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LE CANADA FRANÇAIS - ACTUALITÉ - www.canadafrancais.com - LE JEUDI 11 SEPTEMBRE 2014 A-5 VALÉRIE LEGAULT [email protected] L a date butoir pour acheter son bac sur roues approche pour les citoyens de Saint-Jean-sur- Richelieu. Le 15 septembre, tous ceux qui ne s’en seront pas procuré un verront le camion à ordures passer tout droit devant leur maison, avertit Compo-Haut-Richelieu. Le bac à ordures sur roues à prise européenne sera obligatoire à Saint-Jean- sur-Richelieu comme dans la majorité des municipalités de la MRC du Haut- Richelieu. Les formats de 240 ou de 360 litres, verts de préférence, sont tous les deux permis. Si les propriétaires de résidences doivent se procurer eux-mêmes leur nou- velle poubelle, qu’en est-il des locataires? Les immeubles de six appartements et plus sont normalement équipés de conte- neurs à déchets. Il reste donc aux habi- tants d’immeubles de cinq logis et moins à se procurer le leur également. «C’est aux locataires de s’en occuper, mais je ne vous cacherai pas que bien des propriétaires ont décidé de les four- nir. Ça fonctionne au cas par cas», révèle Isabelle Deschênes, directrice générale de Compo-Haut-Richelieu. PEU DE PLAINTES Selon elle, les plaintes ont été minimes à ce sujet. «Le message est clair, assure- t-elle. Les citoyens ont tous reçu une infolettre. Il est impossible qu’ils n’en aient pas entendu parler. Nous avons fait beaucoup d’efforts afin que tous aient eu le temps de se préparer. Plusieurs com- munications ont été émises, que ce soit par des brochures, les journaux ou via les élus municipaux.» La période d’information a donc été suffisamment longue pour passer outre la période de transition. Le même mot d’ordre a été transmis à tous les chauf- feurs de camions à ordures. «S’il n’y a pas de bac sur roues au bord de la route, le camion passe tout droit. Après, il y aura des amendes», indique Mme Deschênes. Tel que stipulé par le règlement relatif aux services municipaux d’enlèvement et d’élimination des matières résiduelles de la MRC du Haut-Richelieu, les contreve- nants s’exposeront à des constats d’in- fraction variant de 100$ à 200$ pour une première infraction. EXCEPTIONS Il y a cependant quelques exceptions prévues dans le centre-ville. Les résidents du Vieux-Saint-Jean habitant dans le qua- drilatère formé par les rues Frontenac, du Quai, Foch et Mercier pourront utiliser leur ancien contenant pour disposer de leurs déchets. Des bacs à ordures roulants à prise européenne de 240 et 360 litres sont en vente dans les principaux centres de réno- vation et quincailleries de la région. Les prix et qualités varient d’un fournisseur à l’autre. Ces bacs sont aussi en vente chez Compo-Haut-Richelieu. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une nouvelle orientation régionale visant à uniformiser la collecte des matières résiduelles, de manière à faire place à la future collecte à trois voies, ainsi qu’à réaliser des collectes plus propres et sécuritaires. Avec son couvercle solide, le bac sur roues améliorera la propreté de l’environnement, limitera l’invasion des ordures par les animaux et éliminera les sacs éventrés sur le sol. Pour plus de renseignements sur le bac obligatoire, on peut visionner une vidéo expliquant cette nouvelle mesure, ainsi qu’obtenir de plus amples informations sur le site sjsr.ca/bac-obligatoire. On peut aussi contacter Compo-Haut-Richelieu au 450 347-0299. n MARIE-JOSÉE PARENT [email protected] D es rénovations majeures sont en cours au troisième étage de l’école secondaire Marcellin- Champagnat. Un investissement de plus de 3 M$ permettra l’aménagement de sept nouvelles salles de classe, un local d’arts dramatiques et un centre de conditionnement physique. «Il y a quatre ans, nous avons débuté l’ajout d’un septième groupe par niveau, explique le directeur de l’établissement scolaire, Richard Custeau. Nous sommes de plus en plus à l’étroit.» L’augmentation de la capacité d’accueil est liée au départ de la communauté des Frères maristes, maintenant établie à la résidence Les Trois Violettes, voi- sine de l’école. Le troisième niveau était par le passé occupé par les chambres des pensionnaires et l’infirmerie. Une fois la transition complétée, en septembre prochain, l’établissement comptera un peu plus de 1150 étudiants, ce qui représentera une croissance d’envi- ron 180 élèves sur cinq ans. NOUVEAUX LOCAUX Pour leur offrir un enseignement de qualité dans un environnement adéquat, la direction se devait d’aménager de nou- velles salles de classe. «Il y aura sept locaux. Il s’agira du département d’univers social, où seront enseignées des matières comme l’histoire et la géographie, indique Richard Custeau. Actuellement, les professeurs sont dis- persés un peu partout dans l’école. Nous allons les regrouper.» À cela s’ajoutera une salle de théâtre pour les arts dramatiques. «Il y aura une réplique parfaite de la scène de notre salle Félix- Leclerc, annonce le gestionnaire. Les élèves pourront y répéter et définir leurs repères en vue de leurs spectacles. On comptera même une régie pour le son et les lumières. La qualité de nos productions sera bonifiée.» Le troisième étage sera aussi le nou- veau lieu de rassemblement des sportifs. Dès le mois d’octobre, une salle de mus- culation y sera accessible pour les élèves. En plus des cours offerts par les ensei- gnants d’éducation physique, les adoles- cents pourront y accéder le midi et en fin d’après-midi. «Nous avions déjà une salle de mus- culation, mais elle pouvait seulement accueillir 18 élèves. Un groupe complet pourra s’y entraîner sous la supervision d’un kinésiologue. Ce même profes- sionnel pourra encadrer les jeunes qui viennent en dehors des cours», souligne Richard Custeau. INVESTISSEMENT Ces rénovations, qui comprennent notamment le désamiantage complet de l’étage, représentent un investissement de plus de 3 M$. L’école n’a reçu aucune subvention du gouvernement. «Les travaux s’effectueront de 16 heures à minui, afin de ne pas perturber la vie scolaire, mentionne Richard Custeau. Outre la salle de musculation, toutes ces nouveautés seront livrées à temps pour la rentrée scolaire 2015-2016.» RÉAMÉNAGEMENT Soulignons que la direction a aussi profité de la période estivale pour effec- tuer des travaux de relocalisation afin de maximiser l’espace pour la présente cohorte. La chapelle a ainsi été transformée en bibliothèque. «Comme plusieurs écoles privées, nous avons pris cette décision pour préserver le patrimoine et conserver le cachet religieux. C’est un bel endroit tranquille pour y faire un brin de lec- ture», souligne celui qui est en poste depuis 2011. L’espace libéré a permis d’aménager une nouvelle aile pour les casiers des ado- lescents. Cette année, l’école Marcellin- Champagnat accueille 1140 élèves. Dans une prochaine édition, Le Canada Français présentera la transfor- mation de la chapelle. À lire bientôt. n Depuis quatre ans, le besoin d’espace ne cesse d’augmenter à l’école Marcellin- Champagnat. Des rénovations majeures sont nécessaires, explique le directeur de cette école privée, Richard Custeau. Les bacs sur roues de 240 ou de 360 litres, verts de préférence, sont tous les deux permis pour se conformer au nouveau règlement qui entre en vigueur le lundi 15 septembre. (Photo TC Média - Archives) Investissement de 3 M$ à Marcellin-Champagnat « Il y aura une réplique parfaite de la scène de notre salle Félix-Leclerc. Les élèves pourront y répéter et définir leurs repères en vue de leurs spectacles. On comptera même une régie pour le son et les lumières. » OBLIGATOIRE DÈS LE 15 SEPTEMBRE Adieu vieille poubelle, bonjour bac sur roues

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Page 1: le canada français - ACTUALITÉ - ... · à Marcellin-Champagnat « Il y aura une réplique parfaite de la scène de notre salle Félix-Leclerc. Les élèves pourront y répéter

le canada français - ACTUALITÉ - www.canadafrancais.com - le jeudi 11 septembre 2014 A-5

Valérie [email protected]

L a date butoir pour acheter son bac sur roues approche pour les citoyens de Saint-Jean-sur-

Richelieu. Le 15 septembre, tous ceux qui ne s’en seront pas procuré un verront le camion à ordures passer tout droit devant leur maison, avertit Compo-Haut-Richelieu.

Le bac à ordures sur roues à prise européenne sera obligatoire à Saint-Jean-sur-Richelieu comme dans la majorité des municipalités de la MRC du Haut-Richelieu. Les formats de 240 ou de 360 litres, verts de préférence, sont tous les deux permis.

Si les propriétaires de résidences doivent se procurer eux-mêmes leur nou-velle poubelle, qu’en est-il des locataires? Les immeubles de six appartements et plus sont normalement équipés de conte-neurs à déchets. Il reste donc aux habi-tants d’immeubles de cinq logis et moins à se procurer le leur également.

«C’est aux locataires de s’en occuper, mais je ne vous cacherai pas que bien des propriétaires ont décidé de les four-nir. Ça fonctionne au cas par cas», révèle Isabelle Deschênes, directrice générale de Compo-Haut-Richelieu.

Peu de Plaintes

Selon elle, les plaintes ont été minimes

à ce sujet. «Le message est clair, assure-t-elle. Les citoyens ont tous reçu une infolettre. Il est impossible qu’ils n’en aient pas entendu parler. Nous avons fait beaucoup d’efforts afin que tous aient eu le temps de se préparer. Plusieurs com-munications ont été émises, que ce soit par des brochures, les journaux ou via les élus municipaux.»

La période d’information a donc été suffisamment longue pour passer outre la période de transition. Le même mot

d’ordre a été transmis à tous les chauf-feurs de camions à ordures. «S’il n’y a pas de bac sur roues au bord de la route, le camion passe tout droit. Après, il y aura des amendes», indique Mme Deschênes.

Tel que stipulé par le règlement relatif aux services municipaux d’enlèvement et d’élimination des matières résiduelles de la MRC du Haut-Richelieu, les contreve-nants s’exposeront à des constats d’in-fraction variant de 100$ à 200$ pour une première infraction.

excePtions

Il y a cependant quelques exceptions prévues dans le centre-ville. Les résidents du Vieux-Saint-Jean habitant dans le qua-drilatère formé par les rues Frontenac, du Quai, Foch et Mercier pourront utiliser leur ancien contenant pour disposer de leurs déchets.

Des bacs à ordures roulants à prise européenne de 240 et 360 litres sont en vente dans les principaux centres de réno-vation et quincailleries de la région. Les prix et qualités varient d’un fournisseur à l’autre. Ces bacs sont aussi en vente chez Compo-Haut-Richelieu.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une nouvelle orientation régionale visant à uniformiser la collecte des matières résiduelles, de manière à faire place à la future collecte à trois voies, ainsi qu’à réaliser des collectes plus propres et sécuritaires. Avec son couvercle solide, le bac sur roues améliorera la propreté de l’environnement, limitera l’invasion des ordures par les animaux et éliminera les sacs éventrés sur le sol.

Pour plus de renseignements sur le bac obligatoire, on peut visionner une vidéo expliquant cette nouvelle mesure, ainsi qu’obtenir de plus amples informations sur le site sjsr.ca/bac-obligatoire. On peut aussi contacter Compo-Haut-Richelieu au 450 347-0299. n

marie-josée [email protected]

D es rénovations majeures sont en cours au troisième étage de l’école secondaire Marcellin-

Champagnat. Un investissement de plus de 3 M$ permettra l’aménagement de sept nouvelles salles de classe, un local d’arts dramatiques et un centre de conditionnement physique.

«Il y a quatre ans, nous avons débuté l’ajout d’un septième groupe par niveau, explique le directeur de l’établissement scolaire, Richard Custeau. Nous sommes de plus en plus à l’étroit.»

L’augmentation de la capacité d’accueil est liée au départ de la communauté des Frères maristes, maintenant établie à la résidence Les Trois Violettes, voi-sine de l’école. Le troisième niveau était par le passé occupé par les chambres des pensionnaires et l’infirmerie.

Une fois la transition complétée, en septembre prochain, l’établissement comptera un peu plus de 1150 étudiants, ce qui représentera une croissance d’envi-ron 180 élèves sur cinq ans.

nouveaux locaux

Pour leur offrir un enseignement de

qualité dans un environnement adéquat, la direction se devait d’aménager de nou-velles salles de classe.

«Il y aura sept locaux. Il s’agira du département d’univers social, où seront enseignées des matières comme l’histoire et la géographie, indique Richard Custeau. Actuellement, les professeurs sont dis-persés un peu partout dans l’école. Nous allons les regrouper.»

À cela s’ajoutera une salle de théâtre pour les arts dramatiques. «Il y aura une réplique parfaite de la scène de notre salle Félix-Leclerc, annonce le gestionnaire. Les élèves pourront y répéter et définir leurs repères en vue de leurs spectacles. On comptera même une régie pour le son et les lumières. La qualité de nos productions sera bonifiée.»

Le troisième étage sera aussi le nou-veau lieu de rassemblement des sportifs. Dès le mois d’octobre, une salle de mus-culation y sera accessible pour les élèves. En plus des cours offerts par les ensei-gnants d’éducation physique, les adoles-cents pourront y accéder le midi et en fin d’après-midi.

«Nous avions déjà une salle de mus-culation, mais elle pouvait seulement accueillir 18 élèves. Un groupe complet

pourra s’y entraîner sous la supervision d’un kinésiologue. Ce même profes-sionnel pourra encadrer les jeunes qui viennent en dehors des cours», souligne Richard Custeau.

investissement

Ces rénovations, qui comprennent notamment le désamiantage complet de l’étage, représentent un investissement de plus de 3 M$. L’école n’a reçu aucune subvention du gouvernement.

«Les travaux s’effectueront de 16 heures à minui, afin de ne pas perturber la vie scolaire, mentionne Richard Custeau. Outre la salle de musculation, toutes ces nouveautés seront livrées à temps pour la rentrée scolaire 2015-2016.»

Réaménagement

Soulignons que la direction a aussi

profité de la période estivale pour effec-tuer des travaux de relocalisation afin de maximiser l’espace pour la présente cohorte.

La chapelle a ainsi été transformée en bibliothèque. «Comme plusieurs écoles privées, nous avons pris cette décision pour préserver le patrimoine et conserver le cachet religieux. C’est un bel endroit tranquille pour y faire un brin de lec-ture», souligne celui qui est en poste depuis 2011.

L’espace libéré a permis d’aménager une nouvelle aile pour les casiers des ado-lescents. Cette année, l’école Marcellin-Champagnat accueille 1140 élèves.

Dans une prochaine édition, Le Canada Français présentera la transfor-mation de la chapelle. À lire bientôt. n

depuis quatre ans, le besoin d’espace ne cesse d’augmenter à l’école marcellin-champagnat. des rénovations majeures sont nécessaires, explique le directeur de

cette école privée, Richard custeau.

les bacs sur roues de 240 ou de 360 litres, verts de préférence, sont tous les deux permis pour se conformer au nouveau règlement qui entre en vigueur

le lundi 15 septembre.

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Investissement de 3 M$à Marcellin-Champagnat

« Il y aura une réplique parfaite de la scène de notre salle Félix-Leclerc. Les élèves pourront y répéter et définir leurs repères en vue de leurs spectacles. On comptera même une régie pour le son et les lumières.»

obligatoire dès le 15 septembre

Adieu vieille poubelle, bonjour bac sur roues