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LA REVUE DU MOUVEMENT DES ENTREPRENEURS DE SERVICES AGRICOLES, FORESTIERS ET RURAUX 41 mai/juin 2009 - 11 VIE SYNDICALE La taxe profesionnelle : le lien entreprise- territoire valable pour tous Un kit de facturation détachable en pages centrales SALON Le salon de l’herbe sur fond de crise DOSSIER Comment enregistrer le temps de travail Le crédit-bail : un outil de financement en vogue

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LA REVUE DU MOUVEMENT DES ENTREPRENEURS DE SERVICES AGRICOLES, FORESTIERS ET RURAUX

41 mai/juin 2009 - 11 €

VIE SYNDICALE

• La taxe profesionnelle : le lien entreprise-territoire valable pour tous

• Un kit de facturation détachable en pages centrales

SALON

• Le salon de l’herbesur fond de crise

DOSSIER

• Comment enregistrer le temps de travail

Le crédit-bail :un outil de fi nancementen vogue

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ENTREPRENEURS des Territoires M A G A Z I N E - 41 - M A I / J U I N 2 0 0 9 3

Sommaire

Entrepreneurs des Territoires M A G A Z I N E

Directeur de la publicationGérard Napias

Président de la fédérationEntrepreneurs des Territoires

Éditeur délégué et rédacteur en chef

Jacques Fitamant / [email protected]

Directrice d’éditionHélène Loudéac / [email protected]

tél. 02 98 98 01 40

Rédacteur en chef adjointErwan Le Duc / [email protected]

tél. 02 43 92 46 56

RédacteursPages Vie syndicale :

Patrice Durand / [email protected] Voyez.

Olivier Fachard, Frédéric Ripoche, Gérard Vromandt, François Delaunay.

Chef de publicitéArnaud Ropars / [email protected] rue Félix Le Dantec - 29000 Quimper

tél. 02 98 98 01 41

Assistante commerciale Véronique Walliser / [email protected]

tél. 02 98 98 01 40

Développement abonnement & diffusion : Emmanuelle Le Meur

tél. 02 98 98 01 47 / [email protected]

Relations abonnésElodie Artero / [email protected]

tél. 02 98 27 37 66

Mise en page : Christophe Hudelot

Impression : Calligraphy-print

ISSN 1278 3927CCAP N° 0613t85572

Dépôt légal : avril 2009 / N° 639000

Entrepreneurs des Territoires Magazine estla revue officielle de la fédération nationale

Entrepreneurs des Territoires44, rue d’Alésia - 75014 Paris

tél. 01 53 91 44 98mail : [email protected]

Entrepreneurs des Territoires Magazine est édité par les Éditions Fitamant

(8 numéros par an)

rue Menez-Caon - BP 1629560 Telgruc-sur-Mer

tél. 02 98 27 37 66 - fax 02 98 27 37 65

Éditorial5

• Taxe professionnelle : le lien fiscal avec les territoires est un principe de bon sens

• “Rien ne sert de travailler plus pour gagner moins”

• Actualités

Vie syndicale6

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EDT Occa54

Profession• Manceau environnement :

“l’épandage est une affaire de pros”• L’entreprise Maréchal, pionnière de la certification Iso 14 001• EURL Guilloteau : un épandeur “marche en crabe”

pour protéger les sols• La forêt espagnole, un secteur clé pour les entrepreneurs

Actualités• Vogel and Noot cherche

à se faire une place• Horsch fête ses 25 ans• Nouveaux chargeurs chez Stoll• Les constructeurs TP touchés de plein

fouet par la crise

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Dossier• L’assainissement non-collectif au point mort• Enregistrer le temps de travail, une étape essentielle47

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Salon• 300 nouveautés à découvrir à Agritechnica en novembre

prochain• Salon de l’herbe : sur fond de crise

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Gestion• Un kit pratique de facturation • Taxe professionnelle : profitez des soldes• Le crédit-bail, un outil de financement séduisant

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Nouveautés Matériels50

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ENTREPRENEURS des Territoires M A G A Z I N E - 41 - M A I / J U I N 2 0 0 9 5

Les dérogations heure sup’ remises en causeTout entrepreneur de travaux agricoles fait et défait en permanence son planning de chan-

tiers pour s’adapter à la météo, à la maturité, aux conditions de circulation, aux imprévus. La tension est à son comble en période de gros travaux quand tout presse, quand rien ne peut attendre, quand le client s’impatiente.

Certaines entreprises affichent des plannings muraux, d’autres s’équipent de logiciels in-formatiques de gestion des chantiers à distance. Les téléphones portables sont à bord des engins. Toute cette énergie et ces moyens mis en œuvre pour réaliser les chantiers ne sont rien sans la possibilité de faire varier le temps de travail.

Dans les entreprises de travaux, les conducteurs d’engins font des heures, c’est une réalité, qui est reconnue en particulier dans l’accord sur le temps de travail agricole de 1981. Cet accord com-prend la possibilité de déroger à l’horaire en période de gros travaux sous certaines conditions.

Leur vérification est contrôlée par l’administration qui accorde ou non la dérogation après une lecture des dossiers de demande, de son appréciation de la situation dans la branche, de la ges-tion des heures, du respect du temps de repos journalier et hebdomadaire dans l’entreprise.

En revanche, rien ne va plus quand l’administration conteste le caractère exceptionnel des travaux de récolte. Dès lors qu’ils sont répétitifs, ils ne seraient pas exceptionnels et donc pla-nifiables. Doit-on y voir une ignorance des réalités agronomiques et environnementales ou un dégât collatéral de la disparition des Itepsa ? Saisie par plusieurs syndicats départementaux, la Fédération attend sur ce point une réponse du ministère de l’Agriculture.

Nous sommes à nouveau confrontés aux contrôleurs qui nous font toujours la remarque suivante : plutôt que de faire des heures supplémentaires, les entrepreneurs devraient em-baucher. Les salariés en poste sont les premières victimes du refus des heures supplémen-taires: “pas de travailler plus pour gagner plus”. Les caisses sociales seront les secondes : moins de cotisations. Dans les pôles Emploi, il y a des offres de postes de conducteur d’engin salarié, mais pas de demandes.

Jean-Paul Dumont, Vice-président délégué EDT

Éditorial

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6 ENTREPRENEURS des Territoires M A G A Z I N E - 41 - M A I / J U I N 2 0 0 9

Taxe professionnelle : le lien fiscal entreprises- territoires doit s’appliquer à tousLes entrepreneurs estiment que le lien entre l’entreprise et son territoire est à maintenir et à réaffirmer. Ils refusent un impôt de compensation sur une population moindre d’entreprises et sont favorables au plafonnement sur la valeur ajoutée de toutes les activités, exercées à titre principal ou accessoire, quelles que soient leur nature ou leur clientèle.

Appartenant au monde de la production agricole, les entreprises de travaux s’en distinguent par leur statut en étant notamment redevables de la taxe pro-fessionnelle en tant que prestataires de service. Le maintien d’un lien fiscal entre les entreprises et les territoires est un principe de bon sens. Son applica-tion reste toutefois perfectible. Les entreprises de travaux refusent une réforme de la taxe profession-nelle, qui se traduirait par un impôt de compensation réparti sur un nombre moindre d’entreprises. Aucune objection n’existe sur un plafonnement général de la taxe professionnelle au taux de 1,5 % à toutes les entreprises dès lors qu’il serait applicable à toutes les activités, principales ou accessoires, quelles que soient leur nature, leur clientèle.

Ces réserves sont essentielles compte tenu de l’expérience des entrepreneurs à l’usage des ins-tructions fiscales qui ont considérablement limités le champ du plafonnement de la taxe professionnelle par une définition restrictive des travaux agricoles et forestiers.

Le lien entreprise - territoire Le lien fiscal entre les entreprises et les territoires

est un principe de bon sens. Il doit s’appliquer à tou-tes les entreprises. La dénomination “Entrepreneurs Des Territoires” exprime clairement le lien voulu et revendiqué par la fédération nationale EDT entre l’entreprise de travaux agricoles, forestiers et ruraux et son territoire. Ce lien existe entre l’activité d’entre-prises de services à l’agriculture, à la forêt, à l’envi-ronnement et au rural et les chantiers réalisés par les entrepreneurs sur des territoires par les infrastructu-res et des réseaux gérés par les collectivités.

Il n’est donc pas aberrant que les entreprises de travaux participent via la fiscalité aux dépenses qui sont liées à ces équipements et qui contribuent à la compétitivité de nos entreprises. Les entrepreneurs estiment aussi indispensable la reconnaissance des besoins techniques de leur activité dans l’urbanisme pour leurs bâtiments d’exploitation, dans la voirie

pour la circulation des engins, mais aussi dans l’ac-cès au réseau ADSL pour la gestion et la commercia-lisation de leurs services. La situation actuelle est largement perfectible.

Le lien entreprise-territoire ne s’applique pas tou-jours. Il s’en suit une inégalité devant l’impôt et une mo-dification des règles de concurrence sur les marchés. Les entreprises de travaux des autres états membre de l’Union n’acquittent pas de taxe professionnelle sur les chantiers réalisés en France, ce qui constitue une incitation inadmissible à entrer sur le marché français. L’application de la directive européenne sur la libre circulation des services au 1er janvier 2010 dans les travaux agricoles, forestiers et ruraux accélérera ce mouvement déjà constaté à la faveur d’événements exceptionnels (tempête, etc) ou sur des marchés par-ticuliers (travaux de récolte en viticulture).

Une autre absence d’application du lien entrepri-se-territoire dans les travaux agricoles, forestiers et ruraux est liée au développement de la réalisation de travaux par des entreprises sous couvert de statuts particuliers qui exonèrent de tout ou partie de taxe professionnelle. À ce titre, la Fédération nationale ne compte plus les transmissions de cas de marchés pas-sés par des collectivités locales qui confient la réali-sation de travaux d’entretien à des entreprises qui ne remplissent pas un imprimé de taxe professionnelle. Si le principe du libre choix du prestataire est une règle

Le maintien d’un lien fiscal entre les entreprises et les territoires est un principe de bon sens. Son application reste toutefois perfectible.

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fondamentale pour les collectivités, celui du maintien du lien entre l’entreprise et le territoire impose que les entreprises y compris celles qui acquittent la taxe pro-fessionnelle puissent obtenir des marchés.

Le refus d’un impôt de compensationL’assiette actuelle de la taxe professionnelle frap-

pe les investissements en engins agricoles ou fores-tiers de nos entreprises sans aucun lien avec leur rentabilité. Sans un plafonnement du montant, la pé-rennité de ces activités est menacée.

Les entreprises de travaux refusent une réforme de la taxe professionnelle, qui se traduirait par la création d’un nouvel impôt. Dans les communes ru-rales, les entreprises de travaux font partie des seu-les activités redevables de la taxe professionnelle pour un montant significatif.

À l’expérience, le poids de cet impôt local dont le produit est réparti est d’autant plus lourd que les redevables sont peu nombreux et les besoins im-portants. Nos entreprises n’entendent pas être les dernières entreprises redevables de la taxe profes-sionnelle dans les zones rurales. Elles ne le supporte-ront pas compte-tenu de la faiblesse de leurs marges et de la concurrence de coopératives, d’exploitants en diversification qui ne sont pas redevables de cette taxe. À cet égard, la proposition de maintien de l’as-siette foncier bâti est source d’interrogations de la part de nos entreprises. Il n’est pas concevable de s’engager à maintenir la taxe sur une base de cette nature sans simulation préalable.

Le plafonnement de la valeur ajoutéeLes entrepreneurs font figure de précurseurs.

C’est à la faveur des conséquences de la tempête de 1999 que les entrepreneurs de travaux ont obtenu le plafonnement de la taxe professionnelle à 1 % de la

valeur ajoutée dans la loi du 9 juillet 2001 d’orienta-tion sur la forêt.

Le plafonnement est justifié par la faible rentabi-lité d’activités qui nécessitent des investissements de plusieurs centaines de milliers d’euros en engins de travaux pour une rentabilité limitée sur des marchés caractérisés par une forte pression concurrentielle lé-gale et illégale.

La réforme discutée dans le cadre de la loi de fi-nances pour 2006 a décidé d’un plafonnement à 3,5 % de la valeur ajoutée. Le rapport Fouquet sur la taxe professionnelle n’avait fait aucun cas de l’agri-culture et de la forêt.

Les entrepreneurs de travaux qui ont accueilli avec consternation le projet de relèvement du plafonne-ment de 1 à 3,5 %. L’application de ce taux aurait signi-fié la disparition de l’activité de prestation de services agricoles et forestiers. Pourtant, leur contribution à la compétitivité de l’agriculture et de la forêt est citée en exemple dans ces milieux professionnels. Aussi est ce avec juste raison que le Parlement a maintenu le taux de 1,5 % aux entrepreneurs à compter de 2007.

Aucune objection n’existe à la généralisation du plafonnement de la taxe professionnelle au taux de 1,5 % à toutes les entreprises dès lors qu’il serait ap-plicable à toutes les activités, principales ou acces-soires, quelles que soient leur nature, leur clientèle. À l’usage, les instructions fiscales ont considérable-ment limité en 2005 le champ du plafonnement de la taxe professionnelle par une définition restrictive des travaux agricoles et forestiers.

Dans le rapport 1495 du CGAAER remis en 2008 au ministre de l’Agriculture, la mission d’étude sur les entrepreneurs de travaux agricoles, forestiers et ru-raux évoque page 36 et suivantes le plafonnement de la taxe professionnelle sur la valeur ajoutée comme exemple significatif d’application restrictive à revoir.

L’assiette actuelle de la taxe professionnelle frappe les investissements en engins agricoles ou forestiers de nos

entreprises sans aucun lien avec leur rentabilité.Les collectivités locales doivent privilégier les entreprises qui payent la taxe professionnelle.

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“Rien ne sert de travailler plus pour gagner moins”Cela fait maintenant des mois que les marchés d’accotement routier, les mar-chés de terrassement et d’aménagement sont âprement disputés avec la crise, une situation à laquelle sont soumis chroniquement certains marchés agricoles comme la moisson.

Les entreprises de travaux agricoles engagées dans les activités rurales s’interrogent, elles qui ont senti les premières à l’automne dernier les effets de la crise fi-nancière sur l’activité de leurs clients. Quand un client accepte un marché avec une baisse de 30 %, il deman-de à l’entrepreneur qui intervient en sous-traitance de suivre. Quand un client obtient un prix cassé d’un en-trepreneur, ses collègues subissent. La concurrence est rude, inégale, sur le prix, jamais sur la qualité, jamais sur le service et les moyens de se défendre paraissent souvent dérisoires. “Que peut bien faire un entrepre-neur de travaux pour répondre à un marché de fau-chage d’accotement de 5 000 euros passé par un maire d’une commune de moins de 3 500 habitants qui fait l’objet de trois lignes dans un compte-rendu de conseil municipal ?”, se demandait mi-mai un entrepreneur de travaux nivernais ? Pas de cahier des charges, pas de description du chantier, pas de critères de choix ? Quand bien même, il y a appel à la concurrence, sur quelle base se fait le choix de l’entreprise ? Le prix, rien que le prix bien souvent, avec à la clé pour celui qui accepte le mar-ché : “le travailler plus pour gagner moins”.

Les entrepreneurs de travaux du Nord-Pas-de-Ca-lais-Picardie sont arrivés à cette même conclusion sur les travaux agricoles lors de leur dernière assemblée générale. Pour assurer l’avenir de leur entreprise, la réponse des entrepreneurs est claire : “rien ne sert de travailler plus pour gagner moins”. Invités à débattre sur le thème de la dernière assemblée générale “Un avenir avec ou sans entrepreneur de travaux”, les par-tenaires des entrepreneurs ont répondu clairement : afin d’assurer leur pérennité, les entreprises doivent s’assurer de leur rentabilité ! Les entrepreneurs ont-ils

pour autant la possibilité, voire la volonté de facturer au juste prix ? Quand la confiance dans le présent et l’avenir recule, la concurrence s’exacerbe ce qui ne fa-cilite pas les adaptations pour assurer leur pérennité.

Comme le rappelait Jean-Marie Lemaire, président régional EDT : “tous nos maux ne sont pas le seul fait des autres, il serait peut-être temps de balayer devant notre porte”. “Notre clientèle agricole n’est pas intéres-sée par des partenaires qui s’entretuent”, a-t-il ajouté.

Calculer le prix de revient - qualifier ses activités

“La situation financière de nombreuses entreprises de travaux agricoles est délicate”, précise Stéphane Carlier du CER. Pour autant, leurs prestations lourdes d’investissements en matériels et personnels qualifiés sont non seulement à préserver, mais à promouvoir. Calculer le coût de revient, auquel il convient d’ajouter la marge souhaitée pour déterminer le prix de vente de la prestation réalisée, la contractualisation des tra-vaux, la qualification de certaines activités, la certifica-tion, des perspectives pour que les Entrepreneurs Des Territoires défendent leur image de marque.

Autre crainte pour la profession : la concurrence déloyale d’agriculteurs qui se lancent dans la réalisa-tion de travaux à façon pour faire face aux échéances de remboursement de matériel sans respecter la ré-glementation de la prestation de services.

Pour le vice-président national EDT “Ce n’est pas avec la moisson que l’on fait de l’entreprise ! Nos clients nous laissent bien les travaux qui les arrangent”. Par ces propos, Jean-Paul Dumont veut dénoncer l’indivi-dualisme. Dans notre profession aussi, il est important que le syndicalisme puisse exprimer les revendications, les besoins des entrepreneurs et leurs projets et créer un lien avec la profession agricole. Que feraient les agri-culteurs, les industriels, sans ce partenariat avec les entrepreneurs, qui permet d’assurer des prestations efficaces grâce à leur professionnalisme, leur disponi-bilité et leur compétence. Cohésion, compréhension, dialogue mais aussi affirmation de ce que l’on est et de ce que l’on fait sont nécessaires pour préserver les en-trepreneurs afin qu’ils aient encore leur place dans le paysage agricole.

Christine Voyez �

Les entreprises de travaux agricoles engagées dans les activités rurales s’interrogent, elles qui ont senti les premières à l’automne dernier les

effets de la crise financière sur l’activité de leurs clients.

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10 ENTREPRENEURS des Territoires M A G A Z I N E - 40 - AV R I L 2 0 0 9

Auto-entrepreneur : une alternative au salariatLe statut d’auto-entrepreneur ne s’applique pas aux activités agricoles. Le ministère de l’Agriculture annonce qu’une étude est actuellement menée sur le plan fiscal et social.

“Le ramassage ou la cueillette d’algues, de fleurs et de feuillages sauvages sont considérés comme des activités de nature agricole en application du code ru-ral”, indique dans une réponse à une question écrite le ministère de l’Agriculture. Ce sont des activités de récolte directement liées au cycle de production vé-gétale. Si celles-ci ne comportent pas de mise en va-leur du sol proprement dite, ces activités reposent sur son exploitation. Les ramasseurs ou les cueilleurs de plantes sauvages sont soumis aux mêmes conditions d’assujettissement que toutes les autres personnes dont l’importance de l’exploitation agricole ne peu-vent être mesurées en termes de surface minimum d’installation. Les entreprises de travaux entrent aus-si dans cette situation.

Pas de chiffre d’affaires,pas de cotisations

La loi du 4 août 2008 de modernisation de l’éco-nomie a créé un nouveau statut d’“auto-entrepreneur” en mettant en place, pour les personnes relevant du régime social des indépendants et soumises au régime fiscal des micro-entreprises, un dispositif microsocial optionnel. Au plan fiscal, toute entreprise dégageant des bénéfices industriels et commerciaux ou des béné-fices non commerciaux peut bénéficier du régime fiscal des micro-entreprises. Au plan social, la réglementa-tion applicable est différente selon que l’intéressé est affilié au régime social des indépendants ou au régime social des non-salariés agricoles. Dès lors, les ramas-seurs d’algues, ressortissants de la MSA ne peuvent bénéficier du statut d’auto-entrepreneur.

La création du statut d’auto entrepreneur facilite la création d’activités par des salariés, des étudiants, des retraités avec à la clé la simplification drastique des for-malités, un prélèvement fiscal libératoire sous conditions de ressources : un revenu fiscal est inférieur à 25 195 € pour 2009, un prélèvement libératoire forfaitaire (char-ges sociales et impôts) de 23 % pour une activité de ser-vices, pas de chiffre d’affaires = pas de charges sociales ou fiscales, une exonération de taxe professionnelle. De plus, il y a application de plein droit de la franchise de la TVA (pas de récupération sur les investissements) et un plafond de chiffre d’affaires : 80 000 euros HT pour les exploitants dont l’activité principale est de vendre des marchandises, 32 000 euros HT pour les autres presta-taires de services relevant des bénéfices industriels et commerciaux.

Les avantages sont réels pour un statut qui a tou-tefois des limites et des contraintes. Dès que l’activité se développe, les plafonds sont dépassés et l’auto-entrepreneur rejoint les autres entreprises. Si l’acti-vité se maintient à l’intérieur des seuils posés et ce, de manière durable, les questions se posent sur le ni-veau de protection sociale. Celui-ci est minimum avec des cotisations “0” quand le chiffre d’affaires est nul. Ce qui n’est pas le cas actuel du non salarié agricole. Avec 150 000 auto-entrepreneurs depuis le 1er janvier 2009, la question du financement n’est pas abstraite. Le monde agricole est très sensible à ces questions de solidarité notamment sur la retraite. Les entrepre-neurs le sont aussi.

Vers un recul du salariaten entreprise de travaux

Actuellement, l’activité est exercée soit en étant di-rectement employé comme salarié par une entreprise soit en relevant du régime des non-salariés agricoles, soit en étant simplement redevables d’une cotisation de solidarité. Avec le statut d’auto entrepreneur, c’est une quatrième option qui s’ouvrait.

Un auto- entrepreneur s’exprime sur le forum du site www.auto.entrepreneur.fr

“Si je suis salarié au Smic, le coût pour l’em-ployeur est d’environ 12 euros de l’heure et je per-çois en net 7,37 euros de l’heure. Avec une activité de prestation de services en auto-entrepreneur; si je facture 12 euros de l’heure, je paye 23 % de char-ges. Donc, il me reste 9,24 euros net de l’heure. Et selon le régime d’imposition micro Bic prestation de service avec abattement de 50 % sur chiffre d’af-faire, la somme retenue sera 6 euros par heure de revenu”, souligne un auto-entrepreneur.

Le débat est déjà passionné dans le bâtiment. La Fédération Française du Bâtiment en tête dé-nonce les failles du dispositif dont la “distorsion de concurrence en matière de charges sociales et fisca-les”. Elle souligne aussi “la dévalorisation des filiè-res de formation. Le régime de l’auto-entrepreneur proposant au premier venu de s’installer dans le bâ-timent au moment même où le Grenelle de l’envi-ronnement impose à la profession un renforcement de sa qualification”.

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Nouveau certificatd’immatriculation : ça démarre Vous avez acheté un tracteur neuf. Il vous revient de l’immatriculer en res-pectant la nouvelle législation. Aucun constructeur ou revendeur de matériel agricole ne peut faire cette démarche pour vous.

Depuis le 15 avril 2009, tout véhicule neuf à mo-teur, y compris les tracteurs à l’exception des maté-riels de travaux publics, est muni de plaques blan-ches (une seule plaque d’immatriculation fixée en évidence à l’arrière pour le tracteur) avec un numéro d’immatriculation à vie et ce, jusqu’à sa destruction. À compter du 1er janvier 2010, l’obligation portera sur les automoteurs agricoles. À compter du 1er jan-vier 2013, tous les véhicules ou appareils agricoles remorqués neufs seront concernés par ce dispositif. Les engins et matériels agricoles d’occasion déjà en circulation sont exclus de la réforme actuelle.

Les démarches, les justificatifs Pour un véhicule acheté en France, les pièces sui-

vantes sont nécessaires : • un justificatif d’identité, • un justificatif de domicile, • une demande de certificat d’immatriculation éta-

blie au moyen du formulaire cerfa n°13749*01, • la notice descriptive remise par le vendeur avec son

certificat de conformité à un genre, marque et type (le certificat de conformité à un type CE pour les tracteurs),

• le procès-verbal de réception à titre isolé établi par la Drire (réception individuelle),

• le certificat de vente établi par le vendeur ou, si le véhicule a été construit par son propriétaire, les fac-tures d’achat des éléments constitutifs du véhicule.

Pour un véhicule acheté à l’étranger, s’il s’agit d’un véhicule provenant d’un pays membre apparte-nant à l’espace économique européen : • un certificat d’acquisition (certificat fiscal) d’un vé-

hicule terrestre à moteur en provenance de la CEE délivré par les services des impôts.

S’il s’agit d’un véhicule provenant d’un pays n’ap-partenant pas à l’espace économique européen : • un certificat de dédouanement 846 A délivré par les

services des douanes.

L’usage “véhicule agricole”Les matériels agricoles peuvent conserver en

complément du nouveau numéro d’immatriculation une plaque d’identité. Cette plaque d’identité “la pla-que d’exploitation” reprend le numéro d’exploitation donné en préfecture qui est mentionné sur le certifi-

cat d’immatriculation (article R 317-12). Au vu de l’at-testation d’affiliation MSA, le préfet du département où se situe l’exploitation agricole attribue un numéro d’exploitation qui est porté sur le certificat d’imma-triculation au côté de la mention “véhicule agricole”.

L’arrêt de l’usage agricole comporte le retrait de la mention inscrite sur le certificat d’immatriculation et donne lieu à la délivrance d’un certificat d’imma-triculation sans mention d’usage. La mention ou l’absence de mention de l’usage n’a a priori à ce jour aucune conséquence fiscale ou autre.

Le certificat de conformité à un type national ou le certificat de conformité à un type CE.

Tous les tracteurs, automoteurs ou matériels agri-coles remorqués de plus d’1,5 tonne, les matériels de travaux publics sont soumis à réception. Ils doivent porter sur une plaque spéciale, l’indication du lieu et de la date de sa réception par la Drire ou par l’autori-té compétente d’un État membre de la Communauté européenne. Cette obligation n’est pas nouvelle, elle est même ancienne, mais pas toujours appliquée. Avec l’obligation d’immatriculation des engins neufs, qui se généralise, les découvertes de l’absence de ré-ception arrivent au grand jour.

Pour les tracteurs agricoles, le justificatif techni-que de conformité est le certificat de conformité à un type CE c’est-à-dire conforme aux dispositions de la directive 2003/37/CE délivré par le constructeur de tracteur.

Quelques conseils

Le bon de commande doit mentionner la four-niture au moment de la livraison de la notice des-criptive du certificat de conformité de l’engin. Lors de la livraison, l’acheteur vérifiera la concor-dance entre la plaque sur l’engin et le certificat de conformité du genre, de la marque, du type et des autres caractéristiques de l’engin (largueur, etc). Certains entrepreneurs font déjà immatricu-ler, ce qui est facultatif dans le nouveau système les engins et matériels neufs autres que les trac-teurs.

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Actualités !

Exonération de charges sociales pour l’emploi de travailleurs occasionnels

Les entreprises de travaux sont éligibles depuis fi n 2006 au régime des travailleurs occasionnels au taux de 58 %. 27 000 contrats ont été signés en 2007 dans le secteur des entreprises de travaux, ce qui repré-sente 3 % de l’ensemble des contrats travailleurs oc-casionnels. Les résultats de la mission sur le dispositif de taux réduits de cotisations sociales sont attendus avec beaucoup d’intérêt, la suppression de ce dispositif étant évoquée ou tout au moins une profonde réforme.

Traverser le canal Seine Nord EuropeToute création d’infrastructure soulève la ques-

tion des contraintes de circulation des matériels utili-sés par les entrepreneurs de travaux agricoles. Dans le cas du futur canal Seine Nord Europe, Voie navi-gable de France consulte les professionnels agricoles dont les représentants des entrepreneurs pour tenir compte de leurs préoccupations lors de la construc-tion de ses ouvrages (notamment buses souterraines et ponts). La référence en la matière est l’arrêté du 4 mai 2006 sur les règles de circulation des engins agri-coles. Leurs gabarits sont défi nis comme suit : largeur maximale 4,5 m, longueur maximale 25 m et hauteur limite non fi xée mais pouvant atteindre 5,5 m.

Nouveau Parlement européen Dans les dossiers importants à régler à la suite des

élections européennes du 7 juin, fi gure la mise en place de la libre circulation des services et libre établissement des entreprises au 1er janvier 2010 dans les états mem-bres. EDT poursuit son travail de sensibilisation et de mobilisation pour préparer cette échéance. En effet, si les entrepreneurs de travaux agricoles pourront s’ins-taller et travailler dans l’état membre de leur choix, les règles sociales et fi scales restent nationales comme les règles de réception routière des engins.

Les entrepreneurs dans le réseau mixte technologique agro-équipement et énergie.

La Fédération nationale participe au réseau mix-te technologique agro équipement et énergie. Dans ce réseau, on retrouve des instituts techniques, des chambres d’agriculture, les Cuma, le Cemagref, l’Ene-sad et des centres de formation. Les RMT sont une nouvelle modalité de partenariat entre la recherche, la formation et le développement agricole. Ils ont été initiés en 2006 par le ministère de l’Agriculture et de la Pêche (MAP). le réseau mixte technologique agro-équipement mis en place en septembre 2007 vise à dresser un état des connaissances sur la problémati-que de l’énergie en mécanisation agricole. Il doit fa-voriser l’émergence de projets communs et valoriser les résultats des différents acteurs.

Réforme de la Fimo (suite) La FNEDT a reçu une réponse d’attente du secréta-

riat d’état aux transports à la suite de sa lettre sur la Fimo obligatoire à partir du 10 septembre 2009 pour tous les conducteurs (salariés et non salariés) effec-tuant du transport de marchandises avec des véhicu-les de plus de 3,5 tonnes de PTAC (compte propre ou compte d’autrui). Même si cette formation n’est pas obligatoire pour la conduite des véhicules dont la vi-tesse maximale autorisée ne dépasse pas 45 km/h, cette obligation concerne des salariés et non salariés d’entreprises de travaux agricoles.

La Fédération a pris contact avec des organisa-tions d’employeurs de la production agricole pour envisager de négocier un avenant à l’accord de 1999. En effet, le secteur des travaux publics négocierait un nouvel accord paritaire sur la Fimo des travailleurs occasionnels, une voie qui pourrait être aussi em-pruntée par la production agricole.

Des entreprises de travaux forestiers éligibles aux prêts bonifiés “tempête”

Les entreprises de reboisement de moins de vingt salariés dont le siège social est situé dans les régions Aquitaine, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, touchées par la tempête Klaus du 24 janvier 2009 et qui réalisent plus de 50 % de leur activité dans le do-maine des plantations et des entretiens forestiers peu-vent accéder à ces prêts. Pourquoi ne pas avoir tout simplement pris en compte l’ensemble des entrepri-ses de travaux forestiers comme le demandait EDT ? Vu de Paris, il était inimaginable que les entreprises de travaux forestiers des régions concernées soient sans travail avec 40 millions de m3 de bois à terre. La chute d’activité des seules entreprises de plantations et d’entretien est aidée avec 20 millions d’euros de prêts bonifi és aux entreprises de travaux et aux pépi-niéristes. Les réseaux bancaires intéressés étaient in-

Infos01 47 87 12 12

Service d’information juridique / Vie pratique

Le 7 juin dernier, 72 députés européens français ont été élus. Ils siègeront au Parlement européen dans un hémycycle de 736 sièges.

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vités à se manifester fi n mai pour la mise en place des prêts aux entreprises. La gestion de ces aides est tota-lement déconcentrée au niveau des préfets de région Aquitaine (Pin-des-Landes) et de la région Midi-Pyré-nées (autres essences) ou du préfet de la région dans laquelle sont situées les parcelles concernées. Les prêts bonifi és à 1,5 % peuvent être consentis jusqu’au 31 décembre 2010 par les banques ayant passé à cet effet une convention avec le ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi et le ministre de l’agriculture et de la pêche.

Etude de la mécanisation dans le Massif central

Les représentants des entrepreneurs associés au projet “Accompagner les entreprises d’exploitation forestière de la zone Massif Central dans la Mécani-sation” porté par la FCBA Centre-Ouest et les interpro-fessions. Le projet soumis aux régions Auvergne et Li-mousin associe Entrepreneurs des Territoires. Il s’agit de créer une base de données des résultats technico-économiques de chantiers d’exploitation, un observa-toire socio-économique de la mécanisation et des en-treprises, de tester de nouvelles solutions techniques d’exploitation et de diffusion des informations techni-ques et transfert des résultats aux professionnels.

Aide au transport durable des plaquettes forestières

La circulaire sur l’aide exceptionnelle au transport sur moyennes et longues distances de bois suite à la tempête Klaus du 24 janvier 2009 ajoute la possibi-lité de subventionner le transport de bois sous for-me de plaquettes, bois chablis. “Les aides sont ré-servées aux bois, sous forme de grumes, rondins et

plaquettes, issus des parcelles sinistrées par la tem-pête Klaus des régions Aquitaine, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, pour des transports sur une distance supérieure à 150 km, calculée entre la place de dépôt en forêt et le point d’utilisation ou l’aire de stockage. L’approvisionnement de proximité en-deçà de cette limite de 150 km n’est pas éligible à l’aide de l’État. Le transport de plaquettes n’est subventionné que par voie ferroviaire ou maritime.”

Appel de cotisation France Bois ForêtDes entreprises de travaux forestiers ont reçu cou-

rant avril un appel de cotisation de l’interprofession France Bois Forêt à régler avant le 31 mai 2009. Cette cotisation n’est pas due par les entreprises de travaux forestiers qui sont des prestataires de services dis-tincts de la production et de la commercialisation fo-restière. Des entreprises de travaux forestiers ont reçu par erreur cet appel à cotisation. La cotisation est due par les entreprises qui produisent et commercialisent des produits d’exploitation forestière, de sciage, de connexes, de placage, de bois rabotés et de parquets.

Assemblée générale EDT Nord-Pas-de-Calais/Picardie

L’assemblée générale régionale EDT de Fresnes les Montauban (62) s’est conclue par des remercie-ments au président Maurice Augait qui a quitté ses fonctions depuis le 1er avril 2008 et la remise de la médaille EDT à deux adhérents : Madame Isabelle Maréchal du Nouvion-en-Thiérache (02) et Monsieur Michel Pacaux de Lisbourg (62).

Disparition de Félix Charpentier en IsèreNé en 1931, le cinquième d’une famille de neuf en-

fants Félix Charpentier travaille sur la ferme familiale après ses études agricoles. En 1955, il se marie et aura 4 enfants. Il se lance dans l’entreprise de batta-ge avec son beau-père, à cette période il n’y avait pas beaucoup de concurrence et les moissons duraient longtemps. Il succède à son père et en 1956 démarre le battage du maïs aux cribs avec une machine, puis deux. Peu à peu l’entreprise grandit pour rayonner de la vallée du Rhône à la Matheysine et s’engage dans d’autre activités comme l’épandage d’ammoniac en 1970, les labours les semis et ainsi de suite… Pour faire face aux périodes de gros travaux ; il emploi de nombreux jeunes de la région qu’il aura plaisir à for-mer au travail de qualité. Sa grande satisfaction est de donner a certain d’entre eux la motivation pour exercer à leur tour ce métier.

En 1994, il laisse son affaire à son fi ls Jean-Fran-çois pour prendre sa retraite.

En 2001, pour ses 70 ans il réunit tous ses chauf-feurs pour une grande fête

Fervent acteur au sein du Syndicat des Entre-preneurs de l’Isère, il participait toujours au conseil d’administration. Toute la famille des entrepreneurs de l’Isère et de la région lui ont rendu un dernier hom-mage dans son village de Thodure.

Après la tempête Klaus, Françoise Laparade-Cornuault a écrit, “Rose des bois”, dont les textes cherchent à sensibiliser les jeunes générations à l’im-portance de la forêt landaise. Acheter un livre constitue un geste concret pour reconstruire la forêt : un livre acheté, deux pins replantés. Ce livret est édité en partenariat avec EDT d’Aquitaine. 10 000 exemplaires ont déjà

été vendus.

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Profession

16 ENTREPRENEURS des Territoires M A G A Z I N E - 41 - M A I / J U I N 2 0 0 9

Manceau Environnement : “L’épandage est une affaire de pros !”L’épandage des boues ou des effluents d’élevages palient l’utilisation d’engrais chimiques. Activité très réglementée, cette prestation nécessite néanmoins de sérieuses compétences et le matériel adéquat. C’est le cas de l’entreprise Manceau Environnement, qui en a fait sa spécialité depuis plus de quinze ans.

Installée sur la petite com-mune de Coudray, entre An-gers et Château-Gontier, l’en-treprise d’Hubert Manceau, ou plus précisément ses deux entreprises, forment un site imposant, juché sur un co-teau de la campagne mayen-naise. Deux activités bien dis-tinctes sont réunies ici, mais toutes deux complémentai-res et totalement dédiées au monde agricole, dont elle est issue. D’une part, on trouve Manceau Hubert, l’entreprise initiale comprenant tous les travaux, des semis aux récol-tes, et d’autre part, Manceau Environnement, spécialisée dans l’épandage d’effluents agricoles ou des boues de

stations d’épurations pour l’amendement des sols.

Un précurseur“Dans le secteur de l’ef-

fluent nous sommes cités pour être des précurseurs”, précise pudiquement Hubert Manceau. En effet, dès 1991, l’entrepreneur mayennais se lance dans l’épandage, avec un adage, celui de réaliser des prestations de qualité. “Mon père avait une tonne à lisier, mais c’était juste une petite affaire, se souvient-il. Et quand j’ai repris l’entrepri-se cette année là, mon idée était vraiment de développer l’épandage car je pensais que c’était l’avenir. Et puis, je trou-

vais qu’ils étaient bien sou-vent mal réalisés. À l’époque on voyait épandre du fumier et après de l’engrais chimi-que. Moi, je voulais investir dans du matériel et prouver que l’on pouvait remplacer complètement les produits de synthèse”. Un an plus tard, Hubert Manceau achète son premier épandeur à pla-teau. Le modèle, conçu par un bureau d’étude du nord de la France, révolutionne le sec-teur. “Il respectait bien les do-ses et l’homogénéité des do-ses à épandre sur la parcelle, précise-t-il. Ce sont deux élé-ments très importants pour faire un travail de qualité. À l’époque nous épandions du fumier de volailles et du compost pour une vingtaine d’agriculteurs engagés avec des coopératives”. En 2001, les prestations d’épandage de l’entreprise prennent de l’ampleur. Il devient alors né-cessaire de créer une autre structure, dédiée totalement

à cette activité. C’est la nais-sance de Manceau Environ-nement. L’entreprise démarre avec quelques salariés. Elle en emploie aujourd’hui 14. “Nous les formons en inter-ne, explique l’entrepreneur. Ils commencent d’abord par les petits engins. Nous les spécialisons dans l’épanda-ge. Ils connaissent donc bien les doses et la réglementa-tion en vigueur”.

Une large palette d’épandage

L’entreprise épand des ef-fluents d’exploitations agri-coles, mais aussi et surtout tous types de boues géné-rées par les stations d’épu-rations de l’industrie agro-alimentaire ou gérées par les collectivités (boues liquides, solides ou pâteuses). Des coquilles d’œufs sont même épandues. L’épandage, quel qu’il soit, n’est pas sans contraintes. “Nous avons toujours anticipé la loi, assu-

De gauche à droite, Hubert Manceau, sa femme Vivia-ne, responsable de la partie administrative des deux entre-prises et leur fille Graziella. Diplômée en marketing et com-merce international, elle a intégré l’entreprise en 2008. “Je suis chargée de développer l’activité auprès des indus-triels et des collectivités”, explique-t-elle. Toutes activités confondues (les deux entreprises), Hubert Manceau comp-tabilise aujourd’hui près de 1 700 clients.

Les Manceau travaillent en famille

Un système d’épandage sans tonne. L’entreprise effectue des prestations sur un rayon de 300 km, d’ouest en est et vers le grand sud-ouest de la France.

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ENTREPRENEURS des Territoires M A G A Z I N E - 41 - M A I / J U I N 2 0 0 9 17

re l’entrepreneur. Et l’admi-nistration, comme les cham-bres d’agriculture ou encore l’agence de l’eau, nous visite pour voir nos techniques et les contraintes”. Une régle-mentation stricte - régit par des arrêtés préfectoraux dé-partementaux mis en place en fonction des zones sen-sibles (cours d’eau, état des sols, habitations…) - fait se succéder plusieurs étapes avant la mise en œuvre d’un épandage. “Il existe notam-ment une cartographie des parcelles, explique Hubert Manceau. Il arrive que des éléments soient absents des plans, comme un point d’eau par exemple. Nous devons donc toujours être très vi-gilants pour ne pas risquer d’épandre dans une zone sensible”. Cette réglementa-tion française à l’échelon lo-cal émane en fait de la direc-tive européenne Nitrate, dont le quatrième programme doit être mis en place d’ici le dé-but de l’été. À la chambre d’Agriculture du Maine-et-Loire, mandatée par le préfet depuis 2001 pour expertiser les épandages réalisés dans le département, Yoann Cor-vaisier, chargé de mission en environnement, évoque le sérieux de l’entreprise Man-ceau. “Sur la dizaine de pres-tataires que nous connais-sons, elle fait partie des trois entreprises véritablement spécialisée et pointilleuse”, soutient-il.

Des spécificités par clients

Agriculteurs, laiteries ou abattoirs, grandes villes ou petites communes, l’entrepri-se Manceau s’adresse à tous les profils, pour peu qu’ils aient des boues valorisables en agriculture. “Nous avons des boues liquides et soli-des à épandre, explique Dany Morandeau, du service assai-nissement et exploitation de la ville d’Angers, cliente de

l’entreprise. Et nous en pro-duisons beaucoup. Comme la réglementation interdit l’épandage en hiver il faut donc d’importantes capa-cités de stockage pour les boues liquides. Pour rédui-re ces besoins, en particu-lier sur les grosses stations d’épurations, nous les centri-fugeons et les chaulons. C’est le moyen pour en diminuer la quantité”. La centrifugation permet de séparer le liquide du solide. Le premier repart dans le circuit de l’eau après traitement et l’autre est en-suite chaulé (ajout de chaux), devenant une boue chaulée. Celle-ci est ensuite épandue sur des terres agricoles par le prestataire. “Nous faisons dé-poser les boues directement chez les agriculteurs via un transporteur, explique Dany Morandeau. Ensuite Manceau Environnement intervient, en réalisant un dosage précis. Avant d’être épandues, nos boues sont contrôlées. Elles font l’objet d’un prélèvement quotidien et d’une analyse dans un laboratoire, tous les quinze jours”. Pour Hubert Manceau, la boue la plus ef-ficace reste néanmoins celle qui est liquide. “C’est aussi la moins chère, précise-t-il. On peut l’épandre pour toute une panoplie de cultures déjà en place : blé en pré-semis, maïs en interligne, prairie… La minéralisation de l’azote est plus rapide, du fait que la boue est liquide. À l’inverse, plus on les sèche, plus on les durcit, plus la minéralisation est longue. Et s’il ne pleut pas, elle mettra alors plus de temps à rentrer dans le sol”. Autre lieu, autre client : la coopérative syndicale de distillation, à Thouarcé, dans le Maine-et-Loire, produisant des alcools issus de marc de raisins pour la biocarbu-ration, a besoin d’épandre ses vinasses. Enfin, disons qu’aujourd’hui, le cas est plus fortuit car la coopérative

• 21 tracteurs Fendt de 45 à 360 ch., équipés de GPS Boues liquides• 5 agitateurs Lisier (Agra, Pichon, Mauguin)• 1 citerne à boues

liquides de 33000 l (fabrication maison)

• 3 cuves à boues (maison)• 1 débitmètre Danfoss• 1 enrouleur Perrot• 2 enrouleurs (système suisse)• 2 pompes CDEA (Gordman et Doda)• 1 pompe Doda• 12 tonnes de 10 à 24 m3 (Mauguin, Pichon, Joskin)• 1 enfouisseur de culture Joskin• 1 injecteur prairie Joskin• Rampes pendillards• 1 automoteur Challenger Terragator 3244 de 18 m3

(avec rampe pendillard, injecteur prairie et enfouisseur)Boues pâteuses• 3 épandeurs Mouzon• 4 épandeurs Bergmann• 1 chargeuse JCB Vema• 1 télescopique MerlotBalayeuses• 7 balayeuses Rabaud

Matériel pour l’épandage

Commandes du matériel d’épandage à l’intérieur de la cabine d’un tracteur Fendt, dans le cas des systèmes tracteurs/épandeurs.

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18 ENTREPRENEURS des Territoires M A G A Z I N E - 41 - M A I / J U I N 2 0 0 9

Profession

a mis en place il y a deux ans une unité de méthanisation, les transformant en biogaz. “Ne pas pouvoir épandre pendant la période hivernale c’était un vrai problème pour nous, explique Jacques Bloui-neau, le responsable de la coopérative. Le méthaniseur, un plus environnemental. Quand nous avons trop d’ef-fluents à absorber, nous réa-lisons un plan d’épandage et nous faisons alors appel à Manceau Environnement. Au niveau qualité, ce sont des gens calé à 100 %”.

Reconnaître les vrais professionnels

“Nos clients nous délivrent des attestations de qualité”, poursuit Hubert Manceau. L’entrepreneur n’attend pas une nouvelle loi, mais il sou-haite qu’on fasse la différence

entre les vrais professionnels et les “amateurs’’. Depuis peu, Qualiterritoires propose des fiches de qualification pour les travaux d’épandage. “Encore aujourd’hui, trop d’épandages sont mal faits à cause de matériels inadaptés et par manque de compéten-ce, estime-t-il. Et il faut savoir aussi refuser les demandes de certains clients qui se met-tent volontairement hors de la réglementation parce que ça les arrange”. Avec près de 500 000 m3 de boues liquides et près de 70 000 t de boues solides et pâteuses épandues sur plus de 25 000 ha par an, l’entrepreneur ne peut accep-ter l’approximation et revendi-que un professionnalisme exi-gent à la hauteur des enjeux environnementaux.

Frédéric Ripoche �

Son châssis au look ‘’american truck’’ (il est d’ailleurs d’origine américaine) attire indéniablement l’attention. Mais l’intérêt de la machine réside en particulier sur sa “meilleure portance au champ” en comparaison à l’équipage tracteur/épandeur, et cela grâce notamment à son système de dépla-cement en crabe, tel que l’indique Hubert Manceau. “L’auto-moteur génère moins de problème de tassement de sol sur les parcelles humides, précise-t-il. L’épandage est également plus rapide. Il nous amène une plus value commerciale”. De-puis 2002, l’entrepreneur possédait le Terragator 3104 d’une capacité de contenance de boue liquide de 16 m3. Il s’en est séparé pour acquérir le Terragator 3244, bénéficiant d’une citerne plus grande de 18 m3. Autre intérêt : pas de salissure de route. Le Terragator n’a pas l’autorisation de circuler avec une citerne pleine (ce qui peut être aussi un désavantage). Le chargement des boues est effectué au champ, à partir d’une cuve installée sur place. “Dans le nord de la France par exemple, ce n’est pas un problème d’utiliser ce type d’engin parce que les parcelles sont grandes, explique Hubert Man-ceau. En revanche, dans l’ouest, où nous avons beaucoup plus de petits parcellaires, c’est plus difficile de rentabiliser l’automoteur, tant qu’on ne peut pas circuler sur route avec la cuve pleine”.

Challenger Terragator : la performance au service de l’épandage

Une tonne de 24 m3 avec enfouisseur. Boues d’épuration liquides, pâteuses ou so-lides, compost, effluents d’élevages, tous les types d’épandages sont réalisés pour

amender les sols.

Des balayeuses sont indispensables pour nettoyer les routes ou toutes zones de circulation.

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Entreprise Maréchal :pionnière de la certification Iso 14001Les contraintes économiques nécessitent une rigueur de plus en plus importante dans la gestion des entreprises. La certification, au sens large du terme, est un des moyens qui permettent de se démarquer et de mettre en avant les actions mises en œuvre pour satisfaire à la fois les clients, mais aussi de meilleures conditions de travail pour les salariés. Dans la région Nord-Picardie, l’initiative de l’association EDT Perspective, pilote au niveau national, l’illustre avec dès cette année des applications concrètes.

EDT PerspectiveEDT Perspective est née

voici 3 ans de la démarche d’entrepreneurs de travaux de la région Nord-Picardie qui constataient un manque de formation de leur person-nel, notamment dans les do-maines de l’hygiène, de la sé-curité et de l’organisation du travail et, plus globalement, sur les préoccupations envi-ronnementales.

Après discussion au sein d’EDT Nord-Picardie et avec le Fafsea, 20 entreprises, toutes volontaires, se sont engagées dans cette démar-che QSE (Qualité, Sécurité, Environnement) qui a pour objectif, dans une première étape, la certification Iso 14001. Parallèlement, elles ont travaillé sur les exigences de l’OHSAS 18001 pour ce qui est de la sécurité au travail et

sur les principes de la norme Iso 9001 (Qualité intégrant l’écoute et la satisfaction du client ainsi que l’organisa-tion optimale des postes de travail). Les entreprises qui le souhaiteront pourront les demander par la suite.

Chaque entreprise a été diagnostiquée, phase qui a

provoqué l’abandon dans la démarche de certains. Début 2009, 4 entreprises (2 dans le Nord-Pas de Calais et 2 en Picardie) tirées au sort sur les 14 restantes (elles ont entre 5 et 50 salariés et des activités dans les travaux agricoles, le transport et le TP) ont été auditées par un cabinet de

consultants spécialisés qui a accordé cette certification pour l’ensemble du groupe. Durant chaque année à venir, 4 ou 5 autres entreprises se-ront de nouveau tirées au sort pour être elles aussi auditées, mais une entreprise qui a déjà fait l’objet de cette procédure pourra l’être de nouveau.

Cette certification, répon-dant au principe du SME (Sys-tème de Management Environ-nemental), est une démarche continue qui repose sur une “boucle” d’amélioration que l’entreprise s’engage à mettre en œuvre. On peut la résumer par 5 étapes : Je m’engage, je réalise un diagnostic, je pla-nifie mes objectifs d’amélio-ration, je mets en œuvre, je contrôle et je m’améliore. Elle implique l’ensemble du per-sonnel et notamment sa pré-sence à 16 modules de forma-

Gérard Maréchal est président de l’association EDT Perspective et dirige avec son fils Christophe l’entreprise qui répartit son activité entre agricole (40 %) et TP (60 %).

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Profession

20 ENTREPRENEURS des Territoires M A G A Z I N E - 41 - M A I / J U I N 2 0 0 9

tion selon un rythme mensuel (surtout en hiver pour se ca-ler par rapport aux périodes de plus forte activité où il est difficile de mobiliser les em-ployés). Elle concerne notam-ment le secourisme et en par-ticulier la mise en situation de “crise” (accidents environne-mentaux). Naturellement, les diagnostics ont mis en avant un certain nombre d’amélio-rations nécessaires dans les entreprises qui doivent être réalisées selon un calendrier déterminé. Si lors de l’audit 2010 ces points ne sont pas satisfaits, ils peuvent mettre en péril l’ensemble du groupe.

Les entreprises non audi-tées peuvent et doivent amé-liorer également ces points, selon un cahier des charges consultable au cabinet de consultants. Ils concernent tout ce qui peut améliorer la sécurité du personnel et de l’environnement tout en gé-rant économiquement les consommables (eau, électri-cité, gazole, huile, batteries…) et en assurant leur traçabilité. On peut citer comme moyens d’amélioration les kits “anti-pollution”,les aires de lavage du matériel, le suivi des ex-tincteurs, et insister sur le be-soin d’information qui doit se matérialiser par un livret d’ac-cueil pour les nouveaux em-ployés (CDI et intérimaires), mais aussi la mise en place d’un cahier des “accidents écologiques” (ex : rupture d’un flexible hydraulique.

Cette démarche a naturel-lement un coût. C’est dans un premier temps l’audit, sup-porté par chaque entreprise mais qui a été globalisé pour l’association (4 300 Euros/an soit 900 Euros/entreprise). Ce sont bien sûr les inves-tissements nécessaires pour satisfaire les besoins d’amé-lioration. C’est également la formation d’un montant de 2 000 Euros/entreprise et prise en charge par le Fafsea. C’est enfin une cotisation

pour chaque adhérent, de 300 Euros/an, qui doit cou-vrir les frais de secrétariat, de comptabilité, mais surtout de communication, tant au ni-veau national au travers de la fédération EDT, qu’au niveau régional pour faire connaître les entreprises concernées et leurs actions, mais aussi vers le “grand public” et notam-ment auprès des organismes régionaux.

Hormis les gains de pro-ductivité que peuvent atten-dre les entreprises même s’ils ne sont pas immédiats, cette démarche vise également à se démarquer et à susciter l’intérêt des clients et notam-ment, pour certains secteurs d’activités, des donneurs d’ordre qui sont plus récep-tifs à ce genre de démarche, surtout s’ils sont eux-mêmes entrés dans la démarche de certification.

L’exemple de l’entreprise Maréchal

Parmi les 14 entreprises d’EDT Perspective, l’entre-prise Maréchal installée à Beaucamp près du Nouvion-en-Thiérache, région d’éle-vage par excellence (on est dans le fief du Maroilles), est une des 4 auditées début 2009, Gérard Maréchal étant par ailleurs président d’EDT Perspective. Cette entreprise a été créée en 1962 par Serge Maréchal, son père, avec au départ des activités de pres-sage de foin, d’épandage de fumier et de tronçonnage. Au bout de 3 ans, il démarre le TP qui permet d’avoir une activité en hiver. Gérard Ma-réchal intègre l’entreprise en 1974 puis continue avec sa mère après le décès de son père en 1976, et cela jusqu’en 1985. Son fils Christophe, qui a suivi des études de génie civil et travaux publics, le re-joint en 2005 au sein d’une SARL.

Aujourd’hui, l’entreprise qui compte 16 permanents

Dans la région d’élevage où l’ETA Maréchal est installée, la production de fourrages et l’ensilage en particulier sont les principaux secteurs d’activité.

Matériels agricoles• 6 tracteurs John Deere de 110 à 170 ch,• un tracteur MB-Trac avec déboucheur de drains,• une draineuse trancheuse automotrice• une draineuse sur tracteur,• 3 ensileuses automotrices (2 Claas et une John Deere)

avec becs maïs 6 et 8 rangs• un Cultiplow 6 lames avec rotolabour

et semoir Monosem 4 et 6 rangs,• un semoir direct Sulky pour le semis de prairies,• 2 épandeurs à vis avec pesée,• un épandeur à plateaux,• 3 bennes 18 t (2) et 24 t,• une tailleuse de haies Rousseau 6,40 m,• un broyeur d’accotements,• un broyeur à axe vertical.Matériels TP• 4 pelles à chenilles de 11 à 25 t,• 3 pelles à chenilles de 2,5 t à 8 t,• 2 pelles à pneus de 11 et 13 t,• 5 camions dont 2 porte-engins,

2 6x4 24 t et un 10 t ampirole.• un tracto-pelle,• une chargeuse,• 2 rouleaux compacteurs

Le parc de matériels de l’entreprise Maréchal

Dans le cadre de la démarche de certification ISO 140001, ils ont installés une aire de lavage du matériel ainsi qu’une station pour le carburant avec un compteur volu-

métrique avec identification des matériels.

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(dont Maréchal père et fils), a une activité répartie pour 40 % dans l’agricole et 60 % dans le TP. La première est surtout concentrée dans la culture et la récolte des four-rages avec des semis (50 ha auxquels il faut ajouter 200 ha de maïs) et l’ensilage (400 ha d’herbe et 900 ha de maïs). “Nous avions arrêté le pressage avant de réin-vestir dans 3 presses à bal-les rondes” explique Gérard Maréchal. “Mais nous avons de nouveau arrêté car l’es-sentiel de ce travail est réa-lisé par des Cuma, comme l’enrubannage. Nous avons fait également une tentative en moisson que nous avons gardée 3 ans, mais la région ne s’y prête guère (parcelles éloignées, petites, faibles rendements), même si nous étions à 400 ha récoltés.”

L’entreprise réalise égale-ment des épandages de sco-

ries (pour des coopératives), de fumier avec pesage em-barqué, de boues déshydra-tées avec un épandeur à pla-teaux équipé d’un système d’humidification pour faire retomber les poussières. Ils ont également repris une ac-tivité de drainage sur un par-cellaire qui ne l’avait été ou il y a très longtemps et était devenu défaillant. Elle réalise également des travaux d’en-tretien comme le taillage des haies, le curage de fossés, le fauchage d’accotements pour les communes.

Mais c’est l’activité TP qui domine avec des travaux diversifiés comme la mise aux normes des bâtiments d’élevage (important dans la région), le terrassement de fosses, la réalisation de dalles en béton, les terras-sements pour l’assainisse-ment collectif et individuel (l’ETA est installateur agréé

Eparco), la création de cours, d’étangs…

C’est en particulier dans ce domaine que la certifica-tion pourra apporter un plus à l’entreprise, les contrain-tes imposées étant de plus en plus importantes. Mais les améliorations détectées lors du diagnostic concernent l’ensemble des activités et un certain nombre d’actions et d’investissements ont déjà été réalisées, comme le sou-ligne Gérard Maréchal. “Nous avons construit une aire de lavage des matériels qui doit être encore finalisée avec l’installation d’un décanteur dégraisseur et une cuve de ré-tention, l’eau assainie devant être réutilisée pour le lavage des machines. A proximité, nous avons installé une sta-tion pour le carburant avec un compteur volumétrique à identification par matériel ce qui nous permet de connaî-tre exactement la consomma-tion de chaque engin. Nous avons également installé un stockage raisonné de tous les consommables ainsi que des bacs pour la récupération de tout ce qui peut être recyclé. Pour ce qui est du personnel, nous avons installé un local dédié où, outre des vestiaires et des sanitaires, ils peuvent trouver toutes les informa-tions en matière de sécurité et de “bonnes pratiques”. C’est notamment un classeur avec des fiches informatives sur tous les produits toxiques utilisés classées selon un or-dre croissant de dangerosité. C’est également un cahier des accidents. Sans oublier le ca-hier d’accueil dont chaque sa-larié dispose et dans lequel il peut trouver beaucoup d’in-formations sur l’entreprise (notamment un plan), les consignes à respecter, notam-ment en matière d’hygiène et de sécurité, des protocoles à suivre en cas d’accident ou de sinistre ainsi qu’une liste d’adresses utiles.”

L’avenir est dans l’environnement

“Dans notre région her-bagère, les possibilités de diversification sont très limi-tées. D’autant plus que les élevages sont de taille plus importante, plus spécialisés et on assiste à un fort dé-veloppement des robots de traite”, constate Gérard Ma-réchal. “Cela laisse plus de temps aux éleveurs qui en profite pour faire eux-mê-mes les travaux qu’ils nous confiaient auparavant. Il y également le renouvellement des générations et les jeunes ne sont pas toujours enclins à continuer ce que faisaient leurs pères. La réelle voie d’avenir en terme de diversi-fication est l’environnement, sans que l’on sache exacte-ment quoi, mais des besoins vont se créer et il faudra être prêt à saisir les opportunités quand elles se présenteront. Nous avons par exemple eu un contact avec Thierart qui construit le récupérateur de menues-pailles et avec SEDE Environnement qui est in-téressé par le principe pour leur récupération. Il y a éga-lement un bon potentiel pour les plaquettes de bois (la su-perficie en forêt est impor-tante dans la région), mais pour l’instant, leur écoule-ment n’a pas encore été mis en place. Mais dans tous les cas, notre démarche de certification sera un atout important pour l’entreprise quand ces nouvelles voies ou d’autres apparaîtront.”

Olivier Fachard �

Tous les consommables ont fait l’objet d’une organisation de rangement spécifique avec identification et panneaux informatifs facilitant leur accès.

Les consommables usagés et recyclables sont stockés dans des bacs indépendants identifiés.

Les coordonnées des 14 entreprises pionnières de la norme Iso 14 0001 sont sur le site internet :www.edtperspective.com.

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EURL Guilloteau :Un épandeur “marche en crabe” pour protéger les solsÀ Marsais-Sainte-Radegonde en Vendée, l’entreprise Guilloteau a investi dans un épandeur “marche en crabe” pour limiter le tassement des sols. Une première que Bernard Guilloteau va faire découvrir à ses clients lors d’une journée porte ouverte organisée en juin.

C’est avec le chantier de l’A 83, une autoroute qui re-lie Nantes à Niort via Fonte-nay-le-Comte, que l’entre-prise de Bernard Guilloteau a vu le jour sur la commune de Marsais-Sainte-Rade-gonde. “Au départ, nous étions exploitants agrico-les. Avec le lancement du chantier de l’autoroute, on nous a demandé d’arroser les pistes de fondation de l’autoroute avec de l’eau pour éviter la poussière. J’ai investi dans une citer-ne et, au fil des ans, on est monté en puissance”, souli-gne Bernard Guilloteau, la figure de proue de l’EURL qui porte son nom. Concrè-tement, l’entreprise a vu le jour en 1995. Depuis lors, elle ne connaît pas la crise et aujourd’hui Bernard et sa femme emploient cinq sala-riés permanents et trois sai-sonniers. Au fil des ans, l’en-treprise s’est spécialisée dans l’épandage même si c’est loin d’être la seule ac-tivité. Dans son portefeuille de services, l’entrepreneur propose : l’arrosage, le ba-layage et le lavage de voi-ries, le recyclage sur place de chaussées, le broyage ou le défrichage de souches, la stabilisation des sols avec de la chaux ou du ciment.Pour le recyclage de chaus-sées notamment, l’entrepri-se travaille avec les services

techniques du département de la Vendée. Dans le marais vendéen, les routes sont re-cyclées sur place et ce type d’activité représente près de 20 % du chiffre d’affaires. Mais, le 7 mai, si Bernard Guilloteau a invité la pres-se, l’entreprise Panien et des techniciens de la Saur, c’est pour mettre en avant son savoir-faire en matière d’épandage.“Dans notre activité épan-dage, on réalise des vidan-ges de lagunes, on est aussi appelé à épandre du com-post, des boues de station d’épuration, de la fiente de volailles et du fumier de chè-vre. Les produits sont hété-

rogènes. On intervient en Vendée, dans les Deux-Sè-vres, mais aussi dans la ré-gion de Saumur, de Thouars et même dans le Sud-Est de la France. On est poly-valent”. L’entreprise Guillo-teau réalise des prestations aussi bien pour les collecti-vités que le monde agricole ou encore des entreprises ou des coopératives comme la Cavac, le groupe Soufflet, la Saur et Véolia. Même si Bernard Guilloteau travaille pour des grands groupes, il mise sur des partenariats où il cherche à mettre en avant son savoir-faire et sa capa-cité d’innovation. Son parc matériel montre d’ailleurs

que l’entreprise mise sur la qualité des prestations, les chauffeurs utilisent notam-ment une barre de guidage sur les chantiers d’épanda-ge. Ici, les boues ou autres déjections animales sont perçues comme des matiè-res premières nobles, pas des produits dont on cher-che à se débarrasser. C’est aussi dans une logique de partenariat que l’entrepre-neur invite chaque année sa clientèle à l’occasion d’une porte ouverte : “À cette oc-casion, on peut montrer nos investissements et nos outils. On peut aussi échan-ger dans un cadre plus dé-contracté”, poursuit-il.

Ici, l’épandeur Panien réalise une démonstration. La “marche en crabe” permet de réduire le tassement des sols.

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Cette année, la porte ouverte se tiendra fin-juin. La vedette de ce prochain rendez-vous sera l’épandeur “marche en crabe”. développé par la so-ciété Panien, ce modèle est le PW 15 A d’une capacité de 14 m3. C’est le premier épan-deur de ce type à être mis en place par l’entreprise.

Réduire le tassement des sols

Avant de se lancer dans cet achat, Bernard Guilloteau a pris contact avec la société Panien, il souhaitait investir dans un épandeur polyva-lent, qui limite le tassement des sols. Un souci qu’il par-tage avec sa clientèle d’in-dustriels, qui cherchent aussi

à limiter toute détérioration des sols. Leur objectif est de fidéliser les agriculteurs qui leur mettent à disposition des parcelles de terre indispensa-bles à leur plan d’épandage. “On est attentif aux remar-ques des agriculteurs, qui ne veulent pas que leur parcelle soit abîmée particulièrement dans les années pluvieuses”,

assure un technicien de la Saur.“Je regardais de près les montages proposés sur les Claas Xérion ou sur les auto-moteurs Terragator”, souli-gne l’entrepreneur. En plus de la polyvalence, d’un débit de chantier important et d’une bonne capacité de charge, Bernard Guilloteau est avant

“Dans notre activité épandage, on réalise des vidanges de lagunes, on est aussi ap-pelé à épandre du compost, des boues de station d’épuration, de la fiente de volailles et du fumier de chèvre. Les produits sont hétérogènes. On intervient en Vendée, dans les Deux-Sèvres, mais aussi dans la région de Saumur, de Thouars et même dans le

Sud-Est de la France. On est polyvalent”, souligne Bernard Guilloteau

Pour le contrôle des doses, l’épandeur est équipé d’un pesage embarqué. Depuis la cabine, l’opérateur peut contrôler et règler les différents éléments de l’épandeur

grâce à un tableau de commandes.

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tout en quête d’un outil qui ne tasse pas les sols. Ce ca-hier des charges aboutira à la conception de l’épandeur d’amendements Panien PW 15 A. Un dispositif hydrauli-que permet le décalage de l’épandeur par rapport au tracteur et au final ses roues ne suivent pas celles du trac-teur pour préserver le tasse-ment des sols. L’équipement pneumatique basse pression de type 1050/5 R 32 Michelin Mega XBIB contribue aussi à préserver le sol.

Variété des produits à épandre

L’entreprise Guilloteau peut épandre des produits variés avec des densités très différentes, le pesage embar-qué permet de contrôler la dose et de respecter le cahier des charges. D’ailleurs, de-puis le tableau de comman-de en cabine du tracteur, le chauffeur contrôle toutes les fonctions de l’épandeur : le réglage du dosage par hecta-re, le réglage de la vitesse de rotation des disques d’épan-dage, la mise en service de tous les accessoires. Pour un suivi du chantier, le boîtier af-fiche le dosage par ha, la sur-face travaillée (partielle ou totale), la vitesse d’avance-ment et celle de rotation des disques. Au final, un rapport détaillé du chantier peut être remis au client.

Côté cinématique de l’ap-pareil, le fond mouvant est constitué de quatre chaînes en acier avec un pas de 100 mm, elles glissent sur des plaques d’usure. La tension est contrôlée par des vérins hydrauliques. Les deux mo-teurs hydrauliques et les deux boîtiers réducteurs en-traînent régulièrement l’arbre de la chaîne. Ils évitent ainsi toutes les torsions de l’arbre avec des produits à haute densité ou collants et optimi-sent ainsi les démarrages du fond mouvant. Les barres de

fond rapprochées (1 barre/2 maillons/1 barre) alimentent les hérissons démêleurs. À l’arrière, l’ouverture de la porte guillotine est assurée par deux vérins hydrauliques avec indicateur d’ouverture placé à l’avant pour faciliter le réglage DPA E à régulation électronique. Celui-ci assure une régularité instantanée du tonnage par hectare. La rotation du fond mouvant est assurée grâce à une pompe hydraulique à débit variable.

Régularité des produits à épandre

La régularité au sol des produits commence par le déchiquetage, l’alimenta-tion régulière et le point de chute bien déterminé du pro-duit sur les disques. Ainsi, l’épandeur est équipé de deux hérissons démêleurs en spires, leur épaisseur est de 8 mm (pas inversé). Les couteaux en acier hardox de 8 mm sont boulonnés. Leur entraînement est mécanique par la prise de force du trac-teur via une chaîne double. Le système d’épandage com-prend deux disques d’un dia-

mètre de 1 150 mm (réglable d’avant en arrière). Ils sont équipés chacun de six ailet-tes de dispersion réglables, en acier hardox pour permet-tre un épandage uniforme et régulier de tous les produits. Une pompe hydraulique à dé-bit variable circuit fermé per-met l’alimentation du moteur hydraulique des disques via trois renvois d’angle avec une sécurité entre chaque disque. La hotte arrière comporte un volet réglable en hauteur à commande hydraulique et un cône de séparation centrale, elle s’ouvre par deux vérins hydrauliques donnant ainsi un accès total aux organes d’épandage. La sécurité de la chaîne cinématique est as-surée par un limiteur à cames à réarmement automatique. Des capteurs de vitesse sur la transmission, les hérissons et les disques protègent tous les organes : lorsque la vites-se de rotation chute, ils arrê-tent immédiatement le fond mouvant. Enfin, la flèche d’at-telage est montée sur vérins hydrauliques pour un réglage facile et précis de la hauteur d’attelage. La conception de

la flèche autorise les surchar-ges sans nuire à l’équilibre de l’épandeur, elle assure une souplesse de conduite et un confort pour le chauf-feur. L’anneau d’attelage de fabrication “Scharmüller” est boulonné sur le timon. Il a été conçu pour atténuer les à-coups sur le tracteur et minimiser l’usure des pièces d’attelage. Côté freinage, la remorque dispose d’un frein de rupture à commande hy-dropneumatique et pneuma-tique. La dimension des freins 406 x 140 actionnés par des cames en “S” utilisés sur les véhicules routiers garantit la longévité du mécanisme.La trémie monocoque as-sure une bonne autonomie d’épandage. Elle mesure 6 m sur 2 m avec une hauteur de 11,2 m. Le bord supérieur des ridelles est caissonné pour résister aux coups de godet éventuels lors du charge-ment. Une protection sur la longueur de l’épandeur en-tre les deux tubes du châssis protège les arbres, les flexi-bles, les câbles électriques et le graissage centralisé à com-mande électrique.

Un dispositif hydraulique permet le décalage de l’épandeur par rapport au tracteur et au final ses roues ne suivent pas celles du tracteur pour préserver le tassement des sols. L’équipement pneumatique basse pression de type 1050/5 R 32 Michelin Mega

XBIB contribue aussi à préserver le sol.

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La forêt espagnole : un secteur clé pour les entrepreneursLes entreprises espagnoles de travaux forestiers sont réunies depuis 1994 au sein de l’Asemfo, association très active tant sur le plan national qu’européen.

“La forêt espagnole est un secteur stratégique d’un point de vue économique, social et environnemental”. Arancha Lopez de Sancho est directrice de l’Asemfo, l’Association nationale des entreprises forestières (Aso-ciacion nacional de empresas forestales) que nous avons rencontrée à Madrid. Créée en 1994, l’Asemfo est une as-sociation sans but lucratif qui compte 50 entreprises de tra-vaux et services forestiers ré-parties dans toute l’Espagne. “L’Association représente 85 % des entreprises du sec-teur dédiées à la protection,

la conservation et l’améliora-tion du milieu naturel fores-tier”, déclare Arancha Lopez de Sancho qui ajoute que le profil des membres de l’Asem-fo est très variable, avec des entreprises dont le chiffre d’affaires varie de 300 000 euros à 10 millions pour un total de 75 000 emplois. Les interventions des entreprises sont très variées : repeuple-ment forestier, prévention et extinction des incendies, ré-novation hydrologique fores-tière, lutte contre l’érosion, rénovation des parcelles dé-gradées, entretien des espa-ces naturels et des paysages. “Nous sommes considérés comme un secteur peu im-portant alors que notre poids économique est réel”, martè-le la gérante de l’Asemfo qui a mené une étude sur les in-vestissements et les emplois du secteur forestier espagnol (voir encadré). Si 70 % des fo-rêts espagnoles sont privées, et 30 % publiques, l’État re-

Arancha Lopez de Sancho : “Nous souffrons d’un déficit d’image alors que le secteur forestier espagnol est vital pour l’économie du pays”.

Répartition des investissements du secteur forestier espagnol en 2006 par système d’exécution

Par l’Administration 166 548 772,00 €

Adjudication directe aux entreprises publiques 313 697 159,00 €

Adjudication directe aux entreprises privées 30 830 725,00 €

Offres publiques 373 361 472,00 €

Subventions 203 465 227,00 €

Sans spécification par les administrations 158 601 792,00 €Total 1 246 485,00 €

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présente 90 % de la clientèle des membres de l’Asemfo. “Nous avons un rôle de re-présentation institutionnelle de nos membres vis-à-vis de l’Administration espagnole et européenne”, ajoute notre interlocutrice qui rappelle les nombreux services apportés à ses adhérents : communi-cation, bulletin d’informa-tions, études sectorielles, formations, gestion de sub-ventions, appui aux futurs professionnels, conventions de travail, programme d’im-plantation des systèmes de qualité, de gestion environ-nementale et prévention des risques au travail, bourse de travail. “Nous participons à de nombreux forums et grou-pes de travail autour de la forêt”, affirme la gérante de l’Asemfo. À titre d’exemple, cette dernière participe aux travaux de recherche de la “plateforme technologique forestière” ou au projet “vi-vre avec le bois” dont le but est de promouvoir l’utilisa-tion du bois.

BiomasseParmi les activités de l’as-

sociation figure la valorisation de la biomasse qui a fait l’ob-jet d’un guide en 2007, réalisé conjointement par l’Asemfo et le ministère de l’Industrie, du Tourisme et du Commerce. “La valorisation de la biomas-

se est une opportunité réelle pour nos membres car elle permet une meilleure gestion forestière, mais nous sommes directement concurrencés sur ce dossier par le gaz natu-rel”, commente la gérante de l’Asemfo. Plusieurs plans et décrets se sont succédés ces dernières années en faveur d’une meilleure utilisation de la biomasse. Selon le plan des Énergies Renouvelables en Es-pagne (PER) portant sur la pé-riode 2005-2010, la biomasse devait représenter 45,54 % des énergies renouvelables à l’horizon 2010. Un nouveau plan des Énergies Renouvela-bles est né en 2008 afin de ré-viser le plan précédent. Il porte sur la période 2011-2020, avec pour objectif d’atteindre 20 % d’énergie renouvelable à l’ho-rizon 2020. “Nous allons par-ticiper à la partie biomasse de ce plan en collaboration avec le ministère espagnol de l’In-dustrie”, précise la gérante de l’Asemfo qui rappelle les nom-breux avantages apportés par une valorisation énergétique de la biomasse : environne-mentaux (moins d’émissions de gaz carbonique), limitation des risques d’incendies de fo-rêts, contrôle des ravageurs, avantages économiques (al-ternatives à l’utilisation des combustibles traditionnels), modernisation du tissu in-dustriel, contribution au dé-veloppement régional et revi-talisation du secteur forestier, avantages sociaux (création d’emplois directs).Dans son rapport publié sur la biomasse, l’Asemfo insiste sur la nécessité d’instaurer des aides spécifiques à des-tination des sylviculteurs afin que ces derniers produisent et valorisent davantage de biomasse. “Des programmes d’aides à la mécanisation et à l’acquisition de machi-nes de récolte, transport et traitement sont également souhaitables”, note l’étude Asemfo qui invite les profes-

sionnels à se lancer dans des programmes d’études, de recherches pratiques et de développement sur ce sujet, afin notamment d’améliorer les procédés de production et diminuer leurs coûts.

Réseau européenLes projets de l’Asemfo

pour 2009 portent sur des thèmes variés : cours de formation sur la prévention des risques au travail, éla-boration d’une convention collective pour réguler les conditions de travail sur la période 2008-2012, partici-pation en juin au salon Astur Foresta (www.asturforesta.com) dédié au machinisme forestier, participation au cinquième congrès forestier espagnol qui se tiendra à Avila du 21 au 25 septembre (www.congresoforestal.es). Membre depuis quatre ans de la Ceetar (Confédération européenne des entrepre-neurs de travaux agricoles et forestiers), l’Asemfo est par ailleurs très active sur le plan européen. Elle participe pour la première fois en 2009 à un projet européen de trans-

fert d’innovation destiné à améliorer la gestion d’entre-prises et qui concerne sept pays, dont le Royaume-Uni, l’Italie, la Slovénie, la Belgi-que, l’Espagne. “Sur le plan international, nous sommes davantage en relation avec la France et le Portugal”, affir-me Arancha Lopez de Sancho qui souhaite mettre l’accent en 2009 sur trois initiatives : une étude sur la perception du secteur forêt, une meilleu-re connaissance des inves-tissements et des emplois de ce dernier, et la création d’un réseau européen d’en-trepreneurs forestiers, projet en cours de proposition par la Ceetar à l’Union européenne. “Nous souffrons d’une forte concurrence des entrepre-neurs publics”, conclut notre interlocutrice qui cite le cas d’une entreprise ayant 40 % du marché. Afin de réagir, certains entrepreneurs espa-gnols n’hésitent pas à propo-ser leurs services à l’export, y compris en Europe de l’est ou même en Amérique latine.

Philippe Caldier �

Aux mains de 2 millions de propriétaires, la forêt espa-gnole est bien répartie sur l’ensemble du territoire, cou-vrant au total 27,6 millions d’hectares, soit 57,8 % du ter-ritoire espagnol. Certaines régions, comme l’Andalousie, Castilla Leon et la Galice, sont plus forestières que d’autres. Sur l’ensemble des régions espagnoles, quatre dépassent 100 000 euros d’investissements totaux réalisés dans le sec-teur forestier en 2006 : l’Andalousie (237 509 euros), Castilla et Leon (168 371 euros), Castilla La Mancha (111 179 euros) et Madrid (108 238 euros). Sur 1,246 milliard d’investisse-ments forestiers totaux réalisés en 2006, 1,047 milliard est le fait de l’administration des régions (Administracion auto-nomica), les 199 millions restant provenant de l’administra-tion centrale. L’investissement du secteur par hectare de fo-rêt revient ainsi à 45,05 euros/ha et par an. On compte par ailleurs 2,2 emplois dans le secteur forestier primaire pour 1 000 ha de forêt. Les investissements ont été réalisés en 2006 d’abord par offres publiques (29,95 %), puis par adju-dication directe aux entreprises publiques (25,17 %), suivies de loin par l’exécution par l’administration (13,36 %) et l’of-fre directe aux entreprises privées (2,47 %) (voir tableau).

La forêt espagnole

Selon un rapport d’Asemfo, les entre-preneurs forestiers espagnols ont besoin

d’aides à la mécanisation.

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Un kit pratique pour les entrepreneurs de travauxRien ne remplace la confiance entre un fournisseur et son client. Mais, quand les difficultés surgissent, c’est ce qui a été signé qui fait foi.

Depuis le 1er janvier 2009, avec l’obligation fi xée par la loi d’informer les clients sur les délais de paiement, les entre-preneurs ont une occasion de mettre en place les documents contractuels à savoir : des conditions générales de vente, un devis signé, un ou des bons de travaux et une facture. Sur les 299 entrepreneurs ayant répondu à l’enquête “Entrepreneurs 2009” au 1er juin, 41 % citent un délai de paiement de moins de 30 jours, 44 % un délai de mois de 60 jours, 11 % un délai de paiement de 90 jours et 4 % un délai de paiement de plus de 120 jours. Les premiers résultats de l’enquête entrepre-neurs 2009 confi rment les données des centres de gestion : les entrepreneurs consentent des délais de paiement longs voire très longs à leurs clients. Mesuré par l’observatoire des CER, le crédit consenti par les entrepreneurs aux clients est de 82 jours. Le crédit consenti par les fournisseurs aux entre-preneurs est de 77 jours. Dans le prolongement de la nouvelle loi LME (loi de Modernisation Économique) sur les délais de paiement, un groupe de travail de la fédération nationale EDT a travaillé depuis des mois sur des conditions générales de vente, de devis, de bons de travaux et de factures dans un cadre général. Les travaux de ce groupe ont été rattrapés par la crise fi nancière, puis par la crise économique qui touche tous les secteurs d’activité. Si la baisse d’activité est patente en travaux d’aménagement, environnementaux, la crise ne freine pas la réalisation des travaux agricoles par les clients, mais seront-ils en mesure de les régler ?

Le dernier baromètre Ifop sur la conjoncture agricole réa-lisé du 10 au 13 mars dernier auprès de 1 502 exploitants conclut à une dégradation de la situation fi nancière avec peu de perspectives d’amélioration sur les trois prochains mois. 72 % des exploitants estiment avoir rencontré des diffi cultés aux cours des quatre derniers mois. Dans celles-ci, deux vien-nent en tête : 77 % : la baisse des cours ou du prix des produc-tions, 75 % : des charges d’exploitation trop élevées.

Aucun contrat, aucun document type ne remplace la confi ance entre un fournisseur et son client. Quand elle vient

à manquer, tout s’arrête et c’est l’impayé. Pour autant, que faire d’autre que de s’engager dans la contractualisation des marchés de travaux ? Que faire d’autre pour limiter le risque de défaillance de paiement ? Les réponses telles que la diver-sifi cation des activités, des marchés et des clients ont leurs limites. Quelle que soit l’activité, le marché, le client, rien ne justifi e l’absence d’un devis, d’un bon de travaux et de condi-tions générales de vente. Bien au contraire, des devis signés, des bons de travaux signés ont de la valeur aux yeux des ban-ques. Des conditions générales de vente au dos des devis et des factures crédibilisent le fournisseur de prestations aux yeux du client.

L’élaboration de ces documents contractuels type répond au cadre légal de la nouvelle loi LME sur les délais de paie-ment applicable depuis le 1er janvier 2009 avec les délais de paiement dans les conditions générales de vente et donne une cohérence au métier d’entrepreneur et à ses spécifi ci-tés. Sans aucun doute, c’est le moment d’orienter les clients vers une démarche commerciale basée sur le relationnel s’ap-puyant sur l’obligation qui vous est faite de mettre en place les documents contractuels à savoir : des conditions généra-les de ventes, un devis signé, un ou des bons de travaux et une facture.

Le kit pratique version 2009

Les conditions générales de vente, devis, bon de tra-vaux et factures sont sur l’espace adhérents EDT du site www.e-d-t.org, rubrique : documents contractuels type : version I 2009.

Éditez-les, analysez, comparez avec vos documents ac-tuels, actualisez, personnalisez les documents type à votre entreprise de travaux. Est à l’étude la fourniture de carnets version papier, de bons de travaux et de factures pour les entrepreneurs, qui en feront la demande.

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Dénomination:Forme - montant du capital:Siège social:RCS lieu et numéro:N° SIRET:Tél:Fax:Courriel:

BON DE TRAVAUX n° en date du:

Code Quantité

Observations :

Nom et Signature de l'intervenant : Signature Client :

Dénomination:

Client :

Client :

EXEMPLAIRE CLIENT

EXEMPLAIRE ENTREPRENEUR:

Forme - montant du capital:Siège social:RCS lieu et numéro:N° SIRET:Tél:Fax:Courriel:

BON DE TRAVAUX n° en date du

Code Quantité

Observations :

Nom et Signature de l'intervenant : Signature Client :

spmeT noitangiséD

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DénominationForme - montant du ca pital :(Dans le cas d'une société, indiquer la forme et le capital)Siège social :RCS lieu et numéro :N° SIRET: N° TVA intracommunautaire :N° agrément :Tél. :Fax :Courriel :

en date du : ……../ ………./ ……………

AVT xuaT.T.H latot xirP.T.H eriatinu xirPétitnauQedoC

TVA 19,6% H.T. 5,5% TVA 5,5%

Total TVA A+B TOTAL TTC

Observations : ………………………….. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

……………………………………………………………………………….. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .……………………………………….

………………………………………………………………………….. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .…………………………………………….

Date prévue début travaux xuavart nif euvérp etaD : :

Délais de paiement : prix payable comptant. Les conditions générales de ventes sont décrites au verso du présent devis.

Cachet et signature de l’entreprise : Cachet - date - signature et mention manuscrite(1) du client :

(1)« Bon pour accord » Le

Le présent document est établi en trois exemplaires, les exemplaires n°2 et 3 étant adressés au client qui devra retourner l’exemplaire n°3 sous un délaimaximum de 15 jours, revêtu de sa signature précédée de la mention manuscrite " bon pour accord". ( voir § 3 des Conditions générales au verso ).

B

Total H.T.HT à 19,6%

A

EXEMPLAIRE1

DEVIS n°

Désignation

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1 - Toute fourniture de travaux et de produits par notre Entreprise (ci-après désignée sous le vocable l’Entreprise) implique l’accepta-tion sans réserve par le client et son adhésion pleine et entière aux présentes conditions générales qui prévalent sur tout autre docu-ment émanant du client ou de l’Entreprise, sauf accord dérogatoire exprès et préalable de l’Entreprise.

2 - Les travaux commandés à “l’Entreprise” font l’objet d’un devis faisant également office de bon de commande, mentionnant la na-ture des prestations à réaliser, le lieu et la date probable de réalisa-tion, les contraintes spécifiques du chantier, la nature et quantité des intrants dont la fourniture incombera à l’Entreprise, le prix détaillé des travaux et intrants.

3 - Une commande de travaux ne deviendra effective que si le client a retourné à l’Entreprise au plus tard dans les 15 jours de sa date, un exemplaire du devis revêtu de sa signature précédée de la mention manuscrite “bon pour accord”,ce qui aura pour effet de conférer au devis sa validité en tant que bon de commande opposable tant au client qu’à l’Entreprise.

4 - Les devis sont établis en considération de travaux devant être exécutés dans des conditions normales d’utilisation du matériel, et en prenant en compte le prix du carburant et des intrants, en vigueur, à la date d’établissement des dits devis.Les prix figurant sur le devis ne pourront être considérés comme fer-mes et définitifs que pour autant que l’exécution des travaux ne pré-sente pas de difficultés imprévues et que les prix du carburant ou de l’un quelconque des intrants fournis par l’Entreprise ne connaissent pas une augmentation de plus de 10 % par rapport à celui en vigueur au jour de l’établissement du devis.À défaut, l’Entreprise ne sera plus liée par les prix figurant sur le devis/bon de commande et pourra proposer au client un nouveau devis, prenant en compte les difficultés particulières d’exécution des travaux ainsi que la ou les augmentations de prix du carburant et des intrants, le client étant alors libre d’accepter ou de refuser ce nouveau devis.En cas de refus du client et sous réserve toutefois que ce nou-veau devis lui ait été remis quinze (15) jours au moins avant la date prévue pour le début des travaux, l’Entreprise sera déliée de toute obligation envers le client, ce délai de quinze (15) jours n’étant toutefois pas exigé si la modification de prix est motivée par l’existence de difficultés particulières d’exécution des tra-vaux, non prévues à l’origine.

5 - Les dates d’intervention de l’Entreprise portées sur le bon de commande, sur les indications du client, y figurent à titre indicatif, celles-ci étant susceptibles de varier en fonction des conditions cli-matiques et/ou de tout autre facteur.Afin que l’Entreprise soit en mesure d’adapter en permanence son planning et puisse ainsi satisfaire au mieux l’ensemble de ses clients, le client devra au cours du mois précédant la date d’intervention ini-tialement prévue, informer l’Entreprise de tout évènement suscep-tible de modifier cette date et lui faire connaître la date possible de début des travaux huit (8) jours au moins à l’avance.La date effective de début des travaux sera ensuite arrêtée après concertation entre le client et l’Entreprise.

6 - L’Entreprise ne pourra être tenue pour responsable en cas de sur-venance d’un retard dans l’exécution des travaux programmés chez un client si ce retard incombe au client ou est causé par des condi-tions climatiques défavorables ou tout autre cas de force majeure.Si l’Entreprise n’est pas en mesure d’effectuer tout elle-même ou une partie des travaux, elle s’oblige à proposer au client de faire réaliser les travaux par une entreprise sous-traitante répondant aux condi-tions prévues au paragraphe 8 ci-après et dans le respect des dis-positions prévues au paragraphe 4 ci-avant, entreprise que le client pourra refuser d’agréer, un refus ayant pour effet de dégager l’Entre-prise et le client de leurs obligations respectives sans indemnité de part ni d’autre.

7 - Dans le cas où pour une raison indépendante de la volonté de l’Entreprise (intempéries notamment) celle-ci n’était pas en mesure d’effectuer la totalité des travaux, une facturation prenant en comp-te les travaux effectivement réalisés, serait établie.

8 - L’Entreprise s’oblige à disposer des agréments prévus par la ré-glementation en vigueur et à réaliser les travaux en utilisant du ma-tériel approprié et en recourant à du personnel disposant des capa-cités professionnelles requises eu égard à la nature et à l’importance des travaux.

9 - Le client devra mettre tout en œuvre, à ses frais et sous son en-tière responsabilité, pour que l’Entreprise puisse accéder librement et sans difficultés sur le(s) lieu(x) d’exécution des travaux, et devra l’informer de toutes difficultés et/ou de tous risques susceptibles de porter atteinte à l’intégrité des personnes ou de causer des domma-ges aux biens et/ou au matériel.Le client s’oblige pendant toute la durée de la présence de l’Entre-prise sur le chantier à respecter et faire respecter la réglementation applicable en matière d’hygiène et de sécurité ainsi que toutes consi-gnes d’hygiène et de sécurité qui lui seront communiquées par l’en-treprise, l’accès au site ou aux parcelles étant strictement interdit à toute personne étrangère à l’entreprise autre que le client, les sala-riés du client ou toute autre personne apportant son concours au client, dans le respect de la législation en vigueur, tous ces interve-nants devant être couverts par une assurance “accident du travail” en cours de validité.

10 - Le client ou une personne habilitée à le représenter devra obli-gatoirement être présent sur les lieux du chantier pour effectuer la réception des travaux, toute personne se présentant comme habili-tée à représenter le client (dirigeant, conjoint, salarié, aide familial, etc.), étant présumée disposer des pouvoirs nécessaires pour en-gager le client. En cas de travaux à exécution échelonnée cette pré-sence sera requise à la fin de chaque tranche. À défaut pour le client d’être présent ou représenté, les travaux seront réputés conformes et le client ne pourra effectuer ultérieurement aucune réclamation de quelque nature que ce soit.

11 - Le choix des intrants qui devra obligatoirement être réalisé dans le strict respect de la législation en vigueur incombe en toutes cir-constances au client, même s’ils sont fournis par l’entreprise et, en conséquence, l’Entreprise ne pourra jamais être tenue pour respon-sable d’un quelconque accident de végétation ou autre, ayant son origine dans le choix des intrants, sa responsabilité n’étant suscepti-ble d’être engagée que dans le cas où il serait prouvé qu’elle n’a pas respecté les prescriptions d’utilisation.

12 - Les factures sont stipulées payables comptant sans escompte sauf accord particulier octroyant un délai de paiement dont confor-mément à la loi n°2008-776 du 4 août 2008 excéder 60 jours suivant la date d’émission.Les sommes non réglées à l’échéance porteront intérêts, le taux de l’intérêt étant fixé à trois fois le taux de l’intérêt légal.Dans le cas où l’Entreprise serait contrainte de procéder au recou-vrement forcé de sa facture l’intégralité des frais de recouvrement seront de plein droit à la charge du client et seront d’office portés au compte du client. Les taux de TVA sur la facture sont ceux qui sont en vigueur au moment de la facturation.En cas de travaux à exécution échelonnée, des factures intermédiai-res sont établies.

13 - En cas de résiliation unilatérale du contrat par l’une des parties, sauf les cas prévus à l’article 6, celle-ci sera redevable envers l’autre partie d’une indemnité égale à trente pour cent (30 %) du montant hors taxes du devis accepté.

14 - Tout litige relatif à l’exécution du marché de travaux et à l’ap-plication des présentes conditions générales sera du ressort du tri-bunal de commerce du lieu du siège social de l’Entreprise, à moins qu’une disposition légale impérative n’y fasse obstacle. CG

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CONDITIONS GÉNÉRALES

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ENTREPRENEURS des Territoires M A G A Z I N E - 41 - M A I / J U I N 2 0 0 9 31

Taxe professionnelle :profitez des “soldes” !Il fait partie du plan de relance de l’économie : le nouveau dégrèvement de taxe professionnelle vient donner un petit coup de pouce aux investissements réalisés entre octobre 2008 et décembre 2009.Regardons de plus près les modalités d’application du nouveau dégrèvement.

En attendant sa suppression pour 2010, la taxe profes-sionnelle subit un nouveau coup de boutoir en 2009.

La technique du dégrèvement n’est pas une nouveauté. La version “crise économique” comporte deux innovations : l’une pour favoriser les investissements réalisés maintenant, en 2009, l’autre pour élargir le champ des bénéfi ciaires.

Une exonération “à vie”La première innovation concerne la portée et la durée du dé-

grèvement. Le principe du dégrèvement est le suivant : toute en-treprise qui achète, prend en crédit-bail ou en location un matériel neuf entre le 23 octobre 2008 et le 31 décembre 2009 bénéfi ciera du nouveau dégrèvement de Taxe Professionnelle (TP), quel que soit le mode d’amortissement du bien (dégressif ou linéaire).

Encore plus fort, si la taxe professionnelle de l’entreprise ne bénéfi cie pas du plafonnement en fonction de la valeur ajoutée, ce dégrèvement s’appliquera tant que le bien restera inscrit au bilan de l’entreprise.

Pour résumer, si vous investissez avant la fi n de l’année, votre taxe professionnelle n’augmentera pas. En fonction du taux d’imposition et de la valeur de l’investissement réalisé, l’économie peut être substantielle. Par exemple, pour un in-vestissement de 75 000 € et un taux de TP de 21 %, l’écono-mie de taxe peut être estimée à 2 100 € par an.

Le dégrèvement “pour tous”La seconde innovation concerne les entreprises bénéfi -

ciaires du plafonnement en fonction de la valeur ajoutée. Tra-ditionnellement, ces entreprises ne pouvaient pas cumuler le plafonnement et un dégrèvement.

Et bien qu’à cela ne tienne ! Les entreprises bénéfi ciaires du plafonnement de la TP pourront bénéfi cier d’une réduction de leur taxe équivalente à 3,5 % ou 1,5 % de l’amortissement

linéaire pratiqué sur le bien.

Une économie… en 2010 ou 2011Destinée à inciter les entreprises à poursuivre leurs inves-

tissements, cette mesure présente surtout un intérêt pour les entreprises dont les investissements étaient programmés et fi -nançables. L’économie de taxe professionnelle est un élément incitatif, mais en aucun cas déclencheur, de l’investissement.

Une économie fi scale reste forcément limitée en compa-raison des incidences fi nancières de l’investissement ; pensez aussi que cette mesure n’aura d’effet que pour l’avenir. Compte tenu des modalités de calcul de la TP, l’économie ne se fera sen-tir qu’à partir de 2010 pour les investissements réalisés avant le 31 décembre 2008, et en 2011 pour ceux réalisés en 2009.

Prenons un exemple. Un artisan investit dans un matériel neuf d’une valeur de 75 000 €, amorti sur 5 ans. Compte tenu de la nature de son activité, le taux du plafonnement en fonc-tion de la valeur ajoutée est de 3,5 %. Chaque année pendant toute la durée d’amortissement du matériel, la taxe profes-sionnelle sera réduite de 525 € (75 000 € / 5 X 3,5 % ).

Comment bénéficier du dégrèvementDemande à formuler sur la déclaration de TP 1003 P ou 1003.Le dégrèvement n’est pas cumulable avec d’autres allège-

ments de TP (dégrèvement pour investissements nouveaux, véhicule routier).

Le dégrèvement concerne également la taxe Chambre de Commerce et d’Industrie.

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Gestion

32 ENTREPRENEURS des Territoires M A G A Z I N E - 41 - M A I / J U I N 2 0 0 9

Le crédit-bail, un outil de financement séduisant

Pour rester à la pointe, les entreprises de travaux doivent investir. Si le prêt bancaire classique reste la solution de financement privilégiée, le crédit-bail ou leasing prend de l’ampleur.

Le principe du leasing financier ou crédit-bail est simple. En fait, un entrepreneur de travaux choisit son matériel qu’il demande à sa banque prestatrice de leasing d’acquérir et qui le lui met à disposition moyennant le paiement d’un loyer. Comme pour une demande de crédit classique, le dossier est accepté par la société de crédit-bail après examen de la si-tuation financière de l’entreprise et accord sur le bien financé. “Avant de valider notre projet, on réalise une étude classique en reprenant les éléments du bilan et du compte de résultat. Le but est de mesurer le niveau de profit que dégage une en-treprise”, souligne Éric Van den Bossche délégué régional de John Deere Crédit.

Un contrat de location est signé entre la société de cré-dit-bail et l’entreprise, assorti d’une option d’achat à un prix convenu (valeur résiduelle).La location commence à la récep-tion du matériel constatée par la signature d’un procès-ver-bal. Le crédit-bail est d’une grande souplesse d’utilisation. Il permet un financement à 100 % du montant de l’investisse-ment et n’exige donc aucun apport du créateur sous réserve du premier loyer payable d’avance. L’utilisateur étant locataire du bien financé n’a pas à fournir de garantie réelle. Les biens financés ne peuvent être donnés en garantie. Le locataire en rachetant le bien, même pour une valeur résiduelle faible, doit l’amortir à l’issue du contrat. La société de crédit-bail reste propriétaire du bien jusqu’au paiement de la valeur résiduelle à l’échéance du contrat. Le locataire doit faire assurer le ma-tériel et le maintenir en bon état pendant toute la durée du contrat (usure normale).

Il faut acquitter la TVA sur les loyers facturés : un entre-preneur bénéficie ainsi d’une répartition de la charge et évite le décaissement de la TVA sur le montant initial de l’investis-sement, on limite ainsi les à-coups sur la trésorerie et au final la TVA se finance au fil de l’eau. la taxe professionnelle, les impacts du crédit-bail n’ont plus lieu d’être explicités du fait de la décision de Nicolas Sarkozy d’instaurer une exonération totale et définitive de taxe professionnelle pour les investis-sements réalisés entre le 23 octobre 2008 et le 31 décembre 2009

Impact sur le compte de résultatAvec un crédit-bail, les loyers constituent une charge de

l’exercice. À ce titre, ils viennent en déduction du résultat de l’entreprise et constituent une source de diminution non négli-geable du résultat imposable au titre de l’impôt sur les béné-fices. L’un des principaux intérêts de ce mode de financement

“Les taux de financement enregistrent une baisse. No-tre offre Actimat propose des taux à 3,90 % sur cinq ans. En septembre 2008, le taux était de 4,70 % et il a même atteint celui des 5,10 % en fin d’année”, assure Sébastien Prin,responsable marché de l’agriculture au sein de la, confédération nationale du Crédit Mutuel.

Des taux à la baisse

Dans 95 % des cas, les achats de matériel se réalisent grâce à la souscription d’un prêt bancaire classique pourtant le crédit-bail prend de plus en plus de place.

Plus les outils ou machine se changent souvent, plus le leasing devient intéressant.

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ENTREPRENEURS des Territoires M A G A Z I N E - 41 - M A I / J U I N 2 0 0 9 33

réside dans le fait que le loyer est considéré comme une charge, un entrepreneur peut intégralement le déduire de son résultat, alors que le crédit classique ne permet de déduire que l’amor-tissement et les intérêts. Un entrepreneur peut alors déduire des montants plus conséquents que ceux d’un investissement classique. Même si le premier loyer est plus important que les autres, il reste intégralement déductible. L’avantage fiscal est d’autant plus important que la durée du remboursement soit rapide, choix qui s’avère doublement intéressant pour les ma-tériels qui se changent souvent.

Les inconvénients du crédit-bailIl s’agit d’une technique de financement d’un coût élevé

surtout pour les petits investissements. “On utilise le crédit-bail plutôt pour financer le matériel de récolte. On réserve le crédit-bail pour les gros investissements”, souligne pour sa part Sabrina Martin de l’entreprise mayennaise Martin. “Le choix du mode de financement entre prêt classique et prêt bail se raisonne en fonction du marché. Une machine de ré-colte se renouvelle souvent donc le leasing est souvent l’op-tion choisie. Plus l’utilisation est intense, plus le renouvelle-ment est fréquent, plus le choix du leasing est privilégié. C’est un bon mode de financement pour du matériel appelé à tra-vailler sur une durée précise de chantier. À savoir que si l’on a un contrat pour une durée de trois ans et qu’ensuite on n’a pas de garantie de continuer, c’est un très bon outi”, constate

D’un point de vue fiscal, les loyers sont déductibles en tant que charges d’exploitation, la TVA sur les loyers est récupérable. Il faut acquitter la TVA sur les loyers facturés : un entre-preneur bénéficie ainsi d’une répartition de la charge et évite le décaissement de la TVA sur le montant initial de l’investissement, on limite ainsi les à-coups sur la trésorerie et au final

la TVA se finance au fil de l’eau.

Lors de la mise en place d’un nouveau contrat de cré-dit-bail, l’organisme de financement peut prélever un pre-mier loyer majoré, ce qui bien-entendu à son intérêt en matière fiscale. Reste que les banques comme les orga-nismes de crédit-bail associent souvent “loyers majorés” aux termes ambigus : “dans les limites fiscalement ad-missibles”. Et là, il existe un flou sur ce sujet. Dès lors, il est souhaitable de prendre conseil au niveau de son conseiller financier.

La RF Comptable n° 328 rappelle que “Le rattachement à l’exercice de la redevance dépend de la justification de la majoration du premier loyer. En effet, si aucune raison technique ou économique ne justifie ce supplément, il convient de le répartir sur la durée du contrat de façon à rendre compte correctement des avantages économiques procurés par le bien au fur et à mesure de son utilisation (en ce sens, voir OEC, avis 29 “La comptabilisation des contrats de location”, § 7). [...] Il convient donc, à notre sens, de comptabiliser une charge constatée d’avance au compte 486 pour la partie rattachable aux périodes futu-res. En revanche, si cette majoration est justifiée par des avantages particuliers liés à la période, le premier loyer majoré doit être enregistré en totalité dès son engage-ment dans le compte de charges concerné.”

Loyers majorés : un flou soumis à interprétation

Effet du crédit-bail

TVA

La TVA est acquittée sur les loyers facturés : un entrepreneur bénéficie ainsi d’une répar-tition de la charge et évite le décaissement de la TVA sur le montant initial de l’inves-tissement, on limite ainsi les à-coups sur la trésorerie

BilanOpération reste neutre. Le bien financé n’ap-paraît ni à l’actif tout comme la dette ne figu-re pas au passif du bilan de l’entreprise.

Compte de résultat

Les loyers constituent une charge de l’exer-cice. À ce titre, ils viennent en déduction du résultat de l’entreprise et constituent une source de diminution non négligeable du résultat imposable au titre de l’impôt sur les bénéfices.

Taxe professionnelle Pas d’effets particulier

Le crédit-bail est une technique de financement d’un coût élevé surtout pour les petits in-vestissements. “On utilise le crédit-bail plutôt pour financer le matériel de récolte.

On réserve le crédit-bail pour les gros investissements”, souligne pour sa part Sabrina Martin de l’entreprise mayennaise Martin.

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Entrepreneurs des Territoires, c’est :Vie syndica leRéunions, comptes rendus et décisions de la fédération nationale sont rapportés fi dè-lement. C’est aussi la rubrique des adhérents qui peuvent s’y exprimer.

Doss iersA chaque numéro, plusieurs dossiers présentent les matériels incontournables du métier d’entrepreneur. Le point de vue des concepteurs comme des utilisateurs (nou-veaux accessoires, maniabilité, conditions d’utilisation optimale) donne le regard pro-fessionnel sur les machines et leur potentiel.

Profess ionPortrait d’un entrepreneur et de son équipe au moyen d’interviews, de reportages sur les chantiers. La création de la société, son parcours historique, les activités de l’ETA et son parc de matériels sont présentés par nos journalistes qui rencontrent, dans toutes les régions de France, dans tous les secteurs d’activité (agricole, forestier, viticole, environnemental), les entrepreneurs.

Sa lonsUn agenda des plus importantes dates mis à jour à chaque numéro. Des salons d’envergure nationale et internationale qui donnent le pouls d’une profes-sion.Ils sont l’occasion de présenter les toutes dernières nouveautés.

Actua l i tésLa vie des grandes marques (fusions/rachats/création de nouvelles gammes) est passée au peigne fi n. Les événements marquants de la profession sont rapportés et analysés.

Soc ia lLes horaires de travail, l’évaluation des risques, les obligations de l’employeur, le re-crutement… Des experts reconnus sont chargés de cette rubrique qui renseigne sur la législation et les règles à appliquer.

F isca lAides à l’embauche, amortissements et provisions, assurances…autant de sujets sur lesquels nous faisons le point et donnons des conseils utiles.

Nouveautés matér ie lsDe la herse rotative au semoir en semis simplifi é en passant par les broyeurs forestiers, c’est une véritable vitrine de toutes les innovations qui vous est présentée.

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ENTREPRENEURS des Territoires M A G A Z I N E - 41 - M A I / J U I N 2 0 0 9 35

pour sa part Éric Van den Bossche délégué régional de John Deere Crédit.

Philippe Le Coguiec, entrepreneur breton, reste assez du-bitatif sur l’intérêt du crédit-bail. Il est vrai que sa politique d’investissements repose sur du matériel d’occasion.

Ensuite, pour obtenir un crédit-bail, plusieurs organis-mes existent. Outre les organismes bancaires habituels, les constructeurs et autres revendeurs de matériels agricoles proposent des offres comparables. Le crédit-bail peut-être alors perçu comme un outil supplémentaire pour la vente.

Si la loi du mieux disant existe, des entrepreneurs privi-légient les relations avec leur banque : “Dans tous les cas, je préfère travailler avec une de mes banques. Je privilégie l’indépendance. C’est important surtout si l’on est pas satis-fait du matériel. De plus, j’ai l’impression d’une plus grande proximité avec mon conseiller bancaire. Il y a une relation hu-maine qui est importante pour la gestion au quotidien d’une entreprise. Les organismes de leasing ne font pas de cadeaux sur le paiement des loyers”, poursuit Philippe Le Coguiec. De son côté, cet entrepreneur breton investit avant tout dans du matériel d’occasion, qu’il finance par des prêts classiques. Même son de cloche au sein de l’entreprise sarthoise Samyn-Lavaleur où 90 % des financements s’effectuent auprès des banques.

Reste que les banques et les organismes de crédit-bail ne semblent pas plus ou moins laxistes dans le montage des dossiers financiers. “On m’a demandé plus de garanties auprès de l’organisme de crédit-bail qu’au niveau de la ban-

que”, constate Sabrina Martin, pour qui la politique repose avant-tout sur le mieux disant.

Quel que soit l’origine du financement, il faut mieux par-ler taux avec son interlocuteur qui peut peut-être mettre en avant le loyer et au final difficile d’établir des comparaisons.

Le crédit-bail est aussi un outil à la vente utilisé par tous les réseaux. Attention donc à ne pas oublier de parler de taux et pas uniquement de loyers.

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Actualités

36 ENTREPRENEURS des Territoires M A G A Z I N E - 41 - M A I / J U I N 2 0 0 9

Vogel and Noot cherche à se faire une placeAprès la construction d’une nouvelle usine située à Törökszentmiklos en Hongrie, un rachat par le géant russe Concern Tractor Plants (CTP), la société Vogel and Noot veut affirmer sa position dans le créneau des outils de préparation du sol comme dans le secteur de la protection des cultures.

Cultivateurs, déchaumeurs à dents, semoirs en ligne, sous-soleuses, vibroculteurs, charrues, charrues à semi-suspension : le parking de la nouvelle usine Vogel and Noot de Törökszentmiklos en Hon-grie montre un large aperçu du savoir-faire de l’entreprise originaire d’Autriche. Vogel and Noot a acquis sa réputation dans le créneau de la charrue : “Pendant longtemps, les ven-tes de charrues ont représenté 80 % du chiffre d’affaires de l’entreprise”, souligne Peter Mengele, propriétaire de la so-ciété de 2003 à 2009. La donne a aujourd’hui changé et la char-rue ne représente que 42 % du résultat. Autre nouveauté, sur le parking de l’usine deux pulvérisateurs, un traîné et un porté, sont exposés, il s’agit de la gamme IN qui comprend trois pulvérisateurs traînés et de la gamme IS. En rachet-ant l’usine Holder à l’automne 2008, Vogel and Noot a élar-gi sa gamme d’outils et lor-gne désormais du côté de la protection des cultures. Sa gamme devrait être revue pour s’adapter notamment aux exi-gences du marché français, un automoteur pourrait même voir le jour. Au printemps 2009, Peter Mengele a choisi de ven-dre Vogel and Noot au gé-ant russe CTP, qui emploie 35 000 salariés et qui appartient aux dix plus grosses sociétés d’ingénierie mécanique lourde du monde. CTP est un leader non seulement sur le marché

domestique, mais aussi dans un certain nombre de pays de l’est. Le portefeuille de produc-tion comprend des machines, composants et pièces de re-changes destinés à l’usage industriel, militaire, agricole, forestier (Sylvatech), munici-pal et de construction, et ma-tériel de récolte, ainsi que de production pour chemins de fer. CTP consolide 14 entrepris-es industrielles, trois sociétés de service commerciales, un certain nombre de bureaux de recherche et de développe-ment spécialisés et un Institut de recherche scientifique. CTP est présent dans plus de 40 pays du monde. En 2007, le volume cumulatif des ventes annuelles a dépassé 1,35 mil-liard de dollars. Le groupe est coté à la bourse de Francfort et il est partenaire du groupe Agco pour l’assemblage de moteur diesel en Russie. Avec un chiffre d’affaires de 82 mil-lions d’euros et 660 salariés, la société Vogel and Noot était sans doute d’une taille trop im-portante pour se positionner sur les niches et sans doute pas assez costaude pour rest-er seul. Peter Mengele a donc choisi de s’adosser à un grand groupe, qui était déjà un parte-naire privilégié sur l’Europe de l’est. Elle s’attend à une an-née 2009 stable par rapport à 2008.

En France pour l’instant, le réseau commercial continue de se déployer, fini le temps où l’entreprise travaillait avec

Quivogne sur le marché hex-agonal. “Nous disposons d’un magasin de pièces de re-change. Nous cherchons aussi à montrer la qualité de notre service après vente. L’objectif est de se développer auprès

des grandes exploitations et des entreprises de travaux ag-ricoles”.

Dans l’hexagone, l’entreprise emploie neuf sala-riés et son chiffre d’affaires est de 4,5 millions d’euros.

En rachetant Holder, Vogel and Noot dispose d’une gamme de pulvérisateurs, no-tamment portés. Ici, il s’agit de l’IN 280 avec une cuve de 2 800 litres, qui peut être équipé d’une rampe de 21 à 30 m.

Avec une largeur de travail de 8 mètres, le déchaumeur semi-porté Terratop 800 nécessite un tracteur de plus de 300 ch. Le châssis, situé directement derrière les outils de travail, garantit une grande maniabilité grâce à un empattement réduit. La grande capacité d’auto-nettoyage des dents ressort à spirale C de série et la protection anti-pierres intégrée permettent une utilisation dans de nombreux sols, aussi bien pour le travail des chaumes en surface que pour la préparation du lit de semences en couverture et l‘ameublissement de la terre arable. Il travaille égale-ment sans bourrage même avec de grandes quantités de paille. Grâce à sa puissance élevée et au mélange des résidus de récolte par les disques de nivellement en forme d’éventail montés sur ressort, le TerraTop est particulièrement adapté à la conser-vation des sols.

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Actualités

38 ENTREPRENEURS des Territoires M A G A Z I N E - 41 - M A I / J U I N 2 0 0 9

Horsch : 25 ans au service de l’agricultureSpécialiste des matériels de travail du sol et des semoirs pour techniques simplifiées, le constructeur allemand Horsch fête cette année ses 25 ans. Un quart de siècle d’innovations au service d’une agriculture plus respectueuse du sol avec des matériels conçus et fabriqués par un agriculteur. Cet événement fut l’occasion de présenter les dernières nouveautés.

La réussite de ce con-structeur est avant tout celle d’un homme, Michael Horsch, initiateur de cette société d’origine agricole et familiale. Avant la création de la socié-té, il débordait déjà d’idées pour concevoir des solutions nouvelles à l’agriculture. C’est notamment un semoir sous plastique pour le maïs et le fameux Sème-Exact qui fait encore la réputation de la marque. Cet homme a su répondre présent quand de nouvelles demandes sont apparues, notamment de grands matériels pour les exploitations constituées après la chute du mur et l’éclatement du bloc de l’Est. On peut citer entre autre le déchaumeur Terrano, le sem-oir Pronto, ou plus récem-ment le déchaumeur profond Tiger, dans des largeurs de travail dépassant souvent les 12 m Aujourd’hui, la so-ciété emploie près de 370 personnes et a réalisé un chiffre d’affaires de 181 mil-lions d’Euros en 2008 (48 % pour le semis et 34 % pour le travail du sol). Cette progres-sion de 74 %, faisant suite aux + 47 % de 2006-2007 a été “anormale” et Horsch pense revenir à un niveau plus conforme en 2009 (120 millions d’Euros), la crise à l’Est ayant déjà de lourdes conséquences sur le niveau des commandes. Horsch a également des participations

aux États-Unis avec Horsch-Anderson qui fabrique des semoirs directs de 18 m et en Ukraine avec Agrosoyuz qui fabrique sous licence des outils de travail du sol et des semoirs de très grande lar-geur. Horsch prépare égale-ment l’avenir en misant sur le semis direct (plusieurs prototypes sont en essais dans le monde), le travail sur le rang (Stri Till) notamment pour le maïs, mais aussi les remorques transbordeuses et même la pulvérisation (il a déjà fabriqué des automo-teurs jusqu’en 1994).

NouveautésLes nouveautés 2009

concernent le travail du sol et le semis. C’est notam-ment la gamme Tiger qui s’élargit avec l’arrivée du Tiger LT de 10 m (trois ran-gées de dents), tandis que

pour les sols lourds, les Tiger peuvent recevoir le nouveau rouleau packer SteelDisc de 700 mm. C’est également le déchaumeur Joker CT porté à deux rangées de disques qui est désormais disponible en version fixe de 3 et 3,5 m, re-pliable en 4, 5 et 6 m, tandis que la version semi-portée RT avec châssis auto-por-teur est disponible en 6, 7,50 et 12 m. Comme le Terrano FX, ils peuvent recevoir le nouveau rouleau FarmFlex caoutchouc, plus destiné aux terres légères ou moyennes.

Pour les semis, Horsch ajoute à sa gamme un nou-veau modèle porté, l’Express HD dont la trémie a une ca-pacité de 1 500 l. De con-struction compacte avec un faible porte-à-faux, il est équipé d’une double rangée de disques (DiscSystem du Pronto) montés en X qui pré-

pare le lit de semences et niv-elle le sol. Celles-ci sont suiv-ies par une herse avant la ligne de semis composée des nouveaux éléments semeurs lourds PowerDisc de 38 cm (pression maxi de 150 kg) avec une nouvelle sécurité non-stop, terminée par une roue plombeuse de 40 cm.

Pour répondre à certaines demandes, Horsch introduit également le semoir Pronto 6 KR de 6 m de largeur. Il s’agit d’un combiné de semis avec herse rotative disposant d’une trémie de 2 600 l, l’unité de semis est solidaire de la remorque semoir pour plus de compacité. Les élé-ments semeurs sont à double disque TurboDisc, tandis que le rouleau est de type Farm-Flex ou Cracker en acier.

Olivier Fachard �

Horsch complète son offre en semoirs avec le Pronto KR qui est un combiné avec herse rotative, pour une largeur de travail de 6 m.

L’Express HD a une largeur de travail de 3 m (trémie de 1 500 l) et son équipement comprend deux rangées de disques crénelés et des éléments semeurs PowerDisc.

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ENTREPRENEURS des Territoires M A G A Z I N E - 41 - M A I / J U I N 2 0 0 9 39

Nouveaux chargeurs StollAvec sa nouvelle gamme de chargeurs frontaux FZ, le constructeur allemand Stoll apporte un certain nombre de solutions innovantes qui permettent à la fois une meilleure intégration sur les tracteurs récents, mais aussi des caractéristiques d’amélioration de l’efficacité et de la simplicité d’utilisation.

Distribués en France par JF-Stoll - Lemken, les chargeurs sont désormais l’activité principale de ce con-structeur, basé à Lengede dans le nord de l’Allemagne et dont l’avènement remonte à 1878. Il a démarré la con-struction de chargeurs en 1965 avec des dates mar-quantes comme 1983, an-née de sortie d’un système d’accrochage du chargeur, resté inchangé depuis, et 1993, année de lancement du chargeur Robust avec lequel il est devenu leader sur le marché allemand. La société a été rachetée par le Danois JF en 1999, date à laquelle il produisait, outre des chargeurs, des arrache-uses de betteraves (produc-tion aujourd’hui arrêtée) et des matériels de récolte et de distribution des fourrages. Cette dernière activité, con-centrée sur les faneuses et les andaineurs, a été trans-férée dans l’usine danoise de JF. Le groupe JF-Stoll a ré-alisé un chiffre d’affaires de 140 millions d’Euros en 2008 (en progression de près de 4 % depuis 2004), tandis que l’activité spécifique de Stoll représente un chiffre d’affaires de plus de 85 mil-lions d’Euros en 2008 (égale-ment en progression de 43 % depuis 2004) avec une part à l’export d’environ la moitié. La production s’élevait à 5 620 chargeurs en 1999 et l’objectif 2009 est de 11 700 unités, dont une partie en montage d’usine grâce aux

accords avec certains tracto-ristes (18 % du CA).

Nouvelle gamme FZDéjà disponibles avec

les modèles 60 et 80 pour tracteurs de 150 à 300 ch., les chargeurs FZ sont complétés par cinq modèles pouvant équiper les tracteurs à partir de 70 ch. Ils se caractérisent principalement par leur par-allélogramme à cinématique en “Z” qui incorpore les biel-lettes de commande du paral-lélogramme dans les bras du chargeur, tandis que les tuy-auteries rigides sont égale-ment cachées en bas du bras, mais accessibles par une plaque facilement démont-able. Cette conception dé-gage la vue vers l’avant et les côtés tout en positionnant le chargeur plus en arrière avec moins de charge sur l’avant pour plus de stabilité. Cela permet également d’ouvrir le pare-brise même en po-sition haute. Ces chargeurs disposent également d’une nouvelle hydraulique avec de nouvelles valves et une pré-installation pour les options. Le confort de conduite est également amélioré avec une nouvelle suspension par vé-rin à azote, placé dans la tra-verse et qui réagit avec plus de précision tout en offrant une plus grande longévité que les boules d’azote, tandis que les béquilles intégrées au bras sont à verrouillage et déverrouillage rapides.

L’option “Plus” comprend la réserve de cavage à com-

mande électrique qui permet en appuyant sur un interrupt-eur placé sur le levier de com-mande de passer d’un angle de 45° au niveau du sol à en-viron 69° à partir d’un mètre, soit une réserve de 24°. Cela facilite le chargement de matière fluide avec un outil mieux rempli et moins de perte de matière au trans-port. Cette option inclut aussi le bennage éclair à partir d’un interrupteur.

Tous ces chargeurs peu-vent être commandés soit par un mono-levier à télé-flexibles, soit par un joystick trois fonctions Eco-Pro, soit par un joystick remplaçant celui du tracteur quand ce-lui-ci dispose déjà de com-mandes proportionnelles. Un système de valves six voies est aussi disponible permettant ainsi d’utiliser le joystick à la fois pour le chargeur et pour un matériel porté ou tracté. À noter que l’accrochage des outils est mécanique ou électronique (bientôt compatible Euro-MX) et que l’accouplement des troisièmes et/ou quatrième fonctions est solidaire du cadre d’accrochage rapide.

Parallèlement Stoll lance un nouveau programme de chargeurs pour les tracteurs compacts de 10 à 50 ch. avec trois modèles FC 250, FC 350 et FC 450 sans parallé-logramme, tandis que la ver-sion “P” du FC 450 est équi-pée d’un parallélogramme mécanique. Sur les FC 450, les nombreux outils disponibles

sont fixés sur un cadre porte-outil avec changement rapide des outils, tandis que les modèles FC 350 et 450 pour-ront recevoir une troisième fonction. Dès maintenant, les tracteurs Deutz-Fahr, Same et Lamborghini peuvent être équipés tandis que les ad-aptations pour les tracteurs New-Holland, Case IH et Kubota sont à l’étude et que d’autres marques suivront.

Olivier Fachard �

La gamme de chargeurs FZ comprend 7 modèles pour tracteurs de 70 à 300 ch. Ils se caractérisent surtout par leur nouvelle cinématique en Z qui offre de nombreux avantages.

Différentes solutions sont proposées pour les commandes comme le joystick Eco-Pro à trois fonctions.

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Actualités

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Les constructeurs de matériels TP touchés de plein fouet par la criseLes entrepreneurs qui se sont diversifiés dans le BTP ont vu leur activité décroître. Si le nombre de permis de construire a de nouveau chuté, le marché semble donner des motifs d’espérer une reprise. Le bilan “globalement positif” du salon Intermat donne aussi de l’espoir.

Le nombre de permis de construire de logements neufs en France a reculé de 26,1 % entre février et avril 2009, comparé à la même période en 2008. Quant aux mises en chantier, le chiffre le plus attendu par les pro-fessionnels, le ministère de l’Écologie a annoncé qu’il avait décidé de différer sa publication pour le mois d’avril “du fait de perturba-tions informatiques”. Néan-moins, dans ce sombre tab-leau, les ventes de logements neufs continuent certes à baisser, mais un peu moins. Elles ont diminué de 5 % au premier trimestre 2009 par rapport au même trimestre de 2008, atteignant un peu plus de 25 000 unités, selon le ministère de l’Écologie. Ce chiffre de 25 000 est supéri-eur de près de 10 000 unités au quatrième trimestre 2008. Il confirme ainsi le “frémisse-ment” souligné par les pro-moteurs depuis plusieurs semaines, notamment grâce aux dispositions fiscales prises en faveur des proprié-taires mettant en location les logements qu’ils achètent. En région Ile-de-France, les ventes totales de logements, anciens et neufs, se sont ef-fondrées de plus de 40 % au premier trimestre 2009 par rapport au trimestre corre-spondant de 2008. C’est le point le plus bas depuis 1996, selon une étude publiée mer-credi par la Chambre des no-

taires de Paris et de l’Ile-de-France. Toute la filière souffre et notamment celle du ma-chinisme. “Après une année record en 2008, où Volvo CE a facturé 64 000 machines et réalisé un chiffre d’affaires en légère augmentation de 5 % par rapport à 2007, le premier trimestre 2009 a connu une chute impressi-onnante des ventes de 4 % à comparer à la même période de 2008. Des mesures correc-tives ont été rapidement pris-es dès le début du deuxième semestre 2008 avec une ré-duction de la masse salariale de près de 4 000 personnes, la réduction importante de la production, avec des péri-odes de chômage technique de 24 jours à la fin de l’année dernière, le transfert de la production des niveleuses de Goderich au Canada vers l’usine de Shippensburg, aux États-Unis. Pour 2009, nous tablons sur une baisse de 50 % pour les marchés euro-péens, de 20 à 25 % pour les États-Unis, et de 40 % pour le reste du monde. Pour autant, nous continuons d’innover et de proposer de nouveaux modèles, répondant à une stratégie de segmentation de marché : un pipelayer de 80 t, la PL4608, un feller buncher pour l’abattage forestier, une chargeuse à haut déverse-ment L180 F, une nouvelle pelle à pneu EW210…”, as-sure Olof Persson, directeur de Volvo construction à

l’occasion du salon Intermat organisé à Paris du 20 au 25 avril dernier.

Les ventes de tracto-pelles ont chuté de 50 %

Des difficultés partagées par Alexis Mühlhoff, respon-sable marketing gamme util-ity Komatsu France : “Dans l’Hexagone, le marché du tracto-pelle a régressé, il est passé de 2 500 à 1 200 uni-tés”. Dans un contexte de crise et une fréquentation en baisse, la 8è édition du salon Intermat a néanmoins “tenu le cap”, ont annoncé jeudi ses organisateurs. Le rendez-vous des acteurs mondiaux de l’industrie des matériels et équipements pour la con-struction, qui s’est tenu à Paris du 20 au 25 avril, a ac-cueilli cette année quelque 184 518 visiteurs, contre

209 032 lors de la précédente édition, trois ans plus tôt. Les visiteurs internationaux ont compté parmi un tiers du pub-lic présent cette année, alors qu’ils étaient 45 % en 2006. “Nous sommes particulière-ment fiers de constater que le salon a tenu ses promess-es dans le contexte de crise que nous connaissons tous. Les industriels participants à la manifestation confirment que leur investissement s’est déjà avéré “gagnant””, es-time Maryvonne Lanoë, com-missaire général d’Intermat. Même si certains ont choisi de ne pas exposer sur le sa-lon cette année en raison de la crise, les profession-nels ont répondu présents puisque l’offre était en hausse de 8 % cette année, avec 1 470 exposants dont 67 % d’internationaux.

Le nombre de permis de construire de logements neufs en France a reculé de 26,1 % entre février et avril 2009, comparé à la même période en 2008. Un chiffre qui confirme les difficultés rencontrées pour les entrepreneurs

qui se sont diversifiés dans ce créneau.

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Salon

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300 nouveautés à découvrir à AgritechnicaMalgré les difficultés de la filière agroéquipement, 2 000 exposants sont attendus à Agritechnica. Grand rendez-vous du machinisme agricole européen, ce salon se tiendra à Hannovre du 10 au 14 novembre prochain.

“Agritechnica, qui se déroulera du 10 au 14 no-vembre à Hanovre, défie l’actuelle récession globale”, assurent les organisateurs de ce grand rendez-vous du ma-chinisme européen. La DLG (Deutsche Landwirtschafts-Gesellschaft - Société alle-mande d’Agriculture), organ-isateur de l’exposition, table donc cette année encore sur une participation de quelque 2000 constructeurs de tracteurs, machines et maté-riels agricoles, tant allemands qu’internationaux. Le nom-bre d’inscriptions au salon est supérieur à celui de 2007 avec l’arrivée de 180 nou-veaux exposants. Ambitieux, les organisateurs tablent sur 300 000 visiteurs dont 80 000 étrangers et 4 000 Français. “Nous avons beau-coup grandi ces dernières an-nées et ça continue car nous aurons cette année environ 195 000 m2 d’exposition et 2 250 exposants, contre 133 300 et 1 500 en 2005, dé-taille Jochen Köckler, gérant d’expositions de la DLG. Plus de 300 exposants veulent présenter des innovations cette année, preuve de la vi-talité de la filière machinisme agricole”.

En plus de la gamme complète des produits d’agroéquipement, Agritech-nica mettra particulièrement en lumière les thématiques cruciales du changement climatique, de la préserva-tion des sols et de la pénurie

d’eau, sans oublier le com-merce des machines et ma-tériels d’occasion et les per-spectives offertes aux jeunes agriculteurs. Le visiteur pour-ra découvrir un secteur dédié aux “questions cruciales de la gestion des sols et de l’eau”, dans le hall 11. “C’est un vrai défi. Nous espérons évidemment attirer des ag-riculteurs et entrepreneurs de travaux agricoles, mais aussi des spécialistes : sci-entifiques, consultants et ad-ministratifs”, assure Jochen Köckler. Pour rester en phase avec les préoccupations envi-ronnementales du moment, Agritechnica va inclure un secteur axé sur la production d’énergie où seront présen-tés des équipements des-tinés aux à l’installation, à la culture et à la récolte de végétaux appropriés. Infor-mations et conseils seront proposés gratuitement sur les meilleures pratiques cul-turales et les types de plan-tes adaptés à une culture et à un traitement efficaces des agro-carburants.

Agritechnica se déroulera du 10 au 14 novembre 2009 sur le parc des expositions de Hanovre. Il y a deux ans, 2 188 exposants de 36 pays et 340 000 visiteurs, dont environ 72 000 venus de l’étranger avaient participé à l’évènement.

La prochaine édition d’Agritechnica mettra à l’honneur les débouchés énergétiques de l’agriculture et dans une moindre mesure de la forêt.

En marge de la présentation d’Agritechnica à Paris, Cor-nelia Horsch a donné sa version de la crise traversée dans le secteur du machinisme agricole.

“La crise actuelle n est pas uniquement une crise finan-cière. Elle est également due à un suréquipement de ma-tériels dans certains pays ou certains secteurs. L ensemble des acteurs economiques se sont laissés emporter.

Les excellents prix des céréales en 2007, la bonne récol-te, la surchauffe des marchés financiers, tout cela a engen-dré un marché facile et prêt à investir. Les capacités de pro-duction pour le matériel agricole des dix dernières années ont certainement plus que doublé, aujourd´hui les usines doivent être exploitées pleinement, ce qui nous met une certaine pression.La crise actuelle nous contraints à réagir et à cibler davantage nos actions”.

Une crise du suréquipement

Se déroulant tous les deux ans à Hanovre en Allemagne, cet évènement organisé par la DLG attire plus de 300 000 visiteurs venus du monde entier.

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Salon

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Il est vrai que la crise du lait qui concernait particu-lièrement le Grand Ouest, combinée à un retard sur les travaux de récolte de l’herbe dans la plupart des régions, n’a pas incité les visiteurs à se déplacer en masse, com-me durant les précédentes éditions. Chez les construc-teurs non plus, le moral n’était pas très bon. La chute vertigineuse des marchés durant les trois derniers mois les oblige à revoir net-tement à la baisse les prévi-sions pour 2009, tandis que 2010 ne laisse pas prévoir de stabilisation ou de redresse-ment. Cette situation est par-ticulièrement sensible chez les constructeurs ayant une activité à l’export, en par-

ticulier à l’Est où les achats sont quasiment gelés, mais également en Amérique du Nord où les réseaux de dis-tribution sont engorgés par les stocks.

Cela n’a pas contrecarré la sortie d’un certain nombre de nouveaux produits bien que la proximité du Sima ait limité leur nombre. Le grou-pe Kverneland a notamment profité du Salon de l’Herbe pour lancer sa nouvelle gam-me de faucheuses et fau-cheuses conditionneuses, et cela sous les bannières Kverneland-Taarup, Vicon et Deutz-Fahr (ces deux derniè-res sous l’appellation Extra et DiscMaster, se caractéri-sant par un lamier à nombre de disques pairs équipés de

trois couteaux). Ce sont no-tamment des faucheuses pendulaires (2,80 et 3,20 m) avec une suspension hydrau-lique, des faucheuses condi-tionneuses portées (2,40 et 2,80 m) à repliage vertical et articulation pendulaire, une nouvelle conditionneu-

se frontale de 3,20 m avec suspension 3 D et surtout une nouvelle combinaison avant-arrière de 9 m avec groupeurs offrant plusieurs possibilités de dépose de l’herbe.

Olivier Fachard �

Salon de l’herbe : sur fond de crise de l’élevageTout comme la météo, grise et nuageuse, bien que la pluie ne soit pas au rendez-vous, l’atmosphère de l’édition 2009 du salon de l’Herbe, qui se déroulait sur le site de Nouvoitou à côté de Rennes, était morose tant chez les visiteurs que chez les exposants et l’affluence était très en retrait par rapport aux précédentes éditions.

La nouvelle combinaison de fauche 5 090 MT “Butterfly” de Kverneland-Taarup a une largeur de travail de 9 m avec notamment la nouvelle condi-

tionneuse frontale 3 632 FT. Les nouveaux lamiers soudés sont à disques ronds et couteaux à changement rapide tandis que les conditionneurs

sont à doigts semi-mobiles. Elle permet de faire au choix trois andains, un éparpillage sur toute la largeur ou un seul andain large.

Deutz-Fahr bénéficie également du renouvellement de gamme du groupe Kverneland avec notamment cette combinaison avant arrière comprenant

la nouvelle frontale DiscMaster 632 FT (3,20 m) bénéficiant d’une nouvelle suspension et d’une faucheuse conditionneuse traînée DiscMaster 800 CT

pour une largeur totale de fauche de 6,70 m.

Fella, du groupe Argo (McCormick, Landini et

Laverda), complète sa gamme de combinai-

sons de fauche SM 991 TL KC d’une largeur

de coupe de 9,36 m, comprenant la nouvelle

frontale 310 FZ KC à balancier et deux

unités arrière équipées chacune de sept dis-

ques et de condition-neurs à doigts.

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En marge des matériels de récolte de l’herbe pour l’élevage, Noremat présentait un ensemble pour la fauche, l’aspiration et la collecte des

accotements routiers comprenant une faucheuse portée avant modifiée pour recevoir une gaine d’aspiration de 300 mm de diamètre et une

remorque aspiratrice (quatre volumes disponibles de 5,5 m3 à 31 m3 de capacité) à déchargement arrière.

Ehlo, distribué en France par Amazone-Krone, présentait un andaineur spécial destiné aux légumineuses ou aux éleveurs voulant éviter de

ramasser des pierres ou de la terre. Le V-Twin 750 avec une largeur de travail réglable en continu de 3 à 7,50 m, est équipé de rotors horizon-

taux suspendus et munis de sept barres porte-dents qui travaillent en douceur sans toucher le sol.

Pöttinger élargit, dans tous les sens du terme, sa gamme d’andaineurs avec le Top 1 252 C à 4 rotors pour largeur de travail de 8 à 12,50 m. Il est

équipé des rotors Top-Tech dont l’entraînement est hybride, hydraulique à l’avant et mécanique à l’arrière. Les bras porteurs peuvent être repliés pour

une hauteur au transport inférieure à 4 m sans démontage des bras.

Outre ses nouvelles presses issues du rachat de l’usine Vicon de Geldrop, Kuhn présentait notamment son nouvel andaineur double rotor GA 8121 travaillant sur 7,40 à 8 m de large. La largeur d’andain est réglable de 1 à 2 m. Il reprend les caractéristiques des autres modèles et notamment l’entraînement par dou-

ble réduction Masterdrive et les versions essieu tandem ou articulation 3D.

Lely présentait son nouvel andaineur à double rotor Hibiscus 655 D Classic d’une largeur de travail de 6,55 m. Il peut former un andain ou un double

andain en deux passages. Les rotors sont reliés à la poutre principale via un châssis en H et le système 3 D assure un suivi optimal du terrain.

John Deere est revenu en force au Salon de l’herbe, présentant l’ensemble de sa gamme de récolte des fourrages et notamment sa combinaison de

fauche 488/131 d’une largeur de coupe de 8,80 m. Les différents modules sont équipés de lamiers avec démontage rapide des couteaux.

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Dossier

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L’assainissement non-collectif : stop ou encore ?D’un coté, il y a un fabuleux potentiel de 5 à 6 millions d’équipements à ins-taller ou à réhabiliter, des dispositions réglementaires qui poussent la de-mande et de l’autre une accumulation de grains de sable qui grippent l’acti-vité. L’assainissement non-collectif navigue cette année entre deux eaux.

“Le marché est très calme”, note Régis Macé des établissements Gautier à Saint-Barnabé dans les Côtes-d’Armor. L’entreprise bretonne s’était lancée dans l’activité avec des ambitions claire-ment affichées (voir EdT n°25 juin 2007). Depuis la crise est passée par là et les cuves en béton se font plus rares dans l’aire de stockage de l’en-trepreneur. L’année 2009 n’a pas débuté dans les meilleures conditions. La récession économique a un impact direct sur le secteur de la construc-tion. Nombre de projets de maisons neuves indi-viduelles sont bloqués pour des raisons de finan-cement. Tout le marché de l’immobilier est touché. Les transactions sont retardées ou reportées sine die. Les changements de propriétaires qui sont des éléments déclencheurs des opérations de réhabi-litation, se font plus rares et en particulier sur les zones où la clientèle anglaise avait jeté son dévolu tant que la Livre Sterling caracolait devant l’Euro. “Même quand les transactions ou les projets de construction se font, la tendance est plutôt à diffé-rer les travaux d’ANC qu’à les précipiter”, constate Mathieu Rolland du bureau d’étude breton Aqua-logik. L’équipement d’assainissement est encore loin d’être vécu comme une priorité par les pro-priétaires. “Ils chercheront forcément les moyens pour reporter l’investissement quitte à se conten-ter de solutions temporaires… qui, comme chacun sait, ont parfois une fâcheuse tendance à s’éter-niser. Les propriétaires sont très largement sous-informés aussi bien à propos de leurs obligations que des enjeux écologiques. Le risque n’est pas uniquement l’eutrophisation des cours d’eau et la prolifération des algues vertes. La nitrification des conditions des sols a des conséquences encore plus dramatiques, puisqu’elle entraîne une banali-sation générale de la biodiversité.”

La confusion administrativeIl faut dire que les particuliers, comme les pro-

fessionnels, ont de quoi être déboussolés par le nouveau paysage administratif. Les repères anciens sont balayés par des réformes menées en sourdine. Les traditionnels services déconcen-trés de l’État sont totalement dessaisis du dossier.

Les déjà peu connus, Satese (Service d’assistance technique et d’étude aux stations d’épuration) qui officient dans presque tous les conseils généraux voient leur missions rognées par la dernière loi sur l’eau (Lema 2006) et ne pourront plus être une réfé-rence pour les habitant de toutes les communes. “L’interlocuteur des particuliers est le Spanc”, pré-vient Benoît Mouline, responsable du Satese du Calvados. Reste que les services publics d’assai-nissement non collectif (Spanc) à qui le législateur il y a 17 ans (loi du 3 janvier 1992) a donné comme fonction d’assurer le contrôle des installations d’assainissement des particuliers, sont encore loin d’être opérationnels et repérables dans toutes les communes de France. Dans le Calvados qui est un département plutôt en avance, 20 % des commu-nes n’auraient toujours pas créé de Spanc, dans 25 % des cas, elles en seraient encore au stade de projet ou n’aurait pour le moment qu’une existence de papier. De plus leur émiettement altère consi-dérablement leur visibilité. Une étude présentée lors des 5è assises de l’ANC qui se sont tenues à Lons-le-Saulnier, évoquait 3 500 Spanc et à terme un nombre prévisible de l’ordre de 5 000. En l’ab-sence de fédération nationale ou d’un annuaire, la seule source d’informations officielle s pour pou-voir identifier les Spanc sont les listes que doivent tenir à jour les préfectures.

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Avec la crise, les cuves en béton se font plus rares dans l’aire de stockage des entrepreneurs diversifiés dans l’assainissement. L’année 2009 n’a pas

débuté dans les meilleures conditions.

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Des arrêtés pour démarrer les mini-stations

Depuis 17 ans, l’ANC est un feuilleton dont cha-que épisode s’étire en longueur. Les spécialis-tes pensaient arriver à l’épilogue avec la publica-tion d’une série d’arrêtés techniques qui doivent notamment règlementer les conditions d’utilisa-tion des systèmes de traitement dits non-réglemen-taires dont entre autres les systèmes compacts de mini-stations. Ces dispositifs permettent des instal-lations sur des parcelles beaucoup plus exigües et permettraient de s’exempter des conditions de sols particulièrement défavorables. Les systèmes sont multiples et peuvent se distinguer entre les systè-mes passifs et ceux qui sont activés par les méca-nismes électriques. Ces systèmes industrialisables seraient plus faciles à installer que les systèmes bétonnés actuels. Toutefois, les coûts d’achats et de fonctionnement devraient limiter leurs emplois à 20 % du marché. Aujourd’hui, le régime d’autorisa-tion dérogatoire ne leur permet d’accéder qu’à 3 % des installations.

Au grand Dam du gouvernement, les textes sont bloqués depuis cet hiver au niveau Européen en rai-son d’objections formulées par l’Allemagne et la Belgique. Ces deux partenaires contestent la posi-tion française à la fois sur sa conception qui inter-dit les solutions totalement “hors sol”, et aussi sur les imprécisions subsistant, à la fois, au niveau des règles d’agrément des dispositifs qui seraient ren-voyées à la publication ultérieure d’un avis conjoint des ministères de l’Écologie et celui de la Santé. Les partenaires craignent de mauvaises surprises et l’in-troduction de mesures interdisant de facto l’accès de leurs produits aux plus grand marché européen de l’assainissement non-collectif qu’est la France. En fait, ce sont moins les risques d’entourloupes protectionnistes qui sont à craindre que l’incapa-cité des deux ministères d’accorder leurs violons. Le ministère de la Santé se montrant particulière-ment réticent à autoriser les rejets d’eaux traitées directement dans les milieux aquatiques. Il se mon-

tre aussi plus exigeant sur les méthodes d’essais et de contrôle des mini-stations en demandant notam-ment des délais d’un an minimum avant autorisa-tion. En dépit de l’optimisme de façade du Meedat, René-Martin Simonet, directeur de Spanc info rap-pelait que tant du fait des délais incompressibles des procédures européennes que de la longueur des débats théologiques qui opposent les ministères de la Santé et de l’Écologie, il n’était pas raisonnable d’espérer une publication des arrêtés avant 2010.

L’éco prêt à taux zéro relaie les agences de l’eau

L’ANC a bénéficié de sérieux coups de pouce de la part des agences de l’eau. “Jusqu’à 50 % des tra-vaux et directement versé aux particuliers. Cela nous a bien aidé à nous lancer”, note Patrice Gauquelin, entrepreneur à Briouze (61). Mais ce n’est plus qu’un souvenir. “Depuis deux ans, l’agence Seine-Nor-mandie n’aide plus que les opérations de réhabilita-tions dont la maîtrise d’ouvrage est assurée par une collectivité locale”, indique le vice-président de EDT Normandie qui avait en 2005 investit pour acheter un tracto-pelle et miser sur la formation d’un sala-rié. “Depuis l’activité est en chute libre. Nous réa-lisions 50 installations, nous en avons fait 8 en 2008”, précise l’entrepreneur normand. L’agence de l’eau Seine-Normandie a réorganisé ses priorités en catastrophe pour réorienter ses financements vers la mise aux normes des stations d’épuration des zones sensibles. Dans ce cas, en raison du retard d’appli-cation de la directive “eau”, l’État français risquait des amendes qui se seraient chiffrées rapidement en milliards €. L’agence Rhin-Meuse est dans la même situation. Toutefois, selon Spanc Info, les agences de l’eau Adour-Garonne, Artois-Picardie, Loire-Bre-tagne et Rhône-Méditerranée-Corse, aident encore les propriétaires privés à financer leurs travaux de réhabilitation sous certaines conditions dont notam-ment la coordination des programmes par les collec-tivités locales.

La bonne surprise est venue du dispositif des taux zéro qui ont été lancé par Jean-Louis Borloo à Gif-sur-Yvette le 16 avril dernier. Ce système initia-lement conçu pour les promouvoir les réductions d’émission de CO2 par l’utilisation accrue des éner-gies renouvelables et des économies d’énergie a fait une petite place à l’assainissement non collectif, à l’exclusion toutefois des installations qui auraient besoin d’énergie pour assurer leur fonction d’épu-ration. Peu de publicité a été faite sur cette dispo-sition.

Les difficultés ne manquent pas pour se lancer en 2009 dans l’activité de l’ANC. Au rang des obstacles nouvellement apparus, il y a la difficulté à obtenir les assurances couvrant la garantie décennale. “Soit les entreprises ne trouvent pas de compagnie, soit les tarifs sont dissuasifs”, déplore Jean-Marc Leroux, animateur EDT Bretagne. “Une partie de la solution consiste à ne pas prendre en charge la prescription

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Les difficultés ne manquent pas pour se lancer en 2009 dans l’activité de l’ANC. Au rang des obstacles nouvellement apparus, il y a la difficulté à obtenir les assurances couvrant la garantie décennale. “Soit les entrepri-ses ne trouvent pas de compagnie, soit les tarifs sont dissuasifs”, déplore

Jean-Marc Leroux, animateur EDT Bretagne.

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Dossier

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de la filière de traitement et à demander aux pro-priétaires de faire appel à un bureau d’étude pour faire l’étude des sols et la réalisation des plans de l’installation”, conseille Benoît Mouline au Satese du Calvados.

En dépit des obstacles et des circonstances défa-vorables, les perspectives de l’ANC ne peuvent être que bonnes. “À partir de 2013, chaque maison devra faire l’objet d’un diagnostic assainissement pour être vendue”, rappelle Benoît Mouline. Comme pour l’amiante, le comportement énergétique, les termi-tes ou autres, la mesure stimulera forcément les opérations de réhabilitations. Les notaires ont pris les devants et commencent à conseiller la mesure dès maintenant.

Les fameux arrêtés qui bloquent les mini-stations finiront bien par sortir et libéreront le marché avec un déploiement des forces de ventes des fabricants. Les entrepreneurs comme les artisans pourront se mettre dans leur sillage, soient pour réaliser des ins-tallations soient pour promouvoir les installations classiques qui resteront à bien des égards, (inves-tissement, coûts de fonctionnement et d’entretien réduits) toujours très intéressantes. “Les entrepri-ses peuvent réaliser de bien meilleurs marges qu’en posant simplement les produits des industriels. Je pense que la profession aurait intérêt à faire la pro-motion de ces solutions rustiques. Nous les invite-rons à la prochaine journée de formations que nous organisons avec la chambre des métiers de Basse-Normandie”, explique Benoît Mouline.

En attendant des jours meilleurs, Patrick Gauquelin fait le gros dos et réoriente l’activité de terrassement vers d’autres activités. “Il faut conserver la compétence en interne. Nous avons acquis une plus grosse machine pour faire du terrassement foncier”, explique-t-il. “Dans ce domaine comme dans d’autre, l’élément déterminant avant le matériel est la compétence des personnels. Je

conseille à mes collègues qui veulent se lancer de com-mencer par se former”, explique-t-il. “Il faut maîtriser le DTU”,poursuit-il. Les EDT de Bretagne disposent avec le centre de formation de l’Afpade Lorient d’une solu-tion de formation parfaitement adaptée (voir EDT n° 27 juin 2007). Parmi les voies de diversification connexes, la récupération de l’eau de pluie est une activité à sui-vre. Des opportunités existent également du côté des vidanges pour les entrepreneurs de travaux qui ont des activités d’épandage. Si les perspectives à court terme de l’ANC sont incertaines, elles restent prometteuses à longs termes. Même au fin fond des campagnes, la concurrence risque d’être rude. L’année 2009 deman-dera de faire preuve d’imagination et d’initiative pour anticiper la reprise et trouver les moyens pour générer un minimum de visibilité et de légitimité de la profes-sion dans ce domaine d’activité.

François Delaunay �

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Les Spanc sont des établissements publics d’industriel et commercial lo-caux. L’enquête du réseau Idéal pré-senté lors des 5è assises de l’ANC à Lons-le-Saunier donne une carte d’identité du Spanc moyen. Ce sont de toute petites structures puisque 61 % d’entre-elles n’emploient qu’un seul salarié, 22 % deux et 12 % 3 person-nes. Seuls 2 % des structures dispo-sent de plus de 5 employés. Le niveau de technicien prédomine (48 %). La majorité des Spanc contrôle des parcs d’installations compris entre 1 000 et 3 000 équipements. Un quart veille sur moins de 1 000 installations et un tiers a plus de 3 000 installations à contrô-ler. Si les compétences des Spanc sont

limitées chez les particuliers, ce sont des conseils naturels qui peuvent dif-fuser des listes d’entreprises installa-trices locales. Ils ont aussi une bonne connaissance du marché et des poten-tiels d’affaires prévisibles. Dans 22 % des cas, les Spanc interviennent dans le cadre de chantier de réhabilitation et peuvent donc devenir des maîtres d’ouvrages clients.

Pour le moment les Spanc sont collectivement mal organisés. Une association existe dans le bassin de l’Adour-Garonne, mais n’a pas d’équi-valent dans les cinq autres bassins hydrographiques. Toutefois, l’ANC a sont rendez-vous annuel : les assises de l’ANC qui sont organisées par le ré-

seau IDEAL dans des villes différentes chaque année. Les 6è assises se dérou-leront les 30 septembre et 1er octobre 2009 à Evreux (27). L’ANC dispose éga-lement de son magazine avec Spanc Info, le mensuel spécialisé qui apporte une information essentiellement tech-nique et réglementaire et peut se ré-véler être une excellente source pour identifier les acteurs du secteur.

Pour en savoir plus :www.assises-assainissementnoncol-lectif.com Contact : Spanc Info12. rue traversière 93100 MontreuilTél. : 01 48 59 66 [email protected]

Spanc information

L’année 2009 demandera de faire preuve d’imagination et d’initiative pour anticiper la reprise et trouver les moyens pour générer un minimum de visibilité et de légitimité de la profession dans ce domaine d’activité.

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ENTREPRENEURS des Territoires M A G A Z I N E - 41 - M A I / J U I N 2 0 0 9 47

Enregistrer les temps de travaux : une étape essentielleEnregistrer le déroulement des différents chantiers est une opération impor-tante dont dépend la pertinence de la gestion d’un parc de matériel. Le bon vieux carnet de notes est bien souvent la solution employée par beaucoup d’utilisateurs. Malheureusement de nombreuses erreurs ou omissions volon-taires ou involontaires viennent perturber le bon déroulement des opérations d’enregistrement.

Les conditions de la réussite d’un bon enregistre-ment de chantier sont nombreuses et doivent toutes être respectées. Le chantier doit être parfaitement identifié en précisant les références de l’exploitant et la localisation exacte de la parcelle.

L’identification des différents conducteurs de la machine, si elle est bien exploitée et bien comprise, figure parmi les paramètres incontournables. Chaque machine doit également être parfaitement identifiée ainsi que le tracteur qui l’entraîne. L’enregistrement doit être systématique dès qu’un outil est mis en marche.

Il est fortement souhaitable de dissocier la mise en service du tracteur et le travail réel de l’outil, afin de distinguer temps de travail, le temps de transport et les temps morts. Les différentes mesures doivent être exprimées en unités claires précises et exploita-bles sans difficultés.

Le transfert des informations du chantier au local de gestion doit pouvoir se faire facilement sans ris-que de déperdition d’informations.

La transcription de ces informations doit per-mettre une utilisation rapide et fiable des éléments enregistrés.

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Dossier

48 ENTREPRENEURS des Territoires M A G A Z I N E - 41 - M A I / J U I N 2 0 0 9

Le basculement vers un logiciel de gestion n’a rien d’impératif mais permet d’affi ner l’analyse et de gagner du temps.

Le non-respect de ces règles de base rend diffi -cile l’observation rigoureuse du prix de revient réel d’un équipement. Il entraîne également, bien sou-vent, la perte d’un pourcentage non négligeable de la facturation client.

conducteur d’engin,un acteur essentiel des enregistrements

Le carnet de notes peut répondre à un grand nom-bre de ces exigences si et seulement si, le chauffeur et méthodique et rigoureux.

L’utilisation de fi ches d’enregistrement constitue une première étape positive. Celles-ci doivent cepen-dant être bien comprises et bien acceptées par les chauffeurs. Pour cela, il peut être intéressant d’im-pliquer ces derniers dans la conception et la mise en place de ces fi ches. Il est également impératif de les sensibiliser aux objectifs recherchés lors de l’exploi-tation des résultats.

Si une méthode participative permet de fi abiliser les informations produites, elle ne préserve pas des dysfonctionnements involontaires. Une fi che peut se perdre, elle peut également être partiellement dété-riorée par les intempéries. N’étant pas la tâche prio-ritaire lors des chantiers diffi ciles, le remplissage de ces fi ches peut faire l’objet d’omissions diffi ciles à compenser par la suite.

Dernier gros handicap, le transfert manuel des informations au bureau demande beaucoup de temps donc d’argent. Il peut également faire l’objet d’erreurs qui limitent l’exploitation rigoureuse des résultats.

Ces dernières années tous les fournisseurs d’agroéquipements ont tenté de trouver des solu-tions nouvelles. L’électronique et les outils informa-tiques modernes permettent de proposer de nom-breuses possibilités intéressantes.

Des consoles performantesmais coûteuses

Certaines consoles de tracteurs peuvent enregis-trer un grand nombre de paramètres assurant une identifi cation rigoureuse des travaux réalisés. Selon leur conception, elles peuvent cependant demander des actions complexes sur les commandes qui sont susceptibles d’entraîner des erreurs de paramétrage, voire de décourager les chauffeurs sérieux dans leur travail mais allergiques à l’informatique.

Si elles ne disposent pas d’une interface avec l’outil attelé, ces consoles sont incapables d’identi-fi er avec précision le travail réalisé et de transcrire les temps réels d’utilisation. Des confusions sont toujours possibles entre ce qui a été programmé par le chauffeur et ce qui est réellement réalisé.

Le transfert des informations vers l’ordinateur de gestion n’est pas non plus toujours aisé. Le dévelop-pement rapide des cartes mémoire et des clefs USB représentent cependant un progrès incontestable.

Avec les commandes électroniques des machines et le développement rapide de la puissance de calcul des ordinateurs embarqués, tout devient théorique-ment possible. Le positionnement par satellite vient compléter avec intérêt l’ensemble des informations recueillies.

L’utilisation de consoles électroniques déplaça-bles d’un tracteur à l’autre améliore encore le tableau en facilitant le transfert des informations et l’utilisa-tion d’unités de calcul très puissantes.

Le coût important de ces équipements et le fait qu’ils ne peuvent se trouver que sur des matériels récents, restent le frein le plus important à leur géné-ralisation. Ce coût est d’autant plus élevé qu’il est indispensable d’adapter ces solutions de haute tech-nologie à l’ensemble du parc de matériel si l’on veut vraiment profi ter au maximum de cette méthode de travail.

Enregistrer le déroulement des différents chantiers est une opération importante dont dépend la pertinen-ce de la gestion d’un parc de matériel. Il est fortement souhaitable de dissocier la mise en service du trac-teur et le travail réel de l’outil, afin de distinguer temps de travail, le temps de transport et les temps morts.

Les différentes mesures doivent être exprimées en unités claires précises et exploitables sans difficultés.

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Hydrokit propose un boîtier à mémoi-re électronique. Celui-ci est relié à un lecteur de clef magnétique, il com-

mande la mise en service.

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La nécessité d’utiliser un système standard sur l’ensemble des équipements peut également poser des problèmes du fait de la dépendance acquise face à ce système et à son créateur. Les changements peuvent devenir délicats et tout dysfonctionnement peut avoir des conséquences graves.

Le facteur humain peut également modérer l’inté-rêt de tels systèmes. La qualité des enregistrements reste bien souvent liée à la rigueur du chauffeur. Celui-ci doit être capable de programmer les conso-les et déclencher leur mise en route. On peut penser que les nouvelles générations de chauffeurs s’adap-teront rapidement à ces technologies. Une ques-tion subsiste : utilise-t-on réellement l’ensemble des informations recueillies pour améliorer la gestion quotidienne du travail et ainsi permettre un véritable amortissement des équipements ?

Il existe des solutions intermédiairesSans aller jusqu’à choisir ces ensembles sophis-

tiqués et onéreux, il existe des solutions intermé-diaires. C’est le cas par exemple de l’équipement proposé par hydrokit. Chaque tracteur ou automo-teur est équipé d’un boîtier à mémoire électroni-que. Celui-ci et relié à un lecteur de clef magnétique et commande la mise en service. Il peut également être relié à trois capteurs auxiliaires capables d’en-registrer des débits ou des pressions. La clef magné-tique “chauffeur” est indispensable pour mettre en

route la machine. Elle permet d’identifier de façon précise l’utilisateur et sert en même temps d’antivol. Le chauffeur se trouve dans l’obligation d’utiliser la clef pour démarrer, mais il n’intervient pas du tout dans le processus d’enregistrement qui se déroule de façon automatique. Une autre clef dite “de trans-fert” qui se connecte à un lecteur spécifique assure le transfert des informations vers l’ordinateur. Celui-ci restitue l’ensemble des données sous forme de tableaux édités par un logiciel spécifique. Il est alors possible d’analyser avec précision les horaires de travail, les temps de chantier et les temps morts tout en contrôlant la consommation de carburant. Trac-teur de cours, ensileuse ou moissonneuse batteuse, qu’ils soient récents ou anciens, tous les matériels peuvent être équipés sans difficultés.

Pour une dizaine de matériels équipés utilisant le même boîtier de transfert l’investissement est de l’ordre de 700 euros par matériel. Ce coût reste rai-sonnable par rapport à certains ordinateurs de bord. Les informations sont rapidement récupérées et les résultats facilement exploitables. Il est donc possi-ble d’obtenir un amortissement rapide. Seule ombre au tableau, le système identifie parfaitement le chauf-feur, mais il est incapable d’identifier avec précision le chantier et encore moins le nom du client. Un enregis-trement parallèle est donc toujours indispensable.

Gérard Vromandt �

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Nouveautés Matériels

50 ENTREPRENEURS des Territoires M A G A Z I N E - 41 - M A I / J U I N 2 0 0 9

JoskinNouvelle tondeuse de refus Joskin

L’entretien des pâtures par l’élimination des refus provoque une repousse régulière de l’herbe tout en améliorant son appétence. Dans la continuité de la gamme existante de tondeu-ses de refus, Joskin a déve-loppé le modèle TRT 750 C6 atteignant 7,50 m de lar-geur de coupe. Elle s’arti-cule autour d’un bâti central robuste combinant deux ton-deuses TR 270 C3 en déport tant sur la gauche que sur la droite. Pour atteindre la lar-geur de coupe totale de 7,50 m, il faut impérativement combiner la tondeuse fron-tale ATR 270 C3 à ce modèle papillon.Joskin :Rue de Wergifosse, 39 4630 Soumagne - Belgique Tél. : 00 32 43 77 35 45

New HollandNew Holland renouvelle son offre de chargeurs frontaux

Dénommée 700 TL, la nouvelle gamme se com-pose de quatre modèles des-tinés aux tracteurs jusqu’à 140 ch. Ils se caractérisent notamment par une nouvelle cinématique du parallélo-gramme qui allie la précision du mécanique au confort de l’hydraulique. Cette cinéma-tique en Z, largement utili-sée sur les engins de travaux publics, est totalement inté-grée dans les bras afin de dégager la visibilité au maxi-mum. La position des vérins de cavage dispose d’une réserve de course de 63 mm qui permet, lors de la mon-tée de l’outil, de gagner quel-ques degrés et ainsi conser-ver le remplissage optimal du godet. Pour plus de visibilité, les bras intègrent le méca-nisme de parallélogramme et les composants hydrauli-ques sont logés sous le bâti, protégés par un profil en U, mais accessibles.

Ces chargeurs TL dispo-sent d’une nouvelle suspen-sion avec un nouvel accumu-lateur, positionné à l’intérieur de la traverse du châssis. Les vérins de cavage disposent d’une fonction de déverse-ment rapide avec mise en liaison des deux chambres du vérin. L’accouplement au tracteur se fait à l’aide d’un dispositif de connexion et verrouillage rapide et sûr. Les béquilles fixées au chargeur se replient rapidement et res-

tent solidaires du chargeur.Le montage d’usine est

la garantie d’une intégration parfaite sur le tracteur, le concessionnaire ne se char-geant que des réglages. Une gamme étendue de pelles multifonctions, de godets, fourches, pinces est égale-ment disponible.New Holland France : 16-18 Rue des Rochettes Morigny-Champigny 91152 Etampes Tél. : 0800 64 11 11 11

LelyNouvel andaineur double-rotor Lely

L’Hibiscus 655 SD Classic a une largeur de travail de 6,5 m. Il est équipé d’un système directionnel qui permet d’obtenir un rayon de braquage réduit, facili-tant les demi-tours en bout de champ, les entrées de champs étroites ou durant le transport. Il peut former un andain, voire un dou-ble andain en deux passa-ges. Il est pourvu d’un sys-tème hydraulique inédit qui, lors de son relevage en posi-tion bout de champ, permet au rotor avant de se relever en premier, immédiatement suivi par le rotor arrière. Le rotor Classic à 11 bras porte-dents est compact et les rotors sont reliés à la pou-tre principale via un châs-sis en H. Le mouvement tri-dimensionnel de l’andaineur (système 3 D) assure un suivi optimal des contours du ter-rain et permet un ajustement multidirectionnel du rotor.

BobcatNouvelle mini-pelle six ton-nes Bobcat

La Bobcat E60 est équipée d’un moteur diesel de 37,6 kW avec injection électronique et ralenti automatique. L’ab-sence de déport arrière et la fonction de déport de la flè-che lui permettent de travailler efficacement dans des espa-ces étroits. Sa cabine offre un espace comparable à celui des cabines des pelles de taille classique et ses larges vitres offrent une excellente visibi-lité de tous côtés. La position et l’angle du siège ainsi que la position des consoles peu-vent être réglées indépendam-ment les unes des autres. Le dossier réglable et le support lombaire améliorent encore le confort de l’opérateur. Sa force de fouille est de 39,9 kN au godet et de 26 kN au balan-cier. Au maximum, la profon-deur de fouille peut atteindre 3725 mm, la hauteur de déver-sement 3940 mm et la portée au sol 6005 mm.

JCB FranceNouvelle chargeuse com-pacte JCB

Complétant la gamme de modèles hydrostatiques composée des JCB 403 et JCB 406, la nouvelle char-geuse JCB 409 s’appuie sur la conception de la JCB 406. Ses performances et ses dimensions compactes en font une machine polyva-lente qui répond à de nom-breuses applications urbai-

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nes et industrielles. Elle est destinée notamment aux entreprises de Travaux Publics travaillant sur des chantiers de voirie ou de ter-rassement en espaces res-treints. Son moteur Deutz développe 75 ch. et sa trans-mission hydrostatique offre deux plages d’utilisation, 0 à 6 km/h et 0 à 20 km/h. Son articulation centrale de 40° la rend très maniable et son angle d’oscillation de 10° permet de maintenir les qua-tre roues sur le sol pour une meilleure motricité et adhé-rence, la stabilité au travail étant accrue par la charge de

basculement en ligne de 4 917 kg. Sa cabine spacieuse offre une visibilité panora-mique et le joystick servo-hydraulique assure précision et souplesse des comman-des centralisées.JCB France : ZA - 3 rue du Vignolle 95842 Sarcelles Cedex Tél. : 01 34 29 20 20

LagardeNouvelle commande de dé-broussailleuse

Lagarde élargit son offre avec une toute nouvelle com-mande proportionnelle bap-tisée EP, déclinable sur toute la gamme TP et Titan. Elle dispose d’un accoudoir inté-grant toutes les fonctions : commande du rotor, système float, sustentation, coupure générale, compteur horaire. Son manipulateur ergono-mique permet de contrôler

intégralement chaque mou-vement du bout des doigts. Dotée de trois ou quatre fonctions proportionnelles, elle s’avère d’une maniabilité et d’une souplesse incompa-rables. Un retour automati-que du bras est également intégré, permettant, lors du fonctionnement de la sécu-rité d’effacement, un retour en position travail du bras sans que l’utilisateur n’ait à intervenir sur le manipula-teur. Elle gère également le

nettoyage du refroidisseur en inversant régulièrement le sens de rotation du ven-tilateur. Son encombrement est minime et son seul câble électrique permet une inté-gration facile dans les nou-velles cabines de tracteur.Lagarde Groupe Kverneland France : 55, avenue Ampère - BP 70 149 45803 Saint-Jean-de-Braye cedex - Tél. : 02 38 52 43 00

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Nouveautés Matériels

52 ENTREPRENEURS des Territoires M A G A Z I N E - 41 - M A I / J U I N 2 0 0 9

SamsonUne tonne à lisier unique en son genre

Samson innove encore une fois avec sa nouvelle tonne Samson SG avec atte-lage en col de cygne assu-rant encore plus de flexibilité. Les avantages de ce prin-cipe sont le report de charge optimal entre tonne et trac-teur, plus important qu’avec une tonne traditionnelle. Le point d’attache au tracteur, placé devant l’essieu arrière du tracteur, permet de trans-férer une grande partie du poids aux roues avant du tracteur et d’augmenter ainsi l’adhérence au champ. Elle peut tourner plus facile-ment car les roues arrière du tracteur ne touchent pas l’at-telage de la tonne mais sont au contraire libres de leur mouvement. Elle est propo-sée en 23 m3 à 2 essieux et 28 m3 à trois essieux. Le col de cygne est boulonné sur la tonne par une grande bride, ce qui permet de le rempla-cer en cas de changement de tracteur. Il peut être ajusté en hauteur en cas de modi-fication de hauteur du point d’attache sur le tracteur, par exemple lors de change-ments de roues.Samson :Thomas Heydenreich, portable + 45 6155 0469, Email : [email protected]

BourgoinNouveau porteur Bourgoin

Le constructeur vendéen complète sa gamme d’en-gins porteurs multifonc-tions avec le Grip 4 au design très moderne. Il peut entraî-ner une multitude d’outils à l’avant ainsi qu’à l’arrière tels que faucheuses, faneuses, andaineurs, lames et fraises à neige, saleuses, broyeurs et épandeurs. Il se caracté-rise par une grande accessibi-

lité en terrain pentu, une très bonne maniabilité, la sim-plicité et la souplesse de sa transmission hydrostatique, sa compacité et son équili-bre des masses grâce à son moteur placé à l’arrière, l’ac-cessibilité aux organes méca-niques et hydrauliques, la fiabilité accrue par comman-des directes et sans électro-nique. Engin destiné essen-tiellement au fauchage et à l’entretien des routes, le Grip 4 sera disponible en septem-bre. Ses principales caracté-ristiques techniques : moteur Deutz 67 ch, transmission à quatre plages de vitesse, quatre roues directrices (trois modes), relevage AV et AR (950 et 850 kg), prise de force AV et AR, deux distribu-teurs DE AV et AR, commande d’avancement et de relevage par joystick.Bourgoin : Parc d’Activités Économiques 85480 Bournezeau Tél. : 33 02 51 45 30 00

PichonEssieu autodirecteur

Pichon propose pour ses tonnes un nouvel essieu d’origine Colaert, équipé de l’ADS (Auto Directionnel System), système breveté de gestion électronique. À partir d’une information col-lectée par un capteur opti-que sur une roue, l’ADS vient commander le blocage des barres de direction aussi bien en avant qu’en arrière. Le blocage de sécurité est activé au-delà de 15 km/h. Le capteur optique, situé sur la roue avant droite, détecte le sens de marche et la vitesse. Lorsqu’il détecte un dépla-cement (avant ou arrière), il vient envoyer l’information au module électronique. Il va alors activer l’électro-vanne double commandant le blocage et le déblocage simultané des barres de

direction selon le sens de marche. À partir de 15 km/h, le signal va venir acti-ver l’électrovanne simple et bloquer totalement l’essieu. Avec le système ADS, l’es-sieu autodirecteur aura le même comportement qu’un essieu suiveur forcé, en limi-tant les contraintes mécani-ques, sans vérin sous flèche et chape spéciale qui per-met d’atteler le véhicule à n’importe quel tracteur aisé-ment.Ets Michel Pichon ZI de Lavallot - BP 21 29490 GuipavasTél. : 02 98 34 41 00

KuhnLargeur de travail variable pour l’Axera 1 102 H EMC

Kuhn propose désormais sur l’épandeur d’engrais Axera 1 102 H EMC un sys-tème de largeur de travail variable. En épandage “plein champ” ou de “bordure”, la combinaison du régime de rotation des plateaux et du point de chute de l’engrais sur le plateau est utilisée pour régler la largeur de tra-vail et la répartition du pro-duit à épandre. Pour faire varier la largeur de travail, l’utilisateur dispose de trois régimes de rotation des pla-teaux supplémentaires régla-

bles. Il a aussi la possibilité d’activer ou non le point de chute bordure ainsi que de réduire le dosage pour éviter les gaspillages. Lors d’une variation de la largeur de tra-vail, modifier uniquement le régime de rotation ne garan-tit pas une répartition homo-gène, il faut obligatoirement le combiner au point de chute. L’Axera H EMC est le seul qui modifie le régime, le point de chute et la dose.

Cet outil est équipé du système EMC, qui per-met le contrôle et la régula-tion individuelle de l’écou-lement de l’engrais côté par côté. Les plateaux sont ani-més hydrauliquement avec à la clé une réduction de la consommation de carbu-rant. Le régime des disques et le point de chute varient selon le type d’engrais. L’épandage de bordure est plus facile grâce à la réduc-tion du régime des disques et au déplacement du point de chute. Enfin, cet appareil est 100 % compatible avec un ravitailleur, pour faire le plein en cours d’épandage sans perdre de temps. Contact : Kuhn SA 4, Impasse des fabriques BP 50060 - 67706 Saverne Cedex Tél. : +33 (0)3 88 01 81 00 Fax : +33 (0)3 88 01 81 01 www.kuhn.com

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SteyrLe tracteur au biogaz est né

Steyr, société autrichienne appartenant au groupe CNH, a lancé le premier tracteur de séri fonctionnant au biogaz obtenu à partir de lisier et de déjections animales. Il a été présenté fin février à Linz (Autriche). Doté d’un kit spécial permettant une carburation avec 60 % de gaz d’origine biologique et 40 % de diesel, il permet de réaliser des économies de carburant et de réduire les émissions de CO2 de 20 %. Le premier exem-plaire construit et en fonction-nement dans une exploitation à Linz, est alimenté par des déjections animales dont se dégage du méthane provenant des 50 porcs et 10 000 poulets sur place. La firme LuPower en collaboration avec Steyr Trak-toren, a développé un kit pour équiper les tracteurs CVT 6 195 CNG de Steyr. L’agrégat au die-sel existant sera équipé de la technique LuPower pour fonc-tionner de façon hybride au die-sel et au gaz naturel / biogaz. Le diesel reste le moyen pour démarrer le moteur puis au fur et à mesure que le biogaz est ajouté, la part du diesel dimi-nue. L’objectif de ce projet uni-que en Europe est la fabrication en série de la propulsion au bio-gaz pour les tracteurs.

L’utilisation d’un carbu-rant alternatif est avantageuse aussi bien d’un point de vue économique qu’écologique. Le biogaz est CO2 neutre et dès lors particulièrement respec-tueux de l’environnement.Contact : Steyr 00800 78 397 000.

RechercheLe tracteur solaire arrive

Après deux ans de travail, le tracteur solaire à usage agricole est enfin prêt à rou-ler. Une première démons-tration a eu lieu au Maroc fin mars. Ce véhicule a vu le jour grâce au programme Ram-sès, qui est le nom d’un pro-gramme soutenu par l’Union européenne et qui vise à concevoir un véhicule agri-cole multi-usages, plutôt léger, propulsé par l’éner-gie issue de panneaux pho-tovoltaïques et stockée en batterie. Ce tracteur vise-rait notamment les activités maraîchères, les cultures en terrasse et les travaux viti-coles. Il pourrait par exem-ple assurer des travaux de pulvérisation, de transport, voire de récolte. Un premier prototype développé en Ita-lie par le professeur Bardi (Université de Florence) a déjà vu le jour.

Souchu PinetLe combitill, un outil à dents polyvalent

Souchu Pinet enrichit sa gamme d’outils à dents avec le Combitill, un outil qui se veut polyvalent et adapté à des chantiers de déchau-mage, pseudo-labour, reprise de labour, faux semis et pré-paration de semis. Cette polyvalence s’appuie sur une configuration basée sur trois rangées de dents, des dis-ques et un rouleau. Le grand dégagement entre poutre

(800mm à l’avant et 900 à l’arrière) facilite le passage de gros volumes terre/pailles (grosse quantité de résidus végétaux, pseudo labour) et permet à la terre de se dépo-ser avant d’être retravaillée (mélange terre/paille homo-gène). Le Combitill accepte deux écartements de dents, 230 et 306 mm. Deux équi-pements sont possible avec deux types de dents : la dent

“queue de cochon” en carré de 35 ou la dent Eurotill (dent forgée avec sécurité mécani-que à ressort). Les disques assurent le nivellement (hau-teur et agressivité réglables). L’attelage trois points assure simplicité d’attelage et pos-sibilité de combiner diffé-rents équipements arrière. La gamme se décline en neuf largeurs différentes, de 4.00 à 6.30m, selon écartements de dents.Contact : Souchu PinetGroupe Grégoire Besson Zi Nord les Gauderes37 130 LangeaisTél. : 02 47 96 50 18Fax : 02 47 96 71 85

LairUne remorque XXL

Une remorque XXL vient de sortir des ateliers Lair, constructeurs de remorques à Mouline dans le sud Man-che. Cette remorque trois essieux a un PTC de 32 ton-nes, une longueur de caisse de 10,50 m. Sa hauteur est de 1,30 mètres. Elle comporte des rehausses en aluminium 75 x75 . Au final, le volume est modulable de 30 à 70 m3. Elle est homologuée à 40 km/h avec un système de frei-nage pneumatique. Par rap-port à ses concurrentes équi-pées d’un fond roulant, elle dispose d’un fond mouvant avec tapis deux chaînes avec commande électrique. Les deux essieux sont de type sui-veurs forcés pour assurer la maniabilité. La porte arrière est commandée hydraulique-ment tout comme la béquille. Cette remorque est adaptée au transport de marchandi-ses volumineuses plus ou moins lourdes : miscanthus, céréales, terreau, fumier.Contact : Lair Remorque 50600 Moulines Tél. : 02 33 49 01 48 Fax : 02 33 49 54 02

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CFTA Montfort sur Meu (35) .................................................................................................. 02 99 09 10 29

MFR de Loudéac (22) ............................................................................................................ 02 96 28 02 27

MFR Montauban de Bretagne (35) ........................................................................................ 02 99 06 42 56

IREO d’Elliant (29) .................................................................................................................. 02 98 94 18 68

MFR de Legé (44) .................................................................................................................. 02 40 26 35 35

MFR de Chemillé (49) ............................................................................................................ 02 41 30 62 35

MFR de Montreuil-Bellay (49) ................................................................................................ 02 41 83 19 19

IREO La Pignerie de Laval (53) ............................................................................................... 02 43 67 04 93

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54 ENTREPRENEURS des Territoires M A G A Z I N E - 41 - M A I / J U I N 2 0 0 9

RÉPERTOIRE DES ANNONCEURSA3F p. 5

BONNEL p. 3

CLAAS ENCART

CREDIT MUTUEL p. 23

CYCLONE-BIORESSOURCES p. 25

FORS p. 45

HYDROKIT p. 35

JOSKIN p. 19

LA MOUETTE – MERCURE p. 49

LANDA IV de couv

LELY II de couv

MAGSI p. 25

PANIEN p. 33

QUALITERRITOIRES p. 31

REMORQUES CHEVANCE p. 3

SALON DES ETA P 14, 15

SOCAH-ALLIANCE p. 35

SPACE p. 4

VALTRA p. 7

VREDESTEIN p. 51

Page 55: Le crédit-bail · 2016. 4. 13. · Elodie Artero / abo@fitamant.fr tél. 02 98 27 37 66 Mise en page : Christophe Hudelot Impression : Calligraphy-print ISSN 1278 3927 CCAP N° 0613t85572

Société : ___________________________ Nom : _______________________________ Prénom : _________________________Adresse : _____________________________________________________ CP : ______ Ville : ____________________________Tél. : _________________________ Fax : ________________________ E-mail : _______________________________________

Entrepreneurs de travaux agricoles Entrepreneurs de travaux forestiers Entrepreneurs de travaux ruraux

Entrepreneurs de travaux publics Concessionnaires Constructeurs de matériel Centre de formation

Autres : (préciser)

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Entrepreneurs des Territoires est la revue du Mouvement des Entrepreneurs deServices Agricoles, Forestiers et Ruraux

Entrepreneurs des Territoires est la revue

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Je souhaite recevoir une facture acquittéeEntrepreneurs des Territoires - 44 rue d’Alésia - 75014 ParisPour tout renseignement : Tél. 01 53 91 44 98

Editions Fitamant - Rue Menez Caon - BP16 - 29560 Telgruc-sur-MerPour tout renseignement : Katell Fouron - Tél. 02 98 27 37 66

Act

ivit

é

Entrepreneurs des Territoires, c’est :Vie syndica leRéunions, comptes rendus et décisions de la fédération nationale sont rapportés fi dè-lement. C’est aussi la rubrique des adhérents qui peuvent s’y exprimer.

Doss iersA chaque numéro, plusieurs dossiers présentent les matériels incontournables du métier d’entrepreneur. Le point de vue des concepteurs comme des utilisateurs (nou-veaux accessoires, maniabilité, conditions d’utilisation optimale) donne le regard pro-fessionnel sur les machines et leur potentiel.

Profess ionPortrait d’un entrepreneur et de son équipe au moyen d’interviews, de reportages sur les chantiers. La création de la société, son parcours historique, les activités de l’ETA et son parc de matériels sont présentés par nos journalistes qui rencontrent, dans toutes les régions de France, dans tous les secteurs d’activité (agricole, forestier, viticole, environnemental), les entrepreneurs.

Sa lonsUn agenda des plus importantes dates mis à jour à chaque numéro. Des salons d’envergure nationale et internationale qui donnent le pouls d’une profes-sion.Ils sont l’occasion de présenter les toutes dernières nouveautés.

Actua l i tésLa vie des grandes marques (fusions/rachats/création de nouvelles gammes) est passée au peigne fi n. Les événements marquants de la profession sont rapportés et analysés.

Soc ia lLes horaires de travail, l’évaluation des risques, les obligations de l’employeur, le re-crutement… Des experts reconnus sont chargés de cette rubrique qui renseigne sur la législation et les règles à appliquer.

F isca lAides à l’embauche, amortissements et provisions, assurances…autant de sujets sur lesquels nous faisons le point et donnons des conseils utiles.

Nouveautés matér ie lsDe la herse rotative au semoir en semis simplifi é en passant par les broyeurs forestiers, c’est une véritable vitrine de toutes les innovations qui vous est présentée.

8 fois par an

ne manquez pas

la seule revue

exclusivement dédiée aux

entrepreneurs de Services

Agricoles, Forestiers et

Ruraux

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