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98 L’ANNÉE OÙ TOUT A CHANGÉ GROUPE DE SOCIÉTÉS DE LA BANQUE DE MONTRÉAL 181 e RAPPORT ANNUEL 1998

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98L’ANNÉE OÙ TOUT A CHANGÉ

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

1 8 1e R A P P O R T A N N U E L 1 9 9 8

Revenu net en hausse de 3,5 %

989796959493929190

REVENU NET (en millions de dollars)

1 305

1 168

986

825709

640595522

1 350

989796959493929190

BÉNÉFICE DILUÉ PAR ACTION (en dollars)

4,62

4,13

3,382,97

2,552,362,31

2,10

4,66

989796959493929190

RENDEMENT DE L’AVOIR DESACTIONNAIRES ORDINAIRES (en pourcentage) 17,117,0

15,414,914,114,1

15,014,6 15,2

989796959493929190

RENDEMENT TOTAL DE L’AVOIR DES ACTIONNAIRES (en milliards de dollars)

1,2(0,4)

2,84,0 4,2

5,8

8,8

14,6

15,9

O B J E C T I F ( E N T R E 15 % E T 17 % )

RAA de 15,2 %

Valeur de l’avoir desactionnaires en hausse de 1,3 milliard de dollars

BPA de 4,66 $

2 Lettre aux actionnaires

5 Un monde différent

13 Message du président

17 Résultats en bref

20 Analyse de l’exploitation

68 États financiers consolidés

92 Glossaire

93 Régie d’entreprise

97 Sommaire à l’intention des actionnaires

R É S U L T A T S E N 1 9 9 8

BANQUE DE MONTRÉALRÉSULTATS EN BREF

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

Services financiers aux particuliers et aux entreprises (SFPE)

Les Services financiers aux particuliers et aux entreprises(SFPE) offrent une gamme complète de produits et servicesfinanciers à près de six millions de ménages et d’entreprisesau Canada, permettant d’établir un programme à valeurajoutée pour chaque relation d’affaires. De concert avecd’autres entités d’exploitation de la Banque, les SFPErépondent aux besoins de plus en plus complexes d’une clientèle dont l’intérêt, en raison de l’évolution démo-graphique, tend à se déplacer vers la gestion de patrimoineet la planification de retraite.

Opérations régionales Harris La Harris Bank constitue l’un des principaux réseaux de banques locales de la grande région de Chicago et l’une des banques les plus actives auprès des moyennes entreprises du Midwest américain. Fer de lance de notrestratégie américaine, la Harris Bank offre une gamme complète de services bancaires, fiduciaires et de placementà une clientèle composée de particuliers, de PME et demoyennes entreprises.

Services financiers électroniques (SFE) Les Services financiers électroniques (SFE) sont un groupediversifié de secteurs d’activité qui utilisent les nouvellestechnologies et les nouveaux canaux de distribution afin defournir un service hors pair à un vaste éventail de clients. Le groupe comprend mbanxMD, les services bancaires partéléphone, les services de cartes de crédit et de débit, CebraMD† Inc., la Gestion de trésorerie Amérique du Nord, le service international de gestion de titres de la Banque deMontréal et la participation de la Banque dans le GrupoFinanciero Bancomer.

Investissements et services aux grandes entreprises (ISGE)

L’entité regroupant Nesbitt Burns, les Services internationauxde trésorerie et de négociation, les Services de gestion d’actif,les Opérations de banque d’affaires et les Services aux entre-prises internationales offre une vaste gamme de produits etservices aux grandes entreprises, institutions et particuliersqui composent sa clientèle. Les composantes clés com-prennent un éventail complet de services bancaires et deservices d’investissement aux grandes entreprises, diversesoptions en matière de gestion de patrimoine et des solutionsfinancières sur mesure pour chaque segment de la clientèle.

Gestion du risque et de portefeuille d’actif (GRPA)

La Gestion du risque et de portefeuille d’actif (GRPA) a été créée en 1998. Désormais, les fonctions de gestion durisque, de trésorerie, de gestion de portefeuilles de grandesentreprises, de services aux institutions financières interna-tionales et aux administrations publiques, et de financementdu commerce international sont réunies sous une mêmebannière à l’échelle de la Banque. Pour répondre à l’évolu-tion rapide des services bancaires à l’échelle mondiale, nousdevons nous doter d’outils de pointe pour repérer les occa-sions d’affaires et gérer les risques qui y sont associés.

L ’ E N T I T É

MD

Partenaires en capitalBMO-Nesbitt Burns Inc.

SU

LT

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S

EN

B

RE

F

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

■ Croissance de 15 % du portefeuille de prêts hypothécaires, qui aatteint 35 milliards de dollars.

■ Annonce de la conclusion d’ententes avec The Great Atlantic andPacific Company of Canada Limited (A&P) et Canada Safeway Limitedpour l’ouverture de succursales à l’intérieur de points de vente.

■ Ouverture de 10 succursales à l’intérieur de points de vente au coursde l’exercice 1998.

■ Mise sur pied du programme Promesse, des Services de Gestionprivée, un guichet unique offrant des services bancaires uniformisés.

■ Réingénierie du système d’approbation de crédit aux entreprises, afin d’y intégrer des capacités de vente et de service.

■ Amélioration de la technologie et des circuits de distribu-tion afin de pénétrer de nouveaux marchés et de réduireles frais d’exploitation.

■ Fidélisation et augmentation de la clientèle grâce à unemeilleure gestion des connaissances.

■ Perfectionnement du personnel dans le domaine du serviceà la clientèle et de la gestion des ventes.

■ Réingénierie des principaux processus afin d’améliorer leservice à la clientèle.

■ Croissance des prêts de 22 % et augmentation de 39 % des revenus de commissions.

■ Croissance à deux chiffres des dépôts de particuliers – soit le double du taux de croissance du marché.

■ Croissance de la part du marché des particuliers dans la région de Chicago; la part a triplé, passant de 2,7 % en 1994 à 8,2 % cette année.

■ Obtention constante de cotes de satisfaction de la clientèle élevées.■ Expansion en Floride où la filiale de services fiduciaires est devenue

une institution à service complet.

■ Poursuite de notre essor dans le marché des moyennesentreprises du Midwest.

■ Développement du réseau dans le marché des particuliers en vue de devenir une force dominante dans la grande région de Chicago.

■ Expansion des services de gestion de patrimoine à l’échelledu pays et plus précisément dans le Midwest, en Arizona et en Floride.

■ Poursuite de la stratégie de rationalisation de la structure des coûts fixes par l’uniformisation des processus et l’intégration des activités en Amérique du Nord.

■ Obtention, par mbanx, d’un taux de satisfaction de la clientèle de 95 % et adhésion de plus de 50 000 nouveaux membres, ce qui porte le nombre de ses clients à 151 700.

■ Prestation de service de la plus haute qualité dans l’ensemble des diverscanaux de distribution grâce à la nouvelle stratégie du centre Liaison client.

■ Amélioration du site Web de MasterCardMD* permettant aux clients devérifier le solde de leur compte et de passer en revue leurs transactions.

■ Forte croissance de MERXMC*, le service d’appels d’offres électronique de Cebra. Son site Web contient actuellement 200 000 documents d’appels d’offres pour le marché public.

■ Formation d’une alliance entre la Gestion de trésorerie Amérique du Nordet CheckFreeMD1 Corporation en vue de l’automatisation du traitement de la compensation, permettant de réaliser des économies d’échelle.

■ Approfondissement de notre connaissance et de notrecompréhension de nos clients.

■ Poursuite de la recherche d’applications novatrices de la technologie.

■ Élaboration de solutions axées sur les besoins des clientsen tirant parti de notre technologie et de notre connais-sance de la clientèle.

■ Formation d’alliances stratégiques en vue d’offrir le meilleurservice à la clientèle possible.

■ Maintien de la position de chef de file en matière de services consultatifs en fusion et acquisition, de négociation de blocs d’actions canadiennes et de service de recherche.

■ Lancement du programme Quadrant de Nesbitt BurnsMC1, qui permet aux clients d’obtenir un portefeuille de fonds d’investissementpersonnalisé.

■ Lancement de Mosaïque de FCP Nesbitt BurnsMC1, programme de fonds d’investissement servant à déterminer la répartition d’actif optimale.

■ Lancement de l’investicentreMD mobile, véritable centre de planification financière sur roues.

■ Participation à un nombre important de transactions d’envergureayant trait aux services aux grandes entreprises.

■ Consolidation de la part de chef de file dans les secteursdes services bancaires d’investissement et des services auxgrandes entreprises, au Canada.

■ Harmonisation des fonctions pour répondre de façon plusefficace aux besoins du client.

■ Poursuite de l’expansion des Services aux entreprises internationales.

■ Intégration et expansion des produits, services et circuitsrelatifs à la gestion de patrimoine.

■ Perfectionnement des compétences de base en matièred’instruments dérivés.

■ Expansion du rôle des Opérations de banque d’affaires.

■ Intégration, à l’échelle de la Banque, de la gestion des risques de crédit, de marché, d’exploitation et de liquidité afin d’optimiserl’équilibre risque-rendement.

■ Conclusion du transfert des éléments d’actif provenant des Servicesaux entreprises internationales à la Gestion du risque et de portefeuille d’actif.

■ Émission de titres adossés à des prêts d’une valeur de 3 milliards dedollars américains.

■ Groupe Titres adossés à des obligations reconnu comme l’un des plus importants gestionnaires de placements à rendement élevé au Canada.

■ Intégration des activités du Financement du commerce internationalaux Institutions financières internationales et administrations publiques.

■ Reconnaissance de la Gestion du risque comme leader de sa catégorie.

■ Recours aux méthodes de gestion de portefeuille les plusperfectionnées pour gérer les portefeuilles d’actif des grandesentreprises de façon proactive.

■ Poursuite de l’essor du portefeuille de titres adossés à des obligations en 1999.

■ Prestation de services de vente et de distribution à valeurajoutée aux clients des Institutions financières internationaleset administrations publiques; développement du secteur du financement international auprès des importateurs et desexportateurs nord-américains.

L E S F A I T S S A I L L A N T S L A S T R A T É G I EL A C R O I S S A N C E D U

V O L U M E D ’ A F F A I R E S *

19981997199619951994

63,458,755,352,448,9

19981997199619951994

31,125,8

23,020,5

16,9

19981997199619951994

10,2

7,76,0

5,14,5

19981997199619951994

95,480,6

53,645,6

32,7

40,3

30,0

22,922,019,4

19981997199619951994

Cautionnements bancaires et garanties contractuelles inclus

L A B A N Q U E D E M O N T R É A L E S T U N E I N S T I T U T I O N F I N A N C I È R E

H A U T E M E N T D I V E R S I F I É E Q U I O F F R E U N E G A M M E C O M P L È T E D E P R O D U I T S E T D E S E R V I C E S

D A N S L E S T R O I S P A Y S S I G N A T A I R E S D E L ’ A L E N A . L E G R O U P E D E S O C I É T É S

D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L C O M P R E N D L E S E N T I T É S D ’ E X P L O I T A T I O N S U I V A N T E S :

*Actif moyen (en milliards de dollars)

Dans le monde entier, le secteur des services financiers est en

profonde mutation sous l’effet de forces irrépressibles.

La Banque de Montréal a réagi vigoureusement à ces pressions

en 1998 en proposant de fusionner avec la Banque Royale du

Canada. Bien que déçus de la décision du gouvernement canadien

de rejeter notre proposition de fusion, nous entendons

maintenant nous engager dans la voie de la gestion axée sur la valeur

potentielle, qui s’inscrit dans une approche stratégique

soigneusement élaborée. Tous nos commettants, à commencer par

nos actionnaires, en retireront des avantages certains.

Dans le cours de la mise en œuvre de notre stratégie, nous allons

évaluer toutes nos initiatives en fonction de leur potentiel

de création de richesse, en misant sur les secteurs d’activité

où nous excellons déjà.

2

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

Le thème du Rapport annuel de cette année

semble un vibrant plaidoyer, mais je crois qu’il

se justifie par le cours des événements. Le

23 janvier dernier, nous avons annoncé notre

décision de fusionner avec la Banque Royale du

Canada, longtemps considérée comme l’une de

nos principales concurrentes. En vertu de la loi

canadienne, une telle fusion exige l’approbation

du ministre des Finances. Peu de temps avant

d’aller sous presse, le ministre des Finances,

M. Paul Martin, a rendu publique sa décision de

ne pas donner suite à notre projet, en précisant

que le gouvernement ne reconsidérerait les

propositions de fusion qu’après la réforme

prévue du cadre réglementaire et législatif du

secteur bancaire. L’adoption des lois nécessaires

à cette fin exigera au moins une année, sinon

deux. Dans les circonstances, nous avons, d’un

commun accord avec la Banque Royale, mis un

terme à notre projet de fusion.

Malgré son issue décevante, la fusion

proposée aura fait de 1998 l’année où tout a

changé pour la Banque de Montréal. Nous

avons résolument tourné une page de notre

histoire en opposant une réponse légitime,

efficace et complète aux forces qui contribuent

à transformer l’univers financier à l’échelle du

monde. Nous avons souvent abordé le sujet

dans nos précédents rapports annuels, et nous

reviendrons également en détail, dans les pages

qui suivent, sur certaines de ces forces, notam-

ment la mondialisation et l’intégration croissante

des marchés, les changements démographiques

qui ont fait évoluer la demande, la clientèle de

plus en plus avertie et exigeante et enfin, fac-

teur qui s’inscrit en filigrane du reste, la révolu-

tion numérique qui a réduit temps et espace, et

a donné naissance à des produits et des attentes

inimaginables voilà quelques années à peine.

L’action conjuguée de ces forces crée un courant

irrésistible qui emportera les institutions qui

n’auront pas su réagir à temps. À notre avis, la

fusion représentait l’option la plus susceptible

de procurer, à nos clients, employés et action-

naires, des avantages tangibles, dans un délai

raisonnable. Maintenant que le verdict est tombé,

il ne peut y avoir de retour en arrière pour

la Banque de Montréal. Nous devons plus que

L’ANNÉE OÙ TOUT A CHANGÉL E T T R E A U X A C T I O N N A I R E S

3

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

jamais nous appliquer à trouver la façon la plus

efficace de répondre aux forces du changement.

Il nous est impossible de maintenir le statu

quo pour la simple raison que les règles du

jeu ont radicalement changé dans le domaine

des services financiers. Il était évident, depuis

quelque temps déjà, que la transformation

de notre secteur d’activité attiserait, à plus

ou moins brève échéance, la concurrence au

Canada. Au cours des deux dernières années,

une douzaine d’institutions financières amé-

ricaines et européennes d’envergure se sont

implantées en territoire canadien. Parmi elles,

on retrouve des mégabanques à service complet,

de même que des institutions offrant un produit

unique, les services de carte de crédit ou les

prêts hypothécaires à l’habitation par exemple,

et dont le portefeuille dépasse souvent ceux de

toutes les grandes banques canadiennes réunies.

Même si, pour l’instant, la part de marché des

nouveaux venus est modeste, elle s’accroît rapi-

dement. Pour notre part, nous ne voyons pas

l’utilité d’attendre que le combat soit à moitié

perdu pour commencer à livrer bataille.

Poussée par l’urgence de s’adapter à la nou-

velle réalité du marché, notre banque a conçu

une nouvelle approche stratégique globale, à

la fois innovatrice et stimulante, pour encadrer

ses activités de gestion. Notre stratégie s’articule

autour d’un principe fondamental, la maximi-

sation de la valeur de l’avoir des actionnaires.

Pour la réaliser, nous avons réparti nos opéra-

tions en secteurs d’activité axés chacun sur une

clientèle cible. En suivant sa propre stratégie,

chaque secteur déploie les efforts nécessaires

pour établir son assise financière et doit afficher

des rendements de beaucoup supérieurs au coût

du capital utilisé. Nous avons mis plusieurs

années à raffiner cette approche qui prône la

«gestion axée sur la valeur potentielle». Nous

croyons qu’elle nous permettra de rivaliser avec

tous nos concurrents dans chacun des secteurs

d’activité où nous choisirons d’être présents et

de tirer profit au maximum de nos ressources

financières, mais également de nos compétences

et de notre réputation, afin d’offrir un rende-

ment vraiment exceptionnel à nos actionnaires.

Il ne faut pas en déduire pour autant que

les intérêts de nos clients, de nos employés et

des collectivités que nous servons seront relé-

gués au second plan. L’expérience d’entreprises

prospères ayant adopté l’approche stratégique de

la gestion axée sur la valeur potentielle démontre

que c’est plutôt l’inverse qui se produit. Les

entreprises qui obtiennent les meilleurs résul-

tats au chapitre de l’augmentation de l’avoir

des actionnaires sont également celles qui ré-

pondent le mieux, à long terme, aux besoins de

tous leurs commettants. Cet aspect revêt une

importance capitale à la Banque de Montréal.

Nous prenons en effet très au sérieux notre enga-

gement envers nos clients, nos employés et les

collectivités que nous servons. Pour nous, la

possibilité de veiller concurremment aux intérêts

de tous nos commettants constitue justement

l’un des principaux attraits de la gestion axée

sur la valeur potentielle.

Guidés par les principes de cette approche,

nous adopterons une règle de base unique en

matière de prise de décisions et d’évaluation des

résultats. La mise en œuvre du nouveau système

n’aura pas nécessairement comme effet de

réduire la taille de la Banque – pour ma part,

je crois même qu’elle pourrait prendre de l’en-

vergure –, mais il ne fait aucun doute qu’elle

deviendra une institution plus spécialisée et

plus sélective. Nous investirons dans les secteurs

où la rentabilité aura été démontrée selon des

normes homogènes et quantifiables. Par contre,

nous ne poursuivrons pas nos activités dans

les secteurs qui ne présentent pas un potentiel

d’appréciation satisfaisant dans un délai raison-

nable. Chacune de nos décisions reflétera notre

première responsabilité envers tous nos com-

mettants, soit l’engagement de créer – et non

de réduire – la richesse. Grâce à notre rapidité

de réaction et au travail minutieux et intensif

« I L N E P E U T Y A V O I R D E R E T O U R

E N A R R I È R E P O U R L A B A N Q U E

D E M O N T R É A L . N O U S D E V O N S P L U S

Q U E J A M A I S N O U S A P P L I Q U E R

À T R O U V E R L A F A Ç O N L A P L U S

E F F I C A C E D E R É P O N D R E A U X

F O R C E S D U C H A N G E M E N T.»

4

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

d’un grand nombre de personnes, le processus

de planification du système de gestion axée sur

la valeur potentielle est déjà bien engagé. Nous

en ferons une réalité concrète en 1999.

. . .

Au cours de la dernière année, des employés

de la Banque de Montréal ont soutenu notre

stratégie de fusion en écrivant à leurs députés,

en participant à des émissions-débats et en

organisant des rassemblements en faveur de la

fusion dans différentes villes du Canada. Ils

démontraient ainsi qu’ils comprenaient, mieux

que quiconque, l’étape mémorable que nous

vivions et qui allait marquer un tournant décisif

dans l’histoire des services bancaires canadiens.

Désormais, le statu quo était rayé des options

possibles. Leur participation active à la cam-

pagne en faveur de la fusion ne constituait

toutefois qu’un aspect du travail exceptionnel

qu’ils ont accompli tout au long de l’année.

Malgré l’intensification de la concurrence et

l’agitation des marchés, facteurs encore aggravés

par l’incertitude entourant la saga des onze

derniers mois au sujet de la fusion, notre per-

sonnel a réussi un nouveau tour de force, celui

d’obtenir un revenu net record pour la neuvième

année consécutive, tout en continuant d’établir

avec les clients les relations d’affaires dont

dépend notre avenir. Pour toutes ces raisons, on

peut affirmer sans hésiter que les employés de la

Banque forment vraiment une classe à part.

Forts de l’appui de cette équipe motivée et

hautement qualifiée, nous sommes assurés

de réussir dans la voie de la gestion axée sur la

valeur potentielle. Je tiens à exprimer à tous ma

plus profonde reconnaissance.

L’attention sans précédent prêtée par le

public à ce projet de fusion entre des entreprises

privées démontre hors de tout doute la place

prépondérante qu’occupent les services financiers

dans l’économie canadienne. Depuis 181 ans

qu’elle est au service des Canadiens, notre banque

a largement contribué à façonner l’image de la

banque canadienne. Une banque qui a joué un

véritable rôle de partenaire dans la réalisation

de nombre de projets dans presque tous les

domaines, auprès de clients de petite ou grande

envergure, dans le marché des entreprises comme

dans le secteur des organismes d’État et des

services bénévoles. Une banque qui évoque la

solidité, la sécurité et la confiance, tout en étant

résolument tournée vers l’innovation et la tech-

nologie. Une banque qui, même si elle n’inspire

pas nécessairement un sentiment d’affection,

s’est montrée active et engagée dans un nombre

incalculable de causes méritoires dans toutes les

collectivités qu’elle sert. Une banque présente

dans toutes les régions de ce vaste pays, par

le biais de succursales ayant pignon sur rue

et d’autres circuits de distribution, comme les

points de vente dans les supermarchés ou le

téléphone. Une banque qui, somme toute, fait

partie intégrante de la vie des Canadiens. À

l’aube de 1999 où s’amorce un virage décisif,

cet héritage constituera autant un défi qu’une

source d’inspiration, puisque nous entendons

continuer de nous appuyer sur nos succès passés

pour répondre aux exigences du présent.

Le président du conseil et chef de la direction,

Matthew W. Barrett (signé)

« L E S E N T R E P R I S E S Q U I O B T I E N N E N T L E S

M E I L L E U R S R É S U L T A T S A U C H A P I T R E

D E L ’ A U G M E N T A T I O N D E L ’ A V O I R D E S

A C T I O N N A I R E S S O N T É G A L E M E N T

C E L L E S Q U I R É P O N D E N T L E M I E U X , À

L O N G T E R M E , A U X B E S O I N S D E T O U S

L E U R S C O M M E T T A N T S .»

UN MONDEUUN MN MONONDDEE DIFFÉRENTDDIIFFFÉFÉRREENTNT

La biologie évolutive nous enseigne que les animaux

s’adaptent à la transformation de leur environnement ou

disparaissent. Cette vérité fondamentale est souvent

dénaturée par les critiques sociales qui qualifient de «darwinisme»

ou de «loi de la jungle» les stratégies des entreprises.

Le fait est que pour réussir, les entreprises doivent non seulement

s’adapter à l’évolution des marchés, mais anticiper le

changement, voire contribuer à sa progression en développant

et en lançant de nouveaux produits et services.

Les textes suivants décrivent certaines des principales forces

du changement avec lesquelles la Banque, et toutes les entreprises,

doivent composer pour relever les défis de l’avenir.

6

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

de la presse typographique, du téléphone, de la télé-vision ou de l’ordinateur – quant à son impact surnotre vie sociale et économique.

Le minuscule et omniprésent microprocesseur seretrouve dans des milliers d’objets inertes, et tout, descalendriers aux machines à traire les vaches, devientdispositif de communication intelligent. Les portesdes chambres d’hôtels sont maintenant reliées à laréception et aux systèmes de sécurité. Les pneus desgrumiers sont reliés par satellite à des ordinateurs qui surveillent les conditions météorologiques et routières, et permettent d’en modifier le gonflagependant que le véhicule roule. Les voitures aussi sont devenues de véritables systèmes d’information –aujourd’hui, une automobile moyenne possède plu-sieurs fois la puissance informatique dont a disposé le vaisseau spatial Apollo 13 et General Motors (GM)fournit autant de capacité informatique que IBM.Bientôt, il y aura des microprocesseurs dans les vête-ments et les boîtes de savon, ce qui permettra auxfabricants de fournir de nouveaux services auxclients. Et l’ordinateur personnel que mon fils de 12 ans vient de s’acheter avec ses économies possède750 fois la puissance de l’ordinateur central deplusieurs millions de dollars qui remplissait le centrede données de mon premier employeur, il y a 25 ans.

De plus en plus, cette puissance informatique est connectée au vaste réseau de réseaux qu’estInternet. La vitesse s’accélère sur Internet, la bandepassante s’élargissant au rythme de 1 000 % parannée. Pour utiliser l’analogie de l’autoroute de l’in-formation, cela équivaut à passer, en quatre ans,d’une allée de jardin à une superautoroute d’un kilomètre de largeur.

Toutes les institutions de la société se métamor-phosent. De nouvelles formes d’entreprises voient lejour et la création de milieux d’affaires électroniquessonne le glas des entreprises traditionnelles de nombreux secteurs d’activité.

Dans le commerce de détail, par exemple,eBay.com tient actuellement plus de 900 000 ventesaux enchères sur Internet, où acheteurs et vendeursse rencontrent sur une place mondiale, version élec-tronique de l’agora grecque. L’émission initiale de lasociété a connu un succès instantané et le cours deses actions a triplé dès le premier jour. Presque dujour au lendemain, la valeur boursière de l’entreprisea dépassé 3,3 milliards de dollars américains.

Dans la fabrication, des usines virtuelles remplacentpeu à peu les organisations industrielles intégrées.Cisco Inc., le fabricant de matériel d’infrastructure de réseaux, est devenu un géant incontournable dontla valeur boursière atteint plus de 100 milliards dedollars américains, ce qui équivaut à 7 millions dedollars américains par employé comparativement à72 000 dollars américains, pour GM. Quand les fabri-cants rompent la séquence des valeurs et s’associent

à d’autres entreprises sur Internet en vue de concevoiret de fabriquer des produits, ils écrasent leurs concur-rents et créent de nouvelles occasions d’affaires pourleurs partenaires.

Dans le secteur des services financiers, des cour-tiers en ligne conjuguent les forces de nombreusesentreprises des milieux d’affaires électroniques afinde fournir des services d’investissement à des mil-lions de clients. Banques, compagnies d’assurance etautres institutions combinent services en ligne et ser-vices transfrontaliers afin de créer un supermarché de services financiers pour leurs clients du mondeentier. Et d’ici la fin de l’an 2000, près de 20 % desfamilles du Canada et des États-Unis effectuerontleurs transactions bancaires sur Internet, ce quireprésentera près du tiers des profits générés par lesservices bancaires aux particuliers.

Le renversement de l’ordre établi touche même lesecteur technologique. Les sociétés de téléphonieenvisagent la disparition des revenus d’interurbainsd’ici 2005. Les entreprises informatiques ne peuventplus créer de la valeur en fabriquant uniquement dumatériel et se tournent maintenant vers les logicielset les services. Ainsi, les revenus provenant des ser-vices offerts par IBM sont passés de 2 milliards dedollars américains à 24 milliards de dollars améri-cains au cours des sept dernières années. En 2005, lasociété IBM sera avant tout un fournisseur de logi-ciels et de services.

De leur côté, les diffuseurs travaillent d’arrache-pied afin d’être prêts pour le lancement de la télévision et de la radio interactives. Des secteurs en-tiers de l’économie sont balayés de la carte tandis quede nouveaux apparaissent. Avec la création desréseaux, les anciens intermédiaires – agents, cour-tiers, grossistes et distributeurs – cèdent la place auxnouveaux. L’agence de voyages en ligne ExpediaMD 3

de Microsoft enregistre des revenus de 100 millionsde dollars américains dès sa première année d’exis-tence. Les agents d’assurance en ligne permettent àleurs clients de comparer produits et prix et desouscrire des assurances en ligne, causant ainsi desravages chez les agents traditionnels.

Aussi, les possibilités sont-elles immenses, et les périls tout aussi grands, pour les entreprises canadiennes et le Canada. Dans le vaste espace nu-mérique de cette nouvelle économie, tant les acteursque les forces, les règles et les exigences nécessaires àla survie et au succès changent. Il est de plus en plusmanifeste que seules survivront les entreprises et lessociétés capables de se réinventer.

Don Tapscott est président du conseil de Alliance for ConvergingTechnologies et auteur à succès. Il a écrit Growing Up Digital: The Rise of the Net Generation, Paradigm Shift: The New Promise of Information Technology et, plus récemment, Blueprint to theDigital Economy.

RÉALITÉS VIRTUELLESpar D O N T A P S C O T T

O N P E U T A F F I R M E R S A N S E X A G É R E R Q U E N O U S V I V O N S L A N A I S S A N C E

T U M U L T U E U S E D ’ U N E R É V O L U T I O N T E C H N O L O G I Q U E S U S C E P T I B L E D E

S U R P A S S E R T O U T E S L E S P R É C É D E N T E S – Q U ’ I L S ’ A G I S S E D E L ’ I N V E N T I O N

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G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

à savoir : premièrement, qu’un régime où le pouvoirest fortement décentralisé est plus stable et prospèrequ’un régime contrôlé par les élites et les autocrates;deuxièmement, que le citoyen moyen a assez de juge-ment pour choisir les dirigeants de la nation; ettroisièmement, que le régime offrira aux électeurs des options raisonnables qui auront fait l’objet d’unevaste diffusion.

Est-ce là un modèle pertinent pour le secteur desservices financiers? Nous sommes d’avis que oui.

L’évolution des services financiers à l’échellemondiale, au cours des années 1990, démontre que la démocratisation du système fonctionne – plutôtbien – alors que l’élitisme, l’autoritarisme et la poli-tique du secret sont voués à l’échec – parfois mêmecuisant. Au fur et à mesure que les épargnantsd’Amérique du Nord et d’Europe ont eu accès à unegamme élargie de produits et de renseignementsfinanciers, ils ont diversifié leurs modes d’épargnepour ne plus dépendre excessivement des dépôtsbancaires et des certificats de placement garanti. Àune époque où les facteurs démographiques favori-sent la croissance des instruments d’épargne-retraite,les placements dans les fonds d’investissement sontdevenus le mode d’épargne privilégié des particuliers.Cette situation s’explique du fait que la diversité desgammes de produits offertes permet de constituer unportefeuille axé tant sur le court terme que le longterme. Au début de 1998, pour la première fois dansl’histoire du pays, les Canadiens avaient investidavantage dans les fonds d’investissement que dansles CPG.

Par contre, la plupart des systèmes financiersd’Asie et d’Europe de l’Est dirigés par des élites et des autocrates se sont effondrés, anéantissant de cefait l’épargne accumulée au fil des générations.Lorsqu’une nouvelle forme de défi financier, ladéflation, est apparue dans le long marché baissierjaponais, les élites qui régnaient sur la nouvelleéconomie et les nouveaux marchés financiers d’Asieont été incapables de s’adapter, ce qui a entraîné desconséquences catastrophiques pour plus d’un mil-liard d’individus qui avaient amassé des économies,au prix d’un dur labeur.

En 1998, les administrations publiques, les banques centrales, les politiciens et les investisseursont dû repenser leurs politiques et leurs stratégies, à lalumière d’une éventuelle déflation mondiale. Ce nou-veau défi menaçant la stabilité des prix a émergé defaçon spectaculaire après que la Thaïlande a été con-trainte de cesser de soutenir sa monnaie. L’événementa provoqué la dévaluation des monnaies sur l’ensem-ble du continent asiatique et ébranlé ces économiesdynamiques. La dégringolade des monnaies, du prixdes denrées et des marchés boursiers aura été le lot de1998, particulièrement après que la Russie a décidéd’interrompre le remboursement de ses emprunts.

Les investisseurs ont toutefois bénéficié de lapoussée fulgurante des marchés obligataires dans lespays industrialisés. Ces derniers, qui avaient prévu uneffondrement des cours obligataires lorsque la repriseéconomique s’est consolidée pour la huitième annéeconsécutive aux États-Unis, ont été surpris de cons-tater que le recul de l’inflation suscitait une vigou-reuse remontée des obligations, laquelle a produitune inversion des courbes de rendement, au Canada,aux États-Unis et en Grande-Bretagne.

Pendant la majeure partie de 1998, les fondsd’obligations ont beaucoup mieux fait que les fondsd’actions, ce qui démontre une fois de plus la valeurde la diversification.

Il s’agit actuellement du premier cycle écono-mique où la vaste majorité des investisseurs nord-américains ont été en mesure d’obtenir l’informationet les produits nécessaires pour se sentir en confianceet répartir activement leur épargne dans une gammevariée d’instruments de placement.

Bien que le repli des marchés boursiers ait acculéà la faillite certains spéculateurs spécialistes de lahaute voltige et inquiété bon nombre d’investisseursprofessionnels, la majorité des gens qui avaient com-mencé à acheter des parts de fonds d’investissementau cours de ce cycle n’ont pas abandonné le marchédes actions pour autant. Au cours de la longue pé-riode où le marché était à la hausse, ils ont appris cequ’était le rendement. Maintenant, ils apprennent cequ’est le risque. La première leçon s’est révélée facileet agréable. La deuxième leçon risque d’être difficile,et même douloureuse.

À l’aube de 1999, les investisseurs doivent sefamiliariser avec de nouveaux risques, notamment lesproblèmes de conformité des systèmes aux normesde l’an 2000, et les phases de récession ou de dépres-sion que traversent les pays en développement. Peuimporte comment ces forces s’articuleront, l’in-vestissement des particuliers ne reviendra pas aux formules d’antan. Les CPG connaissent un regain depopularité depuis quelques mois non pas parce qu’ils’agit du seul type de placement sur le marché, maisplutôt parce que leur rendement réel élevé et la stabilité des prix en font une option avantageuse.

La diversité et la liberté de choix sont devenues,pour le meilleur et pour le pire, dans la richesse oul’adversité, le nouveau mot d’ordre des investisseursdu marché des particuliers. Il s’agit là du pire régimed’épargne personnelle, abstraction faite de tous lesautres qu’on a connus.

Donald Coxe est président du conseil et chef de la Stratégie,Harris Investment Management, et président du conseil,Jones Heward Gestion de placements Inc., les deux sociétés degestion de fonds du groupe de sociétés de la Banque de Montréal.Il est également chroniqueur au journal The Globe and Mail.

UN CHANGEMENT CAPITALpar D O N A L D C O X E

D ’ A U C U N S O N T D É C R I T L A D É M O C R A T I E C O M M E É T A N T L E P I R E R É G I M E

P O L I T I Q U E , A B S T R A C T I O N F A I T E D E T O U S L E S A U T R E S Q U ’ O N A C O N N U S .

C E T T E A F F I R M A T I O N S E F O N D E S U R T R O I S H Y P O T H È S E S ,

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G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

et du shampooing. Après avoir trouvé tout ce quevous cherchiez dans un grand magasin du centre-ville, vous devez vous hâter si vous voulez prendre uncafé à la cafétéria, car le magasin ferme à 18 heures.Bienvenue en 1969! Il y a un peu plus d’une généra-tion, en effet, c’est exactement de cette façon que denombreux Canadiens faisaient leurs courses.

Aujourd’hui, vous iriez sans doute, en automo-bile, à un magasin de vêtements situé dans un centrede solderies de manufacturiers, avant d’aller au magasin entrepôt, construit sur un ancien terrainvague, pour examiner les gros appareils ménagers.Ensuite, vous conduiriez jusqu’au supermarché,ouvert 24 heures par jour, pour y acheter du sham-pooing, vous commanderiez votre livre sur Internetet termineriez la soirée en sirotant un café moka dansun café haut de gamme. Bienvenue en 1999!

De nos jours, les consommateurs sont plusexigeants et accordent souvent plus d’importance à lacommodité et à la possibilité de gagner du tempsqu’au prix qu’ils paient. Le magasinage comme diver-tissement a pratiquement cessé d’exister, remplacépar le magasinage axé sur la destination. Les gensn’ont pas de temps à perdre et les détaillants s’ef-forcent de faire en sorte qu’il leur soit plus facile de trouver rapidement ce qu’ils cherchent. Depuisl’avènement des magasins entrepôts, la commoditéconsiste à bénéficier d’un vaste choix et de bons prixdans un seul et même endroit, où sont regroupés desmagasins ouverts 7 jours par semaine et, de plus enplus souvent, 24 heures par jour.

Aujourd’hui, les grandes surfaces spécialiséesdominent le commerce de détail. Pensons par exemple à Future Shop, dans le domaine de l’élec-tronique, à Chapters dans celui des livres, et à The Home Depot, pour ce qui est de la rénovationdomiciliaire.

Il n’est cependant pas rare de voir ce qui estnovateur un jour devenir désuet dès le lendemain.Pendant que les superlibrairies Chapters intro-duisaient au Canada une façon radicalement dif-férente de bouquiner, la société Amazon.com, deSeattle, est venue tout bouleverser de nouveau envendant des livres à rabais sur Internet. Chapters s’estvite rattrapée. De plus en plus de commerçants,d’ailleurs, ajoutent un service de magasinage virtuel à leur magasin traditionnel.

Avec la disparition du magasinage récréatif, lecommerce de détail fait une place de plus en plusgrande au divertissement. On construit donc desmégacomplexes de cinémas et de divertissement, telsque le Famous Players SilverCity et, pour les ama-teurs de jeux vidéo, le SegaCity. De nombreux centrescommerciaux modifient leur choix de magasins,remplaçant les commerces insuffisamment rentablespar des entreprises de divertissement, y compris desrestaurants thématiques comme le Rainforest Cafe,

D’HIER À DEMAINpar L E N K U B A S

I M A G I N E Z U N I N S T A N T Q U E V O U S D I S P O S E Z D ’ U N E M A C H I N E À V O Y A G E R

D A N S L E T E M P S E T Q U E V O U S V O U L E Z F A I R E Q U E L Q U E S A C H A T S :

U N M A N T E A U D ’ H I V E R , U N R É F R I G É R A T E U R , L E D E R N I E R R O M A N À S U C C È S

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parce que les gens dépensent davantage pour des services que pour des biens.

La circulation de l’information associée à l’essor de l’économie numérique constitue l’un des principaux facteurs d’accélération du changementdans le commerce de détail. La possibilité de réunir,de stocker, de traiter et de déplacer des quantités con-sidérables de données électroniques donne aux com-merçants la capacité de prendre des décisions rapides,de réagir sans délai aux changements qui surviennentdans les préférences des consommateurs, et de réduirele délai entre le moment où ils font une offre et celuioù la réaction des consommateurs leur parvient.

La technologie de l’information donne égalementdu pouvoir aux consommateurs, qui sont de mieuxen mieux informés. Les gens peuvent maintenantmagasiner, comparer, se renseigner, soupeser diversesoptions et faire des achats plus rapidement et plusfacilement que jamais auparavant, souvent sansmême quitter leur foyer.

Quel est l’avenir du commerce de détail au Canada? Pour le savoir, réglons notre machine àvoyager dans le temps sur 2009. Un réseau électro-nique presque invisible nous reliera alors aux détaillants, plus étroitement que jamais auparavant.Des appareils électriques intelligents, y compris des poubelles équipées d’un scanneur, détecteront le moment où un article viendra à manquer et lecommanderont automatiquement. Notre compte seradébité, lui aussi automatiquement, et l’article enquestion apparaîtra à notre porte comme par magie,tout cela sans même qu’on s’en rende compte!

Les paiements se feront toujours, ou du moins la plupart du temps, par voie électronique. Tous les commerçants accepteront la carte à puce, ce porte-monnaie électronique, et les consommateursl’utiliseront pour les petits achats qu’ils réglaientauparavant avec des pièces. Il se pourrait mêmequ’une seule carte fasse fonction à la fois de monnaieélectronique, de carte de crédit et de carte de débit,en plus de servir à comptabiliser les points des pro-grammes de fidélisation et de stocker des renseigne-ments personnels sur le titulaire.

Le commerce de détail au Canada reposera deplus en plus sur les ordinateurs, les données, lanumérisation, les communications électroniques entemps réel et la vitesse. Certains consommateurspréféreraient peut-être régler notre machine à voya-ger dans le temps, si elle existait, sur une époque plussimple. Mais la réalité, c’est que demain, les vents duchangement atteindront la puissance d’un ouragande force cinq.

Len Kubas, président de Kubas Consultants, collabore régulièrement à des magazines spécialisés et est coauteur de Profitable Customer Service Techniques et de The Future of Canada’s Mass Merchants.

organismes au sein desquels nosemployés œuvrent bénévolement.

UNE PART IE INTÉGRAN TEDE L’ É C O N O MIEÉtant l’une des plus grandes entre-prises du Canada, nous avonsdépensé près de 1,9 milliard dedollars en 1998 pour acheter desbiens et des services de milliers defournisseurs canadiens de partoutau pays. Selon les estimations deséconomistes, ces dépenses ontcontribué à la création d’environ 30 000 emplois, dont bon nombredans de petites entreprises.

L E S O U T IE N À NOS CL IE NTSChaque dollar reçu en dépôt de particuliers et d’entreprises auCanada a été prêté à des parti-culiers et à des entreprises duCanada. En 1998, la Banque deMontréal a prêté 63,7 milliards dedollars à des particuliers et à desPME du Canada.

L A RÉ U S S ITE F IN AN CIÈ RENos excellents résultats financiers ont de quoi plaire aux millions deCanadiens qui détiennent nosactions, à nos 33 400 employésdont le salaire et les avantagessociaux ont totalisé 2,6 milliards dedollars en 1998 et à tous les paliersde gouvernement.

Les bénéfices réinvestis dansnotre entreprise sont affectés, entreautres, aux dépenses liées à latechnologie, à la formation du per-sonnel et au développement denouveaux produits.

6,3 millions de la Banque deMontréal. Depuis qu’elle estdevenue commanditaire-fondatricede Jeunesse j’écoute, en 1989, la Banque de Montréal a verséplus d’un million de dollars à cet organisme.

UNE PART IE INTÉGRAN TEDE L A S O C IÉ T ÉPlus de 45 000 organismes sansbut lucratif, 562 000 personnesâgées et 383 000 jeunes béné-ficient de programmes de servicesbancaires sans frais, grâce à laBanque de Montréal. Nos succur-sales servent également de lieux decollecte de fonds dans des situationsd’urgence. La Banque a ainsi recueilli,en incluant ses propres dons, plusde 375 000 $ pour les victimes dela tempête de verglas de 1998 et818 000 $ pour celles de l’inonda-tion de 1997 au Manitoba.

LES COMMANDITESLa Banque de Montréal est le principal commanditaire desChampionnats canadiens de pati-nage artistique, ainsi que des cham-pionnats de section et de division. Nous appuyons égalementles programmes d’initiation au patinage de l’Association cana-dienne de patinage artistique, dontbénéficient plus de 200 000Canadiens appartenant à 1 500clubs de partout au pays. Parmi les centaines de causes que sou-tient la Banque, aussi bien dans ledomaine des arts que dans celuides initiatives locales, mentionnonsle programme des Prix de l’entrepre-neuriat féminin, le Festival deStratford et les Guides du Canada.

L’A IDE À L’ É D U C AT IO N E T AUX É TUDIANTSNous avons consacré 12 millions de dollars à des établissements

Pour assumer pleinement cetteresponsabilité, il ne suffit pas dedonner de l’argent à des organismesde charité. Il faut aussi procurer de bons emplois à des milliers depersonnes, verser des centaines de millions de dollars en impôts,acheter de fournisseurs locaux desbiens et des services totalisant desmilliards de dollars et développerune culture qui encourage les gensà participer à la vie sociale. Voiciun aperçu de ce que la Banque etses employés rendent à la société.

L E S D O N SLa Banque de Montréal est l'une des cinq entreprises canadiennes

qui font les dons les plus consi-dérables, ayant donné 18 millionsde dollars à des organismes debienfaisance en 1998. Ces dons ont été faits à plus de 2 000organismes différents, en accordantune importance particulière à ceux qui œuvrent dans les domaines de la santé et de l’éducation, dont 84 hôpitaux et 56 universitéset collèges.

Les employés de la Banque deMontréal ont donné en 1998 deuxautres millions, puisés dans leurspropres économies ou provenant dedons qu’ils ont sollicités.

Au cours des ans, le groupe de sociétés de la Banque de Montréal a établi des relations durables avecun certain nombre d’organismes de bienfaisance. Depuis 1994, nousavons donné des millions de dollarsà United Way et Centraide, dont4,6 millions provenaient de NesbittBurns, 5,6 millions de dollarsaméricains de la Harris Bank et

d’enseignement postsecondaire à l'échelle du pays, dont plus de 7 millions pour des bourses destinées à des étudiants de partoutau Canada. Pour sa part, la Harris Bank a attribué unesomme globale de 200 000 dollarsaméricains à deux universités de l’Illinois.

Nous avons en outre donné plus de 960 ordinateurs à plus de 100 écoles et organismes com-munautaires.

De plus, lorsqu’un employé de la Banque de Montréal fait un don à une université ou à un éta-blissement conférant des gradesuniversitaires, la Banque fait un don équivalent à cet établisse-ment. La somme totale verséejusqu’à présent dans le cadre de ce programme dépasse le million de dollars.

L’E XPE RT ISE AU PRO F IT DE S JEUNE SEn 1998, un programme de boursesdestiné aux jeunes des minorités visibles et des peuples autochtonesainsi qu’aux jeunes handicapés apermis à 65 élèves de 12e année, de tout le Canada, de travailler unejournée par semaine à la Banque deMontréal pendant l’année scolaire.Une fois son diplôme obtenu,chaque élève a reçu une bourse d’études de 1 000 $.

LE D O N DU TE MPSBon nombre de nos employés et pratiquement tous nos dirigeants et directeurs de succursale œuvrentbénévolement dans des milliers d’organismes de bienfaisance,d’organisations locales et d'orga-nismes sans but lucratif. NotreProgramme de subventions auxorganismes bénévoles verse 500 000 $ par année aux

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

UNE BANQUE CONSCIENTE DE SES RESPONSABILITÉS

À L A B A N Q U E D E M O N T R É A L , N O U S A V O N S T O U J O U R S C O N S I D É R É Q U E N O U S A V I O N S L A

R E S P O N S A B I L I T É D E P A R T I C I P E R A C T I V E M E N T À L A V I E D E C H A C U N E D E S C E N T A I N E S D E

C O L L E C T I V I T É S D U C A N A D A E T D E S É T A T S - U N I S O Ù N O U S F A I S O N S D E S A F F A I R E S .

989796959493

DONS (en millions de dollars)

8,49,7 10,3 10,5

17,0 18,0

Impôts et autres charges imposées par l’État

49 %

30 %

21 %

Dividendes versés aux actionnaires

Réinvestissement dans l’entreprise

EMPLOI DES BÉNÉFICES*

* Revenu net avant impôts et autres charges imposées par l’État

Organismescommunautaires (tels que le YMCA)

Autres

Hôpitaux/Santé

12,8 %14,2 %28,1 %

6,4 %

37,3 %1,2 %

Éducation

Culture

Fédérations (telles que Centraide)

EMPLOI DES FONDS

12

989796959493

DÉPENSES (en millions de dollars) 1 874

1 723

1 3881 3241 148

994

13

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

L’année qui vient de s’écouler a été marquée pardes changements majeurs, une pression cons-tante de la part de la concurrence et une situationinhabituelle du marché. Ce fut une année dontaucune grande institution financière n’est sortieindemne dans le monde – et la nôtre n’a pas fait exception. Mais l’année 1998 a égalementtémoigné, je suis heureux de l’annoncer, de lasolidité du groupe de sociétés de la Banque de Montréal.

En effet, nous avons, pour la neuvième annéeconsécutive, affiché un bénéfice record en 1998,notre revenu net ayant augmenté de 3,5 % parrapport à l’an dernier, pour s’établir à 1,35 mil-liard de dollars. Nous avons également réussi,pour un neuvième exercice consécutif, à accroîtrele bénéfice par action. Le bénéfice dilué par actionest ainsi passé de 4,62 $ en 1997 à 4,66 $ en1998. Quant au rendement de l’avoir des action-naires, il s’est établi à 15,2 %, dépassant ainsi14% pour la neuvième fois en autant d’années,un record qu’aucune autre banque canadienneni mégabanque américaine n’a égalé.

Le rendement du capital investi annualisé surcinq ans – qui constitue notre principal critèred’évaluation de l’appréciation de l’avoir desactionnaires – a été de 23,3 % en 1998, surclas-sant ainsi de 1 320 points de base le rendementdu marché tel que défini par l’indice composédu TSE 300 pour la même période.

Dans une perspective à plus long terme, lacapitalisation boursière qui était de 3,8 milliardsde dollars au début de 1990 est passée à 16,7 mil-liards en 1998, tandis qu’au cours de la mêmepériode, les dividendes versés sur les actionsordinaires ont totalisé 3 milliards de dollars,ce qui s’est traduit par un rendement total ducapital investi de 15,9 milliards de dollars.

En 1998, les revenus ont atteint 7,27 milliardsde dollars, grâce à la croissance de notre volume

d’affaires, principalement dans les secteursd’activité servant les particuliers et les petiteset moyennes entreprises au Canada et dans leMidwest américain. Ce secteur a connu uneexcellente année, continuant à bénéficier de laforte croissance de l’actif attribuable à l’essor del’économie nord-américaine, au lancement deproduits et services innovateurs et à un accroisse-ment de la demande des consommateurs.

À titre d’exemple, au Canada, la hausse durevenu net des Services financiers aux particu-liers et aux entreprises a été de 19,7 % et leurapport à notre revenu net s’est chiffré à 649 mil-lions de dollars, tandis que la progression durevenu net de la Harris Bank atteignait 23,4 %, etsa contribution à notre revenu net, 229 millionsde dollars.

Cependant, la progression du revenu net aété partiellement neutralisée par les conséquencesd’une situation anormale du marché au qua-trième trimestre, ce qui a entraîné des pertesde négociation après impôts de 90 millions dedollars et une réduction de l’apport de plusieurssecteurs institutionnels et du Grupo FinancieroBancomer, la plus importante institution finan-cière du Mexique dans laquelle nous détenonsune participation de 16,2 %.

Mais, même si une situation anormale dumarché nous a empêchés d’atteindre notreobjectif minimum de croissance de 10 % du BPAcette année, nous entendons bien maintenir cetobjectif dans l’avenir.

GÉ RE R POUR MAX IMISE R L A VALEUR

DE L’AVOIR DES ACT IO NNA IRES

L’année 1998 comportait également un lot dedéfis peu communs pour nos employés, à com-mencer par l’annonce le 23 janvier dernier denotre projet de fusion avec la Banque Royale duCanada. Nos employés ont aussi dû consacrer

RÉTROSPECTIVE DE L’ANNÉEM E S S A G E D U P R É S I D E N T

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G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

beaucoup de temps et de ressources pour se pré-parer à l’an 2000 et à l’entrée en vigueur imminentede l’Union économique et monétaire européenne(consultez la page 53).

Notre personnel a fait preuve de créativité toutau long de l’année pour mettre en œuvre ces projetset d’autres initiatives qui avaient essentiellement un seul et même but : maximiser la valeur de l’avoirdes actionnaires à long terme.

L’une de nos plus grandes priorités à l’heureactuelle est la mise en œuvre d’un mode de gestionaxé sur les secteurs d’activité qui s’inscrit dans notrestratégie visant à améliorer le rendement du capitalinvesti, compte tenu de l’intensification de la con-currence sur le marché canadien et à l’étranger.

Tout en permettant de présenter une imageunifiée de nos activités aux consommateurs, cetteapproche exigera que chaque secteur d’activité éla-bore sa propre stratégie et concurrence les autressecteurs en ce qui a trait à l’affectation des ressourcesen capital. Nous serons ainsi en mesure d’évaluerl’apport particulier de chaque secteur d’activité àl’appréciation de la valeur de l’avoir des actionnaires.

Ce modèle ne prévoit aucune compensationintersectorielle et favorise nettement un rendementélevé et, par le fait même, les secteurs d’activité àforte croissance. Le fait de soutenir les secteurs lesplus rentables et d’y investir, tout en redressantceux qui ne le sont pas ou en nous en départissant,permettra d’utiliser le capital investi par nos ac-tionnaires de façon plus avantageuse.

En jouant un rôle de leader dans le déploiementintégré et rentable du personnel, de la technologieet des processus dans l’ensemble des secteurs d’acti-vité, EmfisysMC, le nouveau groupe responsable de la technologie et des processus mis sur pied audébut de l’exercice, contribuera également de façonimportante à la maximisation de la valeur de l’avoirdes actionnaires.

DE S TE CH NIQ UES DE GEST IO N DU

RIS Q UE PE RF E CT IO N N É E S

La promotion de techniques de gestion du risqueperfectionnées compte certes parmi nos initiativesles plus importantes et les plus rentables. Grâce à cestechniques, nous sommes en mesure de maintenir larentabilité et d’assurer la stabilité du bénéfice mêmeen cas de ralentissement de l’activité économique.

Il y a dix ans, nous nous sommes engagés àacquérir une expertise en matière de contrôle durisque de crédit en recourant à des techniques etméthodes scientifiques de gestion de portefeuille.Par la suite, nous avons appliqué la même rigueurpour contrôler les risques de liquidité, de marché etd’exploitation (consultez les pages 43 à 48). En 1998,notre expertise en matière de contrôle du risque decrédit s’est traduite par une qualité de l’actif d’un

niveau sans précédent depuis deux décennies. Leratio de provisionnement – qui correspond à la provision pour créances irrécouvrables annuelle enpourcentage du solde moyen des prêts et accepta-tions – est d’ailleurs passé de 0,23 % l’an dernier à0,09 % cette année.

En outre, dans le cadre d’un sondage effectué à l’échelle de l’Amérique du Nord, la Banque deMontréal s’est classée parmi les trois premièresbanques à l’échelle du continent, pour ce qui estde l’utilisation de techniques de gestion de porte-feuille pour contrôler le risque de crédit aux grandesentreprises.

Mais, fait plus important encore, nous avonsconstitué une réserve pour créances irrécouvrablessuffisante pour absorber les répercussions qu’auraitun ralentissement économique modéré sur nosactivités, et nous avons également réduit de façonstratégique notre vulnérabilité face aux économiesen difficulté. Ainsi par exemple, nous n’avons passubi de pertes importantes en Asie l’an dernier, nien Europe de l’Est.

FAVORISE R LES CONTACTS PE RS ONNELS

En 1998, continuer à innover dans le cadre de lastratégie globale de la Banque visant à réinventer lesservices bancaires aux particuliers exigeait aussi quenous améliorions et diversifiions encore plus lesmoyens d’accès tant à nos services à visage humainqu’à nos services électroniques.

Nous l’avons fait à l’égard du service à visagehumain au Canada en ouvrant dix succursales à l’intérieur de magasins, et nous avons conclu uneentente avec The Great Atlantic and Pacific Companyof Canada Limited (A&P) et Canada Safeway Limitedpour en ouvrir de nouvelles dans des supermarchésà l’échelle du pays. Ces succursales sont non seule-ment dotées de spécialistes aptes à dispenser toutela gamme de services financiers aux particuliers,mais également de guichets automatiques à la finepointe, d’un kiosque équipé d’un dispositif de com-munication interactive permettant d’accéder auService netbancaire, d’un service de renseignementsen ligne sur le solde des milles de récompense AIRMILESMD 2 et d’outils de planification financière.

La succursale bancaire à l’intérieur d’un maga-sin constituait une nouveauté pour nous en 1998,mais nous avions déjà acquis une certaine expé-rience dans les centres commerciaux. Nous l’avonsnotamment acquise par l’entremise de notre chaîned’investicentres, où le client peut trouver une gammecomplète de produits et de services de gestionfinancière dans un environnement de vente audétail, et de nos carrefours de croissance financièrePathways, où nous mettons à la disposition des clients

95 %Satisfactionde la clientèle

Le taux de satisfaction de la clientèle

de mbanx a atteint 95 %, reflet de

notre capacité de satisfaire, voire de

dépasser, les attentes des clients.

En 1998, nous avons ouvert des

succursales dans des supermarchés,

dans le cadre de notre démarche

visant à réinventer les services bancaires

traditionnels, offrant ainsi plus de

commodité aux clients.

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G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

et des consommateurs en général les moyens dedéfinir leurs besoins en matière de services financiers,d’explorer les différentes options disponibles et dedéterminer quels produits ou services répondent lemieux à leurs besoins, le tout dans un cadre inter-actif et convivial.

En 1998, nous avons inauguré quatre nouveauxinvesticentres et mis en service un investicentremobile – une véritable boutique de gestion financièresur roues. Nous avons, en outre, ouvert de nouveauxcarrefours de croissance financière Pathways.

Nous avons pris des dispositions pour offrir desservices bancaires à visage humain dans des régionsdu Canada où les gens n’avaient jamais eu accès àde tels services. À la suite d’un projet pilote fortconcluant mené à Nain, au Labrador, nous avonsconclu une alliance avec Postes Canada pour ouvrir20 autres comptoirs où des services bancaires serontdispensés par des employés de Postes Canada quiauront reçu la formation nécessaire.

Aux États-Unis, la Harris Bank a élargi et amé-lioré l’accès à ses services – et l’accès à la clientèle –de multiples façons, notamment en étendant sesactivités en Floride. En transformant les anciensbureaux de la Harris Trust Company of Florida ensuccursales polyvalentes à West Palm Beach et àSarasota, nous avons intensifié notre présence dansl’État qui compte parmi les marchés offrant lesmeilleures perspectives de croissance aux États-Unis.Nous projetons, en particulier, de répondre auxbesoins des retraités migrateurs du Canada et duMidwest américain qui séjournent en Floride.

E XPANS IO N DES SE RV ICES ÉLECT RO NIQ UES

Du côté des services bancaires électroniques, ladivision mbanx a réussi à élargir et à améliorer l’accès à ses services et à accroître sensiblement saclientèle, qui compte aujourd’hui plus de 150 000membres, grâce à un certain nombre d’initiativesstratégiques. Parmi celles-ci, notons l’option «monunivers» qui permet au client de créer une grillepersonnalisée sur le site Web et de la configurer enfonction de ses propres intérêts et préférences.

Nous avons également continué à investir desressources substantielles dans des outils à la finepointe de la technologie grâce auxquels nos employéssont en mesure d’offrir aux utilisateurs des servicesbancaires électroniques un niveau de service per-sonnalisé sans précédent.

Ces technologies, ajoutées au service mbanxbasé sur des valeurs, nous ont valu la visite d’entre-prises du monde entier qui classent la divisionmbanx comme la meilleure dans sa catégorie. Je suiségalement fier d’annoncer que le taux de satisfactionde la clientèle de mbanx a atteint 95 % en 1998.

Afin d’améliorer les services offerts aux utilisa-teurs de guichets automatiques, nous avons installéplus de 560 nouveaux guichets Instabanque EXTRAMD

qui donnent au client la possibilité d’obtenir unrelevé détaillé de ses transactions.

Nous avons également ajouté sur le site Web deMasterCard de nouvelles fonctions permettant autitulaire d’avoir accès à une section protégée du siteoù il peut, entre autres, se renseigner sur son soldeet ses dernières transactions MasterCard et deman-der une augmentation de sa limite de crédit.

De plus, Cebra Inc., notre fournisseur de solu-tions de commerce numérique, a conclu une allianceavec Postes Canada en vue de mettre au point leservice Poste électroniqueMC 2. Il s’agit d’un serviceprotégé qui permettra aux entreprises et aux parti-culiers canadiens de recevoir du courrier de toutgenre par voie électronique et de régler leurs facturespar le biais d’Internet.

E X TE NS IO N DES SE RV ICES

D ’ IN V E ST IS SE ME N T E T DE S SE R V ICE S

AU X GRA N DE S E NT RE P RISE S

En 1998, nous avons accompli des progrès notablesen vue de mieux servir la clientèle des services d’in-vestissement et des services aux grandes entreprises.

Ainsi, l’an dernier, nous avons prolongé aumaximum les heures d’accès au service Ligne d’action,de sorte que le client peut effectuer ses transactionset obtenir des cotes en temps réel ainsi que des ren-seignements sur son compte 24 heures sur 24, 365jours par année. Ligne d’action a également lancé le service Explor@fondsMC dans le but de favoriser unaccroissement du portefeuille de fonds d’investisse-ment des titulaires de comptes Ligne d’action.

Nous avons instauré le programme Quadrantde Nesbitt Burns, un programme de gestion encommun qui permet aux conseillers en placementde Nesbitt Burns de constituer un portefeuille enfonction des objectifs du client et de sa tolérance au risque.

Nous avons également lancé Mosaïque, un pro-gramme de Nesbitt Burns qui a pour objet d’aiderl’investisseur à déterminer le type de fonds d’inves-tissement et la répartition d’actif optimale pourobtenir le rendement désiré, en tenant compte d’unniveau de risque acceptable.

Nous avons continué à améliorer l’accès auxservices financiers électroniques destinés aux grandesentreprises clientes en lançant l’option de service de change et l’option Marché monétaire canadien –Produits de trésorerie. La première permet de virerjusqu’à un million de dollars américains entre descomptes en dollars américains et canadiens et laseconde d’effectuer en ligne des placements dans

Nesbitt Burns a lancé les programmes

Quadrant et Mosaïque, offrant plus de

choix aux investisseurs qui recherchent

une composition optimale et une gestion

professionnelle de leur portefeuille.

Harris a étendu ses activités en

Floride et offre maintenant un service

complet dans ses succursales de

Sarasota et de West Palm Beach.

16

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

des instruments du marché monétaire canadien,notamment des bons du Trésor, des effets de com-merce, des acceptations de banque et des reçus dedépôt à terme.

Nous avons, en outre, préservé notre part demarché dominante dans le secteur des services-conseils en matière de fusion et d’acquisition et danscelui de la négociation de blocs d’actions canadiennes.

DES HO NNEURS Q UI COURO NNE NT

NOS SUC CÈS

Les remarquables efforts que nous déployons pouroffrir des solutions novatrices à nos clients au moyendes technologies de pointe nous ont valu de rem-porter toute une série d’honneurs en 1998, tant surla scène nationale qu’internationale.

Au Canada, les efforts conjugués des équipes dela technologie et d’autres secteurs d’activité ont per-mis de remporter trois des dix grands prix décernésdans le cadre du Prix d’excellence en technologie de l’information de CIO Canada 1998. Les servicesprimés sont mbanx, pour avoir fait figure de pré-curseur dans le secteur des services financiers élec-troniques au Canada; le service Demande d’octroide crédit sur Internet, pour avoir été le tout premierservice à permettre de présenter une demande deprêt hypothécaire, de carte MasterCard et de margede crédit aux étudiants en ligne et d’obtenir uneréponse en direct; et MERX, un service électroniqued’appels d’offres, qui a obtenu un Prix distinctionpour avoir investi stratégiquement dans la gestionet la technologie de l’information.

Sur la scène internationale, la Banque de Montréals’est vu mettre en nomination pour un prix duComputerworld Smithsonian Award grâce à sonservice Demande d’octroi de crédit sur Internet,pour l’utilisation visionnaire de la technologie de

l’information en vue de produire un changementpositif sur les plans social, économique et éducatif;elle a reçu un prix de la British Interactive Multi-media Association pour le CD-ROM Le Savoir, outilde formation interactif, la classant au premier rangdans cette catégorie; et elle s’est vu décerner unInternational EMMA Award, qui fait autorité enmatière de norme d’excellence dans l’industrie dumultimédia, pour le Treasury Knowledge Web, sonnouveau site intranet.

Et, finalement, il importe de souligner que laBanque de Montréal a remporté un Certificat d’ar-gent dans la catégorie Institutions financières, pournotre Rapport annuel de l’an dernier, dans le cadredu concours 1998 Annual Report Awards parrainépar l’Institut Canadien des Comptables Agréés et leNational Post – rapport pour lequel les juges nousont également décerné le Prix d’excellence en régied’entreprise.

SAVO IR MISE R SUR CE Q UI IMPORTE VRA IME NT

Depuis fort longtemps déjà, nous reconnaissonsqu’en définitive et en toute logique, le seul et vérita-ble avantage concurrentiel durable auquel nouspouvons aspirer, c’est celui qui repose sur la qualitéet la compétence de nos employés, et sur notrecapacité à amener chacun à donner le meilleur delui-même.

En 1998, cette conviction profonde s’est traduitepar une moyenne de 7,2 jours de formation paremployé et un investissement de 63 millions de dol-lars dans la formation. Par ailleurs, privilégiant unevision à long terme, L’Académie de la Banque deMontréal a établi la base d’un programme de gestiondu capital humain qui est appelé à révolutionner lesrapports que nous entretenons les uns avec les autres.

De toutes les initiatives que nous avons entre-prises pour favoriser la croissance de la valeur del’avoir de nos actionnaires en 1998, je crois pouvoiraffirmer sans crainte que peu sont susceptibles dedonner des résultats aussi durables ou d’avoir uneportée aussi vaste que le virage que nous avons prisen vue de devenir d’excellents gestionnaires enmatière de ressources humaines.

Le président et chef de l’exploitation,

F. Anthony Comper (signé)

CROISSANCE D’UN DOLLAR D’INVESTISSEMENT DANS DES ACTIONS ORDINAIRES DE LA BANQUE* (en dollars)

5,68

2,01

Banque de Montréal

TSE 300

*En supposant le réinvestissement des dividendes

0

1

2

3

4

5

6

199819971996199519941993199219911990

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

MESURES ET OBJECTIFS FINANCIERS

Nous avons pour objectif financier de maximiser la valeur àlong terme de l’avoir des actionnaires, en obtenant des résul-tats financiers constamment supérieurs à la moyenne, et enmaintenant une situation financière vigoureuse.

Sur le plan des résultats financiers, notre objectif estd’obtenir une croissance continue du revenu net et un rende-ment de l’avoir des actionnaires supérieurs à la moyenne,avec un ratio de distribution de dividendes et un taux de rendement des actions appropriés.

Quant à notre objectif de situation financière, il se mesurepar la qualité de notre actif, notre capital de base et notreniveau de liquidité, par rapport aux autres banques, dans lerespect des exigences réglementaires applicables.

La réalisation de ces objectifs financiers fait appel à un personnel compétent et dévoué, à des investissements tech-nologiques continus, à l’application de méthodes avancées degestion et à la diversification de nos activités.

RÉSULTATS EN BREF

BANQUE DE MONTRÉAL – RÉSULTATS EN BREF

Pour évaluer nos résultats financiers et notre situation finan-cière, nous procédons à un suivi continu de dix mesuresfinancières qui nous permettent de concilier rentabilité etprudence. Les graphiques et les statistiques présentés dans lespages qui suivent donnent une évaluation de nos résultats enfonction de ces principales mesures, en comparaison avec lessix plus grandes banques à charte canadiennes (qui constituentle groupe de référence du Canada) et à 22 des plus grandesbanques nord-américaines (qui constituent le groupe deréférence de l’Amérique du Nord). Le peloton de tête désigneles deux premières institutions du groupe de référence duCanada et les six premières du groupe de référence de l’Amé-rique du Nord. La définition des dix mesures financières estprésentée dans la section Analyse de l’exploitation du Rapportannuel de 1998, qui commence à la page 20.

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

Valeur de l’avoir des actionnaires■ Notre RCI, annualisé sur cinq ans, est de 23,3 % pour 1998,

ce qui est inférieur de 2,8 % au chiffre de 26,1 % de 1997.■ Le cours des actions a augmenté de 3,7 % par rapport à 1997.■ Le dividende par action ordinaire a augmenté de 0,16 $ et de

0,19 $ en 1997.

RÉSULTATS FINANCIERS

19981997199619951994

23,326,1

22,223,1

14,3

19981997199619951994

0,9

11,9

22,2

13,816,5

19981997199619951994

15,217,117,015,414,9

19981997199619951994

1,4

15,1

9,99,06,9

19981997199619951994

66,564,463,464,362,0

1997

280

293

542

186

157

187

238

649

229

64

1998

Croissance du revenu net■ Notre bénéfice par action a augmenté de 0,9 % par rapport

à 1997.■ La croissance du revenu net témoigne de la progression

continue du volume d’affaires et du maintien de la grandequalité de l’actif, qui ont été partiellement neutralisés par les conséquences de certaines situations anormales du marchéau quatrième trimestre. L’évolution défavorable des marchés a suscité des pertes nettes de négociation durant le trimestreet a contribué à la baisse enregistrée dans d’autres secteursinstitutionnels ainsi qu’à la réduction de l’apport du GrupoFinanciero Bancomer.

Rentabilité■ Notre RAA a été du 15,2 % en 1998, comparativement à

17,1 % en 1997.■ Ce résultat de 1998 dépasse le seuil économique minimum

pour la neuvième année consécutive.

Croissance des revenus■ La croissance de nos revenus est de 1,4 % pour 1998, alors

qu’elle était de 15,1 % en 1997.■ La croissance des revenus est attribuable à une augmentation

marquée du volume d’affaires, partiellement neutralisée par une baisse de la contribution de certains secteurs institu-tionnels et de Bancomer, ainsi que par le manque à gagnerdécoulant de la vente du portefeuille américain de cartes decrédit à Partners First et les pertes liées à la mise en exploita-tion de cette entreprise.

Productivité■ Notre ratio des frais aux revenus a atteint 66,5 % en 1998,

alors qu’il était de 64,4 % en 1997; la croissance des frais a été de 4,7 % pour 1998, alors qu’elle était de 16,8 % en 1997.

■ La croissance des frais est attribuable à l’augmentation desdépenses liées au développement stratégique à l’incidence dutaux de change sur les dépenses et la croissance du volumed’affaires aux États Unis, malgré les améliorations au chapitrede la productivité. La croissance des frais a été partiellementneutralisée par l’incidence d’une charge de 75 millions de dollars inscrite au quatrième trimestre de 1997.

Analyse des résultats des entités d’exploitation

■ La croissance de 3,5 % du revenu net total de la Banque reflétel’augmentation continue du volume d’affaires et la bonnequalité de l’actif, mais elle est partiellement neutralisée parl’incidence des conditions anormales du marché au qua-trième trimestre.

■ Le revenu net des SFPE, Opérations régionales Harris et SFEa augmenté de 6,4 %.

■ Le revenu net des ISGE et du GRPA a diminué de 25,8 %.

RENDEMENT DU CAPITAL INVESTI(RCI) PAR LES ACTIONNAIRESORDINAIRES, ANNUALISÉ SUR CINQ ANS (%)

De plus amples renseignements figurent àla page 21.

RENDEMENT DE L’AVOIR DES ACTIONNAIRES (RAA) ORDINAIRES (%)

SEUIL ÉCONOMIQUE MINIMUM (12 % DE 1995 À 1998;13 % EN 1994)

De plus amples renseignements figurent àla page 25.

CROIS SAN CE DES RE V E NUS (%)

De plus amples renseignements figurent àla page 26.

RATIO DES FRAIS AUX REVENUS (%)

De plus amples renseignements figurent àla page 30.

REVENU NET PAR ENTITÉ D’EXPLOITATION(en millions de dollars)

SF PE IS GESF E GRPAH ARRIS

De plus amples renseignements figurentà la page 31.

CROISSANCE DU BÉNÉFICE DILUÉPAR ACTION (%)

OBJECTIF (MINIMUM DE 10 %)

De plus amples renseignements figurent àla page 23.

18

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

SITUATION FINANCIÈRE

Gestion globale des risques■ Notre solide culture en matière de gestion des risques se

traduit par une conception prudente et professionnelle de laprise de risques.

■ Notre gestion des risques vise l’optimisation de l’équilibrerisque-rendement.

Gestion du risque de crédit■ La qualité de notre actif reste élevée.■ La provision pour créances irrécouvrables en pourcentage

du solde moyen des prêts et acceptations pour 1998 s’élève à0,09 %, alors qu’elle était de 0,23 % pour 1997.

■ Les portefeuilles de prêts continuent d’être bien diversifiés.

■ Le solde brut des prêts et acceptations douteux, en pourcen-tage du total de l’avoir des actionnaires et des réserves pourcréances irrécouvrables, est de 6,7 %, alors qu’il était de 7,6 %à la fin de 1997.

■ La diminution enregistrée en 1998 est due à des contre-passations et recouvrements, ainsi qu’à la faible incidencedes prêts problèmes.

Gestion du risque de liquidité■ Notre ratio de liquidité a diminué, pour atteindre 28,4 % au

31 octobre 1998.■ Les dépôts sont bien diversifiés par client, catégorie, devise

et région géographique.■ L’actif liquide comprend 41,4 milliards de dollars d’éléments

d’actif donnés en garantie au 31 octobre 1998.

Gestion du capital■ Notre ratio du capital de première catégorie était de 7,26 % au

31 octobre 1998, alors qu’il était de 6,80 % au 31 octobre 1997.■ La hausse s’explique par l’augmentation des bénéfice non

répartis, l’émission d’actions privilégiées au cours de l’exercice, des opérations de titrisation et d’autres initiativesvisant notre bilan.

Cote de solvabilité■ La cote composite de solvabilité est restée inchangée.

19981997199619951994

0,090,230,23

0,30

0,63

19981997199619951994

6,77,615,7

20,529,9

19981997199619951994

63 19574 034

60 79653 336

41 194

28,435,635,835,129,8

19981997199619951994

7,266,806,717,027,20

PROVISION POUR CRÉANCESIRRÉCOUVRABLES, EN POURCENTAGEDU SOLDE MOYEN DES PRÊTS ETACCEPTATIONS

SOLDE BRUT DES PRÊTS ET ACCEPTATIONS DOUTEUX, ENPOURCENTAGE DU TOTAL DEL’AVOIR DES ACTIONNAIRES ET DES RÉSERVES POUR CRÉANCESIRRÉCOUVRABLES

De plus amples renseignements figurent àla page 44.

ENCAISSE(en millions de dollars)

VALEURS MOBILIÈRES

ENCAISSE ET VALEURSMOBILIÈRES, EN POURCENTAGE DE L’ACTIF

De plus amples renseignements figurent àla page 47.

RATIO DU CAPITAL DE PREMIÈRECATÉGORIE (%)

EXIGENCES RÉGLEMENTAIRES (4 %)

De plus amples renseignements figurent àla page 49.

LES QUATRE PRINCIPAUX RISQUES

De plus amples renseignements sur lesquatre principaux risques, figurent à lapage 43.

COTE COMPOSITE DE CRÉDIT

La cote de crédit représente une combinaison des cotes de solvabilité deMoody’s et de Standard & Poor’s.

AA-

■ Risque de crédit■ Risque de marché■ Risque de liquidité■ Risque d’exploitation

19

RÉSULTATS FINANCIERS RELATIFS

RENDEMENT DU CAPITAL INVESTI

PAR LES ACTIONNAIRES ORDINAIRES,

ANNUALISÉ SUR CINQ ANS (%)

■ Notre rendement nous cl

asse dans le

peloton

de tête d

u groupe de ré

férence d

u Canada,

dont la moyenne es

t de 21,8 %, et au-dess

us

de la moyen

ne de 20,7 % du groupe de

référence d

e l’Amériq

ue du Nord.

Groupe de ré

férence d

u Canada : pelot

on

de tête

Groupe de ré

férence d

e l’Amériq

ue du Nord :

résultat su

périeur à la moye

nne

CROISSANCE DU BÉNÉFICE DILUÉ

PAR ACTION (%)

■ La croissa

nce du bénéfic

e dilué par actio

n

de 0,9 % que nous avons en

registré

e en 1998

est supérie

ure à la cro

issance m

oyenne

des grou

pes de ré

férence d

u Canada et de

l’Amérique du Nord,

qui est de –1

0,6 % et

de 0,8 % respecti

vement.

Groupe de ré

férence d

u Canada : résultat

supérieur à la moye

nne

Groupe de ré

férence d

e l’Amériq

ue du Nord :

résultat su

périeur à la moye

nne

RENDEMENT DE L’AVOIR DES

ACTIONNAIRES ORDINAIRES (%)

■ Notre RAA de 19

98 est supérie

ur à la

moyenne de 14

,2 % du groupe de ré

férence

du Canada et équival

ent à la moyenne de

15,2 % du groupe de ré

férence d

e l’Amériq

ue

du Nord.

Groupe de ré

férence d

u Canada : résultat

supérieur à la moye

nne

Groupe de ré

férence d

e l’Amériq

ue du Nord :

résultat co

rrespondant à la moye

nne

CROISSANCE DES REVENUS (%)

■ Notre taux de cr

oissance d

e 1998 est

inférieur à la moyen

ne de 7,9 % du gro

upe

de référe

nce du Canada, e

t égalem

ent

inférieur à

la moyenne de 21

,5 % du groupe

de référe

nce de l’Amériq

ue du Nord.

Groupe de ré

férence d

u Canada : résultat

inférieur à la moye

nne

Groupe de ré

férence d

e l’Amériq

ue du Nord :

résultat in

férieur à la moye

nne

RATIO DES FRAIS AUX REVENUS (%)

■ Nos résultats r

elatifs de 19

98 sont équiva-

lents à la moyen

ne de 66,5 % du gro

upe de

référence d

u Canada, et in

férieurs à

la

moyenne de 6

3,1 % du groupe de ré

férence

de l’Amériq

ue du Nord.

Groupe de ré

férence d

u Canada : résultat

corresp

ondant à la moyenne

Groupe de ré

férence d

e l’Amériq

ue du Nord :

résultat in

férieur à la moye

nne

Banque de Montréa

l

Moyenne du gro

upe de référe

nce

du Canada

Moyenne du gro

upe de référe

nce de

l’Amérique du Nord

Le peloton de tête d

ésigne le

s deux première

s

institution

s du groupe de ré

férence d

u Canada

et les si

x première

s du groupe de ré

férence d

e

l’Amérique du Nord.

1998

1997

1996

1995

1994

23,326,1

22,223,1

14,3

1998

1997

1996

1995

1994

0,911,922,2

13,816,5

1998

1997

1996

1995

1994

15,217,1

17,0

15,4

14,9

1998

1997

1996

1995

1994

1,4

15,1

9,9

9,0

6,9

1998

1997

1996

1995

1994

66,5

64,4

63,464,3

62,0

COMPARAISON AVEC LE GROUPE DERÉFÉRENCE DE L’AMÉRIQUE DU NORD

1998 1997a) Moyenne de cinq ans

Résultats de Moyenne Résultats de Moyenne Résultats de Moyennela Banque des 22 la Banque des 22 la Banque des 22

de Montréal Rang banques* de Montréal Rang banques* de Montréal Rang banques*

Mesures principales des résultats financiers (%)Rendement du capital

investi par lesactionnaires ordinaires,annualisé sur cinq ans 23,3 4 20,7 26,1 1 30,4 23,3e) 4 20,7e)

Croissance du bénéficedilué par action b) 0,9 4 0,8 c) 11,9 1 14,2 13,0 1 10,0

Rendement de l’avoir moyen des actionnairesordinaires 15,2 4 15,2c) 17,1 4 16,6 15,9 1 16,0

Croissance des revenus b) 1,4 1 21,5 15,1 4 13,5 8,5 1 11,8Ratio des frais aux revenus 66,5 1 63,1 64,4 1 61,2 64,1 1 62,4

Mesures principales de la situation financière (%)Provision pour créances

irrécouvrables, en pourcentagedu solde moyen desprêts et acceptations 0,09 2 0,81c) 0,23 2 0,61 0,30 2 0,73

Solde brut des prêtset acceptations douteux, en pourcentage du totalde l’avoir des actionnaireset des réserves pourcréances irrécouvrables 6,66 1 5,73 7,65 1 6,79 6,66 f) 1 5,73 f)

Ratio du capital depremière catégorie d) 6,95 1 7,71 6,35 1 7,59 6,95 f) 1 7,71 f)

Encaisse et valeurs mobilières enpourcentage de l’actif 28,4 1 34,5 35,6 2 29,8 28,4 f) 1 34,5 f)

Cote de solvabilité AA- 2 A+ AA- 2 A+ AA- f) 2 A+ f)

*La sélection des 22 banques les plus importantes est fondée sur l’avoir des actionnaires ordinaires de 1997 :Banque Canadienne Impériale de Commerce, Banque de Montréal, Banque Royale du Canada, Banque Scotia,Banque Toronto-Dominion, Banc One Corp., BankAmerica Corporation, Bankers Trust New York Corporation,The Bank of New York Company, Inc., The Chase Manhattan Corporation, Citicorp N.A., First Chicago NBDCorporation, First Union Corporation, Fleet Financial Group, J.P. Morgan & Co. Inc., Keycorp, U.S. Bancorp,Norwest Corporation, PNC Bank Corp., SunTrust Banks, Inc., Wachovia Corporation, Wells Fargo & Company.Remarque : Les résultats des banques américaines sont fondés sur la période de 12 mois terminée le 30 sep-tembre, afin de les rapprocher de l’exercice financier des banques canadiennes, qui s’est terminé le 31 octobre.a) Données reclassifiées pour les rendre conformes à la présentation adoptée en 1998b) Ratios selon les états financiers, à l’exception de la croissance du bénéfice dilué par action de la BanqueNationale du Canada, qui a été redressée conformément à la note c). Pour les fins de classement, les élémentsexceptionnels sont exclus.c) Les résultats de la Banque Nationale du Canada ont été redressés afin que l’ajout à la réserve généralepour créances irrécouvrables soit imputé au revenu de l’exercice courant et non aux bénéfices non répartis.d) Selon les normes américainese) Rendement du capital investi, annualisé sur cinq ans, pour la période se terminant le 31 octobre 1998f) Ratios au 31 octobre 1998

2 Peloton de tête 4 Supérieur ou correspondant à la moyenne 1 Inférieur à la moyenne

COMPARAISON DES RÉSULTATS DE 1998En1998, nous nous sommes classés dans le peloton de tête du groupe de référence de l’Amérique duNord pour deux de nos dix mesures financières, comparativement à trois mesures en 1997, en raisondu rang moins élevé obtenu en 1998 pour l’encaisse et les valeurs mobilières en pourcentage de l’actif. Nous avons obtenu un résultat égal ou supérieur à la moyenne pour trois de nos mesures, comparativement à deux mesures en 1997, ce qui s’explique par notre classement plus élevé pour cequi est du rendement du capital investi par les actionnaires ordinaires, annualisé sur cinq ans, et de lacroissance du bénéfice dilué par action, tandis que notre classement était moins élevé au chapitre dela croissance des revenus.

Nous nous sommes classés au-dessous de la moyenne pour cinq de nos mesures, soit la croissancedes revenus, le ratio des frais aux revenus, le solde brut des prêts et acceptations douteux, en pour-centage du total de l’avoir des actionnaires et des réserves pour créances irrécouvrables, le ratio ducapital de première catégorie et l’encaisse et les valeurs mobilières en pourcentage de l’actif. Nosrésultats inférieurs à la moyenne en matière de croissance des revenus et de ratio des frais aux revenusen 1998 s’expliquent par l’impact de la situation inhabituelle du marché au quatrième trimestre surplusieurs de nos secteurs institutionnels et Bancomer, ainsi que par l’effet de la vente de notreportefeuille américain de cartes de crédit sur nos revenus. Ces facteurs ont partiellement neutralisé laprogression continue du volume d’affaires en plus d’avoir une incidence négative sur le ratio des fraisaux revenus, en raison du niveau relativement peu élevé des frais liés à ces revenus moins considérables.Bien que nos résultats pour trois des mesures de notre situation financière aient été inférieurs à lamoyenne du groupe de référence d’Amérique du Nord, nous considérons que la qualité de notre actif,notre ratio de liquidité et notre fonds de capital demeurent solides.

MOYENNE DE CINQ ANSSur une moyenne annualisée sur cinq ans, nous nous sommes classés dans le peloton de tête dugroupe de référence de l’Amérique du Nord pour deux de nos dix mesures financières, comme en 1997,notre classement s’étant amélioré au chapitre de la provision pour créances irrécouvrables en pour-centage du solde moyen des prêts et acceptations, mais s’étant détérioré à celui de l’encaisse et desvaleurs mobilières en pourcentage de l’actif. Nous avons obtenu un résultat égal ou supérieur à lamoyenne pour ce qui est du rendement du capital investi par les actionnaires ordinaires, annualisé surcinq ans, ce qui constitue une amélioration par rapport à 1997.

Nous avons obtenu des résultats inférieurs à la moyenne pour sept de nos mesures, soit la crois-sance du bénéfice dilué par action, le rendement de l’avoir moyen des actionnaires ordinaires, la croissance des revenus, le ratio des frais aux revenus, le solde brut des prêts et acceptations douteuxen pourcentage du total de l’avoir des actionnaires et des réserves pour créances irrécouvrables, le ratio du capital de première catégorie et l’encaisse et les valeurs mobilières en pourcentage del’actif. Pour les deux premières de ces mesures, notre classement moins élevé qu’en 1997 reflète lesmeilleurs résultats obtenus par le secteur bancaire en 1994 et 1995. Quant à notre classement moinsélevé aux chapitres de la croissance des revenus et du ratio des frais aux revenus, il est attribuable aux meilleurs résultats obtenus par le secteur bancaire en 1996 et 1998. Les rangs obtenus pour lestrois dernières de ces mesures, qui ont toutes trait à notre situation financière, sont expliqués plushaut, sous la rubrique Comparaison des résultats de 1998.

Mesures de la situation financière

Résultats

Où trouver plus de renseignements

Renseignements sur les groupes de référence

Résultats relatifs

Mesures des résultats financiers

Titre de section – les sections correspondent aux principales

mesures financières

Faits saillants des résultats

RÉSULTATS FINANCIERS RELATIFS

RENDEMENT DU CAPITAL INVESTI PAR LES ACTIONNAIRES ORDINAIRES,ANNUALISÉ SUR CINQ ANS (%)

■ Notre rendement nous classe dans le pelotonde tête du groupe de référence du Canada,dont la moyenne est de 21,8 %, et au-dessusde la moyenne de 20,7 % du groupe deréférence de l’Amérique du Nord.

Groupe de référence du Canada : peloton de têteGroupe de référence de l’Amérique du Nord :résultat supérieur à la moyenne

CROISSANCE DU BÉNÉFICE DILUÉ PAR ACTION (%)

■ La croissance du bénéfice dilué par action de 0,9 % que nous avons enregistrée en 1998est supérieure à la croissance moyenne des groupes de référence du Canada et del’Amérique du Nord, qui est de –10,6 % et de 0,8 % respectivement.

Groupe de référence du Canada : résultatsupérieur à la moyenneGroupe de référence de l’Amérique du Nord :résultat supérieur à la moyenne

RENDEMENT DE L’AVOIR DES ACTIONNAIRES ORDINAIRES (%)

■ Notre RAA de 1998 est supérieur à lamoyenne de 14,2 % du groupe de référencedu Canada et équivalent à la moyenne de 15,2 % du groupe de référence de l’Amériquedu Nord.

Groupe de référence du Canada : résultatsupérieur à la moyenneGroupe de référence de l’Amérique du Nord :résultat correspondant à la moyenne

CROISSANCE DES REVENUS (%)

■ Notre taux de croissance de 1998 estinférieur à la moyenne de 7,9 % du groupede référence du Canada, et égalementinférieur à la moyenne de 21,5 % du groupede référence de l’Amérique du Nord.

Groupe de référence du Canada : résultatinférieur à la moyenneGroupe de référence de l’Amérique du Nord :résultat inférieur à la moyenne

RATIO DES FRAIS AUX REVENUS (%)

■ Nos résultats relatifs de 1998 sont équiva-lents à la moyenne de 66,5 % du groupe deréférence du Canada, et inférieurs à lamoyenne de 63,1 % du groupe de référencede l’Amérique du Nord.

Groupe de référence du Canada : résultat correspondant à la moyenneGroupe de référence de l’Amérique du Nord :résultat inférieur à la moyenne

Banque de Montréal

Moyenne du groupe de référence du Canada

Moyenne du groupe de référence del’Amérique du Nord

Le peloton de tête désigne les deux premièresinstitutions du groupe de référence du Canadaet les six premières du groupe de référence del’Amérique du Nord.

19981997199619951994

23,326,1

22,223,1

14,3

19981997199619951994

0,911,9

22,213,816,5

19981997199619951994

15,217,117,0

15,414,9

19981997199619951994

1,4

15,1

9,99,06,9

19981997199619951994

66,5

64,463,4

64,3

62,0

COMPARAISON AVEC LE GROUPE DERÉFÉRENCE DU CANADA

1998 1997 Moyenne de cinq ans

Résultats de Moyenne Résultats de Moyenne Résultats de Moyennela Banque des six la Banque des six la Banque des six

de Montréal Rang banques* de Montréal Rang banques* de Montréal Rang banques*

Mesures principales des résultats financiers (%)Rendement du capital

investi par lesactionnaires ordinaires,annualisé sur cinq ans 23,3 2 21,8 26,1 1 27,3 23,3a) 2 21,8a)

Croissance du bénéficedilué par action b) 0,9 4 (10,6)c) 11,9 1 21,6 13,0 1 21,4

Rendement de l’avoirmoyen des actionnairesordinaires 15,2 4 14,2 c) 17,1 1 18,0 15,9 2 15,2

Croissance des revenus b) 1,4 1 7,9 15,1 1 18,0 8,5 1 10,4Ratio des frais aux revenus 66,5 4 66,5 64,4 1 63,0 64,1 1 63,3

Mesures principales de la situation financière (%)Provision pour créances

irrécouvrables, enpourcentage du soldemoyen des prêtset acceptations 0,09 2 0,35 c) 0,23 2 0,33 0,30 2 0,43

Solde brut des prêts etacceptations douteux,en pourcentage du totalde l’avoir des actionnaireset des réserves pourcréances irrécouvrables 6,66 2 12,43 7,65 2 13,68 6,66d) 2 12,43d)

Ratio du capital depremière catégorie 7,26 1 7,38 6,80 1 6,89 7,26d) 1 7,38d)

Encaisse et valeursmobilières enpourcentage de l’actif 28,4 2 25,1 35,6 2 25,4 28,4d) 2 25,1d)

Cote de solvabilité AA- 4 AA- AA- 4 AA- AA-d) 4 AA-d)

* Les six banques utilisées pour calculer la moyenne sont : Banque Canadienne Impériale de Commerce,Banque de Montréal, Banque Nationale du Canada, Banque Royale du Canada, Banque Scotia et BanqueToronto-Dominiona) Rendement du capital investi, annualisé sur cinq ans, pour la période se terminant le 31 octobre 1998.b) Ratios selon les états financiers, à l’exception de la croissance du bénéfice dilué par action de la BanqueNationale du Canada, qui a été redressée conformément à la note c). Pour les fins de classement, les élémentsexceptionnels sont exclus.c) Les résultats de la Banque Nationale du Canada ont été redressés afin que l’ajout à la réserve généralepour créances irrécouvrables soit imputé au revenu de l’exercice courant et non aux bénéfices non répartis.d) Ratios au 31 octobre 1998.

2 Peloton de tête 4 Supérieur ou correspondant à la moyenne 1 Inférieur à la moyenne

COMPARAISON DES RÉSULTATS DE 1998En 1998, nous nous sommes classés dans le peloton de tête du groupe de référence du Canada pourquatre de nos dix mesures financières, comparativement à trois mesures en 1997, grâce à l’améliorationde notre rendement du capital investi par les actionnaires ordinaires, annualisé sur cinq ans. Nousavons obtenu un résultat égal ou supérieur à la moyenne pour quatre de nos mesures, comparative-ment à une mesure en 1997, grâce à notre classement plus élevé pour ce qui est de la croissance du bénéfice dilué par action, du rendement de l’avoir moyen des actionnaires ordinaires et du ratio desfrais aux revenus.

Nous nous sommes classés au-dessous de la moyenne pour deux de nos mesures, soit la croissancedes revenus et le ratio du capital de première catégorie. Le ralentissement de la croissance de nosrevenus en 1998 reflète la situation inhabituelle du marché au quatrième trimestre, qui a occasionnéla diminution de l’apport de certains secteurs et principalement de plusieurs secteurs institutionnels et de Bancomer, ainsi que le manque à gagner découlant de la vente de notre portefeuille américain decartes de crédit. Ces facteurs ont partiellement neutralisé la progression continue du volume d’affaires.Le ratio du capital de première catégorie, bien qu’inférieur à la moyenne du groupe de référence duCanada qui est de 7,38 %, est supérieur au ratio de 7 % attendu par notre principal organisme deréglementation, et nous considérons que notre fonds de capital est solide.

MOYENNE DE CINQ ANSSur une moyenne annualisée sur cinq ans, nous nous sommes classés dans le peloton de tête dugroupe de référence du Canada pour cinq de nos dix mesures financières, comparativement à quatre en1997, grâce à l’amélioration de notre rendement du capital investi par les actionnaires ordinaires,annualisé sur cinq ans. Comme en 1997, notre cote de solvabilité était égale ou supérieure à la moyenne.

Nous avons obtenu des résultats inférieurs à la moyenne pour quatre de nos mesures, soit lacroissance du bénéfice dilué par action, la croissance des revenus, le ratio des frais aux revenus et leratio du capital de première catégorie. Notre classement, pour les trois premières de ces mesures,reflète les meilleurs résultats obtenus par le secteur bancaire en 1994, 1996 et 1997. La situation denotre ratio de capital de première catégorie est expliquée plus haut, sous la rubrique Comparaisondes résultats de 1998.

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

Valeur de l’avoir des actionnaires■ Notre RCI, annualisé sur cinq ans, est de 23,3 % pour 1998,

ce qui est inférieur de 2,8 % au chiffre de 26,1 % de 1997.■ Le cours des actions a augmenté de 3,7 % par rapport à 1997.■ Le dividende par action ordinaire a augmenté de 0,16 $ en

1998 et de 0,19 $ en 1997.

RÉSULTATS FINANCIERS

19981997199619951994

23,326,1

22,223,1

14,3

19981997199619951994

0,9

11,9

22,2

13,816,5

19981997199619951994

15,217,117,015,414,9

19981997199619951994

1,4

15,1

9,99,06,9

19981997199619951994

66,564,463,464,362,0

1997

280

293

542

186

157

187

238

649

229

64

1998

Croissance du revenu net■ Notre bénéfice par action a augmenté de 0,9 % par rapport

à 1997.■ La croissance du revenu net témoigne de la progression

continue du volume d’affaires et du maintien de la grandequalité de l’actif, qui ont été partiellement neutralisés par les conséquences de certaines situations anormales du marchéau quatrième trimestre. L’évolution défavorable des marchés a suscité des pertes nettes de négociation durant le trimestreet a contribué à la baisse enregistrée dans d’autres secteursinstitutionnels ainsi qu’à la réduction de l’apport du GrupoFinanciero Bancomer.

Rentabilité■ Notre RAA a été de 15,2 % en 1998, comparativement à

17,1 % en 1997.■ Ce résultat de 1998 dépasse le seuil économique minimum

pour la neuvième année consécutive.

Croissance des revenus■ La croissance de nos revenus est de 1,4 % pour 1998, alors

qu’elle était de 15,1 % en 1997.■ La croissance des revenus est attribuable à une augmentation

marquée du volume d’affaires, partiellement neutralisée par une baisse de la contribution de certains secteurs institu-tionnels et de Bancomer, ainsi que par le manque à gagnerdécoulant de la vente du portefeuille américain de cartes decrédit à Partners First et les pertes liées à la mise en exploita-tion de cette entreprise.

Productivité■ Notre ratio des frais aux revenus a atteint 66,5 % en 1998,

alors qu’il était de 64,4 % en 1997; la croissance des frais a été de 4,7 % pour 1998, alors qu’elle était de 16,8 % en 1997.

■ La croissance des frais est attribuable à l’augmentation desdépenses liées au développement stratégique, à l’incidencedu taux de change sur les frais engagés aux États-Unis, et à lacroissance du volume d’affaires, malgré les améliorations au chapitre de la productivité. La croissance des frais a étépartiellement neutralisée par l’incidence d’une charge de 75 millions de dollars inscrite au quatrième trimestre de 1997.

Analyse des résultats des entités d’exploitation

■ La croissance de 3,5 % du revenu net total de la Banquereflète l’augmentation continue du volume d’affaires et labonne qualité de l’actif, mais elle est partiellement neutra-lisée par l’incidence de la situation anormale du marché auquatrième trimestre.

■ Le revenu net des SFPE, Opérations régionales Harris et SFEa augmenté de 6,4 %.

■ Le revenu net des ISGE et de la GRPA a diminué de 25,8 %.

RENDEMENT DU CAPITAL INVESTI(RCI) PAR LES ACTIONNAIRESORDINAIRES, ANNUALISÉ SUR CINQ ANS (%)

De plus amples renseignements figurent àla page 21.

RENDEMENT DE L’AVOIR DES ACTIONNAIRES (RAA) ORDINAIRES (%)

SEUIL ÉCONOMIQUE MINIMUM (12 % DE 1995 À 1998;13 % EN 1994)

De plus amples renseignements figurent àla page 25.

CROIS SAN CE DES RE V E NUS (%)

De plus amples renseignements figurent àla page 26.

RATIO DES FRAIS AUX REVENUS (%)

De plus amples renseignements figurent àla page 30.

REVENU NET PAR ENTITÉ D’EXPLOITATION(en millions de dollars)

SF PE IS GESF E GRPAH ARRIS

De plus amples renseignements figurentà la page 31.

CROISSANCE DU BÉNÉFICE DILUÉPAR ACTION (%)

OBJECTIF (MINIMUM DE 10 %)

De plus amples renseignements figurent àla page 23.

18

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

SITUATION FINANCIÈRE

Gestion globale des risques■ Notre solide culture en matière de gestion des risques se

traduit par une conception prudente et professionnelle de laprise de risques.

■ Notre gestion des risques vise l’optimisation de l’équilibrerisque-rendement.

Gestion du risque de crédit■ La qualité de notre actif reste élevée.■ La provision pour créances irrécouvrables en pourcentage

du solde moyen des prêts et acceptations pour 1998 s’élève à0,09 %, alors qu’elle était de 0,23 % pour 1997.

■ Les portefeuilles de prêts continuent d’être bien diversifiés.

■ Le solde brut des prêts et acceptations douteux, en pourcen-tage du total de l’avoir des actionnaires et des réserves pourcréances irrécouvrables, est de 6,7 %, alors qu’il était de 7,6 %à la fin de 1997.

■ La diminution enregistrée en 1998 est due à des contre-passations et recouvrements, ainsi qu’à la faible incidencedes prêts problèmes.

Gestion du risque de liquidité■ Notre ratio de liquidité a diminué, pour atteindre 28,4 % au

31 octobre 1998.■ Les dépôts sont bien diversifiés par client, catégorie, devise

et région géographique.■ L’actif liquide comprend 41,4 milliards de dollars d’éléments

d’actif donnés en garantie au 31 octobre 1998.

Gestion du capital■ Notre ratio du capital de première catégorie était de 7,26 % au

31 octobre 1998, alors qu’il était de 6,80 % au 31 octobre 1997.■ La hausse s’explique par l’augmentation des bénéfices non

répartis, l’émission d’actions privilégiées au cours de l’exercice, des opérations de titrisation et d’autres initiativesvisant notre bilan.

Cote de solvabilité■ La cote composite de solvabilité est restée inchangée.

19981997199619951994

0,090,230,23

0,30

0,63

19981997199619951994

6,77,615,7

20,529,9

19981997199619951994

63 19574 034

60 79653 336

41 194

28,435,635,835,129,8

19981997199619951994

7,266,806,717,027,20

PROVISION POUR CRÉANCESIRRÉCOUVRABLES, EN POURCENTAGEDU SOLDE MOYEN DES PRÊTS ETACCEPTATIONS

SOLDE BRUT DES PRÊTS ET ACCEPTATIONS DOUTEUX, ENPOURCENTAGE DU TOTAL DEL’AVOIR DES ACTIONNAIRES ET DES RÉSERVES POUR CRÉANCESIRRÉCOUVRABLES

De plus amples renseignements figurent àla page 44.

ENCAISSE(en millions de dollars)

VALEURS MOBILIÈRES

ENCAISSE ET VALEURSMOBILIÈRES, EN POURCENTAGE DE L’ACTIF

De plus amples renseignements figurent àla page 47.

RATIO DU CAPITAL DE PREMIÈRECATÉGORIE (%)

EXIGENCES RÉGLEMENTAIRES (4 %)

De plus amples renseignements figurent àla page 49.

LES QUATRE PRINCIPAUX RISQUES

De plus amples renseignements sur lesquatre principaux risques, figurent à lapage 43.

COTE COMPOSITE DE CRÉDIT

La cote de crédit représente une combinaison des cotes de solvabilité deMoody’s et de Standard & Poor’s.

AA-

■ Risque de crédit■ Risque de marché■ Risque de liquidité■ Risque d’exploitation

19

COMPARAISON AVEC LE GROUPE DERÉFÉRENCE DE L’AMÉRIQUE DU NORD

1998 1997a) Moyenne de cinq ans

Résultats de Moyenne Résultats de Moyenne Résultats de Moyennela Banque des 22 la Banque des 22 la Banque des 22

de Montréal Rang banques* de Montréal Rang banques* de Montréal Rang banques*

Mesures principales des résultats financiers (%)Rendement du capital

investi par lesactionnaires ordinaires,annualisé sur cinq ans 23,3 4 20,7 26,1 1 30,4 23,3e) 4 20,7e)

Croissance du bénéficedilué par action b) 0,9 4 0,8 c) 11,9 1 14,2 13,0 1 10,0

Rendement de l’avoir moyen des actionnairesordinaires 15,2 4 15,2c) 17,1 4 16,6 15,9 1 16,0

Croissance des revenus b) 1,4 1 21,5 15,1 4 13,5 8,5 1 11,8Ratio des frais aux revenus 66,5 1 63,1 64,4 1 61,2 64,1 1 62,4

Mesures principales de la situation financière (%)Provision pour créances

irrécouvrables, en pourcentagedu solde moyen desprêts et acceptations 0,09 2 0,81c) 0,23 2 0,61 0,30 2 0,73

Solde brut des prêtset acceptations douteux, en pourcentage du totalde l’avoir des actionnaireset des réserves pourcréances irrécouvrables 6,66 1 5,73 7,65 1 6,79 6,66 f) 1 5,73 f)

Ratio du capital depremière catégorie d) 6,95 1 7,71 6,35 1 7,59 6,95 f) 1 7,71 f)

Encaisse et valeurs mobilières enpourcentage de l’actif 28,4 1 34,5 35,6 2 29,8 28,4 f) 1 34,5 f)

Cote de solvabilité AA- 2 A+ AA- 2 A+ AA- f) 2 A+ f)

*La sélection des 22 banques les plus importantes est fondée sur l’avoir des actionnaires ordinaires de 1997 :Banque Canadienne Impériale de Commerce, Banque de Montréal, Banque Royale du Canada, Banque Scotia,Banque Toronto-Dominion, Banc One Corp., BankAmerica Corporation, Bankers Trust New York Corporation,The Bank of New York Company, Inc., The Chase Manhattan Corporation, Citicorp N.A., First Chicago NBDCorporation, First Union Corporation, Fleet Financial Group, J.P. Morgan & Co. Inc., Keycorp, U.S. Bancorp,Norwest Corporation, PNC Bank Corp., SunTrust Banks, Inc., Wachovia Corporation, Wells Fargo & Company.Remarque : Les résultats des banques américaines sont fondés sur la période de 12 mois terminée le 30 sep-tembre, afin de les rapprocher de l’exercice financier des banques canadiennes, qui s’est terminé le 31 octobre.a) Données reclassifiées pour les rendre conformes à la présentation adoptée en 1998b) Ratios selon les états financiers, à l’exception de la croissance du bénéfice dilué par action de la BanqueNationale du Canada, qui a été redressée conformément à la note c). Pour les fins de classement, les élémentsexceptionnels sont exclus.c) Les résultats de la Banque Nationale du Canada ont été redressés afin que l’ajout à la réserve généralepour créances irrécouvrables soit imputé au revenu de l’exercice courant et non aux bénéfices non répartis.d) Selon les normes américainese) Rendement du capital investi, annualisé sur cinq ans, pour la période se terminant le 31 octobre 1998f) Ratios au 31 octobre 1998

2 Peloton de tête 4 Supérieur ou correspondant à la moyenne 1 Inférieur à la moyenne

COMPARAISON DES RÉSULTATS DE 1998En1998, nous nous sommes classés dans le peloton de tête du groupe de référence de l’Amérique duNord pour deux de nos dix mesures financières, comparativement à trois mesures en 1997, en raisondu rang moins élevé obtenu en 1998 pour l’encaisse et les valeurs mobilières en pourcentage de l’actif. Nous avons obtenu un résultat égal ou supérieur à la moyenne pour trois de nos mesures, comparativement à deux mesures en 1997, ce qui s’explique par notre classement plus élevé pour cequi est du rendement du capital investi par les actionnaires ordinaires, annualisé sur cinq ans, et de lacroissance du bénéfice dilué par action, tandis que notre classement était moins élevé au chapitre dela croissance des revenus.

Nous nous sommes classés au-dessous de la moyenne pour cinq de nos mesures, soit la croissancedes revenus, le ratio des frais aux revenus, le solde brut des prêts et acceptations douteux, en pour-centage du total de l’avoir des actionnaires et des réserves pour créances irrécouvrables, le ratio ducapital de première catégorie et l’encaisse et les valeurs mobilières en pourcentage de l’actif. Nosrésultats inférieurs à la moyenne en matière de croissance des revenus et de ratio des frais aux revenusen 1998 s’expliquent par l’impact de la situation inhabituelle du marché au quatrième trimestre surplusieurs de nos secteurs institutionnels et Bancomer, ainsi que par l’effet de la vente de notreportefeuille américain de cartes de crédit sur nos revenus. Ces facteurs ont partiellement neutralisé laprogression continue du volume d’affaires en plus d’avoir une incidence négative sur le ratio des fraisaux revenus, en raison du niveau relativement peu élevé des frais liés à ces revenus moins considérables.Bien que nos résultats pour trois des mesures de notre situation financière aient été inférieurs à lamoyenne du groupe de référence d’Amérique du Nord, nous considérons que la qualité de notre actif,notre ratio de liquidité et notre fonds de capital demeurent solides.

MOYENNE DE CINQ ANSSur une moyenne annualisée sur cinq ans, nous nous sommes classés dans le peloton de tête dugroupe de référence de l’Amérique du Nord pour deux de nos dix mesures financières, comme en 1997,notre classement s’étant amélioré au chapitre de la provision pour créances irrécouvrables en pour-centage du solde moyen des prêts et acceptations, mais s’étant détérioré à celui de l’encaisse et desvaleurs mobilières en pourcentage de l’actif. Nous avons obtenu un résultat égal ou supérieur à lamoyenne pour ce qui est du rendement du capital investi par les actionnaires ordinaires, annualisé surcinq ans, ce qui constitue une amélioration par rapport à 1997.

Nous avons obtenu des résultats inférieurs à la moyenne pour sept de nos mesures, soit la crois-sance du bénéfice dilué par action, le rendement de l’avoir moyen des actionnaires ordinaires, la croissance des revenus, le ratio des frais aux revenus, le solde brut des prêts et acceptations douteuxen pourcentage du total de l’avoir des actionnaires et des réserves pour créances irrécouvrables, le ratio du capital de première catégorie et l’encaisse et les valeurs mobilières en pourcentage del’actif. Pour les deux premières de ces mesures, notre classement moins élevé qu’en 1997 reflète lesmeilleurs résultats obtenus par le secteur bancaire en 1994 et 1995. Quant à notre classement moinsélevé aux chapitres de la croissance des revenus et du ratio des frais aux revenus, il est attribuable aux meilleurs résultats obtenus par le secteur bancaire en 1996 et 1998. Les rangs obtenus pour lestrois dernières de ces mesures, qui ont toutes trait à notre situation financière, sont expliqués plushaut, sous la rubrique Comparaison des résultats de 1998.

SITUATION FINANCIÈRE RELATIVE

PROVISION POUR CRÉANCESIRRÉCOUVRABLES, EN POURCENTAGE DU SOLDE MOYEN DES PRÊTS ET ACCEPTATIONS (%)

■ Les résultats obtenus dans cette catégorie nousplacent dans le peloton de tête par rapport auxgroupes de référence du Canada et de l’Amériquedu Nord, dont les taux s’élèvent à 0,35 % et0,81 % respectivement.

Groupe de référence du Canada : peloton de têteGroupe de référence de l’Amérique du Nord :peloton de tête

SOLDE BRUT DES PRÊTS ET ACCEPTATION DOUTEUX, EN POURCENTAGE DU TOTAL DEL’AVOIR DES ACTIONNAIRES ET DES RÉSERVESPOUR CRÉANCES IRRÉCOUVRABLES■ Par rapport au taux de 12,43 % du groupe de

référence du Canada, notre taux se situe dans le peloton de tête. Par contre, il est inférieur au taux moyen du groupe de référence del’Amérique du Nord, qui est de 5,73 %.

Groupe de référence du Canada : peloton de têteGroupe de référence de l’Amérique du Nord : résultat inférieur à la moyenne

ENCAISSE ET VALEURS MOBILIÈRES, EN POURCENTAGE DE L’ACTIF (%)

■ Par rapport au groupe de référence du Canada,dont le ratio s’élève à 25,1 %, notre ratio de liquidité nous place dans le peloton de tête.Par contre, notre ratio est inférieur à la moyennedu groupe de référence de l’Amérique du Nord,qui était de 34,5 %.

Groupe de référence du Canada : peloton de têteGroupe de référence de l’Amérique du Nord :résultat inférieur à la moyenne

RATIO DU CAPITAL DE PREMIÈRECATÉGORIE (%)

■ Notre ratio est inférieur à celui du groupe de réfé-rence du Canada, dont la moyenne était de 7,38 %.

■ Selon les normes américaines, notre ratio du capital de première catégorie était de 6,95 % etinférieur à la moyenne du groupe de référence de l’Amérique du Nord, qui était de 7,71 %.

Groupe de référence du Canada : résultat inférieur à la moyenneGroupe de référence de l’Amérique du Nord : résultat inférieur à la moyenne

COTE DE SOLVABILITÉ

Groupe de référence du Canada : résultat correspondant à la moyenneGroupe de référence de l’Amérique du Nord :peloton de tête

Le peloton de tête désigne les deux premièresinstitutions du groupe de référence du Canada etles six premières du groupe de référence del’Amérique du Nord.

Banque de Montréal

Moyenne du groupe de référence du Canada

Moyenne du groupe de référence de l’Amérique du Nord

19981997199619951994

0,09

0,230,23

0,300,63

19981997199619951994

6,667,6515,71

20,4829,86

19981997199619951994

28,4

35,635,835,129,8

19981997199619951994

7,26

6,806,717,02

7,20

AA-

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

DÉCLARATIONS PRÉVISIONNELLESÀ l’occasion, la Banque de Montréal fait des déclarations prévision-nelles verbalement ou par écrit, par exemple dans le présent Rapportannuel, dans des documents déposés auprès des organismes canadiensde réglementation et de la Securities and Exchange Commission desÉtats-Unis, dans des rapports aux actionnaires et dans d’autres com-munications. Ces déclarations prévisionnelles portent, entre autres, surla situation financière ainsi que sur les résultats de l’exploitation et desactivités de la Banque.

De par leur nature même, les déclarations prévisionnelles comportentde nombreuses hypothèses, des incertitudes et des risques inhérents,généraux et spécifiques, et il est possible que les prédictions, prévisions,projections et autres déclarations prévisionnelles ne se matérialisentpas. La Banque de Montréal conseille aux lecteurs du Rapport annuelde ne pas se fier indûment à ces déclarations, étant donné que lesrésultats réels pourraient différer sensiblement des plans, objectifs,attentes, estimations et intentions exprimés dans ces déclarationsprévisionnelles, en raison d’un certain nombre de facteurs importants.

Ces facteurs comprennent, sans toutefois s’y limiter, les fluctuationsdes taux d’intérêt et de change, les modifications de la réglementation,les effets de la concurrence dans les secteurs géographiques et lesdomaines d’activité dans lesquels nous œuvrons (concurrence quicontinue à exercer des pressions sur la tarification des prêts et desdépôts), les changements sur la scène politique et économique (dont,entre autres choses, l’inflation) et enfin, les changements technolo-giques. La Banque de Montréal tient à informer ses lecteurs que la listeprécédente n’est pas exhaustive. Les investisseurs et autres person-nes qui se fient à des déclarations prévisionnelles pour prendre desdécisions à l’égard de la Banque doivent tenir compte de ces facteurset d’autres faits et incertitudes.

Les déclarations prévisionnelles sont présentées, dans des boîtes ombrées, tout au long de l’Analyse de l’exploitation. Elles figurent sousla rubrique «Perspectives» dans les sections Croissance des revenus,à la page 28, Productivité, à la page 30, Risque de crédit, à la page 46,Risque de liquidité, à la page 48, et Gestion du capital, à la page 49.De plus, un exposé portant sur les perspectives économiques et l’évo-lution à l’échelle mondiale est présenté à partir de la page 51.

ANALYSE DE L’EXPLOITATION

Dans la présente section du Rapport annuel, nous présentonsl’analyse faite par la direction de la Banque de Montréal denos résultats financiers et de notre situation financière, pourles exercices terminés les 31 octobre 1998 et 1997. L’analyseporte principalement sur nos stratégies et nos résultats finan-ciers et est organisée en fonction des dix principales mesuresque nous utilisons pour surveiller nos résultats financiers etnotre situation financière en général. Elle s’appuie sur nosétats financiers consolidés, présentés à partir de la page 68 duRapport annuel. Sauf indication contraire, tous les montantssont exprimés en dollars canadiens.

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

RATIO DES FRAIS AUX REVENUS DE 66,5 %

En 1998, le ratio des frais aux revenus a augmenté de 210 points de base pour s’établir à 66,5 %, lacroissance de 1,4 % des revenus ayant été plus que neutralisée par la hausse de 4,7 % des frais. LaBanque a comme objectif d’améliorer sa productivité en réduisant le ratio des frais aux revenus de 2 %par année. Nous n’avons pu atteindre cet objectif cette année, car le niveau des frais associés à certainsdes facteurs de diminution des revenus était relativement faible, d’où la détérioration du ratio. Lesrevenus ont baissé au chapitre des prêts douteux, des actions et des obligations des pays en développe-ment, et des services américains de cartes de crédit; la contribution de Bancomer a également étéplus faible. De plus, la baisse des revenus de négociation ne s’est pas accompagnée d’une baissecomparable des frais correspondants. Les raisons de la baisse de la croissance des revenus figurent àla page 26, tandis que la croissance des frais est expliquée de façon détaillée ci-après.

Croissance des frais à son plus faible niveau en neuf ansNotre deuxième mesure de la productivité est la croissance des frais d’une année à l’autre, qui a été de4,7 % en 1998, comparativement à 16,8 % l’an dernier. La croissance des frais cette année est attribuableà l’accroissement du volume d’affaires découlant de la vigueur de l’économie nord-américaine, àl’augmentation des dépenses liées au développement stratégique et aux écarts de change dus à lafaiblesse du dollar canadien. Les dépenses liées au développement stratégique visent les initiativesprécisées ci-contre. L’augmentation du cours du dollar américain par rapport au dollar canadien a eudes répercussions sur les frais engagés aux États-Unis qui ont été déclarés en 1998, entraînant des fraisadditionnels de 69 millions de dollars. La croissance des frais a été neutralisée par l’incidence d’unecharge de 75 millions de dollars inscrite au quatrième trimestre de 1997 au titre de l’amortissementaccéléré relatif aux changements technologiques, aux frais engagés pour améliorer l’efficacité de notreprocessus de crédit, de même que par la baisse de la rémunération liée à la production de revenus.

VENTILATION DE LA CROISSANCE DES FRAIS (%)

pour l’exercice terminé le 31 octobre 1998 1997

Dépenses liées au développement stratégique 2,1 4,9Répercussions du taux de change 1,5 0,2Charge (1,6) 1,3Rémunération liée aux revenus (0,8) 5,3Croissance continue du volume d’affaires, partiellement

neutralisée par les améliorations à la productivité 3,5 5,1

Croissance totale des frais 4,7 16,8

La croissance des frais a été plus faible en 1998 qu’en 1997 dans toutes les catégories classiques defrais autres que d’intérêts (voir le tableau ci-dessous). Les salaires et charges sociales ont augmenté de 1,6 % en 1998 comparativement à 14,7 % en 1997, notamment en raison d’une baisse de la rémunéra-tion variable en 1998. Les frais liés aux bureaux et au matériel ont augmenté de 6,2 %, traduisant lesfrais additionnels découlant de nos divers efforts d’expansion orientés notamment vers mbanx et lescentres d’appel. En 1998, les frais de communication ont augmenté de 7,8 %, reflétant le développe-ment continu d’autres circuits de distribution comme les téléservices financiers. L’augmentation desautres frais de 11,3 %, comparativement à 15,6 % en 1997, découle en grande partie des dépensesliées au développement des affaires.

AUGMENTATION ANNUELLE DES FRAIS AUTRES QUE D’INTÉRÊTS (%)

pour l’exercice terminé le 31 octobre 1998 1997 1996 1995 1994

Salaires et charges sociales 1,6 14,7 10,6 11,3 7,9Bureaux et matériel 6,2 26,0 6,9 13,3 3,4Communication 7,8 12,4 5,6 15,5 9,1Autres frais 11,3 15,6 4,4 17,3 27,7

Total des frais autres que d’intérêts 4,7 16,8 8,3 13,1 10,5

Pour de plus amples renseignements, consultez le tableau 8, à la page 59.

En 1997, le ratio des frais aux revenus a été de 64,4 %, la croissance des revenus de 15,1 % ayant éténeutralisée par la croissance des frais de 16,8 %. La croissance des frais en 1997 traduit les améliora-tions apportées l’an dernier à la productivité, qui ont été plus que neutralisées par les dépenses liéesau développement stratégique et la charge de 75 millions de dollars.

PRODUCTIVITÉ

STRATÉGIEAtteindre l’efficacité opérationnelleen privilégiant une gestion efficacedes frais et une croissancevigoureuse des revenus.

MESURENous utilisons comme premièremesure de notre productivité leratio des frais aux revenus, soit lesfrais autres que d’intérêts sur le total des revenus, sur une based’imposition comparable.

DÉPENSES LIÉES AUDÉVELOPPEMENT STRATÉGIQUELes dépenses de 300 millions dedollars liées au développementstratégique effectuées en 1998visent les initiatives suivantes :

mbanx – expansion du centre deservices bancaires virtuels

Services bancaires par téléphone– expansion des services accessi-bles par ce circuit de distribution

Cebra – mise au point de solutionsintégrées de commerce numérique

Carrefours de croissance financièrePathwaysMC – mise au point d’unmode de distribution formateur

Ces initiatives sont décrites defaçon plus détaillée dans les sections correspondant aux entitésd’exploitation visées.

19981997199619951994

RATIO DES FRAIS AUX REVENUS (%)

66,5

64,4

63,464,3

62,0

19981997199619951994

FRAIS AUTRES QUE D’INTÉRÊTS ET CROISSANCE ANNUELLE

4,7

16,8

8,3

13,110,5

4 8334 6133 9493 646

3 223

Frais autres que d’intérêts (en millions de dollars)

Croissance annuelle des frais (%)

PERSPECTIVESEn 1998, la croissance des frais de 4,7 % a été inférieure à celle de 1997 en raison de la réduction desdépenses liées au développement stratégique et de la croissance moins élevée des frais liés au volume d’affaires. La direction entend gérer la croissance des frais par rapport à la croissance des revenus afind’améliorer la productivité.

30

MC Pathways carrefour de croissance financière est une marque de commerce de la Banque de Montréal.

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

GESTION DU CAPITAL

STRATÉGIE Assurer la solidité constante dufonds de capital, tout en obtenantun rendement convenable du capital pour soutenir la croissanceà long terme de la valeur de l’avoirdes actionnaires.

MESURE Le ratio du capital de premièrecatégorie est notre principalemesure de la suffisance du capital.Le Bureau du surintendant desinstitutions financières du Canada(BSIF) définit cette mesure commeétant le capital de première caté-gorie, exprimé en pourcentage de l’actif pondéré en fonction du risque.

Voir le tableau de la page 50 pour plus de renseignements.

19981997199619951994

RATIOS DE CAPITAL RÉGLEMENTAIRES†

9,710,4

9,19,49,5

Ratio du capital total (%)

Ratio du capital de première catégorie (%)

7,36,86,77,07,2

Voir le tableau de la page 50 pour plus de renseignements.

19981997199619951994

RATIO DE L’ACTIF AUX FONDS PROPRES

16,0

18,0

19,0

17,617,7

LA GESTION DU CAPITAL EN FONCTION DE LA FORTE CROISSANCE DU BILAN

Le capital correspond aux ressources – essentiellement l’avoir des actionnaires et la dette subordonnée– engagées par les investisseurs pour nous permettre de financer nos activités comportant des risques.Il s’agit d’une ressource stratégique, dont la diversification efficiente et efficace exige l’application d’unprogramme de gestion disciplinée.

La solidité du fonds de capital nous permet :■ d’assurer la quantité et la qualité de capital nécessaire pour couvrir les risques économiques

résultant de nos activités;■ de répondre aux attentes du marché, ou de les dépasser;■ de faire une utilisation optimale de notre capital;■ de pouvoir, en tout temps, dépasser les exigences réglementaires minimales.

Méthode Pour atteindre nos objectifs en matière de gestion du capital, il nous faut équilibrer les besoins et lesexigences des parties intéressées, soit les actionnaires, les organismes de réglementation et lesagences de cotation. C’est la raison pour laquelle la gestion du capital fait partie intégrante de notrestratégie de gestion des risques.

La gestion de notre capital tient compte des exigences économiques, réglementaires et juridiques.Le capital est géré à deux niveaux : le niveau consolidé de la Banque et celui des secteurs d’activité.

Au niveau consolidé de la Banque, nous déterminons le degré de risque que nous sommes prêts àassumer à l’égard de l’ensemble du capital et nous veillons à ce que les exigences réglementaires etjuridiques soient respectées. Pour les besoins de la gestion interne, l’accent est mis sur les fonds propres. Au niveau des secteurs d’activité, le capital est géré sur le plan économique. Le capital estréparti en fonction des risques économiques liés à une transaction, à une activité ou à un secteurd’activité en particulier. Il sert principalement à évaluer les décisions d’investissement et à mesurerles résultats, selon le rendement du capital rajusté en fonction du risque.

Amélioration des ratios de capitalNotre ratio de capital de première catégorie est passé de 6,80 % en 1997 à 7,26 % en 1998, alors quel’actif pondéré en fonction du risque a augmenté de 12,4 %. Cette hausse résulte d’une gestion activedu bilan : en effet, diverses initiatives ont été prises en 1998 pour optimiser notre bilan, par exemplela titrisation de prêts aux grandes entreprises, de prêts hypothécaires et de créances sur cartes decrédit. L’actif titrisé en 1998 a atteint environ 9,7 milliards de dollars (voir la description des titrisa-tions et de leur incidence à la page 50), ce qui a contribué à la modération de la croissance de l’actifpondéré en fonction du risque, afin de l’amener à un niveau qui peut être plus facilement soutenupar le capital généré de façon interne. Par ailleurs, une autre initiative a été prise en 1998 : l’émissiond’actions privilégiées, qui s’est traduite par une augmentation de 650 millions de dollars du capitalde première catégorie. Ces initiatives ont permis d’améliorer de 79 points de base le ratio du capitalde première catégorie.

Nous faisons également appel à des mesures secondaires pour assurer le respect des exigencesréglementaires de capital : le ratio du capital total et le ratio de l’actif aux fonds propres, définis tousles deux par le BSIF. Le BSIF exige que les banques respectent les exigences minimales en matière decapital (4 % pour le ratio du capital de première catégorie et 8 % pour le ratio du capital total), etque le ratio de l’actif aux fonds propres ne dépasse pas 20. Notre ratio du capital total, c’est-à-dire leratio du capital total à l’actif pondéré en fonction du risque, était de 10,38 % au 31 octobre 1998.Ce pourcentage représente une hausse par rapport au ratio de 9,66 % de la fin de 1997, en raisonprincipalement du renforcement mentionné ci-dessus du ratio du capital de première catégorie dela Banque et de l’émission de titres de dette subordonnée. Le ratio de l’actif aux fonds propres est leratio de l’actif rajusté (actif comprenant les cautionnements bancaires et les lettres de crédit) au capi-tal total. Notre ratio de l’actif aux fonds propres était de 16,0 au 31 octobre 1998, alors qu’il était de18,0 à la fin de l’exercice précédent. Les raisons de l’amélioration de ce ratio sont les mêmes quecelles qui expliquent l’amélioration du ratio du capital total.

Notre ratio du capital de première catégorie est passé de 6,71 % en 1996 à 6,80 % en 1997. Cetteamélioration résulte d’une augmentation de 18,7 % du capital de première catégorie, malgré une aug-mentation de 17,0 % de l’actif pondéré en fonction du risque. L’augmentation du capital de premièrecatégorie est attribuable à la croissance des bénéfices non répartis et à l’émission de 400 millions dedollars d’actions privilégiées. La croissance de l’actif pondéré en fonction du risque a ralenti parsuite de diverses initiatives liées à la gestion efficace du bilan, dont notre première titrisation.

PERSPECTIVESEn 1998, nous avons géré les ratios de capital en fonction de la forte croissance du bilan. La direction prévoit maintenir le ratio du capital de première catégorie et le ratio du capital total au-dessus de 7 % et 10 % respectivement, conformément aux attentes du BSIF.

† Définition donnée dans le Glossaire de termes financiers, à la page 92 49

Stratégie

Mesure – définition des principales mesures

Analyse des résultats

Autres mesures ou données

Perspectives

Stratégie

Définition de la mesure principale

Vue d’ensemble du processus

Autres données explicatives

Résultats et réalisations

Perspectives

Résultats financiers

Situation financière

TABLE DES MATIÈRES

Résultats financiers

21 Valeur de l’avoir des actionnaires

23 Croissance du revenu net

25 Rentabilité

26 Croissance des revenus

30 Productivité

31 Analyse des résultats des entités d’exploitation

32 Services financiers aux particuliers et aux entreprises

34 Services financiers électroniques

36 Opérations régionales Harris

38 Investissements et services aux grandes entreprises

41 Gestion du risque et de portefeuille d’actif

Situation financière

43 Gestion globale des risques

49 Gestion du capital

51 Perspectives économiqueset évolution à l’échelle mondiale

54 Données complémentaires

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

19981997199619951994

COURS DE CLÔTURE D’UNE ACTION ORDINAIRE (en dollars)

63,1060,85

40,5529,7525,13

19981997199619951994

RENDEMENT DU CAPITAL INVESTI

RCI sur un an (%)

RCI annualisé sur cinq ans (%)

6,4

55,0

42,4

24,1

(2,3)

23,3

26,122,223,114,3

VALEUR DE L’AVOIR DES ACTIONNAIRES

STRATÉGIEMaximiser la valeur de l’avoir desactionnaires grâce à une croissanceconstante du bénéfice par action,en s’appuyant à la fois sur larentabilité et sur la gestion judi-cieuse du capital.

MESURESLe principal critère d’évaluation que nous utilisons est le rende-ment du capital investi (RCI) par les actionnaires ordinaires,annualisé sur cinq ans, un indicede l’appréciation de l’avoir desactionnaires à long terme.

Le RCI annualisé sur cinq ansest le rendement total annualiséd’un placement dans des actionsordinaires de la Banque deMontréal effectué au début d’unepériode de cinq ans. Le rendementtotal tient compte de l’évolution du cours des actions et du réin-vestissement des dividendes dansd’autres actions ordinaires de laBanque de Montréal.

FUSION ENTRE LA BANQUE DE MONTRÉAL ET LA BANQUE ROYALELe 23 janvier 1998, nous avons annoncé la signature d’une entente formelle de fusion avec la Banque Royale du Canada, sous réserve de l’approbation des autorités de réglementation et des actionnaires. Cette transaction,qui constitue une fusion entre égaux, sera comptabilisée selon la méthode de la fusion d’intérêts communs. En vertu de l’entente, nos actionnaires recevront 0,97 de la valeur d’une action ordinaire de l’entité issue de lafusion pour chaque action ordinaire qu’ils détiennent tandis que les actionnaires de la Banque Royale du Canadarecevront une action ordinaire de la nouvelle banque pour chaque action ordinaire détenue.

La date à laquelle la fusion aurait lieu est fonction de l’approbation des actionnaires des deux banques, desapprobations prévues aux termes de la Loi sur les banques et de la Loi sur la concurrence au Canada, ainsi quede celles de divers autres organismes de réglementation canadiens, américains et étrangers. Les deux banquesémettront conjointement une circulaire de sollicitation de procurations donnant les détails de la fusion proposée;elle sera expédiée à tous les actionnaires, après obtention de l’approbation des organismes de réglementation.

Indice S&P 500

Indice TSE 300Banque de Montréal

RENDEMENT DU CAPITAL INVESTI ANNUALISÉ SUR CINQ ANS (%)

19,3

10,1

23,3

MD TSE 300 est une marque déposée de la Bourse de Toronto.† Définition donnée dans le Glossaire de termes financiers, à la page 92

21

LA CROISSANCE CUMULATIVE DE LA VALEUR DE L’AVOIR DES ACTIONNAIRES DEMEURE ÉLEVÉEOn calcule la croissance cumulative de la valeur de l’avoir des actionnaires en ajoutant la variation de la capitalisation boursière aux dividendes versés, sur une période donnée. Au cours des neufderniers exercices, la croissance cumulative de la valeur de l’avoirdes actionnaires a atteint 15,9 milliards de dollars. La capitalisationboursière accrue compte pour 12,9 milliards de dollars de cettesomme et les dividendes accrus pour 3,0 milliards de dollars.

La croissance cumulative de la valeur de l’avoir des actionnairesest égale au rendement total obtenu par les actionnaires.

989796959493929190

CROISSANCE CUMULATIVEDE LA VALEUR DE L’AVOIRDES ACTIONNAIRES (en milliards de dollars)

15,914,6

8,85,84,24,02,81,2

(0,4)

LE RENDEMENT DU CAPITAL INVESTI ANNUALISÉ SUR CINQ ANS ATTEINT 23,3 %

Le rendement du capital investi (RCI†) par les actionnaires ordinaires est la plus importante de nosdix principales mesures financières. Nous considérons qu’il s’agit du meilleur critère d’évaluationexterne de la valeur de l’avoir des actionnaires. Pour réaliser notre objectif visant à maximiser lavaleur de l’avoir des actionnaires, nous misons sur la synergie d’un effectif dévoué et compétent,d’investissements soutenus dans la technologie et de l’application de techniques de gestion avancéesà l’ensemble de nos différents secteurs d’activité.

Au cours des cinq dernières années, les actionnaires de la Banque de Montréal ont obtenu un ren-dement annuel sur le capital investi de 23,3 %, surclassant ainsi de 1 320 points de base† le rendementdu marché tel que défini par l’indice composé du TSE 300MD (TSE 300) pour la même période.Ce rendement supérieur à celui du marché reflète l’appréciation de 36,23 $ du cours de nos actionsdepuis le début de 1994, et la hausse de 0,58 $ du dividende par action annuel versé aux actionnairesordinaires. Ainsi, un investissement de 1 000 $ dans les actions ordinaires de la Banque de Montréalau début de 1994 aurait donné un rendement total de 1 847 $, portant ainsi à 2 847 $ la valeur de cetinvestissement au 31 octobre 1998, en raison, principalement, de la progression du cours de l’action.

RENDEMENT DU CAPITAL INVESTI PAR LES ACTIONNAIRES ORDINAIRESpour l’exercice terminé le 31 octobre 1998 1997 1996 1995 1994

Cours de clôture d’une action ordinaire (en dollars) 63,10 60,85 40,55 29,75 25,13Dividende versé par action (en dollars) 1,76 1,60 1,41 1,29 1,18Rendement des actions (%) a) 2,9 3,9 4,7 5,1 4,4 RCI annualisé sur cinq ans (%) 23,3 26,1 22,2 23,1 14,3 RCI sur un an (%) 6,4 55,0 42,4 24,1 (2,3)

a) Dividende versé au cours de l’exercice divisé par le cours d’ouverture des actions

En 1998, le rendement du capital investi par les actionnaires ordinaires de la Banque de Montréals’est établi à 6,4 %, soit 1 420 points de base de plus que le rendement négatif de 7,8 % du marché.Les événements qui ont ébranlé l’économie mondiale, en particulier la crise asiatique, ont eu unimpact négatif sur le rendement du marché au cours de l’année. Le rendement supérieur à la moyennedu capital investi dans les actions de la Banque de Montréal, en 1998, reflète, pour sa part, l’apprécia-tion soutenue de la valeur de nos actions sur le marché.

En 1997, le rendement annuel du capital investi par les actionnaires de la Banque de Montréal s’estélevé à 55 %, soit 3 060 points de base de plus que celui du TSE 300. En 1997, l’amélioration du ren-dement du capital investi découlait principalement de nos résultats supérieurs, de la hausse du coursdes actions des banques canadiennes en général, et de la vigueur de l’économie nord-américaine.

22

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

GÉRER POUR MAXIMISER LA VALEUR DE L’AVOIR DES ACTIONNAIRES

L’an dernier, nous vous avons expliqué pourquoi nous avions adopté un nouveau critère de rentabilité,le profit économique net (PEN), pour inciter chaque entité d’exploitation à concentrer ses efforts surl’accroissement de la valeur globale de l’avoir des actionnaires.

Le PEN correspond au bénéfice net afférent aux actions ordinaires, rajusté en fonction d’un cer-tain nombre de facteurs en vue de refléter avec précision l’apport économique ou avant amortisse-ment d’une entité d’exploitation donnée de façon constante. Les rajustements comprennent ceuxqui sont liés à la comptabilisation des acquisitions d’entreprises (achalandage), aux pertes sur prêtscalculées selon les pertes prévues, et à l’exclusion de tout élément exceptionnel et inhabituel. Ondéduit ensuite une charge au titre du coût du capital-actions ordinaire pour établir le PEN. Le tauxdevant être appliqué au capital pour déterminer la charge est établi en fonction du rendementmoyen des obligations du Canada de dix ans, plus 5 % pour compenser le risque de placement lié auxactions ordinaires de la Banque de Montréal. Cette charge correspond au «coût du capital-actions»dans le tableau ci-dessous.

Ce critère d’évaluation a non seulement l’avantage de mettre l’accent sur le revenu avant amortisse-ment produit, mais aussi sur les ressources en capital utilisées pour produire ce revenu.

PROFIT ÉCONOMIQUE NET (en millions de dollars)

pour l’exercice terminé le 31 octobre 1998 1997 1996 1995 1994

Revenu net avant amortissement 1 307 1 293 1 159 975 790Moins :

Incidence après impôts des éléments exceptionnels – – (14) (34) (46)Charge au titre du capital 843 806 802 799 659

Profit économique net 464 487 371 210 177

Dans ce cas, on suppose que les pertes prévues correspondent aux provisions annuelles pour créances irrécouvrables.

CHARGE AU TITRE DU CAPITALpour l’exercice terminé le 31 octobre 1998 1997 1996 1995 1994

Avoir moyen des actionnaires ordinaires (en millions de dollars) 8 128 7 165 6 457 5 937 5 088Coût du capital-actions (%) 10,4 11,3 12,4 13,5 13,0

843 806 802 799 659

En 1998, le profit économique net a baissé de 23 millions de dollars. Cette diminution s’explique dufait que le taux de croissance de l’avoir des actionnaires ordinaires a été supérieur au taux de crois-sance du revenu net en 1998. L’incidence de la hausse de l’avoir des actionnaires a été partiellementneutralisée par la baisse du coût du capital-actions, qui est passé de 11,3 % à 10,4 % en 1998.

VALEUR DE L’AVOIR DES ACTIONNAIRES

19981997199619951994

PROFIT ÉCONOMIQUE NET (en millions de dollars)

464487

371

210177

23

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

CROISSANCE DU REVENU NET POUR LA NEUVIÈME ANNÉE CONSÉCUTIVE

En 1998, le bénéfice dilué par action (BPA) s’est établi à 4,66 $, ce qui représente une augmentationde 0,9 % par rapport au BPA de 4,62 $ déclaré en 1997. Nous n’avons pu atteindre notre objectifminimal de 10 % en raison de certaines situations anormales du marché, mais nous continuons d’enfaire notre cible pour l’avenir. Pour les cinq dernières années, la croissance moyenne du BPA a été de13,0 %, ce qui représente une baisse par rapport au taux de 14,5 % obtenu en 1997. En 1998, le tauxannuel de croissance du revenu net a été de 3,5 %, comparativement à 11,7 % pour l’exercice précédent.

CROISSANCE DU REVENU NETpour l’exercice terminé le 31 octobre 1998 1997 1996 1995 1994

Revenu net (en millions de dollars) 1 350 1 305 1 168 986 825Taux de croissance annuel (%) 3,5 11,7 18,4 19,5 16,4

Bénéfice dilué par action (en dollars) 4,66 4,62 4,13 3,38 2,97Taux de croissance annuel (%) 0,9 11,9 22,2 13,8 16,5

Pour de plus amples renseignements, consultez le tableau 2, à la page 54.

La progression de 3,5 % du revenu net en 1998 témoigne de la croissance continue du volume d’affaires et du maintien de la grande qualité de l’actif, qui ont été partiellement neutralisés par lesconséquences de certaines situations anormales du marché au quatrième trimestre. L’évolutiondéfavorable des marchés a suscité des pertes de négociation nettes après impôts de 90 millions de dollars durant le trimestre et contribué à la baisse enregistrée par rapport à l’exercice précédentdans d’autres secteurs institutionnels ainsi qu’à la réduction de l’apport du Grupo FinancieroBancomer (Bancomer).

En 1998, les revenus ont atteint 7 270 millions de dollars, ce qui représente une augmentation de 1,4 % par rapport aux revenus de 7 167 millions inscrits pour l’exercice précédent. Cette hausse s’explique par la forte croissance du volume d’affaires, principalement dans les secteurs des servicesaux particuliers et aux entreprises, laquelle a toutefois été partiellement annulée par la baisse del’apport de plusieurs secteurs institutionnels (incluant les services de négociation) et de Bancomer,par le manque à gagner découlant de la vente à Partners FirstMC du portefeuille américain de cartesde crédit ainsi que par les pertes liées à la mise en exploitation de cette entreprise. La croissance duvolume d’affaires tient compte de l’effet du taux de change sur les revenus provenant des États-Unis.Pour de plus amples renseignements au sujet de la croissance des revenus, consultez la page 26.

CROISSANCE DU REVENU NET

STRATÉGIEAssurer de façon constante unecroissance supérieure à lamoyenne du bénéfice par action en misant sur des stratégies diversifiées de croissance desrevenus, des initiatives visant à accroître la productivité et unegestion prudente du risque.

MESURELa variation annuelle, exprimée en pourcentage, du bénéfice diluépar action (BPA) est la principalemesure dont nous nous servonspour évaluer la croissance durevenu net. Notre objectif minimalde croissance pour le BPA est de 10 %. Nous calculons le béné-fice dilué par action en divisant le bénéfice net afférent aux actionsordinaires de l’exercice par le nombre quotidien moyen d’actionsordinaires après dilution, soit lesactions ordinaires qui auraient étéen circulation si tous les titres dilutifs pouvant être convertis enactions ordinaires ou rachetablesen échange d’actions ordinairesl’avaient été au début de l’exerciceou à la date d’émission.

19981997199619951994

BÉNÉFICE DILUÉ PAR ACTION ET CROISSANCE ANNUELLE

Bénéfice dilué par action (en dollars)

Taux de croissance annuel (%)

Objectif minimum, 10 %

4,664,624,13

3,382,97

0,9

11,922,2

13,816,5

19981997199619951994

REVENU NET ET CROISSANCE ANNUELLE

3,5

11,718,4

19,516,4

1 3501 3051 168

986825

Revenu net (en millions de dollars)

Taux de croissance annuelle (%)

MC Partners First est une marque de commerce de Partners First Holdings LLC.

CROISSANCE DES REVENUS DU SEGMENT DES SERVICES AUX PARTICULIERS ET AUX ENTREPRISESBien que nos activités soient gérées en fonction des différentes entités d’exploitation, décrites à la page 31, nous analysons aussi nos résultats d’après les principaux segments de clientèle que nous servons. Nous avonsregroupé dans le segment des services aux particuliers et aux entreprises les entités d’exploitation qui servent la clientèle composée de particuliers et d’entreprises, soit les Services financiers aux particuliers et aux entre-prises, les Services financiers électroniques, les Opérations régionales Harris, les Services de Gestion privée et les Services de gestion d’actif au sein des Investissements et services aux grandes entreprises. Quant au segment institutionnel, il regroupe les autres secteurs des Investissements et services aux grandes entreprisesainsi que la Gestion du risque et de portefeuille d’actif. Tout en reconnaissant que les opérations du segmentinstitutionnel sont généralement plus sensibles aux fluctuations des marchés boursiers à court terme, notreobjectif est d’accroître à long terme le revenu net dans nos deux principaux segments de marché.

Notre participation de 16,2 % dans Bancomer fait l’objet d’une analyse distincte dans le tableau ci-dessous,car l’entité sert à la fois les particuliers et la clientèle institutionnelle.

Le Soutien aux grandes entreprises comprend les frais et les revenus résiduels représentant l’écart entre lessommes réellement engagées et les sommes affectées à chaque entité d’exploitation, sur une base consolidée.Le Soutien aux grandes entreprises comprend aussi l’incidence de la titrisation d’éléments d’actif dont il estquestion à la section Gestion du capital, à la page 50.

En 1998, notre segment des services aux particuliers et aux entreprises a connu une excellente année, tandisque les résultats de notre segment institutionnel ont été influencés négativement par des situations inhabituellesdu marché.

REVENU NET (en millions de dollars)

pour l’exercice terminé le 31 octobre 1998 Apport (%) 1997* Apport (%) 1996* Apport (%)

Opérations de détail et services aux entreprises 965 71,4 870 66,6 895 76,7Institutions 378 28,0 511 39,2 394 33,7Bancomer 24 1,8 77 5,9 46 3,9Soutien (17) (1,2) (153) (11,7) (167) (14,3)

Total 1 350 100,0 1 305 100,0 1 168 100,0

*Données redressées pour les rendre conformes à la présentation adoptée en 1998.

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G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

CROISSANCE DU REVENU NET

VISION GLOBALE GRÂCE À LA MÉTHODE DE L’ATTRIBUTIONNotre participation de 16,2 % dans Bancomer, la plus importante institution financière du Mexique, demeure unélément clé de notre stratégie nord-américaine. De plus, nous détenons une participation avec droit de vote de49 % dans Partners First, notre entreprise de services de cartes de crédit. Comme nous sommes en mesure d’influencer sensiblement, mais non de contrôler, les résultats de Bancomer et de Partners First, les règles comp-tables exigent que les investissements que nous effectuons soient comptabilisés à titre de participations, ce quisignifie que les résultats des deux sociétés ne sont pas entièrement consolidés avec les nôtres, mais que la partde leur revenu net qui nous revient est portée au revenu net d’intérêts. Or, cette méthode comptable ne permetpas de saisir toute la portée de notre participation dans leurs activités et leurs capacités de prestation de services.

La méthode de l’attribution, qui fait état de notre part dans l’actif, les revenus, les dépenses et les servicesdans le cas de participations comme celles que nous détenons dans Bancomer et Partners First, permet demieux comprendre nos résultats pour l’exercice et d’en avoir une vue plus complète.

Le tableau ci-dessous présente un certain nombre de mesures qui indiquent à quel point nos investissementsdans Bancomer et Partners First rehaussent nos propres activités et capacités de prestation de services.

1998a) 1997b)

au 31 octobre ou pour l’exercice terminé à cette date Attribution Consolidation Attribution Consolidation

Actif (en millions de dollars) 229 784 222 590 213 382 207 838Revenus (en millions de dollars) 7 747 7 270 7 575 7 167Frais (en millions de dollars) 5 258 4 833 4 881 4 613Nombre de succursales 1 435 1 216 1 449 1 246Nombre de guichets automatiques 2 416 2 069 2 359 2 035

Les revenus comprennent le revenu net d’intérêts déclaré sur une base d’imposition comparable et les autres revenus.

a) Incluant les chiffres relatifs à Partners First à compter du 29 janvier 1998.

b) Les chiffres attribués en 1997 ne tiennent compte que de notre participation dans Bancomer.

Notre provision pour créances irrécouvrables, qui s’établit à 130 millions de dollars, comprend uneprovision générale de 110 millions de dollars portant le total de la réserve générale à 885 millions de dollars. La provision totale est de 145 millions de dollars de moins qu’en 1997, en raison d’uneréduction de 90 millions de dollars de la somme ajoutée à la réserve générale et d’une diminutiond’environ 100 millions de dollars liée aux portefeuilles de cartes de crédit vendus ou tritrisés,lesquelles ont cependant été contrebalancées par la hausse des provisions spécifiques nettes. Unexposé de la gestion de la qualité de l’actif figure sous la rubrique Risque de crédit, dans la sectionintitulée Gestion globale des risques, à la page 44.

L’augmentation des frais de 4,7 %, soit le niveau le plus bas en neuf ans, s’explique par la poursuited’initiatives stratégiques, telles que mbanxMD et les services bancaires par téléphone, l’effet du changesur les dépenses effectuées aux États-Unis et la croissance continue du volume d’affaires moins lesaméliorations de la productivité. La croissance des frais a été partiellement neutralisée par la chargede 75 millions de dollars déclarée au quatrième trimestre de 1997 à l’égard de l’amortissementaccéléré lié aux changements technologiques et des frais engagés pour améliorer l’efficacité duprocessus d’octroi de crédit de la Banque, ainsi que par la baisse de la rémunération liée aux revenus.Des renseignements supplémentaires au sujet de la croissance des frais figurent à la page 30.

En 1997, la hausse du revenu net de 11,7 % était attribuable à la forte augmentation du volumed’affaires, aux recouvrements au comptant de prêts douteux et aux gains réalisés sur les actions etles obligations de pays en développement, qui avaient entraîné une croissance des revenus de 15,1 %.L’augmentation des frais de 16,8 % était imputable à des initiatives stratégiques et à la charge de 75 millions de dollars mentionnée précédemment. En 1997, le revenu net reflétait également la provision pour créances irrécouvrables de 275 millions de dollars, qui comprenait une charge de 200 millions de dollars destinée à hausser la réserve générale pour créances irrécouvrables.

MD mbanx est une marque déposée de la Banque de Montréal.

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G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

LE RENDEMENT DE L’AVOIR DES ACTIONNAIRES DÉPASSE 14 % POUR LA NEUVIÈME ANNÉE CONSÉCUTIVE

En 1998, le rendement de l’avoir des actionnaires (RAA) s’est établi à 15,2 %, en baisse par rapport autaux de 17,1 % enregistré en 1997. Le RAA† dépasse 14 % pour la neuvième année consécutive.

Afin d’obtenir un rendement satisfaisant compte tenu des risques liés à nos activités, nous géronsle RAA en fonction d’une norme minimale et d’un objectif.

La norme minimale est le seuil de rendement économique qui reflète le taux de rendement d’unplacement sûr que l’on peut réaliser à long terme, majoré d’une prime de risque appropriée. Audébut de chaque exercice, le Conseil d’administration établit ce seuil selon les principes d’une gestionprudente et en fonction du coût du capital-actions prévu (défini à la page 22). Le RAA a été supérieurau seuil de rendement économique pour chacun des huit derniers exercices, comme on peut le voirdans le tableau 3 présenté à la page 54.

Notre objectif à l’égard du RAA est de constamment dépasser la moyenne des banques de notregroupe de référence en Amérique du Nord. Notre objectif en 1998 était d’obtenir un RAA se situantentre 15 % et 17 %.

Le RAA de 15,2 % obtenu en 1998 reflète le fléchissement de la croissance du revenu net par rapportà 1997, lequel est lié à l’accroissement de notre capital. Pour de plus amples renseignements sur lacroissance du revenu net et notre processus de gestion du capital, consultez la page 23 et la page 49,respectivement.

RENDEMENT DE L’AVOIR DES ACTIONNAIRES ORDINAIRES (%)

pour l’exercice terminé le 31 octobre 1998 1997 1996 1995 1994

Rendement de l’avoir des actionnaires ordinaires 15,2 17,1 17,0 15,4 14,9Seuil de rendement économique 12,0 12,0 12,0 12,0 13,0

Le RAA avant amortissement et le bénéfice par action calculés en utilisant la méthode de la comp-tabilité de caisse sont décrits plus en détail ci-dessous. Ces critères ne tiennent pas compte de l’inci-dence après impôts de l’achalandage hors caisse et des autres éléments d’actif incorporel évaluables.Le RAA avant amortissement a régressé, passant de 20,0 % en 1997 à 17,5 % en 1998, le BPA avantamortissement s’étant établi à 4,98 $ en 1998, comparativement à 4,97 $ pour l’exercice précédent.

RENTABILITÉ

STRATÉGIEAméliorer la rentabilité en misantsur l’affectation ciblée desressources et la diversification par secteur d’activité, par secteurgéographique et par segment de clientèle, en nous engageant à améliorer la rentabilité dessecteurs d’activité qui n’atteignentpas le seuil de rendementéconomique, et en tablant aussisur une saine gestion du capital.

MESURELe rendement de l’avoir desactionnaires ordinaires (RAA)équivaut au revenu net moins les dividendes versés aux action-naires privilégiés, exprimé en pourcentage de l’avoir moyen desactionnaires ordinaires. L’avoir des actionnaires ordinaires com-prend le capital-actions ordinaireet les bénéfices non répartis.

L’UTILISATION DE LA MÉTHODE DE LA COMPTABILITÉ DE CAISSE DONNERAIT UN REVENU NET ET UN RAA SUPÉRIEURSLes principes comptables qui sous-tendent la présentation de la situation financière et du rendement financiersont semblables au Canada et aux États-Unis. Il existe toutefois une différence importante. Aux États-Unis, il est possible de structurer les acquisitions de manière à utiliser la méthode de la fusion d’intérêts communs,alors qu’au Canada il faut utiliser, en règle générale, la méthode de l’achat pur et simple. Dans la plupart descas, on obtient un revenu net supérieur lorsqu’on a recours à la première méthode.

La méthode de l’achat pur et simple exige, en particulier, que les éléments d’actif et de passif soient comptabilisés à leur juste valeur. La différence entre la juste valeur de l’actif net acquis et le coût d’acquisitionest enregistrée en tant qu’achalandage. Cet écart d’acquisition est réparti sur la durée de vie estimative de l’actif et passé en charges annuellement. La méthode de la fusion d’intérêts communs exige, quant à elle, queles éléments d’actif et de passif acquis soient comptabilisés à leur valeur comptable. Le revenu net des exercices subséquents n’est donc pas réduit par l’amortissement de l’achalandage.

En comparant nos résultats à ceux de notre groupe de référence nord-américain, il est plus pertinent d’analyserle bénéfice par action et le rendement de l’avoir des actionnaires avant amortissement. Ces chiffres sontrajustés pour tenir compte de l’incidence après impôts de l’achalandage hors caisse et des autres élémentsd’actif incorporel évaluables qui sont comptabilisés différemment au Canada et aux États-Unis.

9897969594

BÉNÉFICE PAR ACTION AVANTAMORTISSEMENT ET BÉNÉFICEPAR ACTION EN CIRCULATION

BPA avant amortissement (en dollars)

Bénéfice par action en circulationselon les états financiers (en dollars)

4,984,974,44

3,673,15 4,724,69

4,213,45

3,01

19981997199619951994

RENDEMENT DE L’AVOIR DESACTIONNAIRES ORDINAIRES AVANT AMORTISSEMENT (%)

17,520,019,818,2

16,4

19981997199619951994

RENDEMENT DE L’AVOIRDES ACTIONNAIRES ORDINAIRES

RAA réel (%)

Seuil économique (12 %; 13 % en 1994)

15,217,117,0

15,414,9

† Définition donnée dans le Glossaire de termes financiers, à la page 92

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G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

CROISSANCE VIGOUREUSE DU VOLUME D’AFFAIRES NEUTRALISÉE PAR UNE CONJONCTURE ANORMALE DU MARCHÉ

En 1998, le total des revenus a progressé de 1,4 %, contre 15,1 % en 1997. Sous l’effet de la croissancemarquée du volume d’affaires, principalement dans le marché des services aux particuliers et auxentreprises, les revenus ont augmenté de 9,1 %. Cette hausse a toutefois été neutralisée par une con-tribution plus faible de la part de certains secteurs d’activité (notamment la négociation) (5,2 %), etde Bancomer (0,7 %) ainsi que par le manque à gagner découlant de la vente du portefeuille améri-cain de cartes de crédit à Partners First et les pertes liées à la mise en exploitation de cette entreprise(1,8 %). La croissance du volume d’affaires reflète également l’effet de la baisse du dollar canadienpar rapport au dollar américain sur les revenus réalisés aux États-Unis (1,4 %).

La croissance des revenus de 15,1 % enregistrée en 1997 est attribuable à une augmentation de12,8 % du revenu net d’intérêts, qui s’explique en grande partie par la croissance du volume d’affaires,et à une augmentation de 18,5 % des autres revenus, essentiellement des revenus tirés de nos servicesrémunérés. En 1997, les recouvrements au comptant de prêts douteux et les revenus tirés des actionset des obligations des pays en développement nous avaient également procuré des revenus excep-tionnels de 250 millions de dollars.

TOTAL DES REVENUS (en millions de dollars)

pour l’exercice terminé le 31 octobre 1998 1997 1996 1995 1994

Revenu net d’intérêts (BIC) 4 152 4 186 3 711 3 564 3 325Croissance annuelle (%) (0,8) 12,8 4,1 7,2 3,7

Autres revenus 3 118 2 981 2 516 2 102 1 871Croissance annuelle (%) 4,6 18,5 19,7 12,3 13,1

Total des revenus 7 270 7 167 6 227 5 666 5 196Croissance annuelle (%) 1,4 15,1 9,9 9,0 6,9

Recul de 0,8 % du revenu net d’intérêtsLe revenu net d’intérêts correspond au revenu d’intérêts et de dividendes perçu sur l’actif, moins lesfrais d’intérêts liés au total du passif. La croissance du revenu net d’intérêts est fonction de la pro-gression du volume d’affaires et de la marge nette d’intérêts† moyenne, c’est-à-dire la différenceentre le taux d’intérêt perçu sur le total de l’actif moyen et le taux d’intérêt servi sur le total du passifmoyen. La marge nette d’intérêts moyenne correspond au ratio du revenu net d’intérêts à l’actifmoyen. En 1998, notre revenu net d’intérêts, sur une base d’imposition comparable† (BIC), a été de 4 152 millions de dollars, soit une diminution de 0,8 % par rapport à 1997, la croissance continueet marquée du volume d’affaires ayant été plus que neutralisée par différents facteurs. Ces facteurs,exposés à la page 27, ont été les éléments déterminants qui ont entraîné une baisse de 30 points debase de la marge nette d’intérêts moyenne.

VARIATION DU REVENU NET D’INTÉRÊTS ET DE L’ACTIF MOYEN

Revenu net d’intérêts (en millions de dollars) Actif moyen (en milliards de dollars)

pour l’exercice terminé le 31 octobre 1998 1997 Variation (%) 1998 1997 Variation (%)

Services financiers aux particuliers et aux entreprises 2 242 2 123 5,6 63 59 8,1

Services financiers électroniques 428 574 (25,4) 10 8 33,0Opérations régionales Harris 823 703 17,2 31 26 20,3Investissements et services aux

grandes entreprises 365 285 27,8 95 80 18,3Gestion du risque et de portefeuille d’actif 469 572 (18,0) 31 23 34,6Soutien aux grandes entreprises (175) (71) (3) 1

Total 4 152 4 186 (0,8) 227 197 15,6Marge globale (en points de base) 183 213 (30)

Poursuite de la croissance du volume d’affairesEn 1998, le total de l’actif moyen a progressé de 15,6 % pour s’établir à 227 milliards de dollars. Lacroissance de l’actif des Services financiers aux particuliers et aux entreprises reflète la hausse des prêtshypothécaires à l’habitation de 9,1 % et des prêts aux entreprises, y compris les prêts aux petites etmoyennes entreprises, de 12,1 %. La croissance de l’actif des Services financiers électroniques traduitl’expansion soutenue de notre division mbanx et des Services financiers électroniques aux grandesentreprises dont relève la Gestion de trésorerie Amérique du Nord. La croissance de l’actif desOpérations régionales Harris est attribuable à l’augmentation de 22,1 % du solde moyen des prêts,essentiellement dans le domaine du crédit aux particuliers et aux entreprises. Cette croissance aégalement été stimulée par la dévalorisation du dollar canadien. La progression des Investissementset services aux grandes entreprises découle principalement de l’accroissement du volume de tran-sactions sur les titres et les accords de mise en pension inverse†. La croissance de l’actif de la Gestiondu risque et de portefeuille d’actif traduit la progression du crédit aux grandes entreprises en 1998.

CROISSANCE DES REVENUS

STRATÉGIE Assurer la croissance soutenue des revenus en offrant à la clientèledes produits et services de choixtout en maintenant une gestionrigoureuse des risques.

MESURE Le pourcentage de variationannuel du total des revenus cons-titue notre principale mesure de croissance des revenus. Le totaldes revenus comprend le revenunet d’intérêts et les autres revenus.

19981997199619951994

REVENUS ET CROISSANCE ANNUELLE

Autres revenus (en millions de dollars)

Revenu net d’intérêts (BIC) (en millions de dollars)

7 2707 1676 227

5 6665 196

1,4

15,19,99,0

6,9

Croissance annuelle (%)

† Définition donnée dans le Glossaire de termes financiers, à la page 92

27

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

sources continuent à s’amenuiser en raison de la réduction denotre engagement dans ces portefeuilles.

Le recul des revenus tirés des services de cartes de crédit auxÉtats-Unis s’explique par la vente, en janvier 1998, de notreportefeuille américain de cartes à Partners First. À la baisse desrevenus qui en a découlé s’ajoutent les pertes liées à la mise enexploitation de cette entreprise.

La contribution de Bancomer aux revenus est passée de 77 mil-lions de dollars en 1997 à 24 millions cette année, en raison de lasituation économique précaire ressentie à l’échelle internationale,qui a eu une incidence négative sur le revenu net de cette société.

De 1996 à 1997, pour un certain nombre de raisons, les margesont diminué de 21 points de base. Nous avons profité des revenustirés des actions et des obligations des pays en développement(48 millions de dollars), des recouvrements au comptant de prêtsdouteux (86 millions de dollars) et de l’apport accru de notreparticipation dans Bancomer (31 millions de dollars). Toutefois,ces facteurs favorables ont été amplement neutralisés par laforte croissance des éléments d’actif à faible rendement, qui ontfait augmenter les revenus mais ont donné lieu à une diminutionde la marge nette d’intérêts. En 1997, la situation économique a évolué de telle façon que la baisse des taux d’intérêt a faitfléchir les taux exigés sur les prêts, mais les frais relatifs auxdépôts n’ont pas diminué dans la même mesure en raison destaux planchers établis.

Augmentation de 4,6 % des autres revenusLes autres revenus sont composés des revenus autres que lerevenu net d’intérêts, comme les commissions sur prêts, les fraisperçus à l’égard des opérations sur les marchés financiers, lesrevenus découlant des services de cartes, les revenus de titrisa-tion, les revenus tirés des fonds d’investissement, les frais deservice, les commissions et les revenus de négociation.

VENTILATION DES AUTRES REVENUS (en millions de dollars)

pour l’exercice terminé le 31 octobre 1998 1997 1996 1995 1994

Frais de service – Dépôts et ordres de paiement 558 508 473 451 437Commissions sur prêts 290 240 194 186 180Marchés financiers 869 919 760 495 313Services de cartes 196 251 234 230 211Gestion de placements et garde de titres 407 299 221 240 197Fonds d’investissement 199 155 87 53 56Négociation 40 276 277 225 226Titrisation 158 32 0 0 0Autres droits et commissions 401 301 270 222 251

Total 3 118 2 981 2 516 2 102 1 871

En 1998, les autres revenus ont augmenté de 137 millions de dol-lars pour atteindre 3 118 millions, passant de 41,6 % du revenutotal en 1997 à 42,9 % en 1998. La croissance des autres revenusest essentiellement attribuable à l’accroissement des revenustirés de la gestion de placements et de la garde de titres, desautres droits et commissions, des frais de service sur les dépôtset ordres de paiement, des commissions sur prêts, des revenustirés des fonds d’investissement et des revenus de titrisation.Cette croissance a été partiellement neutralisée par la réductiondes revenus tirés du compte de négociation, des marchésfinanciers et des services de cartes.

L’augmentation des frais de gestion de placement et de gardede titres ainsi que l’accroissement des revenus tirés des fondsd’investissement résultent de l’augmentation de l’actif sous ges-tion et de l’actif sous administration, qui ont augmenté de 15,4 % en 1998. La croissance des autres droits et commissions

est attribuable aux augmentations liées au volume (commissionsde syndication, revenus de lettres de crédit et de fiducie), et àl’accroissement du rendement des investissements dans lesactivités liées aux assurances. L’augmentation des frais de serviceliés aux dépôts et aux ordres de paiement découle essentiellementd’un accroissement continu des activités et des initiatives rela-tives aux produits. La hausse des commissions sur prêts reflèteun accroissement des conventions de placement des grandesentreprises. Les revenus de titrisation ont augmenté et les frais deservices de cartes ont diminué à la suite de la titrisation de prêtshypothécaires, de prêts aux grandes entreprises et d’un nombreadditionnel de prêts sur cartes de crédit. L’augmentation desrevenus de titrisation est venue contrebalancer la réduction durevenu net d’intérêts lié à la titrisation, comme nous l’expliquonsci-dessus. (Pour de plus amples renseignements sur l’incidence dela titrisation, consultez la section Gestion du capital à la page 50.)

Le recul du Soutien aux grandes entreprises sur le plan del’actif et du revenu net d’intérêts découle des activités de titrisa-tion de la Banque. Pour faciliter l’évaluation du rendement desentités d’exploitation, l’actif, les revenus, les frais et les pertessur prêts associés à l’actif titrisé continuent de figurer dans lesrésultats de l’entité visée. Les soldes correspondants sont ensuitesoustraits des résultats du Soutien aux grandes entreprises etinscrits aux revenus de titrisation qui sont portés aux autresrevenus, comme nous l’expliquons ci-dessous.

Pour plus de renseignements sur l’augmentation du revenunet d’intérêts, consultez les tableaux 5, 6 et 7 figurant aux pages56, 57 et 58.

Croissance du volume neutralisée par plusieurs facteurs ayant une incidence sur la margeL’incidence positive de la croissance du volume d’affaires sur lacroissance du revenu net d’intérêts a été neutralisée par diversfacteurs qui ont réduit le revenu net d’intérêts et ont constituéles éléments déterminants dans la baisse de 30 points de basede la marge nette d’intérêts moyenne.

Ces facteurs comprennent la baisse des revenus provenant desactions et des obligations des pays en développement (6 pointsde base), des recouvrements au comptant de prêts douteux (4 points de base), des revenus tirés des services de cartes decrédit aux États-Unis (6 points de base) et de l’apport de notreparticipation dans Bancomer (3 points de base). Le reste de ladiminution, soit 11 points de base, s’explique principalementpar l’aplatissement de la courbe de rendement imputable àl’augmentation des taux d’intérêt à court terme et à la réorien-tation de la composition de l’actif, en 1998.

Les revenus provenant des actions et des obligations des paysen développement ont diminué de 104 millions de dollars parrapport à 1997 et les recouvrements de prêts douteux accusentune baisse de 84 millions de dollars. Les revenus tirés de ces

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

La diminution des revenus de négociation et des frais perçus à l’égard des opérations sur lesmarchés financiers reflète la conjoncture anormale du marché au quatrième trimestre.

Les revenus de négociation se composent du revenu net d’intérêts et des autres revenus qui pro-viennent d’opérations, inscrites ou non au bilan, que la direction considère comme des opérationsde négociation. Ils comprennent notamment le revenu d’intérêts que la Banque touche sur les titreset les prêts inscrits au bilan, ainsi que sur les contrats de taux d’intérêt et de change (incluant lesopérations au comptant) et les contrats sur marchandises et titres de participation hors bilan.

En 1998, le total des revenus de négociation a diminué de 57,4 %, alors qu’il avait augmenté de 8,8 % en 1997. Cette baisse est attribuable aux pertes de négociation subies au quatrième trimestre,enregistrées surtout dans les portefeuilles de titres d’emprunt de grandes entreprises, comme nousle précisons dans la section Investissements et services aux grandes entreprises, à la page 39. Lespertes ont été partiellement neutralisées par l’augmentation des revenus tirés des instrumentsdérivés, des contrats de change et des contrats à terme gérés.

REVENUS D’INTÉRÊTS ET AUTRES QUE D’INTÉRÊTS LIÉS AUX OPÉRATIONS DE NÉGOCIATION

pour letrimestre terminé

pour l’exercice terminé le 31 octobre

(en millions de dollars) le 31 octobre 1998 1998 1997* 1996* 1995* 1994*

Investissements et services aux grandes entreprisesTotal des revenus de négociation

– Produits financiers mondiaux (instruments dérivés) 27 85 52 42 17 36

– Change 19 114 92 83 56 35– Distribution mondiale (68) (61) 16 2 1 0– Actions des clients institutionnels, titres

à revenu fixe et autres opérations effectuées au nom de la Banque (91) (21) 113 105 137 143

– Autres revenus (26) (12) 11 25 6 7

Total (139) 105 284 257 217 221

Gestion du risque et de portefeuille d’actifTotal des revenus de négociation –

titres adossés à des obligations (28) (9) 6 (4) (1) (7)

Opérations régionales HarrisTotal des revenus de négociation 12 37 22 33 32 35

(155) 133 312 286 248 249

TotalRevenu net d’intérêts 21 93 36 9 23 23Autres revenus – revenus de négociation (176) 40 276 277 225 226

Total (155) 133 312 286 248 249

*Données redressées pour les rendre conformes à la présentation adoptée en 1998.

En 1997, les autres revenus ont progressé de 465 millions de dollars, ou 18,5 %, sous l’effet de l’aug-mentation des frais relatifs aux marchés financiers, des revenus tirés de la gestion de placements etde la garde de titres et des revenus tirés des fonds d’investissement. L’augmentation des frais relatifsaux marchés financiers s’explique par la vigueur soutenue des marchés financiers en Amérique duNord, qui s’est traduite par un accroissement des émissions et des volumes d’opérations sur le marchésecondaire. L’augmentation enregistrée au chapitre des revenus provenant de la gestion de placements,de la garde de titres et des fonds d’investissement est attribuable à la croissance de 45,4 % de l’actifsous gestion et à la hausse de 17,9 % de l’actif sous administration.

CROISSANCE DES REVENUS

19981997199619951994

AUTRES REVENUS EN POURCENTAGE DU TOTAL DES REVENUS

42,941,6

40,437,1

36,0

PERSPECTIVESLa croissance des revenus de 1,4 % enregistrée en 1998 est inférieure à celle de 1997, en raison, principale-ment, de l’incidence négative importante de la conjoncture anormale du marché au quatrième trimestre. En 1999, nous estimons que la croissance des revenus sera supérieure à celle enregistrée en 1998, maisnous croyons que cette croissance sera entravée par le ralentissement prévu de l’économie. La haute direction continuera de mettre l’accent sur nos secteurs d’activité qui sont le plus susceptibles d’accroître la valeur de l’avoir des actionnaires.

28

29

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

*Le segment «Revenus de placement» comprend les commissions provenant des transactions sur les marchés financiers et lesrevenus des services de gestion de placements, des services de garde de valeurs et des fonds d’investissement; le segment «Fraisde service – Opérations de détail au Canada» comprend les frais de service sur les dépôts et les ordres de paiement; le segment«Personnel» comprend les salaires et charges sociales; le segment «Fournisseurs» représente le total des frais moins les frais depersonnel et les charges imposées par l’État; le segment «État» représente les impôts sur le revenu et les autres charges imposéespar l’État; le segment «Actionnaires» représente le revenu net et les intérêts minoritaires; le segment «Augmentation du capital dela Banque» représente la différence entre le revenu net et les dividendes.

SOURCES DES REVENUS DE LA BANQUE...ET EMPLOI DES REVENUS

DA N S L E C ONTE XTE É C ONOM IQ UE GLOB AL , NOUS AG IS S O N S À T I TRE D ’ INTE R MÉ D IA IRE F INA N C IE R,

PAR L E Q UE L L E S RE V E NUS PR O V E NANT DE S CL IE NTS S ONT C A NAL I SÉ S V E R S L E PE R S ONNE L ,

L E S FOURN IS SEUR S, L ’ É TAT E T L E S ACT IONNA IRE S . NOUS C O N SE R VON S UNE PART IE DE L A PART DE S

ACT IONNA IRE S E N V UE DE S OU TE N IR L A CRO IS S A N C E E T L E S INV E ST I S SE ME NTS F U TUR S.

SOURCES DES REVENUS DE LA BANQUE*...ET EMPLOI DES REVENUS*

Autres revenus 20 %

Revenus de placement 21 %

Revenu net d’intérêts 56 %

Frais de service – Opérations de détail au Canada 3 %

Revenu net avant impôts et autres charges imposées par l’État 38 %

Fournisseurs 26 %

Personnel 34 %

Pertes sur prêts 2 %

Actionnaires 56 %

État 44 %

Augmentation du capital de la Banque

Dividendes

LES IMPÔTS ET LES AUTRES CHARGES IMPOSÉES PAR L’ÉTAT ONT REPRÉSENTÉ PLUS DE 40 % DE NOTRE REVENU NET AVANT IMPÔTS

En 1998, les impôts et les autres charges imposées par l’État se sont établis à 1 080 millions de dollars, ce qui représente plus de 40 % denotre revenu net avant impôts et autres charges imposées par l’État.

La provision pour impôts, inscrite à l’état des résultats, en pourcentage du revenu avant impôts, s’est élevée à 36,9 % comparativementà 38,7 % en 1997, tel qu’il est indiqué à la note 15 des états financiers consolidés, en page 81.

IMPÔTS ET AUTRES CHARGES IMPOSÉES PAR L’ÉTAT (en millions de dollars sauf indication contraire)

pour l’exercice terminé le 31 octobre 1998 1997 1996 1995 1994

Charges imposées par l’État sauf impôts sur le revenu 513 478 460 429 375 Provision pour impôts – État des résultats 804 840 757 662 560 Provision pour impôts – Bénéfices non répartis (237) (92) 10 9 (23)

Total des impôts et des autres charges imposées par l’État 1 080 1 226 1 227 1 100 912 Revenu net 1 350 1 305 1 168 986 825

DÉPENSES D’INVESTISSEMENT

On entend par dépenses d’investissement i) les dépenses liées aux acquisitions stratégiques, ii) lesdépenses en immobilisations liées à la technologie et iii) les autres dépenses en immobilisations.Le graphique ci-contre fait état de nos dépenses dans ces trois catégories.

Durant l’exercice, nous avons dépensé 434 millions de dollars en immobilisations à des finstechnologiques dans le domaine des nouveaux circuits de distribution, contribuant ainsi à créerun environnement bancaire moderne. Les acquisitions stratégiques effectuées en 1998 ont trait ànotre participation de 69 % (dont 49 % sont assortis du droit de vote) dans Partners First, uneentreprise de services de cartes de crédit aux États-Unis.

Le segment «Acquisitions stratégiques» représente les frais relatifs à l’acquisition d’actions ou d’immobilisations d’une autre entitéà des fins stratégiques. Les dépenses en immobilisations liées à la technologie englobent les dépenses liées aux immobi-lisations acquises à des fins technologiques, moins les ventes, ainsi que les frais de développement technologique interne,incluant les salaires et autres frais liés au développement technologique portés aux frais autres que d’intérêts. Le segment«Autres dépenses en immobilisations» représente les achats nets d’immobilisations effectués à des fins autres que le développe-ment technologique.

19981997199619951994

ACQUISITIONS STRATÉGIQUES ET DÉPENSES EN IMMOBILISATIONS (en millions de dollars)

892636

1 486

401

1 010

Acquisitions stratégiques

Dépenses en immobilisations liées à la technologie

Autres dépenses en immobilisations

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

RATIO DES FRAIS AUX REVENUS DE 66,5 %

En 1998, le ratio des frais aux revenus a augmenté de 210 points de base pour s’établir à 66,5 %, lacroissance de 1,4 % des revenus ayant été plus que neutralisée par la hausse de 4,7 % des frais. LaBanque a comme objectif d’améliorer sa productivité en réduisant le ratio des frais aux revenus de 2 %par année. Nous n’avons pu atteindre cet objectif cette année, car le niveau des frais associés à certainsdes facteurs de diminution des revenus était relativement faible, d’où la détérioration du ratio. Lesrevenus ont baissé au chapitre des prêts douteux, des actions et des obligations des pays en développe-ment, et des services américains de cartes de crédit; la contribution de Bancomer a également étéplus faible. De plus, la baisse des revenus de négociation ne s’est pas accompagnée d’une baissecomparable des frais correspondants. Les raisons de la baisse de la croissance des revenus figurent àla page 26, tandis que la croissance des frais est expliquée de façon détaillée ci-après.

Croissance des frais à son plus faible niveau en neuf ansNotre deuxième mesure de la productivité est la croissance des frais d’une année à l’autre, qui a été de4,7 % en 1998, comparativement à 16,8 % l’an dernier. La croissance des frais cette année est attribuableà l’accroissement du volume d’affaires découlant de la vigueur de l’économie nord-américaine, àl’augmentation des dépenses liées au développement stratégique et aux écarts de change dus à lafaiblesse du dollar canadien. Les dépenses liées au développement stratégique visent les initiativesprécisées ci-contre. L’augmentation du cours du dollar américain par rapport au dollar canadien a eudes répercussions sur les frais engagés aux États-Unis qui ont été déclarés en 1998, entraînant des fraisadditionnels de 69 millions de dollars. La croissance des frais a été neutralisée par l’incidence d’unecharge de 75 millions de dollars inscrite au quatrième trimestre de 1997 au titre de l’amortissementaccéléré relatif aux changements technologiques, aux frais engagés pour améliorer l’efficacité de notreprocessus de crédit, de même que par la baisse de la rémunération liée à la production de revenus.

VENTILATION DE LA CROISSANCE DES FRAIS (%)

pour l’exercice terminé le 31 octobre 1998 1997

Dépenses liées au développement stratégique 2,1 4,9Répercussions du taux de change 1,5 0,2Charge (1,6) 1,3Rémunération liée aux revenus (0,8) 5,3Croissance continue du volume d’affaires, partiellement

neutralisée par les améliorations à la productivité 3,5 5,1

Croissance totale des frais 4,7 16,8

La croissance des frais a été plus faible en 1998 qu’en 1997 dans toutes les catégories classiques defrais autres que d’intérêts (voir le tableau ci-dessous). Les salaires et charges sociales ont augmenté de 1,6 % en 1998 comparativement à 14,7 % en 1997, notamment en raison d’une baisse de la rémunéra-tion variable en 1998. Les frais liés aux bureaux et au matériel ont augmenté de 6,2 %, traduisant lesfrais additionnels découlant de nos divers efforts d’expansion orientés notamment vers mbanx et lescentres d’appel. En 1998, les frais de communication ont augmenté de 7,8 %, reflétant le développe-ment continu d’autres circuits de distribution comme les téléservices financiers. L’augmentation desautres frais de 11,3 %, comparativement à 15,6 % en 1997, découle en grande partie des dépensesliées au développement des affaires.

AUGMENTATION ANNUELLE DES FRAIS AUTRES QUE D’INTÉRÊTS (%)

pour l’exercice terminé le 31 octobre 1998 1997 1996 1995 1994

Salaires et charges sociales 1,6 14,7 10,6 11,3 7,9Bureaux et matériel 6,2 26,0 6,9 13,3 3,4Communication 7,8 12,4 5,6 15,5 9,1Autres frais 11,3 15,6 4,4 17,3 27,7

Total des frais autres que d’intérêts 4,7 16,8 8,3 13,1 10,5

Pour de plus amples renseignements, consultez le tableau 8, à la page 59.

En 1997, le ratio des frais aux revenus a été de 64,4 %, la croissance des revenus de 15,1 % ayant éténeutralisée par la croissance des frais de 16,8 %. La croissance des frais en 1997 traduit les améliora-tions apportées l’an dernier à la productivité, qui ont été plus que neutralisées par les dépenses liéesau développement stratégique et la charge de 75 millions de dollars.

PRODUCTIVITÉ

STRATÉGIEAtteindre l’efficacité opérationnelleen privilégiant une gestion efficacedes frais et une croissancevigoureuse des revenus.

MESURENous utilisons comme premièremesure de notre productivité leratio des frais aux revenus, soit lesfrais autres que d’intérêts sur le total des revenus, sur une based’imposition comparable.

DÉPENSES LIÉES AUDÉVELOPPEMENT STRATÉGIQUELes dépenses de 300 millions dedollars liées au développementstratégique effectuées en 1998visent les initiatives suivantes :

mbanx – expansion du centre deservices bancaires virtuels

Services bancaires par téléphone– expansion des services accessi-bles par ce circuit de distribution

Cebra – mise au point de solutionsintégrées de commerce numérique

Carrefours de croissance financièrePathwaysMC – mise au point d’unmode de distribution formateur

Ces initiatives sont décrites defaçon plus détaillée dans les sections correspondant aux entitésd’exploitation visées.

19981997199619951994

RATIO DES FRAIS AUX REVENUS (%)

66,5

64,4

63,464,3

62,0

19981997199619951994

FRAIS AUTRES QUE D’INTÉRÊTS ET CROISSANCE ANNUELLE

4,7

16,8

8,3

13,110,5

4 8334 6133 9493 646

3 223

Frais autres que d’intérêts (en millions de dollars)

Croissance annuelle des frais (%)

PERSPECTIVESEn 1998, la croissance des frais de 4,7 % a été inférieure à celle de 1997 en raison de la réduction desdépenses liées au développement stratégique et de la croissance moins élevée des frais liés au volume d’affaires. La direction entend gérer la croissance des frais par rapport à la croissance des revenus afind’améliorer la productivité.

30

MC Pathways carrefour de croissance financière est une marque de commerce de la Banque de Montréal.

REVENU NET ET ACTIF MOYEN PAR ENTITÉ D’EXPLOITATION (en millions de dollars)

pour l’exerciceOpérations régionales Gestion du risque et Soutien aux grandes

terminéSFPE SFE Harris a) ISGE de portefeuille d’actif entreprises b) Total consolidé

le 31 octobre 1998 1997* 1998 1997* 1998 1997* 1998 1997* 1998 1997* 1998 1997* 1998 1997*

Revenu netCanada 603 495 18 32 0 0 88 194 89 73 (35) (259) 763 535États-Unis 0 0 15 39 229 186 68 57 131 138 17 103 460 523Mexique 0 0 21 74 0 0 0 0 1 10 0 0 22 84Autres pays 46 47 10 12 0 0 31 29 17 72 1 3 105 163

Total 649 542 64 157 229 186 187 280 238 293 (17) (153) 1 350 1 305

Actif moyenCanada 63 379 58 711 7 081 4 509 0 0 40 304 36 098 12 353 9 685 (4 090) 496 119 027 109 499États-Unis 0 0 2 322 2 436 31 104 25 849 26 725 25 408 13 562 9 852 918 733 74 631 64 278Mexique 0 0 724 668 0 0 0 0 830 749 0 0 1 554 1 417Autres pays 68 5 50 39 0 0 28 353 19 109 3 747 2 372 20 2 32 238 21 527

Total 63 447 58 716 10 177 7 652 31 104 25 849 95 382 80 615 30 492 22 658 (3 152) 1 231 227 450 196 721

*Données redressées pour tenir compte de la structure organisationnelle en vigueur durant l’exercice 1998

a) Harris en dollars canadiens; données présentées en conformité avec les PCGR au Canada; comprenant les résultats de la Harris Bankcorp, Inc., ceux de la Harris Bankmont,Inc. (auparavant Suburban Bancorp, Inc.) et ceux des succursales de la Household Bank, acquises en 1996. Correspond aux Opérations régionales Harris, qui excluent lesServices de cartes, les Services d’exploitation et la Harris Bank International Corporation, faisant partie des Services financiers électroniques, ainsi que la Harris InvestmentManagement Corporation, faisant partie des ISGE.

b) Le Soutien aux grandes entreprises inclut les frais et les revenus résiduels représentant l’écart entre les montants réellement engagés et les montants affectés aux entités d’exploitation. Est également prise en considération l’incidence de la titrisation d’éléments d’actif, comme l’explique en détail la section Gestion du capital, à la page 50.

Mode de présentation des résultats des unités d’exploitationLes frais sont appariés aux revenus y afférents. Les frais indirects, notamment les frais généraux et les revenus y afférents, sont systématiquement répartis entre les entités d’exploitation selon des formules de répartition appropriées. Pour chacune des devises, le virement de fonds d’une entité disposant d’un surplus à une entité affichant un manqueà gagner s’effectue au taux du marché applicable à la devise et au terme visés. Les éléments d’actif sont répartis par région géographique selon le risque ultime de l’actif sous-jacent. Le revenu net est réparti selon la région géographique du bureau responsable de la gestion de l’actif, du passif, des revenus et des frais.

31

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

CROISSANCE DU REVENU NET STIMULÉE PAR LES SERVICES FINANCIERS AUX PARTICULIERS ET

AUX ENTREPRISES ET LES OPÉRATIONS RÉGIONALES HARRIS

Au cours de 1998, la Direction mondiale de la trésorerie a fait l’objet d’un remaniement, qui a amené le transfertdes secteurs de la vente et de la négociation aux Investissements et services aux grandes entreprises (ISGE). Cetransfert a permis de regrouper sous une même entité les secteurs d’activité dont la responsabilité fondamentaleest de fournir aux clients des solutions intégrées ayant trait aux marchés financiers et aux opérations de trésorerie.Les autres secteurs, essentiellement la gestion de portefeuille d’actif et la gestion du risque, ont été confiés à unenouvelle entité, la Gestion du risque et de portefeuille d’actif.

Les entreprises et les particuliers servis par chacune de nos entités d’exploitation au cours de la dernière annéesont décrits dans les sections qui suivent. Toutes les données financières présentées dans ces sections ont étéredressées pour tenir compte des changements organisationnels effectués en 1998.

Le revenu net et l’actif moyen de chaque entité d’exploitation sont ventilés par région et présentés dans le tableaufigurant au bas de la page.■ Le revenu net des Services financiers aux particuliers et aux entreprises a augmenté de 19,7 % en 1998, grâce à

une forte croissance du volume d’affaires et à une gestion rigoureuse des frais, qui ont toutefois été partielle-ment neutralisées par un resserrement de la marge nette d’intérêts.

■ En 1998, le revenu net des Services financiers électroniques a subi un recul de 59,5 % en raison d’une baisse de50,6 % des revenus découlant des secteurs d’activité axés sur la technologie ainsi que d’une baisse de 68,8 % des revenus provenant de notre participation dans Bancomer. Le revenu moindre tiré des activités axées sur latechnologie reflète la poursuite des investissements stratégiques, laquelle a entraîné une croissance des frais quia plus que neutralisé la croissance des revenus liés au volume d’affaires accru. De plus, la croissance des revenusa été ralentie par le manque à gagner découlant de la vente de notre portefeuille américain de cartes de crédit àPartners First et des pertes liées à la mise en exploitation de cette entreprise qui en ont résulté.

■ Les Opérations régionales Harris ont inscrit un accroissement de leur revenu net de 23,4 % en 1998, grâce à laprogression soutenue constatée dans le domaine des services bancaires aux grandes entreprises, de la gestionbancaire privée et des services bancaires à la collectivité; la baisse du cours du dollar canadien par rapport audollar américain en 1998 a également eu un effet positif sur le revenu de cette entité.

■ Le revenu net des Investissements et services aux grandes entreprises a enregistré une diminution de 33,0 %comparativement à 1997, comme suite à une baisse des revenus imputable aux répercussions négatives liées à certaines conditions anormales du marché au quatrième trimestre. Les dépenses engagées pour soutenir l’expansion des affaires, dans divers marchés, constituent l’un des principaux facteurs ayant causé l’augmentationdes frais.

■ Le revenu net de la Gestion du risque et de portefeuille d’actif a diminué de 18,9 % par rapport à l’annéedernière, les revenus ayant enregistré un recul en raison de la baisse des recouvrements au comptant de prêtsdouteux et des revenus provenant des actions et des obligations des pays en développement.

Pour de plus amples renseignements, consultez les sections suivantes.

ANALYSE DES RÉSULTATS DES ENTITÉS D’EXPLOITATION

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G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

RÉINVENTER LES SERVICES BANCAIRES AUX PARTICULIERS

DescriptionLes Services financiers aux particuliers et aux entreprises (SFPE)ont pour objectif d’être un fournisseur de services financiers depremier ordre, qui mise sur une technologie innovatrice pouroffrir à chaque client des choix clairs permettant d’établir aveclui une relation profitable et à valeur ajoutée. Actuellement, lesSFPE assurent la prestation de services financiers à environ sixmillions de ménages et de petites et moyennes entreprises (PME)dans tout le Canada. Les activités de cette entité d’exploitationont compté pour 48,1 % de notre revenu net pour l’exercice1998 et représentaient 27,9 % du total de notre actif moyen.

Profil de la clientèleLes SFPE offrent une gamme complète de produits et de ser-vices financiers aux particuliers et aux PME de tous les secteursd’activité du Canada. En raison de l’évolution démographiquede ce marché, l’intérêt de la clientèle tend à se déplacer vers lagestion de patrimoine, les placements et la planification de laretraite. Nos clients, dont les besoins sont de plus en plus com-plexes, sont de mieux en mieux informés et exigent des servicesbancaires à valeur ajoutée, à leurs propres conditions. Ils désirentétablir une relation suivie avec nous et non, comme aupara-vant, une interaction basée sur des transactions ponctuelles. De

concert avec d’autres entités d’exploitation de la Banque, commeles Services financiers électroniques et les Investissements etservices aux grandes entreprises, les SFPE s’efforcent d’offrirl’excellent service et la technologie axée sur la valeur ajoutéeque leur clientèle exige.

ContexteLa faiblesse des taux d’intérêt et d’inflation, combinée à labaisse du nombre des sans-emploi, favorise la croissance de lademande en matière de prêts à la consommation. L’aplatissementde la courbe de rendement, imputable à l’augmentation destaux d’intérêt à court terme au cours de 1998, a toutefois exercéune pression sur la marge nette d’intérêts, ce qui atténue l’effetde la croissance des prêts sur les résultats. La concurrence s’in-tensifie au Canada, aussi bien de la part de banques étrangèresque de celle de sociétés non bancaires et spécialisées dans cer-tains créneaux. Cette intensification de la concurrence entraîneune baisse des frais demandés et accroît la pression sur lesmarges. Afin de relever les nombreux défis qui découlent decette situation, les SFPE ont conçu des stratégies visant à satis-faire les besoins de leur clientèle par le perfectionnement deleur personnel et l’acquisition d’une technologie axée sur lavaleur ajoutée.

SERVICES FINANCIERS AUX PARTICULIERS ET AUX ENTREPRISES

PRINCIPALES STRATÉGIES COMMERCIALES■ amélioration de la technologie et des circuits de distribution afin de

pénétrer de nouveaux marchés et de réduire les frais d’exploitation■ amélioration de la gestion des connaissances afin de fidéliser les

clients et de développer avec eux des relations profitables

RÉALISATIONS EN 1998

Amélioration de la technologie et des circuits de distribution■ Annonce de la conclusion d’une entente avec The Great

Atlantic and Pacific Company of Canada Limited et CanadaSafeway Limited en vue d’ouvrir des succursales dans diverspoints de vente. Dans ces succursales, les consommateurspeuvent rencontrer un expert financier dans un bureaufermé et obtenir divers services allant du prêt hypothécaireau CPG, en plus d’avoir accès au Service netbancaire et à unguichet automatique. Dix de ces succursales ont vu le jour aucours de l’exercice 1998.

■ Installation de plus de 560 nouvelles imprimantes pour lesguichets Instabanque EXTRAMD, permettant ainsi à nosclients d’obtenir sur place des relevés détaillés.

■ Ouverture de deux nouveaux carrefours de croissancefinancière Pathways, des boutiques bancaires sans pareilles oùles consommateurs, qu’ils soient ou non clients de la Banque,peuvent trouver réponse à leurs besoins financiers, dans uncadre interactif et accueillant.

■ Ébauche d’une stratégie de service téléphonique nationalpour accroître l’efficacité des lignes réservées au service à laclientèle, à l’échelle nationale, et pour mettre l’accent sur la vente, les demandes de renseignements et les questionsd’ordre public. La mise en œuvre s’achèvera en 1999.

■ Équipement de notre équipe de vendeurs itinérants d’unetechnologie lui permettant d’accéder aux produits et servicesdestinés au marché des particuliers et d’offrir des conseils

■ réingénierie des principaux processus■ perfectionnement du personnel dans deux domaines distincts :

gestion des ventes et gestion du service

financiers en tout temps et en tous lieux. Ces vendeurs ontaccès aux outils de vente, aux systèmes d’approbation decrédit, au courrier électronique, à Internet, à l’intranet et àdes imprimantes.

Amélioration de la gestion des connaissances■ Introduction d’un système de production de décisions

reposant sur une base de données sur la clientèle, qui permetd’obtenir en temps opportun des renseignements completssur la rentabilité et la conservation des clients actuels etéventuels.

Réingénierie des principaux processus■ Mise en œuvre du programme d’octroi rapide de prêts à

l’intention des PME, pour améliorer la productivité de cesecteur du crédit. La réduction du temps de réponse favorisel’amélioration globale du service à la clientèle, en plus dedonner aux prêteurs de plus grandes capacités de prospection.

Amélioration de la gestion des ventes et du service■ Perfectionnement des instruments d’information de gestion

des SFPE visant à contrôler le rendement individuel desvendeurs en vue de favoriser la transition à un environ-nement axé sur la vente. De plus, des instruments ont étémis au point en vue de déterminer de façon plus précise lesfacteurs de fidélisation de la clientèle et d’identifier les occa-sions d’améliorer le service à la clientèle.

MD Instabanque EXTRA est une marque déposée de la Banque de Montréal.

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G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

RÉSULTATS FINANCIERS

Le revenu net des SFPE a atteint 649 millions de dollars, soit une augmentation de 19,7 % par rapportà 1997.

Le total des revenus s’est accru de 5,8 % grâce à la croissance du volume des prêts, elle-mêmestimulée par des initiatives portant sur certains produits et circuits de distribution et le maintien dela demande des clients attribuable au contexte économique favorable. Cependant, l’effet de la crois-sance de l’actif a été partiellement neutralisé par le rétrécissement des marges sur le marché canadiendes opérations de détail. Bien que les marges se soient améliorées tout au long de 1998, la moyennede 1998 demeure inférieure à celle de 1997 du fait que l’aplatissement de la courbe de rendement aété beaucoup plus prononcé en 1998 qu’en 1997. Les autres revenus ont augmenté de 6,8 % en raison des commissions sur fonds d’investissement, de l’amélioration des revenus tirés des servicessuccessoraux et fiduciaires et de la hausse des frais de gestion.

Un deuxième facteur de croissance de la rentabilité réside dans une gestion rigoureuse qui a permisde maintenir les frais au même niveau qu’en 1997, en dépit de l’augmentation du volume d’affaires.Le déplacement des consommateurs vers des circuits de distribution moins coûteux, le perfection-nement des outils de gestion des connaissances de même que la rationalisation du processus dedécision de crédit ont contribué à limiter les coûts.

En 1998, la réduction de la provision pour créances irrécouvrables qui est passée de 104 millionsde dollars à 85 millions de dollars s’explique en grande partie par la diminution des pertes sur prêtsdans le portefeuille des prêts aux entreprises.

La gestion des frais et la croissance des revenus expliquent l’amélioration du ratio des frais auxrevenus qui s’est établi à 56,3 % en 1998, comparativement à 60,2 % en 1997.

En 1997, l’augmentation du volume d’affaires et un contrôle serré des dépenses, partiellementneutralisés par un rétrécissement des marges annuelles, avaient permis aux SFPE d’atteindre un revenunet de 542 millions de dollars. Les revenus se sont accrus de 3,7 % sous l’effet d’une forte hausse duvolume des prêts et de l’augmentation des droits et autres commissions, partiellement neutraliséespar le rétrécissement des marges. En 1997, les frais avaient augmenté de 5,7 %, en raison de plusieursinvestissements clés et initiatives génératrices de capacité au chapitre de la rationalisation des succur-sales, de la restructuration organisationnelle, des innovations quant au déroulement des opérations,de l’informatisation du processus de décision dans le secteur des prêts aux particuliers et aux PMEet du déplacement de transactions vers les circuits automatisés.

SERVICES FINANCIERS AUX PARTICULIERS ET AUX ENTREPRISES (en millions de dollars sauf indication contraire)

au 31 octobre ou pour l’exercice terminé à cette date 1998 1997* 1996* 1995* 1994*

Revenu net intérêts 2 242 2 123 2 082 2 087 2 020Autres revenus 559 524 470 480 450Provision pour créances irrécouvrables 85 104 77 52 78Frais autres que d’intérêts 1 578 1 592 1 506 1 524 1 477

Revenu avant impôts 1 138 951 969 991 915Impôts sur le revenu 489 409 412 425 402

Revenu net 649 542 557 566 513

Actif moyen 63 447 58 716 55 266 52 397 48 939Solde moyen des prêts courants 60 175 54 720 50 266 47 134 42 953Solde moyen des dépôts 57 694 56 425 52 539 50 711 47 882Effectif : équivalent de durée normale a) 12 580 13 303 n.d. n.d. n.d.Ratio des frais aux revenus (%) 56,3 60,2 59,0 59,3 59,8

*Données redressées pour tenir compte de la structure organisationnelle en vigueur en 1998a) au 31 octobren.d. – non disponible

19981997199619951994

PRÊTS HYPOTHÉCAIRES À L’HABITATION

35,030,4

26,623,9

21,4

15,515,214,413,213,7

Soldes des prêts souscrits au Canada (en milliards de dollars)*

Part de marché (%)†

199819971996

PRÊTS AUX PME

Soldes des dépôts souscrits au Canada (en milliards de dollars)

8,98,78,2

18,918,718,6

Part de marché (%)†

199819971996

19981997199619951994

TOTAL DES DÉPÔTS DES PARTICULIERS

Soldes des dépôts inscrits au Canada (en milliards de dollars)

Part de marché (%)†

14,413,813,613,6

43,343,844,241,939,5

14,3

19981997199619951994

■ Lancement d’un programme de financement destiné auxpetites et moyennes entreprises offrant diverses options deprêts à taux réduit en vue de l’intégration des systèmes enprévision de l’an 2000.

■ Création de Competix, conjointement avec American Manage-ment Systems. Cette coentreprise, formée avec la participationd’EmfisysMC qui relève du Soutien aux grandes entreprises, offreaux petites et moyennes institutions financières américaines desservices de traitement des prêts aux particuliers et aux PME.

■ Formation d’équipes spécialisées dans le financement degrandes entreprises à Toronto, Vancouver et Montréal, pouroffrir des solutions de premier ordre dans les domaines de

l’ingénierie financière, des marchés financiers et des créditsconsortiaux.

■ Mise sur pied du programme Promesse des Services de Ges-tion privée, initiative des Services de fiducie et de placementaux particuliers des SFPE destinée à se faire connaître sur lemarché canadien comme le principal fournisseur de servicesbancaires, de fiducie et de placement à l’intention des parti-culiers fortunés.

■ Introduction d’un CPG et d’un CPR au rendement indexésur le marché, permettant aux titulaires de participer auxactivités boursières sans s’exposer aux risques de perte encapital inhérents.

† Selon l’ABC – 1998 : au 31 mars; 1996 et 1997 : au 30 septembre; 1994 et 1995 : n.d.

* Y compris les prêts vendus pour fins de titrisation.† Selon les statistiques de l’Association des banquierscanadiens (ABC) – 1998 : au 31 août; de 1994 à1997 : au 31 octobre; comprend tous les prêtshypothécaires à l’habitation administrés au Canada, y compris les prêts vendus pour fins de titrisation ou appartenant à des tiers.

MC Emfisys est une marque de commerce de la Banque de Montréal.

† Selon l’ABC au 31 octobre

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G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

SERVICES FINANCIERS ÉLECTRONIQUES

L’AVENIR DES SERVICES BANCAIRES ÉLECTRONIQUES

EST À NOS PORTES

DescriptionLes Services financiers électroniques (SFE) regroupent diverssecteurs d’activité nord-américains ayant comme mandat communde définir l’avenir des services bancaires électroniques par la créa-tion de nouvelles technologies et de nouveaux circuits de distribu-tion tout en tirant parti de l’information disponible. Les secteursd’activité axés sur les particuliers comprennent mbanx, la premièrebanque virtuelle en Amérique du Nord, les services bancaires partéléphone et par Internet pour les clients des Services financiersaux particuliers et aux entreprises (SFPE), ainsi que les Servicesbancaires électroniques, qui englobent les services de cartes decrédit, de cartes de débit et de cartes à puce. Les secteurs d’activitéaxés sur les grandes entreprises comprennent la Gestion de tré-sorerie Amérique du Nord – qui sert la clientèle de la Banque deMontréal, de la Harris Bank et de Bancomer – le service interna-tional de gestion de titres de la Banque de Montréal, les Servicesinternationaux de gestion financière et Cebra Inc., notre filiale de commerce électronique. Les SFE englobent également notre participation de 16,2 % dans le Grupo Financiero Bancomer.La véritable force des SFE réside dans leur capacité d’assurer lelien entre notre culture organisationnelle et nos compétencesfondamentales, dans tous nos secteurs d’activité et par-delà les

frontières géographiques, particulièrement dans les trois paysmembres de l’ALENA. En 1998, l’apport des SFE représentait4,7 % de notre revenu net et 4,5 % du total de notre actif moyen.

Profil de la clientèleLa clientèle des SFE est diversifiée et englobe à la fois des par-ticuliers et des grandes entreprises. Les clients peuvent choisirparmi différentes voies d’accès, dont Internet, le téléphone etles guichets automatiques. Tout en étant fortement axés surl’innovation technologique, les SFE misent sur une cultureunique fondée sur les valeurs pour créer des liens d’affairessolides avec les clients.

ContexteLe changement touche presque toutes les facettes du secteurdes services financiers, y compris la technologie mise à la disposition des clients et des institutions financières, la régle-mentation et la concurrence, laquelle s’ouvre à de nombreuxautres intervenants œuvrant dans des créneaux spécifiques. Parconséquent, les besoins des clients évoluent et un plus grandnombre d’options s’offrent à eux. Les SFE ont établi quatrestratégies commerciales qui nous permettent de satisfaire etmême de dépasser les attentes des clients dans ce monde nou-veau, où l’information abonde et où les voies d’accès et leschoix offerts à la clientèle se multiplient.

PRINCIPALES STRATÉGIES COMMERCIALES■ approfondissement de notre connaissance et de notre compréhension

de nos clients■ poursuite de la recherche d’applications novatrices de la technologie

RÉALISATIONS EN 1998

Meilleure compréhension de notre clientèle■ Cette année, mbanx a continué d’accroître sa base de clientèle;

elle comptait 151 700 clients à la fin de l’exercice 1998. L’intérêtdes gens qui accordent une grande importance au service et àla commodité se maintient à l’égard des services bancairesindividualisés et novateurs offerts par mbanx. Le service «monunivers» permet aux clients d’aménager leur espace sur le siteWeb en fonction de leurs besoins particuliers; ce nouvel ajoutreflète l’engagement de mbanx à fournir un service vraimentpersonnalisé.

■ Le taux de satisfaction de 95 % des clients de mbanx se com-pare favorablement à la moyenne de 88 % obtenue par lesecteur bancaire. Ce résultat traduit notre capacité d’offrir uneprestation de services qui dépasse constamment les attentesdes clients et qui nous permet d’afficher un taux de fidélité dela clientèle sans précédent.

■ L’initiative de gestion par compte de MasterCardMD nous permetd’améliorer notre compréhension des besoins de nos clientsen matière de cartes de crédit, afin de mieux y répondre. Lesinvestissements effectués aux chapitres des entrepôts de données,de l’exploration de données et des compétences analytiques ontfacilité le développement de produits et services personnalisés.

Applications novatrices de la technologie■ Une nouvelle fonction a été ajoutée au site Web du service en

ligne de MasterCard, afin d’offrir aux titulaires la possibilitéde vérifier eux-mêmes, en toute sécurité, sur le site Internet, lesolde de leur compte, leurs transactions récentes et leurs relevésde compte. Ils peuvent également utiliser le site pour soumet-tre des demandes particulières, notamment pour obtenir uneaugmentation de limite de crédit ou signaler un changementd’adresse.

■ utilisation de notre technologie et de notre connaissance de la clientèleafin d’élaborer des solutions sur mesure pour les clients

■ fonctionnalité accrue, grâce à la formation d’alliances stratégiques

■ mbanx a introduit des technologies de service à la clientèle depointe, comprenant de nouvelles applications pour le bureaude l’agent, l’imagerie documentaire et l’intégration du télé-phone et de l’ordinateur. Ces innovations technologiques,associées au service fondé sur des valeurs offert par mbanx,ont suscité des visites de la part de sociétés du monde entier,qui classent mbanx au premier rang du secteur d’activité.

■ Au chapitre des services d’imagerie, la Gestion de trésorerieAmérique du Nord a élaboré de nouvelles applications qui per-mettent aux clients de rationaliser leurs processus administra-tifs. Les clients peuvent composer un numéro et télécharger lesrenseignements requis pour prendre leurs décisions de crédit,de même que d’autres applications liées à la trésorerie. De plus,les postes de confirmation de paiement d’articles imagésViewlinkMC permettent aux clients de la Gestion de trésorerieAmérique du Nord de réduire la fraude en examinant en ligneles articles imagés avant de prendre la décision de payer ou non.

Élaboration de solutions sur mesure pour les clients■ MERXMC, le service électronique d’appels d’offres de Cebra, a

connu une croissance vigoureuse et a émis 200 000 documentsd’appels d’offres pour le marché public. Cebra et Travaux publicset Services gouvernementaux Canada ont reçu une médailled’or lors de la remise des Prix distinction à l’occasion de laSemaine de la technologie dans l’administration gouvernemen-tale. Ce prix visait à souligner la coopération de Cebra avec sespartenaires du secteur public, dans le cadre du projet MERX.

■ La croissance du marché des cartes d’entreprises s’accélère.Nous tirons parti de solutions technologiques de pointe demême que de la position des SFE sur le marché des entreprises.Ces solutions personnalisées comprennent le paiement parvoie électronique, l’élimination de factures, l’établissement derapports informatisés sur mesure et l’intégration électronique

MC Viewlink est une marque de commerce de la Banque de Montréal.MD MasterCard est une marque déposée de MasterCard International Inc.;

la Banque de Montréal est un usager autorisé.MC MERX est une marque de commerce de Cebra Inc.

SERVICES FINANCIERS ÉLECTRONIQUES (en millions de dollars sauf indication contraire)

au 31 octobre ou pour l’exercice terminé à cette date 1998 1997* 1996* 1995* 1994*

Revenu net d’intérêts 428 574 495 375 331 Autres revenus 498 471 404 378 372 Provision pour créances irrécouvrables 74 138 96 61 65Frais autres que d’intérêts 759 681 538 524 486

Revenu avant impôts 93 226 265 168 152Impôts sur le revenu 29 69 94 69 64

Revenu net 64 157 171 99 88 Revenu net excluant l’apport de Bancomer 40 80 125 99 88

Actif moyen 10 177 7 652 5 964 5 050 4 459 Solde moyen des prêts courants 7 238 5 519 4 852 4 527 4 228Solde moyen des dépôts 8 092 6 665 5 364 4 631 4 543 Actif sous administration 179 750 169 743 149 287 130 012 120 748Effectif : équivalent de durée normale a) 3 603 3 583 n.d. n.d. n.d.Ratio des frais aux revenus (%) 82,0 65,2 59,8 69,5 69,2

*Données redressées pour tenir compte de la structure organisationnelle en vigueur durant l’exercice 1998a) au 31 octobren.d. – non disponible

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G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

RÉSULTATS FINANCIERS

En 1998, le revenu net s’est établi à 64 millions de dollars et com-prenait des revenus de 40 millions de dollars provenant dessecteurs d’activité liés à la technologie, ainsi que des revenus de24 millions de dollars tirés de notre participation dans Bancomer.

Le revenu net tiré par les SFE de leurs activités liées à la tech-nologie a diminué de 40 millions de dollars en 1998. Cettediminution est attribuable au manque à gagner de 16 millions dedollars découlant de la vente de notre portefeuille américain decartes de crédit à Partners First et aux pertes liées à la mise enexploitation de cette entreprise. Le reste de la diminution, soit 24 millions de dollars, est attribuable à une augmentation de 17 %des frais, qui a plus que neutralisé la croissance de 8 % des revenusenregistrée à l’égard de nos activités liées à la technologie. Cettecroissance des revenus reflète la forte progression du volume d’affaires de mbanx ainsi que la hausse des revenus autres qued’intérêts découlant des services aux commerçants et du porte-feuille de cartes de particuliers au Canada, cette hausse étant enpartie contrebalancée par le rétrécissement des marges sur lescartes de crédit, en raison de la vive concurrence menée par denouveaux fournisseurs de services financiers étrangers sur lemarché. Les SFE aux grandes entreprises ont bénéficié de l’aug-mentation des gains de change, de la solide croissance des acti-vités de la Gestion de trésorerie Amérique du Nord et du succèsremporté par les nouvelles offres de produits de Cebra. La haussedes frais est imputable aux investissements effectués dans les ressources humaines et technologiques en vue d’élargir laportée des circuits de distribution complémentaires et des autres

initiatives engagées au chapitre de la croissance, bon nombrede ces projets étant décrits dans le cadre de nos principalesréalisations.

Le revenu net et les revenus de Bancomer ont diminué de 53 millions de dollars en 1998, principalement en raison del’instabilité de la conjoncture à l’échelle mondiale et du ralen-tissement de la croissance économique au Mexique.

Les SFE ont enregistré une diminution des pertes sur prêts,principalement en raison de la vente du portefeuille de cartesaméricain. Le ratio des frais aux revenus des SFE s’est établi à 82,0 %. Exclusion faite de Bancomer et du portefeuille de cartesaméricain, ce ratio est passé à 82,7 % en 1998, par rapport à76,1 % en 1997; cette détérioration est imputable à la poursuitedes dépenses liées aux investissements stratégiques et à l’inten-sification de la concurrence sur le marché canadien des cartesde crédit, qui exercent une certaine pression sur les revenus.

En 1997, le revenu net se chiffrait à 157 millions de dollars,en baisse de 14 millions par rapport à 1996. Cette baissedécoulait principalement des investissements considérableseffectués dans les nouveaux circuits de distribution. La crois-sance des revenus de 16,2 % provenait de la hausse de l’apportde Bancomer (31 millions de dollars) ainsi que des revenus desopérations sur cartes de crédit et des services aux grandesentreprises. La hausse des frais traduisait les investissementsliés à la technologie et au personnel visant à soutenir les cir-cuits de distribution complémentaires. L’augmentation de laprovision pour créances irrécouvrables reflétait la croissancedu nombre de faillites personnelles.

de données dans le grand livre et le grand livre auxiliaire, pour70 organisations canadiennes faisant partie du peloton de tête.

■ Le réseau du service de case postale exploité par la Gestion detrésorerie Amérique du Nord à Toronto et à Chicago comptedeux nouveaux emplacements, soit Atlanta et Los Angeles(l’ouverture de ce dernier date de décembre 1998). L’expansiondu réseau doté d’un système d’imagerie nous permet d’offrirdes points de service correspondant aux modèles optimaux deréception de paiements de nos clients et d’aider les clients àintégrer numériquement leurs processus administratifs et àobtenir un meilleur rapport coût-efficacité.

Valeur ajoutée grâce à la formation d’alliances stratégiques■ La Gestion de trésorerie Amérique du Nord a formé une

alliance avec la société CheckFreeMD, un leader parmi les

sociétés de commerce électronique, en vue du traitement élec-tronique des articles de compensation. CheckFree assurera lesoutien des systèmes administratifs et des composantes tech-niques du traitement, tandis que nous continuerons de mettreà profit notre expertise en matière de développement de pro-duits et de prestation de services hors pair aux clients. Nosclients bénéficieront d’une fonctionnalité accrue, grâce auxéconomies d’échelle ainsi réalisées.

■ Cebra a conclu une entente de partenariat avec la Sociétécanadienne des postes qui permettra d’offrir un service fiablede Poste électroniqueMC grâce auquel les entreprises et les par-ticuliers canadiens seront en mesure de recevoir tout genre decourrier sur Internet et d’y payer leurs factures.

MC Poste électronique est une marque de commerce de la Société canadienne des postes.MD CheckFree est une marque déposée de CheckFree Corporation.

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G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

OPÉRATIONS RÉGIONALES HARRIS

FER DE LANCE DE NOTRE STRATÉGIE AMÉRICAINE

DescriptionLes opérations de la Harris Bank (Harris) reposent sur troisgrands secteurs d’activité intégrés, où l’emplacement des pointsde service à proximité des clients a son importance. Ces troissecteurs d’activité sont les services bancaires pour la granderégion de Chicago, comprenant les services bancaires à la col-lectivité, les services de gestion bancaire privée et les servicesbancaires aux PME; les services bancaires aux grandes entre-prises, englobant les services de distribution aux moyennesentreprises dans le Midwest américain et à l’échelle nationalepour certains secteurs spécialisés; et les services fiduciaires aux grandes entreprises, regroupant les services nationaux detransfert d’actions et de distribution d’actes de fiducie. Parmiles institutions financières de la grande région de Chicago,Harris se classe au troisième rang pour ce qui est de l’envergurede son réseau de banques locales, et au deuxième rang dans lesecteur des services de fiducie personnelle et de gestion bancaireprivée. Sur le plan des services bancaires offerts aux grandesentreprises, elle se classe au quatrième rang à l’échelle duMidwest américain. À l’échelle des États-Unis, Harris se classecinquième sur le marché des opérations de transfert d’actions,et neuvième dans celui des actes de fiducie. Fer de lance denotre stratégie américaine, Harris représente 17,0 % de notrerevenu net en 1998, et 13,7 % du total de notre actif moyen.

Profil de la clientèleHarris sert une clientèle composée de particuliers, de PME, demoyennes entreprises, d’entreprises des secteurs spécialisés,ainsi que d’organismes gouvernementaux et sans but lucratif

répartis dans la grande région de Chicago et l’ensemble duMidwest américain. Ses activités ont atteint une envergurenationale dans les domaines des opérations de transfert d’actions et des actes de fiducie. Elle offre en outre des servicesde gestion du patrimoine à l’échelle du pays, et plus particu-lièrement en Floride, en Arizona et dans les États du Midwest.

ContexteJouissant d’une économie diversifiée, fondée sur la haute tech-nologie et l’exportation – son PIB est le double de celui duCanada –, le Midwest américain, et plus précisément la régionde Chicago, présente un immense potentiel de marché. Desliens inextricables existent entre le Canada et cette région, oùest concentré plus du tiers des échanges commerciaux réalisésentre nos deux pays. Le siège de Harris est situé dans la régionde Chicago qui, avec ses quelque huit millions d’habitants,constitue le troisième marché des États-Unis. Malgré sa taille ettoutes les possibilités qu’il offre, ce marché demeure, sur le plandes services financiers, l’un des plus fragmentés et des plus maldesservis du territoire américain. Les clients ne sont pas habituésà obtenir les services qui sont aujourd’hui l’apanage de toutréseau bancaire moderne, notamment la facilité d’accès à unegamme complète de services financiers. La région de Chicagodemeure sous-exploitée en raison d’une réglementation sévèrequi a longtemps restreint le développement des réseaux de suc-cursales. Pour maximiser le rendement de l’avoir des actionnaireset la qualité du service à la clientèle, en tirant profit du potentielexceptionnel de ce marché, Harris s’est concentrée sur les prin-cipales stratégies commerciales définies ci-dessous.

PRINCIPALES STRATÉGIES COMMERCIALES■ expansion des services aux moyennes entreprises du Midwest■ expansion des services aux particuliers et domination du marché

dans la région de Chicago; expansion des services de gestion du patrimoine en Arizona et en Floride

RÉALISATIONS EN 1998

Expansion des services aux moyennes entreprises du Midwest■ L’évolution du concept de simple «prêteur» à la fonction de

conseiller financier et de fournisseur d’une gamme complètede produits et services, y compris ceux offerts par les autressecteurs d’activité de Harris, a fortement stimulé la crois-sance des prêts qui sont en hausse de 1,7 milliard de dollarsou de 23 % par rapport à l’exercice précédent, tandis que lescommissions liées au crédit consortial et les autres droits sesont accrus de 41,6 millions de dollars.

Expansion des services aux particuliers■ Dans la grande région de Chicago, la part de Harris du

marché des particuliers a augmenté, passant de 2,7 % en 1994à 8,2 % cette année, grâce au «décloisonnement» des servicesà l’échelle du réseau dont les effets positifs se sont répercutéssur la cote de satisfaction de la clientèle et les revenus.

■ Harris a étendu ses opérations en Floride en convertissantsa filiale Harris Trust Company of Florida, active depuisquinze ans dans le marché des services de fiducie et de place-ment, en une institution bancaire à service complet. Grâce àcette conversion, elle disposera désormais d’une basestratégique dans le sud des États-Unis pour servir lesretraités migrateurs et le nombre croissant d’entreprises quidéplacent leurs employés plus au sud.

■ poursuite de la stratégie de rationalisation de la structure des coûts fixes par l’uniformisation des processus et l’intégration desactivités en Amérique du Nord

■ Les prêts ont progressé à un taux supérieur à celui du marché,tandis que les dépôts ont augmenté à un rythme deux foisplus rapide que le taux du marché. Harris est donc sur labonne voie pour atteindre son objectif fixé à un million declients rentables d’ici l’an 2002.

■ Les clients de toutes les banques locales du réseau ontdésormais accès aux services bancaires par ordinateur per-sonnel ou sur Internet.

Poursuite de la stratégie de rationalisation de la structure des coûts fixes■ L’objectif de réduction des frais généraux de 60 millions de

dollars américains ayant été atteint, Harris mise maintenantsur l’uniformisation et l’intégration des fonctions de soutienet d’exécution à l’échelle nord-américaine pour continuer àcomprimer les frais fixes de 20 millions de dollars américainspar année.

■ La mise en commun de certains services opérationnels apermis à Harris de mettre fin aux dédoublements et deréduire les coûts, favorisant l’harmonisation des modes d’accès et de distribution des services dans l’ensemble duréseau et l’uniformisation des processus en matière de créditaux particuliers et aux entreprises, d’octroi et de gestion desprêts hypothécaires, et d’exploitation du centre d’appels etdu centre de services aux petites entreprises.

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G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

RÉSULTATS FINANCIERS (tous les montants sont en dollars canadiens)

Le revenu net de Harris s’est établi à 229 millions de dollars, affichant une hausse de 23,4 % qui estvenue s’ajouter à la croissance importante de l’année précédente. Cette augmentation est attribuable à la croissance de 22,1 % des prêts, qui étaient de 15 070 millions de dollars en 1997. Les revenus ontenregistré un bond de 23,9 % par rapport à 1997 sous l’effet de l’accroissement du volume des prêtsconsentis aux grandes entreprises et aux clients des services de gestion bancaire privée et des servicesbancaires à la collectivité, de la plus-value des titres, de l’augmentation des commissions liées auxservices fiduciaires et au crédit consortial, et des revenus provenant d’autres services à la clientèle.Les frais autres que d’intérêts ont augmenté de 149 millions de dollars ou de 21,8 % en 1998 en raisonde l’expansion des activités bancaires et de la croissance des affaires qui en a résulté. La provisionpour créances irrécouvrables a été portée à 37 millions de dollars en 1998. Le relèvement découle de la croissance du volume des prêts et de l’effet du taux de change entre le dollar américain et ledollar canadien.

Le taux de change s’est répercuté aussi bien sur les revenus que sur les dépenses. En effet, commeHarris transige presque uniquement en dollars américains, les montants doivent être convertis endollars canadiens aux fins de l’établissement des rapports. Par conséquent, l’évolution du taux dechange, qui est passé de 1,38 $ en moyenne en 1997 à 1,47 $ en moyenne en 1998, altère la comparai-son des résultats de 1998 par rapport à ceux de 1997. Si l’on exclut l’incidence du taux de change,l’augmentation s’établirait à 15,9 % dans le cas des revenus et à 13,9 %, pour ce qui est des fraisautres que d’intérêts.

Le ratio des frais aux revenus s’est établi à 67,0 %, alors qu’il était de 68,1 % en 1997. Cette amélioration s’explique par la croissance de 23,9 % des revenus, découlant de l’expansion et de l’accroissement du volume d’affaires, qui a été supérieure à l’augmentation des frais autres que d’intérêts de 21,8 %, liée elle aussi à l’expansion.

En 1997, le revenu net de Harris a augmenté de 17,1 % par rapport à 1996 pour atteindre 186 mil-lions de dollars. Les résultats de 1997 tiennent compte d’une hausse des revenus de 11,9 % à la suitede l’acquisition de la Household Bank en juin 1996 et de l’accroissement marqué des volumes desprêts et des dépôts, qui a cependant été partiellement neutralisé par une diminution de la marge netted’intérêts. La hausse de 12,1 % des frais autres que d’intérêts en 1997 résulte essentiellement des fraisliés à l’acquisition, à l’exploitation et à l’intégration des succursales de la Household Bank au réseaude distribution de Harris et à l’accroissement du volume d’affaires dans tous les secteurs d’activité.

OPÉRATIONS RÉGIONALES HARRIS (en millions de dollars sauf indication contraire)

au 31 octobre ou pour l’exercice terminé à cette date 1998 1997* 1996* 1995* 1994*

Revenu net d’intérêts 823 703 622 569 444 Autres revenus 423 303 276 313 332Provision pour créances irrécouvrables 37 13 28 36 35Frais autres que d’intérêts 834 685 610 587 624

Revenu avant impôts 375 308 260 259 117Participation minoritaire dans une filiale a) 11 0 0 0 0Impôts sur le revenu 135 122 102 97 34

Revenu net 229 186 158 162 83

Actif moyen 31 104 25 849 23 032 20 477 16 936Solde moyen des prêts courants 18 406 15 070 12 710 10 980 8 879Solde moyen des prêts aux entreprises 12 667 10 787 9 669 8 583 7 230Solde moyen des dépôts 20 656 17 931 16 468 14 737 12 243Actif sous administration b) 111 521 89 424 71 804 247 160 197 306Actif sous gestion 40 475 32 936 24 381 39 221 19 222Effectif : équivalent de durée normale c) 6 417 6 262 n.d. n.d. n.d.Ratio des frais aux revenus (%) 67,0 68,1 68,0 66,5 80,4

*Données redressées pour tenir compte de la structure organisationnelle en vigueur durant l’exercice 1998

a) Correspond au montant des dividendes versés aux porteurs d’actions privilégiées émises dans le public par la Harris PreferredCapital Corporation, société d’investissement immobilier constituée en 1998. Toutes les actions ordinaires de cette société sontla propriété de Harris.

b) La réduction de l’actif sous administration au 31 octobre 1996 reflète la vente, en janvier 1996, du portefeuille lié aux servicesde fiducie et de garde de valeurs qu’offrait Harris aux grandes institutions.

c) au 31 octobre

n.d. – non disponible

HARRIS BANK‡

L’apport de la Harris Bank aurevenu net total est de 20,9 % en 1998.

■ Principaux résultats de la Harris Bank en 1998 : (en dollars US; présentés en conformitéavec les PCGR au Canada)

Le revenu net a inscrit unehausse de 11,5 %.Les revenus autres que d’intérêtsont augmenté de 14,7 %.Les prêts se sont accrus de 7,8 %.

■ L’expansion rapide des servicesaux particuliers et des servicesde gestion du patrimoine a faittripler la part du marché desparticuliers dans la grande régionde Chicago, qui est passée de2,7 % en 1994 à 8,2 % en 1998.

‡La Harris Bank comprend les Opérationsrégionales Harris, les Services financiers électroniques Harris et les Services de gestion de l’actif Harris.

19981997199619951994

SOLDE MOYEN DES PRÊTSCOURANTS ET CROISSANCE ANNUELLE

22,118,6

15,8

23,7

11,9

Solde moyen des prêts courants (en milliards de dollars)

Croissance annuelle (%)

18,4

15,1

11,08,9

12,7

19981997199619951994

TOTAL DES REVENUS ETCROISSANCE ANNUELLE

23,9

11,91,913,52,2

1 246

1 006898882

776

Total des revenus (en millions de dollars)

Croissance annuelle (%)

38

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

INVESTISSEMENTS ET SERVICES AUX GRANDES ENTREPRISES

ÉLABORATION DE SOLUTIONS FINANCIÈRES INNOVATRICES ET PERSONNALISÉES

DescriptionLes Investissements et services aux grandes entreprises (ISGE)englobent le groupe Nesbitt Burns (NB), les Services interna-tionaux de trésorerie et de négociation, les Services aux entre-prises internationales, les Services de gestion d’actif et lesOpérations de banque d’affaires. Nesbitt Burns, qui est l’une desbanques d’investissement les plus reconnues au Canada, offreune vaste gamme de produits et de services financiers auxinvestisseurs du marché des particuliers; en collaboration avecles Services aux entreprises internationales, elle met à la dispo-sition de ses clients – grandes entreprises, administrationspubliques et institutions – des produits conçus pour satisfaireleurs besoins en matière de capital et de conseils financiers. LaTrésorerie procure les services liés au marché des changes et aumarché monétaire, les instruments dérivés, ainsi que les servicesde prise ferme et de syndication de prêts à la clientèle du groupede sociétés de la Banque de Montréal. Les Services de gestiond’actif offrent un éventail complet de fonds d’investissement, deservices de courtage à escompte (service Ligne d’actionMD), deservices de fiducie et de services de gestion de placements. LesOpérations de banque d’affaires effectuent des opérations surtitres de participation privés et offrent d’autres services com-plémentaires. En 1998, l’apport des ISGE au revenu net a atteint13,9 % et l’entité compte pour 41,9 % du total de l’actif moyen.

Profil de la clientèleLa clientèle des ISGE est variée et en pleine expansion. Le groupeNesbitt Burns offre des conseils financiers, un service de

recherche et des services personnalisés à sa clientèle regroupantgrandes entreprises, administrations publiques, institutions etparticuliers. La Trésorerie élabore des solutions sur mesure à l’intention des grandes entreprises et institutions nord-américaines; elle offre aux clients européens et asiatiques l’accèsau marché de l’Amérique du Nord. Cette entité sert égalementla clientèle des particuliers et des entreprises. Les Services degestion d’actif mettent à la disposition des particuliers for-tunés et des institutions un éventail de produits et de servicesfinanciers. Les Opérations de banque d’affaires et les Servicesaux entreprises internationales se concentrent sur les besoinsd’une vaste gamme de grandes entreprises clientes.

ContexteLes ISGE évoluent dans un contexte marqué par une vive con-currence où le nombre de participants augmente sans cesse,tant sur la scène nord-américaine que mondiale. Leur principalobjectif consiste à favoriser un environnement multidisciplinaireaxé sur le professionnalisme et la créativité en vue d’attirer,d’embaucher et de conserver des gens qui vont constituer uneffectif de haut calibre. Les ISGE ont établi des groupes spécia-lisés qui offrent des services ciblés et différenciés et qui ont lesressources nécessaires pour répondre aux attentes et aux besoinsvariés de leur clientèle. Cette entité d’exploitation investit dessommes importantes dans la formation, la technologie et lesprogrammes à base de connaissances. À mesure que les ISGEpoursuivent la consolidation de leurs secteurs d’activité spé-cialisés, le défi consiste à assurer une prestation de services sansfrontières aux clients en Amérique du Nord et sur les marchésinternationaux choisis.

PRINCIPALES STRATÉGIES COMMERCIALES■ maintien de la part de marché prédominante à l’égard de certaines

activités liées aux services bancaires d’investissement et aux ser-vices bancaires aux grandes entreprises, au Canada

■ harmonisation et intégration continues des fonctions des ISGE pourrépondre de manière plus efficace aux besoins des clients

■ accroissement de la pénétration du marché des services offerts en matière de gestion du patrimoine

RÉALISATIONS EN 1998

Consolidation de la part de marché en matière de services bancaires d’investissement■ Maintien de la position de chef de file en matière de services

consultatifs en fusion et acquisition et en matière de négo-ciation de blocs d’actions canadiennes, et maintien de la cotesupérieure attribuée au service de recherche.

Harmonisation et intégration continues des fonctions des ISGE■ Intégration des centres de négociation à l’échelle de la

Banque, initiative qui a eu pour effet de favoriser le dévelop-pement des compétences de base.

■ Harmonisation des fonctions Services aux entreprises inter-nationales, des Services bancaires d’investissement deNesbitt Burns et de la Trésorerie. Cette stratégie a permisd’élaborer des solutions financières innovatrices, exhaustiveset sur mesure pour des clients cibles.

■ expansion du rôle des Services aux entreprises internationales■ développement continu de l’expertise en matière d’instruments dérivés■ consolidation des Opérations de banque d’affaires■ maintien de la politique en vue d’attirer et de conserver des

employés de haut calibre

Élargissement de la gamme de services offerts en matièrede gestion de patrimoine■ Lancement du programme Quadrant de Nesbitt BurnsMC,

qui permet aux conseillers en placement de Nesbitt Burns deconstituer un portefeuille en fonction des objectifs du clientet de sa tolérance au risque. Quadrant est un programme axésur six fonds gérés par Gestion-Conseil Primus. Les besoinsdu client sont évalués au moyen du programme ÉclaireurMD

Nesbitt Burns; l’actif est géré pour s’assurer qu’il convient àces besoins, selon différentes conditions du marché.

■ Lancement de Mosaïque de FCP Nesbitt BurnsMC, programmequi a pour objet d’aider l’investisseur à déterminer le type de fonds d’investissement et la répartition d’actif optimalepour obtenir le rendement désiré, compte tenu d’un niveaude risque acceptable. Il s’agit là d’une innovation majeure quisimplifie le processus de sélection des fonds d’investisse-ment. Ce service est offert par Nesbitt Burns; il s’adresseexclusivement aux particuliers fortunés qui ont au moins 25 000 $ à investir.

MD investicentre est une marque déposée de la Banque de Montréal.MC Le programme Quadrant de Nesbitt Burns et le programme Mosaïque de FCP Nesbitt Burns sont des marques de commerce de La Corporation Nesbitt Burns Limitée/The Nesbitt Burns Corporation Limited

utilisées sous licence.MD Le programme Éclaireur Nesbitt Burns est une marque déposée de La Corporation Nesbitt Burns Limitée/The Nesbitt Burns Corporation Limited utilisée sous licence.

39

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

RÉSULTATS FINANCIERS

Le revenu net s’est établi à 187 millions de dollars en 1998, soit une baisse de 93 millions de dollarsou 33,0 % par rapport à 1997. Les revenus ont diminué de 1,3 % depuis l’année dernière, reflétantessentiellement des pertes nettes de négociation de 139 millions de dollars subies au quatrièmetrimestre de 1998. Ces pertes découlent de situations du marché anormales, ayant provoqué un effetnégatif sur les écarts de crédit et une réduction de la liquidité sur les marchés des titres d’empruntde grandes entreprises. Les pertes de négociation ont touché principalement nos portefeuilles detitres d’emprunt nord-américains. Cette diminution a toutefois été partiellement neutralisée par lacroissance observée dans d’autres secteurs d’activité des ISGE. Ainsi, les revenus de Nesbitt Burnstirés des services consultatifs en financement de grandes entreprises et en fusion et acquisition ontatteint des niveaux sans précédent. Les fonds Jones Heward et les Fonds de la Première CanadienneMD,qui relèvent des Services de gestion d’actif, ont enregistré une progression de leurs revenus, en raison d’un accroissement du volume de transactions et d’une proportion considérablement plusélevée de placements à long terme. La Trésorerie a affiché une croissance de ses revenus essentiel-lement grâce aux opérations de change et aux instruments dérivés, cette croissance ayant bénéficiéde l’instabilité des taux d’intérêt et du marché des changes. En 1998, les Opérations de banque d’affaires ont réalisé des gains sur la vente d’un de leurs placements initiaux.

Les frais ont subi une hausse de 11,2 % par rapport à 1997; cette hausse est principalementimputable aux dépenses qu’il a fallu engager pour soutenir la croissance du volume d’affaires dansdivers marchés, notamment les activités des Services de gestion d’actif, les titres à revenu fixe, et lesopérations de prise ferme et de syndication de prêts. Les coûts liés à l’amélioration des ressourcesconsacrées à la gestion du risque et des ressources technologiques, notamment les dépenses relativesau projet de conformité à l’an 2000, ont également contribué à la hausse des frais, qui a toutefois étépartiellement compensée par une diminution de la rémunération variable. En conclusion, le ratiodes frais aux revenus des ISGE s’est établi à 82,3 % en 1998, comparativement à 73,0 % en 1997.

La hausse des revenus de 27,8 % constatée en 1997, par rapport au montant inscrit en 1996, estattribuable au succès des principales stratégies de croissance et à la vigueur des marchés financiers,notamment, à l’augmentation du nombre de nouvelles émissions d’actions ainsi qu’à l’accroissementdu volume de transactions sur le marché secondaire. La croissance de 26,3 % des frais autres qued’intérêts enregistrée en 1997 est principalement imputable à la hausse de la rémunération liée à laproduction de revenus.

■ Inauguration de l’investicentreMD mobile et établissement dequatre points de vente et d’information investicentre à London,Hamilton, Calgary et Vancouver. Ces centres sont conçus pourrépondre aux besoins des Canadiens qui veulent davantage deconseils en matière de placement. L’investicentre mobilevisite les collectivités locales : les clients peuvent y obtenirune vaste gamme de services de planification financière.

■ Lancement du programme Gradu•actionMC, nouveau régimeenregistré d’épargne-études qui offre divers modes de place-ment aux parents qui souhaitent économiser et se prémunircontre la hausse des frais liés aux études postsecondaires. Leprogramme comprend une disquette interactive qui permetaux parents d’élaborer un programme personnalisé, adapté àleurs besoins.

Expansion du rôle des Services aux entreprises internationales■ Participation à plusieurs transactions d’envergure liées au

financement de grandes entreprises, en 1998, à titre de con-seiller ou de financier unique ou comme membre d’un con-sortium financier important. Les ISGE ont également jouéun rôle prépondérant dans le cadre de conseiller ou definancier unique ou comme membre d’un consortiumfinancier important. Les ISGE ont notamment pris part aufinancement de projets visant l’acquisition de matérielgénérateur électrique, la location synthétique de matérielutilisé dans les champs pétrolifères et gazéifères, de mêmequ’au financement de gazoducs.

Développement continu de l’expertise en matière d’instruments dérivés■ Développement et consolidation de notre expertise, grâce à

la création du groupe Instruments dérivés liés au crédit qui apour mandat de soutenir les opérations de prise ferme et denégociation. Les ISGE ont également raffermi leur présencesur le marché des contrats d’option sur devises en élargissantleur champ d’action et ont lancé des produits innovateurspour répondre aux besoins des clients. La capacité du groupeInstruments dérivés liés aux ressources naturelles des ISGE a été améliorée pour servir la clientèle avec un maximumd’efficacité.

Consolidation des Opérations de banque d’affaires■ Placements avantageux effectués dans le cadre du porte-

feuille d’opérations sur titres de participation privés; gainsréalisés sur un placement dans une entreprise technologique.

Maintien de la politique d’embauche de gens de haut calibre■ Maintien d’une politique d’embauche proactive, au cours de

1998, afin de recruter des candidats de qualité supérieurepour chacun des groupes des ISGE.

■ Révision des programmes de rémunération pour s’assurerqu’ils sont concurrentiels et qu’ils permettent aux ISGE d’attirer et de conserver des employés de haut calibre.

■ Poursuite du programme de perfectionnement profession-nel des ISGE dont l’objectif consiste à favoriser l’acquisitionou le recyclage des compétences de base.

MC Gradu•action est une marque de commerce de la Banque de Montréal.MD Première Canadienne est une marque déposée de la Banque de Montréal.

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G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

INVESTISSEMENTS ET SERVICES AUX GRANDES ENTREPRISES

INVESTISSEMENTS ET SERVICES AUX GRANDES ENTREPRISES (en millions de dollars sauf indication contraire)

au 31 octobre ou pour l’exercice terminé à cette date 1998 1997* 1996* 1995* 1994*

Revenu net d’intérêts 365 285 192 171 142Autres revenus 1 430 1 534 1 232 860 600Provisions pour créances irrécouvrables 0 1 0 0 6Frais autres que d’intérêts 1 477 1 328 1 052 801 532

Revenu avant impôts 318 490 372 230 204Impôts sur le revenu 131 210 164 106 89

Revenu net 187 280 208 124 115

Actif moyen 95 382 80 615 53 584 45 563 32 681Solde moyen des prêts courants 31 573 25 279 14 879 11 992 9 215Titres mis en pension inverse 27 160 21 379 12 514 10 236 7 997Solde moyen des dépôts 65 087 49 891 38 389 34 604 27 178Actif sous administration 51 102 41 919 34 176 26 289 22 005Actif sous gestion 16 565 16 516 10 597 8 488 8 987Effectif : équivalent de durée normale a) 5 137 4 915 n.d. n.d. n.d.Ratio des frais aux revenus (%) 82,3 73,0 73,9 77,8 71,8

*Données redressées pour tenir compte de la structure organisationnelle en vigueur durant l’exercice 1998

a) au 31 octobre

n.d. – non disponible

GESTION DE PATRIMOINELa gestion de patrimoine constitue une priorité majeure pour le groupe de sociétés de la Banque de Montréal.Cette priorité reflète les tendances démographiques très favorables et notre grande expertise en matière de conseilsfinanciers destinés au marché des particuliers, des deux côtés de la frontière. Le secteur de gestion de patrimoinea une vaste portée s’étendant sur plusieurs entités du groupe de sociétés de la Banque de Montréal qui, ensem-ble, offrent un important éventail de produits et de services.

Les initiatives engagées en matière de gestion de patrimoine sont concentrées dans les quatre segments suivants :■ les fonds d’investissement et autres ensembles de produits;■ les services de gestion de patrimoine au détail, assurés par la société de courtage de plein exercice

Nesbitt Burns;■ les services de courtage à escompte;■ la gestion de fonds au nom de clients institutionnels.

La famille de fonds d’investissement regroupe une combinaison de fonds avec ou sans frais d’acquisition in-cluant : les Fonds M, les Harris Insight Funds, les fonds Jones Heward et les fonds Nesbitt Burns. La croissance de ces fonds a été favorisée par nos capacités en matière de présentation et de distribution innovatrices. Le servicede stratégies d’investissement «Fonds sur mesureMD», lancé en 1997, continue de remporter beaucoup de succès.La distribution de tous nos fonds d’investissement est assurée par des réseaux exclusifs.

Les produits et services de gestion de patrimoine sont offerts aux particuliers fortunés sous forme de services distincts ou regroupés, facultatifs ou non. Nesbitt Burns met à la disposition des clients les services de 1 400 conseillers financiers à l’emploi de ses 140 bureaux répartis dans tout le Canada. Outre les produits de placement traditionnels, Nesbitt Burns propose une vaste gamme de produits exclusifs, comprenant divers programmes de gestion de comptes et l’Éclaireur Nesbitt Burns, un programme complet de gestion de place-ments et de planification de la retraite. De plus, nous offrons des produits et des services de placement auxÉtats-Unis par la Harris Trust, et au Canada par les Services de Gestion privée de la Banque de Montréal, JonesHeward, la Société de fiducie Banque de Montréal et Ligne d’actionMD.

Ligne d’action, service offert par les Services d’investissement Banque de Montréal Limitée (notre filiale decourtage à escompte), permet aux clients du territoire canadien d’avoir accès à leur compte de négociation parvoie électronique.

La gestion des fonds au nom des clients institutionnels s’effectue par l’entremise de Jones Heward, Conseilsen placements Inc. et de Harris Investment Management Company. Des équipes de conseillers en placement gèrentdes caisses de retraite, des fonds de dotation et les programmes d’investissement de certaines grandes entreprises.

MD«Fonds sur mesure» et Ligne d’action sont des marques déposées de la Banque de Montréal.

19981997199619951994

ACTIF SOUS GESTION ET SOUS ADMINISTRATION ET CROISSANCE ANNUELLE

Actif sous administration (en milliards de dollars)

Actif sous gestion (en milliards de dollars)

67,758,4

44,834,831,0

15,8

30,528,712,2

55,7

Croissance annuelle (%)

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G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

GESTION DU RISQUE ET DE PORTEFEUILLE D’ACTIF

MODERNISER LES PRATIQUES ET LES PROCESSUS POUR RENFORCER LA CROISSANCE

DescriptionLa Gestion du risque et de portefeuille d’actif (GRPA) a étécréée en 1998 dans la foulée d’une série d’initiatives visant àmoderniser les pratiques en matière de gestion du risque et degestion de portefeuille.

La GRPA chapeaute la Gestion du risque, la Gestion deportefeuille d’actif, les Titres adossés à des obligations et lesInstitutions financières internationales et administrationspubliques, dont relève le Financement du commerce interna-tional. Désormais, les fonctions de gestion du risque et de trésorerie sont assumées par la Gestion du risque qui estresponsable de la politique de gestion des risques pourl’ensemble de la Banque et doit, à ce titre, maintenir un justeéquilibre entre le risque et le rendement, en décelant et engérant les risques, puis en établissant une tarification en con-séquence. Pour obtenir de plus amples détails sur le processusde gestion du risque, consultez la page 43.

La Gestion de portefeuille d’actif a comme mandat de maxi-miser le rendement des portefeuilles de prêts et de titres d’em-prunt des grandes entreprises et des institutions, y compris lesegment des montages financiers dont elle conserve la gestion,en utilisant les techniques les plus perfectionnées. Elle soutienten outre les efforts d’émission de l’équipe responsable des rela-tions avec les entreprises et gère le risque de crédit assumé parla Direction mondiale de la trésorerie dans le cadre des activitésde négociation. Les Titres adossés à des obligations† offrent auxinvestisseurs un service de gestion des instruments à rendementélevé à la fine pointe de la technologie. Le groupe Institutionsfinancières internationales et administrations publiques proposedes produits de financement du commerce international auxgrandes entreprises qui font affaire à l’étranger, en plus de gérer

activement les relations de la Banque avec les administrationspubliques et les institutions financières internationales.

En 1998, la GRPA représentait 17,6 % de notre revenu net et13,4 % du total de notre actif moyen.

ContexteD’une part, les techniques d’analyse, de quantification et degestion des risques des marchés financiers ont évolué à unrythme extrêmement rapide. D’autre part, les responsabilitésdes institutions financières en cette matière n’ont cessé de ga-gner en complexité, en raison de la technicité toujours pluspoussée des marchés et des produits, du rythme effréné de l’in-novation technologique, de l’intensification de la circulationdes données électroniques, de l’augmentation phénoménale duvolume de transactions et du besoin accru de liquidités, autantde facteurs qui ont favorisé l’émergence de nouveaux risques.Or, ces nouveaux risques exigent des institutions financièresqu’elles réévaluent leur façon de penser et acquièrent unemaîtrise effective de la corrélation entre la mesure du risque, larépartition du capital et le rendement.

La désintermédiation des banques dans les secteurs d’activitétraditionnels s’est poursuivie, comme on a pu l’observer toutrécemment dans le domaine des prêts aux grandes entreprises.Depuis quelques années, les prêts bancaires se sont imposés en tant que catégorie distincte d’actifs négociables, incitant les banques à former des équipes spécialisées en gestion de portefeuille afin de tirer profit de cette tendance. Grâce aux données sur les portefeuilles, aux outils et aux modèlesanalytiques de pointe dont nous disposons, nous sommes enmesure d’optimiser le rendement des portefeuilles. La GRPA a défini les principales stratégies qui lui permettront de faireface à la nouvelle réalité commerciale dans le contexte complexeoù elle évolue.

PRINCIPALES STRATÉGIES COMMERCIALES■ regroupement des responsabilités en matière de gestion du risque à

l’échelle de la Banque de façon à maintenir un équilibre optimal entrele risque et le rendement

■ diversification du portefeuille de prêts aux grandes entreprises parl’émission ou la participation à des opérations d’émission de titres et de placements qui répondent à nos critères en matière d’équilibrerisque-rendement

■ constitution d’un portefeuille de titres adossés à des obligations de 3 milliards de dollars américains d’ici la fin de l’exercice 1999

RÉALISATIONS EN 1998

Regroupement des responsabilités en matière de gestion durisque à l’échelle de la Banque ■ Constitution du groupe Gestion du risque qui chapeaute

toutes les activités de gestion des risques liés au crédit, aumarché, à l’exploitation et à la liquidité, de façon à optimiserle rendement en fonction du risque.

■ Application du modèle de la valeur à risque (VAR), un outilde gestion efficace et souple qui permet de mieux com-prendre la nature des risques et favorisera le lancement denouveaux produits sur le marché.

■ utilisation optimale des améliorations apportées aux processus et aux techniques de relations avec les clients en vue de concentrer nos efforts sur les activités de distribution et les ventes à valeurajoutée des Institutions financières internationales et administrationspubliques et du Financement du commerce international

■ constitution, perfectionnement et maintien en fonction d’équipes de professionnels dans le domaine de la gestion du risque et deportefeuille d’actif

Diversification du portefeuille d’actif des grandes entreprises■ La réputation du groupe Gestion de portefeuille à l’échelle

internationale a été déterminante dans la réalisation denotre première émission de titres adossés à des prêts, unetransaction de 3 milliards de dollars américains. Dirigée parGoldman Sachs et Nesbitt Burns, l’émission a suscité un telintérêt auprès des investisseurs que la demande a rapidementdépassé l’offre. La transaction, qui consistait à titriser desprêts accordés à un large éventail de grandes entreprises,s’inscrit dans notre stratégie de gestion proactive du capitalet des éléments du bilan.

† Définition donnée dans le Glossaire de termes financiers, à la page 92

RÉSULTATS FINANCIERS

Le revenu net de la GRPA a diminué de 18,9 % par rapport à 1997 pour s’établir à 238 millions dedollars. Ce recul est en grande partie imputable à une diminution des recouvrements au comptantde prêts douteux (75 millions de dollars). Les revenus tirés des actions et des obligations des pays en développement ont également reculé, passant de 121 millions en 1997 à 17 millions cette année.Les revenus provenant de ces sources continuent à s’amenuiser, en raison de la réduction de notreengagement dans ces portefeuilles. Cette baisse de revenus a été partiellement compensée par l’aug-mentation des revenus provenant du portefeuille de prêts aux grandes entreprises, notamment desopérations de financement du commerce international.

La restructuration qui a eu lieu dans le cadre de la réingénierie du processus de crédit a permis deréduire les frais de 17,8 %. La diminution de la provision pour créances irrécouvrables résulte del’augmentation des recouvrements effectués en 1998.

Le ratio des frais aux revenus de la GRPA est passé de 27,2 % en 1997 à 28,3 % en 1998, ladiminution de 21,0 % des revenus ayant été supérieure à la compression des frais.

En 1997, le revenu net s’est établi à 293 millions de dollars, sous l’effet d’un accroissement marqué desrecouvrements au comptant de prêts douteux, à la suite du redressement économique en Amérique duNord et de l’augmentation des revenus tirés des actions et des obligations des pays en développement.

GESTION DU RISQUE ET DE PORTEFEUILLE D’ACTIF (en millions de dollars sauf indication contraire)

au 31 octobre ou pour l’exercice terminé à cette date 1998 1997* 1996* 1995* 1994*

Revenu net d’intérêts 469 572 403 408 439Autres revenus 91 138 145 121 143Provision pour créances irrécouvrables (16) 2 (22) (22) 277Frais autres que d’intérêts 158 193 147 149 130

Revenu avant impôts 418 515 423 402 175Impôts sur le revenu 180 222 182 173 78

Revenu net 238 293 241 229 97

Actif moyen 30 492 22 658 18 354 17 954 15 955Actif moyen comprenant les cautionnements bancaires

et les garanties contractuelles† 40 299 30 045 22 863 22 001 19 407Solde moyen des prêts courants 18 021 12 969 11 324 11 245 10 104Solde moyen des dépôts 1 611 1 132 328 106 114Actif sous administration 4 089 s.o. s.o. s.o. s.o.Actif sous gestion 2 674 1 417 s.o. s.o. s.o.Effectif : équivalent de durée normale a) 494 429 n.d. n.d. n.d.Ratio des frais aux revenus (%) 28,3 27,2 26,9 28,2 22,3

*Données redressées pour tenir compte de la structure organisationnelle en vigueur durant l’exercice 1998a) au 31 octobres.o. – sans objetn.d. – non disponible

42

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

GESTION DU RISQUE ET DE PORTEFEUILLE D’ACTIF

Constitution d’un portefeuille de titres adossés à des obligationsde plus de 2 milliards de dollars américains■ Une deuxième émission de titres adossés à des obligations

d’une valeur de 1 milliard de dollars américains a été réaliséeen 1998 et s’ajoute à la première transaction du même mon-tant effectuée l’an dernier. À l’heure actuelle, le portefeuille detitres adossés à des obligations comprend pour un peu plus de2 milliards de dollars américains en actif sous gestion. Legroupe Titres adossés à des obligations figure parmi les prin-cipaux gestionnaires d’instruments à rendement élevé auCanada et parmi les vingt-cinq plus importants au monde.Au cours de la première année, le groupe a obtenu des ren-dements affichant environ 100 points de base de plus quetous les indices publiés visant les instruments à rendementélevé, ce qui le classe dans le peloton de tête des fonds ayantpublié leurs résultats.

Utilisation optimale des améliorations apportées aux processus■ Nous avons entrepris en 1998 la réingénierie du processus de

crédit. Dans le cadre de cette réingénierie, la première phasedu modèle bancaire visant à rationaliser le processus d’octroide crédit des institutions financières a été mise en œuvre.

Les initiatives liées à l’application de ce modèle ont permisde raccourcir sensiblement la durée du cycle et le temps deréponse, et de réduire les coûts de l’infrastructure sous-jacente tout en laissant aux directeurs – Relations d’affairesle loisir de se consacrer au service à la clientèle et ce, dans lerespect des limites acceptables établies en matière de risque.

■ Nous avons répondu aux besoins d’exportateurs nord-américains de petite et grande envergure qui ont fait desaffaires sur des marchés internationaux dynamiques et com-plexes, en leur procurant des moyens d’atténuer le risque etdu financement en cette période d’incertitude économique.

Constitution, perfectionnement et maintien en fonctiond’équipes de professionnels■ Des programmes de rémunération concurrentiels ont été

élaborés à l’intention de tous les groupes qui relèvent de laGRPA, afin d’améliorer les méthodes d’évaluation du rende-ment et l’attribution de récompenses. Nous avons confié à unhaut dirigeant la tâche de définir les programmes d’appren-tissage nécessaires pour nous hisser aux premiers rangs dansce domaine.

† Définition donnée dans le Glossaire de termes financiers, à la page 92

43

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

GESTION GLOBALE DES RISQUES

SCHÉMA DU RISQUE

STRATÉGIE

Notre stratégie consiste à déterminer et à gérer les risques, puisà établir une tarification en conséquence, de façon à optimiserl’équilibre risque-rendement. Nous avons pour objectif d’utiliserun processus global et intégré de mesure et de présentation desrisques, afin d’en assurer une gestion cohérente et efficace, àl’échelle de la Banque.

MÉTHODE■ Promotion d’une culture d’entreprise forte et proactive, qui

met l’accent sur une démarche disciplinée et rigoureuse enmatière de gestion des risques.

■ Communication claire et concise de normes en matière degestion des risques, par le biais de politiques, de directives,de méthodes d’exploitation et de programmes de formation,le respect des normes et méthodes faisant l’objet d’unprocessus objectif de vérification interne.

■ Sélection d’employés dûment qualifiés et spécialisés, possé-dant un haut niveau de compétence et d’expérience en matièrede gestion des risques.

■ Recours à des techniques rigoureuses de gestion des risquespour l’évaluation et l’acceptation des risques.

■ Utilisation d’outils d’analyse et de technologies d’avant-garde pour déterminer les risques, établir la tarificationen conséquence, surveiller les positions et évaluer l’effet

potentiel des initiatives et des stratégies adoptées par la direction.

VUE D’ENSEMBLE DU PROCESSUS■ Le Comité d’examen des risques du Conseil d’administration

revoit régulièrement nos normes et nos pratiques en matièrede gestion des risques, ainsi que l’évaluation par la directiondes principaux secteurs à risque. Toute politique générale degestion des risques doit être approuvée par le Comité d’exa-men des risques avant d’être soumise à l’approbation finaledu chef de la direction.

■ Les politiques d’exploitation, stratégies et limites de risquedéfinies dans le cadre de cette politique générale sont conçuesen fonction des risques existants et potentiels. Elles sontexaminées par notre groupe de gestion des risques, puis fontl’objet d’une présentation formelle à un comité composé decadres supérieurs, qui les passe en revue, avant leur appro-bation par le président et chef de l’exploitation. Ce comitésupervise également les procédés de gestion des risques etreçoit régulièrement des rapports sur les activités à risque.

■ La Gestion du risque évalue les risques auxquels noussommes exposés, examine l’efficacité des processus de con-trôle interne et de traitement des transactions, en liaison avecla Vérification interne, et coordonne et diffuse les directivesen matière de gestion des risques.

Nous avons pour objectif d’obtenir un rendement concurrentiel de nos diverses activités, sans dépasser les niveaux de risque acceptables. À titre de gestionnaire financier, nous gérons les risques liés à ces activités et au contexte général dans lequel nous évoluons. Ce processus porte le nom de«gestion des risques». Les risques sont évalués selon l’effet qu’ils peuvent avoir sur les revenus et sur la valeur de l’actif, et ils représentent notre estimation de l’effet que peuvent avoir sur nos activités les changements politiques et économiques, l’évolution des marchés et la solvabilité de nosclients. Les quatre principaux risques que nous gérons sont le risque de crédit, le risque de marché, le risque de liquidité et le risque d’exploitation. Le schéma du risque présenté ci-dessous définit chacun de ces risques.

Pour la gestion de ces risques, nous faisons appel à la compétence, à l’expérience et au professionnalisme de nos spécialistes, nous utilisons des outils d’analyse quantitative perfectionnés et nous effectuons des investissements continus dans la technologie. Cette combinaison de prudence, de compétences analytiques et de technologie, à laquelle s’ajoute l’adhésion à nos méthodes d’exploitation, contribue à long terme à la vigueur et à la qualité de notre revenu net.

RISQUE DE LIQUIDITÉLe risque de liquidité correspond à la possi-bilité que nous ne puissions satisfaire à nosengagements financiers en toutes circons-tances à moins d’acquérir des fonds à destaux excessifs ou de procéder à la vente forcée d’éléments d’actif.

RISQUE DE CRÉDITIl s’agit du risque de subir des pertes, dansle cas où une contrepartie† ou un emprun-teur ne respecterait pas ses obligationsfinancières. Le risque de crédit est présentdans les activités traditionnelles de crédit,dans le règlement d’ordres de paiement entreinstitutions financières et dans la prestationde services qui comportent un risque desubstitution. Il y a un risque de substitution†

notamment lorsque l’engagement de la con-trepartie envers la Banque est établi parréférence à la valeur variable d’une obligationcontractuelle, comme dans le cas d’uninstrument dérivé ou d’autres instrumentsde trésorerie. Le même procédé de créditest utilisé pour toutes les formes de risquede crédit concernant les mêmes clients.

RISQUE DE MARCHÉLe risque de marché est le risque de pertepouvant résulter de changements défavora-bles dans les facteurs sous-jacents dumarché, dont les taux d’intérêt et les tauxde change, les cours des actions et desmarchandises, le risque lié aux marges et le risque de base.

RISQ

UEDE

CRÉD IT

ÉTIDIUQILED

EUQSIR

NOITATIOLPXE’DEUQSIR

RISQUE DE MARCHÉ

RISQUE D’EXPLOITATIONLe risque d’exploitation représente le risquede subir des pertes (découlant, par exemple,d’une atteinte à notre réputation) imputa-bles à une interruption des communications,au traitement erroné de l’information ou au non-respect de nos obligations légalesou réglementaires, en raison d’un problèmetechnique ou opérationnel, d’une erreur,d’une catastrophe naturelle ou d’activitéscriminelles.

† Définition donnée dans le Glossaire de termes financiers, à la page 92

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G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

MESURE ET GESTION DE RISQUES SPÉCIFIQUESNous décrivons dans la présente section la façon dont nous gérons les risques spécifiques, et exa-minons, entre autres, les moyens employés pour les mesurer, en commençant par le risque de crédit.

RISQUE DE CRÉDIT

MéthodeEn raison de la large diversification de notre portefeuille de prêts, nous entretenons des relationsfinancières avec des millions de clients différents, dont la majorité sont des particuliers et des petiteset moyennes entreprises. La gestion du risque de crédit d’une clientèle aussi large exige un degréélevé de responsabilité personnelle, une grande clarté dans la délégation de pouvoirs décisionnels, etune gestion disciplinée du portefeuille. Les directeurs-Relations d’affaires, qui sont des prêteurscompétents, évaluent les transactions de crédit aux entreprises. Nous surveillons le rendement deces prêts et nous tarifons les transactions de crédit en fonction du risque, en utilisant, entre autres,des méthodes axées sur le rendement du capital rajusté en fonction du risque (la méthode RAROC†).La méthode RAROC est appliquée à toutes les transactions importantes avec les grandes entrepriseset les mesures utilisées résultent d’une multitude de données sur les marchés extérieurs, dont lesinscriptions en bourse et les cotes de solvabilité.

Notre engagement à diversifier les risques à l’intérieur des portefeuilles de prêts et de placementsfait partie intégrante d’une gestion efficace du risque de crédit, en particulier dans les portefeuillesde prêts aux grandes entreprises et aux institutions, où la concentration de risques peut représenterun problème important.

La direction souligne la nécessité de déceler rapidement les comptes qui présentent des problèmes,et les cas importants sont confiés à un groupe de spécialistes dont la compétence dans la gestion dece type de comptes est reconnue. Tous ces comptes font l’objet d’un examen trimestriel formel. LaVérification interne, direction administrative indépendante, examine les procédés de gestion pours’assurer que la fonction gestion de comptes respecte les normes établies en matière de crédit.

Ces procédés nous permettent d’assurer le maintien d’un portefeuille de prêts bien diversifié partaille et par catégorie de risque, dans tous les marchés (particuliers, entreprises, grandes entreprises,institutions, secteurs d’activité et marchés géographiques).

Conformément aux principes généraux énoncés ci-dessus, nous avons entrepris en 1998 de recon-cevoir nos activités de prêt, dans le cadre d’une initiative plus générale visant à améliorer nos procédésde gestion des risques. Les mesures prises jusqu’à présent ont consisté à séparer les trois élémentsclés du processus d’octroi de crédit que nous appliquons dans le cas des prêts aux grandes entreprises.Il s’agit de l’établissement des transactions, de la distribution (ventes et syndications), et de la gestiondu portefeuille. La disponibilité et la fiabilité croissante des outils technologiques employés dans leprocessus de gestion de portefeuille nous ont permis de recibler les processus afin d’accorder plus detemps et d’attention aux situations à risque élevé. En outre, les prêteurs peuvent facilement approuverdes transactions à risque peu élevé.

Les principales composantes de notre portefeuille global de prêts sont les suivantes :

Prêts aux PME, aux grandes entreprises et aux institutions (39,3 % du total de l’actif en 1998,comparativement à 34,3 % en 1997)En 1998, les titres mis en pension inverse† et les prêts aux institutions financières représentent 42,3 %de l’ensemble du portefeuille des prêts aux entreprises, alors qu’ils en représentaient 38,4 % au 31 octobre 1997. Le reste de ce portefeuille était réparti sur l’ensemble du Canada et dans la régiondu Midwest aux États-Unis, et largement diversifié par secteur et sous-secteur d’activité et par rela-tion d’affaires, parmi des emprunteurs représentant toute une variété de genres et de dimensionsd’entreprises. De par leur nature même, les prêts du secteur manufacturier et du secteur des servicessont répartis dans de nombreux sous-secteurs d’activité.

Prêts aux particuliers (22,6 % du total de l’actif en 1998, comparativement à 24,1 % en 1997)Les prêts hypothécaires continuent d’être l’élément dominant du portefeuille de prêts aux particuliers,puisqu’ils représentent 66,4 % du total des prêts aux particuliers. Les créances de cartes de crédit nereprésentent que 0,4 % de notre actif, en raison de la poursuite de notre titrisation de cartes (2,5 mil-liards de dollars jusqu’à présent) au Canada et de la vente de nos cartes de crédit américaines àPartners First. De par sa nature même, le portefeuille des prêts aux particuliers est très varié, ce quilimite la volatilité des pertes sur prêts, qui sont généralement assez prévisibles et ont tendance àsuivre les cycles économiques. Les décisions relatives aux transactions peuvent aussi être fondéessur des méthodes automatisées, ce qui permet d’assurer la cohérence, la fiabilité et l’efficacité dansla prise de décision.

GESTION GLOBALE DES RISQUES

STRATÉGIEAssurer le maintien d’un portefeuillebien diversifié, indépendammentde la conjoncture économique, etobtenir un rendement convenableapproprié au profil de risque du portefeuille.

MESURESNous utilisons deux mesures principales pour assurer unebonne gestion du risque de créditde notre portefeuille de prêts :■ Le ratio de provisionnement est

l’indice le plus révélateur de laqualité à long terme de l’actifsous-jacent, et représente leniveau de base des provisionsnécessaires pour couvrir les pertesdes portefeuilles de prêts. Il s’agitde la provision annuelle pourcréances irrécouvrables (la PCI),exprimée en pourcentage du soldemoyen des prêts et acceptations(appelés collectivement «prêts»).

■ Le solde brut des prêts douteux,en pourcentage du total del’avoir des actionnaires plus laréserve pour créances irrécou-vrables (la réserve) mesure lasituation financière de notreportefeuille, par une comparaisondu volume des prêts douteux auniveau du capital et des réservesdisponibles pour absorber lespertes sur prêts.

DIVERSIFICATION PAR MARCHÉ(% du portefeuille de prêts)

0,2

36,4

63,4

PME, grandes entreprises et institutions

Pays en développement désignésParticuliers

DIVERSIFICATION GÉOGRAPHIQUE (% du portefeuille de prêts)

8,1

35,5

55,9

Canada

États-Unis

Autres pays

Mexique

0,5

† Définition donnée dans le Glossaire de termes financiers, à la page 92

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

La qualité de l’actif demeure excellenteLe ratio de provisionnement de 9 points de base (alors qu’il était de 23 points de base au 31 octobre1997) représente une amélioration de la qualité de l’actif. Une baisse du ratio de provisionnementindique une baisse du niveau des pertes du portefeuille. La provision pour créances irrécouvrables étaitde 130 millions de dollars en 1998, ce qui comprenait une provision spécifique de 20 millions et uneaugmentation de la réserve générale de 110 millions. La provision a diminué de 145 millions de dol-lars par rapport à 1997, en raison d’une réduction de 90 millions de la somme ajoutée à la réservegénérale et d’une autre d’environ 100 millions liée à la vente ou à la titrisation de nos portefeuilles decartes de crédit. Ces réductions ont été neutralisées par le relèvement des provisions spécifiques nettes.Il s’agit du niveau de provisionnement le plus bas depuis plus de deux décennies, ce qui s’explique parla persistance de conditions économiques favorables et une gestion rigoureuse de la qualité de l’actif.

La réserve générale totale s’élève maintenant à 885 millions de dollars. La réserve générale que nousmaintenons a pour but de tenir compte du fait qu’il n’est pas possible d’identifier individuellementchaque prêt douteux du portefeuille. La réserve générale est fondée sur une analyse statistique desrésultats antérieurs, sur le montant des réserves déjà établies et sur l’opinion de la direction. La réservegénérale a généralement tendance à augmenter lors d’un cycle d’expansion économique, et à dimi-nuer lors d’un cycle de faiblesse économique, au cours duquel davantage de réserves spécifiques sonthabituellement établies à l’égard de certains prêts. Notre principal organisme de réglementation, leBureau du Surintendant des institutions financières du Canada, a permis que le montant de laréserve générale soit qualifié comme capital de deuxième catégorie, jusqu’à concurrence de 0,625 %de l’actif pondéré en fonction du risque†. Le BSIF procédera à l’adoption formelle de ses critères d’évaluation de réserve générale en 1999, qui seront appliqués aux soldes de réserve générale à la finde l’exercice 1999 et pour les exercices suivants. Le BSIF collaborera alors avec les institutions dedépôt pour mettre en œuvre la transition qui permettra d’adopter les nouveaux critères. Il n’est paspossible de déterminer quels seront les effets éventuels de ces critères.

Il n’y a pas eu de créances irrécouvrables importantes en 1998 ou 1997 sur les comptes de particu-liers, et il est probable que la réduction de pertes importantes résulte de la diversification des porte-feuilles et d’une bonne discipline de gestion. Les méthodes employées visent à limiter les engagementsimportants à des risques de qualité supérieure et à des opérations à court terme. L’exercice 1997 estconsidéré comme la meilleure période du cycle de crédit actuel, les recouvrements de créancesradiées élevées, remontant à plusieurs années, ayant été supérieurs à ceux de cette année. En 1997,les recouvrements atteignaient 158 millions de dollars, en raison de la vigueur de l’économie nord-américaine, comparativement à 64 millions de dollars en 1998.

Globalement, le rendement du portefeuille de prêts aux particuliers est resté solide, et il s’estaccompagné d’une bonne croissance de l’actif. En raison de la diversification naturelle du portefeuilledes prêts aux particuliers, nos pertes sur ce portefeuille résultent dans une large mesure de l’évolutiondu cycle économique général.

Les prêts douteux sont largement couverts par la réserveLe ratio du solde brut des prêts douteux au total de l’avoir des actionnaires et de la réserve pourcréances irrécouvrables (RCI) est une autre mesure importante de la qualité de l’actif.

En raison de la réduction du nombre de nouveaux prêts douteux, du montant élevé des recouvre-ments au début de 1998 et de l’augmentation de l’avoir des actionnaires, le ratio s’est amélioré pouratteindre 6,66 % à la fin de l’exercice, alors qu’il était de 7,65 % au 31 octobre 1997.

Le solde net négatif des prêts douteux, qui était de 342 millions de dollars au 31 octobre 1998, n’apas beaucoup varié par rapport au solde net négatif de 358 millions de dollars de 1997, ce qui signifieque la RCI continuait de dépasser d’autant le solde brut des prêts douteux. Cette situation résulted’une réduction importante du solde brut des prêts douteux ces dernières années, laquelle a été par-tiellement neutralisée par une augmentation de 37 millions de dollars en 1998, et de l’augmentation,par mesure de prudence, de la réserve générale à 885 millions de dollars en 1998. Le facteur le plusimportant de cette baisse des soldes de prêts douteux au cours des dernières années était le contexteéconomique généralement favorable de nos principaux marchés. De plus, les modèles améliorés de surveillance que nous utilisons pour les prêts aux grandes entreprises permettent de détecterrapidement les détériorations, ce qui nous donne davantage d’options pour aborder, dès qu’ils appa-raissent, les problèmes auxquels ces emprunteurs sont confrontés. Notre investissement continudans l’amélioration de notre gestion de portefeuille et de nos techniques de surveillance a contribuéà réduire l’incidence des prêts douteux. Les soldes de nos créances en Asie, en Russie et en Europede l’Est, des régions qui subissent actuellement des troubles économiques, sont restés limités, notreengagement net dans ces pays étant inférieur à 3,2 milliards de dollars au 31 octobre 1998 (voir letableau de la page 52). À l’heure actuelle, aucun des prêts affectés aux fonds de couverture, un autresecteur à problèmes en 1998, n’est douteux et après un examen détaillé de tous les comptes de cetype, nous ne pensons pas que l’encours limité de nos créances dans ce secteur du marché représenteun risque de perte important.

PRÊTS AUX PARTICULIERS, PAR PRODUIT

1,6

32,0

66,4

Hypothèques résidentielles (%)

Autres prêts personnels (%)Cartes (%)

19981997199619951994

RATIO DE PROVISIONNEMENT

PCI en % du solde moyen des prêts et acceptations

0,090,230,23

0,30

0,63

19981997199619951994

RATIO DU SOLDE BRUT DES PRÊTS DOUTEUX

Solde brut des prêts douteux en % de l’avoir des actionnaires + RCI

6,667,65

15,71

20,48

29,86

19981997199619951994

RÉSERVE POUR CRÉANCES IRRÉCOUVRABLES

RCI en % du solde brut des prêts douteux

153,3157,2

81,772,561,1

Pour plus de renseignements, voir le tableau 10 à la page 60.

Pour plus de renseignements, voir le tableau 12à la page 62.

Pour plus de renseignements, voir les tableaux 10et 11 aux pages 60 et 62.

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Pour plus de renseignements, voir le tableau 9 à la page 60.

† Définition donnée dans le Glossaire de termes financiers, à la page 92

Ces observations s’appliquent également à la position de la fin de l’exercice 1997, lorsque le soldenet négatif des prêts douteux était de 358 millions de dollars, résultat d’une réduction du solde brut des prêts douteux de 610 millions de dollars, soit 43,7 %, et de l’augmentation de la réservegénérale jusqu’à 775 millions de dollars. Dans ce cas aussi, les principaux facteurs qui ont permiscette amélioration étaient le contexte économique favorable de nos principaux marchés et l’amélio-ration de nos méthodes de surveillance visant à détecter la detérioration de la qualité des prêts auxgrandes entreprises.

RISQUE DE MARCHÉ

MéthodeLe risque de marché est contrôlé par une gestion active de la composition de l’actif et du passif, soitdirectement au niveau du bilan, soit au moyen d’instruments dérivés hors bilan†. Nous employonsdiverses techniques pour mesurer, surveiller et contrôler le risque de marché, dont les rapports d’écarts, les tests de stress, les simulations et les analyses de sensibilité.

Le risque lié au taux d’intérêt, qui constitue notre risque de marché principal, est discuté plus en détailci-après. Le risque de change résultant des transactions des clients et des activités de négociationentreprises pour notre compte ne constitue pas une partie importante de notre risque global demarché. Les positions structurelles (hors négociation) de change inscrites au bilan sont pour la plu-part compensées (c’est-à-dire financées dans la même monnaie), à l’exception de notre investissementdans Bancomer. Nous compensons généralement nos risques liés aux marchandises et aux titres departicipation afin de limiter au minimum notre exposition aux changements défavorables de cours.

Sensibilité au risque lié au taux d’intérêtNous utilisons deux modèles principaux de risque pour établir la sensibilité de notre portefeuilleaux changements défavorables de taux d’intérêt. Un modèle d’augmentation de 100 points de basepermet de calculer l’effet, sur les revenus et sur la valeur de notre actif et de notre passif, d’une aug-mentation ponctuelle des taux de 100 points de base dans tous les portefeuilles. Ce modèle est utilisé par la plupart des institutions financières et facilite donc les comparaisons avec notre groupede référence. Le modèle du risque lié à la hausse des taux d’intérêt est utilisé à l’interne pour donnerune mesure plus perfectionnée du risque encouru. Ce modèle permet de calculer l’effet sur les revenusau cours des 12 prochains mois, ainsi que sur la valeur de notre actif et de notre passif, d’une aug-mentation ponctuelle des taux représentant le changement maximum de taux prévu dans chaqueportefeuille au cours de la période susceptible d’être nécessaire pour fermer nos positions dans ceportefeuille. La direction considère qu’il s’agit là d’une évaluation plus exacte de notre risque, étantdonné que les portefeuilles de marché monétaire représentent une partie importante de notre sensi-bilité et que, comme ils sont par nature à très court terme, nous pourrions habituellement fermerces positions avant que ne survienne une hausse de 100 points de base.

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G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

GESTION GLOBALE DES RISQUES

VALEUR À RISQUE†

Nous avons accordé beaucoup d’attention cette année à la poursuite de la mise en œuvre des méthodes de la valeur à risque (VAR) pour nos portefeuilles de négociation. La VAR mesure l’effet défavorable sur nos porte-feuilles des changements éventuels de taux et de cours du marché, en tenant compte des corrélations entretous les marchés. La VAR sert aussi de base au calcul du capital exposé aux risques de marché, selon les exigences de la Banque des règlements internationaux (BRI) et du BSIF. L’objectif de ce projet est de mettre enplace une infrastructure permettant de satisfaire nos besoins en matière d’amélioration de la mesure et de l’évaluation des risques, y compris le capital à risque, et de mieux répondre aux exigences réglementaires. Uneméthode comportant trois volets a été adoptée pour répondre aux exigences réglementaires du BSIF concernantles rapports de suffisance du capital.■ Le volet du modèle standard, appelé CAR, qui est une méthode standardisée applicable à toutes les

activités de négociation, est complété.■ Nous avons reçu l’approbation du BSIF pour appliquer à toutes les entités concernées, au 31 octobre

1998, le modèle élargi de la VAR en matière de change.■ La mise en œuvre de la VAR intégrée pour tous les produits négociés relatifs aux taux de change et d’intérêt,

qui représentent pour nous des sources importantes de risque de négociation, se poursuit. Lorsque cettemise en œuvre sera terminée au cours de l’exercice 1999, ce modèle remplacera le modèle standard appliquéà ces activités de négociation. Les risques liés aux marchandises et aux titres de participation, qui nereprésentent pas un niveau aussi élevé de risque, seront abordés une fois que la VAR intégrée aura étémise en place.

STRATÉGIEDéceler, mesurer, surveiller et contrôler toutes les activités com-portant un risque de marché, pour protéger notre revenu et lavaleur de notre actif contre toute modification défavorableéventuelle des taux du marché.

MESURESLe revenu net à risque† et la valeuréconomique à risque† sont lesprincipales mesures utilisées pouranalyser le risque de marché. Cesmesures permettent de calculer,pour les 12 prochains mois, l’effetsur le revenu net d’une augmenta-tion ponctuelle des taux et descours du marché, et l’effet sur lavaleur de notre actif et de notrepassif des changements défavora-bles des taux et des cours dumarché au cours de la période quiserait requise pour éliminer lespositions ouvertes.

ÉLÉMENTS DU BILANPortefeuille structurel : prêts auxparticuliers et aux entreprises du Canada et des États-Unis, etinstruments relatifs aux grandesentreprises canadiennes.

Portefeuille de marché monétaire :Placements et acceptations ban-caires, ainsi que prêts etinvestissements internationaux.

Portefeuille de négociation :Instruments désignés commeinstruments de négociation et comptabilisés à la valeur dumarché.

† Définition donnée dans le Glossaire de termes financiers, à la page 92

PERSPECTIVESLa provision pour créances irrécouvrables en pourcentage du solde moyen des prêts et acceptations étaitexceptionnellement basse en 1998, grâce au prolongement de la phase de croissance du cycle économique,au niveau élevé des recouvrements et des contrepassations ainsi qu’à une gestion rigoureuse de la qualitéde l’actif. En 1999, nous prévoyons que ce ratio augmentera, sous l’effet du ralentissement prévu de lacroissance économique et de la baisse des recouvrements et des contrepassations.

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G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

SENSIBILITÉ AU RISQUE LIÉ AU TAUX D’INTÉRÊT – HAUSSE DES TAUX D’INTÉRÊT

Portefeuilles structurel et de marché monétaire

au 31 octobre – contre-valeur en dollars canadiens Hausse de Risque lié à la après impôts (en millions de dollars) 100 points de base hausse des taux d’intérêt b)

Revenu net à risque† au cours des 12 prochains mois a) (38,8) (32,2)Valeur économique à risque† a) (333,0) (451,3)

a) Les mesures du risque comprennent l’évaluation de l’effet des options rattachées mais excluent les mesures que nous pourrionsprendre pour réduire le risque, ou les mesures que les clients pourraient prendre en réaction aux changements de taux. Lesautres hypothèses sont compatibles avec celles relatives aux écarts présentés dans le tableau 7, à la page 58.

b) Les mesures du risque sont fondées sur une analyse statistique de données antérieures dans le cadre d’un portfeuille particulier,avec un niveau de confiance de 97,5 %.

Sensibilité au risque de marchéNotre modèle de sensibilité au risque de marché est fondé sur les mêmes principes fondamentauxque le modèle du risque lié aux hausses de taux d’intérêt, mais il ajoute à ce modèle l’effet de tousles changements de taux ou de cours du marché négatifs à l’intérieur des divers délais requis pourfermer chacun de nos portefeuilles. Le modèle considère également chaque portefeuille séparément,ce qui permet la production d’estimations plus prudentes que si on tenait compte des effets des corrélations, c’est-à-dire de l’interdépendance, entre portefeuilles.

SENSIBILITÉ AU RISQUE DE MARCHÉ – CHANGEMENTS DÉFAVORABLES DES TAUX/COURS DU MARCHÉ a)

au 31 octobre – contre-valeur en dollars canadiens1998 1997

après impôts (en millions de dollars) $ CA $ US $ CA $ US

Revenu net à risque au cours des 12 prochains mois b) (43,1) (33,2) (59,6) (34,8)Valeur économique à risque b) (390,3) (104,7) (250,9) (83,2)

a) Le revenu net à risque et la valeur économique à risque comprennent (22,7) $ CA et (16,7) $ US en 1998, et (20,5) $ CA et (17,9) $ US en 1997 en rapport avec les portefeuilles de négociation.

b) Les hypothèses utilisées pour le modèle sont semblables à celles des notes a) et b) ci-dessus concernant la sensibilité au risquelié au taux d’intérêt, et comportent l’ajout de taux minimums sur dépôts.

Au cours du quatrième trimestre de 1998, nous avons subi sur le marché des pertes de négociationde 90 millions de dollars après impôt. Les pertes subies étaient dues aux conditions anormales dumarché, qui ont été à l’origine d’un élargissement des écarts de crédit et d’une réduction de la liqui-dité dans les marchés de titres de créances de sociétés. Nous continuons de gérer nos autres positions avec beaucoup d’attention, et nous avons réduit notre exposition dans les cas appropriés.Ces pertes de négociation se situaient en deçà de nos limites de tolérance pour le revenu total àrisque. L’augmentation de la valeur économique à risque en 1998 est imputable à l’incidence de larécente situation du marché sur les données historiques qui composent notre modèle, et à la pour-suite de la croissance de l’actif.

RISQUE DE LIQUIDITÉ

MéthodeNotre méthode de gestion de la liquidité consiste à mesurer et à prévoir les besoins de liquidité enfonction des situations économiques et politiques et des événements spécifiques à la Banque que nousprévoyons. Une telle méthode nous permet d’établir si nous disposons de suffisamment de fondspour répondre à toutes les demandes de liquidités à court terme, même en période de crise. Les fondsconsidérés englobent l’actif liquide disponible et la capacité de lever des fonds supplémentaires pourrépondre aux besoins de liquidité. Le risque de liquidité se mesure par une estimation de nos besoinséventuels de liquidité et de financement dans des contextes de tension. Nous surveillons continuelle-ment le risque de liquidité et nous procédons à une gestion active de notre bilan pour atténuer ce risque. Notre méthode de gestion de la liquidité a deux buts principaux : la diversification pourprévenir les problèmes de financement, et le maintien de l’actif liquide à un niveau convenable.La méthode que nous employons pour atteindre ces buts est décrite ci-dessous.

Notre but est de disposer de fonds et d’une capacité de financement suffisants pour répondre à nosengagements nets de trésorerie figurant au bilan et hors bilan, afin que, advenant une crise de liquidité,ces engagements soient couverts sans qu’il soit nécessaire de lever des fonds à des prix inacceptablesou de procéder à une vente forcée d’éléments d’actif. La direction établit les besoins minimum d’actif liquide ainsi que les limites et les lignes directrices concernant la diversification du passif etles engagements de financement conditionnel. Nous procédons à des analyses de sensibilité pourétablir l’effet des retraits de dépôts et des avances sur engagements ainsi que l’effet de l’évolution ducontexte commercial sur les besoins de liquidité. Les analyses sont évaluées pour nous permettre deréagir aux changements de façon appropriée et en temps opportun.

INSTRUMENTS DÉRIVÉS†

Les contrats sur instrumentsdérivés peuvent être des contratsnégociés en bourse (c’est le casdes contrats à terme et de certainstypes d’options), ou des transac-tions hors cote†, telles que lesswaps de taux d’intérêt et dedevises, les contrats de garantie detaux d’intérêt, les contrats à tauxplafond et à taux plancher etd’autres types d’options†. Nousutilisons les instruments financiersdérivés pour gérer le risque demarché, pour des fins de négocia-tion et de couverture. Nous offronségalement des produits dérivésaux clients pour leur propre gestiondes risques et pour fins de place-ment. Les deux principaux risquesrésultant de l’utilisation de produitsdérivés sont le risque de crédit ou risque de substitution, et lerisque de marché. Ces risques sontdécrits, gérés et mesurés telqu’énoncé ci-dessus.

Aux fins de conformité à laréglementation, nous calculonségalement l’équivalent-risque decrédit pour nos contrats d’instru-ments dérivés sur taux d’intérêt ettaux de change, selon les normesde la BRI. Cet équivalent comprendle coût du remplacement, aux taux courants du marché, de tousles contrats ayant une juste valeurpositive, plus l’éventualité dechangements futurs, selon une for-mule utilisant des paramètres pres-crits par le BSIF. Nos paramètresinternes sont plus prudents queceux du BSIF. L’équivalent-risquede crédit au 31 octobre 1998 étaitde 13,1 milliards de dollars, alorsqu’il était de 8,0 milliards de dollars en 1997.

Des renseignements supplémen-taires concernant les instrumentsfinanciers dérivés sont donnésdans la note 21 afférente aux étatsfinanciers consolidés.

† Définition donnée dans le Glossaire de termes financiers, à la page 92

STRATÉGIENous gérons notre bilan de façon à avoir ou à obtenir des ressourcesliquides suffisantes, avec rapiditéet à un prix raisonnable, pourrépondre aux exigences des clientset à nos propres besoins d’exploitation.

MESURELe ratio de liquidité est notremesure principale de la couverturede liquidité et il représente le rapport de l’encaisse, des valeursmobilières et des dépôts à d’autresbanques (soit l’actif liquide) à l’actif total.

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

GESTION GLOBALE DES RISQUES

Dans le cadre normal de nos activités, pour soutenir notre participation aux systèmes de compen-sation et de paiement, au pays comme à l’étranger, une partie de l’actif liquide est donnée en garantie.Au 31 octobre 1998, 41,4 milliards de dollars d’éléments d’actif et de valeurs mobilières avaient étédonnés en garantie, principalement à l’égard d’obligations relatives à des éléments d’actif vendus dansle cadre d’accords de mise en pension. Ce montant, en hausse de 4,8 milliards de dollars par rapportà l’an dernier, est compris dans nos analyses de liquidité.

Trois sources principales de fonds sont employées pour assurer la liquidité : les dépôts de détail,les dépôts en gros, et les marchés financiers.

Notre large base de dépôts de particuliers fournit une source stable de financement à long terme.Ces dépôts, de même que la solidité de notre assise financière, réduisent notre dépendance à l’égardd’autres sources de fonds moins stables.

Notre source de fonds constituée de dépôts d’entreprises reste largement diversifiée par client, partype de dépôt, par marché, par échéance et par devise. Les dépôts internationaux d’entreprises sontgénéralement des dépôts à court terme, qui sous-tendent l’actif international que nous détenonsauprès des entreprises, et qui sont dans l’ensemble de nature similaire.

Nos activités de financement d’entreprises sont la responsabilité d’équipes professionnelles situéesdans plusieurs marchés financiers clés du monde entier, et sont soumises à des politiques rigoureusesde diversification du passif.

Nous continuons de faire appel aux marchés financiers et d’y jouer un rôle actif pour nos finance-ments à moyen terme et à long terme, tel que nécessaire et lorsque les possibilités offertes par lesmarchés permettent d’apporter un complément aux activités de gestion quotidienne de trésorerie,fournissent des sources variées de financement et nous permettent de profiter d’occasions de finance-ment à faible coût. Les activités dans les marchés financiers portent généralement sur des instrumentsassortis de termes de deux à dix ans.

La titrisation d’éléments d’actif offre une source de financement supplémentaire, par le biais de la vente d’éléments d’actif. Nous avons titrisé un actif de 9,7 milliards de dollars en 1998. Desrenseignements complémentaires sur la titrisation sont présentés dans la section Gestion du capital,à la page 50. Nos capacités de titrisation d’éléments d’actif contribuent à notre liquidité et s’inscriventdans notre programme de gestion du risque de financement.

Notre ratio de liquidité au 31 octobre 1998 était de 28,4 %, alors qu’il était de 35,6 % en 1997. Cettebaisse résulte de deux facteurs : la croissance continue de nos prêts en dollars canadiens, tels que lesprêts hypothécaires à l’habitation, et la réduction de 10,8 milliards de dollars, soit 14,6 %, de notreactif liquide, en particulier en placements sur le marché monétaire américain, dans le cadre de nosactivités continues de gestion de portefeuille.

L’actif liquide total a augmenté de 13,2 milliards de dollars, soit 21,8 %, en 1997. L’augmentationde l’actif liquide est principalement attribuable à la hausse de 8,6 milliards des placements interban-caires et à une augmentation de 5,2 milliards des valeurs mobilières. Le ratio de liquidité a quand mêmebaissé de 0,2 % en 1997, en raison de la forte croissance des prêts dans la plupart des catégories toutau long de 1997.

RISQUE D’EXPLOITATION

La mesure financière du risque d’exploitation correspond aux pertes réelles subies par la Banque.Les pertes des exercices 1998 et 1997 n’ont pas été significatives; cependant, rien ne permet d’assurerque nous ne subirons pas de telles pertes dans l’avenir, en raison de la nature du risque. Le risqued’exploitation est géré par l’établissement d’une structure et de contrôles efficaces. Les éléments clésde la structure sont la présence d’un personnel qualifié et bien formé, des niveaux d’autorisation biendéfinis, et une technologie fiable. Les contrôles, établis par des normes et méthodes documentées,comprennent l’examen, à des intervalles réguliers, des contrôles internes par une fonction indépen-dante de vérification interne, la séparation des fonctions, la gestion financière et les rapports financiers.Nous disposons en outre d’assurances, de plans d’urgence en cas de panne de systèmes ou d’événe-ments catastrophiques, ce qui comprend des systèmes de sauvegarde avec stockage de données endehors de nos locaux, ainsi que des essais préalables et des essais en parallèle de nouveaux systèmes.

Des poursuites en justice ont été intentées contre une filiale indirecte de la Banque. Ces poursuitessont décrites dans la note 20 afférente aux états financiers consolidés.

Pour plus de renseignements, voir le tableau 17 à la page 65.

19981997199619951994

RATIO DE L’ACTIF LIQUIDEAU TOTAL DE L’ACTIF

63,274,0

60,853,3

41,2

Valeurs mobilières (en milliards de dollars)

Encaisse et dépôts à d’autres banques(en milliards de dollars)

Encaisse et valeurs mobilières, en % de l’actif total

35,628,4

35,835,129,8

Dépôts à terme (%)

Dépôts à préavis (%)

Dépôts à vue (%)

DÉPÔTS PAR TYPE

22,2

11,2

66,6

PERSPECTIVESNous avons conservé un niveau élevé de liquidité en 1998, ainsi qu’une solide base de dépôts de détail. Bien qu’on s’attende à un ralentissement de l’économie en 1999, la direction continuera de gérer la liquidité enmaintenant un niveau de fonds et une capacité de financement suffisamment élévés, ainsi qu’une base dedépôts solide et variée.

Pour plus de renseignements, voir le tableau 18 à la page 65.

Banques (%)

Particuliers (%)

Entreprises/gouvernements (%)

DÉPÔTS PAR CATÉGORIE DE CLIENT

41,5

40,3

18,2

48

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

GESTION DU CAPITAL

STRATÉGIE Assurer la solidité constante dufonds de capital, tout en obtenantun rendement convenable du capital pour soutenir la croissanceà long terme de la valeur de l’avoirdes actionnaires.

MESURE Le ratio du capital de premièrecatégorie est notre principalemesure de la suffisance du capital.Le Bureau du surintendant desinstitutions financières du Canada(BSIF) définit cette mesure commeétant le capital de première caté-gorie, exprimé en pourcentage de l’actif pondéré en fonction du risque.

Voir le tableau de la page 50 pour plus de renseignements.

19981997199619951994

RATIOS DE CAPITAL RÉGLEMENTAIRES†

9,710,4

9,19,49,5

Ratio du capital total (%)

Ratio du capital de première catégorie (%)

7,36,86,77,07,2

Voir le tableau de la page 50 pour plus de renseignements.

19981997199619951994

RATIO DE L’ACTIF AUX FONDS PROPRES

16,0

18,0

19,0

17,617,7

LA GESTION DU CAPITAL EN FONCTION DE LA FORTE CROISSANCE DU BILAN

Le capital correspond aux ressources – essentiellement l’avoir des actionnaires et la dette subordonnée– engagées par les investisseurs pour nous permettre de financer nos activités comportant des risques.Il s’agit d’une ressource stratégique, dont la diversification efficiente et efficace exige l’application d’unprogramme de gestion disciplinée.

La solidité du fonds de capital nous permet :■ d’assurer la quantité et la qualité de capital nécessaire pour couvrir les risques économiques

résultant de nos activités;■ de répondre aux attentes du marché, ou de les dépasser;■ de faire une utilisation optimale de notre capital;■ de pouvoir, en tout temps, dépasser les exigences réglementaires minimales.

Méthode Pour atteindre nos objectifs en matière de gestion du capital, il nous faut équilibrer les besoins et lesexigences des parties intéressées, soit les actionnaires, les organismes de réglementation et lesagences de cotation. C’est la raison pour laquelle la gestion du capital fait partie intégrante de notrestratégie de gestion des risques.

La gestion de notre capital tient compte des exigences économiques, réglementaires et juridiques.Le capital est géré à deux niveaux : le niveau consolidé de la Banque et celui des secteurs d’activité.

Au niveau consolidé de la Banque, nous déterminons le degré de risque que nous sommes prêts àassumer à l’égard de l’ensemble du capital et nous veillons à ce que les exigences réglementaires etjuridiques soient respectées. Pour les besoins de la gestion interne, l’accent est mis sur les fonds propres. Au niveau des secteurs d’activité, le capital est géré sur le plan économique. Le capital estréparti en fonction des risques économiques liés à une transaction, à une activité ou à un secteurd’activité en particulier. Il sert principalement à évaluer les décisions d’investissement et à mesurerles résultats, selon le rendement du capital rajusté en fonction du risque.

Amélioration des ratios de capitalNotre ratio de capital de première catégorie est passé de 6,80 % en 1997 à 7,26 % en 1998, alors quel’actif pondéré en fonction du risque a augmenté de 12,4 %. Cette hausse résulte d’une gestion activedu bilan : en effet, diverses initiatives ont été prises en 1998 pour optimiser notre bilan, par exemplela titrisation de prêts aux grandes entreprises, de prêts hypothécaires et de créances sur cartes decrédit. L’actif titrisé en 1998 a atteint environ 9,7 milliards de dollars (voir la description des titrisa-tions et de leur incidence à la page 50), ce qui a contribué à la modération de la croissance de l’actifpondéré en fonction du risque, afin de l’amener à un niveau qui peut être plus facilement soutenupar le capital généré de façon interne. Par ailleurs, une autre initiative a été prise en 1998 : l’émissiond’actions privilégiées, qui s’est traduite par une augmentation de 650 millions de dollars du capitalde première catégorie. Ces initiatives ont permis d’améliorer de 79 points de base le ratio du capitalde première catégorie.

Nous faisons également appel à des mesures secondaires pour assurer le respect des exigencesréglementaires de capital : le ratio du capital total et le ratio de l’actif aux fonds propres, définis tousles deux par le BSIF. Le BSIF exige que les banques respectent les exigences minimales en matière decapital (4 % pour le ratio du capital de première catégorie et 8 % pour le ratio du capital total), etque le ratio de l’actif aux fonds propres ne dépasse pas 20. Notre ratio du capital total, c’est-à-dire leratio du capital total à l’actif pondéré en fonction du risque, était de 10,38 % au 31 octobre 1998.Ce pourcentage représente une hausse par rapport au ratio de 9,66 % de la fin de 1997, en raisonprincipalement du renforcement mentionné ci-dessus du ratio du capital de première catégorie dela Banque et de l’émission de titres de dette subordonnée. Le ratio de l’actif aux fonds propres est leratio de l’actif rajusté (actif comprenant les cautionnements bancaires et les lettres de crédit) au capi-tal total. Notre ratio de l’actif aux fonds propres était de 16,0 au 31 octobre 1998, alors qu’il était de18,0 à la fin de l’exercice précédent. Les raisons de l’amélioration de ce ratio sont les mêmes quecelles qui expliquent l’amélioration du ratio du capital total.

Notre ratio du capital de première catégorie est passé de 6,71 % en 1996 à 6,80 % en 1997. Cetteamélioration résulte d’une augmentation de 18,7 % du capital de première catégorie, malgré une aug-mentation de 17,0 % de l’actif pondéré en fonction du risque. L’augmentation du capital de premièrecatégorie est attribuable à la croissance des bénéfices non répartis et à l’émission de 400 millions dedollars d’actions privilégiées. La croissance de l’actif pondéré en fonction du risque a ralenti parsuite de diverses initiatives liées à la gestion efficace du bilan, dont notre première titrisation.

PERSPECTIVESEn 1998, nous avons géré les ratios de capital en fonction de la forte croissance du bilan. La direction prévoit maintenir le ratio du capital de première catégorie et le ratio du capital total au-dessus de 7 % et 10 % respectivement, conformément aux attentes du BSIF.

† Définition donnée dans le Glossaire de termes financiers, à la page 92 49

GESTION DU CAPITAL

50

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

SUFFISANCE DU CAPITAL (en millions de dollars sauf indication contraire)

Au 31 octobre 1998 1997 1996 1995 1994

Selon les normes canadiennesCapital de première catégorie

Avoir des actionnaires ordinaires 8 650 7 629 6 729 6 174 5 678Actions privilégiées non cumulatives 1 958 1 274 857 858 860Intérêts minoritaires dans des filiales 40 80 101 121 144Achalandage (494) (521) (557) (411) (450)

Capital de première catégorie 10 154 8 462 7 130 6 742 6 232Capital de deuxième catégorie

Actions privilégiées cumulatives 0 0 0 0 0Titres de dette subordonnée 4 670 3 582 3 179 2 268 1 999Réserve générale pour créances irrécouvrables a) 873 775 0 0 0

Capital de deuxième catégorie 5 543 4 357 3 179 2 268 1 999Moins : Protection de premier niveau 323 113 s.o. s.o. s.o.

Investissement dans des filiales non consolidées et autres investissements importants 858 697 625 0 0

Capital total 14 516 12 009 9 684 9 010 8 231Actif pondéré en fonction du risque 139 782 124 348 106 267 96 075 86 589Ratios du capital pondéré en fonction du risque (%)

Première catégorie 7,26 6,80 6,71 7,02 7,20Total* 10,38 9,66 9,11 9,38 9,51Première catégorie, selon les normes américaines 6,95 6,35 6,26 6,82 6,91Total, selon les normes américaines* 10,86 9,92 9,81 9,97 10,07

Ratio de l’actif au capital 16,0 18,0 19,0 17,6 17,7Ratio des capitaux propres à l’actif (%) 5,0 4,4 4,6 4,7 4,8

*Le ratio du capital total et le capital de deuxième catégorie au 31 octobre 1996 tiennent compte des 300 millions de dollars dedébentures subordonnées émises le 1er novembre 1996. Si l’on exclut cette émission, le ratio du capital total serait de 8,83 %, et 9,53 % selon les normes américaines.

a) Incluant la réserve générale en 1997 approuvée par le BSIF. Le BSIF a approuvé l’inclusion du moindre des deux montants suivants : le solde de notre réserve générale pour créances irrécouvrables ou 0,625 % de l’actif pondéré en fonction du risque.

s.o. – sans objet

LA TITRISATION SE POURSUIT EN 1998

Qu’est-ce que la titrisation?La titrisation d’éléments d’actif consiste à vendre des avoirs financiers à des fiducies ou à des fonds communs decréances indépendants. Nous avons entrepris notre première titrisation de créances de cartes de crédit en 1997, et nous avons poursuivi en 1998 par la titrisation de prêts hypothécaires, de prêts aux entreprises et de créancessupplémentaires sur cartes de crédit.

Pourquoi procéder à des titrisations?La titrisation est un outil efficace de gestion du bilan, qui permet de réduire ou d’éliminer le besoin de fonds propres servant à couvrir l’actif pondéré en fonction d’un risque élevé, et donc de redéployer le capital afin degénérer des revenus par d’autres moyens. Elle constitue également un outil efficace de gestion de la liquidité quipermet de diversifier les sources de financement. En raison de la nature même de la titrisation, notre rôle de prêteur se transforme en un rôle de gestionnaire de comptes de prêt et, en conséquence, les prêts ne sont pasinscrits au bilan. La titrisation de prêts a également un effet sur la façon dont notre revenu et la provision pourcréances irrécouvrables sont constatés à l’état des résultats. Les montants correspondant aux prêts titrisés, quiauraient autrement été déclarés comme revenu net d’intérêts, frais et commissions ainsi que créances irrécou-vrables, sont plutôt déclarés comme revenus de titrisation, dans la catégorie autres revenus. Le revenu provenantdes portefeuilles titrisés est perçu sous forme de flux monétaires payés par la fiducie. Les créances irrécouvrablesétant une composante des flux monétaires reçus du portefeuille titrisé, nos revenus sur le portefeuille de cartes de crédit titrisées peuvent être inférieurs, selon le rendement des créances titrisées. Cependant, notre risque entermes de créances irrécouvrables, en ce qui concerne les créances sur cartes de crédit titrisées, est limité par contrat aux flux monétaires de ce portefeuille.

Qu’avons-nous titrisé?En 1998, nous avons titrisé 5,0 milliards de dollars de prêts hypothécaires non assurés, 145 millions de dollars de prêts hypothécaires assurés, 4,1 milliards de dollars (2,8 milliards de dollars US) de prêts aux entreprises et 0,5 milliard de dollars de créances sur cartes de crédit (qui s’ajoutent au montant de 2,0 milliards de dollars titriséen 1997). L’effet de la titrisation sur les résultats de 1998 et 1997 est présenté ci-dessous :

Incidence de la titrisation 1998 1997

Réduction des revenus nets d’intérêts (128) (17)Augmentation des autres revenus 68 16Réduction de la provision pour créances irrécouvrables (50) –

Effet sur le revenu net avant impôts (10) (1)

Amélioration du ratio du capital de première catégorie (en points de base) 35 10

Pour plus d’information, voir la note 7 afférente aux états financiers consolidés.

51

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES ET ÉVOLUTION À L’ÉCHELLE MONDIALE

Dans les pages précédentes de l’Analyse de l’exploitation, nous avons examiné notre situation et nosrésultats financiers pour 1998 et 1997. Nous y avons présenté nos prévisions à l’égard de 1999, rela-tivement à nos principaux résultats financiers et aux principales mesures que nous utilisons pour surveiller notre situation financière (notamment la croissance des revenus, à la page 28, la produc-tivité, à la page 30, la qualité de l’actif, à la page 46, le risque de liquidité, à la page 48, et la gestiondu capital, à la page 49). Dans la présente section, nous exposons certains facteurs externes importantspouvant influer sur notre situation et nos résultats financiers dans l’avenir : l’état de l’économienord-américaine, l’état de l’économie mondiale, l’entrée en vigueur imminente de l’Union monétaireeuropéenne et la question du passage à l’an 2000.

FAITS SAILLANTS DE L’ÉCONOMIE NORD-AMÉRICAINE EN 1998

Après avoir enregistré une solide progression en 1997, l’économie américaine a ralenti légèrement en1998, sous l’effet de la diminution des exportations en Asie de l’Est et de la turbulence des marchésfinanciers internationaux. Cependant, la crise asiatique a également eu pour effet de garder l’infla-tion et les taux d’intérêt à un bas niveau aux États-Unis, ce qui a favorisé les dépenses des particu-liers et des entreprises. La croissance de l’économie américaine est ainsi demeurée suffisammentsolide pour maintenir le taux de chômage aux environs de 4,5 %, soit à son seuil le plus bas en troisdécennies.

Davantage liée aux ressources naturelles, l’économie canadienne a été plus fortement touchée parla crise asiatique que l’économie américaine. Les hausses de taux d’intérêt à court terme survenuesentre juin 1997 et août 1998 ont restreint les dépenses des particuliers et des entreprises au Canada.Cet ensemble de facteurs explique pourquoi le taux de chômage, qui a tout de même reculé quelquepeu depuis la fin de 1997, est demeuré au-dessus de 8 %. Les bas prix des matières premières ontaussi poussé le dollar canadien à un creux record de 63,1 cents US à la fin du mois d’août. Récemment,cependant, la monnaie canadienne s’est stabilisée à un niveau un peu plus élevé, sous l’influence duraffermissement des prix des ressources naturelles.

Nous avons également constaté un ralentissement marqué de l’économie mexicaine en 1998, quiest imputable à la détérioration de la situation extérieure et au resserrement de la politique budgé-taire. D’une part, les efforts de la Banque du Mexique en vue d’enrayer les sorties de capitaux ontfait bondir les taux d’intérêt et, d’autre part, le peso a fléchi par rapport au dollar américain en raisonde la faiblesse du prix du pétrole et de la crainte d’une récession en Amérique latine.

PRÉVISIONS ÉCONOMIQUES POUR 1999

Nous prévoyons que l’activité économique continuera de ralentir aux États-Unis en 1999, sans toute-fois passer sous son taux de croissance moyen à long terme de 2,25 %. La solide augmentation desemplois et des revenus continuera de soutenir la demande intérieure, ce qui nous amène à penser quele risque de récession est plutôt faible. En fait, nous sommes d’avis que les récentes et éventuellesbaisses de taux d’intérêt consenties par la Réserve fédérale favoriseront l’essor de l’activité économiqued’ici la fin de 1999. Cette reprise, associée à la remontée prévue de l’inflation en raison des pénuriesde main-d’œuvre et de la hausse des salaires, incitera probablement la Réserve fédérale à relever lestaux d’intérêt au second semestre de 1999, mesure qui pourrait entraîner une hausse des taux d’in-térêt à long terme.

À notre avis, la diminution de la demande aux États-Unis de même que la situation de l’économiemondiale auront pour effet de réduire les exportations canadiennes et de ralentir l’économie davan-tage en 1999, ce qui devrait entraîner une modeste remontée du taux de chômage. En outre, la faiblecroissance des revenus portera les entreprises à modérer leurs investissements. Bien que nousprévoyions un ralentissement économique au Canada, nous croyons que le pays évitera la récessionsi l’économie américaine demeure saine. L’inflation devrait se maintenir dans la partie inférieure dela fourchette cible de 1 % à 3 % établie par la Banque du Canada. Quant au dollar canadien, il devraitdemeurer dans la fourchette de 0,64 $ US à 0,68 $ US, étant donné la faiblesse des prix des matièrespremières, le resserrement de la politique monétaire par la Réserve fédérale vers la fin de 1999 etl’incertitude politique soulevée par la perspective d’un référendum sur l’indépendance du Québec.Toutefois, l’amélioration de l’équilibre budgétaire et le bas niveau de l’inflation devraient apporterun certain soutien à la monnaie. Nous nous attendons, par ailleurs, à ce que les taux d’intérêt à longterme augmentent à l’instar des taux américains en 1999. Cependant, nous croyons que la Banquedu Canada maintiendra les taux à court terme à leur niveau actuel, vu la modeste croissanceéconomique et le faible taux d’inflation.

Selon nos prévisions, les taux d’intérêt mexicains devraient demeurer hauts en 1999, en raison del’inflation élevée et de la faiblesse accrue du peso. Ce facteur, conjugué à la faiblesse de la demandeen Amérique latine et à l’effritement de la confiance des chefs d’entreprise, devrait ralentir encoredavantage l’économie en 1999.

0,8

1,1 1,0 1,0

1,51,71,72,1

TAUX D’ INFLATION AU CANADA (%)

Fourchette cible de la Banque du Canada

Juill.1998

Avr.1998

Oct.1998

Janv.1998

Oct.1997

Juill.1997

Avr.1997

Janv.1997

TAUX DE CHÔMAGE ET INDICE DES PRIX À LA CONSOMMATION (IPC) AUX ÉTATS-UNIS (%)

4,7 4,7 4,5 4,64,95,05,25,3

1,7 1,4 1,6 1,52,22,3

2,73,0

Juill. 1998

Avr.1998

Oct. 1998

Janv. 1998

Oct. 1997

Juill. 1997

Avr.1997

Janv. 1997

Taux de chômage

Variation annuelle de l’IPC

CROISSANCE ANNUELLE DU PRODUIT INTÉRIEUR BRUT (%)

(estimations pour l’année se terminant le 31 décembre)

1998 1999

Canada 2,9 2,1États-Unis 3,5 2,1Mexique 4,4 3,1

MOYENNE ANNUELLE DES TAUX DE CHANGE(estimations pour l’année se terminant le 31 décembre)

1998 1999

$ CA/$ US 1,490 1,500Peso/$ US 9,18 10,71

TAUX DE CHANGE ENTRE LE DOLLAR AMÉRICAIN ET LE DOLLAR CANADIEN (en dollars)

0,70 0,70

0,67

0,650,72

0,73

0,72

0,74

Juill. 1998

Oct. 1998

Avr. 1998

Janv. 1998

Oct. 1997

Juill.1997

Avr. 1997

Janv. 1997

PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES ET ÉVOLUTION À L’ÉCHELLE MONDIALE

52

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

L’assouplissement récent de la politique monétaire décrétépar la Réserve fédérale, associé à l’adoption de mesures deredressement économique par les autorités japonaises et bré-siliennes, a ravivé la confiance des investisseurs et stabilisé lesmarchés financiers mondiaux. Nous pensons que les marchésdevraient demeurer calmes en 1999, tandis que les économiesde l’Asie de l’Est et de l’Amérique latine amorcent le lentprocessus de relance. Néanmoins, le risque d’un retour de laturbulence sur les marchés reste toujours important. On ignorecependant si le train de mesures financières mises en œuvrerécemment réussira à remettre l’économie sur les rails au Japon.

Devant ces prévisions, l’approche que nous privilégions estde maintenir notre stratégie de diversification, qui contribue ànous assurer un revenu stable.

ÉCONOMIES MONDIALES EN CRISE

La crise asiatique, déclenchée en 1997, s’est poursuivie durantl’exercice 1998, provoquant de graves problèmes dans le secteurfinancier asiatique. L’économie de la Russie et celle de certainspays de l’Europe de l’Est ont également connu des difficultéspendant l’année. L’effet de la mondialisation de même que lesinterrelations entre les économies et les marchés du monde quien découlent sont apparus clairement. Ainsi on a pu constaterqu’une tempête qui sévit de l’autre côté du globe peut per-turber les marchés nord-américains. Toutefois, en ce qui nousconcerne, nous nous sommes préparés à la mondialisation dumarché, de sorte que notre engagement direct dans leséconomies en difficulté n’est pas considérable. Les détails denotre engagement direct en matière de crédit dans les régionstouchées figurent dans le tableau ci-dessous.

La stratégie que nous avons adoptée afin de nous prémunircontre la fragilité des marchés naissants consiste à limiter nosengagements quant aux activités suivantes :■ opérations de trésorerie à court terme effectuées avec les

grandes banques;■ financement d’opérations de commerce international visant

à soutenir nos clients exportateurs nord-américains;

■ financement de projets et de grandes entreprises fondé sur lacapacité de générer des mouvements de trésorerie en mon-naies fortes.Ces portefeuilles ne font état d’aucune perte importante en

1998. Certains problèmes constatés en Asie et en Europe del’Est se sont également fait sentir en Amérique latine. Toutefois,nos portefeuilles n’ont connu aucun accroissement du nombrede prêts douteux à la suite de ces développements. Même si leMexique fait partie de cette région géographique, l’économiede ce pays présente des particularités en raison, entre autres, deson appartenance à l’ALENA, et a récemment montré dessignes de relance, bien que faibles. Nous persistons à croire quel’économie mexicaine est fondamentalement saine. Nosinvestissements stratégiques au Mexique comprennent unportefeuille de 671 millions de dollars d’actions et de dében-tures de Bancomer. Au 31 octobre 1998, le solde net des prêts et acceptations consentis aux clients mexicains s’établissait à790 millions de dollars, et nos autres principaux engagementscomprennent des cautionnements bancaires et des lettres decrédit totalisant 185 millions de dollars et du financement ducommerce international de 112 millions de dollars. Exclusionfaite du Mexique, notre principal engagement dans cette régiondu globe est concentré au Brésil, qui n’a pas réussi à atteindreses objectifs économiques mais qui a reçu l’appui d’autres payspour poursuivre la démarche entreprise. Notre engagement netau Brésil se présente essentiellement sous forme de prêts etacceptations (202 millions de dollars), de financement du com-merce international (119 millions), de cautionnements bancaireset de lettres de crédit (89 millions) et d’une participation dansle Fonds de conversion brésilien (113 millions). En date du 31 octobre 1998, notre engagement total net à l’égard desclients d’autres pays de l’Amérique latine se chiffrait à 525 mil-lions de dollars.

Pour de plus amples renseignements au sujet de notre proces-sus de gestion du risque de crédit, consultez la section Gestionglobale des risques, à la page 44.

ENGAGEMENT DIRECT DANS LES ÉCONOMIES DE L’ASIE, DE LA RUSSIE ET DE L’EUROPE DE L’EST (en millions de dollars)

Instruments FinancementProduits de du marché du commerce Prêts et Engagements Engagement Engagement

au 31 octobre 1998 trésorerie1 monétaire international acceptations hors bilan total brut Réserve net

AsieCorée du Sud 2 – – 5 683 6 694 – 694Indonésie – – 39 135 – 174 16 158Malaysia – 39 – – 4 43 – 43Thaïlande – – 5 14 1 20 8 12Philippines – – – 7 – 7 – 7

Total partiel – 39 49 839 11 938 24 914Autres pays de l’Asie3 27 494 43 113 100 777 – 777

Total excluant le Japon 27 533 92 952 111 1 715 24 1 691Japon 155 1 209 4 33 33 1 434 – 1 434

Total pour l’Asie 182 1 742 96 985 144 3 149 24 3 125

Russie et Europe de l’Est4 1 1 – 34 4 40 8 32

Total 183 1 743 96 1 019 1485 3 189 326 3 157

1. Les engagements sous forme de produits de trésorerie représentent la somme des positions nettes positives en référence au marché des contreparties dans les pays respectifs;c’est-à-dire le total des sommes (nettes) que les contreparties nous devraient moins les sommes que nous leur devrions au moment du règlement.

2. De concert avec d’autres banques internationales, nous avons participé aux initiatives du Fonds monétaire international et du Groupe des Sept† en Corée du Sud, à la suite de quoi la République de Corée a garanti une partie de notre actuel engagement dans des banques coréennes. Des titres d’emprunt d’une valeur de 572 millions de dollars (398 millions de dollars américains) ont été échangés en vertu de ce programme.

3. Au nombre des autres pays de l’Asie, on compte Taiwan, la Chine, Singapour, l’Inde, le Pakistan et Hong Kong.4. Au nombre des pays d’Europe de l’Est, on compte la République tchèque, la République slovaque, l’Estonie, la Lettonie, la Roumanie, la Lituanie, la Hongrie, la Pologne,

la Slovénie et la Croatie.5. Les engagements hors bilan se composent surtout de cautionnements bancaires et de lettres de crédit.6. Cette réserve n’inclut aucune partie de la resérve générale pour créances irrécouvrables, qui était de 885 millions de dollars au 31 octobre 1998.

† Définition donnée dans le Glossaire de termes financiers, à la page 92

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G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

UNION ÉCONOMIQUE ET MONÉTAIRE EUROPÉENNE

L’Union économique et monétaire européenne, qui entrera envigueur le 1er janvier 1999, touchera toutes les institutionsfinancières faisant affaire sur le marché européen. Toutefois,nous ne prévoyons pas que cette question aura des répercussionsnotables sur nos activités.

La démarche que nous avons adoptée à cet égard a été decréer un bureau d’administration de programmes, qui sur-veille et coordonne le processus de mise en œuvre. Nous avonsidentifié les processus d’affaires et les clients qui pourraientêtre touchés, puis élaboré un plan pour faire face à la situation.Par conséquent, nous prévoyons être en mesure de maintenir cesprocessus et de continuer à servir ces clients après l’entrée envigueur de l’Union. Les coûts liés à l’amélioration des systèmesà cette fin n’ont pas été significatifs durant le présent exercice.

AN 2000

La question de la conformité aux normes de l’an 2000 est glo-bale car la presque totalité des systèmes dotés d’une horlogeinterne seront touchés dans une certaine mesure par le passagede l’année 99, exprimée en deux caractères, à l’année 00. Lesentreprises qui ne règlent pas la question s’exposent notammentà une interruption des affaires, à des pertes financières, à uneperte de réputation et même à des poursuites judiciaires.

La démarche que nous avons adoptée à cet égard est la suivante.

Nous avons entrepris un projet à l’échelle de l’organisationafin de solutionner le problème de l’an 2000 et nous avonsdressé un plan complet en vue de préparer nos systèmes dotésd’une horloge interne à reconnaître le changement de date le1er janvier 2000. Nous évaluons aussi régulièrement l’état depréparation des tierces parties avec lesquelles nous interagis-sons, tels les fournisseurs, les contreparties, les clients, les sys-tèmes de paiement, afin de réduire les risques que représente lepassage à l’an 2000. Notre objectif est de nous assurer que tousles aspects de la question qui peuvent nous toucher serontréglés entièrement dans les délais prévus. Toutefois, il nous estimpossible d’être entièrement certains que ces aspects, y com-pris ceux qui sont liés aux efforts consentis par les clients, lesfournisseurs ou autres tiers avec qui nous faisons affaire,n’auront pas d’effet important sur nos activités. Nous avonstoujours maintenu des plans d’urgence pour nos systèmes et processus d’affaires essentiels afin de protéger notre actifcontre tout événement imprévu qui entraverait le cours normal de nos activités. Nous sommes à élaborer d’autresplans en vue de réduire l’effet des conséquences possibles etd’assurer la continuité de nos activités tout au long de l’an2000 et au-delà. En nous appuyant sur notre infrastructure de

En 1998, le coût total de notre programme An 2000 a atteint 148 millions de dollars (67 millions de dollars avant 1998), dont55 millions (18 millions avant 1998) ont été capitalisés. Cesmontants tiennent compte de notre part des frais liés à descoentreprises formées dans le cadre du programme An 2000.

Le problème de l’an 2000 constitue l’un des exemples lesmieux connus de risque d’exploitation. On trouvera de plusamples renseignements sur la façon dont nous gérons le risqued’exploitation dans la section portant sur la Gestion globale desrisques, à la page 48.

planification de mesures d’urgence existante, nous nousefforçons de couvrir tous les aspects de la question et de tirerparti des arrangements existants et de la répartition desresponsabilité déjà établie.

Notre direction des opérations, «Emfisys», qui apporte sonsoutien à tous nos secteurs d’activité, assume la responsabilitégénérale de la conversion des systèmes en vue du changementde siècle. Il revient ensuite à chacun de nos secteurs d’activitéd’apporter les correctifs nécessaires aux éléments d’actif qui luipermettent de remplir ses fonctions et de mettre ses produits etservices à la disposition du client, tout en s’efforçant de releverles défis posés par le passage à l’an 2000, sur le plan des risquestechniques aussi bien que des risques d’affaires. En outre, nousavons établi une structure de régie d’entreprise pour faire face à ce problème. Celle-ci repose notamment sur le bureau d’administration du projet et sur la surveillance assidue desprogrès effectuée par le Comité de régie d’entreprise An 2000 etle Conseil d’administration de la Banque.

Le processus visant à rendre notre organisation conformeaux normes de l’an 2000 comporte quatre étapes : l’inventaire,la planification et la mesure de l’impact, la mise à niveau dessystèmes et la vérification de l’intégration. La mise à niveaucomprend la vérification, la conversion et le remplacement oule retrait des éléments d’actif. Si l’élément d’actif est maintenu,il est d’abord testé et vérifié avant que l’on procède à l’étapesuivante, soit la vérification de l’intégration, qui vise à assurerl’exécution précise et ininterrompue des fonctions de gestionconformément à l’échéancier établi dans le cadre du projet, enveillant à ce que toutes les applications soient compatibles avecles interfaces et l’infrastructure. Nous prévoyons avoir presqueentièrement terminé la mise à niveau de nos systèmes essentielsd’ici la fin de décembre 1998. La mise à niveau des systèmesaccessoires et la vérification de l’intégration de tous les systèmesessentiels devraient s’effectuer d’ici le 30 juin 1999. Nousprévoyons financer la majeure partie des frais de correction etde vérification des éléments d’actif en réaffectant les ressourcesexistantes pour tenir compte de nos nouvelles priorités. Parconséquent, nous ne prévoyons pas de réduction importantedes dépenses liées à la technologie, une fois le problème de l’an2000 réglé de façon satisfaisante, du fait que ces ressourcesseront réaffectées à d’autres projets.

Au total, nous estimons que les frais liés à la solution duproblème de l’an 2000 atteindront environ 257 millions de dol-lars, auxquels s’ajoutera un montant estimé à 115 millions dedollars pour les coûts des immobilisations. Une descriptionplus détaillée de ces frais figure dans le tableau ci-dessous.

Dépenses prévues pour la mise à niveau des systèmes conformément aux normes de l’an 2000 sur sept ans (de 1994 à 2000). Cette somme représente les frais associés à la modification de nos applications fonctionnant sur ordinateur central et des applications client/serveur gérées de façon centralisée. 157 millions de dollars

Coûts estimés pour les unités d’exploitation, y compris les frais liés aux applications d’utilisation particulière et aux systèmes dédiés (p. ex., les ascenseurs, les systèmes de sécurité d’accès, etc.). 100 millions de dollars

Coûts en capital estimés relatifs à la technologie de l’information pour les services centralisés et les unités d’exploitation.Ce total inclut une somme de 95 millions de dollars liée au remplacement d’ordinateurs personnels et de logicielset à la création de milieux d’essai dans le cadre du projet An 2000, somme qui aurait dû être engagée de toute façon. 115 millions de dollars

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G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

TA BL E AU 1 VALEUR DE L’AVO IR DES ACT IONNA IRES

pour l’exercice terminé le 31 octobre 1998 1997 1996 1995 1994 1993 1992 1991 1990 1989

Cours des actions ordinaires (en dollars) a)

Haut 87,000 61,600 41,650 31,000 30,750 27,375 24,125 19,188 17,188 17,625Bas 51,750 39,050 29,375 24,125 22,000 21,313 18,563 13,250 12,250 13,313Clôture 63,100 60,850 40,550 29,750 25,125 26,875 23,563 18,688 13,500 17,000

Dividende par action ordinaireDividende déclaré (en dollars) a) 1,76 1,64 1,48 1,32 1,20 1,12 1,06 1,06 1,06 1,06Dividende versé (en dollars) a) 1,76 1,60 1,41 1,29 1,18 1,11 1,06 1,06 1,06 1,05Ratio du dividende versé (%) 37,4 35,0 35,1 38,2 40,3 43,3 44,7 46,0 50,7 n.s.Rendement des actions (%) 2,9 3,9 4,7 5,1 4,4 4,7 5,7 7,9 6,2 7,3

Rendement du capital investi (RCI)RCI (%) 6,4 55,0 42,4 24,1 (2,3) 19,4 32,4 47,4 (14,4) 27,9RCI, annualisé sur cinq ans (%) 23,3 26,1 22,2 23,1 14,3 20,6 19,8 9,1 4,4 15,1

Autres renseignements sur les actions ordinaires b)

Nombre d’actions ordinaires en circulation (en milliers) a)

à la fin de l’exercice 264 433 261 436 259 937 263 685 265 457 249 094 244 819 238 770 229 989 221 520en moyenne au cours de l’exercice 262 511 260 410 261 233 265 632 251 307 247 727 242 079 235 085 226 022 218 023en moyenne compte tenu des facteurs

de dilution 269 048 268 700 268 362 273 919 256 496 252 634 245 131 235 085 226 022 218 023Nombre de comptes d’actionnaires 51 387 53 651 55 571 57 187 58 879 62 342 65 723 72 887 78 789 82 855Valeur comptable globale d’une action

ordinaire (en dollars) a) 32,71 29,18 25,89 23,41 21,39 19,40 17,69 16,05 15,00 13,98Valeur marchande globale des actions

ordinaires (en milliards de dollars) 16,7 15,9 10,5 7,8 6,7 6,7 5,8 4,5 3,1 3,8Ratio cours-bénéfice (nombre de fois) 13,4 13,0 9,6 8,6 8,3 10,4 9,9 8,1 6,4 n.s.Ratio cours-valeur comptable (nombre de fois) 1,93 2,09 1,57 1,27 1,17 1,39 1,33 1,16 0,90 1,22

TA BL E AU 2 CRO IS SAN CE DU RE V E NU NE T (en millions de dollars, sauf indication contraire)

pour l’exercice terminé le 31 octobre 1998 1997 1996 1995 1994 1993 1992 1991 1990 1989

État des résultatsRevenu net d’intérêts (BIC) c) 4 152 4 186 3 711 3 564 3 325 3 207 3 038 2 734 2 575 2 568Autres revenus 3 118 2 981 2 516 2 102 1 871 1 654 1 404 1 261 1 078 1 018

Total des revenus (BIC) c) 7 270 7 167 6 227 5 666 5 196 4 861 4 442 3 995 3 653 3 586Provision pour créances irrécouvrables 130 275 225 275 510 675 550 337 169 1 181Frais autres que d’intérêts 4 833 4 613 3 949 3 646 3 223 2 916 2 765 2 605 2 453 2 330

Revenu avant provision pour impôts sur lerevenu et intérêts minoritaires dans des filiales 2 307 2 279 2 053 1 745 1 463 1 270 1 127 1 053 1 031 75

Provision pour impôts sur le revenu (BIC) c) 932 949 865 746 627 555 483 452 506 109Intérêts minoritaires dans des filiales 25 25 20 13 11 6 4 6 3 5

Revenu net (perte nette) 1 350 1 305 1 168 986 825 709 640 595 522 (39)Taux de croissance annuel (%) 3,5 11,7 18,4 19,5 16,4 10,9 7,5 13,9 n.s. (107,7)

Bénéfice par action (BPA) (en dollars) a)

Bénéfice par action en circulation 4,72 4,69 4,21 3,45 3,01 2,59 2,38 2,31 2,10 (0,39)BPA avant amortissement d) 4,98 4,97 4,44 3,67 3,15 2,73 n.d. n.d. n.d. n.d.BPA dilué 4,66 4,62 4,13 3,38 2,97 2,55 2,36 2,31 2,10 n.s.

Taux de croissance annuel (%) 0,9 11,9 22,2 13,8 16,5 8,1 2,2 10,0 n.s. n.s.

TA BL E AU 3 RE N TA BIL IT É (en millions de dollars, sauf indication contraire)

pour l’exercice terminé le 31 octobre 1998 1997 1996 1995 1994 1993 1992 1991 1990 1989

Revenu net (perte nette) 1 350 1 305 1 168 986 825 709 640 595 522 (39)Dividendes versés aux actionnaires privilégiés 112 83 69 69 69 68 64 51 48 47

Bénéfice net afférent aux actions ordinaires 1 238 1 222 1 099 917 756 641 576 544 474 (86)Avoir moyen des actionnaires ordinaires 8 128 7 165 6 457 5 937 5 088 4 564 4 072 3 623 3 259 3 434

Rendement de l’avoir des actionnaires (RAA) ordinaires (%) 15,2 17,1 17,0 15,4 14,9 14,1 14,1 15,0 14,6 (2,5)

Seuil de rendement économique (%) 12,0 12,0 12,0 12,0 13,0 12,5 13,2 14,8 15,6 14,9Rendement de l’avoir moyen des actionnaires (%) 13,8 15,8 16,0 14,5 13,9 13,1 13,2 14,2 13,9 (1,0)RAA avant amortissement (%) e) 17,5 20,0 19,8 18,2 16,4 15,7 n.d. n.d. n.d. n.d.Rendement de l’actif moyen (%) 0,59 0,66 0,74 0,68 0,68 0,63 0,61 0,63 0,64 (0,05)Rendement de l’actif moyen afférent

aux actions ordinaires (%) 0,54 0,62 0,69 0,64 0,62 0,57 0,55 0,58 0,58 (0,11)

DONNÉES COMPLÉMENTAIRES

a) Données redressées pour tenir compte de la distribution d’actions, à raison de deuxcontre une, effectuée en mars 1993

b) Au 31 octobrec) Pour une définition du rajustement sur une base d’imposition comparable (BIC),

voir le Glossaire de termes financiers, à la page 92.d) Bénéfice par action selon les états financiers, après redressement pour tenir

compte de l’effet après impôts sur le revenu net de l’achalandage hors caisse et des autres éléments d’actif incorporel évaluables

e) Rendement de l’avoir des actionnaires ordinaires selon les états financiers, aprèsredressement pour tenir compte de l’effet après impôts sur le revenu net et sur l’avoir des actionnaires ordinaires de l’achalandage hors caisse et d’autres éléments d’actif incorporel évaluables

n.d. – non disponiblen.s. – non significatif

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G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

TA BL E AU 4 TOTAL DE S RE V E N U S (en millions de dollars, sauf indication contraire)

pour l’exercice terminé le 31 octobre 1998 1997* 1996* 1995 1994 1993 1992 1991 1990 1989

Total des revenus (BIC) a) 7 270 7 167 6 227 5 666 5 196 4 861 4 442 3 995 3 653 3 586Taux de croissance annuel (%) 1,4 15,1 9,9 9,0 6,9 9,4 11,2 9,4 1,9 (1,8)

Revenu net d’intérêtsRevenu net d’intérêts selon les états financiers 4 024 4 077 3 603 3 480 3 258 3 139 2 971 2 666 2 504 2 495Rajustement sur une base d’imposition

comparable (BIC) a) 128 109 108 84 67 68 67 68 71 73

Revenu net d’intérêts (BIC) a) 4 152 4 186 3 711 3 564 3 325 3 207 3 038 2 734 2 575 2 568Taux de croissance annuel (%) (0,8) 12,8 4,1 7,2 3,7 5,6 11,1 6,2 0,2 (1,5)

Revenu net d’intérêts (BIC) a) 4 152 4 186 3 711 3 564 3 325 3 207Moins : Éléments non liés à l’exploitation

Revenu d’intérêts issu de pays en développement (PED) 17 121 73 79 141 156

Revenu d’intérêts sur titres du compte de négociation 93 36 9 23 23 76

Revenu d’intérêts sur prêts douteux (sauf PED) 45 129 43 22 35 40

Revenu net d’intérêts issu des activitésd’exploitation (BIC) a) 3 997 3 900 3 586 3 440 3 126 2 935Taux de croissance annuel (%) 2,5 8,8 4,2 10,0 6,6 3,8

MargesTotal de l’actif moyen b) 227 450 196 721 158 316 144 115 122 234 113 387 104 591 94 118 81 971 78 878Marge nette d’intérêts moyenne (%) 1,83 2,13 2,34 2,47 2,72 2,83 2,90 2,91 3,14 3,26Marge nette d’intérêts moyenne sur les

activités d’exploitation (%) 1,76 1,98 2,26 2,39 2,56 2,59Marge d’intérêts moyenne sur les éléments

en $ CA (%) 2,52 2,70 2,94 3,39 3,48 3,44 3,65 3,43 3,29 3,54Marge d’intérêts moyenne sur les éléments

en $ US et autres devises (%) 1,17 1,48 1,58 1,22 1,59 1,94 1,84 2,11 2,90 2,86

Autres revenusFrais de service – Dépôts et ordres de paiement 558 508 473 451 437 430Commissions sur prêts 290 240 194 186 180 145Marchés des capitaux 869 919 760 495 313 238Services de cartes 196 251 234 230 211 208Gestion de placements et garde de titres 407 299 221 240 197 194Fonds d’investissement 199 155 87 53 56 30Revenus de négociation 40 276 277 225 226 202Revenus de titrisation 158 32 0 0 0 0Autres droits et commissions

Revenu d’activités relatives aux assurances 62 62 44 36 51 18Gains (pertes) sur aliénation de bureaux

et de matériel 7 (5) (22) (26) (12) 4Revenu de change hors négociation 103 126 120 99 89 48Gains (pertes) sur titres du compte de placement 97 52 71 46 37 40Autres revenus 132 66 57 67 86 97

Total des autres droits et commissions 401 301 270 222 251 207

Total des autres revenus 3 118 2 981 2 516 2 102 1 871 1 654 1 404 1 261 1 078 1 018Taux de croissance annuel (%) 4,6 18,5 19,7 12,3 13,1 17,8 11,4 16,9 5,8 (2,6)Autres revenus en pourcentage du total

des revenus 42,9 41,6 40,4 37,1 36,0 34,0 31,6 31,5 29,5 28,4

Total des autres revenus 3 118 2 981 2 516 2 102 1 871 1 654Moins : Éléments non liés à l’exploitation

Total des revenus de négociation 40 276 277 225 226 202Gains (pertes) sur titres du compte de placement 97 52 71 46 37 40Éléments exceptionnels 1 0 0 0 0 0

Autres revenus d’exploitation 2 980 2 653 2 168 1 831 1 608 1 412Taux de croissance annuel (%) 12,3 22,5 18,4 13,8 13,9 13,7

Autres renseignements (en unités, au 31 octobre)

Nombre d’employés c) 33 400 34 286 33 468 33 341 34 769 32 067 32 126 32 130 33 580 33 666Nombre de succursales bancaires 1 216 1 246 1 296 1 245 1 248 1 214 1 231 1 239 1 242 1 230Nombre de guichets automatiques au Canada 2 069 2 035 2 017 1 763 1 708 1 538 1 293 1 221 1 163 937

TauxTaux préférentiel moyen au Canada (%) 6,44 4,80 6,67 8,58 6,42 6,44 7,49 10,74 14,11 13,01Taux préférentiel moyen aux États-Unis (%) 8,59 8,51 8,49 8,89 6,69 6,04 6,59 9,02 10,25 10,99Cours du $ CA par rapport au $ US d)

Haut 1,40 1,33 1,34 1,33 1,29 1,24 1,12 1,12 1,13 1,17Bas 1,58 1,41 1,38 1,42 1,40 1,34 1,26 1,17 1,21 1,24Moyen 1,46 1,37 1,37 1,38 1,36 1,29 1,19 1,15 1,17 1,19À la fin de l’exercice 1,54 1,41 1,34 1,34 1,35 1,32 1,24 1,12 1,17 1,17

* Données redressées pour les rendre conformes à la présentation adoptée en 1998a) Pour une définition du rajustement sur une base d’imposition comparable (BIC),

voir le Glossaire de termes financiers, à la page 92.b) Moyennes quotidiennes de 1990 à 1998

c) Équivalent de durée normale; employés à temps plein, à temps partiel et en surtempsd) Taux acheteurs de midi en $ CA à New York applicables aux virements télégra-

phiques en $ US et confirmés à des fins douanières par la Banque fédérale deréserve de New York

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G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

TA BL E AU 5 S O L DE S E T TAU X D ’ INT É RÊ T M OY E N S DE S É L É ME N T S D ’A CT IF E T DE PAS S IF (en millions de dollars, sauf indication contraire)

1998 1997 1996

Solde Rendement Revenu Solde Rendement Revenu Solde Rendement Revenupour l’exercice terminé le 31 octobre moyen moyen (%) d’intérêts moyen moyen (%) d’intérêts moyen moyen (%) d’intérêts

Éléments d’actif

En dollars canadiensDépôts à d’autres banques 1 931 4,36 84 2 387 3,19 76 2 097 4,87 102Valeurs mobilières 23 322 5,20 1 214 21 693 4,93 1 069 20 475 6,44 1 319Prêts

Prêts hypothécaires à l’habitation 33 945 6,58 2 233 30 415 6,88 2 091 26 625 7,83 2 084Prêts hypothécaires autres qu’à l’habitation 1 801 7,16 129 1 621 7,86 128 1 531 8,94 137Prêts à tempérament et autres prêts aux particuliers 12 575 7,64 960 11 389 6,76 769 10 509 8,18 859Prêts sur cartes de crédit 810 11,69 95 2 264 11,10 251 2 405 12,93 311Prêts aux entreprises et aux administrations publiques a) 25 072 7,09 1 777 24 802 5,72 1 419 19 295 7,27 1 402

Total des prêts 74 203 7,00 5 194 70 491 6,61 4 658 60 365 7,94 4 793Autres éléments d’actif ne portant pas intérêt 11 053 10 191 6 087

Total en dollars canadiens 110 509 5,88 6 492 104 762 5,54 5 803 89 024 6,98 6 214

En dollars américains et autres devisesDépôts à d’autres banques 24 595 5,80 1 427 22 909 5,48 1 256 16 462 5,36 882Valeurs mobilières 24 005 6,28 1 508 17 118 6,90 1 182 12 842 7,08 909Prêts

Prêts hypothécaires à l’habitation 3 033 7,36 223 2 009 7,66 154 1 538 7,82 120Prêts hypothécaires autres qu’à l’habitation 965 8,47 83 671 8,42 56 358 8,53 30Prêts à tempérament et autres prêts aux particuliers 2 883 8,45 243 2 404 8,49 204 1 612 8,36 135Prêts sur cartes de crédit 341 15,77 54 1 194 14,27 170 1 356 13,34 181Prêts aux entreprises et aux administrations publiques a) 49 261 8,57 4 219 36 367 7,75 2 818 29 369 7,22 2 121

Total des prêts 56 483 8,54 4 822 42 645 7,98 3 402 34 233 7,56 2 587Autres éléments d’actif ne portant pas intérêt 11 858 9 287 5 755

Total en dollars américains et autres devises 116 941 6,63 7 757 91 959 6,35 5 840 69 292 6,32 4 378

Total – toutes devisesTotal de l’actif et du revenu d’intérêts 227 450 6,27 14 249 196 721 5,92 11 643 158 316 6,69 10 592

1998 1997 1996

Solde Coût Frais Solde Coût Frais Solde Coût Fraispour l’exercice terminé le 31 octobre moyen moyen (%) d’intérêts moyen moyen (%) d’intérêts moyen moyen (%) d’intérêts

Éléments de passif

En dollars canadiensDépôts

Banques 3 638 4,57 166 3 468 2,99 104 2 749 4,13 114Entreprises et administrations publiques 26 895 3,75 1 009 19 901 1,35 269 13 288 3,87 514Particuliers 43 291 3,17 1 373 43 784 3,25 1 421 44 156 4,50 1 985

Total des dépôts 73 824 3,45 2 548 67 153 2,67 1 794 60 193 4,34 2 613Dette subordonnée et éléments de passif divers

portant intérêt 19 086 6,11 1 165 21 599 5,49 1 184 15 667 6,27 982Éléments de passif divers ne portant pas intérêt 8 159 8 080 6 185

Total en dollars canadiens 101 069 3,67 3 713 96 832 3,08 2 978 82 045 4,38 3 595

En dollars américains et autres devisesDépôts

Banques 30 105 5,53 1 664 25 457 5,35 1 362 21 896 5,37 1 175Entreprises et administrations publiques 34 202 7,25 2 480 26 156 5,67 1 483 21 249 4,43 942Particuliers 15 003 3,76 563 13 275 4,29 569 9 809 4,12 404

Total des dépôts 79 310 5,93 4 707 64 888 5,26 3 414 52 954 4,76 2 521Dette subordonnée et éléments de passif divers

portant intérêt 27 867 6,02 1 677 19 693 5,41 1 065 14 155 5,40 765Éléments de passif divers ne portant pas intérêt 9 398 7 034 1 842

Total en dollars américains et autres devises 116 575 5,48 6 384 91 615 4,89 4 479 68 951 4,76 3 286

Total – toutes devisesTotal du passif et des frais d’intérêts 217 644 4,64 10 097 188 447 3,96 7 457 150 996 4,56 6 881Avoir des actionnaires 9 806 8 274 7 320

Total du passif, des frais d’intérêts et de l’avoirdes actionnaires 227 450 4,44 10 097 196 721 3,79 7 457 158 316 4,35 6 881

Marge nette d’intérêts moyenne sur l’actif moyen et le revenu net d’intérêts 1,83 4 152 2,13 4 186 2,34 3 711

D O NNÉ ES COMPLÉ ME NTA IRES

Le tableau ci-dessus fait état des soldes moyens quotidiens, du rendement moyen et du coût moyen des éléments d’actif et de passif sur une base d’imposition comparable.Pour une définition du rajustement sur une base d’imposition comparable (BIC), voir le Glossaire de termes financiers, à la page 92.a) Incluant les titres mis en pension inverse

57

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

TA BL E AU 6 RÉ PE RCUS S IO NS SUR LE RE VE NU NE T D ’ INTÉRÊ TS DES MODIF ICAT IONS SURVE NUESDAN S L E S S O L DE S E T L E S TAU X (en millions de dollars)

1998/1997 1997/1996

Augmentation (diminution) en raison Augmentation (diminution) en raisonde la modification du de la modification du

solde taux solde taux pour l’exercice terminé le 31 octobre moyen moyen Total moyen moyen Total

Éléments d’actif

En dollars canadiensDépôts à d’autres banques (15) 23 8 14 (40) (26)Valeurs mobilières 81 64 145 78 (328) (250)Prêts

Prêts hypothécaires à l’habitation 243 (101) 142 296 (289) 7Prêts hypothécaires autres qu’à l’habitation 14 (13) 1 9 (18) (9)Prêts à tempérament et autres prêts aux particuliers 81 110 191 72 (162) (90)Prêts sur cartes de crédit (161) 5 (156) (19) (41) (60)Prêts aux entreprises et aux administrations publiques a) 14 344 358 401 (384) 17

Total des prêts 191 345 536 759 (894) (135)

Variation du revenu d’intérêts en dollars canadiens 257 432 689 851 (1 262) (411)

En dollars américains et autres devisesDépôts à d’autres banques 93 78 171 345 29 374Valeurs mobilières 475 (149) 326 303 (30) 273Prêts

Prêts hypothécaires à l’habitation 78 (9) 69 37 (3) 34Prêts hypothécaires autres qu’à l’habitation 27 0 27 27 (1) 26Prêts à tempérament et autres prêts aux particuliers 40 (1) 39 66 3 69Prêts sur cartes de crédit (121) 5 (116) (22) 11 (11)Prêts aux entreprises et aux administrations publiques a) 998 403 1 401 506 191 697

Total des prêts 1 022 398 1 420 614 201 815

Variation du revenu d’intérêts en dollars américainset autres devises 1 590 327 1 917 1 262 200 1 462

Total – toutes devisesVariation du total du revenu d’intérêts 1 847 759 2 606 2 113 (1 062) 1 051

Éléments de passif

En dollars canadiensDépôts

Banques 4 58 62 30 (40) (10)Entreprises et administrations publiques 96 644 740 255 (500) (245)Particuliers (16) (32) (48) (16) (548) (564)

Total des dépôts 84 670 754 269 (1 088) (819)

Dette subordonnée et éléments de passif divers portant intérêt (138) 119 (19) 371 (169) 202

Variation des frais d’intérêts en dollars canadiens (54) 789 735 640 (1 257) (617)

En dollars américains et autres devisesDépôts

Banques 249 53 302 191 (4) 187Entreprises et administrations publiques 457 540 997 217 324 541Particuliers 74 (80) (6) 143 22 165

Total des dépôts 780 513 1 293 551 342 893

Dette subordonnée et éléments de passif divers portant intérêt 441 171 612 299 1 300

Variation des frais d’intérêts en dollars américainset autres devises 1 221 684 1 905 850 343 1 193

Total – toutes devisesVariation du total des frais d’intérêts 1 167 1 473 2 640 1 490 (914) 576Variation du total du revenu net d’intérêts 680 (714) (34) 623 (148) 475

Le tableau ci-dessus fait état des répercussions, sur le revenu net d’intérêts, des modifications survenues soit dans les soldes quotidiens moyens, ou le volume d’affaires, soit dans les taux moyens, sur une base d’imposition comparable. Pour une définition du rajustement sur une base d’imposition comparable (BIC), voir le Glossaire de termes financiers, à la page 92.a) Incluant les titres mis en pension inverse

58

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

TA BL E AU 7 ÉCARTS DE SE NS IBIL ITÉ AUX FLUCTUAT IO NS DES TAUX D ’ INTÉ RÊ T (en millions de dollars)

Total Taux Taux Taux TauxDe 0 à De 4 à De 7 à en dedans d’intérêt De 2 ans d’intérêt Plus de d’intérêt Sans d’intérêt

au 31 octobre 3 mois 6 mois 12 mois d’un an réel (%) à 5 ans réel (%) 5 ans réel (%) incidence réel (%) Total

En dollars canadiens

ActifEncaisse 978 142 426 1 546 4,22 280 0,00 0 0,00 3 470 0,00 5 296Valeurs mobilières 13 989 171 1 205 15 365 5,59 1 195 8,73 644 7,82 12 s.o. 17 216Prêts 29 626 5 612 7 423 42 661 7,19 24 648 6,60 1 078 7,33 1 s.o. 68 388Éléments d’actif divers 4 667 105 211 4 983 s.o. 1 688 s.o. 0 s.o. 3 237 s.o. 9 908

Total de l’actif 49 260 6 030 9 265 64 555 27 811 1 722 6 720 100 808

PassifDépôts 34 534 4 224 11 959 50 717 3,64 18 553 3,51 168 5,46 0 s.o. 69 438Dette subordonnée 160 0 0 160 5,46 1 400 7,03 1 765 7,73 0 s.o. 3 325Éléments de passif divers 7 118 532 1 963 9 613 5,70 1 320 1,47 0 0,00 6 890 s.o. 17 823Avoir des actionnaires 72 0 200 272 s.o. 250 s.o. 1 050 s.o. 8 650 s.o. 10 222

Total du passif et de l’avoir des actionnaires 41 884 4 756 14 122 60 762 21 523 2 983 15 540 100 808

Écart de sensibilité des éléments inscrits au bilan 7 376 1 274 (4 857) 3 793 6 288 (1 261) (8 820) 0

Écart de sensibilité des éléments hors bilan (5 300) 163 (2 914) (8 051) 5 311 2 740 0 0

Écart de sensibilité global aux fluctuations des taux d’intérêt1998 2 076 1 437 (7 771) (4 258) 11 599 1 479 (8 820) 01997 (1 033) 516 (2 981) (3 498) 10 159 988 (7 649) 01996 (5 776) 2 561 (183) (3 398) 15 303 (267) (11 638) 01995 (2 807) 868 (1 446) (3 385) 12 948 857 (10 420) 01994 (2 954) 2 725 (2 103) (2 332) 8 802 907 (7 377) 0

En dollars américains et autres devises

ActifEncaisse 10 832 2 476 3 074 16 382 5,63 1 537 0,00 577 2,52 (4 062) 0,00 14 434Valeurs mobilières 11 656 1 025 1 737 14 418 5,43 5 845 6,30 5 163 6,96 823 s.o. 26 249Prêts 49 941 3 264 2 032 55 237 6,10 4 605 6,96 1 183 6,05 278 s.o. 61 303Éléments d’actif divers 6 536 (45) 93 6 584 s.o. 2 476 s.o. 492 s.o. 10 244 s.o. 19 796

Total de l’actif 78 965 6 720 6 936 92 621 14 463 7 415 7 283 121 782

PassifDépôts 54 534 7 060 4 358 65 952 5,00 5 513 1,62 2 468 0,89 612 s.o. 74 545Dette subordonnée 540 0 0 540 5,62 0 0,00 926 6,95 0 s.o. 1 466Éléments de passif divers 37 342 387 438 38 167 4,00 529 2,19 353 7,38 6 336 s.o. 45 385Avoir des actionnaires 0 0 0 0 s.o. 386 s.o. 0 s.o. 0 s.o. 386

Total du passif et de l’avoir des actionnaires 92 416 7 447 4 796 104 659 6 428 3 747 6 948 121 782

Écart de sensibilité des éléments inscrits au bilan (13 451) (727) 2 140 (12 038) 8 035 3 668 335 0

Écart de sensibilité des éléments hors bilan 927 1 458 1 118 3 503 (355) (3 148) 0 0

Écart de sensibilité global1998 (12 524) 731 3 258 (8 535) 7 680 520 335 01997 (19 243) 3 155 10 572 (5 516) 4 491 214 811 01996 (11 184) 2 821 5 924 (2 439) 1 689 852 (102) 01995 (4 910) 3 566 792 (552) 3 063 402 (2 913) 01994 (352) (2 939) 1 490 (1 801) 4 109 287 (2 595) 0

s.o. – sans objet

D O NNÉ ES COMPLÉ ME NTA IRES

ÉcartLa détermination de l’écart de sensibilité aux fluctuations des taux d’intérêt en fonctionde la date de renégociation ou, si elle est plus rapprochée, de l’échéance des élémentsd’actif et de passif et des produits dérivés utilisés pour gérer le risque lié aux tauxd’intérêt, repose nécessairement sur de nombreuses hypothèses.

L’écart indiqué est celui qui existe le 31 octobre de chaque année. Il représente la situation à la fermeture des bureaux et peut changer de façon importante dans les périodes subséquentes selon les préférences des clients et l’application de notrepolitique en matière de gestion de l’actif et du passif.

Hypothèses pour 1998 :

Dépôts et autres éléments de passifLes dépôts sans échéance productifs d’intérêts, dont le taux d’intérêt a une corrélationchronologique avec un taux spécifique comme le taux préférentiel et est supérieur aux taux plancher convenus, sont présentés comme étant sensibles aux fluctuationsdes taux d’intérêt dans la catégorie des termes de 0 à 3 mois. Ces dépôts peuvent êtresensibles aux baisses de taux d’intérêt, sans toutefois que leur taux puisse descendresous le taux plancher convenu. Lorsqu’ils ne manifestent plus de corrélation avec lesmouvements de taux d’intérêt du marché, ils sont comptabilisés par période d’après lecomportement prévu des soldes.

Les certificats de placement sont présentés en fonction de l’échéance prévue, sans égard aux options de rachat ou de renouvellement anticipé.

Les dépôts à terme sont présentés en fonction de l’échéance prévue et dela date de rachat estimative d’après des données chronologiques.

Les éléments de passif à taux fixe sans échéance et les éléments de passif nonproductifs d’intérêts sans échéance sont présentés selon le comportementchronologique des soldes de compte.

CapitalL’avoir des actionnaires est présenté comme élément non sensible aux fluctuations destaux d’intérêt.

Éléments d’actifLes éléments d’actif à terme fixe, tels que les prêts hypothécaires à l’habitation et lesprêts à la consommation, sont présentés en fonction des remboursements prévus etdes remboursements anticipés estimatifs évalués d’après des données chronologiques.

Les éléments d’actif liés à la négociation entrent dans la catégorie des termes de 0 à 3 mois.

Les éléments d’actif à taux fixe sans échéance et les éléments d’actif non productifsd’intérêts sans échéance sont présentés selon le comportement chronologique dessoldes de compte.RendementLe rendement est établi d’après le taux d’intérêt convenu à l’égard des éléments d’actifou de passif en vigueur le 31 octobre.

Avant 1997, les éléments d’actif et de passif sans échéance étaient considérés commenon sensibles aux fluctuations des taux d’intérêt.

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G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

TA BL E AU 8 FRA IS AUTRES Q UE D ’ INTÉRÊ TS ET RAT IO DES FRA IS AUX RE VE NUS (en millions de dollars, sauf indication contraire)

pour l’exercice terminé le 31 octobre 1998 1997 1996 1995 1994 1993 1992 1991 1990 1989

Sommaire des frais autres que d’intérêtsTotal des frais autres que d’intérêts 4 833 4 613 3 949 3 646 3 223 2 916 2 765 2 605 2 453 2 330

Moins: Achalandage et autres éléments d’actif incorporel évaluables 72 74 54 49 31 30 36 36

Charges exceptionnelles a) 0 75 23 60 71 0 18 24

Total des frais d’exploitation autres que d’intérêts 4 761 4 464 3 872 3 537 3 121 2 886 2 711 2 545Taux de croissance annuel (%)

Total 4,7 16,8 8,3 13,1 10,5 5,5 6,1 6,2 5,3 1,4Exploitation 6,6 15,3 9,5 13,3 8,1 6,5 6,5 7,7

Détail des frais autres que d’intérêtsSalaires 2 370 2 284 1 972 1 758 1 567 1 455 1 348 1 277Charges sociales 204 251 238 241 228 209 201 167

Total des salaires et des charges sociales 2 574 2 535 2 210 1 999 1 795 1 664 1 549 1 444Bureaux et matériel

Location d’immeubles 147 149 139 136 125 123 114 101Bureaux, mobilier et agencements 256 234 215 206 188 177 170 179Impôt foncier 51 40 40 41 39 40 37 40Matériel informatique et autre 518 493 333 296 248 240 234 215

Total des frais de bureau et de matériel 972 916 727 679 600 580 555 535Communications 266 246 219 208 180 165 167 174Autres frais

Taxes d’affaires et impôts sur le capital 134 128 116 110 95 92 82 64Honoraires 320 250 173 141 112 64 63 55Déplacements et expansion des affaires 234 238 199 161 144 122 112 156Primes d’assurance-dépôts b) 75 73 94 84 76 62 55 48Divers 186 153 157 155 119 137 146 93

Total des autres frais 949 842 739 651 546 477 458 416Achalandage et autres éléments d’actif

incorporel évaluables 72 74 54 49 31 30 36 36Charge exceptionnelle 0 0 0 0 71 0 0 0Charge liée aux initiatives d’amélioration des

processus d’affaires 0 0 0 60 0 0 0 0

Total des frais autres que d’intérêts 4 833 4 613 3 949 3 646 3 223 2 916 2 765 2 605 2 453 2 330

Charges fiscales et impôts c)

Charges fiscales autres que les impôts sur le revenuCharges sociales 128 123 109 106 95 88 83 72Impôt foncier 51 40 40 41 39 40 37 40Impôt provincial sur le capital 120 104 89 84 71 71 59 42Taxe d’affaires 14 24 27 26 24 21 23 22Taxe sur les produits et services et taxe de vente 125 114 101 88 70 64 61 49Prime d’assurance-dépôts 75 73 94 84 76 62 55 48

Total des charges fiscales autres que les impôts sur le revenu 513 478 460 429 375 346 318 273

Provision pour impôts sur le revenu déclaréeÉtat des résultats 804 840 757 662 560 487 416 384État des bénéfices non répartis (237) (92) 10 9 (23) (46) (70) 37

Total des impôts sur le revenu 567 748 767 671 537 441 346 421

Total des charges fiscales et des impôts 1 080 1 226 1 227 1 100 912 787 664 694Total des charges fiscales et des impôts

en pourcentage du revenu net avant impôts et autres charges fiscales 40,5 46,7 51,4 53,0 51,8 51,1 48,3 55,4

Indices de productivitéRatio des frais aux revenus (%) 66,5 64,4 63,4 64,3 62,0 60,0 62,2 65,2 67,2 65,0Produits exceptionnels 1 0 0 0 0 0 6 (8)Ratio redressé des frais aux revenus (%) d) 65,5 62,3 62,2 62,4 60,1 59,4 61,1 63,6Ratio redressé des frais aux revenus d),

exclusion faite des Investissements et services aux grandes entreprises (%) 60,3 59,0 59,2 59,7 58,5 58,2 n.d. n.d.

a) En 1997, charge visant l’amortissement accéléré lié aux initiatives d’améliorationde l’équipement technologique et du processus d’octroi de crédit. En 1996, chargeimputée à la Harris Bank par le Savings Association Insurance Fund (SAIF); en1995, charge liée aux initiatives d’amélioration des processus d’affaires; en 1994,charge particulière imputée à la Harris Bank

b) Incluant la charge imputée par le SAIF

c) Charges fiscales incluses dans les diverses catégories de frais autres que d’intérêts d) Les charges exceptionnelles, l’achalandage et les autres éléments d’actif incorporel

évaluables sont exclus des frais, et les revenus exceptionnels sont exclus du totaldes revenus

n.d. – non disponible

60

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

TA BL E AU 9 S O LDE NE T DES PRÊ TS ET AC CE PTAT IO NS – INFORMATIO N SE CTORIE LLE (en millions de dollars)

Canada a) États-Unis a) Mexique a)

au 31 octobre 1998 1997 1996 1995 1994 1998 1997 1996 1995 1994 1998 1997 1996 1995 1994

ParticuliersPrêts hypothécaires

à l’habitation b) 29 823 30 995 26 539 23 412 21 588 3 502 2 594 1 926 1 490 1 118 0 0 0 0 0Prêts sur cartes de crédit 783 877 2 528 2 357 2 133 14 1 035 1 314 1 482 1 128 0 0 0 0 0Autres prêts aux particuliers 12 988 12 007 10 739 10 365 9 763 3 098 2 664 2 058 1 388 1 228 0 0 0 0 0

Total des prêts aux particuliers 43 594 43 879 39 806 36 134 33 484 6 614 6 293 5 298 4 360 3 474 0 0 0 0 0Entreprises et institutions

Portefeuille diversifié des engagements d’entreprises 27 097 26 152 23 326 23 657 23 095 28 683 23 497 19 075 17 132 16 405 749 433 485 430 489

Titres mis en pension inverse 6 350 7 679 6 960 4 772 5 265 13 715 10 721 7 121 5 733 9 307 0 0 0 0 0

Total des prêts aux entreprises et aux institutions 33 447 33 831 30 286 28 429 28 360 42 398 34 218 26 196 22 865 25 712 749 433 485 430 489

Réserve générale (735) (625) (425) (275) (150) (150) (150) (50) (50) (50) 0 0 0 0 0Pays en développement

(PED) désignés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Solde net des prêts et acceptations 76 306 77 085 69 667 64 288 61 694 48 862 40 361 31 444 27 175 29 136 749 433 485 430 489

TA BL E AU 10 RÉSE RV E POUR CRÉ AN CES IRRÉ COUVRABLES – INFORMATIO N SE CTORIE L LE (en millions de dollars, sauf indication contraire)

Canada a) États-Unis a) Mexique a)

au 31 octobre 1998 1997 1996 1995 1994 1998 1997 1996 1995 1994 1998 1997 1996 1995 1994

Réserve pour créances irrécouvrables (RCI) au début de l’exercice 895 737 590 653 843 246 290 298 359 483 0 0 0 0 0

Provision pour créances irrécouvrables 77 330 156 171 276 38 (55) 69 104 238 0 0 0 0 0

Virements de réserves (17) 0 150 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0Recouvrements 29 43 15 15 18 35 115 88 37 56 0 0 0 0 0Radiations e) (116) (216) (174) (255) (488) (76) (118) (170) (195) (456) 0 0 0 0 0Divers, y compris les écarts

de change 0 1 0 6 4 25 14 5 (7) 38 0 0 0 0 0

RCI à la fin de l’exercice 868 895 737 590 653 268 246 290 298 359 0 0 0 0 0

Répartition des radiations par marchéParticuliers (60) (106) (90) (74) (74) (33) (96) (60) (50) (45) 0 0 0 0 0Entreprises et institutions (56) (110) (84) (181) (414) (43) (22) (110) (145) (411) 0 0 0 0 0PED désignés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Répartition des recouvrements par marchéParticuliers 16 11 15 17 22 7 10 11 14 14 0 0 0 0 0Entreprises et institutions 13 32 0 (2) (4) 28 105 77 23 42 0 0 0 0 0PED désignés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Solde net des prêts radiés en pourcentage du solde moyen des prêts et acceptations

D O NNÉ ES COMPLÉ ME NTA IRES

a) En fonction du risque ultime de l’actif sous-jacent; dans le cas de la répartition par province, en fonction de la domiciliation du prêt ou du domicile du client

b) Exclusion faite des prêts hypothécaires à l’habitation classés dans la catégorie des prêts aux grandes entreprises (2,5 milliards de dollars en 1998, 2,0 milliards en 1997, 1,6 milliard en 1996, 1,5 milliard en 1995, 1,5 milliard en 1994)

c) Exclusion faite des titres mis en pension inverse

d) Exclusion faite de la réserve généralee) Les radiations d’engagements de PED désignés comprennent les pertes matérialisées

à la vente d’éléments d’actif productifs qui ont été imputées directement à la réserve (néant en 1998, 3 millions en 1997, 109 millions en 1996, 115 millions en 1995,néant en 1994).

61

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

au 31 octobre 1998 1997 1996 1995 1994

Solde net des prêts et acceptationsau Canada, par province a)

Atlantique 4 250 3 815 3 466 3 304 3 175Québec 11 714 10 179 10 237 10 610 9 523Ontario 34 421 38 456 35 240 30 971 31 106Prairies 13 741 13 133 10 174 9 628 8 091Colombie-Britannique

et Territoires 12 915 12 127 10 975 10 050 9 949

Total pour les prêts et acceptations au Canada d) 77 041 77 710 70 092 64 563 61 844

Portefeuille diversifié des engagements d’entreprises par secteur d’activité

Institutions financières 9 468 8 854 8 620 7 217 7 446Prêts hypothécaires

aux entreprises 5 626 4 552 3 542 3 378 3 570Construction (non immobilière) 1 056 1 011 949 886 754Secteur immobilier commercial 3 601 3 034 2 737 3 404 4 474Secteur manufacturier 12 460 9 267 7 163 7 064 5 697Mines et énergie 4 086 4 058 3 003 2 431 2 079Services 6 600 6 407 5 667 5 401 4 512Commerce de détail 2 556 2 752 2 319 2 574 2 637Commerce de gros 3 912 3 408 2 739 2 565 2 220Agriculture 2 471 2 036 1 719 1 910 1 731Transport et services publics 3 686 3 227 2 338 2 031 2 404Communications 2 200 2 332 2 368 2 013 1 626Autres 2 185 1 809 1 175 1 617 1 789

Total pour le portefeuille diversifié des engagements d’entreprises 59 907 52 747 44 339 42 491 40 939

PROV IS IO N POUR CRÉ AN CES IRRÉ COUVRABLES –INFORMATIO N SE CTORIE L L E

pour l’exercice terminé le 31 octobre 1998 1997 1996 1995 1994

ParticuliersPrêts hypothécaires à

l’habitation 7 7 6 3 5Prêts sur cartes de crédit 26 138 96 67 61Autres prêts aux particuliers 30 32 23 26 23

Total pour les prêts aux particuliers 63 177 125 96 89

Portefeuille diversifié desengagements d’entreprisesInstitutions financières 12 (26) 62 2 7Prêts hypothécaires

aux entreprises 0 1 5 2 12Construction

(non immobilière) 3 0 3 2 16Secteur immobilier

commercial (66) (146) (61) 17 320Secteur manufacturier 7 8 20 (2) (22)Mines et énergie (3) (24) (18) 17 (10)Services (19) 19 43 13 6Commerce de détail (5) 0 9 (10) (3)Commerce de gros 1 7 8 1 30Agriculture (5) 7 3 0 (3)Transport et services publics 20 (11) 16 (4) 1Communications 13 36 0 (2) (2)Autres (1) 27 10 18 20

Total pour les prêts aux entreprises et aux institutions c) (43) (102) 100 54 372

Provision générale imputée au revenu net – montant net 110 200 0 125 50

PED désignés 0 0 0 0 (1)

Provision totale pour créances irrécouvrables (PCI) 130 275 225 275 510

Autres pays a) Total

1998 1997 1996 1995 1994 1998 1997 1996 1995 1994

0 0 0 0 0 33 325 33 589 28 465 24 902 22 7060 0 0 0 0 797 1 912 3 842 3 839 3 2610 0 0 3 4 16 086 14 671 12 797 11 756 10 995

0 0 0 3 4 50 208 50 172 45 104 40 497 36 962

3 378 2 665 1 453 1 272 950 59 907 52 747 44 339 42 491 40 9397 455 117 0 0 0 27 520 18 517 14 081 10 505 14 572

10 833 2 782 1 453 1 272 950 87 427 71 264 58 420 52 996 55 5110 0 0 0 0 (885) (775) (475) (325) (200)

288 263 211 230 370 288 263 211 230 370

11 121 3 045 1 664 1 505 1 324 137 038 120 924 103 260 93 398 92 643

Autres pays a) Total

1998 1997 1996 1995 1994 1998 1997 1996 1995 1994

98 116 367 484 673 1 239 1 143 1 255 1 496 1 999

15 0 0 0 (4) 130 275 225 275 51017 0 (150) 0 0 0 0 0 0 0

0 0 0 0 1 64 158 103 52 75(3) (23) (105) (115) (203) (195) (357) (449) (565) (1 147)

9 5 4 (2) 17 34 20 9 (3) 59

136 98 116 367 484 1 272 1 239 1 143 1 255 1 496

0 0 0 0 0 (93) (202) (150) (124) (119)0 0 0 0 0 (99) (132) (194) (326) (825)

(3) (23) (105) (115) (203) (3) (23) (105) (115) (203)

0 0 0 0 0 23 21 26 31 360 0 0 0 0 41 137 77 21 380 0 0 0 1 0 0 0 0 1

0,1 0,2 0,3 0,6 1,3

62

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

D O NNÉ ES COMPLÉ ME NTA IRES

TA BL E AU 11 VE NT IL AT IO N DE L A RÉSE RV E POUR CRÉ AN CES IRRÉ COUVRABLES – INFORMATIO N SE CTORIE L L E(en millions de dollars, sauf indication contraire)

Canada a) États-Unis a) Mexique a)

au 31 octobre 1998 1997 1996 1995 1994 1998 1997 1996 1995 1994 1998 1997 1996 1995 1994

ParticuliersPrêts hypothécaires

à l’habitation 4 9 9 6 6 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0Prêts sur cartes de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0Autres prêts aux particuliers 4 5 9 8 10 5 6 6 9 8 0 0 0 0 0

Total pour les particuliers 8 14 18 14 16 5 6 6 9 8 0 0 0 0 0

Portefeuille diversifié des engagements d’entreprises b) 125 255 292 301 487 113 90 234 239 301 0 0 0 0 0

Réserve générale 735 625 425 275 150 150 150 50 50 50 0 0 0 0 0Pays en développement

(PED) désignésRéserves spécifiques 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0Réserve à l’égard des

risques-pays 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0Instruments hors bilan 0 1 2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Réserve pour créances irrécouvrables (RCI) 868 895 737 590 653 268 246 290 298 359 0 0 0 0 0

Ratios des réservesRCI en pourcentage du solde

brut des prêts et acceptations douteux (SBPD) 170,9 169,3 91,9 78,2 57,3 118,6 96,9 49,2 30,8 28,8 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0

RCI en pourcentage du SBPD c)

Particuliers 5,4 10,8 10,8 12,5 16,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0Portefeuille diversifié des

engagements d’entreprises b) 34,6 64,1 46,1 46,9 46,8 51,1 36,3 40,1 24,9 24,3 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0PED désignés d) s.o. s.o. s.o. s.o. s.o. s.o. s.o. s.o. s.o. s.o. s.o. s.o. s.o. s.o. s.o.

TA BL E AU 12 V E N T IL AT IO N DU S O L DE NE T DE S P RÊ T S E T A C CE P TAT IO N S D O U TE U X ( S N PD) – IN F O RMATIO N SE CTORIE L L E(en millions de dollars, sauf indication contraire)

Canada a) États-Unis a) Mexique a)

au 31 octobre 1998 1997 1996 1995 1994 1998 1997 1996 1995 1994 1998 1997 1996 1995 1994

ParticuliersPrêts hypothécaires

à l’habitation 105 94 122 66 45 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0Prêts sur cartes de crédit 5 3 5 4 11 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0Autres prêts aux particuliers 29 19 22 28 28 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Total pour les particuliers 139 116 149 98 84 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Portefeuille diversifié des engagements d’entreprises b) 236 143 341 341 553 108 158 349 721 939 0 0 0 0 0

Réserve générale (735) (625) (425) (275) (150) (150) (150) (50) (50) (50) 0 0 0 0 0Pays en développement

(PED) désignés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Solde net des prêts et acceptations douteux (360) (366) 65 164 487 (42) 8 299 671 889 0 0 0 0 0

Ratios liés à la situationSolde brut des prêts et

acceptations douteux (SBPD) en pourcentage du total de l’avoir des actionnaires et de la RCI n.d. n.d. n.d. n.d. n.d. n.d. n.d. n.d. n.d. n.d. n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

SNPD en pourcentage du solde net des prêts et acceptations (0,47) (0,47) 0,09 0,26 0,79 (0,09) 0,02 0,95 2,47 3,05 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00

SNPD en pourcentage du solde net des prêts et acceptations e)

Particuliers 0,32 0,26 0,37 0,27 0,25 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00Portefeuille diversifié

des engagements d’entreprises 0,87 0,55 1,46 1,44 2,39 0,38 0,67 1,82 4,21 5,72 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00

PED désignés 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00

a) En fonction du risque ultime de l’actif sous-jacentb) Aucune réserve ni aucun prêt douteux à l’égard des titres mis en pension inversec) Par segmentd) À l’exclusion des réserves à l’égard des engagements des PED en excédent du solde

des prêts douteux de 98 millions de dollars en 1998, 93 millions en 1997, 108 millionsen 1996, 360 millions en 1995, 425 millions en 1994.

e) Par segmentf) Comprenant la réserve de la filiale américaine qui excédait le solde des prêts douteuxs.o. – sans objetn.d. – non disponible

63

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

au 31 octobre 1998 1997 1996 1995 1994

Réserves spécifiques à l’égard du portefeuille diversifié des engagements d’entreprises par secteur d’activité

Institutions financières 27 28 62 24 29Prêts hypothécaires

aux entreprises 5 6 11 17 20Construction (non immobilière) 4 23 6 11 27Secteur immobilier commercial 35 71 148 274 393Secteur manufacturier 62 44 34 19 75Mines et énergie 4 8 22 45 84Services 31 56 57 45 31Commerce de détail 8 19 33 23 69Commerce de gros 13 12 10 7 24Agriculture 4 12 5 2 13Transport et services publics 20 8 18 7 19Communications 8 15 0 0 0Autres 41 43 120 66 4

Total des réserves du portefeuille diversifié des engagements d’entreprises b) 262 345 526 540 788

au 31 octobre 1998 1997 1996 1995 1994

SNPD du portefeuille diversifié des engagements d’entreprises par secteur d’activité

Institutions financières 8 1 59 1 5Prêts hypothécaires

aux entreprises 15 24 39 50 51Construction (non immobilière) 4 6 3 2 3Secteur immobilier commercial 122 148 463 846 1 003Secteur manufacturier 41 19 21 27 104Mines et énergie 36 30 37 67 143Services 47 44 40 33 20Commerce de détail 17 9 30 17 100Commerce de gros 9 9 38 22 8Agriculture 15 12 18 23 28Transport et services publics 71 11 35 23 25Communications 23 5 1 0 0Autres d) f) (4) (17) (94) (49) 2

Total des SNPD du portefeuille diversifié des engagements d’entreprises b) 404 301 690 1 062 1 492

Autres pays a) Total

1998 1997 1996 1995 1994 1998 1997 1996 1995 1994

0 0 0 0 0 4 9 9 6 60 0 0 0 0 0 0 0 0 00 0 0 0 0 9 11 15 17 18

0 0 0 0 0 13 20 24 23 24

24 0 0 0 0 262 345 526 540 7880 0 0 0 0 885 775 475 325 200

0 0 1 0 0 0 0 1 0 0

104 98 115 367 484 104 98 115 367 4848 0 0 0 0 8 1 2 0 0

136 98 116 367 484 1 272 1 239 1 143 1 255 1 496

142,2 100,0 100,0 100,0 100,0 153,3 157,2 81,7 72,5 61,1

0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 8,6 14,7 13,9 19,0 22,0

28,6 0,0 0,0 0,0 0,0 39,3 53,4 43,2 33,7 34,6100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Autres pays a) Total

1998 1997 1996 1995 1994 1998 1997 1996 1995 1994

0 0 0 0 0 105 94 122 66 450 0 0 0 0 5 3 5 4 110 0 0 0 0 29 19 22 28 28

0 0 0 0 0 139 116 149 98 84

60 0 0 0 0 404 301 690 1 062 1 4920 0 0 0 0 (885) (775) (475) (325) (200)

0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

60 0 0 0 0 (342) (358) 364 835 1 376

n.d. n.d. n.d. n.d. n.d. 6,66 7,65 15,71 20,48 29,86

0,54 0,00 0,00 0,00 0,00 (0,25) (0,30) 0,35 0,89 1,49

0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,28 0,23 0,33 0,24 0,23

1,78 0,00 0,00 0,00 0,00 0,67 0,57 1,56 2,50 3,640,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00

64

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

TA BL E AU 13 PRÊTS ET AC CE PTAT IO NS D OUTEUX PAR CL AS SE ME NT COMPTABLE (en millions de dollars)

au 31 octobre ou pour l’exercice terminé à cette date 1998 1997 1996 1995 1994

Solde brut des prêts et acceptations douteux, au début de l’exercice 787 1 397 1 730 2 447 4 249Transfert de prêts et acceptations à l’état douteux 621 660 959 806 1 267Réduction des prêts et acceptations douteux a) (389) (936) (948) (1 073) (1 922)

Augmentation (diminution) nette 232 (276) 11 (267) (655)Radiations (195) (334) (344) (450) (1 147)

Solde brut des prêts et acceptations douteux, à la fin de l’exercice 824 787 1 397 1 730 2 447

Réserve pour créances irrécouvrables b), au début de l’exercice 1 145 1 033 895 1 071 1 986Augmentation des réserves spécifiques 106 169 437 264 132Augmentation de la réserve générale 110 200 0 125 50Virement de réserves 0 100 150 0 50Radiations c) (195) (357) (449) (565) (1 147)

Réserve pour créances irrécouvrables (RCI) b), à la fin de l’exercice 1 166 1 145 1 033 895 1 071

Solde net des prêts et acceptations douteux (SNPD), au début de l’exercice (358) 364 835 1 376 2 263Modifications du solde brut des prêts et acceptations douteux 37 (610) (333) (717) (1 802)Modifications de la réserve pour créances irrécouvrables (21) (112) (138) 176 915

Solde net des prêts et acceptations douteux, à la fin de l’exercice (342) (358) 364 835 1 376

TA BL E AU 14 S O MMAIRE DU BIL AN (en millions de dollars)

au 31 octobre 1998 1997 1996 1995 1994 1993 1992 1991 1990 1989

ActifEncaisse 19 730 32 245 24 187 20 317 14 659 12 081 11 288 13 607 12 502 8 581Valeurs mobilières 43 465 41 789 36 609 33 019 26 535 23 328 22 581 17 862 12 238 9 761Prêts (solde net) 129 691 114 918 98 413 88 442 88 634 74 028 68 251 60 172 55 106 54 303Acceptations 6 944 5 594 4 397 4 469 3 430 3 555 2 878 3 712 3 508 2 778Éléments d’actif divers 22 760 13 292 6 226 5 587 4 917 3 877 4 037 3 372 4 016 3 498

Total de l’actif 222 590 207 838 169 832 151 834 138 175 116 869 109 035 98 725 87 370 78 921

Passif et avoir des actionnairesDépôts 143 983 144 212 119 262 109 605 98 241 87 859 86 601 77 769 70 170 62 985Autres éléments de passif 63 208 50 892 39 670 32 602 31 178 20 961 15 604 14 836 11 801 10 860Dette subordonnée 4 791 3 831 3 314 2 595 2 218 2 363 1 666 1 570 1 473 1 329Capital-actions

Actions privilégiées 1 958 1 274 857 858 860 852 832 718 475 650Actions ordinaires 3 095 3 019 2 989 3 002 3 002 2 632 2 539 2 416 2 276 2 162

Bénéfices non répartis 5 555 4 610 3 740 3 172 2 676 2 202 1 793 1 416 1 175 935

Total du passif et de l’avoir des actionnaires 222 590 207 838 169 832 151 834 138 175 116 869 109 035 98 725 87 370 78 921

Soldes moyensPrêts d) 130 686 113 136 94 598 87 028 77 292 73 918 66 469 58 227 53 793 53 110Actif d) 227 450 196 721 158 316 144 115 122 234 113 387 104 591 94 118 81 971 78 878

TA BL E AU 15 G A INS NO N MATÉRIAL ISÉS SUR T IT RES E T RÉSE RV ES e) (en millions de dollars)

au 31 octobre 1998 1997 1996 1995 1994

Valeurs mobilièresPays en développement (PED) désignés 22 43 91 200 247Sociétés affiliées (190) 118 132 s.o. s.o.Titres à rendement élevé/Portefeuille de titres sans risque f) (29) 0 0 0 0Autres valeurs mobilières 344 293 148 156 (74)

147 454 371 356 173

Réserve générale pour créances irrécouvrables 885 775 475 325 200Juste valeur des obligations reçues au titre d’intérêts en souffrance 41 57 100 95 101Prêts aux PED désignés 2 2 4 4 (12)

928 834 579 424 289

Total 1 075 1 288 950 780 462

D O NNÉ ES COMPLÉ ME NTA IRES

a) Prêts et acceptations revenant à un état productif, ventes et remboursementsb) Exclut la RCI à l’égard des instruments hors bilan; exclut également les réserves

à l’égard des engagements des PED excédant les montants des prêts douteux (98 millions de dollars en 1998, 93 millions en 1997, 108 millions en 1996,360 millions en 1995, 425 millions en 1994)

c) Les radiations d’engagements de PED désignés comprennent les pertes matérialiséesà la vente d’éléments d’actif productifs qui ont été imputées directement à la

réserve (néant en 1998, 3 millions en 1997, 109 millions en 1996, 115 millions en 1995, néant en 1994).

d) Soldes moyens quotidiens de 1990 à 1998e) Valeurs mobilières et prêts aux PEDf) Portefeuilles de titres de dette de grandes entreprises constatés selon la méthode

de la comptabilité d’exercices.o. – sans objet

65

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

TA BL E AU 16 ACT IF PO NDÉ RÉ E N FO N CT ION DU RIS Q UE (en millions de dollars, sauf indication contraire)

1998 1997

Équivalent Taux dedu risque pondération Solde Solde

au 31 octobre Solde de crédit du risque (%) pondéré pondéré

Éléments inscrits au bilanEncaisse 19 730 0 – 20 3 732 6 149Valeurs mobilières 43 465 0 – 100 11 346 12 345Prêts hypothécaires 38 951 0 – 100 11 179 11 821Autres prêts et acceptations 97 684 0 – 100 66 135 60 670Éléments d’actif divers 22 760 0 – 100 8 419 5 893

Total des éléments inscrits au bilan 222 590 100 811 96 878Éléments hors bilan

Cautionnements bancaires et garanties contractuelles 14 006 11 964 0 – 100 9 385 7 468Prêts de titres 12 757 2 645 0 – 100 567 1 454Crédits documentaires 812 162 0 – 100 120 290Crédits fermes

Terme initial d’un an ou moins 59 972 0 0 0 0Terme initial supérieur à un an 34 890 17 445 0 – 100 16 737 15 959

Instruments financiers dérivés 993 751 13 126 0 – 50 4 072 2 299Facilités d’émission d’effets et facilités renouvelables de prise ferme 63 31 0 – 50 6 0

Total des éléments hors bilan 1 116 251 30 887 27 470

Total de l’actif pondéré en fonction du risque – risque de crédit 131 698 124 348Total de l’actif pondéré en fonction du risque – risque de marché a) 8 084 n.d.Actif pondéré en fonction du risque 139 782 124 348Actif pondéré en fonction du risque selon les normes américaines 146 151 128 826

TA BL E AU 17 L IQ UID IT É S (en millions de dollars, sauf indication contraire)

au 31 octobre 1998 1997 1996 1995 1994 1993 1992 1991 1990 1989

En dollars canadiensDépôts à d’autres banques 1 080 3 110 2 839 3 002 2 790 1 762 1 394 1 762 3 126 2 259Autres éléments d’encaisse 745 702 631 17 651 734 967 1 494 849 1 361Valeurs mobilières 17 216 22 442 22 651 21 245 16 915 16 436 15 251 11 725 6 278 5 083

Total en dollars canadiens 19 041 26 254 26 121 24 264 20 356 18 932 17 612 14 981 10 253 8 703

En dollars américains et autres devisesDépôts à d’autres banques 16 334 26 946 18 606 16 418 11 029 8 476 8 120 9 327 7 688 4 327Autres éléments d’encaisse 1 571 1 487 2 111 880 189 1 109 807 1 024 839 634Valeurs mobilières 26 249 19 347 13 958 11 774 9 620 6 892 7 330 6 137 5 960 4 678

Total en dollars américains et autres devises 44 154 47 780 34 675 29 072 20 838 16 477 16 257 16 488 14 487 9 639

Total des liquidités 63 195 74 034 60 796 53 336 41 194 35 409 33 869 31 469 24 740 18 342Total des liquidités en pourcentage de l’actif 28,4 35,6 35,8 35,1 29,8 30,3 31,1 31,9 28,3 23,3Éléments d’actif donnés en garantie inclus

dans le total des liquidités 41 437 36 594 31 959 24 473 24 733 n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

TA BL E AU 18 DÉ PÔTS (en millions de dollars)

au 31 octobre 1998 1997 1996 1995 1994 1993 1992 1991 1990 1989

En dollars canadiensBanques 2 511 3 200 3 566 2 652 3 074 3 117 2 303 2 127 1 462 1 208Entreprises et administrations publiques 23 344 25 273 14 607 13 862 12 311 10 109 12 090 9 342 7 939 7 699Particuliers 43 583 44 170 44 361 43 156 40 617 39 230 37 503 35 488 33 066 30 500

Total en dollars canadiens 69 438 72 643 62 534 59 670 56 002 52 456 51 896 46 957 42 467 39 407

En dollars américains et autres devisesBanques 23 745 28 072 21 174 21 357 19 227 17 690 16 519 12 200 12 126 9 236Entreprises et administrations publiques 34 720 29 628 22 867 20 964 16 430 12 566 13 285 13 789 10 802 9 974Particuliers 16 080 13 869 12 687 7 614 6 582 5 147 4 901 4 823 4 775 4 368

Total en dollars américains et autres devises 74 545 71 569 56 728 49 935 42 239 35 403 34 705 30 812 27 703 23 578

Total des dépôts 143 983 144 212 119 262 109 605 98 241 87 859 86 601 77 769 70 170 62 985

a) En raison des modifications apportées aux lignes directrices concernant la suffisanceen capital, les soldes pondérés en fonction du risque doivent tenir compte durisque de marché. Le risque de marché est le risque de perte des positions figurantou non au bilan résultant des mouvements des taux et des cours du marché. L’actif pondéré en fonction du risque de marché comprend également le risque lié

aux positions de négociation figurant au bilan. Par conséquent, les postes inscritsau bilan pondérés en fonction du risque sont réduits du montant des positions de négociation figurant au bilan. Les chiffres des périodes antérieures n’ont pas étéredressés pour tenir compte de cette modification.

n.d. – non disponible

66

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

TA BL E AU 19 DÉ PÔTS MOYE NS (en millions de dollars, sauf indication contraire)

1998 1997 1996

Solde Taux Solde Taux Solde Tauxmoyen moyen (%) moyen moyen (%) moyen moyen (%)

Dépôts domiciliés au CanadaDépôts à vue productifs d’intérêt 3 753 3,98 3 271 3,37 2 801 4,02Dépôts à vue non productifs d’intérêt 5 342 0,00 4 705 0,00 4 126 0,00Payables sur avis 22 855 1,82 23 086 1,04 22 188 2,15Payables à date fixe 53 843 4,97 47 432 4,51 39 527 5,93

Total des dépôts domiciliés au Canada 85 793 3,78 78 494 3,17 68 642 4,28

Dépôts domiciliés aux États-Unis et dans d’autres paysDépôts à vue aux États-Unis 13 354 3,70 10 594 3,07 10 428 3,20Autres dépôts aux États-Unis payables

sur avis ou à date fixe 27 211 7,67 19 520 6,32 15 213 5,75Dépôts domiciliés dans d’autres pays 26 776 5,35 23 433 4,95 18 864 5,25

Total des dépôts moyens 153 134 4,74 132 041 3,94 113 147 4,54

TA BL E AU 20 D O N N É E S F IN AN CIÈ RE S T RIME ST RIE L L E S (en millions de dollars)

31 octobre 31 juillet 30 avril 31 janvier 31 octobre 31 juillet 30 avril 31 janvierà la date indiquée, ou pour le trimestre terminé à cette date 1998 1998 1998 1998 1997 1997 1997 1997

Sommaire du bilanTotal de l’actif 222 590 229 277 212 885 218 535 207 838 198 209 200 423 185 872Encaisse 19 730 23 695 26 599 31 972 32 245 28 252 28 996 24 032Valeurs mobilières 43 465 48 478 43 504 41 520 41 789 39 410 36 985 38 081Prêts (solde net) 129 691 134 016 124 540 125 134 114 918 112 068 115 345 105 026Acceptations 6 944 6 470 5 652 5 825 5 594 5 117 4 717 4 141Autres éléments d’actif 22 760 16 618 12 590 14 084 13 292 13 362 14 380 14 592Dépôts 143 983 152 643 148 480 151 857 144 212 136 485 136 942 125 992Total du fonds de capital 15 399 15 460 14 318 13 242 12 734 12 057 12 396 11 679Avoir des actionnaires ordinaires 8 650 8 522 8 139 7 939 7 629 7 432 7 202 6 948Actif moyen a) 237 643 226 006 221 975 223 998 204 819 203 366 196 470 182 220Éléments d’actif donnés en garantie 41 437 43 914 35 718 38 959 36 594 36 310 35 293 32 522

État des résultatsRevenu d’intérêts, de dividendes et de commissions

Prêts 2 597 2 698 2 409 2 311 2 110 2 108 1 962 1 878Valeurs mobilières 715 666 638 576 581 522 517 524Dépôts à d’autres banques 303 333 423 452 378 360 317 277

Total du revenu d’intérêts 3 615 3 697 3 470 3 339 3 069 2 990 2 796 2 679Frais d’intérêts

Dépôts 1 881 1 870 1 788 1 715 1 377 1 376 1 261 1 194Dette subordonnée 88 91 77 75 72 74 75 72Autres éléments de passif 698 689 601 524 557 514 456 429

Total des frais d’intérêts 2 667 2 650 2 466 2 314 2 006 1 964 1 792 1 695

Revenu net d’intérêts 948 1 047 1 004 1 025 1 063 1 026 1 004 984Provision pour créances irrécouvrables (PCI) (5) 45 45 45 69 68 69 69

Revenu net d’intérêts après PCI 953 1 002 959 980 994 958 935 915Autres revenus 632 834 875 777 771 811 702 697Frais autres que d’intérêts 1 230 1 222 1 207 1 174 1 269 1 147 1 117 1 080

Revenu avant provision pour impôts sur le revenu 355 614 627 583 496 622 520 532Provision pour impôts sur le revenu 117 227 242 218 192 244 200 204

Revenu avant intérêts minoritaires dans des filiales 238 387 385 365 304 378 320 328Intérêts minoritaires dans des filiales 4 9 8 4 7 6 6 6

Revenu net 234 378 377 361 297 372 314 322Rajustement sur une base d’imposition comparable b) 36 32 31 29 28 28 28 25Total des revenus (BIC) 1 616 1 913 1 910 1 831 1 862 1 865 1 734 1 706

D O NNÉ ES COMPLÉ ME NTA IRES

a) Solde moyen quotidienb) Pour une définition du rajustement sur une base d’imposition comparable (BIC), voir le Glossaire de termes financiers, à la page 92.

Aux 31 octobre 1998, 1997 et 1996, les dépôts de déposants étrangers dans nos bureaux canadiens s’élevaient à 11 241 millions de dollars, 11 242 millions et 8 737 millions respectivement. Aux 31 octobre 1998, 1997 et 1996, le total desdépôts payables sur avis comprenaient 12 840 millions, 12 048 millions et 10 446 millions respectivement de comptes de chèques qui auraient été classés comme dépôts à vue selon les normes de présentation des États-Unis.

Aux 31 octobre 1998, 1997 et 1996, le total des dépôts payables à date fixe comprenait 33 738 millions, 28 582 millions et 24 795 millions respectivement de fonds fédéraux achetés et d’effets de commerce émis. Ces montants auraient été classés comme emprunts à court terme selon les normes de présentation desÉtats-Unis.

67

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

TA BL E AU 21 MESURES F INAN CIÈ RES TRIMESTRIE LLES

31 octobre 31 juillet 30 avril 31 janvier 31 octobre 31 juillet 30 avril 31 janvierà la date indiquée ou pour le trimestre terminé à cette date 1998 1998 1998 1998 1997 1997 1997 1997

Renseignements sur les actions ordinaires (en dollars)

Dividende déclaré par action ordinaire 0,44 0,44 0,44 0,44 0,44 0,40 0,40 0,40Bénéfice par action (BPA)

Bénéfice par action en circulation 0,77 1,32 1,34 1,29 1,05 1,34 1,13 1,17BPA avant amortissement a) 0,82 1,40 1,40 1,36 1,12 1,41 1,20 1,24BPA dilué 0,76 1,31 1,32 1,27 1,04 1,31 1,11 1,16

Valeur comptable d’une action ordinaire 32,71 32,41 31,01 30,34 29,18 28,54 27,66 26,71Cours

Haut 73,750 84,400 87,000 74,000 61,600 58,200 55,800 46,750Bas 51,750 73,600 67,600 57,250 51,900 50,500 45,400 39,050Clôture 63,100 73,650 78,000 67,100 60,850 57,450 50,700 46,600

Autres renseignements sur les actions ordinairesNombre d’actions ordinaires en circulation (en milliers)

à la date indiquée 264 433 262 925 262 475 261 647 261 436 260 439 260 361 260 162en moyenne – en circulation au cours du trimestre 263 778 262 742 261 964 261 541 260 916 260 415 260 253 260 050en moyenne – en circulation compte tenu

des facteurs de dilution 269 331 269 155 268 961 268 847 268 801 268 809 268 765 267 621Ratio cours-bénéfice (%) 13,4 14,7 15,5 14,0 13,0 12,2 11,4 10,8Ratio cours-valeur comptable (%) 1,93 2,27 2,52 2,21 2,09 2,01 1,83 1,74Nombre d’actionnaires 51 387 51 781 52 489 53 336 53 651 54 238 54 746 55 261

Principales mesures financières (%)

Rendement du capital investi par les actionnairesordinaires, annualisé sur cinq ans b) 23,3 27,0 30,6 30,2 26,1 24,3 23,7 21,0

Rendement de l’avoir des actionnaires ordinaires c) 9,4 16,7 18,0 17,3 14,5 19,1 17,2 17,7Croissance du bénéfice dilué par action d) (26,9) 0,0 18,9 9,5 0,0 22,4 13,3 11,5Croissance des revenus (13,2) 2,6 10,1 7,3 15,7 20,9 12,9 10,8Ratio des frais aux revenus e) 76,1 63,8 63,2 64,1 68,2 61,5 64,4 63,3PCI en pourcentage du solde moyen des prêts

et acceptations f) 0,09 0,13 0,14 0,14 0,22 0,22 0,23 0,25Solde brut des prêts et acceptations douteux en

pourcentage du total de l’avoir des actionnaires etde la réserve pour créances irrécouvrables g) 6,66 5,67 6,11 6,26 7,65 8,86 11,46 13,33

Ratio du capital de première catégorie* h) 7,26 7,32 7,16 6,67 6,80 6,96 6,71 6,58Encaisse et valeurs mobilières en pourcentage du total

de l’actif i) 28,4 31,5 32,9 33,6 35,6 34,1 32,9 33,4Cote de solvabilité j) AA- AA- AA- AA- AA- AA- AA- AA-

Autres ratios financiers (%)

Rendement de l’avoir moyen des actionnaires k) 8,8 14,8 16,2 15,9 13,4 17,3 16,0 16,6Rendement du capital investi par les actionnaires ordinaires l) 6,4 23,9 31,3 13,5 55,0 46,3 29,3 19,1Rendement de l’actif moyen 0,39 0,66 0,70 0,64 0,58 0,72 0,66 0,70Rendement de l’actif moyen afférent aux actions ordinaires 0,34 0,61 0,65 0,60 0,53 0,68 0,62 0,66Croissance du revenu net (21,2) 1,8 20,0 12,0 2,3 23,7 11,9 8,8Rendement de l’avoir des actionnaires

avant amortissement m) 10,9 19,1 20,6 20,0 16,9 22,1 20,3 20,9Croissance des frais (3,2) 6,5 8,0 8,7 17,9 17,5 16,0 15,8Solde net des prêts douteux en pourcentage

du solde net des prêts et acceptations (0,25) (0,36) (0,36) (0,38) (0,30) (0,22) 0,00 0,13Ratio du capital total* 10,38 10,50 10,10 9,35 9,66 9,34 9,05 9,07Ratio des capitaux propres à l’actif 5,0 4,8 4,9 4,3 4,4 4,5 4,3 4,3

* Aux 30 avril 1998, 31 janvier 1998 et 31 juillet 1997, les ratios de capital tiennentcompte respectivement des émissions de 250 millions de dollars d’actions privilégiéesde catégorie B émises le 15 mai 1998, de 400 millions de dollars d’actions privilégiéesde catégorie B émises le 26 février 1998, et de 450 millions de dollars de billets àmoyen terme de série A émis le 25 août 1997. Sans ces émissions, les ratios de capitalde première catégorie aux 30 avril 1998, 31 janvier 1998 et 31 juillet 1997 auraientété de 6,97 %, 6,38 % et 6,96 % respectivement. Les ratios de capital total auraientété de 9,91 %, 9,06 % et 8,96 % respectivement.a) Selon les états financiers, après redressement pour tenir compte de l’effet après

impôts sur le revenu net de l’achalandage hors caisse et des autres éléments d’actif incorporel évaluables

b) Rendement annuel composé sur cinq ans d’une action ordinaire acquise en débutde période, comprenant le réinvestissement des dividendes

c) Revenu net annualisé sur une base trimestrielle, après versement des dividendesaux actionnaires privilégiés divisé par l’avoir moyen des actionnaires ordinaires,soit le capital-actions ordinaire et les bénéfices non répartis

d) Variation en pourcentage du bénéfice dilué par action du trimestre par rapport au trimestre correspondant de l’exercice précédent

e) Frais autres que d’intérêts divisés par le total des revenus (sur une base d’imposition comparable)

De l’avis de la direction de la Banque, l’information provenant de données financières non vérifiées, notamment de rapports intermédiaires,

a fait l’objet de tout redressement nécessaire à la présentation fidèle de cette information. De tels redressements sont de nature normale et

récurrente. Les ratios financiers figurant sur les rapports intermédiaires sont annualisés, s’il y a lieu; ces ratios, de même que les résultats

d’exploitation intermédiaires, ne sont pas forcément indicateurs des résultats réels de l’exercice.

f) Provision pour créances irrécouvrables de l’exercice divisées par le solde netmoyen des prêts, acceptations et substituts de prêts

g) Solde brut des prêts douteux divisé par le total de l’avoir des actionnaires et de laréserve pour créances irrécouvrables

h) Capital de première catégorie divisé par l’actif pondéré en fonction du risque selonles critères établis par le Surintendant des institutions financières du Canada

i) Total de l’encaisse et des valeurs mobilières divisé par le total de l’actif (l’encaisseet les valeurs mobilières comprennent les éléments d’actif donnés en garantieinscrits au tableau 20).

j) Cote composite (Moody’s et Standard & Poor’s) de la dette prioritairek) Revenu net trimestriel annualisé divisé par l’avoir moyen des actionnairesl) Rendement annuel composé d’une action ordinaire acquise en début de période,

comprenant le réinvestissement des dividendesm) Rendement de l’avoir des actionnaires ordinaires, selon les états financiers,

redressé pour tenir compte de l’effet après impôts sur le revenu net et sur l’avoirdes actionnaires ordinaires de l’achalandage hors caisse et d’autres éléments d’actif incorporel évaluables

Dans la présente section du Rapport annuel, nous présentons

les états financiers consolidés de la Banque pour l’exercice terminé

le 31 octobre 1998, la déclaration de la responsabilité de

la direction à l’égard des renseignements financiers et le rapport

des vérificateurs aux actionnaires.

Les états financiers consolidés vérifiés présentent la situation

financière de la Banque aux 31 octobre 1998 et 1997,

ainsi que les résultats de ses activités pour les exercices terminés

les 31 octobre 1998, 1997 et 1996. Les notes afférentes

aux états financiers consolidés fournissent des renseignements

financiers plus détaillés et comportent un résumé des

principales conventions comptables sous-tendant l’information

financière présentée.

ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

69 Bilan consolidé

70 État consolidé des résultats

71 État consolidé des modifications survenues dans l’avoir des actionnaires

72 État consolidé de l’évolution des flux de trésorerie

73 Notes afférentes aux états financiers consolidés

90 Déclaration de la responsabilité de la direction à l’égard des renseignements financiers

90 Rapport des vérificateurs aux actionnaires

91 Filiales de la Banque

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

69

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

BILAN CONSOLIDÉ

au 31 octobre (en millions de dollars canadiens) 1998 1997

A CT IFEncaisse (note 3) 19 730 $ 32 245 $

Valeurs mobilières (notes 4 et 6)

Compte de placement (valeur marchande de 24 460 $ en 1998 et de 19 023 $ en 1997) 24 313 18 569Compte de négociation 18 791 22 857Substituts de prêts 361 363

43 465 41 789

Prêts (notes 5, 6 et 7)

Prêts hypothécaires à l’habitation 35 847 35 555Prêts à tempérament et autres prêts aux particuliers 16 095 14 682Prêts sur cartes de crédit 797 1 912Prêts aux entreprises et aux administrations publiques 50 598 45 397Titres mis en pension inverse 27 520 18 517

130 857 116 063Réserve pour créances irrécouvrables (1 166) (1 145)

129 691 114 918

Autres éléments d’actifEngagements de clients aux termes d’acceptations 6 944 5 594Bureaux et matériel (note 8) 2 311 2 058Éléments d’actif divers (note 9) 20 449 11 234

29 704 18 886

Total de l’actif 222 590 $ 207 838 $

PAS S IF E T AVOIR DE S A CT IO N N AIRE SDépôts (note 11)

Banques 26 256 $ 31 272 $ Entreprises et administrations publiques 58 064 54 901Particuliers 59 663 58 039

143 983 144 212

Autres éléments de passif (note 12)

Acceptations 6 944 5 594Titres vendus à découvert 7 843 10 304Titres mis en pension 29 758 21 389Éléments de passif divers 18 663 13 605

63 208 50 892

Dette subordonnée (note 13) 4 791 3 831

Avoir des actionnairesCapital-actions (note 14) 5 053 4 293Bénéfices non répartis 5 555 4 610

10 608 8 903

Total du passif et de l’avoir des actionnaires 222 590 $ 207 838 $

Les notes afférentes aux états financiers consolidés mentionnées dans le présent état en font partie intégrante.

Le président du conseil et Le président etchef de la direction, chef de l’exploitation,

Matthew W. Barrett (signé) F. Anthony Comper (signé)

70

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

pour l’exercice terminé le 31 octobre (en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) 1998 1997 1996

Revenu d’intérêts, de dividendes et de commissionsPrêts 10 015 $ 8 058 $ 7 376 $Valeurs mobilières (note 4) 2 595 2 144 2 124Dépôts à d’autres banques 1 511 1 332 984

14 121 11 534 10 484

Frais d’intérêtsDépôts 7 254 5 208 5 134Dette subordonnée 331 293 246Autres éléments de passif 2 512 1 956 1 501

10 097 7 457 6 881

Revenu net d’intérêts 4 024 4 077 3 603Provision pour créances irrécouvrables 130 275 225

Revenu net d’intérêts après provision pour créances irrécouvrables 3 894 3 802 3 378

Autres revenusFrais de service – Dépôts et ordres de paiement 558 508 473Commissions sur prêts 290 240 194Marchés financiers 869 919 760Services de cartes 196 251 234Gestion de placements et garde de titres 407 299 221Fonds d’investissement 199 155 87Revenus de négociation 40 276 277Revenus de titrisation (note 7) 158 32 –Autres droits et commissions 401 301 270

3 118 2 981 2 516

Revenu net d’intérêts et autres revenus 7 012 6 783 5 894

Frais autres que d’intérêtsSalaires et charges sociales 2 574 2 535 2 210Bureaux et matériel 972 916 727Communications 266 246 219Autres frais 949 842 739

4 761 4 539 3 895Achalandage et autres éléments d’actif incorporel évaluables (note 9) 72 74 54

Total des frais autres que d’intérêts 4 833 4 613 3 949

Revenu avant provision pour impôts sur le revenu 2 179 2 170 1 945Provision pour impôts sur le revenu (note 15) 804 840 757

Revenu avant intérêts minoritaires dans des filiales 1 375 1 330 1 188Intérêts minoritaires 25 25 20

Revenu net 1 350 $ 1 305 $ 1 168 $

Dividendes versés aux actionnaires privilégiés 112 $ 83 $ 69 $Bénéfice net afférent aux actions ordinaires 1 238 $ 1 222 $ 1 099 $Nombre moyen d’actions ordinaires en circulation (en milliers) 262 511 260 410 261 233

Bénéfice net par action ordinaire (note 16)

Bénéfice par action en circulation 4,72 $ 4,69 $ 4,21 $Bénéfice dilué par action 4,66 4,62 4,13

Dividende par action ordinaire 1,76 1,64 1,48

Les notes afférentes aux états financiers consolidés mentionnées dans le présent état en font partie intégrante.

ÉTAT CONSOLIDÉ DES RÉSULTATS

71

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

ÉTAT CONSOLIDÉ DES MODIFICATIONS SURVENUES DANS L’AVOIR DES ACTIONNAIRES

pour l’exercice terminé le 31 octobre (en millions de dollars canadiens) 1998 1997 1996

Actions privilégiées (note 14)

Solde au début de l’exercice 1 274 $ 857 $ 858 $Produit de l’émission d’actions privilégiées 650 400 –Rajustement au titre de la conversion

d’actions émises en devises 34 17 (1)

Solde à la fin de l’exercice 1 958 1 274 857

Nombre d’actions

1998 1997 1996

Actions ordinaires (note 14)

Solde au début de l’exercice 261 436 344 259 937 006 263 684 556 3 019 2 989 3 002Actions émises en vertu du Régime de

réinvestissement de dividendes et d’achat d’actions destiné aux actionnaires 399 155 – – 29 – –

Actions émises en vertu du Régime d’options d’achat d’actions 269 600 290 000 122 100 9 8 3

Actions émises en échange d’actions de la Société mobilière Banque de Montréal (Canada) Limitée 2 328 099 1 209 338 1 130 350 38 22 19

Actions rachetées et annulées – – (5 000 000) – – (57)Options d’achat d’actions liées à

l’acquisition d’une participation dans une société affiliée – – – – – 22

Solde à la fin de l’exercice 264 433 198 261 436 344 259 937 006 3 095 3 019 2 989

Bénéfices non répartisSolde au début de l’exercice 4 610 3 740 3 172Revenu net 1 350 1 305 1 168Dividendes – Actions privilégiées (112) (83) (69)

– Actions ordinaires (463) (427) (386)Actions ordinaires rachetées et annulées – – (105)Gain (perte) non matérialisé(e) provenant de la

conversion du montant net des investissements en devises dans des bureaux à l’étranger, déduction faite des opérations de couverture et de l’impôt sur le revenu applicable 178 81 (40)

Frais d’émission d’actions, déduction faite de l’impôt sur le revenu applicable (8) (6) –

Solde à la fin de l’exercice 5 555 4 610 3 740

Total de l’avoir des actionnaires 10 608 $ 8 903 $ 7 586 $

Les notes afférentes aux états financiers consolidés mentionnées dans le présent état en font partie intégrante.

72

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

pour l’exercice terminé le 31 octobre (en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) 1998 1997 1996

Flux de trésorerie liés aux activités d’exploitationRevenu net 1 350 $ 1 305 $ 1 168 $Rajustements en vue de déterminer les flux de trésorerie nets

Provision pour créances irrécouvrables 130 275 225Amortissement des bureaux et du matériel 318 348 234Amortissement de l’achalandage et des autres éléments d’actif incorporel 83 85 66Charge fiscale future 16 (116) 80(Gain) net à la vente de titres du compte de placement (97) (52) (71)Variations des intérêts courus

(Augmentation) des intérêts à recevoir (387) (318) (48)Augmentation (diminution) des intérêts à payer 137 (66) (66)

Augmentation (diminution) nette des commissions sur prêts reportées 50 (1) 7(Augmentation) diminution nette des gains non matérialisés et

des montants à recevoir sur instruments dérivés (5 897) (6 569) 95Augmentation nette des pertes non matérialisées et des

montants à payer sur instruments dérivés 5 687 6 446 –(Augmentation) diminution nette des titres du compte de négociation 4 066 (3 813) (5 794)Augmentation (diminution) nette des impôts sur le revenu exigibles (391) 71 (200)Variation nette des autres éléments, produits à recevoir et charges à payer (2 119) 669 (500)

Montant net des flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation 2 946 (1 736) (4 804)

Flux de trésorerie liés aux activités de financementAugmentation (diminution) nette des dépôts (229) 24 950 9 657Augmentation (diminution) nette des titres vendus à découvert (2 461) (3 412) 4 527Augmentation nette des titres mis en pension 8 369 5 866 4 052Augmentation (diminution) nette de la dette des filiales (1 166) 570 (974)Produit de l’émission de titres de dette subordonnée 1 090 1 000 725Remboursement de dette subordonnée (235) (535) –Écart de change lié à la dette subordonnée 105 52 (6)Produit de l’émission d’actions privilégiées 650 400 –Écart de change lié aux actions privilégiées 34 17 (1)Produit de l’émission d’actions ordinaires 76 30 22Options d’achat d’actions liées à l’acquisition d’une participation

dans une société affiliée – – 22Actions ordinaires rachetées et annulées – – (162)Dividendes versés (575) (510) (455)

Montant net des flux de trésorerie liés aux activités de financement 5 658 28 428 17 407

Flux de trésorerie liés aux activités d’investissementAugmentation (diminution) nette des dépôts productifs d’intérêts à d’autres banques (12 826) 8 753 2 435Achat de titres du compte de placement 55 474 45 803 86 264Échéances des titres du compte de placement (21 746) (18 310) (20 738)Produit de la vente de titres du compte de placement (28 081) (26 161) (68 316)Augmentation nette des prêts et des substituts de prêts 15 548 14 327 6 712Produit de la titrisation d’éléments d’actif (9 650) (2 000) –Augmentation nette des titres mis en pension inverse 9 003 4 436 3 576Bureaux et matériel – achats nets 571 539 401Acquisition d’achalandage et d’autres éléments d’actif incorporel évaluables – – 411Acquisition d’une participation dans une société affiliée – – 423

Montant net des flux de trésorerie liés aux activités d’investissement 8 293 27 387 11 168

Augmentation (diminution) nette des espèces et quasi-espèces 311 (695) 1 435Espèces et quasi-espèces au début de l’exercice 2 651 3 346 1 911

Espèces et quasi-espèces à la fin de l’exercice 2 962 $ 2 651 $ 3 346 $

CompositionEspèces et dépôts non productifs d’intérêt à la Banque du Canada et à d’autres banques 1 478 $ 1 681 $ 1 698 $ Chèques et autres effets en transit (montant net) 1 484 970 1 648

2 962 $ 2 651 $ 3 346 $

Autres renseignements sur les flux de trésorerieIntérêts versés au cours de l’exercice 9 960 $ 7 523 $ 6 947 $ Impôts sur le revenu payés au cours de l’exercice 942 793 887Bénéfice par action ordinaire avant amortissement (note 16) 4,98 4,97 4,44

Les notes afférentes aux états financiers consolidés mentionnées dans le présent état en font partie intégrante.

ÉTAT CONSOLIDÉ DE L’ÉVOLUTION DES FLUX DE TRÉSORERIE

Nous dressons nos états financiers consolidés en conformité avec les prin-cipes comptables généralement reconnus au Canada et selon les exigencescomptables du Surintendant des institutions financières du Canada, respon-sable de la réglementation des banques.

En outre, nos états financiers consolidés sont conformes aux exigencesen matière de présentation dictées par les principes comptables générale-ment reconnus aux États-Unis. Les différences dans les montants con-solidés de l’actif, du passif et du revenu net, qui découlent de l’applicationde ces principes, le cas échéant, sont décrites à la note 23.

Méthodes de consolidationNous exerçons nos activités au moyen de diverses structures de sociétéscomprenant des filiales, des sociétés en participation et des sociétés affi-liées. Les filiales sont les sociétés sur lesquelles nous exerçons un contrôlepar la détention de la majorité des actions avec droit de vote. Les sociétésen participation sont les sociétés que nous contrôlons avec d’autres asso-ciés, par la détention d’une certaine proportion des actions avec droit devote. Les revenus, les frais, l’actif et le passif de nos filiales et notre partproportionnelle de ces montants pour les sociétés en participation sontinscrits dans nos états financiers consolidés.

Dans certains cas, nous exerçons une influence importante sur des sociétés, sans cependant en avoir le contrôle. Notre participation dans ces sociétés affiliées est inscrite dans notre bilan consolidé au poste desvaleurs mobilières. Notre quote-part du revenu net ou de la perte nette estcomptabilisée au poste du revenu d’intérêts, de dividendes et de commis-sions de notre état consolidé des résultats. Le montant est établi aprèsdéduction des rajustements pour l’achalandage obtenu lors de l’acquisitionde notre participation dans la société affiliée.

Toutes les opérations et tous les soldes intersociétés importants sontéliminés.

L’actif fiduciaire sous administration fait l’objet d’une comptabilité distincte de celle de notre actif et n’est donc pas inclus dans notre bilanconsolidé.

Conversion de devisesNous exerçons nos activités dans une variété de devises et nos états finan-ciers consolidés sont exprimés en dollars canadiens. L’actif, le passif et

N OTE 1 N ORMES DE PRÉSE NTAT IO N

Dépôts à d’autres banquesLes dépôts à d’autres banques, qui comprennent les acceptations bancairesque nous avons achetées et qui ont été émises par d’autres banques, sontinscrits au prix coûtant. Le revenu d’intérêts est constaté selon la méthodede la comptabilité d’exercice.

Chèques et autres effets en transit (montant net)Les chèques et les autres effets en transit, qui représentent le montant netdes chèques en cours de compensation et autres effets en transit entrenous-mêmes et d’autres banques, sont inscrits au prix coûtant.

l’avoir des actionnaires relatifs à des opérations en devises sont convertisen dollars canadiens au taux de change en vigueur à la date du bilan. Lesmontants des revenus et des frais relatifs à ces opérations sont convertis autaux de change moyen de l’exercice. Les gains et les pertes, matérialisésou non, résultant de ces conversions sont inclus dans les autres revenus àl’état consolidé des résultats.

Nous disposons de divers investissements étrangers qui sont libellés endevises. Les gains et les pertes non matérialisés résultant de la conversionen dollars canadiens de ces investissements sont inclus dans l’avoir desactionnaires inscrit au bilan consolidé, sauf s’ils résultent d’activités menéesdans des économies affichant un taux d’inflation extrêmement élevé surune période prolongée, auquel cas ils sont inclus dans les autres revenus àl’état consolidé des résultats. Tous les gains et toutes les pertes de changematérialisés en rapport avec nos activités étrangères sont constatés dansles autres revenus.

De temps à autre, nous concluons des contrats de couverture de changeafin de réduire notre risque lié aux variations de la valeur des devises. Legain ou la perte résultant de la conversion des contrats de couverture estporté en déduction du gain ou de la perte, matérialisé ou non, résultant dela conversion de l’élément faisant l’objet de la couverture, et il est inclusdans les autres revenus ou dans les bénéfices non répartis.

Utilisation d’estimationsPour dresser nos états financiers consolidés, nous devons faire des estima-tions et des hypothèses, concernant principalement des valeurs, qui ontun effet sur les montants déclarés des éléments d’actif et de passif et durevenu net, ainsi que sur divers renseignements connexes.

Conventions comptables particulièresPour faciliter la compréhension de nos états financiers consolidés, nousavons fait état des principales conventions comptables tout au long desnotes qui suivent, les renseignements financiers connexes étant présentésen rubrique principale.

Modifications de conventions comptablesLes effets des nouvelles conventions comptables émises par les organismesde normalisation sont décrits aux notes 15 et 23.

Selon les modalités de l’entente, les actionnaires de la Banque Royaledu Canada recevront une action ordinaire de la banque issue de lafusion pour chaque action ordinaire détenue. Les actionnaires de laBanque de Montréal recevront 0,97 action ordinaire de la banqueissue de la fusion pour chaque action ordinaire détenue.

Une circulaire commune des deux directions, sollicitant des procu-rations et décrivant la fusion proposée, sera postée à tous les actionnairesinscrits, à une date ultérieure. La date prévue de la fusion dépendra dutemps nécessaire pour obtenir les approbations en vertu de la Loi sur les banques et de la Loi sur la concurrence au Canada, ainsi que diversesautres approbations canadiennes, américaines et internationales.

1998 1997

Espèces et dépôts non productifs d’intérêt à la Banque du Canada et à d’autres banques 1 478 $ 1 681 $

Dépôts productifs d’intérêt à d’autres banques 16 768 29 594Chèques et autres effets en transit (montant net) 1 484 970

Total 19 730 $ 32 245 $

Un certain nombre de nos filiales bancaires disposent d’une encaissequ’elles peuvent utiliser pour leurs propres activités, mais dont lessociétés apparentées ne peuvent se servir.

73

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

( E N M IL L ION S DE DOL L AR S C A NAD IE N S, S AUF IND IC AT ION C ONTRA IRE )

N OTE 2 F U S IO N AV E C L A BAN Q UE ROYAL E DU C AN A DA

N OTE 3 E N CA IS SE

Le 23 janvier 1998, nous avons annoncé la conclusion d’une ententedéfinitive, sous réserve de l’approbation des autorités réglementaires et des actionnaires, de fusion avec la Banque Royale du Canada. Commeil s’agit d’une fusion entre égaux, la transaction sera comptabilisée enappliquant la méthode de la fusion d’intérêts communs. Selon cetteméthode, l’actif et le passif de chaque banque seront additionnés à leur valeur comptable, sans aucun rajustement en fonction de la justevaleur, de sorte qu’aucun achalandage ne résultera de la transaction.Tous les états financiers présentés pour les exercices antérieurs serontredressés pour tenir compte de la situation financière et des résultatsdes deux banques, comme si elles avaient toujours été fusionnées.

Les valeurs mobilières sont divisées en trois catégories, chacune répon-dant à un objectif distinct et étant soumise à un traitement comptable différent. Les trois catégories de valeurs mobilières que nous détenonssont les suivantes :■ Les titres du compte de placement comprennent des titres de participa-

tion et des titres de créance que nous achetons dans le but de les con-server jusqu’à leur échéance ou jusqu’à ce que le marché nous offre de meilleures possibilités de placement, par exemple en raison d’unefluctuation des taux d’intérêt. Les titres de participation sont inscrits au prix coûtant et les titres de créance au prix coûtant non amorti. Lestitres sont ramenés à leur juste valeur lorsque nous détectons unediminution continue et à long terme de leur valeur. La moins-value oules gains et les pertes matérialisés au moment de l’aliénation des titressont comptabilisés au cours de l’exercice où ils se produisent et sontinclus dans l’état consolidé des résultats, sous forme d’augmentation ou

de diminution des autres revenus. Les gains et les pertes matérialisésau moment de l’aliénation sont calculés d’après le coût moyen des titresvendus. Les titres du compte de placement des pays désignés sontcomptabilisés conformément à la convention comptable à l’égard desprêts décrite à la note 5.

■ Les titres du compte de négociation sont achetés aux fins de revente àcourt terme. Ces titres sont inscrits au cours du marché et les redresse-ments de la valeur marchande ainsi que tout gain et toute perte maté-rialisé à la vente sont portés aux autres revenus dans l’état consolidédes résultats.

■ Les substituts de prêts sont constitués de financements de clients, tellesles actions privilégiées de renflouement, que nous structurons commedes placements après impôts afin que nos clients versent un intérêtinférieur à celui qui est applicable aux prêts habituels. Ces titres reçoiventle même traitement comptable que les prêts, tel que le décrit la note 5.

74

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

NOTES AF FÉRE NTES AUX É TATS F INAN CIE RS CONS OL IDÉS

N OTE 4 VALEURS MOBIL IÈ RES

Les taux de rendement indiqués dans le tableau ci-dessus sont calculés en fonctionde la valeur comptable des titres et des taux d’intérêt contractuels ou de dividendedéclaré de chaque titre, rajustée pour tenir compte de l’amortissement des primes etdes escomptes ainsi que de la provision à l’égard des risques-pays liées à certainstitres. Il n’est pas tenu compte des effets fiscaux.

Les titres des pays désignés comprennent les titres que nous recevons à la suited’un rééchelonnement de la dette d’un pays étranger. Ils sont comptabilisés déductionfaite de la provision à l’égard des risques-pays (note 6) affectée à ces titres.

La classification ci-dessus des titres selon le terme à courir est établie d’aprèsl’échéance contractuelle des titres. Ceux qui ne portent pas d’échéance sont classésdans la catégorie des titres dont l’échéance est supérieure à 10 ans.

Dans aucun cas, la valeur comptable des titres d’un émetteur autre qu’une administration publique que nous détenions n’excédait, à la fin de l’exercice courantou précédent, 10 % de l’avoir des actionnaires.

Tous les titres du compte de placement autres que la participation dansnos sociétés affiliées sont disponibles pour la vente.

Le revenu d’intérêts et les gains et pertes provenant des valeursmobilières sont inscrits aux postes suivants :

1998 1997 1996

PosteRevenu d’intérêts, de dividendes et de commissionsTitres du compte de placement 1 255 $ 1 118 $ 1 165 $Sociétés affiliées 3 89 55Titres du compte de négociation 1 337 937 904

2 595 $ 2 144 $ 2 124 $Autres revenusTitres du compte de placement

Gains bruts matérialisés 121 $ 68 $ 85 $Pertes brutes matérialisées (24) (16) (14)

Gains nets matérialisés 97 $ 52 $ 71 $Gains (pertes) nets matérialisés et non

matérialisés, provenant des titresdu compte de négociation (93)$ 169 $ 121 $

Les montants indiqués ci-dessus excluent les frais d’intérêts connexes.

Terme à courir 1998 1997

Valeur Valeur Moins De 1 an De 3 ans De 5 ans Plus de comptable comptable

d’un an à 3 ans à 5 ans à 10 ans 10 ans totale totale

Compte de placement Rendement Rendement Rendement Rendement Rendement RendementTitres émis ou garantis par : % % % % % %

le Canada 1 536 $ 4,83 192 $ 4,88 24 $ 4,85 96 $ 4,88 – $ – 1 848 $ 4,84 2 897 $ les provinces et les

municipalités canadiennes 120 5,59 150 5,21 32 5,09 – – – – 302 5,35 304l’administration fédérale américaine 1 015 5,20 1 373 5,69 6 6,37 594 5,82 – – 2 988 5,55 2 814les municipalités, agences

et États américains 3 154 5,75 658 6,86 1 013 6,34 502 7,03 302 7,51 5 629 6,19 3 711Pays désignés – – – – – – – – 42 22,95 42 22,95 49Autres administrations publiques 6 3,66 12 5,88 9 6,05 3 6,15 147 8,33 177 7,85 149Obligations et autres titres adossés

à des créances immobilières – – 250 6,64 – – – – 2 602 6,68 2 852 6,68 2 276Obligations de grandes entreprises 738 5,64 718 5,97 918 7,14 4 363 6,95 1 464 8,63 8 201 7,07 4 674Actions de grandes entreprises

Sociétés affiliées – – – – – – – – 709 – 709 – 537Autres 128 10,33 282 9,34 510 9,25 276 7,99 369 1,56 1 565 7,32 1 158

Total des titres du compte de placement 6 697 5,53 3 635 6,24 2 512 7,19 5 834 6,86 5 635 6,22 24 313 6,29 18 569

Compte de négociationTitres émis ou garantis par :

le Canada 1 113 740 586 1 012 840 4 291 11 599les provinces et les

municipalités canadiennes 274 378 122 267 504 1 545 1 427l’administration fédérale américaine 945 951 1 712 275 465 4 348 3 651les municipalités, agences

et États américains – – – 97 – 97 208Tous les autres titres 6 108 479 234 647 1 042 8 510 5 972

Total des titres du compte de négociation 8 440 2 548 2 654 2 298 2 851 18 791 22 857

Substituts de prêts 251 110 – – – 361 363

Total des valeurs mobilières 15 388 $ 6 293 $ 5 166 $ 8 132 $ 8 486 $ 43 465 $ 41 789 $

PrêtsLes prêts sont inscrits au prix coûtant, déduction faite de tout intérêt non gagné, de l’escompte non amorti et des réserves pour créances irré-couvrables. Le revenu d’intérêts est comptabilisé selon la méthode de lacomptabilité d’exercice, sauf dans le cas des prêts douteux, dont le traite-ment est décrit ci-après. De temps à autre, nous rééchelonnons un prêt en raison de la mauvaise situation financière de l’emprunteur. Les intérêtssur ces prêts rééchelonnés sont comptabilisés selon la méthode de la comp-tabilité d’exercice, sauf si nous considérons qu’il s’agit de prêts douteux.

Les titres mis en pension inverse représentent les montants que nousrecevrons du fait de notre engagement à revendre aux vendeurs d’origineles titres que nous avons achetés, à un prix et à une date prédéterminés.Nous considérons ces instruments comme des prêts.

Commissions sur prêts Les commissions sur prêts reçues sont dues à une variété de raisons. Letraitement comptable de ces commissions varie selon la transaction. Laportion non constatée de toutes les commissions sur prêts est incluse dansles autres éléments de passif au bilan consolidé. Les commissions de syn-dication de prêts sont portées aux autres revenus lorsque la syndicationest menée à terme. Les commissions relatives au montage, au rééchelon-nement et à la renégociation de prêts sont portées au revenu d’intérêtspour la durée prévue du prêt, de même que les commissions d’engagement,sauf si nous avons lieu de croire que l’engagement que nous fournissons auclient ne sera pas utilisé. Dans un tel cas, les commissions d’engagementsont constatées pendant la période d’engagement.

Prêts douteuxNous considérons que les prêts, à l’exception des prêts sur cartes de créditet des prêts à tempérament aux particuliers, sont douteux dans les condi-tions suivantes :■ il est peu probable que nous puissions recouvrer dans les délais prévus

le capital ou les intérêts qui nous sont dus;■ les versements d’intérêt ou de capital sont échus depuis 90 jours,

sauf si nous nous efforçons activement de recouvrer le prêt et qu’il est entièrement garanti;

■ des prêts entièrement garantis sont échus depuis 180 jours;■ nous considérons qu’il est prudent ou convenable de cesser de compta-

biliser l’intérêt couru.

Les prêts sur cartes de crédit sont immédiatement classés douteux et radiéslorsque les versements d’intérêts ou de capital sont échus depuis 180 jours.Les prêts à tempérament aux particuliers sont immédiatement classésdouteux lorsque les versements d’intérêts ou de capital sont échus depuis90 jours, et ils sont radiés lorsqu’ils sont échus depuis un an.

Nous ne comptabilisons pas l’intérêt couru lors du transfert du prêt à lacatégorie des prêts douteux et tout revenu d’intérêts comptabilisé mais nonperçu est contrepassé et déduit du revenu d’intérêts.

Tout versement reçu sur un prêt transféré à la catégorie des prêts dou-teux est affecté d’abord au recouvrement de toute réserve ou radiation,avant que le revenu ne soit comptabilisé. Tout versement que nous recevonsen remboursement de prêts sur cartes de crédit, de prêts à tempéramentaux particuliers et de prêts consentis à des pays désignés qui ont été classésdouteux est affecté d’abord à l’intérêt impayé, puis au solde du capital.

Les biens ou autres éléments d’actif que nous recevons de nos emprun-teurs pour satisfaire leurs engagements envers nous à l’égard de leurs prêtssont classés parmi les prêts douteux et comptabilisés pour le montant quenous prévoyons recouvrer ou pour le solde du prêt au moment où le clientnous transfère le bien, selon le plus bas de ces deux montants.

Un prêt est de nouveau classé dans la catégorie des prêts productifs si denouvelles circonstances nous amènent à estimer que le capital et l’intérêtqui nous sont dus seront recouvrés de l’emprunteur en temps opportun.

75

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

La valeur marchande d’un titre est établie d’après son cours à la fin de l’exercice. Cette valeur peut ne pas être ce que nous recevrions si nous vendions le titre. Lorsqu’il n’est pasfacile d’obtenir le cours d’un titre particulier, nous utilisons diverses méthodes d’évaluation pour estimer la valeur marchande.

Gains et pertes non matérialisés 1998 1997

Gains Pertes Gains Pertes Valeur bruts non brutes non Valeur Valeur bruts non brutes non Valeur

comptable matérialisés matérialisées marchande comptable matérialisés matérialisées marchande

Compte de placementTitres émis ou garantis par :

le Canada 1 848 $ 27 $ – $ 1 875 $ 2 897 $ 42 $ 1 $ 2 938 $les provinces et les

municipalités canadiennes 302 22 – 324 304 30 – 334l’administration fédérale américaine 2 988 87 – 3 075 2 814 3 14 2 803les municipalités, agences

et États américains 5 629 47 – 5 676 3 711 31 1 3 741Pays désignés 42 22 – 64 49 43 – 92Autres administrations publiques 177 – 2 175 149 18 – 167Obligations et autres titres adossés

à des créances immobilières 2 852 50 – 2 902 2 276 34 1 2 309Obligations d’entreprises 8 201 160 97 8 264 4 674 96 6 4 764Actions d’entreprises

Sociétés affiliées 709 – 190 519 537 118 – 655Autres 1 565 33 12 1 586 1 158 64 2 1 220

Total 24 313 $ 448 $ 301 $ 24 460 $ 18 569 $ 479 $ 25 $ 19 023 $

N OTE 5 PRÊ TS

76

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

Le tableau ci-dessous fait état des montants que nous avons classés comme douteux :

Canada États-Unis Mexique Autres pays Total

1998 1997 1998 1997 1998 1997 1998 1997 1998 1997

Prêts hypothécaires à l’habitation 109 $ 103 $ – $ – $ – $ – $ – $ – $ 109 $ 103 $Prêts à tempérament et

autres prêts aux particuliers 33 24 5 6 – – – – 38 30Prêts sur cartes de crédit 5 3 – – – – – – 5 3Prêts aux entreprises et aux

administrations publiques 361 388 221 248 – – 90 5 672 641Titres mis en pension inverse – – – – – – – – – –Titres de pays désignés – – – – – – – – – –Substituts de prêts – – – – – – – – – –Acceptations – 10 – – – – – – – 10

Total des prêts et acceptations douteux 508 528 226 254 – – 90 5 824 787Réserves pour créances irrécouvrables (868) (894) (268) (246) – – (30) (5) (1 166) (1 145)

Solde net des prêts et acceptations douteux (360)$ (366)$ (42)$ 8 $ – $ – $ 60 $ – $ (342)$ (358)$

Solde moyen net des prêts et acceptations douteux (350)$ (129)$ (45)$ 143 $ – $ – $ 20 $ – $ (375)$ 14 $

Solde moyen brut des prêts et acceptations douteux 543 $ 688 $ 200 $ 414 $ – $ – $ 34 $ 6 $ 777 $ 1 108 $

Canada États-Unis Mexique Autres pays Total

1998 1997 1996 1998 1997 1996 1998 1997 1996 1998 1997 1996 1998 1997 1996

Revenu d’intérêts brut sur les prêts et acceptations douteux 23 $ 54 $ 42 $ 41 $ 90 $ 20 $ – $ – $ – $ 15 $ 60 $ 35 $ 79 $ 204 $ 97 $

Revenu d’intérêts sur les prêts et acceptations douteux, déduction faite des contrepassations d’intérêts 5 $ 39 $ 25 $ 40 $ 90 $ 19 $ – $ – $ – $ 15 $ 60 $ 35 $ 60 $ 189 $ 79 $

La provision pour créances irrécouvrables est inscrite à notre état conso-lidé des résultats. Fondée sur une analyse statistique et sur l’avis de ladirection, elle représente une estimation convenable des frais, selon lacomposition de nos portefeuilles de prêts, la probabilité de défaut de paiement, la conjoncture économique et la réserve pour créances irrécou-vrables déjà établie.

La réserve pour créances irrécouvrables inscrite à notre bilan consolidéest maintenue à un montant que nous considérons comme adéquat pouréponger les pertes éventuelles sur les créances irrécouvrables comprisesdans notre portefeuille d’éléments figurant ou non au bilan.

Nous maintenons les réserves suivantes :

Réserves spécifiquesCes réserves sont comptabilisées pour des prêts spécifiques, afin de ramenerleur valeur comptable au montant que nous prévoyons recouvrer sur cesprêts. Au moins une fois par trimestre, nous réévaluons nos prêts et accep-tations, autres que les prêts à tempérament aux particuliers et les prêtssur cartes de crédit, pour déterminer s’ils doivent être classés comme

douteux et, le cas échéant, s’ils doivent faire l’objet d’une réserve ou d’uneradiation. Notre processus de révision des prêts-problèmes est exécuté parnos gestionnaires de comptes, qui évaluent les possibilités de recouvrementultime et les montants estimatifs de recouvrement des prêts concernés, entenant compte de tous les événements et conditions qu’ils jugent pertinentsà la situation du prêt. Cette évaluation est ensuite examinée et approuvéepar un agent de la fonction crédit indépendant. Les réserves spécifiquesimportantes et la réserve globale pour créances irrécouvrables sont exa-minées par les membres du groupe de gestion des risques.

Nous utilisons diverses méthodes pour déterminer le montant de recou-vrement estimatif des prêts douteux, dont le calcul de la valeur actualiséedes flux de trésorerie futurs estimatifs, le cours du marché observable, oula juste valeur du titre sous-jacent actualisée pour tenir compte du momentprévu de sa vente. La valeur de toute garantie est également prise en comptepour établir une réserve. La garantie peut varier selon la catégorie de prêt, etpeut comprendre des espèces, des titres, des biens immobiliers, des comptesclients, des cautionnements, des stocks ou d’autres immobilisations.

NOTES AF FÉRE NTES AUX É TATS F INAN CIE RS CONS OL IDÉS

N OTE 6 RÉSE RV E POUR CRÉ AN CES IRRÉ COUVRABLES

Les prêts douteux comprennent des biens immobiliers et des titres reçus de clients en remboursement de leurs prêts totalisant 48 $ au 31 octobre 1998 et 55 $ au 31 octobre 1997.

Les pays désignés regroupent les pays reconnus par le Surintendant des institutionsfinancières du Canada comme éprouvant des difficultés à rembourser une partie ou la totalité de leur dette extérieure envers des banques commerciales. Aux 31 octobre

1998 et 1997, le solde net des prêts douteux consentis aux pays désignés était nul.Environ 4 % du solde brut des engagements des pays désignés étaient classés

douteux au 31 octobre 1998, et 2 % au 31 octobre 1997.La réserve pour créances irrécouvrables ne comprend pas les montants de 98 $ au

31 octobre 1998 et 93 $ au 31 octobre 1997 représentant les réserves à l’égard desrisques-pays excédant le montant brut des prêts douteux consentis aux pays désignés.

Aux 31 octobre 1998 et 1997, le solde des prêts entièrement garantisdont une partie est en souffrance depuis une période allant de 90 à 180jours, mais qui n’ont pas encore été classés douteux, s’établissait respec-tivement à 44 $ et 54 $.

Au cours de l’exercice terminé le 31 octobre 1998, nous n’avonsrestructuré aucun prêt classé productif. Au cours de l’exercice précé-dent, nous avions restructuré des prêts classés productifs d’une valeurde 1 $. Nous avons radié 0 $ de prêts restructurés durant l’exerciceterminé le 31 octobre 1998, et 2 $ durant l’exercice précédent.

Le revenu d’intérêts que nous aurions constaté au cours des trois der-niers exercices, si nous n’avions pas classé certains prêts comme douteux,serait le suivant :

1998 1997 1996

Revenu d’intérêts qui aurait été comptabilisé aux taux contractuels d’origine 51 $ 68 $ 128 $

Moins : montant constaté comme revenu d’intérêts (8) (43) (8)

Total 43 $ 25 $ 120 $

Réserve à l’égard des risques-paysCette réserve est inscrite à l’égard des emprunts et des titres des paysdésignés par le Surintendant des institutions financières du Canada commeayant rééchelonné leurs dettes ou ayant éprouvé des difficultés à rem-bourser la totalité ou une partie de leur dette extérieure envers des banques commerciales. Ces prêts et titres font l’objet de réévaluationsrégulières par la fonction gestion de comptes, la fonction crédit et legroupe responsable de la gestion des risques, afin d’évaluer la pertinencede la réserve, compte tenu des conditions politiques et économiquesexistantes et prévues des pays concernés.

77

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

Périodiquement, nous procédons à la titrisation de certaines parties denotre actif, en cédant les prêts à un fonds commun des créances, ou à unefiducie dont nous ne sommes pas le bénéficiaire. Nous comptabilisonsces opérations comme des ventes lorsque les risques et les avantagesimportants liés à la propriété des prêts ont été transférés et que nous pou-vons estimer le montant en espèces à recevoir.

Nous comptabilisons ces ventes en fonction de la valeur marchande desprêts vendus.

Les contrats d’achat et de vente prévoient le paiement, en notre faveur,du produit de la vente lorsque la somme des intérêts et des frais recouvrésdes emprunteurs dépasse le rendement versé aux investisseurs, compte tenude l’actif, des créances irrécouvrables et d’autres coûts. Nous comptabilisonsnotre droit à ces produits comme un revenu, lorsque le montant peutêtre légalement payé par le fonds commun de créances ou la fiducie. Lescommissions que nous recevons pour continuer d’assurer la gestion desprêts vendus sont portées au revenu, selon la méthode de la comptabilitéd’exercice.

L’encours des prêts cédés à des fonds communs de créances ou à des fiducies s’établit comme suit :

1998 1997

Créances sur cartes de crédit titrisées 2 500 $ 2 000 $Prêts hypothécaires titrisés 5 061 –Prêts aux entreprises titrisés 4 089 –

L’effet de la titrisation sur l’état consolidé des résultats s’établit comme suit :

1998 1997 1996

Revenu net d’intérêts (128)$ (17)$ – $Autres revenus – services de cartes (79) (14) –

– revenus de titrisation 158 32 –– autres frais et commissions (11) (2) –

Provision pour créances irrécouvrables 50 – –

Revenu avant provision pour impôts sur le revenu (10)$ (1)$ – $

N OTE 7 T IT RIS AT IO N D ’ É L É ME N T S D ’A CT IF

Le tableau ci-dessous présente la ventilation de la réserve pour créances irrécouvrables :

Réserve à l’égard Réserves spécifiques Réserve générale des risques-pays Total

1998 1997 1996 1998 1997 1996 1998 1997 1996 1998 1997 1996

Prêts hypothécaires à l’habitation 4 $ 9 $ 9 $ – $ – $ – $ – $ – $ – $ 4 $ 9 $ 9 $Prêts à tempérament et autres

prêts aux particuliers 9 11 15 – – – – – – 9 11 15Prêts sur cartes de crédit – – – – – – – – – – – –Prêts aux entreprises et

aux administrations publiques 262 345 526 – – – 6 5 8 268 350 534Titres mis en pension inverse – – – – – – – – – – – –Éléments non affectés – – – 885 775 475 – – – 885 775 475

275 365 550 885 775 475 6 5 8 1 166 1 145 1 033Titres de pays désignés – – – – – – 98 93 108 98 93 108Substituts de prêts – – – – – – – – – – – –Acceptations – – – – – – – – – – – –

275 365 550 885 775 475 104 98 116 1 264 1 238 1 141Instruments hors bilan 8 1 2 – – – – – – 8 1 2

Total 283 $ 366 $ 552 $ 885 $ 775 $ 475 $ 104 $ 98 $ 116 $ 1 272 $ 1 239 $ 1 143 $

Les changements apportés à la réserve pour créances irrécouvrables se répartissent comme suit :

Réserve à l’égard Réserves spécifiques Réserve générale des risques-pays Total

1998 1997 1996 1998 1997 1996 1998 1997 1996 1998 1997 1996

Solde au début de l’exercice 366 $ 552 $ 563 $ 775 $ 475 $ 325 $ 98 $ 116 $ 367 $ 1 239 $ 1 143 $ 1 255 $Provision pour créances irrécouvrables 20 75 225 110 200 – – – – 130 275 225Transfert de réserves – (100) – – 100 150 – – (150) – – –Recouvrements 64 158 103 – – – – – – 64 158 103Radiations (192) (334) (344) – – – (3) (23) (105) (195) (357) (449)Autres, y compris les écarts de change 25 15 5 – – – 9 5 4 34 20 9

Solde à la fin de l’exercice 283 $ 366 $ 552 $ 885 $ 775 $ 475 $ 104 $ 98 $ 116 $ 1 272 $ 1 239 $ 1 143 $

Réserve générale Cette réserve est comptabilisée pour les prêts, y compris ceux des sociétésaffiliées, des sociétés en participation et des instruments de titrisation,étant donné qu’il n’est pas possible de relever tous les prêts douteux duportefeuille sur une base individuelle. La réserve générale est fondée surune analyse statistique des résultats antérieurs, sur le montant des réservesdéjà établies et sur l’opinion de la direction. La réserve générale a généra-lement tendance à augmenter lors d’un cycle d’expansion économique, età diminuer lors d’un cycle de faiblesse économique, au cours duquel davantage de réserves spécifiques sont établies à l’égard de certains prêts.

La valeur des prêts couverts par la réserve générale totalisait 149 710 $ au31 octobre 1998, et 123 931 $ au 31 octobre 1997.

Canada, aux États-Unis et ailleurs, dont le nombre s’élevait à 530 au 31 octobre 1998 et à 558 au 31 octobre 1997.

1998 1997

Terrains 280 $ 269 $Immeubles 1 282 1 209Matériel informatique ou autre 2 037 1 679Améliorations locatives 350 319

3 949 3 476Amortissement cumulé (1 638) (1 418)

Total 2 311 $ 2 058 $

L’achalandage et les autres éléments d’actif incorporel évaluables pourchacune des principales filiales s’établissent comme suit :

1998 1997

AchalandageThe Nesbitt Burns Corporation Limited et filiales 217 $ 246 $Harris Bankcorp, Inc. et filiales 202 201Harris Bankmont, Inc. et filiales 75 75

494 522

Autres éléments d’actif incorporel évaluablesHarris Bankcorp, Inc. et filiales 217 230Harris Bankmont, Inc. et filiales 74 74Société hypothécaire Banque de Montréal 8 11

299 315

Total 793 $ 837 $

L’amortissement de l’achalandage et des autres éléments d’actif incorporelévaluables est constaté dans l’état consolidé des résultats comme suit :

1998 1997 1996

Frais autres que d’intérêts 72 $ 74 $ 54 $Frais d’intérêts 11 11 12

Total 83 $ 85 $ 66 $

1998 1997

Comptes clients, charges payées d’avance et autres éléments 3 736 $ 1 475 $

Intérêts courus à recevoir 1 633 1 246Créances de clients, de négociants et de courtiers 1 474 744Gains non matérialisés et montants à recevoir

sur instruments dérivés 12 552 6 655Impôts sur le revenu futurs 261 277Achalandage et autres éléments d’actif

incorporel évaluables 793 837

Total 20 449 $ 11 234 $

Achalandage et autres éléments d’actif incorporel évaluablesLorsque nous achetons une filiale ou effectuons un investissement spéci-fique dans un portefeuille de prêts ou de titres, nous établissons la justevaleur de l’actif net faisant l’objet de l’acquisition et nous la comparons aumontant que nous payons pour l’investissement. Tout excédent du montantpayé par rapport à la juste valeur est considéré comme écart d’acquisition(achalandage) ou comme autre élément d’actif incorporel évaluable. Lemontant de cet excédent est reporté et amorti par imputation au revenude la période au cours de laquelle nous estimons que l’investissementnous sera bénéfique, jusqu’à un maximum de 25 ans. Le solde non amortide l’achalandage et des autres éléments d’actif incorporel évaluables estcomptabilisé dans les autres éléments d’actif et sa valeur est ramenée à lajuste valeur lorsque les flux monétaires attribuables à la filiale ou à l’élé-ment d’actif acquis n’en justifient plus la valeur comptable et que nousprévoyons que le manque à gagner se poursuivra pendant un certain temps.

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G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

Nous menons nos activités dans le cadre de segments opérationnelspour chacun desquels le marché, les produits et la région géographiquesont bien définis. Les renseignements portant sur la détermination deces segments opérationnels, y compris l’information sur les revenus,

N OTE 11 DÉ P ÔTS

Dépôts à vue

productifs d’intérêts non productifs d’intérêt Dépôts à préavis Dépôts à terme fixe Total

1998 1997 1998 1997 1998 1997 1998 1997 1998 1997

Catégorie de déposantsBanques 308 $ 186 $ 520 $ 465 $ 169 $ 697 $ 25 259 $ 29 924 $ 26 256 $ 31 272 $Entreprises et

administrations publiques 2 966 2 569 8 637 7 875 7 597 7 132 38 864 37 325 58 064 54 901Particuliers 2 065 2 537 1 582 1 394 24 238 22 658 31 778 31 450 59 663 58 039

Total 5 339 $ 5 292 $ 10 739 $ 9 734 $ 32 004 $ 30 487 $ 95 901 $ 98 699 $ 143 983 $ 144 212 $

DomiciliationCanada 4 036 $ 3 765 $ 5 722 $ 5 358 $ 23 155 $ 23 911 $ 47 232 $ 49 381 $ 80 145 $ 82 415 $États-Unis 957 1 443 4 986 4 315 8 694 5 896 28 724 24 000 43 361 35 654Mexique – – – – – – – – – –Autres pays 346 84 31 61 155 680 19 945 25 318 20 477 26 143

Total 5 339 $ 5 292 $ 10 739 $ 9 734 $ 32 004 $ 30 487 $ 95 901 $ 98 699 $ 143 983 $ 144 212 $

NOTES AF FÉRE NTES AUX É TATS F INAN CIE RS CONS OL IDÉS

N OTE 10 SEG ME NTAT IO N O PÉ R AT IO N N E L L E E T G ÉO GR A P H IQ UE

les dépenses, le revenu net, le solde moyen de l’actif, les prêts et lesdépôts de ces segments opérationnels, sont présentés à l’Analyse del’exploitation (pages 31 à 42).

N OTE 8 BURE AUX E T MAT É RIE L

Nous comptabilisons l’ensemble des bureaux et du matériel au prix coû-tant. Les immeubles, le matériel informatique ou autre et les améliorationslocatives sont amortis selon la méthode de l’amortissement linéaire sur ladurée d’utilisation estimative de l’élément d’actif. Voici les durées d’utilisa-tion estimative maximale que nous utilisons pour amortir notre actif :■ Immeubles 40 ans■ Matériel informatique ou autre 10 ans■ Améliorations locatives 15 ans

Pour les exercices terminés les 31 octobre 1998, 1997 et 1996, l’amor-tissement se chiffrait à 318 $ en 1998, 348 $ en 1997 et 234 $ en 1996.Les postes Terrains et Immeubles incluent les coûts des succursalesbancaires et autres biens-fonds dont la Banque est propriétaire au

N OTE 9 AUTRES ÉL É ME NTS D ’ACT IF

Les dépôts à vue sont constitués principalement des comptes de chèquesde nos clients; certains de ces comptes sont productifs d’intérêt. Nosclients n’ont pas l’obligation de nous donner un préavis avant de retirerde l’argent de leurs comptes de chèques.

Les dépôts à préavis sont constitués principalement des comptes d’épargne de nos clients; ces comptes sont productifs d’intérêt. Nosclients ont l’obligation de nous donner un préavis avant de retirer del’argent de ces comptes.

Les dépôts à terme fixe sont constitués principalement des diversinstruments de placement achetés par nos clients, dont les dépôts àterme et les certificats de placement garanti, qui sont productifs d’intérêt sur une période fixe. Les termes de ces dépôts peuvent varierd’un jour à sept ans.

Les dépôts comprennent des fonds fédéraux achetés qui représententdes emprunts à un jour de fonds de réserve excédentaires d’autres banques auprès d’une banque fédérale de réserve américaine. Au 31 octobre 1998, le solde des fonds fédéraux achetés atteignait 3 461 $,alors que ce montant était de 2 501 $ au 31 octobre 1997.

Les dépôts comprennent des effets de commerce dont le total atteignait 615 $ au 31 octobre 1998 et 1 476 $ au 31 octobre 1997.

Nos dépôts comprenaient 26 025 $ de dépôts individuels supérieurs à100 000,00 $ au Canada et 44 686 $ à l’extérieur du Canada au 31 octo-bre 1998, et 27 795 $ au Canada et 45 407 $ à l’extérieur du Canada au31 octobre 1997. Sur le total des dépôts domiciliés au Canada, 19 856 $portaient sur des dépôts échéant à six mois ou moins au 31 octobre 1998,et 21 594 $ au 31 octobre 1997. Les dépôts individuels supérieurs à 100 000,00 $ à la fin de l’exercice et qui sont payables à une date fixetotalisaient 70 711 $ au 31 octobre 1998 et 73 202 $ au 31 octobre 1997.

1998 1997

Acceptations 6 944 $ 5 594 $Titres vendus à découvert 7 843 10 304Titres mis en pension 29 758 21 389

44 545 $ 37 287 $

Comptes créditeurs, charges à payer et autres éléments 3 150 $ 3 166 $

Engagements de filiales, autres que des dépôts 1 433 2 599Intérêts courus à payer 1 298 1 161Pertes non matérialisées et montants

à payer sur instruments dérivés 12 133 6 446Commissions sur prêts reportées 132 82Intérêts minoritaires dans des filiales 517 151

Autres éléments 18 663 $ 13 605 $

Total 63 208 $ 50 892 $

Aux 31 octobre 1998 et 1997, les autres emprunts à court terme inclusdans les engagements de filiales autres que les dépôts atteignaient 1 279 $et 2 458 $, respectivement.

La dette subordonnée représente nos obligations directes non garantiesenvers les porteurs de nos titres d’emprunt et fait partie de notre capitalréglementaire. Les droits des porteurs de nos billets et débentures sontsubordonnés aux droits des déposants et de certains autres créanciers.Le rachat de la dette subordonnée, en tout ou en partie, est assujetti à l’approbation préalable du Surintendant des Institutions financièresdu Canada.

Notre dette subordonnée est constituée de billets et de débenturesdont le taux d’intérêt varie de 5,52 % à 10,85 %. Les échéances vont dedécembre 1998 à août 2089.

Les taux d’intérêt de certaines séries de débentures varient en fonctionde divers indices. De plus, certaines séries de titres de dette subordon-née sont rachetables à notre gré, à des dates précédant février 2012.

La dette subordonnée comprend des débentures et des billets subor-donnés libellés en dollars US totalisant 950 $ US au 31 octobre 1998 et 750 $ US au 31 octobre 1997. Les montants équivalents en dollarscanadiens de ces titres sont de 1 466 $ au 31 octobre 1998 et de 1 056 $au 31 octobre 1997.

Dans le cadre d’un programme nord-américain de placement parprospectus préalable de 5 milliards de dollars, nous avons émis 1,0 mil-liard de dollars de billets à moyen terme au 31 octobre 1998, et 450 $ au31 octobre 1997.

Nous avons également émis 350 $ US de titres de dette subordonnéedans le cadre de notre programme de billets à moyen terme en euros de 3,0 milliards de dollars. Aucun billet n’avait été émis dans le cadre dece programme en 1997.

Nos obligations de remboursement de titres de dette subordonnée aucours des cinq prochains exercices et par la suite sont les suivantes :

1999 10 $2000 –2001 –2002 1502003 250Au-delà 4 381

Total 4 791 $

79

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

AcceptationsLes acceptations représentent une forme de titre de créance négociable àcourt terme émis par nos clients, que nous garantissons en contrepartie dedroits d’acceptation. Nous disposons d’un recours compensatoire, égal aumontant des acceptations, contre nos clients à l’échéance de l’effet. Lemontant dû aux termes des acceptations est comptabilisé comme un élé-ment de passif, et notre recours correspondant est comptabilisé comme un élément d’actif dans notre bilan consolidé.

Titres vendus à découvertLes titres que nous avons vendus à découvert représentent notre obligationde livrer des titres que nous ne possédions pas au moment de la vente. Cesobligations sont comptabilisées à leur valeur marchande. Les rajustementsà la valeur marchande à la date du bilan et les gains et pertes au règlementde ces obligations sont portés au revenu d’intérêts, de dividendes et decommissions sur valeurs mobilières dans l’état consolidé des résultats.

Titres mis en pensionLes titres que nous avons mis en pension représentent des opérations definancement à court terme dans le cadre desquelles nous vendons destitres que nous possédons déjà et prenons simultanément l’engagement deracheter les mêmes titres à un prix et à une date prédéterminés. Ces titressont inscrits au prix coûtant. Les frais d’intérêts relatifs à ces obligationssont comptabilisés selon la méthode de la comptabilité d’exercice.

N OTE 12 AUTRES ÉL É ME NTS DE PAS S IF

N OTE 13 DE T TE SUBORD O NNÉ E

80

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

N OTE 14 C A PITAL - ACT IO NS

En circulation(en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) 1998 1997 1996

Dividende Dividende Dividende Nombre déclaré Nombre déclaré Nombre déclaré

d’actions Montant par action d’actions Montant par action d’actions Montant par action

Actions privilégiéesCatégorie A – Série 4 8 000 000 200 $ 2,25 $ 8 000 000 200 $ 2,25 $ 8 000 000 200 $ 2,25 $Catégorie A – Série 5 288 72 19 062,50 288 72 19 062,50 288 72 19 062,50Catégorie B – Série 1 10 000 000 250 2,25 10 000 000 250 2,25 10 000 000 250 2,25Catégorie B – Série 2 10 000 000 386 1,69 $ US 10 000 000 352 1,69 $ US 10 000 000 335 1,69 $ USCatégorie B – Série 3 16 000 000 400 1,39 16 000 000 400 0,93 – – –Catégorie B – Série 4 8 000 000 200 0,90 – – – – – –Catégorie B – Série 5 8 000 000 200 0,99 – – – – – –Catégorie B – Série 6 10 000 000 250 0,63 – – – – – –

1 958 1 274 857Actions ordinaires 264 433 198 3 095 1,76 261 436 344 3 019 1,64 259 937 006 2 989 1,48

Total du capital-actions en circulation 5 053 $ 4 293 $ 3 846 $

Rachetables Convertibles Taux des dividendesRachetables à compter du... Rachetables pour... Convertibles à compter du... Convertibles en... et modalités

Actions privilégiéesCatégorie A à notre gré 20 septembre 25,00 $ en espèces par Non – – Dividende trimestriel non Série 4 1999 action, ou la valeur convertibles cumulatif égal au plus

équivalente en actions élevé de 0,5625 $ par ordinaires de la Banque action ou de 113,2 %

du dividende en espèces versé sur nos actions ordinaires

Catégorie A à notre gré 25 novembre 250 000 $ l’action au gré de 10 juillet 1999 actions ordinaires Dividende trimestriel nonSérie 5 1998 le 5 décembre 1998 l’actionnaire de la Banque, sous cumulatif de 4 765,625 $

réserve de notre droit par actionde les racheter pour250 000,00 $ en espèces l’action

Catégorie B à notre gré 25 février 25,00 $ en espèces au gré de 25 août 2001 actions ordinaires Dividende trimestriel nonSérie 1 2001 par action, ou la valeur l’actionnaire de la Banque, sous cumulatif de 0,5625 $

équivalente en actions réserve de notre droit par actionordinaires de la Banque de les racheter pour

25,00 $ en espèces l’action

Catégorie B à notre gré 25 août 25,00 $ US en espèces au gré de 25 février 2002 actions ordinaires Dividende trimestriel nonSérie 2 2001 par action, ou la valeur l’actionnaire de la Banque, sous cumulatif de 0,4219 $ US(en $ US) équivalente en actions réserve de notre droit par action

ordinaires de la Banque de les racheter pour 25,00 $ US enespèces l’action

Catégorie B à notre gré 25 août 25,00 $ en espèces par au gré de 25 mai 2007 actions ordinaires Dividende trimestriel nonSérie 3 2004 action, plus une prime si l’actionnaire de la Banque, sous cumulatif de 0,346875 $

nous rachetons les actions réserve de notre droit par actionavant le 25 août 2006, de les racheter pour ou la valeur équivalente 25,00 $ en espècesen actions ordinaires de l’action la Banque

Catégorie B à notre gré 25 août 25,00 $ en espèces par au gré de 25 mai 2008 actions ordinaires Dividende trimestriel nonSérie 4 2005 action, plus une prime si l’actionnaire de la Banque, sous cumulatif de 0,30 $

nous rachetons les actions réserve de notre droit par actionavant le 25 août 2007, de les racheter pourou la valeur équivalente 25,00 $ en espècesen actions ordinaires de l’actionla Banque

Catégorie B à notre gré 25 février 25,00 $ en espèces Non – – Dividende trimestriel nonSérie 5 2013 par action convertibles cumulatif de 0,33125 $

par action

Catégorie B à notre gré 25 novembre 25,00 $ en espèces par au gré de 25 novembre 2008 actions ordinaires Dividende trimestriel nonSérie 6 2005 action, plus une prime si l’actionnaire de la Banque, sous cumulatif de 0,296875 $

nous rachetons les actions réserve de notre droit par actionavant le 25 novembre 2007, de les racheter pour ou la valeur équivalente 25,00 $ en espècesen actions ordinaires de l’actionla Banque

Actions Non – – Non – – Chaque trimestre, nousordinaires rachetables convertibles déclarons un dividende sur

actions ordinaires dont lemontant peut varier d’untrimestre à l’autre.

NOTES AF FÉRE NTES AUX É TATS F INAN CIE RS CONS OL IDÉS

Autorisation d’émissionNous sommes autorisés par nos actionnaires à émettre un nombre illimité d’actions ordinaires sans valeur nominale, pourvu que la con-trepartie globale que nous recevons pour les actions ne dépasse pas 5,5 milliards de dollars. Nous sommes autorisés à émettre en série unnombre illimité d’actions privilégiées des catégories A et B sans valeurnominale, pourvu que la contrepartie globale que nous recevons pourles actions privilégiées des catégories A et B ne dépasse pas 2,5 milliardsde dollars dans chaque catégorie. Les actions privilégiées de catégorie Bpeuvent être émises en devises.

Restrictions concernant le rachat et les dividendesLe Surintendant des institutions financières du Canada doit approuvertout plan de rachat en espèces portant sur l’une quelconque de noscatégories d’actions privilégiées en circulation.

Il nous est interdit de déclarer un dividende sur les actions privilégiéesou ordinaires si ce dividende nous place ou peut nous placer en situa-tion d’infraction à l’égard des règles sur la suffisance du capital et sur laliquidité ou de toute autre directive qu’un organisme de réglementationa publiée en application de la Loi sur les banques. En outre, nous nepouvons verser de dividendes sur nos actions ordinaires à moins d’avoirversé, ou mis des fonds en réserve en vue de les verser, tous les dividen-des déclarés sur nos actions privilégiées.

Actions ordinairesNous avons un régime d’options d’achat d’actions pour certains diri-geants et employés. Ceux-ci peuvent lever leurs options après une période de cinq exercices débutant le 1er novembre de l’exercice aucours duquel les options leur ont été accordées. Les options viennent àéchéance dix ans après la date à laquelle elles ont été accordées, et ellesne peuvent être levées que lorsque nous aurons atteint certains objectifsde rendement. À la levée des options d’achat d’actions, nous incluons lemontant de l’achat dans l’avoir des actionnaires.

En 1996, nous avons consenti au Grupo Financiero Bancomer desoptions d’achat visant jusqu’à 9 957 285 de nos actions ordinaires,représentant une portion de la contrepartie payée pour notre investisse-ment dans Grupo Financiero Bancomer. Les options peuvent être levéesà compter du 29 mars 2001 et viennent à échéance le 29 mars 2003. Lesoptions ne peuvent être levées que si Grupo Financiero Bancomer aatteint certains objectifs de rendement. La valeur de 2,22 $ que nousavons attribuée à ces options a été incluse dans la valeur des actionsordinaires figurant à l’état des modifications survenues dans l’avoir desactionnaires.

Une de nos filiales, la Société mobilière Banque de Montréal (Canada)Limitée, a émis diverses catégories d’actions sans droit de vote échan-geables contre nos actions ordinaires. Les actions des catégories B et Csont échangeables contre nos actions ordinaires au gré des détenteurs;le nombre d’actions ordinaires que nous émettrons lors de l’échange de ces actions est établi d’après une formule. Les actions des catégoriesE et F sont échangeables au gré des détenteurs, à raison d’une actioncontre une.

La société Nesbitt Burns Corporation Limited, filiale de la Sociétémobilière Banque de Montréal (Canada) Limitée, a émis des actions sansdroit de vote de catégorie D qui sont échangeables contre nos actionsordinaires, sous réserve de notre droit de racheter contre espèces, à notregré, ces actions à un prix fondé sur leur valeur comptable nette.

Au 31 octobre 1998, nous avions réservé 6 327 942 actions ordinaires envue de leur émission éventuelle dans le cadre du Régime de réinvestisse-ment et d’achat d’actions destiné aux actionnaires, 5 074 783 actions ordi-naires en vue de l’échange d’actions des catégories B, C, E et F de la Sociétémobilière Banque de Montréal (Canada) Limitée, 1 000 000 actions ordinaires en vue de l’échange d’actions de catégorie D de la société TheNesbitt Burns Corporation Limited et 29 275 585 actions ordinaires en vuede la levée éventuelle des options d’achat d’actions.

Émissions éventuelles d’actionsLe tableau suivant indique le nombre d’actions ordinaires pouvant êtreémises dans certaines circonstances :

1998 1997

Date Nombre Prix de Nombre Prix ded’émission d’actions l’action d’actions l’action

Régime d’options d’achat d’actions 1995 2 296 200 25,50 $ 2 414 400 25,50 $

1996 2 760 700 31,00 2 838 500 31,001997 2 649 050 39,85 2 758 850 39,851997 75 000 57,50 75 000 57,501998 1 947 600 65,80 – –1998 56 200 85,40 – –

9 784 750 8 086 750Autres options 1996 9 957 285 36,50 $ 9 957 285 36,50 $

19 742 035 18 044 035

Autres émissions d’actions convertibles 1992 1 605 021 56,28 $ – – $

1992 2 003 840 14,04 2 763 516 14,031994 662 622 19,09 2 237 474 18,07

4 271 483 5 000 990

Total 24 013 518 23 045 025

Ce tableau n’inclut pas les actions qui sont rachetables à notre gré ou sous réserve denotre capacité de régler une option de conversion en espèces.

Des options d’achat d’actions visant un total de 269 600 actions ont été levées au cours du présent exercice, alors que des options visant 290 000 actions ont été levées au cours de l’exercice précédent. Le nom-bre d’options d’achat d’actions annulées au cours de l’exercice était de51 800, comparativement à 146 600 au cours de l’exercice précédent. Leprix moyen pondéré de levée de toutes les options en vigueur était de39,56 $ l’action au 31 octobre 1998,et de 32,64 $ l’action au 31 octobre 1997.

À un prix moyen pondéré de levée de 32,35 $, 429 350 optionsd’achat d’actions pouvaient être levées au 31 octobre 1998, et à un prixmoyen pondéré de levée de 28,27 $ l’action, 270 100 options d’achatd’actions pouvaient être levées au 31 octobre 1997.

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G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

Nous déclarons notre provision pour impôts sur le revenu dans notre étatconsolidé des résultats, en fonction des opérations comptabilisées dansnos états financiers consolidés, quelle que soit la date à laquelle elles sontconstatées aux fins de l'impôt sur le revenu.

En outre, nous portons la charge ou l’avantage fiscal directement auxbénéfices non répartis en ce qui a trait aux éléments constatés dans l’avoirdes actionnaires.

N OTE 15 IMPÔTS SUR LE RE V E NU

Notre bénéfice net par action ordinaire en circulation est calculé par ladivision du revenu net, déduction faite du total des dividendes versés surles actions privilégiées, par le nombre moyen quotidien des actions ordi-naires entièrement payées et en circulation pendant la durée de l’exercice.

Le calcul du bénéfice net dilué par action ordinaire reflète les effets decertains titres que nous émettons, dont des options d’achat d’actions etdes titres rachetables et convertibles, qui pourraient réduire le bénéficenet par action ordinaire. En 1998, 1997 et 1996, le montant dilué com-prenait la dilution pouvant éventuellement résulter de l’émission de certains titres convertibles par une filiale. En outre, en 1998 et 1997, nousavons inclus les actions susceptibles d’être émises en vertu des optionsd’achat d’actions émises en 1995. Le nombre moyen d’actions ordinairesen circulation pendant la durée de l’exercice utilisé pour calculer lebénéfice net dilué par action ordinaire est fondé sur l’hypothèse que laconversion ou le rachat de tous les titres convertibles ou rachetables augré du détenteur a eu lieu au début de l’exercice ou à la date d’émission,si l’émission s’est produite à une date ultérieure.

Le revenu net applicable aux actions ordinaires et le nombre moyend’actions ordinaires en circulation pendant l’exercice utilisés pour calculerle bénéfice net par action en circulation et le bénéfice net dilué par actions’établissent comme suit :

1998 1997 1996

Bénéfice net applicable aux actions ordinaires en circulation 1 238 $ 1 222 $ 1 099 $

Nombre moyen d’actions ordinaires en circulation 262 510 741 260 409 736 261 232 729

Nombre moyen d’actions ordinaires en circulationaprès dilution 269 047 747 268 699 928 268 361 643

Le bénéfice par action ordinaire avant amortissement est calculé en fonc-tion du bénéfice net afférent aux actions ordinaires, avant l’amortisse-ment de l’achalandage et des autres éléments d’actif incorporel évaluablesaprès impôts, divisé par le nombre moyen quotidien d’actions ordinairesentièrement payées et en circulation pendant la durée de l’exercice.

Provision pour impôts sur le revenu 1998 1997 1996

Provision pour impôts sur le revenu selon notre état consolidé des résultats 804 $ 840 $ 757 $

Charge fiscale (avantage fiscal) provenant de l’écart de change constaté dans l’avoir des actionnaires (237) (92) 10

Total 567 $ 748 $ 767 $

Composantes du total des impôts sur le revenuAu CanadaImpôts exigibles de l’exercice

palier fédéral 243 $ 437 $ 440 $palier provincial 95 167 144

338 604 584

Impôts sur le revenu futurspalier fédéral 16 (83) 47palier provincial 5 (24) 15

21 (107) 62

Total des impôts canadiens 359 497 646

À l’étrangerImpôts exigibles de l’exercice 213 260 103Impôts sur le revenu futurs (5) (9) 18

Total des impôts à l’étranger 208 251 121

Total 567 $ 748 $ 767 $

Le solde net des impôts sur le revenu futurs inclus dans les autres élé-ments d’actif représente le montant cumulatif d’impôt applicable aux écartstemporaires entre la constatation des montants aux fins comptables et leurconstatation aux fins fiscales.

Modifications des conventions comptablesL’Institut Canadien des Comptables Agréés a approuvé de nouvelles normesrégissant la comptabilisation des impôts sur le revenu et les informations àfournir à leur sujet; ces normes s’appliquent à partir de l’exercice 2001.Nos pratiques sont déjà conformes à ces nouvelles normes.

Composantes du solde des impôts futurs 1998 1997

Actifs d’impôts futursRéserve pour créances irrécouvrables 434 $ 370 $Éléments reportés 84 95Autres 92 100

610 565Provision pour moins-value (9) (12)

Actifs d’impôts futurs 601 553

Passifs d’impôts futursBureaux et matériel (156) (132)Charge de retraite reportée (148) (125)Autres (36) (19)

Passifs d’impôts futurs (340) (276)

Actifs d’impôts futurs (montant net) 261 $ 277 $

Le montant des actifs d’impôts futurs fait l’objet d’un examen trimestriel,et nous rajustons la provision pour moins-value, au besoin, pour tenircompte de la valeur de réalisation nette des actifs d’impôts futurs. Nousprévoyons réaliser ce montant dans le cours normal de nos activités.

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G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

NOTES AF FÉRE NTES AUX É TATS F INAN CIE RS CONS OL IDÉS

Le tableau suivant établit un rapprochement entre, d’une part, nos taux d’imposition réglementaires et les impôts sur le revenu qui seraient exigibles àces taux et, d’autre part, les taux d’imposition effectifs et la provision pour impôts sur le revenu que nous avons déclarée dans l’état consolidé des résultats.

1998 1997 1996

Impôts sur le revenu et taux d’imposition réglementaires combinés du Canada et des provinces 915 $ 42,0 % 909 $ 41,9 % 816 $ 42,0 %

Augmentation (diminution) en raison des motifs suivants :Revenu exonéré d’impôt (82) (3,8) (71) (3,3) (67) (3,5)Revenu net à l’étranger assujetti à des taux d’imposition différents (102) (4,7) (63) (2,9) (60) (3,1)Achalandage et autres éléments d’actif incorporel évaluables

non déductibles aux fins fiscales 21 1,0 21 1,0 21 1,1Impôt des grandes sociétés 14 0,6 8 0,4 9 0,4Surtaxe temporaire des institutions financières 10 0,5 10 0,4 9 0,4Autres 28 1,3 26 1,2 29 1,6

Provision pour impôts sur le revenu et taux d’imposition effectif 804 $ 36,9 % 840 $ 38,7 % 757 $ 38,9 %

N OTE 16 BÉ NÉ F ICE NE T PAR ACT IO N ORDIN A IRE

Le revenu provenant de nos succursales et certains éléments du revenunet de nos filiales à l’étranger sont assujettis à l’impôt canadien lorsqu’ilssont rapatriés au Canada. Le revenu que nous obtenons à l’étranger estgénéralement assujetti aux impôts du pays concerné. Si nous rapatrionsles revenus de filiales à l’étranger, nous serons tenus de payer de l’impôt

sur certains éléments de ces revenus. Comme le rapatriement de telsrevenus n’est pas prévu actuellement, nous n’avons pas comptabilisé lepassif d’impôts futurs. Les impôts canadiens et les impôts étrangers quiseraient exigibles si tous nos revenus de filiales étrangères étaient rapa-triés sont de 324 $ au 31 octobre 1998, et de 262 $ au 31 octobre 1997.

Nous avons divers régimes de retraite qui offrent un certain nombre d’avantages à nos employés en Amérique du Nord et dans d’autres régions du monde. Le principal régime de retraite couvre les employés au Canada.Nos régimes fournissent généralement des prestations de retraite fondéessur le nombre d’années de service et le salaire moyen au moment du départà la retraite, et n’exigent pas de cotisation de la part des employés. Lesemployés peuvent cependant effectuer des cotisations volontaires.

Nos actuaires procèdent régulièrement à des évaluations de nos obli-gations cumulatives au titre des prestations constituées au nom de nosemployés, fondées sur des hypothèses concernant la croissance des salaires,l’âge de la retraite et le taux de mortalité. L’actif des régimes de retraiteest comptabilisé à la valeur marchande et mis en réserve pour satisfaire ànos obligations découlant des régimes de retraite.

La charge de retraite est comptabilisée dans l’état consolidé des résul-tats au poste Salaires et charges sociales. Elle est déterminée par le coûtdes prestations de retraite que recevront les employés, compensé par le rendement hypothétique de l’actif des régimes de retraite. Lorsque le rendement réel est différent du rendement hypothétique, le gain ou laperte enregistré est reporté et affecté à des périodes ultérieures.

La différence cumulative entre la charge de retraite et les cotisationsréelles en espèces que nous versons aux régimes de retraite pour le comptede nos employés est inscrite au bilan consolidé, au poste Autres élémentsd’actif ou Autres éléments de passif, selon le cas.

Nous offrons également aux employés retraités certains avantages visantles soins de santé et les soins dentaires, ainsi qu’un programme d’assu-rance-vie. Le coût de ces avantages est comptabilisé au poste Salaires etcharges sociales lorsque les frais sont engagés.

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G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

Le tableau suivant fait état de la situation financière estimative de nos régimes :

1998 1997 1996

Obligations au titre des prestations de retraite constituées, y comprisles droits acquis de 1 826 $ en 1998, de 1 631 $ en 1997 et de 1 312 $ en 1996 1 864 $ 1 670 $ 1 341 $

Obligations au titre des prestations projetées pour services rendus jusqu’à ce jour 2 125 $ 1 877 $ 1 746 $Juste valeur de l’actif des régimes 2 678 2 581 2 207

553 704 461(Gains) actuariels nets non constatés différents des prévisions

et effets des changements d’hypothèses actuarielles (226) (397) (174)Coût des prestations au titre des services passés non encore constaté 52 56 57Montant de transition non constaté (1) (2) (11)

Charge de retraite payée d’avance 378 $ 361 $ 333 $

Au 31 octobre 1998, l’actif des régimes de retraite se composait d’actions (65 %), de placements à revenu fixe (35 %) et de placements immobiliers et autres (0 %).

Charge annuelle de retraiteLa charge nette de retraite comprend les éléments suivants :Prestations constituées 73 $ 61 $ 59 $Frais d’intérêts courus sur nos obligations au titre des prestations projetées 153 140 135Rendement réel de l’actif des régimes de retraite (182) (453) (344)Amortissement et reports nets (45) 283 180

Charge annuelle de retraite (1) 31 30Cotisations au Régime de pensions du Canada et au Régime de rentes du Québec 34 26 22

Total de la charge annuelle de retraite 33 $ 57 $ 52 $

Hypothèses actuariellesTaux d’actualisation moyen pondéré des obligations au titre des prestations projetées 7,6 % 7,9 % 7,9 %Taux moyen pondéré de l’augmentation des salaires 3,8 3,9 4,3Rendement moyen pondéré prévu à long terme de l’actif des régimes 8,1 8,2 8,4

Les frais liés à l’assurance-vie ainsi qu’aux programmes médicaux et dentaires offerts aux retraités déclarés au poste des charges sociales s’élevaient à 11 $ en 1998, à 11 $ en 1997, et à 10 $ en 1996.

N OTE 17 RÉG IMES DE RE TRA ITE

Nous fournissons des services bancaires à nos filiales selon des moda-lités comparables à celles que nous offrons à nos clients. En outre, nousconsentons des prêts à des administrateurs, à des dirigeants et à desemployés, actuels ou anciens, à divers taux et selon diverses modalités.Les intérêts gagnés sur ces prêts sont comptabilisés au poste Revenud’intérêts, de dividendes et de commissions dans notre état consolidédes résultats.

Nos activités font intervenir la gestion de plusieurs catégories de risques,dont les risques de crédit, de position, de liquidité et d’exploitation. Lesrenseignements visant la nature de ces risques et leur mode de gestionsont présentés dans les commentaires figurant à la page 43 de l’Analyse del’exploitation. Les mesures particulières du risque telles que les réservespour créances irrécouvrables, les revenus de négociation, les instrumentsfinanciers dérivés et la juste valeur des instruments financiers figurentdans les états financiers consolidés. Un sommaire de la sensibilité denotre portefeuille aux taux d’intérêt et des taux d’intérêt réels de nos

Le solde des prêts consentis en vertu de tels contrats de prêt s’établitcomme suit :

1998 1997

Prêts hypothécaires 745 $ 835 $Prêts aux particuliers 344 360

Total 1 089 $ 1 195 $

instruments financiers faisant partie de l’actif et du passif est présentéà la page 58 de l’Analyse de l’exploitation.

Nous utilisons périodiquement des contrats de change à terme pourcouvrir les revenus en dollars US, et réduire ainsi les fluctuations deceux-ci. Ces contrats de change à terme viennent à échéance mensuelle-ment, à mesure que les revenus correspondants sont constatés. La perte non constatée résultant de ces contrats à terme s’élevait à 0,3 $ au 31 octobre 1998 et à 0 $ au 31 octobre 1997.

N OTE 18 OPÉ RAT IO NS E NTRE APPARE NTÉS

N OTE 19 GEST IO N DU RIS Q UE

b) Engagements sur bailNous avons signé un certain nombre de contrats non résiliables de loca-tion de bureaux et de matériel pour assurer la conduite de nos affaires.Au 31 octobre 1998, nos engagements contractuels de location représen-taient une somme totale de 819 $. Les engagements pour chacun descinq prochains exercices se répartissent comme suit : 146 $ pour 1999,123 $ pour 2000, 104 $ pour 2001, 80 $ pour 2002, 366 $ pour 2003et au-delà. Au 31 octobre 1998, ces engagements tenaient compte desmontants relatifs aux 686 succursales bancaires situées dans des locauxloués. Le loyer net des bureaux et du matériel constaté dans notre étatconsolidé des résultats s’établissait à 168 $ pour 1998, à 166 $ pour 1997et à 156 $ pour 1996.

c) Poursuites judiciairesNesbitt Burns Inc., filiale indirecte de la Banque de Montréal, fait l’objetde plusieurs recours collectifs et individuels au Canada, et d’un recourscollectif aux États-Unis, intentés au nom d’actionnaires de Bre-X MineralsLtd. («Bre-X»). Parmi les autres défendeurs nommés dans l’un ouplusieurs de ces recours, figurent Bre-X, des dirigeants et des adminis-trateurs de Bre-X, les firmes de conseil en exploitation minière engagéespar Bre-X, le conseiller financier de Bre-X et les firmes de courtage qui ont vendu des actions ordinaires de Bre-X. Ces recours sont fondésessentiellement sur des allégations de négligence ou de fraude, d’infor-mation trompeuse et de violation du Securities Exchange Act de 1934(aux États-Unis seulement), relativement à la vente des titres de Bre-X.Toutes les poursuites en sont à un stade très préliminaire. Selon l’infor-mation actuellement disponible, les avocats de Nesbitt Burns Inc. nesont pas en mesure d’exprimer une opinion quant au résultat probablede l’une quelconque de ces poursuites. La direction estime que la sociétéa une position de défense solide et qu’elle se défendra avec vigueur contre toutes lesdites poursuites.

La Banque et ses filiales sont parties à d’autres poursuites judiciairesdans le cours normal de leurs activités. La direction ne prévoit pas quele résultat de ces autres poursuites, individuellement ou globalement,aura un effet défavorable important sur la position financière con-solidée ou sur les résultats d’exploitation de la Banque.

d) An 2000De nombreux systèmes informatiques traitent les dates de transactionen utilisant deux chiffres seulement (au lieu de quatre) pour désignerl’année. Les systèmes qui traitent des données de l’an 2000 en utilisantl’année «00» peuvent produire des erreurs de traitement importantesou même se trouver dans l’impossibilité de fonctionner, le 1er janvier2000, mais aussi avant et après cette date. Nous avons entrepris une ini-tiative à l’échelle de l’ensemble de la banque pour résoudre le problèmede l’an 2000, et nous mettons actuellement en oeuvre un plan completpour préparer, selon les besoins, nos systèmes sensibles aux dates afinqu’ils puissent reconnaître le changement. Cependant, il est impossiblede prévoir avec certitude si tous les aspects du problème de l’an 2000qui peuvent nous toucher, notamment ceux qui sont liés aux effortsdéployés par nos clients, fournisseurs ou d’autres intervenants aveclesquels nous faisons affaire, n’auront pas une incidence importante surnotre exploitation.

e) Nantissement d’éléments d’actifDans le cours normal de nos activités, nous donnons des éléments d’actif en garantie de divers engagements que nous contractons. Nousavions déposé des titres du compte de placement et du compte de négo-ciation et d’autres éléments d’actif d’une valeur totale de 39 097 $ au 31 octobre 1998 et de 35 879 $ au 31 octobre 1997, en garantie de prêts àvue, de titres vendus à découvert, de titres mis en pension et d’autresengagements garantis. En outre, nous avions déposé des éléments

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G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

N OTE 20 E N G AGE ME NTS DE CRÉ DIT E T PAS S IF ÉVE NTUEL

a) Instruments de créditDans le cours normal de nos activités, nous prenons divers engagementsafin de fournir des sources de crédit à nos clients. Ces engagements sontnotamment les suivants :■ Le cautionnement bancaire et la garantie contractuelle, qui repré-

sentent notre engagement d’effectuer des paiements à un tiers pourle compte d’un client si ce dernier n’est pas en mesure d’effectuer lespaiements requis ou d’exécuter d’autres engagements contractuels.

■ Le prêt de titres, qui représente notre risque de crédit dans le cas oùnous prêtons à un tiers nos propres titres ou des titres appartenant àun client.

■ Le crédit documentaire, qui représente notre consentement à honorerles traites présentées par un tiers après l’exécution de certaines activités.

■ Le crédit ferme, qui représente notre promesse de mettre à la disposition d’un client, à certaines conditions, un crédit, sousforme de prêt ou d’autres instruments de crédit d’un montant etd’un terme déterminés.

■ Les facilités d’émission d’effets et les facilités renouvelables de priseferme et arrangements similaires, dont les facilités en vertu desquelles nous achetons, à un prix établi d’avance, des effets àcourt terme émis par un client dans l’éventualité où ce dernier seraitincapable de les vendre à des tiers.

En prenant ces engagements, nous nous exposons à un risque de crédit,soit le risque de subir une perte si une contrepartie ne remplit pas ses obligations.

NOTES AF FÉRE NTES AUX É TATS F INAN CIE RS CONS OL IDÉS

La récapitulation ci-dessous présente la valeur contractuelle et la valeur équivalente pondérée en fonction du risque de nos divers engagements, quisont fondés sur les règles de suffisance du capital édictées par le Surintendant des institutions financières du Canada. La valeur équivalente pondéréeen fonction du risque est utilisée pour l’évaluation continue de nos ratios de suffisance du capital.

1998 1997

Montant Équivalent pondéré Montant Équivalent pondéré contractuel en fonction du risque contractuel en fonction du risque

Instruments de créditCautionnements bancaires et garanties contractuelles 14 006 $ 9 385 $ 10 562 $ 7 468 $Prêts de titres 12 757 567 13 547 1 454Crédits documentaires 812 120 1 637 290Crédits fermes

Échéance initiale d’un an ou moins 59 972 – 39 474 –Échéance initiale supérieure à un an 34 890 16 737 32 813 15 959

Facilités d’émission d’effets et facilités renouvelables de prise ferme 63 6 – –

Total 122 500 $ 26 815 $ 98 033 $ 25 171 $

Les prêts à tempérament aux particuliers et les prêts sur cartes de crédit sont exclus des crédits fermes car ces crédits sont révocables à notre gré.

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G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

Nous avons recours à des opérations portant sur des taux d’intérêt, desdevises, des titres de participation et des marchandises pour permettre ànos clients de gérer le risque et pour des fins de gestion de l’actif et dupassif dans le cadre d’opérations figurant ou non au bilan.

Les instruments financiers dérivés liés à des activités de négociationnous permettent d’aider les clients à gérer leurs risques et de générer desrevenus par la gestion des positions de négociation. Ces instruments sontévalués à la valeur marchande. Les gains et les pertes, matérialisés ou non,sont portés aux autres revenus. Une partie du revenu résultant de la réé-valuation des instruments financiers dérivés à la valeur marchande relative-ment aux primes de risque de crédit et aux coûts administratifs estreportée et amortie par imputation au revenu sur la durée des contrats.Les gains non matérialisés sur instruments dérivés liés à des activités denégociation sont comptabilisés parmi les autres éléments d’actif et lespertes non matérialisées le sont parmi les autres éléments de passif.

Les instruments financiers dérivés servant à la gestion de l’actif ou dupassif, que nous utilisons pour gérer les risques relatifs à nos positions,sont des instruments conçus comme couvertures et fonctionnent commetels. Pour qu’une couverture soit efficace, les changements de valeurmarchande de l’instrument dérivé doivent être étroitement liés aux change-ments de valeur marchande de l’élément couvert sous-jacent, au début etpendant toute la durée de la couverture. Les swaps, les opérations à termeet les options, qui sont utilisés à ces fins, sont comptabilisés selon laméthode de la comptabilité d’exercice, en vertu de laquelle les revenus etles charges applicables aux instruments dérivés sont comptabilisés etaucune constatation de gain ou de perte non matérialisé portant sur uninstrument financier n’est portée au bilan. Dans les cas de swaps etd’opérations à terme, le revenu et les frais d’intérêts relatifs à l’instrumentde couverture sont cumulés et comptabilisés comme rajustement desrevenus ou des frais relatifs à l’élément couvert. Les primes d’option sontamorties sur la durée du contrat, au poste de revenu ou de charge associéà l’élément couvert. Les intérêts courus à recevoir et à payer ainsi que lesgains et les pertes reportés sont comptabilisés comme autres élémentsd’actif ou de passif, selon le cas. Les gains et les pertes matérialisés aurèglement ou à la résiliation anticipée des contrats sont reportés et amortissur la durée restante de l’instrument de couverture. Les changements sub-séquents de la juste valeur des instruments désignés comme couverturesmais qui ne sont plus efficaces en tant que couvertures sont déclaréscomme autres revenus.

Les instruments dérivés, qui se négocient sur le marché hors cote direc-tement entre deux contreparties ou sur les marchés boursiers réglementés,comprennent notamment les instruments suivants :Le swap, qui est un contrat entre deux parties pour échange de séries deflux de trésorerie. Dans le cas d’un swap de taux d’intérêt, les contrepar-ties s’échangent habituellement des versements d’intérêt à taux fixe ouvariable, fondés sur une valeur théorique dans une même devise. Dansle cas d’un swap de devises, les parties s’échangent des versements d’intérêt à taux fixe et des montants théoriques dans des devises dif-férentes. Dans le cas d’un swap de taux d’intérêt et de devises, les partiess’échangent des montants en capital et des versements d’intérêts à tauxfixe ou variable dans des devises différentes. Dans le cas d’un swap demarchandises, les parties s’échangent généralement des versements à tauxfixe ou variable, fondés sur la valeur théorique d’une seule marchandise.L’opération à terme et le contrat à terme, qui sont des ententes con-tractuelles portant sur la vente ou l’achat d’une certaine devise oumarchandise ou d’un certain instrument financier à un prix et à unedate prédéterminés. L’opération à terme est un contrat sur mesurenégocié sur le marché hors cote. Le contrat à terme se négocie selon desmontants standard sur des marchés réglementés et fait l’objet d’unemarge de sécurité quotidienne.

L’option, qui est un contrat donnant le droit mais non l’obligation d’acheter ou de vendre un montant déterminé de devises, de marchandisesou d’instruments financiers à un prix établi, à une date prédéterminéeou à n’importe quel moment dans un délai donné.

Dans le cas d’une option que nous vendons, l’acheteur nous verse uneprime pour que nous acceptions un risque de marché. Dans le cas d’uneoption que nous achetons, une prime est versée pour le droit de leverl’option, mais nous assumons un risque de crédit en raison de l’incer-titude quant à la capacité du vendeur de s’acquitter de ses obligationscontractuelles. Les options comprennent également des contrats assortisde taux plafond, fourchette et plancher, qui sont des contrats en vertudesquels le vendeur s’engage à verser à l’acheteur, selon un montantthéorique donné, la différence convenue entre le taux du marché et le tauxprescrit. Le vendeur reçoit une prime pour la vente de cet instrument.

Nous menons nos activités de négociation par le biais d’entités quiexercent des opérations inscrites ou non au bilan, dont les instrumentsdérivés inscrits à la valeur marchande. Le revenu généré par ces entitésest fait état à la page 28 de l’Analyse de l’exploitation.

Les pertes subies en raison du défaut des contreparties et imputées àla réserve pour créances irrécouvrables au cours des exercices terminésles 31 octobre 1998, 1997 et 1996 n’étaient pas importantes.

Les instruments dérivés servant à la gestion de l’actif ou du passif onteu les effets suivants sur le revenu net d’intérêts et sur le montant despertes reportées à l’égard de ces contrats :

1998 1997 1996

Instruments dérivés servant à la gestion de l’actif ou du passif

Augmentation du revenu net d’intérêts 37 $ 89 $ 33 $

(Pertes) matérialisées reportées (15)$ (14)$ (3)$

Le tableau suivant présente une vue d’ensemble de notre portefeuilled’instruments dérivés et du risque de crédit qui s’y rapporte.Montant théorique – Le montant auquel un taux ou un prix s’appliquepour calculer l’échange de flux de trésorerie.Valeur de remplacement – Ce qu’il en coûte pour remplacer, au cours dumarché, tous les contrats qui ont une juste valeur positive, c’est-à-dire legain non matérialisé. Les instruments dérivés négociés par l’intermédiairede marchés boursiers sont assujettis à une marge de sécurité quotidienne.Ces instruments sont exclus du calcul de l’actif pondéré en fonction durisque car ils sont réputés ne présenter aucun risque de crédit supplé-mentaire. Les montants tiennent compte des contrats de compensationlorsque nous avons un droit exécutoire de compensation que nous pouvons exercer soit par le règlement du solde net, soit par la liquida-tion de l’actif et le règlement simultané de l’obligation correspondante.Risque de crédit équivalent – Le total de la valeur de remplacement etdu risque de crédit éventuel, en tenant compte de la compensation autorisée par le Surintendant des institutions financières du Canada.Solde pondéré en fonction du risque – Le risque de crédit équivalentpondéré en fonction de la solvabilité de la contrepartie, tel qu’il est stipulépar le Surintendant des institutions financières du Canada.

N OTE 21 IN ST RUME NTS F INAN CIE RS DÉ RIVÉS

d’actif d’un montant de 2 013 $ au 31 octobre 1998 et de 317 $ au 31 octobre 1997, en garantie de notre participation aux systèmes de compensation et de paiement et en garantie de règlements de contratsconclus avec des bourses d’instruments dérivés ou d’autres contrepar-ties à des transactions portant sur des instruments dérivés.

f) Restrictions visant l’encaisseCertaines de nos filiales sont tenues de maintenir des réserves ou dessoldes minimaux à la banque centrale du pays où elles font affaire.Aux 31 octobre 1998 et 1997, les soldes minimaux inclus dans l’encaisseatteignaient 327 $ et 398 $, respectivement.

1998 1997

Montant théorique Montant théorique

Opérations Gestion Solde Opérations Gestion Solde effectuées de l’actif Valeur Risque pondéré effectuées de l’actif Valeur Risque pondéré

au nom ou du de rem- de crédit en fonction au nom ou du de rem- de crédit en fonctiondes clients passif Total placement équivalent du risque des clients passif Total placement équivalent du risque

C O N T R AT S DE TAU X D ’ IN T É RÊ TMarchés hors coteSwaps 265 231 $ 38 381 $ 303 612 $ 4 077 $ 2 745 $ 831 $ 165 053 $ 22 574 $ 187 627 $ 2 012 $ 1 522 $ 367 $Contrats de garantie

de taux d’intérêt 114 658 727 115 385 103 86 19 66 761 897 67 658 72 83 21Options achetées 33 257 969 34 226 284 400 107 19 862 851 20 713 158 242 61Options vendues 36 673 226 36 899 – – – 23 163 1 021 24 184 – – –

449 819 40 303 490 122 4 464 3 231 957 274 839 25 343 300 182 2 242 1 847 449

Marchés réglementésContrats à terme 57 317 3 310 60 627 – – – 69 987 563 70 550 – – –Options achetées 16 050 – 16 050 – – – 10 853 – 10 853 – – –Options vendues 12 629 – 12 629 – – – 13 397 – 13 397 – – –

85 996 3 310 89 306 – – – 94 237 563 94 800 – – –

Total des contrats de taux d’intérêt 535 815 43 613 579 428 4 464 3 231 957 369 076 25 906 394 982 2 242 1 847 449

CONTRATS DE CH AN GEMarchés hors coteSwaps de devises 5 345 – 5 345 191 360 120 1 803 – 1 803 75 142 43Swaps de taux

d’intérêt et de devises 25 433 3 165 28 598 718 1 259 302 11 348 2 055 13 403 549 953 285Contrats de

change à terme 265 912 9 257 275 169 5 934 5 674 1 738 260 287 9 418 269 705 3 642 4 103 1 144Options achetées 38 381 – 38 381 1 147 1 494 438 11 867 – 11 867 202 332 102Options vendues 45 025 – 45 025 – – – 12 542 – 12 542 – – –

380 096 12 422 392 518 7 990 8 787 2 598 297 847 11 473 309 320 4 468 5 530 1 574

Marchés réglementésContrats à terme 1 655 – 1 655 – – – 1 351 362 1 713 – – –Options achetées 2 615 – 2 615 – – – 590 – 590 – – –Options vendues 421 – 421 – – – 174 – 174 – – –

4 691 – 4 691 – – – 2 115 362 2 477 – – –

Total des contrats de change 384 787 12 422 397 209 7 990 8 787 2 598 299 962 11 835 311 797 4 468 5 530 1 574

CONTRATS SUR MARCH ANDISESMarchés hors coteSwaps 7 611 – 7 611 203 666 313 3 200 – 3 200 116 451 201Options achetées 3 151 – 3 151 167 426 197 1 019 – 1 019 65 170 71Options vendues 3 530 – 3 530 – – – 1 127 – 1 127 – – –

14 292 – 14 292 370 1 092 510 5 346 – 5 346 181 621 272

Marchés réglementés Contrats à terme 652 – 652 – – – 555 – 555 – – –Options achetées 538 – 538 – – – 851 – 851 – – –Options vendues 629 – 629 – – – 485 – 485 – – –

1 819 – 1 819 – – – 1 891 – 1 891 – – –

Total des contrats sur marchandises 16 111 – 16 111 370 1 092 510 7 237 – 7 237 181 621 272

CONTRATS SUR T IT RES DE PART IC IPAT IO NMarchés hors cote 10 88 98 8 16 7 – 64 64 4 9 4Marchés réglementés 905 – 905 – – – 822 – 822 – – –

Total des contrats sur titres de participation 915 88 1 003 8 16 7 822 64 886 4 9 4

Total 937 628 $ 56 123 $ 993 751 $ 12 832 $ 13 126 $ 4 072 $ 677 097 $ 37 805 $ 714 902 $ 6 895 $ 8 007 $ 2 299 $

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G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

NOTES AF FÉRE NTES AUX É TATS F INAN CIE RS CONS OL IDÉS

Les montants théoriques ci-dessus comprennent les montants de 18 076 $ au 31 octobre 1998 et 11 051 $ au 31 octobre 1997 liés au programme de certificats de dépôt lié aux contrats à terme gérés. Les risques liés à ces instruments sont négociés pour le compte des clients, tous les gains et les pertes étant ensuite affectésà leurs comptes.

La valeur de remplacement est le total des gains non matérialisés et des montantsà recevoir sur instruments dérivés. Nous avons exclu les gains non matérialisés

sur les instruments négociés sur les marchés réglementés, qui s’élevaient à 172 $ au31 octobre 1998 et à 143 $ au 31 octobre 1997, parce que nous n’avons pas l’obliga-tion de fournir du capital en compensation de ces instruments. Le total comprend des gains non matérialisés sur instruments dérivés visant la gestion de l’actif ou dupassif que nous avons inscrit au bilan consolidé selon la méthode de la comptabilitéd’exercice plutôt qu’en fonction de la valeur marchande. La valeur marchande excédaitla valeur comptable de ces éléments de 452 $ au 31 octobre 1998 et de 383 $ au 31 octobre 1997.

Les transactions sont effectuées avec des contreparties œuvrant dansdes régions et des secteurs d’activité divers. Selon le risque ultime, lavaleur de remplacement des contrats par pays s’établit comme suit :

1998 1997

Canada 3 554 $ 28 % 2 251 $ 33 %États-Unis 4 349 34 1 703 25Mexique 16 – 11 –Autres pays 4 913 38 2 930 42

Total 12 832 $ 100 % 6 895 $ 100 %

87

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

s.o. Sans objet puisque les taux moyens pondérés ne sont pas significatifs.

Les montants en $ US sont convertis en $ CA équivalents.

Les montants théoriques des contrats de taux d’intérêt comprennent un montant de 18 076 $ au 31 octobre 1998 et de 11 051 $ au 31 octobre 1997, lié au programmede certificats de dépôt lié aux contrats à terme gérés. Les risques liés à ces instrumentssont négociées pour le compte des clients, tous les gains et les pertes étant en suiteaffectés à leurs comptes.

Les taux représentent les taux d’intérêt moyens pondérés que nous nous sommesengagés par contrat à payer ou à recevoir en attendant l’échéance des swaps. Le

taux variable de contrepartie de presque tous les swaps en dollars canadiens est établid’après le taux des acceptations bancaires canadiennes d’un mois ou de trois mois.Dans le cas des swaps en $ US, le taux variable est généralement établi d’après lestaux interbancaires offerts à Londres (TIOL) d’un mois, de trois mois ou de six mois.

Les swaps de base sont des swaps à taux d’intérêt variable en vertu desquels les montants versés et reçus sont établis d’après différents indices ou périodes tarifaires.

Les autres swaps sont des contrats dont le taux fixe porte sur une devise d’origineautre que le dollar canadien ou américain.

Pour réduire le risque de crédit, nous employons, entre autres, la technique des contrats cadres de compensation des soldes, ce qui nouspermet de compenser des montants dus au client ou par le clientadvenant que ce dernier manque à ses obligations contractuelles.La réduction éventuelle de la valeur de remplacement aux termes des contrats cadres de compensation des soldes s’élevait à 4 715 $ au 31 octobre 1998, et à 2 425 $ au 31 octobre 1997.

La valeur de remplacement de contrats par secteur d’activité s’établit comme suit :

1998 1997

Contrats sur Contrats surContrats de Contrats Contrats sur titres de Contrats de Contrats Contrats sur titres de

taux d’intérêt de change marchandises participation taux d’intérêt de change marchandises participation

Institutions financières 3 778 $ 85 % 6 495 $ 81 % 90 $ 24 % 8 $ 100 % 1 875 $ 84 % 3 968 $ 89 % 41 $ 23 % 4 $ 100 %Autres contreparties 686 15 1 495 19 280 76 – – 367 16 500 11 140 77 – –

Total 4 464 $ 100 % 7 990 $ 100 % 370 $ 100 % 8 $ 100 % 2 242 $ 100 % 4 468 $ 100 % 181 $ 100 % 4 $ 100 %

Le tableau suivant présente les échéances et les taux moyens pondérés des intérêts versés et reçus sur des contrats de taux d’intérêt :

Terme à courir 1998 1997

Montant Montant Moins De 1 an De 3 ans De 5 ans Plus de théorique théorique

d’un an à 3 ans à 5 ans à 10 ans 10 ans total total

Contrats de taux d’intérêt Taux Taux Taux Taux TauxSwaps à taux fixe ou variable % % % % %

$ CA à payer – Fixe 30 048 $ 5,07 14 688 $ 5,65 7 700 $ 5,87 3 866 $ 6,66 150 $ 5,64 56 452 $ 45 753 $$ CA à recevoir – Fixe 28 329 5,11 19 926 5,71 15 630 5,79 6 350 5,65 296 5,97 70 531 53 927$ US à payer – Fixe 20 180 6,12 21 400 6,11 10 905 6,34 7 393 6,72 506 6,58 60 384 34 933$ US à recevoir – Fixe 26 840 5,99 14 022 6,31 8 178 6,23 5 938 6,47 757 6,44 55 735 29 735

Swaps de base 1 038 s.o. 3 134 s.o. 1 127 s.o. 92 s.o. 309 s.o. 5 700 2 729Autres swaps 23 192 s.o. 17 333 s.o. 6 161 s.o. 7 835 s.o. 289 s.o. 54 810 20 550

Total des swaps de taux d’intérêt 129 627 90 503 49 701 31 474 2 307 303 612 187 627

Contrats de garantie de taux d’intérêt, contrats à terme et options 223 832 s.o. 38 544 s.o. 8 879 s.o. 4 072 s.o. 489 s.o. 275 816 207 355

Total des contrats de taux d’intérêt 353 459 s.o. 129 047 s.o. 58 580 s.o. 35 546 s.o. 2 796 s.o. 579 428 394 982

Contrats de changeSwaps de devises 675 s.o. 2 028 s.o. 506 s.o. 1 819 s.o. 317 s.o. 5 345 1 803Swaps de taux d’intérêt

et de devises 5 923 s.o. 8 148 s.o. 6 786 s.o. 6 682 s.o. 1 059 s.o. 28 598 13 403Contrats de change

à terme, contrats à terme et options 351 154 s.o. 9 653 s.o. 1 979 s.o. 403 s.o. 77 s.o. 363 266 296 591

Total des contrats de change 357 752 s.o. 19 829 s.o. 9 271 s.o. 8 904 s.o. 1 453 s.o. 397 209 311 797

Contrats sur marchandisesSwaps 4 768 s.o. 2 316 s.o. 299 s.o. 228 s.o. – s.o. 7 611 3 200Contrats à terme et options 6 997 s.o. 1 464 s.o. 37 s.o. 2 s.o. – s.o. 8 500 4 037

Total des contrats sur marchandises 11 765 s.o. 3 780 s.o. 336 s.o. 230 s.o. – s.o. 16 111 7 237

Total des contrats sur titres de participation 936 s.o. 67 s.o. – s.o. – s.o. – s.o. 1 003 886

Total 723 912 $ s.o. 152 723 $ s.o. 68 187 $ s.o. 44 680 $ s.o. 4 249 $ s.o. 993 751 $ 714 902 $

En tant qu’institution financière, nous inscrivons l’actif du compte de négociation à la valeur marchande et les autres éléments d’actif et de passif au coût non amorti d’origine. Le tableau à la page suivanteprésente une comparaison des montants qui seraient déclarés si latotalité de l’actif et du passif que représentent nos instrumentsfinanciers était comptabilisée à la juste valeur. La juste valeur est sub-jective par nature, étant déterminée en fonction de diverses techniquesd’évaluation et de diverses hypothèses. Les valeurs sont fondées sur desestimations des divers éléments individuels d’actif et de passif et necomprennent pas d’estimation de la juste valeur de l’une quelconquede nos entités juridiques ou des opérations sous-jacentes s’inscrivantdans nos activités.

88

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

NOTES AF FÉRE NTES AUX É TATS F INAN CIE RS CONS OL IDÉS

■ Les instruments sont évalués au prix du marché selon la méthode de valeur à lacote ou la méthode à coupon zéro.

■ Les courbes de la méthode à coupon zéro sont tracées au moyen de processusmathématiques généralement reconnus, d’après les instruments sous-jacents telsque des espèces, des obligations, des contrats à terme et le cours constaté des éléments hors bilan.

■ Les fluctuations des options sont obtenues directement de données du marché oudéduites des cours du marché à l’aide d’un algorithme de tarification des options deBlack-Scholes dûment adapté.

■ Tous les cours et les taux sont validés de façon indépendante afin de s’assurer de leurjustesse et de leur exactitude.

Les éléments d’actif sont déclarés après déduction du passif envers les clients lorsquenous avons un droit exécutoire de compensation des montants et que nous avons l’intention de régler les contrats selon le solde net.

Le tableau ci-dessous présente la juste valeur de notre portefeuille d’instruments dérivés, tels qu’ils sont représentés par la somme des gains et despertes non matérialisés, des intérêts courus à payer ou à recevoir et des primes versées ou reçues :

1998 1997

Opérations effectuées Gestion de

Opérations effectuées au nom l’actif ou au nom des clients Gestion de l’actif ou du passif Total des clients du passif Total

Actif Passif Montant Actif Passif Montant Montant Montant Montant Montantbrut brut net brut brut net net net net net

Contrats de taux d’intérêtSwaps de taux d’intérêt 3 352 $ (3 382)$ (30)$ 725 $ (586)$ 139 $ 109 $ (91)$ 347 $ 256 $Contrats de garantie

de taux d’intérêt 103 (98) 5 – – – 5 22 – 22Contrats à terme 24 (2) 22 – – – 22 3 – 3Options achetées 274 – 274 19 – 19 293 182 11 193Options vendues – (251) (251) – (3) (3) (254) (193) (26) (219)

Contrats de changeSwaps de devises 191 (121) 70 – – – 70 57 – 57Swaps de taux d’intérêt

et de devises 712 (1 559) (847) 6 (379) (373) (1 220) (105) (118) (223)Contrats de change à terme 5 835 (4 724) 1 111 99 (127) (28) 1 083 157 32 189Contrats à terme – – – – – – – – – –Options achetées 1 238 – 1 238 – – – 1 238 207 – 207Options vendues – (995) (995) – – – (995) (155) – (155)

Contrats sur marchandisesSwaps 203 (225) (22) – – – (22) 28 – 28Contrats à terme – (1) (1) – – – (1) (1) – (1)Options achetées 193 – 193 – – – 193 149 – 149Options vendues – (165) (165) – – – (165) (123) – (123)

Contrats sur titresde participation 23 (13) 10 7 (13) (6) 4 3 – 3

Juste valeur totale 12 148 $ (11 536)$ 612$ 856 $ (1 108)$ (252)$ 360 $ 140 $ 246 $ 386 $

Valeur comptable totale 12 148 $ (11 536)$ 612$ 404 $ (597)$ (193)$ 419 $ 140 $ 69 $ 209 $

Juste valeur moyenne 7 488 $ (7 312)$ 176$ 753 $ (713)$ 40 $ 216 $ 84 $ 279 $ 363 $

Pour calculer la juste valeur :

Dans l’ensemble, les montants de juste valeur représentent notre estimation des sommes contre lesquelles nous pourrions échanger lesinstruments financiers avec des tiers désireux de les acquérir. Cependant,dans certains cas, les instruments financiers ne sont pas échangés, defaçon générale, si bien qu’il est difficile d’en déterminer la juste valeur.Dans de tels cas, nous avons estimé la juste valeur en supposant que nous ne vendrons pas d’éléments d’actif ou de passif, et en tenantcompte seulement des changements qui sont survenus dans les tauxd’intérêt et le risque de crédit depuis que nous avons acquis ces éléments,ou depuis que nous avons conclu un contrat.

La sensibilité aux taux d’intérêt est la principale cause de change-ment dans la juste valeur de nos instruments financiers.

N OTE 22 JUSTE VALEUR DES IN ST RUME NTS F INAN CIE RS

IDGAP = instruments dérivés de gestion de l’actif ou du passif, que nous utilisonspour gérer les risques de taux d’intérêt et de change résultant de nos positions figurant au bilan.

Nous avons utilisé les méthodes d’évaluation et les hypothèses ci-dessous pourestimer la juste valeur.

Étant donné que certains éléments d’actif et de passif sont des éléments à courtterme, nous estimons que leur valeur comptable est comparable à leur juste valeurestimative. Ces éléments sont les suivants :■ Encaisse■ Engagements de clients aux termes d’acceptations■ Éléments d’actif divers■ Acceptations■ Titres vendus à découvert■ Titres mis en pension■ Éléments de passif divers excluant les engagements de filiales, autres que des dépôts.

La juste valeur de nos prêts est déterminée au moyen de diverses méthodes d’évalua-tion, selon le type de prêt.■ Prêts aux pays désignés (selon la définition de la note 5) et leurs obligations émises

au titre d’intérêts en souffrance – la juste valeur est établie selon le taux du marché;■ Prêts productifs – la juste valeur est calculée par rajustement de la valeur d’origine

du prêt pour tenir compte des changements dans le risque de crédit et les taux d’intérêt depuis la date à laquelle le prêt a été consenti;

Nous préparons nos états financiers consolidés conformément auxprincipes comptables généralement reconnus au Canada, y compris lesexigences comptables de l’autorité réglementaire compétente, le Surin-tendant des institutions financières du Canada. En raison de l’inscriptionde nos actions ordinaires à la Bourse de New York, la commission desvaleurs mobilières des États-Unis (la «Securities and Exchange Commis-sion», ou SEC) exige que nous déclarions tous les écarts importantsentre les principes comptables canadiens et américains. Il n’y a pas d’écart important entre les montants qui ont été déclarés conformémentaux principes comptables canadiens et ceux que nous aurions déclaréssi nous avions utilisé les principes comptables des États-Unis, pour l’actif total et le passif total consolidés aux 31 octobre 1998 et 1997, etpour le revenu net consolidé, l’avoir des actionnaires consolidé et l’étatconsolidé de l’évolution des flux de trésorerie pour les exercices ter-minés les 31 octobre 1998, 1997 et 1996.

Changements futurs des normes comptables applicables aux États-Unis Pour les exercices futurs, nous aurons l’obligation d’adopter les nou-velles normes comptables présentées ci-après pour nos déclarations aux États-Unis, ce qui pourrait éventuellement se traduire par desécarts importants par rapport aux principes comptables que nous suivons actuellement au Canada. Nous évaluons l’effet potentiel desnouvelles normes lorsqu’elles sont diffusées par les organismes qui lesétablissent et nous signalons les écarts qui pourraient en résulter dansla présente note.

Les modifications en attente de confirmation des principes compta-bles généralement reconnus aux États-Unis et notre évaluation de leurseffets éventuels sont présentées ci-après.■ Norme comptable Statement of Financial Accounting Standards

(FAS) N° 130, intitulée «Reporting Comprehensive Income», devants’appliquer à la présentation de l’information financière de l’exercice1999 aux États-Unis. Elle établit des normes pour la déclaration durésultat global, qui est défini comme représentant toutes les varia-tions de capital, à l’exception des investissements des actionnaires etdes distributions aux actionnaires. Il n’y aura aucune incidence surnotre actif total déclaré ou sur notre bénéfice net, étant donné que la norme ne vise que la présentation du résultat global. Selon cettenorme, notre gain non matérialisé ou notre perte non matérialiséesur l’investissement net à l’étranger, qui est actuellement déclarécomme faisant partie de l’avoir des actionnaires, serait reclassifié etdéclaré comme faisant partie du résultat global.

■ Norme comptable Statement of Financial Accounting Standards(FAS) N° 133, intitulée «Accounting for Derivative Instruments andHedging Activities», devant s’appliquer à la présentation de l’infor-mation financière pour l’exercice 2000 aux États-Unis. Elle décrit lesnormes comptables et de présentation à observer pour les instrumentsdérivés et pour les activités de couverture. Selon cette norme, tous les instruments dérivés seront constatés au bilan à leur juste valeur,et les changements seront comptabilisés en fonction de l’utilisationprévue de chaque instrument et de sa désignation en tant que cou-verture. L’application de cette norme ne devrait pas avoir d’effetimportant sur le montant déclaré de notre actif, passif et revenu net.

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G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

■ Prêts douteux – la juste valeur est égale à la valeur comptable, qui est calculéeselon la méthode d’évaluation décrite aux notes 5 et 6.

La juste valeur de nos dépôts est déterminée en actualisant les flux de trésorerie débiteurs liés aux dépôts, en fonction des taux d’intérêt offerts sur le marché pour desdépôts similaires.

La juste valeur de nos dettes subordonnées et des engagements de nos filialescompris dans les éléments de passif divers est déterminée d’après les cours dumarché de titres de créance semblables.

Nous établissons la juste valeur en nous appuyant sur nos directives de tarificationen vigueur et en tenant compte du contexte économique, de la concurrence et descaractéristiques des instruments financiers. Nos calculs sont de nature subjective etnous obligent à faire de nombreuses hypothèses. Les effets fiscaux éventuels sontexclus des calculs.

L’excédent de la juste valeur des prêts par rapport à leur valeur comptable compre-nait un montant de 2 $ aux 31 octobre 1998 et 1997 ayant trait aux prêts aux paysdésignés, et un montant de 41 $ au 31 octobre 1998 et de 57 $ au 31 octobre 1997,ayant trait aux obligations reçues au titre d’intérêts en souffrance de pays désignés.

Les bureaux et le matériel ne constituant pas des instruments financiers,ils ont été exclus de notre estimation de la juste valeur. Les montants netsexclus totalisaient 2 311 $ au 31 octobre 1998 et 2 058 $ au 31 octobre 1997.

1998 1997

Valeur Juste valeur – Juste valeur Écart positif Valeur Juste valeur – Juste valeur Écart positif comptable actif et passif des IDGAP (négatif) comptable actif et passif des IDGAP (négatif)

ActifEncaisse 19 730 $ 19 730 $ (233)$ (233)$ 32 245 $ 32 245 $ (8)$ (8)$Valeurs mobilières (note 4) 43 465 43 634 – 169 41 789 42 243 1 455Prêts 129 691 129 856 344 509 114 918 115 674 90 846Engagements de clients

aux termes d’acceptations 6 944 6 944 – – 5 594 5 594 – –Éléments d’actif divers 20 449 20 449 – – 11 234 11 234 – –

220 279 220 613 111 445 205 780 206 990 83 1 293

PassifDépôts 143 983 144 365 192 574 144 212 144 659 (76) 371Acceptations 6 944 6 944 – – 5 594 5 594 – –Titres vendus à découvert 7 843 7 843 – – 10 304 10 304 – –Titres mis en pension 29 758 29 758 – – 21 389 21 389 – –Éléments de passif divers 18 663 18 678 – 15 13 605 13 619 – 14Dette subordonnée 4 791 5 170 (22) 357 3 831 4 222 (18) 373

211 982 $ 212 758 $ 170 $ 946 $ 198 935 $ 199 787 $ (94)$ 758 $

Total (501)$ 535 $

N OTE 23 RAPPRO CHE ME N T DES PRIN C IPES COMPTA BL ES GÉ NÉ RALE ME NT RE CO NNUS AU CANADA E T AUX É TATS - UNIS

KPMG LLP (signé) PricewaterhouseCoopers LLP (signé) CanadaComptables agréés Comptables agréés Le 24 novembre 1998

L’établissement et la présentation des états financiers consolidés, del’analyse de l’exploitation et des autres renseignements figurant dans le Rapport annuel relèvent de la direction de la Banque, qui en assumela responsabilité.

Les états financiers consolidés ont été préparés conformément auxprincipes comptables généralement reconnus au Canada qui, dans notrecas, sont conformes aux principes comptables généralement reconnusaux États-Unis. Les états financiers sont également conformes aux dis-positions de la Loi sur les banques et des règlements connexes, y comprisles exigences comptables du Surintendant des institutions financières du Canada, ainsi qu’aux exigences de la Securities and ExchangeCommission des États-Unis.

L’analyse de l’exploitation a été préparée conformément aux exigencesde la réglementation en valeurs mobilières, notamment l’instructiongénérale canadienne n° 47 des autorités canadiennes en valeurs mobi-lières et la rubrique n° 303 du règlement S-K de la Securities ExchangeAct et aux exigences publiées qui en découlent.

Les états financiers consolidés et l’information présentée dansl’analyse de l’exploitation comprennent nécessairement des montantsqui ont été établis en fonction de jugements éclairés et d’estimations de l’effet prévu d’événements actuels et d’opérations courantes, enaccordant toute l’attention nécessaire à leur importance relative. Enoutre, lors de la préparation des données financières, nous devonsinterpréter les exigences décrites ci-dessus, établir la pertinence de l’in-formation à y inclure, et faire des estimations et des hypothèses ayantun effet sur l’information présentée. L’analyse de l’exploitation com-prend également des renseignements concernant l’estimation de l’effetdes transactions et des événements actuels, les sources actuelles de liquidités et de ressources en capital, les tendances de l’exploitation, lesrisques et les incertitudes. Les résultats futurs peuvent être sensiblementdifférents de nos estimations actuelles, le déroulement des événementset les situations pouvant être différents de ce qui avait été prévu.

Les données financières figurant ailleurs dans le Rapport annuel concordent avec celles des états financiers consolidés.

Responsables de la fiabilité des états financiers, nous nous appuyonssur un système élaboré de contrôle et de vérification internes qui est

Aux actionnaires de la Banque de Montréal

Nous avons vérifié le bilan consolidé de la Banque de Montréal aux 31 octobre 1998 et 1997 et les états consolidés des résultats, des modi-fications survenues dans l’avoir des actionnaires et de l’évolution desflux de trésorerie de chacun des exercices compris dans la période detrois ans terminée le 31 octobre 1998. La responsabilité de ces étatsfinanciers incombe à la direction de la Banque. Notre responsabilitéconsiste à exprimer une opinion sur ces états financiers en nous fondantsur nos vérifications.

Nos vérifications ont été effectuées conformément aux normes devérification généralement reconnues. Ces normes exigent que la vérifi-cation soit planifiée et exécutée de manière à fournir un degré raisonnablede certitude quant à l’absence d’inexactitudes importantes dans les

constitué de contrôles organisationnels et opérationnels et de contrôlescomptables internes. Notre système de contrôle interne comprend larédaction et la diffusion de normes et de méthodes internes régissant laconduite de la Banque et la gestion des risques, la planification budgé-taire globale, la répartition efficace des tâches, la délégation de pouvoirset la responsabilité personnelle, la sélection minutieuse du personnel etsa formation ainsi que la mise à jour régulière et l’application de con-ventions comptables judicieuses et prudentes. Cette structure permetd’assurer que les contrôles internes appropriés sont en place à l’égarddes opérations, de l’actif et des registres comptables. De plus, nousprocédons régulièrement à une vérification des contrôles internes. Cescontrôles et vérifications visent à nous donner un degré raisonnable decertitude quant à la fiabilité des livres comptables utilisés en vue de lapréparation des états financiers et d’autres données financières, et àassurer que l’actif est préservé de toute utilisation ou aliénation nonautorisée, que les engagements sont constatés et que nous satisfaisons àtoutes les exigences réglementaires. Les vérificateurs nommés par lesactionnaires effectuent leur examen de notre système de contrôle interneet exécutent leurs travaux avec la précision qu’ils jugent convenable pourleur permettre de donner leur opinion sur nos états financiers consolidés.

Le Conseil d’administration a la responsabilité de l’examen et del’approbation des renseignements financiers contenus dans le Rapportannuel, et notamment dans l’analyse de l’exploitation. Il exerce un rôle desurveillance quant à la façon dont la direction s’acquitte de ses responsa-bilités à l’égard de l’établissement et de la présentation des états financiers,du maintien de contrôles internes appropriés, de la gestion et du contrôle des principaux secteurs de risque et de l’évaluation d’opéra-tions importantes et entre apparentés. En ces matières, le Conseil d’administration délègue ses pouvoirs au Comité de vérification, auComité d’examen des risques et au Comité de révision, qui sont com-posés uniquement d’administrateurs n’appartenant ni à la direction niau personnel de la Banque.

Les vérificateurs nommés par les actionnaires et le vérificateur enchef de la Banque ont accès sans réserve au Conseil d’administration età ses comités pour discuter de points touchant la vérification et la com-munication de l’information financière ainsi que de questions connexes.

états financiers. La vérification comprend le contrôle par sondages des éléments probants à l’appui des montants et des autres élémentsd’information fournis dans les états financiers. Elle comprend égale-ment l’évaluation des principes comptables suivis et des estimationsimportantes faites par la direction, ainsi qu’une appréciation de laprésentation d’ensemble des états financiers.

À notre avis, ces états financiers consolidés présentent fidèlement, àtous égards importants, la situation financière de la Banque de Montréalaux 31 octobre 1998 et 1997 ainsi que les résultats de son exploitation etl’évolution de sa situation financière pour chacun des exercices comprisdans la période de trois ans terminée le 31 octobre 1998 selon les principes comptables généralement reconnus, y compris les exigencescomptables du Surintendant des institutions financières du Canada.

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G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

DÉCLARATION DE LA RESPONSABILITÉ DE LA DIRECTION À L’ÉGARD DES RENSEIGNEMENTS FINANCIERS

RAPPORT DES VÉRIFICATEURS AUX ACTIONNAIRES

Le président du conseil et chef de la direction, Le président et chef de l’exploitation, Le vice-président à la direction et chef des finances,

Matthew W. Barrett (signé) F. Anthony Comper (signé) Robert B. Wells, C.A. (signé)

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G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

FILIALES DE LA BANQUE

Nous détenons 100 % des actions sans droit de vote en circulation denos filiales, à l’exception de la Société mobilière Banque de Montréal(Canada) Limitée (SMBMCL), dont nous détenons 76,42 % des actionssans droit de vote en circulation.

Valeur comptable des actions Pourcentage des actions ordinaires et privilégiées

Sociétés dans lesquelles la Banque détient plus de avec droit de vote détenues par la Banque 50 % des actions avec droit de vote, émises et en circulation Siège social détenues par la Banque (en millions de $ CA)

Bank of Montreal Assessoria e Serviços Ltda. Rio de Janeiro, Brésil 100 –Bank of Montreal Capital Markets (Holdings) Limited Londres, Angleterre 100 77

Bank of Montreal Europe Limited Londres, Angleterre 100BMO Nesbitt Burns International Ltd. Londres, Angleterre 100

Bank of Montreal Holding Inc. Calgary, Canada 100 2 880Bank of Montreal Asia Limited Singapour, République de Singapour 100Bank of Montreal Insurance (Barbados) Limited Bridgetown, La Barbade 100BMO Investments Ltd. Hamilton, Bermudes 100Société mobilière Banque de Montréal (Canada) Limitée Toronto, Canada 100

The Nesbitt Burns Corporation Limited et filiales Montréal, Canada 100Bank of Montreal Ireland plc Dublin, Irlande 100 395Bankmont Financial Corp. Wilmington, États-Unis 100 3 777

Bank of Montreal Global Capital Solutions, Inc. et filiale Wilmington, États-Unis 100BMO Financial, Inc. Wilmington, États-Unis 100BMO Nesbitt Burns Equity Group (U.S.), Inc. et filiales Chicago, États-Unis 100EFS (U.S.), Inc. Chicago, États-Unis 100Harris Bankcorp, Inc. et filiales Chicago, États-Unis 100Harris Bankmont, Inc. et filiales Dover, États-Unis 100Harris Trust /Bank of Montreal West Palm Beach, États-Unis 100Nesbitt Burns Securities Inc. et filiale Chicago, États-Unis 100

BMO Ireland Finance Company Dublin, Irlande 100 354Cebra Inc. Toronto, Canada 100 20Corporation d’investissement en capital de la Banque de Montréal Toronto, Canada 100 45Fonds de la Première Canadienne Inc. Toronto, Canada 100 44Lakeshore Funding Company, LLC Wilmington, États-Unis 100 1 512Partenaires en capital BMO-Nesbitt Burns Inc. Toronto, Canada 100 32Services d’investissement Banque de Montréal Limitée Toronto, Canada 100 9Société de fiducie Banque de Montréal Toronto, Canada 100 23Société hypothécaire Banque de Montréal Calgary, Canada 100 994

Placements immobiliers BMRI Toronto, Canada 100Solutions-crédit internationales Banque de Montréal ltée Calgary, Canada 100 10

La liste ci-dessus fait état des sociétés que nous détenons directement etdes sociétés que chaque filiale détient directement, donc de toutes nosprincipales sociétés en exploitation. La valeur comptable de chacunedes sociétés précitées représente la valeur totale des actions ordinaireset des actions privilégiées que nous détenons.

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G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

GLOSSAIRE DE TERMES FINANCIERS

Acceptation bancaireLettre de change ou autre effet négociable tirépar un emprunteur pour paiement à l’échéanceet qui est accepté par une banque. L’accepta-tion constitue une garantie de paiement de labanque; l’effet ainsi accepté peut être négocié surle marché monétaire. La banque qui offre cettegarantie perçoit une commission d’acceptation.

Accord de mise en pensionType de transaction comportant la vente d’untitre et l’engagement par le vendeur de racheterle titre à un prix et à une date déterminés.

Accord de mise en pension inverseVoir Titres mis en pension inverse.

Actif pondéré en fonction du risqueUtilisé dans le calcul des ratios de capital enfonction du risque. Le montant nominal des éléments d’actif à faible risque est escompté en utilisant les facteurs de pondération durisque dans le but de refléter un risque compa-rable pour chaque dollar de tous les élémentsd’actif. Le risque inhérent aux instruments horsbilan est aussi pris en considération, d’abord en rajustant les valeurs théoriques aux équivalents du bilan (ou de crédit), ensuite en appliquant les facteurs convenables depondération du risque.

Actif sous administration etactif sous gestionActif administré ou géré par une institutionfinancière et appartenant effectivement à desclients ou à des investisseurs; cet actif n’est doncpas inscrit au bilan de l’institution financière.

Appel de margeLes marges de sécurité des contrats à terme sontdes montants en espèces ou des valeurs mobi-lières servant de dépôt initial pour garantirl’exécution du contrat. Les appels de marge sontdes rajustements apportés au dépôt initial lorsque la valeur de l’instrument fluctue sous l’effet de l’évolution du marché, ce qui exige un dépôt de marge supplémentaire à la bourse.

Cautionnement bancaire etgarantie contractuelleReprésentent essentiellement l’obligation pour une banque d’effectuer des paiements en faveur de tiers pour le compte de ses clientsqui ne sont pas en mesure d’effectuer lespaiements requis ou de répondre à d’autres exigences contractuelles.

Contrat de garantie de taux d’intérêtType d’instrument financier dérivé obligeantdeux parties à faire un règlement en espèces àune date ultérieure pour couvrir la différenceentre un taux d’intérêt convenu par contrat et le taux alors en vigueur sur le marché, selonun montant théorique. Un contrat de garantiede taux d’intérêt peut servir de couverture contre les mouvements futurs des taux d’intérêtdu marché.

ContrepartieL’autre partie dans la transaction; il s’agitgénéralement d’une grande entreprise ou d’unePME cliente de la Banque, ou d’une autre insti-tution financière. Le risque de contrepartiedésigne le risque que la contrepartie ne soit pasen mesure d’exécuter ses obligations financièresselon les termes du contrat ou de la transactionà laquelle elle participe.

CouvertureTechnique utilisée pour neutraliser ou gérerles risques liés aux taux d’intérêt et de changedans le cadre normal des opérations bancaires.

DuréeMesure du délai moyen nécessaire pour que les rentrées de fonds prévues permettent de rem-bourser l’investissement d’origine; autrementdit, si la durée est plus courte, l’investissementd’origine sera amorti plus rapidement.

Évaluation par référence au marchéValeur, à la date du bilan, des titres et desinstruments financiers dérivés du compte de négociation, calculée au prix du marché.

Groupe des Sept ou G-7Regroupement international des sept prin-cipaux pays industrialisés, à savoir la Grande-Bretagne, le Canada, la France, l’Allemagne,l’Italie, le Japon et les États-Unis, formé en 1986dans le but d’assurer la coordination de la poli-tique économique et financière.

Instrument financier dérivéContrat dont la valeur est «dérivée» de tauxd’intérêt et de change ou de cours d’actions ou de marchandises. L’utilisation de cet instru-ment permet de transférer, de modifier ou deréduire les risques existants ou prévus résultant

de fluctuations des taux d’intérêt et de changeou du cours des actions ou des marchandises.Voir aussi les définitions des opérations à termeet des contrats à terme, des contrats de garantiede taux d’intérêt, des options et des swaps.

Instrument financier hors bilanÉlément d’actif ou de passif non inscrit au bilan mais pouvant éventuellement produiredes flux de trésorerie positifs ou négatifs, si unévénement particulier survient dans l’avenir.Divers produits offerts aux clients peuvent êtrecertifiés comme étant hors bilan. Ils appar-tiennent à deux catégories générales : i) les dispositions relatives au crédit, qui fournissentune protection de liquidité aux clients, et ii) les instruments financiers dérivés.

Marge nette d’intérêtsRatio du revenu net d’intérêts à l’actif moyen.

Montant théoriqueMontant considéré comme étant le capital lors du calcul des intérêts et d’autres paie-ments pour les instruments financiers dérivés.Traditionnellement, selon les modalités desinstruments dérivés, ce montant ne change pas de main.

Moyenne de l’actif productifSolde moyen quotidien ou mensuel des dépôtsà d’autres banques, des prêts et des valeursmobilières, pour une période d’un an.

Obligation adossée à des créancesInstrument de crédit étayé par un ensembled’obligations à rendement élevé ou sans risque.

Opération à terme et contrat à termed’instruments financiersEntentes contractuelles pour acheter ou ven-dre un montant en devises ou un instrumentfinancier particulier, à une date ultérieure et à un prix convenus. Les opérations à termesont des contrats sur mesure négociés sur le marché hors cote. Les contrats à terme d’instruments financiers sont négociés dansdes bourses réglementées, selon des montantsstandard, et peuvent faire l’objet d’appels demarge quotidiens.

Opération hors coteOpération effectuée en dehors du cadre desbourses de valeurs mobilières organisées ou réglementées et exécutée par des courtiersou agents de change qui communiquent entre eux par téléphone et par l’intermédiairede terminaux de cotation. Les prix des instru-ments du marché hors cote sont négociés entre courtiers acheteurs et vendeurs. Certainsinstruments de ce marché se négocient selondes règles publiées par des organismes d’autoréglementation.

OptionEntente contractuelle donnant le droit maisnon l’obligation d’acheter ou de vendre unmontant spécifique d’un instrument financier à un prix fixe, à une date fixe ultérieure ou à tout moment faisant partie d’une période fixe ultérieure.

Point de baseLe point de base équivaut à un centième de point.

Prêt douteuxUn prêt est classé parmi les prêts douteuxlorsque, de l’avis de la direction, il est à peu prèscertain qu’il sera impossible de recouvrer lecapital et les intérêts aux dates prévues. Lesintérêts sur prêts douteux ne sont comptabiliséscomme revenu d’intérêts que lorsque la direc-tion est raisonnablement assurée du recouvre-ment en temps opportun du montant total ducapital et des intérêts.

Provision pour créances irrécouvrablesCharge imputée aux revenus, jugée convenableselon la composition de nos portefeuilles decrédit, la probabilité de défaut des emprunteurs,la conjoncture économique et les réserves pour créances irrécouvrables déjà établies.Des provisions spécifiques sont établies pour réduire la valeur comptable de certains élémentsd’actif (surtout des prêts) au montant prévu de recouvrement. Une provision à l’égard desrisques-pays est établie pour les pertes éven-tuelles liées aux engagements (prêts et titres) decertains pays, désignés par le Surintendant des institutions financières du Canada, qui ontrestructuré leur dette extérieure envers les banques commerciales, ou qui ont éprouvé desdifficultés à régler la totalité ou une partie de cette dette. Une réserve générale est établiepour l’ensemble des prêts, étant donné qu’iln’est pas possible d’identifier chacun des prêtsdouteux du portefeuille.

Rajustement sur une base d’imposition comparableAugmentation du revenu d’intérêts afin demajorer le revenu exonéré d’impôts provenantde certaines valeurs mobilières (principale-ment les substituts de prêt) pour le porter à un montant qui, s’il avait été imposable au taux prévu par la loi, aurait été égal au revenu net après impôts figurant dans les étatsfinanciers. Cette méthode permet d’exprimerplus fidèlement le rendement économique,d’évaluer uniformément le revenu net d’intérêtset d’établir des comparaisons.

Ratios de capital réglementairePourcentage de l’actif rajusté en fonction durisque par rapport au capital, tel qu’il est définipar le Bureau du Surintendant des institutionsfinancières du Canada (BSIF), dans le cadre des normes de la Banque des règlements inter-nationaux (BRI) régissant le niveau des fondspropres à risque. Ces ratios sont appelés ratiode capital de première catégorie et ratio de capital de deuxième catégorie. Le ratio de capital de première catégorie est considérécomme étant de nature plus permanente. Ilcomprend les actions ordinaires et toutes lesactions privilégiées non cumulatives admis-sibles, moins l’achalandage non amorti.Le capital de deuxième catégorie comprend les autres actions privilégiées, les débenturessubordonnées et la réserve générale.

Rendement de l’avoir des actionnaires (RAA)Revenu net, moins les dividendes versés auxactionnaires privilégiés, exprimé en pourcentagede l’avoir moyen des actionnaires ordinaires.

Rendement du capital investi (RCI) des actionnaires ordinairesCe montant est calculé comme étant le rende-ment total annualisé d’un investissement dansnos actions ordinaires effectué au début d’unepériode désignée, généralement d’une durée de 1 à 5 ans. Le rendement total du capitalinvesti des actionnaires ordinaires comprendl’effet de l’évolution du cours des actions etsuppose que les dividendes reçus sur les actions ordinaires sont réinvestis dans desactions ordinaires supplémentaires.

Rendement du capital rajusté en fonction du risque (RAROC)Outil de mesure permettant à la direction derépartir le capital, et le coût correspondant ducapital, relativement aux risques de crédit, demarché et d’exploitation, par catégorie de tran-saction et de client et par secteur d’activité.Cela facilite le déploiement du capital en faveurd’activités qui peuvent fournir un rendementmaximum sur le capital investi des actionnaires.

Réserve pour créances irrécouvrablesMontant mis de côté et jugé convenable par la direction pour absorber les pertes sur leséventuelles créances irrécouvrables, notammentdes prêts, acceptations, garanties, lettres decrédit, dépôts à d’autres banques et instrumentsdérivés, faisant partie des portefeuilles de laBanque. Les réserves pour créances irrécou-vrables peuvent être spécifiques ou générale, etsont comptabilisées en déduction des élémentsd’actif correspondants dans les états financiers.

Revenu net à risqueIncidence sur le revenu net des douze prochainsmois, d’une variation dans les taux ou les coursdu marché.

Revenu net d’intérêtsDifférence entre le revenu qu’une banque tirede son actif, notamment les prêts et les valeursmobilières, et les frais qu’elle engage à l’égardde son passif, notamment les dépôts et lesdébentures subordonnées.

RisqueRisque d’exploitationPossibilité de perte, comprenant tout effet défavorable sur la réputation, due à une inter-ruption des communications, du traitement de l’information ou des transactions, ou à desproblèmes juridiques ou de conformité, résul-tant de pannes de système ou de défaillances deprocédure, d’erreurs, de désastres naturels oud’une activité criminelle. Ce risque représentela possibilité pour une banque de subir une perte en raison de la poursuite d’objectifs commerciaux.

Risque de changeLe risque de change désigne les pertes pouvantdécouler des fluctuations des taux de change.Par exemple, la dévaluation d’une devise peut entraîner des pertes sur un placement à l’étranger.

Risque de créditPossibilité de subir une perte si des emprun-teurs ou des contreparties d’instrumentsfinanciers négociés avec une banque sont dansl’incapacité d’exécuter leurs obligations relativement aux instruments.

Risque de liquiditéDésigne les exigences éventuelles de liquiditédécoulant de crédits fermes, de dépôts arrivantà échéance et de nombreuses autres opérations.

Risque de marchéLe risque de marché est le risque de perte qui résulte de l’évolution des taux d’intérêt et de change et des cours des actions et desmarchandises, ainsi que du risque fondamentalet de l’instabilité implicite de ces taux et cours.

Risque de substitutionCoût que devrait assumer la banque ou l’entreprise s’il était nécessaire de substituer un contrat financier sur le marché libre.

Risque lié aux taux d’intérêtDésigne l’incidence des variations de taux d’intérêt sur le revenu net et sur la valeuréconomique d’une banque. Par exemple, destaux d’intérêt en hausse peuvent augmenter les coûts de financement d’un portefeuille deprêts hypothécaires à rendement fixe et réduirela marge nette d’intérêts de ce portefeuille.

Risque-paysÉgalement appelé risque souverain, il désignele risque qu’un changement économique oupolitique survenant dans un pays ait un effetsur les remboursements destinés aux banquescréancières. Ce risque est considéré commeétant plus élevé dans certains marchés nais-sants et dans certains pays en développementspécifiquement désignés comme tels par le BSIF.

SwapEntente contractuelle entre deux parties portant sur l’échange d’une série de flux de trésorerie. Dans les swaps de taux d’intérêt,les contreparties échangent généralement des paiements d’intérêts à taux fixe et à tauxflottant, en fonction d’une valeur théoriqueexprimée en une seule devise. Dans les cas de swaps simultanés de taux et de devises, desmontants de capital et des paiements d’intérêtsà taux fixe et flottant sont échangés dans des devises différentes.

Titres mis en pension inverseTitres achetés, notamment des obligations d’État, avec l’engagement par l’acheteur de lesrevendre au vendeur d’origine à un prix et àune date ultérieure déterminés.

Titres vendus à découvertTitres vendus alors que le vendeur n’en est pas propriétaire. Le vendeur emprunte les titrespour pouvoir les remettre à l’acheteur. À unedate ultérieure, le vendeur achète des titresidentiques sur le marché pour remplacer lestitres empruntés. Sur le bilan, ce postereprésente notre obligation de livrer des titres dont nous n’étions pas propriétaires au moment de la vente.

Valeur à risque (VAR)La VAR est l’effet défavorable que les risques de changement des taux et des cours du marchépeuvent avoir sur la valeur d’un portefeuillependant une période particulière. La VAR estgénéralement mesurée avec des intervalles deconfiance de 99 % et suppose qu’il y a une corrélation entre les modifications de taux et de cours.

Valeur de remplacement des instruments financiers dérivésMontant que coûterait le remplacement d’un instrument dérivé ayant une juste valeurpositive selon les taux courants du marché,si une contrepartie manquait de régler latransaction.

Valeur économique à risqueIncidence sur la valeur de notre actif et de notrepassif d’une variation dans les taux ou les coursdu marché.

VolatilitéTerme désignant généralement une mesured’écart de prix, normalement l’écart-type desrendements d’un titre ou d’un portefeuille de titres sur une période donnée.

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

Les pratiques de régie d’entreprise continuent à évoluer à un

rythme rapide, nécessitant sans cesse la réévaluation et la

modification du programme de régie d’entreprise de la Banque,

afin d’en assurer l’efficacité. Tout au long des années 1990,

la Banque de Montréal a donné l’exemple en haussant les

normes dans ce domaine.

En 1998, la Banque a reçu un Investor Relations Magazine

Canada Award, pour les politiques de régie d’entreprise les mieux

à même de promouvoir les intérêts des actionnaires.

La Banque s’est également vu décerner le 1998 Annual Report

Award, qui est commandité par l’Institut Canadien des

Comptables Agréés et le National Post, pour la qualité de son

information sur ses pratiques de régie d’entreprise.

Voici un aperçu de notre programme de régie d’entreprise.

RÉGIE D’ENTREPRISE

Conseil■ Le Conseil a adopté une liste des attentes à l’endroit des administrateurs.■ Les règles de fonctionnement du Conseil comprennent notamment les points suivants :

– Le fait de participer à moins de 75 % des réunions entraîne une destitution automatique.– L’âge de la retraite obligatoire est fixé à 70 ans.– Lorsqu’un administrateur change d’occupation principale, il est tenu de remettre sa démission.

■ Chaque année, le Conseil procède à une évaluation de ses membres par leurs pairs, dont lesrésultats sont compilés par un expert externe.

■ Chaque année, le Conseil procède à une évaluation de son fonctionnement, dont les résultats sontcompilés par un expert externe. Le Comité de régie d’entreprise étudie ces résultats et présente un rapport sur cette question à l’ensemble du Conseil.

■ Les nouveaux administrateurs bénéficient d’un programme complet d’orientation et de formation.■ Chaque année, une journée complète de formation permet aux administrateurs de se familiariser

avec la stratégie de développement de la Banque.■ Un réseau électronique permet d’assurer en tout temps des communications rapides entre

les administrateurs.

Comité de régie d’entreprise et d’administration

(«Comité de régie d’entreprise»)

■ Ce Comité est responsable du programme de régie d’entreprise au sein du Conseild’administration, notamment de la composition et du fonctionnement du Conseil, de même que de l’évaluation de tous les aspects de la régie d’entreprise.

■ Le Comité a été créé en 1991.■ Il est composé exclusivement d’administrateurs extérieurs à la Banque et indépendants.

Indépendance du

Conseil par rapport

à la direction

■ La politique du Conseil stipule que le Conseil ne peut compter plus de deux dirigeants de laBanque parmi ses membres.

■ Le président du Comité de régie d’entreprise agit à titre d’administrateur principal et préside auxréunions à huis clos (auxquelles aucun membre de la direction ne participe) qui ont lieu à chaqueréunion du Conseil.

■ Les lignes directrices de la Banque sur les fonctions et responsabilités du Conseil d’administrationet de la direction indiquent quelles questions doivent être préalablement soumises au Conseil etquelles autres sont du ressort de la direction et peuvent être signalées au Conseil après le fait.

■ Chaque année, on détermine quels administrateurs sont «apparentés» et «non apparentés». En1998, 15 des 16 administrateurs externes sont non apparentés. Un administrateur est considérécomme apparenté parce que son entreprise est cliente de la Banque. Cette proportion dépasselargement les exigences de la Loi sur les banques.

■ Le Comité des ressources humaines et de la rémunération des cadres est responsable de la planifi-cation de la relève du poste de président du conseil et chef de la direction, en plus de surveiller laplanification de la relève des autres postes de la direction ainsi que de tous les autres principauxaspects de la politique de gestion des ressources humaines.

Établissement desordres du jour

■ Les présidents des comités et les autres administrateurs proposent des points à mettre à l’ordre du jour des réunions du Conseil.

■ Après chaque réunion de Comité, le président du Comité présente un rapport sur les activités deson Comité à l’ensemble du Conseil.

■ Les présidents et les membres des comités préparent les ordres du jour des réunions de leurscomités respectifs.

Composition duConseil et sélection desadministrateurs

■ Le Comité de régie d’entreprise détermine la structure, la composition et les mandats des comitésdu Conseil et il recommande au Conseil les personnes aptes à en faire partie.

■ Le Comité de régie d’entreprise détermine la taille du Conseil, sa composition ainsi que le processus de sélection des administrateurs indépendants.

■ Le Comité de régie d’entreprise est également responsable de la planification de la relève desadministrateurs.

■ Tous les comités sont composés d’administrateurs externes, exception faite du Comité de direction,qui compte parmi ses membres le président du conseil et chef de la direction ainsi que le présidentet chef de l’exploitation, et du Comité d’examen des risques dont le président et chef de l’exploita-tion fait également partie.

■ Les comités peuvent, lorsqu’ils le jugent nécessaire, engager des conseillers externes aptes à lesaider dans l’accomplissement de leurs fonctions.

Responsabilités et compétences

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G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

COUP D’ŒIL SUR LA RÉGIE D’ENTREPRISE

Conseil■ En vertu du programme d’actionnariat destiné aux administrateurs, chaque administrateur doit

toucher au moins 50 % de ses honoraires sous forme d’actions ou de droits différés à la plus-valued’actions de la Banque. Ce programme offre également aux administrateurs la possibilité derecevoir la totalité de leurs honoraires et de leur allocation de présence sous cette forme. En 1998,plus de 80 % des administrateurs ont touché la totalité de leurs honoraires et de leur allocation de présence sous forme d’actions ou de droits différés à la plus-value d’actions.

■ Chaque année, la rémunération des administrateurs est établie en fonction de la rémunérationdes groupes de référence du Canada et de l’Amérique du Nord.

■ Le Comité de régie d’entreprise recommande au Conseil la nature et le niveau de la rémunérationdes administrateurs.

Direction■ Le Comité des ressources humaines et de la rémunération des cadres détermine la rémunération

de la haute direction, avec l’aide de spécialistes indépendants chargés d’analyser les conditionsdu marché.

■ Des seuils de rendement minimums rigoureux, appliqués aux régimes d’incitation à court et à long terme pour l’ensemble de la Banque, les individus et les équipes de travail, permettent des’assurer que la rémunération totale des hauts dirigeants est conforme à la maximisation de l’avoirdes actionnaires.

■ Les salaires de base sont déterminés conformément aux pratiques en vigueur dans des institutionsfinancières comparables.

■ La Banque est déterminée à traiter équitablement les actionnaires, quelle que soit la taille de leur portefeuille.

■ C’est le Comité de régie d’entreprise, et non la direction, qui évalue les propositions soumises à la Banque par les actionnaires et qui recommande au Conseil de les intégrer ou non à la circulairede sollicitation de procurations.

■ Les communications avec les actionnaires visent notamment à les tenir au courant des questionsde régie d’entreprise.

■ Le Conseil reçoit régulièrement des rapports sur les relations avec les investisseurs.■ Le Conseil rencontre régulièrement les institutions actionnaires de la Banque.

Rémunération

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G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

Communications avecles actionnaires

Direction■ Une définition de tâches complète a été élaborée pour le poste de président du conseil et chef

de la direction.■ Chaque année, le Comité des ressources humaines et de la rémunération des cadres évalue, en

s’appuyant sur des critères quantitatifs et qualitatifs préétablis, le rendement du président du conseil et chef de la direction quant à son rôle de chef de la direction.

■ Chaque année, le Comité de régie d’entreprise évalue séparément le rendement du présidentdu conseil et chef de la direction quant à son rôle de président du conseil.

Pour de plus amples renseignements sur le programme de régie d’entreprise de la Banque, consultez la circulaire de sollicitation de procurations.

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G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

ME MBRES DU CO NSE IL

Matthew W. Barrett, O.C.Président du conseil et chef de la direction

F. Anthony ComperPrésident etchef de l’exploitation

Ralph M. BarfordToronto, OntarioPrésidentValleydene Corporation Ltée

David R. Beatty, O.B.E.Toronto, OntarioPrésident du conseil et chef de la directionOld Canada InvestmentCorporation Limited

Peter J.G. Bentley, O.C., LL.D.Vancouver, Colombie-BritanniquePrésident du conseilCanfor Corporation

John F. Fraser, O.C., LL.D.Winnipeg, ManitobaPrésident du conseilAir Canada

David A. GallowayToronto, OntarioPrésident etchef de la directionTorstar Corporation

J. Blair MacAulayOakville, OntarioConseillerFraser Milner, Toronto

Ronald N. MannixCalgary, AlbertaPrésident du conseilet chef de la directionLoram Corporation

Frank McKennaCap Pelé, Nouveau-BrunswickConseillerMcInnes Cooper &Robertson, Moncton

Robert H. McKercher, c.r.Saskatoon, SaskatchewanAssocié principalMcKercher McKercher & Whitmore

Eric H. MolsonMontréal, QuébecPrésident du conseilLes compagnies Molson Limitée

Jean C. Monty, C.M.Montréal, QuébecPrésident etchef de la directionBCE Inc.

Jerry E.A. Nickerson North Sydney, Nouvelle-ÉcossePrésident du conseilH.B. Nickerson & Sons Ltd.

Jeremy H. ReitmanMontréal, QuébecPrésidentReitmans (Canada) Limitée

Guylaine Saucier, C.M., F.C.A.Montréal, QuébecPrésidente du conseilSociété Radio-Canada

Nancy C. SouthernCalgary, AlbertaPrésidente du conseil déléguéeet chef de la direction déléguéeATCO Ltd. etCanadian Utilities Limited

Lorne C. WebsterMontréal, QuébecPrésident du conseilet chef de la directionGroupe Prenor Ltée

ME M BRE S H O N OR A IRE S DU CONSE IL

Charles F. BairdBethesda, Maryland, É.-U.

Claire P. BertrandMontréal, Québec

L’honorableSidney L. Buckwold, O.C.Saskatoon, Saskatchewan

Fred S. Burbidge, O.C.Frelighsburg, Québec

Pierre Côté, C.M.Québec, Québec

C. William Daniel, O.C., LL.D.Toronto, Ontario

Nathanael V. DavisOsterville, Massachusetts, É.-U.

Graham R. DawsonVancouver, Colombie-Britannique

Louis A. Desrochers, C.M., c.r.Edmonton, Alberta

John H. DevlinToronto, Ontario

A. John Ellis, O.C., LL.D., O.S.L.Vancouver, Colombie-Britannique

Thomas M. GaltToronto, Ontario

J. Peter Gordon, O.C.Mississauga, Ontario

John H. HaleLondres, Angleterre

G. Arnold Hart, M.B.E., C.M.Mountain, Ontario

Donald S. Harvie, O.C.Calgary, Alberta

Richard M. Ivey, O.C., c.r.London, Ontario

Betty Kennedy, O.C., LL.D.Milton, Ontario

David KinnearToronto, Ontario

Donald A. McIntosh, c.r.Thornhill, Ontario

L’honorableHartland de M. Molson, O.C., O.B.E.Montréal, Québec

William D. Mulholland, LL.D.Georgetown, Ontario

Lucien G. Rolland, O.C.Montréal, Québec

Mary Alice Stuart, C.M., O.ONT., LL.D.Toronto, Ontario

H AUTE D IRE CT IO N

Matthew W. Barrett, O.C.Président du conseilet chef de la direction

F. Anthony ComperPrésident etchef de l’exploitation

Jeffrey S. ChisholmVice-président du conseil,Services financiers électroniqueset président, mbanx

Gary S. DibbVice-président du conseil,Services généraux etplanification organisationnelle

Keith O. DorricottVice-président du conseil

Alan G. McNallyVice-président du conseil et président du conseilet chef de la directionHarris Bankcorp, Inc.

Ronald G. RogersVice-président du conseil,Services financiers auxparticuliers et aux entreprises

Brian J. SteckVice-président du conseilInvestissements et servicesaux grandes entreprises,et président du conseil et chef de la directionLa Corporation Nesbitt Burns Limitée

Lloyd F. DarlingtonChef de la technologie etdirecteur général, Emfisys

Yvan J.P. BourdeauVice-président à la direction,trésorier et chef de la gestion du risqueet de portefeuille d’actif

Ellen M. CostelloVice-présidente à la directionDirection mondiale de la trésorerie, Services bancaires d’investissement

William A. DownePremier vice-président Stratégies grandes entreprises

Barry K. GilmourVice-président à la direction,Systèmes

George W. HopkinsVice-président à la directionServices-conseils

Maurice A.D. HudonVice-président à la directionDirection de l’OntarioServices bancaires aux particuliers et aux entreprises

Terry A. JacksonVice-président à la direction,Services de gestion de l’actif,et président,Société de fiducieBanque de Montréal

Marnie J. KinsleyVice-présidente à la directionmbanx Canada

Kathryn M. LissonVice-présidente à la directionPlanification et stratégie –Technologie de l’information

Neil R. MacmillanVice-président à la directionGestion de portefeuille d’actif

Michel G. MailaVice-président à la directionGestion de risques

Timothy J. O’NeillVice-président à la directionet économiste en chef

Robert W. PearceVice-président à la directionServices bancaires électroniquesde l’Amérique du Nord

Michael R.P. RayfieldVice-président à la directionGrandes entreprises

Deanna RosenswigVice-présidente à la direction, Services financiers électroniquesaux grandes entreprises

Harriet H. StairsVice-présidente à la direction,Ressources humaines

Robert B. WellsVice-président à la directionet chef des finances

Andrew R. WhiteVice-président à la directionServices généraux

Dereck M. JonesPremier vice-présidentet conseiller général

Penelope F. SomervillePremière vice-présidenteet contrôleuse

Johanne M. TottaPremière vice-présidenteet vérificatrice en chef

Christopher B. BegyVice-président etcomptable en chef

Velma J. JonesVice-présidente et secrétaire

CONSEIL D’ADMINISTRATION ET HAUTE DIRECTION DE LA BANQUE DE MONTRÉAL

A U 3 1 O C T O B R E 1 9 9 8

G R O U P E D E S O C I É T É S D E L A B A N Q U E D E M O N T R É A L

MARCHÉ DES TITRES

DE LA BANQUE

Les actions ordinaires de laBanque sont cotées aux Boursesde Toronto, de Montréal,de Winnipeg, de l’Alberta, deVancouver et de New York,de même qu’à The InternationalStock Exchange of the UnitedKingdom and the Republic of Ireland Limited, Londres,Angleterre (la «Bourse deLondres»). Les actions privilé-giées de la Banque, à l’exceptiondes actions de catégorie A,série 5, sont cotées aux Boursesde Toronto, de Montréal,de Winnipeg, de l’Alberta et de Vancouver.

RÉPARTITION DES ACTIONS

ORDINAIRES

au 31 octobre 1998

Canada 90,6 %États-Unis 9,2 %Autres pays 0,2 %

100,0 %

Le tableau ci-dessus indique la répartitiongéographique des actions nominatives,selon le lieu de résidence des actionnairesinscrits et les déclarations de propriétéeffective faites par les adhérents aux sys-tèmes de dépôt des valeurs.

RESTRICTIONS RELATIVES

À LA DÉTENTION D’ACTIONS

EN VERTU DE LA LOI SUR

LES BANQUES

Il est interdit à toute adminis-tration publique, canadienne ou étrangère, d’acheter desactions de la Banque, et à toutepersonne ou association de personnes d’être titulaire de plusde 10 % des actions de l’une ou l’autre catégorie.

SERVICES ADMINISTRATIFS

AUX ACTIONNAIRES

La Société de fiducie Banque de Montréal, qui compte desbureaux de transfert à Halifax,Montréal, Toronto, Winnipeg,Regina, Calgary et Vancouver,fait office d’agent des transfertset d’agent comptable des registres dans le cas des actionsordinaires et privilégiées. Parailleurs, la Société de fiducieBanque de Montréal et la Bankof Montreal Trust Company font office d’agents des transfertset d’agents comptables des registres dans le cas des actionsordinaires négociées à Londreset à New York, respectivement.

Les actionnaires qui désirentobtenir des renseignements sur les dividendes, signaler unchangement d’adresse, modifierleurs données d’inscription ounous aviser de l’envoi en doubledes documents de la Banquesont priés de communiquer par téléphone, à frais virés, avec l’agent des transferts et agentcomptable des registres, au (514) 877-2500, ou par écrit àl’adresse suivante : Société de fiducie Banque de Montréal,129, rue Saint-Jacques, Niveau B Nord, Montréal (Québec) H2Y 1L6.

Pour toute autre questiontouchant les actionnaires, veuillezvous adresser aux Relations avec les actionnaires du Secré-tariat général de la Banque,1 First Canadian Place, 21st Floor,Toronto, Ontario M5X 1A1.

RÉGIME DE RÉINVESTISSE-

MENT DES DIVIDENDES ET

D’ACHAT D’ACTIONS DESTINÉ

AUX ACTIONNAIRES

Le Régime de réinvestissementdes dividendes et d’achat

SOMMAIRE À L’INTENTION DES ACTIONNAIRES

RENSEIGNEMENTS SUR LES ACTIONS ORDINAIRES NÉGOCIÉES EN 1998Bourses – Cours aumarché primaire Symbole 31 octobre 1998 Haut Bas Volume total

Toronto et Montréal BMO CN 63,10 $ 87,00 $ 51,75 $ 232,4 millionsNew York BMO US 40,875 $ US 60,0625 $ US 34,125 $ US 5,9 millions

DIVIDENDES PAR ACTION DÉCLARÉS AU COURS DE L’EXERCICEActions en

Émission circulation au ou catégorie Symbole 31 octobre 1998 1998 1997 1996 1995 1994

Actions ordinaires BMO 264 433 198 1,76 $ 1,64 $ 1,48 $ 1,32 $ 1,20 $

Actions privilégiées, catégorie ASérie 4 BMO D 8 000 000 2,25 $ 2,25 $ 2,25 $ 2,25 $ 2,25 $Série 5 288 19 062,50 $ 19 062,50 $ 19 062,50 $ 19 062,50 $ 19 062,50 $

Actions privilégiées, catégorie BSérie 1 BMO E 10 000 000 2,25 $ 2,25 $ 2,25 $ 2,25 $ 2,25 $Série 2 BMO U 10 000 000 1,6876 $ US 1,6876 $ US 1,6876 $ US 1,6876 $ US 1,6876 $ USSérie 3 BMO F 16 000 000 1,3875 $ 0,93145 $ – – –Série 4 a) BMO G 8 000 000 0,8966 $ – – – –Série 5 a) BMO H 8 000 000 0,99 $ – – – –Série 6 a) BMO I 10 000 000 0,626019 $ – – – –

a) Les séries 4 et 5 des actions privilégiées de catégorie B ont été émises en février 1998, et la série 6 en mai 1998. Les dividendes déclarés en 1998 ne visent donc qu’une partie de l’exercice.

DATES RELATIVES AUX DIVIDENDES DE 1999Actions ordinaires et privilégiées – Actions privilégiées – Actions ordinaires – Date d’inscription pour les dividendes Date de versement Date de versement

5 février 25 février 25 février 7 mai 25 mai 28 mai 6 août 25 août 30 août 5 novembre 25 novembre 29 novembre

La Loi sur les banques interdit à une banque de déclarer ou de verser un dividende qui contreviendrait aux règlements à l’égard de la suffisance du capital. À l’heure actuelle, cette restriction n’empêche pas le versement de dividendes sur les actions ordinaires ou privilégiées de la Banque.

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Imprimé au Canada

1007853

MD Marque déposée de la Banque de MontréalMC Marque de commerce de la Banque de MontréalMD* MasterCard est une marque déposée de MasterCard International Inc.; la Banque de Montréal en est

un usager sous licence.MD† Cebra est une marque déposée de Cebra Inc.MC* MERX est une marque de commerce de Cebra Inc.MC1 Le programme Quadrant de Nesbitt Burns et le programme Mosaïque de FCP Nesbitt Burns sont des marques de

commerce de La Corporation Nesbitt Burns Limitée/The Nesbitt Burns Corporation Limited utilisées sous licence.MD1 CheckFree est une marque déposée de CheckFree Corporation.MD2 AIR MILES International Holding N.V. est une marque déposée employée en vertu d’une licence

par Loyalty Management Group Canada Inc. et la Banque de Montréal.MC2 Poste électronique est une marque de commerce de la Société canadienne des postes.MD3 Expedia est une marque déposée de Microsoft Corporation.

Visitez le site Internet dela Banque de Montréal :

www.bmo.com ouwww.mbanx.com

d’actions permet aux titulairesd’actions ordinaires et d’actionsprivilégiées de réinvestir les divi-dendes au comptant dans desactions ordinaires de la Banquesans commission ni frais de gestion. Il leur offre en outre lapossibilité d’acheter au comp-tant d’autres actions ordinaires,jusqu’à concurrence de 40 000 $par exercice. Le Service des rela-tions avec les actionnaires est à la disposition des intéressés pourles renseigner sur ce régime.

DÉPÔT DIRECT DES

DIVIDENDES

Les actionnaires peuvent fairedéposer directement leurs divi-dendes à un compte domiciliédans n’importe quelle institutionfinancière du Canada dotée d’un système de transfert élec-tronique de fonds.

RECHERCHE ET ANALYSE

À L’INTENTION DES

INVESTISSEURS

Pour obtenir des renseignementssur la Banque de Montréal ou un complément d’informa-tion d’ordre financier, veuillezvous adresser aux Relations avec les investisseurs, 1 FirstCanadian Place, 18th Floor,Toronto, Ontario M5X 1A1. Lestitres de la Banque de Montréalsont analysés par les services de recherche des principalesmaisons de courtage canadienneset américaines.

RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX

Pour connaître les nouvellesconcernant la Banque deMontréal et ses initiatives oupour vous procurer d’autresexemplaires du Rapport annuel,communiquez avec les Affairespubliques, Bank of MontrealTower, 55 Bloor Street West,4th Floor, Toronto, OntarioM4W 3N5. (English edition ofthe Annual Report available on request.)

ASSEMBLÉE ANNUELLE

L’Assemblée annuelle desactionnaires aura lieu le mardi23 février 1999, à 9 h 30 (heurede l’Atlantique), au World Tradeand Convention Centre dans la ville de Halifax, en Nouvelle-Écosse, Canada.

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