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l'audioguidage L 'audioguidage est la technique qui permet de guider le visiteur dans une exposition temporaire ou un musée, à travers un circuit préalablement choisi, et cela de manière auditive. Ne font pas partie de l'audioguidage les am- biances sonores, les bornes d'interrogation et la voix amplifiée d'un conférencier. MOYENS L'audioguidage peut se réaliser au moyen de trois techniques, le son « porté », le son « capté » et le son « direct » : le son porté : le visiteur porte sur lui un baladeur (K7, CD, EPROM, etc.) qu'il enclenche soit au début du parcours, soit à la demande, suivant un code défini à l'avance ; le son capté : le visiteur muni d'un récepteur (casque, écouteur à main ou non) capte le son d'un émetteur venant de chaque zone qu'il traverse ou par un appel extérieur suivant un code convenu ; le son direct : des haut-parleurs, judi- cieusement disposés, diffusent un commentaire qui guide le visiteur de zone en zone. PRODUITS Baladeur K7 : texte enregistré sur cassette-audio, une par langue. Possi- bilité de lecture, d'arrêt et de retour en arrière. Location de l'appareil à l'entrée de l'exposition. Mains libres. (ACOUSTIGUIDE). Baladeur CD : texte enregistré sur CD. Déclenchement à l'aide d'un crayon optique, dans la langue choisie. Dans le cas d'un parcours libre, possibilité pour l'organisateur de conserver en mémoire le parcours du visiteur, par son branchement sur une prise de données informatique. Mains libres. (GUIDE MAN- OPHRYS, REVFILMS S.A.). Baladeur à mémoire électronique : texte enregistré sur mémoire électronique. Déclenchement à partir d'un mini clavier. Présentation sous la forme d'un boîtier muni d'écouteurs ou d'un casque (I.P.D.). Mémorisation des touches frap- pées et analyse, par un logiciel spécifi- que, du parcours du visiteur. (AUDIANS). Casque ou oreillette infrarouge (IR) : distribution du son par transmetteurs IR, répartis zone par zone. Texte en continu ou sur appel, automatique ou non. Choix entre quatre langues en mono ou deux en stéréo. Mains libres. (AGIR- SYCOMORE, GAO-EGIDE CONCEPT, NEOPASS-I.P.D.). Ecouteur à main IR : distribution du son par transmetteurs IR, répartis zone par zone. Texte en continu ou sur appel, automatique ou non. Commutable en six langues. (MIA 1060 - SENNHEISER). Ecouteur à main radio : distribution du son par antenne, zone par zone, texte en continu. Peut être utilisé sous certaines conditions à l'extérieur. (ACOUSTIGUIDE). Récepteur à oreillette IR : petit récepteur IR, vendu sur les lieux ou à l'extérieur (hôtels, loueurs de voitures, etc.). Un seul récepteur pour plusieurs lieux en réseau (châteaux, parcs régionaux, etc.). Techniquement identique aux casques IR. Mains libres. (AUDIOPASS- SYCOMORE). Par haut-parleurs : pour des groupes qui se déplacent les uns derrière les autres, en différentes langues. Mains libres. (EGIDE CONCEPT). RECOMMANDATIONS Le choix d'un audioguidage n'est pas seu- lement une affaire de techniciens. Plusieurs facteurs sont à prendre en compte : la pertinence muséologique ; l'intégration dans le parti muséographique ; le personnel disponible pour la location et la maintenance ; le coût (location ou achat du matériel). Direction des musées de France 1993

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l ' aud iogu idage

L 'audioguidage est la technique qui permet de guider le visiteur dans une exposition temporaire ou un

musée, à travers un circuit préalablement choisi, et cela de manière auditive. Ne font pas partie de l'audioguidage les am­biances sonores, les bornes d'interrogation et la voix amplifiée d'un conférencier.

M O Y E N S L'audioguidage peut se réaliser au moyen de trois techniques, le son « porté », le son « capté » et le son « direct » : • le son porté : le visiteur porte sur lui

un baladeur (K7, CD, EPROM, etc.) qu'il enclenche soit au début du parcours, soit à la demande, suivant un code défini à l'avance ;

• le son capté : le visiteur muni d'un récepteur (casque, écouteur à main ou non) capte le son d'un émetteur venant de chaque zone qu'il traverse ou par un appel extérieur suivant un code convenu ;

• le son direct : des haut-parleurs, judi­cieusement disposés, diffusent un commentaire qui guide le visiteur de zone en zone.

P R O D U I T S • Baladeur K7 : texte enregistré sur

cassette-audio, une par langue. Possi­bilité de lecture, d'arrêt et de retour en arrière. Location de l'appareil à l'entrée de l'exposition. Mains libres. (ACOUSTIGUIDE).

• Baladeur CD : texte enregistré sur CD. Déclenchement à l'aide d'un crayon optique, dans la langue choisie. Dans le cas d'un parcours libre, possibilité pour l'organisateur de conserver en mémoire le parcours du visiteur, par son branchement sur une prise de données informatique. Mains libres. (GUIDE MAN-OPHRYS, REVFILMS S.A.).

• Baladeur à mémoire électronique : texte enregistré sur mémoire électronique.

Déclenchement à partir d'un mini clavier. Présentation sous la forme d'un boîtier muni d'écouteurs ou d'un casque (I.P.D.). Mémorisation des touches frap­pées et analyse, par un logiciel spécifi­que, du parcours du visiteur. (AUDIANS).

• Casque ou oreillette infrarouge (IR) : distribution du son par transmetteurs IR, répartis zone par zone. Texte en continu ou sur appel, automatique ou non. Choix entre quatre langues en mono ou deux en stéréo. Mains libres. (AGIR-SYCOMORE, GAO-EGIDE CONCEPT, NEOPASS-I.P.D.).

• Ecouteur à main IR : distribution du son par transmetteurs IR, répartis zone par zone. Texte en continu ou sur appel, automatique ou non. Commutable en six langues. (MIA 1060 - SENNHEISER).

• Ecouteur à main radio : distribution du son par antenne, zone par zone, texte en continu. Peut être utilisé sous certaines conditions à l'extérieur. (ACOUSTIGUIDE).

• Récepteur à oreillette IR : petit récepteur IR, vendu sur les lieux ou à l'extérieur (hôtels, loueurs de voitures, etc.). Un seul récepteur pour plusieurs lieux en réseau (châteaux, parcs régionaux, etc.). Techniquement identique aux casques IR. Mains libres. (AUDIOPASS-SYCOMORE).

• Par haut-parleurs : pour des groupes qui se déplacent les uns derrière les autres, en différentes langues. Mains libres. (EGIDE CONCEPT).

R E C O M M A N D A T I O N S Le choix d'un audioguidage n'est pas seu­lement une affaire de techniciens. Plusieurs facteurs sont à prendre en compte : • la pertinence muséologique ; • l'intégration dans le parti

muséographique ; • le personnel disponible pour la location

et la maintenance ; • le coût (location ou achat du matériel).

Direction des musées de France 1993

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De plus, le choix des zones, l'écriture des textes, leur découpage, leur traduction, leur enregistrement sont des éléments qui ne peuvent être laissés au seul soin des prestataires de services ; l'utilisateur, même s'il fait appel à des compétences extérieures, doit en rester maître. Avant toute décision, quelles que soient les références, à vérifier, fournies par les prestataires de services, un essai grandeur nature n'est pas à négliger.

P r e s t a t a i r e s d e s e r v i c e s • A C O U S T I G U I D E : 3 2 . r u e d e M a u b e u g e , 7 5 0 0 9 P a r i s ,

t é l . ( 1 ) 4 0 16 19 7 9

• A U D I A N S : 2 8 , r u e d ' H a u t p o u l , 7 5 0 1 9 P a r i s ,

t é l . ( 1 ) 4 2 4 0 12 4 4

• E G I D E C O N C E P T : B P 8 4 , 7 5 2 2 2 P a r i s c e d e x 0 5 .

t é l . ( 1 ) 4 3 3 1 4 9 17

• I .P .D. : 2 6 , a v . G a b r i e l P é r i , 9 2 5 0 0 R u e i l - M a l m a i s o n ,

t é l . ( 1 ) 4 7 5 2 16 2 3 .

• O P H R Y S S y s t è m e s : 1 b i s , r u e d e s M o i s s o n s ,

3 8 1 8 0 S e y s s i n s , t é l . ( 1 6 ) 7 6 2 1 4 3 0 0

• S E N N H E I S E R : 1 2 8 b i s , a v e n u e J e a n - J a u r è s ,

9 4 2 0 4 I v ry s u r S e i n e c e d e x , t é l . ( 1 ) 4 5 2 1 11 9 9

• S Y C O M O R E : 9 . r u e d e s M é t i e r s , 9 5 1 2 0 E r m o n t ,

t é l . ( 1 ) 3 0 7 2 11 7 7

B i b l i o g r a p h i e • R E N I M E L S e r g e , » M u s é e s p r é s e n t s , t e c h n o l o g i e s

a c t u e l l e s », Nouvelles Muséologles, M a r s e i l l e ,

M N E S . 1 9 8 5 , p p . 1 1 5 - 1 3 4 [ t e x t e d e f i c t i o n

e t d e r é f l e x i o n s ] .

• M E Y E R M a r c e l , « L a c o m m u n i c a t i o n p a r le s o n

d a n s l es m u s é e s e t l e s e x p o s i t i o n s »,

Lettre de fOCIM, n ° 4 , D i j o n , 1 9 8 9 . p p . 1 6 - 1 9

[ t o u r d ' h o r i z o n s u r l e s s y s t è m e s d a n s le m o d e

a n g l o - s a x o n ] .

• H O W A R T H K e n . « T h e S e c o n d S e n s é »,

Envlronmental Interprétation, 1 9 9 1 , p p . 6 - 8

[ t o u r d ' h o r i z o n s u r l e s s y s t è m e s d a n s le m o n d e

a n g l o - s a x o n ] .

• N A D E A U M i c h e l , •• L ' A u d i o g u i d e , u n i n s t r u m e n t

d e c o n c e r t a t i o n e t d ' é d u c a t i o n », MUSE, M o n t r é a l ,

1 9 9 1 , p . 3 3 [ l e r e g a r d d e l ' é d u c a t e u r ] .

• E I S E N S T E I N A l a i n , « U n n o u v e a u s y s t è m e

d ' a u d i o g u i d a g e », Lettre de l'OCIM, n ° 2 0 , D i j o n ,

1 9 9 2 , p . 2 5 [ d e s c r i p t i o n d u s y s t è m e O P H R Y S ,

b a l a d e u r C D ] .

Contact : Jean-Jacques EZRATI, tél. (1) 40 15 35 10.

Direction des musées de France 1993

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l 'audioguide

L 'audioguide est un outil individuel sonore d'aide à la visite qui permet aux visiteurs de recevoir des

compléments d'information sur les œuvres exposées et le bâtiment lors de l'exposition permanente ou temporaire du musée. Il a pour objectif de faciliter la compréhension des œuvres par le public français et étranger.

L E S C O N D I T I O N S D E M I S E E N P L A C E La mise en place d'un audioguide dans le musée s'opère selon deux modalités : l'achat ou le contrat de concession.

L'achat est préférable si le nombre de visiteurs payants est inférieur à 300 000 par an (le contrat de concession n'étant rentable ni pour la société, ni pour le musée). Le musée est maître d'ouvrage, il est propriétaire du matériel et doit assurer la maintenance.

Le cont ra t de concess ion varie selon le nombre de visiteurs payants annuels.

• Entre 300 000 et 600 000 visiteurs payants, le musée négocie un contrat partiel avec les prestataires. Le concessionnaire prend en charge le matériel et le programme. Le musée gère la location et reverse un pourcentage au concessionnaire.

• Passé les 600 000 visiteurs payants, le musée signe un contrat de concession intégrale. Le concessionnaire prend en charge à la fois l'investissement, la gestion et la maintenance. Il reverse au musée un pourcentage sur le chiffre d'affaires.

• Il est possible d'envisager le regroupement d'établissements, musées ou monuments historiques, pour négocier un contrat de concession intégrale (cumulant ainsi des taux de fréquentation variables).

L A P O L I T I Q U E T A R I F A I R E Une réflexion doit être menée sur le prix de location de l'audioguide couplé ou non au billet d'entrée dans le musée. Soit le prix de l'audioguide est indépendant du billet d'entrée, soit le prix de l'audioguide est compris dans le billet d'accès aux collections permanentes ou temporaires. Dans ce dernier cas, la totalité des visiteurs peuvent alors en bénéficier.

Cette réflexion doit s'appuyer sur le projet culturel et scientifique du musée.

L A SIGNALÉTIQUE • Elle doit clairement figurer à l'accueil,

au lieu de location des audioguides (en l'absence de billet couplé) ; un appareil en démonstration peut aussi inciter les visiteurs à l'utiliser.

• La zone d'identification de l 'audioguide et sa représentation doivent être visibles (pastille sur une œuvre, dans une vitrine, dans le parcours muséographique pour le repérage des salles, etc.).

C O N C E P T I O N P A R L E MUSÉE • Définir le public auquel on veut

s'adresser et le contenu à présenter. • Rédiger un cahier des charges adapté

au musée (un modèle établi par la RMN est à la disposition au département des publics).

• Rédiger le contenu scientifique qui sera adapté par la suite pour ce média par le réalisateur fournisseur du service.

• Adapter le texte selon deux niveaux de lecture minimums correspondant à différents publics : une version longue destinée aux amateurs avertis, étudiants, et une version de moindre durée pour le grand public. Une troisième version peut être envisagée pour les enfants ou les scolaires.

• Réaliser des adaptations dans les langues les plus courantes des visiteurs étrangers, en application de la loi Toubon (3 langues au moins).

L ' A P P E L D ' O F F R E S Le cahier des charges définissant les objectifs du musée est transmis aux principaux fournisseurs d 'audioguides.. Les propositions des fournisseurs conduisent au choix définitif. Il faut être vigilant, car des propositions financières avantageuses peuvent masquer la carence d'options indispensables à la qualité du service envisagé par le musée, comme par exemple l'addition de mémoires pour augmenter l'autonomie du programme.

Direction des musées de France 1999

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R E A L I S A T I O N C'est la mise en application du cahier des charges et de la proposition du fournisseur retenu. Le contenu scientifique, rédigé par la conservation, est communiqué au réalisateur désigné par le contractant. Il reprend les thèmes et les adapte pour une présentation sonore. Il peut ajouter des éléments sonores de liaison ou de pause entre les textes.

C O N S E I L S T E C H N I Q U E S E T MATÉRIELS Dans un contexte où l'offre matérielle des fournisseurs paraît très variée, il faut distinguer les plus performantes parmi les différentes technologies proposées : - le réseau infrarouge s'est développé

en parallèle avec l'offre CD audio analogique. Ce système a été installé dans plusieurs musées. Il est appelé à disparaître ;

- le CD audio analogique d'une durée de 72 minutes (identique au CD audio) ;

- le cédérom numérique d'une durée de 2 à 8 heures ;

- le lecteur numérique à carte à mémoire statique.

L'étude réalisée sur 8 audioguides par le Laboratoire national d'essais a permis d'établir un classement selon leur qualité sonore. La principale conclusion de l'étude souligne le rôle essentiel du débit numérique par rapport à la qualité sonore. Avant de choisir un système d'audioguidage, il est donc important de connaître ce débit, information qui n'est pas toujours précisée par le distributeur. Il est recommandé de tenir compte du ratio de la capacité initiale de l'appareil et de la durée d'écoute du programme. La qualité auditive dépend du taux de compression utilisé lors de l'enregistrement. Plus le son est compressé, plus sa dégradation est perceptible à l'audition.

E V A L U A T I O N Il est souhaitable de réaliser une évaluation qualitative dans les salles avant la réalisation définitive de l'audioguide, et de mettre en place une évaluation de l 'audioguide auprès des publics, à l'issue de la réalisation.

R E C O M M A N D A T I O N S Avant de faire appel à des compétences extérieures, il faut rédiger un cahier des charges prenant en compte ces divers facteurs. Malgré cela, le choix des zones, l'écriture des textes, leur découpage, leur traduction, leur enregistrement sont des éléments qui ne peuvent être laissés au seul soin des prestataires de services ; l'utilisateur doit rester maître du contenu. En contrepartie, la conservation doit tenir compte du langage écrit pour être lu, qui sera forcément différent dans son rythme et sa structure narrative. Le texte définitif ne sera plus identique, mais l'essentiel du contenu doit garder son caractère scientifique.

F o u r n i s s e u r s ( l i s t e n o n e x h a u s t i v e ) • A C O U S T I G U I D E : n ' e s t p l u s r e p r é s e n t é e n F r a n c e ,

c o n t a c t à L o n d r e s , t é l . 0 0 4 4 1 8 1 7 4 7 3 7 4 4 .

• A C T : 7, r u e d e N o g e n t , 9 2 2 1 0 , S a i n t - C l o u d ,

t é l . 0 1 4 1 12 9 4 3 4 , f a x . 0 1 4 0 1 2 9 4 8 9 .

• A D M : 5 5 , r u e M o n t e s q u i e u , 6 9 0 9 0 L y o n ,

t é l . 0 4 7 8 7 2 5 8 0 1 .

• E S P R O : 1 6 3 , r u e S a i n t - H o n o r é , 7 5 0 0 1 P a r i s ,

t é l . 0 1 4 2 6 0 6 9 6 8 , f a x . 0 1 4 2 6 0 6 9 6 7 .

• O P H R Y S S Y S T È M E : 5 0 8 , r o u t e d e S a i n t - N i z i e r ,

3 8 1 8 0 , S e y s s i n s , t é l . 0 4 7 6 2 1 4 3 0 0 .

• R S F : 4 5 , a v e n u e M a r c e l - D a s s a u l t , 3 1 5 0 0 T o u l o u s e ,

t é l . 0 5 6 1 2 0 7 9 0 9 .

• S Y C O M O R E : 9 , r u e d e s M é t i e r s , 9 5 1 2 0 E r m o n t ,

t é l . 0 1 3 0 7 2 7 1 8 2 .

B i b l i o g r a p h i e L ' é t u d e r é a l i s é e p a r le L a b o r a t o i r e n a t i o n a l d ' e s s a i s

s u r 8 a u d i o g u i d e s c o m m e r c i a l i s é s e n F r a n c e e s t

c o n s u l t a b l e a u d é p a r t e m e n t d e s p u b l i c s .

Contacts : Jean-Pierre LARRIEU, tél. 01 40 15 35 82. Bernadette GOLDSTEIN, tél. 01 40 15 35 69.

Direction des musées de France 1999

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l 'audioguide

L 'audioguide est un outil individuel sonore d'aide à la visite qui permet aux visiteurs de recevoir des

compléments d'information sur les oeuvres exposées et le bâtiment lors de l'exposition permanente ou temporaire du musée. Il a pour objectif de faciliter la compréhension des œuvres par le public français et étranger.

L E S C O N D I T I O N S D E M I S E E N P L A C E La mise en place d'un audioguide dans le musée s'opère selon deux modalités : l'achat ou le contrat de concession.

L'achat est préférable si le nombre de visiteurs payants est inférieur à 300 000 par an (le contrat de concession n'étant rentable ni pour la société, ni pour le musée). Le musée est maître d'ouvrage, il est propriétaire du matériel et doit assurer la maintenance.

Le cont ra t de concess ion varie selon le nombre de visiteurs payants annuels.

• Entre 300 000 et 600 000 visiteurs payants, le musée négocie un contrat partiel avec les prestataires. Le concessionnaire prend en charge le matériel et le programme. Le musée gère la location et reverse un pourcentage au concessionnaire.

• Passé les 600 000 visiteurs payants, le musée signe un contrat de concession

s , intégrale. Le concessionnaire prend en charge à la fois l'investissement, la gestion et la maintenance. Il reverse au musée un pourcentage sur le chiffre d'affaires.

• Il est possible d'envisager le regroupement d'établissements, musées ou monuments historiques, pour négocier un contrat de concession intégrale (cumulant ainsi des taux de fréquentation variables).

L A P O L I T I Q U E T A R I F A I R E Une réflexion doit être menée sur le prix de location de l'audioguide couplé ou non au billet d'entrée dans le musée. Soit le prix de l'audioguide est indépendant du billet d'entrée, soit le prix de l'audioguide est compris dans le billet d'accès aux collections permanentes ou temporaires. Dans ce dernier cas, la totalité des visiteurs peuvent alors en bénéficier.

Cette réflexion doit s'appuyer sur le projet culturel et scientifique du musée.

L A SIGNALÉTIQUE • Elle doit clairement figurer à l'accueil,

au lieu de location des audioguides (en l 'absence de billet couplé) ; un appareil en démonstration peut aussi inciter les visiteurs à l'utiliser.

• La zone d'identification de l 'audioguide et sa représentation doivent être visibles (pastille sur une œuvre, dans une vitrine, dans le parcours muséographique pour le repérage des salles, etc.).

C O N C E P T I O N P A R L E MUSÉE • Définir le public auquel on veut

s'adresser et le contenu à présenter. • Rédiger un cahier des charges adapté

au musée (un modèle établi par la RMN est à la disposition au département des publics).

• Rédiger le contenu scientifique qui sera adapté par la suite pour ce média par le réalisateur fournisseur du service.

• Adapter le texte selon deux niveaux de lecture minimums correspondant à différents publics : une version longue destinée aux amateurs avertis, étudiants, et une version de moindre durée pour le grand public. Une troisième version peut être envisagée pour les enfants ou les scolaires.

• Réaliser des adaptations dans les langues les plus courantes des visiteurs étrangers, en application de la loi Toubon (3 langues au moins).

L ' A P P E L D ' O F F R E S Le cahier des charges définissant les objectifs du musée est transmis aux principaux fournisseurs d'audioguides. Les propositions des fournisseurs conduisent au choix définitif. Il faut être vigilant, car des propositions financières avantageuses peuvent masquer la carence d'options indispensables à la qualité du service envisagé par le musée, comme par exemple l'addition de mémoires pour augmenter l'autonomie du programme.

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le d iaporama

L e diaporama comme média. On entend par diaporama un système audiovisuel alliant la projection

automatique et synchronisée de diapositives, assortie à la diffusion d'éléments sonores (commentaires et/ou sources musicales). La relative complexité du matériel de diffusion, de son installation et de sa maintenance, ainsi que la nécessité d'effectuer les projec­tions dans un lieu spécifique, ont pénalisé ce média au profit de l'usage plus simple de la vidéo. Le diaporama garde cependant une suprématie certaine sous forme de « multi-écran » ou « mur d'images ». Le caractère spectaculaire des effets visuels associé à la qualité de l'image projetée le destine aux manifestations de prestige. Cette originalité, loin d'être préjudiciable au discours pédago­gique, le renforce.

C O N C E P T I O N Elle concerne l'élaboration des contenus, c'est-à-dire du commentaire et du choix iconographique, qui se doivent d'être rigoureux. C'est pourquoi ce contenu est à concevoir et/ou à vérifier par un spécialiste. Mais un bon concepteur a la capacité d'adapter son propos à un type de public préalablement défini, et de bien connaître les possibilités et les contraintes des systèmes techniques, pour tirer le meilleur parti de la technologie (connaissance des possibilités des appareils, de l'emploi des « caches » et des « masques », des effets visuels qu'ils permettent, de l'harmonisation de ces images avec le commentaire et la musique). Bien souvent, la nécessité de cette maîtrise conduit les concepteurs à être les réalisateurs. La conception d'un diaporama se concrétise par l'élaboration d'un scénario précis, le « story-board » (scénarimage).

R E A L I S A T I O N Elle recouvre plusieurs étapes techniques : • le son : enregistrement du commentaire et

des éléments sonores (musique et bruitage), mixage et montage de la bande ;

• le visuel : photographie des titrages, de l'iconographie et des vues réelles, bancs-titres spécifiques, étalonnage et duplication, pose des masques et mise sous cache ;

• l'encodage : application du scénarimage et enregistrement de la synchronisation des effets visuels en liaison avec le texte. L'encodage est souvent assimilé au montage, dans la mesure où tous les éléments prennent leur place définitive dans cette phase de réalisation.

E X P L O I T A T I O N Comme dans le cas d'un film ou de la vidéoprojection, le diaporama gagne à être projeté dans un espace obscur afin de conserver toute la qualité des images. Cet espace doit répondre à plusieurs critères : • le lieu : salle de projection conforme à la

réglementation sur la sécurité (matériel ignifugé, éclairage de secours, sièges reliés entre eux et/ou, fixés au sol, sorties indépendantes, etc.) ;

• le matériel : systèmes de projection et de sonorisation professionnels fiables, optiques variées (focales en fonction de la dimension des projections et de leur distance à l'écran), écran mat, étagères fixes, etc. ;

• le personnel : projectionniste spécialiste du diaporama, compétent pour les opéra­tions de maintenance et les interventions de base.

M A I N T E N A N C E • Projecteurs diapos : nettoyage des

optiques, des condensateurs, du circuit de ventilation, changement des lampes et des fusibles, déblocage des diapositives et des paniers, nettoyage des diapositives, réglages des recadrages et des mises au point, etc.

• Matériel son : nettoyage et démagnéti­sation des têtes de lecture, réglage des niveaux des signaux d'encodage, vérification de l'état des cassettes et déblocage.

Direction des musées de France 1996

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• Matériel de synchronisation : vérification des câbles de liaison et des connexions, vérification et réglage des signaux, des fonctions.

D I V E R S Connaissance des causes de dysfonction­nement des divers appareils afin d'établir un programme d'intervention, connaissance des techniques de recadrage et de rattrapage de désynchronisation.

B U D G E T Un budget de base, en plus du coût du matériel et de la conception, doit couvrir les frais de remplacement et de duplication des diapositives, des caches, des bandes-son et des ampoules. Il se complète de la prévision des frais de réparation, voire de location, et par le remplacement ou l'extension du matériel. Pour une production confiée à une société extérieure, l'éventail des prix s'échelonne entre 90 000 F et 200 000 F (c'est un maximum).

R E C O M M A N D A T I O N S L'emploi du diaporama, simple ou multiécran, s'avère plus contraignant que pour les autres médias en raison de la complexité du matériel et de son réglage. Il nécessite des lieux spécifiques et un personnel averti, exclusivement affecté à ces tâches.

F o u r n i s s e u r s ( l i s te n o n e x h a u s t i v e ) • S I M D A , 5 4 , r u e Pe t i t , 7 5 0 1 9 Pa r i s , té l . (1) 4 2 0 3 2 0 4 0 .

• D A T A T O N M u l t i m é d i a F r a n c e , c / o T e c h n o s u d 2 ,

1 0 1 , r u e P i e r r e - S e m a r d , 9 2 3 2 4 C h â t i l l o n C e d e x ,

t é l . ( 1 ) 4 6 5 5 6 0 2 0 .

• E L E C T R O S O N I C , 1 1 8 , r u e d e C r i m é e , 7 5 0 1 9 P a r i s ,

té l . (1) 4 2 0 2 3 7 1 3 . '

B i b l i o g r a p h i e • P L A N Q U E B e r n a r d , La diapositive et le montage

audiovisuel, é d i t i o n s H a c h e t t e , Pa r i s , 1 9 8 1 .

• M i n i s t è r e d e la C u l t u r e , L'audiovisuel dans les musées,

D i r e c t i o n d e s m u s é e s d e F r a n c e , Pa r i s , 1 9 8 3 , 1 1 2 p.

• R I V I E R E G e o r g e s H e n r i , « I m a g e s a u d i o v i s u e l l e s »,

in La muséologie selon G.H.R., D u n o d , Pa r i s , 1 9 8 9 ,

p p . 2 8 0 - 2 8 1 .

• Musées et audiovisuel : de la production à la réalisation,

a c t e s d u c o l l o q u e A V I C O M , Pa r i s , 1 9 9 2 .

• F I S Z L E W I C Z P a s c a l e , V I E C E L I M i re l l a , L'audiovisuel

dans la muséographie, m o n o g r a p h i e d e l ' Eco le

d u L o u v r e , P a r i s , 1 9 9 4 , 71 p.

• D U R D U X L a u r e n c e , L'audiovisuel en muséographie.

m o n o g r a p h i e d e l ' Eco le d u L o u v r e , Par i s , 1 9 9 4 .

Contact : Marie-Françoise DELVAL, tél. (1) 40 15 35 10.

Direction des musées de France 1996

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l e multimédia a u musée

L e multimédia, ou dispositif multimédia, désigne une partie des technologies numériques utilisant les médias : son,

image et texte, pilotés par ordinateur. Ces technologies sont actuellement non réinscriptibles, c'est-à-dire que l'utilisateur ne peut pas intervenir pour modifier les informations stockées ; il peut seulement consulter les données de manière interactive : arrêter une séquence, changer le rythme de lecture, écouter, imprimer. Elles introduisent la notion d'édition liée aux modes d'écriture et de lecture des informa­tions. Par ailleurs, la consultation d'informations sur lecteur de cédéroms en local, sur poste individuel, prend désormais une autre ampleur avec la mise en réseau des ordinateurs.

Parmi les technologies les plus utilisées, citons le cédérom et le réseau Internet. Elles se présentent sous plusieurs formes : • bo rnes in teract ives intégrées dans des

éléments mobiliers ou muraux, spécif iquement conçues pour le musée ;

• cédé roms pour des produits éditoriaux destinés à une diffusion grand public ;

• s i tes Internet : sites propres de musées, regroupement de musées au niveau municipal, départemental, régional.

Elles correspondent à une grande diversité de fonctions liées à la communication, la médiation, la documentation, la recherche, la diffusion. La méthodologie de mise en place d'applications grand public est distincte de celle d'applications professionnelles de type bases de données. Les produits multimédias grand public, conçus pour l'exposition permanente, temporaire, ou pour une diffusion en dehors du musée, procèdent d'une même démarche : seules diffèrent les spécificités liées au contexte d'utilisation, au public visé et à la richesse de contenu.

M I S E E N P L A C E D ' U N D I S P O S I T I F MULTIMÉDIA La mise en place d'un dispositif multimédia est intégrée dans la politique culturelle et scientifique du musée. Elle tient compte du contexte d'utilisation : intégration muséo-graphique et/ou diffusion extérieure des

études et des attentes des publics. Le choix du multimédia ne doit pas relever d'un effet de mode, mais d'une volonté d'introduire des informations complémentaires de celles déjà fournies par les cartels, les notices d'oeuvres et les audiovisuels. Ceci implique de mener en parallèle l'informatisation, la numérisation des collections et les projets éditoriaux, en distinguant « grand public » et professionnels.

L E S ÉTAPES D U P R O J E T Lorsque des musées veulent mettre en place un produit multimédia, ils doivent rédiger une note d'intention sur l'intérêt du projet, un bref exposé sur le contenu et les publics visés. À l'issue de la présentation de cette note, trois étapes sont nécessaires :

L'appel d 'o f f res auprès des consu l tan ts pour la phase de concep t ion et de p rép roduc t i on Dès cette étape, il est préférable pour les musées de faire appel à un prestataire extérieur : • pour aider à la formalisation précise du

projet : • pour faire une étude de faisabilité,

permettant de répondre aux besoins et aux attentes des musées sur le plan éditorial, technique et financier ;

• pour rédiger un cahier des charges correspondant à l'appel d'offres techniques.

Le cahier des charges est rédigé en étroite collaboration avec les musées. Il présente : • les principes généraux du projet, la

description du service ou du produit (la structure, les fonctionnalités, les orientations graphiques, les traitements sonores, les sources d'information, la gestion des droits) ;

• l'organisation de la production (les partenaires financiers, le budget de production, les équipements informatiques, la maintenance, les tests et évaluations) ;

• l 'économie du projet (le budget d'investissement et de fonctionnement).

Direction des musées de France 1999

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L'appel d 'o f f res techn iques pour la phase de déve loppement En dessous de 300 000 F, l'appel d'offres est en général adressé à une dizaine de sociétés, sélectionnées à partir de leurs références et réalisations, notamment dans le multimédia appl iqué au secteur culturel. Des propositions techniques et budgétaires sont remises au musée, accompagnées d'une maquette respectant la demande et le budget prévu, afin d'en faciliter la compréhension. Le consultant choisi précédemment peut, pour sa part, aider à la lecture des éléments techniques.

La phase de p roduc t i on Le chef de product ion de la société retenue et le chef de projet musée responsable de l'édition assurent la coordination des différentes phases de la product ion éditoriale, technique, graphique et f inancière. Les tests et évaluations sont pris en compte dans la planification du projet en termes de coût et d'échéancier.

R e c o m m a n d a t i o n s Un projet multimédia nécessite le recours à de nombreuses compétences : celles des scientifiques, des scénaristes, des graphistes, du directeur artistique, et de l'informaticien. Le budget moyen d'un cédérom varie de 700 000 F à 2 MF, incluant les frais de communication et de diffusion. Un produit réalisé en interne, à moindre coût, correspond à une valorisation des collections pour l'aide à la visite du musée, mais il ne permet que rarement une diffusion au grand public. Le coût d'un site Internet varie de 100 000 F à 2 MF. Il dépend de la qualité graphique, de la r ichesse éditoriale et de la mise à jour régulière du contenu.

L i s t e n o n e x h a u s t i v e d e sociétés a y a n t travaillé d a n s l e multimédia : cédérom e t / o u I n t e r n e t , appliqué a u s e c t e u r c u l t u r e l • A N T E N : P a t r i m o i n e d u M i l l é n a i r e , bâ t . 3, a v e n u e

E i n s t e i n , 3 4 0 0 0 M o n t p e l l i e r , té l . 0 4 6 7 15 6 7 8 0 .

• A R C H I M E D : 2 , p l a c e d u C o n c e r t , 5 9 8 0 0 L i l le ,

t é l . 0 3 2 0 13 13 8 0 .

• C A R R É M U L T I M É D I A : 1 5 4 . r u e O b e r k a m p f ,

7 5 0 1 1 Par i s , t é l . 0 1 5 5 2 8 3 3 12 .

• C R Y O I N T E R A C T I V E : 2 4 , r u e M a r c - S é g u i n ,

7 5 0 1 8 Par i s , t é l . 0 1 4 4 6 5 2 5 6 5 .

• D E S M I L L I A R D S D E M O N D E : 8 0 , a v e n u e B u t t e s - d e s -

C œ s m e s , 3 5 0 0 0 R e n n e s , té l . 0 2 4 4 6 5 2 5 6 5 .

• I N D E X + : 4 1 , r u e d e C h a r o n n e , 7 5 0 1 1 Pa r i s ,

té l . 0 1 4 8 0 5 2 9 5 1 .

• I N F O G R A M E S : 8 4 , r u e d u P r e m i e r - m a r s - 1 9 4 3 ,

6 9 6 2 8 V i l l e u r b a n n e C e d e x , t é l . 0 4 7 2 6 5 5 0 0 0 .

• L O G I S C O M : 5 8 , r u e Pot t ie r , 7 8 1 5 0 L e C h e s n a y ,

té l . 0 1 3 9 4 3 0 1 17.

• M O N T P A R N A S S E M U L T I M É D I A : 2 1 . r u e d e C h o i s e u l ,

7 5 0 0 8 Pa r i s , té l . 0 1 4 0 0 7 8 7 8 7 .

• O D A L A S E R É D I T I O N : 7, a v e n u e d e la C r i s t a l l e r i e ,

9 2 3 1 0 S è v r e s , t é l . 0 1 4 6 2 3 3 0 0 0 .

B i b l i o g r a p h i e • L É G E R , A n n e - M a r i e , V O L , A l e x a n d r a , s o u s l a

d i r e c t i o n d e B O I L Y , D a n i è l e , G O L D S T E I N , B e r n a d e t t e ,

e t d e G U I S E , C é l i n e , Bilan et observation d'un site sur

Internet, Traditions de Noël en France et au Canada,

P a t r i m o i n e c a n a d i e n , M i n i s t è r e d e la C u l t u r e e t d e la

C o m m u n i c a t i o n , D i r e c t i o n d e s m u s é e s d e F r a n c e ,

P a r i s , 1 9 9 7 , 9 5 p.

• G O L D S T E I N , B e r n a d e t t e , L E M A R E C , J o ë l l e ,

P O U T S - L A J U S S e r g e e t T O P A L I A N R o l a n d ,

Interactifs : fonctions et usages, M i n i s t è r e d e la C u l t u r e

e t d e la C o m m u n i c a t i o n , D i r e c t i o n d e s m u s é e s d e

F r a n c e , Par i s , 1 9 9 6 , 7 0 p.

• Interactifs : une technique de l'intention. G u i d e p r a t i q u e

à l ' u s a g e d e s p r o f e s s i o n n e l s d e s m u s é e s , M i n i s t è r e d e

la C u l t u r e e t d e la C o m m u n i c a t i o n , D i r e c t i o n d e s

m u s é e s d e F r a n c e , Par i s , 1 9 9 2 , 5 7 p.

• Multimédias et patrimoine public culturel : g u i d e

d ' é l a b o r a t i o n d e c o n t r a t s , s o u s - d i r e c t i o n d e s a f fa i res

j u r i d i q u e s d e l ' adm in i s t r a t i on g é n é r a l e , Par i s , 1 9 9 5 , 17 p.

• •• P a t r i m o i n e e t m u l t i m é d i a : le rô le d u c o n s e r v a t e u r »,

c o l l o q u e o r g a n i s é les 2 3 , 2 4 e t 2 5 o c t o b r e 1 9 9 6 , p a r

l 'ENP, L a D o c u m e n t a t i o n f r a n ç a i s e , Par i s , 1 9 9 7 , 3 3 1 p.

• T O U C H A R D , J e a n - B a p t i s t e , Multimédia interactif:

édition et production, M i c r o s o f t P ress , Par i s , 1 9 9 6 , 187 p.

Contact : Bernadette GOLDSTEIN, tél. 01 40 15 35 69.

Direction des musées de France 1999