le journal municipal de saint-paul en chablais · le rôle de d’intermédiaire entre la station...

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Infos Juillet 2017 • N°17 > 1 < Bravo… A vous, les habitants qui avez à cœur de participer à la vie du village, d’une façon discrète, spontanée, simplement pour le bien-être de tous ! Regardez la chapelle de La Beunaz ! Constamment fleurie, elle est ouverte et refermée chaque jour par Joël et Jacky, les voisins… Sous l’église, à la grotte, se succèdent de beaux bouquets de fleurs tandis que sont bien entretenus les abords et l’intérieur des chapelles de Lyonnet et des Faverges. Merci à vous qui nettoyez régulièrement les bassins des hameaux, facilitez les écoule- ments d’eau, ramassez une bouteille en plastique qui traîne ou simplement plantez des fleurs pour le plaisir de tous. Merci à vous qui au lieu de téléphoner à la mairie, préférez donner un coup de pioche pour détourner l’eau en cas de pluie intense, ou nettoyez une grille couverte de feuilles ! Autrefois, les hommes du village devaient 3 à 6 jours de « corvées » par an pour des travaux d’intérêt général : refaire un pont, comme celui de Chez les Racles, empierrer une route. Si les « corvées » ont disparu, participer à la vie commune, c’est déjà remplir ses obliga- tions d’élaguer sa haie ou ses arbres pour éviter les pannes de téléphone, d’électricité et faciliter la circulation. Merci à ceux qui donnent de leur temps pour monter un chapiteau, tenir un stand ou… un bureau de vote, ou encadrer des enfants. Saint-Paul fourmille de bonne volonté. C’est la caractéristique de notre village qui se veut très vivant, cela grâce à vous ! Vous disposez d’un peu de temps, de bonne volonté ? Sachez par exemple notre biblio- thécaire a besoin de quelques heures de renfort, que nous voulons renforcer l’asso- ciation pour l’animation : vos idées sont les bienvenues ! Bel été à tous ! Bruno GILLET Maire de Saint-Paul en Chablais Le mot du maire Sommaire A la une p. 1-2 Urbanisme p. 3 Vie administrative p. 4 Finances p. 5 Travaux et projets p. 6-7 Vie économique p. 8 Témoignage p. 9 Evénement p. 10 Manifestations p. 11 Animations associations p. 12-13 Patrimoine p. 14 Etat-civil p. 15 Vie locale p. 15-16 A la une Coup de jeune pour la station de pompage En service depuis 1954, la station de pompage des Faverges a vu ces derniers mois le passage de nombreux techniciens et ouvriers. Objectif : renouveler les machines qui sont au départ du réseau d’eau potable de tout le village et qui approvisionnent aussi certaines communes voisines. Le nouveau moteur de l’alimentation en eau du village Un peu d’histoire Le territoire de Saint-Paul est riche en eau, il compte près de 50 sources qui ont permis aux villageois d’avoir un accès à cette ressource. C’est autour de ces points d’eau que se sont fixés les hameaux. A l’issue de la seconde Guerre Mondiale, le conseil municipal de l’époque dirigé par Fernand CHAFFARD promet la mise en place de l’adduction, le chef-lieu est le premier à bénéficier de l’eau au robinet. En 1949 la source Mercier située à proxi- mité de l’Ugine aux Faverges est choi- sie pour alimenter tout le reste du vil- lage. Pour l’exploiter il faut trouver une solution afin que la précieuse ressource monte sur les hauteurs de la commune et soit ainsi répartie dans les hameaux connectés. 1 kilomètre à vol d’oiseau sur une pente de 80 mètres est à parcourir. Les élus de l’époque décident donc de construire une station de pompage. L’Ugine fait la force L’originalité de la station de pompage de Saint-Paul réside dans son alimentation énergétique. Pour faire fonctionner les pompes – plutôt que d’utiliser un moteur – les concepteurs du site, Francis BIR- RAUX et l’ingénieur MONTMASSON, ont misé sur l’Ugine voisine. Grâce à la force du cours d’eau et une turbine ingénieu- sement installée dans la station, l’eau des Faverges est remontée facilement à La Beunaz : une solution avant-gardiste, écologique et économique. Un moteur d’appoint permettait de compenser les périodes de faible débit de la rivière. Des pompes toutes neuves Ce système a fonctionné pendant plus de 60 ans et fut ensuite approvisionné par le forage des Faverges créé en 1991 à partir de l’artésien découvert deux ans auparavant. En 2015 les fortes intem- péries du mois de mai viennent pertur- ber cette belle mécanique, des cailloux s’introduisent dans la canalisation qui alimente la turbine et la bloquent. Les élus décident donc de renouveler les pompes. Les appareils neufs et béné- ficiant des dernières innovations tech- niques ont été installés en février dernier puis raccordées en mai par le groupe- ment SEMG – Degenève. Les travaux ont occasionné quelques coupures d’eau mais les ouvriers ont réalisé leur travail avec une grande efficacité et Saint-Paul dispose aujourd’hui de deux pompes efficaces et peu gourmandes en électri- cité. Le montant de l’opération s’élève à 111 000 euros TTC. Tout part des Faverges Au départ du réseau, l’eau est ainsi col- lectée au forage des Faverges pour re- joindre quelques dizaines de mètres plus loin la station de pompage. Elle est alors remontée à la Beunaz où se situent les trois réservoirs du village. De là la res- source est distribuée dans le réseau de canalisations jusqu’aux hameaux. Et la suite ? Les nouvelles pompes permettent de libérer un espace intéressant dans la station des Faverges. Afin de l’optimi- ser et de continuer à exploiter l’énergie de l’Ugine, la municipalité souhaite ins- taller une nouvelle turbine qui servira à produire de l’électricité – comme dans un barrage – qui sera revendue aux fournisseurs. L’installation précédente avait plus d’un demi-siècle Un artésien est un phénomène naturel (qui se rapproche du gey- ser) où l’eau fait surface librement du sol en raison du niveau inférieur du point de jaillissement par rap- port à la nappe phréatique qui l’ali- mente. Son nom vient de l’Artois dans le Nord de la France où il a été découvert par des moines au 12ème siècle. L’artésien des Fa- verges a été découvert en 1989 et « domestiqué » parfois avec difficulté grâce au forage qui ali- mente l’ensemble du réseau d’eau potable. Sa nappe d’origine se situe sur les contreforts du Mont Benand et les alpages du Chenex. Le saviez-vous ? Avec l’aide des plus appré- ciées du bénévole Alain Marmoiton, la commune a fait réaliser un bref film relatant l’histoire et les particularités de l’aventure de l’eau à Saint-Paul. Ca- méras en main, l’équipe de tournage a rencontré ceux qui ont participé de près à la mise en place du réseau d’eau potable dans le vil- lage. On retrouve ainsi dans le métrage des précisions de Georges MICHOUD, les explications techniques de Max MICHOUD ou encore la figure de Jo THIOLLAY petites mains d’un grand chan- tier. Jean-Marcel DORIOZ de l’INRA rappelle finalement combien l’eau de Saint-Paul est de bonne qualité et en développe les raisons. Vidéo de 5 minutes à retrouver en ligne sur le site de la commune. La formidable histoire de l’eau en images Un film instructif Le journal municipal de Saint-Paul en Chablais

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InfosJuillet 2017 • N°17

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Bravo…A vous, les habitants qui avez à cœur de participer à la vie du village, d’une façon discrète, spontanée, simplement pour le bien-être de tous ! Regardez la chapelle de La Beunaz ! Constamment fleurie, elle est ouverte et refermée chaque jour par Joël et Jacky, les voisins…Sous l’église, à la grotte, se succèdent de beaux bouquets de fleurs tandis que sont bien entretenus les abords et l’intérieur des chapelles de Lyonnet et des Faverges.Merci à vous qui nettoyez régulièrement les bassins des hameaux, facilitez les écoule-ments d’eau, ramassez une bouteille en plastique qui traîne ou simplement plantez des fleurs pour le plaisir de tous.Merci à vous qui au lieu de téléphoner à la mairie, préférez donner un coup de pioche pour détourner l’eau en cas de pluie intense, ou nettoyez une grille couverte de feuilles !Autrefois, les hommes du village devaient 3 à 6 jours de « corvées » par an pour des travaux d’intérêt général : refaire un pont, comme celui de Chez les Racles, empierrer une route.Si les « corvées » ont disparu, participer à la vie commune, c’est déjà remplir ses obliga-tions d’élaguer sa haie ou ses arbres pour éviter les pannes de téléphone, d’électricité et faciliter la circulation.Merci à ceux qui donnent de leur temps pour monter un chapiteau, tenir un stand ou… un bureau de vote, ou encadrer des enfants. Saint-Paul fourmille de bonne volonté. C’est la caractéristique de notre village qui se veut très vivant, cela grâce à vous !Vous disposez d’un peu de temps, de bonne volonté ? Sachez par exemple notre biblio-thécaire a besoin de quelques heures de renfort, que nous voulons renforcer l’asso-ciation pour l’animation : vos idées sont les bienvenues !Bel été à tous !

Bruno GILLETMaire de Saint-Paul en Chablais

Le mot du maire

Sommaire

■A la une p. 1-2

■Urbanisme p. 3

■Vie administrative p. 4

■Finances p. 5

■Travaux et projets p. 6-7

■Vie économique p. 8

■Témoignage p. 9

■Evénement p. 10

■Manifestations p. 11

■Animations associations p. 12-13

■Patrimoine p. 14

■Etat-civil p. 15

■Vie locale p. 15-16

A la une

Coup de jeune pour la station de pompageEn service depuis 1954, la station de pompage des Faverges a vu ces derniers mois le passage de nombreux techniciens et ouvriers. Objectif : renouveler les machines qui sont au départ du réseau d’eau potable de tout le village et qui approvisionnent aussi certaines communes voisines.

Le nouveau moteur de l’alimentation en eau du village

Un peu d’histoireLe territoire de Saint-Paul est riche en eau, il compte près de 50 sources qui ont permis aux villageois d’avoir un accès à cette ressource. C’est autour de ces points d’eau que se sont fixés les hameaux. A l’issue de la seconde Guerre Mondiale, le conseil municipal de l’époque dirigé par Fernand CHAFFARD promet la mise en place de l’adduction, le chef-lieu est le premier à bénéficier de l’eau au robinet.En 1949 la source Mercier située à proxi-mité de l’Ugine aux Faverges est choi-sie pour alimenter tout le reste du vil-lage. Pour l’exploiter il faut trouver une solution afin que la précieuse ressource monte sur les hauteurs de la commune et soit ainsi répartie dans les hameaux connectés. 1 kilomètre à vol d’oiseau sur

une pente de 80 mètres est à parcourir. Les élus de l’époque décident donc de construire une station de pompage.

L’Ugine fait la forceL’originalité de la station de pompage de Saint-Paul réside dans son alimentation énergétique. Pour faire fonctionner les pompes – plutôt que d’utiliser un moteur – les concepteurs du site, Francis BIR-RAUX et l’ingénieur MONTMASSON, ont misé sur l’Ugine voisine. Grâce à la force du cours d’eau et une turbine ingénieu-sement installée dans la station, l’eau des Faverges est remontée facilement à La Beunaz : une solution avant-gardiste, écologique et économique. Un moteur d’appoint permettait de compenser les périodes de faible débit de la rivière.

Des pompes toutes neuvesCe système a fonctionné pendant plus de 60 ans et fut ensuite approvisionné par le forage des Faverges créé en 1991 à partir de l’artésien découvert deux ans auparavant. En 2015 les fortes intem-péries du mois de mai viennent pertur-ber cette belle mécanique, des cailloux s’introduisent dans la canalisation qui alimente la turbine et la bloquent. Les élus décident donc de renouveler les pompes. Les appareils neufs et béné-

ficiant des dernières innovations tech-niques ont été installés en février dernier puis raccordées en mai par le groupe-ment SEMG – Degenève. Les travaux ont occasionné quelques coupures d’eau mais les ouvriers ont réalisé leur travail avec une grande efficacité et Saint-Paul dispose aujourd’hui de deux pompes efficaces et peu gourmandes en électri-cité. Le montant de l’opération s’élève à 111 000 euros TTC.

Tout part des FavergesAu départ du réseau, l’eau est ainsi col-lectée au forage des Faverges pour re-joindre quelques dizaines de mètres plus loin la station de pompage. Elle est alors remontée à la Beunaz où se situent les trois réservoirs du village. De là la res-source est distribuée dans le réseau de canalisations jusqu’aux hameaux.

Et la suite ?Les nouvelles pompes permettent de libérer un espace intéressant dans la station des Faverges. Afin de l’optimi-ser et de continuer à exploiter l’énergie de l’Ugine, la municipalité souhaite ins-taller une nouvelle turbine qui servira à produire de l’électricité – comme dans un barrage – qui sera revendue aux fournisseurs.

L’installation précédente avait plus

d’un demi-siècle

Un artésien est un phénomène naturel (qui se rapproche du gey-ser) où l’eau fait surface librement du sol en raison du niveau inférieur du point de jaillissement par rap-port à la nappe phréatique qui l’ali-mente. Son nom vient de l’Artois dans le Nord de la France où il a été découvert par des moines au 12ème siècle. L’artésien des Fa-verges a été découvert en 1989 et « domestiqué » parfois avec difficulté grâce au forage qui ali-mente l’ensemble du réseau d’eau potable. Sa nappe d’origine se situe sur les contreforts du Mont Benand et les alpages du Chenex.

Le saviez-vous ?Avec l’aide des plus appré-ciées du bénévole Alain Marmoiton, la commune a fait réaliser un bref film relatant l’histoire et les particularités de l’aventure de l’eau à Saint-Paul. Ca-méras en main, l’équipe de tournage a rencontré ceux qui ont participé de près à la mise en place du réseau d’eau potable dans le vil-lage. On retrouve ainsi dans le métrage des précisions de Georges MICHOUD, les explications techniques de Max MICHOUD ou encore la figure de Jo THIOLLAY petites mains d’un grand chan-tier. Jean-Marcel DORIOZ de l’INRA rappelle finalement combien l’eau de Saint-Paul est de bonne qualité et en développe les raisons. Vidéo de 5 minutes à retrouver en ligne sur le site de la commune.

La formidable histoire de l’eau en images

Un film instructif

L e j o u r n a l m u n i c i p a l d e S a i n t - P a u l e n C h a b l a i s

Saint-Paul Infos I JUILLET 2017 I N°17Saint-Paul Infos I JUILLET 2017 I N°17

A la une

Outre ses 2400 habitants, ses entreprises, ses hôtels et colonies, Saint-Paul a la responsabilité d’approvisionner en eau potable les communes du plateau Lar-ringes, Vinzier, Champanges et Féternes ainsi que temporairement les voisines Neuvecelle et Maxilly. Afin de fournir un service continu, perturbé au minimum par les travaux sur le réseau ou les incidents (fuites), la mairie a souhaité investir pour sécuriser l’alimentation en eau potable. Le principe est simple, profitant des tra-vaux réalisés par la société Bel et Morand dans la continuité du chantier du second semestre 2016 entre Praubert et le bois du Fayet, une conduite supplémentaire a été installée par les ouvriers de SEMG en sortie du réservoir de La Beunaz (1500 m³) en direction de la partie Ouest du village.

Ce dédoublement du point de départ du réseau complète les travaux réalisés à la station de pompage. Les réservoirs du Crêt et du Haut-service ont aussi connu des modifications. Ces améliorations sur les réservoirs s’élèvent à 235 000 euros TTC. Désormais les interventions sur le réseau de l’eau sont simplifiées et occa-sionneront moins de désagréments pour les administrés.Il reste cet été à installer la télégestion pour un montant de 27 000 euros TTC. Cet outil informatique permettra d’avoir une vue d’ensemble du réseau à chaque instant (débits, hauteur des réservoirs, etc) depuis la mairie ou les services techniques et d’éviter les deux visites quotidiennes pas les employés chaque jour de l’année.

Le réservoir de La Beunaz est également nommé réservoir du Sivom. C’est en effet la structure intercommunale qui a porté le projet et a apporté les premiers financements pour sa construction en 1987. Les années suivantes, la com-mune de Saint-Paul a réglé sa part. Ins-tallé sur les hauteurs du village il permet

de répartir efficacement la ressource en eau dans tout le réseau de Saint-Paul et des communes limitrophes liées par une convention reconduite l’année passée. L’installation se distingue par la création d’une séparation afin de créer deux bas-sins dans le réservoir. Ainsi un premier réservoir de 750 m³ alimente Saint-Paul et le second de la même contenance approvisionne les autres cités.Le second réservoir, celui du Crêt, tient le rôle de d’intermédiaire entre la station de pompage et le réservoir du Haut-ser-vice située au chemin de la Corne. Ce dernier alimente, le chemin de la Corne, la route de la Plage, la Gottetaz, Chez Gaillet, la Jointe et Roseires.

Les élus ont constaté à regret l’augmen-tation des incivilités dans le village. On ne compte plus le temps passé par les employés à ramasser les bouteilles vides ou les canettes sur la place de la mairie après le week-end. D’autres faits sans graves conséquences pour le moment ont eu lieu ces derniers temps sur la commune comme ces jeunes qui sont montés sur la verrière de l’école ou en-core la dégradation des filets du terrain de football sous l’église.

Les automobilistes sont aussi concer-nés. Sur certains axes (Grands Prés, Chêne, Fayards, etc), la vitesse pose vraiment problème et des incidents sont à déplorer. La mairie fait appel à la res-ponsabilité de chacun pour lever le pied avant qu’un drame ne survienne. Enfin dans les bois, les autorités rap-pellent que la circulation des voitures, motos ou encore quads est interdite. En plus d’une amende, les contrevenants risquent la saisie du véhicule.

Les habitants de Saint-Paul, sans être plus orgueilleux que les autres, tiennent à conserver l’identité de leur village et éviter la banalisation de l’habitat. Veiller à la qualité architecturale et à l’insertion dans le paysage d’un projet fait partie des missions de la commission urba-nisme. Ainsi la réflexion du constructeur doit prendre en compte différents cri-tères avant de déposer un permis ou une demande de travaux :■ L’adaptation à la pente en essayant de suivre au mieux le dénivelé naturel et ainsi éviter les murs de soutènement ou les enrochements superflus■ L’implantation sur la parcelle par rap-port aux constructions voisines

■ L’accès des véhicules■ Le gabarit, la forme de la construction en s’inspirant des styles locaux■ La toiture et les ouvertures■ Le choix des matériaux et des couleurs■ Les espaces extérieurs (la végétation, les clôtures, le portail)Les élus en charge de l’urbanisme at-tirent également l’attention sur l’impor-tance d’une bonne représentation des projets. En effet, une majorité des dos-siers déposés en mairie ne permettent pas à la commission de se faire une vraie idée des projets. Au point que certains nécessitent d’interrompre l’instruction du dossier pour une demande de pièces complémentaires.

Rappels : surveillez vos haiesToute plantation d’un végétal dont la croissance est supérieure à 2 m de hauteur doit être réalisée à au moins 2 m de la limite de propriété. Pour les arbres de moins de 2 m la distance à respecter est réduite à 50 cm. Les haies végétales (toute plantation linéaire) ne doit pas dépasser 1,2 m de hauteur le long des voies et 1,5 m entre voisins. Le code civil prévoit que c’est au voisin d’intervenir sur ses végétaux qui débordent dans une autre propriété (branches, racines, feuilles, etc). L’élagage est obligatoire, quand Enedis (ex-ERDF) ou Orange interviennent : la facture est transmise au propriétaire quand les distances entre les branches et les lignes ne respectent pas la réglementation. Ces soucis dans l’entretien des haies et des arbres peuvent occasionner des pannes électriques comme ce fut le cas au chemin du Fayet.

Préparez le terrain pour les eaux de ruissellementMême à Saint-Paul l’eau de pluie ne remonte pas ! Veillez à vous protéger des eaux de ruissellement par des grilles, des gouttières, des drains ou encore des récupérateurs d’eau de pluie pour la réutiliser au jardin par exemple.

N’est pas agriculteur qui veutLes terrains en zone agricole (zone A) sont par définition inconstructibles. Seuls les bâtiments d’exploitations peuvent être autorisés, sous certaines conditions :■ Répondre aux définitions des activités agricoles définies à l’article L 311-1 du Code Rural « Sont réputées agricoles toutes les activités correspondant à la maîtrise et à l’exploitation d’un cycle biologique de caractère végétal ou animal et constituant une ou plusieurs étapes nécessaires au déroulement de ce cycle ainsi que les activités exercées par un exploitant agricole qui sont dans le prolongement de l’acte de production ou qui ont pour support l’exploitation. »■ Prouver la viabilité économique de l’exploitation agricole■ Prouver que le projet s’inscrit dans la durée

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Urbanisme

La sécurisation de l’eau : un dossier bientôt bouclé

Trois réservoirs voisins pour tout le village

Faire de Saint-Paul un village harmonieux

Stationnement : pensez aux autres !Dans le Chablais, pour se déplacer, les familles possèdent souvent deux voitures minimum et partout la problématique du stationnement existe, d’autant plus quand les logements ne disposent que d’une seule place de parking. Saint-Paul ne fait pas exception. Tous les ans, de nombreuses infractions sont constatées. Certains hameaux sont particulièrement concernés en raison de l’étroitesse de la chaussée. Les voitures mal stationnées peuvent gêner la circulation mais surtout perturber l’intervention des services (élagage, poubelles) ou des secours.L’hiver – une fois la neige arrivée – le problème est encore plus manifeste du fait du stationnement de véhicules sur le bas-côté qui ne peuvent pas accéder à leur habitation. De mauvaises habitudes qui empêchent le camion de dénei-gement de bien faire son intervention.

Installation de l’arrivée de la nouvelle conduite

Remplissage non-stop du réservoir

Les abords du réservoirdu Crêt ont été réaménagés

Les ouvriers de Bel et Morand ont donné leurs derniers coups de pelle

Le circuit de l’eau potable à Saint-Paul

En 2020, la commune de Saint-Paul perdra la compétence de l’eau potable au profit de la CCPEVA. La communauté de communes assurera la distri-bution de l’eau dans les 22 communes du territoire. La structure aura à sa charge l’entretien du réseau et la gestion des employés, c’est donc elle qui fixera le prix du m³ et collectera les factures.

Le saviez-vous ?

Saint-Paul compte une trentaine de lotis-sements. De nouveaux sortiront bientôt de terre, à mesure que le village se déve-loppe. Une fois née, une association re-groupant tous les propriétaires est créée sous la forme d’une ASL (association syndicale libre) comme une copropriété avec son règlement pour la gestion quoti-dienne du site. Ainsi, les parties communes : voierie, réseaux, éclairages ou encore espaces verts sont à la charge du lotissement et de ses habitants. Ce sont les proprié-taires qui doivent s’organiser pour assurer

l’entretien et les réparations nécessaires.La municipalité n’a aucune obligation d’intervenir sur ces parties privées.

La mairie invite les voisins d’un même chemin à regrouper leurs boîtes aux lettres :■ Pour faciliter le travail des facteurs

mais aussi des sociétés privées de livrai-sons■ Pour permettre aux employés com-munaux de distribuer des informations comme lors des coupures d’eau ponc-tuelles ou encore pour les bulletins muni-cipaux■ Pour contribuer à la qualité paysagère du village et éviter que des boîtes soient isoléesNotre conseil : choisissez un endroit visible, accessible et mettez vos boîtes ensemble ou les unes à côté des autres avec le nom et le numéro

En lotissement faites comme chez vous

Courrier : c’est dans la boîte !

Stop aux incivilités !

Même côte à côte, chaque lotissement a son propre fonctionnement

Les grands enfants n’ont rien à faire dans la cour de l’école et encore moins sur la verrière

Un bon exemple

Avant

Après

Saint-Paul Infos I JUILLET 2017 I N°17Saint-Paul Infos I JUILLET 2017 I N°17

V ie admin istrat ive F inances

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Intercommunal i té

Voilà deux ans que la maison médicale du Gavot a ouvert ses portes au chef-lieu. Composée d’un médecin généraliste éga-lement ostéopathe, d’une nutritionniste, de deux orthophonistes, d’une psychologue

et d’un cabinet d’infirmières, l’équipe a rapidement fait connaissance et trouvé le bon fonctionnement. « Nous sommes très bien ici, les locaux sont agréables et l’am-biance est bonne » souligne l’infirmière Anne-Sophie LECONTE « Tous les midis nous déjeunons ensemble, deux fois par an nous organisons un repas et en sep-tembre nous sommes sortis en randonnée » raconte-t-elle. Au-delà de cette bonne entente les praticiens travaillent beaucoup ensemble : « Quand nous constatons une pathologie chez un patient qui peut être traitée par un collègue nous lui transmet-tons le dossier, parfois cela se fait sur le moment » explique le docteur Didier SOU-BEYRAN « Nous avons aussi suivi des for-

mations ensemble avec le personnel de la pharmacie ». Identifiée par les habitants, la patientèle est aussi satisfaite de l’apparition de ce regroupement de professionnels. « C’est super pratique » note Anne-Chantal VANDENDRIESSCHE qui habite le vil-lage et amène ses enfants : « Ce service m’évite de descendre à Thonon ». Des témoignages qui corroborent le ressenti des élus : « La maison médicale fonc-tionne bien, nous avons une bonne équipe » conclut l’adjointe Marie-Claire DUCRET. Seul regret : le départ de Maïlys QUESN-NEL qui retourne dans sa Normandie na-tale, la seconde orthophoniste sera restée un an et sera remplacée.

Maison médicale : des praticiens et patients heureux

Depuis plusieurs années, la commu-nauté de communes entend favoriser la

pratique du compostage en participant financièrement à l’achat des compos-teurs. La CCPEVA propose désormais de nouveaux composteurs de 400 litres en bois non traité. Ces équipements écologiques et économiques sont sub-ventionnés à hauteur de 60%, seule-ment 22,30 euros reste à la charge de l’acquéreur. Cette offre est réservée aux résidents du Pays d’Evian et de la Vallée d’Abondance. Victimes de leur succès, les composteurs ne seront pas disponibles avant la rentrée. Rensei-gnements auprès des ambassadeurs du tri au 04 50 74 57 85.

Depuis 1995, l’Apieme (Association pour la Protection de l’Impluvium de l’Eau Minérale evian) a mis en place un système d’aide pour la sécurisation des cuves à fioul. Sont concernées : les cuves enterrées et à enveloppe simple pour les opérations de dégazage, neutralisation ou enlèvement et rem-placement par une cuve aux normes (aérienne et à double enveloppe) ou un autre mode de chauffage.■ Dégazage et neutralisation : 90% du coût TTC total plafonné à 1000 euros■ Nouvelle cuve ou nouveau mode de chauffage : total plafonné à 800 eurosParticuliers et professionnels intéres-

sés par cette démarche sont invités à venir retirer un formulaire en mairie. Les services techniques viendront ensuite constater la réalisation des travaux et éditeront une attestation qui déclenche-ra le versement de la subvention.

De nouveaux composteurs proposés par la CCPEVA

1 000 euros de subvention pour protéger l’environnement

Des primaires et 4 scrutins en moins de 2 moisL’enchainement des élections prési-dentielles puis législatives ont néces-sité un travail important de préparation pour les services administratifs avec une révision des listes électorales, des services techniques qui ont dû installer les panneaux d’affichage, des élus qui se sont relayés quatre dimanches pour tenir les bureaux de vote mais aussi des bénévoles qui ont assuré quelques créneaux et se sont rendus disponibles pour le dépouillement, merci à eux.

Les San-Poulans ont participé aux votes de façon similaire au reste du pays. La participation était élevée pour les élec-tions présidentielles avec 82,65% au premier tour puis 79,83% au second tour et faible pour le choix du député du Chablais avec 44,60% le 11 juin puis 38,75% le dimanche suivant. Les élec-teurs ont choisi Emmanuel MACRON à 61,94% des suffrages exprimés et As-trid BAUD ROCHE (malgré la victoire sur le Chablais de sa concurrente Marion

LENNE) à hauteur de 56,23%. Les pro-chains rendez-vous électoraux auront lieu en 2019 avec les européennes.

Etre prêt pour le transfert de compétences

Nostalgie : mais où sont les télécoms d’antan ?La CFE sera identique sur tout le territoire

Le budget de l’eau est lui mis à rude épreuve. Les représentants du village souhaitent – tant qu’ils en ont la maîtrise – poursuivre la rénovation du réseau d’ad-duction. Les investissements importants, dans la sécurisation et le remplacement des colonnes (prochainement à Roseires) ainsi que des compteurs dont certains ont dépassé leur durée de vie estimée à 15 ans vont continuer jusqu’en 2020.

Ensuite la communauté de communes reprendra la compétence.Pour l’année 2018 le prix du m³ d’eau po-table s’élèvera ainsi à 1,35 euros. Le tarif des abonnements reste inchangé. Ainsi le m³ avec l’assainissement (1,69 euros) et la taxe de l’agence de l’eau (14%) s’éta-blira à 3,47 euros alors que le prix moyen sur le quart Sud-Est est 3,63 euros et de 4,02 euros à l’échelle nationale.

Depuis quelques années, on constate une nette dépréciation du réseau té-léphonique : même les hirondelles semblent avoir peut de se poser sur les fils ! Les poteaux autrefois dressés verti-calement ont une fâcheuse tendance à pencher dangereusement ! A Forchez, en montant d’Evian, vers le lotissement des Mollards, depuis des mois les fils sont soit à terre soit à 2 mètres du sol.Les équipes réparent à la hâte les incidents et promettent de faire venir les collègues qui interviendront d’une façon définitive.La mairie interpelle, réponse : « Le prix des communications a tellement baissé

que l’on a plus d’argent pour entretenir les réseaux… ».Il y a quelques années, les « agents » de France Télécom connaissaient leurs secteurs, les habitants, les réseaux et pouvaient intervenir dans des délais ad-missibles.Aujourd’hui, il faut appeler Grenoble et le délai pour changer un poteau est au mini-mum de 3 semaines… Coup de sang du maire qui a demandé à voir le nouveau délégué aux collectivités d’Orange… Il paraîtrait que 30 poteaux devaient être changés avant septembre… peut-être avant le départ des hirondelles.

La nouvelle communauté de communes CCPEVA a choisi de passer à la FPU (Fiscalité Professionnelle Unique). Cela signifie que c’est elle qui fixe désormais les taux et collecte les impôts locaux issus de l’activité économique tels que la CFE (Cotisation Foncière des Entre-prises). Cela répond à une cohérence de territoire puisque les taux de CFE vont s’uniformiser pour l’ensemble des com-munes de la CCPEVA qui auront d’ici 5 ans un taux identique (très proche du taux actuel à St-Paul).Disposant déjà de la compétence « éco-nomie » sur l’ensemble du territoire, la CCPEVA a notamment pour mission le développement des zones d’activité économique comme celle de La Créto à Saint-Paul en pilotant son extension et en prenant en charge son fonctionnement.

Les locataires installés à la maison médi-cale du Gavot souhaitent mettre à dispo-sition du public un défibrillateur à proxi-mité du bâtiment.Le 24 mars 6 praticiennes de Saint-Paul se sont retrouvées pour une matinée de formation. A l’aide d’un intervenant extérieur elles ont révisé les gestes qui sauvent en cas de malaise avec ou sans arrêt respiratoire. Un mannequin leur a permis de s’exercer et de découvrir l’uti-lisation du défibrillateur. Un moment qui a convaincu ces professionnelles de la santé de proposer un appareil public qui pourrait un jour sauver une vie. La mairie est disposée à participer au financement de l’équipement. Des formations à desti-nation du grand public pourront ensuite être proposées.

Un défibrillateur au cœur du village

Un lieu désormais bien identifié par les San-Poulans

Une formation intense

Le goût de la lecture se propage rapidement

Le départ de François STERVINOU a eu lieu fin février

Les jumelles MARCHAND ont voté cette année pour la première fois, uniquement pour les législatives, elles étaient encore mineures lors des présidentielles

La nouvelle vie de la bibliothèque intercommunaleDeux changements importants ont mar-qué le fonctionnement de la bibliothèque installée derrière le collège : la dissolution du Sivom avec la prise en charge de la structure par la municipalité de Saint-Paul et le départ à la retraite de Françoise STERVINOU à qui succède Carine MAS-SARDIER. La nouvelle bibliothécaire s’est lancée dans sa mission avec pour objec-tifs de : « Consolider la bibliothèque et son réseau ». La démarche pour asseoir le sta-tut de l’établissement auprès de Savoie-Biblio « la bibliothèque des bibliothèques » a abouti et devrait faciliter la mise en place de nouveaux projets comme « e-medi@ » qui permettra aux adhérents, où qu’ils soient, d’accéder en ligne à près de 3000 titres de presse, de session d’auto-formation ou encore de films. Du côté du réseau : rencontres, animations en com-mun et conseils ont permis de fédérer les

bénévoles qui assurent la bonne tenue des sites de Bernex, Champanges, Lar-ringes, Thollon et Vinzier. Pour les usagers, Carine Massardier tra-vaille sur l’achat de nouveautés qui seront en rayon dans l’été grâce à l’investisse-ment de la mairie (4500 euros) et déve-loppe les animations : clubs de lecture, chasse au trésor, conférences, participa-tion à des jurys de livre-jeunesse, etc : « Il faut faire vivre la culture de proximité » milite-t-elle. D’autres rendez-vous seront bientôt à l’affiche : rencontres avec des auteurs ou illustrateurs, création de car-nets de voyage du Gavot qui seront ex-posés dans les bibliothèques du réseau, les idées ne manquent pas. Toutes les informations sur la bibliothèque intercommunale sur le site saintpaulen-chablais.fr > « Evénements – associations » > « Bibliothèques ».

Un bon moyen deréduire les déchets

L’année 2016 aura été positive, la rigueur budgétaire – les dépenses de fonction-nement sont stabilisées depuis 3 ans à 1,4 million d’euros alors que les frais augmentent (fournitures, électricité, etc) – combinée à des recettes nouvelles comme le remboursement des malfa-

çons de la façade la mairie pour près de 100 000 euros ou encore la hausse de la part de Saint-Paul dans le fonds gene-vois ont permis de dégager un excédent de 500 000 euros. Cette somme doit financer les investissements de la com-mune sans alourdir sa dette.

Cette vision à long terme n’a pas em-pêché la municipalité de contracter un nouvel emprunt. En effet en septembre 2016, profitant des taux exceptionnelle-ment bas, un prêt de 2001 au taux de 4,8% a été renégocié à 1,27%, une véri-table aubaine ! La commission-finances

a décidé en conséquence d’emprunter 800 000 euros pour la salle multi-activi-tés. Cette opération aura au final permis de ficeler le plan de financement de ce projet structurant sans augmenter les annuités et mettre en péril l’équilibre budgétaire des années à venir.

Les nouveaux taux d’impositionAprès un débat intense lors du conseil municipal du 23 mars, les élus ont fait le choix d’une légère hausse des taux qui s’ajoute à l’augmentation des bases de la loi de finance :

L’objectif est de faire face aux hausses des frais généraux, de maintenir la qualité du service public et de ne pas augmenter fortement les taux au coup par coup.

Un budget communal pour faire faceLa recherche de l’équilibre budgétaire entre les recettes, principalement constituées des impôts locaux, les capacités d’emprunts limitées de notre petite commune, les frais de fonctionnement au quotidien et les investissements nécessaires pour préparer l’avenir constitue un challenge auquel les élus du conseil municipal sont rodés. L’exercice 2016 en témoigne :

Dépenses réelles de fonctionnement 2016 : 1 489 858 euros Recettes réelles de fonctionnement 2016 : 1 994 809 euros

Sur la route des Mollards, un poteau s’imagine en contorsionniste

Saint-Paul Infos I JUILLET 2017 I N°17Saint-Paul Infos I JUILLET 2017 I N°17

Travaux et projets

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Veiller à l’état des routes

Le « Perspective » s’élève progressivement dans le chef-lieu

Berges de l’Ugine : intervention obligatoire

Avec un réseau routier important de 60 kilomètres, la commune de Saint-Paul doit faire des choix au regard de ses moyens budgétaires pour l’entretien des voies communales.

Période propice aux interventions sur les routes du village, le début de l’été a vu l’entreprise Eurovia commencer par la « pata ». Le gravillonnage s’est étendu aux secteurs de Château Vieux, Chez Collomb, La Lanche, Gremey, le Mara-vant, Place, la route de la Plage et les Faverges. Au total ce sont 10 tonnes de graviers qui ont « pansé » les parties abî-mées des voies choisies pour un coût de 17 000 euros TTC.La reprise des enrobés a été effectuée début juillet. La partie basse de la route de Chez Potruz – la plus dégradée – a eu

le droit à un revêtement neuf. Les autres interventions ont concerné la réfection de petites portions où ont eu lieu des tra-vaux (réparations de fuites d’eau, entre-tiens, etc). Ces réparations auront coûté 30 000 euros TTC à la collectivité.A noter également le coup de peinture sur les axes principaux du village pour 4 100 euros HT. La signalisation au sol a ainsi été renouvelée dans les « agglomérations » qui ne sont plus traitées par les services du Conseil départemental : à Poëse, au Chef-lieu, à La Beunaz, à Lyonnet et à l’axe route du Chêne et route des Grands Prés.

Le chantier de l’ancien Café des Amis avance. Après la destruction de l’ancien établissement, les ouvriers ont petit à petit déblayé le site pour laisser la place à une imposante grue qui ne dépasse pas malgré tout le clocher à bulbe. Depuis, la construc-tion avance vite, les fondations puis les garages ont été créés, le premier niveau se distingue bien et le second devrait bien-tôt apparaître. Le projet éveille la curio-sité et nombreuses sont les personnes qui viennent se renseigner en mairie.

Le PLSALe dispositif d’accession à la propriété PLSA permet de « tester » sur une du-rée de 2 mois à 5 ans ses capacités de remboursement avant de pleinement dans l’acquisition du bien. Ce système permet en outre de bénéficier d’avan-tages fiscaux (TVA réduite, exonération de la taxe foncière, etc) sous certaines conditions. Informations sur le site apricot-immobilier.com ou au 04 74 22 93 25.

Les intempéries de mai 2015 ont touché la collectivité à plusieurs niveaux : outre les routes (reprise des enrobés du che-min des Confins en 2016) et la station de pompage, ce sont les berges de l’Ugine qui ont subi le plus de dégâts. D’ici la fin de l’été plusieurs chantiers vont être réalisés sous la maîtrise d’ouvrage de la société Hydrétudes. A l’aval de l’école des Faverges, les enrochements vont être repris et des caissons végétalisés seront installés. Cette opération vise

principalement à ralentir l’affaissement constaté à la route de la Fin Franche qui traverse le hameau, d’autres solutions seront à réfléchir pour régler définitive-ment cette affaire. Plus haut à la prise d’eau au forage et au pont de Chez Masson, le renforcement des berges est aussi nécessaire, une nouvelle fois des enrochements supplémentaires seront effectués sur la rive droite. Les travaux débuteront cet automne une fois que les appels d’offres auront abouti.

Un carrefour plus lisibleLe réaménagement du carrefour de la Forge n’a pas bouleversé les habitudes des automobilistes. Le chantier du mois de mai a simplement consisté à un décalage de la route du côté du chef-lieu. Goudronnage, traçage des lignes et installation des bornes en plastique, les travaux ont été rondement menés. Les conducteurs arrivant de Poëse bénéficient désormais d’une bien meilleure visibilité sur la prio-rité à droite de la route de la Chaumière. Autre changement notable : la création d’un « stop » à l’intersection sous l’église. Cette décision, concertée avec les services départementaux, est à l’essai pen-dant un an et sera pérennisée si la satisfaction est au rendez-vous. Au regard du coût de l’opération chiffrée à 30 000 euros, il s’agit de la solution la plus optimale, les autres projets présentés aux élus étaient bien plus onéreux.

La désaffection du cimetière continueDans le cadre de la gestion des em-placements du cimetière communal, la municipalité doit poursuivre la pro-cédure de désaffection. Il s’agit d’exhumer une zone pour créer de nouveaux emplacements sur une même périodicité. L’espace est ainsi libéré en transférant des concessions sur un nouvel empla-cement ou à l’ossuaire. L’opération continue actuellement sur la dernière partie du carré 6 – une quinzaine de tombes sont concernées – puis visera

le carré 3 situé en face. Les familles concernées sont invitées à prendre contact avec la mairie d’ici l’été 2018.

Les images des berges en mai 2015 sont toujours aussi impressionnantes

Un dossier compliqué mais mené à terme

Les écoliers des Faverges ont découvert de leurs propres yeux comment s’entretiennent les routes

Le chantier vu depuis le clocher

Les ayants-droit sont invités à se faire connaître auprès de la mairie

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Travaux et projets

Création d’un escalier en direction du clocher

Au fil des travaux...

Travaux devant la mairie

Le déneigement s’est bien passé

Les agents des services tech-niques de Saint-Paul sont très sollicités. Quand il n’y a pas d’im-prévus à gérer de nombreuses tâches saisonnières les at-tendent et les élus ne manquent pas d’idées pour des chantiers d’amélioration du village.

Avec le nouveau camion de la commune, le déneigement s’est bien passé. Si cer-taines voies ne sont plus salées – ce qui permet de réaliser des économies

de sel substantielles – elles sont tout de même raclées, une mission qui peut prendre beaucoup de temps. En raison du gel, les hommes de Franck VIOL-LAZ ont également dû intervenir à cinq reprises en deux semaines pour réparer des fuites d’eau. Pendant les périodes un peu plus calmes, sur une durée d’un mois, un local en dur a été créé à l’inté-rieur du garage communal pour y stoc-ker le matériel de valeur.Le froid parti, les employés communaux se sont lancés dans une campagne de curage des fossés sur les secteurs de chez Bochet, des Faverges et de long de

l’axe route du Chêne/route des Grands Prés/route de Rully. Avec la mini pelle, ils ont reprofilé les tranchées d’évacuation de l’eau pluviale puis les grilles avaloirs ont été nettoyées.Les bordures des routes – 60 kilomètres dans le village – font l’objet d’une atten-tion particulière. Des branches ont été élaguées afin de faciliter le passage des camions et l’épareuse a fait le tour de la commune en juin pour une coupe de sécurité, un second passage aura lieu en septembre.Pour le reste les services techniques ont été occupés par les entretiens courants des bâtiments publics (écoles, château de Blonay, mairie, maison des sœurs), ont

préparé le matériel pour les manifestations – notamment la fête de printemps – et fleuri les abords de la mairie et le cimetière.

Un gros travail pour réaliser le chemin piétonnierDepuis la mi-mai, les services techniques ont démarré un important chantier au chef-lieu pour créer un chemin piéton-nier qui relie la Cheneau au parking de la superette et du tabac. Pour ce projet, complémentaire de la sécurisation du carrefour de la Forge, il a fallu défricher, façonner la voie et remblayer du tout-venant. La dernière étape consistera cet été en l’installation d’un chasse-roue de 20 cm de haut le long du chemin.

Terrassement du chemin piétonnier

L’épareuse repassera

Préparation à la mini pelle du chemin piétonnier

Les fossés sont prêts pour

les prochaines précipitations

Assainissement de Roseires : tu veux ou tu veux pas ?La communauté de communes poursuit son plan de mise en séparation des eaux usées sur le village mais aussi sur le reste du territoire. Ce printemps, c’est Chez Thiollay, à l’Est, que les entreprises sont intervenues pour installer l’assainisse-ment chez les particuliers autour de la route du Four à pain. Même constat Chez Burquier Est au niveau du chemin du Nant où seul reste à faire le recollement général. Les prochains mois c’est de l’autre côté du village que les pelleteuses creuseront un réseau d’assainissement.A Roseires, pendant de nombreux mois les panneaux avaient fleuri à l’entrée du hameau : les habitants veulent à tout prix l’assainissement. La mairie est interve-nue auprès de la CCPEVA pour faire admettre comme prioritaire ce dossier mais ce dernier s’est enlisé en raison des autorisations de passage. Le chantier concer-nera aussi l’eau potable avec le remplacement des colonnes toujours dans l’idée de renouveler le réseau d’AEP. Enfin, repoussée à plusieurs reprises, la suppres-sion de la station d’épuration de Chez Bochet sera effective d’ici la fin de l’année.

Salle multi-activités : le plan de financementLe projet de salle des fêtes mais aussi de salle de musique suit son cours. En compagnie du cabinet M architecte désigné par le jury, les élus travaillent sur la future salle multi-activités. Les plans sont en cours de réalisation et la proposi-tion finale sera discutée cet été par l’ensemble du conseil municipal avant que la commission-urbanisme valide le permis. Le temps de procéder ensuite au choix des entreprises qui construiront ce nouveau lieu de vie, le chantier débutera en 2018.Le budget décidé pour ce projet est de 1,7 millions d’euros HT. Le financement est composé : d’un emprunt de 800 000 euros, de 300 000 euros d’autofinan-cement et de 600 000 euros de subventions.

Saint-Paul Infos I JUILLET 2017 I N°17Saint-Paul Infos I JUILLET 2017 I N°17

V ie économique

Nouveau visage pour l’institut de beauté

Mon refuge beauté a ouvert rue Ciriel en mai dernier après un chantier de rénova-tion de l’institut. C’est Tiffany DUBOU-LOZ installée au chef-lieu et habitante du village depuis plus de 15 ans à Praubert qui a repris l’établissement : « Ce n’était

pas vraiment prévu mais quand l’oppor-tunité s’est présentée j’ai été très encou-ragée par ma famille et mon conjoint alors j’ai franchi le pas » raconte-t-elle. C’est d’ailleurs en famille que l’esthéti-cienne a refait l’espace d’accueil et réa-ménagé les différentes cabines : « Tout le monde m’a aidé ! » se félicite-t-elle. Avec une expérience de 3 ans dans un salon à Evian, Tiffany DUBOULOZ a souhaité s’entourer de l’employée de l’ancien ins-titut Delphine BOCHATON. Ensemble elles proposent des soins à partir de cosmétiques bio, des soins pour les enfants, des UV et préparent deux nou-velles cabines dont une double.Contact : 04 50 38 23 05, 29 rue Ciriel

De la couture au nautisme

Couturière de métier, Amélie VITTOZ a souhaité passer des pantalons à repriser aux voiles des embarcations du lac Léman. La jeune San-Poulane s’est ainsi lancée dans un CAP de sel-lerie chez les compagnons du devoir à Lyon avec succès. Aujourd’hui diplô-mée l’entrepreneuse a créé sa société Léman Sellerie à la Créto (à côté de Gavot Tourisme) en avril 2017 et propose ses services principalement aux amateurs de nautisme : « Je peux réparer ou créer les bâches ainsi que les intérieurs de bateaux. Je reprends également les voiles ». Bien équipée, dans un local flambant neuf, Amélie VITTOZ travaille le simili cuir (skaï) et les bâches en PVC et propose aussi de rénover des pergolas ou encore d’effectuer de petits travaux de couture. Contact : 06 79 91 54 24, 66 route de La Créto

Et pis c’est tout

Le paon attire tous les regardsBataille pour donner

le biberon aux agneaux

Conjointe de Daniel MICHOUD l’un des responsables de la ferme, celle qui était couturière de mode à Evian s’est faci-lement adaptée à son nouvel univers : « Cela fait maintenant 3 ans que je tra-vaille sur la mise en place d’une ferme pédagogique ». Outre son expérience avec les enfants acquises lors d’ateliers de couture et des visites des classes de neige, la jeune agricultrice a suivi une formation spécifique.Soutenue par la famille MICHOUD elle a installé la ferme Agricool dans l’ancien bâtiment d’élevage de 300 m² et sur les terrains aux alentours. Parmi les travaux réalisés, la responsable a fait installer un kiosque pour l’accueil du grand public et des toilettes : « Il me reste à préparer un espace à l’extérieur pour les poules et une marre pour les canards » complète-t-elle.

Mélanie GRIVEL a reçu en mai et juin déjà 600 enfants des écoles du Cha-blais (jusqu’à Douvaine !) et se félicite du bouche à oreille qui a rapidement pris. Les écoliers de Saint-Paul ont été gra-cieusement invités. Le site est acces-sible aux groupes toute l’année scolaire ainsi que le matin pendant les vacances scolaires sur réservation. L’après-midi, depuis le 8 juillet la ferme Agricool est ouverte au grand public.

Des découvertes partoutVéritable lieu de découverte du monde agricole, la ferme pédagogique s’adresse en premier lieu aux enfants. Les visites à l’exploitation permettent de comprendre comment est fabriqué le fromage et de rencontrer les différentes races de vache. En traversant la route le début de la visite

s’effectue à l’extérieur où l’on peut ren-contrer Dusty le cheval nain ainsi que les chèvres naines. Un espace récréatif avec des tracteurs à pédales et une pis-cine à paille a aussi été aménagé. Avant d’entrer dans le bâtiment, les visiteurs peuvent s’adonner au jardinage dans le potager et s’amuser à mettre les pieds dans les 12 bacs de matières naturelles : « Les plus grands peuvent les traverser à l’aveugle pour deviner » et faire un brin de causette avec Marie l’oie et Bernard le canard.A l’intérieur l’ouïe est mise à l’épreuve avec les nombreuses bêtes qui s’expri-ment : 80 animaux répartis en 14 espèces vivent à la ferme Agricool. Ainsi coha-bitent : faisan, cailles, pigeons, poules, agneaux, cochons d’Inde, cochons nains, lapins et même un perroquet « un intrus » s’amuse Mélanie GRIVEL par ailleurs fière de voir les hirondelles

réinvestir l’endroit : « C’est une espèce en danger d’extinction » rappelle-t-elle. « Les enfants peuvent approcher, toucher, caresser et nourrir les bêtes, tous les sens sont sollicités » résume la fermière.D’autres ateliers permettent aux enfants de découvrir les saisons, les aliments courants des animaux, les céréales ali-mentaires, le rôle des abeilles, la traite des vaches ou encore de différencier la paille du foin. Pour compléter l’en-semble, un espace permet de s’amuser et d’apprendre : « Avec un groupe nous pouvons préparer des pâtes fraiches à partir du blé qui sera moulu sur place, des œufs ramassés dans le poulailler, mais aussi fabriquer du beurre, de la tomme blanche voire de la laine à partir de la toison brute ».La ferme Agricool offre ainsi un panorama très complet de la vie à la ferme et per-met de transmettre – notamment aux plus jeunes – un pan de la culture rurale locale.Informations, programme d’animations et réservations sur le site lafermeagricool.comEntrée enfant 6 euros, adulte 8 euros.

« Ah Maurice Besson, il avait déjà un vélo neuf ! Quand on était enfants, on le regardait le dimanche après la messe ! Parce que Maurice, il travaillait déjà à la Cachat ! » Ainsi témoigne Jean-Marie LACROIX qui a consacré toute sa vie professionnelle à l’embouteillage des eaux d’Evian.« Moi je suis né en 1938 à Praubert et je travaillais à la ferme familiale avec seu-lement 2 ou 3 vaches, comme tout le monde… L’été je passais des journées parmi les ponts et chaussées : goudron-nage des routes ou fauchage des talus ; puis est venu le temps de l’armée, de 1954 à 56 où j’ai sillonné malgré moi l’Al-gérie ou le Maroc en Jeep : pour avoir tous mes permis, j’ai tourné 2 jours dans la cour de la caserne et on m’a donné les papiers ! Je suis rentré le 4 avril 56 d’Algérie ; je suis allé voir « Joseph à Maurice » employé à la Cachat… le 19 avril, j’étais embauché à l’âge de 23 ans. A mon arrivée, j’ai été surpris par le bruit des bouteilles sur les chaines ; bien-sûr, pas la moindre protection. Mon boulot –j’étais mireur- c’était de voir défiler ces bouteilles à la sortie des laveurs, d’enle-ver celles qui avaient des auréoles, ou une saleté, ou un défaut de bouchage… J’ai fait cela pendant une année en fai-sant les « trois 8 » ! Matin, nuit, après-midi… Le lundi matin c’était particuliè-rement difficile, parce que la veille nous allions au bal à la Chapelle d’Abondance amené par « Fanfoué à Félix » et son camion ; Se bousculaient dans ma tête la musique de l’accordéon et le cliquetis des bouteilles qui défilaient…

Mireur ou vrac ?J’ai demandé à changer de poste : une bêtise ! Passé de spécialiste (S2) à ma-nœuvre qualifié (M2)… J’avais été, sur ma demandé, muté au Vrac : les bou-teilles arrivaient à l’entrée du wagon :

nous étions 3 personnes ; il fallait prendre 3 bouteilles en verre dans chaque main et les empiler par rang… Dès qu’on avait fini une rangée, « le paillu » mettait de la paille pour éviter la casse. Oh, il y avait de casse : par brouettes entières selon les postes !Bien-sûr, pas de gants : parfois on avait les mains qui saignaient, mais avec le froid l’hiver on ne s’en apercevait qu’après. Le temps de travail était ryth-mé par les pauses casse-croûte de 8h30, 17h30 ou 1h30 et le verre le samedi soir, chacun apportait sa bouteille… Certains apportaient la goutte pour le café tandis que « la Louise », la cantinière passait avec une boisson chaude !Le travail par équipe était dur : on finis-sait la semaine de nuit, le dimanche à 6h pour reprendre le lundi en après-midi à 14h. Moi j’ai connu les 3 usines, celle du centre-ville, celle de la gare en 1957 puis celle d’Amphion en 1965.En 1957, le samedi nous allions même aider les coffreurs sur le chantier de la gare parce que les travaux n’avançaient pas assez vite !La vague d’embauches a démarré vers les années 1950 : trop de bras à la cam-pagne et pas assez de sous avec la vente du lait!Les premiers ouvriers se rendaient à pieds à l’usine. Puis est venu le camion, conduit par Elie MARCHAND : deux bancs dans benne, pas de bâches et deux chaînes latérales en guise de cein-ture de sécurité…Le jour de Saint-Louis, le camion a plongé dans le ravin au carrefour de La Forge… Oh la fête avait été bien arrosée et les 2 passagers à l’avant du véhicule ont poussé Elie le chauffeur qui ne vou-lais pas faire le énième bistrot à changer de route ! Ensuite, un car de ramassage payant a été mise en place avec contrô-leur, puis le car est devenu gratuit.

Nouveau : Agricool , la ferme pédagogique

Nouveauté à la ferme des Chalets d’Oche, la ferme Agricool a été imaginée comme un complément des visites de l’exploitation organisées l’hiver : « Sur deux mois et demi nous recevons entre 1500 et 2000 enfants, le reste de l’année les bêtes sont en pâturage » explique Mélanie GRIVEL à l’origine du projet.

Mélanie MICHOUD est prête pour cet été

A retrouver sur Facebook « Mon refuge beauté »

A suivre sur Facebook « Léman sellerie »

Dusty attend votre visite

Les MICHOUD ont aussi fêté les 20 ans de leur magasin le 23 avril dernier

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Témoignage

Une vie à la CachatSurnommée « la Cachat », la société des eaux minérales d’Evian a constitué le débouché naturel pour les fils de petits paysans de la région, cela à partir des années 50. Ouvriers à 40 h par semaine et paysans pour le reste du temps, au fil des années, le plupart ont délaissé la campagne qui demandait du matériel, des surfaces à cultiver et apportait des revenus moindres…Jean-Marie LACROIX – né à Praubert à Saint-Paul – est venu habiter le hameau du Maravant, « colonisé » juste après le première

Guerre Mondiale par la grande famille LACROIX, originaire de La Beunaz.Des LACROIX du Maravant qui travaillaient à la Cachat, il y en avait beaucoup : Louis, Jean, Robert, René, Guérin, Roger, Bernard, Jean-Marie…et par la suite bien d’autres !Et quand un deuxième Jean-Marie s’est présenté à l’usine, l’employeur lui a dit oui : « Tout de suite… mais on va vous appeler Jean-« Alexis » » dont voici son témoignage sur la vie à la Cachat !

Parmi les premiers ouvriers de la Cachat

« Jean BURNET, de Lyonnet, puis par la suite Maurice son voisin faisaient partie des rares personnes qui ont quitté la ferme pour l’embouteillage de l’eau au moment où l’électricité arrivait à Saint-Paul » nous confie Jean-Claude BURNET.Mon père est allé pendant 10 ans à pieds de Lyonnet à Evian en descen-dant par Forchez où se rejoignaient les ouvriers de Saint-Paul.A cette époque, les ouvriers qui re-crutaient un voisin pour venir travail-ler à l’usine recevaient une prime de l’employeur ! En été, quand les jours étaient plus longs mon père allait cou-per des épines à Serres et les livrait à la boulangerie DEFLON au chef-lieu : il n’y rien de tel pour mettre rapide-ment un four à température disait-il.Par la suite un service de car a été

mis en place mais mon père le same-di préférait prendre sa 125 moto-bé-cane pour arroser la fin de semaine.C’était souvent très dur, par exemple en 1956 l’hiver était si rigoureux que les bouteilles gelaient ; mais le rythme était différent : chaque samedi soir les ouvriers allaient à l’épicerie CHAR-NAVEL au-dessous de l’usine cher-cher une bouteille.D’autres comme « Jean de l’Epinarde » victime d’un accident de batteuse en 1934 descendait à vélo ou à pied avec sa jambe de bois : inutile d’ima-giner le bonheur de bénéficier par la suite le bonheur d’un ramassage de car. Même avec son handicap… et la bretelle qui tenait sa jambe de bois il a fait les « trois 8 » comme tout le monde ce qui lui a permis d’élever tout de même ses 7 enfants.

L’arrivée des femmes à l’embouteillageL’ouverture de l’usine d’Amphion en 1965 a provoqué une petite révolution chez les « cachatistes » : l’arrivée des femmes à l’usine réservée jusqu’alors essentielle-ment aux hommes.Le travail a beaucoup évolué avec l’arri-vée du plastique (1965) et l’embouteillage des jus de fruits par la suite abandonné. L’usine n’a cessé de se moderniser et il fallait produire plus vite ! On arrivait à 5 000 bouteilles par heure et on pensait qu’il s’agissait d’un record : paraît qu’ils sont à 5 millions aujourd’hui…Au fil des ans, les ouvriers comme moi, ont abandonné l’agriculture qui deman-dait du temps, des outils, plus de surface de terrain et puis il y avait la vie « à côté de l’usine » ! La musique, le conseil municipal : j’ai vendu mes vaches en 1976.Bien-sûr

on se faisait charrier par les agriculteurs avec nos célèbres « grèves des foins » : les motifs étaient sérieux car il y avait des conditions difficiles sur certains postes mais la période de juin-juillet arrangeait certains…En 1993, j’ai quitté l’usine pour la re-traite… L’embouteillage a permis à nos familles de vivre et de rester au pays. Il y avait les Noël de la Cachat, les colonies de vacances pour les gamins, des avan-tages que les agriculteurs et bien d’autres employés n’avaient pas… Le travail de nuit a forgé un vrai esprit d’équipe, de ca-maraderie… nous étions issus du même milieu ». Avec un brin de nostalgie, Jean-Marie reparle de ce passé : « L’embou-teillage a fait vivre plusieurs générations, pourvu que ça continue et que les gens de chez nous ne soient pas remplacés par des robots ».

Jean-Marie LACROIX et son épouse au Maravant

Les Anciens du Maravant : tous des LACROIX ?

Saint-Paul Infos I JUILLET 2017 I N°17Saint-Paul Infos I JUILLET 2017 I N°17

Dernier scrutin de l’année, le vote du public à l’exposition d’été risque de créer de nouveau le débat. Pas besoin de carte de vote ou de pièce d’identité, vous êtes attendus au bureau de vote du château de Blonay avec votre sensibilité artistique voire votre mauvaise foi pour désigner votre œuvre préférée sur le thème du bestiaire alpin : « Une série de représen-tations animalières, souvent présent dans les manuscrits du Moyen-Age. L’idée est de donner un côté local à ce thème en l’orientation vers les animaux alpins » ex-plique Annie PIECHUR de la commission-animations. Les œuvres du concours vous attendent à l’étage. Point de campagne, aucune réunion pu-blique, ni de débat télévisé, les artistes se relaient sur place pour tenir les per-manences tous les jours de 15h à 18h et de 10h à 17h en week-end. L’occasion de les rencontrer, d’échanger et d’appré-cier encore mieux leur travail – certains proposeront même des démonstra-tions. Les artistes fidèles à l’exposition de Saint-Paul sont de la partie tandis quelques nouveaux – dénichés par la

commission-animations – participent à leur première. Ainsi la salle principale du château accueille les œuvres de plus d’une vingtaine d’artistes où les visiteurs pourront découvrir une belle variété de styles et de techniques.Ouverte tous les jours du 18 juillet au 11 août de 15h à 18h et le week-end de 10h à 17h.

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Evénement Mani festat ions

Le festival musical des Balades acoustiques revient de plus belle en 2017 du 21 au 23 juillet avec deux randonnées dans le Chablais et à Saint-Paul une soirée des plus prometteuses. Le concept est inchangé et fait la force de cette manifestation avec des balades sur les sentiers du territoire tout en entrant dans une salle de spectacle grandeur nature pour profiter de concerts variés et originaux dans des lieux insolites !

La première balade du samedi 22 juil-let emmènera les participants aux Mé-mises, un site voisin de Saint-Paul qui fait partie du paysage quotidien de tous : à découvrir de plus près. Au départ des télécabines, les randonneurs feront le tour du plateau à une altitude de 1674 mètres et pourront admirer la superbe vue sur le Léman. Les pauses musicales seront animées par le duo de flûte et gui-tare Christian ASCHEHUNG et Catherine MIDEY, le groupe de chanson française Kiuk et le duo de percussion Stap. Profil de la balade : 4 heures, dénivelé de 150 mètres, difficulté familiale.La balade des P’tits loups (pour les 7-12

ans) aura lieu au même endroit. En com-pagnie de Xavier STUBBE les enfants apprendront à élaborer une chanson en pleine nature avant de partir avec un accompagnateur en montagne pour des ateliers de découverte de la faune et de la flore environnante.Le dimanche 23 juillet le départ de la balade aura lieu au Lyaud pour prendre le chemin de la crête des Hermones avec notamment une halte à la chapelle Notre-Dame des Hermones érigée au 16ème siècle. A voir : des points de vue sur le bassin lémanique au nord et sur les sommets alpins au sud. En route deux orchestres : de musique celtique avec

Cati and Me et de jazz avec Jazz4sax. La journée se terminera avec le groupe de Jazz et de Klezmer (musique tradi-tionnelle des Balkans) Nobody’s Perfect.Profil de la balade : 5 heures, dénivelé de 300 mètres positifs et 800 mètres néga-tifs, difficulté bons marcheursC’est la Tit’fanfare et ses musiques du monde qui divertira les baladeurs lors des pauses déjeuner.

Deux soirées incontournablesLes Balades acoustiques se sont aussi deux soirées de grand spectacle dans le cadre magnifique du chef-lieu (sous la mairie) et de sa vue panoramique sur le lac et les communes du bas.■ La première soirée du vendredi 21 juil-let débutera à 19h avec sur scène Xavier STUBBE pour un concert placé sous le signe de l’humour. Avec son compère Patrick HAUDRECHY, l’artiste a rem-porté en 2016 le concours La fabrique

à chansons organisé par La Sacem et France Bleu et fête cette année son 20ème anniversaire. Il invite donc tout le monde – petits et grands – à venir célébrer cet évènement avec un nœud papillon. ■ La balade en scène du samedi 22 juil-let viendra couronner le travail de l’équipe de Jean-François BLANC avec deux concerts « immanquables » de l’avis des organisateurs. La première partie sera as-surée à partir de 19h par D’une ombre à l’autre, groupe qui reprend les plus beaux succès de Francis CABREL en compa-gnie des jeunes chanteurs des chorales locales. Suivra ensuite le Blues Brothers the Show qui enflammera la scène avec 13 musiciens et un spectacle fidèle au film culte et sa bande son originale (Aretha FRANKLIN, Ray CHARLES, etc).

Le Blues Brothers show : un véritable spectacle

Les Balades acoustiques mettent la musique « en marche »

■ La balade, 16 euros■ La balade enfant (7-12 ans), 8 euros■ La balade des P’tits loups, 10 euros■ Balade en scène du vendredi, entrée gratuite■ Balades en scène du samedi, prévente jusqu’au 21 juillet 17 euros, sur place 20 euros, moins de 12 ans gratuit■ Pass 1 jour, balade du samedi ou du dimanche et concert 27 euros■ Pass 2 jours, balades du samedi et du dimanche et concert 43 eurosEn vente aux offices du tourisme d’Evian et de Bernex, au tabac Le Dépan-neur, à la mairie de Saint-Paul, au magasin Blanc Musique à Thonon et sur le site lesbaladesacoustiques.net

Tarifs

La chapelle des Hermones sera l’occasion d’un concert de musique celtique

D’une ombre à l’autre fera revivre des classiques de la chanson française

La Tit’fanfare vous rejoindra lors des pique-nique

La fête de printemps s’est tenue au chef-lieu le samedi 20 mai dernier. Première manifestation importante du calendrier du village, la foire permet à tous de se retrouver : les agriculteurs avec certains de leurs camarades du Chablais, les associations avec l’Echo de Gavot qui organise la journée en lien avec la com-mission-animations et prépare les repas du midi et du soir, ou encore en cette an-née électorale les candidats pour le siège de député. En bref, tout le monde s’est donné rendez-vous à Saint-Paul pour une journée conviviale et profiter des incon-tournables de la foire : plantons, exposi-

tion des bestiaux, filets de perche, grand marché, fête foraine et bal.Les visiteurs ont aussi eu le droit à quelques surprises avec notamment la traversée du chef-lieu par des animaux : les moutons de Jean-Marie TUPIN en début de journée puis à deux reprises des démonstrations d’oies encadrées par un chien de berger ; deux anima-tions appréciées. Du côté du château de Blonay avait lieu le lancement du projet intergénérationnel « Passés Présents » conduit conjointement par la bibliothèque intercommunale du Gavot et l’association Temps Libres 2222 avec des jeux pour

On aime se retrouver à la foire

Journée de retrouvailles

pour les agriculteurs

Le chapiteau a fait le plein pour les repas

Des idées pour le jardin ?

L’association Entre four et bassins

représentait le village de Chez Thiollay

Sympathique démonstration qui a amusé les passants

Jean-Marie TUPIN avec ses moutons Thones et Marthod

enfants à l’intérieur et des jeux en bois devant le bâtiment. Le lendemain, le vide-greniers du di-manche 21 a réuni plus d’une cinquan-taine de vendeurs qui ont bénéficié d’un

beau soleil et d’une belle affluence. Le second vide-greniers de l’année aura lieu le dimanche 20 août, il est déjà possible de s’inscrire auprès de la mairie.

Planning serré pourle montage du chapiteau

Les visiteurs ont retrouvé leurs stands de plantons favoris

Tout le monde s’active pour la fête de la rissole !La fête de la rissole c’est aussi celle des bénévoles. Nombreuses sont les petites mains qui offrent de leur temps mais aus-si de leur bonne humeur pour aider les associations de Saint-Paul et la commis-sion-animations à proposer au début de l’hiver une journée unique où le délicieux chausson à la poire de nos contrées est à l’honneur. Ainsi les équipes motivées se retrouvent pour éplucher les poires à rissoles, confectionner les gourmandises, tenir les stands de vente ou encore assu-

rer la bonne tenue du repas. D’autres rejoignent l’aventure progressivement en participant aux animations avec les enfants de la garderie ou en préparant eux-mêmes des rissoles devant les visi-teurs. Plus de 80 personnes se sont ainsi mobilisées pour l’édition 2016 et la muni-cipalité leur exprime de nouveau toute sa reconnaissance. N’hésitez pas à rejoindre ce groupe dynamique en vous signalant directement en mairie et vous aussi met-tez littéralement la main à la pâte.

Le maire du village offre aux couples qu’il marie une bouteille de gnole préparée lors de la manifestation avec l’alambic de Jean-Pierre ASSIER. En échange, les jeunes mariés sont dans l’obligation de présenter 6 rissoles lors du concours qui aura lieu le jour de la fête, cette année fixée au 10 décembre 2017. La commis-sion-animations réfléchit actuellement aux animations qui seront proposées pendant la manifestation – notamment pour les plus jeunes – et préparent les

courriers pour solliciter les exposants qui participeront au marché des gourman-dises de Noël.

Elections 2017 : l’heure des artistesLa pomme dans tous ses états le 15 octobreJus fraîchement pressé, jus chaud, beignets, compotes ou tout simplement pommes crues, la fête de la pomme c’est l’occa-sion de se faire plaisir avec les saveurs de l’automne mais aussi de profiter d’une journée chaleu-reuse avec les associations de Saint-Paul. Le 15 octobre elles seront une dizaine à mobiliser leurs adhérents pour accueillir les visiteurs sur leurs stands. Vous pourrez ainsi retrouver la buvette, les stands de beignets, de pain, de jeux, de vente de pomme mais aussi le repas sous cha-piteau, le grand marché artisanal et plusieurs temps forts en musique. L’expo-sition des nombreuses variétés de fruits par les Croqueurs de pomme est aussi toujours appréciée. Il se murmure que l’amicale philatélique d’Evian pourrait éga-lement être de la partie avec une exposition de timbres sur l’automne.

D’où vient le cidre ?Le cidre est préparé sur place « à l’ancienne » à l’aide d’un authentique pressoir acti-vé par les équipes du VTT Pays de Gavot mais aussi la veille à Praubert où les MEU-NIER dans la lignée du regretté Joseph BOCHET mettent à disposition leur pressoir. L’année passée ce sont 8 tonnes de pommes – une partie avait été ramassée dans les vergers de Saint-Paul et de ses environs par une équipe de bénévoles – qui ont été transformées et embouteillées : tout a été vendu avant la fin de la journée !

Une des équipes de la pressée à Praubert

Les 20 ans s’étaient montrés particulière-ment concernés lors de l’édition 2016, la classe de 2017 relèvera-t-elle le défi ?

Saint-Paul Infos I JUILLET 2017 I N°17Saint-Paul Infos I JUILLET 2017 I N°17

Animations et associations

L’ADMR cherche de nouveaux administrateurs

Les amitiés du mercredi vivent bien

10 ans après la disparition de l’ingénieux Carlo BONAUDI, votre bulletin muni-cipal de l’été 2016 n’avait pas manqué de rappeler aux lecteurs son bon sou-venir. Arrivé de l’Oise à Saint-Paul avec son épouse Josette dans les années 80, l’ancien mécanicien s’est installé à

Pierre Grosse dans une maison à réno-ver. Bricoleur de nature, c’est en instal-lant la hotte de la cuisine familiale qu’il travaille pour la première fois le cuivre. Le bouche à oreille prend rapidement et l’habile Carlo BONAUDI est sollicité pour toutes sortes de réalisations en

cuivre. Parmi les nombreuses œuvres de l’artiste on retiendra la reproduction des armoires de nombreuses familles ou en-core le coq en métal qui trône au som-met de la chapelle de Lyonnet. L’italien d’origine aimait aussi sculpter le bois, actif lors de l’érection de la croix sur la

Pierre Grosse, c’est aussi lui qui a sculp-té les statues de Marie et de Bernadette de la grotte de Roseires. Une passion qui aura occasionné de nombreuses rencontres, de beaux moments et qu’il aura vécu jusqu’à son dernier souffle à l’âge de 79 ans.

L’ADMR du Pays de Gavot assure une mis-sion sociale sur tout le territoire en proposant à l’ensemble de la po-pulation des services à domicile (ménage, courses, repas, garde d’enfants, etc). L’asso-ciation est composée d’une équipe de 13 responsables béné-voles dont 8 qui forment le conseil d’ad-ministration présidé par Jean-Claude FABRE. Deux San-Poulanes en font par-tie : Paulette BEOLET et Martine CHE-VALLAY. Sur le terrain ce sont 23 salariés qui interviennent chez 128 clients/adhé-rents pour un total de plus de 20 000 heures en 2016. Deux secrétaires as-surent la bonne organisation du service depuis les locaux de l’ancien Sivom du

Gavot à côté du collège. Une enquête réalisée en 2016 révèle un taux de satisfaction sur la qua-lité des prestations de 80%. Cette structure, indis-pensable pour main-tenir le lien social de certaines personnes

dépendantes, doit désormais dévelop-per son activité. Le mandat du conseil d’administration se termine en 2018. L’équipe en place, nommée en 2014 pour remettre à flot les finances de l’as-sociation a rempli sa mission et mérite la considération de tous. Elle cherche désormais de nouveaux membres pour poursuivre de nouveaux objectifs.Renseignements au 04 50 75 67 22 ou à [email protected]

Très mobilisé lors des manifestations du village, le Club de l’amitié sait aussi prendre du bon temps. Quelques mer-credis, la salle Delalex reste fermée et les anciens prennent la route pour de sym-pathiques sorties. Ce fut le cas le 10 mai dernier c’est du côté d’Abondance où un groupe de 24 personnes s’est déplacé avec pour découvrir les richesses de la maison du val d’Abondance puis celles de l’abbaye. Le 28 juin, la joyeuse troupe pre-nait la route d’Annecy pour une visite de

la vieille ville et du jardin secret de Vault. Reprise des activités le 14 septembre.

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Animations et associations

Des marchés plein de surprises

Les œuvres de Carlo Bonaudi ont marqué l’ensemble du village

ment le panier des visiteurs que ce soit des locaux ou des touristes. Les associations sont toujours présentes et tiennent à tour

de rôle les buvettes et en juillet et août de sympathiques animations ajoutent de la couleur à ce rendez-vous hebdomadaire.

Les marchés du dimanche matin se tiennent désormais sur le parking de la mairie. Organisés autour du kiosque où se produisent les animations, il réunit des

marchands de fruits et légumes, de fro-mage, de charcuterie, de poisson, de pain, de beignets de pomme de terre et bien d’autres douceurs qui complètent parfaite-

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■ 2 juillet : chorale du Jardin des Sons avec à la buvette le Tennis club■ 9 juillet : démonstration du Chablais Country Club avec à la buvette les Balades acoustiques■ 16 juillet : chorale savoyarde Lous Izés de Pellioua avec à la buvette le Club de l’amitié■ 23 juillet : concert de musique ukrainienne de Plaï avec à la buvette le VTT■ 30 juillet : concert de de l’Echo de Gavot avec à la buvette les anciens d’AFN■ 6 août : taille des bassins avec à la buvette l’Amicale sportive■ 13 août : concert de Bois de Lune avec à la buvette Mémoire et patrimoine■ 20 août : vide-greniers avec à la buvette les Donneurs de sang■ 27 août : démonstration de tango argentin avec à la buvette les anciens d’AFN■ 3 septembre : concert de Fa Bémol avec à la buvette Entre four et bassins

Le programme des animations :

La chorale du Jardin des sons a superbement

lancé la saison des animations

Passés Présents : un projet collectif pour raconter la vie gavotine

Imaginé par la bibliothèque intercommu-nale et l’association Temps Libres 2222, le projet Passés Présents a pour objectif de créer une véritable fresque de la vie du territoire. Pour réussir à raconter la vie du plateau, les organisateurs ont choisi de passer par les rencontres. Les ren-dez-vous organisés sur différents thèmes mettent en prise toutes les générations

qui chacune avec leurs témoignages apportent leur pièce à l’édifice. Le lance-ment a eu lieu le 20 mai dernier lors de la fête de printemps avec des jeux en bois mis à disposition des Bambins du bois et des jeux récents apportés par la Ludothèque à roulettes. Cette journée a permis de faire connaître la démarche au plus grand nombre. Le samedi 24 juin à la bibliothèque intercommunale ce sont les objets qui étaient à l’honneur, du passé ou d’aujourd’hui ils ont permis à tous de s’exprimer. Le samedi 8 juillet, autre étape autour de l’alimentation, l’élevage et la vie aux champs, les participants ont mis la main à la pâte en fabricant du fromage et ont apprécié la démonstration de chiens de troupeaux. Les prochains rendez-vous auront lieu en septembre sur le thème de la scolarité avec la participation de l’école

du chef-lieu et l’association Mémoire et patrimoine. D’ici là rendez-vous les mer-credis matins de cet été pour travailler les panneaux qui composeront l’œuvre finale : « Tout le monde peut venir, enfants comme adultes » insiste Carine MASSARDIER : « Ecrire ou dessiner, il y a tout ce qu’il faut ». L’exposition de ce travail collectif aura lieu début octobre au collège. Plus de rensei-gnements sur la page « bibliothèques » du site saintpaulenchablais.fr

La jeune génération également impliquée

Une idée du rendu final

Fabrication du fromage avec Damien TIREL le 8 juillet

Amicale sportive : 40 ans de dynamisme 30 ans de plaisirs partagés pour Raymonde et Claire

C’est à la toute fin de l’année 1977 que Jean-Louis COTARD a créé l’Amicale sportive de Saint-Paul. Son objectif était de proposer une activité de maintien en forme sur le plateau. Rapidement hommes et surtout femmes du village mais aussi des communes voisines se sont retrouvés toutes les semaines le mer-credi pour un cours de gymnastique loisir dans une excellente ambiance. Petit à petit le groupe s’est étoffé mais aussi féminisé – quelques hommes arrivent néanmoins à suivre le rythme – et l’association s’est déve-loppée avec l’utilisation du château de Blonay dès son ouverture en 1986, la diversification des cours, la mise en place d’une séance supplémentaire le vendredi après-midi, des sessions de marche sportive au stade ou en-core des stages « équilibres ».

Le dynamisme de l’Amicale sportive c’est aussi la participation à toutes les manifesta-tions de Saint-Paul : la Gavotine, le carnaval et aujourd’hui les fêtes de la pomme, de la rissole ou encore les marchés. L’association s’est aussi mobilisée pour de nobles causes comme en 1992 quand il a fallu récolter des fonds pour « Un scanner pour le Chablais ». C’est encore l’Amicale sportive qui pendant 10 ans organisait son fameux bal masqué au mois de mars ainsi que d’inoubliables sorties pour ses membres à Sixt, Lausanne ou dans le Tyrol autrichien.Après 40 ans de flexions, d’étirements, de transpiration, le club reste l’un des moteurs de la vie associative de Saint-Paul et compte bien fêter ce bel anniversaire dans l’automne.

Raymonde VESIN et Claire BOTTÉ fêteront elles aussi un bel anniversaire avec l’Amicale sportive. La pre-mière, figure du village, est la présidente depuis 30 ans et la seconde donne ses cours à l’association éga-lement depuis 1987. Les deux femmes ont parcouru ensemble un long chemin : « J’ai toujours pris du plai-sir ici » raconte Raymonde « Nous avons toujours eu des projets, j’ai voulu rester pour les conduire ». Depuis 1987 : « J’ai appris beau-coup de choses, Paulette ROBINET qui est notre doyenne et vient encore aux cours était à mes côtés et tenait le rôle de trésorière ». La longévité de la pré-sence de Claire s’explique par : « L’envie d’amener les adhérents le plus loin possible dans la mobilité ». Outre ces motivations, l’excel-lente ambiance qui règne au sein de l’association a grandement contribué à la fidélité des deux femmes : « Il existe ici une belle convivialité qui mêle les différentes générations du club » souligne Raymonde. La présidente peut aussi compter sur une équipe effi-cace au bureau de l’association et lors des manifestations.

Une présidente et une professeuraussi dynamiques l’une que l’autre

L’ADMR en réunion au château de Blonay

Sortie à Grimentz (Suisse) en juillet 1993 pour visiter le barrage de Moiry

Participation à la Gavotine de 1983

Hommage

Les anciens d’AFN toujours motivés

La section des anciens d’AFN a eu la peine de perdre récemment deux de ses membres : les camarades Lucien PINGET et Joseph BOCHET. Ce der-nier avait été décoré le 11 Novembre 2016 pour son action durant le conflit algérien. Il était un des membres fon-dateurs de la Section et très actif quand sa santé le lui permettait. L’association participe également cette année à la préparation du congrès dé-partemental des combattants Alpes qui aura lieu le 23 septembre 2017 à Publier. Cette manifestation impor-tante va déplacer de nombreux parti-cipants, il y a lieu d’aider les anciens combattants de cette section pour cette manifestation de renom. Les membres de l’association ont orga-

nisé le 19 juin dernier un voyage au bar-rage d’Emosson en Suisse. Avec leurs conjoints et deux membres de l’asso-ciation Mémoire et Patrimoine ils ont été particulièrement ravis de cette excur-sion. Profitant d’une belle journée enso-leillée les anciens d’AFN ont fait traverser le Chablais français et suisse avant de visiter ce bel ouvrage. Le retour à Saint-Paul est passé par Chamonix. L’occa-sion pour certains qui n’avaient pas revu la capitale de l’alpinisme depuis bien longtemps de constater que les glaciers avaient bien reculé. Enfin comme chaque année, l’asso-ciation sera présente à la buvette du marché les 30 juillet et 27 août et nous participera aux diverses manifesta-tions de la commune. C.P.

Les anciens de l’AFN ont pris de l’altitude

Sortie appréciée de tous

Travail d’équipe avec Gilbert BIRRAUD pour le coq de la chapelle de Lyonnet

Chez un particulier

Chez un particulier

Tout est parti de la hôte de la maison familiale

Carlo BONAUDI en plein travail sur la statue de la grotte de Roseires

La croix de Pierre Grosse une fois terminée

Le Chemin de croix a aussi inspiré l’artiste

L’Echo de Gavot a aussi son souvenir

Saint-Paul Infos I JUILLET 2017 I N°17Saint-Paul Infos I JUILLET 2017 I N°17 > 15 <

Le « gone » raconte son histoireLucien DI NOTA, né à Villeur-banne il y a 86 ans, a fui les combats lors de la seconde guerre mondiale pour s’ins-taller sur le plateau de Gavot comme près de 80 autres enfants lyonnais. Dans son livre sorti en juin intitulé « No Le » (Là-haut), il partage ses souvenirs à Benand. Avec ses yeux d’enfant, Lucien DI NOTA revient sur les coutumes du village, il raconte comment s’organisaient les rassemblements des conscrits, la bénédiction des chevaux, de quelle façon sont taillés les tavaillons, pré-parées les châtaignes, etc. Ce recueil per-met au lecteur de se faire une bonne idée de la vie bernolande au milieu du siècle der-nier. Très attaché au pays, il possède une grange à Bernex où revient régulièrement en villégiature. Prix public : 12 euros.

Les photographes ont aimé Saint-PaulLe concours de photographie « Le village et le ciel » a vu 14 photographes amateurs proposer leurs clichés entre février et avril. Au total, les internautes ont pu voter parmi les 33 photos qui leur ont été soumises.Ces derniers ont apprécié d’avoir été sol-licités et au total ce sont plus de 1200 suf-frages qui ont été exprimés !Le nombre important de photos a per-mis de mettre en valeur la variété et la qualité des paysages de Saint-Paul. Une

ressource non négligeable pour la munici-palité qui aime montrer combien le village est beau et attractif. Saint-Paul n’a pas été renommé « Bellevue » sous la Révolution française par hasard.Les 10 photos sélectionnées par les inter-nautes ont obtenu un bonus à leur nota-tion et le jury composé d’élus et de parti-culiers sensibles à l’image ont décidé du classement final proclamé le 20 mai lors de la fête de printemps.

Vie locale

Les deux lauréates : Morgane PARIAT et Marianne LEGIER-BERNEX se sont vues remettre un joli panier garni, bravo à elles !

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Patr imo ine

Mémoire et patrimoine passe par la case prisonVestige du pouvoir de rendre la justice et d’appliquer les sanc- tions du seigneur de Blonay au Moyen Âge, le cachot de Saint-Paul se situait sous le hangar des pompiers. En 1928 quand celui est détruit pour être installé au-dessus du centre du village, la prison est remblayée.

Seuls restaient les granits de l’enca-drement de la porte et de la fenêtre de la cellule. « Nous n’avons qu’une seule mention dans les archives de ce lieu » regrette Georges MICHOUD, le président de Mémoire et patrimoine : « En 1925 un marginal a été retrouvé au bout d’une corde au Mont Benand, son corps a été entreposé dans la pri-son le temps de le mettre sous terre ». Une histoire sordide qui comme celle de la prison de Saint-Paul ne tombera pas aux oubliettes grâce à Mémoire et

patrimoine. L’association s’est en effet confié comme mission de lui donner une seconde vie. « Dans la foulée de notre exposition de mai 2016 sur le patrimoine bâti nous avons eu l’idée de la réhabili-ter » explique Georges MICHOUD « Les gens l’ont découverte il était intéres-

sant de la mettre en valeur » ajoute-t-il. « C’est une histoire qui avait beaucoup plu aux enfants » souligne de son côté le secrétaire Jacques BESSETTE. Les bénévoles de l’association se sont ainsi mobilisés pour tailler le mur sous la place de la mairie. Georges MICHOUD, ancien

maçon, a dirigé le chantier au début du mois de juin avec l’aide de Patrick DE-POSIER, Jacques BESSETTE et Gilbert PAUTHIER. Il reste maintenant aux arti-sans mandatés par l’association à instal-ler des barreaux, une porte factice et un panneau d’explications.

Une partie de l’équipe qui a déblayée la prisonGeorges MICHOUD n’a rien perdu de ses talents de maçon

Les pèse-lait en voie de réhabilitationIncontournables au plus fort de leur uti-lisation – elle a cessé en 1982 – Saint-Paul a compté jusqu’à 9 pèse-lait, 6 sont encore debout aujourd’hui. Ces lieux de dépose du lait avant l’arrivée du laitier – à cheval puis en camionnette réfrigérée – étaient visités deux fois par jour et avec une belle fréquentation étaient de vrais lieux de convivialité. Deux de ces « comptoirs de pesage » il s’agit de leur appellation officielle, devraient rapidement être en état de recevoir de nouveau des visiteurs.Au Faverges, le pèse-lait est situé à côté du bassin et a été remis sur pieds par les habitants du hameau dans les années 90 : « Nous allons en faire un lieu de halte avec des ustensiles de l’époque et un panneau explicatif » explique Georges MICHOUD qui connaît bien le fonctionnement des « cabanons » pour y avoir travaillé dans sa jeunesse. Mémoire et patrimoine souhaite bou-cler ce dossier d’ici la fin de l’été.

Du côté de Chez Bochet c’est un tout autre projet qui est en cours de réflexion. Le pèse-lait est installé dans l’épingle sur la route du Pardon. Jean-Luc BLANC

voisin du bâtiment en bois souhaite en faire une bibliothèque en libre-service. Une bonne idée pour compléter le réseau des bibliothèques du Pays de Gavot !

Les frères Jean et Georges DALLA PALMA ont été missionnés par la paroisse pour restaurer les décors de l’église du village du 26 au 29 juin. Si l’ensemble de l’édi-fice est bien entretenu et dans un bon état, le bas des piliers a été abîmé par le frottement des bancs, le retable était à reprendre et des tâches d’enduit sont apparues sur les murs. En trois jours, les deux peintres ont restauré ces parties avec minutie : « La principale difficulté est de réussir à reconstituer des teintes identiques » précise Jean DALLA PALMA. Expérimentés avec une quarantaine d’églises restaurées à leur actif, les deux frères ont réalisé un véritable travail d’ar-tiste qui met en valeur encore plus l’église de Saint-Paul. La dernière restauration des peintures avait eu lieu en 1979.

C’est dans le bois du Fayet, derrière le garage Lacroix que se situe la pierre à cupules de Saint-Paul. Le bloc a été déposé sur le territoire du village par le glacier du Rhône il y a des milliers d’années. Martial DRAY géologue s’est déplacé pour analyser la nature de la pierre : « Il s’agit de gneiss que l’on trouve en général dans les massifs an-ciens comme les Alpes ». D’origines pré-historiques, les cupules sont des petites « coupes » de quelques centimètres de diamètre taillées dans la roche et sont

reliées entre elles par de pe-tits canaux. Le mystère sur les usages autour de cet imposant patrimoine reste entier. Les princi-pales hypothèses suggèrent qu’il s’agissait d’une représentat ion des étoiles et

des constellations utilisée pour se repé-rer dans l’espace ou alors qu’elle résu-mait la situation clanique d’un territoire. Quant à la légende elle affirme que les cupules recevaient le sang des victimes châtiées ou sacrifiées. Les archéologues n’ont pas encore tranché la question.

Travail d’artiste pour l’église

Mystérieuse pierre à cupulesVisites du clocher chaque mardi soirL’église de Saint-Paul ce sont des his-toires, un clocher remarquable, une grande aventure pour sa reconstruc-tion mais aussi quelques anecdotes. Cette jolie chronique est racontée avec passion tout l’été par l’équipe de Mémoire et patrimoine à l’occasion des visites du clocher à bulbe qui ont lieu tous les mardis à partir de 18h jusqu’au 29 août.Avec les bénévoles les participants prennent de la hauteur en gravissant une à une les dizaines de marches jusqu’au bulbe – le seul du Chablais accessible aux visiteurs. A découvrir : la salle des cloches en prenant garde à ne pas s’y trouver au moment où celles-ci sonnent puis au sommet la

superbe vue depuis à travers les abat-sons du clocher sans oublier bien-sûr le travail de précision des artisans qui ont travaillé à sa reconstruction en 2012.Gratuit, nombre de places limitées, inscriptions en mairie.

Les frères DALLA PALMA ont repris les peintures de nombreux édifices

Une visite passionnante

Martial DRAY est allé voir de près le bloc erratique

Naissances NOMS & DATE DE PRENOMS NAISSANCE •MORVAN Loïc 06/07/2016•BRON-FONTANAZ Maylana 03/08/2016•MERLE Rose 07/08/2016•AUDIC Maëllys 05/09/2016•DJAGHELAL Samy 24/09/2016•CLEVE Mélodie 25/09/2016•MARTIN Aaron 02/11/2016•ANGEON JACQUIER Raphaël 04/11/2016•GILLET Elsa 15/11/2016•RICHARD Titouan 25/11/2016•ADE Zlatana 30/11/2016•FEY Marcel 02/12/2016•SAINTYVES Clémentine 15/12/2016•FLEURY Lény 11/02/2017•LAINÉ STORTI Tom 11/02/2017•BARATHAY Robin 07/03/2017•LABADENS Juliette 19/03/2017•AMIARD Lison 26/03/2017•JACQUIER Lise 27/03/2017•RAHARINIRINA Nathanaël 07/05/2017•PLANQUOIS Juliette 23/05/2017•MICHAUD Enzo 07/06/2017•STEPHAN Maëlys 18/06/2017•REIBELEINE Nina 24/06/2017

Mariages NOMS & DATE DE PRENOMS MARIAGE •PICHON Luc et PONTHUS Nathalie 19/08/2016

•CURDY-PEILLEX Aurélien et DUTRUEL Charlotte 20/08/2016

•BOIZIAU Bernard et MURCIA VIVAS Uvaldina 27/08/2016

•DANCÉ Patrick et GAUTIER Nicole 03/09/2016

•MARTINEZ Eugenio et CHAPEL Dominique 08/10/2016

•PARINET Jonathan et MARCADET Christelle 12/11/2016

•CHESSEL Florent et DUVAL Joëlle 17/12/2016

•MORVAN Cyril et COEVOET Charlotte 26/05/2017

•BECHET Bertrand et CHARLES Audrey 17/06/2017

•GALLAY Sébastien et MEUNIER Coralie 01/07/2017

Domiciliés à Saint-PaulNOMS PRENOMS DATESBOCHATON (veuve JACQUIER) Patricia Nicole 19/10/2016 BURNET Jean Maxime 31/10/2016 BOCHATON Gilles Robert Emile 08/12/2016 THUILLIER (épouse PEILLEX) Natasha 11/02/2017 BARBELION (divorcée PICHON) Sylvie Marie-Claude 27/02/2017 PINGET Lucien François 18/04/2017 BOCHET Joseph Edouard 24/04/2017 MARCHAND Jean Louis Germain 12/05/2017 DUFOUR Yves Constant César 12/06/2017

Nés à Saint-Paul mais n’habitant plus dans le villageDELAJOUX Jeanne Aline 04/10/2016JACQUIER Césarine Françoise 27/12/2016BIRRAUD Jean Alfred 20/03/2017PEILLEX Jeannine Marie Thérèse 21/05/2017BLANC Jean Marie 31/05/2017FLEURY Marcelle 06/2017

Etat-civi l (Du 01/07/2016 au 01/07/2017)

DUFOUR Yves Constant César

Photos communiquées par les familles

BOCHATON Gilles Robert Emile

THUILLIER (épouse PEILLEX) Natasha

MARCHAND Jean Louis Germain

BOCHET Joseph Edouard

PINGET Lucien François

Ils nous ont quittés

NOMS PRENOMS ONT VÉCU JUSQU’À HAMEAUXCOMPOIS Henry Amédée 49 ans Chez BochetFLEURY (épouse BOCCARD) Alice Marie 43 ans GremeyBLANC Juliette Alice 18 ans Chez GailletVIOLLAZ (divorcée BRON) Gabrielle Désirée 75 ans Les FavergesCHEVALLAY Emile Elie 54 ans Les FavergesGILLET François Ulysse 84 ans PlaceDUCRET Berthe Anna 77 ans Chez BochetRAYMOND Alexandre Edmond 71 ans Chef-lieuMICHOUD Hyacinthe 61 ans PoëseMICHOUD Marie Joseph 86 ans IngelsVESIN Jean François 52 ans Chez CharvinMARCHAND (divorcée TISSOT) Marie Jeanne 51 ans Vers le CrêtTRINCAT (épouse LEPINE) Emma Sylvie 90 ans Chez Bochet

Ils auraient eu 100 ans cette année

Le cliché de Marianne LEGIER-BERNEX

La photo de Morgane PARIAT

Les couples rivalisent d’ingéniosité pour marquer

leur arrivée en mairie, certains arrivent en 4CV d’autre en deux chevaux

Le pèse-lait des Faverges est bien entretenu par les habitants du hameau

Saint-Paul Infos I JUILLET 2017 I N°17> 16 <

Saint-Paul en Chablais Infos Edité par la Mairie - 74500 Saint-Paul en Chablais Tél.: 04 50 75 28 17 • Fax : 04 50 75 50 87Site internet : www.saintpaulenchablais.frE-mail : [email protected] de la publication : Bruno GilletRédaction : Atmane Harfouche, Bruno Gillet, Bertrand BechetRéalisation : Luc Lamboley - www.luclamboley.frImpression : Fillion ImprimeriePhotos : Bruno Gillet / Atmane HarfoucheImprimé sur papier100% recyclé « Cyclus » Merci de ne pas jetersur la voie publique.

Vie locale

117 participants au Repas des anciensLe repas des anciens organisé par la municipalité à l’orée du printemps a réuni lundi 8 mai 117 participants au restaurant du Chenex. Les ainés ont partagé un ex-cellent moment entre le repas et les jeux. L’après-midi a été animée par l’accor-déoniste Mikael. Cette belle journée était encadrée par les membres du CCAS : Marie-Claire DUCRET, Elisabeth BLANC-MEOT, Marie-Françoise BLANC, Ray-monde VESIN et Marie-Noëlle DIZIERE. Ces derniers ont notamment récompensé deux personnes dynamiques : la doyenne Marie-Anne MICHOUD qui prépare tous les ans un panier de rissoles pour la fête de la rissole et le doyen du jour François LACROIX toujours actif sur la paroisse Saint-André en Gavot-Léman.

Fête des voisins chez BochetUne très belle initiative des nouveaux ar-rivants de chez Bochet qui ont proposé à tous les habitants du hameau de parta-ger un repas, le dimanche 25 juin dernier.Une trentaine de «petits et de grands» ont répondu présents, chacun ayant pré-paré un ou plusieurs plats à partager en toute convivialité. Un événement sympa-thique à renouveler l’année prochaine !

Le saviez-vous ?Au nombre des constructions neuves, trône toujours l’impo-sante ferme du Maravant avec sa cloche pour appeler les ouvriers agricoles… La ferme avec ses prairies, ses bois de chênes, son relief plat, constituait un domaine particu-lièrement envié. Le hameau de Vers les Granges (Vinzier) était autrefois le pro-longement du Maravant et était situé sur Saint-Paul : il a fait l’objet d’un échange contre le secteur de l’Epinarde à la sortie de Vinzier, route de l’Ugine, cela après l’an-nexion de la Savoie à la France en 1860…

Soirée musicale pour les mères du villageLes mamans de Saint-Paul se sont retrou-vées au Casino d’Evian pour la sortie des mères du village le samedi 27 mai. Outre un dîner entre amies, elles ont profité d’un spectacle plein de nostalgie avec une artiste sosie de Dalida. Les dames ont apprécié autant les chansons – comme « Gigi » reprise en chœur – que les danseurs plein de charme.

Tous les dimanche jusqu’au 24 septembre de 8h à 13h : marchés sur la place de la mairie, animations en juillet et août (programme des anima-tions page 13)

Tous les mardis jusqu’au 29 août à 18h : visite du clocher, inscription en mairie, places limitées. Gratuit

Du 18 juillet au 11 août : exposition d’été, au château de Blonay ouverte tous les jours de 15h à 18h, les same-dis et dimanches de 10h à 17h, entrée libre. Concours sur vote du public : le bestiaire alpin.

Balades acoustiques : balades les samedi 22 et dimanche 23 juillet, concerts le soir sous l’église les 21 et 22 juillet (programme complet page 11)

Messe aux Faverges : mardi 2 août à 16h à la chapelle

Messe à la grotte : mardi 15 août à 10h30

Messe à La Beunaz : mercredi 23 août à 18h à la chapelle

Vide-grenier estival : dimanche 20 août place de la mairie de 8h à 18h, 10 euros les 3 mètres linéaires, inscriptions en mai-rie, buvette avec les donneurs de sang

Forum des associations : dimanche 3 septembre de 9h à 13h place de la mairie, informations et inscriptions pour la reprise des activités

Don du sang : vendredi 22 septembre à 18h au château de Blonay

Fête de la pomme : dimanche 15 oc-tobre toute la journée, jus de pomme,

animations, concours, marché artisa-nal, buvette et repas

Rassemblement des années en 7 : 21 octobre, retrouvailles au château de Blonay puis repas au Chenex

Anniversaire de l’armistice de 1918 : samedi 11 novembre à partir de 11h, cérémonie suivie de la commémoration du centenaire de l’année 1917

Fête de la rissole : dimanche 10 décembre toute la journée, vente de rissole, animations, concours, marché gourmand, buvette et repas

Concert de Noël de l’Echo de Gavot : dimanche 16 décembre à 20h30 à l’église, entrée libre

Belle émulation pour fabriquer des rissoles

Les doyens bien entourés

Un spectacle envoutant

Oh hisse !

Agenda du deuxième semestre 2017

A vos maillots et rendez-vous à la plage

La plage de La Beunaz est ouverte tout l’été. Outre la baignade dans une eau tempérée entre 19° et 24 ° C et un cadre apaisant entre forêt et montagne, les usa-gers peuvent profiter de nombreux loisirs : volley, pétanque, parcours d’accro-branche ou encore nuitées dans des hé-bergements insolites (arbres ou tipis), etc.L’espace de baignade comporte une partie piscine, intégrée hydrauliquement au lac et entourée de pontons. La partie lacustre, plus profonde est notamment équipée d’un plongeoir et d’un mur d’es-calade aquatique. La tyrolienne – le fameux Télébeune – coupe le lac en deux, l’autre partie du plan d’eau est réservée aux loisirs nau-tiques telles que le canoé, le pédalo ou la dernière activité à la mode : le pad-dle. De l’autre côté de la rive, les poules d’eau s’épanouissent dans le calme.Accessible en voiture par la route de la plage après le chef-lieu de Saint-Paul en direction de BernexOuvert tous les jours de 10h à 19h.■ Entrée baignade 3,50 euros■ Carte 10 entrées 30 euros

■ Abonnement saison 65 euros■ Pass’Beun : 18 euros■ Parcours aventure : 23 euros

Du nouveau au restaurantLe restaurant de la Plage est désormais géré par Jean-Louis ROGER et son fils Maxime. Restaurateur depuis 2000, Jean-Louis ROGER a cumulé une belle expérience dans le métier, il dirige au-jourd’hui 4 autres enseignes à La Cha-pelle d’Abondance, à Evian et en Suisse.Le chef propose un menu de cuisine tra-ditionnelle à base de produits frais avec un plat du jour.Ouvert tous les midis, les vendredis et samedis soirs sur réservation.

Un véritable lieu de détente

Maxime et son père Jean-Louis ROGER qui tiennent le restaurant

Des loisirs pour tous

Visite surprise le jeudi 22 juin au chef-lieu. Un chamois descendu de sa mon-tagne s’est offert une petite virée dans Saint-Paul. Profitant du calme qui régnait dans l’école alors que les enfants étaient au cirque, l’animal a gambadé dans l’aire de jeux avant de disparaitre dans les bois sous le regard amusé des témoins.

De la montagne à la cour de l’école

Sortie dans le calme