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Laudato si de « no limit » à nos limites ! Première partie Notre maison commune : « tout est lié » 1 Partie 1 : Notre maison commune : "tout est lié"

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Page 1: Laudato si partie 1

Laudato side « no limit » à nos limites !

Première partie

Notre maison commune : « tout est lié »

1Partie 1 : Notre maison commune : "tout est lié"

Page 2: Laudato si partie 1

Programme 2016

Partie 1 : Prise de conscience : « tout est lié » mardi 1er mars

Partie 2 : Paradigme technocratique et les limites de la croissance mercredi 20 avril

Partie 3 : Les changements urgents à conduire lundi 23 mai

Partie 1 : Notre maison commune : "tout est lié" 2

Présentation de l’encyclique par Dominique Foucard, Bernard Vasdeboncoeur et Gilles de Frémicourt

Page 3: Laudato si partie 1

LES THÈMES PRINCIPAUX DE L’ENCYCLIQUE (16)

1. Intime relation entre les pauvres et la fragilité de la planète

2. Critique du nouveau paradigme et des formes de pouvoir qui dérivent de la technologie

3. Nouvelle façon de comprendre l’économie et le progrès

4. Valeur propre de chaque créature

5. La culture du déchet et la proposition d’un nouveau style de vie.

Partie 1 : Notre maison commune : "tout est lié" 3

Page 4: Laudato si partie 1

1ère partie : Notre maison commune : « tout est lié »

Partie 1 : Notre maison commune : "tout est lié" 4

1. Notre sœur la Terre crie en raison des dégâts que nous lui causons

2. Ce qui se passe dans notre maison

3. Les impacts sur l’eau et la biodiversité

4. La détérioration de la qualité de vie humaine et sociale

5. Inégalité planétaire

6. La faiblesse des réactions

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CETTE SŒUR CRIE EN RAISON DES DÉGÂTS QUE NOUS LUI CAUSONS

• « Loué sois tu Mon Seigneur, pour sœur notre mère la terre,qui nous soutient et nous gouverne, et produit divers fruitsavec les fleurs colorées et l’herbe »(1) (Francois d’Assisecantique des créatures)

• Paul VI et Octogesima adveniens: « la crise écologique est uneconséquence dramatique de l’activité sans contrôle de l’êtrehumain » (4)

• Jean-Paul II et Redemptor Hominis: « l’être humain semble nepercevoir d’autre signification de son milieu naturel que cellede servir à un usage et une consommation dans l’immédiat ».Il appelle à une écologie humaine authentique (5)

Partie 1 : Notre maison commune : "tout est lié" 5

Page 6: Laudato si partie 1

CETTE SŒUR CRIE EN RAISON DES DÉGÂTS QUE NOUS LUI CAUSONS

• Benoit XVI et Caritas in veritate: « la dégradation del’environnement est étroitement liée à la culture quifaçonne la communauté humaine » (6)

• Patriarche Bartholoméo : « reconnaître notre contributionpetite ou grande à la défiguration et à la destruction de lacréation » (8)

• François d’Assise, sa pauvreté radicale est un renoncementà transformer la réalité en pur objet d’usage et dedomination. (11)

Partie 1 : Notre maison commune : "tout est lié" 6

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CETTE SŒUR CRIE EN RAISON DES DÉGÂTS QUE NOUS LUI CAUSONS

• François et Laudato si: «j’adresse une invitation urgente à un nouveau dialogue sur la

façon dont nous construisons l’avenir de notre planète »(14)

• Cette lettre encyclique s’ajoute au magister social de l’Eglise et nous aide à reconnaître

la grandeur, l’urgence et la beauté du défi qui se présente à nous. (15)

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Page 8: Laudato si partie 1

CE QUI SE PASSE DANS NOTRE MAISON

  La « rapide » intensification des rythmes de vie et de travail est en contraste avec la

lenteur naturelle de l’évolution biologique. (17)

  Après un temps de confiance irrationnelle dans le progrès et la capacité humaine, nous

devons prendre une douloureuse conscience, oser transformer en souffrance

personnelle ce qui se passe dans le monde (19)

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Page 9: Laudato si partie 1

CE QUI SE PASSE DANS NOTRE MAISON

  La technologie, liée aux secteurs financiers, est incapable de voir le mystère des multiplesrelations qui existent entre les choses, et par conséquent résout parfois un problème enen créant un autre (20)

  la terre se transforme en un immense dépotoir. Cela est lié à la culture du déchet et à unsystème industriel et de consommation incapable d’absorber et de réutiliser les déchets.(22)

  Il nous en coûte de reconnaître que le fonctionnement de l’écosystème naturel estexemplaire et ne produit aucun déchet. (22)

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CE QUI SE PASSE DANS NOTRE MAISON

  Il existe un consensus scientifique très solide quiindique que nous sommes en présence d’unréchauffement préoccupant du système climatique,dont la plus grande partie est due aux activitéshumaines (23)

  Les pires conséquences tomberont sur les pays endéveloppement dont les moyens de subsistancedépendent de la pêche, de l’agriculture, et desforêts, les plus pauvres n’ont souvent pas d’autresressources et peu de protection .( 25)

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CE QUI SE PASSE DANS NOTRE MAISON

  Beaucoup de ceux qui détiennent plus deressources et de pouvoir économique ou politiquesemblent surtout s’évertuer à masquer lesproblèmes ou à occulter les symptômes (26)

  Il est impossible de maintenir le niveau actuel deconsommation des pays les plus développés ;déjà les limites maximales d’exploitation de laplanète ont été dépassées, sans que nous ayonsrésolu le problème de la pauvreté (27)

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LES IMPACTS SUR L’EAU ET LA BIODIVERSITÉ

  Un problème est la qualité de l’eau disponible pour les pauvres ce qui provoque beaucoup demort. (29)

  Tendance à privatiser cette ressource limitée, à la transformer en marchandise soumise auxlois du marché. (29)

  L’accès à l’eau potable et pure est un droit humain fondamental. C’est une source de conflitpotentiel (31)

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LES IMPACTS SUR L’EAU ET LA BIODIVERSITÉ

  Chaque année disparaissent des milliers d’espèces végétales et animales, à cause desactivités humaines (33)

  L’intervention humaine au service des finances et du consumérisme rend la terre moinsriche et moins belle.(34)

  L’homme prétend substituer à une beauté irremplaçable et irrécupérable une autre crééepar lui.(34)

  Le coût des dommages occasionné par la négligence égoïste est beaucoup plus élevé quele bénéfice économique obtenu.(36)

  Nous pouvons être des témoins muets de bien graves injustices (36)

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LA DÉTÉRIORATION DE LA QUALITÉ DE VIE HUMAINE ET SOCIALE

  Les hommes ne sont pas faits pour vivre en étantenvahit par le ciment, le béton, l’asphalte et le verreet privés de contact physique avec la nature.(44)

  Privatisation des espaces au profits de quelques uns,zones sûres à l’abris des populations pauvres etmarginalisées.(45)

  La croissance ces deux derniers siècles n’a passignifié sous tous ses aspects un vrai progrès intégral,mais parfois une réelle dégradation sociale (46)

Partie 1 : Notre maison commune : "tout est lié" 14

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LA DÉTÉRIORATION DE LA QUALITÉ DE VIE HUMAINE ET SOCIALE

  La dynamique des moyens de communication diminue la capacité

de vivre avec sagesse, de penser en profondeur et d’aimer avec

générosité.(47)

  Internet permet de sélectionner ou d’éliminer les relations selon

notre libre arbitre et nous empêche souvent d’entrer en contact

avec la détresse. (47)

Partie 1 : Notre maison commune : "tout est lié" 15

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INÉGALITÉ PLANÉTAIRE

  Ce sont les pauvres qui souffrent d’avantage des plusgraves effets de toutes les agressionsenvironnementales.(48)

  Beaucoup de professionnels, de leaders d’opinion, demoyens de communication et de centres de pouvoirsont situés loin d’eux, dans des zones urbaines isoléessans contact direct avec les problèmes des exclus.(49)

Partie 1 : Notre maison commune : "tout est lié" 16

la plus grande catastrophe environnementale de l'histoire du Brésil en

novembre 2015 (mine de fer)

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INÉGALITÉ PLANÉTAIRE

  Certains se contentent de seulement proposer une réduction de la natalité en

conditionnant les aides économiques à certaines politiques de « santé

reproductive »(50)

  Une minorité se croit le droit de consommer dans une proportion qu’il serait impossible

de généraliser, tout en gaspillant le tiers de ce qui est produit (50)

  Le nord a une vraie dette écologique envers le sud (51)

Partie 1 : Notre maison commune : "tout est lié" 17

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LA FAIBLESSE DES RÉACTIONS

  Les gémissements de sœur terre se joignent aux gémissements des abandonnées du

monde, dans une clameur exigeant de nous une autre direction (53)

  Il devient indispensable de créer un système normatif qui implique des limites

infranchissables (53)

  L’échec des sommets mondiaux révèle la soumission de la politique à la technologie et aux

finances (54)

Partie 1 : Notre maison commune : "tout est lié" 18

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LA FAIBLESSE DES RÉACTIONS

  L’être humain est encore capable d’intervenir positivement comme il est créé pour

aimer, du milieu de ses limites jaillissent des gestes de générosité, de solidarité et

d’attention.(58)

  Une écologie superficielle consolide assoupissement et joyeuse irresponsabilité.

Nous sommes tentés de croire que ce qui est en train de se passer n’est pas certain

(59)

Partie 1 : Notre maison commune : "tout est lié" 19

Est-ce si grave ?

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LA FAIBLESSE DES RÉACTIONS

  Certains soutiennent à tout prix le mythe du progrès et affirment que les problèmesécologiques seront résolus par la technique, sans changement de fond (60)

  D’autres pensent que l’être humain ne peut être qu’une menace et qu’il convient donc deréduire sa présence.

  Il est certain que l’actuel système mondial est insoutenable de divers points de vue, parceque nous avons cessé de penser aux fins de l’action humaine (61)

  St Jean Paul II (1990): « Si le regard parcours les régions de notre planète, il s’aperçoitimmédiatement que l’humanité a déçu l’attente divine » (61)

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