le dieu de majesté est devenu notre frère

12
1/12 EDITORIAL SOMMAIRE BULLETIN N° 112 Décembre 2018 Paroisse Saint Jean-Paul II Le Dieu de majesté est devenu notre frère Dans son livre, la fraternité en Héritage, le frère Éloi Leclerc, franciscain, donne la parole à st François d'Assise : c'est la nuit de Noël à Greccio en 1223, nuit de la première crèche vivante qu'il fut le premier à ‘‘inventer’’. Éloi Leclerc qui a connu les camps de concentration de Buchenwald et de Da- chau n'est pas un rêveur: et comme il le dit, la longue nuit qui continue est aussi la nuit de Noël. « Oui, cette fois, Dieu nous a révélé le fond de son être. » Nous som- mes ‘‘un peu fous’’ de croire à cette humanité de Dieu qui se fait chair en ce nou- veau-né de Bethléem. C'est la folie de l'amour de Dieu qui veut se faire proche de nous ! Ne lisons pas ce texte sans demander au Seigneur une grâce d'étonnement : notre Dieu est merveilleux ! Père Emmanuel Daublain 1. Editorial 2. Osons l’accueil des Migrants 3. suite 4. Sur la question des abus sexuels dans l’Eglise 5. Cana Espérance 6. Communication non violente : des témoignages 7. CNV suite Célébrer Noël et le jour de l’an 8. Le patronage Don Camille Leduc L’égnime du jour 9. Festival des parois- ses Un poème de Vame 10. Mémoire de guerre d’un paysan ven- déen Une recette pour Noël 11. Persévérer dans la prière (pape Fran- çois) Assemblée de prière pour la gué- rison 12. Tables ouvertes L'homélie de St François d'Assise la nuit de Noël à Greccio (selon Éloi Leclerc) Alors, après la lecture de l'évangile de la naissance de Jésus, François prit la parole: « Mes amis, avez-vous entendu ? s'écria-t- il, transporté d'enthousiasme : ‘‘vous le reconnaîtrez à ce signe: c'est un enfant nouveau-né, couché dans une crèche.’’ Le Seigneur de la gloire, à ce signe : un tout petit, frêle et pitoyable comme tout nou- veau-né, et couché sur la paille, comme le plus misérable, le plus pauvre, le plus obs- cur des enfants des hommes ! Voyez l'humilité de Dieu. Ô humble sublimité ! En cette nuit, le Dieu de majes- té est devenu notre frère. Lui le plus grand s'est fait le plus petit, le dernier. Il s'est approché de nous sous le signe de la fragi- lité et de la tendresse. Cette fois, Dieu nous a révélé le fond de son être. En lui, il n'y a pas seulement la puissance, la souve- raineté, la science et la majesté ; il y a aus- si l'innocence, l'enfance et la tendresse infinies. Oui, mes amis, Dieu est enfance et tendresse. Et il l'est parce qu'il est père, infiniment père. Les hommes ne savaient pas jusqu'à quel point Dieu est père. Ils ne pouvaient le savoir. Il fallait que Dieu leur montrât son Fils. Hélas ! Les hommes se sont empressés d'oublier. Les hommes au cœur dur n'ont que faire de l'humanité de Dieu. Elle leur est un reproche. Ils ne la comprennent pas. Ils ne la voient même pas. Ils s'imaginent toujours que la gran- deur est dans la puissance et la domina- tion. Pauvres hommes ! La vraie grandeur, la seule vraie grandeur, mes frères, est d'aimer vraiment et d'être comme le Père. En ce monde, cette grandeur est mena- cée. Depuis que le Royaume de Dieu s'est présenté à nous sous les traits d'un petit enfant, environné de faiblesse, il est tou- jours menacé, voué à la persécution et à la mort. Les valets d'Hérode s'agitent déjà dans la nuit de Noël. Le Royaume est me- nacé au-dehors de nous et en nous, car toujours renait en chacun de nous le vieux désir animal, la volonté de dominer et de dévorer, d'être le plus fort, le plus puissant. Mais cessons de craindre. L'Ange du Seigneur nous le demande. Ce petit enfant est le Sauveur du Monde. Sauvés ! Nous sommes sauvés, frères ! Plus jamais seuls, plus jamais abandonnés dans nos fautes, dans nos hontes et nos désespoirs. Plus rien ne peut nous séparer de la tendresse du Père.

Upload: others

Post on 02-Aug-2022

7 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: Le Dieu de majesté est devenu notre frère

1/12

EDITORIAL

SOMMAIRE

BULLETIN N° 112

Décembre 2018

Paroisse Saint Jean-Paul II

Le Dieu de majesté est devenu notre frère Dans son livre, la fraternité en Héritage, le frère Éloi Leclerc, franciscain, donne la parole à st François d'Assise : c'est la nuit de Noël à Greccio en 1223, nuit de la première crèche vivante qu'il fut le premier à ‘‘inventer’’. Éloi Leclerc qui a connu les camps de concentration de Buchenwald et de Da-chau n'est pas un rêveur: et comme il le dit, la longue nuit qui continue est aussi la nuit de Noël. « Oui, cette fois, Dieu nous a révélé le fond de son être. » Nous som-mes ‘‘un peu fous’’ de croire à cette humanité de Dieu qui se fait chair en ce nou-veau-né de Bethléem. C'est la folie de l'amour de Dieu qui veut se faire proche de nous ! Ne lisons pas ce texte sans demander au Seigneur une grâce d'étonnement : notre Dieu est merveilleux !

Père Emmanuel Daublain

1. Editorial 2. Osons l’accueil des

Migrants 3. suite 4. Sur la question des

abus sexuels dans l’Eglise

5. Cana Espérance 6. Communication

non violente : des témoignages

7. CNV suite Célébrer Noël et le jour de l’an

8. Le patronage Don Camille Leduc L’égnime du jour

9. Festival des parois-ses Un poème de Vame

10. Mémoire de guerre d’un paysan ven-déen Une recette pour Noël

11. Persévérer dans la prière (pape Fran-çois) Assemblée de prière pour la gué-rison

12. Tables ouvertes

L'homélie de St François d'Assise la nuit de Noël à Greccio

(selon Éloi Leclerc)

Alors, après la lecture de l'évangile de la naissance de Jésus, François prit la parole: « Mes amis, avez-vous entendu ? s'écria-t-il, transporté d'enthousiasme : ‘‘vous le reconnaîtrez à ce signe: c'est un enfant nouveau-né, couché dans une crèche.’’ Le Seigneur de la gloire, à ce signe : un tout petit, frêle et pitoyable comme tout nou-veau-né, et couché sur la paille, comme le plus misérable, le plus pauvre, le plus obs-cur des enfants des hommes ! Voyez l'humilité de Dieu. Ô humble sublimité ! En cette nuit, le Dieu de majes-té est devenu notre frère. Lui le plus grand s'est fait le plus petit, le dernier. Il s'est approché de nous sous le signe de la fragi-lité et de la tendresse. Cette fois, Dieu nous a révélé le fond de son être. En lui, il n'y a pas seulement la puissance, la souve-

raineté, la science et la majesté ; il y a aus-si l'innocence, l'enfance et la tendresse infinies. Oui, mes amis, Dieu est enfance et tendresse. Et il l'est parce qu'il est père, infiniment père. Les hommes ne savaient pas jusqu'à quel point Dieu est père. Ils ne pouvaient le savoir. Il fallait que Dieu leur montrât son Fils. Hélas ! Les hommes se sont empressés d'oublier. Les hommes au cœur dur n'ont que faire de l'humanité de Dieu. Elle leur est un reproche. Ils ne la comprennent pas. Ils ne la voient même pas. Ils s'imaginent toujours que la gran-deur est dans la puissance et la domina-tion. Pauvres hommes ! La vraie grandeur, la seule vraie grandeur, mes frères, est d'aimer vraiment et d'être comme le Père. En ce monde, cette grandeur est mena-cée. Depuis que le Royaume de Dieu s'est présenté à nous sous les traits d'un petit enfant, environné de faiblesse, il est tou-jours menacé, voué à la persécution et à la mort. Les valets d'Hérode s'agitent déjà dans la nuit de Noël. Le Royaume est me-nacé au-dehors de nous et en nous, car toujours renait en chacun de nous le vieux désir animal, la volonté de dominer et de dévorer, d'être le plus fort, le plus puissant. Mais cessons de craindre. L'Ange du Seigneur nous le demande. Ce petit enfant est le Sauveur du Monde. Sauvés ! Nous sommes sauvés, frères ! Plus jamais seuls, plus jamais abandonnés dans nos fautes, dans nos hontes et nos désespoirs. Plus rien ne peut nous séparer de la tendresse du Père.

Page 2: Le Dieu de majesté est devenu notre frère

2/12

L a nuit tombe, le froid parfois glacial s’installe, la pluie peut être au rendez-vous, le brouillard vous enveloppe. Tout près de chez nous, au Chemin de Traverse, à Angers, en contre-bas du boulevard Pierre de Cou-bertin, des femmes, des hom-mes, des familles avec enfants parfois en bas âge attendent ! Ils attendent d’avoir une solution d’hébergement pour la nuit ; pour la majorité, ce sont des de-mandeurs d’asile.

Quand la « Halte de nuit d’ur-gence » du Chemin de Traverse n’a plus de place, ce sont des particuliers bénévoles, des paroisses qui accueillent pour une nuit ces personnes sans abri.

Comment se passe leur

journée ?

Chaque matin, dès 8 heures, chacun appelle le 115-SAMU SOCIAL pour obtenir une place d’hébergement pour la nuit à venir.

Chaque soir, vers 19 heures, les personnes sans hébergement se rendent Chemin de Traverse et sont accueillies, dans la rue, par des bénévoles du collectif SOS Migrants 49, qui partagent amitié, nourriture, boissons chaudes.

A 20 heures, le gardien de la halte fait l’appel des personnes qui ont obtenu une place et re-ferme le portail.

Alors, les bénévoles du collectif téléphonent aux particuliers volontaires, aux pa-roisses inscrites pour savoir combien de personnes chacun peut accueillir. Elles sont alors réparties dans les différents lieux

pour la nuit, mises à l’abri jus-qu’au lendemain matin.

Un local paroissial dédié à l’accueil de migrants.

Nous faisons partie de l’é-

quipe de paroissiens bénévoles qui accueille depuis début no-vembre 2018, nos frères en hu-manité en attente d’un héberge-ment pour la nuit. Le mercredi soir, nous allons les chercher au Chemin de Traverse, les instal-lons dans la pièce aménagée à côté des toilettes situées dans la cour de l’église saint Léonard. Pour le moment, la paroisse a accueilli des familles venues de Géorgie et du Daghestan.

Quel bonheur de voir leur soulagement à l’idée de passer une nuit au chaud, en sécurité, en famille. Quel bonheur de les retrouver le lendemain matin reposées, prêtes à affronter une nouvelle journée ! Ce service est léger et nous rend heureux, reconnaissants et joyeux.

M et MJ

Contact. JP VIAL. [email protected]. Tel 02 41 79 21 45 ou 06 12 94 50 59

Des paroissiens accueil-lent à leur domicile

En septembre, nous avons été

interpellés au sujet de l’accueil des demandeurs d’asile au Chemin de Traverse. Une responsable de cet accueil nous a ex p l iqué comm ent ce l a fonctionne, et nous avons accepté de devenir «JOKER». Nous accueillons donc, une fois par semaine environ, le jour où nous l’avons décidé, après 21 h, pour une nuit, des personnes qui se retrouvent à la rue par manque de place dans les préfa-briqués du «115». Nous avons choisi de n’héberger que des femmes, des couples ou des familles. Nous leur assurons le couchage et le petit déjeuner. Nous n’accueillons personne directement : nous sommes appelés par les «veilleurs», une fois le «115» saturé. C’est bien organisé et rassurant. Nous avons déjà reçu 39 personnes. La barrière de la langue pose parfois problème mais le plus dur est de remettre nos hôtes à la rue, le matin de bonne heure, qu’il pleuve, vente ou gèle. Nos yeux se sont ouverts sur une grande misère toute proche de nous. Nous sommes heureux de pouvoir agir utilement.

MO et JL P o u r i n f o r m a t i o n

[email protected]

Accueil en famille avec l’association Welcome An-gers

Barnabé est arrivé chez nous

pour un séjour de 6 semaines. Né dans une famille musulmane,

OSONS ACCUEILLIR DES MIGRANTS !

Des paroissiens s’engagent

Page 3: Le Dieu de majesté est devenu notre frère

3/12

il a fui son pays pour ne pas subir les représailles de sa com-munauté après avoir fait un chemin de conversion au chris-tianisme. Nous sommes la 5ème famille à l’accueillir depuis sa prise en charge par l’associa-tion Welcome Angers affiliée à JRS France qui s’est donné pour mis s ion l ’accue i l de demandeurs d’asile majeurs. Chaque famille s’engage à un hébergement de 4 à 6 semaines maximum. Elle offre une chambre indépendante, le petit déjeuner et au moins un dîner par semaine en famille.

Le jour de son arrivée, nous avons signé une convention

précisant notre engagement ré-ciproque et la durée de l’ac-cueil. Barnabé était accompa-gné de sa tutrice qui le ren-contrera chaque semaine pour faire avec lui le point (cours de français, suivi de son dossier, séjour dans la famille). Il dîne avec nous 2 fois par semaine. C’est un bon temps d’é-change et de convivialité. Les autres soirs il se prépare un repas avec son panier d e s R e s t o s du cœur. Nous avons pris le parti de la confiance et lui avons donné une clef. Il est en possession d’une carte de bus et d’un smartphone. Le premier

jour, son visage était fermé. Changer de famille est toujours un moment difficile. Aujourd-’hui Barnabé se sent bien chez nous. Il est rieur, ouvert et prêt à rendre service.

La vision de ces migrants à la rue jour et nuit nous interpel-lait depuis longtemps. Leur offrir un temps de pause dans un parcours difficile s’imposait à nous et c’est aussi l’occasion d’échanges enrichissants et inattendus.

JP et M

Pour information Welcome An-gers 06 28 52 56 60 . [email protected]

Avec toutes les personnes accueillies, nous rendons grâce pour la joie partagée de l’accueil, pour la fraternité ! Nous nous sentons heureux et le cœur en paix ! Notre équipe sera heureuse de s’étoffer avec l’arrivée de nouveaux bénévoles.

Page 4: Le Dieu de majesté est devenu notre frère

4/12

A lors que l’église vit une crise profonde liée aux scandales des abus sexuels, je crois qu’il est bon que chacun d’entre nous puisse se positionner en vérité. Car comme le dit le Pape François dans une lettre au peuple de Dieu appelant à une réponse de toute l’Église au problème des abus en son sein : « il est nécessaire que chaque baptisé se sente engagé dans la transformation ecclésiale et sociale dont nous avons tant besoin. Une telle transformation nécessite la conversion personnelle et communautaire…(1)» Je voudrais vous soumettre deux questions qui me sont venues liées à des rencontres, elles ne sont pas forcément les seules questions à se poser et je suis prêt à entendre les vôtres. Ai-je conscience de la souffrance et du si long che-min de guérison que vivent les victimes ? J’ai eu l’occasion de rencontrer Véronique Garnier-Beauvier: abusée à l’âge de 13 ans par un prêtre ami de la famille, pendant près de deux ans. Son « chemin de Résurrection »(2) passera en particulier par des rencontres avec Mgr Jacques Blaquart, l’évêque d’Orléans qui suite à cela mettra en place dans son diocèse une cellule d’écoute pour les victimes de pédophilie. Aujourd’hui elle est déléguée épiscopale à la protection de l’enfance et des personnes vulnérables au diocèse d’Orléans. Elle est

venue témoigner à la conférence des évêques français au mois de novembre. Tout abus sexuel touche à l’intime de la personne, au cœur de son identité sexuée. Le fait qu’il soit commis par un « homme de Dieu » en qui on a confiance, ajoute à la désintégration intérieure qu’il provoque. Il est beau le long chemin de guérison dont Véronique témoigne. Elle espère aussi « que l’église saura saisir ces événements douloureux pour être guérie et renouvelée, par la grâce de Dieu. Pour devenir plus sainte...». Nous l’espérons avec elle ; mais combien d’hommes et de femmes autour de nous restent enfermés dans un silence même après des années ? À qui parler ? Qui pourra comprendre l’impensable ? --- Deuxième question : je me suis demandé : ai-je conscience du « cléricalisme » qui selon le pape est « cette manière déviante de concevoir l’autorité dans l’Église – si commune dans nombre de communautés au sein desquelles se sont vérifiés des abus sexuels, des abus de pouvoir et de conscience » * ? À un moment où le cardinal Barbarin était fortement attaqué par les médias, j’ai prié au cours d’une eucha-ristie pour lui, pour l’église de Lyon... À la sortie, un homme que je connais bien, est venu me voir et s’est exprimé dans une explosion de colère qu’il ne pouvait retenir : « c’est toujours pareil, vous priez pour les évêques et jamais pour les victimes ». Lui-même avait subi dans sa jeunesse des abus de la part d’un prêtre. Malgré un chemin de vérité en église, la blessure était encore là. J’ai compris à travers sa réaction combien j’étais mal positionné : rapide pour prier pour tel évêque, pour défendre l’Église, l’institution et les prêtres, pour protester contre les gros titres des médias mais oubliant -ou mettant en second- la souffrance des victimes. De plus, je ne regardais pas objectivement les dysfonctionnements de mon église (les silences, les compromissions, les dissimulations) qui ont permis de tels abus sexuels, abus de pouvoir et manipulations de conscience, commis par des clercs et des personnes consacrées. --- En conclusion, je voudrais simplement vous dire que comme prêtre, je me sens profondément touché par cette crise que vit l’église : je ne dirais pas comme une personne rencontrée : « si c’est cela l’église je suis prêt à la quitter ! ». Mais j’ai été rejoint par les paroles de Marie-Françoise de Billy, psychothéra-peute, dans un article de La Croix du 30 octobre : elle écrit « Je crois qu’un prêtre qui découvre un autre prêtre accusé d’abus sexuel se défend de cette révéla-tion car elle est « in-entendable » pour lui, =>voir page suivante

SUR LA QUESTION DES ABUS SEXUELS DANS L’ÉGLISE

Page 5: Le Dieu de majesté est devenu notre frère

5/12

au sens propre. S’il se laissait toucher, il serait blessé, atteint dans l’image qu’il a de ‘‘l’Église corps du Christ’’, de lui-même, de sa sexualité… Symbolique-ment le prêtre peut sentir dans son corps ‘‘le Christ abusé’’. Comment ne pas lutter, en particulier s’il est en position de responsabilité ? Refoulée, cette blessure se taira, le cœur se protégera… » --- Prions pour les victimes d'abus. Prions pour nos res-ponsables d’église. Et si nous prions pour vous, priez pour nous, prêtres à votre service : que nous puissions ne pas avoir peur de la vérité en notre église et en nous-mêmes, et surtout que nous ayons surtout confiance en la fidélité du Seigneur et en sa puissance de libération et de guérison.

Père Emmanuel Daublain (1)Lettre du pape François au peuple de Dieu, août 2018

(2) Véronique Garnier-Beauvier témoigne dans Au troisième jour – De l’abîme à la lumière (Artège), non pas tant des abus dont elle a été victime que de sa lente reconstruction. Cette mère de famille de 56 ans a été abusée sexuellement par un curé, ami de la famille lorsqu’elle avait un peu plus de 13 ans et vivait à Nancy. Aujourd’hui, cette infirmière de formation, mère de huit enfants, explique comment elle a enfoui cette tragédie dans son inconscient pour se jeter à fond dans sa vie de famille nombreuse. En 2010, au moment où tous les scandales de pédophilie éclatent dans l’Église, notamment dans les médias, elle décide de briser le silence. Sa reconstruction personnelle et spirituelle n’est pas terminée. Elle témoigne qu’elle reste fragile et hypersensible. Sa relation à Dieu est abîmée, mais elle a gardé la foi. L’accompagnement par l’évêque d’Orléans, Mgr Blaquart, a été déterminant pour donner du sens à ce qu’elle a vécu. Elle s’engage pour tout faire afin que cela n’arrive pas à d’autres enfants. (in : https://www.lejourduseigneur.com/temoignage-veronique-garnier-brise-silence/)

Pour les personnes séparées, divorcées, non engagées

dans une nouvelle union ou pour les familles mono parentales:

Cana Espérance

C'est un chemin d'espérance pour les personnes séparées, divorcées, non engagées dans une nouvelle union ou pour les familles mono parentales.

Cana espérance accueille et ac-compagne des hommes et des femmes, quel que soit leur âge , séparés ou divorcés depuis quelques mois ou depuis plusieurs années .

Au service de l'unité de la per-sonne et de la famille, Cana Espérance accompagne ces person-n e s p o u r u n t e m p s d e r econs t ruc t ion personnel le , humaine et spirituelle, en relisant leur histoire personnelle et de couple.

La vie fraternelle et les temps de p a r t a g e p e r m e t t e n t a u x participant(e)s de découvrir ou de

renouveler l'alliance avec le Seigneur : en déposant leur h i s t o i r e d o u l o u r e u s e , e n expérimentant un chemin personnel de paix, de pardon et de guérison. En prenant appui sur l'exhortation du Pape François, Amoris Laetitia , la Parole de l'Eglise est expliquée .

Une rencontre est proposée une fois par mois : un dimanche avec les enfants.

La prochaine rencontre est prévue le dimanche 16 décembre toute la journée.

Témoignage « Il m'a fallu du temps pour

intégrer Cana Espérance car je croyais devoir revenir sur mes épreuves passées et je ne voulais pas pleurer. Mais je me trompais, avec Cana Espérance, j'ai regardé vers l'avenir tout en intégrant mon histoire au chemin que Dieu voulait me voir prendre. J'ai appris combien Il m'aimait, et de quelle tendresse, Il m'entourait au sein de la fraternité si forte qui existe à

Cana Espérance. Ma vie n'est pas devenue un fleuve tranquille mais cela m'a permis d'ouvrir mes yeux aux merveilles qui s'y cachaient. »

Hélène.

Pour tout renseignement, vous pouvez contacter :

Jean François et Marie Barré Le champ des pruniers 49370 Bécon les Granits

Tél : 02 41 77 08 81 mail : [email protected] JF : 06 72 27 27 44 M : 06 23 44 30 31

CANA ESPÉRANCE

Page 6: Le Dieu de majesté est devenu notre frère

6/12

COMMUNICATION NON VIOLENTE : DES TÉMOIGNAGES

D e retour d’une journée de formation à la Communication Non Violente ...

Osons le dire, j’ai ressenti qu’al-

ler à une journée de formation à la communication non violente était un petit pas d’humilité, ou de com-bat contre mon orgueil : accepter d’imaginer que peut-être, parfois ma façon de communiquer pouvait être violente, tandis que je désire le contraire ... Accepter de faire mon possible pour corriger cela.

C’est en désirant ressembler da-

vantage à Jésus, à être comme lui lorsque j’aurais à parler de lui, que je suis venu. « Esprit Saint, je te remets ce temps, fais-moi entendre ce qu’il faut que j’entende ! »

Belle surprise en arrivant : les

participants sont nombreux, plus de 50, de toutes générations ... ! Je me dis que cela va être une « armée du bien » pour porter Dieu au monde, que tous vont communiquer Jésus avec douceur et rayonnement ... Je vais essayer d’en faire partie !

Je croyais qu’on allait m’appren-

dre à être patient, à parler avec dou-ceur, à ne pas me fâcher ... Cette formation m’a surpris, comme sou-vent avec ce qui vient de l’Esprit Saint ! Voici l’essentiel de ce que j’ai retenu de cette formation à la communication non violente :

1/ D’abord faire l’effort d’IDEN-

TIFIER MON BESOIN, le recon-naître en moi. Cela pourra être des valeurs, des besoins fondamen-taux ... « au fond, j’ai envie que ... ».

Cela va peut-être toucher à ma vulnérabilité, qui vient peut-être de loin, qui touche à mon histoire. Em-brasser ma partie blessée. L’accep-ter.

Tenir compte de ce que je res-sens et de ce que je désire, est libé-rant et bienfaisant.

Mon besoin pourra peut-être être dit maintenant, avec douceur, ou plus tard, ou pas du tout. Ou peut-être seulement à mon conjoint, ou à une médiation humaine ou seule-ment à Dieu ...

2/ CHOISIR LA CONFIANCE.

La peur existe, peur d’être pris en défaut par l’autre, d’être jugé, la peur d’être forcé, la peur de ne pas être reconnu, mais choisir la confiance, quitter le système de domination « c’est moi ou l’autre » et de jugement de l’autre et de soi-même

.Avoir confiance qu’on va trou-ver comment faire pour que chacun soit comblé, pour que les choses se passent bien. Au fond on le désire fort !

3/ Utiliser quelques astuces : * la « reformulation », excellente

technique aussi simple qu’efficace qui consiste à reprendre de façon sobre et dépassionnée les propos de l’autre ... et ainsi lui prouver que l’on a entendu son message.

* utiliser la question : « est-ce que tu peux me dire comment tu comprends mon point de vue ? » : elle permet clairement de vérifier si nous percevons réellement nos de-mandes réciproques, au lieu de continuer à défendre MA vision des choses !

Au fond je sens que cette forma-

tion était très bonne et juste. Je re-mercie le Père Emmanuel et les organisateurs d’avoir eu l’audace de l’organiser, l’audace de mots vrais, merci pour la douceur frater-nelle de cette journée et la profon-deur bien utile de certains exerci-ces !

Antoine

I l y a quelques années, afin d’améliorer les relations familiales, je me suis formée en communica-tion. Alors pourquoi aller à cette journée organisée par la paroisse ? Que pouvais-je découvrir en 24 heures ? Mais, comme une petite piqûre de rappel, cela fait toujours du bien et vivre cela en communau-té paroissiale, c’est inédit, me voilà donc au rendez-vous avec une cinquantaine de participants. On ne se connaît pas tous, loin de là. Joie de faire de nouvelles rencontres, joie de faire partie d’une même famille ! L’ambiance est détendue entre nous, et pourtant, quand on parle de Communication Non Violente, nous devons reconnaître que nous avons donc en nous une part de « violence » Ai-je envie de m’y plonger de nouveau ? Suite page 7=>

P lus de cinquante paroissiens ont vécu mi-octobre la formation Découverte de la Communication Non Vio-lente animée par Pascale Molho : ce fut un bon moment de formation mais aussi un vrai temps de"communication-communion" non violente bien sûr entre les participants !

Merci à Sophie de Vanssay et Antoine Lenne pour leurs retours de cette journée

Page 7: Le Dieu de majesté est devenu notre frère

7/12

=>Suite de la page 6

Les 2 animatrices qui nous enca-drent sont paisibles, pétries de cette « non-violence ». Elles parlent de quelque chose qu’elles vivent… depuis des années… Elles ne par-lent pas en théorie, mais de ce qui fait leur quotidien. Elles n’ont pas une posture supérieure à nous mais sont toujours en chemin, prêtes à apprendre, se remettre en ques-tion… cela est contagieux. Bref, je choisis de m’investir totalement dans la journée. Et le voyage commence. Démarrage par le plus confortable : louange, gratitude… pour soi, les autres et Dieu. Puis relecture d’une situation ré-cente difficile : décrire les faits, nommer les sentiments qui m’ont envahie. Je vois que je bloque tou-jours au même endroit ! Pour ne pas souffrir, je nie ces émotions. On m’encourage à accueillir physique-ment ces émotions.Allez ! Je suis

en paroisse, donc en famille, et sous le regard miséricordieux de Dieu… Aussi après quelques larmes (libératrices !), le nœud du pro-blème apparaît. Découverte d’un besoin, besoin universel à tout homme, mais qui me pose problème : le besoin de liberté. Besoin de liberté face à tou-tes mes injonctions intérieures, li-berté de répondre oui ou non à une sollicitation extérieure, liberté des enfants de Dieu. Et tant que je ne me sens pas libre, « j’attaque », et ma communication devient « violente » envers moi, les autres et même envers Dieu. Or nous avons tous, sans exception, ces besoins universels. Et quand nos besoins ne sont pas satisfaits, la relation avec l’autre s’abime. La Communication Non Violente nous invite à oser la relation en vérité, écouter nos besoins respectifs, et accepter que l’autre est de la même pâte humaine que nous. Aussi, quand je rentre en relation

avec l’autre, posons-nous, honnête-ment, cette question : quelle est mon intention… Créer une relation de qualité…qui

prend en compte les besoins

de chacun ?

Ou Convaincre l’autre, parvenir à

mes fins… pour satisfaire mes

besoins ?

Une des attitudes va générer de la violence, l’autre fait grandir 2 per-sonnes…

Sophie

Pour connaitre la Communica-tion non violente

Sur You tube : Marshall Rosenberg fondateur de la CNV aishttps://www.youtube.com/watch?v=bIjRxdN-kL8&feature=youtu.be Livres * Marshall Roenberg. Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) - la découverte de Marshall B. ROSENBERG et Arun GANDHI * La communication non violente, c'est malin deGeneiève Boucher Wilson et Pas-cale Nolllo Livre de Poche

Célébrer Noël

Le lundi 24 décembre : Messe pour les familles à 19 h à Saint Léonard Messe à 21 h avec la chorale*** à Sainte Madeleine

Le mardi 25 décembre : Messe unique à 10 h 30 avec la chorale*** à Sainte Madeleine

***Répétitions de la chorale à 20h 30 :

le jeudi 13 et le lundi 17 à St Léonard,

le vendredi 21 décembre à l’Église Ste

Madeleine.

Contact : Hélène Burlot, 02-41-34-24-32.

Célébrer le nouvel an :

Jeudi 31 décembre à Ste Madeleine :

22h 30 adoration et messe "Solennité de Ste Marie-Mère de Dieu"

Vendredi 1er janvier à St Léonard:

10h 30 messe unique "Solennité de Ste Marie-Mère de Dieu" - Journée mondiale de la Paix

Page 8: Le Dieu de majesté est devenu notre frère

8/12

Savez vous où se

trouve ce vitrail ? Et qui est cet homme ?

Réponse en page12

L’ENIG

ME du

JOUR

Le patronage Don-

Camille Leduc

Le Patronage Don Camille Le-duc « Centre Social des Plaines » a été fondé en 1956 par la Congré-gation des Servantes des Pauvres pour répondre à un besoin des fa-milles défavorisées de Trélazé et ses environs. Il est un lieu éducatif ouvert à tous dans un cadre fami-lial et chrétien. Au service des familles

En fidélité à l’intention de Dom Camille Leduc, fondateur de la Congrégation, et à travers des loi-sirs adaptés, nous donnons une place privilégiée aux valeurs hu-maines et chrétiennes (respect de soi-même, des autres et de la fa-mille, respect de la nature…) Le Patronage se veut un lieu où cha-que enfant peut se construire par le jeu et par la prière et apprendre à assumer ses responsabilités. Avec l’équipe d’animation, nous colla-borons aussi étroitement que pos-sible avec les parents, pour l’épa-nouissement des enfants, dans tou-tes leurs dimensions intellectuel-les, physiques et spirituelles.

En effet, l’apport spirituel que

nous apportons aux enfants est essentiel, voire indispensable, le seul pour certains d’entre eux issus

de familles défavorisées. Nous accueillons de plus en

plus d’enfants qui ne sont ni bapti-sés ni catéchisés (venant surtout du secteur de Trélazé), les parents n’ayant pu le faire pour différentes raisons.

Le Patronage Don Camille Le-

duc ouvre ses portes à tous les en-fants sans distinction de classe sociale ou autres… en somme un

cadre assez large : pour créer la solidarité, profiter de la diversité de la population et faire du Patro-nage un véritable lieu de vie ou-vert, dans une dynamique mission-naire Tous apôtres Missionnaires !(Anecdote) J (5 ans) issu de famille catholique et pratiquante participe aux activi-tés proposées par le patronage durant les vacances scolaires et les

mercredis. J : Chez moi j’ai une croix lumi-neuse ! S : Ah bon ! C’est quoi une croix lumineuse ? J : C’est une croix qui s’allume dans le noir… S : Moi je n’ai qu’une tour Eiffel dans ma chambre. Mais S. brûle d’envie d’avoir aussi une croix lumineuse ! A la fin des activités, tout de go, il demande à sa maman : S : maman, pourquoi, moi, je n’ai pas une croix lumineuse à la mai-son ? La maman …euh… Quelques jours plus tard la maman vient demander le baptême de S. Le patronage est tout un champ missionnaire qui s’ouvre devant nous et pour nous ! Tous ces en-fants n’ont-ils pas besoin d’être soutenus dans leur cheminement ? dans leur croissance humaine et spirituelle ? Quel beau champ d’apostolat ! Sœur Cécile-Marie , servante des pauvres http://www.servantesdespauvres-osb.org/jeunes/patronages https://www.diocese49.org/servantes-des-pauvres-oblates-benedictines

Page 9: Le Dieu de majesté est devenu notre frère

9/12

P endant les cinq dernières années, cha-que été, des frères et des sœurs de la Com-munauté du Chemin Neuf et des Fraternités Paroissiales Missionnaires du Chemin Neuf d’une douzaine de paroisses se sont retrouvés -couples et familles et célibataires- pour une semaine de prière, de formation et de vie fraternelle.

L’été dernier, la Communauté et la Fraternité Pa-

roissiale ont entendu l’appel à partager plus largement la grâce vécue ensemble dans ces semaines.

Cette semaine d’été deviendra le FESTIVAL DES

PAROISSES ou « « Bethechurch » (il est internatio-nal !)- : une semaine pour se ressourcer et vivre une forte expérience spirituelle et communautaire pour devenir des serviteurs de « paroisses-communautés de

disciples missionnaires » comme l’indique notre évê-que dans les orientations diocésaines (§ 36).

Si vous êtes partants pour vivre cette aventure, seul(e), en couple, en famille, n’hésitez pas à en parler à Alain et Martine Curtet, responsables de la commu-nauté du Chemin Neuf, ou aux Pères Emmanuel et Sylvain.

FESTIVAL DES PAROISSES, ABBAYE NO-

TRE-DAME DES DOMBES (01) DU 28 JUILLET AU 2 AOUT 2019

NOUVEAU : LE FESTIVAL

DES PAROISSES – ÉTÉ 2019

Premier, deuxième, troisième… Le premier, c’est tout un monde nouveau, Que l’on croit connaître avant, mais c’est faux. Être parent n’est pas une notion à comprendre En fait, seul, un enfant pourra vous l’apprendre. C’est en parentant qu’on devient Papa, Maman. On tait qu’un enfant apprend tant à ses parents, Pas seulement à l’âge adulte, dès les langes. Il faudrait plutôt parler d’interaction, d’échanges. Les enseignements d’un aîné sont très variés, Par exemple, au diable certitudes et projets. Le deuxième, valide le projet de famille, Et fait du premier, l’ainé, garçon ou fille. Il enseigne aussi tellement de belles choses. Vous n’avez plus le temps d’être morose. Vous n’avez aucune emprise sur les faits. Plus rien de certain mais que des probabilités. Il achèvera souriant vos dernières certitudes, Mettra à mal principes, rigueur et exactitude. Il vous apprendra à ne pas regretter le voulu, Et vous fera préférer les qualités de l’obtenu. Le troisième change votre rapport avec le temps. Le temps ? Vous n’en aurez plus avant longtemps. Plus aucun doute, vous ne maîtrisez plus rien. Tout devient normal, finies les inquiétudes enfin ! Le temps d’ailleurs s’accélère et vous échappe.

La survie primant, bien des règles se carapatent. L’inacceptable pour l’aîné, devient tolérable Pour le second, et pour le dernier acceptable. On rentre alors dans un processus d’éducation, Ou le rationalisme échappe parfois à la raison. A partir du quatrième, je voudrais bien témoigner Mais je ne le ferai n’ayant eu que trois mouflets Mais me projetant un peu, il m’est facile d’imaginer Les changements induits, les frais ainsi générés Je ne pourrai aussi parler d’avoir des petits enfants J’aimerais voir mes enfants être à leur tour parent Les observer, de voir s’ils feront mieux que moi, Là où j’ai reconnu que je ne savais vraiment pas. S’ils seront davantage permissifs, plus d’éducation ? Quant à mes erreurs, leurs enfants les corrigeront.

UN POÈME DE VAME, PAROISSIEN

Page 10: Le Dieu de majesté est devenu notre frère

10/12

« Mémoires de guerre d'un paysan vendéen » par Jean Yves Bouchaud, diacre du diocèse d’Angers

D ans son extrême vieillesse, François Grandin entame l'écriture de ses mémoires. Racontant ses années de guerre, il plonge dans un passé qui le re-joint. Tout remonte alors à la surface, tout ce que sa conscience avait enterré sous des années de silence. La révolte a ses défauts, les batailles, les corps à. corps, les colonnes infernales…

« Mémoires de guerre d'un paysan vendéen » est

un roman historique qui s'attache à suivre les terribles mois courant de mars 1793 à juin 1794, mois qui ont vu la guerre civile - dite de Vendée - atteindre son pa-roxysme. BASÉ SUR DES FAITS ET DES PERSONNA-GES RÉELS, ce roman aux rebondissements multiples aborde humainement et crûment l'histoire de Français du Bocage qui, voulant défendre leur liberté, se retrouveront emportés par le vent de Terreur soufflé par la lointaine Capitale.

Jean-Yves Bouchaud, né à Saint-Crespin dans les Mau-ges, s'est inspiré de l'itinéraire de son aïeul, Jean Bou-chaud, paysan-soldat qui fut de toutes les batailles rela-tées dans ces "Mémoires de guerre". Jean Yves Bouchaud est diacre du diocèse d’Angers. Les récits qu’il nous raconte sont inspirés de faits ré-els. Ils sont autant de témoignages qui font réfléchir le lecteur sur la lutte légitime des peuples, sur la venue de la violence dans nos cœurs mais aussi sur le sens du pardon.

Plus qu’un livre d’histoire passionnant, l’auteur à

travers ce qu’il décrit nous interroge sur nos compor-tements et sur notre vie spirituelle.

A lire de bout en bout.

Alain Curtet

Galette des Rois franc-comtoise

Ingrédients pour 8 parts : 150 g de farine de blé - 250 g d’eau - 80 g de beurre coupé en morceaux 85 g de sucre en poudre - 1 pincée de sel - 1 c. à soupe d’eau de fleur d’oranger 60 g de crême liquide 30% m.g. - 3 oeufs - 1 jaune d’oeuf Ustensiles : moule à tarte et papier cuisson Préchauffer le four à 180° (th 6). Peser la farine dans un récipient et réserver. Tapisser un moule à tarte de papier cuisson. Mettre l’eau, le beurre, le sucre et le sel dans une casserole et chauffer sans faire bouillir. Ajouter l’eau de fleur d’oranger et la farine en une seule fois, remuer et chauffer en remuant jusqu’à ce que la pâte forme une boule et se décolle. Ajouter la crême liquide et remuer énergiquement. Ajouter les oeufs un par un en remuant. Transvaser la pâte dans le moule préparé, mettre une fève et lisser le dessus avec une fourchette pour faire des dessins. Mélanger un jaune d’oeuf avec un peu d’eau et badigeonner la galette. Enfourner et cuire 40 mn à 180°. Laisser la galette refroidir et déguster. Cette galette vient du Jura. Elle séduit par sa saveur et son moelleux !

UNE IDEE DE LECTURE

UNE RECETTE POUR NOËL!

Page 11: Le Dieu de majesté est devenu notre frère

11/12

« Jésus leur dit encore : « Imaginez que l’un de vous ait un ami et aille le trouver au milieu de la nuit pour lui demander : “Mon ami, prête-moi trois pains, car un de mes amis est arri-vé de voyage chez moi, et je n’ai rien à lui offrir.”Et si, de l’intérieur, l’autre lui répond : “Ne viens pas m’importuner ! La porte est déjà fermée ; mes enfants et moi, nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner quelque chose.” Eh bien ! je vous le dis : même s’il ne se lève pas pour donner par ami-tié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu’il lui faut. »

« je frappe à la porte de mon ami »

«....La prière est un travail: un tra-vail qui nous demande de la volon-té, qui nous demande de la cons-tance, qui nous demande d’être dé-terminés, sans honte. Pourquoi? Parce que je frappe à la porte de mon ami. Dieu est un ami, et avec un ami je peux faire cela. Une prière constante, insistante’.

Quand j’étais à Buenos Ai-res, dans un hôpital il y avait une petite fille de neuf ans malade qui ne devait pas vivre plus d’une se-maine. Quand les médecins appelè-rent ses parents, ils leur dirent: “Nous avons fait tout le possible, mais il n’y plus rien à faire”. Alors le père, qui était un ouvrier et qui connaissait la réalité de la vie comme Jésus, est parti de la clini-que jusqu’au sanctuaire de la Vierge de Luján. Il est arrivé alors que le sanctuaire était désormais fermé. Mais cet homme resta là toute la nuit, devant le sanctuaire. Et il s’accrochait à la grille du sanc-

tuaire, celle qui fermait le sanc-tuaire, et toute la nuit, il a imploré la Vierge: “Je veux ma fille. Je veux ma fille. Tu peux me la don-ner”. Puis, vers 5 ou 6 heures du matin il revint. Et sa femme lui a dit: “Tu sais, les médecins l’ont emmenée pour faire un autre exa-men, ils ne s’expliquent pas pour-quoi elle s’est réveillée et a deman-dé à manger, et elle n’a rien, elle va bien, elle est hors de danger”.

Voilà ce qui est arrivé. Je le sais de manière certaine. Et l’enseigne-ment tiré de cet événement est que cet homme n’allait peut-être pas à la messe tous les dimanches, mais il savait comment on priait, il savait que, quand on est dans le besoin, il y a un ami qui a la possibilité, qui a du pain, qui a la possibilité de ré-soudre ton problème. C’est pour-quoi, il frappa toute la nuit.

Pape François, Chapelle Sainte Marthe, Jeudi 11 octobre 2018

PERSÉVÉRER DANS LA PRIÈRE : Méditation de l’évangile de Luc 11, 5-8 par le Pape François

LE MARDI 29 JANVIER À 20H 30 ÉGLISE STE MADELEINE ASSEMBLÉE DE PRIÈRE POUR LA GUÉRISON

‘‘ Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants .... ils imposeront les mains aux malades, et les malades s’en trouveront bien.’’

ASSEMBLÉE DE PRIÈRE POUR LA GUÉRISON

A RETENIR

Page 12: Le Dieu de majesté est devenu notre frère

12/12

Les prochaines Tables ouvertes auront lieu à 12h00

Salle paroissiale de Sainte Madeleine.

Samedi 22 décembre

Samedi 12 janvier

Samedi 9 février

Samedi 9 mars

Samedi 6 avril

Samedi 11 mai

Samedi 16 juin Samedi 6 juillet

Samedi 7 septembre

Pour les personnes ayant des difficultés à se déplacer, des conduites en voitures

peuvent être organisées. Pour plus d’information s'adresser au

02 41 66 92 45

Internet https://stjeanpaul2.diocese49.org/ https://facebook.com/paroisseJeanpaul2

ACCUEIL DANS LES MAISONS PAROISSIALES

À gauche de chacune des églises

Pour prendre contact avec la paroisse et notre curé, le Père Emmanuel Daublain : : 02 41 66 43 44 @ : [email protected] https://www.facebook.com/paroissesaintJeanPaul2 Pour tout renseignement sur l’accueil des migrants par la paroisse: Jean-Pierre Vial, [email protected]"

Horaires des Permanences d’accueil des presbytères de St Léonard et Ste Madeleine

L e vitrail de la page 10 est dans l’eglise ste Madeleine du coté du transept gauche. Il représesente Henri de La Rochejaquelein (1772-1794), nommé général en chef de l'armée vendéenne alors qu’il a 21 ans.

Un autre vitrail, dans l’Église Saint –Pavin, le Pin-en- Mauges- repré-sente la mort de Henri de La Rochejaquelein. Tué par un républicain qu’il venait de gracier, ses dernières paroles à son assassin furent « Pourquoi as-tu fait cela ? » –« Mon parti me commande de te tuer »– « et moi ma reli-gion me commande de te pardonner ».

SOLUTION de L’EGNIME Page 10

Saint Léonard

Mardi 9h30-11h Mercredi 17h30-19h

Jeudi 9h30 à 11h Vendredi 14h à 15h30

Sainte Madeleine Lundi 9h30 à 11h

Mardi 16h30 à 18h30 Mercredi 9h30 à 11h30

Jeudi 16h30-18h30 Vendredi 15h à 16h30 Samedi 9H30-11h30