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SAP, REGARDS CROISÉS ! Le Printemps de l’USF 2011 page 2 et page 8 Trimestriel - Janvier 2011 Le club des Utilisateurs SAP Francophones A lire : Groupe de Travail Développement Durable page 11 Groupe de Travail Mutualisation des solutions SAP pour les Services Publics page 12 La Commission Real Estate décolle page 14 n°9 Le magazine des Utilisateurs des progiciels de gestion SAP www.usf.fr

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Page 1: Le club des Utilisateurs SAP Francophones n°9 - usf.frUSFn9... · Dominique Wolton puisée dans un de ses livres : « Communiquer c’est autant partager ce que l’on a en commun

“ SAP, REGARDS CROISÉS !Le Printemps de l’USF 2011

page 2 et page 8

Trimestr ie l - Janvier 2011

Le club des Utilisateurs SAP Francophones

A lire :

“Groupe de Travail Développement Durablepage 11

“Groupe de Travail Mutualisation des solutions SAP pour les Services Publicspage 12

“La Commission Real Estate décollepage 14

n°9Le magazine des Uti l isateurs des progiciels de gestion SAP

www.usf.fr

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2011

Le 22 mars prochain,

retrouvez-nous

à partir de 8h30

pour l’édition 2011

du Printemps

de l’USF !

Cap 15

1-13, quai de Grenelle - Paris 15ème

• Une matinée ouverte à tous,

répondant à vos problématiques.

• Un après-midi consacré

aux adhérents où se réunissent

8 commissions.

Le club des Utilisateurs SAP Francophones

www.usf.fr

le Printemps

SAP, regards croisés !

de l’USFInscrivez-vous

sur notre site www.usf.fr

• Académie des Sciences et Techniques Comptables et Financières

• Ae-SCM

• AFAI

• ASLOG

• CIGREF

• CRIP

• DFCG

• itSMF

Avec la participation de :

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éd

ito

Claude MOLLY-MITTONPrésident de l’USF

Chères et chers adhérents, permettez moi tout d’abord de vous souhaiter pour vous et pour vos proches, tous mes vœux de bonheur, de santé et de réussite. En un mot, une excellente année 2011 !

Je vous l’indiquais dans le magazine de juin dernier, lors de mon premier éditorial de président de l’USF nouvellement élu, « l’USF s’est considérablement transformé et va devoir, dans les prochaines années, profondément évoluer... L’USF devra s’ouvrir à des communautés d’utilisateurs non ERP ».

Cette stratégie d’ouverture et de développement a pour but de faire de l’USF le Club de tous les utilisateurs francophones de toutes les solutions SAP, quels que soient leur taille et l’outil SAP utilisé. Elle s’est concrétisée au second semestre 2010 par la création d’une communauté PME, d’une communauté PCM et de la première communauté régionale, la communauté « Grand Ouest ». Cette ouverture s’entend également en direction des autres associations de notre secteur ou de nos métiers, ouverture qui sera le fil

rouge du Printemps USF 2011. D’ores et déjà, cette ouverture s’est matérialisée en 2010 par le lancement de travaux et d’une Commission commune avec le CIGREF sur le thème des bonnes pratiques dans la relation commerciale avec SAP. Deux groupes de travail (Développement Durable et Mutualisation des solutions SAP pour les Services Publics) ont également vu leur naissance durant le dernier semestre 2010.

L’année 2011 verra ce mouvement se poursuivre et se renforcer. Les nouvelles Commissions et Communautés annoncées à l’été 2010 continueront ainsi de voir le jour, au rythme des bénévoles qui souhaitent s’investir dans l’USF et prendre en main leurs destins. Ainsi, dès ce mois de janvier, j’ai le plaisir de vous annoncer la naissance de la Commission Real Estate (précédemment Groupe de Travail), l’arrivée d’un nouveau président au sein d’une des Commissions piliers de l’USF, la Commission Gestion Finance, en attendant de nouvelles annonces à venir très prochainement...

Dans cette même logique, nous avons souhaité innover le 22 mars prochain à l’occasion du Printemps de l’USF en vous offrant de multiples « regards croisés » et ainsi nous enrichir de nouveaux points de vue sur SAP avec les regards de 8 associations ou organisations professionnelles qui ont accepté de nous apporter leurs témoignages et leurs réflexions.

Encore une fois, bonne année 2011 et bonne année à l’USF !

L’USF n°9 - Janvier 2011 - p. 3

Ce magazine se veut être le reflet de la notion « d’échanges et de partages » chère à notre esprit, n’hésitez donc pas à nous faire partager vos avis et remarques :

USF • 64, rue du Ranelagh • 75016 PARIS Tél. : 01 43 40 68 80 • Fax : 01 43 41 72 78 E-mail : [email protected]

Le club des Utilisateurs SAP Francophones

l’usfLe magazine des Uti l isateurs des progiciels de gestion SAP

n°9

www.usf.fr

Enjeux• Comment résister à l’idéologie technique . . . page 4

Décryptage & Actualités• Décryptage : Comment SAP développe

sa stratégie mobile avec sybase . . . . . . . . page 6

• Actualités : 5ème édition du Printemps de l’USF : SAP, regards croisés !. . . . . . . . . . . . . page 8

Retours d’expérience• Yves Rocher : maîtriser la saisie en masse

de données financières dans SAP . . . . . . . page 9

• Dématérialiser ses flux de documents SAP : solution Esker Deliveryware chez STILL . . . . page 9

Commissions• Groupe de Travail

Développement Durable . . . . . . . . . . page 11

• Groupe de Travail Mutualisation des solutions SAP pour les Services Publics . page 12

• La Commission Real Estate décolle . . . . . page 14

2011

Le 22 mars prochain,

retrouvez-nous

à partir de 8h30

pour l’édition 2011

du Printemps

de l’USF !

Cap 15

1-13, quai de Grenelle - Paris 15ème

• Une matinée ouverte à tous,

répondant à vos problématiques.

• Un après-midi consacré

aux adhérents où se réunissent

8 commissions.

le Printemps

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par une avalanche de mails, de tweets, de SMS, d’alertes Google…sans compter le nombre « d’amis » qui souhaitent l’informer d’un fait quelconque, via les réseaux sociaux. Le dilemme est alors à son comble : les Nouvelles Technologies de la Communication et de l’Information se heurtent à l’incommunication ! Or, informer n’est pas communiquer !

Le 21ème siècle ou les incertitudes de la communication

Le problème posé est bien celui de la surabondance d’informations qui nous inondent sans pour autant disposer des clefs complémentaires de compréhension et sans prendre la mesure de l’altérité. « Surgit donc cette question inconcevable hier : l’incommunication augmente-t-elle proportionnellement au volume de l’information et à la performance croissante des systèmes de communication ? » L’incompréhension, voire l’intolérance et les stéréotypes s’accroitraient

EnjeuxEnjeux

p. 4 - Janvier 2011 - L’USF n°9

Enjeux

… par Norbert Spiteri, InterPresse

COMMENT RÉSISTER À L’IDÉOLOGIE TECHNIQUE

Lors de la dernière Convention à Nantes, Dominique Wolton, Directeur de recherche au CNRS, a jeté un pavé salutaire dans la marre face à un public à la fois médusé et paradoxalement approbateur. Affirmer d’entrée de jeu qu’il devient urgent de résister à l’illusion de l’idéologie technique est pour le moins iconoclaste dans un lieu qui réunissait des professionnels impliqués au plus haut point par les systèmes d’informations. Là où des notions comme la vitesse et la performance des SI sont souvent érigées comme des valeurs, l’idée de promouvoir la lenteur pour pouvoir absorber la surabondance de l’information, semble remettre les pendules à une autre heure : celle de la réflexion.

Un peu plus de distance critique

Dominique Wolton tente de mettre en évidence que le progrès technique n’est plus synonyme de progrès de la communication. Plus l’information va vite, plus la communication est lente. La vitesse de l’information empêcherait donc, le plus souvent, l’approfondissement par les connaissances et la confrontation. Dominique Wolton ne remet pas en cause l’intérêt du progrès technique et scientifique, il rappelle simplement le fait que toutes les avancées technologiques, comme le haut débit, la fibre optique, le temps réel, la connexion permanente à l’internet, … masquent une réalité bien plus prosaïque. Celle qui oublie que l’information véhicule des messages alors que la communication établit une relation avec un récepteur : un modeste humain… Cet individu, relié à son ordinateur ou à son smartphone (pour qu’il puisse rester branché en toute circonstance), a le « bonheur » d’être « informé » en permanence

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Dominique Wolton puisée dans un de ses livres : « Communiquer c’est autant partager ce que l’on a en commun que gérer les différences qui nous séparent » illustre parfaitement le succès grandissant de l’USF.

Revenons un instant en arrière. Comment vivait-on avant que les mails nous envahissent ? Personne n’a peut-être oublié, hormis la génération Internet, l’époque « bénie » des mémorandums, avec leur caractère formel qui faisaient office de directives de la hiérarchie. Certes ils étaient peu nombreux comparés aux mails. Personne n’a également oublié ce que l’on a qualifié dans les années 90 de réunionite aigüe. La palabre, présentée comme une vertu de la communication par Dominique Wolton a malgré tout ses pesanteurs qu’il est inutile de rappeler. Il serait tentant de lui objecter que ces fameux mails, lorsqu’ils sont employés parcimonieusement, obligent l’émetteur à structurer sa pensée. Ils préparent la rencontre, le dialogue, ils ne les remplacent pas. Tout est question d’équilibre. En somme, le message de résistance à l’idéologie technique transmis par Dominique Wolton, pourrait bien se situer au carrefour d’une recherche de l’équilibre entre l’intérêt de l’écrit (quel que soit le support) et la nécessité du dialogue en direct, tout en gardant scrupuleusement à l’esprit qu’informer n’est pas communiquer. Message bien reçu…

à la proportion de la vitesse de circulation de l’information ? La question centrale n’est donc pas d’avoir des systèmes d’informations qui font le tour du monde en quelques secondes, mais de trouver l’équilibre entre la vitesse des techniques et la lenteur de la communication. Au bout des réseaux techniques, il n’y a pas d’autres ordinateurs, mais des hommes avec leurs cultures, leurs langues, leurs idéologies. « On peut donner aux six milliards

d’êtres humains sur la terre un ordinateur et Google,

Microsoft, Yahoo, Facebook, comme symboles,

cela ne changera rien à la question de la diversité.

Ce n’est pas parce que l’on utilise les mêmes outils

que l’on pense de la même manière ».

Au-delà de son discours volontairement provocateur, Dominique Wolton soulève des questions de fond. Or, si les membres de l’USF présents lors de son intervention à la convention, ont semble-t-il apprécié cette tonalité, c’est justement parce que l’association a pour mission de regrouper des personnes d’horizons différents au sein de Communautés, de Commissions et de Groupes de Travail qui passent leur temps à dialoguer, échanger et partager des expériences. Cette phrase de EnjeuxEnjeux

L’USF n°9 - Janvier 2011 - p. 5

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Décryptage

prendre des décisions en temps réel, où qu’ils se trouvent. Ils souhaitent interagir directement avec les applications de leurs entreprises. » À ce titre, l’éditeur propose Sybase Unwired Platform : une plate-forme d’applications mobiles qui permet aux entreprises de développer rapidement des applications pour que leurs collaborateurs itinérants puissent accéder aux données sur tout périphérique, à chaque instant. Ainsi, la mobilité devient l’un des éléments à prendre en compte dans le déploiement de toute nouvelle application.

Parmi les nouveautés technologiques qui peuvent aussi donner corps à cette stratégie de l’éditeur, notons la capacité de nouveaux smartphones à intégrer la puce NFC (Near Field Communication) qui permet de lire des informations en approchant son mobile devant des étiquettes électroniques, notamment les étiquettes RFID. Outre le paiement mobile, qui ouvre la voie à de multiples perspectives pour le grand public, les applications professionnelles dans l’environnement SAP devraient fleurir, grâce au prototype SAP BusinessObjects Explorer Augmented pour iPAD et iPhone annoncé le 30 septembre 2010. SAP indique que les smartphones deviennent des terminaux universels pouvant tirer partie du GPS. Le prototype SAP BusinessObjects permet à des collaborateurs d’une entreprise de consulter des informations sur la plate-forme BI OnDemand en fonction de leur position géolocalisée.

La sécurité : La pierre d’achoppement ?

SAP a également pris la mesure de l’enjeu de la sécurité associée à l’usage de mobiles au sein d’applications d’entreprises à travers Afaria : une solution de sécurité et de gestion des périphériques mobiles qui propose une console d’administration unique, pour gérer, sécuriser et déployer de façon centralisée des données, des applications et des périphériques mobiles. Toutefois, lorsque l’on examine à quel point les tentatives d’infiltration, de vols ou de pertes de ces appareils peuvent provoquer comme dégâts, il est indispensable d’évaluer les risques bien au-delà des frontières techniques et technologiques. Une protection efficace de l’information suppose une politique globale de sécurité définie aussi bien par les informaticiens que par les responsables métiers garant des services offerts par l’entreprise. L’inadvertance des utilisateurs de smartphones vis-à-vis du téléchargement d’applications mobiles, ne fait que renforcer le bien-fondé de ce besoin accru de vigilance.

p. 6 - Janvier 2011 - L’USF n°9

COMMENT SAP DÉVELOPPE SA STRATÉGIE MOBILE AVEC SYBASE

Par Norbert Spiteri, InterPresse.

L’acquisition de Sybase en mai 2010 marque une nouvelle étape stratégique pour SAP autour de la mobilité. Déjà initiée depuis plusieurs années, à travers différents partenariats avec RIM notamment et des développements pour l’iPhone et l’iPad, cette volonté d’ouvrir l’accès aux applications SAP, via des outils de la mobilité, est perçue par l’éditeur comme une réalité incontournable. Pour autant, il est difficile aujourd’hui de mesurer l’impact de cette stratégie sur les clients SAP et prospects de l’éditeur. Même si le parc de smartphones et de tablettes en tout genre s’accroît de façon exponentielle, l’idée d’intégrer la mobilité dans les processus métiers relatifs aux applications SAP, n’est pas a priori d’une nécessité absolue, à moins de considérer le smartphone comme un véritable bureau du commercial nomade. Ce n’est donc pas un hasard, si les premiers interfaçages ont été réalisés par SAP, avec le concours de Sybase, autour du CRM. Pour autant, l’offre Sybase Mobile Workflow pour SAP Business Suite, devrait permettre aussi à des entreprises d’imaginer comment des processus métiers peuvent tirer partie de la mobilité dans le cadre de modules tels que SRM, SCM, voire PLM.

Au-delà de ces premières pistes, SAP affirme que l’impact de la mobilité sur l’activité des entreprises est évident. « De plus en plus, les collaborateurs seront amenés à gérer des situations critiques et à Décryptage & ActualitésDécryptage & Actualités

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L’USF n°9 - Janvier 2011 - p. 7

Décryptage & ActualitésDécryptage & Actualités

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p. 8 - Janvier 2011 - L’USF n°9

Actualités

Ces sujets vous concernent ? Inscrivez-vous dès à présent sur notre site à l’adresse suivante : http://www.usf.fr/usf/agenda/les_evenements_de_l_usf/le_printemps_de_l_usf_2011_sap_regards_croises

Consultez l’agenda détaillé sur notre site web : http://www.usf.fr/usf/evenements_usf/le_printemps_de_l_usf_2011

Comme chaque année, l’après-midi (de 14h à 17h) réunira les différentes Commissions USF et Groupes de Travail réservés aux adhérents.Inscrivez-vous, à vos plénières !

• Commission Décisionnel BI

• Commission HR

• Commission Gestion Finance

• Commission CRM

• Commission Retail

• Commission Technologie

• Groupe de Travail Développement Durable

• Groupe de Travail PM

5ÈME ÉDITION DU PRINTEMPS DE L’USF : SAP, REGARDS CROISÉS !

Le Club Utilisateurs SAP Francophones a le plaisir de vous convier au Printemps de l’USF, le 22 mars prochain au CAP 15, 1-13 Quai de Grenelle 75015 Paris, à partir de 8h30.

SAP, REGARDS CROISÉS !

L’USF renforce et étend ses liens avec d’autres associations et s’enrichit ainsi de nouveaux points de vue sur SAP. Parce que les problématiques vécues par les adhérents de l’USF au sein de leurs organisations se situent souvent bien en amont des solutions SAP, il est intéressant de partager des expériences avec d’autres associations et d’échanger avec elles des bonnes pratiques sur des thématiques métiers, techniques ou organisationnelles. C’est en tout cas le souhait et l’axe de réflexion que propose l’USF à l’occasion du Printemps USF 2011.

Pour l’USF, nouer et développer des liens avec d’autres associations métiers, techniques ou transversales s’impose aujourd’hui naturellement.

Que vos problématiques autour de SAP soient métiers, organisationnelles, économiques, réglementaires ou bien techniques… l’USF, avec la participation de plus de 8 associations (Académie des Sciences et Techniques Comptables et Financières, Ae-SCM, AFAI, ASLOG, CIGREF, CRIP, DFCG, itSMF) se lance le défi d’y répondre lors du Printemps 2011 !Décryptage & ActualitésDécryptage & Actualités

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positive, un autre département du

Groupe Yves Rocher (la logistique) a

adopté Winshuttle.

Pour mémoire, le Groupe Yves

Rocher touche plus de 40 millions

de clientes dans le monde à travers

8 marques : Yves Rocher, Daniel Jou-

vance, Docteur Pierre Ricaud, Kiotis,

Isabel Derroisné et Galerie Noémie

dans l’univers de la cosmétique, Petit

Bateau dans celui de la mode pour

enfants, et Stanhome dans le secteur

de l’entretien et de l’embellissement

de la maison.

La Solution transactionSHUTTLE

employée par 160 utilisateurs d’Yves

Rocher a permis l’automatisation

de la saisie des données avec une

amélioration nette de la qualité de

ces données. La configuration ERP

se compose de SAP R/3 Release

4.7 associé à tous les modules SAP

hormis BW, HR. Les principales

transactions concernées sont : F-02,

FB60, FB70, F-90, KB11n, VA01,

MR11…

DÉMATÉRIALISER SES FLUX

DE DOCUMENTS SAP :

SOLUTION ESKER

DELIVERYWARE CHEZ STILL

TÉMOIGNAGE

Laurent Pascal, Responsable des Études informatiques de Still. Partenaire : Esker.

Principal fournisseur européen de

chariots et services de manutention

destinés à l’intra logistique, STILL est

présent dans le monde entier avec 199

représentations et regroupe plus de

1000 collaborateurs en France. Pour

optimiser le processus de traitement

de ses flux documentaires en sortie

de SAP, STILL recherchait une solution

capable de dématérialiser huit flux de

YVES ROCHER : MAÎTRISER

LA SAISIE EN MASSE

DE DONNÉES FINANCIÈRES

DANS SAP

TÉMOIGNAGE

Eliane Danilo, Responsable AMOA des systèmes comptables du Groupe Yves Rocher. Partenaire : Winshuttle.

Il y a 6 ans, le besoin d’effectuer le

chargement en masse de données

dans SAP s’est manifesté au sein du

département financier d’Yves Rocher.

Dès lors, l’un des membres de ce

département a développé un outil

maison sous forme d’une macro

programme dans le but de trouver

une solution souple, rapide et sans

être dépendant des contraintes de

plan de charge de la DSI. Bien que

ce programme parvenait à rendre

de nombreux services, il n’était plus

possible de maintenir et d’assurer le

support d’une telle solution en dehors

du créateur. Ainsi le département

financier a recherché une solution

pérenne sur le marché capable d’une

part, de remplir cette tâche et, d’autre

part, de proposer un outil fiable et

accessible à tous pour répondre aux

différents besoins.

L’alternative

Suite à des recherches de solutions

du marché, le département financier

a sélectionné l’offre de Winshuttle qui Retours d’expérienceRetours d’expérience

L’USF n°9 - Janvier 2011 - p. 9

paraissait remplir cette tâche et qui

apportait des garanties de sécurité

et de pérennité. Après une évaluation

fine du produit transactionSHUTTLE,

les responsables ont retenu cette

solution car elle permettait notam-

ment un paramétrage en souplesse

sans solliciter les personnes de l’in-

formatique pour des développements

spécifiques.

La solution Winshuttle a été exploitée

à l’origine dans des logiques de

déploiement des filiales de manière

à recréer les données de base.

Aujourd’hui, elle est utilisée de façon

régulière pour charger en masse des

données récurrentes dans le cadre

des clôtures mensuelles (provisions,

écritures de fins de période, intégra-

tion de factures fournisseurs et récu-

pération des données les concernant,

transfert de coûts, erreurs d’imputa-

tion). Ces informations proviennent

de différents services de l’entreprise,

elles sont consolidées sur Excel et

transférées dans SAP. Deux person-

nes de l’équipe fonctionnelle SAP

FICO peuvent assurer les demandes

de paramétrage du logiciel pour des

demandes ponctuelles en dehors

des fonctions récurrentes qui ont été

parfaitement formatées et rodées.

Ainsi, souligne Eliane Danilo :

« Le produit est employé au quotidien

par la plupart des comptables du

Groupe Yves Rocher (160) dans nos

filiales et nous ne pourrions guère

nous en passer. » Le département

financier estime que le gain de temps

est significatif pour toutes les opéra-

tions de clôture et considérable dans

certaines circonstances, comme par

exemple, le fait de devoir changer une

donnée sur trois mille fiches sans avoir

à demander un programme spécifi-

que à la DSI. Suite à cette expérience

Suite page 10

Page 10: Le club des Utilisateurs SAP Francophones n°9 - usf.frUSFn9... · Dominique Wolton puisée dans un de ses livres : « Communiquer c’est autant partager ce que l’on a en commun

Retours d’expérienceRetours d’expérience

p. 10 - Janvier 2011 - L’USF n°9

documents de gestion, soit plus de

10.000 documents par mois.

Tirant partie de la migration de son

système AS 400 vers le progiciel SAP,

associée à une volonté continue d’amé-

lioration de la qualité, STILL souhaitait à

la fois recentrer ses collaborateurs sur

leurs métiers en supprimant toutes les

tâches à faible valeur ajoutée et trouver

un nouveau prestataire pour automa-

tiser et externaliser l’envoi par courrier

de ses documents en sortie de SAP.

« Après avoir testé plusieurs offres du

marché, STILL a sélectionné Esker

DeliveryWare, qui s’est révélée comme

la solution la plus complète » indique

Laurent Pascal, Responsable des

Études Informatiques chez STILL.

« Le projet a immédiatement fait tache

d’huile : au-delà de la facturation, nous

avons découvert toutes les fonctionna-

lités que la solution offre à partir de SAP

(automatisation de l’envoi de courriers,

de mails, archivage…) et donc toutes

les problématiques auxquelles elle

apporte des réponses immédiates et

concrètes. Depuis son déploiement,

nous sommes victimes de son succès,

et avons de plus en plus de demandes

en interne pour l’utiliser sur de nou-

veaux flux ou processus de gestion. »

Aujourd’hui, STILL utilise Esker

DeliveryWare et le service Esker on

Demand pour dématérialiser plus de

8 flux de documents issus de SAP :

confirmations de commandes, avis

de paiement fournisseurs, avis de

prélèvement clients, facturation LLD

(Location Longue Durée) et SAV, rele-

vés de comptes clients, commande de

transfert, taxe professionnelle...

Ce nouveau dispositif permet à STILL

à la fois d’automatiser et d’externaliser

l’envoi par courrier de plus de 10 000

documents par mois et de les archiver

électroniquement (un utilisateur par

service ayant accès aux archives).

La solution permet également de

dématérialiser totalement certains

processus, tels que les commandes

de transfert effectuées par le siège.

services pour les flux de marchandises.

Grâce à sa forte capacité d’innovation,

STILL est reconnu pour le design et

l’ergonomie de ses produits et a reçu

de nombreuses récompenses dans ce

domaine.

STILL est aussi l’un des précurseurs

dans le respect de l’environnement,

notamment avec sa gamme de chariots

électriques et de chariots thermiques.

L’utilisation de métaux et plastiques

recyclables, la prise en compte de

l’ergonomie, la diminution du bruit,

l’amélioration de la sécurité, la faible

consommation… autant d’éléments

qui font de STILL la marque qui prend

le mieux en compte la qualité des pro-

duits et le respect de l’homme.

STILL est le leader européen pour les

chariots élévateurs. STILL mobilise

aujourd’hui, pour la seule Europe, plus

de 6.000 collaborateurs qualifiés en

recherche et développement, produc-

tion, ventes et services pour répondre

aux exigences de ses clients partout

dans le monde.

La solution adoptée par STILL cor-

respond à la vision d’Esker d’être le

premier éditeur mondial de solutions

de dématérialisation sur site et à la

demande de l’ensemble des processus

documentaires des entreprises, quelles

que soient leur taille. Esker considère

que les applications métier et services

en mode « cloud computing » représen-

tent le futur et faciliteront l’acceptation

et la diffusion de ses solutions dans

le monde entier. Esker propose une

solution de dématérialisation 100 %

« cloud computing », déclinée dans les

trois modes suivants : SaaS (Software

as a service), PaaS (Plateform as a

Service) et IaaS (Infrastructure as a

Service).

Auparavant envoyées manuellement

par fax à l’usine, ces commandes sont

aujourd’hui transmises automatique-

ment par flux informatique et intégrées

dans une application de suivi des

commandes.

Les bénéfices pour l’entreprise

STILL a notamment été séduit par le

fait de disposer d’une seule solution

pour traiter et dématérialiser l’ensemble

des flux de documents. En effet, Esker

DeliveryWare assure automatiquement

la mise en forme, l’automatisation, la

traçabilité et l’externalisation de l’envoi

de tous les documents issus de SAP.

Fort d’une première mise en œuvre

réussie de la solution, STILL l’emploie

également pour envoyer la totalité de

sa facturation, ce qui porte le volume

traité à 18 000 documents par mois.

STILL a aussi mis en place un dispo-

sitif de dématérialisation fiscale qui lui

permet d’envoyer ses factures électro-

niquement à certains clients.

Pour Laurent Pascal, Responsable

des Études informatiques de STILL,

l’offre a su parfaitement répondre à

leurs besoins grâce à une parfaite

intégration à SAP R/3 Enterprise (4.6c)

et ceci sans aucune intervention sur

les paramètres de l’ERP. Grâce au

connecteur certifié SAP Connectivity

Suite, il est possible notamment de

remonter les statuts d’envoi directe-

ment dans SAP. L’externalisation, via

la plate-forme d’Esker, assure l’envoi

de la totalité des factures, soit plus de

350 000 pages par an.

Autres conséquences sur la producti-

vité, STILL a pu réaliser la réallocation

des effectifs à des tâches à plus forte

valeur ajoutée. La traçabilité a été

assurée pour tous les envois (courriers,

fax, e-mail…) et un meilleur suivi de la

relation client a été constaté.

À propos de STILL

STILL, fabricant de chariots élévateurs

(du transpalette électrique au système

grandes élévations) apporte des

solutions complètes de produits et

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L’USF n°9 - Janvier 2011 - p. 11

CommissionsCommissions

GROUPE DE TRAVAIL DÉVELOPPEMENT DURABLE LANCEMENT

Interview de Boris Alexandre, Président de

la Commission Organisation et Gouvernance de

l’USF et Responsable du Centre de Compétences

SAP chez REXAM Plastic Packaging,

et de Alain Hodara, DSI d’Yves Rocher

et membre du Conseil d’Administration de l’USF

Impulsée par Claude Molly-Mitton, Président de l’USF, l’idée de créer au sein de l’association un Groupe de Travail dans le domaine du Développement Durable a été reprise par Boris Alexandre et par Alain Hodara. Cette initiative visait à intégrer le développement durable dans les travaux de l’USF comme un axe de recherche et de réflexion important pour ses membres. Parallèlement, le développement durable était également considéré par SAP comme stratégique. Une telle convergence autour de cette initiative, a permis de constituer un premier noyau d’animateurs composés de Boris et Alain, d’Olivier Valogne, Directeur Sécurité Environnement chez Degrémont SA avec le concours d’Hélène Joubert, Responsable des «Sustainability solutions» chez SAP France, fortement impliquée dans la démarche.

Particulièrement concerné par le développement durable, ce noyau dur considère que le SI à un rôle à jouer dans ce domaine. L’USF souhaite se positionner comme un acteur majeur pour délivrer de l’information pertinente sur le sujet, démystifier le développement durable et surtout essayer de faire comprendre comment le SI et l’environnement SAP peuvent contribuer à la mise en œuvre de projets dans le développement durable. L’idée étant d’appréhender le développement durable dans ses deux dimensions : le Green IT, c’est-à-dire les actions qui permettent de réduire la consommation d’énergie et de favoriser les pratiques éco-responsables au sein du SI, et l’IT for Green, consistant à déployer de bonnes

pratiques à partir de processus ou d’outils informatiques susceptibles d’aider les équipes chargées du développement durable au sein des entreprises, à mesurer, observer et agir sur le développement durable.

À ce titre, le GT s’est fixé comme objectifs, d’une part de faire connaître le développement durable et d’autre part, de promouvoir l’association en tant que lieu de communication, d’échanges et de partage d’expériences sur ce thème.

Bien entendu, le développement durable est un domaine très vaste et transverse, il serait illusoire de vouloir couvrir tous les aspects. Parmi ses premiers travaux, le GT va donc définir les priorités en fonction des attentes de ses membres et des solutions du marché applicables à l’environnement SAP.

Une première réunion se tiendra le 15 février pour établir un premier cadre de travail et c’est surtout à l’occasion du Printemps USF du 22 mars 2011, que le démarrage du GT aura lieu pour définir les enjeux, les attentes métiers et élaborer sa feuille de route.

« Parmi les premières pistes de réflexion envisagées, on retrouve le Green IT. Au chapitre de l’IT for Green, les échanges vont porter sur les pratiques et les outils informatiques qui peuvent aider les métiers dans une démarche de développement durable,

les éléments de reporting. Parallèlement le GT compte faire appel à des expertises externes pour créer un fond de connaissances dans une approche pédagogique avec en toile de fond, la volonté de s’ouvrir à toutes les suggestions qui puissent favoriser l’enrichissement de la compétence collective » déclare Boris Alexandre.

“ Comment le SI et l’environnement SAP peuvent contribuer à la mise en œuvre de projets dans le développement durable

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p. 12 - Janvier 2011 - L’USF n°9

GROUPE DE TRAVAIL MUTUALISATION DES SOLUTIONS SAP POUR LES SERVICES PUBLICS Interview de Thierry Auda, Agence de

la Biomédecine et Animateur du Groupe

de Travail Mutualisation des solutions SAP

pour les Services Publics.

Récemment constitué, le Groupe de Travail Mutualisation des solutions SAP pour les Services Publics, s’est donné pour mission de recenser et de porter à la connaissance des adhérents, les différents outils SAP, développements et paramétrages spécifiques, voire des outils hors SAP, propres au secteur public. L’idée est d’évaluer en premier lieu les solutions selon les grands processus (budgétisation, contrôle gestion..) et d’échanger ensuite les expériences en vue de réaliser un guide de bonnes pratiques à partager. Pour Thierry Auda, qui a rencontré ce type de difficultés au sein de l’Agence de la biomédecine, son rôle d’animateur du GT va notamment servir à mettre l’accent sur les aspects comptables au titre de la séparation entre ordonnateurs et agents comptables. Au cours de ses recherches auprès des établissements publics qui utilisaient SAP, il a recensé les solutions mises en place pour mettre en évidence les problématiques communes en matière de processus spécifiques à cette relation entre l’ordonnateur qui décide de l’achat et

l’agent comptable (fonctionnaire du trésor en poste au sein des établissements) qui exécute et qui vérifie la comptabilité et autorise le paiement des factures.

Le GT a également listé et continue de rechercher les éventuels points communs relatifs aux grandes activités des établissements publics, qui seraient de nature à présenter des expériences communes. Par exemple, la manière d’élaborer le budget propre à chacun, soit en utilisant pleinement SAP, ou par d’autres voies.

D’autres sujets, tels que la notion de marché public, la gestion des dépenses, des recettes, la comptabilité générale, les immobilisations, les RH, le reporting, la qualité des données, la dématérialisation, l’archivage, la performance, la sécurité, les systèmes d’échange et enfin l’accompagnement des utilisateurs, ont été sélectionnés comme thèmes d’échanges à aborder.

“ Un sujet s’impose plus nettement, celui de la séparation entre ordonnateurs et agents comptables

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L’USF n°9 - Janvier 2011 - p. 13

Bien entendu, beaucoup d’entreprises du secteur privé peuvent naturellement être intéressées par ces échanges, mais sur certaines notions comme la budgétisation, les marchés publics, la séparation ordonnateur/agent comptable, ces thématiques restent néanmoins spécifiques au secteur public. Pour l’instant, un sujet s’impose plus nettement, celui de la séparation entre ordonnateurs et agents comptables car le GT n’a pas encore trouvé de réponse satisfaisante auprès des intégrateurs SAP. Ce qui est important, c’est d’examiner le processus dans sa globalité. Se limiter à l’examen d’un point particulier n’est pas cohérent car SAP est un outil intégré que l’on ne peut pas segmenter. Seule une vision globale par processus permet d’appréhender l’ensemble des contraintes avec des adhérents qui vivent généralement les mêmes expériences et qui, pour la plupart, ont des profils métiers (ordonnateur par exemple). Démarré en septembre 2010, le GT connaît déjà un franc succès car chacun a pu s’apercevoir que les problématiques étaient communes et que cette manière de rompre avec l’isolement à travers l’USF, apportait une réelle valeur ajoutée.

Autre constat partagé par les membres du GT : la méconnaissance de la plupart des intégrateurs de ces problématiques. Néanmoins, il faut bien reconnaître que la richesse de l’offre SAP s’assortit d’une grande complexité et qu’il n’est donc pas surprenant que les compétences en ce domaine soient relativement rares. Or, l’idée n’est pas de court-circuiter les intégrateurs ou de fournir des solutions clef en main, qui d’ailleurs n’existent pas. La démarche consiste

à répertorier les entreprises qui ont trouvé des solutions dans tel ou tel contexte afin de faire bénéficier les autres de leurs expériences. À terme, le GT envisage de créer un catalogue de bonnes pratiques illustrées de cas concrets.

Au deuxième trimestre 2011, un programme d’échanges officiels avec SAP est planifié. Les thèmes retenus dépendront des réponses au questionnaire que le GT vient de lancer auprès des membres de l’USF et de clients SAP du secteur public non adhérents.

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p. 14 - Janvier 2011 - L’USF n°9

LA COMMISSION REAL ESTATE DÉCOLLE Interview de Bruno Le Tinevez, nouveau Président

de la Commission Real Estate (RE) de l’USF

et Directeur des Systèmes d’Information

chez Poste Immo.

D’un Groupe de Travail à une Commission à part entière, le pas franchi par les membres de cette nouvelle instance résulte d’une tendance du marché observée depuis quelques années, à savoir l’importance accrue de la gestion de l’immobilier, notamment dans les grandes entreprises. Déjà manifeste au sein du Groupe de Travail, la matière à débattre, à traiter avec l’éditeur SAP devenait de plus en plus consistante.

Si SAP privilégiait initialement la vision Direction Immobilière qui s’apparente à un pilotage et l’application d’une politique immobilière, en s’appuyant essentiellement sur la consolidation intégrée d’informations financières, l’offre SAP a évolué en fonction des nouveaux besoins liés à des gestions et des organisations de plus en plus sophistiquées. Pour mieux piloter leur stratégie d’occupation, de gestion patrimoniale, de nombreuses entreprises ont investi dans l’immobilier, d’autres ont externalisé leur gestion immobilière et d’autres encore ont créé des structures à part entière assurant les services d’opérateur interne à un Groupe.

Nous sommes confrontés à une sophistication des politiques immobilières, particulièrement dans des grands groupes avec des modèles relativement complexes, sur un marché français ayant ses spécificités. Mais au-delà de ce

constat, la professionnalisation même des grands Métiers classiques (l’investissement ou l’Asset Management, le Property Management, la construction qu’on retrouve sous diverses formes, …) enrichissent la couverture logicielle demandée par les utilisateurs.

Une Commission RE non taxée d’immobilisme…

La « première victoire » du Groupe de Travail initial a été d’obtenir de SAP, la localisation du module RE pour adapter l’outil au marché français, à travers ses lois et sa réglementation spécifiques. Ce premier pas franchi limitera les investissements isolés pour s’aligner sur la réglementation. De plus, c’est un signe fort montrant que la relation de partenariat avec l’éditeur peut fonctionner l’amenant à intégrer des développements spécifiques au sein d’une version française de RE.

“ Renforcer le partenariat avec SAP en vue d’accélérer la maturité du module RE

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L’USF n°9 - Janvier 2011 - p. 15

L’autre point important qui justifie encore davantage les travaux de cette Commission, est la volonté de renforcer le partenariat avec SAP en vue d’accélérer la maturité du module RE. En effet, l’expérience de SAP, en France, en matière de Real Estate est encore limitée. « Il y a cinq ans, le module RE était encore peu concurrentiel avec d’autres produits phares du marché français, plus aguerris aux pratiques concurrentielles et qui couvraient plus largement le spectre de nos besoins et de nos pratiques. Le produit a depuis évolué avec RE/FX lui donnant la dimension nécessaire pour s’adresser à des organisations immobilières de grands groupes. Mais il subsiste encore un seuil de maturité à atteindre, que seule une relation étroite, soutenue, entre l’USF et SAP peut vraiment contribuer à franchir » déclare Bruno Le Tinevez.

Une intégration de cette Commission dans l’USF cohérente avec l’intégration de RE à l’ERP

Mettre en commun les orientations des différents acteurs du marché, amener vers l’éditeur les spécificités de nos métiers, nos attentes, faciliter ainsi notre compréhension commune et les choix d’investissement (à bon escient) dans nos projets informatiques, sont autant d’objectifs que cette nouvelle Commission s’est fixée.

Cette démarche reste d’autant plus importante qu’ « à moins d’isoler complètement la fonction gestion immobilière du système de gestion de l’entreprise, les clients SAP ont tout intérêt à ce que l’interfaçage soit réalisé de manière native avec le cœur et les autres modules de l’ERP » renchérit Bruno Le Tinevez.

Si la Commission porte le terme de Real Estate, elle ne se limitera pas uniquement au module RE/FX : comme l’intégration de l’ERP, cette Commission reste pleinement « intégrée » à l’USF avec des passerelles évidentes avec les thématiques de Décisionnel, de Relations Clients…

Les prochaines initiatives

Dès le début de l’année 2011, SAP va présenter à la Commission une version de RE contenant les spécificités liées à la localisation. Au-delà, de cette avancée majeure, Bruno Le Tinevez prévoie tout au long de l’année, de nombreux échanges en perspective dans la mesure où le module RE offre un fort potentiel de développement justifiant le partage de bonnes pratiques, des attentes et orientations, de l’utilisation des autres modules… L’accent sera mis par cette Commission sur le caractère pragmatique des échanges, sur toutes les thématiques des participants représentant des entreprises aux dimensions variées, mais également l’utilisation maximale de la localisation française obtenue par le Groupe de Travail. Parallèlement, la Commission RE réfléchit également sur ses interactions avec les autres Commissions de l’USF.

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Les Livres Blancs à votre disposition

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Parus précédemment :

n Livre Blanc - Montée de version ECC6

n Livre Blanc - BI

n Livre Blanc - Support Utilisateurs

Parus en 2010 :

n Livre Blanc - BI volume 2

n Livre Blanc - Compétence Utilisateurs

Octobre 2010 :

n Livre Blanc - SAP Solution Manager

n Livre Blanc - SAP au sein du Service Public

NOUVEAUXlivres blancs

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