Géné

rique

Lazennec présente

un film deChristophe Ruggia

avecAdèle Haenel

(Chloé)

Vincent Rottiers(Joseph)

Rochdy Labidi(Karim)

Jacques Bonaffé(Doran)

Aurélia Petit(La mère)

Dominique Reymond(La directrice)

Frédéric Pierrot(Homme maison)

ScénarioChristophe Ruggia

Olivier Lorelle

Musique originaleFowzi Guerdjou

ImageEric Guichard - A.F.C.

SonEric Boisteau

Dominique GaborieauMichel Filippi

MontageTina Baz-Legal

DécorsLaurent Deroo

Production déléguéeBertrand Faivre

Une coproductionLazennec & AssociésArte France Cinéma

Rhône-Alpes CinémaStudio Canal

Avec la participation deCanal +

La Région Rhône-AlpesCentre National de la Cinématographie

GimagesStudio Images

Avec le soutien deFonds d’action et de soutien

pour l’intégration et la lutte contre les discriminations - FASILD

DistributionOcéan Films

Durée1 H 45

FormatScope

Villa Gillet25 rue Chazière

69004 Lyontél. 04 72 98 08 98

www.rhone-alpes-cinema.frAvec le concours

du Ministère de la Culture et de la Communication

(Centre National de laCinématographie)

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Le Conseil Régional Rhône-Alpes mène une politique tout à fait unique enfaveur du cinéma, depuis la création, en 1991, de Rhône-Alpes Cinéma, et avec leconcours du Centre National de la Cinématographie :• il contribue au financement des films sous forme de coproductions,• il soutient la promotion et la diffusion de ces films et du cinéma dans la région,• il permet de valoriser les richesses patrimoniales de ses 8 départements

(Ain, Ardèche, Drôme, Isère, Loire, Rhône, Savoie et Haute-Savoie).En favorisant ainsi les tournages de cinéma, le Conseil Régional accompagne ledéveloppement culturel et économique de la région et en assure la promotion.

Le tournage s'est déroulédurant l'été et l’automne2001 sur 47 décors : dans le Rhône à Lyon(Croix-Rousse, Perrache,Montluc, hôpital duVinatier), à Villeurbanneet Rillieux ; dans l’Ain à Trévoux et Parcieux ;dans la Drôme àValaurie, Chateauneuf de Bordette, Bellecombe,Pierrelatte et Donzère. Il s’est poursuivi àMarseille.

Je voulais recréer une ville imaginaire en intégrantà Marseille des extérieurs de Lyon, comme la prison qui donne sur les voies TGV de la gare de Perrache etcertaines rues, l’hôpital psychiatrique qui lui, étaitdans la Drôme provençale.

Tournageen Rhône-Alpes

un film coproduit par Rhône -A lpesc i n é m a

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Plon

Grand Prix Cannes junior 2002

LESDIABLES

Bande annonce

Entretienavec Christophe Ruggiacomportement de violence, mais decomprendre ce qui peut, dans l’histoirepersonnelle, conduire tel gamin à péterles plombs…A propos de l’autismeL’autisme est arrivé en cours de route,lorsque la femme de mon scénariste m’apassé le bouquin de Dona WilliamsNobody nowhere, l’autisme de l’intérieur.Il y avait tellement de “résonnance” avecl’histoire que j’écrivais, que j‘ai lu tout ceque j’ai pu trouver sur le sujet, j’ai d’abordrencontré des psychiatres, puis desautistes, j’ai passé un peu de temps aveceux et Chloé, petit à petit, s’est construiteavec son refus du contact physique, sonregard périphérique, ses obsessions, sadémarche volontariste autant qu’auto-matique…A propos de l’enfanceJe pense que j’ai encore des choses àrégler avec mon enfance/adolescence.Je cherche probablement encore lesréponses aux questions que je me posaisà l’époque… Cette période de 8 à 18 ans aété fondamentale, parce que tous leschoix que j’ai fait dans ma vie, ma visiondu monde, viennent de là. Mon prochainfilm racontera l’histoire d’un enfant prisdans la guerre d’Algérie, celle de mon pèreaussi… Après, je pourrai peut-être enfindevenir adulte (rires).

SynopsisIls sont deux à fuguer sans arrêt, un

garçon et une fille, frère et sœur, agésd’une douzaine d’années. Joseph et

Chloé. Deux enfants perdus, abandonnésà la naissance. Chloé ne parle pas, hors

du monde, et ne supporte pas qu’on latouche. Elle dessine toujours la même

maison. Elle marche aussi, droit devantelle, un drôle de sourire sur le visage,

comme si ses pas la conduisaient vers un endroit précis.

Joseph, lui, organise les fugues, puis lasuit, la protège, persuadé qu’elle veutretrouver la maison de leurs parents.

Qu’elle en a le pouvoir. Et qu’une fois son but atteint, elle guérira.

C’est son rêve, à Joseph : avoir unemaison à lui, une famille, une sœur avec

qui il puisse communiquer et jouer… Une sœur qui lui rende un peu del’amour insensé qu’il a pour elle.

«Chloé est enferméedans un monde distinctde celui de Joseph.Pour ce dernier, lasolitude est alors totale,inhumaine et c’est ce qui le rend fou.Chloé, elle, est protégéepar sa névrose.CHRISTOPHE RUGGIA

DoranNon, c’est vrai bravo. T’as toujours vouluretrouver tes parents, hein Joseph ?

JosephIls nous ont balancé avec les ordures, commede la merde…

Doran (toujours souriant)Oui mais je fais confiance à ton imagination…T’as du trouver mille excuses pour expliquerleur geste ! Le seul problème, c’était de lesretrouver ? Tu savais pas.

Doran ouvre le dossier et en sort une photo.

DoranEt puis un jour, Chloé, en rassemblant sespetits objets, a dessiné une maison. La maison.

JosephDonnez-moi ça ! Vous n’avez pas le droit !

Le psychiatre lui tend la photo.

DoranJe n’ai pas le droit, oui c’est vrai. Tes rêvest’appartiennent. Et depuis tu penses qu’elleaussi elle veut la retrouver, qu’elle en a lepouvoir !… Et qu’une fois là-bas elle guérira !

Joseph regarde la photo.

DoranC’est exactement ça que tu vou-drais hein : avoir des parents, unemaison, et puis une sœur qui nehurle pas quand tu la touches…Ah ça ce sont tes rêves Joseph,c’est pas les siens.

Les a

cteu

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Adèle Haenel (Chloé)vue par Christophe Ruggia

“Adèle, on l’a trouvée rapidement,au début du casting. Elle avait 11 ans etsuivait des cours de théâtre à Montreuil.C’est une fille extrêmement brillante,à la sensibilité à fleur de peau, une actrice née…On a aidé Adèle à développer sa confianceen elle, envers les autres, son écoute, saconcentration, sa façon de bouger, de mar-cher… Petit à petit, je l’ai nourrie de ce queje ressentais de l’autisme, de la façon trèsprécise que je m’étais faite du personnagede Chloé, et Adèle s’est investie dans son rôle de façon sidérante.”

Vincent Rottiers (Joseph)vu par Christophe Ruggia

“Vincent faisait du roller sous le métroaérien à Stalingrad, ma directrice decasting passait en voiture et l’aremarqué. Vincent est resté extérieurpendant longtemps, il a résisté, résisté…Il avait peur parce qu’il savait que pourinterpréter le rôle de Joseph, il devaitaller chercher au fond de lui des chosesqu’il n’avait pas spécialement envie detrouver ou de découvrir. C’est un gamindont je me suis senti tout de suite trèsproche, peut-être parce qu’il a perdu sonpère au même âge que moi… Il a un côtésuper vivant, il en a pris plein la gueule,mais ça l’a construit. Il a transformé lesmalheurs de sa vie en force d’existence.”

Christophe RuggiaAuteur-réalisateur de courts métrages :Sové L’Anmou (campagne de lutte contrele SIDA), L’Enfance égarée et Quatre

légendes urbaines. ChristopheRuggia réalise, en 1997, son

premier long métrage Le Gone du Chaâba quia obtenu de nombreuxprix.

Scénarioséquence 24. Intérieur/jour.Bureau psychiatre - Maison des enfants

Joseph rentre comme un fauve dans une cage. Chloé le suit de près.

DoranBonjour Joseph… Chloé… Tu peux t’asseoirJoseph si tu veux.

Joseph reste debout et voit le dossier sur la table.

Joseph (soupçonneux)Arrête ! Elle est pas folle !

Chloé arpente la pièce

DoranNon je sais… J’ai parcouru votre dossier ce matin… Elle a même beaucoup progressédepuis que vous êtes ensemble.Félicitations hein…

(extrait)

«J‘ai eu envie deraconter la violence de cette enfance, uneviolence qui n’est passociale, mais liée à unparcours individuel. CHRISTOPHE RUGGIA

LESDIABLES

A propos de l’écritureL’histoire des Diables, ça fait dix-huit queje l‘ai en tête. C’est la première histoireque j’ai voulu raconter. J’ai essayé de l’écrire trois ou quatre fois sans y parvenir.Quand je m’y suis remis, après Le Gone du Chaaba, je savais que ça serait long et difficile. Et pour ça, j’ai été servi ! Rien que l’écriture m’a pris trois ans…Tout est parti de mon histoire et de celle de deux de mes meilleurs amis…J’ai vécu dans un foyer de jeunes travailleurs, la plupart des mecs sortaientde la DASS, chacun avait un vécu très fort…A propos de la violenceCe qui me met en colère dans la plupartdes discours sur “la violence des jeunes”,c’est justement cette globalisation :“les délinquants”, “les diables”, “les sau-vageons”… On ne s’interesse pas au parcours individuel de chacun de ces

enfants, on les voitdans des groupesou des sous-groupes sociocul-turels : “les jeunesdes cités”, “lesimmigrés”, “les-

jeunes-dont-les-parents-sont-au-

chomâge”… Il nes’agit pas d’excuser un

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un film deChristophe Ruggia

avecAdèle Haenel

(Chloé)

Vincent Rottiers(Joseph)

Rochdy Labidi(Karim)

Jacques Bonaffé(Doran)

Aurélia Petit(La mère)

Dominique Reymond(La directrice)

Frédéric Pierrot(Homme maison)

ScénarioChristophe Ruggia

Olivier Lorelle

Musique originaleFowzi Guerdjou

ImageEric Guichard - A.F.C.

SonEric Boisteau

Dominique GaborieauMichel Filippi

MontageTina Baz-Legal

DécorsLaurent Deroo

Production déléguéeBertrand Faivre

Une coproductionLazennec & AssociésArte France Cinéma

Rhône-Alpes CinémaStudio Canal

Avec la participation deCanal +

La Région Rhône-AlpesCentre National de la Cinématographie

GimagesStudio Images

Avec le soutien deFonds d’action et de soutien

pour l’intégration et la lutte contre les discriminations - FASILD

DistributionOcéan Films

Durée1 H 45

FormatScope

Villa Gillet25 rue Chazière

69004 Lyontél. 04 72 98 08 98

www.rhone-alpes-cinema.frAvec le concours

du Ministère de la Culture et de la Communication

(Centre National de laCinématographie)

Ce

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ne

font

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ligat

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pub

licita

ires.

Le Conseil Régional Rhône-Alpes mène une politique tout à fait unique enfaveur du cinéma, depuis la création, en 1991, de Rhône-Alpes Cinéma, et avec leconcours du Centre National de la Cinématographie :• il contribue au financement des films sous forme de coproductions,• il soutient la promotion et la diffusion de ces films et du cinéma dans la région,• il permet de valoriser les richesses patrimoniales de ses 8 départements

(Ain, Ardèche, Drôme, Isère, Loire, Rhône, Savoie et Haute-Savoie).En favorisant ainsi les tournages de cinéma, le Conseil Régional accompagne ledéveloppement culturel et économique de la région et en assure la promotion.

Le tournage s'est déroulédurant l'été et l’automne2001 sur 47 décors : dans le Rhône à Lyon(Croix-Rousse, Perrache,Montluc, hôpital duVinatier), à Villeurbanneet Rillieux ; dans l’Ain à Trévoux et Parcieux ;dans la Drôme àValaurie, Chateauneuf de Bordette, Bellecombe,Pierrelatte et Donzère. Il s’est poursuivi àMarseille.

Je voulais recréer une ville imaginaire en intégrantà Marseille des extérieurs de Lyon, comme la prison qui donne sur les voies TGV de la gare de Perrache etcertaines rues, l’hôpital psychiatrique qui lui, étaitdans la Drôme provençale.

Tournageen Rhône-Alpes

un film coproduit par Rhône -A lpesc i n é m a

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Grand Prix Cannes junior 2002

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