le marche franÇais du modulaire - acim
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Enquête de conjoncture ACIM du S1 2016
Octobre 2016
Rédacteurs :
Charles-Antoine Schwerer Economiste chez Asterès
Nicolas Bouzou Directeur-Fondateur d’Asterès
LE MARCHE FRANÇAIS DU MODULAIRE
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> Conjoncture économique : une
croissance calme
> Les secteurs clients de l’ACIM : une
reprise progressive
LE TAUX DE REPONSE BAISSE MAIS LA REPRESENTATIVITE SE MAINTIENT
UNE CROISSANCE RAPIDE DE L’ACTIVITE ET UNE AUGMENTATION
MESUREE DES EFFECTIFS
> Le chiffre d’affaires des adhérents de l’ACIM est en pleine
croissance
> Les effectifs augmentent moins rapidement que l’activité
LA VENTE TIRE LA CROISSANCE, LA LOCATION N’EST PAS EN RESTE
> La vente connaît un boom de son activité et la location une
croissance soutenue
> La tendance change dans la location après des années de
ralentissement et la croissance s’accélère dans la vente
LES ADMINISTRATIONS ACHETENT ET LOUENT EN MASSE, LA LOCATION
EST A LA PEINE DANS LE BTP
> Les administrations tirent la croissance quand le segment BTP entre
en récession
> La vente progresse sur tous les segments quand la location nourrit
la baisse du BTP
HAUSSE MESUREE DES VOLUMES DE VENTE, FAIBLE BAISSE DES PRIX A
LA LOCATION, ANTICIPATIONS DISPARATES
> Les volumes de vente augmentent largement moins rapidement
que l’activité
> Les prix de la location baissent légèrement
> Les entreprises anticipent une activité en hausse dans la vente mais
en recul dans la location
LE SOMMAIRE
LE CONTEXTE MACRO
L’ENQUETE
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> La conjoncture économique : une croissance calme
Le premier semestre 2016 a connu une situation contrastée : une croissance
importante au T1 (+0,7% par rapport au trimestre précédent) puis un effet
inverse au T2 (-0,1%). En moyenne sur les deux trimestres, la croissance du PIB
français se situe donc dans la continuité de 2015 (avec +0,3% par trimestre en
moyenne). La situation économique reste intermédiaire avec une croissance
faible.
Au T1 2016, la croissance de l’activité a été tirée par la consommation des
ménages (+1,1%) et l’investissement des entreprises (+2,1%). Au T2 2016, ces
deux leviers ont disparu puisque la consommation des ménages a baissé (-0,1%)
tout comme l’investissement des entreprises (-0,4%). Au T2, l’investissement des
administrations publiques (+0,7%) a en partie compensé ce déficit de
consommation des ménages et d’investissement privé.
Le taux de marge des entreprises est en hausse à 31,9% début 2016 contre 31,4%
sur l’année 2015. La politique de l’offre menée via le CICE et le Pacte de
Responsabilité commence à porter ses fruits. En particulier, alors qu’il était
traditionnellement nécessaire d’avoir une croissance de 1,5% du PIB pour faire
reculer le chômage en France, ce taux est descendu vers les 1%.
Le taux de chômage recule ainsi en début d’année 2016. Un pic a été atteint au
T3 2015 avec un taux de 10,5% au sens du BIT. Au T2 2016, ce taux est redescendu
à 9,9%. L’orientation est donc bonne et laisse espérer une décrue continue dans
les prochains mois.
LE CONTEXTE MACRO
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> Les secteurs clients de l’ACIM : une reprise progressive
Au premier semestre 2016, la conjoncture dans les travaux publics s’améliore
substantiellement. L’orientation de l’activité a continué sur sa lancée de 2015
avec une évolution largement positive. La croissance de l’activité repose autant
sur la clientèle publique que privée d’après les enquêtes de l’INSEE. Au T2 2016, le
solde d’opinion sur l’activité prévue devient légèrement positif, ce qui n’était pas
arrivé depuis 2011.
Dans le Bâtiment, la situation s’améliore aussi mais est plus contrastée. Le solde
d’opinions des chefs d’entreprises sur l’anticipation de l’activité passe là aussi en
positif. Les mises en chantiers de logements sont en hausse de 8% sur un an. Le
marché immobilier, corolaire de la construction, repart en volume et en valeur sur
la quasi-totalité du territoire. Cependant, l’activité des entreprises de
construction a été décevante début 2016 avec une baisse de 2% du chiffre
d’affaires par rapport au S1 2015.
Paradoxalement, les anticipations des acteurs du BTP sont bonnes alors que le S1
2016 a été plutôt décevant en termes d’activité.
Au S1 2016, la dépense publique a continué de croître sous toutes ses formes.
L’investissement a augmenté de 0,1 puis de 0,7% (T1 puis T2 2016) pendant que la
consommation des administrations augmentait de 0,4% à chaque trimestre. Le
gouvernement repousse clairement au prochain mandat les objectifs de réduction
du déficit public. Comme l’ont montré les économistes de l’école dite du « Public
Choice », les dépenses publiques augmentent à l’approche des échéances
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électorales. La politique devrait ainsi se poursuivre jusqu’à l’élection présidentielle
et la fin du S1 2017. Pour la suite, tout dépendra des choix de politiques
économiques effectués par la nouvelle majorité.
Sur un an, la production industrielle est quasi-stable (-0,1%) à fin août 2016.
Après une baisse début 2016, la production industrielle a rebondi au deuxième
trimestre. Le consensus des économistes table sur une hausse de 0,4% de la
production industrielle en 2016 puis une croissance progressive pour atteindre
+1,7% en 2020.
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LE TAUX DE REPONSE BAISSE MAIS LA
REPRESENTATIVITE SE MAINTIENT
L’enquête menée par Asterès a récolté 14 réponses sur les 23 entreprises
adhérentes à l’ACIM. Le taux de réponse en volume baisse puisque ce sont 17
entreprises qui avaient renvoyé leurs questionnaires au semestre précédent.
L’échantillon reste largement
représentatif car le chiffre d’affaires
cumulé des répondants concentre 85%
du chiffre d’affaires du secteur de
l’ACIM. Au S2 2015, l’échantillon
concentrait aussi 85% du chiffre
d’affaires du secteur et la
représentatitivité de l’enquête est donc
stable.
Dans le détail des réponses, 4 entreprises n’ont pas sectorisé leur chiffre
d’affaires. Rapporté au poids total du secteur, ce détail des segments
(Administration, BTP, Industries, Evenementiel, Autres) reste représentatif : les
réponses à l’enquête sur cet item pèsent 77% du CA total.
Une seule entreprise n’a pas répondu à la question sur les effectifs et sur
l’anticipation des prix. Pour le reste des anticipations, la totalité des entreprises
y ont répondu.
L’ENQUETE
+
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UNE CROISSANCE RAPIDE DE L’ACTIVITE
ET UNE AUGMENTATION MESUREE DES
EFFECTIFS
> Le chiffre d’affaires des adhérents de l’ACIM est en pleine
croissance
Au S1 2016, les adhérents de l’ACIM ont vu leur chiffre d’affaires augmenter
fortement. Par rapport au S1 2015, la croissance est de 11,4%. L’accélération est
notable après une croissance de 3,3% au S1 2015 puis 2,3% au S2 2015. Le chiffre
d’affaires du secteur de l’ACIM atteint donc 366 Millions € d’après les calculs
d’Asterès.
La croissance de l’activité n’est pas sensible
chez la totalité des acteurs. Sur les 14
répondants, 10 sont en croissance au S1 2016 et
4 en récession. Le positionnement stratégique et
commercial impacte ainsi les acteurs qui ne
surfent pas simplement sur une croissance
globale du marché.
Sur le long terme, le marché de l’ACIM
constitue un segment de croissance soutenue.
Depuis le début de l’enquête, en 2011, seuls 3
semestres sur les 11 étudiés ont en effet connu
un épisode récessif. Avec cette évolution rapide de l’activité au S1 2016, les
adhérents de l’ACIM connaissent leur quatrième semestre consécutif de
croissance.
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> Les effectifs augmentent moins rapidement que l’activité
Au S1 2016, la croissance de l’activité s’est matérialisée en embauches. Les
effectifs ont ainsi crû de 3,2% sur un an pour atteindre 3 381 employés.
Depuis 2011 et le début de l’enquête, les effectifs ont augmenté lors de 9 des 11
semestres étudiés. La croissance au S1 2016 est cependant faible en comparaison
avec celle du semestre précédent (+7% au S2 2015) ou encore aux historiques
(+7% au S1 puis S2 2011).
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La croissance apparemment faible des effectifs comparés à l’activité (+3% contre
+11%) s’explique par le décalage temporel entre la croissance de l’activité et
l’embauche. La hausse de 3% des effectifs doit se lire comme une conséquence de
la croissance de l’activité aux semestres précédents (+3% au S1 2015 et +2% au S2
2015). Le dynamisme du segment début 2016 ne devrait impacter les embauches
que lors de la prochaine enquête.
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LA VENTE TIRE LA CROISSANCE, LA
LOCATION N’EST PAS EN RESTE
> La vente connaît un boom de son activité et la location une
croissance soutenue
La croissance du chiffre d’affaires est partagée entre les deux activités,
location et vente, avec davantage de dynamsime pour la vente. Les deux
segments sont ainsi respectivement en hausse de 7% pour la location et de
18% pour la vente.
Sur l’activité location, la croissance est largement partagée entre les entreprises
puisque seules deux entreprises de l’échantillon ont vu leur chiffre d’affaires
baisser (dont une seule ayant une activité location sur le semestre supérieure à
1 million €).
Sur l’activité vente, 10 entreprises sont en croissance et 4 en baisse. Sur ces 4
entreprises dont l’activité vente recule, seules 2 ont un chiffre d’affaires vente
supérieur à 1 million €. Sur la vente aussi, la croissance est donc largement
partagée entre les entreprises de l’ACIM.
Malgré la croissance de l’activité vente, la
répartition du chiffre d’affaires entre ces
deux activités est largement à l’avantage
de la location. Sur l’échantillon, 60% de
l’activité se concentre sur la location
contre 40% sur la vente.
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> La tendance change dans la location après des années de
ralentissement et la croissance s’accélère dans la vente
La location repart fortement à la hausse. Ce constat porte l’une des principales
leçons de cette enquête. Quand depuis le S1 2012, la croissance de la location
diminuait progressivement mimant à merveille l’arrivée d’un marché à maturité,
ce S1 2016 constitue un rebond net. La croissance de 7% constatée rompt
totalement la courbe instituée ces dernières années.
Sur le segment vente, la reprise se confirme nettement avec le troisième
trimestre consécutif de croissance. Le taux élevé (18%) s’inscrit néanmois dans
une tradition de plus grande volatilité sur le segment des ventes. Les taux de
+17% au S2 2011, de +15% au S1 2012 ou de -17% au S1 2014 rappellent que la
vente connaît des croissances et décroissances largement plus marquées que la
location. La croissance du S1 2016 est de bonne augure mais attention à l’effet
rebond au S2. Il est notamment probable que le segment ait bénéficié de la
mesure Macron sur l’amortissement. Dans de nombreux secteurs, les entreprises
ont ainsi investi pour profiter de l’aubaine fiscale. Des investissements qui ont été
anticipés et ne seront donc pas menés au S2 2016 ou en 2017.
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La comparaison historique des deux segments confirme qu’il n’existe pas de
glissement de fond d’un mode vers l’autre. Après une phase de croissance
commune en 2011 et 2012, la location et la vente ont divergé jusqu’en 2014.
Depuis trois semestres les deux activités sont en hausse parallèle (cependant plus
marquée sur la vente que sur la location).
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LES ADMINISTRATIONS ACHETENT ET
LOUENT EN MASSE, LA LOCATION EST
A LA PEINE DANS LE BTP
> Les administrations tirent la croissance quand le segment
BTP entre en récession
La croissance du chiffre d’affaires par segment révèle des différences marquées :
- l’activité auprès des administrations connaît une hausse très soutenue avec
une croissance 34%,
- l’activité dans l’industrie et les services croît rapidement à +10%,
- l’activité dans le BTP est en baisse à -1%.
Ces évolutions suivent les logiques économiques des secteurs clients. Le BTP,
malgré des ancticipations positives a vu son activité reculer de 2% au dernier
semestre. Les administrations ont repris leurs dépenses notamment en vue de
l’échéance électorale à venir. Enfin, la croissance du PIB se matérialise dans
l’industrie et les services.
Cependant, le marché de l’ACIM connaît des variations plus marquées que ses
secteurs clients. Les taux de croissance des entreprises de l’échantillon dépassent
donc largement les évolutions macroéconomiques. Cela est particulièrement
notable sur le segment Administrations puisque les dépenses d’investissement
public ont augmenté de 0,3% sur le semestre et les dépenses de consommation
publique de 0,4% (contre une croissance de 34% du segment chez les adhérents
l’ACIM).
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Au S1 2016, la répartition entre les
secteurs clients est la suivante : 44% de
l’activité pour l’industrie et les services,
30% pour le BTP, 22% pour les
Administrations et 3% pour
l’Evénementiel. L’introduction de ce
segment dans le questionnaire montre
qu’il reste largement marginal. Seules trois
entreprises interrogées révèlent y faire
plus de 1 million € de chiffre d’affaires.
> La vente progresse sur tous les segments quand la location
nourrit la baisse dans le BTP
Le croisement des modes de commercialisation (location ou vente) et des
segments (administration, BTP ou industrie et services) précise l’évolution du
marché.
- Pour les administrations, la croissance est partagée entre la location (+38%)
et la vente (+31%). Cette évolution est notable car, historiquement, la vente
avait la préférence des pouvoirs publics. Cette part de la vente reste
cependant bien supérieure puisqu’elle concentre 55% de l’activité sur le
segment Administrations.
- Pour le BTP, la récession globale du segment cache une divergence entre les
deux activités. La location baisse de 5% au S1 2016 quand la vente, elle, croît
de 9%. Cette divergence peut notamment s’expliquer par la loi sur
l’amortissement Macron évoquée plus haut. Un effet rattrapage s’effectue
entre les deux modes de commercialisation puisque historiquement, la
location avait la préférence des entreprises du BTP. Malgré le différentiel de
croissance la location concentre encore 71% de l’activité sur ce segment.
- Pour les clients issus de l’industrie et des services, la croissance est répartie
entre les deux modes avec +9% pour la location et +12% pour la vente. Sur
ce segment, la location continue cependant de constituer le premier marché
(elle concentre 55% de l’activité).
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L’analyse historique de l’activité location montre que le segment Administration
a connu au S1 2016 sa plus importante croissance depuis le début de l’enquête
(S1 2011). Autre point, la récession de la location dans le BTP (-5%) est aussi la
plus importante depuis le début de l’enquête. De fait, l’amplitude entre les
secteurs clients de la location lors de ce S1 2016 est unique.
Dans les ventes, c’est seulement la deuxième fois que les trois segments sont en
croissance en même temps (avec le S1 2012). Tous segments confondus la
croissance actuelle du segment Administration est la plus élevée depuis le début
de l’enquête. L’historique semble montrer que la sortie de crise pour la vente
dans le BTP est réelle : après les importantes chutes d’activité entre 2012 et 2014,
la croissance est de retour pour le troisième semestre consécutif.
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Du côté des exportations, elles sont en légère hausse à 1,2% du chiffre d’affaires
vente de l’échantillon (contre 1,1% au semestre précédent). Les ventes de
matériel d’occasion concentrent 15% des ventes totales (soit une faible hausse
car elles en concentraient 14% au semestre précédent). Cette pratique concerne 6
acteurs de l’échantillon interrogé dont 3 pour un chiffre d’affaires occasion
supérieur à 1 million €. Enfin, les ventes à destination des loueurs sont
conséquentes et représentent 12% du chiffre d’affaires total des ventes. Trois
entreprises répondantes commercialisent plus de 1 million € de modules auprès
de loueurs.
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HAUSSE MESUREE DES VOLUMES DE
VENTE, FAIBLE BAISSE DES PRIX A LA
LOCATION, ANTICIPATIONS DISPARATES
> Les volumes de vente augmentent largement moins
rapidement que l’activité
Les volumes vendus au S1 2016 ont augmenté de 3% sur un an pour atteindre
216 400 m². Mis en cohérence avec la croissance du CA de 18% sur la vente, la
hausse des volumes est faible. Ce décalage signifie que le prix du m² vendu a
fortement augmenté au cours du semestre. Cela pourrait s’expliquer par une
inflation mais tient plus probablement à une hausse de la qualité des modules
vendus. Le segment vente semble donc monter en gamme.
En comparaison avec les semestres précédents où les volumes ont augmenté de
16% et de 6%, la croissance du segment vente change donc de levier au S1 2016.
Quand les volumes augmentaient plus rapidement que l’activité, la donne s’est
inversée.
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> Les prix de la location baissent légèrement
Au 30 juin 2016, le taux de location est de 80%, stable par rapport au 31
décembre 2015 (où il s’élevait à 81%).
Au cours du semestre, les prix de la location ont légèrement baissé. 9% des
entreprises interrogées estiment qu’ils ont augmenté, 18% qu’ils ont baissé et
73% qu’ils ont été stables. Le solde d’opinion sur les prix de la location aucours du
semestre est donc légèrement négatif.
> Les entreprises anticipent une activité en hausse
dans la vente mais en recul dans la location
Les anticipations du chiffre d’affaires pour le semestre à venir sont clairement à
la hausse dans la vente et sont à la baisse dans la location. Les entreprises
prévoient donc un retournement de l’activité locative pour le S2 2016. Plus
précisément, 50% des entreprises de l’échantillon estiment que l’activité vente va
augmenter, 29% qu’elle sera stable et 21% qu’elle baissera. Concernant la
location, 42% anticipent une baisse, 33% une stabilité et 25% une hausse.
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Concernant les prix, les entreprises interrogées anticipent majoritairement une
stabilité dans la vente (14% pour la hausse, 79% pour une stabilité et 7% pour
une baisse) et plutôt une baisse dans la location (17% une baisse et 83% une
stabilité).
Au sujet des taux de marge, les entreprises sont plus positives. Dans la vente,
elles anticipent une légère hausse du taux de marge (7% pour une baisse, 64%
une stabilité et 29% une hausse). Dans la location, elles anticipent une stabilité
(8% une baisse, 83% une stabilité et 8% une hausse).
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Globalement, les anticipations sont plus favorables dans la vente que dans la
location pour le prochain semestre. Selon les entreprises interrogées, le
différentiel de croissance constaté entre les deux segments devrait donc
s’accentuer au S2 2016.
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L’équipe
Nicolas Bouzou Economiste
Directeur fondateur d’Asterès
Charles-Antoine Schwerer
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