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Vivre dans la beauté“que la beauté soit tout autour de toi et en toi”

concept de vie Navajos

Mathieu Rouiller, maître-ébénisteLe Grand Raccard est une réalisation qui a bénéficié du savoir-fairede professionnels et d’artistes passionnés. La performance techniquerespecte l’identité et l’assemblage de matériaux; la domotique simplifiele fonctionnement, donne du confort intérieur et économise l’énergie.La sobriété des détails de construction, la précision des alignements et affleurements, ce sont autant de qualités au service de l’intégrationartistique, véritable point d’orgue de la personnalisation de l’espace.On est chez soi, c’est beau, on se sent bien...

Jeames Martenet, maître-ébéniste,menuisier-charpentierL’idée de départ de Mathieu était de révolutionner le Grand Raccard.Alors que d’autres auraient investi pour faire de l’argent, lui s’estengagé dans un esprit philosophique, à ses frais. Nous avons égalementun projet de centraliser sur un seul lieu les idées d’artistes, d’archi-tectes, de designers. Pourront s’y greffer aussi des serruriers, despeintres, c’est sans limites. Ce sera un peu comme le faubourg Saint-Antoine à Paris, le client se promène et peut s’informer,choisir ce qui lui correspond. Sa situation géographique est idéale:près du CERM, de la fondation Gianadda, du TMR, Transports deMartigny et Régions. Une partie des loyers sera investie dans un nou-vel objet ou dans une foire. Pouvoir aider la communauté grâce àESKAL, le lieu de rencontres et de découvertes, ESKISS, l’habitat personnalisé et EKSPO, la galerie d’art, c’est formidable!

Maxime Curdy, menuisier, poseurMathieu est parti dans une idée de rénovation du raccard en essayantde garder le vieux, tout en tranchant avec ce qui se fait de plusmoderne aujourd’hui et en poussant très loin la technologie.C’est un show-room. Ayant une maman artiste, il a toujours vouluintégrer les artistes. Ce n’est pas habituel de les mettre en phase avec la construction. Nous avons voulu les inclure dans l’habitat dès le début. Il n’y a pas de tableaux suspendus à des murs que l’onpeut décrocher et mettre ailleurs, ils sont intégrés à la construction;si vous les enlevez, vous allez voir une isolation, une structure et nonpas un mur. Un autre exemple: la barrière de l’escalier a une fonctionde sécurité mais elle est aussi une œuvre d’art. On a pensé dès le départ à la finalité de l’objet.

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Martine Rouiller, artisteSur un fond papier Japon, pigments rouges oranges, j’ai tracé un graphisme fait de découpes au cutter d’autres papiers Japon jaunes orangés allant jusqu’au bleu, tracesd’autres tableaux. J’aime garder des traces laissées par le passé. L’endroit où se trouve le tableau comportant une vitre, les papiers débordent sur le cadre.

Nathalie Delhaye, sculpteure sur pierre Ma sculpture est issue d’un travail d’observation de la lumière sur l’eau que je mène en rivière.C’est une pièce qui part d’incrustations dans le sol et émerge sur la véranda. Ca s’envole, ça traverse la baie vitrée.

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Laurence Bender, artiste L’œuvre, un corps libre, spontané, d’écriture, sur un châssis de jute brute, de tons sobres et vibrants, contrastés, est au sommet de l’escalier, en lien avec une fenêtre.Un passage subtil à l’ouverture à la lumière.

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Colomba Amstutz, artisteMathieu Rouiller a eu un coup de cœur pour mon travail sur les nageurs et m’a demandé de reprendre ce thème dans une dimension de 1x3m pour l’intégrer dans le Grand Raccard.

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Robert Hofer, photographe Ma composition d’akènes d’érable vert fluo sur fond noir, imprimée sur du verre est posée sur la colonne verticale du four.Une photographie de feuille d’érable manipulée numériquement orne les quatre parties de la hotte d’aspiration.

Raphaël Moulin, sculpteur"Les livres tissèrent, creusèrent, déroulèrent leur serpentin et peu à peu, derrière les choses, les travaux, surgit comme une odeur amère et avec la clarté du sel, l’arbre du savoir."Extrait du poème de Pablo Neruda, Memorial de l’Ile noire.

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Laurent Possa, artiste Une paroi ajourée de motifs découpés joue avec le contre-jour de la baie vitrée pour offrir une imagerie joyeuse et aérienne. Dans le même temps, elle permet de faireécran à l’habitation voisine et de préserver ainsi l'intimité de la grande pièce. On peut noter que les chutes de l’oeuvre se trouvent gravées dans une lampe à l’étage.

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Geneviève Bovard et Katiana Bridy, fleuristes, les CapucinesUne vigne vierge va pousser et se prendre dans le mur et dans la poutre entourée de clématite et d’herbe sèches. Au gré des saisons, elle changera de couleur,vert tendre au printemps, rouge en automne avec de petites baies bleues. A l’intérieur, une composition florale orne la table du salon.

François Luzak, ingénieur commercial, sculpteur-designer Je suis la petite fourmi qui ai contribué à aménager l’intérieur. Satisfaire les producteurs et les artistes, je suis au milieu de cette négociation.On ne parle pas d’une maison ni d’un chalet, mais d’une œuvre d’art : les luminaires, les ampoules ayant la forme d’une petite fleur, etc. chaque pièce est unique.

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Susanne Hader SH DesignUne photographie de feuille d’érable apparaît sur un verre fixé à la colonne du four. La réalisation n’a pas été facile car un côté est foncé et l’autre transparent et on doit voir à travers si le gâteau est cuit ou non.

Serge Richoz, storiste, ROCCALU SA"Nous cachons l’intimité de votre foyer"! Les stores semi-transparents en fibre PVC tramée, mixée en couleur, possèdent un côté réfléchissant et un côté absorbant.La particularité, c’est qu’ils sont commandés par la domotique. Avoir un décor personnalisé, c’est tout à fait innovateur.

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Nilo Susana, maçon - Claude Reichenbach, ferblanterie-couverture- Quand j’ai vu le raccard pour la première fois, je pensais qu’il allait tomber en ruines. Le mur, c’étaient des pierres entassées, prêtes à tomber.

J’ai dû étayer, consolider, repiquer, crépir, du travail d’artisan, cela prend du temps mais le résultat en vaut la peine.- Le pan du toit de devant est couvert de petites ardoises d’Angers, comme sur les châteaux. L’autre moitié du toit est en ardoise de Dorénaz.

Avec le temps, la ferblanterie en cuivre va devenir terne et foncée.

Zyba Emrush, peintre en bâtiment - Jean-Manuel D’Andrès, serrurerie- Au garage et à la buanderie, une résine de couleur unie recouvre les surfaces. Les panneaux et montants d’embrasures de fenêtres sont huilés.- Une structure métallique dans laquelle les verres sont pris renforcent la charpente. La balustrade du balcon, très sobre, est faite de barreaux plats en inox.

A l’entrée se trouve un profil aéré sur lequel est posé un tapis avec des barrettes en aluminium.

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Christophe Pierroz, sanitaire, chauffage - Lionel Métrailler, Métrailler Sarl, aspirateur centralisé- C’est une vitrine qui permet de montrer tout ce qu’on peut faire ; par exemple, il y a quatre sortes de radiateurs dans le Grand Raccard.

La possibilité est offerte de choisir selon ses goûts quand on construit ou rénove une maison.- Un réseau de canalisations relie les prises d'aspiration judicieusement réparties dans le raccard à la centrale logée dans le garage.

Le simple branchement d'un flexible ultra-léger dans l'une des prises actionne l'unité motrice. C'est le plaisir et le confort d'un espace de vie propre, sans bruit, sans odeur, sans poussières nocives pour la santé. Un nouveau système nettoie le paillasson d'entrée.

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Christophe Vaudan, SIMNET SA, domotique - Olivier Blanc, EGLIN, électricité - Par la domotique, le contrôle électronique du bâtiment est rendu "intelligent". Les commandes centralisées peuvent également réguler la consommation

des équipements électriques.- La domotique va engendrer confort, sécurité et esthétique chez l’habitant. Il n’a pas besoin de se déplacer; depuis le lit, il peut commander la descente

des stores ou faire démarrer la cuisinière¸ depuis le bureau, il peut visionner ce qui se passe chez lui, même lorsqu’il est en vacances, par Internet.

Peter Haselwander, conseiller technique BLUMDans ce bloc-cuisine, par une légère poussée ou en tirant légèrement, un mécanisme électrique fait sortir et rentrer le tiroir,ce qui donne un mouvement parfait, doux et silencieux. C’est un travail intéressant d’application du système Servo-Drive.

Lucien Loye, ébéniste, responsable d’atelier - Philippe Dumoulin, ébéniste, contremaître- Chez ESKISS, on ne fait quasiment pas de séries, on teste de nouvelles idées et expérimente de nouveaux matériaux.

Grâce à l’expérience acquise à effectuer des travaux spéciaux, je suis de bon conseil pour notre personnel qui est relativement jeune dans l’ensemble.- J’effectue les commandes pour l’entreprise. J’ai fourni également les supports informatiques des photos de Robert Hofer à la réalisatrice des verres appliqués

sur la colonne du four.

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Roman Meier, menuisier, gestion de chantier - Jonathan Spycher, menuisier, contremaître- Nous avons intégré le moderne dans l’ancien qui existait. Par exemple, il y a une méthode bien précise d’entaille des poutres pour insérer la pièce nouvelle,

ce qui donne des lignes très fluides. C’est très original.- Au sein de l’entreprise, je m’occupe de la programmation du centre d’usinage à commande numérique. Les machinages spéciaux me reviennent.

Pour l’escalier principal, j’effectue le traitement de dessins, leur attribue des usinages, puis génère un langage CNC. Et enfin la machine à commande numérique s’exécute.

Grégoire Gaillard, ébéniste, responsable de machines - Laurent Dessarps, ébéniste - Romain Mettaz, menuisier-ébéniste - La paroi de la salle de bain est en 3 plis bouleau, les deux plis extérieurs ont le veinage dans le même sens, l’âme du milieu est tournée dans l’autre sens.

Tout l’agencement intérieur du Grand Raccard se fait chez ESKISS, on y fait des choses toutes nouvelles qui ne sont pas encore sur le marché.- Les portes d’entrée, de garage, de la buanderie, ont peu de matière, beaucoup de verres et de technique due à la domotique. A priori,

cela paraît assez simple, mais c’est une réalisation complexe car la matière bois et ses dérivés y sont fortement réduits pour laisser place au verre.- Chez ESKISS, nous sommes constamment amenés à réaliser des spécialités. Cela nécessite beaucoup de souplesse et d’adaptation mais évite la monotonie

du travail à la chaîne qui ne me plairait pas.

Vivriez-vous dans le Grand Raccard?

Oui, l’esprit, le concept me plaisent beaucoup et le travail d’ESKISS est fantastique.Moi, j’aime bien l’ancien allié au moderne et je suis content que ce raccard soit refait.

Je pense que oui, tout me paraît conçu dans un concept d’harmonie et de grand sens des volumes.C’est clair. Il y a plein d’innovations, de nouvelles technologies, les dernières découvertes.

C’est magnifique, cela allie le moderne à l’ancien, la vue est splendide.Oui, il est de tendance actuelle: beaucoup d’éclairage, des verres jusqu’au sol.

C’est très confortable, un défi au niveau du choix des équipements, de leur intégration.Oui, il donne un sentiment de sécurité, de confort et d’esthétique.

En tant que célibataire ou en couple, oui; c’est extraordinaire, l’écran géant, le cinéma, le système quadriphonie, du son devant, derrière, c’est monumental!C’est une habitation haut de gamme, plutôt élitiste. Sa situation, sa technologie et ses équipements me plaisent.

Y vivre avec des œuvres dialoguant entre elles, s’interceptant, oui.A priori oui, c’est magnifique. Philosophiquement, la domotique serait peut-être une contrainte.Dans l’ensemble, la ligne me plaît bien. J’aime bien le mariage de l’ancien et du moderne.C’est une superbe vitrine. J’aime bien l’idée d’avoir gardé les grosses poutres, j’aime le bois.C’est mon rêve! Il y a une vue exceptionnelle. J’adore la technologie qu’il y a à l’intérieur.

Ce qui m’y attire, c’est le concept, le respect des structures anciennes et l’adaptation aux contraintes actuelles.Oui, pourquoi pas? C’est toujours un raccard qui est au milieu du village, il y a de la vie.

Oui, c’est très beau, très épuré. L’ouverture sur la vallée... oui.Cela me correspondrait assez, des pièces de plus en plus aérées et lumineuses.

Sans aucune difficulté: pouvoir occuper ces très beaux espaces et ainsi profiter des belles lumières et de la fabuleuse vue.Oui, beaucoup. Dire que c’est un bâtiment du 21ème et pourtant le bois a plusieurs siècles.

Ce qui me plaît dans ce projet, c’est la volonté de redonner une utilité contemporaine à quelque chose de vieux et de vétuste.Moi, j’aime l’art-déco, ce sont aussi des lignes pures comme ici.

En arrivant, il y a une ambiance, on se lâche, ça dégage un bien-être.Oui, il a du caractère et une superbe vue, une ouverture sur la vallée.

Oui, c’est un rêve. On peut faire quelque chose de très beau, d’écologique et de confortable avec de l’ancien.Oui, c’est sobre, grand, léger, lumineux, très agréable.

Si j’avais les moyens, ce ne serait jamais fini, je transformerais le raccard en permanence.Oui, c’est la maison du futur, la technologie est là pour faciliter la vie.

Oui, il y a des principes de construction qui maîtrisent la transparence, c’est comme si la nature entrait à l’intérieur.Sans problèmes... histoire de décupler mes forces et mon plaisir...

L’intégralité des interwiews se trouve dans le reportage des intervenants du Grand Raccard sur le site www.eskal.ch

Conception graphique: Michel Dayer, Visuel de CommunicationPhotographies: Robert Hofer sauf quelques photos-portraits

Interviews: Béatrice DayerCentre Rhodanien d’Impression, Martigny

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