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ÉLEVAGEFerme aux 4 000 bovins à Digoin : c’est non

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AUTUNIl vit depuis 28 ansavec la sclérose en plaques

PAGES 2-3

THE VOICE

Tournus : tous derrièreMaëlle

PAGE 5JUSTICE

L’évadé de Sevrey condamné pour avoir agressé un vieil homme handicapé

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LE CREUSOT

■ L’entreprise creusotine NFM Technologies, spécialisée dans la conception de tunneliers, n’arrive plus à obtenir de commandes. Du chômage partiel a été acté par la direction. Photo Gilles DUFOUR

NFM Technologies en difficulté

RÉGI

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SAMEDI 5 MAI 2018 LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE

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RÉACTION

« Comme on a eu Jean-Baptiste Greuze et Gabriel Voisin, je pensequ’on aura Maëlle »Bertrand Veau, maire de Tournus« Je suis complètement fan. Ce n’est pas une émission que j’ai l’habitude de regarder. Mais là je m’y suis intéressé car Maëlle est de Tournus et elle à l’âge de mon fils. Je suis tombé sous le charme. J’ai même versé une larme pour sa deuxième prestation. Elle a une voix vraiment qui dégage de l’émotion. J’ai vu dès le début qu’elle allait avoir un long

parcours dans l’émission. Je pense qu’elle est à l’orée d’une grande carrière. On en parle régulièrement

à la mairie car sa maman y travaille. Je sais qu’elle est bien entourée et c’est rassurant pour son avenir. C’est une petite avec une humilité et une éducation qui font qu’on est fier d’elle. Et c’est une fille qui a l’air d’avoir la tête sur les épaules. C’est positif pour la ville, il faut qu’on soit tous derrière elle. Maëlle, dans l’histoire contemporaine de Tour-nus, elle va marquer la ville. Com-me on a eu Jean-Baptiste Greuze et Gabriel Voisin, je pense qu’on aura Maëlle. Je ne sais pas si elle se rend compte de l’élan qu’elle insuffle mais il se passe quelque chose autour d’elle. »

■ Bertrand Veau. Photo Th. Borjon

LA RÉPONSE WEB

Pensez-vous que la Tournusienne Maëlle va remporter la saison 7 de The Voice ?

Vous avez été 3 028 internautes à voter sur lejsl.com

79 % OUI 21 % NON

Il est 13 h, ce vendredi, lorsque MaëllePistoia prend position sur le plateau

du studio 217 de La Plaine Saint-Denisoù est tournée l’émission en direct cha-que samedi. Il s’agit pour la Tournu-sienne de 17 ans de s’assurer de la per-fection de son interprétation. Et pour tous les techniciens, c’est un moment crucial pour éviter tout couac lors du prime.

En longue robe noire, elle se lance sur Diego

Accompagnée dans les conditions du direct par les six musiciens et les deux choristes présents chaque samedi, la jeune Bourguignonne, qui n’avait ja-mais pris de cours de chant avant de s’inscrire à l’émission, commence à donner de la voix sous une neige artifi-cielle qui, bientôt, recouvrira toute la scène. Elle a elle-même choisi le titre « pour une fois en français » Diego li-bre dans sa tête, composée par Michel Berger et interprétée « par les plus grands ».Entre deux grilles symbolisant une pri-son, vêtue d’une longue robe noire en dentelle, elle fait face à sa coach Zazie. Cette dernière, aidée par Nathalie, la prof de chant, par le metteur en scène Stéphane Jarny et par le producteur de l’émission Pascal Guix, saura la con-seiller et l’aider à gérer son stress. « Elleme dit de respirer, de regarder plus le public et moins par terre », raconte Maëlle, rejointe, à la fin de sa chanson, par un groupe de gospel pour un mo-ment d’émotion intense.

La Tournusienne, qui a aussi ses on-cles, tantes, cousins et grand-mère qui vivent dans le Bassin minier, n’a pas be-soin d’interpréter sa chanson plus de deux fois, Zazie se montrant satisfaite de la performance de sa protégée. « Onmarque et on casse », annonce une voix off.

Une organisation millimétréeImmédiatement, c’est toute une équipequi s’active pour balayer la neige et po-ser des marques au sol sous les grilles du décor afin de s’y retrouver lors du direct de ce soir. Derrière la scène, tous les décors sont stockés dans l’ordre de passage des candidats. « Nous avons très peu de temps entre deux tableaux, entre 1 minute 30 et 1 minute 45 », ex-plique un technicien, « heureusement, Nikos sait meubler comme personne et grâce à lui on peut gratter 20 secon-des de plus s’il y a un problème ! » C’est l’heure d’installer un ring de boxe pour la candidate rivale, mais néanmoins amie de Maëlle, B. Demi-Mondaine qui a visiblement un problème de pan-talon, mais va également plaire à sa coach Zazie avec son interprétation deThe show must go on de Queen.

Un solo et un duoLors des demi-finales, le public - le coach n’a plus son mot à dire - peut s’ap-puyer sur deux chansons pour départa-ger les candidats. Maëlle et B. Demi-Mondaine s’affronteront donc également en duo et c’est sur une sug-gestion un peu inattendue de Maëlle qu’elles « enverront du bois » sur I put a spell on you, chanson de rythm and blues de Screamin’Jay Hawkins.Elles devront en plus de cela, monter chacune un escalier en feu - rassurez-vous, ce ne sont que des effets de lumiè-res - pour se rejoindre en haut de celui-ci. Ce qui n’est pas simple quand on chante : pour Maëlle, pour la première fois sans pied de micro ; pour B. Demi-Mondaine, avec des talons d’au moins 18 centimètres. La première vêtue d’uncostume blanc, la seconde d’une robe asymétrique noire, tirent leur épingle

du jeu. En les découvrant dans leurs costumes, Zazie s’est d’ailleurs écriée : « C’est qui ces bombasses ? »Mais Ecco, la candidate bisontine de 17 ans de l’équipe de Pascal Obispo, se prépare déjà. Il faut laisser la place et rejoindre les loges après deux heures de répétitions intenses.Une dernière confidence aux téléspec-tateurs de TF1 : en « vrai », le plateau qui accueille pourtant chaque samedi 1 300 spectateurs, 200 techniciens et 16 caméras paraît tout petit. « C’est l’ef-fet télé », nous dit-on, « ça agrandit tout, même les gens ! »

TO U R N U S T É L É V ISION

Dans les coulisses de l’émission The Voice avec MaëlleLe JSL a pu assister ce vendredi aux répétitions de l’émission The Voice en vue des demi-finales de ce soir. Voici, en avant-première, ce que la Tournusienne Maëlle et sa coach Zazie vous ont réservé.

■ Maëlle a choisi de s’attaquer à un titre du répertoire de Johnny Hallyday (entre autres) : Diego. Photo Valérie MONIN

Valérie MONINDE NOTRE ENVOYÉE SPÉCIALE

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SAO - 1

ACTU SAÔNE-ET-LOIRE ET RÉGION

« Le fait de l’avoir poussée pour le faire, c’est notre petite fierté. Elle nous disait tout le temps qu’elle ne serait jamais prise », se souvient Joséphine, qui fait partie des amies de la chanteuse. Elle se rappelle d’ailleurs que même pour le concert de fin d’année scolai-re, en juin dernier, il a fallu la motiver à chanter et jouer de laguitare, « Elle ne voulait pas du tout participer. On lui a dit que c’était l’occasion. Elle a va-chement peur du regard des autres. Et pour The Voice, elle hésitait vraiment. »

Une participationtrès attendue

« Depuis le temps qu’on atten-dait qu’elle y aille. Elle chantaitbeaucoup. Elle montrait ce qu’elle faisait. On voulait qu’el-le vise plus haut mais elle ne voulait pas », ajoute Samuel qui a toujours été persuadé de son talent. Et même si elle n’at-teint pas la finale, il est persua-dé qu’« ils ne la laisseront pas partir ». Sous-entendant par là

qu’elle a de grandes chances de réussir dans la chanson.En première ES, dans la classe de Maëlle, les élèves interrogéssont à fond derrière elle. Mê-me si « on ne se rend pas trop compte. C’est bizarre de la voi-re à la télé », confie l’une d’elle. Une autre constate : « On voit qu’elle est dans son élément, sur scène, elle se lâche. » Dans la bande de filles, il y en a une qui se dit contente de cette cé-

lébrité qui rayonne sur le lycée de Tournus. « Ce n’est pas les autres pour une fois. »

Maëlle est restée la mêmeQuand Maëlle est revenue en classe, après les premières dif-fusions, ses camarades n’ont pas vu de différence de com-portement. « Au début on ne savait pas pourquoi elle n’était pas là, on pensait qu’elle était malade. Elle n’avait rien le

droit de dire. Mais en tout cas elle est restée elle-même, ce n’est pas du tout le genre à se vanter. Les profs par contre la sollicitent bien. Ils disent notrepetite star, la soutiennent. »Au final, personne n’est sur-pris de son parcours. « Elle a toujours fait ça dans le fond. Elle est très artistique. Elle écrit bien et elle passe aussi beaucoup de temps à la dan-se. » Ceux qui la connaissent

la décrivent plus en détail. « C’est quelqu’un de timide avec les gens qu’elle ne con-naît pas mais qui peut être ex-travertie. Elle consacre beau-coup de temps à ses études, elle ne veut surtout pas les lou-per et elle est très proche de sa famille et de ses sœurs. »

De la fierté et de l’espoirEt parmi ceux qui l’ont décou-verte à travers le prisme télévi-suel, certains comme Miguel constatent que « ça crée une certaine fierté. Ça représente le lycée, ça fait parler de Tour-nus et ça montre qu’on peut trouver des talents un peu par-tout. Ça peut donner envie auxautres personnes qui n’osent pas. »Beaucoup de lycéens suivent l’émission et votent pour Maëlle. « On se fait des petites soirées The Voice entre filles. » Et bien sûr à chaque qualifica-tion, « on est trop contentes ». Certains ont même déjà réser-vé leur billet pour la voir en juillet à Louhans.

Thomas BORJON

Maëlle, « la petite fierté » des lycéens de Tournus

■ Les amis et camarades de Maëlle sont contents de la réussite qu’elle connaît. Photo Thomas BORJON

TO U R N U S T É L É V ISION

Dans les coulisses de l’émission The Voice avec Maëlle

■ Maëlle a choisi de s’attaquer à un titre du répertoire de Johnny Hallyday (entre autres) : Diego. Photo Valérie MONIN

➤ Maëlle, en forme avant ce 3e prime en direct ?« J’étais un peu grippée au début de la semaine. Mais jeme soigne pour ce soir ! On a travaillé toute la semainepour que ce soit parfait, mais il y a toujours un peu destress. Surtout que je m’attaque à un monument de lachanson française ce soir. »➤ Tu te sens en concurrence directe avec Ecco qui a le même âge que toi ?« Non, nous avons des univers totalement différents,pas la même façon de chanter et on ne peut pas nouscomparer. Mais je l’adore ! »➤ Lesquels des sept autres candidats te touchent le plus ?« Les gens vont rire, mais c’est B. Demi-Mondaine quej’affronte en demi-finale. Elle envoie du pâté ! J’aimeaussi Xam (équipe de Pascal Obispo). »➤ Seras-tu la première fille à gagner The Voice ?« Comme Zazie a une équipe entièrement féminine, il yaura au moins une fille en finale. Et si c’est une fille quigagne, ce sera génial. »➤ Peux-tu commenter notre sondage ?« On peut tous gagner et tout peut arriver ! On a chacunquelque chose de spécial, des univers différents. »➤ Zazie t’a-t-elle mentionné ses racinessaône-et-loiriennes ?« On ne parle pas de ça avec Zazie. Nos conversationstournent davantage autour de sa fille qui a le même âgeque moi et qui elle aussi a son bac de français cetteannée ! »

« Si une fille gagne The Voice, ce sera génial ! »

■ Maëlle et B. Demi-Mondaine posent avec leur coach Zazie : « C’est le girl power », s’exclame Maëlle qui considère sa concurrente comme sa « deuxième maman ». Photo Valérie MONIN

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ACTU SAÔNE-ET-LOIRE ET RÉGIONLE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE SAMEDI 5 MAI 2018

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Il avait mis les bâtiments avantles bœufs. À tort. Daniel Viard,

51 ans, éleveur à Digoin, n’est pasautorisé à créer son centre depréparation à l’export d’une capa-cité de 3 910 bovins. Ainsi vientd’en décider le préfet Gutton dansun arrêté daté du 3 mai diffusévendredi. Le rejet porte aussi surl’élevage de 320 vaches allaitanteset 240 bovins à l’engraissement.Après des contrôles qui avaientrévélé qu’il dépassait en bétail leseuil qui le faisait basculer sous lerégime des installations classéespour la protection de l’environne-ment, l’agriculteur avait été misen demeure de se régulariser en2012 puis de nouveau en 2015,profitant de l’occasion pour fairepasser son projet de centre d’allo-tement pour l’export. Ni le centreni la taille du projet de la fermequ’il exploite déjà ne sont accep-tés !

Trop de nuisances et d’hostilité

Dans la motivation très complètede sa décision, le préfet dressed’abord le climat d’hostilitéautour de lui : huit plaintes reçuesen préfecture entre 2012 et 2016sur les nuisances occasionnées auvoisinage par le fonctionnementde la ferme actuelle ; une cascaded’avis négatifs formulés dans lecadre de l’enquête publique(août-septembre 2017), plus de61400 signatures d’une pétition« non aux 4 000 vaches », et seu-

lement 11 avis favorables. Lecommissaire-enquêteur lui-mêmeavait pointé la sensibilité du ter-rain aux ruissellements et infiltra-tions, l’absence d’étude sur la pé-rennité de la ressource en eauissue du forage et les incidencessur la nappe phréatique. Sansdoute l’absence d’accès au futurcentre – au bout d’un lotissement– a-t-il beaucoup joué aussi. Lesriverains n’auraient pas été pré-servés des nuisances liées au tra-fic renforcé des poids lourds.Leur mobilisation à travers lacréation de l’association “BienVivre au bord de l’Arroux” et leurvirulence à l’égard de leur encom-brant voisin étaient impression-nantes.D’autre part, l’aménagement duchemin agricole de Volgu en voied’accès pour les poids lourds (quiauraient ainsi contourné le lotis-

sement de Neuzy) était refusé parles communes de Digoin et deRigny-sur-Arroux.

Pas vraiment à cheval sur le règlement

Par ailleurs, le préfet note entreles lignes que Daniel Viard n’estpas homme très respectueux desrègles : un forage avec prélève-ment de 58 000 m³ réalisé sansdéclaration, un bâtiment prévupour 2 300 bovins bâti à 27 m dela rivière au lieu des 35 m régle-mentaires, le chargement de laferme en bestiaux allègrement dé-passé… Le suspense n’était entre-tenu que par le soutien discret desgrandes organisations agricolesdu département. Tout bien pesé,le préfet, lui, a retoqué le projet deferme de 4 000 veaux.

Thierry DROMARD

D I G O I N É LE VA GE

Ferme de 4 000 bovins : le préfet dit nonLe préfet a décidé de rejeter le projet d’un centre de préparation à l’export d’une capacité de 3 910 bovins présenté par Daniel Viard, agriculteur à Digoin.

■ Le 7 novembre 2017, la Confédération paysanne avait organisé une manifestation bien suivie à Digoin contre la “ferme des 4 000 bovins”. Photo Gilles DUFOUR

LE PROJET

nUn vaste centre d’allotementDaniel Viard, agriculteur à Digoin,a déposé le 8 mars 2016 une de-mande d’autorisation d’exploiter un élevage de 3 910 bovins desti-nés à l’exportation, ainsi que 320 vaches allaitantes et 240 bovins à l’engraissement. Le dossier a été soumis à enquête publique du 22 août au 22 septembre 2017. Les deux vastes bâtiments destinés au centre d’allotement pour l’export existent déjà, actuellement voués au stockage (paille, matériel). La taille et le lieu d’implantation du projet ont très vite suscité des oppositions de la Confédération paysanne, des riverains, entre autres mais le soutien de la cham-bre d’agriculture, de la FDSEA, des coopératives…

« La fin de la folie des grandeurs ? »Confédération paysanneLa Conf’71 – qui avait organisé une manifestation à l’automne contre cette « initiative désastreuse d’agri-culture industrielle » – estime que « la mobilisation de tous et les contributions massives ont certaine-ment pesé ». Elle note que le projet « ne semblait pas en mesure de respecter les réglementations, pourtant de moins en moins contraignantes, qui incombent aux fermes-usines. » Pour le syndicat, le projet con-tribuait à « engager encore plus nos fermes vers un mirage exportateur qui n’a jamais renfloué nos tréso-reries, n’a jamais amélioré la transmissibilité de nos outils de travail et n’a jamais stabilisé nos revenus ». La Conf’71 veut voir dans le renoncement préfecto-ral l’opportunité de se réorienter « vers un système d’élevage et de commercialisation d’avenir », de reprise en main des agriculteurs pour gagner en autonomie alimentaire des animaux, diversifier les productions, produire moins et de meilleure qualité, « vendre mieux le plus localement possible ».

« Les conditions n’étaient pas réunies »Fabien Genet, maire de Digoin« Je prends acte de la décision de sagesse du préfet. Toutes les conditions n’étaient pas réunies pour permettre l’émergence d’un tel projet. À Digoin, nous sommes très attachés à l’activité agricole, à l’élevage charolais quiest une richesse locale. Cette activité a besoin d’une image de qualité, de respect de l’environ-nement que n’avait pas pris le tour de ce dossier. La décision du préfet est un élément. S’ouvre à présent une période lors de laquelle nous allons veiller à ce que l’activité de M. Viard se déroule dans de bonnes condi-tions avec le voisinage. »

« Le bon sens ! »Bertrand Paire, association “Bien Vivre au bord de l’Arroux”« Logiquement, notre associa-tion est très contente du rejet du projet. Le bon sens l’a em-porté, tant sur l’éthique que sur le lieu d’implantation et la qualité de vie des riverains. On ne peut pas envisager un tel projet si près d’une rivière et au milieu des maisons. Et il n’y avait pas besoin de faire si grand, un tiers aurait suffi ! Notre association continue. Dans l’attente de la décision, nous tolérions le trafic des camions de M. Viard. Aujour-d’hui, nous lui demandons de stocker ses camions en zone industrielle. »

« Besoin d’un centre d’allotement »Yves Largy, président de Feder-Union de coopératives agricoles« Je regrette qu’un projet qui concerne l’export de bovins soit rejeté. Le préfet a pris sa déci-sion. Il faut qu’on trouve des solutions parce qu’il y a besoin d’un tel outil de rassemblement des animaux pour prises de sang et analyses avant export : nos bateaux emportent chaque fois 1 000 à 2000 animaux. Par exemple, il y a en ce moment une forte demande de broutards et d’animaux un peu plus lourds sur l’Algérie. Actuellement, nous répartissons nos animaux sur toute notre zone d’activité avant un départ. »

Comment appréhendez-vous cette décision de rejet ?

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ACTU SAÔNE-ET-LOIRE ET RÉGIONSAMEDI 5 MAI 2018 LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE

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«Ce dossier est glaçant »,a dit en préambule de

son réquisitoire la procureu-re adjointe. Effectivement, si l’évasion par la fenêtre en-trouverte d’une douche àl’hôpital de Sevrey et la cour-te cavale de Mehrez Ouled Aissa pouvaient prêter à sou-rire, son profil et les faits qui ont été jugés ce vendredi au tribunal correctionnel de Mâ-con avaient au contraire de quoi inquiéter.« Je suis gentil, je travaille, je ne sors pas la nuit. Et chaque fois, les problèmes me tom-bent dessus. Peut-être que je n’ai pas de chance », a décla-ré ce Tunisien de 27 ans dans un français hésitant, en con-tradiction totale avec le par-cours judiciaire que venait de rappeler la présidente : deux condamnations en 2015 et 2017, à Marseille et Lyon, pour outrages, rébellion, dé-tention de stupéfiants ou en-core port d’arme.Le 7 mars dernier, il est mêmeentendu dans le cadre d’une affaire de viol sur concubine. Il ne sera finalement pas mis

en examen, mais dès le lende-main, il fait l’objet d’une obli-gation de quitter le territoire français.

Tentative de strangulationOn le retrouve néanmoins le 12 avril dans un train, entre Lyon et Mâcon. Contrôlé sans billet, il est débarqué à la gare de Pontanevaux (La Chapelle-de-Guinchay).

C’est là qu’il agresse violem-ment un homme de 79 ans, handicapé et portant une pro-thèse de jambe, qui circulait à vélo. Il le rattrape, l’agrippe par-derrière, lui passe autour du cou le fil d’un chargeur de téléphone et serre. L’homme ne doit son salut qu’au réflexed’avoir passé sa main entre le câble et son cou. Deux hom-mes qui travaillaient à proxi-

mité se sont heureusement portés à son secours. Comme pour attester de son caractèreimpulsif et violent, le prévenuavait en outre asséné un vio-lent coup de poing à un adju-dant de gendarmerie, durant sa garde à vue.Me Florence Pidoux, qui plai-dait pour la victime, a souli-gné la particulière vulnérabi-lité de son client, en raison de son âge, de son infirmité et de ses déficiences physiques. Et de juger « absolument pas sé-rieux » l’argument du préve-nu déclarant qu’il avait agi en réponse à des « insultes » proférées par le vieil homme.« Je ne vois pas d’autres expli-cations que les troubles psy-chiatriques », n’a pu que s’in-t e r r o g e r M e O p h é l i e Mazoyer en défense.Mehrez Ouled Aissa a été condamné à 18 mois de pri-son ferme, avec maintien en détention.

Damien VALETTE

M Â C O N JUSTICE

“L’évadé de Sevrey” condamné pour l’agression d’un handicapéSon évasion du centre hos-pitalier spécialisé de Sevrey avait beaucoup fait parler de lui. Mais c’est pour des faits plus inquiétants que Mehrez Ouled Aissa a été condamné hier à Mâcon.

■ L’inquiétant profil de Mehrez Ouled Aissa est apparu lors de l’audience d’hier. Photo d’archives DR

CHRONOLOGIE

n12 avril 2018Débarqué du train à Pon-tanevaux (La Chapelle-de-Guinchay) parce qu’il n’avait pas de billet, Me-hrez Ouled Aissa agresse violemment un septuagé-naire avant d’être interpel-lé. Durant sa garde à vue, il assène un coup de poing à un gendarme.n17 avrilLe prévenu est présenté en comparution immédia-te au tribunal de Mâcon. Mais le procès est renvoyé parce qu’il n’y avait pas d’avocat pour le défendre. En attendant une nouvel-le audience, il est incarcé-ré à la prison de Varennes-le-Grand.n23 avrilAlors qu’il avait été trans-féré à l’hôpital spécialisé de Sevrey pour des trou-bles psychologiques, il s’en échappe et disparaît dans la nature.n24 avrilL’individu est interpellé à Sennecey-le-Grand. Il y avait été repéré après avoir dérobé une baguette de pain dans une boulan-gerie.n4 maiIl est condamné pour les faits du 12 avril.

} Dans ce dossier,il n’y a pas d’autres solutions que l’éviction du prévenu de la société. ~

La procureur adjointe, en requérant une peine

de 2 ans de prison ferme

Un Dijonnais âgé de32 ans, accusé d’escroque-ries et de vols commis en-tre 2010 et 2012 sur leterritoire national, n’a pasjugé utile de se déplacer aupalais de justice de Chalonce vendredi. Dans cette af-faire, étaient égalementimpliqués la mère du pré-venu et son compagnon,tous deux décédés depuisles faits et soupçonnés devols de chéquiers, cartesbancaires, cartes d’identitédans des maisons de reposou de santé en Côte-d’Oret Saône-et-Loire (Mardorà Couches, Les Marron-niers à Toulon-sur-Arroux,clinique Val de Seille à

Louhans, centre de réédu-cation de Bourbon-Lancy).

Des motos achetéesà Sevrey, Montceauet AutunDes comptes bancairesétaient ouverts par le pré-venu principal sous cesfaux noms avec les cartesd’identité volées et des cré-dits à la consommationcontractés. Des achatsfrauduleux étaient alors ef-fectués, notamment des ac-quisitions de deux-roues àSevrey (Pôle Moto, Accélè-re Moto, Chek Up) et àAutun et Montceau-les-Mi-nes. L’enquête fastidieuseconfiée à un juge d’instruc-

tion chalonnais permettrad’identifier 24 victimes devols et plus de 260 com-merçants escroqués, prin-cipalement en Saône-et-Loire et en Côte-d’Or, pour

un préjudice estimé à180 457 euros.Audric Galafrio, seul pré-venu survivant, avait prisla poudre d’escampette enEspagne mais sera finale-ment interpellé sur man-da t de recherche enavril 2012 à Sarcelles (Val-d’Oise).Me Marceau, seul avocatprésent pour une partie ci-vile, a parlé des consé-quences sur les victimes« C’est un escroc avec ungrand E, qui s’est attaqué àdes personnes âgées. Monclient, on lui a dit qu’onallait saisir sa maison. Ilétait sur un fichier desmauvais payeurs, il a dû se

justifier. Depuis, il a peurque cela se reproduise. »Le parquet, notant l’an-cienneté des faits, a expli-qué que « l’informations’est délitée avec ces deuxdécès. L’ordonnance derenvoi a été rendue en2015, il n’a pas respectéson contrôle judiciaire. »Le ministère public a en-suite développé ses réqui-sitions pour demandercompte tenu de son casierjudiciaire une peine de3 ans de prison ferme avecmandat d’arrêt. Audric Ga-lafrio a finalement été con-damné à 2 ans ferme avecmandat d’arrêt.

B.D.B. (CLP)

CHALON-SUR-S AÔNE JUSTICE

Une escroquerie de haut vol pour un préjudice de 180 000 €} Mon client,on lui a dit qu’on allait saisir sa maison. Il était sur un fichier des mauvais payeurs, il a dû se justifier. ~

Maitre Marceau,avocat d’une des victimes

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ACTU SAÔNE-ET-LOIRE ET RÉGIONLE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE SAMEDI 5 MAI 2018

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En Saône-et-Loire, le projet régionalde santé proposé par l’ARS (Agen-

ce régionale de santé) de Bourgogne Franche-Comté est parvenu à faire l’unanimité. Mais l’unanimité… con-tre lui. Toutes les collectivités locales étaient en effet invitées à formuler un avis (consultatif) avant ce samedi.La Région (de gauche) comme le Dé-partement (de droite), et les mairies de tous bords ont tous rendu un avis défa-vorable. Même Vincent Chauvet, mai-re MoDem/LREM d’Autun, avait in-vité ses collègues maires à rejeter ce projetMais de quoi parle-t-on exactement ? Le projet régional de santé (PRS) rédi-gé par l’ARS est une « feuille de route »qui vise à « déterminer les priorités du système de santé » pour la période 2018-2022 en Bourgogne Franche- Comté. Selon Pierre Pribile, directeur général de l’ARS, le projet présenté aux élus n’a pas été « conçu en cham-bre avec des technocrates », mais est lerésultat d’un an et demi de travail avec des professionnels de santé, des élus locaux, les fédérations hospitalières, des collectifs de patients… Objectif af-fiché par l’ARS : « Ne pas seulement constater les difficultés d’accès aux soins, mais essayer de trouver des solu-tions pragmatiques pour y répondre. »Reste que les élus locaux ne se sont pasreconnus dans la copie proposée.

« Gradation des soins » au détriment de la proximité

Au cœur du projet concocté par l’ARS,on trouve la volonté de développer l’ambulatoire (être opéré dans la jour-née avant de rentrer chez soi), d’ac-compagner le développement de la té-lémédecine mais surtout « de mieux

répartir le temps médical » et « d’orga-niser des soins à l’échelle des territoi-res ». L’ARS appelle cela la « grada-tion des soins ». Le principe est aussi simple qu’il fait grincer des dents : con-fier les « soins courants » aux hôpi-taux de proximité, et regrouper les soins plus « techniques » dans des éta-blissements parfois plus éloignés.

Touche pas à mon hôpital de proximité !Cette philosophie « pragmatique » estcompliquée à cautionner quand on estélu local. Quel maire accepterait de si-gner en faveur du départ de son pla-teau de chirurgie ? Quel élu signerait avec le sourire la fermeture de sa ma-ternité ou de son service d’urgence ?Selon l’ARS, la Saône-et-Loire, vaste département sans métropole, ne pour-ra pas demain avoir une offre de soin dans chacune de ses nombreuses peti-tes villes. « En Saône-et-Loire, il y a un

plateau technique tous les 30 km ! Il nes’agit pas de faire des choix sur les ser-vices qu’on propose mais sur la façon dont on les organise », lançait récem-ment le directeur général de l’ARS au maire de Chalon qui plaidait, une nou-velle fois, pour l’ouverture d’un pla-teau d’angioplastie dans son hôpital.Sans mettre en doute la sincérité des « avis » formulés par les différentes collectivités locales de Saône-et-Loire,on peut aussi remarquer que voter contre le PRS n’engage pas à grand chose. L’avis rendu n’est que consulta-tif. Il y a donc dans les votes une part de« symbole » et un message adressé à lapopulation qui ne coûte pas bien cher :“regardez comme je défends la santé de proximité face aux méchants tech-nocrates dijonnais qui n’ont qu’une calculette à la place du cœur”. En ren-dant un avis « défavorable », les col-lectivités s’adressent bien plus sou-vent à leurs électeurs qu’à l’ARS.

Faire évoluer la copie de l’ARS

« Cuisiné » récemment par les élus du conseil régional de Bourgogne Fran-che-Comté, Pierre Pribile, directeur général de l’ARS, avait tenu à rappeler que le Plan régional de santé présenté n’était pas encore définitif. Le PRS peut donc encore être amendé avant sa version finale. « Nous allons tenir compte de l’ensemble des proposi-tions qui ont été formulées », insistait le haut fonctionnaire. En formulant un avis défavorable, les collectivités lo-cales de Saône-et-Loire incitent ainsi l’ARS à corriger son projet. Un bras de fer qui ressemble à celui organisé avec l’inspection académique quand celle-ci dévoile sa première liste de classes menacées de fermeture à la rentrée scolaire. Chacun joue le rôle qui est le sien.

Benoit MONTAGGIONIbenoit.montaggioni@lejsl.fr

S A Ô N E - E T- LO I R E S A N T É

Un projet régional de santé que les élus locaux ne pouvaient pas approuverLes collectivités locales devaient rendre avant ce samedi un avis sur le projet régional de santé 2018-2022 de l’ARS. Ils se sont tous prononcés contre. Pourquoi ?

■ Socialistes, Centristes, Républicains, Frontistes, Patriotes… Les conseillers régionaux de Boourgogne Franche-Comté ont rendu un avis défavorable unanime au projet régional de santé de l’ARS. Photo d’archives Benoit MONTAGGIONI.

C’EST QUOI L’ARS ?

nCréationL’Agence régionale de santé (ARS) de Bourgogne et celle de Franche-Comté ont été créées en 2010 suite à la loi Hôpital, Patients, Santé, Territoires. Elles ont fusion-né au 1er janvier 2016.nEffectifs450 personnes travaillent au sein de l’ARS Bourgogne Franche-Comté. Elles sont réparties entre Dijon (le siège, 180 personnes), et Besançon (2e site principal,

160 personnes) ainsi que sur les autres sites des déléga-tions départementales : Mâcon (27 personnes), Auxerre, Nevers, Vesoul, Belfort, Lons-le-Saunier.nMissionsL’ARS pilote en région la mise en œuvre des politi-ques définies par le ministè-re de la Santé. Ses missions : déployer des actions de prévention, gérer les risques sanitaires, prévenir et ré-pondre aux crises sanitai-

res ; organiser les soins en veillant à la sécurité, la qualité et l’accessibilité ; encourager les actions innovantes…nBudgetLe budget de fonctionne-ment de l’ARS Bourgogne Franche-Comté est d’envi-ron 40 millions d’euros par an. « Les dépenses annuel-les de santé en Bourgogne Franche-Comté représen-tent plus de 8 milliards d’euros », souligne l’agence.

■ Pierre Pribile, directeur général de l’ARS Bourgogne Franche-Comté, a été nommé à ce poste en conseil des ministres en janvier 2017. Il est souvent décrit comme un proche de Manuel Valls aux côtés de qui il a travaillé à Matignon. Photo B. M.

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ACTU SAÔNE-ET-LOIRE ET RÉGIONSAMEDI 5 MAI 2018 LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE

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Plus c’est gros, plus ça passe !Utilisées sur le chantier de

démolition de deux immeu-bles dans le quartier des Bruyè-res, à Gueugnon, deux pinces-grappins se sont volatilisées, ce jeudi après 17 h 30. Utilisés pour casser et broyer les gra-vats, ces outils pèsent deux tonnes pièce. De quoi dissua-der les voleurs ? Même pas !Conducteur d’engins pour l’entreprise Pélichet, Vincent Dubuisson a pu recueillir le té-moignage d’un riverain qui, enplein jour, n’a pas prêté atten-tion aux faits qui se dérou-laient sous ses yeux : « Il a bienvu plusieurs hommes qui char-geaient deux grosses pinces sur un camion-plateau à l’aide d’un engin Manitou de la so-

ciété Pro-Amiante (qui mène un autre chantier sur place, N.D.L.R.). Tout ce qu’il y a de plus normal sur un chan-tier… » Sur place, aucune ef-fraction n’a été constatée. « Les grilles clôturant le chan-tier sont fermées à l’aide d’un verrou appelé aussi menottes de chantier, précise Vincent Dubuisson. Il suffit d’avoir sur soi une clé de 17 ou 19 pour ouvrir, entrer, se servir et refer-mer, sans qu’on ne s’aperçoivede rien. »

70 000 € de préjudiceLe coût du préjudice dépasse-rait les 70 000 €. La direction de l’entreprise a été avisée des faits et une plainte a été dépo-sée à la gendarmerie locale. Levol aura des répercussions sur la durée des travaux : le con-ducteur de l’engin doit désor-mais se contenter d’un simple godet pour casser et broyer les gravats.

Alain LARDRY (CLP)

G U E U GN O N FA I T S DI V E R S

Deux pinces de démolition de deux tonnes dérobées en plein jourC’est un vol hors du com-mun qui s’est déroulé ce jeudi à Gueugnon : deux pinces-grappins de chan-tier se sont volatilisées.

■ Les pinces-grappins de l’engin de démolition ont été dérobées jeudi. Photo d’archives Alain LARDRY

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LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE SAMEDI 5 MAI 2018

➤ AGGLOMÉRATIONS DE BEAUNE ET NUITS-SAINT-GEORGESChagny Type d’investissement Réhabili-tation et mise en accessibilité du théâ-tre : montant devis HT 451 800 € -montant proposé par le Département18 750 €Change Rénovation d’un logement com-munal pour location : 11 771,6 - 2 943Chaudenay Rénovation du hall de l’éco-le primaire : 42 099,65 - 10 525➤ BRESSE BOURGUIGNONNEBaudrières Rénovation intérieure del’église : 48 727 - 9 745Beaurepaire-en-Bresse Aménagementde bourg : 138 440 - 7 500Beauvernois Rénovation mairie-salle des fêtes : 27 858,74 - 6 965Bellevesvre Rénovation de l’école :363 143,28 - 18 750Bosjean Extension espace cinéraire :11 187 - 2 797Branges Mise en accessibilité de l’éco-le : 162 926 - 18 750Bresse Nord Intercom’Travaux de voi-rie : 51000 - 15 000Bruailles Réalisation terrain multi-acti-vités : 206636 - 7 500Bresse louhannaise Intercom Exten-sion d’une MSP à Montret : 110 000 -44 000Bresse Revermont 71 Réfection dubassin plein air de la piscine commu-nautaire : 174 496 - 18 750Terres de Bresse Travaux de voirie : 150 740 - 15 000Cuiseaux Réhabilitation de la chaufferiebiomasse et extension réseau :175 256,35 - 17 526Cuisery Création d’un système d’assai-nissement au hameau de Fontaine-Cou-verte : 508 590 - 55 971Devrouze Restauration intérieure égli-se : 49 272 - 9 854Frangy-en-Bresse Extension du réseaud’assainissement rue du Bourg : 45 280 - 4 983Fretterans Travaux de voirie : 15 000 -3 000La Chapelle-Naude Aménagement de laplace de la Mairie : 88 000 - 7 500La Chapelle-Saint-Sauveur Réhabilita-tion d’un logement communal : 27 839- 6 960La Chapelle-Thècle Création d’une rou-te : 57 000 - 4 000La Chaux Rénovation d’un logement :29 461,63 - 6 134La Genête Extension du réseau assai-nissement collectif quartier de Veilly,les Rutys : 581 570 - 45 121L’Abergement-de-Cuisery Mise en ac-cessibilité de la mairie : 11 611 - 2 903Lessard-en-Bresse Rénovation ancien-ne salle paroissiale en espace loisirs/culture : 481 900 - 18 750Loisy Réfection d’une allée dans le cimetière : 32 029 - 7 500Louhans-Châteaurenaud Aménage-ment de la place du Breuil : 62 905 - 7 500Mervans Réhabilitation du réseau d’eaux usées et de déversoirs d’orage : 165 000 - 27 237Montagny-près-Louhans Travaux sur d e s b â t i m e n t s c o m m u n a u x :49 821,55 - 12 455Montcony Création d’un columbariumet jardin du souvenir : 13 928,72 - 3 482Montjay Création d’un local : 46 500 -11 625

Montret Aménagement et agrandisse-ment du cimetière : 45 000 - 7 500Ouroux-sur-Saône Réhabilitation, ex-tension, mise en accessibilité de lamairie : 731 927,51 - 18 750Pierre-de-Bresse Rénovation énergéti-que de 2 bâtiments communaux :557 480 - 18 750Romenay Aménagement d’un carrefourgiratoire : 221 425 - 4 000Sagy Aménagement d’un local en com-merce : 81 705,32 - 18 750Saillenard Rénovation de l’école : 177 450 - 18 750Saint-Christophe-en-Bresse Mise en sécurité école : 19 434 - 4 859Sainte-Croix Réfection de la toiture debâtiment dit « La cure » : 28 000 -7 000Saint-Étienne-en-Bresse Rénovation de la salle de restauration scolaire :26 619 - 6 655Saint-Germain-du-Bois Réhabilitation réseau d’assainissement collectif sec-teur cimetière et rue de la Chânée :245 000 - 40 444Saint-Germain-du-Plain Révision duschéma directeur d’assainissement :82 510- 8 526Saint-Martin-du-Mont Restauration toi-ture chapelle : 49 983 - 9 997Saint-Usuge Travaux d’amélioration dubâtiment scolaire : 144 554 - 18 750Saint-Vincent-en-Bresse Travaux écolematernelle : 11 991 - 2 998Savigny-en-Revermont Extension durestaurant scolaire : 414 000 - 18 750Sens-sur-Seille Aménagement cheminpiétonnier du centre-bourg école : 56 764 - 7 500Serrigny-en-Bresse Rénovation thermi-que et mise en accessibilité du lgtcommunal : 210 957,12 - 18 750Simandre Rénovation d’un logement :58 100 - 14 525Simard Accessibilité chemin piéton :55 490 - 7 500Sivom du Louhannais Rénovation d’unedéchèterie : 236 049 - 15 000Sornay Création d’une halle multi-activi-tés : 265 540 - 18 750Syndicat intercommunal de Bresse Nord Renouvellement du réseau d’eaupotable du Bourg à Siceigne à Dampier-re-en-Bresse : 184 400 - 55 320Syndicat intercommunal de collecteélimination de Bresse Nord Préventiondes déchets compostage domestique :38 100 - 11 430Thurey Travaux de rénovation dans la salle des fêtes : 125 834 - 18 750Torpes Aménagement de centre-bourg :27 579,64 - 4 000Varennes-Saint-Sauveur Rénovation dela salle des fêtes : 950 661 - 18 750Vérissey Travaux de voirie : 15 022 -3 004Vincelles Rénovation de la salle des fêtes : 61 465,08 - 15 366➤ CHALONNAISAllerey-sur-Saône Aménagement et ac-cessibilité pôle scolaire : 29 955 -7 489Allériot Aménagement de la mairie :32 000 - 8 000Aluze Réfection du carrefour des rochespendantes : 21 450 - 4 000Barizey Travaux de voirie : 110 300 - 4 000Beaumont-sur-Grosne Réhabilitation du réseau d’assainissement rue de laCervelle : 100 000 - 16 508

Bey Rénovation thermique, mise enaccessibilité et sécurité salle des fêtes :102 966- 18 750Bissey-sous-Cruchaud Travaux de voi-rie : 25 597 - 4 000Bissy-sous-Uxelles Travaux de voirie :10 108 - 2 022Bissy-sur-Fley Rénovation de l’officecommunal : 246 980 - 18 750Bouzeron Réfection route des grottesd’Agneux : 23 240 - 4 000Boyer Restauration toiture église : 72 500 - 10 000Bragny-sur-Saône Aménagement d’unchemin piétonnier : 28 265 - 4 000Bresse-sur-Grosne Travaux de voirie :12 750 - 2 550Buxy Réorganisation d’infrastructuresde voirie suite construction pôle scolai-re : 320 500 - 7 500Chalon-sur-Saône Aménagement d’uncheminement entre le centre-ville et lenouveau multiplexe : 525 000 - 75 000Chamilly Travaux de voirie : 32 029 - 4 000Champforgeuil Travaux de voirie : 73 000 - 4 000Chapaize Restauration intérieure églisede Lancharre 181 926 - 17 961Charrecey Réfection voirie : 40 433 - 4 000Chassey-le-Camp réfection voirie : 26 008 - 4 000Châtel-Moron Réfection de la mairie : 29 231 - 7 308Châtenoy-en-Bresse Aménagement rue de la Varenne : 154 367 - 4 000Châtenoy-le-Royal Création d’une airede jeux : 29 971 - 7 493Chenoves Travaux entretien voirie :40 730 - 4 000Ciel Réfection de la toiture du bâtiment Halle : 99 050 - 18 750Clux-Villeneuve Rénovation du bâti-ment de l’ancienne mairie : 70 066 -17 517Communauté d’agglomération Le Grand Chalon Espace des Arts restaura-tion de la fresque : 400 000 - 60 000Communauté de communes Entre Saô-ne et Grosne Construction d’un espacesanté à Cormatin : 528 812 - 30 000Communauté de communes Saône Doubs Bresse Travaux de voirie :163 769 - 15 000Crissey Construction d’une maison de santé pluridisciplinaire : 1 242 342- 30 000Culles-les-Roches Réaménagement etrénovation du gite communal : 160 197- 25 000Curtil-sous-Burnand Aménagementd’un parking et création d’un espacedétente : 28 055 - 7 014Demigny Réfection de voirie : 48 868 -4 000Dennevy Rénovation d’un logement :112 921 - 18 750Dracy-le-Fort Sécurisation de la rue deschamps : 47 788 - 4 000Ecuelles Eglise : restauration du beffroiet toiture chapelle : 22 831 - 4 566Epervans Travaux d’aménagement Mai-son des associations et création d’unboulodrome : 107 162 - 18 750Etrigny Rénovation d’un bâtiment com-munal pour associations : 40 038 -10 010Fley Réhabilitation d’un bâtiment com-munal : 23 307 - 5 827Fontaines Création de 3 terrains multis-ports : 95 851 - 18 750Fragnes-La Loyère Aménagement mai-son de santé pluridisciplinaire : 299 070 - 30 000Genouilly Réfection de la salle polyva-lente : 246 525 - 18 750Gergy Réhabilitation d’un logement dans un bâtiment du CCAS : 35 750 - 8 938Germagny Rénovation/isolation thermi-que salle des fêtes : 19 070 - 4 768Givry Aménagement d’espaces publics

et paysagers dans le centre bourg :1 473 118 - 7 500Granges Réhabilitation du poste de re-levage des eaux usées : 24 730 - 4 082Jambles Travaux de rénovation de lamairie : 183 288 - 18 750Jugy Rénovation et extension de lasalle des fêtes : 379 212 - 18 750La Charmée Travaux de voirie : 25 190 -4 000Laives Aménagement chemin du Para-dis et entrée du village : 79 000 - 4 000Lalheue Rénovation de l’école du QuartGoin : 23 870 - 5 968Lans Aménagements chemins piéton-niers : 26 957 - 6 739Longepierre Installation de pylônes té-léphonie mobile : 153 748 - 45 000Lux Rénovation restaurant scolaire : 97 015,88 - 18 750Malay Eglise : restauration clocher : 235 765 - 21 219Mancey Réhabilitation de la maire :229 822 - 18 750Marcilly-lès-Buxy Mise en accessibilitéPMR de l’école : 59 250 - 14 813Mercurey Eglise Saint-Symphorien de Touche : deuxième tranche condition-nelle : 225 998 - 29 461Messey-sur-Grosne Réfection diversesvoies communales : 42 770 - 4 000Montagny-lès-Buxy Mise en séparatif de la rue du Bourg : 100 000 - 16 508Montcoy Installation pylones de télé-phonie mobile : 18 878 - 5 663Moroges Aménagement de bourg : 50 824 - 7 500Nanton Foyer rural : restauration faça-des : 35 957 - 7 192Navilly Rénovation d’un logement com-munal en vue de la transformer en cabinet médical : 30 000 - 9 000Rosey Extension du réseau d’assainis-sementrue de la Chaume et chemin du Champ Martin : 142 825 - 8 804Rully Installation d’une ventilation pourisolation thermique : 50 550 - 12 638Saint-Ambreuil Travaux de rénovationsur la route de la Ferté : 41 012 - 4 000Saint-Bérain-sur-Dheune Aménage-ments d’espaces publics : 13 977 - 3 494Saint-Boil Aménagement sécurisationcentre bourg création chemin piéton :112 906 - 6 000Saint-Cyr Déconnexion des fossés plu-viaux du réseau d’assainissement : 68 678 - 11 337Saint-Désert Réfection rue de la Mes-se : 178 375 - 4 000Sainte-Hélène Travaux de voirie :24 218 - 4 000Saint-Gengoux-le-National Construc-tion d’une maison de santé pluridiscipli-naire : 910 000 - 60 000Saint-Léger-sur-Dheune Eglise : res-tauration du clocher : 372 708 - 12 500Saint-Loup-Géanges Rénovation ther-mique d’une salle pour associations : 35 296 - 8 824Saint-Marcel Eglise abbatiale : restaura-tion des absides : 207 973 - 27 111Saint-Mard-de-Vaux Aménagementd’un carrefour D124 : 95 000 - 4 000Saint-Martin-d’Auxy Réhabilitation dubâtiment mairie-école : 39 978 - 9 995Saint-Martin-en-Gatinois Réhabilitationlogement communal : 15 061 - 3 765Saint-Martin-du-Tartre Réfection de voi-rie : 25 829 - 4 000Saint-Martin-sous-Montaigu Créationd’une aire de jeux : 82 590 - 7 500Saint-Maurice-des-Champs Travaux devoirie : 23 518 - 4 000Saint-Maurice-en-Rivière Travaux réno-vation dans la salle des fêtes : 27 792 -6 948Saint-Privé Travaux de voirie : 22127 - 4 000Saint-Rémy Aménagement et équipe-ments scéniques de la salle Georges-Brassens : 137 066 - 22 500Sampigny-les-Maranges Réfection de

voirie communale : 45 500 - 4 000Santilly Travaux de voirie : 54426 - 4 000Savianges Raccordement de 3 maisonsà l’assainissement collectif : 12 925 - 1 422Sennecey-le-Grand Réhabilitation du réseau d’assainissement route de Cha-lon, rue Guy-de-Combaud et rue du Poirier-Vert : 253000 - 20 953Sercy Travaux de voirie : 46 357 - 4 000Sermesse Rénovation thermique et mi-se accessibilité salle polyvalente : 140 961 - 18 750Sevrey Rénovation de l’école maternel-le : 97 626 - 18 750Sivos de Verdun-sur-le-Doubs Aména-gement du terrain de foot : 20 689 - 6 207Syndicat des eaux de la région deVerdun-sur-le-Doubs Renouvellementdu réseau d’eau potable rue Puchène, rue Violette à Pontoux : 133 600 - 40 080Syndicat des eaux du Sud-Ouest Cha-lonnais Renouvellement du réseaud’eau potable rue du Bourg à Montagny-lès-Buxy : 77 100 - 23 130Toutenant Rénovation de la toiture de bâtiments communaux : 32 367 - 8 092Varennes-le-Grand amélioration des performances énergétiques des bâti-ments communaux : 54 449 - 13 612Vaux-en-Pré Réfection d’un mur poursécurisation RD236 : 13 904 - 2 781Verdun-sur-le-Doubs Aménagement duBourg : 83 705 - 7 500Vers Travaux de voirie : 31 732 - 4 000➤ COMMUNAUTÉ LE CREUSOT MONTCEAUBlanzy Mise en accessibilité de l’hôtel de ville : 108 600 - 18 750Ciry-le-Noble Réhabilitation d’un bâti-ment pour création commerce :112 183 - 18 750Communauté Urbaine Le Creusot-Montceau Villa Perrusson : restauration intérieure : 1 221 000 - 60 000Le Creusot Extension et rénovation durestaurant scolaire : 152 540 - 60 000Ecuisses Equipement numérique nou-velle école : 23 171 - 4 500Essertenne Mise en sécurité de l’écoleet remise aux normes du restaurant scolaire : 17 685 - 4 421Génelard Rénovation de l’école primai-re : 208 700 - 18 750Marigny Aménagement d’un espace« plein air jeux » centre bourg :30 788- 7 500Marmagne Réfection de 2 cheminscommunaux : 13 146 - 2 629Mary Rénovation d’un bâtiment com-munal : 20 159 - 5 040Montceau-les-Mines Aménagement in-térieur de la Capitainerie du port : 56 216 - 14 054Montchanin Ravalement façades éco-le : 114 042 - 18 750Morey Accessibilité PMR église et cime-tière : 24 500 - 6 125Perrecy-les-Forges Accessibilité de lacour de l’école élementaire : 18 585 - 4 646Perreuil Construction d’un vestiaire etd’un local de rangement pour pratiquesportive ainsi que d’un WC public :75 980 - 18 750Pouilloux Réfection école et cantine :36 080 - 9 020Saint-Berain-sous-Sanvignes Créationd’un chemin d’accès à un lotissement :22 350 - 4 000Saint-Eusèbe Rénovation d’une classeet sanitaires Groupe scolaire Montfleu-ry : 31 597 - 7 899Saint-Firmin Réfection toiture des loge-ments ds l’ancienne école : 22 000 - 5 500Saint-Julien-sur-Dheune Travaux ac-

S A Ô N E - E T- LO I R E CONS E IL D É PA RT E M E N TA L

Aides aux territoires : les subventionsAprès la commission territoire du vendredi 6 avril, André Accary, président du Département de Saône-et-Loire, a présenté les orientations des projets soutenus pour l’avenir des territoires pour l’année 2018. L’intégralité desprojets est communiquée à l’issue du vote des élus lors de la commission permanente. Voici la liste complète.

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ACTU SAÔNE-ET-LOIRE ET RÉGION

cessibilité salle des fêtes : 36 977 - 9 244Saint-Laurent-d’Andenay Sécurisation école Jean-Macé : 19 119 - 4 780Saint-Pierre-de-Varennes Réfection dusol et des murs salle Paul-Marlot : 15 817 - 3 954Saint-Romain-sous-Gourdon Mise auxnormes de la salle des fêtes et de la cantine : 68 200 - 17 050Saint-Sernin-du-Bois Aménagement ducentre-bourg : 35 000 - 7 500Saint-Vallier Acquisition d’outils numé-riques pour les écoles : 15 000 - 4 500Sanvignes-les-Mines Rénovation et mi-se en accessibilité bâtiment scolaire :84 600 - 18 750➤ PAYS CHAROLAIS BRIONNAISAnzy-le-Duc Extension d’un bâtimentpour création de commerces : 187 177- 18 750Baron Mise en sécurité abords de l’égli-se : 18 110 - 3 622Baugy Extension de la salle polyvalen-te : 17 000 - 4 250Beaubery Entretien voirie communale :29 878 - 4 000Bois-Sainte-Marie Voirie : 27 276 -4 000Bourbon-Lancy Réfection avenue de la République : 174 683 - 7 500Briant Aménagement d’un espace pu-blic centre-bourg : 12 410 - 3 103Chalmoux Construction d’une maisonde soins : 366 546 - 30 000Chambilly Sécurisation parking de lasalle des fêtes : 24 833 - 4 000Champlecy Installation mini-chaufferieavec granulés à bois : 58 433 - 3 401Changy Réhabilitation de l’ancienne cu-re en logements : 239 583 - 18 750Charolles Rénovation de la salle de dojo : 30 624 - 7 656Chassigny-sous-Dun Réhabilitation dela salle des fêtes : 195 924 - 18 750Chassy Ttravaux de voirie : 26 040 - 4 000Châteauneuf Installation d’un columba-rium : 30 220 - 7 500Chatenay Réhabilitation du logementde la cure : 80 000 - 18 750Chauffailles Travaux d’amélioration thermique des écoles : 78 530 -18 750Chenay-le-Châtel Création d’un loge-ment dans l’ancienne Poste : 80 744 - 18 750Clessy Travaux de voirie : 77 586 - 4 000Communauté de communes entre Ar-roux, Loire et Somme Rénovation du siège administratif : 396 600 - 18 750Communauté de communes La Clayet-te-Chauffailles en Brionnais Ttravauxde voirie : 52 930 - 15 000Communauté de communes Le GrandCharolais Aménagement des extérieursALSH : 54 162 - 7 500Coublanc Changement fenêtres del’école, réfection toit du préau : 29 311 -7 328Cressy-sur-Somme Réhabilitation dulogement de l’ancienne école : 34 410 -8 603Cronat Construction d’un restaurantscolaire : 784 008 - 60 000Curbigny Dénomination et numérota-tion des voies : 13 052 - 2 610Curdin Travaux de voirie : 118 712 - 4 000Cuzy Travaux de voirie : 21 478 - 4 000Digoin Rénovation de la salle des fêtes :100 000 - 18 750Dompierre-sous-Sanvignes Travaux devoirie : 42 756 - 4 000Le Breuil Travaux toiture de l’école :56 088 - 14 022Les Guerreaux Travaux de rénovationdes bâtiments communaux publics :24 754 - 6 189Fleury-la-Montagne Rénovation voire etnumérotation métrique : 20 127 - 4 000Fontenay Restauration lavoir, château d’eau, monument aux morts : 17 898 -3 580Gilly-sur-Loire Remise en état VC n°1 : 38 617 - 4 000Grury Voirie, travaux de voirie : 22 7704 000Gueugnon Réhabilitation de salles de

sport existantes (basket et tennis detable) : 207 600 - 18 750Iguerande Création aire de jeux : 37053- 7 500Intercommunale des eaux de Bourbin-ce Oudrache Renouvellement du ré-seau d’eau potable lieu-dit « les Brû-lés » à La Chapelle-au-Mans : 134 600 - 40 380Issy-l’Evêque Rénovation de la sallepolyvalente : 46 717 - 11 680La Chapelle-au-Mans Travaux de voirie :28 339 - 4 000La Chapelle-sous-Dun Aménagementde la place de la mairie : 35 041 - 7 500La Clayette Reprise de la chaussée dela rue du 8-Mai-1945 : 23 227 - 4 000La Motte-Saint-Jean Travaux de voirie :29 000 - 4 000Lesme Travaux de voirie : 12 880 - 2 576Ligny-en-Brionnais Travaux de voirie :16 845 - 3 369Lugny-lès-Charolles Reconstruction d’éléments de patrimoine : 220 000 - 12 500Mailly Restauration église : 41 766 - 10 442Maltat Réhabilitation de la salle com-munale : 16 643 - 4 162Amanzé Travaux d’amélioration de lasalle polyvalente : 17 502 - 4 376Marcigny Réhabilitation et extension del’école Lucie-Aubrac : 1 120 000 - 60 000Marcilly-la-Gueurce Rénovation loge-ment RDC de l’ancienne cure : 20 053 -5 013Marly-sur-Arroux Aménagement d’unetraversée piétonne du bourg : 52 933 - 7 500Martigny-le-Comte Rénovation de l’an-cien bâtiment de la cure pour une MAM :79 266 - 18 750Melay Projet aménagement d’un par-king : 45 960 - 4 000Montceaux-l’Etoile Travaux de voirie :17 001 - 3 400Montmort Travaux de voirie : 24 000 - 4 000Mornay Travaux de voirie : 22 086 - 4 000Mussy-sous-Dun Sécurisation du bourg : 30 800 - 7 500Neuvy-Grandchamp Mise en sécurité de la rue de Digoin : 36 167 - 4 000Anglure-sous-Dun Travaux de voirie :19 848 - 3 970Oudry Rénovation de la salle polyvalen-te : 38 675 - 9 669Oyé Restauration chapelle de Sance-nay : maçonnerie, couverture : 50 264 -12 500Palinges Réhabilitation du réseau eauusées allée des Erables : 54 460 - 8 990Paray-le-Monial Rénovation du groupescolaire : 95 220 - 18 750Perrigny-sur-Loire Travaux de voirie :20 030 - 4 000Rigny-sur-Arroux Elaboration d’un schéma directeur d’assainissement :39 500- 4 347Le Rousset-Marizy Aménagement d’unsentier pédestre autour de l’étang : 99 104 - 15 000Saint-Agnan Voirie accès PMR mairie :15 934 - 3 187Saint-Bonnet-de-Cray Réhabilitation del’ancienne cure en 2 logements : 338 300 - 18 750Saint-Bonnet-de-Joux Extension du ré-seau d’assainissement quartier de l’Eglise - 32 branchements : 195 500 -21 515Saint-Christophe-en-Brionnais Aména-gement espace cinéraire : 10 400 - 2 600Saint-Edmond Réhabilitation du loge-ment de l’ancienne mairie : 14 528 - 3 632Sainte-Radegonde Travaux de voirie :21 730 - 4 000Saint-Germain-en-Brionnais Rénova-tion salle des fêtes : 11 155 - 2 789Saint-Igny-de-Roche Aménagement ducentre bourg : 28 870 - 7 218Saint-Julien-de-Civry Aménagement du centre-bourg : 87 000 - 7 500Saint-Julien-de-Jonzy Aménagement

du bourg : 134 709 - 4 000Saint-Laurent-en-Brionnais Extensiond’un réseau d’assainissement collectif -parking salle des fêtes - 1 branche-ment : 30 321 - 1 101Saint-Martin-du-Lac Travaux de voirie :41 500 - 4 000Saint-Maurice-lès-Châteauneuf Rem-placement de la lagune par un filtreplanté de roseaux - 500 EH : 539 610 -85 610Saint-Racho Restauration clocher : 10 432 - 2 086Saint-Romain-sous-Versigny Réfectiondes places au centre bourg : 29 302 - 7 326Saint-Symphorien-des-Bois Création d’un commerce multi-services : 103 610 - 18 750Saint-Vincent-Bragny Sécurisation dubourg : 125 000 - 7 500Saint-Yan Aménagement et sécurisa-tion route de Poisson : 106 700 - 4 000Sarry Voirie : 46 715 - 4 000Semur-en-Brionnais Restauration Col-légiale Saint-Hilaire portail occidental : 141 760 - 19 633Suin Travaux de voirie : 12 520 - 2 504Syndicat des eaux de la région del’Arconce Renouvellement du réseaud’eau potable Chaintry-les Croux à Bal-lore : 128 200 - 38 460Syndicat des eaux de la Sologne ligé-rienne Renouvellement du réseaud’eau potable au lieu-dit « les Bre-nons » à Artaix : 25 300 - 7 590Syndicat des eaux de la Vallée duSornin Renouvellement du réseaud’eau potable « les Chanays/LesBruyères » à Chassigny-sous-Dun :114 200 - 34 260Syndicat des eaux des Bords de Loire Renouvellement du réseau d’eau pota-ble rue des Lambeys à Saint-Aubin-sur-Loire : 72 300 - 21 690Syndicat des eaux du Brionnais Renou-vellement du réseau d’eau potable lieu-dit « Chevagny » « Gonin » à St-Julien-de-Civry : 313 600 - 94 080Tancon Travaux de voirie : 22 712 - 4 000Toulon-sur-Arroux Aménagement placeSencier : 109 979 - 12 500Uxeau Aménagement du centre bourg :258 206 - 7 500Vareilles Réfection du toit de la mairie : 42 371 - 10 593Varenne-l’Arconce Réfection de voirie : 17 135 - 3 427Varenne-Saint-Germain Réhabilitationde la salle des fêtes : 75 235 - 18 750Vauban Rénovation logement commu-nal : 17 733 - 4 433Vaudebarrier Rénovation du bâtiment communal : 13 000 - 3 250Vendenesse-lès-Charolles Réfection dutoit de la Mairie : 25 454 - 6 364Vendenesse-sur-Arroux Réhabilitationlogement bâtiment scolaire : 50 587 -12 647Vindecy Travaux de rénovation de la facade de l’école : 43 170 - 10 793Viry Extension de la salle communale : 16 972 - 4 243Vitry-en-Charollais Sécurisation traver-sée de l’agglo et aménagement du bourg : 298 011 - 7 500Volesvres Construction d’une sallecommunale : 367 200 - 18 750➤ PAYS DE L’AUTUNOIS MORVANAntully Travaux de voirie : 22 685 - 4 000Autun Confortation du rempart Saint-Pancrace : 103 500 - 18 630Auxy Construction d’un bâtiment com-munal avec salles de réunions : 117 641 - 18 750Brion Réfection de la toiture de la salle des fêtes : 39 729 - 9 932Broye Rénovation d’un logement com-munal : 154 376 - 18 750Charbonnat Travaux de voirie : 28 772 -4 000Communauté de communes du GrandAutunois Morvan Aménagement Voie Verte entre Autun et Nolay : 102 950 -30 885Cordesse Aménagement d’espacesverts : 34 360 - 7 500Couches Rénovation de la toiture dubâtiment des associations St-Nicolas :

40 069 - 10 017Créot Aménagement et mise en sécuri-té du centre-bourg : 28 832 - 7 208Curgy Travaux d’amélioration énergéti-que salle F.-Billard : 38 793 - 9 698Dettey Aménagement de bourg :27 335 - 6 834Dracy-Saint-Loup Voirie : 56 092 - 4 000Epertully Aménagement des cours dela mairie : 17 340 - 4 335Epinac Création d’un skate park : 59 550 - 7 500Igornay Travaux d’aménagement duparking de la salle polyvalente : 25 543- 4 000La Comelle Numérotation métrique desrues : 12 609 - 2 522La Grande-Verrière Entretien de voirie :20 574 - 4 000La Tagnière Rénovation de l’auberge duvillage : 15 325 - 3 831Laizy Aménagement du centre-bourg :38 029 - 7 500Mesvres Aménagement de la place ducentre-bourg : 340 899 - 7 500Saint-Didier-sur-Arroux Travaux de voi-rie : 20 834 - 4 000Saint-Emiland Aménagement d’une an-cienne grange à destination des asso-ciations : 73 680 - 18 420Saint-Eugène Mise en accessibilité bâ-timents publics : 16 037 - 4 009Saint-Gervais-sur-Couches Requalifi-cation et sécurisation de la traversée ducentre bourg : 105 684 - 7 500Saint-Jean-de-Trézy Travaux de voirie :10 952 - 2 190Saint-Léger-du-Bois Travaux de voirie :49 931 - 7 500Saint-Maurice-lès-Couches Mise en ac-cessibilité de l’école : 31 586 - 7 896Saint-Prix Rénovation mairie aménage-ment extérieurs mise en accessibilité :59 732 - 14 933Saisy Mise en accessibilité bâtimentscommunaux : 45 101 - 11 275Sivom de Cussy-en-Morvan Renouvel-lement du réseau d’eau potable aulieu-dit Roseraie à La Celle-en-Morvandans le prolongement des travaux2017 : 78 500 - 23 550Sivom du Ternin Création d’un réseau d’assainissement - 44 branchementsau hameau du Mauguin à Igornay etmise en place d’un poste de refoule-ment : 580 000 - 48 422Sommant Aménagement centre bourg :30 000 - 7 500Sully Rénovation et accessibilité salle des fêtes : 26 505 - 6 626Syndicat de mutualisation d’eau Mor-van Autunois Couchois Création d’unsystème d’assainissement pour lebourg de la commune d’Epertully - 50 branchements et d’un filtre planté ro-seaux 150 EH : 625 000 - 68 782Tavernay Sécurisation école/mairie ettraversée du bourg : 30 000 - 7 500Thil-sur-Arroux Travaux de voirie :10 251 - 2 050Uchon Mise en accessibilité PMR de la salle des fêtes : 24 678 - 6 170➤ RÉGION MÂCONNAISEAmeugny Travaux de voirie : 11 030 - 2 206Azé Rénovation et sécurisation de la demi-pension : 92 500 - 18 750Berzé-la-Ville Mise aux normes sécuritéet thermique école/mairie : 20 000 -5 000Blanot Travaux de voirie : 23 885 - 4 000Bonnay Réfection rue du Lavoir : 25 520 - 4 000Bray Aménagement sécurisation de lavoie communale au hameau de Toury :21 479 - 4 000Burzy Travaux de voirie : 16 210 - 3 242Chânes Elaboration d’un schéma direc-teur d’assainissement à Chânes et Saint-Amour (groupement de comman-de) : 60 000 - 3 632Charbonnières Extension du cimetière :168 588 - 7 500Chardonnay Construction d’un bloc sa-nitaire PMR : 24 903 - 6 226Charnay-lès-Mâcon Mise en sécuritébâtiments : 63 416 - 15 854Chasselas Remplacement du lagunage

par un filtre planté de roseaux 195 EH :250 000 - 41 269Château Création d’un gite rural com-munal : 172 392 - 25 000Chérizet Rénovation de la salle debains dans appartement communal :10 105 - 2 526Chevagny-les-Chevrières Réhabilita-tion du réseau d’assainissement collec-tif chemin des Essards : 34 170 - 5 641Chevagny-sur-Guye Travaux de voirie :57 090 - 4 000Chiddes Travaux de voirie : 10 112 - 2 022Chissey-lès-Mâcon Création chaufferiecollective aux granulés bois : 64 550 - 6 455Clermain Aménagement et sécurisationdu hameau La Garde : 109 455 - 7 500Clessé Travaux de voirie à Quintaine : 24 373 - 4 000Cluny Rénovation du camping munici-pal : 522 147 - 75 000Communauté d’agglomération Mâcon-nais Beaujolais Etablissements petite enfance, réhabilitation multi accueil deBioux : 379 200 - 20 250Communauté de communes du Cluni-sois Création pôle alimentation locale : 940 000 - 60 000Communauté de communes Mâcon-nais Tournugeois Achat et aménage-ment d’une maison de tourisme à Tour-nus : 395 000 - 50 000Communauté de communes Saint-CyrMère Boitier entre Charolais et Mâcon-nais Réhabilitation de la station d’épu-ration de Tramayes : 885 000 -146 092Crêches-sur-Saône Entretien de voirie :67 955 - 4 000Cruzille Rénovation thermique de lasalle communale : 80 000 - 18 750Dompierre-les-Ormes Aménagementde la place : 200 566 - 7 500Flagy Rénovation et mise aux normes énergétiques bâtiment communal :77 987 - 18 750Fuissé Restauration église : 168 027 -12 500Igé Installation de panneaux d’informa-tion : 14 093 - 3 000Jalogny Aménagement de la grangecommunal pour les associations : 44 396 - 11 099Joncy Entretien de la voirie : 27 238 - 4 000La Chapelle-de-Guinchay Agrandisse-ment du gymnase : 1 668 711 - 18 750La Guiche Installation de 2 ralentis-seurs et de panneaux : 18 511 - 3 702La Roche-Vineuse Travaux de voirie :65 090 - 4 000La Salle Travaux de voirie : 32 894 - 4 000La Truchère Restauration toiture église :52 754 - 12 500La Vineuse-Frégande Réfection d’un mur de soutien d’une voirie communa-le : 31 725 - 4 000Lacrost Rénovation logement de la cu-re : 32 357 - 8 089Laizé Aménagement de voirie rue deBlany et alentours : 37 877 - 4 000Lournand Travaux de voirie : 17 940 - 3 588Lugny Réaménagement et mise en ac-cessibilité de la mairie : 365 490 - 18 750Mâcon Restauration cathédrale Saint-Vincent : toitures, charpentes : 542 344- 60 000Martailly-les-Brancion Réfection de di-verses voiries : 11 001 - 2 200Massilly Aménagement du centre bourg : 29 458 - 7 365Matour Création d’une MSP à Matour :1 646 055 - 30 000Mazille Installation de panneaux de rues et de numérotation des maisons :20 209 - 4 000Montbellet Réhabilitation et extensionde la salle polyvalente : 488 871 - 18 750Montmelard Aménagement et réfectionvoirie centre bourg : 103 097 - 7 500Ozenay Bâtiments (scolaires…), réha-bilitation des locaux communaux :10 378 - 2 595

>>> Suite et fin en page 10

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ACTU SAÔNE-ET-LOIRE ET RÉGIONLE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE SAMEDI 5 MAI 2018

www.lejsl.com

Péronne Rénovation thermique/miseaccessibilité salle polyvalente :674 723 - 18 750Pierreclos Création d’un commerce deproximité : 343 400 - 18 750Prissé Ralisation d’une aire de covoitu-rage : 74 035 - 7 500Sailly Travaux de voirie : 14 250 - 2 850Saint-Albain Liaison entre le bourg et laVoie Bleue : 296 534 - 60 000Saint-Amour-Bellevue Création de lo-caux commerciaux : 550 610 - 18 750Saint-André-le-Désert Réhabilitation etextension de la salle communale : 211 652 - 18 750Saint-Clément-sur-Guye Voirie commu-nale : 40 100 - 4 000Saint-Léger-sous-la-Bussière Créationd’un mur de soutènement : 13 719 -2 744Saint-Marcelin-de-Cray Travaux de voi-rie : 54 527 - 4 000Saint-Martin-la-Patrouille Travaux deréfection de voirie : 60 260 - 4 000Saint-Maurice-de-Satonnay Réfection couverture école mairie : 55 005 - 13 751Saint-Pierre-Le-Vieux Sécurisation del’entrée du bourg : 26 772 - 4 000Saint-Point Sécurisation de la traverséedu bourg : 94 987 - 4 000Saint-Symphorien-d’Ancelles Créationaire de jeux : 74 200 - 7 500Salornay-sur-Guye Aménagement dela place de la clochette et grande rue :55 259 - 7 500Sancé Aménagement local communalpour maintien commerce : 30 277 - 7 569Senozan Aménagement et sécurisationrue du Château : 40 800 - 7 500

Sivom de la Vallée de l’Arlois Travauxde voirie : 244 690 - 15 000Solutré-Pouilly Travaux d’aménage-ment des abords de la mairie : 74 209 -7 500Syndicat d’assainissement de la Val-lée du Fil Réhabilitation du réseau d’as-sainissement à La Roche-Vineuse :240 000 - 39 618Syndicat des eaux de la Guye Renou-vellement du réseau d’eau potable àCorcelles à Sigy-le-Châtel : 112 000 -33 600Syndicat des eaux de la Haute GrosneRenouvellement du réseau d’eau pota-ble à Ouilly à Montagny-les-Buxy :115 000 - 34 500Syndicat des eaux de la Petite GrosneRenouvellement du réseau d’eau pota-ble chemin des Patennes à La Roche-Vineuse : 77 000 - 23 100Tournus Rénovation du cinéma munici-pal La Palette : 81 028 - 22 500Tramayes Travaux voie Charrière desEcorces et accessibilité hôpital : 26 735,24 - 4 000Trambly Rénovation d’un bâtimentcommunal en logements : 222 200 -18 750Uchizy Création d’une cantine scolaire :155 376 - 60 000Vergisson Aménagement de la routecommunale des Bruyères : 97 660 -4 000Verosvres Aménagement d’une aired’accueil pour camping cars : 87 500 -3 000Verzé Réhabilitation de la salle polyva-lente : 86 865 - 18 750Vinzelles Restauration église toiture :85 000 - 10 000Viré Goudronnage chemin en Pelou-zan : 19 920 - 3 984.

8762

6020

0

5 522 024 En euros, le montant total des aides du conseil départemental de Saône-et-Loire accordées pour les projets des territoires, qui se chiffrent dans leur globalité à 53 569 665 €.

BULLETIN POLLINIQUE

En partenariat avec l’associationdes allergologues de Bourgogne

Franche-Comté et le Grand Chalon

nSource du pollenBouleau : moyen ; Frêne : faible ; Graminées : faiblenCommentaireAprès une période très difficile, les personnes allergiques aux pollens de bouleau voient leurs symptômes d’allergie diminuer. La pollinisation des bouleaux et des frênes touche à sa fin. Les grami-nées commencent timidement leur pollinisation qui risque de s’accentuer avec la montée des températures et l’alternance pluie-soleil. Quant aux pollens de chêne, ceux-ci ne présentent pas de risque allergique notable.nLe conseilÉviter de sortir en milieu de matinée et en fin d’après-midi, car les concentrations polliniques sont plus élevées.

LE CREUSOT

En grande difficulté financière depuis 2015, l’entreprise NFM Technologies, spécialisée dans la construction de tunneliers, va passer le 14 mai prochainen activité partielle. Une décision validée par la Direction régionale desentreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi(Direccte). L’échec de l’obtention d’une commande de plusieurs millionsd’euros concernant la ligne 16 du métro de Paris est l’une des raisons. « Tous les salariés ne seront pas concernés dès le départ car il reste encorequelques petites commandes à finaliser. Mais, dès le 1er juin, les 165 personnes des sites creusotin et lyonnais seront, trois jours par semaine, enchômage partiel », explique Sébastien Arnoldo, délégué syndical CGT chez NFM Technologies Creusot. Une commande est espérée au mois de juin avecun tunnelier lyonnais pour redémarrer doucement l’activité.

David PIPPONIAUNOTE Cette information est développée dans l’édition Le Creusot-Autun et sur www.lejsl.com

■ En 2016, un impressionnant tunnelier a été conçu et fabriqué dans les ateliers de NFM au Creusot pour la liaison Lyon-Turin. Photo G. DUFOUR

Les salariés de NFM Technologies vers le chômage partiel

150Le premier forum scientifique et de développement durablea réuni ce vendredi au Lab71, à Dompierre-les-Ormes, 150 collégiens. La journée a été organisée par le Départe-ment de Saône-et-Loire dans le cadre de son dispositif “Des livres ta science” et a réuni cinq collèges, Louis-Per-gaud à Couches, Jean-Mermoz à Chauffailles, Saint-Cyr àMatour, René-Cassin à Paray-le-Monial et Nicolas Copernicà Saint-Vallier ainsi que l’EREA (établissement régional d’enseignement adapté) à Charnay-lès-Mâcon.

DOMPIERRE-LES-ORMES

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ACTU FORUMSAMEDI 5 MAI 2018 LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE

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L’ŒIL DE L’INTERNAUTE

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À propos de l’article « SNCF : un chèque d’un million d’euros pour les cheminots en grève »Réaliste71« Si les gens ont autant d’argent à donner, qu’ils le fassent pour une bonne cause, le milieu mécial, la recherche médicale, les maladies génétiques, etc. Là leur argent sera utile, plutôt que donner de l’argent à des personnes qui ont décidé de faire grève et qui ont des avan-tages bien supérieurs aux personnels médicaux… »Awenne« Et qui vous dit que les gens qui ont donné, peut-être peu d’argent, selon leurs moyens mais juste pour soutenir des salariés en lutte, ne donnent pas aussi un peu d’argent pour des causes médicales ? Est-ce incompatible ? Et ce million d’euros prouve que leur mouvement n’est pas si critiqué et si mal vu qu’on veut bien nous le dire. Personne n’a obligé personne à donner. »

1Ligue Europa : Marseille au septième ciel !

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2Digoin : le projet de ferme aux 4000 bovins est rejeté

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3SNCF : un chèque d’un million d’euros pour les cheminots en grève

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Et voici le sapin… de printemps !Les fleurs de glycine ont remplacé les boules de Noëldu côté de Gergy : la nature invente le sapin fleuri, où la glycine foisonne dans les branches de sapin ! ➤ Comme Lucette Fèvre, envoyez vos photos insolites et/ou de saison pour L’Œil de l’internaute, par mail à : jslwebphoto@lejsl.fr

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ACTU LE CREUSOT ET RÉGIONLE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE SAMEDI 5 MAI 2018

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«Aujourd’hui, la situation del’entreprise est très compli-

quée », débute Sébastien Arnoldo, délégué syndical CGT chez NFM Technologies au Creusot. La raison ?La perte d’un marché important con-cernant la ligne 16 du métro de Paris,en avril, et une situation financièrecompliquée depuis trois ans.

Plusieurs dizaines de millions d’euros de perte

Selon nos informations, ce sont prèsd’une dizaine de millions d’euros depertes que l’entreprise, dont le siègesocial est basé à Lyon, enregistre cha-que année depuis 2015. « La perte dela commande pour le métro de Parisn’est pas la seule ces trois dernièresannées. Aujourd’hui, on se retrouve avec un atelier presque totalement vide », poursuit le délégué syndicalcreusotin, avant d’ajouter : « Les sa-lariés sont inquiets. Personne ne saitvraiment de quoi sera fait notre ave-nir à court terme. »

L’ensemble des salariés en chômage partiel dès juin

Seule annonce faite jusqu’ici, l’auto-risation de la Direccte* de passer en activité partielle sur les deux sites deNFM Technologies, au Creusot et àLyon, dès le 14 mai. « Au départ, tousles salariés ne seront pas concernés. Mais, à partir du 1er juin, les 165 em-ployés de l’entreprise ne travaillerontpas trois jours par semaine, lâche, in-quiet, Sébastien Arnoldo. Nous som-mes dans l’attente d’une potentielle commande avec un tunnelier lyon-nais. Si elle venait à être gagnée, celapermettrait de reprendre le travail, cequi n’est pas le cas actuellement.

Nous avons également fait la deman-de d’un possible prêt de personnel aux autres entreprises creusotines. »

Un geste financier espéré des futurs actionnaires chinoisPropriétée du groupe industriel chi-nois NHI, NFM Technologies pour-rait connaître rapidement un chan-gement au niveau de ses actionnairesprincipaux. Un changement qui, se-lon nos informations, ne remettrait pas en cause l’entreprise. Aucunevente n’est envisagée. « Il faut abso-

lument que les choses bougent d’ici à septembre. Si ce n’est pas le cas, je suis inquiet pour notre avenir. Un pe-tit coup de pouce financier serait aus-si pour nous une très bonne nouvel-le. »

David PIPPONIAU

NOTE Contactée, la direction de NFM Technologies n’a pas souhaité communiquer sur le sujet.* Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi.

■ L’entreprise NFM Technologies est notamment spécialisée dans la création de tunneliers. Photo Gilles DUFOUR

NFM Technologies met en place du chômage partiel

L E C R E U S OT INDUSTRIE

Le 14 mai, l’entreprise NFM Tech-nologies, spécialisée en travaux souterrains, passera en activité partielle. Depuis plusieurs an-nées, elle rencontre des difficul-tés, qui se sont accentuées avec la perte d’un gros marché.

L’entreprise NFM Technologies conçoit et fabrique des équipements àhaute valeur ajoutée technique pour des applications dans les travauxsouterrains, en particulier dans le domaine des tunneliers. Une activitéqui, depuis le début d’année, est l’unique domaine de l’entreprise. Eneffet, NFM Technologies a cédé ses activités de réalisation et concep-tion de mécaniques destinées au secteur du nucléaire au groupe Réel,spécialisé dans les systèmes de levage industriel et de manutention.« Avoir perdu ces activités représente aussi moins de travail pour nous.Quand c’était calme sur la partie des tunneliers, on avait toujours dutravail. Maintenant, ce n’est plus vraiment le cas », expliquent lesdélégués syndicaux de NFM Technologies.

Que fait NFM Technologies ?LE CHIFFRE

165 Le nombre de salariés actuelle-ment en contrat à durée indéter-minée qui travaillent au sein de l’entreprise NFM Technologies. 96 sont basés sur le site de Lyon et 69 sont employés sur le site du Creusot. Aucun emploi n’est menacé pour l’instant.

} Il faut absolument que les choses bougent d’ici à septembre. Si ce n’est pas le cas, je suis inquiet pour notre avenir. ~

Sébastien Arnoldo,délégué syndical CGT chez NFM Technologies Le Creusot

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Le parc touristique des Combesn’est plus à présenter et ne cesse

d’évoluer depuis son ouverture en1990, avec le premier parcours àbord du train à vapeur “le tacot desCrouillotes”. En 28 ans, le parc apris beaucoup d’ampleur. La luged’été, la toute première attraction, avu le jour en 1996. Elle a permis degagner suffisamment de fonds pourcréer l’Association des chemins defer du Creusot. En 2003, le Déva-l’train fait son apparition.

Bientôt un restaurant touten haut des Combes ?

Depuis, tous les deux ans, voirechaque année, une nouvelle attrac-tion prend racine aux Combes, quien comptent aujourd’hui 16. « No-tre atout est d’être une association.L’idée est de réaliser des bénéficespour investir derrière et préparerune belle saison. Notre moteur estla programmation et l’idée est detoujours progresser », confie le di-recteur du parc, Mathieu Chevalier.

Pour faire tourner le site, huit per-sonnes sont salariées à temps pleinet en pleine saison, entre 35 et40 personnes y travaillent, sanscompter la quinzaine de bénévolesactifs à l’année qui viennent don-ner un coup de main. MathieuChevalier avoue rencontrer des dif-ficultés quant au planning des sai-sonniers. L’été, l’association de-vient une petite entreprise avec unelogistique à gérer. « Les visiteurs

veulent du professionnalisme. Ilsattendent la même chose que dansun grand parc. Mais on reste uneassociation. Plus on grandit, plusc’est difficile à gérer », explique ledirecteur.Le parc, c’est bien sûr l’accueil, letrain, les attractions, le snack avecsa restauration rapide. Les projetsne manquent pas et même si Ma-thieu Chevalier bouillonne d’idées,il prend son temps avec son équipe,

pour les mettre en œuvre. Les deuxprojets à venir sont la création d’unrestaurant tout en haut des Combessur un terrain plat et l’aménage-ment de la montée pour les person-nes qui ne souhaitent pas marcher.Le parc creusotin est atypique carl’entrée est gratuite et seules lesattractions sont payantes. Du 5 au13 mai, le parc sera ouvert tous lesjours de 11 à 18 heures.

Valérie JULIEN (CLP)

L E C R E U S OT LOISIRS

Le Parc des Combes sera ouvert toute la semaine de l’Ascension

En 28 ans, le Parc des Combes du Creusot n’a cessé de se trans-former pour offrir de nombreuses attractions aux familles. Il sera ouvert tous les jours du 5 au 13 mai.

■ Le Parc offre aujourd’hui 16 attractions dans un cadre verdoyant. Photo Valérie JULIEN

Dimanche 20 mai, week-end de Pentecôte, l’associa-tion des chemins de fer duCreusot reconduit commechaque année son exposi-tion gratuite de voitures an-ciennes. Les belles mécani-ques se rassemblent entre 8et 9 heures à la gare du petittrain du Creusot pour unebalade d’une cinquantainede kilomètres.

Né d’un projet d’un étudiant

Cet événement a débuté il ya une douzaine d’années.C’était au départ un projetde stage d’un étudiant, queMathieu Chevalier, aujour-d’hui directeur du Parc tou-ristique des Combes a re-pris et développé, lui-mêmeamateur de voitures de col-

lection. Avant de remonteraux Combes, les pilotessont accueillis par la muni-

cipalité d’Écuisses qui leuroffre une collation. Une tra-dition fort sympathique

pour tout ce petit monde,qui vient de toute la Saône-et-Loire et des départe-

ments limitrophes. Entremidi et 13 heures, amateurset curieux sont attendus auparc pour admirer carrosse-ries et moteurs d’environ60 véhicules des années1920 à 1970. Vielles anglai-ses et belles françaisesbrilleront de mille feux etvous attendent jusqu’à la finde l’après-midi.

Valérie JULIEN (CLP)

PRATIQUE Dimanche 20 mai, à 9 heures, au Parc des Combes, rue des Pyrénées, au Creusot. Tél. 03.85.55.80.03. Gratuit. À 9 heures, rassemblement de voitures anciennes à la gare du Creusot CFC Ville. Les voitures partiront pour une balade et viendront vers 12 heures au Parc des Combes pour s’exposer tout l’après-midi.

Les voitures anciennes s’exposent au Parc le 20 mai

■ Une soixantaine de voitures anciennes seront présentées au Parc des Combes. Photo d’archives Mathieu CHEVALIER

UN PARTENARIATUN PARTENARIATUN PARTENARIATUN PARTENARIATUN PARTENARIATUN PARTENARIATUN PARTENARIATUN PARTENARIAT

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Lorsque l’on est senior et que l’onpossède le permis de conduire de-

puis une quarantaine d’années, une petite remise à niveau s’impose sou-vent. C’est ce qu’ont bien compris les six retraités creusotins inscrits vendre-di à l’atelier proposé à la médiathèque par la Ville du Creusot.

Le bon sens et le civisme pour résoudre bien des problèmes« Le code de la route évolue et les ré-flexes changent avec l’âge. Il est im-portant de pouvoir se remettre en question », a précisé Marie-Paule, la policière municipale qui, avec son col-lègue Daniel, a animé cette séance. Dix questions étaient au programme, concocté par Daniel avec de nouvel-les diapositives : « J’ai voulu coller auxnouveautés du code de la route, en in-

sistant sur les problèmes de visibilité etd’attention. »Même si le questionnaire a évolué, les fondamentaux sont toujours là : peut-on dépasser ce cycliste qui s’apprête à tourner, les médicaments ou l’alcool modifient-ils les réflexes, est-il obliga-toire de s’arrêter pour laisser le passa-ge aux piétons ? « Au Creusot, il y a deux tendances, ceux qui s’arrêtent et ceux qui ne s’arrêtent pas », fait remar-quer une dame qui déclenche les rires des autres participants.La correction en commun donne librecours à de nombreux commentaires : « Les passages piétons sont mal pla-cés. On ne voit pas les gens qui veulenttraverser. Est-ce qu’on a le droit de fai-re demi-tour en ville, on le voit de plus en plus. Et le kit mains libres, il est tou-jours autorisé ? » Les deux policiers municipaux insistent sur la nécessité d’anticiper, le bon sens et parfois mê-me le civisme permettant de se sortir de nombre de situations difficiles.

Jean-Pierre Coulez (CLP)

L E C R E U S OT SENIORS

Les seniors ont révisé le codede la route à la médiathèque

■ Michel et son épouse ont ressenti le besoin d’une petite remise à niveau. Photo Jean-Pierre COULEZ

Faut-il s’arrêter au passage piétons, peut-on doubler un cycliste ? Autant de questions posées lors du stage de remise à niveau proposé aux seniors.

« De nouveaux panneaux que nous maîtrisons mal »Michel, 62 ans, Le Creusot« Je suis venu pour faire le point sur nos connaissances. Je crois qu’il y a de nouveaux panneaux que nous maîtri-sons mal. Avec les enfants, nous avons pu faire une mise à jour quand ils ont fait la conduite accompagnée. Il a fallu se remettre en cause et cela nous a été très utile, notamment sur la façon d’aborder les ronds-points où trop de conducteurs oublient les clignotants. »

« Avec le temps, on conduit par habitude »Christian, 63 ans, Le Creusot« J’ai mon permis depuis une qua-rantaine d’années et j’ai voulu faire une remise à niveau en venant à cet atelier. Avec le temps, on con-duit par habitude. Je n’ai pas de problèmes particuliers, ni d’appré-hension lorsque je suis au volant mais je suis presque sûr qu’il y a de nouveaux panneaux que je n’ai jamais vus. »

Pour sa 4e édition, le Prin-temps de la chanson donne rendez-vous au public à la mé-diathèque du Creusot.Les quatre concerts program-més chaque samedi du mois demai salueront la diversité et la richesse de la chanson françai-se. Ce sont de véritables arti-sans de la chanson qui livre-ront poésie, textes et idées. En famille et de manière convivia-le, il est conseillé de savourer sans modération cette pro-grammation faite pour les cu-rieux. Le public pourra ren-contrer les artistes et échanger avec eux à l’issue du spectacle.Le Printemps de la chanson verra la venue de talents richeset variés. Après Lou Di Franco samedi 5 mai (lire notre article paru ce jeudi), Simon Goldin fera partager ses chroniques de la vie quotidienne aux tex-

tes ciselés le 12 mai. Same-di 19, Bluettes au vitriol rendraun hommage à Francis Blan-che, auteur prolifique de chan-sons désopilantes, puis Albert Chinet présentera son univers personnel, dont émane un charme entêtant, entre élec-tronique et rock.Deux autres animations au programme : ce samedi, une séance de jeux autour de la chanson pour les enfants de 6 à10 ans et leurs parents, puis la projection d’un film sur une grande chanteuse française le 19 mai.

Élisabeth GUINOT (CLP)

PRATIQUE Tous les rendez-vous sont gratuits en salle Georges-Riguet. Pour plus de renseignements, rendez-vous sur le site de la médiathèque ou au 03.85.77.58.00.

LE CREUSOT SPECTACLE

Les samedis de mai, venez profiter des concerts à la médiathèque

■ Jérémy Pinto, adjoint délégué à la culture, et Mariello Milène, directrice de la médiathèque entourés des responsables de l’organisation. Photo Élisabeth GUINOT

LE CREUSOT

Placées sous la direction du même chef, Pierre Frantz, le chœur adulte des l’EDS (École du spectateur) et la chorale Reflets proposent aux amoureux de l’art vocal un concert en commun ce dimanche, à 17 h. L’église Saint-Henri servira de cadre à ce moment musical alternant musiquessacrées, traditionnelles et musiques du monde. Les chœursoffriront séparément quelques pièces puis mêleront leur talent dans des œuvres qui feront voyager l’auditoire dans le monde et dans le temps. Ainsi, les voix mixtes des 70 choristes résonneront sous les voûtes de l’édifice.PRATIQUE Entrée et participation libre. Église Saint-Henri dimanche 6 mai, à 17 h.

■ Lors de la dernière répétition des deux chœurs. Photo M.-C. C.

70 choristes réunis dimanche pour un concert

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REPÈRES

Couchois d’origine, Ligérien decœur, c’est à Saint-Pierre-de-Va-

rennes que Rafaël Monteiro a trouvé son équilibre. Sur le plan familiald’abord, où il profite désormais plei-nement de ses deux « loulous », Axel et Ryan, et de son épouse Stéphanie. « Avant, ils n’étaient pas levés quand je partais et couchés quand je ren-trais. » Sa vie d’avant, rythmée par une activité professionnelle harassan-te, le Varennois ne la regrette pas. Et quand il envisage de franchir le pas de la reconversion, à tout juste 35 ans, c’est tout naturellement vers sa pas-sion qu’il s’oriente. « Je suis féru d’in-formatique depuis mon plus jeune âge », confirme-t-il.

De 0 à 400 clientsAutodidacte dans ce domaine, sa cu-riosité, sa perspicacité et aussi une dé-termination sans faille lui ont permis d’enrichir ses compétences, aujour-d’hui très pointues. Sans formation ence qui concerne la gestion d’entrepri-se, Rafaël va bénéficier d’un Objectif projet création ou reprise d’entreprise(OPCRE), soit un accompagnement permettant de disposer d’un appui pour la formalisation puis l’évalua-tion de son projet. « Sincèrement, les conseillers Pôle emploi ont été trèsprécieux », souffle-t-il.« Aujourd’hui, comme beaucoup d’entrepreneurs, je suis content

quand le salaire de Madame tombe. Jegagne moins, certes, mais je vis correc-tement et ma qualité de vie est nette-ment meilleure. » Parti d’un panier client absolument vide, Rafaël, musi-cien à ses loisirs, reconnaît avoir souf-fert lors de sa première année d’exploi-tation. « Les 6 000 € de capital touché

à la création de l’entreprise m’ont per-mis de tenir et d’acheter un minimum de matériel pour travailler. » Équipé d’une station soudure, d’une machine à nettoyer ultrason et d’autres outilla-ges spécifiques, entre autres, Rafaël re-cense aujourd’hui près de 400 clients, venus se dépanner ou chercher un ser-

vice personnalisé dans le domaine de l’informatique, mais aussi de la télé-phonie et depuis peu, de la vidéo-sur-veillance et de la vidéo-projection. « Le bouche-à-oreille fait son effet. J’aidésormais mon cycle de clients ». La machine PC Concept 71 est lancée.

G. S. (CLP)

S A I N T- P I E R R E - D E - VA R E N N E S É CONOMIE

Rafaël Monteiro a monté sa petite entreprise d’informatiqueLe 2 novembre 2015, le Varennois a décidé de changer de vie et créait sa micro-entreprise spéciali-sée dans l’informatique. 30 mois plus tard, il diversifie ses services.

■ Rafaël Monteiro se plait à chercher une panne… et à la résoudre. Photo G. S.

} Mes premiers clients ont été des professionnels. Je n’ai aucun a priori. Un chantier à 30 € m’intéresse autant qu’un à 5 000 €. ~

Rafaël Monteiro

« Je travaille sans stock, sauf quelques pièces telles que des écrans d’I-phone, ce qui per-met de ne pas m’endetter. En même temps, je jongle avec mes fournisseurs et mes clientspour optimiser la gestion de ma trésorerie. Mais il convient de tout compter », explique Rafaël Monteiro. Même s’il a abandonné l’idée de posséder un petit magasin dans un sec-teur hyperconcurrentiel « qui vous fait travailler et vous tue en même temps », Rafaël Monteiro exprime le besoin dedisposer d’un petit atelier, qui serait situé dans l’aggloméra-tion du Creusot. Celui qui tur-

bine à 60 heures hebdomadai-res l’affirme : « Travailler àdomicile a ses limites. » Depuis ses débuts, les activitésde l’entreprise se sont diversi-fiées, « au gré du besoin demes clients ». « Je prends ceque je sais faire dans un délaid’intervention très raisonna-ble. J’ai déjà installé cinq vi-déo-projecteurs et quelquesparcs de vidéo-surveillance. »Et Rafaël de poursuivre : « J’aienvie de développer davanta-ge mon affaire et le change-ment de statut en entrepriseindividuelle me permettra d’être plus agressif sur les tarifs du matériel à la vente. »

« J’ai besoin d’un petit atelier »

■ Désormais, Rafaël Monteiro profite davantage de ses deux garçons, Axel et Ryan. Mais il souhaite trouver un atelier car « travailler à domicile a ses limites ». Photo G. S.

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PC Concept 71

2 000 En euros, le montant investi en matériel par Rafaël Monteiro à la création de son entreprise.

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SAINT-SERNIN-DU-BOIS

Lors de la dernière séance du conseil d’administration de l’Office municipal de la culture (OMC), a eu lieu l’élection d’une nouvelleprésidente en la personne d’Aurélie Sifré. En effet, Pascale Fallourd,première adjointe qui occupe ce poste depuis la création de l’association en 2012, a souhaité passer la main. C’est dorénavantAurélie Sifré, secrétaire jusqu’à ce jour, qui assurera cette tâche.

NOTE Le nouveau bureau : présidente : Aurélie Sifré ; vice-présidente : Pascale Fallourd ; secrétaire : Yvonne Dakowski ; adjointe : Jacqueline Marchandeau ; trésorier : Claude Zaroukian ; adjointe : Christiane Bramard ; assesseur : Gilbert Brochot. ■ Pascale Fallourd et Aurélie Sifré. Photo Marie-Claude CANNARD

Aurélie Sifré à la présidence de l’Office municipal de la culture

1 La Commune libre des quatre chemins mise sur la buvette L’association creusotinecréée en 1948 a tenu sa foireaux puces de printemps. Lebeau soleil de dimanche aravi le co-président MarcelBouillot : « Une année, j’aivu tout le monde remballerà 11 heures du matin à cau-se de la pluie. Vous imagi-nez quelle a été notre décep-t i o n e t l e m a n q u e àgagner », explique-t-il. « Engénéral, on accueille unecentaine d’exposants quipaient 2 € le mètre linéaire(ml), précise Guy Desplan-ches, l’autre co-président.On mise sur les recettes desbuvettes mais elles sont enbaisse. On vend encore pasmal de frites, gaufres et crê-pes mais moins de bois-sons. » L’organisation de la brocan-te installée sur la promena-de Saint-Henri nécessite uninvestissement raisonnablecar le petit matériel appar-tient à l’association et lesgrosses structures (chapi-teaux, tables et chaises) sontprêtées par la Ville. Les bé-néfices réalisés complètentla subvention allouée par laVille pour l’organisation du

repas des anciens en octo-bre.

2 La Batterie fanfare d’Écuisses achète des instrumentsLa brocante de la Batteriefanfare existe depuis 15 anset aura lieu le 20 mai. Lesquelque 300 exposants ha-bituels sont installés sur lestade Jean-Bazireau prêté pour l’occasion par la mai-rie. Ils déboursent 2 € parmètre linéaire de stand.« L’entrée est gratuite etc’est la vente des plateaux-repas, la petite restaurationet la buvette qui génèrentplus de bénéfices que la con-tribution demandée auxvendeurs, explique PatrickLesaque, président de l’as-sociation. L’an dernier, la pluie s’est mise à tomber à5 heures du matin, elle a

découragé une bonne cen-taine d’exposants. Pour cet-te édition 2018, nous espé-rons le soleil, gage deréussite et donc de bénéficesà réinvestir dans l’achat denouveaux instruments pourl’association. »

3 À Perreuil, la brocante n’est pas rentable mais elle anime la fêteLes préoccupations sonttout autres à Perreuil. Touttourne autour de la fête duvillage et de l’animation gra-tuite pour les enfants. L’or-ganisation du vide-greniers,autrefois assurée par Per-reuil aujourd’hui, est depuisdeux ans à la charge du Co-mité des fêtes.« Notre brocante génèrepeu de bénéfices, confieBernard Deley, le président.

Nous n’avons qu’une tren-taine d’exposants qui s’ac-quittent de 1 € par ml. Notreprincipal but est d’attirer lesvisiteurs pour la fête patro-nale des 5 et 6 mai. C’estpour cela que l’entrée estgratuite. L’Association des parents d’élèves se chargede la restauration et de labuvette. » Avec 500 € de dé-ficit et 75 € de taxe à lacommune, la fête n’est pasrentable. Mais elle atteintson but : apporter de la viedans le bourg.

4 À Couches, elle finance les sorties scolairesC’est également dimanchequ’aura lieu la brocante del’Association des parentsd’é l è v e s d e C o u ch e s . « Nous sommes dépendantsdu temps, explique Karine

Boussard, présidente depuis15 ans. L’an dernier a étéune mauvaise année : nousn’avons eu que 52 expo-sants. » Le coût du ml restedans la moyenne observée :2 € le m, 15 € les 10 m pourl’extérieur, 2,50 € le m et20 € les 10 m pour l’inté-rieur. C’est sur la petite res-tauration et sur la buvetteque les organisateurs comp-tent pour réaliser le plusgros du bénéfice. Pour cette 13e édition com-me pour les précédentes, lesaides du Syndicat intercom-munal à vocation scolaire,du Comité des fêtes et d’unparticulier qui a prêté unmarabout ont été bienve-nues. Tous les bénéfices ser-viront à financer les projetsde voyages des élèves de ma-ternelle, élémentaire et col-lège de Couches.

Élisabeth GUINOT (CLP)

B A SS I N C R E U S OT I N LOISIRS

Brocantes et vide-greniers : à chaque association sa recetteLa saison des brocantes et vide-greniers est lancée. La fréquentation de ces événe-ments populaires dépend de la météo, mais pas seu-lement. La forte concurren-ce oblige les associations à ajuster leurs tarifs. Exemple avec quatre associations.

■ Promenade Saint-Henri, au Creusot, une des premières brocantes de l’année a été organisée par La Commune libre des quatre chemins. Photo Élisabeth GUINOT

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Réuni en urgence jeudi soir,la date butoir du 6 mai

2018 étant de rigueur pour ce dossier, le conseil municipal a été invité à se prononcer sur lateneur du projet de santé éta-bli par l’Agence régionale de santé pour une période de cinq ans.Il a pour objet de construire et coordonner les initiatives et les actions engagées par l’en-semble des acteurs publics ou privés des secteurs de la santé,du social et du médico-social.Or, les élus relèvent de nom-breuses incohérences dans ce projet, qui impactent le terri-toire de la Communauté ur-baine Creusot-Montceau.Elles se situent au niveau de ladémographie médicale dans

un contexte de désertification médicale et d’inégalité de ré-partition géographique de l’offre de soins. Selon les élus, le territoire communautaire présente une situation très dé-ficitaire en densité de méde-cins généralistes.Pour eux, le développement de services de télémédecine ne doit pas se substituer aux moyens supplémentaires né-cessaires, le facteur humain devant rester un élément fon-damental des politiques de soins.

Les urgences mises à malAutre pierre d’achoppement, l’offre hospitalière dont les restructurations proposées ne sont pas sans impact pour la réorganisation de nom-breux services hospitaliers : lachirurgie, les urgences, les soins palliatifs, etc.La limitation du nombre de

services des urgences n’est pas une situation envisagea-ble sur le territoire au regard, notamment, de sa sociologie, de la présence de nombreusesentreprises industrielles et de la RCEA, avec ses importants flux de véhicules.Enfin, au niveau de la gynéco-logie-obstétrique, la diminu-tion du service public n’est pasacceptable en l’état sur le prin-cipe que tout mode d’organi-sation à venir devra veiller à préserver la présence des ser-vices de maternité dans tous leurs aspects sur la CUCM.Les élus indiquent : « Ce pro-jet ne peut être accepté car profondément injuste à l’égard de la population com-munautaire et inadapté aux caractéristiques de notre terri-toire. » Le conseil municipal symphorinois a rejeté ce pro-jet.

Guy LHENRY (CLP)

S A I N T- S Y M P H O R I E N - D E - M A R M A GN E CONS E IL M U NI CIPA L

Les élus rejettent le projet de santé de l’Agence régionale

■ Le conseil municipal s’est tenu en urgence jeudi soir pour étudier ce dossier. Photo Guy LHENRY

Les élus se sont exprimé sur le plan régional de santé qui met à mal l’offre de soins sur le territoire.

MARMAGNE

La force de Trait d’union, association cultu-relle et de loisirs, tient au fait qu’elle permet à ses adhérents, par des rendez-vous réguliers, de s’adonner à de multiplesactivités de loisirs créatifs ou de détente.Elle propose également de grands rendez-vous ouverts au public, comme une foire aux plantes rares et au jardinage bio, dontla 10e édition aura lieu ce dimanche.Les amateurs de nature pourront trouver vivaces, arbustes, fruitiers, légumes an-ciens, outils de jardinage, plantes médici-nales, objets de décoration, produits d’ali-mentation, artisanat à base de plantes etde fleurs, etc.Et aussi des plants bios et locaux, de tomates, courges, courgettes, aubergineset de choux kale 100 % Marmagne.L’entrée est gratuite et le public est atten-du à partir de 10 heures, au stade du Chambon. Sur place également, une buvet-te et une tombola seront proposées aux visiteurs.DIMANCHE À partir de 10 heures, stade du Chambon. Entrée gratuite. www.letraitdunionartsetloisirs-marmagne.fr

■ À la campagne, le potager conserve sonlot d’amateurs éclairés. Photo Guy LHENRY

Dimanche, la 10e édition de la foire met le bio en vitrine

HANDBALLCreusot Torcy Montchanin HandSamedi, à domicile : seniors M1-ALC Longvic 2(19 h 15) ; seniors F1-Mâcon HB (21 h).BASKETBreuil basket clubDimanche, Elan Chalon 3 - seniors garçons (15 h 30).FOOTBALLChampionnat régionalSaint-Sernin-du-Bois (R2) reçoit Chevigny, di-manche, à 15 heures. Montchanin (R3) reçoitL’Abergement-de-Cuisery et Le Breuil (R3) se déplace à Chalon ACF.Championnat départementalLa Clayette - JO Creusot, St-Vincent - Etang/Ar-roux, Sornin - St-Sernin-du-Bois B, MontchaninB - Montcenis FC, St-Sernin-du-Bois C - Neuvy, JO Creusot B - Le Breuil B, Les Orions - Torcy, Jeunesse, FC Autun - ANFE Creusot, Le BreuilC -St-Léger/Dheune B, St-Vallier B - Torcy Jeunes-se B, FC Autun - FC Marmagne.CYCLISMECreusot cyclismeSamedi, au prix de Baudrières - FSGT : OcéaneGauthey, Victor Skladzien, Christian Dérangère.Dimanche, au prix de Digoin - 2/3/J : Antoine Bruno, Mathieu Fernandes.Au prix de Verjux - FSGT : Hugo Antunes, Océa-ne Gauthey, Cyril Perroux, Mathieu Perroux.Mardi, au prix de Génelard, championnat départe-mental FSGT : Hugo Antunes, Océane Gauthey, Antonin Landré, Lucas Vitone, Christian Dérangè-re, Cyril Perroux, Mathieu Perroux, Victor Skadzien.

L’AGENDA DES SPORTS

La question du Projet régio-nal de santé (PRS) repré-sentait l’unique question d’un conseil municipal ex-ceptionnel convoqué mer-credi soir en mairie. Aprèsavoir désapprouvé les mo-dalités de consultation del’Agence régionale de santéà propos d'« un enjeu ma-jeur » des cinq années à ve-nir, la maire Chantal Corde-l i e r a d é r o u l é u nargumentaire comparable àcelui des autres collectivitésde l’agglomération (lire no-tre édition du 3 mai) pour

douter des bienfaits de ceprojet. « Il ne va pas dans lesens des territoires et va en-gendrer une très nette bais-se des services proposés auxpatients. La santé est deve-nue une valeur marchande,c’est inacceptable », a-t-elleconclu.

« Mettre en concurrence la santé est un acte pitoyable »Si plusieurs élus brogéliensont versé leur avis aux dé-bats, laissant aucun suspenssur le résultat du vote à

venir, le premier adjointBernard Pillot s’est montréparticulièrement alarmant.« Je veux appuyer sur lesconséquences d’un tel pro-jet s’il voit le jour. Ce sera ladisparition d’un service pu-blic avant sa privatisation.Mettre en concurrence lasanté, qui reste selon moiune des missions régalien-nes de l’État, est un actepitoyable. » Le conseil arendu un avis unanime-ment contre ce PRS enl’état.

G.S. (CLP)

LE BREUIL CONSEIL MUNICIPAL

« La santé est devenue une valeur marchande »

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ACTU MONTCHANIN ET RÉGIONLE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE SAMEDI 5 MAI 2018

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Lors du conseil municipal quis’est déroulé jeudi soir, Jean-Yves

Vernochet, maire, a informé quel’Agence régionale de santé Bourgo-gne Franche-Comté a élaboré sonProjet régional de santé (PRS), quidéfinit les principales actions qu’el-le entend mener pour les cinq pro-chaines années, en cohérence avecla stratégie nationale.« Le PRS énonce un certain nom-bre de ratios par zone géographi-que, souvent très vaste, qui ne tien-nent pas compte des réalités debassins de vie des populations etdes réalités locales », a indiqué lemaire.Il a également évoqué : « La fin dela chirurgie à l’hôpital de Mont-ceau-les-Mines, comme l’efface-ment de la dette, comme la non-ouverture de l’angioplastie à Chalon, sont des exemples criant del’éloignement entre la vie des popu-lations sur le territoire et les déci-sions envisagées sous l’angle tech-nocratique. » Puis il a affirmé : « Ilest prévu dans ce PRS de réduirel’offre de soins et ce, sans tenir

compte des déséquilibres et des spé-cificités de notre territoire. »Bien d’autres points négatifs ont étérelevés par le maire qui, avec sonconseil municipal, demande quel’ARS définisse une stratégie claireet transparente, qui doit prendre encompte les conditions de vie, lesspécificités des besoins d’accès auxsoins et aux services de santé plusgénéralement. Et de conclure : « Ce

PRS ne prévoit que des baisses denombre de lits, d’offres de soinssans réelle précision, ce qui laisse laporte ouverte à tout, notamment àdes arbitrages déconnectés du ter-rain. » Pour l’ensemble de ces rai-sons, le conseil municipal a donnéun avis défavorable et même négatifsur le PRS tel qu’il est présenté parl’ARS.

Thérèse VERDREAU (CLP)

M O N T C H A NI N CONS E IL M U NI CIPA L

« Dans ce projet régional de santé, il est prévu de réduire l’offre de soins »Yves Vernochet, maire, et son conseil municipal ont donné une avis négatif sur le Projet régional de santé, soumis par l’Agence régional de santé.

■ Pour illustrer ses propos, le maire a rappelé et cité les problèmes que rencontre l’hôpital Jean-Bouveri, à Montceau, avec la suppression de la chirurgie. Photo d’archives Le JSL

Depuis 2016, la municipalité de Montchanin propose un nouveau dispositif pour sou-tenir les “actions dynamisan-tes”. Il s’agit d’une subventionqui doit favoriser l’émergen-ce de projets d’animations originaux, apportant uneplus-value à la commune.

450 € pour Montchanin natationCe jeudi soir, lors du conseil municipal, deux dossiers ont été retenus à l’unanimité et pourront ainsi bénéficier de cette subvention Actions dy-namisantes. Montchanin na-tation pour l’organisation du 19e meeting, programmé di-manche 17 juin, s’est vu attri-buer une subvention de 450 €. Quant au Creusot Torcy Montchanin handball, qui organise un intersport fémi-nin (dans le cadre de la soiréeSport féminin) vendredi

29 juin au gymnase, il recevraune subvention de 300 €.« Cette initiative répond à unréel besoin, ne serait-ce que pour valoriser et dynamiser la vie associative et encoura-ger les bénévoles à tenterd’organiser des projets enco-re plus ambitieux qu’à l’ac-coutumée, explique Yohann

Cassier, premier adjoint au maire délégué à la jeunesse etaux sports. Cette année, l’en-veloppe allouée dans le cadredes actions dynamisantes est de 2 400 € et nous soutenons les actions à hauteur d’un mi-nimum de 150 €. »La procédure est simple. « Il suffit de demander un dos-

sier en mairie, le remplir et le retourner, poursuit-il. Après l’avoir examiné, la commis-sion animations de la ville donne un avis, tant sur le dos-sier que sur la somme à al-louer. Le conseil municipalentérine ensuite ce mon-tant. »

Thérèse VERDREAU (CLP)

Deux subventions attribuées dans le cadre de projets d’animation

■ Le dossier de demande de subvention de Montchanin natation a été retenu par le conseil municipal. Photo Thérèse VERDREAU

ZOOM

Lors du dernier conseil municipal, Jean-Yves Vernochet, maire, était heureux d’informer l’équipe municipale que dans le courant de cet été, un nouveau médecin généraliste va intégrer la maison de santé pluridisciplinaire. Ce qui va porter le nombre de généralistes à sept médecins et demi.

■ D’ici cet été, tous les cabinets seront occupés. Photo T. VERDREAU

Un 7e médecin à la maison de santé

} Ce PRS ne prévoit que des baisses du nombre de lits et des offres de soins sans réelle précision. ~

Jean-Yves Vernochet, maire

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ACTU AUTUN MORVANSAMEDI 5 MAI 2018 LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE

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Lorsque la jambe droite de DanielChassaignon s’est mise à vaciller

de manière aussi fréquente qu’ino-pinée, un problème au genou ad’abord été envisagé. Peu après, sesdeux jambes et ses mains se sontmises à fourmiller et Daniel a con-sulté un neurologue. Pour ce sportifen pleine force de l’âge qu’il était il ya près de 30 ans, le choc fut rudelorsque le diagnostic est tombé.« Aujourd’hui, la maladie est instal-lée de longue date. Elle provoquechez moi douleurs et raidissementsmusculaires, systématiquement ac-centués en périodes de froid humi-de ou de chaleur caniculaire. Jemarche à présent péniblement etavec l’aide d’une béquille. »

Freiner la dégradation physiquePour ce qui est de la médication deDaniel, celle-ci est limitée. « Aucuntraitement particulier au long coursne m’est prescrit, hormis des anti-douleurs. Mais mon accoutumance

à ces derniers les rend peu efficaces.En revanche, des soins de rééduca-tion neurologique me sont prodi-gués une fois par semaine par unprofessionnel de santé. Je les com-plète d’ailleurs avec la même fré-quence par une rééducation per-sonnelle en salle de sport, que jem’impose, pour freiner la dégrada-tion physique en l’attente d’un pos-sible traitement futur de la mala-die. »Chez Daniel, la sclérose en plaquesn’a pas entamé son esprit battant etles challenges continuent de parse-mer sa vie. « Ayant eu la chanced’occuper un emploi de bureau, j’aitenu à travailler jusqu’à l’âge de laretraite, bien que les derniers moism’étaient très durs. Désormais, c’estmon investissement personnel dansl’association Sclérose en pla-ques 71 qui me stimule. »

Gabriel PERFILOW (CLP)

A U T U N S A N T É

Daniel Chassaignon souffre d’une sclérose en plaques depuis 28 ansDaniel Chassaignon a été touché par la sclérose en plaques à 34 ans. Aujourd’hui âgé de 62 ans, il témoigne sur cette maladie avec laquelle il a peu à peu appris à vivre.

■ La sclérose en plaques dont souffre Daniel Chassaignon n’a pas entamé son esprit combatif. Photo Gabriel PERFILOW

} Ayant eu la chance d’occuper un emploi de bureau, j’ai tenu à travailler jusqu’à l’âge de la retraite. ~

Daniel Chassaignon

À l’initiative de la jeune associationSEP 71 (Sclérose en plaques 71), unevingtaine de personnes – malades ouaccompagnants – se sont réunies lerécemment pour un temps de libreparole, sous l’égide de Christian Gillot et Daniel Chassaignon, res-pectivement président et vice-prési-dent de celle-ci. Considérant qu’unéchange régulier sur des problémati-ques communes peut apporter uneaide significative aux malades, l’asso-ciation s’est investie de cette mission.Évoqué tout d’abord, l’isolementdans lequel se trouve plongé le mala-de. Il est unanimement ressenti. Par-venir à rompre cette double peine estprimordial. Diverses expériencesmenées ont fait l’objet d’échanges.

Pas de traitement efficacePuis, avec la même unanimité, lesmalades souffrant de cette patholo-gie aux manifestations multiples qu’est la sclérose en plaques ont re-gretté la faible écoute par le milieusoignant de leurs problèmes et déplo-ré le déficit d’explications donnéessur le traitement qui leur est prescrit.

Beaucoup se sont accordés à justifierces errements par l’impossibilité enl’état actuel de la recherche médicalede guérir cette maladie neurologi-que. Et de recommander la rééduca-

tion visant à ralentir la dégradation.

NOTE Sclérose en plaques 71. Tél. 07.71.93.08.17 ou 06.89.93.06.40. daniel.chassaignon@hotmail.fr

Il est nécessaire d’échanger entre malades pour sortir de l’isolement

■ Christian Gillot et Daniel Chassaignon, respectivement président et vice-président de l’association Sclérose en plaques 71. Photo Gabriel PERFILOW

La sclérose en plaques est unemaladie du système nerveux cen-tral, c’est-à-dire de l’ensemble cer-veau et moelle épinière. À l’échel-le microscopique, cet ensembleest constitué de neurones. Cha-que neurone possède un corps cellulaire prolongé d’une sorte decanal véhiculant l’influx nerveuxappelé axone et entouré d’unegaine protectrice nommée myéli-ne.La sclérose en plaques est causéepar l’inflammation de la myéline provoquant des lésions appeléesplaques et entraînant des trou-bles cliniques divers. La combi-naison de facteurs génétiques et environnementaux déclenche la maladie.En France, plus de 100 000 per-sonnes sont atteintes de sclérose en plaques, laquelle progresse an-nuellement de 5 000 nouveaux cas. En Saône-et-Loire, 800 cas environ sont dénombrés. La ma-ladie débute en moyenne à l’âge de 30 ans. Sur quatre personnestouchées, trois sont des femmes.

800 malades dans le département

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Chaque semaine, découvrez un as-pect méconnu de l’histoire autunoi-se. Aujourd’hui, l’entreprise Simon-Preux.

Fondée en 1871, l’entreprise de meu-ble Simon-Preux fut l’une des plusanciennes et des plus importantesfabriques de meubles de l’industrieautunoise.Son fondateur, Jean Simon-Preux,ancien président du Tribunal consu-laire, ancien président du Syndicatde l’ameublement, a été un des pion-niers de cette industrie. Il a été undes premiers à introduire le matérielmécanique moderne dans la fabrica-tion des meubles par l’usage de ma-chines-outils, de presses à plaquer,de séchoirs à aéro-coudeurs… sansrenoncer aux meubles sculptés !

La qualité des meublesL’usine, située au 18 bis de la rue deParis, à Autun, marquée par une trèshaute cheminée, occupait, avec sesdeux vastes chantiers de bois et sesnombreuses réserves de bois secs,une superficie de plus de 10 000 m².Elle produisait des meubles classi-

ques et de tous styles en chêne,noyer, acajou, etc. déposés danstrois magasins situés au 32 et44 avenue de la Gare et rue Ber-nard-Renault.

Ses trois fils ont repris l’activité

Une partie de la production, pourles livraisons, pouvait être transpor-tée protégée sous toile, papier etfoin. Par sa loyauté commerciale etl’excellence de ses fabrications, JeanSimon-Preux s’est attiré une réputa-tion de probité et une confiancejamais démenties.Ses trois fils, successeurs fidèles, ontcontinué son œuvre dans la mêmeatmosphère. L’entreprise a cessé sesactivités à la dernière guerre, aprèsque sa direction en a réglé tous lesmoindres détails.

Claude CHERMAIN (CLP)

AUTUN AUTUNOIS D’ANTAN

Maison Simon-Preux : la passion du meuble pendant 70 ans

■ Sur le catalogue de 1912, on découvre les meubles fabriqués par l’enseigne. Photo Claude CHERMAIN

En 2015, à cause de la pres-sion administrative et du

manque de renouvellement des membres, avec l’arrivéede jeunes au sein du bureau,le Club cyclo, alors présidé par Gérard Métais, aban-donnait l’organisation duMorvandiau, une épreuve

connue bien au-delà desfrontières du Morvan.Après trois années sans aucune épreuve, le club autu-nois, aujourd’hui présidé parHenri Bichet, se lance dans l’organisation d’une nouvel-le épreuve, la Cycl’Autunoisequi aura lieu ce dimanche.

Le sport en familleConcoctée par l’équipe de bénévoles, cette nouvelleépreuve reste dans l’esprit duclub. « Nous avons à cœur derespecter l’esprit de la ran-

donnée cycliste et de pro-mouvoir le sport en famille, aprécisé Henri Bichet. Les dé-parts et arrivées se situerontprès de l’école de voile. »

J.-François ROBERT (CLP)

SUR ROUTE Trois randonnées sur route : parcours sur les routes du Morvan, 70, 100 et 130 km, avec des départs à partir de 9 h.VTT Deux randonnées VTT : sur les chemins de la forêt de Planoise, 25 et 45 km avec des départs à partir de 8 h 30. Port du casque obligatoire.

A U T U N S P ORT

Le Club cyclo renoue avec les organisations sportives dimanche

■ Les bénévoles se sont réunis pour se partager le balisage des parcours. Photo Jean-François ROBERT

Dimanche, la Cycl’Autunoi-se va mobiliser les béné-voles du Club cyclo. Ils organisent à nouveau une randonnée.

FOOTBALLToutes les rencontres ont lieu dimanche.Étang-sur-ArrouxÀ l’extérieur, l’équipe A à Saint-Vincent.Benfica AutunÀ l’extérieur, l’équipe A à Vitry-en-Charollais.FC AutunÀ domicile, l’équipe A contre Pouilloux à 15 h.À l’extérieur, seniors féminines à Bantanges à10 h.Saint-ForgeotÀ domicile, l’équipe A contre Saint-Vallier à 15 h.ÉpinacÀ l’extérieur, l’équipe A au Bois-du-Verne 2.AntullyÀ l’extérieur : contre Saint-Forgeot B, à 13 h.IgornayÀ domicile, contre l’équipe B d’Épinac à 15 h.VOLLEY-BALLLa VaillanteSamedi, à domicile, les seniors filles contre Dole à 19 h.Vendredi, à l’extérieur, les seniors garçons àBuxy.BASKET-BALLLa VaillanteDimanche, à domicile : les seniors filles contrePrissé Mâcon, à 14 h 30.Étang-sur-ArrouxSamedi, à domicile, les seniors féminines contre Palinges à 20 h 30.TENNIS DE TABLELa VaillanteDimanche, à l’extérieur, l’équipe 1 à Montcha-nin.

L’AGENDA DES SPORTS

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«J’étais loin de penser que le clubavait autant de champions. Je

suis d’autant plus heureux que l’on puisse les soutenir », confie Sébastien Annot, directeur, lors de la réception concrétisant le partenariat entre le Badminton Épinac club et le magasin Colruyt, samedi soir au magasin. « Fai-tes des podiums ! Si l’entente fonction-ne bien, on verra pour faire plus », a-t-ildéclaré aux jeunes présents.

Une des plus petites écolesLabellisé École de badminton 1re étoi-le, le club, qui compte une vingtaine dejeunes, affiche plusieurs champions départementaux avec Elyot Billiard (poussin), Yorick Battu (cadet) ; un ti-tre de championne de Bourgogne Franche-Comté pour Maëlle Burgun (poussin simple dames) et de nom-breux autres podiums.Chez les adultes, le double homme Jean-Philippe Labussière et Frédérik Billiard est champion de Saône-et-Loi-re. Le club, également leader des Tro-phées départemental et régional, joue-

ra les titres 2018 fin mai où là, dans toutes les catégories, des titres sont sus-ceptibles d’être décrochés. « Nous sommes l’une des plus petites écoles de badminton, mais l’une des plus ti-trées et ce, avec un seul entraînement

par semaine », explique un dirigeant qui met en exergue l’engagement et la qualité de l’équipe d’encadrants, expri-mant sa reconnaissance à Colruyt pour son aide. « À chaque saison de compétition, le club investit pour

4 500 € rien que pour l’achat des vo-lants. Le soutien de sponsors, tels Co-lruyt, est très important pour nous qui avons fait le choix de ne demander auxjeunes que le prix de la licence. »

Chantal PITELET (CLP)

É P I N A C S P ORT

Badminton club : petit par les moyens, grand par les résultatsLe Badminton Épinac club a le vent en poupe. Le club vient de conclure un partenariat avec l’enseigne Colruyt.

■ Des jeunes qui en veulent et le prouvent ! Photo Chantal PITELET

L’assemblée générale de l’Amicalepour le don de sang s’est tenue di-manche sur fond de questionnementconcernant l’évolution de ce gestequi peut sauver des vies.Première présidence pour MauriceAmstatt, élu en 2017, une annéequelque peu décevante devant le peude mobilisation. Elle a également étémarquée par la disparition de cinqdonneurs : Alain Roulot, premierdonneur épinacois à avoir atteint les100 dons, Danielle Blandin ayant ef-fectué son dernier don la veille de ses71 ans, Guy Parize ancien trésorierde l’amicale, Jean Denizot, bénévoletrès présent, et Camille Crochard,qui fut président de l’Amicaled’Autun et ne manquait aucune as-semblée générale d’Épinac.

Moins 30 donsEn 2017, l’Amicale accuse une bais-se de plus de 30 dons, phénomènequi s’explique en partie par la criseque traverse le bénévolat, difficiled’en identifier les causes. « On se rac-croche à l’espoir que la courbe vas’inverser si l’on compare l’activitédes autres centres qui semble à la

hausse », espère le président qui, avec Hervé Martin, siège à l’Uniondépartementale, pas représentée ce

jour. C’est donc de manière succinc-te que le président a évoqué les diver-ses pistes envisagées quant à l’évolu-

t i o n d u d o n d e s a n g , p i s t e sactuellement à l’état embryonnaire,avec notamment l’éventuelle dispa-rition de la plasmaphérèse en centrede collecte, possibilité de transportde donneurs vers des centres plus important, etc. Appel est lancé pourque vendredi, les donneurs se pré-sentent nombreux à la collecte orga-nisée à Épinac, la demande en cettepériode de nombreux jours fériés etponts étant accrue.

Chantal PITELET (CLP)

ÉPIN AC SOLIDARITÉ

■ Christian Crochard a plus de 200 dons à son actif et continue de donner. Photo Chantal PITELET

L’Amicale pour le don de sang accuse une baisse de donneurs

Deuxième niveau (10 dons) : dixdiplômes envoyés directementpar l’EFS. Troisième niveau(25 dons) : Stéphanie Bigeard,Renaud Delaporte, FlorenceDey, Hervé Martin, Jérémy Ste-phann, Claudine Vincent. Qua-trième niveau (45 dons femme,75 dons homme) : Cyrille Pelle-tier, Véronique Rossi-Cotella.

Diplômes de reconnaissance

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Alain Desaguiller, instal-lé à Verneuil (58), est

un mordu de belles méca-niques anciennes. Il estvenu, dimanche, au garagede Jean-Paul Berger, avecle premier exemplaire desa nouvelle collection detracteurs : un Vierzon.Une marque chère à soncœur puisqu’il avait unecollection de douze de cesmachines agricoles, huit

autres tracteurs et deuxbatteuses fixes lorsqu’il vi-vait en Alsace, où il apassé une grande partie desa vie.Après avoir vendu toute sacollection et déménagé àVerneuil, il a renoué avecsa passion : « J’aime la mé-canique simple. J’ai tou-jours aimé les Vierzon etje les ai côtoyés, venantd’une famille d’agricul-teurs. »

Il va adhérer à l’associationIl a été surpris par l’excel-lent état des machines pré-sentées au garage et du

soin apporté à leur remiseen état. Il a participé aurepas de l’Association desvieilles mécaniques mor-vandelles (AVMM), qui aréuni 17 personnes et a étéravi du bon accueil qui luia été réservé. Il pensaitlui-même créer son asso-ciation, mais après cettejournée, il est convaincud’adhérer à l’AVMM.Toujours à la tête d’uneentreprise de terrassementet de transport, il espèrebientôt pouvoir, à presque80 ans, profiter de sa pas-sion pour les tracteurs etles véhicules d’époque.

Camille DELAHAIE (CLP)

L U Z Y PASSION

Alain Desaguiller : « J’ai toujours aimé les Vierzon »

■ Alain Desaguiller est passionné par les tracteurs Vierzon. Photo Camille DELAHAIE

À l’occasion de la 3e édition de la Journée nationale des véhicules d’époque, diman-che, Alain Desaguiller a présenté un Vierzon.

Le deuxième dossier important traité par leconseil municipal concerne l’adressage, avecl’installation de plaques de nom de rue et de numéros pour chaque habitation. Un dossier étudié par La Poste et utile pour les secours etles livraisons. Une réunion publique de présen-tation sur le sujet aura lieu cet été. Coût del’opération : 8 000 €, subventionnés à hauteurde 2 300 € par les amendes de police. La posesera effectuée par un conseiller municipal.

■ François de Guélis, adjoint, et André Bonnet, maire, présentent la future numérotation des maisons. Photo Guy LHENRY

B R I O NLes maisons seront bientôt numérotées

Mardi, les retraités de la communeétaient conviés à un repas, à l’invi-tation de la commune et du comitédes fêtes. Une occasion de rencon-trer Jeanne Doridot, 97 ans, ladoyenne du rassemblement.Née Jeanne Boulez, le 16 mars1921 à Poil (58), elle s’est mariée en1945 avec M Doridot, originaire dumême secteur.Jeanne a élevé ses trois enfants,Michel, Dominique et Jean-Claudeet a habité au Creusot et à Autun,monsieur travaillant aux PTT, avant de venir s’installer au ha-meau de Corcelle à Brion, un peupar hasard.« J’ai toujours été heureuse et çacontinue. Je me plais bien à Corcel-le, entourée de ma famille. J’aitoujours eu des pensées positives.J’aime bien plaisanter également, à

l’image de mon mari qui disait quenous avions fait notre voyage denoce en 1980, lors d’un voyagedans le Maine-et-Loire, à l’occasiondu rassemblement des Brion deFrance. C’était la première fois quenous quittions Brion depuis notremariage, soit 35 ans plus tard. »C’est avec beaucoup de plaisir queJeanne a assumé son rôle de doyen-ne au milieu de la soixantaine dejeunots invités, à condition d’avoirfranchi le cap des 60 ans et d’êtreretiré du monde des actifs. Elle yparticipe fidèlement depuis denombreuses années.Comme le veut la coutume, lemaire André Bonnet, a offert àchacun un brin de muguet cueillidans sa Bresse natale, un gesteapprécié.

Guy LHENRY (CLP)

BRION TRADITION

La doyenne : « J’ai toujours été heureuse et ça continue »

■ Jeanne Doridot, la doyenne de ces agapes. Photo Guy LHENRY

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ACTU PRÈS DE CHEZ VOUSSAMEDI 5 MAI 2018 LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE

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Début octobre, une partie despropriétaires fonciers et des

commerçants de la rue Jean-Didier,à La Saule, avaient reçu un cour-rier émanant de la Communautéurbaine Creusot-Montceau leur in-diquant succinctement la survenuede travaux d’aménagement de la

voirie et des trottoirs (notre éditiondu 14 octobre 2017). Mis devant lefait accompli, les personnes con-cernées ont pris contact auprès dela mairie et des services commu-nautaires pour en savoir plus etfaire part de leurs inquiétudes.

« Nous sommes conscients qu’il fallaiten passer par là »

Après plusieurs réunions, dontl’une a eu lieu en avril, les remar-ques des commerçants ont été en-tendues. Du boulanger au buralis-

te, au pizzaïolo, au traiteur et à lafleuriste, c’est le soulagement quiprédomine. Bertrand Bachelet, bu-raliste, explique : « Après l’angois-se et le stress, nous sommes rassu-rés et conscients qu’il fallait enpasser par là, notamment en raisonde la vitesse excessive des automo-bilistes dans cette rue hyper fré-quentée. Nous espérons que lesdélais du chantier seront tenus etque le rendu sera à la hauteur desattentes des commerçants et de nosclients, dans notre quartier si dyna-mique. »

Pascal BONNARDOT (CLP)

M O N T C E A U - L E S - MI N E S COM M U N A U T É U R B A IN E

Travaux de sécurisation à La Saule : les commerçants sont rassurés

La Communauté urbaine Creusot-Montceau entamera des travaux rue Jean-Didier début juin, après avoir pris en compte les remar-ques des commerçants riverains qui étaient inquiets.

■ La chaussée sera rénovée et un peu rétrécie, et un plateau ralentisseur sera installé. Photo Tristan AUBRY

18 avril à 8 h 58 : secours à per-sonne à Sigy-le-Châtel. 19 avril à 9 h 55 : accident de circulation àGourdon. 21 avril à 9 h 22 : se-cours à personne à Mont-Saint-Vin-cent. 22 avril à 17 h 36 : accident de circulation à Genouilly. 22 avril à 23 h 01 : accident de circulationsur la RD 980 à Mary. 26 avril à 12 h 38 : secours à Joncy. 27 avrilà 17 h 39 : accident de circulationRD 980 à Mary.

■ Les pompiers sont intervenus lors d’un accident à Genouilly.

Photo Martine VICTOROFF

J O N C YSept interventions pour les pompiers lors de la deuxième quinzaine d’avril

BASSIN MINIER

Les dernières interventions des pompiers de Montceau.➤ Vendredi 4 maiBlanzy : 16 h 20, avenue Rameau, secours à personne.Saint-Berain-sous-Sanvignes : 11 h 58, rue du Culot, se-cours à personne.Montceau : 11 h 11, rue de Génelard, secours à personne.Montceau : 10 h 31, avenue des Puits, carence d’ambulan-ce privée.Montceau : 10 h 16, rue Jean-Bouveri, carence d’ambulan-ce privée.Saint-Vallier : 9 h 35, route de Pouilloux, secours à person-ne.Gourdon : 8 h 38, Beauregard, secours à personne.

Les échos de la sirène

ZOOM

nLes travauxRéduction de la chaussée de 6,20 à 5,80 m. Réalisation d’un plateau ralentisseur. Réfection des trottoirs. Pose d’une couche de roulement. Mobilier urbain, notamment des potelets. Amé-nagement d’un parking rue Davy.nPratiqueLe chantier (80 000 €) débutera lundi 4 juin pour une durée de 4 semaines (selon la météo).

FRAN

CE M

ONDE

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SAMEDI 5 MAI 2018 LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE

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nPourquoi ça se dégrade ?

Depuis 2015, année pourtant de la COP21 en France et de l’accord de Paris sur le climat, la date du jour du dépassement est sans cesse avancée. « C’est un paradoxe : depuis 2015, la situation a empiré. La cause principale, c’est la chute des prix du pétrole. Elle a un effet sur le transport de marchandi-ses, qui augmente, et sur l’utilisation de la voiture. Les émissions de CO2 aug-mentent et cela compense tous les ef-forts consentis, notamment sur l’ali-mentation ou le chauffage », analyse Pascal Canfin.

nLa France, mauvaise élèveComme notre empreinte écologique estliée à notre mode de vie, la France se trouve dans le peloton de tête des pays avec une date du jour du dépassement très tôt dans l’année (lire par ailleurs). Elle y côtoie la plupart des pays indus-trialisés de même niveau et de popula-tion proche, comme l’Allemagne (1er mai en 2018), le Royaume-Uni (7 mai), le Japon (9 mai) ou l’Italie (23 mai).

Coralie DREYER

ter sur notre découvert », estime Pascal Canfin, le directeur du WWF France. L’ONG voulait faire passer un message,en communiquant, pour la première fois sur la date du jour du dépassement français : « Il faut changer nos compor-tements pour arrêter de creuser notre dette écologique. Et surtout dire que lessolutions existent. Ce n’est pas de la science-fiction, c’est maintenant, et c’estpossible », insiste Pascal Canfin.

nCe qui pèse sur notre empreinte écologiqueWWF France, en partenariat avec l’ins-titut Global Footprint Network (pour les données), a ainsi analysé l’empreinteécologique française. Trois catégories sedétachent nettement : l’empreinte car-bone représente plus de la moitié de l’empreinte française (56 %) l’empreintecultures (la demande en terres nécessai-res) 20 %. De manière plus concrète, lesactivités liées au logement, aux trans-ports et à l’alimentation correspondent aux deux tiers de l’empreinte française. Mais cela signifie aussi qu’il s’agit de nosmodes de consommation du quotidien. Et qu’on peut les faire évoluer pour faireun geste pour notre planète.

La France est déjà en déficit écologi-que pour 2018. Si la population

mondiale vivait comme les Français, elle aurait aujourd’hui, au 5 mai, con-sommé, en à peine plus de cinq mois, tout le bois des forêts, tous les poissons des mers, toutes les récoltes et toute l’eau douce que notre planète peut re-nouveler en an. Nous aurons aussi émisplus de CO2 que ce que les océans et lesplantes peuvent absorber. La France accroît sa dette écologique, puisant dans les ressources naturelles des autrespays et surtout dans celles des généra-tions futures.C’est le constat alarmant de l’ONG WWF France, dans un rapport publié hier. C’est la première fois que l’organi-sation insiste sur la situation particuliè-re de notre pays.

n« La transition écologique n’est pas encore assez engagée »« Après une décennie d’amélioration, ladate du jour du dépassement de la Fran-ce s’est de nouveau dégradée chaque année depuis 2015 », est-il écrit dans le rapport. Un signe, pour l’ONG, que « latransition écologique n’est pas encore assez engagée ».« À partir du 5 mai, la France creuse sa dette vis-à-vis de la planète. Quand on parle de dette financière ou de celle desménages, tout le monde comprend très bien de quoi il s’agit. Pour les ménages, ça débouche sur le surendettement,pour les entreprises, sur la faillite. Pour la planète, on puise de plus en plus tôt dans le stock d’air, de poissons, de fo-rêts, de terres, d’eau douce que la Terre produit et on se rapproche de la faillite écologique. On en voit les signaux : le dérèglement climatique, la disparition et la raréfaction des espèces, les zones sans oxygène, donc sans vie, dans les mers, le septième continent de plasti-que. Sauf qu’en ce qui concerne la pla-nète, on est un peu des enfants sans parent : il n’y a personne qui fixe les limites, pas de banquier pour nous aler-

E N V I R O N N E M E N T C E 5 M A I E S T D É J À LE J OU R DU D É PA S S E M E N T DE S R E S S OU R C E S

La France creuse sa dette avec la planète TerreLa France est aussi en déficit écologique. Nous avons consom-mé aujourd’hui tout le budget annuel mondial disponible en ressources naturelles…

■ Aujourd’hui, la composante carbone liée à la combustion d’énergies fossiles représente plus de la moitié de l’empreinte écologique de la France (56 %). Elle est suivie des composantes cultures agricoles (20 %) et produits forestiers (11 %). Photos d’illustration Pixabay et LRL/Pierre HECKLER

La date exacte n’est pas encore connue mais elleest chaque année plus précoce : la Journée duDépassement Mondial des ressources est prévuepour le mois d’août. En sept mois, l’humanité auradonc pêché plus de poissons, abattu plus d’arbreset consommé plus d’eau que ce que la nature estcapable de lui procurer au cours d’une annéeentière. En d’autres termes, l’humanité puise dansles réserves et utilise les ressources naturelles1,7 fois plus vite que la capacité des écosystèmes àse régénérer, selon Global Footprint Network,l’organisme de recherche international qui a déve-

loppé l’indicateur de l’Empreinte Écologique. Ce-la signifie aussi que du mois d’août à décembre, lesêtres vivants de notre planète Terre vivront au-des-sus de leurs moyens naturels. Conséquences : dé-forestation, chute des stocks de poissons, séche-resses, pénurie d’eau, érosion des sols, perte de labiodiversité et changement climatique, rappelleWWF. En 1961, la Terre était encore excédentaire... Il asuffi d’une décennie pour que notre planète de-vienne déficitaire, au début des années 1970. De-puis, elle creuse son déficit.

Dans trois mois, le jour du dépassement mondial

LEXIQUE

nL’empreinte écologiqueL’empreinte écologique est un outil développé par le Global Footprint Network qui permet de mesurer la pression qu’exerce l’Homme sur la nature. Elle me-sure la quantité de surface terrestre bioproductive nécessaire pour produire les biens et services que nous consommons et absorber les déchets que nous produisons.nBiocapacitéLa surface de zones terrestres et marines biologique-ment productives. La biocapacité est mesurée en hectares globaux. Elle est décomposée en cinq caté-gories d’usage des sols : cultures, pâturages, zones de pêche (eaux marines et intérieures), forêts et terrains bâtis.nDépassement écologiqueOn parle de dépassement global lorsque la demande de l’humanité vis-à-vis de la nature excède les capa-cités régénératives de la biosphère. Cet état se tra-duit par l’appauvrissement du capital naturel sous-tendant la vie sur Terre et l’accumulation des déchets.SOURCE : WWF

Quelle est l’importance de la dette écologique française ?« Nous avons accumulé, depuis 1961 (la date de début des calculs) 33 ans de dette écologique, c’est-à-direl’équivalent de 33 ans de ressources naturelles produites par la Terre. C’est un chiffre frappant, qui montre encore que notre modèle n’est pas soutenable. Si on ne change pas de stratégie, c’est une Terre très dégradée qu’on léguera à nos enfants. »Comportements extrêmes ou comportements du quotidien : lesquels impactent notre empreinte écologique ?« C’est l’addition de nos comportements du quotidien, ce ne sont pas des comportements extrêmes. Les deux tiers de la pression écologique sont exercés par des besoins du quotidien : manger, se chauffer, se déplacer. Mais ça veut dire aussi qu’avec des efforts du quotidien, on peut vraiment changer les choses. C’est simplement un choix. Parfois, ça ne demande que du bon sens : on n’a pas besoin de manger de la viande tous les jours ou des cerises qui viennent du Chili en hiver. C’est un faux argumentde dire que diminuer son empreinte écologique serait réservé à une élite urbaine aisée. C’est à la portée de tout le monde. »Faut-il aussi une stratégie plus globale ?« Les politiques publiques devraient être beaucoup plus incitati-ves pour aller vers un modèle vertueux et en même temps beaucoup plus dures avec ceux qui ne jouent pas le jeu. Sur la dette écologique, personne n’est là pour nous mettre des limites ou nous alerter, personne ne joue le rôle du banquier. Mais la personne qui a le plus la légitimité pour tenir ce rôle, c’est l’État etc’est le président, élu démocratique, au suffrage universel. C’est au président et au gouvernement d’enclencher la stratégie de désendettement écologique. »

Propos recueillis par C. D.

« Notre modèle n’estpas soutenable »

Pascal Canfin, directeur général du WWF France

■ Photo Thomas SAMSON/AFP

2,9 Si toute l’humanité émettait autant de carbone et consommait comme la France, elle aurait besoin de l’équi-valent de 2,9 planètes Terre pour subvenir à ses besoins.

D’après les calculs deWWF, il faudrait 2,9 Ter-re pour tenir le rythmed’un monde qui consom-merait des ressources à lavitesse des Français. Unrésultat bien au-dessus dela moyenne mondiale quise situe autour de 1,7 Ter-re. Mais la France n’estpas la plus mauvaise élè-ve ! Au Qatar, le jour dudépassement tombe ainsi

le 9 février. Aux États-Unis le 14 mars (si onvivait comme eux, il fau-drait 5 planètes pour sub-venir aux besoins…) etau Canada quelquesjours après, le 17. En Eu-rope, nous nous plaçonspresque au même niveauque l’Allemagne (1er mai),e t l e R o y a u m e - U n i(7 mai). Nous faisonsmieux que la Suède

( 3 a v r i l ) , l a R u s s i e(20 avril) . L’Espagne(10 juin) et le Portugal(15 juin) arrivent aprèsnous. A noter que, tou-jours selon WWF, le Ni-ger, le Maroc (16 décem-b r e ) e t l e V i e t n a m(20 décembre) sont lespays qui mènent le trainde vie le plus respectueuxdes ressources renouve-lables.

La France n’a pas le bonnet d’âne, mais…

Sources : WWF, Global Footprint Network

ÉCOLOGIE LE 5 MAI, JOUR DU DÉPASSEMENT ÉCOLOGIQUE PLANÉTAIRE SI L’HUMANITÉ VIVAIT COMME LES FRANÇAIS

Niger 15/12Maroc 16/12Vietnam 20/12

JanvierFévrier

Mars

Avri

l

Mai

JuinJuillet

Août

Septembre

Oct

obre

Novem

breDécembre

États-Unis 14/03Canada 17/03Australie 30/03

Suède 3/04Pays-Bas 13/04Russie 20/04

Allemagne 1/05FRANCE 5/05Royaume-Uni 7/05Japon 9/05Bhoutan 12/05Grèce 22/05Italie 23/05

Fidji 6/06Espagne 10/06Chine 14/06Argentine 15/06Portugal 15/06Afrique du Sud 28/06

Turquie 10/07Brésil 18/07

Monde AoûtGabon 14/08Mexique 28/08

Costa Rica 1/09Pérou 24/09

Tunisie 9/10

16-11Colombie 16/11Colombie16-11Colombie 18/11Cuba

Qatar 9/02

Date à laquelle l’humanité épuiserait les ressources que la planète peut renouveleren une année si elle vivait comme la population du pays mentionné. Pour l’année 2018.

25ACTU LE FAIT DU JOUR

SAO - 1

nPourquoi ça se dégrade ?

Depuis 2015, année pourtant de la COP21 en France et de l’accord de Paris sur le climat, la date du jour du dépassement est sans cesse avancée. « C’est un paradoxe : depuis 2015, la situation a empiré. La cause principale, c’est la chute des prix du pétrole. Elle a un effet sur le transport de marchandi-ses, qui augmente, et sur l’utilisation de la voiture. Les émissions de CO2 aug-mentent et cela compense tous les ef-forts consentis, notamment sur l’ali-mentation ou le chauffage », analyse Pascal Canfin.

nLa France, mauvaise élèveComme notre empreinte écologique estliée à notre mode de vie, la France se trouve dans le peloton de tête des pays avec une date du jour du dépassement très tôt dans l’année (lire par ailleurs). Elle y côtoie la plupart des pays indus-trialisés de même niveau et de popula-tion proche, comme l’Allemagne (1er mai en 2018), le Royaume-Uni (7 mai), le Japon (9 mai) ou l’Italie (23 mai).

Coralie DREYER

ter sur notre découvert », estime Pascal Canfin, le directeur du WWF France. L’ONG voulait faire passer un message,en communiquant, pour la première fois sur la date du jour du dépassement français : « Il faut changer nos compor-tements pour arrêter de creuser notre dette écologique. Et surtout dire que lessolutions existent. Ce n’est pas de la science-fiction, c’est maintenant, et c’estpossible », insiste Pascal Canfin.

nCe qui pèse sur notre empreinte écologiqueWWF France, en partenariat avec l’ins-titut Global Footprint Network (pour les données), a ainsi analysé l’empreinteécologique française. Trois catégories sedétachent nettement : l’empreinte car-bone représente plus de la moitié de l’empreinte française (56 %) l’empreintecultures (la demande en terres nécessai-res) 20 %. De manière plus concrète, lesactivités liées au logement, aux trans-ports et à l’alimentation correspondent aux deux tiers de l’empreinte française. Mais cela signifie aussi qu’il s’agit de nosmodes de consommation du quotidien. Et qu’on peut les faire évoluer pour faireun geste pour notre planète.

La France est déjà en déficit écologi-que pour 2018. Si la population

mondiale vivait comme les Français, elle aurait aujourd’hui, au 5 mai, con-sommé, en à peine plus de cinq mois, tout le bois des forêts, tous les poissons des mers, toutes les récoltes et toute l’eau douce que notre planète peut re-nouveler en an. Nous aurons aussi émisplus de CO2 que ce que les océans et lesplantes peuvent absorber. La France accroît sa dette écologique, puisant dans les ressources naturelles des autrespays et surtout dans celles des généra-tions futures.C’est le constat alarmant de l’ONG WWF France, dans un rapport publié hier. C’est la première fois que l’organi-sation insiste sur la situation particuliè-re de notre pays.

n« La transition écologique n’est pas encore assez engagée »« Après une décennie d’amélioration, ladate du jour du dépassement de la Fran-ce s’est de nouveau dégradée chaque année depuis 2015 », est-il écrit dans le rapport. Un signe, pour l’ONG, que « latransition écologique n’est pas encore assez engagée ».« À partir du 5 mai, la France creuse sa dette vis-à-vis de la planète. Quand on parle de dette financière ou de celle desménages, tout le monde comprend très bien de quoi il s’agit. Pour les ménages, ça débouche sur le surendettement,pour les entreprises, sur la faillite. Pour la planète, on puise de plus en plus tôt dans le stock d’air, de poissons, de fo-rêts, de terres, d’eau douce que la Terre produit et on se rapproche de la faillite écologique. On en voit les signaux : le dérèglement climatique, la disparition et la raréfaction des espèces, les zones sans oxygène, donc sans vie, dans les mers, le septième continent de plasti-que. Sauf qu’en ce qui concerne la pla-nète, on est un peu des enfants sans parent : il n’y a personne qui fixe les limites, pas de banquier pour nous aler-

E N V I R O N N E M E N T C E 5 M A I E S T D É J À LE J OU R DU D É PA S S E M E N T DE S R E S S OU R C E S

La France creuse sa dette avec la planète TerreLa France est aussi en déficit écologique. Nous avons consom-mé aujourd’hui tout le budget annuel mondial disponible en ressources naturelles…

■ Aujourd’hui, la composante carbone liée à la combustion d’énergies fossiles représente plus de la moitié de l’empreinte écologique de la France (56 %). Elle est suivie des composantes cultures agricoles (20 %) et produits forestiers (11 %). Photos d’illustration Pixabay et LRL/Pierre HECKLER

La date exacte n’est pas encore connue mais elleest chaque année plus précoce : la Journée duDépassement Mondial des ressources est prévuepour le mois d’août. En sept mois, l’humanité auradonc pêché plus de poissons, abattu plus d’arbreset consommé plus d’eau que ce que la nature estcapable de lui procurer au cours d’une annéeentière. En d’autres termes, l’humanité puise dansles réserves et utilise les ressources naturelles1,7 fois plus vite que la capacité des écosystèmes àse régénérer, selon Global Footprint Network,l’organisme de recherche international qui a déve-

loppé l’indicateur de l’Empreinte Écologique. Ce-la signifie aussi que du mois d’août à décembre, lesêtres vivants de notre planète Terre vivront au-des-sus de leurs moyens naturels. Conséquences : dé-forestation, chute des stocks de poissons, séche-resses, pénurie d’eau, érosion des sols, perte de labiodiversité et changement climatique, rappelleWWF. En 1961, la Terre était encore excédentaire... Il asuffi d’une décennie pour que notre planète de-vienne déficitaire, au début des années 1970. De-puis, elle creuse son déficit.

Dans trois mois, le jour du dépassement mondial

LEXIQUE

nL’empreinte écologiqueL’empreinte écologique est un outil développé par le Global Footprint Network qui permet de mesurer la pression qu’exerce l’Homme sur la nature. Elle me-sure la quantité de surface terrestre bioproductive nécessaire pour produire les biens et services que nous consommons et absorber les déchets que nous produisons.nBiocapacitéLa surface de zones terrestres et marines biologique-ment productives. La biocapacité est mesurée en hectares globaux. Elle est décomposée en cinq caté-gories d’usage des sols : cultures, pâturages, zones de pêche (eaux marines et intérieures), forêts et terrains bâtis.nDépassement écologiqueOn parle de dépassement global lorsque la demande de l’humanité vis-à-vis de la nature excède les capa-cités régénératives de la biosphère. Cet état se tra-duit par l’appauvrissement du capital naturel sous-tendant la vie sur Terre et l’accumulation des déchets.SOURCE : WWF

Quelle est l’importance de la dette écologique française ?« Nous avons accumulé, depuis 1961 (la date de début des calculs) 33 ans de dette écologique, c’est-à-direl’équivalent de 33 ans de ressources naturelles produites par la Terre. C’est un chiffre frappant, qui montre encore que notre modèle n’est pas soutenable. Si on ne change pas de stratégie, c’est une Terre très dégradée qu’on léguera à nos enfants. »Comportements extrêmes ou comportements du quotidien : lesquels impactent notre empreinte écologique ?« C’est l’addition de nos comportements du quotidien, ce ne sont pas des comportements extrêmes. Les deux tiers de la pression écologique sont exercés par des besoins du quotidien : manger, se chauffer, se déplacer. Mais ça veut dire aussi qu’avec des efforts du quotidien, on peut vraiment changer les choses. C’est simplement un choix. Parfois, ça ne demande que du bon sens : on n’a pas besoin de manger de la viande tous les jours ou des cerises qui viennent du Chili en hiver. C’est un faux argumentde dire que diminuer son empreinte écologique serait réservé à une élite urbaine aisée. C’est à la portée de tout le monde. »Faut-il aussi une stratégie plus globale ?« Les politiques publiques devraient être beaucoup plus incitati-ves pour aller vers un modèle vertueux et en même temps beaucoup plus dures avec ceux qui ne jouent pas le jeu. Sur la dette écologique, personne n’est là pour nous mettre des limites ou nous alerter, personne ne joue le rôle du banquier. Mais la personne qui a le plus la légitimité pour tenir ce rôle, c’est l’État etc’est le président, élu démocratique, au suffrage universel. C’est au président et au gouvernement d’enclencher la stratégie de désendettement écologique. »

Propos recueillis par C. D.

« Notre modèle n’estpas soutenable »

Pascal Canfin, directeur général du WWF France

■ Photo Thomas SAMSON/AFP

2,9 Si toute l’humanité émettait autant de carbone et consommait comme la France, elle aurait besoin de l’équi-valent de 2,9 planètes Terre pour subvenir à ses besoins.

D’après les calculs deWWF, il faudrait 2,9 Ter-re pour tenir le rythmed’un monde qui consom-merait des ressources à lavitesse des Français. Unrésultat bien au-dessus dela moyenne mondiale quise situe autour de 1,7 Ter-re. Mais la France n’estpas la plus mauvaise élè-ve ! Au Qatar, le jour dudépassement tombe ainsi

le 9 février. Aux États-Unis le 14 mars (si onvivait comme eux, il fau-drait 5 planètes pour sub-venir aux besoins…) etau Canada quelquesjours après, le 17. En Eu-rope, nous nous plaçonspresque au même niveauque l’Allemagne (1er mai),e t l e R o y a u m e - U n i(7 mai). Nous faisonsmieux que la Suède

( 3 a v r i l ) , l a R u s s i e(20 avril) . L’Espagne(10 juin) et le Portugal(15 juin) arrivent aprèsnous. A noter que, tou-jours selon WWF, le Ni-ger, le Maroc (16 décem-b r e ) e t l e V i e t n a m(20 décembre) sont lespays qui mènent le trainde vie le plus respectueuxdes ressources renouve-lables.

La France n’a pas le bonnet d’âne, mais…

Sources : WWF, Global Footprint Network

ÉCOLOGIE LE 5 MAI, JOUR DU DÉPASSEMENT ÉCOLOGIQUE PLANÉTAIRE SI L’HUMANITÉ VIVAIT COMME LES FRANÇAIS

Niger 15/12Maroc 16/12Vietnam 20/12

JanvierFévrier

Mars

Avri

l

Mai

JuinJuillet

Août

Septembre

Oct

obre

Novem

breDécembre

États-Unis 14/03Canada 17/03Australie 30/03

Suède 3/04Pays-Bas 13/04Russie 20/04

Allemagne 1/05FRANCE 5/05Royaume-Uni 7/05Japon 9/05Bhoutan 12/05Grèce 22/05Italie 23/05

Fidji 6/06Espagne 10/06Chine 14/06Argentine 15/06Portugal 15/06Afrique du Sud 28/06

Turquie 10/07Brésil 18/07

Monde AoûtGabon 14/08Mexique 28/08

Costa Rica 1/09Pérou 24/09

Tunisie 9/10

16-11Colombie 16/11Colombie16-11Colombie 18/11Cuba

Qatar 9/02

Date à laquelle l’humanité épuiserait les ressources que la planète peut renouveleren une année si elle vivait comme la population du pays mentionné. Pour l’année 2018.

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SAO - 1

ACTU MONDELE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE SAMEDI 5 MAI 2018

www.lejsl.com

Le gouvernement espagnol arefusé toute concession à

l’organisation indépendantiste au moment où la dissolution était en parallèle actée à Cam-bo-les-Bains, au Pays basque français. « Les enquêtes sur les crimes de l’ETA continueront, leurs délits continueront à être jugés et les condamnations continueront à être exécu-tées », a prévenu le chef du gou-vernement Mariano Rajoy qui a maintenu une position de fer-meté.

Appel à la « réconciliation »Il a cité le chiffre de 853 victi-mes assassinées et a témoigné de l’intransigeance que les pou-voirs publics doivent à « celles et ceux qui souffrent pour tou-jours des séquelles de la cruau-té de l’ETA : aujourd’hui, les protagonistes ne peuvent pas être les assassins mais les victi-mes ». Il n’a pas évoqué la con-férence en France, censée clore

le processus de dissolution de l’ETA.Par ailleurs, à Cambo-les-Bains,des experts internationaux ont lancé un appel à la « réconcilia-tion » en « tournant la page ». L’autodissolution de l’ETA an-noncée la veille à Genève « montre que le dialogue politi-que est durable alors qu’il reste beaucoup à faire pour guérir lesblessures », a estimé, dans une déclaration lue à la tribune, l’ancien secrétaire général des Nations unies Kofi Annan, l’undes parrains du processus.Rares sont les familles de victi-mes prêtes à accepter la main

tendue et l’ETA a refusé d’expri-mer tout regret. Jeudi, l’ETA a diffusé une déclaration fina-le annonçant que l’organisa-tion clandestine a « démantelé l’ensemble de ses structures et amis fin à toute activité politi-que ». Si l’amnistie semble horsd’atteinte pour les militants re-cherchés ou pas encore jugés tant côté espagnol que Fran-çais, la question du rapproche-ment de leur région des 300 prisonniers (69 en France) resteposée. La France s’est félicitée de la dissolution mais sans se prononcer sur le volet judiciai-re.

E S P A G N E P AY S B A S Q U E

L’ETA dissous, Rajoy inflexibleLe chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy a rendu hier hommage aux victimes du groupe séparatiste basque ETA, et promis que tous « ses crimes seraient jugés ».

■ « Les enquêtes sur les crimes de l’ETA continueront », a prévenu le chef du gouvernement Mariano Rajoy. Photos Emmanuel DUNAND/AFP

Theresa May a résisté. Le Parti conservateur de la Première mi-nistre britannique a finalement enregistré de meilleurs résultats que prévu aux élections locales, organisées jeudi Angleterre. Ce scrutin, destiné à renouveler les instances de districts ou comtés avait une valeur de test pour le parti conservateur, l’opposition travailliste n’enregistrant qu’une progression limitée.Ces élections sont traditionnel-lement compliquées pour le par-ti au pouvoir, et Theresa May risquait gros après les législati-ves de 2017, qui lui avaient coû-té sa majorité absolue, et au vu des divisions qui continuent de miner les tories sur le Brexit.Selon les résultats partiels dis-ponibles dans la matinée, por-tant sur deux tiers de la carte électorale, les tories ont obtenu 882 élus, limitant leurs pertes à 29 sièges par rapport aux élec-tions de 2014, contre 1 431 pourles travaillistes de Jeremy Cor-byn (+57 sièges).Les conservateurs sont surtout parvenus à sauver leurs bastionsdans la capitale qui avait voté

contre le Brexit en juin 2016. Les Londoniens avaient élu cet-te même année, un maire tra-vailliste, Sadiq Khan. Londres semblait prête à s’offrir encore davantage au Labour.Les tories gardent ainsi dans leur escarcelle les boroughs (ar-rondissements) de Westminster et Wandsworth, mais aussi Ken-sington and Chelsea, où ils auraient pu payer pour l’incen-die de la tour Grenfell qui avait fait 71 morts en juin 2017, dont

ils sont tenus pour responsablespar les survivants.Mieux : les conservateurs ont conservé Barnet, dans le nord de la capitale, dont le Labour espérait prendre le contrôle. Lesélecteurs de l’arrondissement, où vit une importante commu-nauté juive, pourraient avoir sanctionné les travaillistes à la suite d’accusations selon les-quelles Jeremy Corbyn aurait laissé l’antisémitisme se diffuser au sein de son parti.

R O YA U M E - U N I S C R U T IN LO C A L

Elections : bouffée d’oxygène pour May

PROCHE-ORIENTPropos jugés antisémites : Mahmoud Abbas s’excuseLe président palestinien Mahmoud Abbas a présenté des excuses hier après des propos très largement dénoncés comme antisémites sur les causes des massacres perpétrés con-tre les juifs dans le passé. Les propos incrimi-nés ont été prononcés lundi devant le parle-ment de l’Organisation de libération de la Palestine, à Ramallah, en Cisjordanie, territoireoccupé par Israël depuis plus de 50 ans.

Graal des romanciers, poètes et dramaturges depuis plus d’un siècle, le prix Nobel de littératu-re ne sera pas décerné cette année, victime de la déflagration #MeToo qui a fait imploser l’Acadé-mie suédoise. Le tout-Stockholm littéraire bruis-sait de la rumeur, comme la chronique d’un désastre annoncé : le nom du lauréat du Nobel 2018 de littérature sera arrêté et dévoilé en même temps que le lauréat 2019, a fait savoir hier l’Académie suédoise dans un communiqué, une première depuis près de soixante-dix ans.Ces dernières semaines, six des 18 sages, dont lasecrétaire perpétuelle en exercice Sara Danius –qualifiée de « pire » secrétaire depuis 1786 par l’un des membres –, ont annoncé abandonner leur fauteuil.Deux membres ne participaient déjà plus depuislongtemps à ses travaux, réduisant à dix le nom-bre d’académiciens actifs. Or, selon les statuts del’académie, au moins 12 membres actifs sur les 18 fauteuils sont nécessaires pour choisir un nouveau membre.

#MeToo : des témoignages-chocLes raisons de la colère ? Les témoignages de 18 femmes publiés dans le quotidien de référen-ce Dagens Nyheter en novembre, en pleine cam-pagne #MeToo, qui affirment avoir subi des vio-lences ou des faits de harcèlement sexuel d’un Français, Jean-Claude Arnault, marié à l’acadé-micienne Katarina Frostenson, en retrait depuis.

S U È D E S C A N D A L E

Le Nobel de littérature reporté à l’an prochain

HAWAÏ

Des évacuations après l’éruptionL’éruption spectaculaire du volcan Kilauea, l’un des plus actifs au monde, a provoqué des coulées de lave rougeoyante jusque dans les zones d’habitation, poussant hier des milliers d’habitants d’Hawaï à fuir. 770 bâtiments et 1 700 personnes sont sous le coup d’évacuations obligatoires. Le gouverneur de l’île du Pacifique David Ige a déclaré l’état d’urgence afin de pouvoir mobiliser tous les services et les fonds d’urgence de l’État liés aux catastrophes naturelles.

■ Photo Kevan KAMIBAYASHI/AFP

CORÉESSud et Nord à la même heureLa Corée du Nord s’est alignée ce samedi sur lefuseau horaire de la Corée du Sud (30 minutesen plus), un nouveau signe de la détente encours dans la péninsule coréenne. Le dirigeantnord-coréen Kim Jong Un avait pris cet engage-ment au cours de ses entretiens le 27 avril avec le président sud-coréen Moon Jae-in.

■ Theresa May (centre) et Brandon Lewis (à droite), président du parti conservateur. Photo Stefan ROUSSEAU/AFP

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ACTU FRANCESAMEDI 5 MAI 2018 LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE

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Lls veulent faire la « fête à Ma-cron ». Un collectif de mili-

tants, réunis autour du député dela France insoumise FrançoisRuffin, appelle aujourd’hui à unemobilisation à Paris contre leprésident « et son monde », celui« de la finance et des ban-quiers ». Avec un mot d’ordre :un défilé « pot-au-feu », où « cha-cun apporte sa pancarte, ses colè-res mais aussi ses espoirs ». L’ob-j e c t i f d e c e s m i l i t a n t santicapitalistes qui se sont con-nus à « Nuit Debout » en 2016 :faire « sauter le couvercle » etdénoncer la politique d’Emma-nuel Macron.

« L’État doit garantir la liberté de manifester »Quelques jours après les débor-dements violents lors du défilé du1er-Mai, les mots choisis font ti-quer la majorité. « Dans le langa-ge populaire, « faire la fête à quel-qu’un » ça peut avoir une doublesignification, il y a un côté sympa-thique et festif et puis il y a uncôté plus violent , donc on craintaussi que des violences puissentavoir lieu », met en garde Benja-

min Griveaux, le porte-parole dugouvernement.Jean-Luc Mélenchon réfute cetteinterprétation et accuse Emma-nuel Macron de chercher à dia-boliser la France insoumise à laveille d’un défilé qui se veut con-testataire mais surtout bon en-fant. « C’est à l’État de garantir laliberté de manifester, après lesinnombrables défaillances du1er-Mai », prévient le chef de filede la France insoumise en con-tradiction avec une tradition desyndicats qui assuraient le servi-ce d’ordre notamment en mai 68.« Nous sommes absolumentpour la non-violence. Si on veutune manifestation de masse, on

doit pouvoir y aller avec des en-fants en poussettes », répond Jean-Luc Mélenchon, pour quiles « Black Blocs » d’ultra-gau-che poursuivent « une stratégiecontre-révolutionnaire ».Ces casseurs incontrôlables ris-quent-ils de commettre de nou-velles violences en marge de la« fête à Macron » ? Le gouverne-ment a décidé de mobiliser2 000 policiers et gendarmespour assurer la sécurité du défilé,soit 500 de plus que pour le défilédu 1er-Mai qui avait été émailléd’incidents. À droite, le députéLR Eric Ciotti s’est interrogé surl’éventualité d’« interdire » cettemanifestation et demande au

gouvernement « d’assumer sesresponsabilités ».

Une ambiance carnavalLes organisateurs ont prévu unservice d’ordre composé de150 personnes pour cette marche« paisible » avec un air de carna-val : quatre chars défileront del’Opéra à la Bastille. L’un sera àl’effigie de « Macron Jupiter », unautre de « Macron Dracula », etun troisième de « Macron Napo-léon » tandis qu’un quatrième,appelé « Résistance », présente-ra les alternatives du mouvementanticapitaliste. Un « carré desluttes », avec des étudiants, descheminots, des salariés des Eh-pad et hôpitaux, ouvrira le cortè-ge. Les politiques, Jean-Luc Mé-lenchon, Pierre Laurent (PCF),Benoît Hamon (Génération-s),Olivier Besancenot et PhilippePoutou (NPA) seront reléguésplus loin dans le défilé. Quandaux militants de l’ultra-gauche...

L. C et E. B.

P O LI T I Q U E MOBILISATION

Un défilé « pot-au-feu » anti-MacronLa France insoumise maintient la pression sur le Président et cher-che à conforter sa place de pre-mier opposant en organisant une manifestation festive aujourd’hui à Paris. Les forces de l’ordre crai-gnent la présence de casseurs.

■ Le 1er mai, Jean-Luc Mélenchon défilait avec les syndicats à Marseille. Aujourd’hui, il fera « la fête à Macron » à Paris. Photo Anne-Christine POUJOULAT/AFP

LES INFOS EN +

nLe point sur les grèvesLe taux d’agents grévistes à la SNCF s’établissait à 17,12 % hier en milieu de matinée, en légère baisse par rapport à jeudi (18,15 %). Mais le nombre de conducteurs (56,7 %) et de contrôleurs (58,9 %) en grève est en nette hausse par rapport à jeudi.nLa cagnotte de soutien à la SNCF dépasse le million d’eurosLa cagnotte lancée par des intellec-tuels en soutien aux cheminots grévistes de la SNCF a dépassé un million d’euros sur Leetchi hier peu avant 12h30, avec près de 26 300

donateurs. Un faux chèque d’un million d’euros avait été remis sym-boliquement jeudi aux syndicats des cheminots par le sociologue Jean-Marc Salmon, à l’origine de cette cagnotte lancée le 23 mars, avec une trentaine d’artistes et intellectuels.nRencontre avec Philippe ce 7 maiLe Premier ministre, Édouard Phi-lippe, rencontrera chacune des confédérations, ce lundi 7 mai, afin de prolonger les discussions sur la réforme ferroviaire contestée par les syndicats et votée par l’Assemblée nationale, le 17 avril dernier.

2000 C’est le nombre de membres des forces de l’ordre qui est déployé aujourd’hui, dans le cadre de la manifestation pré-vue pour « faire la fête à Ma-cron », à Paris. Ce sont 500 poli-ciers et gendarmes de plus que lors du défilé du 1er-Mai.

À l’issue des violences du 1er-Mai,102 personnes avaient été placées engarde à vue. Six personnes ont déjàété présentées à un juge jeudi soirpour les violences en marge de lamanifestation parisienne du 1er-Mai.Le profil de trois d’entre eux, peutparaître étonnant. Tout d’abord, unjeune homme de 29 ans, diplômé del’École centrale et consultant, au ca-sier judiciaire vierge. Plus surprenantpeut -ê tre auss i , son sala ire :4 200 euros par mois. Les deux autresindividus, un homme et une femme,qui avaient donné de fausses adresseset de faux noms lors de leur garde àvue, sont respectivement fils de cher-cheur du CNRS et fille de directeurfinancier. Les trois prévenus ont ob-tenu un délai pour préparer leur dé-fense. L’audience aura lieu le 30 mai.Sept autres personnes interpellées le1er-Mai ont été présentées à un juged’instruction hier en vue d’une miseen examen. Un apprenti cuisinier,une spécialiste du vitrail en panique,un ex-graffeur repenti ou une SDFbelge : ils ont défilé au tribunal cor-

rectionnel en comparution immédia-te. Bilan de la journée : une condam-nation à 1 000 euros d’amende pourun fumigène dans la poche, deux re-laxes et des reports de procès. Deuxjeunes femmes, une Suisse et uneSDF belge, qui ont refusé de se sou-mettre à des relevés d’empreinte etd’ADN sont écrouées dans l’attentede leur jugement. Les autres sontlaissés libres, parfois avec une obliga-tion de pointer au commissariat. En-fin, treize personnes se sont vues no-tifier un rappel à la loi.

Violences en marge du 1er-Mai : les étonnants profils des prévenus

■ Des « black blocs » à Paris le 1er mai. Photo Alain JOCARD/AFP

L’exécutif n’en a peut-être pas fini avec les manifestations de colère contre Emmanuel Macron dans la rue. Plusieurs partis, syndicats et associations préparent un front commun et un appel à manifester dans toute la France le samedi 26 mai. Ces organisations réfléchissent à organiser des « marées populaires ». Pour la première fois, la CGT, Solidaires, la France insoumise, le PCF, le NPA et Attac étaient réunis jeudi avec l’objectif d’élargir le front de la contestation. Jean-Luc Mélenchon souhaite depuis le début de la grogne socialeune jonction entre les partis politiques et les syndicats, tandis que la CGT appelle à une « convergence des luttes » qui se heurte aux rivalités syndicales.

L. C.

Des « marées populaires » le 26 mai ?

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ACTU FRANCELE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE SAMEDI 5 MAI 2018

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Un sortant qui ne se représente pas, un « repreneur » tout désigné mais qui a dé-passé la limite d’âge de 65 ans…. La suc-cession de l’Isérois Pierre Gattaz en fin demandat le 3 juillet suscite beaucoup de convoitises depuis l’invalidation de la candidature de Jean-Dominique Senard, le patron de Michelin, trop âgé donc.

Une première allianceIls étaient donc neuf candidats au départ jeudi soir mais depuis hier, il n’en reste que sept. L’organisation patronale a pour-tant validé neuf dossiers mais trois préten-dants ont décidé d’unir leurs forces. PierreBrajeux, patron du Medef Hauts-de-Sei-ne, et Fabrice Le Saché, fondateur d’une société de conseil et de négoce spécialiséesur les financements verts, ont annoncé qu’ils se rallieraient au président du Me-def Auvergne-Rhône-Alpes Patrick Martin « pour une équipe qui réunit TPE,PME et aussi Paris et la province ». Dyna-misée par cette première alliance, la can-didature du dirigeant d’entreprise de l’Ainprend ainsi du volume dans une compéti-tion très incertaine.Geoffroy Roux de Bézieux, 55 ans, vice-président chargé du pôle économie et re-présentant de la branche services, tente sachance pour la deuxième fois. Il est pré-senté comme l’un des favoris avec

Alexandre Saubot, ancien vice-présidentdu Medef chargé du pôle social, patron dugroupe industriel familial Haulotte et sou-tenu par la puissante fédération de la mé-tallurgie, l’UIMM.Un troisième cadre du Medef chargé du pôle branches et territoires, Frédéric Motte se lance aussi dans la course tout comme Jean-Charles Simon, ancien di-recteur général du Medef, sous l’ère de Laurence Parisot. Une seule femme, Do-minique Carlac’h, ancienne champion-ne de 400 m et à la tête depuis 25 ans d’unesociété de conseil, tentera de reprendre le flambeau de l’emblématique patronne. Enfin, Olivier Klotz, président du Medef Alsace est aussi sur les rangs. Les candi-dats seront auditionnés le 28 mai.

ENTREPRISE ELECTIONS

Medef : sept prétendants pour succéder à Pierre Gattaz

La consultation a pris la forme d’unréférendum. Arrivé il y a moins de

deux ans, le patron d’Air France-KLM Jean-Marc Janaillac a annoncé hier sa démission après le rejet par les salariés du projet d’accord salarial. Ce projet d’accord avait été mis sur la table pour sortir du conflit qui mine la compagnie tricolore depuis deux mois et demi. Les personnels d’Air France, qui ont massi-vement participé à la consultation (80,33 %), ont voté « non » à 55,44 %.Le gouvernement « en appelle au sens des responsabilités de chacun » et « prend acte du résultat de la consulta-tion interne organisée par la direction d’Air France-KLM. Il salue le courage de Janaillac et le travail de redressementqu’il a mené depuis 2 ans au sein du groupe », ont réagi le ministre de l’Éco-nomie, Bruno Le Maire, et la ministre des Transports, Élisabeth Borne.Jean-Marc Janaillac, 65 ans, arrivé en juillet 2016 aux commandes du groupe franco-néerlandais, en a tiré la conclu-sion en annonçant son départ quelques

minutes plus tard devant la presse. « J’assume les conséquences de ce vote et je remettrai dans les prochains jours ma démission aux Conseils d’adminis-tration d’Air France et d’Air France-KLM », a-t-il déclaré, regrettant un « im-mense gâchis ». Il convoquera le conseil d’administration le 9 mai pour remettre sa démission formellement, se-lon un communiqué de la compagnie.Le résultat de la consultation – sans va-leur légale – et le départ de celui qui était

également président d’Air France plon-gent le groupe aérien dans l’incertitude.Hier , le groupe Air France-KLM a an-noncé une perte nette de 269 millions d’euros au 1er trimestre, plombé par 3 journées de grève (22 février, 23 et 30 mars) d’Air France sur cette période.Les salariés étaient aussi appelés à la grève jeudi et vendredi, avant de nou-veaux préavis programmés lundi et mardi par l’intersyndicale à l’origine duconflit.

S O C I A L CONFLIT

Air France : accord rejeté, PDG éjectéLes salariés d’Air France ont rejeté à 55,44 % l’accord salarial, un « im-mense gâchis » pour le PDG Jean-Marc Janaillac, qui va remettre sa démission dans les prochains jours.

■ Le PDG d’Air France-KLM, Jean-Marc Janaillac, avait mis sa démission en jeu. Photo Geoffroy VAN DER HASSELT/AFP

■ Patrick Martin, président du MedefAuvergne-Rhône-Alpes. Photo LPR

TRANSPORTSNDDL : vers une concertation publiqueLa ministre des Transports, Elisabeth Borne, a affirmé hierqu’une concertation publique allait démarrer à partir de sep-tembre sur le réaménagement de l’aéroport de Nantes-Atlanti-que, lors d’un point d’étape à Nantes, trois mois après l’abandondu projet de transfert à Notre-Dame-des-Landes. Elle a égale-ment reçu les représentants locaux pour aborder les enjeux dela protection des populations et des mobilités du Grand Ouest.

Le PDG d’Air France-KLM Jean-Marc Janaillac, dit « JMJ », gestion-naire pragmatique, discret et détermi-né, a joué son va-tout en choisissant de mettre son poste dans la balance. Clairement désavoué par les salariés,il a été contraint à la démission. Arri-vé aux commandes du groupe en juillet 2016 à la suite de la démission d’Alexandre de Juniac, après une pé-riode de très fortes tensions au sein de l’entreprise, Jean-Marc Janaillac, un vieux routier du transport et du tourisme, a bâti sa stratégie de relan-ce de la compagnie sur la « confian-ce », baptisant son plan de reconquê-te de trafic « Trust together » (confiance ensemble). Longiligne, d’allure sobre, plutôt in-troverti, Jean-Marc Janaillac, 65 ans, est arrivé chez Air France-KLM auréolé de sa réussite chez Transdev, qu’il a redressée en près de quatre ans. Ses proches le décrivent comme un homme avec « une éthique per-sonnelle incroyablement forte », « travailleur », « juste », « humaniste sincère », « efficace », « humble » et « persévérant ».

Qui est Janaillac ?

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À Nouméa, bain de foule pour Macron« Hip hip hip Macron » : cerné par une nuée d’enfants, assailli par des demandes de selfies et d’embrassades, Emmanuel Macron a été accueilli avec enthousiasme dans un quartier populaire de Nouméa (Nouvelle-Calédonie) hier, malgré quelques échanges vifs, notamment sur son déplacement controversé à Ouvéa prévu ce samedi. Le chef de l’État a passé plus de deux heures à Montravel, cité du nord de la capitale calédonienne, presque exclusivement peuplée de familles kanak modestes logeant dans des immeubles HLM. Photo Ludovic MARIN/AFP

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Après l’émotion intensede la confrontation,

jeudi, d’une victime extrê-mement diminuée et de son agresseur, « l’affaireMarin » examinée à huisclos par la cour d’assisesdes mineurs du Rhône,a rendu son verdict. Lesju ré s on t condamnél’agresseur de Marin, ren-voyé pour violences avecarme ayant entraîné uneinfirmité permanente, à lapeine maximale encourue,soit 15 ans. Mais ils ontdécidé de retenir l’excusede minorité, ce qui réduitla peine de moitié.

Au secours d’un coupleLe 11 novembre 2016 enfin d’après-midi, MarinSauvajon, brillant élève àSciences Po, venait au se-cours d’un couple insultéparce qu’il s’embrassait

sur un quai en attendant lepassage du tram devant lagare Part Dieu. La simplealtercation avec un mi-neur de 17 ans et 8 mois atourné au cauchemar lors-que celui perdant la faces ’ e s t e m p a r é d ’ u n e béquille d’un de ses cama-rades pour en asséner aumoins deux coups violentsà la tête de Marin. Plongédans le coma puis placédans un établissement spé-cialisé en Suisse, le jeunehomme portera toute savie les séquelles de cette

agression. Hier, tant lesparties civiles venues « ré-clamer une réponse péna-le à la hauteur de la gravitéde l’acte » que le parquet,se sont attardés sur l’enjeud’une peine adaptée aux« circonstances excep-tionnelles en raison del’extrême violence». Jean-Paul Gandolière, dans sonréquisitoire, a choisi de ra-mener le maximum des 15ans encourus, à 14 ansmais au prix du rejet parles jurés de l’excuse de mi-norité. Pour la défense, Me

Anne Guillemot, après avoir décrit l’enfance ca-bossée d’un adolescent enrévolte présentant selonl’expert psychologue « unrisque assez élevé de répé-titions de violence » la dis-position particulière del’excuse de minorité trou-verait ici tout son sens. Re-tenue dans la grande majo-rité des cas, elle ne peutêtre levée que par une mo-tivation spéciale de lacour. Reste maintenant à savoirsi, dans les 10 jours, le par-quet fera appel.

LY O N COU R D ’ A S SIS E S DE S MIN EU R S

L’agresseur de Marin condamné à sept ans et six mois de prisonL’excuse de minorité, qui permet de réduire de moitié la peine, a été retenue par les jurés, contrairement aux réquisi-tions de l’avocat général.

■ Anne Guillemaut, avocate de l’agresseur de Marin. Photo LPR/Pierre AUGROS

Les autorités françaises ont alerté hier les utili-sateurs du slime sur les dangers des produitstoxiques utilisés pour la fabrication maison decette pâte à malaxer gluante et élastique trèspopulaire chez les jeunes. « Plusieurs cas d’at-teintes cutanées en lien avec la fabrication et lamanipulation de slime “maison” ont été rap-portés », s’inquiètent l’Agence nationale de sé-curité sanitaire (Anses) et la Direction généralede la concurrence, de la consommation et de larépression des fraudes (DGCCRF).Plus malléable et élastique que la traditionnellepâte à modeler, le slime se trouve prêt à l’em-ploi dans le commerce mais peut aussi s’obte-nir en mélangeant divers ingrédients commede la colle, de la lessive ou des colorants.De nombreux tutoriels fleurissent ainsi surInternet pour proposer une multitude de recet-tes aux jeunes adeptes. « La manipulation delessives, de produits détergents ou de colles engrande quantité, de manière répétée et prolon-gée peut être également à l’origine de dermati-tes de contact sévères car ces produits contien-nent tous des conservateurs allergisants ouirritants », met en garde le communiqué desdeux autorités.

L O I S I R S MI S E E N G A R DE

Slime “maison” : danger

■ Photo d’illustration Flickr/Josh HALLETT

RHÔNECrêpe : l’institutrice mise en examenL’institutrice soupçonnée d’avoir don-né une crêpe à un enfant allergiqueaux produits lactés a été mise en examen pour homicide involontaire. Fin mars, l’enfant de six ans, scolariséen grande section de maternelle dansune école de Limas (Rhône) était décédé après avoir ingéré une crêpe àl’école où se déroulait une fête de carnaval, alors que le personnel était au courant de ses contraintes alimen-taires. L’enfant était mort d’un choc anaphylactique, une réaction allergi-que immédiate.LA RÉUNIONUn assassinat d’une « grande sauvagerie »Un homme, soupçonné d’avoir poi-gnardé à mort une jeune fille de 19 ans dans la nuit de mercredi à jeudi, a été mis en examen pour assassinat et écroué hier. Les faits, qualifiés d’une « grande sauvagerie »se sont produits dans l’appartement qu’occupait l’auteur présumé dans le quartier de la Convenance à Sainte-Marie (nord de l’île). Les gendarmesont découvert à l’intérieur de l’apparte-ment la jeune fille, déjà décédée, et ligotée sur le lit. Elle avait été éviscé-rée et avait reçu de multiples coups de

couteau. L’homme s’était retranchéchez lui à l’arrivée des gendarmes.NICEElle veut le quitter, il l’asperge d’ammoniaqueUne Niçoise de 28 ans a été attaquée à l’ammoniaque par son compagnon,dont elle voulait se séparer, selon desinformations de Nice matin. La jeune femme témoigne avoir été victimed’une énième nuit où coups, insultes et menaces lui ont été infligés par le père de ses enfants. Elle décide alorsde faire ses affaires et de le quitter le lendemain matin. L’homme la rattrape,puis la frappe, avant de lui jeter le contenu d’une bouteille d’ammonia-que au visage. Touchée aux oreilles, àla bouche et à la langue, la jeunefemme est sortie de l’hôpital mais,également sévèrement atteinte à l’œil

droit, elle pourrait perdre l’usage de celui-ci.GRENOBLESaisie « exceptionnelle » de drogueUne enquête sur une banale affaire deviolences a mené jeudi les policiers dela Sûreté départementale de l’Isère àune saisie « exceptionnelle » de dro-gues en tous genres dans la banlieuede Grenoble. Chez l’un des deux sus-pects, une perquisition a permis d’y découvrir « environ 94 kilogrammes de résine de cannabis, environ 3 kg d’herbe de cannabis, 1,4 kg de cocaï-ne, 90 g d’huile de cannabis séchée, 390 cachets d’ecstasy, environ37 500 euros, 6 armes dont une kala-chnikov et de nombreuses muni-tions », a listé la police. L’homme avaitdéjà été impliqué dans une affaire de stupéfiants il y a deux ans.

JUSTICEAffaire Parrish : Michel Fourniret pourrait être jugéDeux mois après les derniers aveux retentissants de Michel Fourniret, les parents de Joanna Parrish, une jeuneBritannique que le tueur en série aurait tuée il y a 28 ans, ont dit avoirreçu hier de la justice l’assurance qu’un procès aurait lieu. Les époux Parrish ont été reçus hier matin par la juge Sabine Khéris qui instruit l’enquê-te sur le meurtre de leur fille, une assistante d’anglais au lycée Jacques-Amyot d’Auxerre (Yonne), dont lecorps avait été retrouvé le 17 mai1990. La jeune femme, 20 ans, avaitété violée et battue avant sa mort.PUY-DE-DÔMEFiona : Cécile Bourgeon veut être hypnotiséeOù a été enterré le corps de la petiteFiona, peu après sa mort à l’âge de 5 ans, en mai 2013 ? C’est pour ré-pondre à cette question que Cécile Bourgeon, sa mère, souhaite avoir re-cours à un hypnotiseur, selon Le Pari-sien. Un médecin spécialiste de cettepratique aurait même donné son ac-cord, alors même que le procès de Cécile Bourgeon et de son ex-compa-gnon Berkane Makhlouf n’avait pas permis de savoir ce qu’était devenu lecorps de la fillette.

A SUIVRE

Harcèlement : Thomas Langmann jugé en aoûtLe producteur français de cinéma Thomas Langmann, placé hier sous contrôle judiciaire, sera jugé en août pour « harcèlement moral sur conjoint ». Le fils du célèbre producteur Claude Berri, visé par une plainte de sa femme avec laquelle il est en instance de divorce, a été présenté au parquet de Paris à l’issue de deux jours de garde à vue. Producteur à succès de The Artist, oscar du meilleur film étranger, Thomas Langmann, 46 ans, avait été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour violence à l’encontre de sa précédente compagne.

L'ESSENTIEL

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ACTU ZAPPINGLE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE SAMEDI 5 MAI 2018

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Que reste-t-il de Karl Marx, 200 ans après sa naissance ?Karl Marx n’a jamais fait l’objet d’un culte dans sa ville natale de Trèves, mais le bicentenaire du philosophe allemand, célébré aujourd’hui, a ressuscité le débat sur sa pensée et les crimes commis en son nom, lui qui a inspiré les régimes communistes bien après sa mort en 1883, à Londres. Les commémorations doivent culminer avec l’inauguration ce même jour d’une statue de 5,5 m du penseur à la barbe emblématique, offerte par la Chine. Des manifestations de victimes de la répression communiste, notamment en RDA, sont aussi prévues. Photo Patrik STOLLARZ/AFP

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SPORTS SAÔNE-ET-LOIRE ET RÉGIONSAMEDI 5 MAI 2018 LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE

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GUEUGNON - DIJON B1-0

Une dernière tentative de FranckRevuelta. Un ballon qui s’envole

dans les nuages de la cité des forges. Et c’est tout un stade qui regrette déjà les deux nouveaux points perdus en route. Le scénario semble écrit et le film réalisé quand un coup de sifflet retentit dans le ciel de Jean Laville. Lamain tendue vers le sol, l’arbitre, M. Deleuze, désigne le point de pe-nalty.Au départ de l’action, le mâconnais Théo Barbet accroche Revuelta dans la surface de réparation. L’action se poursuit et l’attaquant parvient à tirermais l’occasion est manquée. L’arbi-tre revient alors à la faute et permet à Steeven Harrison de se présenter fa-ce à Bobby Allain. En force, l’atta-quant gueugnonnais ne tremble pas et délivre Jean Laville.Longtemps, la rencontre est restéefermée à double tour. Venus à Gueu-gnon avec une équipe très jeune, les Dijonnais garent le bus devant leur but. Les Forgerons tentent alors de contourner ce bloc bas, mais les espa-ces sont très réduits et ils peinent à se montrer réellement dangereux. Ils s’en remettent alors à quelques frap-pes lointaines mais la précision fait défaut. Il faut attendre l’heure de jeu pour voir une frappe cadrée mais la tentative de Morad Benameur estécrasée et Allain saisit le cuir sans le

moindre souci.Les minutes passent et le leader dijon-nais sort enfin de sa réserve. Gueu-gnon perd bêtement un ballon sur un corner en sa faveur et se fait contrer mais Bouchité, qui n’avait rien eu à faire depuis le coup d’envoi, inter-vient avec brio au-devant de Bocat.

Le dernier quart d’heure est intéres-sant à suivre, les occasions ne sont pas légion mais le rythme est soutenu.Malgré une envie débordante, Gueu-gnon ne parvient pas à faire sauter le verrou et on semble se diriger inexo-rablement vers un résultat nul et vier-ge. Jusqu’à cette fameuse 88e minute

où le match bascule sur un coup de sifflet. Les Forgerons vont désormais devoir attendre les résultats de di-manche après-midi pour savoir si ce succès leur permet toujours rêver.

Jérôme DEBARREIX (Clp)

■ Théo Barbet (à dr.), ici aux prises avec Lamine Soumah, a été le héros malheureux de ce match. Photo G. SEGAUD

Libéré, délivré, Gueugnon peut continuer à rêver

FO OT B A LL N AT ION A L 3

Gueugnon a dû attendre les der-nières minutes pour venir à bout du leader dijonnais. Cette victoire lui permet de continuer à y croire.

National 3Groupe E

Gueugnon - Dijon B......................................................1-0Louhans-Cuiseaux - Pontarlier...........................dim. 15hSelongey - Besançon Clem..................................dim. 15hAJ Auxerre B - RC Besançon...............................dim. 15hBesancon Foot - Avallon.......................................dim. 15hJura Dolois - Saint-Apollinaire..............................dim. 15hSaint-Vit - Sochaux B............................................dim. 15h

Pts J G N P p. c. Dif.1 Dijon B.................. 54 26 16 6 4 49 19 302 RC Besançon....... 50 25 14 8 3 39 22 173 Pontarlier .............. 49 25 14 7 4 34 21 134 Gueugnon ........... 48 26 14 6 6 53 25 285 AJ Auxerre B......... 48 25 14 6 5 44 22 226 Louhans-Cuiseaux 47 25 14 5 6 53 22 317 Sochaux B............ 45 25 13 6 6 47 26 218 Besancon Foot ..... 36 25 10 6 9 44 30 149 Jura Dolois............ 32 26 8 8 10 31 38 -710 Avallon.................. 28 25 6 10 9 29 26 311 Saint-Apollinaire ... 23 25 6 5 14 17 42 -2512 Selongey .............. 23 25 6 5 14 34 46 -1213 Quetigny ............... 18 26 4 6 16 21 40 -1914 Saint-Vit ................ 18 25 5 3 17 18 63 -4515 Besançon Clem.... 6 26 1 3 22 22 93 -71Prochaine journée. - samedi 12 mai : Dijon B-AJ Auxerre B, Saint-Apollinaire-Gueugnon, Pontarlier-Saint-Vit, Aval-lon-Selongey, Besançon Clem.-Quetigny, Sochaux B-Be-sancon Foot, RC Besançon-Louhans Cuiseaux.

GUEUGNON - DIJON B : 1-0A Gueugnon (stade Jean Laville) : Gueugnon bat Dijon B 1-0 (0-0). Arbitre :M. Deleuze. 600 spectateursBut.- Gueugnon : Harrison (89 sur pen.)Avertissements : Harrison (73), S. Larteau (90) à Gueugnon ; Maury (78),Mingoua (87), Barbet (88) à Dijon B■ Gueugnon : Bouchité – Benameur, Eckert, Coronas puis Bayo (81), J. Larteau– Fa Revuelta puis S. Larteau (58), Nyamwisi – Harrison, Mamessier puis Ribac(80), Soumah - Fr Revuelta. Entraîneur : Philippe Correia■ Dijon B : Allain – Desroches, Mingoua, Barbet, Tchang-Tchong – Maarif puisPhilippe (59)- Coldefy, Robert par Husson (84), Maury, Bocat – Pillard puisBillemaz (59). Entraîneur : David Linares

LA FICHE

0 Les deux équipes n’ont pas cadré le moindre tir en première mi-temps. Le portier dijonnais a réalisé son premier arrêt l’heure de jeu. Bouchité s’est mis en évi-dence cinq minutes plus tard

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POURQUOI CHALON DOIT OBLIGATOIREMENT S’IMPOSER ?

Avant cette dernière journée, unpoint sépare le VB Chalon (1er)

de son adversaire au classement.Pour autant, et malgré leur nette vic-toire (3 sets à 0) remportée au matchaller, les Chalonnais ne peuvent passe contenter d’une défaite ne serait-ce qu’au tie-break (2 points pour levainqueur, 1 point pour le perdant)pour empêcher les Alsaciens de lesdéposséder de leur première placeactuelle. « En cas d’égalité au classe-ment, explique Pierre Mamessier,président du VB Chalon, ce n’est pasle goal-average qui rentre en ligne decompte, mais le nombre de défaitesconcédées par les deux équipes ».Strasbourg n’ayant perdu qu’un seulmatch cette saison (à Chalon) con-tre deux aux Chalonnais, ces der-niers sont donc dans l’obligation des’imposer s’ils veulent terminer pre-miers et accéder à la Nationale 2 lasaison prochaine.

LA MONTÉE EN N2, UN VRAI OBJECTIF ?

Une montée en Nationale 2, si ellese présente, ne prendra pas de court

le VB Chalon. « Depuis la fin desmatchs aller, on se projette sur unemontée en Nationale 2 » confirmePierre Mamessier en rappelant quele recrutement effectué à l’inter-sai-son avait été entrepris en ce sens.« L’équipe est formatée pour la mon-tée et, au regard de notre parcours,ce serait un échec, tout relatif, si lamontée n’était pas au bout du che-min » poursuit le président chalon-nais, conscient que la blessure d’Os-veny Sanchez-Cardenas (rupture dutendon d’Achille), l’attaquant depointe et entraîneur chalonnais, modifie forcément la donne avantce match décisif.Si par malheur il venait à s’inclinerdimanche en Alsace, tout espoir neserait pas perdu pour autant pour leclub chalonnais qui pourrait bénéfi-cier d’une accession en N2 en quali-té de meilleur deuxième. Qualifiépour le tournoi final (26 et 27 mai)de la Coupe de France, il pourraitencore récupérer une place en Na-tionale 2 s’il atteignait la finale decette épreuve.

STRABOURG, C’EST JOUABLE OU PAS ?

Avec la blessure d’Osveny Sanchez-Cardenas, son option offensive n°1,le VB Chalon a perdu gros. Mais sesdeux succès (3-0) obtenu depuis àNancy et devant Creutzwald ont mis en avant sa capacité à rebondiret à se remobiliser. « Chez lui où ilest invaincu, Strasbourg sera favori.Mais on n’a rien à perdre » fait va-loir Pierre Mamessier dont la forma-tion pourra compter dimanche enAlsace sur la présence d’une cin-quantaine de supporters. « Il fautsurtout qu’on oublie le match alleroù on l’avait emporté facilement. Cejour-là, c’est plus Strasbourg quiavait fait un non match et le scorefinal (3-0) n’est pas le reflet de lavaleur intrinsèque de leur équipe ».

Pierre DESBOIS

V O LL E Y- B A LL N 3 M A S C U LIN E

Chalon à la croiséedes chemins

■ Vainqueurs 3-0 au match aller, "Pata" Iwa et le VB Chalon sont attendus de pied ferme en Alsace. Photo Pierre DESBOIS

Leader de sa poule C de Nationa-le 3, le VB Chalon joue sa saison à pile ou face dimanche à Stras-bourg. Trois clés pour y voir un peu plus clair.

NATIONALE 2

Mâcon, dont les derniers espoirsde maintien se sont envolés avec sa défaite (3-2) devant Cannes boucle sa saison ce soir par un lointain déplacement à Monaco (4e) qui n’a lui plus rien à craindreni à espérer.Ce match n’est pas à négliger pourautant, car il pourrait permettreaux « Rouge et Blanc » de ne pasterminer lanterne rouge. D’ailleurs,c’est un collectif au complet quidevrait faire le déplacement enPrincipauté.■ Ce soir, 20 h à Monaco

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Après les finales régionales du week-end dernier à Beaune,pas moins de huit équipes saône-et-loiriennes seront à la manœuvre ce dimanche pour le compte des phasesfinales du championnat de France.■ Honneur.- 15 h : Chalon - SA Bourg (Lyonnais) à Lou-hans. 15 h 30 : Chagny - Maisons-Laffitte (Ile-de-France) àChâtillon-sur-Seine.■ Promotion d’Honneur.- 15 h : Montchanin - Thann (Alsa-ce-Lorraine) à Pontarlier.■ 1re Série.- 15 h : Digoin-La Motte - Paris XO (Ile-de-Fran-ce) à La Charité-sur-Loire ; Châtenoy - Rhodia (Lyonnais) àVillefranche.■ 2e série.- 15 h : Montceau - Lauterbourg (Alsace-Lorrai-ne) à Baume-les-Dames. 15 h 30 : Bourbon-Lancy - Bordsde Marne (Ile-de-France) à Clamecy.■ 4e série (barrages).- 15 h : Givry/Cheilly - Sèvre Cha-ville (Ile-de-France) à Toucy.

32e de finale Honneur et série régionales : tout le monde sur le pont

Après avoir accueilli plus de 400 participants l’an dernier, les Foulées de Blanzy (10 km) et le trail du Mont-Saint-Vincent (25 km/D + 600 m) espèrent bien battre de nouveaux records de participation ce mardi 8 mai.Les inscriptions et le retrait des dossards s’effectuent au COSECdes Rompois. Le départ et l’arrivée des épreuves ont lieu au parc des Mirauds situé à 500 m du COSEC.Il est toujours possible de s’inscrire, sur place, mardi pour ces deux épreuves : 16 € pour le trail (départ 8 h 30), 12 € pour lesFoulées de Blanzy (départ 10 h). Licence ou certificat médicalobligatoires.L’intégralité des participations versées par les coureurs feral’objet d’un don à l’association Guéri d’un Cancer, qui soutient larecherche pour la guérison des enfants atteints de cancers.■ Plus d’informations sur le site http ://foulees-de-blanzy.monsite-orange.

H O R S S TA D EMardi 8 mai : 13e Foulées de Blanzyet 3e trail du Mont-Saint-Vincent

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LEVALLOIS - CHALONAujourd’hui (18h30)

Voilà bien longtemps que l’Elann’avait pas terminé une saison dans

le ventre mou. Mais depuis qu’il a assu-ré l’essentiel, à savoir son maintien, et que les playoffs se sont envolés, samedi dernier contre Monaco, le club chalon-nais doit désormais finir au mieux le job.Avec quel objectif ? Tenter de se rap-procher, au final, du Top 10. Et d’échap-per à la 16e place du premier non-relé-gable qui peut encore lui revenir. Suffisant pour motiver des troupes dont seulement quatre éléments (Ro-zenfeld, Pinault, Gillet et Camara) sont encore sous contrat pour 2018-19 ? Es-pérons-le car, en face, Levallois - qui peut encore se qualifier pour les playoffs - ne lui fera pas de cadeau.

Levallois, c’est du solide« C’est vrai que la fin de la saison va êtrelongue », concède Jean-Denys Chou-let. « Mais le fait que ce soit un match à enjeu pour Levallois, c’est mieux pour nous aussi. Après, je le dis honnête-ment, sans faire de langue de bois, Le-vallois est devenu l’un des plus gros ros-ters du championnat avec Francisco en3e meneur, Lesca en 2e et Campbell en 1er meneur… Travis en arrière avec Jo-hnson que je voulais depuis deux ans, Eliezer-Vanerot qui joue dur, Prepelic, Roos qui est un vrai joueur de basket, Diaw, Cornelie, Ware qui ne rate pas untir ! Athlétiquement, ils sont pratique-ment injouables. Et quand ils jouent

vraiment, c’est très compliqué de les battre. »Autant dire que les Chalonnais doiventmontrer autre chose que face à Mo-naco. À l’image de la saison, c’est à la mène que plane l’incertitude. Ménagé jusqu’à mercredi en raison d’une con-tusion à la cuisse droite, Wolters a re-pris normalement. Mais Dorsey reste diminué par une tendinopathie à l’épaule droite et demeure incertain. Peut-être l’occasion de faire la part belleaux jeunes Rozenfeld et Pinault, qui vient de battre son record de points (17) en carrière en Élite face à Monaco.

Michaël RIGOLLET

B A S K E T- B A LL É LI T E ( 32 E J OU R N É E )

Une saison à (bien) terminerDésormais hors course pour les playoffs, Chalon entame à Leval-lois une série de trois matchs sans enjeu, si ce n’est de ne pas terminer en queue de poisson.

■ Au match aller, Ousmane Camara et l’Elan s’étaient inclinés contre Levallois (77-79) au Colisée. Photo Gilles DUFOUR

n LEVALLOIS2. Jaron JOHNSON (25 ans ; 1,98 m)4. Sylvain FRANCISCO (20 ans ; 1,80 m)5. Rémi LESCA (27 ans ; 1,81 m)6. Travis LESLIE (28 ans ; 1,93 m)7. Maxime ROOS (23 ans ; 2,02 m)10. Klemen PREPELIC (25 ans ; 1,91 m)12. Petr CORNELIE (22 ans ; 2,11 m)13. Louis CAMPBELL (38 ans ; 1,91 m)20. Gavin WARE (24 ans ; 2,06 m)26. Cyrille ELIEZER-VANEROT (21 ans ; 2,02 m)33. Boris DIAW (36 ans ; 2,03 m)Coach : Frédéric FAUTHOUX

n ELAN CHALON3. Lance HARRIS (33 ans ; 1,95 m)4. Arthur ROZENFELD (23 ans ; 1,81 m)7. Bastien PINAULT (24 ans ; 1,95 m)9. Jérémy NZEULIE (27 ans ; 1,87 m)10.Darrin DORSEY (?) (30 ans ; 1,88 m)12. P.-Antoine GILLET (26 ans ; 2,01 m)14. Ousmane CAMARA (28 ans ; 2,05 m)15.James FARR (25 ans ; 2,05 m)23. Khalid BOUKICHOU (25 ans ; 2,08 m)30. Mickael GELABALE (34 ans ; 2,02 m)32. Nate WOLTERS (26 ans ; 1,93 m)Coach : Jean-Denys CHOULET

LES ÉQUIPES

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Le centre de formation cha-lonnais est flamboyant.

Alors que les Espoirs, quali-fiés pour le Trophée du Futur, occupent la 2e place au classe-ment, les U18 disputent ce week-end le titre de cham-pion de France lors du Final Four organisé à Lons-le-Sau-nier.Opposé à l’équipe de Cholet qui alignera sa perle, Kilian Hayes, Chalon a tiré le gros lot en demi-finale. « Je préfèreque Kilian Hayes soit là. Com-

me ça, si on bat Cholet, on pourra dire qu’on a pratique-ment battu les meilleurs, sa-chant que si l’on veut aller au bout, il faut battre tout le mon-de », souligne le coach Jean-Paul Besson. « Physique-ment, Cholet est très fort maison a du répondant. On a ren-forcé notre équipe par rap-port à la saison dernière (ndlr : Cholet avait battu Cha-lon en finale de la coupe de France à Bercy). Il faut les fai-re douter. »Du côté chalonnais, l’arrière-ailier Matéo Landry souffre des ischios. Il demeure incer-tain pour cette demi-finale. « Tous les joueurs de haut ni-veau, ou pas, gardent une ex-périence incroyable du Final Four U18. Cela reste toujours

une aventure extraordinaire. En plus, pour nous, c’est une fin de génération […] L’appro-che mentale de l’événement est primordiale. On a l’expé-rience de la finale perdue à Bercy la saison dernière (con-tre Cholet) où l’on avait explo-sé dans le premier quart-temps. On s’était rendu compte de la portée de l’évé-nement après dix minutes », analyse Jean-Paul Besson.En cas de victoire, l’Elan re-trouverait le vainqueur de Nanterre - Villeurbanne en fi-nale, dimanche à 15h30.

Michaël RIGOLLETAUJOURD’HUI (demi-finales à Lons) : Cholet - Chalon (17h15), Nanterre - Villeurbanne (20h).DIMANCHE (à Lons) : match 3e place à 13h15, finale à 15h30.

B A S K E T- B A LL U 18 M A S C U LINS ( F IN A L FOU R )

L’Elan affronte Cholet à Lons

■ Babacar Niasse et les Chalonnais jouent un gros morceau en demi-finale. Photo Michael RIGOLLET

Les U18 masculins de Chalon ne sont plus qu’à 80 minutes d’un titre de champion de France et affrontent Cholet, le favori, aujourd’hui en demi-finale.

Depuis 2016, le centre de for-mation de l’Elan a clairement repris des couleurs (voir ci-des-sus) depuis le retour aux ma-nettes de Romain Chenaud et l’arrivée de Jean-Paul Besson.Le club chalonnais a officiali-sé, hier, la prolongation pour trois saisons de son responsa-ble du centre de formation et entraîneur de l’équipe Espoirs,Romain Chenaud (35 ans). Formé à Elan Formation, l’ex-Roannais a gravi tous les éche-lons à l’Elan depuis son arri-vée en 2001. Entraîneur des U18 avec lesquels il a été sacré champion de France en 2007, puis vainqueur du doublé avecles Espoirs en 2013, Romain Chenaud peut se targuer

d’avoir formé des joueurs comme Capela, Ouattarra, Lang, Michineau, Bouteille et Lessort… Et il intègre cet été lestaff de l’équipe de France U18en qualité d’assistant.

Michaël RIGOLLET

Romain Chenaud prolonge à l’Elan Chalon jusqu’en 2021

■ Romain Chenaud. Photo M.R

Fort de ses résultats et du maintien en Élite de son équipe pro, le centre de for-mation a déjà bien recruté pour 2018-19. En effet, l’Elan a enregistré la signa-ture de Noah Palmer (né en 2003), l’un des joueurs les plus forts de sa généra-tion en France, fils de Crawford (vice-champion olympique en 2000). Les Lyonnais Wilson Godou et Ismaël Roche renfor-cent aussi les rangs des U18, de même qu’Enzo Edom, formé au club. Chez les Espoirs, Mathis Dossou-Yovo arrive du Centre Fédéral (INSEP).

L’Elan a déjà bien recruté

PRISSÉ-MÂCON - STADE MARSEILLAISSamedi, 20 h

Sans enjeu pour les deux équipes, assurée l’une et l’autre de leur maintien, celle ultime rencon-tre de la saison aura surtout valeur d’hommage pour Fabien Thomas, qui quitte la présidence après trois années de bons et loyaux services, et Gary Staelens qui a décidé de mettre fin à sa carrière.Deux bonnes raisons supplémentaires pour les Tango de terminer la saison sur une bonne note face à des Marseillais sur lesquels ils ont une revanche à prendre après leur défaite (86-78). Florent Cornéo et Martin Ngaloro, toujours in-disponibles, c’est donc la même équipe vain-queur (82-72) du derby face à Beaujolais basket qui s’attellera à la tâche.Pour ce qui est du rapport de forces entre les deux formations, l’ESPM devra jouer face à cinq “plus de deux mètres” (Benzeval, Bardet, Tisba, et les frères Oblejesi) avec un meneur de très bon niveau Martinez. C’est dire si la tâche qui attend notamment Déal sous les paniers n’est pas de tout repos. Cette rencontre sera aus-si l’occasion de continuer à mettre le jeune Mo-reau dans le grand bain afin de de lui permettre de s’affirmer comme le futur chef d’orchestre des Tango.

J. MILLERET (CLP)

■ Ce soir, 20h, salle des sports de Prissé

B A S K E T N 2 M A S C U L IN E

La fête à Fabien Thomas et Gary Staelens

■ La der pour Gary Staelens. Photo Philippe MONPERRUS

N3 FÉMININE

Sévèrement battu (55-74) par Caluire di-manche pour son entrée en matière, leChalon BC n’a pas dit son dernier mot pourautant dans une poule de playoffs où tout reste ouvert derrière les Rhodaniennespour la 2e place. A condition pour cela des’imposer à Furiani où la formation de BilelKheder se déplace ce soir dans un contex-te forcément un peu particulier vu le tragi-que anniversaire que la Corse s’apprête à commémorer en ce 5 mai.« L’important c’est de gagner pour se re-mettre la tête à l’endroit » souffle le coachchalonnais, méfiant malgré tout avant ce match face à des insulaires revanchardes elles aussi après leur défaite (49-55) de-vant Cournon.■ Samedi, 20 h, à Furiani

Le Chalon BC revanchard à Furiani

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GUEUGNON - LE PERREUXCe dimanche à partir de 9 h

Le jeu est toujours le même.Regarder, avant que la

compétition ne commence, ce que les adversaires présen-tent comme armes. Christian Rizet est un spécialiste du gen-re lui qui est intarissable sur les joueurs français. Le prési-dent du FC Gueugnon a doncpu remarquer que son équipe avait les plus beaux atouts dans sa manche. Et donc les plus belles chances de monteren Nationale 2 à l’issue des cinq journées d’interclubs.

Christian Rizet tient un discours résolument prudent

Une affirmation que Rizet re-fuse catégoriquement. « Ça va être compliqué. Déjà, il faut battre Le Perreux, ce di-manche. Comme ça, on aura une victoire. Je ne me projette que sur ce match » jure-t-il, dans un discours résolument très prudent. Voire un peu plus. Mais Rizet, même en in-sistant lourdement, ne veut pas du tout entendre parler demontée. « Notre objectif, c’estde se maintenir et de saisir en-suite les opportunités. On ver-ra le 10 juin au soir. Le seul but

aujourd’hui, c’est de battre Le Perreux » répète-t-il à l’envi.Sur terre battue et avec son contingent d’Argentins, le FC Gueugnon a les faveurs des pronostics. De ça aussi, Rizet n’en a que faire. Lui, n’attend que la vérité du terrain. Par ailleurs, cette première jour-née sera l’occasion de voir à l’œuvre Micaël Florez, le frèrede Valentin, fer de lance de l’équipe.Les filles du FC Gueugnon sont, quant à elles, engagées en DN2 et ont également une

belle carte à abattre. Elles sontrenforcées, en ce printemps 2018, par la venue de l’Espa-gnole Melina Ferrero (-4/6). C’est à Rouen, dimanche, que le championnat débute.

Richard MONTAVON

T E N NI S IN T E R CLU B S

Gueugnon sur un tapis rouge

■ Valentin Florez et Alejo Prado sont encore là cette saison. Photo Noemi PREDAN

À première vue, les joueurs gueugnonnais, qui commencent leur cham-pionnat de N3 dimanche, ont toutes les raisons de croire en leurs chances de montées.

Comme chaque année, la DQDN4 (Ndlr :l’élite du tennis régional) présentera deuxpoules. Les vainqueurs de groupe s’affron-teront ensuite dans une rencontre qui dé-terminera l’accédant à la Nationale 4.Le TC Chalon, engagé dans la poule B,peut légitimement rêver de la première pla-ce. À condition évidemment de répondreprésent sur le terrain et de réaliser un quasisans-faute. « On est trois équipes pour uneseule place, juge Charles Pigeat, le capitai-ne de l’équipe chalonnaise. Après, il fautaussi voir comment vont se comporter nosdeux jeunes, Julien Millet (3/6) et ClémentVoiturier (4/6). » Pour leur première an-née en équipe une, les deux garçons sontpropulsés aux places de N1 et N2. « AvecJérémy (Pautonnier), on sera là pour lescoacher » dédramatise Pigeat.Le favori de la DQDN4 est placé dans lapoule A. Il s’agit de l’ASPTT Dijon et de sesanciens Saône-et-Loiriens, Mehdi Chou-

chaoui, Théo Joby et Clément Vozinski.Dans ce groupe, Le Creusot et Mâcon ten-teront de faire bonne figure. Si le premiernommé misera sur son expérience (Peyra-bout, Seddki, Chevrot), le second compte-ra davantage sur la fougue de sa jeunesseaux côtés de l’indéboulonnable David Ta-vernier.

DQDN4 : Chalon a peut-être un coup à jouer

■ Charles Pigeat, le capitaine chalonnais. Photo Frédéric RENAUD

Valentin Florez (-15, ESP/ARG),Alejo Prado (-4/6, ITA/ARG), Pier-re Débrosse (-2/6), Micael Flo-rez (0, ESP/ARG), Benjamin Nourry (2/6), Bertrand Grès(5/6).

LES JOUEURS DU FCG

Vainqueur (2-0) mardi du FC Besançon enmatch de retard, Louhans-Cuiseaux se pré-pare à disputer un match crucial dimancheface à Pontarlier, un prétendant comme luià la montée.« Les joueurs connaissent toute la dimen-sion de l’enjeu, confie à l’issue de la séanced’entraînement de ce jeudi, Bruce Abdou-laye. Mais je constate avec une légitimesatisfaction que tout le monde reste concen-tré, impliqué sur l’objectif majeur ».Battu (2-0) dans le Doubs voilà un moisaprès un non-match de leur part, les Bres-sans savent qu’ils n’ont pas d’autre choixque de s’imposer s’ils veulent encore espé-rer se mêler à la lutte pour l’accession lorsdes deux dernières journées. Bruce Abdou-laye espère aussi que le public bressan, quiaura la gratuité de l’entrée au stade, saurarépondre présent pour cette confrontationhyper-importante.Concernant l’équipe bressane, Florent Mar-ty réintègre un groupe qui ne devrait guèredifférer de celui aligné mardi, avec encoreun doute sur l’éventuelle participation dudéfenseur Jean-Martial Kipré

Michel SYLVAIN

FOOTBALL NATIONAL 3

Louhans-Cuiseaux :Florent Marty de retour

■ Absent face à Besançon, Florent Marty réintègre le groupe. Photo P. MONPERRUS

RÉGIONAL 1

■ La Chapelle-de-Guinchay - Louhans-Cuiseaux BLes Chapellois qui viennent de prendredouze points sur quinze possibles lors deleurs cinq derniers matchs accueillent Lou-hans-Cuiseaux B avec l’ambition de faireun pas supplémentaire vers le maintien. La Chapelle-de-Guinchay : Diot, Bataillard, Giraud, Fezzoli, Belkorchia, Paradisi, Bah,Thiebaut, Lepesqueux, Ben Ahmed, Rati-gnier, Durand, Saxemard, Barret.Louhans-Cuiseaux : N’Guettia, Prabel- Lé-tienne, Cissé, Camara, Bonin (cap.), Bour-geois, Tomasi, Doury, Moutault, Malaj, Diagne➤ Samedi, 20 h, au Pré de la Cure■ Paray - Stade AuxerreMatthieu Gaudin (coach de Paray) : « On va essayer de finir en beauté notre semai-ne marathon par une victoire à domicile devant un adversaire qui joue toujours sonmaintien ».Le groupe : Loudot, Perre, Gomes, Peria-nayagom, Monet, Muneret, Bouchot, Ber-nard, Doumbouya, Bonamy, Benameur, Ke-leou, Bardet, Charcosset, Onana.➤ Samedi, 20, stade des sables à Paray

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Ligue 1Amiens-Paris SG.......................................2-2Saint-Etienne - Bordeaux.................dim. 15hOL - Troyes....................................dim. 16h30Caen - Monaco.................................dim. 17hDijon - Guingamp..............................dim. 17hMetz - Angers....................................dim. 17hNantes - Montpellier..........................dim. 17hRennes - Strasbourg.........................dim. 17hToulouse - Lille..................................dim. 17hMarseille - Nice.............................dim. 21h05

Pts J G N P p. c. Dif.1 Paris SG ........ 92 36 29 5 2 108 27 812 OL.................. 72 35 21 9 5 79 38 413 Monaco.......... 71 35 21 8 6 79 44 354 Marseille ........ 70 35 20 10 5 73 42 315 Saint-Etienne. 52 35 14 10 11 41 46 -56 Rennes .......... 51 35 14 9 12 45 42 37 Nice ............... 51 35 14 9 12 46 46 08 Montpellier..... 46 35 10 16 9 32 31 19 Bordeaux ....... 46 35 13 7 15 42 45 -310 Nantes ........... 46 35 12 10 13 33 39 -611 Guingamp...... 46 35 12 10 13 43 51 -812 Amiens........... 42 36 11 9 16 34 40 -613 Dijon .............. 42 35 11 9 15 49 69 -2014 Angers ........... 38 35 8 14 13 39 47 -815 Caen.............. 37 35 10 7 18 25 46 -2116 Strasbourg..... 35 35 8 11 16 40 62 -2217 Toulouse ........ 34 35 8 10 17 32 46 -1418 Troyes ............ 32 35 9 5 21 31 52 -2119 Lille ................ 32 35 8 8 19 36 59 -2320 Metz............... 26 35 6 8 21 33 68 -35

Ligue 2Auxerre-AC Ajaccio....................................1-1Paris FC-Nancy.........................................2-1Brest-Quevilly-Rouen................................2-0Lorient-Bourg-Péronnas............................6-0Nîmes-GFC Ajaccio..................................4-0Niort-Le Havre...........................................0-1Orléans-Châteauroux................................1-1Sochaux-Clermont.....................................1-3Tours-Lens.................................................4-2Valenciennes-Reims..................................1-3

Pts J G N P p. c. Dif.1 Reims ............ 87 37 28 3 6 72 22 502 Nîmes ............ 72 37 22 6 9 73 35 383 AC Ajaccio..... 67 37 20 7 10 60 41 194 Brest .............. 64 37 18 10 9 56 41 155 Lorient............ 62 37 18 8 11 61 43 186 Clermont........ 62 37 17 11 9 52 34 187 Le Havre ........ 60 36 17 9 10 50 34 168 Paris FC......... 60 37 16 12 9 44 34 109 Châteauroux.. 59 37 17 8 12 48 48 010 Sochaux ........ 53 37 15 8 14 50 60 -1011 Auxerre .......... 47 37 13 8 16 50 53 -312 Orléans.......... 46 37 12 10 15 52 58 -613 Valenciennes. 42 37 11 9 17 46 61 -1514 Niort............... 41 36 11 8 17 45 57 -1215 GFC Ajaccio .. 41 37 11 8 18 32 56 -2416 Lens............... 40 36 10 10 16 44 44 017 Nancy ............ 35 37 8 11 18 36 54 -1818 Bourg-Péronnas 33 37 9 6 22 48 86 -3819 Quevilly-Rouen 30 37 8 6 23 42 66 -2420 Tours.............. 20 36 4 8 24 30 64 -34

LIGUE 1Amiens assure son maintien grâce à exploit contre le PSGAmiens a assuré son maintienpour la première saison de son histoire en Ligue 1. Le club Picard a tenu le nul (2-2)face au PSG, en ouverture de la 36e journée.Neymar est de retourNeymar, mégastar du PSG et de la Seleçao, est rentré ven-dredi à Paris deux mois après son opération au pied droit, pour achever sa convalescen-ce et au moins assister à la finde saison de son club. Avec en tête l’objectif primordial duMondial en Russie (14 juin-15 juillet).ÉCOSSESteven Gerrard

entraîneur des Glasgow RangersLa légende de Liverpool Ste-ven Gerrard deviendra cet étél’entraîneur des Glasgow Ran-gers, où il a signé quatre anspour sa première expérience sur le banc d’un club pro, aannoncé vendredi la forma-tion écossaise. « Je suis im-patient de commencer cettenouvelle aventure avec lesRangers. Nous voulons cons-truire sur les nombreux suc-cès que le club a cumulés », adéclaré l’Anglais, âgé de 37ans.ESPAGNEUn Clasico pour préserver l’invincibilitéSans enjeu, le Clasico ? Mê-me avec le titre en poche, leFC Barcelone ambitionne de

rester invaincu cette saison en Championnat d’Espagne avant d’affronter dimanche(20h45) le Real Madrid de Zinédine Zidane, invincibledepuis trois ans sur la scène européenne.LIGUE 2Nîmes officiellement de retour en Ligue 1Après des semaines de sus-pense, Nîmes est désormais officiellement assuré de re-monter en Ligue 1 la saison prochaine, après sa victoireface au Gazelec Ajaccio (4 -0),vendredi lors de la 37e jour-née de Ligue 2. À un match dela fin du championnat, les Crocodiles, avec 72 points, sont désormais assurés de conserver la deuxième place, synonyme de qualificationpour la L1.

ÉQUIPE DE FRANCE

Blessé au tendon d’Achille droit jeudi dès le début de la demi-finale retour entre l’Atlético de Madrid et Arsenal, ledéfenseur français des Gunners, Laurent Koscielny a étéévacué sur une civière. Dès la fin du match, son entraîneurArsène Wenger affichait son pessimisme : « On peut tou-jours espérer un miracle à l’issue du scanner, mais les nouvelles ne sont pas rassurantes. »Les examens, selon les médias anglais, ont confirmé lagrave blessure pressentie. Le joueur, qui souffrait depuisplusieurs mois de son tendon d’Achille, a été victime d’unerupture, et devra être opéré. À un peu plus d’un mois dudébut de la Coupe du monde, c’est un énorme coup dur pour lui, qui avait prévu de mettre fin à sa carrière internationale à l’issue de celle-ci, à 32 ans. Il ne pourra pasla disputer, puisqu’une telle blessure nécessite un mois deplâtre et plusieurs mois de soins avant un rétablissementtotal. Voilà un problème pour Didier Deschamps, qui commeavant l’Euro 2016 avec Raphaël Varane, perd l’un de ses cadres en défense centrale à quelques jours de l’annonce de sa liste des 23 et des réservistes.Dès lors, qui accompagnera Varane, Umtiti et Kimpembe à laCoupe du monde ? Rami, finaliste de la Ligue Europa avec Marseille, au regard de son expérience semble favori, Laporte ou Zouma sont aussi candidats. Il se peut aussi queDeschamps n’appelle que trois centraux, au regard de lapolyvalence de latéraux comme Pavard ou Hernandez.

J.-F.G.

■ Laurent Koscielny en larmes à reçu le soutien de ses coéquipiers. Photo Gabriel BOUYS/AFP

Qui à la place de Koscielny en Russie ?

FOOT EXPRESS

Jeudi, c’est un but de Rolan-do qui a expédié l’OM en fi-

nale de C3 (défaite 2-1 a.p. à Salzbourg après une victoire 2-0 à l’aller).La dernière finale pour l’OM, c’était en 2004 et l’équipe em-menée par Didier Drogba avait chuté face à Valence (2-0)en Coupe de l’UEFA. Les deuxautres finales perdues furent celles de 1991 en C1 (0-0 a.p., 5-3 t.a.b contre l’Étoile Rouge de Belgrade) et en C3 en 1999 (contre Parme 0-3). Mais l’OMet la ville de Marseille ne pen-sent plus aux revers passés et sont tout à leur joie.

« Écrire une histoire plus grande encore »

Les festivités ont duré une grande partie de la nuit sur le Vieux-Port. Il faut dire que les fans ont souffert avant la libé-ration. Après une demi-finale aller bien menée contre Salz-bourg (succès 2-0), les Mar-seillais ont souffert au retour et ne se sont qualifiés qu’en fin de prolongation (2-1 a.p. pour le champion d’Autriche), grâce à un but à la 116e minute d’un défenseur central --Rolando-- entré en jeu.« C’est dans l’ADN de cette équipe d’y croire jusqu’au bout », savoure l’entraîneur Rudi Garcia. Une façon aussi de se projeter vers l’avenir et cette finale le 16 mai à Lyon, face à l’Atletico d’Antoine

Griezmann, hyper favori. Les « Colchoneros » de Diego Si-meone sont habitués aux som-mets du foot européen, eux quiatteignent leur cinquième fina-le européenne en huit ans (dont 2 en C1 en 2014 et 2016).À Sa l zbou rg , c e r t a in s « jouaient à la fin sur une patte,je ne sais pas comment ils con-tinuent à respirer, mais ils n’ont jamais lâché », s’enthou-

siasme « JHE ».Garcia y a « toujours cru » : « Je l’ai dit aux joueurs avant le match, quand bien même on serait mené 1, 2 ou 3-0, il suffi-sait d’un but pour se qualifier, on l’a mis par notre grand atta-quant » (rires). Maintenant il faut essayer d’écrire « une his-toire plus grande encore », comme dit le directeur sportif, Andoni Zubizarreta.

FO OT B A LL LIGU E EU ROPA

Marseille cinq étoiles

■ À la fin du match, les Marseillais ont laissé éclater leur joie. Photo Vladimir SIMICEK/AFP

Et de cinq ! Marseille jouera le 16 mai contre l’Atletico Madridsa cinquième finale de coupe d’Europe, en Europa League cette fois, un record français.

La qualification de Marseille pour la finale de la Ligue Europa, le16 mai au Groupama Stadium de Décines, près de Lyon, estune bonne nouvelle pour le football français, tout comme cellede l’Atlético de Madrid.En effet, une victoire de l’OM, synonyme d’accès direct à laLigue des Champions la saison prochaine, pourrait offrir à laFrance quatre représentants dans cette épreuve, à condition que les Marseillais terminent 4es en Ligue 1. Si l’OM termine 3e,ils ne seront que trois (PSG, OL ou Monaco, OM) en phase finalede la Ligue des Champions, directement. Si l’OM termine 2e, le3e français jouera le 3e tour préliminaire et le barrage.Enfin, si l’Atlético de Madrid, assuré de jouer la prochaine Liguedes Champions grâce à son classement en Liga, gagne la LigueEuropa, le 3e club français sera propulsé en phase finale de la Ligue des Champions, et le 4e (OL, Monaco ou OM) jouera laLigue Europa.

J.-F.G.

Une chance pour le football français

L’annonce de la liste des 23 joueurs de l’équipe de France convoqués pour la Coupe du monde en Russie a été décalée du15 au 17 mai, a annoncé vendredi la Fédération (FFF) dans uncommuniqué.Cette décision a été prise « afin de ne pas perturber la préparation des joueurs français concernés par la finale de la Ligue Europa entre Marseille et l’Atlético de Madrid le 16 mai àLyon », a expliqué la FFF.

É Q U I P E D E F R A N C ELa liste des 23 Bleus décalée au 17 mai

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SAO - 1

SPORTS FRANCE MONDESAMEDI 5 MAI 2018 LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE

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Top 14Brive - Begles Bordeaux..................sam. 21hCastres - Oyonnax...........................sam. 21hLou - Montpellier..............................sam. 21hLa Rochelle - Stade Francais..........sam. 21hPau - Toulon.....................................sam. 21hRacing - Agen..................................sam. 21hClermont - Toulouse........................sam. 21h

Pts J G N P p. c.1 Montpellier........... 81 25 17 0 8 728 5272 Racing ................. 75 25 17 0 8 580 4653 Toulouse.............. 74 25 16 1 8 693 5594 Toulon.................. 73 25 14 0 11 740 4695 Lou ...................... 66 25 14 0 11 657 5176 Castres ................ 64 25 14 0 11 584 6217 La Rochelle ......... 62 25 13 1 11 655 5248 Pau ...................... 62 25 14 0 11 552 5589 Clermont.............. 50 25 10 1 14 593 66110 Begles Bordeaux. 47 25 10 1 14 537 60111 Agen.................... 46 25 10 0 15 524 71512 Stade Francais .... 42 25 9 0 16 533 70913 Oyonnax.............. 39 25 7 3 15 563 77014 Brive .................... 32 25 6 1 18 463 706

23 Le nombre de JIFF (Joueur Issu des Filières de Formation) alignés par Agen pour affronter le Racing à Vannes, soit l’intégralité des joueurs sur la feuille de match.Une première en Top 14 !

Demi-finales à Lyon.- Le Racing a son destin en main. Un succès bonifié sur Agen suffit au club francilien pour se quali-fier directement pour les demi-finales à Lyon. Sinon, il peut être dépassé par Toulouse et Toulon, assurés au pire de jouer leurs éventuels barrages à la maison. En cas d’égalité au clas-sement, Toulouse aurait l’avantage sur ses deux adversaires.Barrages.- Le LOU et le Castres Olympique, qui reçoivent respectivement Montpellier et Oyonnax, sont maîtres de leur destin. Le club lyonnais n’a même besoin que d’un résul-tat nul pour assurer sa qualification. Le Stade Rochelais et la Section Paloise sont en embuscade. Mais ils doivent s’impo-ser et attendre un faux pas du LOU ou de Castres.Maintien.- Sur une dynamique positive, Oyonnax espère réussir un coup à Castres. Une victoire dans le Tarn, conju-guée à une défaite du Stade Français à La Rochelle, lui per-mettrait en effet de dépasser le club parisien, condamné alorsà la 13e place et à jouer un barrage de maintien chez le per-dant de la finale de Pro D2 entre Perpignan et Grenoble.

Y.B.

Les enjeux de la dernière journée

} Ce match ne me fait ni peur, ni pleurer, ni dou-ter ~Christophe Urios (Castres),

avant la réception face àson ancien club Oyonnax.

À seulement 32 ans, LionelBeauxis fait figure de der-

nier des Mohicans. En effet, l’été prochain, l’ouvreur lyon-nais sera l’un des derniers in-ternationaux en activité à avoir participé à la Coupe du monde 2007 en France avec peut-être les Parisiens, DimitriSzarzewski et Yannick Nyan-ga, si ces derniers poursuivent leur carrière…

Clerc pour un record

En attendant, un fort contin-gent de « grands noms » du rugby français, mais aussi de stars étrangères du Top 14, s’apprêtent à ranger les cram-pons à l’issue de la saison. (1) Les Michalak, Rougerie, Clerc, Fritz, Poux ou bien en-core Pierre pèsent lourd en sé-lections (voir chiffre) et en ter-mes de palmarès. Ces six trentenaires font partie de la génération qui a essuyé les plâ-tres du rugby professionnel. Ces pionniers ont payé de leurpersonne pour s’adapter aux us et coutumes de ce nouveau

rugby, multipliant les blessu-res. Mais chacun à sa manière a marqué de son empreinte ce début de siècle ovale.Titulaire au centre face à Tou-louse, Aurélien Rougerie (37 ans) va jouer son 418e et der-nier match sous les couleurs de Clermont pour lequel il a marqué la bagatelle de 96 es-sais en championnat. Joueur d’un seul club, où il a passé dix-neuf saisons en équipe pre-mière, il s’est contenté de deux

Boucliers de Brennus (2010, 2017), comme titres de gloire.Il reste loin du palmarès d’un Frédéric Michalak (35 ans), qui, sous les couleurs du StadeToulousain et de Toulon, a remporté trois titres de cham-pion de France et six Coupes d’Europe, auxquels il faut ajouter la Currie Cup en Afri-que du Sud avec les Natal Sharks. Mais que ce soit sous les couleurs de ces clubs ou sous le maillot Bleu, il a sur-

tout marqué les esprits par sa créativité et son talent. C’est sans doute le dernier des « ar-tistes » de ce jeu qui va pren-dre la clé des champs.Quant à Vincent Clerc (37 ans), il va s’en aller à tire-d’aile après un dernier déborde-ment ce soir à Pau. Formé à Grenoble et révélé à Toulou-se, l’ailier toulonnais espère profiter de cette dernière oc-casion pour battre le record d’essais en championnat qu’il

détient conjointement avec Laurent Arbo. Ce chasseur d’essais, qui en totalise aussi 36 en Coupe d’Europe et 34 en équipe de France, croisera le chemin de Julien Pierre (36 ans) au stade du Hameau. Comme Florian Fritz (34 ans),le « chameau » sort de la fabri-que « berjallienne ». À l’ima-ge de Jean-Baptiste Poux (38 ans), ces deux solides avants vont laisser un immense vide au four du combat et au mou-lin des regroupements. Une page se tourne…

Yves BILLET1.- Bryan Habana (Afrique du Sud, Toulon), Conrad Smith (NZ, Pau), Juan-Martin Fernandez-Lobbe (Argentine, Toulon), Jason Eaton (NZ, La Rochelle).

R U GB Y TOP 14

Une génération va passer la mainPlusieurs monuments du rugby français vont met-tre un terme à leur carrièreà l’issue de la saison. Une grande page se tourne…

■ Coéquipiers sous le maillot du XV de France, Vincent Clerc et Aurélien Rougerie pèsent la bagatelle de 196 essais en championnat. Photo EPA

TOP 14 EXPRESS

nLe Top 14 en déficitLes clubs du Top 14 ont vu leur déficit plonger de 70 % en 2016-2017, après deux saisons d’amélioration, en raison des investissements de leurs actionnaires, d’après le rapport de la DNACG. Huit clubs sont responsables de cette dégradation avec 27,5 mil-lions d’euros de déficit cumulé à eux seuls, les six autres étant bénéficiaires.nÉquipe bis pour ToulonFabien Galthié a procédé à quatorze changements dans son quinze de départ pour aller à Pau. Seul Tui-sova garde sa place. À noter les titularisations dans le cinq de devant de Guirado, Rebbadj et Taofi-fenua de retour de blessure.nÇa tourne à ToulouseÇa tourne aussi dans les mêmes proportions à Toulouse, où seul Médard reste titulaire. Le pilier Poiontud effectue son retour, alors que David retrouve sa place au centre

nLe Devedec à MontpellierJulien Le Devedec (32 ans, 11 sélections) a donné son accord à Montpellier. Le 2e ligne international de Brive, relégué en Pro D2, s’est engagé pour deux saisons.nUn Racing remodeléPour son match contre Agen, délocalisé au stade de la Rabin à Vannes, le Racing présentera une équipe remodelée sans aucun cadre du groupe. L’ailier Imhoff en sera le capitaine et le jeune Gibert sera titulaire à la mêlée.nJames titulaireCela n’était plus arrivé depuis le dernier match de la phase aller. Brock James sera titulaire avec La Ro-chelle pour son dernier match à Deflandre, avant de rejoindre Bordeaux.nNaqalevu à ClermontLe centre fidjien de Bor-deaux, Apisai Naqalevu, (28 ans) va rejoindre Clermont, où il s’est engagé pour la saison prochaine.

PRO D2

La finale de la Pro D2 op-posera Perpignan à Greno-ble, demain (15 h), au stade Ernest-Wallon à Tou-louse. Le vainqueur sera sacré champion de Franceet accédera directement au Top 14. Le perdant jouera un match de barra-ge d’accession à la mai-son face au club classé 13e du Top 14, le samedi 12 mai à 14 h 45.

Qui va monter ?

323 Le nombre de sélections en équipe de France des six internatio-naux qui vont mettre un terme à leur carrière à la fin de la saison : Frédéric Michalak (77), Aurélien Rougerie (76), Vincent Clerc (67), Jean-Baptiste Poux (42), Florian Fritz (34), Julien Pierre (27).

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SPORTS FRANCE MONDELE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE SAMEDI 5 MAI 2018

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Pro BBlois-Aix-Maurienne..............................78-70Charleville-Quimper...........................112-113Fos-s./Mer-Saint-Chamond...................83-77Lille-Denain ...........................................81-74Nantes-Evreux.......................................87-86Roanne-Orléans....................................74-72Rouen-Le Havre....................................89-85Vichy-Caen............................................76-83Nancy - Poitiers................................sam. 20h

Pct J G P p. c.1 Blois ........................ 80,6 31 25 6 2404 21672 Roanne ................... 77,4 31 24 7 2429 20713 Orléans ................... 77,4 31 24 7 2675 23554 Fos-s./Mer............... 67,7 31 21 10 2356 22315 Saint-Chamond....... 64,5 31 20 11 2459 23956 Lille.......................... 64,5 31 20 11 2256 21877 Nancy...................... 60,0 30 18 12 2225 20958 Rouen ..................... 51,6 31 16 15 2502 24989 Denain .................... 48,4 31 15 16 2350 2386

10 Evreux..................... 45,2 31 14 17 2396 245811 Aix-Maurienne......... 41,9 31 13 18 2190 228412 Vichy ....................... 41,9 31 13 18 2513 249613 Caen ....................... 35,5 31 11 20 2390 245914 Poitiers .................... 33,3 30 10 20 2229 236015 Nantes..................... 32,3 31 10 21 2166 236816 Quimper .................. 29,0 31 9 22 2329 258317 Le Havre.................. 29,0 31 9 22 2255 247918 Charleville ............... 19,4 31 6 25 2355 2607

BASKET : EliteChâlons-Reims-Dijon............................79-92Le Portel-Le Mans........................86-79 (a.p.)Levallois - ES Chalon..................sam. 18h30Monaco - Pau/Orthez........................mer 19hBoulazac - Hyères-Toulon...............sam. 20hCholet - Bourg..................................sam. 20hGravelines - Nanterre..................... lun 20h45Limoges - ASVEL..........................dim 18h30Strasbourg - Antibes........................sam. 20h

Pct J G P p. c.1 Monaco................... 77,4 31 24 7 2677 23762 Strasbourg .............. 67,7 31 21 10 2583 23813 Le Mans .................. 65,6 32 21 11 2583 23804 Dijon........................ 59,4 32 19 13 2614 25045 ASVEL..................... 58,1 31 18 13 2511 24436 Limoges .................. 54,8 31 17 14 2411 24207 Nanterre .................. 54,8 31 17 14 2513 25068 Bourg ...................... 53,3 30 16 14 2497 24299 Pau/Orthez.............. 51,6 31 16 15 2452 2446

10 Levallois .................. 48,4 31 15 16 2447 249811 Le Portel.................. 46,9 32 15 17 2370 239012 ES Chalon............... 45,2 31 14 17 2556 253813 Gravelines............... 45,2 31 14 17 2353 236614 Châlons-Reims....... 40,6 32 13 19 2565 267215 Cholet...................... 38,7 31 12 19 2211 233916 Antibes.................... 38,7 31 12 19 2412 252517 Boulazac................. 30,0 30 9 21 2324 257618 Hyères-Toulon......... 19,4 31 6 25 2318 2608

Conformément au choix de Yannick Noah, capitaine de l’équipe de France, la demi-finalede Coupe Davis opposant la France, tenante dutitre, à l’Espagne, du 14 au 16 septembre, se jouera sur sol dur au stade Pierre-Mauroy de Villeneuve d’Ascq, a annoncé hier la Fédérationfrançaise. Le stade Pierre-Mauroy offre une capacité de 27.500 places en configurationtennis.

T E N NI S : C O U P E D AV I SFrance-Espagne sur sol dur à Villeneuve d’Ascq

Tom Dumoulin, lancé ledernier hier avec son

maillot de champion du monde du contre-la-montre, a fait forte impression lors duchrono inaugural du Giro 2018, et terminé avec deuxsecondes d’avance sur l’Aus-t r a l i en Rohan Denn i s(BMC), parti bien plus tôtque lui dans les quartiers ouest de la capitale israélien-ne.« Je me sentais bien ces der-niers jours. C’est parfait aujourd’hui. C’est tout ce queje voulais : la première place et du temps pris sur mes ad-versaires », a réagi Dumou-lin, pour qui « le tracé était parfait, très technique, avec beaucoup de virages ».

Thibaut Pinot a bien limité la casse

Le Britannique Chris Froo-me (Sky), quadruple vain-

queur du Tour de France mais sur qui plane une sus-pension pour un contrôle an-tidopage non conforme lors du Tour d’Espagne 2017, a dûse contenter de la 21e place à 37 secondes de Dumoulin après avoir chuté le matin en repérant le parcours. Pen-dant la Vuelta, le coureur an-glais a fait l’objet d’un contrô-le antidopage qui a ensuiteété jugé anormal (taux élevé de salbutamol), mais aucune

décision significative n’a en-core été prise dans ce dossier sensible ce qui lui permet de continuer à courir !Le quadruple champion du monde du contre-la-montre, l’Allemand Tony Martin (Ka-tusha), a pris la 9e place à 27 secondes. De son côté, leFrançais Thibaut Pinot (Groupama-FDJ), 16e à 33 sec du premier leader, a bien rempli la mission qu’il s’était fixée : « C’était important de

ne pas rentrer en Sicile avec trop de retard », a-t-il résumé,très marqué par l’effort qu’il venait de produire. « L’effort était très violent, pas comme je le souhaitais. C’était mon premier chrono de l’année mais pas besoin d’en faire dix pour être bien, car nous som-mes des professionnels », a ajouté Pinot, vainqueurd’étape l’an dernier, qui rêve de remporter un jour le Giro.Malgré la chaleur ambiante, Pinot a bien limité la cassepar rapport aux autres favo-ris : il n’a mis que treize se-condes de plus que le Britan-nique Simon Yates, 7e de ce premier chrono, et a fini à six secondes de l’Italien Dome-nico Pozzovivo (BahreïnMerida), 10e. Mais il a fait beaucoup mieux qu’un autre Transalpin, Fabio Aru (UAE-Emirates), 47e à 50 secondes de Dumoulin.Deux étapes en ligne sont prévues ce week-end, du nord au sud du pays, entre Haïfa et Tel Aviv samedi, puisde Be’er Sheva à Eilat diman-che, avant le vol vers la Sicile pour entamer le plat de résis-tance de ce Giro 2018 au par-cours très exigeant, notam-ment la dernière semaineavec cinq arrivées au sommeten sept jours.

C Y C LI S M E TOU R D ’ I TA LIE : P R E MI È R E É TA P E E N IS R A Ë L

Dumoulin, le rose ça s’arroseLe Néerlandais Tom Dumou-lin, vainqueur de l’épreuve l’an dernier, a endossé le premier maillot rose du Giro 2018 en remportant ce ven-dredi la 1ère étape à Jérusa-lem, un contre-la-montre individuel de 9,7 km. De quoi faire sauter les bouchons.

■ Après l’effort, le réconfort sur le podium pour Tom Dumoulin, vainqueur du Giro 2017 et qui a parfaitement lancé hier la défense de sa couronne. Photo EPA/MaxPPP

CLASSEMENT

n1re étape, contre la montre de 9,7km1. Tom Dumoulin (P-Bas/SUN) les 9,7 km en 12:02. (moyenne : 48,5 km/h) ; 2. Rohan Dennis (Aus/BMC) à 2’’. ; 3. Victor Campen-aerts (Bel/LOT) à 2’’.; 4. Jose Goncalves (Por/KAT) 12. ; 5. Alex Dow-sett (Gbr/KAT) 16. ; 6. Peio Bilbao (Esp/AST) 18.; 7. Simon Yates (Gbr/MIT) 20. ; 8. Maximilian Schachmann (All/QST) 21. ; 9. Tony Martin (All/KAT) 27. ; 10. Do-menico Pozzovivo (Ita/BAH) 27. ; 11. Carlos Betancur (Col/MOV) 28. ; 12. Valerio Conti (Ita/EAU) 29. ; 13. Mads Schmidt (Dan/KAT) 30.; 14. Felix Großschartner (Aut/Bor) 31. ; 15. Tim Wellens (Bel/LOT) 32.; 16. Thibaut Pinot (Fra/FDJ) 33… 20. Rémi Cavagna (Fra/QST) 35. ; 21. Christopher Froome (Gbr/SKY) 37. Sergio Henao (Col/SKY) 45. ; 40. Esteban Chaves (Col/MIT) 46. ; 47. Fabio Aru (Ita/EAU) 50.

TENNISChardy passe à Istambul5e journée du tournoi ATP d‘Is-tanbul, disputée ce vendredi.Simple messieurs (Quarts definale) : Jérémy Chardy (FRA)bat Thomas Fabbiano (ITA)6-2, 6-2.HAND : COUPE DE FRANCELe Paris SG face à Nîmes pour finirLe Paris SG affronte Nîmes ce samedi à Bercy (20h45) en finale de la Coupe de Francepour la deuxième levée d’un Grand Chelem (Championnat, Coupe de la ligue et Ligue deschampions) qui reste possi-ble mais dont les joueurs ne veulent pas parler.AUTO : ENDURANCE/SPA Toyota en 1re ligneLes deux Toyota TS050 Hybridseront en première ligne desSix Heures de Spa-Francor-champs, ce samedi sur le cir-cuit belge. C’est le prototypenippon, portant le N.7, compo-sé de Kamui Kobayashi etMike Conway qui a réalisé le meilleur chrono devant la N.8

du double champion du mon-de de F1 Fernando d’Alonso etde Kazuki Nakajima.CYCLISME : YORKSHIRECoup double pour NielsenLe Danois Magnus Cort Niel-sen (Astana) a remporté cevendredi la 2e étape du Tourdu Yorkshire et endossé dumême coup le maillot de lea-

der. Premier Français Jona-than Hivert (Direct Energie) apris la cinquième place.BASKET : L/DES CHAMPIONSMonaco en finaleMonaco jouera la finale de la Ligue des champions (3e cou-pe européenne) après sa vic-toire sur le club allemand deLudwigsburg, 87 à 65, ce ven-dredi à Athènes.

EXPRESS HOCKEY SUR GLACE : MONDIAL 2018

La défaite était prévisible et le score estsans appel : l’équipe de France a été battuesept buts à zéro par la Russie lors de sonpremier match du Mondial-2018 ce ven-dredi à Copenhague. Après cette difficile entrée en matière face aux champions olympiques en titre, les Bleus, privés de leurs joueurs de NHL, retenus en Amériquedu Nord, et du gardien Cristobal Huet, à la retraite, doivent rapidement se ressaisir pour affronter la Biélorussie, concurrent direct pour le maintien parmi l’élite, cesamedi à 16h15.

Dure entrée en matière pourla France face à la Russie

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Quelle est l’ambition de ce festival : montrer que tout le monde peut danser ?« Nous sommes cette année encore dans les arts mêlés avec danse, cirque pour découvrir l’art du mouvement. Nous allons installer une méga-barre dans la rue Mercière, les gens pourront s’initier samedi 19 mai de 10 h à 11 h 15 au plié ou apprendre à tenir sondos. C’est l’occasion de se réunir et d’ap-prendre le vocabulaire de la danse clas-sique avec Solange Cheloudiakoff qui va animer cette méga-barre. Ce qui m’intéresse par-dessus tout, c’est d’amener les gens à la danse, découvrir le talent de chacun pour entrer dans le mouvement comme je vais le faire à la Fontaine d’Ouche (21) le 26 mai avec une parade de 650 amateurs. »Quel public voulez-vous toucher ?« Ce festival est au service des specta-teurs pour révéler la danse à tous, mê-me ceux qui n’aiment pas l’activité. Nous travaillons depuis quatre ans avec la Scène nationale de Mâcon pouraccueillir au théâtre une grosse forme avec les ballets de Marseille, ce sera le seul spectacle payant avec celui propo-sé au théâtre de Cluny, tout le reste est gratuit. Nous proposons une majorité de spectacles dehors, des spectacles lu-diques et énergiques donnés par des compagnies qui se mettent au service

des spectateurs, des compagnies qui sont dans l’échange et le partage. Cer-taines tournent beaucoup en rue com-me Irène K ou HMG. Certaines mêlentle théâtre, la musique et le cirque et évi-demment la danse. Samedi soir au théâtre, nous accueillons une grosse forme avec la Cie Samuel Mathieu et ses six sanglistes pour Guerre, un spec-tacle vertigineux et poétique.Nous espérons que le public sera là cet-te année, c’est un enjeu décisif pour nous, pour nous permettre de savoir comment nous allons continuer. »En sept éditions, Cluny danse a-t-il acquis sa vitesse de croisière, va-t-il encore évoluer ?« Nous avons atteint heureusement et je dirais malheureusement notre vites-se de croisière. C’est la première année où nous intégrons un week-end entier et proposons dix-huit représentations. Nous aimerions encore le développer avec plus de spectacles en décentralisa-tion dans les petits villages durant la se-maine, mais c’est compliqué. La Cie Le Grand Jeté ne dispose pas d’un lieu pour répéter et accueillir les autres compagnies pour des résidences de création. La Ville de Cluny nous met le théâtre à disposition mais avec la con-trainte du cinéma et de la programma-tion de théâtre. Il manque vraiment un lieu de partage dans la ville et plus enco-re avec la fermeture du studio de danse depuis l’accident en janvier dernier, nous n’avons plus de bureau, on ne peut plus y faire notre travail d’accom-pagnement scolaire. Les conditions de travail sont très difficiles, nous avons ré-sisté pour ne pas chuter, mais nous sommes aujourd’hui au bout de nos possibilités humaines. »

Propos recueillis par Meriem SOUISSI

■ Le flashmob, c’est le moyen de mettre son corps en mouvement même sans savoir forcément danser. Photo Cluny danse

Cluny danse, un festival pour faire aimer la danse

C L U N Y E T E N V I R O N S CULTURE

Méga-barre, flash mob, spectacles, concerts… tout est bon pour la Cie clunysoise Le Grand jeté pour faire découvrir et pratiquer la danse au plus grand nombre. Frédéric Céllé directeur artistique de la compagnie et du festival, revient sur ses ambitions, ses espoirs mais aussi ses doutes.

} La danse est un acte fort, une revendication par la présence avec un son corps. C’est aussi un lien social. ~Frédéric Céllé, chorégraphe et danseur

PROGRAMME

nCluny, Mazille, La Guiche, Mâcon du 15 au 20 maiAnimations et spectacles gratuits sauf Les corps du ballet de Mar-seille vendredi 18 mai au théâtre de Mâcon, et Guerre de la Cie Samuel Mathieu samedi 19 mai à 20 heures au théâtre de Cluny.nFlashmob le 19 maiRépétition samedi 19 mai à 11 h 30 aux Écuries Saint-Hugues et flash-mob à 12 heures place du marché.nConcerts et bal des sauvages gratuitsRadio Kaizman samedi 19 mai à 21 h 30 aux Écuries, et Mauve Célestine dimanche 20 mai à 20 h après le bal des sauvages.nEt aussiEspaces parents enfants, buvette, restauration, rencontre.PRATIQUE www.festivalclunydanse.com

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JudithLe temps de Sainte Judith va durer jusqu'au dix lune décroissante

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Un temps calme et sec s’imposera pour

débuter ce week-end. Le soleil brillera

facilement, simplement taquiné

par quelques cumulus, plus

nombreux vers le relief du Morvan

mais ino�ensifs. Les températures seront en hausse sensible et très agréables,

gimpant jusqu’à 25 degrés.

Ambiance quasiment estivale

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