Le chien à travers l'histoire de l'art

Des représentations de sloughis (lévrier arabe), loulous ou mastiffs abondent dèsl'Antiquité,notamment chez les Égyptiens, les Grecs et les Romains. Le meilleur ami de l'hommeest aussi un de ses meilleurs modèles.

« Anubis sur ses secrets », coffre du roi Toutânkhamon.

Sur un vase antique grec du VIIème siècle av.J.C;la déesse chasseresse Artémis accompagnée des chiens donnés par Pan.

Bas relief représentant un chasseur Grec de l'Antiquitéretenant son chien   

Les enluminures et peintures murales du Moyen Âge témoignent de la fierté des aristocrates pour leur meute.

Un repas de noce enluminure XV°siècle

Enluminure extraite du livre de Gaston Fébus (1331-1391)  

Au milieu du XVIe siècle, le Vénitien Jacopo  Bassano (1510- 1592) place au centre de sa toile deux fins chasseurs. Ces épagneuls en gros plan, posant négligemment attachés à une souche, sont peut-être les siens. Pelage, attitude, tout y est.

Deux chiens de chasse liés à une souche 1548 (H: 0,61 m., L : 0,80 m.)

Réalisé en 1548, ce tableau est le premier portrait animalier de la peinture occidentale.

Tintoret a rendu un vibrant hommage au talent de Bassano, le plus grand peintre d'animaux de Venise, en copiant la même année dans son Lavement des pieds (Madrid, musée du Prado) le chien du premier plan.

À la Renaissance, les cours préfèrent le roquet. Van Eyck, Carpaccio ou Titien l'ajoutent à leurs portraits de couples notamment, car l'animal symbolise la fidélité. Après Bassano, le portrait de chien devient un genre très prisé. Au XVIIIe siècle, certains en font leur spécialité tels Jean-Baptiste Oudry et François Desportes, qui font fureur à Versailles, mais aussi Gainsborough et Stubbs en Angleterre. Au XIXe, Courbet maintiendra haute la célébration sauvage et hautement civilisée de la meute.

Titien , Enfant avec des chiens Rotterdam, musée Bojmans van Beuningen

Jan van Eyck (vers 1390 - 1441) tableau de 1434 intitulé Les Époux Arnolfini

L'Hallali du cerf est une toile de grande dimension (355 cm × 505 cm) peinte en 1867 par Gustave Courbet.

Les romantiques et Manet rendront le chat plus célèbre, bien que le chien apparaisse encore en clin d'œil à Titien dans Le Chemin de fer (conservé à Washington). Le chien deviendra ensuite un motif d'expérimentation pour les avant-gardes du XXe siècle tout à la fois autre et proche de son maître.

Le chemin de fer , 1873, Edouard Manet

Le chien dans l’art contemporain :

Keith Haring: « Chiens »

William Sweetlove Peintre et sculpteur né à Ostende (Belgique) en 1949

William Wegman, American, born 1943

Musée Denys Puech Rodez, oeuvre d'Aurèle Depuis 2005, un ensemble de chiens jaunes du sculpteur Aurèle vient prendre place sur la façade principale du bâtiment

Bruno Perramant, 8+8, Un chien, 2011.

Jeff Koons, chien ballon, métal chromé, 307.3 x 363.2 x 114.3 cm