Le docteur Jean-Claude Garen fait chevalier de la Légion d’honneur

La cérémonie s’est déroulée sans solennités obséquieuses, Jean-Claude Poimbœuf tout comme Jean-Claude Garen ayant prononcé des discours emprunts de sérieux ponctués de traits d’humour propres à détendre l’atmosphère la plus protocolaire.

Parmi les invités, étaient présents, entre autres, Dominique Dufieux, présidente de l’Association d’entraide des Français au Cambodge (AEFC), Victor Remigi, président de l’UFE Cambodge et l’amiral Pierre de Roquefeuil.

Représentant l’État cambodgien, assistait à la cérémonie S.E. Hor Namhong, vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération depuis 1998. Félicitant le récipiendaire de la médaille, Il a prononcé son tour un court discours au cours duquel il a entre autres indiqué que ce dernier est le médecin attitré des membres de sa famille.

À l’issue de la cérémonie et des discours, comme il se doit un buffet a été mis à la disposition de la cinquantaine d’invités présents. Une partie de ceux-ci a ensuite participé à une troisième mi-temps dans un établissement français réputé de Phnom Penh.

À PROPOS DE JEAN-CLAUDE GARENInstallé au Cambodge depuis deux décennies, Jean-Claude Garen est médecin référent de l’Ambassade de France depuis 1997. En relation avec la section consulaire de l’ambassade, il aide à la prise en charge de Français malades ou accidentés et facilite, si besoin est, leur évacuation sanitaire. Il s’est à diverses reprises également investit dans sa tâche au-delà de ce que l’on attend habituellement d’un médecin référent. Jean-Claude Garen fait partie du comité de sécurité de l’ambassade et participe à ce titre aux réunions présidées par l’ambassadeur, faisant part de son avis documenté sur les questions concernant la santé au Cambodge.

Conseiller municipal de la ville de Saint-Jean-d’Angély, Charente-Maritime, il a créé une radio locale, en 1981, à l’époque propice de la fin des monopoles d’État dans les domaines de la radio et de la télévision.

Très impliqué auparavant dans sa patrie natale dans la médecine sportive, les pieds encrés dorénavant dans le sol du Cambodge, il ne veut pas se départir de ses racines du Sud-Ouest. Affichant lui-même la stature d’un pilier, il crée dès 1996 « Les piliers d’Angkor » le premier club de rugby du Royaume, puis une école enseignant la maîtrise du ballon ovale.

Jean-Claude Garen ouvre ensuite une entité médicale, Naga Clinic, au début des années 2000 à Siem Reap, puis une seconde dans la capitale.

Il est l’initiateur de l’AEFC, qu’il crée en 2008 en compagnie de quelques compatriotes. L’association a pour but d’aider les Français en difficulté au Cambodge, un rôle plus crucial chaque année du fait de la précarité financière dans laquelle s’enfonce progressivement une partie de la communauté originaire de l’Hexagone.

Malgré les criantes omissions du texte qui précède, Il n’est pas envisageable d’évoquer Jean-Claude Garen sans mentionner qu’il est épicurien devant les dieux de l’Olympe et de la cuisine gastronomique française réunis, son tour de taille actuel lui interdisant de tenter de dissimuler son attirance pour la bonne chair. Il a de surcroît créé depuis longtemps déjà un club idoine dédié à Épicure, afin de satisfaire son goût immodéré du partage entre amis■ Texte, photos & PAO : Marcel Zarca

La médaille de chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur a été remise au docteur Jean-Claude Garen dans les salons de la Résidence de France, vendredi 21 novembre, par S.E. l’Ambassadeur de France au Cam-

bodge, Jean-Claude Poimbœuf.

Page 35L’Écho du Cambodge n° 168 décembre 2014

DISTINCTION

Le Dr Jean-Claude Garen recevant sa médaille des mains de l’Ambassadeur de France au Cambodge