le courrier de l'angola

de l’Angola Courrier N°9–Février 2014

Ambassade de la République d’Angola en France19, avenue Foch 75116 ParisFRANCE

COURRIER DE L’ANGOLA

Service de presse de l’Ambassade d’Angola [email protected]

ANGOLAAmbAssAde de LA

RépubLique d’ANGOLA

FRANce

PRÉSIDENCE ANGOLAISE DE LA 5E CONFÉRENCE INTERNATIONALE SUR LA RÉGION DES GRANDS LACS

Le chef de l’État angolais, José Eduardo dos Santos, président en exercice de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), a invité à Luanda mercredi dernier, les États membres à œuvrer pour la pacification et le développement de la région.

Le président, qui espère voir les principaux conflits résolus dans les pro-chains jours, a tenu une conférence de presse au terme du 5e sommet. Il a promis de recourir aux mécanismes de la CIRGL pour réaliser les objectifs de l’organisation et résoudre les problèmes actuels, tels que les conflits en République Centrafricaine (RCA), au Sud Soudan et en République démo-cratique du Congo (RDC). Il a indiqué que la CIRGL est une institution aux mécanismes propres dont l’exécution des décisions est employée à la réalisation de la stratégie commune.

Dos Santos, qui a écarté la possibilité de dépêcher des troupes en RDC, a toutefois souligné que l’Angola était prête à apporter une aide huma-nitaire au Congo démocratique, en RCA et au Sud Soudan, ceci pour encourager les populations déplacées à regagner leurs demeures et les réfugiés à retourner dans leur pays d’origine.

Reconnaissant que le processus en RCA pourrait être long, Dos Santos a émis le souhait de voir la réalisation d’élections libres et démocratiques dans ce pays l’année prochaine.

Politique

Le Chef de l’État angolais élut Président de la Conférence Internationale de la

Région des Grands Lacs lors du sommet des Chefs d’États de la Région des Grands

Lacs à Luanda (10 au 15 janvier 2014).

5e sommet des Chefs d’États de la région des Grands lacs du 10 au 15 janvier 2014







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L’OUGANDA DÉNONCE LA « MANIPULATION DES CONFLITS »

Le président ougandais Yoweri Museveni qui est à la tête de la Conférence internationale de la région des Grands Lacset et dont le mandant arrive à son terme, a déclaré que les conflits qui sévissent dans cette région sont d’origine idéologiques, structurelles, tribales, religieuses ou bien résultent « de mani-pulations externes. »

Yoweri Museveni a rejeté les accusations de certains milieux politiques sur une prétendue implication de son pays, l’Ouganda, dans le conflit à l’est de la République démocratique du Congo. Il a rappelé que la stabilité politique, économique et sociale de son pays et de la région est étroitement liée à la paix. Il a ajouté : « Les hommes qui veulent imposer des intérêts étrangers ont ces idéologies qui ne reflètent aucunement ceux des peuples. »

Dans son discours d’ouverture, le chef de l’État ougandais a rappelé l’histoire des liens qui unissent les peuples africains, et a mis l’accent sur la nécessité de comprendre la diversité ethnolinguistique des Africains car elle est sou-vent à l’origine des malentendus qui provoquent des conflits dans la région.

Le président ougandais qui désapprouve ces idéologies sectaires, a condamné le sentiment d’impunité dans les armées nationales. Il a insisté sur l’impor-tance de la discipline au sein des forces armées. Il a expliqué : « Nous devons commencer à combattre ces idéologies sectaires dans certains pays de la région. » Yoweri Museveni a par ailleurs soutenu la nécessité de créer des infrastruc-tures pour accélérer le développement de la région.

Politique

Rencontre entre les chefs d’État angolais, José Eduardo dos Santos et son homologue

ougandais, lors du sommet de Luanda (10 au 15 janvier 2014).







FRANce

DIALOGUER AVEC LES GRANDES PUISSANCES

Le ministre des Relations étrangères de l’Angola, Georges Rebelo Chikoti, a déclaré que la diplomatie doit être orientée vers les grandes puissances. Cette déclaration a été faite au cours du discours d’ouverture de la réunion annuelle des ambassadeurs angolais accrédités dans les pays étrangers.

Cette rencontre est l’occasion pour le ministère de faire le bilan annuel de ses activités et de discuter de la stratégie diplomatique sur la base du Plan de développement national 2012-2017. Il a souligné que les objectifs straté-giques de l’État sur le plan politique, économique et financier doivent être le socle de l’agenda diplomatique de l’Angola, fondé selon lui, sur l’établis-sement de partenariats stratégiques avec des avantages réciproques. C’est sur la base des avantages comparatifs que l’Angola continue à intensifier ses relations avec certains pays asiatiques.

Il a ajouté qu’en Asie les priorités portent sur des pays tels que la Chine, l’Inde et le Japon, qui ont concédé des lignes de crédit à l’Angola pour sou-tenir sa reconstruction et augmenter le volume des échanges commerciaux.

Sur le continent américain, l’Angola dispose de partenaires importants. Elle va continuer à développer et diversifier sa coopération avec le Brésil, Cuba, l’Argentine, le Venezuela… Les relations avec les États-Unis font l’objet d’une attention particulière et s’inscrivent dans le cadre d’un accord de partenariat stratégique signé à Washington en juillet 2010. L’accord établit un mécanisme diplomatique de dialogue permanent sur des sujets tels que la démocratie, le développement, la sécurité, l’énergie, la paix et la stabilité régionale.

À propos des relations avec l’Europe, le ministre a salué la coopération avec l’Union européenne. Il a qualifié cette coopération de bonne et a cité le cas spécifique des relations avec la Russie. Il a également souligné les relations exceptionnelles avec l’Espagne, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni.

SOMMET UNION EUROPÉENNE-AFRIQUE

L’Angola est invitée à participer au sommet UE-Afrique qui se tiendra en avril prochain à Bruxelles (Belgique). Koen Vervaek, ambassadeur de l’Union européenne, représentant spécial et chef de la délégation de l’Union euro-péenne à Addis-Abeba en charge de l’Afrique australe, orientale et de l’océan Indien, a révélé l’information à l’issue d’un entretien avec le président de l’Assemblée nationale, Fernando da Piedade dos Santos.

Diplomatie

Le Ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius

et Jorge Chikoti Ministre angolais des Relations extérieures.







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CANDIDATURE AU SIÈGE DE MEMBRE NON PERMANENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ

Selon le ministre des Relations extérieures, l’Angola va continuer à jouer son rôle dans le cadre de la prévention des conflits au niveau de l’Union africaine où elle cherche des solutions pacifiques collectives aux conflits du continent et dans le reste du monde.

Il a expliqué que « c’est dans cet esprit que nous avons assumé la présidence du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine pour 2012-2014 et de la Conférence sur la région des Grands Lacs pour 2014-2015 ».

L’Angola a une présence diplomatique active, en particulier en Égypte et aux Émirats arabes Unis. Le chef de la diplomatie angolaise a d’ailleurs ajouté : « Nous devons suivre de près le conflit en Syrie et tirer les leçons qui s’imposent. »

En tant que membre des Nations unies, l’Angola va continuer à privilégier la résolution pacifique des conflits qui sévissent dans le monde. C’est dans cet esprit que le pays a présenté sa candidature en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU.

Dans les organisations régionales, la stratégie de l’Angola s’inscrit dans le soutien des efforts du maintien de la paix, de la stabilité et du dévelop-pement, à travers l’Union africaine, la SADC, la CEEAC, la Commission du Golfe de Guinée (CGG), la Conférence internationale de la région des Grands Lacs et les Pays africains de langue portugaise (PALOP).

Lors de la réunion annuelle des ambassadeurs et des chargés d’affaires des missions diplomatiques, une séance à huis clos a été consacrée à la discus-sion sur la candidature de l’Angola au siège de membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies. Les ambassadeurs se sont également penchés sur l’amélioration de l’image de l’Angola à l’extérieur, sur les évolu-tions géopolitiques et sur son positionnement sur la scène internationale.

Diplomatie

Réunion du Conseil de sécurité.

Dossier de Candidature de l’Angola







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UNION AFRICAINE : RÉAFFIRMER LES AMBITIONS DU PAYS AU CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L’ONU

Le sommet des chefs d’État et des gouvernements de l’Union africaine s’est tenu du 30 au 31 janvier. À la veille de la réunion consacrée à la paix et à la sécurité sur le continent, du débat sur la crise en République centrafri-caine et au Sud Soudan, et compte tenu de la position africaine sur l’agenda du développement post-2015, l’ambassadeur de l’Angola s’est prononcé en faveur de la candidature de l’Angola au poste de membre non permanent du Conseil de sécurité.

L’Angola a été élu, pour la première fois, membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU le 27 septembre 2002 et a occupé ce poste entre 2003 et 2004. Le comité des candidatures de l’Union africaine a déjà ratifié la nouvelle candidature de l’Angola, ouvrant la voie à l’approbation des leaders africains. Le sommet des chefs d’État aura aussi pour objet de débattre des relations entre l’Union africaine et le Tribunal pénal international, ainsi que des contributions financières des États membres.

L’ambassadeur d’Angola en Éthiopie, Arcanjo Maria do Nascimento, a dé-claré, à Addis-Abeba, que la candidature de l’Angola au poste de membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU est la seule sur le continent africain. Le diplomate, qui s’adressait à la presse angolaise à la veille de la 24e session du conseil exécutif de l’Union africaine, a précisé que le poste n’a pas fait l’objet d’autres candidatures africaines. L’ambassadeur a ajouté qu’il s’attendait à une approbation par le sommet des chefs d’État. Lors du sommet, les dirigeants vont examiner et approuver les candidatures afri-caines et définir quels pays et quels postes les États africains membres de l’ONU devraient soutenir pendant les élections.

Le diplomate a affirmé que : « outre la campagne que l’Angola mène auprès des pays africains, il continue à sensibiliser d’autres pays car il aura besoin des voix des deux tiers des membres de l’assemblée générale de l’ONU pour être élu. »

Diplomatie

Arcanjo Maria do Nascimento, Ambassadeur de l’Angola en Éthiopie et

représentant permanent auprès de l’Union Africaine (UA).







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ESPACE AÉRIEN MIEUX PROTÉGÉ

À l’occasion du 36e anniversaire de la création des forces aériennes nationales, le général Afonso Gonçalves Hanga, commandant des forces aériennes natio-nales, a fait part de ses priorités, notamment le rajeunissement des effectifs et la transformation de la base aérienne de Negage en une école de formation.

Le commandant des forces aériennes nationales a évoqué l’acquisition des nouveaux équipements l’année dernière et a souligné que ce système permet de garantir l’inviolabilité de l’espace national aérien. Il a néanmoins ajouté : « Malgré l’acquisition de cet équipement, un effort particulier doit être porté sur la formation afin d’optimiser son utilisation car ce sont des équipements modernes qui nécessitent un personnel qualifié. »

Le général Hanga a précisé que le pays a acheté des avions du type Cessna 172R, des Super Tucanos, des radars et des missiles de défense antiaérienne. Il a par ailleurs annoncé l’arrivée prochaine des avions de chasse et des hélicoptères russes pour équiper l’armée de l’air.

Le général a souligné que le processus de modernisation et de rajeunisse-ment des forces aériennes se poursuit dans les meilleures conditions. Il s’agit d’engager des jeunes, de développer des infrastructures pour améliorer le fonctionnement des différents niveaux de l’armée de l’air et accueillir de nouvelles structures parmi lesquelles une académie et un institut des forces armées.

Sécurité

Général Hanga, Chef d’État-major de la Force aérienne nationale







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LE RÔLE DE L’ANGOLA DANS LES OPÉRATIONS DE MAINTIEN DE LA PAIX

L’Angola continuera à contribuer activement aux efforts de maintien de la paix, assumant ainsi ses responsabilités sur le plan international, a affirmé lundi, à Luanda, le ministre angolais de la Défense nationale, Cândido Pereira Van-Dunem.

Le titulaire du portefeuille de la Défense a précisé que la contribution aux efforts de paix portera particulièrement sur l’Afrique, dans le cadre régional et les organismes politiques dont l’Angola est membre ( notamment la SADC, la CEEAC, la CPLP, la Commission du Golfe de Guinée et la Conférence internationale de la région des Grands Lacs ).

Cândido Van-Dunem a poursuivi : « les politiques de coopération doivent être orientées et fondées sur une stratégie intégrant la sécurité et le développement. Cette stratégie a pour objectif la stabilisation des États et une adéquation per-manente au processus de globalisation. » Selon le ministre, la lutte contre le terrorisme, le trafic d’armes, de drogues, de personnes, l’immigration illégale, la piraterie maritime, le pillage des ressources naturelles et d’autres crimes transnationaux sont des problèmes communs, qui exigent une plus grande efficacité dans les politiques de coopération et des réponses conjointes dans le domaine de la défense et de la sécurité.

Il a précisé que l’Angola, en assumant la présidence de la Conférence inter-nationale sur la région des Grands Lacs, continuera à chercher les meil-leures solutions afin de mettre un terme aux conflits qui persistent sur le continent africain, avec pour objectif de garantir la paix, la sécurité et la stabilité politique.

Politique

Cândido Van-Dunem, Ministre de la Défense nationale







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BAISSE EXCEPTIONNELLE DE L’INFLATION EN ANGOLA

L’inflation a enregistré le niveau le plus bas jamais atteint. Pour 2013, le gouvernement avait défini comme objectif un taux d’inflation de 10 %. Cependant fin décembre l’augmentation générale des prix a atteint un taux d’à peine 7,6 %.

Selon les données de l’Institut national des statistiques (INE) sur la base de l’indice des prix du consommateur (IPC) de Luanda, on observe une baisse de 1,34 point par rapport à décembre 2012.

De novembre à décembre, les prix ont augmenté de 0,7 %, ce qui représente l’augmentation la plus faible sur la même période depuis 1991, lorsqu’a commencé la comptabilisation des données sur l’inflation. D’habitude cette période enregistre la plus grande augmentation des prix, sous l’influence de la demande pendant les fêtes, généralement supérieure à l’offre. On pense que l’amélioration du marché interne, bien plus organisé, a contribué à la relative stabilité des prix. Les données de l’INE montrent une fois de plus que la variation de l’IPC dans la province de Luanda en décembre, qui sert de base au calcul de l’inflation, correspond à la tendance décroissante de l’inflation initiée il y a trois ans.

L’INE a souligné que le secteur des biens et services divers est celui qui a enregistré la plus forte augmentation des prix, 1,8 % ; mobilier et équi-pements domestiques et entretien, + 1,39 % ; habillements et chaussures, + 1,19 % ; hôtels, cafés et restaurants + 1,14 %.

L’objectif du gouvernement, maintenir le taux d’inflation au-dessous de 10 %, est largement atteint. En effet sur la même période en 2012 l’inflation a été de 9 %, et en 2013, pour la première fois, l’inflation est passée en des-sous de 9 %, et en novembre dernier en dessous de 8 %, précisément 7,9 %.

Économie

Siège de l’Institut National des Statistiques (INE)

Lupermarchés Pomobel et Kero







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LE SECTEUR PÉTROLIER ATTIRE LES INVESTISSEURS

Selon le rapport du Business Monitor International (BMI), le secteur pétro-lier angolais va connaître une croissance soutenue jusqu’en 2018. Le rapport souligne : « Nous pensons que l’Angola va se maintenir comme la principale destination des investissements dans l’industrie pétrolière en Afrique. »

Le rapport cite un responsable de Sonangol à Luanda, Domingos Cunha, Il prévoit une année 2014 très chargée, notamment avec le lancement de l’exploration pétrolière de la zone dite de pré-sel. Les champs (pétrolifères ou gaziers) dits pré-sel se situent dans la croûte terrestre, sous des couches de sel, à environ 7 000 m de profondeur, et sont très difficiles à exploiter.Les autorités angolaises estiment qu’il y a un énorme potentiel à exploiter à l’image de la découverte faite au Brésil.

Domingos Cunha a ajouté : « nous prévoyons d’augmenter le nombre des per-forations dans les prochaines années, nous avons planifié au total la perforation de 32 puits cette année y compris 15 perforations qui vont permettre de tester les couches de pré-sel. C’est un énorme effort comparé à un seul puits perforé en 2013. » Le responsable de Sonangol ajoute qu’à l’horizon 2022 environ 25 puits sup-plémentaires seront perforés.

Le BMI a publié parallèlement une étude sur le climat et les perspectives d’affaires en Angola. La croissance économique devrait s’accélérer lors des prochaines années grâce à un vaste programme d’investissements publics et aux nouvelles capacités de production pétrolière. L’étude conclut : « Nous prévoyons que le PIB réel va croître de 7,4 % en moyenne entre 2014 et 2018. »

Les analystes du BMI estiment que l’inflation restera maîtrisée cette année, « variant entre 8 et 9,5 % ». Sur l’année qui vient de se terminer, le BMI a revu à la baisse ses prévisions antérieures sur la croissance économique de 7,1 à 5,3 %. Cette baisse est due à la sécheresse, aux projets reportés et à une production pétrolière réduite. Le BMI estime que le déficit des comptes publics s’est réduit de 2,7 % à 2,1 % du PIB, ce qui est dû essentiellement à la diminution de la dépense publique par rapport aux prévisions.

Économie

Plate-forme pétrolière







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NOUVELLES CONCESSIONS PÉTROLIÈRES : APPELS D’OFFRES DE SONANGOL

La Société nationale des carburants de l’Angola (Sonangol EP) procédera bien-tôt au lancement de nouveaux appels d’offres pour des concessions pétrolières dans les bassins on shore du Congo et de Kwanza. Selon un communiqué du bureau de la communication et de l’image de la Sonangol EP auquel l’Angop (Agence angolaise de presse) a eu accès, toutes les compagnies nationales, internationales et tous les investisseurs intéressés peuvent concourir pour les blocs CON1, CON5 et CON6 dans le bassin du Congo, et les blocs KON3, KON5, KON6, KON7, KON8, KON9 et KON17 dans le bassin de Kwanza.

LE PORT DE LOBITO SE MODERNISE

Selon Anapaz Neto, président du conseil d’administration du port de Lobito, le gouvernement angolais a investi près de 200 milliards de kwanzas (environ 2 milliards de dollars) dans la réhabilitation du port de Lobito.

Dans des déclarations faites à l’Angop sur le processus de modernisation et d’expansion du port de Lobito, Anapaz Neto a précisé que ce montant a été investi dans la construction de plusieurs terminaux : terminal de conteneurs, terminal des trains de minerais, port à sec…

Le responsable du port a ajouté : « Tous ces projets sont complètement terminés et prêts à être réalisés dans deux mois environ. » Il a souligné que le volume de charge de ce port a été de 2 millions de tonnes jusqu’en décembre, prévoyant une augmentation de 3 % jusqu’à la fin de l’exercice 2013 soit une hausse de 2,5 % par rapport à 2012. En 2014, il prévoit une augmentation de la production et l’entrée du domaine portuaire dans le secteur privé.

34 000 PASSAGERS POUR LE CFM (CHEMINS DE FER DE MOÇAMEDES)

Les Chemins de Fer de Moçamedes (CFM) sont en forte croissance. Plus de 34 000 personnes et 16 tonnes de marchandises diverses ont été convoyées en 2013 entre les provinces de Namibe, Huila et Kuando Kubango par les 32 trains du CFM.

Transports

Le port de Lobito

Le siège social de Sonangol







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EXPORTATION DU CAFÉ GINGA

En 2014, la marque de café angolaise Ginga sera exportée sur les marchés sud-africain, namibien et mozambicain.

Il s’agit d’une initiative de la société Angonabeiro, détentrice de la marque, qui prévoit également d’augmenter la consommation interne en Angola considérée comme étant très faible par rapport au potentiel réel.

Selon le PDG de Angonabeiro, José Carlos Beato, en ce moment l’entreprise est en négociation commerciale avec ses partenaires sud-africains, namibiens et mozambicains intéressés. José Carlos Beato considère que ces trois pays serviront de réseau pour l’exportation sur des marchés européens : « Il y a des perspectives favorables pour que ces accords aboutissent. Nous espérons qu’au premier trimestre de 2014 le café Ginga arrivera sur le marché sud-africain, namibien et mozambicain. »

La consommation interne de café a augmenté de 25 % en 2011 et de 40 % en 2013 mais, selon José Carlos Beato, cette augmentation en valeur absolue reste très en deçà des perspectives de la société Angonabeiro. Il attribue cette fragile augmentation à la faible consommation du marché interne. Selon lui : « il est nécessaire d’augmenter la consommation du café en Angola. Dans cette perspective, la société Angonabeiro a lancé plusieurs campagnes de promotion et de dégustation du produit, notamment lors de la foire de Luanda. »

Dans le domaine de la production, Angonabeiro souhaite élargir l’acti-vité aux provinces d’Uíge et Zaïre qui sont des zones traditionnellement stratégiques de production. José Carlos Beato a précisé que dans les deux provinces il y a eu une campagne agricole visant à valoriser les champs de culture du café.

Il conclut en considérant que l’augmentation de la production de café en An-gola est nécessaire pour permettre au pays de retrouver une place de premier ordre au sein des principaux producteurs de café mondiaux. Cela suppose, selon José Carlos Beato, un soutien au développement de la filière dans toutes ses phases : production, transformation et commercialisation.

Agriculture

La marque de Café Ginga

Café à Kiculungo dans la province de Kwanza Nord







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DÉBUT DES ACCORDS DE DOUBLE IMPOSITION ENTRE LES PAYS DE LA CPLP ET DE LA SADC

Dans le cadre de sa politique fiscale et de la réforme des finances publiques, le gouvernement prévoit d’établir des accords de double imposition avec les pays avec lesquels il maintient des relations socio-économiques ou politiques spéciales, tels que les pays membres de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP) et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).

L’objectif du gouvernement est de réduire la double imposition et l’évasion fiscale, dans le cadre de la réforme de la fiscalité internationale. Il compte conclure des accords de coopération avec les institutions et organisations internationales, en mettant l’accent sur l’échange d’informations pour une lutte plus efficace contre la fraude fiscale, la criminalité organisée et la fraude aux droits de douane. Ces actions font partie du Plan national de développement quinquennal de 2013-2017, qui définit comme tâche fonda-mentale la réforme du système fiscal, la révision et l’amélioration du régime d’imposition simplifié pour les activités économiques de nature familiale et pour les micros, petites et moyennes entreprises.

La priorité va aussi à l’introduction d’un nouveau modèle d’imposition sur le revenu des personnes physiques et morales, à sa mise en œuvre, ainsi que la réglementation de la législation en matière des jeux. L’objectif est de créer un système d’imposition équitable, simple et efficace dans la collecte de l’impôt.

Concernant la réforme de l’administration fiscale, le gouvernement prévoit l’amélioration de sa performance et celle de l’administration des douanes. La future structure et sa mise en application a été programmée par le gouverne-ment ainsi que les procédures administratives et informatiques nécessaires pour mettre en œuvre la modification de la législation en cours. Le projet prévoit également de conclure le programme d’expansion et de moderni-sation de l’administration des douanes de l’Angola, Il s’agit de créer des mécanismes et des institutions de coordination entre la direction nationale des impôts (DNI) et le service national des douanes (SNA) et rendre compa-tible la législation des deux organes. En outre, dans le cadre de la réforme de l’administration des impôts, le Plan national de développement (PND) 2013-2017 a pour mission de créer et de mettre sur pied l’Institut de forma-tion des impôts afin de recruter et de former de nouveaux techniciens pour l’administration des impôts et des douanes sur tout le territoire national.

Intégration régionale

Armando Manuel, Ministre des Finances







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PRÉSERVATION DE LA FORÊT

Initiative régionale pour le soutien à la forêt de Mayombe

En novembre dernier a été signé un accord entre le ministère de l’Environ-nement et la FAO (Organisation mondiale de l’agriculture) portant sur le projet TCP Régional Mayombe, qui a pour vocation de réunir les efforts de l’Angola, de la République démocratique du Congo, du Congo Brazzaville et du Gabon pour la préservation et la gestion durable de la forêt de Mayombe, grand patrimoine de la biodiversité.

L’initiative à laquelle s’associe le ministère de l’Agriculture a été marquée lors de sa signature par la présence du ministre de l’Agriculture, de la ministre de l’Environnement et du représentant de la FAO.

Rappelons que la forêt de Mayombe est la deuxième réserve forestière au monde après l’Amazonie au Brésil. Elle abrite une importante biodiversité à forte concentration de primates, sur trois aires protégées : la réserve du Luki en République démocratique du Congo, la réserve de Dimonika en République du Congo et la zone du Cacongo en Angola.

Voir une vidéo sur la forêt de Mayombe

L’ANGOLA À ROME AVEC L’EXPOSITION « AGENDA ANGOLA »

L’Angola est présent à Rome avec une exposition d’artistes angolais, « Agenda Angola », qui se tient au Musée ethnographique Luigi Pigorini jusqu’au 22 fé-vrier. Le thème de l’exposition est le même que celui présenté lors de la Biennale de Venise qui avait valu le Lion d’or à l’artiste Edson Chagas pour son portrait « Luanda Enciclopedic City. »

L’inauguration s’est faite sous le haut patronage de la ministre de la Culture, Rosa Cruz, dont la présence « représente la vision du gouvernement qui cherche à impulser de nouvelles dynamiques de l’art. » Plusieurs artistes angolais se sont déplacés pour voir l’exposition.

L’ambassadeur de l’Angola en Italie a considéré que l’exposition s’inscrit dans un mouvement de contribution du pays à la globalisation et il a souligné : « Je souhaite qu’elle suscite de l’intérêt, de la curiosité, qu’elle crée un nouvel état d’esprit et ouvre de nouvelles voies pour la divulgation des réalités angolaises. »

La forêt de Mayombe

Écologie

Culture

L’exposition Agenda Angola







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Le président du conseil d’administration de l’ENSA, une entreprise qui depuis plus de vingt ans soutient et mène des actions visant à promou-voir la sculpture et la peinture, a mis à disposition « ses pièces d’art » et a réaffirmé son intérêt pour les artistes et les arts plastiques. Il s’est dit prêt à continuer à « encourager la valorisation de la création artistique et la préservation de notre identité. »

« Agenda Angola » est un dialogue entre les œuvres d’Edson Chagas et celles de Massongi Afonso, Costa Andrade « Ndunduma », Zan Andrade, Hilde-brando de Melo, António Gonga Jorge Gumbe, Paulo Jazz, Marcp Kabenda, Sozinho Lopes, Sonia Lukene, João Mabuaca « Mayembe », Guilherme Mam-pwya, António Ole, Victor Teixeira « Viteix », Fineza Teta « Fist », António Toko, Francisco Vandunem « Van », Telmo Vaz Pereira, Amândio Vemba, et Landa Yeto.

Guido Schlinkert rappelle que « le premier est un jeune artiste qui, à 16 ans a quitté sa ville natale Luanda, capitale de l’Angola pour étudier à Londres et à Newport. Les autres sont pour la plupart des artistes formés en Angola, où ils vivent et travaillent. Edson Chagas a remporté le Prix Ensarte, une récompense décernée depuis vingt-deux ans aux artistes émergents par l’ENSA. Le prix a été remis pour la première fois en 1992 à António Ole, qui n’était pas encore un artiste connu dans le monde entier. » Il conclut succinctement : « Un objectif est clairement établi : l’internationalisation de notre culture et de notre art. »

L’ÉCRIVAIN ANGOLAIS MANUEL RUI MONTEIRO S’ENGAGE DANS UN ROMAN AVEC « A TRANÇA »

Après avoir publié, en braille, le célèbre livre « Quem Me Dera Ser Onda » (« Si du moins j’étais une vague »), l’écrivain angolais Manuel Rui Monteiro a publié mercredi, à Luanda, son neuvième ouvrage littéraire, un roman inédit de plus de 100 pages intitulé « A Trança » (La Tresse).

Le livre, dont le contenu révèle la transcendance (relative à la raison pure), narre, selon sa présentatrice, Amélia Mingas, la vie d’une jeune fille Marie, moitié angolaise, moitié allemande, qui a décidé, à la suite des contacts avec son grand-père angolais, de découvrir ce qu’il y a en elle d’africain.

Selon Amélia Mingas, « La Trança » est une façon d’attirer l’attention des citoyens du monde entier sur comment « plonger » au fond des questions concernant le continent africain. « Il y a une phrase intéressante dans cette



Culture

Manuel Rui Monteiro, écrivain angolais







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histoire. Marie voit quelque chose et commence à pleurer. Et quand on lui demande pourquoi elle pleure, elle répond qu’elle est satisfaite parce qu’elle vient d’apprendre des choses qui étaient des mensonges quand elle était encore enfant. Des choses qui n’étaient pas réelles », a expliqué la présentatrice du roman.

Édité en Angola par les éditions Mayamba, cet ouvrage est en vente au prix de 1 500 kwanzas (environ 15 USD).

LA STYLISTE ANGOLAISE LANCE LA MARQUE STIVIANDRA À PARIS

La miss Angola 2006, Stiviandra Oliveira, vient de lancer à Paris sa marque de haute couture et de prêt-à-porter Stiviandra Couture devant des invités et des professionnels du monde de la mode pour la plupart.

Dans un hommage clair à la femme, captivante et élégante, la première collection de Stiviandra Couture présentait 31 robes portées par des man-nequins angolais et français. La marque a investi dans le raffinement et l’élégance à des occasions singulières où les femmes parient généralement sur « un vrai glamour ».

Stiviandra Oliveira a son atelier dans la capitale mondiale de la mode, Paris, et réalise ainsi un rêve de jeunesse. Elle fut la première angolaise à obtenir le titre de Miss Monde Afrique, et détient l’une des meilleures notes à ce jour au concours Miss Univers.

Mode

Défilé de Stiviandra Oliveira, lors du lancement de la marque Stiviandra à Paris

Stiviandra Oliveira

le courrier de l'angola

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