

plus qu’imposantes : 150 m de long et 60 mde large ! Ce challenge sur un parcour de prèsde 3 kilomètres a été réalisé grâce à 200lignes d’essieux Kamag K24, et ce dans desconditions météo éprouvantes : plus de 41°,avec un taux d’humidité de plus de 90%. La

charge a ensuite été dpéosée sur un cargobarge qui l’attendait au bord de la mer deChine. Les trente modules utilisés pour cetransport à Quang Ngai étaient de différentesgénérations, mais leur compatibilité n’a pasposé aucune difficulté. La charge repose surdes appuis spéciaux portés par les KamagK24. Les essieux pendulaires à directionélectronique font en sorte qu'elle demeurebien en place même lors de manœuvrescompliquées.

Le K24 est disponible en version à 4 ou 6essieux tout comme dans une variante de typesplit qui permet un fonctionnement encombinaisons de 3 lignes, lorsqu’il fautdavantage de surface d’appui ou de chargeutile dans des conditions spatiales restreintes.La stabilité est ainsi accrue, en particulierpour les chargements dont le centre de gravitéest élevé. Ces modules sont égalementcompacts, et peuvent être transportés sur desconteneurs flat rack normés.


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