le dernier seigneur des balkansdownload.pro.arte.tv/archives/bulletin/2004bul38.pdfballotté par les...

DU 11 SEPTEMBRE

AU 17 SEPTEMBRE2004

38

magazine

SEX IS COMEDYUn autoportrait troublant de Catherine Breillat,

avec Anne Parillaud, Roxanne Mesquida

et Grégoire Colin

Le dernier seigneur des Balkans

Reportage sur le tournage de la sagaréalisée pour ARTE par Michel Favart

lundi 13 septembre

à 20.45

DIMANCHE 12/9 THEMA Amours d’artistes Camille Claudel et Auguste Rodin,Elizabeth Taylor et RichardBurton… (suite page 13)

LUNDI 13/9 CINÉMA Sex is comedyJeanne est une réalisatricedirective, autoritaire, parfoismême irrespectueuse… (suite page 17)

LE PRIME TIME

11 SEPTEMBRE | 17 SEPTEMBRE 2004

SAMEDI 11/9L’AVENTURE HUMAINE Le procès des templiersPourquoi Philippe le Bel s’en est-ilpris aux chevaliers de l’ordre des Templiers… (suite page 9)

Camille Claudelde Bruno NuyttenDimanche 12 septembre à 20.45

Charadede Stanley DonenLundi 13 septembre à 15.15

Sex is comedyde Catherine BreillatLundi 13 septembre à 20.45et mardi 14 septembre à 01.10

Vertigod’Alfred HitchcockLundi 13 septembre à 00.50

Jamais le dimanchede Jules DassinMardi 14 septembre à 15.15

Le vent nous emporterad’Abbas KiarostamiMercredi 15 septembre à 22.40

Mais qui a tué Harry ?d’Alfred HitchcockJeudi 16 septembre à 20.45

La comtesse de Hong Kongde Charles ChaplinVendredi 17 septembre à 23.10

Chère Marthade Sandra NettelbeckVendredi 17 septembre à 01.05

Sous-titrage pour sourds et malentendants

LES FILMS LES GRANDSRENDEZ-VOUS

Et aussi : un reportage d’ARTE Magazinesur le tournage du Dernier seigneur des Balkans,saga réalisée pour ARTE par Michel Favart.Pages 4 à 7.

3arte magazine n° 38 du 11|09|04 au 17|09|04

MARDI 14/9THEMA L’Europe maladede ses camionsLes poids lourds encombrentles routes de l’Unioneuropéenne… (suite page 21)

MERCREDI 15/9 LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE Prisonniers du goulagÀ Vorkuta, en Sibérie, desmilliers d’Allemands condamnésau travail forcé… (suite page 25)

JEUDI 16/9CINÉMAMais qui a tué Harry ?L’une des rares intrusionsd’Hitchcock dans la comédie.Humour noir et macabre… (suite page 29)

VENDREDI 17/9 FICTIONLe boxeur et la coiffeuseEn prison, un coiffeur homo etarnaqueur de vieilles damestombe amoureux d’unmalfrat… (suite page 32)

SEX IS COMEDYSur un plateau, le tournage d’une scène de sexe vire au drame… Un film sur le cinéma dans lequel CatherineBreillat se met à nu. Page 17“Cinéma”,lundi 13 septembre à 20.45

LA CHANCELLERIEOpération portes ouvertes

chez Gerhard Schröder ! La Chancellerie dévoile ses rouages,ses métiers, son fonctionnement au

quotidien. Pages 16, 20, 24, 28 et 31“Le feuilleton documentaire”,

du lundi 13 au vendredi17 septembre à 20.15

SOPHIA LORENSophia Loren aura 70 ans cet automne.Mais une légende n’a pas d’âge…Portrait d’une star éternelle avec le film La comtesse de Hong Kong. Pages 32 et 33“Thema”,vendredi 17 septembre à 22.15

MOMIES FOLIESElles sont très vieilles et elles ont

des choses à nous dire… Qu’elles soient de Chine, des Alpes, de Sibérie ou du Pérou,

les momies livrent leurs secrets sur ARTE.“360° Le reportage GEO”,

samedi 11 septembre à 21.40“ARTE Découverte”, du lundi 13

au vendredi 17 septembre à 19.00

Du 1er mars au 19 juillet,Michel Favart a dirigé,en Bulgarie, le tournage des quatre épisodes du Dernier seigneur des Balkans.Une vaste fresque initiée par ARTE, coproduite par quatre pays européens,qui retrace la vieaventureuse et amoureused’un seigneur turc entre1900 et 1948 dans les Balkans. L’envoyéespéciale d’ARTE Magazineétait à Sofia où elle a rencontré l’équipe du film, deux jours avant la fin du tournage.

Université de Sofia, Bulgarie, 17 juillet 2004. Ons’apprête à tourner les ultimes plans du Dernier

seigneur des Balkans. Depuis cinq mois, sous ladirection de Michel Favart (réalisateur notamment desAlsaciens ou les deux Mathilde, diffusé par ARTE en1995), acteurs et techniciens travaillent sur cettesaga qui retrace la vie de Zülfikâr, héritier d’une lon-gue lignée de beys turcs, du début du XXe siècle (aumoment de la chute de l’Empire ottoman) à la fin desannées quarante.Les quatre épisodes d’une heure et demie ont ététournés dans trois lieux : Sofia et ses environs ;Plovdiv, deuxième ville du pays, située dans la plainede Thrace, au sud; Elena et la ville médiévale deVeliko Tarnovo, deux cités voisines situées près dela frontière turque. Cent quatre-vingts comédiens ettrois mille figurants ont rejoué l’histoire tumultueusedes Balkans, région marquée par les guerres et lesinvasions, où les frontières changent sans arrêt, oùles revendications identitaires et les tensions reli-gieuses ne s’apaisent jamais. Une formidable aven-ture qui a réuni des Français, des Bulgares, desEspagnols et des Grecs.

La Babel balkaniquePassionné par les Balkans, le producteur PascalBensoussan a répondu à une proposition d’ARTEautour de cette thématique historique. “L’idée étaitd’adapter librement le roman éponyme de l’écrivainturc Necati Cumali, qui s’achève en 1918. MichelLeviant et moi avons travaillé à une suite.” C’était en2001. Ensuite il a fallu préparer le tournage, recru-ter des acteurs et des techniciens, organiser la copro-duction avec les différents pays et bien sûr choisir unréalisateur. “C’est le film le plus important que j’aiefait, explique Michel Favart. Surtout à cause de sonambition et de sa force. Car c’est une leçon politiqueévidente, servie par un héros qui a tout le lyrismequ’il faut.”Depuis son combo (cabine équipée d’écrans retrans-mettant les images des caméras), le réalisateur dirigeson équipe internationale. Sur le plateau, on •••

Le dernier seigneur des Balkans

Tournagecosmopolite

Le dernier seigneur des Balkans sera diffusé

par ARTE à la rentrée 2005.

Cette minisérie de fiction

(4 x 90mn) est coproduite

par F Productions, ARTE France,

France 2, TV5,

Act Productions (Grèce),

Walewska Productions (Pologne),

In Vitro Films et

Malvarrosa Media (Espagne),

Sofilm (Bulgarie)

Reportage


Le bruit des lieuxDerrière son moniteur mobile, casque sur les oreilles,

l’ingénieur du son Pierre-Yves Lavoué privilégie les voix

françaises, qui seront préservées au montage. Il ne

néglige pas pour autant les voix étrangères, pensant aux

futures versions grecque, espagnole et bulgare. À chaque

fin de tournage, il demande le silence et enregistre le

bruit des lieux pour le mixage final : cliquetis de

fourchettes, vent sur la campagne bulgare…

Costumes artisanaux

Pour habiller les personnages

du Dernier seigneur des Balkans, Martha Mironska

a notamment arpenté la campagne bulgare

à la recherche des éléments et des tissus dont elle avait

besoin, dans les villages où les vêtements sont encore

fabriqués artisanalement. Elle a réalisé 700 pièces,

en a acheté et retravaillé 3 000 autres.

Le résultat est magnifique.

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••• communique en anglais mais on parle aussi bul-gare, français, grec… Les acteurs, eux, jouent dansleurs langues. Un beau brouhaha ! “Lorsque je suisarrivée sur le tournage, quand j’ai entendu tout lebruit de ces différentes langues, je me suis dit : ‘Maiscomment est-ce que ça va pouvoir marcher ?’Pourtant, à la fin, tout le monde se comprenait”,raconte la jolie actrice grecque Constance Alimonou,qui joue Angelica, l’épouse du neveu de Zülfikâr.“Confier certains postes clés (cadre, décors, costu-mes…) à des techniciens bulgares, recruter des jeu-nes comédiens quasi inconnus était un vrai pari. Il apu être tenu grâce à la liberté de choix donnée dès ledépart par ARTE”, affirme Michel Favart. La per-sonnalité bienveillante du réalisateur a largementcontribué à l’harmonie du tournage. Certains n’hé-sitent pas à le qualifier d’idyllique. Le FrançaisArnaud Binard, qui joue Zülfikâr et qui a appris à par-ler bulgare pour l’occasion, confirme : “Ici, on vitune Europe apaisée ou en tout cas qui aspire à lapaix. Il y a un vrai respect.”

D’une époque à l’autreMalgré les contretemps – pluies violentes, neige, cascadeurs qui ne parviennent pas à réaliser certai-nes scènes… –, il n’y a pas eu de grosses difficultés,ni de grandes tensions. “Il n’y a aucun plan de retard,se réjouit Michel Favart. Nous voilà maintenant àl’université de Sofia.” C’est ici que le réalisateur doittourner les trois dernières scènes. La première sepasse en 1912 dans la bibliothèque universitaire; ladeuxième se situe à l’hôpital de Sarajevo au momentde l’assassinat de l’archiduc d’Autriche; la troisièmea lieu dans un restaurant de Tirana en 1931. Enl’espace d’une journée il faut passer d’une époqueà une autre, d’un âge à un autre, d’un lieu à un autre.Pour les acteurs, c’est à la fois une source de diffi-cultés et une aubaine. “Au début, explique ArnaudBinard, changer souvent d’âge était un peu difficile,même si sur le plan de tournage les scènes de jeu-nesse précédaient celles plus tardives. Aujourd’hui, c’estdevenu presque automatique, notamment grâce aumaquillage et aux costumes. Mes gestes, mon corps,ma voix, tout est devenu spontané.” Après êtreapparu dans de nombreux téléfilms et séries télé(Sous le soleil, Groupe flag, Le juge est une femme,

etc.), le jeune acteur incarne ici un Zülfikâr magni-fique. Pour lui, ce personnage romantique et tourmenté,ballotté par les conflits, embarqué dans de dangereusesaventures, “dépasse sa condition sociale et religieusepour atteindre à une certaine forme de sagesse”.

L’archiduc n’était pas chauvePuis on tourne la scène où l’archiduc d’Autrichearrive agonisant sur un brancard à l’hôpital deSarajevo. Mais cela prend un peu plus de temps queprévu, le figurant qui doit incarner François-Ferdinand s’étant révélé chauve. “L’archiduc avaitdes cheveux!”, s’exclame Michel Favart, photo à l’ap-pui… “La précision historique est une part impor-tante de mon travail, explique le réalisateur. J’ai vu de nombreux conseillers, notamment pour bien cerner les rites religieux. L’autre partie de mon

Le roman de Necati

Cumali Le dernierseigneur des Balkans,dont s’inspire la saga

de Michel Favart, va être

réédité par ARTE Éditions

et L’Esprit des

Péninsules. Parution

prévue au moment

de la diffusion de la série,

à la rentrée 2005.

Repetizia !

À chaque scène, Pierre Abela crie :

“Repetizia, attentionne, on va répéter…”.Pas facile d’être assistant réalisateur

sur un tournage où l’on parle cinq langues

! Pas facile non plus de veiller au grain

lorsqu’on tourne une scène de restaurant

dans une pièce qui résonne, où les

figurants doivent manger sans faire de

bruit et parler sans se faire entendre !

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Pierre Abela, Michel Favart et Arnaud Binard.

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travail consiste à être disponible, à être capable demodifier le scénario en fonction des lieux et des évé-nements. Quitte parfois à prendre du retard.L’incident d’aujourd’hui est un petit problème d’ajustement historique. Parfois, il a fallu changercarrément la scène. Comme lorsque le meunier YacupAga devait être attaché à une roue de moulin en mou-vement et progressivement noyé. Malgré leurs efforts,les cascadeurs n’ont pas pu réaliser la scène. On a doncattaché l’acteur à la roue, mais il a ensuite été fouettépuis achevé au pistolet.”Pour incarner l’archiduc, faute d’avoir un postichesous la main, Michel Favart choisit un autre figu-rant parmi les Bulgares présents. Le réalisateur peutenfin crier “À vous !” – un mot qu’il préfère à“action” car, selon lui, à ce moment-là, il abandonneson pouvoir aux acteurs et aux techniciens.“En tout cas, grâce à l’énergie positive qui a régné

sur le plateau, grâce à ce que les Bulgares nous ontapporté de folie et de lyrisme, le pari du tournage estréussi, poursuit Michel Favart. Reste celui du mon-tage et surtout du doublage.” Si les quatre rôles prin-cipaux sont interprétés par des acteurs français, ilva falloir trouver des voix qui correspondent à cha-cun des acteurs étrangers. Un nouveau défi.Pour l’heure, l’équipe cosmopolite du film se re-trouve à la soirée de fin de tournage. Chacun com-mence à évacuer son stress, les comédiens sortentde leur personnage, tout le monde se défoule. Le discours du directeur de production, JacquesBontoux, traduit en bulgare, est accueilli avecenthousiasme. C’est la fin d’une grande aventure oùauront prévalu la discipline et le respect, l’enthou-siasme et le partage. Pour fêter ça, tout le mondedanse le sirtaki jusque tard dans la nuit.

Barbara Levendangeur

De 18 à 60 ans

Pour passer en un clin d’œil de

18 à 60 ans (ou l’inverse), les

acteurs se confient aux mains

de Sophie Landry. Pour rajeunir,

un coup de maquillage ; pour

vieillir, un peu de latex appliqué

sur le visage des comédiens.

Selon la maquilleuse, rarement

un tournage a été aussi

idyllique : “Ce film a vraimentbénéficié d’une bonne étoile !”

Zülfikâr (Arnaud Binard), Esma (Melissandre Meertens), et Rasit (Mathieu Delarue) en décembre 1941.

14.00BiographieJil Sander(Rediffusion du 14 août)

14.45Création(s)(Rediffusion du 21 juillet 2002)

15.15ComediaAccalmies passagères

17.15Dis moi ce que tu possèdes…

17.45Tracks(Rediffusion du 9 septembre)

18.45ARTE Info

19.00Le forum des Européens

19.45ARTE Info

20.00Le journal de la culture

20.10ARTE Météo

20.15ART ET CULTUREPalettesLes Monts Jingting en automne

20.45L’AVENTURE HUMAINELe procès des templiersDocumentaire de Jens-Peter Behrend

21.40360° Le reportage GÉOLe mystère de la momie de SibérieRéalisation : Ute Gebhardt

22.35MUSICASept et un jours au Festival de FèsRéalisation : Mathias Ledoux

00.40 (PDC : 00.35)Metropolis

01.30LA LUCARNEDe sable et de ventDocumentaire d’Andreï Osipov

02.25Dis moi ce que tu possèdes…(Rediffusion du 4 septembre)

samedi11/9

arte magazine n° 38 du 11|09|04 au 17|09|048

15.15ComediaAccalmiespassagèresComédie de Xavier DaugreilhMise en scène : Alain SachsAvec : Valérie Karsenti, Eliza Maillot,Marc Fayet, José Paul, Paul Bisciglia,Élisabeth BarthélémyRéalisation : Yves Di Tullio (France, 1999, 1h53mn)Production : La CopatARTE FRANCE

Les hésitations amoureuses de qua-tre trentenaires : un marivaudage vifet cruel, Molière 1997 du meilleurspectacle comique.Hélène quitte Thierry pour Patrickmais accepte mal que son ex seconsole avec sa meilleure amieMarie-Annick, qui rêve d’unhomme nommé Johnny…

17.15Dis-moi ce quetu possèdes…HaïtiDocumentaire de Gerlinde Böhm(Allemagne, 2004, 26mn)ZDF

Marie et Rémé Jean-Françoisvivent à Jacmel, dans le sudd’Haïti. Tous deux confectionnentet vendent des vêtements. Mais laconcurrence est rude et, pournourrir les siens et envoyer sescinq enfants à l’école, Rémé doitcultiver un lopin de terre et fairedu commerce de matériaux deconstruction.

Vivre sans pétroleAnne-Sophie Mercier et MatthiasBeermann reçoivent Jacques Attali.Alors que le prix du baril de brutreste élevé et que les ressourcess’épuisent, comment l’Europe seprépare-t-elle à l’après-pétrole ?Qu’en est-il des énergies renou-velables ? Comment faire évoluerles modes de vie des Européens ?Rediffusion le 13 septembre à 17.05

Estampe japonaise, peinture chinoise,fresques de Pompéi et portraits duFayoum : des chefs-d’œuvre analy-sés par Alain Jaubert, chaque samedijusqu’au 25 septembre. Ce soir :Shitao tient la Chine ancienne à lapointe de son pinceau.Shitao, l’un des peintres les plushabiles de son temps, était impré-gné de spiritualité bouddhiste car,très jeune, il fut forcé de se cacherdans des monastères. Sa peintures’appuie sur la simplicité du trait,le blanc pur du papier. Ici, un pay-sage de montagnes est peint àl’encre de Chine sur du papier deriz collé sur un rouleau de soie.Sous l’apparente simplicité duthème se déploie tout un universde correspondances secrètes qu’ilfaut apprendre à déchiffrer.Rediffusion le 15 septembre à 02.25

Retrouvez Alain Jaubert dans

Metropolis, ce samedi à 00.40.

La collection “Palettes” est éditée

par ARTE Vidéo.

Câble et satellitede 14.00 à 19.00

Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.

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“Le pinceau ira jusqu’à la racine des choses.” (Shitao)

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20.15 | ART ET CULTURE

PalettesLes Monts Jingting en automne (1671)De Zhu Ruoji, dit Shitao (1642-1701)Documentaire d’Alain Jaubert (France, 2000, 30mn)Coproduction : ARTE France, Palette Production, RMNARTE FRANCE(Rediffusion du 17 février 2001)

Anne-Sophie Mercier et Matthias Beermann animent un débat à trois voix avec l’invitédu Forum des Européens.

19.00Le forum des EuropéensRédaction en chef : Jürgen Pfeiffer, Astrid Emerit-Le FicherRéalisation : Guy Saguez (2004, 43mn)Coproduction : ARTE France, Compagnie des Phares et BalisesARTE FRANCE

samedi11/9

Documentaire de Jens-Peter BehrendDans la collection “Sphinx”(Allemagne, 2004, 52mn)ZDF

Le 13 octobre 1307, en France, des milliers d’hom-mes sont arrêtés dans le cadre d’une gigantesqueopération de police ordonnée par le roi Philippe leBel. Les autres pays européens ne tardent pas à lan-cer eux aussi des campagnes de persécutions. But decette “chasse aux sorcières” : anéantir l’une des orga-nisations les plus puissantes d’Europe, dont larichesse et l’influence inquiètent le roi de France etmenacent son autorité. En effet, l’ordre desTempliers (fondé au XIIe siècle à Jérusalempar neuf chevaliers du nord-est de la Franceet des Flandres) ne rendait de comptes qu’aupape et était exempté de tous les impôts etdevoirs tradition-nels…

Quelles sont les vraies raisons qui ont pousséPhilippe le Bel à ordonner la destruction de cetteorganisation ? Les accusations de débauche et d’hé-résie qui furent prononcées contre elle sont-elles uneinvention des autorités ? Y a-t-il eu complot pours’emparer du trésor des templiers ? À l’aide de témoi-gnages d’experts et d’historiens, Jens-Peter Behrendrevient sur les circonstances de la fin de l’ordre et surles principales étapes du procès des templiers. Il apporte un nouvel éclairage sur cette page d’his-

toire, grâce au précieux témoignage d’une des-cendante de Clément V (le pape “maudit”accusé d’avoir abandonné les templiers aux

inquisiteurs) et grâce à l’examen d’archi-ves secrètes retrouvées il y a

peu au Vatican.Rediffusion le 12

septembre à 14.00

20.45 | L’AVENTURE HUMAINE

Le procès des templiersPourquoi Philippe le Bel s’en est-il pris aux chevaliers de l’ordre des Templiers, fondé à Jérusalem au XIIe siècle ? Des documents secrets, un trésor mythique, un procès truqué,un complot… la disparition des templiers continue de fasciner les chercheurs.

COLLECTION “SPHINX”

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On a longtemps cru que le trésor des templiers était cachédans le château de Gisors…

En 1927, dans un monastèrebouddhiste de Sibérie. Sentant samort proche, le chambo lamaItigilov fait part de ses dernièresvolontés aux autres moines. Ildemande notamment que soncorps soit exhumé au bout detrente ans. Peu après, au coursd’une séance de méditation, ilmeurt dans la position du lotus.Lorsque les moines bouddhistesouvrent sa tombe, quelquesdécennies plus tard, ils décou-vrent avec surprise que le corpsest resté presque intact…

Sur les traces du chambo lamaSitué dans la steppe sibérienne, lemonastère d’Ivolginsk est le seulendroit en URSS où les moinesbouddhistes ont pu continuer depratiquer leur religion à l’époquesoviétique. C’est là que repose lechambo lama Itigilov, dont lecorps ne présente quasiment pasde traces de décomposition bien

que sa mort remonte à plus desoixante-quinze ans. Deux hom-mes s’efforcent d’élucider ce mys-tère. D’un côté, Juri Tampoleev, unpathologiste qui a pu examiner lecorps et cherche une explicationscientifique à son excellent état deconservation. De l’autre, Bair, unmoine de 27 ans qui vit au monas-tère d’Ivolginsk depuis quatre ans.Lorsqu’il n’est pas en train d’ap-prendre la philosophie bouddhisteou la médecine tibétaine, Bair par-court le pays sur les tracesd’Itigilov, à la recherche de per-sonnes qui puissent lui parler duchambo lama et de sa vie. Maissa quête est tournée vers l’avenir,car Itigilov symbolise le renouveaudu bouddhisme en Sibérie.Rediffusion le 12 septembre à 14.55

et le 27 septembre à 01.35

Les momies livrent leurs secrets

dans “ARTE Découverte”, du lundi 13

au vendredi 17 septembre à 19.00.


samedi11/9

Réalisation : Mathias Ledoux (France/Maroc, 2004, 2h)Coproduction : ARTE France, LGM, Festival de Fès des musiquessacrées du mondeARTE FRANCE

La dixième édition du Festival de Fès des musiquessacrées du monde s’est déroulée du 28 mai au 5 juin.Arpentant la ville jour et nuit, Mathias Ledoux et sonéquipe ont cherché à rendre compte de la richesse dela manifestation. Ils ont filmé les conférences du matin,les rendez-vous de l’après-midi à l’ombre des arbresdu musée Batha, la vie de la médina, les grandsconcerts du soir à Bab Makina, les concerts gratuits àBab Boujloud, les nuits soufies à Dar Tazi… Ici, le sacrése mêle au profane, les atmosphères recueillies alter-nent avec la transe et l’ambiance populaire.

22.35 | MUSICA

Sept et un jours au Festival de Fès

Nuits soufies, chœurs basques,moines danseurs du Tibet,chants gospel… un superbecarnet de voyage musical,lumineux et dense, réalisé par Mathias Ledoux à l’occasiondu dixième Festival de Fès desmusiques sacrées du monde.

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21.40360° Le reportage GÉOLe mystère de la momie de SibérieRéalisation : Ute Gebhardt (Allemagne, 2004, 52mn)Coproduction : ARTE, MedienKontorARTE G.E.I.E.

Présenté par Sandrine Mörch

Le grand moine bouddhiste Itigilov est mort il y a soixante-quinze ans.Comment expliquer que son corps, conservé dans un monastère en Sibérie,soit resté presque intact ?


samedi11/9

Des soufis à Liz McCombGérard Kurdjian, directeur artistique du Festival de Fès,nous sert de guide dans les différents lieux, présen-tant les artistes et le répertoire qu’ils interprètent.“Ce festival est né dans un ville de traditions, une villede culture et de savoir, une ville de spiritualité. Ilest ouvert à toutes les traditions musicales, qu’ellessoient du monde chrétien, juif ou musulman, qu’el-les viennent de l’Inde, du bouddhisme, des tradi-tions chamaniques d’Amérique du Nord oud’Amérique du Sud”, explique-t-il. On retrouve ainsiMonserrat Figueras, Aïcha Redouane et FrançoiseAtlan (Espagne, Maroc, France), trois cantatricesissues des trois religions du Livre, et le Chœur d’en-fants de Fès ; les derviches tourneurs de Konya(Turquie); Youssou N’Dour et l’orchestre du Caire deFathy Salama (Sénégal, Égypte) ; les moines dan-seurs du Tibet venus du monastère bouddhiste deShechen (Népal); l’ensemble Qawwali de Meher etSheher Ali (Pakistan); Moneim Adwan (Palestine);Sapho (France) et l’Orchestre oriental de Nazareth;le chœur Sirine (Russie) ; le chœur basque Anaiki ;Mohamed Rouicha (Maroc) ; le groupe berbèreAmazigh ; Sharam Nazeri (Iran) ; Liz McComb etl’Arc Gospel Choir of Harlem (États-Unis).

00.40MetropolisMagazine culturel européenRédaction en chef : Dominique Rabourdin(France, 2004, 52mn)Coproduction : ARTE France,On Line ProductionsARTE FRANCE

Alain JaubertAlain Jaubert, auteur et réalisa-teur de la série “Palettes”, publieson premier roman, Val Paradis(Gallimard), dans lequel un jeunehomme s’engage sur un cargo quifait escale à Valparaiso. Où il estquestions de cuites mémorables,d’aventuriers et de paradis per-dus, sous le signe de Melville,Conrad et Stevenson, mais aussi deFlaubert, Baudelaire et Rimbaud.Quatre numéros de Palettes sont

diffusés le samedi à 20.15 dans “Art

et culture”, du 4 au 25 septembre.

Bernard LubatMusicien inclassable, BernardLubat a été de toutes les aventu-res du jazz ces trente dernièresannées. Lors de son passage àl’Européen, à Paris, il a voulu êtreseul sur scène. Bernard Lubat proposera un

hommage à Claude Nougaro dans de

nombreuses villes de France tout au

long de l’automne.

À vos musées !Le Musée national de préhistoiredes Eyzies-de-Tayac vient d’êtreinauguré. Visite en compagnie dupeintre Valerio Adami et de l’écri-vain Gérard Macé.

Joaquim VitalNé à Lisbonne, emprisonné parSalazar, puis exilé en Belgique,Joaquim Vital vit à Paris, où il afondé les Éditions de la Différence,il y a plus de trente ans. Sa passiondes livres et des arts lui a fait ren-contrer Calder, Tinguely, Bacon,Fellini, Max Ernst… Entretien àl’occasion de la sortie de son livreAdieu à quelques personnages(Éd. de la Différence).

Rediffusion le 12 septembre à 17.50

01.30 | LA LUCARNE

De sable et de ventDocumentaire d’Andreï Osipov(Russie, 2000, 51mn)ZDF(Rediffusion du 23 mai 2001)

Aux confins de la Russie, près du cer-cle polaire, les habitants d’un villagede pêcheurs, autrefois cité en exem-ple par la propagande stalinienne,défendent farouchement leur liberté.Shoina, un village de pêcheurs aubord de l’océan Arctique. Leshivers durent sept à huit mois etplongent la localité dans les ténè-bres, la figent dans la glace et laneige. En été, le sable s’entasseautour des maisons, poussé parun vent qui souffle en perma-nence. Il y a quelques dizainesd’années, le village était célébrécomme un modèle de communestalinienne. Aujourd’hui, Shoinaest presque désert. La plupart desbâtiments sont ensablés, les épa-ves de navires s’accumulent. Maisune poignée d’habitants résisteencore. Non seulement ils tien-nent à leur village, mais ils veillentaussi à préserver leur sentimentde liberté “au milieu de rien”. Leréalisateur rencontre ainsi unejeune femme rêveuse qui ne sup-porte pas la foule, une vieilledame qui continue d’attendre sonmari disparu pendant la guerre,un gardien de phare qui considèresa profession comme une tâchepatriotique…

Youssou N’Dour et l’orchestre du Caire de Fathy Salama.

14.00Le procès des templiers(Rediffusion du 11 septembre)

14.55360°Le reportage GÉO(Rediffusion du 11 septembre)

15.50Colère tardive(Rediffusion du 7 septembre)

17.20Cuisines des terroirs

17.50Metropolis(Rediffusion du 11 septembre)

18.45ARTE Info

19.00MAESTROFestival de Lucerne 2004Claudio Abbado et Renée Fleming

19.45ARTE Info

20.00Karambolage

20.10ARTE Météo

20.15DANSEDanse là-bas (2)

20.45>01.40THEMAAmours d’artistes

20.45 FilmCamille ClaudelFilm de Bruno Nuytten

23.30 (PDC : 00.20)La grande dame du GuggenheimDocumentaire de Sigrid Faltin

00.50 (PDC : 23.30)Amour, art et pouvoirDocumentaire d’Ellen El Malki

01.40Melina Mercouri,la dame du Pirée(Rediffusion du 10 septembre)

dimanche12/9


19.00 | MAESTRO

Festival de Lucerne 2004Claudio Abbado et Renée FlemingAvec : l’Orchestre du Festival de LucerneRéalisation : Michael Beyer (Suisse, 2004, 42mn)Coproduction : EuroArts, ZDF, ARTEZDF

20.00KarambolageMagazine franco-allemand de ClaireDoutriaux (France, 2004, 11mn)Production : Atelier de recherche d’ARTEFranceARTE FRANCE

Tous les dimanches à 20.00,Karambolage décrypte les sociétésfrançaise et allemande de façonludique et impertinente.Cette semaine : la coutume alle-mande de la Schultüte, pochettesurprise pour la rentrée des clas-ses; le barrissement de l’éléphanten français et en allemand; la clefanglaise; un micro-trottoir à Berlinsur les frontières de la France…

20.15 | DANSE

Danse là-bas (2)Série conçue et réalisée parLeslie F. Grunberg et Julie Charrier(France, 2003, 2x26mn)Coproduction : ARTE France,Les Films PénélopeARTE FRANCE

De l’Afrique à l’Asie en passant parl’Amérique, un tour du monde de lachorégraphie contemporaine, hors desfrontières de l’Europe.Qu’en est-il de l’expression cho-régraphique actuelle dans despays où les codes sociaux, amou-reux, éthiques et esthétiques nesont pas les nôtres ? Second voletce soir avec Dil se de Farah Khan(Inde), Cirox de Simon et MichaelCaban (République tchèque),Formas breves de Lia Rodrigues(Brésil), Graines de kumquatd’Ushio Amagatsu (Japon), Dilod’Opiyo Okach (Kenya), Report onbody de Wen Hui (Chine), Noirtrace de Kamal Karry (Comores).La première partie de Danse là-basest diffusée le dimanche

5 septembre à 20.15.

En partenariat avec

Vier letzte Lieder de Richard Strauss,dirigés par Claudio Abbado à la têtede l’Orchestre du Festival de Lucerne,avec l’exceptionnelle Renée Fleming.Depuis l’été 2003, le Festival deLucerne dispose à nouveau d’unorchestre symphonique maison,créé sous l’impulsion du chefd’orchestre Claudio Abbado et dudirecteur du festival, MichaelHaefliger. La deuxième saison de

l’Orchestre démarre cet été, etARTE enregistre à Lucerne troisconcerts donnés par ClaudioAbbado à la tête de la prestigieuseformation. Ce soir, Vier letzteLieder de Richard Strauss, inter-prétés par la grande sopranoRenée Fleming. Avec aussi unextrait de La walkyrie de Wagner,“Les adieux de Wotan”, enregis-tré au Festival l’été dernier.



ABBADO ET LE FESTIVAL DE LUCERNE 2004

● le 5 septembre : le Concerto pour piano et orchestre n° 4 de Beethoven

● le 12 septembre : Vier letzte Lieder de Richard Strauss

● le 19 septembre : l’acte II de Tristan und Isolde de Wagner

Un enregistrement de concert donnés par Claudio Abbado

vient de paraître chez Universal (DG) :

Claudio Abbado dirige Mahler (Symphonie n° 2) et Debussy (La mer).

17.20Cuisines des terroirsChypreDocumentaire d’Elke Sasse (Allemagne, 2004, 26mn) ZDF

À Koilineia, dans les montagnesde la partie grecque de l’île, lesfamilles se retrouvent autour d’unplat typique : un gratin de légu-mes (boureki), des macaronis au

four, des koupepia (feuilles devigne farcies) ou encore des klef-tiko, morceaux d’agneau cuitsdans un plat en argile.Rediffusion le 15 septembre à 17.15

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RenéeFleming


dimanche12/9

ZDF

20.45 FilmCamille ClaudelFilm de Bruno Nuytten (France, 1989, 2h50mn)Scénario : Bruno Nuytten, Marilyn Goldin,d’après l’œuvre de Reine-Marie ParisAvec : Isabelle Adjani (Camille Claudel), Gérard Depardieu (Auguste Rodin), Laurent Grevill (Paul Claudel), Alain Cuny (M. Claudel), Madeleine Robinson (Mme Claudel), Katrine Boorman(Jessie Lipscomb), Danièle Lebrun (Rose Beuret)Image : Pierre LhommeMusique : Gabriel YaredProduction : Films Christian Fechner, Lilith Films I.A., Gaumont,A2 TV France, Films A2, DD Productions(Rediffusion du 4 septembre 1995)

L’histoire de la passion déchirante entre deux génies,Camille Claudel et Auguste Rodin. Le premier film de Bruno Nuytten, récompensé par cinq Césars et servi par une Isabelle Adjani littéralement possédée parson personnage.Jour et nuit, Camille Claudel s’adonne à sa passion,la sculpture. Son rêve : entrer dans l’atelier du grand

maître Auguste Rodin. Quand enfin elle y parvient,elle lui démontre tout son talent et sa déterminationà travailler avec lui. Rodin l’engage alors commeapprentie avec son amie Jessie. Camille ne tarde àtomber amoureuse de Rodin, tandis que le maîtreest heureux d’avoir trouvé une égérie qui ravive sonimagination et dont il signe bientôt les œuvres…

L’amour de l’artCette histoire d’amour tragique entre deux êtres d’ex-ception est le premier film d’un des plus grands chefsopérateurs des années 80, Bruno Nuytten. Face à unRodin imposant incarné par Gérard Depardieu – unrôle à sa démesure –, Isabelle Adjani, totalement pos-sédée par le rôle, s’est coulée dans la peau de l’ar-tiste maudite. Avec Camille Claudel, c’est comme sielle avait trouvé un destin semblable au sien, un per-sonnage qui lui permettait d’apparaître telle qu’elleest, tiraillée entre le désir de défendre son intimité etcelui de se montrer.

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Camille Claudel et Auguste Rodin, Elizabeth Taylor et Richard Burton, Simone de Beauvoiret Jean-Paul Sartre… Si la vie d’un artiste est fascinante, celle d’un couple d’artistes l’est doublement. Qu’apporte la relation amoureuse à la création ? Est-elle une force ou un frein ? Comment vit-on entre son œuvre et le lien avec l’autre ?

20.45>01.40 | THEMA

Amours d’artistes

CINQ CÉSARS EN 1989 :

MEILLEUR FILM FRANÇAIS,

MEILLEURE ACTRICE (ISABELLE ADJANI),

MEILLEURE PHOTOGRAPHIE,

MEILLEURS COSTUMES

ET MEILLEURS DÉCORS

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE

(ISABELLE ADJANI), BERLIN 1989


dimanche12/9

23.30La grande dame du Guggenheim L’histoire de Hilla von RebayDocumentaire de Sigrid Faltin (Allemagne/Pays-Bas, 2004, 1h15mn)

Dans les années 1930, l’artiste allemande Hilla von Rebay a rassemblé la col-lection d’art abstrait du musée Guggenheim de New York. Aujourd’hui son nomest tombé dans l’oubli. Il est temps de lui redonner la place qu’elle mérite !

“Sans elle, le musée Guggenheimn’existerait pas”, dit ThomasKrenz, l’actuel directeur de l’ins-titution new-yorkaise. Pourtant,qui connaît Hilla von Rebay et lerôle qu’elle a joué dans la créa-tion du grand musée d’artmoderne ? Le riche industriel américainSolomon Guggenheim l’a financé.Mais la collection d’art non figu-ratif qu’il abrite a été rassembléedans les années 1930 par Hillavon Rebay, artiste allemande,amie de Hans Arp, Kandinsky,Léger, Chagall, Moholy-Nagy, etune des premières femmes pein-tres à se joindre au mouvementde l’abstraction. C’est elle aussiqui, avec Frank Lloyd Wright, aconçu le plan original du bâtimenttellement décrié à son ouverture en1959, autant pour son architec-

ture que pour les œuvres expo-sées. Le peintre le plus représentédans la collection Guggenheimétait alors Rudolf Bauer, l’ami deHilla von Rebay, qu’elle aimaitpassionnément et qui est tombédans l’oubli. Elle a consacré toutela fin de sa vie à lutter pour qu’ilsoit reconnu et, plus générale-ment, à défendre la cause de l’artabstrait.Aujourd’hui, Hilla von Rebay,décédée en 1967, est à son tourdéfendue par son neveu Rolandvon Rebay, qui se bat pour qu’elleait enfin sa place dans l’histoirede l’art. Sa cause semble avoir étéentendue : en 2005, le muséeGuggenheim de New York, la VillaStuck de Munich et le musée duchâteau de Murnau proposerontune exposition consacrée à cettegrande dame oubliée.

00.50Amour, art et pouvoirDocumentaire d’Ellen El Malki(Allemagne, 2004, 50mn)

Quel effet la relation amoureuse a-t-elle sur la création artistique ?Démonstration à partir de couplescélèbres du XXe siècle et de témoi-gnages de femmes artistes, parmi les-quelles Marina Abramovic et AgnèsVarda.Yoko Ono et John Lennon, JohnnyCash et June Carter, Frida Kahlo etDiego Rivera, Simone de Beauvoiret Jean-Paul Sartre, ElizabethTaylor et Richard Burton… La vieprivée de ces couples, qu’ilssoient écrivains, peintres, acteursou musiciens, a été si souventportée sur le devant de la scèneque des générations entières ontsubi leur influence. Plus prochesde nous, des femmes artistes livrent leurs réflexions sur le rôlede la relation amoureuse dans lacréation. La performeuse MarinaAbramovic, la peintre Oda Jaune(épouse du peintre JörgImmendorf) et la cinéaste AgnèsVarda répondent avec franchiseaux questions de la réalisatrice : jusqu’où fonctionne l’échanged’inspiration? La solitude n’est-elle pas inhérente à la création ?Leurs réponses amènent uneréflexion plus large sur la sym-biose et l’indépendance au seindu couple, la séparation et la mort, l’amour de l’autre et l’amour de la vie.

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Hilla von Rebay entourée de Franck Lloyd Wright (à gauche) et de Salomon R. Guggenheim en 1945.

Agnès Varda

Hilla von Rebay devant l’un de ses collages en 1928.

20.45>01.40 | THEMA

Amours d’artistes

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dimanche12/9

LA MAISON DES SAOUDUne passionnante enquête

de Jihan El-Tahri sur la monarchie

wahhabite et les relations qu’elle

entretient avec les États-Unis

et les autorités religieuses.

Diffusion le 21 septembre à 20.45, dans “Thema”.

La maison des Saoud est édité en DVD par ARTE Vidéo

(sortie le 5 octobre).

bientôt sur

1. Vive la France !Gabi Pryzibilsky, l’intendante dela Chancellerie, a une rude jour-née devant elle : pour la premièrefois, les gouvernements françaiset allemand “fusionnent” leursconseils des ministres et fontséance commune… De son côté,Sigrid Krampitz, la directrice decabinet du chancelier, prépareavec son équipe le prochainvoyage de Gerhard Schröder àNew York et son discours devantles Nations unies…Rediffusion le 20 septembre à 17.45

Au Kohl-iséeLa Chancellerie est, avec leReichstag, l’édifice qui symbolisele mieux le nouveau rôle de Berlin,capitale de l’Allemagne réunifiée.Volontiers moqueurs, les Berlinoisl’appellent la “machine à laver”ou le “Kohl-isée” – c’est l’ancienchancelier Helmut Kohl qui enavait approuvé les dimensions tita-nesques. Car, avec ses 12 000 m2,la Chancellerie est huit fois plusvaste que la Maison-Blanche !Derrière ses larges baies vitrées,480 personnes s’affairent en per-manence : des “politiques” (mem-bres du cabinet, conseillers, hautsfonctionnaires…), mais aussi desresponsables du protocole, deschargés de communication, sansoublier une myriade d’employéschargés du bon fonctionnement de la gigantesque maison (chefcuisinier, intendant, concierge, jardinier…).

14.00Il était une ville (1)(Rediffusion du 6 septembre)

14.45Lola

15.15Charade(Rediffusion du 3 septembre)

17.05Le forum des Européens(Rediffusion du 11 septembre)

17.50Agrippine (20)(Rediffusion du 6 septembre)

18.15Lola(Rediffusion du 13 septembre)

18.45ARTE Info

19.00ARTE DécouverteOtzi, l’homme de glace

19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo

20.15LE FEUILLETON DOCUMENTAIRELa Chancellerie (1)

20.45CINÉMASex is comedyFilm de Catherine Breillat

22.15GRAND FORMATLe prix du mensongeDocumentaire de Peter F. Müller

23.45 (PDC : 23.50)ARTE Info

23.55 (PDC 00.00)Cinéma, de notre tempsJohn Ford et Alfred Hitchcock Documentaire d’André S. Labarthe

00.50 (PDC : 00.55)Vertigo(Rediffusion du 9 septembre)

lundi13/9


14.45LolaChacune cherche son sac(Allemagne, 2004, 26mn)ARTE G.E.I.E.

Cette semaine, le magazine féminind’ARTE s’intéresse à l’indispensablesac à main.Découvrez les secrets de fabrica-tion du sac Hermès au coursd’une visite chez le prestigieuxfabricant parisien. Rencontrez l’écrivaine berlinoise TanjaDückers, collectionneuse invété-rée de sacs à main. Tout sac àmain a une âme : c’est ce quemontre l’exposition montée par la pasteure Ina Brinkmann àHambourg. Enfin, dans la nou-velle rubrique “Vide ton sac”, desAllemandes et des Françaisesdéballent sous nos yeux lecontenu de leur réticule préféré…

19.00ARTE DÉCOUVERTE

Otzi, l’hommede glaceDocumentaire de Brando Quilicci(Italie, 2004, 43mn)Production : Brando Quilici ProduzioniARTE FRANCE

Que cachent les momies sous leursbandelettes ? “ARTE Découverte”révèle leurs secrets, tous les soirs à19.00 jusqu’à vendredi. Ce soir : lecurieux destin d’un chasseur tyrolienvieux de 7 300 ans.La plus ancienne momie dumonde a été découverte en 1991dans un glacier du Tyrol. BaptiséeOtzi, elle est vieille de 7 300 ans.

Pour les scientifiques, ce corpsmiraculeusement préservé est uneoccasion unique de mieux connaî-tre les conditions de vie de l’é-poque. Pourtant, un mystèredemeure : de quoi Otzi est-ilmort ? Il a fallu attendre dix anset le décongélation du corps pourle découvrir…Rediffusion le 20 septembre à 14.00

20.15 | LE FEUILLETON DOCUMENTAIRE

La Chancellerie (1)Feuilleton documentaire de Mechthild Gaßner (Allemagne, 2004, 5x26mn)Coproduction : ARTE, SWR, Odyssee FilmARTE G.E.I.E.

À la Chancellerie de Berlin, cinq cents personnes travaillent pour l’homme leplus puissant d’Allemagne : Gerhard Schröder… Jusqu’à vendredi, découvrezcomment les petites mains de la politique travaillent au quotidien.



PrésentéparIsabelleGiordano

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Cinq cents personnes sont au service du chancelier…



lundi13/9

Film de Catherine Breillat(France, 2002, 1h31mn)Scénario : Catherine BreillatAvec : Anne Parillaud (Jeanne), GrégoireColin (l’acteur), Roxanne Mesquida(l’actrice), Ashley Wanninger (Léo),Dominique Colladant (Willy), Bart Binnema(le directeur de la photographie),Yves Osmu (l’ingénieur du son)Image : Laurent MachuelSon : Yves Osmu, Yves LevêqueMontage : Pascal ChevanceCoproduction : Flach Film, CB Films,ARTE France CinémaARTE FRANCE

Jeanne est une réalisatrice directive, autoritaire, par-fois même irrespectueuse. Les deux acteurs princi-paux de son nouveau film sont capricieux. De plusils se détestent. Sur une plage venteuse et pluvieuse,Jeanne veut leur faire jouer une scène de baiser,comme s’ils s’aimaient et comme s’ils étaient auxCaraïbes. Mais son obsession de la perfection dété-riore sa relation avec les deux interprètes. Or, la pro-chaine scène à tourner est une scène de sexe…

Mise à nuEn construisant une fiction sur le principe du makingof, Catherine Breillat réussit à rendre compte de l’agitation des coulisses d’un film. Cette mise enabyme permet de dévoiler toutes les subtilités de ladirection d’acteurs : les rapports passionnés entre unréalisateur et ses comédiens, l’obsession du cinéasteà obtenir ce qu’il veut, les différentes contraintes selonqu’il tourne en extérieur ou en intérieur, son inves-tissement personnel de tous les instants, les capricesdes comédiens… Sex is comedy a pu être compris

comme une profession de foi permettant à CatherineBreillat de se justifier auprès de ses détracteurs, quil’accusaient de maltraiter ses acteurs. Mais les thèmesde prédilection de la réalisatrice, à savoir la sexua-lité et le désir, restent au cœur du film. La scène desexe que Jeanne doit tourner est l’objet de toutes lesattentions, cristallisant les problèmes de la directionet du jeu d’acteur et les difficultés liées à la sexualitédevant la caméra. En voulant obtenir de ses acteursune émotion vraie, Jeanne les place – et se place elle-même – sur un terrain dangereux, là où fiction etréalité se confondent. C’est cette ambiguïté habi-tuellement invisible à l’écran que la réalisatriceexprime ici. Un constat douloureux, car le cinéma yapparaît comme une quête angoissée, un travail à lafois jouissif et terrible sur l’acteur. Dans Sex iscomedy, Catherine Breillat se met à nu.

Rediffusion le 14 et le 22 septembre à 01.10


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Pour Jeanne, pour ses acteurs et son équipe technique, réaliser unfilm est une épreuve, surtout lorsqu’il s’agit de tourner une scènede sexe… Un subtil making of fictionnel de l’œuvre de CatherineBreillat, par elle-même.

20.45 | CINÉMA

Sex is comedy


lundi13/9

Documentaire de Peter F. Müller(Allemagne, 2004, 1h29mn)

ZDF

En octobre 1987, une touriste allemande, KerstinKischnick, est tuée par balles à Miami. Aussitôt,Dieter Riechmann, son compagnon, est arrêté. Bienqu’il ne cesse de clamer son innocence et alors queles preuves réunies contre lui ne sont pas décisives,il est condamné à la chaise électrique en 1988.Depuis, il attend dans le couloir de la mort. Frappépar les incohérences du dossier, Peter F. Müllerdécide de faire sa propre enquête, recherchant destémoins et faisant analyser les rapports d’expertisepar des laboratoires indépendants. Les résultats sonttroublants : il apparaît impossible que Riechmann aittué sa compagne. Le jeune homme n’en est pas pourautant absolument blanchi. La réouverture du pro-cès, obtenue grâce à l’aide de deux avocats améri-cains, doit permettre d’éclaircir cette affaire parti-culièrement complexe…

Malversations et intimidationsCe que Peter F. Müller découvre en enquêtant sur l’af-faire Riechmann, c’est l’imbrication de deux histoi-

res également déconcertantes : d’un côté un accuséprobablement innocent mais qui cache des choses àla police; de l’autre des procureurs prêts à tout pourenvoyer un homme sur la chaise électrique parcequ’ils ont décidé qu’il était coupable. Dieter Riechmann’a pas tué Kerstin, mais il refuse d’éclaircir de nom-breuses zones d’ombre. Proche du milieu deHambourg, il était probablement le souteneur deKerstin, elle-même prostituée de luxe. C’est unehomme malin et arrogant. Au moment du meurtre,il préparait vraisemblablement un deal d’héroïne suf-fisamment important pour le mettre définitivementà l’abri du besoin. Les deux procureurs, quant à eux,se comportent en véritables mafiosi. Pour parvenir àleurs fins – c’est-à-dire faire condamner Riechmannà mort –, ils manipulent les témoins, usent de mena-ces sur les détenus et les policiers, font disparaîtredes pièces à conviction… Le film de Peter F. Müllerréunit des témoignages accablants. Le puzzle est désormais presque complet. La vérité va-t-elle enfinpouvoir émerger?

22.15 | GRAND FORMAT

Le prix du mensonge

Condamné aux États-Unis pour un meurtre qu’il a toujours nié, DieterRiechmann attend dans le couloir de la mort depuis plus de quinze ans.Menant sa propre enquête, Peter F. Müller décrit un système judiciaire qui s’est transformé en machine à mentir et à tuer.

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lundi13/9

23.55Cinéma, de notre temps

John Ford et Alfred Hitchcock Le loup et l’agneau Documentaire d’André S. Labarthe(France, 2000, 52mn)Coproduction : AMIP, ARTE FranceARTE FRANCE(Rediffusion du 4 juillet 2001)

Rencontre avec deux maîtres du cinéma américain. Deuxleçons de cinéma qui en expriment toute la diversité.Magistral.“Nous ne pouvions imaginer réputations plus oppo-sées que celle de Ford et d’Hitchcock, ni culturesplus différentes. Le premier aurait pu être le petitfils de Walt Whitman ou de Fennimore Cooper. Lesecond s’est présenté comme le descendant directd’Edgar Poe ou de Lewis Carrol. L’un et l’autre incar-nent la maturité et la diversité du cinéma américain.C’est à cela que nous pensions en cette fin d’après-midi de septembre tandis que nous roulions à la ren-contre de Ford. Que savions-nous de lui ? Ses films,bien sûr, mais aussi le bandeau sur l’œil, le cigare

et son célèbre caractère de chien. Mais nous neconnaissions encore ni le lit matrimonial ni le mol-let du cinéaste. Trois jours plus tard, nous nous ren-dions à la Universal où Hitchcock nous attendait.Autant dire que nous changions de planète. Si eneffet nous pouvons, aujourd’hui, avec le recul, consi-dérer les quelques minutes passées en compagniede Ford comme une forme sauvage d’art poétique,avec Hitchcock nous accostions à un tout autre ter-ritoire : celui du discours de la méthode. Tout avaitcommencé par la question bateau mais inéluctabledu réalisme au cinéma. Comme à son habitude,Hitchcock s’exprimait avec précision et concision,s’assurant à chaque instant qu’il était bien compris.Nous venions donc de lui demander si selon lui lecinéma peut échapper au réalisme…” (André S.Labarthe)Retrouvez Vertigo d’Alfred Hitchcock à 00.50, juste après

Cinéma, de notre temps.

CYCLE HITCHCOCK

Six films du maître du suspense

● Les oiseaux,dimanche 29 août à 20.45

● Fenêtre sur cour,jeudi 2 septembre à 20.45

● Vertigo, jeudi 9 septembre à 20.45● Mais qui a tué Harry ?,

jeudi 16 septembre à 20.45● La main au collet,

jeudi 23 septembre à 20.45● Complot de famille,

jeudi 30 septembre à 20.45

> www.arte-tv.com

Le loup et l’agneau.


14.45Hippocrate

15.15Jamais le dimanche(Rediffusion du 10 septembre)

17.00Yamakasi à Londres


18.15Hippocrate(Rediffusion du 14 septembre)

18.45ARTE Info

19.00ARTE DÉCOUVERTELe mystère de la momie perse

19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo

20.15LE FEUILLETON DOCUMENTAIRELa Chancellerie (2)

20.45>22.45THEMA De quoi j’me mêle !L’Europe malade de ses camions20.45L’invasion des semi-remorques21.30Le train en panne21.45La merveille de Messine22.15 (PDC : 22.20)

Débat22.45FICTIONJe ne l’ai pas voulu00.10 (PDC : 00.15)

ARTE Info00.25 (PDC : 00.30)

ExhibitionLa chute

01.10 (PDC : 01.15)

Sex is comedy(Rediffusion du 13 septembre

mardi14/9


14.45Hippocrate(Allemagne, 2004, 26mn)ZDF

Cette semaine dans Hippocrate : lesconséquences des OGM sur lasanté et sur l’environnement ; lasynesthésie, don qui permet d’as-socier des couleurs à des mots ouà des sons (entendre une couleur,voir une musique...) ; les possi-bles utilisations médicales ducannabis, autrefois utilisé pourses vertus apaisantes.

17.00Yamakazi à LondresDocumentaire de Mike Christie(Royaume-Uni, 2003, 42mn)Production : Channel 4, Optomen TelevisionARTE FRANCE

Leur terrain : la rue. Leur figurefavorite : sauter par-dessus desobstacles. Leur but inventer deschorégraphies en jouant avec lemobilier urbain. Mike Christie afilmé une équipe de free runnerslors d’une performance àLondres, et interrogé artistes etsportifs sur cette nouvelle pra-tique popularisée par le filmYamakasi.Rediffusion le 12 octobre à 17.00

19.00 | ARTE DÉCOUVERTE

Le mystère de la momie perseDocumentaire d’Adrian Pennink et Bettina Lerner(Royaume-Uni, 2004, 43mn)Production : BBC, HorizonARTE FRANCE

Que cachent les momies sous leurs bandelettes ? “ARTE Découverte” révèleleurs secrets, tous les soirs à 19.00 jusqu’à vendredi. Ce soir : enquête surune prétendue princesse perse.

Quand, il y a quelques années, lamomie d’une princesse perse aété mise au jour au Pakistan, tousles journaux du monde en ont faitleur une. Cette découverte mira-culeuse chamboulait toutes lesthéories sur la civilisation perse.Mais certains détails, notammentdes bizarreries dans le processusde momification, éveillent lessoupçons des experts. On pensait

que la princesse avait 2600 ans.Les rayons X révèlent qu’il s’agitd’une femme à qui on a brisé le couquelques années auparavant…L’enquête menée alors dévoile untrafic de fausses momies, cadav-res recyclés et maquillés pour êtrevendus sur le florissant marchédes antiquités…




La Chancellerie (2)

Feuilleton documentaire de Mechthild Gaßner(Allemagne, 2004, 5x26mn)Coproduction : ARTE, SWR, Odyssee FilmARTE G.E.I.E.

À la Chancellerie de Berlin, cinq centspersonnes travaillent pour l’hommele plus puissant d’Allemagne : GerhardSchröder…

2. Portes ouvertesMonsieur Theisen, chef des ser-vices internes, se lance dans lapréparation de la journée portesouvertes de la Chancellerie. Deson côté, Viktoria Zimmermannvon Siefart, jeune diplomate char-

gée de la coopération avec l’ONU,doit écrire une première mouturedu discours que le chancelier pro-noncera à New York…Rediffusion le 21 septembre à 17.45

Les diplomates planchent sur le discours du chancelier à l’ONU.


mardi14/9

MDR

20.45L’invasion des semi-remorquesDocumentaire de Jan Peter(Allemagne, 2004, 45mn)

Les poids lourds encombrent les routes de l’Union européenne… Jan Peter a fait un bout de chemin avecun chauffeur routier allemand pour évaluer l’ampleur duproblème.L’entrée de dix nouveaux pays membres a encorefait augmenter le nombre de camions qui sillon-nent les routes de nombreuses régions de l’Unioneuropéenne. Par ailleurs, il est à craindre que letransport international de marchandises par la routeprenne encore plus d’ampleur dans les années àvenir. L’invasion des camions engendre de plus enplus de problèmes. Les habitants sont gênés parles nuisances sonores et les embouteillages. Et dansles pays de transit, où la circulation est devenuebeaucoup trop dense, la colère gronde… Le docu-

mentaire suit un chauffeur routier au départd’Osterode, en Allemagne, qui, chemin faisant,tente de remonter à la source des problèmes géné-rés par les poids lourds.

21.30Le train en panneReportage de Rolf-Axel Kriszun(Allemagne, 2004, 15mn)

Comment faire du train une solution plus attrayante pourle transport de marchandises ?En Europe, les tentatives de transférer une partie dufret de la route vers le rail ont échoué. Pour que letrain devienne une solution viable, il faudrait com-mencer par résoudre un certain nombre de problè-mes. Dans les nouveaux pays membres de l’UE, lesréseaux ferroviaires sont en mauvais état. Autre dif-ficulté, d’ordre technique : la largeur des voies et latension électrique varient souvent d’un pays à l’au-tre, ce qui allonge les délais au passage des frontiè-res et empêche la mise en service de locomotives •••

20.45>22.45 | THEMA De quoi j’me mêle !

L’Europe malade de ses camions1er mai 2004 : l’arrivée de dix nouveaux pays dans l’Union européenne augmenteconsidérablement le nombre de camions qui envahissent les routes de France,d’Allemagne ou d’Italie. Les réseaux routiers, déjà surchargés, n’ont pas été prévus pourfaire face à un tel déferlement. Comment l’Europe peut-elle traiter sa camionnite aiguë ?

Soiréeprésentée par JürgenBiehle


mardi14/9

••• électriques. Enfin, certainspays font bande à part. La Suissepar exemple tente de réguler lacirculation des poids lourds enaugmentant le prix des péages.Résultat : les sociétés de transportfont transiter leurs camions parl’Autriche… Seule une harmoni-sation des politiques et desréseaux au niveau européen per-mettrait de valoriser le train.

21.45La merveille de MessineDocumentaire de Christoph-Michael Adam(Allemagne, 2004, 29mn)

La polémique autour du pont deMessine, qui doit relier dans quelquesannées la Sicile au continent, se pour-suit en Italie. Alors pour ou contre ?Un pont reliera bientôt Messine,en Sicile, à la botte italienne. Avecses 3 300 mètres de long et ses 60 mètres de large, ce sera le plusgrand pont suspendu du monde.Sa construction doit débuter l’anprochain et s’achever en 2012. Lespartisans de ce projet repris parSilvio Berlusconi clament qu’ildonnera une nouvelle impulsion à

l’économie de l’île en favorisantle tourisme et le transport de mar-chandises. De leur côté, sesdétracteurs expriment de vivescraintes : le pont serait construitdans une zone à fort risque sis-mique ; la destruction de l’éco-système unique du détroit est àredouter. Quant aux compagnies de ferries, elles voient déjà leur chiffre d’affaires plonger…S’appuyant sur des simulationspar ordinateur du futur ouvrage,le documentaire interroge les per-sonnes concernées par ce projettitanesque. Le pont de Messine,pour ou contre ?

22.15Débat(Allemagne, 2004, 26mn)

Animé par Jürgen Biehle

Le nom des participants sera com-muniqué ultérieurement.

L’ensemble de la “Thema” est

rediffusé le 15 septembre à 15.15.

22.45 | FICTION

Je ne l’ai pasArmin, reconnu coupable de viol et de mentaux. Son jeune avocat tente de c d’un traitement psychiatrique… Un c un réalisateur qui est aussi avocat.

(Ich hab es nicht gewollt – Anatomie eines Mordfalls)Téléfilm de Norbert Kückelmann (Allemagne, 2002, 1h28mn, VF)Avec : Franziska Walser (le docteur Gerlach), Fabian Busch (maîtrePohl), Axel Sichrovsky (Armin Sperr), Anna Brüggemann (MelanieProbst), Christian Doermer (le docteur Römer), Jörg Hube (le jugeVoss), Robert Giggenbach (le procureur général Brenner), Elert Bode(l’expert judiciaire Böhme)Image : Igor LutherMontage : Sigrun Jäger-AmadoMusique : Markus UrchsCoproduction : FFAT, ZDF, ARTEZDF(Rediffusion du 26 juillet 2002)

Melanie, 19 ans, prend un verre dans un bar quandun homme l’aborde… Deux jours plus tard, le cada-vre de la jeune fille est retrouvé dans une décharge.La police met rapidement la main sur le meurtrier,Armin Sperr, un jeune homme plutôt discret.L’expertise psychiatrique est formelle : le jeunehomme est pleinement responsable de ses actes etdevra être condamné en conséquence. Seul son avo-cat, commis d’office, n’est pas convaincu par ce ver-dict prononcé avant l’heure. Il demande une contre-expertise, qui révèle que le meurtrier est atteint degraves troubles de la personnalité…

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Le pont de Messine favorisera le tourisme et le transport de marchandises.

20.45>22.45 | THEMAL’Europe malade de ses camions


mardi14/9

voulu meurtre, souffre de graves troubles onvaincre la justice qu’il a besoin as emblématique traité par

Soigne ton droit !Ce téléfilm soulève un problème de société : celui del’efficacité de la justice dans les cas de crimes dontles auteurs souffrent de graves troubles mentaux. Leréalisateur munichois Norbert Kückelmann connaîtbien le sujet : il est aussi avocat. À partir du cas d’Armin, il veut montrer qu’il ne fautpas considérer la prise en charge psychiatrique d’uncriminel comme un affront à la victime ou commeun déni de justice. Et que, au contraire, ce type demesures contribue à la protection du public, puis-qu’elle permet de réduire les risques de récidive.Norbert Kückelmann pose un regard critique sur lajustice, ce qu’il a commencé à faire dès 1972 avecDie Sachverständigen. Par la suite il a beaucoup filmédes marginaux et des jeunes en conflit avec la société,notamment dans Inquisition en Bavière, une affairecriminelle provinciale (1992), Les complices dusilence (1996) et Le fléau de la balance (1997), tousdiffusés par ARTE.



00.25ExhibitionLa chuteRéalisation : Sylvain BergèreRédaction en chef : Jean-Yves Jouannais(France, 2003, 45mn)Coproduction : ARTE France, MK2 TVARTE FRANCE(Rediffusion du 9 mars 2004)

À la fois figure dramatique et principeburlesque, la chute est une manièrede résumer notre humanité. Entre rire,lyrisme et tragédie, Sylvain Bergère atraqué ses manifestations dans l’artcontemporain.Le chorégraphe japonais TakeshiYakazi, dont l’œuvre est trufféed’effondrements de corps,explique toute l’ambiguïté de cettefigure et le rapport techniquequ’elle entretient avec les artsmartiaux ; le travail du vidéastehollandais Aernout Mik joue surle double sens du mot en filmantuniquement les chutes de ses his-toires et des corps affaissés ;Natacha Nisic évoque la genèsede son œuvre Le suicide desobjets, une étrange pluie de cho-ses en tous genres; le performeurdanois Peter Land expérimente

toutes les formes de dégringola-des et autres gadins à la manièred’un gag sans fin; l’artiste SavarioLucariello se met en scène dansdes situations absurdes etbaroques, faisant de la chute ledestin de l’artiste moderne ;Laurel et Hardy montrent leur artde la chute dans The flying deu-ces ; le cinéaste expérimentalArtavazd Pelechian propose uneversion lyrique de cette figuredans son film Les saisons (1975),où paysans et bergers dévalent lespentes des montagnes avec desbottes de foin ou des moutonsdans les bras…

En partenariat

avec

et

Armin Sperr (Axel Sichrovsky) et sa victime Melanie (Anna Brüggemann).

Aernout Mik

Takeshi Yakazi


14.45Capté !15.15>17.15 THEMAL’Europe malade de ses camions(Rediffusion du 14 septembre)

17.15Cuisines des terroirsChypre(Rediffusion du 12 septembre)


18.15Capté !(Rediffusion du 15 septembre)

18.45ARTE Info19.00ARTE DÉCOUVERTELes momies du peuple des nuages19.45ARTE Info20.00Le journal de la culture20.10ARTE Météo20.15LE FEUILLETON DOCUMENTAIRELa Chancellerie (3)

20.45LES MERCREDIS DE L’HISTOIREPrisonniers du goulagDocumentaire d’Erik S. Tesch

21.35ARTE Reportage22.25Le dessous des cartes22.40CINÉMALe vent nous emporteraFilm d’Abbas Kiarostami

00.35ARTE Info00.45Court-circuit (le magazine) n° 19001.30Watergate (2)(Rediffusion du 18 août)

02.25PalettesLes Monts Jingting en automne(Rediffusion du 11 septembre)

mercredi15/9


14.45Capté !(Allemagne, 2004, 26mn)

Au sommaire de Capté ! cettesemaine : la très jeune élite poli-tique et économique d’Estonie; leculte que de nombreux jeunes desBalkans vouent à l’ancien chefd’État yougoslave Tito ; un artmartial indien appelé “gatka”,présenté lors des rencontres inter-nationales de yoga à Loches.


Les momies du peupledes nuages

Documentaire d’Amy Bucher (Royaume-Uni, 2004, 43mn)Production : Gédéon Programmes, B. EngelsARTE FRANCE

Que cachent les momies sous leurs bandelettes ? “ARTE Découverte” révèleleurs secrets, tous les soirs à 19.00 jusqu’à vendredi. Ce soir : le sauvetagein extremis des momies du lac des Condors.


La Chancellerie (3)Feuilleton documentaire de Mechthild Gaßner (Allemagne, 2004, 5x26mn)Coproduction : ARTE, SWR, Odyssee FilmARTE G.E.I.E.

Jusqu’à vendredi, découvrez com-ment les petites mains de la politiquetravaillent au quotidien à la Chancel-lerie de Berlin.

3. Petites et grandes affairesd’ÉtatGabriele Mölig, chargée d’assu-rer l’entretien des espaces verts,s’attaque aux pucerons… De leur

côté, Viktoria Zimmermann vonSiefart et Reinhard Hesse conti-nuent à plancher sur le discoursque Schröder doit prononcer auxNations unies. Son conseillerpour la politique étrangère,Monsieur Mützelburg, veut y évo-quer certains sujets qui lui tiennentà cœur…Rediffusion le 22 septembre à 17.45

Le 12 avril 1997, au Pérou, deuxpilleurs de tombes pénètrent dansune caverne creusée dans lafalaise dominant le lac desCondors. Sans le savoir, ils vien-nent de découvrir un importantsite précolombien. Rapidementalertées, les autorités péruviennesenvoient sur les lieux une missionarchéologique sous la houlette de

Sonia Guillen. Plus de deux centsmomies intactes et un nombreincalculable d’objets sont extraitsde ce mausolée vieux de cinqcents ans. Sauvées in extremis dupillage, les momies du lac desCondors révèlent les secrets d’unecivilisation encore très malconnue, celle des Chachapoya…Rediffusion le 22 septembre à 14.00


Les responsables des espacesverts font la guerre aux pucerons.


mercredi15/9

Documentaire d’Erik S. Tesch(Allemagne, 2004, 52 mn)NDR

Vorkuta, un camp de travail sous Staline dans leGrand Nord sibérien, à proximité du cercle polaire.L’hiver, le thermomètre pouvait y descendre à - 60°C.C’est dans cet enfer de glace que furent envoyés denombreux Allemands, en quatre vagues successi-ves, après la capitulation de leur pays en 1945. Ilsfaisaient partie des quelque 45 000 civils jugés pourcrimes de guerre par des tribunaux militaires sovié-tiques et condamnés au travail forcé. Le camp,regroupant des prisonniers d’une trentaine de natio-nalités, était construit sur un immense gisementhouiller : un trésor pour l’industrie soviétique,exploité jour et nuit pendant vingt ans. Des milliersde prisonniers périrent à la mine, d’autres sur lechantier de la voie ferrée du Nord-Est qui, dans lalangue de la propagande, prouvait l’enthousiasmede la jeunesse soviétique…

20.45 | LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE

Prisonniers du goulagLe camp de Vorkuta

À Vorkuta, en Sibérie, des milliers d’Allemands condamnés au travail forcé périrent entre1945 et le milieu des années 50… Erik S. Tesch fait parler cinq survivants et racontel’histoire de ce camp de travail soviétique construit sur un gisement houiller.

Symbole de l’oppressionÀ la mort de Staline en 1953, des prisonniers deVorkuta se révoltent. Les Allemands du camp devrontnéanmoins attendre quelques années, et la venue duchancelier Konrad Adenauer à Moscou, pour être libé-rés. Leur retour au pays ne suscitera pas un grandenthousiasme : les temps ont changé et les récits desanciens prisonniers de guerre n’intéressent plus grandmonde… Prisonniers du goulag se penche sur l’his-toire de Vorkuta et raconte comment certains sontparvenus à y survivre. Erik S. Tesch a construit son documentaire autourdes récits de cinq anciens prisonniers, qui évoquentle travail forcé, le froid, la faim, la peur et l’humi-liation, mais aussi l’espoir, la foi, la solidarité.Vorkuta reste aujourd’hui un symbole fort de la ter-reur soviétique.

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mercredi15/9

Film d’Abbas Kiarostami(Iran/France, 1999, 1h53mn, VOSTF)Scénario : Abbas KiarostamiAvec : Behzad Dourani (l’ingénieur), Noghre Asadi, Roushan KaramElmi, Bahman Ghobadi, Shahpour Ghobadi, Reihan Heidari, MasoodMansouri, Ali Reza Naderi, Frangis Rahsepar, Masoameh Salimi,Farzad Sohrabi, Lida SoltaniImage : Mahmoud KalariMusique : Peyman YazdanianProduction : MK2 ProductionsARTE FRANCEGRAND PRIX DU JURY, FESTIVAL DE VENISE 1999

Un 4x4 venu de Téhéran débarque dans le petitvillage de Siah Dareh, dans le Kurdistan iranien.Pour les villageois, ces nouveaux venus sont desétrangers. L’un d’eux, appareil photo sous le bras, selie d’amitié avec un petit garçon qui lui sert bientôtde guide. Un autre, ingénieur de profession, s’inté-

resse tout particulièrement à une vieille femme mou-rante dont il ne manque pas de prendre des nou-velles. À ceux qui l’interrogent sur ce qu’il vientfaire là, il répond qu’il cherche un trésor…

La poésie nous emporteraInspiré des poèmes de Forough Farrokhzad, Le ventnous emportera est une invitation au voyage, et quelvoyage ! Réalisée par quelqu’un d’autre, cette invitationaurait pu n’être qu’un film contemplatif. Mais lecinéma de Kiarostami tranche par son humour et sapoésie (une femme arbre, un téléphone portable quine fonctionne qu’au prix d’une folle odyssée…). Levent nous emportera est construit sur des mystèresjamais élucidés. Que vient faire un soi-disant ingé-nieur à Siah Dareh ? Pourquoi guette-t-il les progrès

21.35ARTE ReportageMagazine de l’actualité internationale(2004, 52mn)ARTE G.E.I.E.

Ce magazine aborde chaquesemaine deux ou trois thèmes del’actualité internationale. Des rap-pels historiques, des données géo-politiques, géographiques ou éco-nomiques complètent lesreportages – l’un de 26 minutes, lesautres plus courts – afin d’aiderle téléspectateur à mieux décryp-ter les grands enjeux de la planète.

22.25Le dessous des cartesMagazine géopolitique de Jean-Christophe VictorRéalisation : Frédéric Lernoud(France, 2004, 10mn)ARTE FRANCE

Le dessous des cartes, une méthode.Dans ce numéro de rentrée duDessous des cartes, Jean-Chris-tophe Victor nous fait pénétrerdans les coulisses de son émissionet nous présente les principes desa méthode d’analyse, qui vise àfaire comprendre et non à fairesavoir.En partenariat avec

Présenté en alternance par Vladimir Vasak et Andrea Fies

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L’arrivée d’étrangers dans un petit village du Kurdistan iraniensuscite l’incompréhension mutuelle… Poète du cinéma, Abbas Kiarostami nous invite à voyager dans un Iran méconnu et merveilleux.

22.40 | CINÉMA

Le vent nous emportera


mercredi15/9

de l’agonie d’une villageoise ? Quel trou Yossef creuse-t-il ? Autant de questions qui restent sans réponses.“Je ne crois pas à un cinéma qui ne donnerait auspectateur qu’une seule version de la réalité. Je pré-fère offrir plusieurs interprétations possibles. J’aimeque le cinéma laisse chaque spectateur libre d’in-terpréter, comme si le film était le sien.” Certainséléments se passent néanmoins d’interprétation etsont à prendre au pied de la lettre : c’est le cas despaysages magnifiquement rendus par l’image. Lecinéma d’Abbas Kiarostami a ouvert en Occident unefenêtre sur l’Iran, au-delà des clichés réduisant lepays à son fanatisme religieux. Avec ce film, lecinéaste continue de nous offrir un sublime aperçude son pays.En partenariat avec

00.45Court-circuit (le magazine) n° 190Rédaction en chef : Luc LagierDirection artistique : Philippe Truffault(France, 2004, 45mn)Coproduction : ARTE France, MK2 TVARTE FRANCE

Tompson musicCourt métrage de Jakob Ziemnicki(Allemagne, 2003, 30mn, VOSTF)Coproduction : Filmakademie Baden-Württemberg, ZDF, ARTEZDF

Dans un ancien hôtel transforméen foyer pour personnes âgées, levieux Heinrich Tompson est intri-gué par l’arrivée d’une pension-naire pas comme les autres. Unejeune femme…

Robert BreerPortrait du cinéaste américainRobert Breer qui, depuis lesannées 50, réalise des films expé-rimentaux à partir de la techniqued’animation image par image.Une technique inspirée des folio-scopes, ces suites de dessins quise feuillettent rapidement, don-nant ainsi l’illusion d’une image enmouvement.

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L’ingénieur (Behzad Dourani)affirme qu’ilcherche un trésor…

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Court-circuit (le magazine) est rediffusé le vendredi à 15.15. À découvrir

également le vendredi 7 septembre : La femme papillon, court métrage de

Virginie Bourdin, et Sergio, moyen métrage de Camille Clavel.

En liaison avec www.arte-tv.com

En partenariat avec

14.00De l’amour à la vie(Rediffusion du 9 septembre)

14.45Mon école et moi15.10Je ne l’ai pas voulu(Rediffusion du 14 septembre)

16.45ARTE Reportage(Rediffusion du 15 septembre)


18.15Mon école et moi(Rediffusion du 16 septembre)

18.45ARTE Info19.00ARTE DÉCOUVERTELe mystère des momiesimpériales de Chine19.45ARTE Info20.00Le journal de la culture20.10ARTE Météo20.15LE FEUILLETON DOCUMENTAIRELa Chancellerie (4)

20.45CINÉMAMais qui a tué Harry ?Film d’Alfred Hitchcock

22.20LA VIE EN FACELa trace vermillonDocumentaire de Dephine de Blic

23.15Tracks00.05ARTE Info00.20Le paradis du mac(Rediffusion du 10 septembre)

02.20 (PDC : 02.15)

Dis-moi ce que tu possèdes…Haïti(Rediffusion du 11 septembre)

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14.45Mon école et moi L’internat Le Rosey au bord du lac Léman

Documentaire d’Alix François Meier(Suisse, 2004, 26mn)ZDF

Quels sont les atouts et les faiblessesdes différents systèmes éducatifseuropéens ? Aujourd’hui : un presti-gieux internat suisse.90 professeurs, 360 élèves, 57nationalités… l’internat suisse LeRosey est l’un des plus prestigieuxau monde. Fondé en 1880, ildispense des cours de haut niveauet propose un programme sportifcomplet, pour la modique sommede… 43 000 euros par an.Mon école et moi : douze épisodes,

du 2 septembre au 18 novembre, le

jeudi à 14.45 (câble et satellite).


Le mystère des tombesimpériales de ChineDocumentaire de Steve Talley(France, 2004, 43mn)Coproduction : NHNZ, Saint Thomas Productions, ARTE FranceARTE FRANCE



Que cachent les momies sous leursbandelettes ? “ARTE Découverte”révèle leurs secrets, tous les soirs à19.00 jusqu’à vendredi. Ce soir : la vieéternelle des nobles Han.La dynastie chinoise des Haninventa une vie après la mortaussi riche et luxueuse que sa vieterrestre. Dans leurs palais, lesnobles défunts continuaient pourl’éternité à être servis par desdomestiques, à déguster leursmets favoris, à écouter leurmusique préférée. Plusieurs corpsde la dynastie des Han ont ainsiété mis au jour, et ils sont incroya-blement bien conservés. Le plusconnu, celui d’une femme dunom de Dai, a une peau souple etson sang reste rouge, deux mille ansaprès sa mort. Les scientifiquess’attachent à percer les secrets decette exceptionnelle conservation.

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Ulrich Kerz, chef cuisinier.

Un mystérieux fluide retrouvédans plusieurs cercueils pourrait-il être l’élixir de jouvence desHan?



La Chancellerie (4)Feuilleton documentaire de Mechthild Gaßner(Allemagne, 2004, 5x26mn)Coproduction : ARTE, SWR, Odyssee FilmARTE G.E.I.E.

À la Chancellerie de Berlin, cinq cents personnes assistent pour l’homme leplus puissant d’Allemagne : Gerhard Schröder… Jusqu’à vendredi, découvrezcomment les petites mains de la politique travaillent au quotidien.

4. Déjeuner avec ChiracLe chef cuisinier de la Chancel-lerie, Ulrich Kerz, est aux four-neaux : Jacques Chirac, qui doitvenir déjeuner, a émis le souhait dedéguster un jarret à la choucroute(alors qu’il fait 30 °C à l’ombredans la capitale allemande !).

Madame Zwiener, la responsabledu protocole, prépare fiévreuse-ment la réception annuelle ducorps diplomatique. Pas facile derespecter une étiquette héritée descours royales d’antan…Rediffusion le 23 septembre à 17.45

L’une des rares intrusions d’Hitchcock dans la comédie. Humour noir et macabre pourun film en couleur, frais comme une pastorale. Une œuvre paradoxale dont lepersonnage central est un corps sans vie, celui du fameux Harry.


jeudi16/9

Dans une paisible clairière, un garçonnet découvrele corps sans vie d’un homme qui n’est autre que sonpère, qu’il n’a jamais connu. La jeune femme dudéfunt, un peintre, une vieille fille et un marin à laretraite découvrent à leur tour le cadavre et fontmine de croire qu’ils sont les assassins. L’un aprèsl’autre, ils enterrent et déterrent le corps, ne sachantquelle attitude adopter face à la police locale…

L’inquiétante étrangeté d’une quiétude étrange“À la logique de l’absurde, on préfère l’absurdité dela logique”, disait Hitchcock. Peut-être est-ce là lamanière la plus simple d’entrer dans cette comédieirréelle et décalée, qui met en scène un groupe d’in-dividus loufoques aux prises avec un encombrantcadavre. Beaucoup de bruit pour rien, semble aussinous dire Hitchcock, puisque si chacun a pu avoirdes raisons de tuer Harry, aucun, finalement, n’y estparvenu. Le bavardage incessant des personnages

est régulièrement interrompu par des plans fixes dela campagne automnale dans le Vermont : plansd’une grande beauté plastique, accompagnés d’uneobsédante ritournelle champêtre composée parBernard Herrmann. Dans ces moments en creux, lespectateur ne peut s’empêcher de porter un regardinquiet sur ce trop-plein de beauté et – là est le para-doxe – de quiétude. Ces douces vallées rousses et oratteignent une dimension sensuelle à laquelle lesacteurs, eux, ne parviennent jamais. C’est dans cesplans d’une campagne idyllique et figée, comme enattente d’une violence, qu’il faut chercher l’intérêt etle suspense du film et non dans les actes des héros,qui dépassent tout entendement. Qu’importe au fondde savoir qui a tué Harry, quand c’est un americanway of life étriqué qu’Hitchcock assassine.Rediffusion le 20 septembre à 00.15


En partenariat avec

20.45 | CINÉMA

Mais qui a tué Harry ?

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(The trouble with Harry)Film d’Alfred Hitchcock

(États-Unis,1955, 1h39mn, VOSTF)Scénario : John Michael Hayes, d’après un

roman de Jack Trevor StoryAvec : Edmund Gwenn (Albert Wiles), JohnForsythe (Sam Marlowe), Shirley MacLaine

(Jennifer Rogers), Mildred Natwick (MissGraveley), Mildred Dunnock (Mrs Wiggs),

Jerry Mathers (Arnie Rogers)Image : Robert Burks

Montage : Alma MacrorieMusique : Bernard Herrmann

Décors : Hal Pereira, John B. GoodmanCostumes : Edith Head

Production : Alfred HitchcockZDF

(Rediffusion du 13 septembre 1999)

CYCLE HITCHCOCK


jeudi16/9

Au début des années 60, une jeune femme de Liège,Madeleine de Blic, décide de partir seule en Indepour lutter contre la misère. Envers et contre tout,elle devient une figure héroïque du combat huma-nitaire. Mais cette dame excentrique a des enfants,dont Delphine, qui n’a jamais compris l’engagementet les absences répétées de sa mère…

Femme modèle, mère absente ?Madeleine de Blic a voulu donner un sens à sa vie à14 000 kilomètres de son foyer, fuyant ainsi les che-mins tout tracés du mariage ou du couvent. Quandon la découvre à l’écran, c’est une femme très sûrede ses choix qui apparaît, dressant le bilan de qua-rante ans d’action humanitaire. Mais sa filleDelphine cherche quelqu’un d’autre. “Tous les jours

de sa vie, ma mère se place devant son miroir etmarque son front d’un point rouge, signe de lafemme indienne qu’elle est devenue. Partagée entreses combats sociaux et sa vie de famille, écarteléeentre deux continents, cette femme modèle est aussiune mère absente. C’est ce vide laissé par sonabsence que j’essaye de combler aujourd’hui.Poursuite de la mémoire intime et familiale, face-à-face parfois douloureux entre mère et fille, ma quêteinterroge à la fois l’acte de s’engager et celui d’en-fanter.” Delphine de Blic aborde ce documentaireun peu comme elle ferait une thérapie. À travers lestémoignages de proches et des archives familiales,elle tente de cerner la personnalité de sa mère. Puiselle l’affronte durant d’intenses face-à-face pour lacomprendre, comprendre son engagement et sesabsences, lui dire ses souffrances. Quête et confes-sions s’effectuent devant la caméra, dans un docu-mentaire inattendu et bouleversant.


22.20 | LA VIE EN FACE

La trace vermillonDelphine de Blic part à la recherche d’une mère, la sienne,partie en Inde sans jamais vraiment en revenir. Peut-on luttercontre la misère en Asie tout en restant mère en Belgique ?

The 5,6,7,8’s

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23.15TracksSpécial JaponMagazine musical (Allemagne, 2004, 52mn)RBB

Ados de Tokyo en quêted’identitéCosplay girls (ces filles habilléesbizarrement) ou rappeurs passésaux UV, les ados japonais larguésveulent sortir du lot à tout prix.Mode, musique ou mangas : ilsdéploient des trésors d’énergiepour échapper au carcan d’unesociété hypercodifiée.

The 5,6,7,8´sThe 5,6,7,8´s est actuellement legroupe de rock 100 % filles le plusconnu de la planète, grâce à uneapparition inoubliable dans le filmde Quentin Tarantino Kill Bill I.Tracks a rencontré les trois fillesde Tokyo lors d’un concert àBerlin.

Foot de boueEn Finlande, plusieurs milliersd’allumés se retrouvent cet étépour disputer le championnat dumonde de swamp soccer.Cékoidonc ? Une variante du footclassique où les joueurs s’affron-tent avec de la boue jusqu’auxgenoux. Du fun et de la fête, avecjuste un peu de sport. L’équipeféminine germano-finlandaise, lesKickin Chicks, nous entraîne dansce bourbier…


> www.arte-tv.com/tracks

En partenariat avec

et

Documentaire de Delphine de Blic (France, 2002, 52mn)Production : Riff ProductionARTE FRANCEPRIX LOUIS-MARCORELLE DU MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES, MENTION

SPÉCIALE DU JURY DES BIBLIOTHÈQUES, CINÉMA DU RÉEL 2002


14.00Pale Male :un prédateur à New York(Rediffusion du 10 septembre)

14.45ARTE Europa15.15Court-circuit (le magazine) n° 19016.50Prisonniers du goulag(Rediffusion du 15 septembre)


18.15ARTE Europa(Rediffusion du 17 septembre)

18.45ARTE Info19.00ARTE DÉCOUVERTEMomies éternelles19.45ARTE Info20.00Le journal de la culture20.10ARTE Météo20.15LE FEUILLETON DOCUMENTAIRELa Chancellerie (5)

20.45FICTIONLe boxeur et la coiffeuseTéléfilm de Hermine Huntgeburth

22.15>00.55THEMASophia Loren22.15La belle éternelleDocumentaire de Roberto Olla et Danila Satta

23.10 FILMLa comtesse de Hong KongFilm de Charles Chaplin

00.55ARTE Info01.05Chère Martha(Rediffusion du 6 septembre)

vendredi17/9

15.15Court-circuit (le magazine) n° 190(France, 2004, 1h35mn)Coproduction : ARTE France, MK2 TVARTE FRANCE

Rediffusion de l’émission du mercredi8 septembre enrichie d’un court etd’un moyen métrage.

La femme papillonCourt métrage d’animation de Virginie Bourdin (France, 2002, 9mn)Production : Les Films du NordPRIX DE LA RTBF, ANIMA 2003

Une femme aux ailes de papillondonne un spectacle de magiedevant un public de marionnet-tes…

SergioMoyen métrage de Camille Clavel(France, 2003, 34mn)Production : SotaventoPRIX SPÉCIAL DU JURY, CLERMONT-FERRAND 2004

New York. Bien qu’il travaille sansrelâche, Sergio, jeune Mexicainclandestin, ne parvient pas àenvoyer assez d’argent au payspour soigner sa mère. Un jour, sapetite amie lui fait une proposi-tion…Sergio est également diffusé le

mardi 21 septembre à 00.40 dans

“Medium”.


Momies éternellesDocumentaire de Karen Bishop(Royaume-Uni, 2004, 43mn)Production : Windfall FilmsARTE FRANCE

Que cachent les momies sous leursbandelettes ? Pour le découvrir,encore faut-il savoir les faire parler…Les momies recèlent des infor-mations capitales sur les modesde vie, les croyances de civilisa-tions disparues. Encore faut-ilsavoir les faire parler ! Grâce auxmicroscopes électroniques et auxtests d’ADN, il est possible derecueillir des informations à par-

tir d’un morceau de peau, dechair, de cheveu ou d’ongle. DesIndiens Chicana du Pérou auxmomies égyptiennes en passantpar le corps de Lénine, le docu-mentaire fait un tour d’horizon denos connaissances en matière deconservation des corps et sur lamanière de les faire parler au-delàde la tombe.Rediffusion le 24 septembre à 14.00

À la Chancellerie de Berlin, cinq centspersonnes assistent pour l’homme leplus puissant d’Allemagne : GerhardSchröder… Ce soir : dernier épisodede notre feuilleton documentaire dansles coulisses du pouvoir.

5. En route pour l’AfriqueNoël arrive à grands pas et laChancellerie se pare de sapins etautres décorations. Ce sera bien-tôt la fête du personnel. Quantaux visites de chefs d’État, ellessont, curieusement, toujours plusnombreuses en cette saison. Maisl’équipe chargée de la politiqueétrangère a autre chose en tête :le chancelier doit prochainemententreprendre une tournée enAfrique…Rediffusion le 24 septembre à 17.45



Le chancelier prépare une tournée en Afrique.


La Chancellerie (5)Feuilleton documentaire de Mechthild Gaßner(Allemagne, 2004, 5x26mn)Coproduction : ARTE, SWR, Odyssee FilmARTE G.E.I.E.

Mirco (Hinnerck Schönemann), le boxeur.


(Der Boxer und die Friseuse)Téléfilm de Hermine Huntgeburth (Allemagne, 2004, 1h28mn, VF)Scénario : Eckhard TheophilAvec : Ulrich Noethen (Fränki Laue), HinnerkSchönemann (Mirco Christens), Peter Lohmeyer (Enno),Gaby Dohm (Charlotte), Katharina Schüttler (Jenny),Tilo Prückner (le manager)Image : Sebastian EdschmidMontage : Eva Schnare, Anke WiesenthalSon : Max MeindlScénographie : Andreas RudolphCostumes : Gurli ThermansMusique : Biber Gullatz, Eckes MalzCoproduction : Josefine Filmproduktion, NDR, ARTENDR

Fränki, coiffeur très apprécié de ces dames,n’hésite pas à les séduire à l’occasion.Surtout si elles ont un certain âge et sontplutôt fortunées. Mais c’est avec de beauxjeunes hommes qu’il dépense ensuite lessommes chèrement gagnées… Jusqu’aujour où Charlotte, qu’il vient d’épouser etqui a découvert le pot aux roses, se rebiffe.Le joli cœur est arrêté et condamné. C’estalors qu’il tombe amoureux de Mirco, gar-çon qui essaie de passer son certificat d’é-tudes en prison et rêve de devenir boxeur.

Fränki le prend sous sa protection. Mais,une fois sa liberté retrouvée, Mirco luiavoue qu’il préfère de loin les femmes…

Avec un grand AUne cellule de prison : drôle d’endroit pourune rencontre. C’est pourtant là que FränkiLaue, coiffeur à la mode et arnaqueur devieilles dames, fait la connaissance de MircoChristens, petite frappe qui rêve de devenirgrand boxeur… Hermine Huntgeburth signeune étude de milieu désopilante et une gale-rie de portraits savoureux. Dans cette comé-die sentimentale, hommes et femmes,homos et hétéros cherchent à tirer leur épin-gle du jeu, tout en rêvant bien sûr à l’amour avec un grand A. Rebondissementset quiproquos garantis.Rediffusion le 28 septembre à 01.20

La réalisatrice Hermine Huntgeburth (Roméo,Tout pour maman, Ça passe ou ça casse),

tourne actuellement au Kenya son prochain

film, Die weiße Massai (Les Massai blancs).

En partenariat avec

vendredi17/9

20.45 | FICTION

Le boxeur et la coiffeuseEn prison, un coiffeur homo et arnaqueur de vieillesdames tombe fou amoureux d’un malfrat qui rêve de devenir boxeur… Une irrésistible comédie,haute en couleur et pleine de rebondissements.

22.15>00.55 | THEMA

SophiaLoren

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22.15La belleéternelleSpohia Loren - une quêteDocumentaire de Roberto Olla et Danila Satta(Italie/Allemagne/Australie/Finlande/Pays-Bas, 2004, 52mn)

Sex-symbol, star, diva, Sophia Lorenest une femme hors du commun – etune cuisinière hors pair.Sofia Scicolone, plus connue sousle nom de Sophia Loren, naît àNaples en 1934. Elle connaît laguerre, la faim et la pauvreté. Dèsson plus jeune âge, elle est fasci-née par le cinéma. Elle fait sesdébuts dans Quo Vadis ? et ren-contre le producteur Carlo Ponti.Suivent L’or de Naples et LaCiocara, pour lequel elle reçoitl’Oscar de la meilleure actrice.Sophia Loren quitte alors l’Europepour les États-Unis, où elle joueaux côtés des plus grands acteursde l’époque. Elle acquiert uneréputation internationale qu’ellea su préserver jusqu’à aujour-d’hui. Qui est-elle vraiment ?Omar Sharif, l’un de ses parte-naires à l’écran, Robert Altman etEttore Scola nous aident à percerle “mystère Sophia Loren”. Grâceà leurs témoignages et à des archi-ves filmées, le documentaire pré-sente toutes les facettes d’unefemme à la fois actrice, star,épouse et mère. Une aura sedégage de toute évidence de cettefemme hors du commun. PourAnthony Burgess, Sophia Lorenest une demi-déesse. Pour le NewYork Times, plus qu’une comé-dienne, “c’est un monument. Unmonument de sensualité”. Beautéfatale et énigmatique, SophiaLoren est l’icône d’un cinéma etd’un temps révolus.Rediffusion le 20 septembre à 01.50


23.10 FilmLa comtesse de Hong Kong(A countess from Hong Kong)Film de Charles Chaplin (Royaume-Uni, 1967, 1h43mn, VF)Scénario et dialogues : Charles ChaplinAvec : Marlon Brando (Ogden Mears), Sophia Loren (Natacha), Sydney Chaplin (Harvey),Tippi Hedren (Martha), Patrick Cargill (Hudson), Michael Medwin (John Felix), MargaretRutherford (Miss Gaulswallow)Image : Arthur IbbetsonSon : Ken Barker, Bill DanielsMontage : Gordon HalesMusique : Charles ChaplinProduction : Chaplin Film Productions, Universal Pictures

Le dernier film de Chaplin, où Sofia Loren incarne avec charme et brio la figurechaplinesque de l’immigrant clandestin.

Le milliardaire et diplomate amé-ricain Ogden Mears voyage à bordd’un paquebot à destinationd’Honolulu, où il doit rejoindre safemme. Au cours d’une escale àHong Kong, il passe la soirée dansune boîte de nuit. Le lendemain,en pleine mer, il découvre dans leplacard de sa cabine la ravissanteNatacha, call-girl avec laquelle ila dansé la veille au soir. Fille d’aristocrates russes émigrés, elleveut entrer aux États-Unis etdemande à Mears de l’aider…

L’immigrant était une femmeLe thème de La comtesse de HongKong fut inspiré à Chaplin par unvoyage qu’il fit à Shanghai en1931, au cours duquel il rencontra

des aristocrates russes émigrés.Cette comédie ironique et senti-mentale est son dernier film, etson seul en couleur. Il fut décrié etdéçut notamment les fans duChaplin acteur car il n’y apparaîtqu’à peine, sous les traits d’un ste-ward sujet au mal de mer. DansLa comtesse de Hong Kong,Chaplin renoue avec son thèmefavori, celui de l’immigrant clan-destin, mais le personnage estincarné ici par une aristocratejouée par Sophia Loren. Face à unMarlon Brando plutôt effacé, c’estd’ailleurs elle qui, avec son énergieet son charme, porte le film.



CYCLE “AU FIRMAMENT DES STARS”

Trois soirées pour (re)découvrir trois immenses actrices :

● Audrey Hepburn, le vendredi 3 septembre

avec Charade, de Stanley Donen

● Melina Mercouri, le vendredi 10 septembre

avec Jamais le dimanche, de Jules Dassin

● Sophia Loren, le vendredi 17 septembre

avec La comtesse de Hong Kong, de Charles Chaplin

“Thema” rendhommage à unelégende vivante du cinéma, SophiaLoren la magnifique,qui aura 70 ans le 20 septembre.Avec un portrait de la star et La comtesse de HongKong, le dernier filmde Chaplin, où elle joue aux côtés de Marlon Brando.

vendredi17/9

FA XARTE en compétition à la MostraDouze films coproduits par ARTE sont en compétitionau Festival de Venise, du 1er au 11 septembre 2004.

Compétition internationale

Les clés de la maison de Gianni AmelioCoproduction : Arena Films, ARTE France CinémaSortie en France le 8 septembrePromised land d’Amos GitaïCoproduction : MP Productions, ARTE France CinémaL’intrus de Claire DenisCoproduction : Pathé Télévision, ARTE FranceTout un hiver sans feu de Greg ZglinskiCoproduction : CAB Production, SSR/ARTE

Venezia orrizonti

Agnes und seine Brüder d’Oskar RoehlerCoproduction : X Filme, WDR/ARTEFamilia rodante de Pablo Trapero Coproduction : Matanza Ciné, Pandora, ZDF/ARTEThe three rooms of melancholia de Pirjo HonkasaloCoproduction : MA.JA.DE Film, ZDF/ARTEZulu love letter de Ramadam SulemanCoproduction : ZDF/ARTE

Semaine internationale de la critique

Le grand voyage d’Ismaël FerroukhiCoproduction : Ognon Pictures, ARTE France Cinéma

Venice days - Giornate degli autori

A costa dos mumurios de Margarida CardosoCoproduction : Producoes Off, ZDF/ARTEDarwins nightmare de Hubert SauperCoproduction : Coop99, WDR/ARTEMorasseix de Damien OdoulCoproduction : Image et Compagnie, RGP Productions, ARTE France

LAVIE

D’ARTE

Des fictions en tournage

CarmenUne jeune femelle bonobo s’échappe du “centre de primatologie” où elle a été élevée et vient bouleverser la vie d’un couple sanshistoires… Un téléfilm de Jean-Pierre Limosin,coproduit par ARTE France et Capa Drama.Tournage de fin août à octobre.

Les vaguesAu bord de l’Atlantique, un surfeur de 20 ansrencontre une jeune femme qui l’aide à entrer dansla vie adulte… Un téléfilm de Frédéric Charpentier,coproduit par ARTE France et Cauri Film.Tournage en France et en Espagne du 6 septembreau 6 octobre.

W E BSur arte-tv.com

Préparez vos soirées télé en consultant le site d’ARTE !- Vous y trouverez le programme du jour, du lendemain et des deux semaines à venir ;

- Vous pourrez aussi y consulter les archives de la semaine passée (chaque programme est accompagné d’un descriptif : résumé,commentaire, fiche technique et artistique) ;

- Vous pourrez faire une recherche par type de programmes (cinéma, fiction, musique,documentaire…) et par caractéristiques (VO, sous-titrage pour sourds et malentendants,stéréo, 16/9…) ;

- Si vous captez mal ARTE en France et en Europe,un manuel d’information est également en ligne ;

- Enfin, la rubrique des téléspectateurs est là pour recueillir vos questions et vos impressions.


ARTE G.E.I.E.4, quai du chanoine WintererBP 2003567080 Strasbourg CedexTél. 03 88 14 22 22Fax 03 88 14 22 00

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