le cancer du poumon chez le non-fumeur : caractéristiques cliniques et moléculaires d’une...

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A96 17 e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, vendredi 1 er au dimanche 3 février 2013 tranche d’âge la plus touchée était celle des 20—40 ans. La toux et la douleur thoracique étaient les symptômes les plus fréquents. À l’examen clinique, on retrouvait des adénopathies périphériques chez 38 malades ; un syndrome cave supérieur chez six malades, un syndrome d’épanchement pleural liquidien associé dans 11 cas et un examen normal dans 19 cas. La TDM thoracique montrait une atteinte médiatisnale dans tous les cas, associée à une atteinte pariétale (deux cas), un épanchement péricardique (trois cas). Le diagnostic de certitude a été posé par biopsie transpariétale (29 cas), biopsie ganglionnaire (18 cas), biopsie bronchique (deux cas) et par biopsie pleurale dans un cas. Le délai moyen du dia- gnostic était de 23 jours. Contrairement à ce qui est décrit dans la littérature, notre travail retrouvait une prédominance féminine. Dans notre série, la fré- quence du LMH augmentait à partir de la puberté avec un pic à 20—30 ans contrairement au LMNH dont la fréquence augmentait de fac ¸on régulière avec l’âge. Le diagnostic était posé essentiel- lement par biopsie transpariétale du fait que c’est une pathologie qui intéresse surtout le médiastin avec une très faible expression endobronchique, fait reflété dans la littérature. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.313 288 Expression du Ki-67 dans l’adénocarcinome pulmonaire primitif F. Chermiti Ben Abdallah a , M. Mlika b , A. Chtourou a , S. Aouadi c , S. Taktak a , F. Mezni b , A. Ben Kheder a a Service de pneumologie IV, Ariana, Tunisie b Service d’anatomie pathologique, Ariana, Tunisie c Service de pneumologie D, Ariana, Tunisie Introduction.— Le pronostic de l’adénocarcinome pulmonaire demeure mauvais notamment dans les formes localement avancées et métastatiques. Plusieurs marqueurs biologiques et moléculaires pourraient influencer ce pronostic. But.— Déterminer l’intérêt de la détection en immuno-histochimie (IHC), l’expression du KI-67 dans l’adénocarcinome pulmonaire pri- mitif et son impact sur la survie globale. Méthodes.— Étude transversale portant sur 40 dossiers de patients suivis pour adénocarcinome pulmonaire primitif. Le recueil des données des patients a été effectué à partir des dossiers d’hospitalisation archivés au service. Une étude IHC a été réali- sée pour évaluer l’expression du marqueur de prolifération Ki-67. Deux groupes ont été individualisés selon l’expression du Ki-67 avec un seuil de positivité supérieur à 10 %. Résultats.— L’âge moyen des patients était de 61,1ans. Le taba- gisme a été noté chez 97,7 % des patients dont 57,5 % (23 cas) de fumeurs actifs. Il s’agissait d’un stade IV dans 64 % des cas. La survie globale des patients était de 18 mois. Les anciens fumeurs avaient une survie moyenne supérieure à celle des fumeurs actifs soit 18,38 mois versus 12,67 mois. Le groupe exprimant le Ki-67 (dix patients) avait une survie globale de 1,5 à 36 mois et le groupe n’exprimant pas le Ki-67 (15 patients) avait une survie globale de trois à 51 mois. L’étude IHC a été infructueuse chez 15 patients vu l’épuisement des blocs lors des premières études IHC réalisées dans le cadre du diagnostic initial. Conclusion.— L’expression du Ki-67par les cellules tumorales dans l’adénocarcinome pulmonaire primitif est associée à une moins bonne survie globale chez nos patients. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.314 289 Profil étiologique des adénopathies médiastinales dans un service de médecine interne W. Chebbi a , L. Bousoffara b , N. Boudawara b , J. Knani b , M.H. Sfar a a Service de médecine interne, CHU Taher Sfar, Mahdia, Tunisie b Service de pneumologie, CHU Taher Sfar, Mahdia, Tunisie Introduction.— Les adénopathies médiastinales (AM) dominent la pathologie médiastinale par leur fréquence et par les difficultés du diagnostic étiologique. L’objectif de notre étude est de déterminer le profil étiologique des AM. Patients et méthodes.— Étude rétrospective portant sur 33 patients hospitalisés au service de médecine interne du CHU Taher Sfar Mah- dia. Résultats.— Il s’agissait de 18 hommes et 15 femmes, d’âge moyen de 54,3 ans (20—74 ans). L’examen clinique trouvait des adénopa- thies périphériques dans 19 cas (57,6 %). Les AM étaient multiples dans 29 cas et uniques dans quatre cas. Elles étaient associées à d’autres adénopathies profondes notamment abdominales chez 18 patients (54,5 %). Le diagnostic histologique était porté dans la majorité des cas sur les biopsies ganglionnaires périphériques. L’étiologie métastatique vient au premier plan, retrouvée dans 26 cas (78,8 %) en rapport essentiellement avec les lymphomes dans 13 cas, cancer bronchopulmonaire dans quatre cas, leucémie aiguë myéloblastique dans trois cas, leucémies lymphoïde chro- nique dans deux cas, maladie de Waldenstrom dans un cas, cancer hépatique dans un cas, cancer colique dans un cas et cancer des voies excrétrices rénales dans un cas. Les autres étiologies étaient : tuberculose dans quatre cas, sarcoidose dans deux cas et lympha- dénite de Kikuchi dans un cas. Conclusion.— Les AM sont fréquentes, de diagnostic étiologique difficile. Dans notre série, elles étaient surtout d’origine métasta- tique. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.315 290 Le cancer du poumon chez le non-fumeur : caractéristiques cliniques et moléculaires d’une série nic ¸oise S.-M. Martinez a , M.-I. Ilie b , M.-E. Ettaiche c , J.-O. Otto d , N.-V. Venissac e , P.-H. Hofman b , M.-P. Poudenx a a Service de pneumologie, hôpital Pasteur, Nice, France b Laboratoire de pathologie clinique et expérimentale, Nice, France c Unité d’épidémiologie et biostatistiques, CAL, Nice, France d Service d’oncologie médicale, CAL, Nice, France e Service de chirurgie thoracique, Nice, France Introduction.— Le cancer pulmonaire du non-fumeur (CPNF) se place au septième rang de la mortalité par cancer dans le monde. Il représente 10 % des cancers du poumon en Europe, contre 30 % en Asie. Patients et méthodes.— Cette étude cas témoin, a inclus tous les patients non fumeurs, pris en charge pour un cancer pulmonaire, dans les services de chirurgie thoracique et de pneumologie et/ou dans le centre de lutte contre le cancer, à Nice pendant la période de janvier 2008à décembre 2011. Tous les patients non fumeurs présentant un adénocarcinome et dont les prélèvements histolo- giques permettaient des analyses moléculaires (mutation EGFR, KRAS, BRAF et le réarrangement EML4-ALK) ont été appariés selon âge, le sexe et le stade TNM, et comparé à des patients fumeurs issus de la même base de données sur la même période. Résultats.— Notre population comprenait 166 non-fumeurs sur 1823 patients atteints d’un cancer du poumon, soit 9,1 %. La fré- quence était de 23,5 % chez les femmes et de 2,8 % chez les hommes. La moyenne d’âge était de 65,3 ans. On retrouvait une majorité de femmes (78,9 %) et d’adénocarcinomes (69 %). Parmi les 58 patients non fumeurs, comparés aux 58 patients fumeurs, il existait une

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Page 1: Le cancer du poumon chez le non-fumeur : caractéristiques cliniques et moléculaires d’une série niçoise

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ranche d’âge la plus touchée était celle des 20—40 ans. La toux eta douleur thoracique étaient les symptômes les plus fréquents.

l’examen clinique, on retrouvait des adénopathies périphériqueshez 38 malades ; un syndrome cave supérieur chez six malades, unyndrome d’épanchement pleural liquidien associé dans 11 cas etn examen normal dans 19 cas. La TDM thoracique montrait unetteinte médiatisnale dans tous les cas, associée à une atteinteariétale (deux cas), un épanchement péricardique (trois cas).e diagnostic de certitude a été posé par biopsie transpariétale29 cas), biopsie ganglionnaire (18 cas), biopsie bronchique (deuxas) et par biopsie pleurale dans un cas. Le délai moyen du dia-nostic était de 23 jours.ontrairement à ce qui est décrit dans la littérature, notre travailetrouvait une prédominance féminine. Dans notre série, la fré-uence du LMH augmentait à partir de la puberté avec un pic à0—30 ans contrairement au LMNH dont la fréquence augmentaite facon régulière avec l’âge. Le diagnostic était posé essentiel-ement par biopsie transpariétale du fait que c’est une pathologieui intéresse surtout le médiastin avec une très faible expressionndobronchique, fait reflété dans la littérature.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.313

88xpression du Ki-67 dans l’adénocarcinomeulmonaire primitif

. Chermiti Ben Abdallah a, M. Mlika b, A. Chtourou a, S. Aouadi c,. Taktak a, F. Mezni b, A. Ben Kheder a

Service de pneumologie IV, Ariana, TunisieService d’anatomie pathologique, Ariana, TunisieService de pneumologie D, Ariana, Tunisie

ntroduction.— Le pronostic de l’adénocarcinome pulmonaireemeure mauvais notamment dans les formes localement avancéest métastatiques. Plusieurs marqueurs biologiques et moléculairesourraient influencer ce pronostic.ut.— Déterminer l’intérêt de la détection en immuno-histochimieIHC), l’expression du KI-67 dans l’adénocarcinome pulmonaire pri-itif et son impact sur la survie globale.éthodes.— Étude transversale portant sur 40 dossiers de patients

uivis pour adénocarcinome pulmonaire primitif. Le recueil desonnées des patients a été effectué à partir des dossiers’hospitalisation archivés au service. Une étude IHC a été réali-ée pour évaluer l’expression du marqueur de prolifération Ki-67.eux groupes ont été individualisés selon l’expression du Ki-67 avecn seuil de positivité supérieur à 10 %.ésultats.— L’âge moyen des patients était de 61,1 ans. Le taba-isme a été noté chez 97,7 % des patients dont 57,5 % (23 cas) deumeurs actifs. Il s’agissait d’un stade IV dans 64 % des cas. Laurvie globale des patients était de 18 mois. Les anciens fumeursvaient une survie moyenne supérieure à celle des fumeurs actifsoit 18,38 mois versus 12,67 mois. Le groupe exprimant le Ki-67 (dixatients) avait une survie globale de 1,5 à 36 mois et le groupe’exprimant pas le Ki-67 (15 patients) avait une survie globale derois à 51 mois. L’étude IHC a été infructueuse chez 15 patients vu’épuisement des blocs lors des premières études IHC réalisées danse cadre du diagnostic initial.onclusion.— L’expression du Ki-67 par les cellules tumorales dans

’adénocarcinome pulmonaire primitif est associée à une moinsonne survie globale chez nos patients.

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89rofil étiologique des adénopathies médiastinalesans un service de médecine interne

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e francaise — Lille, vendredi 1er au dimanche 3 février 2013

. Chebbi a, L. Bousoffara b, N. Boudawara b, J. Knani b,

.H. Sfar a

Service de médecine interne, CHU Taher Sfar, Mahdia, TunisieService de pneumologie, CHU Taher Sfar, Mahdia, Tunisie

ntroduction.— Les adénopathies médiastinales (AM) dominent laathologie médiastinale par leur fréquence et par les difficultés duiagnostic étiologique. L’objectif de notre étude est de déterminere profil étiologique des AM.atients et méthodes.— Étude rétrospective portant sur 33 patientsospitalisés au service de médecine interne du CHU Taher Sfar Mah-ia.ésultats.— Il s’agissait de 18 hommes et 15 femmes, d’âge moyene 54,3 ans (20—74 ans). L’examen clinique trouvait des adénopa-hies périphériques dans 19 cas (57,6 %). Les AM étaient multiplesans 29 cas et uniques dans quatre cas. Elles étaient associéesd’autres adénopathies profondes notamment abdominales chez

8 patients (54,5 %). Le diagnostic histologique était porté dansa majorité des cas sur les biopsies ganglionnaires périphériques.’étiologie métastatique vient au premier plan, retrouvée dans6 cas (78,8 %) en rapport essentiellement avec les lymphomesans 13 cas, cancer bronchopulmonaire dans quatre cas, leucémieiguë myéloblastique dans trois cas, leucémies lymphoïde chro-ique dans deux cas, maladie de Waldenstrom dans un cas, cancerépatique dans un cas, cancer colique dans un cas et cancer desoies excrétrices rénales dans un cas. Les autres étiologies étaient :uberculose dans quatre cas, sarcoidose dans deux cas et lympha-énite de Kikuchi dans un cas.onclusion.— Les AM sont fréquentes, de diagnostic étiologiqueifficile. Dans notre série, elles étaient surtout d’origine métasta-ique.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.315

90e cancer du poumon chez le non-fumeur :aractéristiques cliniques et moléculaires d’uneérie nicoise.-M. Martinez a, M.-I. Ilie b, M.-E. Ettaiche c, J.-O. Otto d,.-V. Venissac e, P.-H. Hofman b, M.-P. Poudenx a

Service de pneumologie, hôpital Pasteur, Nice, FranceLaboratoire de pathologie clinique et expérimentale, Nice,ranceUnité d’épidémiologie et biostatistiques, CAL, Nice, FranceService d’oncologie médicale, CAL, Nice, FranceService de chirurgie thoracique, Nice, France

ntroduction.— Le cancer pulmonaire du non-fumeur (CPNF) selace au septième rang de la mortalité par cancer dans le monde.l représente 10 % des cancers du poumon en Europe, contre 30 % ensie.atients et méthodes.— Cette étude cas témoin, a inclus tous lesatients non fumeurs, pris en charge pour un cancer pulmonaire,ans les services de chirurgie thoracique et de pneumologie et/ouans le centre de lutte contre le cancer, à Nice pendant la périodee janvier 2008 à décembre 2011. Tous les patients non fumeursrésentant un adénocarcinome et dont les prélèvements histolo-iques permettaient des analyses moléculaires (mutation EGFR,RAS, BRAF et le réarrangement EML4-ALK) ont été appariés selonge, le sexe et le stade TNM, et comparé à des patients fumeursssus de la même base de données sur la même période.ésultats.— Notre population comprenait 166 non-fumeurs sur823 patients atteints d’un cancer du poumon, soit 9,1 %. La fré-uence était de 23,5 % chez les femmes et de 2,8 % chez les hommes.

a moyenne d’âge était de 65,3 ans. On retrouvait une majorité deemmes (78,9 %) et d’adénocarcinomes (69 %). Parmi les 58 patientson fumeurs, comparés aux 58 patients fumeurs, il existait une
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Affiches scientifiques

augmentation de mutation EGFR (38 % vs 14 %, p = 0,006) et de réar-rangement EML4-ALK (12 % vs 2 %, p = 0,061), et une diminution demutation KRAS (12 % vs 29 %, p = 0,03). Aucune différence de survien’a été retrouvée selon le statut tabagique.Discussion.— Le CPNF se distingue comme une entité à part entièretant sur le plan clinique que sur le plan moléculaire. La recherchemoléculaire est primordiale dans la prise en charge de ces patients,qui peuvent bénéficier plus fréquemment de thérapies ciblées.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.316

291Drain péritonéal tunnélisé dans les ascitesnéoplasiques de mésothéliomeA. Lebel a, A. Rohan b, L. Jabot a, I. Monnet a, F. Vinas a,Z. Saakashvili a, L. Bassinet a, B. Housset a, G. Mangiapan a

a Service de pneumologie, CHIC de Créteil, Créteil, Franceb EMASP, CHIC de Créteil, Créteil, France

L’ascite est une complication du mésothéliome lors de son extensionpéritonéale. La prise en charge palliative consiste en des ponctionsévacuatrices, imposant des consultations hospitalières répétées, uninconfort lié au geste et un risque de complications locales.Le drain tunnélisé à demeure a été développé pour traiter les pleu-résies néoplasiques réfractaires avec une bonne efficacité et peude complication.Nous rapportons notre expérience du drainage palliatif péritonéald’ascite néoplasique compliquant un mésothéliome.Population.— Quatre patients (3H, 1F âgés de 39,78,78 et 81 ans)avec un mésothéliome pleural compliqué d’une ascite néoplasiquesymptomatique et nécessitant des ponctions itératives ont bénéficiéde la pose d’un drain péritonéal tunnélisé à demeure (Rocket IPC®).Le mésothéliome avait été diagnostiqué 15 (n = 2) 30 et 52 moisauparavant. L’ascite était apparue trois, 13, 19 et 64 semainesauparavant. Trois patients avaient une prise en charge palliativeexclusive, le quatrième recevait une chimiothérapie. Le drain péri-tonéal a été posé sous contrôle échographique, sous anesthésielocale, au lit du patient sans complication.Résultats.— Tous les patients ont eu des évacuations bihebdoma-daires sans complication et avec une efficacité symptomatique.Trois patients sont décédés 12, 22 et 137 jours après la pose. Lesdécès étaient tous liés à la progression tumorale. Aucune compli-cation locale (infection, nodule de perméation, hémorragie) n’estrapportée.Deux patients hospitalisés au moment de la pose ont pu rentrer àdomicile grâce au drain.Conclusion.— Le drain péritonéal tunnélisé à demeure est uneoption thérapeutique palliative simple et efficace dans les ascitesnéoplasiques des mésothéliomes.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.317

292Comblement de la loge thymique après traitementd’une tumeur germinale de l’ovaire : rebond ourechute ?E. Maidi a, H. Fenane a, M. Bouchikh a, A. Achir a, A. Benosman a,S. Kilali b, H. Ballouk b, S. Bouklata b

a Service de chirurgie thoracique, CHU Ibn Sina, Rabat, Marocb Service de radiologie des urgences, CHU Ibn Sina, Rabat, Maroc

Introduction.— La découverte d’une anomalie radiologique lors dusuivi d’un patient traité pour néoplasie peut faire évoquer une

rechute tumorale et discuter les explorations susceptibles d’étayerou non cette hypothèse. Notre observation illustre les difficultés dudiagnostic d’un comblement de la loge thymique chez une jeune

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emme considérée en rémission après une tumeur germinale de’ovaire.bservation.— Patiente de 36 ans, prise en charge pour une tumeurerminale de l’ovaire (tumeur du sinus endodermique) associée àne ascite et à un épanchement pleural bilatéral. Le traitementvait consisté en une colpohystérectomie totale avec omentec-omie suivie de quatre cycles d’une polychimiothérapie avecéponse complète. Trois mois après, une TDM thoracoabdominalee contrôle montrait une masse médiastinale antérieure de densitéissulaire. Les marqueurs tumoraux AFP et bêta HCG étaient nor-aux. Une résection totale de la tumeur par sternotomie était alorsroposée à la patiente, dont examen histologique montre un thymusyperplasique d’architecture normale et sans lésions suspectes.iscussion.— Le rebond thymique est le plus souvent asymptoma-ique et dépisté lors de la surveillance scanographique sous l’aspect’un comblement tissulaire dans le médiastin antéro-supérieur. Ceernier survenant pendant la phase de surveillance d’un patientn rémission d’un cancer pose le problème du diagnostic différen-iel avec une récidive de la maladie primitive. À l’heure actuelle,ucune exploration non invasive ne peut affirmer la nature bénignee ce comblement de la loge thymique.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.318

93ancers bronchopulmonaires au Sénégal, quellexploration à visée diagnostique privilégiée ?. Thiam , F.B. Mbaye , N.O. Touré , Y. Dia Kane , A. Diatta ,.M. Ndiaye , M.F. Cissé , A.A. Hane

Service de pneumologie, Dakar, Sénégal

ots clés : Cancer bronchique ; Exploration ; Délai diagnosticntroduction.— Le cancer bronchique est une réalité au Sénégal. Lesatients consultent tard et les résultats anatomopathologiques nousarviennent au bout de trois à quatre semaines après l’exploration.atients et méthode.— Il s’agit d’une étude rétrospective allant deanvier 2008 à mai 2012 concernant tous les patients recus dans leervice de pneumologie du CHNU Fann pour une suspicion de cancerronchopulmonaire.ésultats.— Nous avions 110 suspicions de cancer bronchopulmo-aire. Seuls 40 % des patients avaient bénéficié d’une fibroscopieronchique à visée diagnostique. Parmi eux, 60 % avaient ramené,n mois après la fibroscopie, des résultats non contributifs ; donteule la moitié avait bénéficié, par la suite d’une biopsie chirurgi-ale qui confirmait le cancer dans 100 % des cas.onclusion.— Le diagnostic du cancer bronchique est très coûteuxt le délai diagnostique est long dans nos pays. Par conséquent, laiopsie chirurgicale devrait être réalisée d’emblée afin de réduiree coût et le délai du diagnostic.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.319

O05 — chirurgie thoracique, transplantation

94élé-suivi des patients transplantés pulmonaires :tude de faisabilité. Murris a, A.-L. Goin a, O. Thuillart b, L. Leseux c,

. Léophonte c, J.-L. Fraysse c, A. Didier a

Service de pneumologie-allergologie, Toulouse, FranceS2A, Toulouse, France